Banc du jardin du château de Chaumont



« Les amoureux qui s’bécottent sur les bancs publics… »
… qu’il chantait, le Georges. Eh bien c’est fini : désormais, et depuis deux ans (deux ans, à l’échelle de l’amour, c’est deux siècles), les amoureux et les autres doivent garder leurs distances. Ah, ce n’est pas bien pratique.

En 1966, Edward T. Hall expliquait les règles de la proxémie dans la Dimension cachée : la distance entre deux (ou plusieurs) personnes en interaction en dit long sur l’état de leurs relations. Elle dit si cette interaction est faible ou forte, si la relation est professionnelle, amicale ou amoureuse, et si ce qui se joue là est communication ou communion. C’est ce qui reste en nous de purement animal : les règles inflexibles de la proxémie sont observées de près par les éthologues, qui vous expliquent que les mouettes sur une rambarde sont assez groupées pour faire effet de masse, mais assez distantes pour s’envoler d’un coup sans toucher l’aile de l’autre. C’est globalement ce qui fait que vous vous parlez (en Occident) à 70-80 cm de distance, tant que le sentiment n’entre pas en jeu. Et comme je l’expliquais à mes élèves, « observez les couples dans la cour, vous saurez tout de suite lesquels sont déjà passés à l’acte, et ceux qui n’en sont qu’aux premiers pas. »
Et d’analyser alors le moment fort connu du Rouge et le Noir, où Julien Sorel saisit la main de Mme de Rênal. Un passage que Frédéric Dard, qui pourtant en avait écrit d’autres, tenait pour le sommet de l’érotisme.
C’est en deux temps. À la fin du chapitre 8 de la Première partie, le contact se fait involontairement :

« Les grandes chaleurs arrivèrent. On prit l’habitude de passer les soirées sous un immense tilleul à quelques pas de la maison. L’obscurité y était profonde. Un soir, Julien parlait avec action, il jouissait avec délices du plaisir de bien parler et à des femmes jeunes ; en gesticulant, il toucha la main de madame de Rênal qui était appuyée sur le dos d’une de ces chaises de bois peint que l’on place dans les jardins.
Cette main se retira bien vite ; mais Julien pensa qu’il était de son devoir d’obtenir que l’on ne retirât pas cette main quand il la touchait. »

Et donc dès le lendemain soir :

« On s’assit enfin, madame de Rênal à côté de Julien, et madame Derville près de son amie. Préoccupé de ce qu’il allait tenter, Julien ne trouvait rien à dire. La conversation languissait.
Serai-je aussi tremblant et malheureux au premier duel qui me viendra ? se dit Julien ; car il avait trop de méfiance et de lui et des autres, pour ne pas voir l’état de son âme.
Dans sa mortelle angoisse, tous les dangers lui eussent semblé préférables. Que de fois ne désira-t-il pas voir survenir à madame de Rênal quelque affaire qui l’obligeât de rentrer à la maison et de quitter le jardin ! La violence que Julien était obligé de se faire, était trop forte pour que sa voix ne fût pas profondément altérée ; bientôt la voix de madame de Rênal devint tremblante aussi, mais Julien ne s’en aperçut point. L’affreux combat que le devoir livrait à la timidité était trop pénible, pour qu’il fût en état de rien observer hors lui-même. Neuf heures trois quarts venaient de sonner à l’horloge du château, sans qu’il eût encore rien osé. Julien, indigné de sa lâcheté, se dit : Au moment précis où dix heures sonneront, j’exécuterai ce que, pendant toute la journée, je me suis promis de faire ce soir, ou je monterai chez moi me brûler la cervelle.
Après un dernier moment d’attente et d’anxiété, pendant lequel l’excès de l’émotion mettait Julien comme hors de lui, dix heures sonnèrent à l’horloge qui était au-dessus de sa tête. Chaque coup de cette cloche fatale retentissait dans sa poitrine, et y causait comme un mouvement physique.
Enfin, comme le dernier coup de dix heures retentissait encore, il étendit la main, et prit celle de madame de Rênal, qui la retira aussitôt. Julien, sans trop savoir ce qu’il faisait, la saisit de nouveau. Quoique bien ému lui-même, il fut frappé de la froideur glaciale de la main qu’il prenait ; il la serrait avec une force convulsive ; on fit un dernier effort pour la lui ôter, mais enfin cette main lui resta.
Son âme fut inondée de bonheur, non qu’il aimât madame de Rênal, mais un affreux supplice venait de cesser. »

Quoi ! s’écrient les imbéciles. Juste la main ?
Ben oui. Après tout « donner sa main » devant Monsieur le Maire, c’est consentir à donner tout le reste. La parfaite métonymie.

Dans le courant des années 70-80, on a modernisé les salles de cinéma — et en particulier, on a sensiblement modifié la largeur des accoudoirs entre les sièges, afin de ménager au bout un espace apte à recevoir un gros gobelet de cornflakes. Mais cette visée mercantile a eu des effets gigantesques dans le domaine de l’érotisme — l’érotisme de type stendhalien, bien sûr, il n’est pas question de se laisser aller à bouche que veux-tu : cette chronique n’est pas une pipe.

Démonstration. Albert et Albertine, qui commencent à peine à se fréquenter, vont au cinéma. Les bras désormais peuvent se poser l’un et l’autre est garant de la distance. sur l’accoudoir, ils se frôlent mais le tissu est garant de la permanence de la distance. Le problème d’Albert, qui du coup rate les trois-quarts du film, c’est d’effleurer de son petit doigt le petit doigt d’Albertine — et même d’oser prendre sa main. Tout est là, dans le franchissement fatal des deux derniers centimètres. Le petit doigt accordé, Albertine peut se laisser aller à poser sa tête sur l’épaule d’Albert — qui ne voit plus le dernier quart du film, obsédé qu’il est d’une érection majuscule.

Dorénavant, Albert et Albertine, quand ils s’assiéront sur un banc, se laisseront aller à s’étreindre et à ne faire qu’un — et tout a commencé par le petit doigt dans la grande salle du Capitole, sur la Canebière, vers 1967.

« Quand la sainte famille machin croise sur son chemin deux de ces malappris
Elle leur décoche hardiment des propos venimeux
N’empêche que toute la famille
Le père, la mère, la fille, le fils, le Saint Esprit
Voudrait bien de temps en temps pouvoir s’conduire comme eux… »

chantait donc Brassens. Mais ce n’est plus la sainte famille machin qui leur fait les gros yeux : c’est le docteur Véran.
Au tout début de la pandémie, j’avais pronostiqué une baisse sensible des échanges amoureux — puisqu’aussi bien ils étaient découragés, voire interdits, et que le confinement ne laissait pas une marge suffisante pour extravaser les sentiments. Un mètre de distance, quand on s’aime, c’est un million de kilomètres. L’amour vit d’abolitions des distances — et le gouvernement a cherché par tous les moyens à empêcher les effusions. Libido zéro.
Quant aux échanges d’humeurs liquides, n’y pensons même pas. Un baiser, dit Cyrano, c’est une façon de se respirer, aux bords des lèvres l’âme — mais voici que les docteurs Knock qui ont pris le pouvoir ont interdit de se fréquenter à moins d’un mètre, ont imposé dans les salles de cinéma des distances incommensurables — un fauteuil vide — et ont ordonné le port du masque qui fait ressembler les amoureux du monde entier aux deux amants de Magritte.
Aux interdits moraux, que l’amour se plaît à transgresser, sont venus s’ajouter depuis deux ans des interdits sanitaires, dont le non-respect entraîne à chaque fois une amende de 135 euros. L’amour libre des années 1960 est devenu l’amour entravé du bon docteur Véran.

Evidemment, les vrais amoureux se moquent des contraintes gouvernementales. Mais que l’idée ait pu germer dans les têtes creuses du « Conseil de défense sanitaire » (et il faut prendre « défense » au sens restrictif) en dit long sur la libido dominandi, l’instinct de pouvoir, de ces gens-là, qui veulent, comme Knock, s’insérer dans les chambres à coucher et réguler les étreintes. Rappelons que ce sont les mêmes qui conseillaient, pour Noël, de faire manger Papy et Mamie à la cuisine — dans leur intérêt. Brisons dix siècles d’amour courtois, d’amour-passion, d’amour fou, pour éviter que les services d’urgence soient débordés.

Et les services psychiatriques, après deux ans de dictature sanitaire, ils ne le sont pas saturés ? « La pandémie de coronavirus aura un impact « à long terme » sur la santé mentale des populations, a averti jeudi 22 juillet [2021] l’Organisation mondiale de la santé (OMS), à l’occasion d’une réunion à Athènes de ministres et responsables de la Santé », écrivait cet été le Figaro. On s’en serait douté, et Albert et Albertine, condamnés à ne plus s’aimer que de loin et d’une seule main — la leur —, sont encore sommés de se tenir à distance sur les bancs publics. Bah, un mètre, cela permet de s’aimer du bout des doigts — comme au cinéma.

S’il n’y avait pas dix mille raisons de haïr ces gens-là, leur volonté de régir les sentiments humains suffirait à les condamner devant le tribunal de l’Histoire — ou aux prochaines présidentielles. En cinquante ans nous sommes passés de l’amour libre à l’amour en visio-conférence. Et je ne suis pas sûr que ce soit un progrès de l’esprit humain.

Jean-Paul Brighelli

493 commentaires

  1. « Quoi ! s’écrient les imbéciles. Juste la main ?  »
    Ignorent-ils que les femmes adorent tenir une pierre fine à la main
    ou encore que nos doigts jouent aux fous entre leurs tresses ?
    Oui(deux)

  2. Un si délicieux et subtil billet, qui fait remonter le souvenir de ce 1er émoi (de la main dans la main),
    mais que les 1ers commentaires de nos deux obsessionnels con-pulsifs ont vite fait de ridiculiser de leurs forfanteries habituelles.
    (« Bancs publics », remarque : les couples (?) ont le plus souvent leurs dix doigts occupés à pianoter sur leurs phones).

    • L’accent du Midi de Bécaud est parfois trop marqué – il enlève à la pureté de ses chansons en marquant trop fort les temps.

  3. « ce qui compte ce sont les deux derniers centimètres avant d’arriver en butée »

    Avec ton petit vermicelle, t’as encore d’la route, qu’elle dit ta Germaine.

  4. Distanciation sociale

    Elle m’a l’air pas mal cette série de Blanche Gardin:
    https://youtu.be/YhOmb1GvzcE

    Ce n’est presque pas une caricature, je l’ai souvent entendue chez ma psychologue de sœur cette fable ésotérique, que de côtoyer les souffrants dans son cabinet lui prenait tant d’énergie qu’en rentrant chez elle le soir, elle n’avait plus la force de soulever le couvercle de son Bösendorfer pour en faire sortir la vibrance viennoise de sa table d’harmonie…uhuhu!

    • Au paddock, faire vibrer les ressorts du sommier, c’est aussi une affaire de proxémie spatiotemporelle (dont l’attente fait partie)

      • Le « land art », encore assez marginal il y a 30 ans est devenu l’aire de jeu des « paysagistes » chics qui surfent sur le créneau occupé par ceux qui sont devenus trop chers (les amateurs pouvaient se payer Gilles Clément pour créer une terrasse en région parisienne dans les 90’s)

        On trouve des vestiges de leurs créations à Vassivière (centre d’art contemporain décrié par Muray avec une œuvre de Goldworthy (spirale murale qui s’enfonce dans l’eau) et à Chaumont avec la spirale conifèreuse de Drury :

        https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Fichier:GOLDSWORTHY.jpg

        Le spiralaire inspire nos artistes…

        • [ Land Art – retour rapide : La France toujours à la traîne de deux ou trois longueurs sur les délires américano-anglo-saxons – et c’est tant mieux.
          Le land Art présent depuis qques décennies outre Atlantique ; Goldsworthy reste encore le moins ridicule…]

  5. Mais c’est quoi cette bizarroïde sculpture en bois qu’on voit en arrière-plan dans le parc de Chaumont ? Une moisissure géante ?

    On a ici un spécialiste des champignons alors quoi ?

    • Nous plaçons nos hommes politiques au rancart dans des endroits stratégiques, Ségolène au pôle pour surveiller les phoques et les manchots, DSK au Maroc pour surveiller le shit et Fillon à Moscou pour surveiller le gaz.

      • La vie n’est pas belle ainsi ? Ils sont en réserve de la république …. sur des terres de mission !

    • Ce qui ne vaut plus rien, ce sont les liasses de billets de 100 NF que Durit cache dans le conduit de cheminée désaffecté de son conapt.

  6. C’est le règne des avatars … les autruches masquées ! Elles vont même bientôt voter …

    • Ce n’est pas à un vieux singe comme moi qu’on apprend à porter un masque ! Il veut qu’on voit ses grimaces en tous temps en tous lieux …

  7. Bugeaud
    19 février 2022 At 13h29

    « En dépit des dénégations maladroitement offensées de la mouvance islamo-gauchiste, le Grand Remplacement est une réalité qui touche notre pays de plein fouet, et ce depuis plusieurs années maintenant. Au sein même de notre capitale, cette réalité a un nom : le club de football de Paris Saint-Germain.
    Ce club est, depuis une dizaine d’années, la propriété du Qatar, état qui soutient officiellement les talibans afghans, et dont les liens avec le terrorisme islamiste au Sahel ne sont un secret pour personne. Ce seul fait devrait amener les patriotes à réagir avec force. »

    Le Qatar, militant et soutien actif du Grand Remplacement, avec un club de foot en vitrine, idée à creuser…

    • Il serait intéressant de se pencher sur les activités d’AIDS. À une époque, dans une grande ville de province, ils étaient plus soucieux du nombre d’adhérents et des votes à destination de la rue de Solferino que des visites et des aides à apporter à des malades en fin de vie. Je ne leur donnerai jamais un Kopec

  8. Plein feu sur l’EST ! le paravent qui tombe à pic pour Touf’ qui se la joue JFK-baie des Cochons… alors que ce qui devrait focaliser notre attention, c’est l’OUEST, en particulier la situation au Canada, précurseur de ce qui nous pend peut-être au nez, nous, les victimes de l’UE et de ses valets !…

    • Conflit à l’est qui ne nous concerne en rien, dans lequel Touf’ ne pèse à peu près rien, se prenant des vents diplomatiques de toutes parts et qui risque au final de nous coûter très cher.

      Oui, le Canada serait un avant goût de ce qui nous attend. Ceci étant, j’ai autour de moi des convaincus purs et durs de l’efficacité vaccinale — y compris des médecins —, revenus depuis, il ne faut plus leur en parler, pas question pour eux d’une énième dose. Ce n’est seulement que maintenant qu’ils acceptent d’entendre ce qu’il refusaient d’entendre au sujet de l’ARN.

    • Ces jours, on entend moins dire en ces lieux qu’au final la Russie est un partenaire comme un autre et Poutine un dirigeant normalement fréquentable.
      Je ne sais pas ce que Mélenchon, Z ou LP en pensent ?

      Lorsque nous étions au Cameroun nous avions envisagé une incursion en RCA juste pour le fun. Déjà à l’époque les réfugiés de la guerre civile étaient nombreux le long de la frontière dans des camps (plus ou moins bien) gérés par les ONG internationales. Édifiant à observer.
      Et puis, tout est comparable d’un côté et de l’autre donc peu d’intérêt à se mettre en danger. Il aurait fallu partir loin vers l’est dans les zones tenues par les rebelles islamistes infiltrés depuis le Soudan. Le coin est somptueux avec des réserves de faune qui ne sont pas des Disney land (et pour cause …).
      Ça s’annonce mal pour aller y faire les cons avant longtemps. Dommage ça change des steppes …

      J’espère que ces tocards ne vont pas sortir la Russie de Swift puisqu’il risque d’y avoir contagion dans les pays appartenant à la même zone douanière. Je pense notamment au Kazakhstan. Je rêve d’aller y saluer les hémiones (ânes sauvages d’Asie centrale), il me changeraient de ceux que je rencontre trop souvent en nos contrées. Et puis je pourrais aller faire mes grâces dans les mosquées souterraines du Mangistau perdues au milieu du désert ( https://www.google.fr/search?q=Mangistau&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ved=2ahUKEwj6s-aciZP2AhUK1xoKHXfeDL0Q_AUoAnoECAEQBA&biw=1920&bih=1047 ).

      • « Ces jours, on entend moins dire en ces lieux qu’au final la Russie est un partenaire comme un autre et Poutine un dirigeant normalement fréquentable. »

        (Comment expliquer à ce Monsieur, que les sanctions prises depuis plusieurs années contre la Russie ont coûté une fortune aux exportations agricoles françaises ? Ce monsieur n’a pas vu une production pourrir sur pied dans un champ abandonné parce que le cour du produit cultivé était si bas que le bénéfice tiré de sa vente ne permettait pas l’emploi d’ouvriers agricoles… Monsieur n’a pas vu les gorges serrées de ces ouvriers de perdre leur emploi à un instant T, sans prévenir, (les agriculteurs suivent les cours tout au long de la journée) mais également écoeurés pour le l’agriculteur et sa jolie production destinée à pourrir. J’ai une résolution 2022, je m’arrête là. Se barrer dans les Steppes pour voir du pays alors qu’il pourrait sans doute se dépayser de façon tout à fait surprenante à mieux connaître le véritable fonctionnement se son propre bled).

        • Je ne vois pas la relation de cause à effet.
          Les Russes sont exportateurs nets de céréales, d’oléagineux et de porcs. Et je doute que les tomates de Provence finissent sur les marchés de Moscou.

          Ce qu’ils importent massivement ce sont des produits agroalimentaires industriels transformés, la perte est pour Danone ou Nestlé, je pleure …

          C’est amusant ces attaques ad hominem. Que savez-vous de ma vie et de mon rapport à la ruralité françaises ? Il se trouve que /…/

        • Vous en parlez, ne vous étonnez surtout pas qu’elle (votre vie) soit commentée, d’une part.
          D’autre part, si vous ne comprenez pas, à votre tour, qu’il ne s’agit pas de soutenir ou non Poutine, que le débat se situe ailleurs que dans les délires à pulsions émotives relayées par les médias sur ce personnage et auxquels vous adhérez en sautant pieds joints, je ne peux rien faire pour vous. La Russie, dans ses alliances avec la France depuis mes robes, est une relation qui ne s’improvise pas au doigt mouillé sur ordre de Washington.

          • Vous ne répondez pas sur le fond.
            * Quel rapport entre paupérisation des agriculteurs français et mesures de sanction économique (sauf à la marge) ?
            * Que vient faire le traité de 1944 récusé en 1955 dans l’affaire ? D’autant que la Russie existe seulement depuis 1991 ou avant 1917.

            Ce n’est pas de l’émotivité de considérer que la Russie n’a pas de droit particulier à dépouiller un pays de ses marges au nom d’une histoire datant d’un siècle au moins. Sinon vous allez voir l’Italie se préoccuper des Savoie.

          • Je m’en tape de Poutine en tant que personne, je n’en ai pas l’usage. Je suis moins indifférent à sa politique lorsqu’elle nous concerne plus ou moins directement.

          • Les sanctions engagées par l’UE en 2019 bloquaient les exportations agricoles françaises, privaient ainsi la Russie de denrées agricoles.
            Que Poutine ne souhaite pas avoir les missiles de l’otan à ses frontières est parfaitement compréhensible aussi compréhensible que le refus de Kennedy à voir le même amrement à Cuba, lui non plus ne s’était pas privé de le faire savoir.
            Nous sommes revenus dans l’Otan (US) sous Sarko et de savoir que de la chair à canon française se fasse tuer pour d’autres intérêts que les nôtres (cf agricoles) me gavent au plus au point.
            Le lien que je vous adresse démontre seulement que la géopolitique ne se borne pas à des aspects de politique commune dans laquelle l’entente cimenterait des accords commerciaux, des alliances puisque De Gaulle himself a su y trouver un certain intérêt.

          • Sauf erreur, ce jour, il n’y a pas de missiles ou de troupes OTAN en Ukraine par contre des soldats russes ont passé la frontière des « républiques » autoproclamées.

            Au delà je ne trouve pas scandaleux qu’un pays ait le droit de choisir ses alliances librement. Les campagnes sont dévastées la maîtrise foncière est aux mains d’une minorité qui exploite des travailleurs agricoles plongés dans la misère. Les structures économiques d’importance sont sous contrôle des oligarques et des mafias. Mais il existe une jeunesse urbaine moderne, entreprenante, éduquée et bien formée qui aspire légitimement à vivre dans un monde à peu près « normal ».
            Je ne suis pas certain que si Kiev passe dans les mains russes elle y trouve un profit. Je continue à trouver improbable une invasion massive du pays tant je la redoute. Mais certains parlent d’une partition en trois zones, l’ouest ayant vocation à se rapprocher de l’Europe, le centre un glacis finlandisé et l’est annexé par Moscou.

            À Odessa tout le monde parle russe dans la rue mais on se sent totalement ukrainien et attaché à son pays. Cette ville est étonnamment dynamique et cosmopolite, nous n’avons rencontré personne enviant le sort de la Crimée toute proche. Mais peut-être est-ce un hasard ? Ou pas.

          • Une copine qui a bourlingué par là-bas a commencé sur FB un récit de ses escapades à Odessa. Je vous le livre franco de port :

            Une française à l’est (1)
            Au moment de sciences porc, j’ai eu beaucoup de gens au téléphone. Beaucoup. Je ne m’arrêterai pas sur chacun… A l’exception de la dernière. Etudiante en journaliste elle souhaitait savoir si je pouvais lui envoyer des informations, chose pour laquelle je n’avais pas le consentement des personnes dont j’avais les témoignages. J’ai néanmoins tenté de lui expliquer ce qui m’était personnellement arrivé, quand au détour d’une phrase, j’ai dit que j’étais partie en Ukraine, plus précisément à Odessa. La suspicion dans sa voix s’est fait plus forte quand elle m’a demandé « pourquoi Odessa »… Sérieusement, en était on encore là ? la seule question qui lui importait était de savoir si j’étais pro russe ou non, bref, si j’étais nazie. J ai eu des sinophones dans ma promo. On ne leur posait jamais ce genre de question.
            Je n’ai plus jamais entendu parler d’elle. Que suis-je aller faire à Odessa ? Lire du Babel dans la Moldavanka, parler russe, profiter d’une ville historique russophone sans les besoins de récupérer un visa impossible à obtenir aussi vite que j’avais décidé de partir. Je suis allée pleurer sur les terres d exil de Pouchkine, monter les escaliers potemkines, en songeant à Eisenstein. Enfin je suis allée faire ce que j’avais envie quoi. Et comme lors de mon voyage à Kiev, comme lors de mon voyage à Moscou, j’ai essayé de faire parler les gens, pour comprendre. Bref. J’ai fait quelque chose que cette journaliste ne fera jamais : du journalisme.
            Je sais, je sais, les artistes ne devraient pas faire de politique. Si dire ce qu’on a vu et vécu est politique, alors ça l’est. Je crois que le réel est une chose bien trop sérieuse pour le laisser à des philosophes et des politiciens, et j’entends trop de discours qui me révulsent depuis quelques semaines alors je me lance dans une forme de « choses vues de l’est ». J’espère que ça vous plaira.
            Bienvenue en Ukraine **********************************************************************************************************
            « C’est très dynamique ici, tu verras. ça danse partout, les immeubles poussent comme des champignons, on ne se lasse pas de venir.
            – ah oui ? Et vous faites quoi ?
            – On travaille dans le domaine du spectacle, du cabaret.
            Il est minuit. Je suis dans une jeep entre l’aéroport de Kiev, Boryspil et la ville. 25 minutes de voiture sur une route perdue au beau milieu d’une forêt. Devant, un chauffeur Ukrainien fan de Chuck Noris arbore une moustache blanche d’un mauvais goût absolu et un chapeau texan sans âge. A ses côtés un français avec un bagou incroyable, qui m’a persuadée quelques heures plus tôt avant d embarquer dans l’avion à Franckfurt de ne pas me faire arnaquer par un taxi si tard le soir, et de monter dans leur voiture, à notre arrivée en Ukraine. Au moment où il parle de cabaret mon cerveau reconnecte. J’ai tourné ma tête sur la gauche. Il y a, à mes côtés, un second français, taiseux aux yeux bleus froid et au physique puissant assez inquiétant, il fait défiler sur son smartphone avec un doigt des photos de filles, visiblement contraintes, et enfermées, dont le teint blafard ne laisse aucun doute sur la réalité des mauvais traitements subis. Bref. Je suis dans la voiture de proxo bien de chez nous. J’ai toujours eu un don pour faire semblant de ne pas voir ce que je vois. Alors j’ai enchainé sur quelques sujets banals, trouvant néanmoins que ce trajet n’en finissait plus. Si je devais sauter hors de la voiture je ne savais même pas dans quelle direction aller… Peut être y avait il des ours dans les forêts ukrainiennes.
            Arrivée dans la ville, nous-nous sommes arrêtés pour changer des euros en grivna (le meilleur taux de la ville m’a certifié le fransouz), puis ils m’ont laissé devant mon hotel, en me donnant rendez-vous dans un bar à salsa deux jours plus tard. Monter une fois dans la voiture de mafieux c’est pas très malin, deux fois, c’est pour faire semblant de l’être. L’adresse avait été griffonnée sur un bout de papier. Je souriais malgré l’état de stress dans lequel je me trouvais. Ils avaient mon adresse… nerveusement, avant même de monter dans l’hotel je cherche la localisation de l’ambassade française pour m’assurer de savoir où fuir s’ils leur prenaient l’envie de venir me voir. Le lendemain, j’ai voulu en avoir le coeur net. En plein jour, je me suis rendue à l’adresse indiquée, c’était celle de la gare, il n’y avait rien qu’un petit marché, et des conteneurs…
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            Je marche le long du Diepr. En hauteur, bien visible, l’Eglise saint andrée (je crois qu’elle s’appelle comme ça), d’un bleu turquoise rayonnant. Je m’assois dans un café non loin du funiculaire remontant au monastère saint Mikhail. En entrant, je croise deux serveurs en train de changer les cendriers quasi vides des clients, visiblement très occupés au téléphone. Je préfère me mettre à l’intérieur. Je suis assez vite déçue concernant la nourriture. A part quelques grandes chaines de restaurants bon marché qui 24/24 et 7/7 proposent des plats locaux (j’ai sans doute manqué les bonnes adresses) le plus facile à déguster à Kiev, c’est les burger… Les sushis aussi. Je découvre à cette occasion que le poisson cru et le riz font l’objet d’un engouement mondial. Ce jour là je suis dans un burger. A mes côtés un américain. Comment je le sais ? Je le regarde. Pas besoin de l’entendre. Il est gras, fat, et rouge… Vous savez ? le teint rouge de l’auto-satisfait. Nous entamons une conversation entre deux tables sur les investissements financiers en Ukraine, et sur la manière dont il a été si mal reçu par ce pays peuplés d’imbéciles et d’incapables. « On ne peut pas proposer des business plan béton, ils n’y comprennent rien. » Moi-même je n’ai rien compris à ce qu’il faisait. Mais il parlait, parlait. Et les serveurs s’affairaient toujours autour pour que les tables soient propres, comme si personne ne les utilisaient. Que faisait donc un homme de cette importance et envergure dans un pays pour lequel il n’avait que mépris. Généralement, il n’y a qu’un raison qui pousse les hommes vers l’est : les femmes. C’est pour ça que mon attrait pour la Russie a toujours été vue de façon suspicieuse en France. Elle ne va pas là bas pour niquer. Mais que va t elle donc y faire ? Bref. J’y reviendrais. L’énergumène devant moi n’échappait pas à la réalité du phénomène. Il avait épousé une ukrainienne, et lui avait fait un enfant. 15 ans qu’il était sur place. Il a fini par me demander ce que je foutais là. « Je prends des cours de russe, je pars à Moscou ensuite, en stage. La grammaire n’est pas facile, mais j’adore! » « Ah oui… Il parait. Je ne parle pas russe ». « Ah… Vous avez appris l’ukrainien? » «non, je ne parle pas ukrainien. Ma femme parle anglais »… Les investisseurs aussi ils parlent anglais. Le cul est international, mais l’anglais n’est pas l’espéranto. Il partait rejoindre sa femme. Je suis retournée à mes déclinaisons en espérant qu elle s amusait à le ruiner chaque jour que Dieu fait.

          • J’entends ce que vous dites sur la libre souveraineté de Kiev et bien que vous entendiez moins les manipulations politiques d’origines étrangères qui peuvent aussi se cacher derrière des décisions politiques. La corruption existe aussi chez le politique.
            Poutine n’avait aucune velléité sur Kiev avant qu’elle n’ait son projet d’adhésion européenne, se faisant d’adhésion à l’Otan ; c’est sur ce dernier point que le bât blesse.
            Si la question est de savoir s’il est plus important pour Kiev d’avoir de bons échanges avec Moscou, son voisin frontalier, plutôt qu’avec Washington, ma logique vous répond oui.

          • Vous constateriez par vous même que les maux sociétaux que la Bulgarie se trimballait avant son adhésion à l’UE, analogues à ceux que vous décrivez pour l’Ukraine, n’ont toujours pas disparus à ce jour, la corruption s’y porte comme un charme. Pensez que l’UE vous mette à l’abris des appétits économiques malveillants, qu’ils soient internes ou externes, est une erreur. Pensez que l’UE puisse intégrer un nouveau membre sans tenir compte des intérêts géopolitiques, en faisant fi de l’instabilité de la région à laquelle il appartient en est une bien supérieure.

  9. On trouve toujours plus petit que soi à humilier ! Vive Poutine notre grand mamamouchi qui a toujours raison !

    • Macron c’est une guichetière de banque que voulez-vous qu’il fasse quand les hommes parlent comme disait Michel Audiard, les gonzesses se tirent !

      • Il va ressortir sa belle panoplie militaire qu’il avait mis devant les aviateurs en 2017 et il va se regarder dans le miroir dans sa salle de bains !

  10. Vous savez que Brigitte Bardot a sauté sur le paletot de Zemmour qui n’aurait pas de coeur – un homme sec et sans âme – qui ne comprend pas la souffrance des animaux ! Oui enfin ..; Bardot a eu un fils dont elle ne s’est jamais occupée alors je veux bien qu’elle ait du coeur pour les zentilsanimots mais pour les gentils bambins beaucoup moins !

    • « Continuera-t-on longtemps à considérer les essevétés comme un ensemble de connaissances dignes au même niveau que les sciences physiques ou les maths ? »

      La question est plutôt de considérer ce qu’ils en ont fait dans l’enseignement !
      Sur le fond l’usage du mot « science » est peut-être un poil exagéré mais si on met les SVT en regard des « Sciences Humaines » (majuscules de majesté) elles restent honorables, non ?

  11. Retour sur Russie vs Ukraine –
    Agri : l’exportation de bananes a été oubliée. Si j’ai bien compris, avec le réchaud clim’ Dugong a investi là-bas, et ça rapporterait pas que des kopecks.
    Il faudra en effet du temps pour dépolluer les bananeraies antillaises (et sans Jadot-le-nasique au pouvoir, faut pas rêver).

    Quant aux plantations ukrainiennes, pourquoi ne pas tenter la banane Atomik, comme la vodka du même nom :

    https://www.lemonde.fr/big-browser/article/2019/08/08/atomik-vodka-la-premiere-vodka-made-in-tchernobyl_5497776_4832693.html

    (il y a bien longtemps, j’avais fait un arrêt à Sébastopol, puis, descendu le grand escalier ; je ne doute pas qu’Odessa soit dynamique et kosmopolistik)

    • L’escalier Potemkine est … à Odessa.
      C’est très surfait hors l’idée qu’on s’en fait.

      • Et banane, j’avais mis une virgule après « puis », ce qui sous-entendait (peut-être ?!) qu’il ne s’agissait plus de la Crimée, mais de l’Ukraine) – J’y étais bien avant, sans doute, que vous n’y mettiez les pieds ! (1987) !
        (à l’époque où on parlait à voix basse, en faisant couler l’eau du robinet pour faire du bruit).

  12. JPB, nous avons bien mieux mangé à Odessa que votre amie !

    L’immense marché couvert regorge de charcuteries d’exception, très originales et appétissantes, de poissons de toutes espèces fumés, de caviar et de légumes frais provenant des campagnes alentour.

    On nous a conseillé des restaurants populaires ou tout au contraire smart dans lesquels nous avons diné très correctement. Le vin est acceptable mais très inférieur à celui de la Roumanie toute proche où nous avons rencontré des viticulteurs très modernes et respectables.

    Il est vrai que les boites à strip tease (et plus …) envahissent le centre ville tout autant que les fast food.

    Un très beau musée de peinture. J’ai beaucoup aimé ce que j’ai nommé « le réalisme soviétique critique ». Ces peintres respectaient en apparence les codes mais quelques détails dans les postures, les expressions de visage, les contextes trahissent un regard dubitatif sur le rêve soviétique. C’est subtil et donc amusant de chercher ces toiles au milieu de ce qui était « main stream » et laudateur voire servile.

        • « S’installer » ailleurs et ne pas même avoir qques connaissances de la langue parlée ? c’est pô bien ! Mais, comme par hasard, les zéduqués parlent en-glish (et certainement bien mieux que le globish français : encore un point où l’EN fait défaut !…).

          • Je ne suis hélas ni un scientifique ni un littéraire et pas du tout un intello, seulement un manuel (toutes ne s’en sont pas plaintes *). Bien plus à l’aise face à la boîte de vitesse d’un HZJ 78 que face à Tolstoï dans le texte. Je baragouine un pauvre anglais et j’en suis bien marri. J’ai été plus à l’aise en bambara/dioula mais j’ai beaucoup perdu faute de pratique.

            (*) et, en plus, pas fort en conjugaison des verbes pronominaux, je doute de l’accord.

    • (« Un très beau musée de peinture »… Même en l’absence d’abc, on comprendra aisément que l’usage du terme super funky de « pinacothèque » ne soit pas recommandé sur bdâ.)

  13. Ben oui ! qui dit dynamik et kosmopolistik… Heureusement qu’il y a encore des pauvres !
    Vu aussi en 1981, (à Moscou) des photos d’Ukrainiens qui brandissaient des portraits de Staline : les morts de faim (holodomor, ça s’oublie sans doute vite).

    Retour Sciences dures vs sciences molles –

    SVT : il semblerait qu’il y ait un profond gap (en-glish de rigueur) entre le contenu et le contenant (programmes made in EN) ?
    Et pourtant, niveau Sciences de la Vie, ça y va très fort, en ce moment (industries big pharma, & co…)

    (remarque : les bananes ne sont pas mes fruits préférés 🙂

    https://youtu.be/P-nwJJ2KXwA?t=201

  14. Je rappelle quand même ici nos positions respectives :

    Moi je suis du côté des Russes blancs et Dugong et Zorglub sont du côté des Rouges !

  15. En vertu du théorème de Luc Montagnier j’ai téléporté mon adn sur place et comme en plus mon adn a la mémoire de l’eau – quasiment infinie – je n’ai rien loupé de la cérémonie au Père-Lachaise !

  16. Plus que 10 jours ! Le nasique a ses 500, Mélenche 442, la Marine 395, Zem 350 (pauvre Taubi avec 104).
    Quel sucepince !

  17. Joseph Robinette va parler. Et, à son âge, lui au moins, contrairement à Micron, sait que la grande Russie a toujours été en lutte. Tout va bien.
    Oui.

    • Robinette ! Il a donc une trace de sang français – mais depuis La Fayette, ça fait une paille et beaucoup d’eau a coulé (sous les ponts, qui sont maintenant dans un triste état).

  18. [petit détail, Urss, années ’80 : on partait avec « intourist », et avec des « amis » Russes, ou des parlant très bien la langue, on pouvait toujours se dépatouiller, pour aller ici et là ; tout était dans la discrétion et bien sûr le backchich].

  19. …propulsé par un 12 cylindres diesel de 1500 chevaux (de cosaque). On se demande où ils casent le fourrage pour toutes ces bestioles (dans la tourelle ?)

    • 6 cylindres atmo c’est la mécanique de Léon Tolstoyota : increvable. En revanche, s’il n’y a plus d’huile dans la boîte, inutile d’y introduire des bananes (même peterbougeoises)…

  20. La démocratie à la française – attendez ne riez pas tout de suite ! Eric Zemmour + Marine Le Pen plus du tiers de l’électorat pas qualifiés, encore mieux tous les candidats qui sont pour le Frexit et la sortie de l’Euro comme Nicolas Dupont Aignan François Asselineau pas davantage !
    Pa contre ceux qui n’ont strictement rien à dire comme Jean Lassalle pas de souci …

    https://twitter.com/Mr_Frexit/status/1496157503192633347

    • Je viens de transmettre cette bouleversifiante photo du cosak ukrainovitch à l’Elysée : l’aide française devient urgente ! que faire avec un matériel qui date de Mathu ?
      (on note, nezenmoins, que le blé nourrit bien son homme et que la vodka atomik n’a pas encore fait trop de ravage).

    • hmm… Le bébé ! Joli potentiel en rugby.

      Bah alors, Messire, auriez-vous des peaux de saucisson devant les yeux ?

      • Un sol-da bientôt sous le feu des pruneaux ? Trop tard pour se teindre en brune et faire chanteuse (et pourtant, les brunes ça compte pas pour des prunes).

  21. Ils nous le trouent (suite)

    Le Vespéral révèle que « Chevènement va apporter son soutien à Emmanuel Macron »

    Y’en a des qui rebroussent chemin dans le tunnel et qui ne devraient pas.

    • Mille mercis cher Driout pour ce focus sur les ienchs – Blier, comme tant d’autres grands amuseurs, très regrettés, auraient dû, eux, rebrousser chemin dans le tunnel.

  22. Je ne prendrai pas de sanctions contre la Russie : je ne baisserai pas ma consommation de vodka !

    • T’as raison, Pierrot, chauffe-toi à la vodka. Les Russes reviennent légitimement en Ukraine, et aussitôt le baril dépasse les 100 USD.
      Les amoureux des bancs publics…combien de divisions ?

  23. Seule une guerre peut sauver la France ; je préconise l’union de nos forces avec les forces russes afin de libérer Bruxelles de l’emprise de l’Otan.

    Après Odessa et ses célèbres escaliers, Bruxelles et son fameux Manneken Pis !

    • Malheureusement en 1945 les Russes qui il est vrai étaient des soviétiques damnés se sont arrêtés à Berlin – pour faire l’Europe de l’Atlantique à l’Oural chère à De Gaulle, l’union de la France et de la Russie est nécessaire.

    • Durit, expert autoproclamé en prolifération du moisi. Il croit que les chars russes ne peuvent aller plus à l’ouest que Brest-Litovsk. Il est vrai que vu de rueil, l’océan est une mare lointaine.

      • Il vaut mieux mourir sur un champ de bataille – qu’euthanasié par les soins de vos amis chers du gouvernement avec du doliprane et du rivotril sans parler de vos vaccins moisis mon cher Dugonguerie !

      • Vivre couché n’est pas une alternative ! Le pacifisme n’a jamais fait partie de nos choix de vie, monsieur le petit rentier !

        • « nos choix » kidi. voilà un « nous » bien réduit à un groupuscule de va-t-en-guerre chez les autres

          Heureusement, avec votre nonos, vous n’êtes qu’un clébard qui voxpopulère * en délirant.

          * vociférer en ukraindegun

          • Sans façon ! Vous vous gardez vos petits choix personnels – vous mourirez à petit feu avec Véran et Salomon à votre chevet dans votre Ehpad de semi-luxe dordognot !

            Nous nous ferons autrement – à notre façon !

  24. Je connais trois projets géopolitiques concurrents pour cette présidentielle :

    1 Celui de François Asselineau, la sortie de la France des institutions européennes remplacées par une union de la France et de l’Afrique – mais je crois savoir, cf le Mali, que les pays africains n’en veulent pas.
    2 Celui de tous les candidats ou presque, l’union bruxelloise sous l’égide de l’Otan et du grand capitalisme mondialisé qui vise à faire des européens des serfs de l’ordre mondial.
    3 Le mien celui d’une Europe libre forte et indépendante où les Français comme les Russes ont voix au chapitre et ne sont plus des sujets mais des êtres libres autant que faire se peut.

    • Bien entendu mon projet est le plus ambitieux et le plus difficile à suivre ! C’est une gageure que d’unir dans une même volonté politique tant de peuples divers mais … la liberté est un chemin étroit qu’il faut suivre coûte que coûte ! Elle seule vaut qu’on meurt pour elle !

      • … qu’on meure c’est un subjonctif ! Ceci dit il vaut mieux vivre pour la liberté – on peut mourir en héros pas forcément témoigner en martyr !

      • Mais mon gars on ne te coupera pas la tête, elle finira bien par tomber toute seule comme un fruit mûr !

  25. Au final, Poutine n’est pas si mauvais, Flo ?
    Et bien légitime à bombarder Kiev, non ?

    Odessa était belle et insouciante cet été, qu’en sera-t-il ce printemps ?

    • Au final, vos amis de l’Ouest ont encore une fois mis le souk, mon cher Zorglub, en ne respectant pas l’accord qui était de ne pas installer de bases de l’Otan sur une frontière russe.
      Des amis américains intallés en France depuis 30 ans, nous expliquaient qu’ils étaient éffarés de la désinformation organisée chez eux, les médias passaient en boucle l’information selon laquelle Sadam Hussein était à l’origine du 11/9… On se souvient de Powell armé de sa fiole d’Antrax à l’ONU… Vos amis m’emmerde menu menu. Vos amis, par leur manoeuvres fétides, viennent de sceller une alliance sino-russe, vos amis vont enfin comprendre qu’ils ne sont plus les maîtres du monde, nous en serons hélas, les victimes collatérales.

      • Une dette inimaginable détenue par les Chinois, un dollar PQ, un Don Jones qui ne s’appuie que sur les GAFAM, ces cinq s’écroulent et c’est le pays en entier qui est plongé dans un chaos économique. Vos amis ont ZERO moyens.
        Ils prennent Poutine pour un khon ?
        Je ne soutiens pas Poutine, je me fiche de Poutine, je me fiche moins que de gros khons taquinent un type qui a sa puissance et une action politique gérée de façon un tantinet trop pragmatique.

          • Je ne soutiens pas l’UE, je ne soutiendrai jamais vos amis de l’Ouest et encore moins Touf’ que j’emmmerde profondément, si vous en concluez que je soutiens Poutine, grand bien vous fasse.

          • Avec un peu de bol ce sera bientôt Z ou la Caissière aux manettes, et alors là, on va voir ce qu’on va voir.
            Je les imagine bien en opération diplomatique délicate …

          • Z ou la caissière ne font pas partie de mes intentions de vote ni Dupont Aignant.
            Je vote J. Sapir, un homme d’Etat qui s’ignore et personne d’autre.

            Parce que vous imaginez Valérie devant Biden ou Poutine en grande maîtresse de cérémonie ?
            Mais quelle misère !

      • Pour l’instant ce sont les Ukrainiens les victimes et les Russes l’agresseur, non ?
        Et Poutine commence à être coutumier du fait (Géorgie, Crimée, Syrie)

        De quelles bases OTAN parlez-vous ? Y-en a-t-il en Ukraine qu’on m’aurait cachées ?

        Et, au final, si un peuple a globalement envie de choisir ses alliances qu’y voyez-vous d’anormal ? La plupart des villes de l’ouest du pays (Lviv, etc.) sont construits en style proche de la « sécession viennoise ». C’est peut-être un signe que …

        « Vos amis m’emmerde(nt) menu menu. » Ces jours il semblerait que ce soit plutôt votre copain Poutine qui fasse l’unanimité à ce sujet.

        • Si vous ne comprenez pas que l’objectif de Washington planqué derrière l’adhésion de l’Ukraine à l’UE, on arrête là.

          • J’ai une nouvelle à vous apprendre beaucoup d’ Ukrainiens parlent russe et se réjouissent de la décisions de Poutine.

          • Presque tous parlent russe et ?

            Supposons un référendum « Souhaitez vous rejoindre la Russie ou l’Europe ? ». À votre avis …

          • Qu’il faille augmenter la cotisation de la France à Bruxelle ( 18 milliards/an) pour supporter un énième pays dans la merde dont il faudra éponger la dette et qui n’a pas les moyens de rentrer l’euro ne m’enchante guère.

          • Les Ukrainiens qui en ont les moyens vont nombreux en vacances en Roumanie qui était à peu près dans le même état économique que leur pays en ’90. Et ils ouvrent les yeux.
            Pour nous la Roumanie est un pays de merde, pour un Ukrainien c’est un petit eldorado du fait des fonds structurels.

          • Ils n’ont pas les moyens d’adhérer ! Nous n’avons plus les moyens de payer ! Avez-compris qui se goinfre dans ce genre de transaction ?
            Je vous donne un indice : Quand vous êtes à découvert votre banquier se frotte les mains.

    • Alain Bosquet né Anatole Bisk à Odessa en 1919 s’est longtemps vanté d’avoir eu le choix des villes françaises bombardées en 44 – le Pentagone lui avait donné une liste – il a coché toutes les cases ! Il n’y avait évidemment aucun intérêt militaire à raser Caen ou Lisieux ! Absolument aucun …

  26. Si l’avenir duguonguien c’est la fourmilière humaine termitisée par les Gafam et la surveillance électronique qui en veut vraiment ? Le QR code avenir du genre humain … la Matrix comme synonyme de la liberté virtuelle et factice que Dugong voudrait qu’on admire !

    PS Le vaccin Pfizer est issu d’une technologie allemande achetée par les capitaux américains ! Un joli gadget en vérité …

    • Tss tss. Ce n’est pas parce qu’il se barre qu’il est pour autant pro Biden ou pro Touf’. CQFD, Monsieur on-vous-voit-venir.

  27. La campagne électorale de Macron est faite. Flo remerciera Poutine à ce sujet.
    Est-il même besoin d’aller voter tant le résultat est assuré d’avance ?

    • Dites-moi, n’avez-vous pas voté Touf’? J’ai le souvenir que vous partagiez les avis de Dobo et Sansèv’. Non ?
      Et vous cracheriez dans la soupe aujourd’hui, pourquoi ?

      • Même Z après un délire matinal de soutien à Poutine fait habilement marche arrière à midi.

        Vous êtes donc la dernière. À croire que vous avez des intérêts particuliers.
        Il peut arriver d’avoir raison contre l’unanimité, mais c’est fort rare.
        Et on a pu observer l’état de votre rationalité lorsqu’il s’est agit de crise sanitaire. Machin moquait d’ailleurs à juste titre mes vaines tentatives de vous ramener à la raison.

        • Mais je ne crois rien ! Je vous explique que je n’aurais pas tenté de mettre une base de l’Otan sur une frontière russe. Si vous en concluez que je soutiens Poutine, croyez ce que vous voulez
          Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ?
          Et je me fous royalement des positions d’un Z. qui manie l’Histoire comme un boulanger se servirait d’un couteau à bois d’ébéniste.

  28. Hier, à une de mes réu comploto-clandestino, où ça communique fort, mais sans alcool – certains s’échangent des graines de plantes, aux noms barbaresques, pourvoyeuses de tisanes soulageant moult maux, et point du tout hallusinongènes –

    j’ai ouï dire, que fut un temps où Asselineau avait un faible pour les jeunes gens ; le kul, y’a donc (presque) que ça.
    Une importance non négligeable dans « les derniers jours des fauves », que je termine, et dont je dirai bientôt quelques mots, parce que ce n’est rien de moins qu’un bijou magnifiquement ciselé.

  29. Chaque fois que dans les dernières décennies l’armée française a servi de force supplétive aux forces américaines cela a mal tourné !

  30. Ah, Messire, nous avons le souvenir de vos larmes versées sur la Grèce… Le sort final après son adhésion qui était réservé à l’Ukraine vous en toucherait une sans vous en faire bouger l’autre.

    Posture !

    • (Et pour rappel, quand la Grèce s’est tournée vers Moscou pour obtenir son indépendance monétaire, elle s’est vue essuyer un refus.)

    • Aucune larme : juste l’image de Schäuble dévalant les pentes de santorin dans son fauteuil sans frein…

  31. Aujourd’hui jeudi 24 février 2022, j’acte le fait de la fin de l’hégémonie américaine sur le continent européen. La parenthèse de l’après-guerre est enfin refermée ! De ce jour commence une nouvelle ère, celle d’une Europe réunifiée et celle bientôt de la Pax Europaea.

      • J’acte le début de la fin … vous verrez les boys finiront par plier bagages – ils le font toujours à Saïgon comme à Kaboul !

  32. Les sur-piqués, type Zorg, qui se permettent de railler Flo et sa rationalité !
    « ah les cons, s’ils savaient « ! (Daladier, 1938)

  33. Passer la Loire à Tours, nous enjoint notre hôte ! Dans les deux mois, peut-être. En attendant, bien longtemps après le Rubicon, le Dniepr semble avoir été franchi.

    • La City n’irait jamais toucher aux îles coffre-fort ; l’île de Malte est fort appréciée, elle aussi ; un tantinet plus loin que Jersey & Guernesey, certes, maiS de nos jours, on swift plus vite que son ombre.

    • Cher Loulou des Steppes, il vous est prudemment recommandé de ne pas trop exposer vos positions sur la politique internationale actuelle, durant votre voyage en Mongolie (Entre Chine et Russie, donc).
      Je dis ça… On vous l’a dit, non ?

  34. Parfois je trouve satisfaisant d’être inculte et pas très malin.
    Ça permet de revenir à des choses élémentaires : bombarder un pays qui ne vous a pas agressé peut difficilement être défendable.

    Oui j’ose tout et j’emmerde ceux que ça dérange.

    • Osez, osez… Mais pas trop en Mongolie tout de même. On vous recommande de partir avec un petit pot de crème spécial hémoroïdes pour votre périple, ce serait plus prudent.

    • Attention ! Vous allez attirer un bombardement de hackers russes sur Bonnet d’âne, ce n’est pas ce que vous voulez quand même ?

    • Des Cosaques ! Des Cosaques qui ont prêté la main aux SS (rien ne s’oublie chez les Russes), et qui cultivent le groupuscule néo-nazi avec délectation ! C’est presque un devoir moral de les bombarder…

      • Déso JPB mais ce sera difficilement recevable :
        * Doit pas en rester beaucoup debout datant de cette époque …
        * À ce prétexte, bombardons Berlin, Düsseldorf et aussi Rotterdam.
        * Quant aux relents fascistes de certains (qui ne font aucun doute en Ukraine pas moins qu’en Russie) encore quelques efforts et nous aurons un candidat à la présidentielle qui etc.

          • Vous arrive-t-il de lire avant de commenter ?
            « relents fascistes de certains qui ne font aucun doute en Ukraine »

            Je conclus que vos soucis avec la langue ne concernent pas seulement l’écriture mais aussi la lecture. Je ne parle pas russe mais je ne martyrise pas le français comme vous le faites.

      • Je me casse. Ma famille et mes amis ukrainiens risquent leurs vies pour défendre leur pays. Je n’ai pas besoin de lire des arguties débiles pour justifier une invasion indéfendable. Ces propos me rendent physiquement malade. J’attendais mieux de vous, Jean-Pierre. Mon grand-père était alsacien et parlait allemand mais il a rejoint la Résistance.

        Merci à vous Zorglub, vos interventions m’ont fait un peu de bien. Mais ne perdez pas votre temps à contredire ceux qui viennent expliquer que les jupes de l’Ukraine sont trop courtes.

        Salut.

        • Des arguties débiles ?
          Que votre famille et leurs amis remercient en premier lieu l’Otan !
          Il avait déjà été reproché à BHL ses accointances avec Svoboda quand il s’était rendu à Kiev, il y a quelques années en mission pour une adhésion à l’union.
          À moins que votre famille et ses amis soit sympathisants ou membres de ce parti auquel cas vos débordements émotionnels ne concernent que vous, ils n’affecteront pas grand monde.

  35. J’adore Poutine lorsqu’il parle du génocide en Ukraine. Parait qu’il se mord les joues pour ne pas rire.

  36. Chiche Zorglub !
    Vous entammez un débat sur Kiev à votre arrivée à Oulan-bator avec des locaux, arrosé à la vodka, en russe (seconde langue du pays, si, si) ou en anglais. Chiche ?

    • Bon ! Je suis moi persuadé que l’Europe peut renaître ! C’est une question de volonté … si les Européens réalisent enfin que les Américains ne sont pas leurs amis !

  37. Nous n’avons pas le choix : Si Macron est réélu le drapeau français sera piétiné par les milices qui sont sous ses ordres comme on l’a vu récemment et au final la langue française sera interdite comme en Ukraine les dirigeants de Kiev stipendiés par les Américains le font avec la minorité russophone !

    J’appuie donc la volonté des Russes d’Ukraine de conserver leur identité comme leur langue !

  38. En fait je vais suivre l’exemple de Gus quelque temps.

    Entre ceux qui me traitent de façon récurrente de con (ce que je ne nie pas, mais l’élégance voudrait qu’on ne l’ébruite pas et qu’on se contente de ne pas en penser moins) et l’autre folle dingue dysorthographique pathologique, ce lieu n’est pas bon pour ma sérénité.

    JPB, vous n’aurez pas besoin de fermer boutique une nouvelle fois, ce lieu est devenu suffisamment putride pour qu’il se vide lentement mais surement.

    Dommage, ce fut bien et j’avais rêvé qu’une renaissance était possible. Mais … le XXIème siècle triomphe ici aussi.

      • Loulou est peu allé à l’école, mais il écrit le français à peu près correctement. C’est loin d’être votre cas. Vous utilisez désormais un correcteur orthographique qui vous épargne le pire dont vous nous avez abondamment gratifié dans le passé. Subsistent des perles que nous évitons de relever mais qui nous font hurler de rire (ou de pitié lorsque nous sommes magnanimes).
        Vous ne le savez que trop bien et la connaissance de cette faiblesse, impardonnable en ces lieux, vous blesse tant qu’elle est sans doute à la source de votre vilénie. Je l’ai lu dans mon petit Freud illustré et ça m’a plié de rire.

        • (Mais c’est chouette d’apprendre que mes progrès sont effectifs. Je ne me sers toujours pas de correcteur. Plaisant, j’y arrive !)

        • Arrêtez avec mes fautes, je vais ressortir les vôtres.
          Parce qu’en effet, contrairement à vous, je ne m’interdis le correcteur orthographique.

          Par ailleurs, « dysorthographique pathologique » est un pléonasme, de plus
          dysorthographie suffisait, inutile de le suffixer. Vous avez le droit de donner des leçon de français parfait.
          Qui vous a dit que votre français était parfait ?

        • Mais il écrit en français lui.

          Souffrez-vous beaucoup de ce handicap qui plie de rire tous les littéraires (dont je ne fais pas partie) de ce blog ?

          • Vous pouvez écrire « français » mais si vous ne savez pas penser…
            Ne pas savoir penser serait, par exemple, vouloir se la jouer Wild Word dans un territoire enclin aux lignes du Parti. Comprenez-vous ?

  39. @ Zorglub

    Vous pouvez relever autant de fautes qu’il vous plaira — et il y en a, je le reconnais, je le sais, je les relis — elles n’effaceront pas votre ignorance crasse et votre flagornerie bon teint.
    Je préfère mes fautes à votre logiciel de pensée.

    • « ignorance crasse » : Parlez-nous un peu de science, de maths, de physique, de mécanique, etc.

      « je les relis » : Plutôt que de les relire vous devriez les faire relier tant elles sont distrayantes.

      « logiciel de pensée » Ouch ! jusque là dans le poncif. Même sur BFM ils n’osent plus utiliser la mot logiciel tant il est devenu cliché.

      « flagornerie » ??? Flatterie basse et intéressée. Qui ? À la recherche de quel profit ?

      • Zorglub, vous avez la tendance « Propret », celle de l’ultra conformisme qui se planque derrière le pot d’échappement d’une japonaise.

        • Le non-conformisme cache parfois, fort rarement, le véritable talent, voire le génie mais trop souvent l’errance de la pensée.

        • Fut effectivement un temps où je roulais en 750 GSX R. (Dugong me le pardonnera-t-il ?)
          Mais il ne me serait pas venu à l’esprit d’en polluer la selle par des pisseuses dans votre genre.

          • Pisseuses, moui, si vous voulez. Lâchez-vous sur « poufiasse » comme vous le fîtes par le passé, JPB ne bougera pas, vous savez.

            (reposté)
            Arrêtez avec mes fautes, je vais ressortir les vôtres.
            Parce qu’en effet, contrairement à vous, je ne m’interdis le correcteur orthographique.

            Par ailleurs, « dysorthographique pathologique » est un pléonasme, de plus, dysorthographie suffisait, inutile de le suffixer. Vous avez le droit de donner des leçon de français mais vous devez vous interdire l’erreur.

  40. Lu dans le Vespéral :

    « Les deux candidats d’extrême droite * à la présidentielle opèrent une volte-face dans la foulée des premiers bombardements russes, après avoir relayé durant des mois la propagande du Kremlin. »

    * y’en a que 2 ?

  41. « Et bien, alors » (ainsi Hidalga commence-t-elle ses discours), nous y voilà:
    2ème sécession ? une 2ème « guerre » « en marche » ?
    Zorg, et Gus, please, drapeau blanc…
    L’échange Zorg/Flo est très plaisant ! de beaux coups d’épées et pas dans l’eau (du Dniepr).

  42. Je ne dis pas que la guerre est forcément bonne mais quand on a créé une situation inextricable elle tranche le noeud gordien !

      • (Se fout de connaître le score de Svoboda aux dernières élections ukrainiennes, et pour cause : Se targuant d’y être allé, Loulou ignore son théâtre politique, Loulou tente alors un rattrapage aux branches à deux balles pour se laver de toute compromission idéologique, après qu’on lui ait mis deux doigts dans la prise de courant, par un point godwin qui n’a pas lieu d’être et comme le titre du livre l’indique. Fait montre d’un problème de compréhension à la lecture : 2/20, le 2 étant accordé par l’absence de faute)

  43. Autre type d’analyse (intéressante aussi) –

    Quelques extraits :

    « Résumons. D’un côté, la Russie et la Chine, des puissances militaires dominantes qui ont une revanche à prendre sur des humiliations sévères. De l’autre, un ordre occidental en pleine déconfiture, notamment sous le fait de l’idéologie mondialiste »

    « tout le monde est (partiellement) d’accord pour que la Russie soit exclue du commerce international (à condition que le gaz continue à arriver car il fait froid en hiver) »

    « Cette période commence probablement par un immense malentendu :
    Du côté occidental, le Deep State américain semble convaincu qu’il pourra contenir l’axe sino-russe absurdement constitué ou fomenté par l’Occident à un espace qu’il contrôlera.
    Du côté sino-russe, l’ambition est probablement d’une nature différente : prendre ses revanches, récupérer ses frontières naturelles, étendre sa domination. »

    https://lecourrierdesstrateges.fr/2022/02/24/ukraine-pourquoi-poutine-ne-se-contentera-pas-de-prendre-kiev/

    • Lien très interessant.
      Un autre extrait (« qui fout les boules ») :
      « Or, il se trouve qu’une révolution technologique modifie en profondeur, depuis quelques mois, l’équilibre des forces et la doctrine de la dissuasion nucléaire : l’invention des missiles hypersoniques. Ces missiles ultra-rapides, qui peuvent porter des têtes nucléaires, peuvent mettre en échec tous les parapluies nucléaires existants.
      Il se trouve aussi que deux pays ont acquis la maîtrise de cet armement : la Russie, et, partiellement, la Chine. Les Etats-Unis devraient rapidement (et c’est bien le problème) recoller au peloton de tête. « 

        • Il a dit qu’il y aurait une révolution en France .
          Ah c’est ça alors les cyberattaques en France que préparent les Russes ?
          Heureusement, ce soir, il y avait BHL sur la deux pour analyser la situation.
          On est rassurés.

  44. On peut prendre Poutine au sérieux quand il explique que tous ceux qui interfereront avec la Russie auront une réponse immédiate qui conduira à des conséquences jusqu’ici jamais vues.
    Les analyses d’Eric verhaeghe sont très souvent pertinentes (cf covid, drôles et justes). Si on couple celle-ci à celle de Tapir, il est fort à parier que les US ne feront pas le pas nécessaire, ce geste qu’attendait la Russie.

    @ Gus
    « La Russie avait des préoccupations de sécurité du fait de l’expansion à l’Est de l’OTAN qui étaient, et qui restent, entièrement légitimes. Je le redis et maintiens. Ce sont les dirigeants des États-Unis et de certains pays de l’Otan qui portent la responsabilité de cette montée du problème de la sécurité en Europe. (…)
    Le 6 mars 1991, les secrétaires d’État du ministère américain des Affaires étrangères, de la Grande-Bretagne, de la France et de l’Allemagne à Bonn s’étaient réunis pour discuter de la sécurité de la Pologne et d’autres pays d’Europe de l’Est. L’Allemagne, quant à elle, s’étant réunifiée peu auparavant n’était pas concernée. Les Britanniques, les Américains, les Allemands et les Français étaient d’accord sur ce point important : l’adhésion à l’OTAN des pays d’Europe de l’Est était « inacceptable ». Les résultats de cette réunion furent communiqués à Mikhail Gorbatchev.

    Tant que les pays de l’OTAN et les États-Unis n’admettront pas que le non-respect de cette décision est à l’origine de la méfiance croissante de la Russie à leur égard, une profonde méfiance réciproque obèrera toute négociation. Qu’ils le veuillent ou non, ce sera bien aux pays de l’OTAN et aux États-Unis de faire ici le premier pas et de fournir la démonstration que leur volonté d’aboutir à une stabilité du continent européen est sincère. » J. Sapir

  45. Autre analyse intéressante (sur Sud Radio) – dont un « historique » depuis les accords de Minsk…

    « Poutine joue avec les règles de l’Occident… Nous on va bien dans d’autres pays changer les régimes, mettre en place ce qu’on appelle la démocratie et les droits de l’homme »

    « Nous, les Européens, sommes tombés dans le panneau de l’Amérique… qui va nous envoyer le gaz et le pétrole de schiste pour compenser… »

    https://www.youtube.com/watch?v=Qv1-s0IYHeE

  46. Front fuyant

    Mourir pour le Donbass ? Vous rigolez !
    Je vais, dès que possible, faire du pognon en trafics divers avec nos nouveaux maîtres, me convertir au christianisme orthodoxe, peut-être devenir pope… il paraît que la formation est légère. Et les à-côtés, plaisants.

  47. Quels merveilleux échanges virils entre le Z et Floraline ; on se dit à la lecture que si nous avions les mots pour participer à ces combats, le bonheur serait à deux pas…hurkhurkhurk.

    • Ce que je reprocherais à Z, c’est qu’il a la provocation abjecte envers Madame Floraline, alors que ma provocation à moi, envers elle, est délicieuse, fine, délicate, empreinte de la plus exquise subtilité…
      Eh oui. C’est toute la différence entre la soute et son soutier cradingue, la passerelle et son commandant de race blanche au regard pur dans son uniforme immaculé …

      Par exemple, je n’avais pas l’intention de dévoiler ces courriels échangés avec madame Floraline l’été dernier. Pourtant le souci de vérité est le plus fort, et ma pudeur ne résiste pas à vous en dévoiler un parmi tant d’autres :

      « Mon fantôme adoré, je suis folle de toi. Prends moi ! Prends moi ! Prends moi à scooter, prends moi comme tu veux … Tu es à moi, je te serrerai contre ma frêle poitrine tout au long du chemin, puis nous convolerons jusqu’à Cythère(Sept si tu veux) à bord de mon petit bateau, beaux, libres, fiers, et comblés… »

      J’ai répondu courtoisement :
      « Madame Floraline, j’voudrais bien mais j’peux point.
      Ma fidèle monture, mon beau scooter rose, est en réparation au garage pour cause de coussinets de biellette usagés…
      On a marqué un essai tous les deux entre vos deux poteaux; on essayera de le transformer un autre jour, peut être, si vous le désirez…
      Baiser virtuel sur vos lèvres purpurines. BàV. »

  48. De nombreuses vidéos montrent des chars russes qui niquent allègrement le macadam des routes et des rues. Qu’attend l’Europe pour imposer des sanctions aux conducteurs ?

    L’absence totale de pots catalytiques sur ces engins va provoquer une augmentation sensible du taux de monoxyde de carbone dans l’atmosphère. On attend une réaction vive de la gretchen pour stigmatiser les infractionnistes (« how dare you » etc.)

    La com’ russe affirme que la centrale de Tchernobyl est passée sous contrôle russe. Tous les réacteurs de cette centrale étant à l’arrêt depuis lurette, on se demande pourquoi les « dirigeants » ukrainiens déclarent : « Après des combats acharnés, nous avons perdu le contrôle sur le site de Tchernobyl », (Mikhaïlo Podoliak, conseiller de la présidence (source Vespéral)). Chantage radiatif ?

    L’Europe engagerait « un train de sanctions ». Va-t-on assister à une nouvelle bataille du rail dans le cadre plus général (de division) par « dénazification » ?

  49. Sur Kiev, la France s’apprête à hélitreuiller Durit, équipé d’un casque lourd, d’un manuel de conversation courante Français-Ukrainien et d’un Opinel (n°12).

    On rappelle qu’une étude internationale menée par l’OCDE, a montré que le n°12 était le plus adapté à la chasse à l’ours (meilleur compromis pénétration/facilité de manipulation).

  50. Zelensky * tapera sur les casques des soldats russes avec sa bite et son couteau. Comme il n’a pas de couteau, la France va affréter un zinc rempli de n°12 qu’on larguera au dessus du Donbass.

    * pourquoi les clowns qui s’engagent en politique ont-ils souvent des noms commençant par Z ? encore une QQRSR

  51. Le célèbre media indépendant RT-France remplace systématiquement l’expression « envahissement de l’Ukraine » par « opérations militaires pour défendre les républiques autoproclamées de Donetsk et de Lougansk »

  52. De quel côté se trouve la civilisation c’est toute la question ? Est-ce que je me trouve davantage dans mon élément quand je déambule dans les rues de Saint-Pétersbourg, de Los Angeles ou de Paris ?

    • La civilisation sans la force qu’est-ce que c’est ? C’est une civilisation qui finit par se décomposer inévitablement !

  53. Si comme je le crois la civilisation est en train de bascule du côté de l’Orient, du côté de Moscou et de Saint-Pétersbourg alors nous verrons dans les années qui viennent les jeunes occidentaux les plus brillants se rendre en pèlerinage en Russie pour y trouver les sources fécondes du renouveau !

  54. On en rêve depuis 50 ans. Les chars russes roulent vers l’Ouest, à travers le Donbass, de toute la puissance de leurs moteurs diesel, précédés par les frappes tactiques de l’Aviation du Front, voire des frappes nucléaires tactiques.
    Ils ne sont plus qu’à « deux ou trois étapes du Tour de France » de Paris pour venir démettre l’Omacron et toute sa clique atlantiste. Hourra pobieda !

  55. Quand Pierre 1er Le Grand est venu visiter Paris et Versailles, il a ramené avec lui des Français comme Philippe II Béhagle pour diriger la manufacture de tapisseries de Saint-Pétersbourg fils de mon aïeul Philippe I Béhagle qui dirigeait la manufacture de Beauvais.
    Qiuand Alexandre 1er de Russie vint camper en vainqueur à Paris et fut reçu par Talleyrand, il attira à lui à Saint-Pétersbourg de brillants ingénieurs comme Bétancourt, Bazaine, Lamé et Clapeyron !

    https://journals.openedition.org/sabix/624

    • et oui ! Belle et grande époque ! Le tsar fait maintenant travailler un petit ébéniste italien qui lui a réussi à la perfection une bien jolie grande table (pour les réceptions diplomatiques délicates).

  56. Plus proche de nous mon grand-oncle René Driout n’a pas fait la guerre de 14/18, il était réformé pour problème pulmonaire, il a passé cinq ans en Angleterre de 1916 à 1921 puis en 1921 il est parti à New-York : il a été ébloui ! C’était la ville la plus riche au monde, tout l’or du Vieux-Monde, l’or des Français et des Anglais était parti à New-York pour payer les fournitures de guerre !
    Oui ! La jeunesse aime ce qui brille … pas la décadence qui sombre dans la somnolence !

      • Ah ! ah ! A la citadelle de Charleston on l’appelait le lieutenant Driout ! Mais il préférait les jolies danseuses de Charleston aux galons et aux parades militaires !

          • La jouissance est dans mon adn comme dirait Julio Iglesias depuis des générations !

            Un bon prof c’est un jouisseur qui donne des leçons de morale – aux autres !

  57. J’aime beaucoup Julio Iglesias : il ne doute jamais !

    « Je suis l’artiste latin qui a été le plus réussi dans l’histoire et je représente la culture latine. »

    • Ca c’est du sex-appeal … forcément toutes les femmes tombent dans ses bras en défaillant de plaisir !

  58. l’Ukraine grande inspiratrice de Dugong – et noté, au passage que Holodomor ressort des placards ! (Geo et non histoire).

  59. Un jeune homme de vingt ans doué et ambitieux qui déambule dans les rues de Paris n’a qu’une envie en tête : fuir pour des cieux plus civilisés où la décadence n’a pas atteint encore un point de non-retour !

  60. Ne confondons pas le queutard style Charles de Beistegui ou Victor Hugo ou DSK et le dilettante de l’amour style Stendhal ! Ne confondons pas les torchons et les serviettes !

    • Y en a qui songent seulement à s’essuyer la bite après usage et puis il y en a qui écrivent « De l’amour » et inventent la théorie de la cristallisation !

  61. Mon pauvre Dugong,

    Vous avez toujours confondu la joute amoureuse et l’hygiène sexuelle ! Nous ne boxons pas dans la même catégorie …

  62. Entre ceux qui en font (bon) usage et les autres (qui radotent), y’a pas photo (sauf à la limite celle du Griveaux, qu’on ne peut qu’imaginer, puisque nous n’avons malheureusement plus droit aux illustrations de Lormier).

  63. Et encore une autre (n’en jetez plus !) :

    « Notre objectif est de faire plier l’économie russe » (le grand ministre de l’Economie – France)

  64. Vous voyez que la force cela fait avancer le droit !

    « Guerre en Ukraine : la Chine « comprend l’opération militaire spéciale » de la Russie
    Après avoir insisté sur le respect du « principe » de souveraineté, Pékin change de ton, insiste sur l’histoire « compliquée » de l’Ukraine avec la Russie et accuse les Etats-Unis d’avoir « jeté de l’huile sur le feu ».

    • Bien entendu je suppose que les forces spéciales françaises – BHL Aubry Hidalgo Pécresse Macron – et les autres non-embrigadés vont foncer à Kiev pour faire rempart de leurs corps aux hordes de cosaques !

  65. Vous voyez cela va vite : Poutine annonce qu’il est prêt à négocier la reddition du gouvernement de Kiev !

  66.  » Il est probable qu’avec l’intervention militaire russe en Ukraine, nous venons de rentrer brutalement et plus loin que l’on pouvait le supposer dans une nouvelle séquence historique.

    Caractérisée par le déclin de l’empire américain et l’émergence de ces grands rivaux que sont d’abord la Chine et ensuite, à un degré moindre, la Russie.

    Que la stupide stratégie américaine mise en œuvre depuis 30 ans a rejeté vers l’Asie en la détournant de l’occidentalisme auquel elle semblait prête après la chute de l’URSS. »

    « il faut intégrer ce qui vient de se passer, le paradigme de cette nouvelle guerre froide et apprendre à vivre dans ce nouvel environnement.
    L’empire américain est en déclin et ne l’accepte pas, l’Empire du Milieu est revenu et entend prendre sa revanche sur le « siècle de la honte », la Russie entend retrouver sa place et n’acceptera plus qu’on la traite avec mépris ».

    Castelnau, in FP

  67. Le temps de l’action et le temps de la réflexion ce n’est pas la même chose ! Et d’ailleurs cela ne demande pas forcément le même genre de qualités …

    En guerre il faut préparer longuement les choses et se tenir prêt – mais agir vite !

    • Tout le monde en France dit la même chose : Poutine est un fou et un paranoïaque ! S’il perd c’est un fou, s’il gagne c’est un grand homme !
      Comme on dit chez les Romains le Capitole est proche de la roche Tarpéienne !

      • S’il évite de s’enliser comme les Occidentaux en Afghanistan et en Irak – sans parler de la Syrie – il va très bien s’en sortir avec un nouveau gouvernement ukrainien tout à sa dévotion !

  68. Un point positif à l’agression russe : Touf’ va devoir s’ôter les doigts pour « gérer » la crise s’il veut en tirer bénéfice. Il se peut aussi que par un revirement inattendu, il perde beaucoup d’électeurs.
    C’est le moment ou jamais pour la mélenche de le bananer.

  69. Les Français comme les Européens de l’Ouest sont bercés d’une même illusion : l’histoire est terminée et il ne va plus rien se passer ! Allez donc leur expliquer qu’ils se trompent du tout au tout ;..

  70. Ukraine, je t’aime : 😊
    Cédric O a fait rajouter un drapeau ukrainien sur l’appli tousanticovid,
    et… une vieille dame va s’illuminer ce soir aux couleurs de l’Ukraine, dans la bonne ville d’Hidalga.

    • Ce ne sont pas que des bêtises – une page d’Histoire est en train de se tourner et nous en témoignons ici ! 😉

      Encore une découverte, merci. Outre Mishima… lu (et très aimé) il y a bien longtemps, des auteurs japonais, je ne connais que quelques polars du Japonais Keigo Higashino – uniques en leur genre, dans la construction et la vision du monde ; c’est peu.

      De l’appel de l’Est ?! Je suis, par curiosité, pour en savoir un peu plus sur l’Afghanistan, dans « les larmes de Kaboul, carnets afghans », du reporter JM Montali, qui a « couvert » l’Afghanistan depuis les années 80,
      L’auteur, dans une interview, disait que c’est sa lecture de jeunesse, « les Cavaliers » de Kessel, (!) qui l’avait poussé à devenir journaliste et à partir là-bas.
      De l’importance des lectures … On ne le dira jamais assez.

      Retour au pays : « Les derniers jours des fauves »… D’actualité, et comment ! (dans sa trame, peut-être aussi, de toute éternité).

      Une écriture fiévreuse ; une plume qui court vite, précise ; c’est très visuel et remarquablement construit.

      Haletante, cette cavalcade effrénée, cette course-poursuite au Pouvoir, qui n’en finit jamais, au travers d’impitoyables magouilles, faux-semblants, de ces quelques personnages (premiers de cordée et suivants)… dont seulement trois se révèlent êtres humains à part entière, bienveillants, aimant, loyaux.

      Tragique comédie du Pouvoir, triste tragédie des erreurs.

      Absolument rien n’a échappé des subtilités de notre époque à l’auteur. Une vive intelligence de son temps, particulièrement sensible au travers de quelques moments d’humour, de clins-d’œil, de détails qui font sourire, et qui permettent en quelque sorte… de souffler.

      Bref, à ne pas manquer.

      • J’en ai, parlé là
        https://www.causeur.fr/une-classe-politique-qui-manque-singulierement-de-classe-225310
        et là — sur Facebook :
        Les Derniers jours des fauves, de Jérôme Leroy
        Le polar politique est une spécialité française. Il a émergé dans les années 1960-1970, avec des auteurs d’extrême-gauche (Jean-Patrick Manchette, Didier Daeninckx ou Thierry Jonquet) ou de droite dure (A.D.G. ou Raf Vallet), tous talentueux. Jérôme Leroy est le continuateur de cette tradition — côté gauche. Les Derniers jours des fauves est un roman noir particulièrement politique et un roman politique particulièrement noir.
        On y retrouve les ambiances chères à l’auteur de Vivonne ou d’Un peu tard dans la saison (2017) ou Vivonne (2021) que j’avais chroniqué ici : chaos politique, dérèglement climatique, violence extrême, poésie des rivages atlantiques, grandes blondes androgynes et références littéraires plus ou moins explicites. Ajoutons pour faire bon poids que les personnages, à l’exception du poète Perros (Jason, quand même, pas Georges…) sortent presque tous de La Comédie humaine : Vandenesse, Beauséant, Peyrade, Marsay, Séchard, d’Arthez, Lousteau, Manerville… On a même une épouvantable flicarde répondant au nom de Corentin, l’enquêteur d’Une ténébreuse affaire, récit de Balzac considéré comme l’ancêtre du roman policier. Chez Leroy, l’intertextualité ne se cache pas.
        Ténébreuse affaire, en effet, que ces Derniers jours : le roman débute après deux ans d’une pandémie qui a laissé notre cher et vieux pays dans un état chaotique, que le dérèglement climatique aggrave encore. Il ne fait jamais moins de trente degrés, même en baie de Somme.
        C’est dans cette atmosphère étouffante à tous points de vue que Nathalie Séchard, « cheffe des Armées, grande maîtresse de l’ordre national de la Légion d’honneur, grande maîtresse de l’ordre national du Mérite, co-princesse d’Andorre, première et unique chanoinesse honoraire de la basilique Saint-Jean-de-Latran, protectrice de l’Académie française et du domaine national de Chambord, garante de la Constitution, et accessoirement huitième présidente de la Vème République », décide de ne pas se représenter pour se retirer à Ploubanec, sa thébaïde bretonne, et vivre auprès de son jeune mari, le poète Jason Perros, le reste de son âge.
        Nathalie Séchard, dite « cougar blonde », ou encore « la gauche adroite », avec son parti Nouvelle Société est une sorte de Macrone. Elle ouvre, en se désistant, une guerre de succession sans merci au sein de son propre gouvernement (ah bon ? Tous ces gens ne s’aiment pas ?). Adoubera-t-elle Guillaume Manerville, son ministre de l’écologie, brave et honnête politicien avec encore de l’idéal, veuf inconsolable et père attentionné de la belle khâgneuse Clio ? Patrick Bauséant, le très droitier ministre de l’Intérieur (il y a donc des ministres de l’Intérieur qui ne sont pas gauchistes ?), ne l’entend pas de cette oreille. Pas plus qu’Henri Marsay, ex-Premier ministre de Séchard, ni Peyrade père et fils, incarnations infernales de la barbouzerie militaire, et autres douteux personnages (comment ? En République ? Vous êtes sûr ?).
        Si on ajoute à cela que Clio Manerville est la petite amie du (trop) gentil Lucien Valentin, « nègre » (oups pardon, ghost writer) de Patrick Beauséant, on comprend qu’il va pleuvoir des coups durs. Clio devient une cible, et, malgré le dévouement d’un étrange Capitaine, tueur virtuose épris de grande littérature, il lui faudra fuir, de cache en cache, les tueurs acharnés à sa perte.
        Je ne divulgâcherai pas le final de cette histoire aussi tortueuse que mouvementée. Mais vous dévorerez comme moi ce polar balzaco-situationniste plein d’hémoglobine et de livres — étant entendu que l’on n’écrit jamais qu’avec du sang.
        Jean-Paul Brighelli (avec l’aimable complicité de Françoise Guichard)
        Jérôme Leroy, Les Derniers jours des fauves, La Manufacture de livres, 20,90€

    • Ça me navre un peu que de savoir Hotel Hiris réduit à la lecture pour amateurs d’érotisme de shibari (je ne le suis point et pourtant), plus encore de la voir dans une catégorie partagée par Annie Ernaux. Cette livre est de toute beauté, dans des lignes feutrées, sobres qui atteint des profondeurs qu’Annie serait bien en peine d’atteindre même si le style peut-être considéré comme commun. Les exigence académiques sont parfois saoulantes, sans condamner Barthes, ce raccourci d’appartenance est proprement insupportable.

      PS (C’est JP qui m’a fait cnnaître l’auteur, je vous recommande la découverte de l’auteur)

  71. C’est à l’insu de notre plein gré ! On a été drogué par le directeur de l’institut Bonnet d’âne !

  72. Même à 23h57, elle est toujours là La Visqueuse sur le chemin de la cyberguerre 24h/24, elle qui s’y connaît en invasion de territoires stériles puisqu’elle a pris la possession du blog, opérant sous le matricule « Internouille ».
    Toutes ces choses qu’elle s’épuise à raconter, ses commentaires frappés du coin de la bêtise comme des clous sans tête qui se chassent l’un-l’autre, ses gémissements, ses blagues foireuses, ses coups joués d’avance et ses nuances ternies, sa bouche toujours ouverte, sèche, d’où s’échappent ses bavardages qui puent l’ennui, et leurs échos qui remplissent les silences trop courts de ses assou-pissements.

    Faites-la taire, JP !

  73. Vu dans le Vespéral cette photo

    https://img.lemde.fr/2022/02/25/0/0/4758/3172/3840/0/45/0/144942e_130510179-001.JPG

    assortie de ce commentaire : « Les citoyens de Moscou, en Russie, se sont rassemblés dans le centre-ville pour protester contre l’invasion militaire russe en Ukraine, le 24 février 2022. Sur l’affiche, il est écrit : « Nuremberg pour Poutine. Pas de guerre. »

    Entre « les citoyens » et « des citoyens », les faussaires à la durit s’en donnent à cœur joie.

  74. Bon ! Là on discute sérieusement de l’après-guerre ! On va voir le maçon au pied du mur … est-ce que Poutine sera assez habile pour avancer ses pions délicatement afin de forger une situation favorable et durable pour la Russie ?

    • La guerre en somme c’est facile – ça simplifie tout – la négociation c’est toujours plus compliqué.

      • Durit-s’en-fout-la-mort :

        Durit s’en va-t-en guerre
        Duriton, duronton, durontaine
        Durit s’en va-t-en guerre
        Ne sait quand reviendra.

  75. On maintient le peuple dans une sainte-ignorance des ces choses-là ! Il est vrai que le pauvre peuple ne sait guère que gémir sur le sort et sa cruelle destinée …

  76. Macron vient de déclarer : Je ferai la guerre jusqu’au dernier Ukrainien debout !

    D’ici à ce qu’il prenne la tête d’un commando de desesperados politiques français … imaginez nos trois terreurs Macron, Hollande et Sarkozy à Kiev !

  77. L’actualité est de plus en plus pressante !

    Macron est déjà à l’aéroport de Kiev ! Il vient de lancer son cartel à Poutine : « Qu’il vienne me chercher ! »

    • Il a amené dans ses bagages un kilo de coke : il peut tenir un siège ! Ca va être le Stalingrad de la poudre blanche …

  78. « La Russie a décidé de mettre son véto à une résolution « déplorant » l’offensive en Ukraine. Un choix qui était attendu.
    La Russie a sans surprise mis son veto, lors d’un vote au Conseil de sécurité de l’ONU ce vendredi, à une résolution approuvée par une majorité de ses membres qui déplorait dans « les termes les plus forts » son « agression contre l’Ukraine » et lui réclamait de retirer « immédiatement » ses troupes de ce pays. Sur les 15 membres du Conseil, 11 pays ont voté en faveur du texte, co-rédigé par les États-Unis et l’Albanie, trois se sont abstenus: Chine, Inde et Émirats arabes unis. (Inde et Emirats, rien que ça… Ces derniers ont du pétrol et des idées ^^)
    Le projet avait été adouci dans les heures précédant le scrutin pour « sécuriser » des abstentions et éviter que ces trois pays ne votent non, selon un diplomate. Le texte proposé ne comportait ainsi plus le terme « condamner », remplacé par « déplorer ». Une référence au chapitre 7 de la Charte de l’ONU, qui prévoit un possible recours à la force, a aussi été supprimée. » BFM

      • Détrompez-vous, Peter, notre young global leader est en exercice militaire « spatial », il prépare son prochain décollage. il prévoit un petit 8 G envoyés dans les gencives.

    • « Déploré »?
      Evidemment qu’aucun pays ne mérite d’être envahi (pour Gus)mais la forme exposée par l’ONU pour dénoncer l’acte qui viole toutes les règles de droit internationales est un avoeu d’échec de sa fonction. Les Emirats-les-mains-propres qui se placent dans le camp de la concurrence…

    • Moi parfois le matin en me réveillant j’ai des prurits d’envahissement de Monaco ! Je me vois plantant le drapeau français sur l’opéra Garnier de Monte-Carlo et sur le casino : à moi la roulette et le trente-et-quarante !

  79. Mon conseil préventif du week-end :

    En-dessous de 60 ans ne vous faites pas vacciner ; et au-dessus de 60 ans réfléchissez-y à deux fois !

    La vaccin c’est comme une invasion russe : c’est méchamment agressif !

  80. Olivier Todd a écrit un livre au sujet de la guerre d’Algérie « Les paumés », ça ferait un excellent titre pour les excités des plateaux télé français … la consommation de coke à la télé française a des effets considérables sur les commentaires des guerriers du petit matin comme dirait Brel !

     » Ils se blanchissent leurs nuits
    Au lavoir des mélancolies
    Qui lave sans salir les mains
    Les paumés du petit matin
    Ils se racontent à minuit
    Les poèmes qu’ils n’ont pas lus
    Les romans qu’ils n’ont pas écrits
    Les amours qu’ils n’ont pas vécues
    Les vérités qui ne servent à rien
    Les paumés du petit matin »

  81. Une armée d’impuissants ! Aïe … Brel tape fort ! Pas sur la bite quand même …

    « Au suivant
    Au suivant
    Mais je jure que d’entendre cet adjudant de mes fesses
    C’est des coups à vous faire des armées d’impuissants
    Au suivant
    Et au suivant
    Je jure sur la tête de ma première vérole
    Que cette voix depuis je l’entends tout le temps
    Au suivant
    Au suivant
    Cette voix qui sentait l’ail et le mauvais alcool
    C’est la voix des nations et c’est la voix du sang
    Au suivant
    Au suivant »

  82. Sur l’île aux serpents 82 soldats ukrainiens se seraient rendus selon la partie russe et 13 soldats seraient morts héroïquement en disant aux Russes d’aller se faire foutre selon la partie ukrainienne.

    En rajoutant les deux communiqués on doit peut être arriver à quelque chose de vraisemblable !

  83. Rétropédalage ?

    « Le président américain Joe Biden a cependant affirmé qu’il était encore temps d’éviter « le pire » en Ukraine, où le spectre d’une invasion russe grandit. « Il ne fait aucun doute que la Russie est l’agresseur, nous sommes donc conscients des défis auxquels nous sommes confrontés », a déclaré M. Biden lors d’une allocution depuis la Maison-Blanche. « Néanmoins, il est encore temps d’éviter le scénario du pire qui infligera d’énormes souffrances à des millions de personnes », a-t-il ajouté.
    Nous allons juger la Russie sur ses actes, pas sur ses paroles. Et quoi que la Russie fasse ensuite, nous sommes prêts à répondre avec unité, clarté et conviction. J’espère que la voie diplomatique restera ouverte », a-t-il encore dit. » Le Point.

    « Nous allons juger la Russie sur ses actes »
    Doit-on comprendre qu’ils ne léveront pas le petit doigt en attendant le résultat ?
    (… Pendant ce temps Touf est affairé à la préparation de l’envoi des troupes, il a une semaine over bookée à mort, il ne voit plus le jour…)

  84. Moi je m’inquiète de la santé de ma mouche coprophage : ne va-t-elle pas faire une indigestion de merde ce week-end ?

    • Ils ont des modèles plus à l’Est, du un mètre quatre-vingt-dix au garrot, équipés d’avant bras gros comme des cuisses (que Loulou « cui cui les petits oiseaux » s’apprête, du reste, à rencontrer les cousins éloignés) pas inintéressants si bien formés.

  85. Action/réaction (suite)

    Lu cette forte pensée dans le Vespéral :

    « Les sanctions vraiment efficaces sont celles dont l’ampleur a forcément un coût pour les pays qui les émettent. »

    • Un disciple de Richard Descoings – agrégé d’histoire de surcroit – n’aurait su faire mentir son maître !

  86. C’est Poutine qui disait que le gouvernement ukrainien était constitué de drogués notoires – je ne sais pas pour Zelensky – mais pour le gouvernement français il n’y a aucun doute !

    • J’avais été invité à la maison de Radio-France à une émission de Jean-Luc Delarue : il puait la coke à cent mètres !

    • (Si les Chinois arrivaient à jusqu’à Joe, le saucissonant sans ménagement, libèreraient-ils Julian, fétide complotiste et violeur ? Auraient-ils l’amabilité de partager les archives contenant les noms des ghost writers étrangers des médias et d’ailleurs, bref, autres que ceux de MC Kinsey, ayant travaillé pour Joe, Bill, Georges jusqu’à Ronald ? TDQQRSR)

      • (Ou serait-ce un vaste complot qui incluerait les Chinois ? Les Chinois ayant pour seul objectif de plier la planète au QR code obligtoire pour pouvoir enfiler un T shirt, dernier rempart de la Liberté ? TDQQRSR)

        • (Ceci étant, la question est intéressante: Peut-on porter, dans la rue, en France et devant une gendarmerie, un T shirt représentant Touf’ maquillé comme un camion volé, sur fond de drapeau LGBT sans avoir d’emmerdres. Qui veut essayer ?)

  87. Ils sont forts les Marseillais ; ils ont arrêté plus belle la vie mais Poutine les aura pas !

  88. Je viens de vendre « L’Etre et le Néant » ; on est peut-être plus proche du Néant que de l’Etre mais malheureusement Sartre n’a pas inventé l’outil à mesurer les distances qui nous séparent de l’un comme de l’autre ! Quel mauvais physicien ce Jean-Paul …

    • A quoi sert donc un philosophe mauvais géomètre ? Moi je fais de la géodésie appliquée … je mesure minutieusement les écarts de conduite.

  89. Excellente lecture des évènements par d’E. Leroy, politologue, spécialiste Russie ; 30 mns d’écoute qui le valent bien !

    -« la crise immédiate prend sa source avec le coup d’État du Maïdan de 2014, très clairement soutenu par les Occidentaux »

    -(comme en Syrie), « c’est une volonté des puissances anglo-saxonnes d’occuper le terrain du Rimland [ensemble des zones qui sont autour de la Russie, dont fait partie la Syrie], où ils voulaient créer de l’insécurité ou de la distorsion pour affaiblir la barrière protectrice de la Russie] »

    -« l’intégralité des élites de ces pays occidentaux tombés dans l’hégémonie anglo-saxonne, sont priés de faire ce que la doxa leur demande, et de ce fait, ils n’ont plus aucune liberté de manœuvre » (cf la « propagande » des media, etc…)

    -« discours de Munich, 2007, Poutine assurait déjà que la menace que l’Occident faisait peser en terme militaire à sa porte ne serait plus acceptable »… et l’OTAN a néanmoins continué « de s’installer en Ukraine de manière officieuse et d’y installer des bases sans aucun accord valide sur le plan juridique »

    -« une pression allée crescendo »… au point que la Russie a dû ‘réagi' »

    -« la Russie a aujourd’hui la capacité militaire pour faire reculer l’OTAN » (la plus puissante armée du monde ; c’est elle qui a bel et bien gagné la « guerre des étoiles » !) : « vingt années de redressement militaire considérable »

    -Enfin, E. Leroy « souhaite que l’Ukraine retrouve son indépendance… moins aux ordres de la puissance anglo-saxonne…
    et prédit « une situation diplomatique et militaire proche de celle de 1997, avant l’ouverture de l’OTAN aux pays baltes d’Europe orientale ».

  90. « Le déséquilibre entre la Russie et l’OTAN occidental s’est inversé… »
    (oublier Et le lien Et le titre, pfff !)

    • Vous faites allusion à l’Allemagne qui refuse d’exclure la Russie de SWIFT ?

      « Après la polémique autour du gazoduc Nord-Stream II, l’Allemagne se retrouve à nouveau sous les critiques sur les sanctions contre la Russie, en raison de son refus d’exclure Moscou d’un rouage clé de la finance mondiale, Swift. » France 24

      • Elle estime probablement qu’elle a trop à y perdre. Il suffit de regarder une carte pour comprendre que la situation est indémerdable par les moyens habituels (y compris la vitrification).
        La galaxie d’Andromède croisera la voie lactée dans milliards d’années environ. D’ici là, je proclame haut et fort que la « crise ukrainienne » sera résolue.

  91. La honte de rueil (suite)

    Durit tergiverse sur l’offre de Poutine. Ne pas le sucer fera de lui le bouc émissaire de la « crise ».

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