Fragonard, le Verrou, 1777

« Ce qu’alors les deux sexes nommaient Amour, était une sorte de commerce, où l’on s’engageait, souvent même sans goût, où la commodité était toujours préférée à la sympathie, l’intérêt au plaisir, et le vice au sentiment.
« On disait trois fois à une femme, qu’elle était jolie ; car il n’en fallait pas plus : dès la première, assurément elle vous croyait, vous remerciait à la seconde, et assez communément vous en récompensait à la troisième.
« Il arrivait même quelquefois qu’un homme n’avait pas besoin de parler, et, ce qui dans un siècle aussi sage que le nôtre, surprendra peut-être plus, souvent on n’attendait pas qu’il répondît.
« Un homme, pour plaire, n’avait pas besoin d’être amoureux : dans les cas pressés, on le dispensait même d’être aimable. » (Crébillon fils, Les Egarements du cœur et de l’esprit, 1736).

Nous sommes alors au sommet de la littérature libertine légère, celle qui a rompu avec l’ancrage philosophique du libertinage érudit du siècle précédent, dont nous avons parlé il y a quelque temps. Ne subsiste que la volupté de l’acte (sa « commodité »), et de ce qui y conduit. Etant entendu que le désir est un processus naturel commun aux animaux comme aux hommes (voir l’Homme-machine, de La Mettrie), le discours qui l’introduit, si je puis ainsi m’exprimer, joue sur le « vice » et se passe fort bien du « sentiment ».
Rien de particulièrement « machiste », comme on ne disait pas encore, dans ce processus. Femmes et hommes se comportent de la même façon, étant entendu que la satisfaction du désir — le « plaisir » — passe avant toute autre considération. Le libertinage érudit a supprimé Dieu, donc la morale, donc toute retenue. Si Dieu n’existe pas, tout est permis — aux uns comme aux autres.
Ce qui domine dans cette société galante, c’est donc le plaisir : « L’idée du plaisir fut, à mon entrée dans le monde, la seule qui m’occupa. » (Les Egarements, toujours). C’est le mot-phare de toute cette littérature libertine. Prenez Manon Lescaut, le pauvre Des Grieux s’afflige de ce que Manon se laisse guider et emporter par l’idée du plaisir. Prenez Marivaux : « plaisir » est, de très loin, le mot le plus fréquent des pièces du début — le Jeu de l’amour et du hasard ou La Double inconstance. Il faudra qu’arrive sur la scène littéraire ce pisse-froid de Rousseau pour que le siècle bascule, après la défaite de la France lors de la Guerre de Sept ans, et pour que le sentiment devienne la clé qui ouvre les cuisses des jolies femmes.

Jean Anouilh dans La Répétition, qui raconte la répétition, justement, de la Double inconstance, s’amuse du discrédit qu’a connu le « plaisir » après que Rousseau et ses séides eurent envahi le champ littéraire et moral : « Je ne sais quelle conjuration de cagots et de vieilles filles a pu réussir, en deux siècles, à discréditer le mot plaisir. C’est un des mots les plus doux et les plus nobles de la langue… Le mal et le bien, aux origines, cela a dû être ce qui faisait plaisir ou non — tout bonnement. Toute la morale de ces cafards repose, précisément sur ce petit mot fragile et léger qu’ils abhorrent. »
Et de s’interroger : « Pourquoi l’amour ne serait-il pas d’abord ce qui fait plaisir au cœur ? »
Hypocrite qui dit « cœur » lorsqu’il pense « corps » — et je ne vous dis pas comme en ancien français, où le cœur se dit « cor », on a joué sur les mots — comme « amor » et « mort »… Mais en disant « cœur », il va sur le terrain de son interlocutrice : il faut bien parler le langage de l’Autre si l’on veut qu’elle cède à nos mots et comble nos désirs. Je suspecte les dragueurs d’aujourd’hui de n’avoir que le mot « respect » à la bouche, pour se passer leurs désirs entre les bras (ah, le délicieux euphémisme…) des féministes farouches.

La société des années 1730 découvre alors le « goût ». On a du goût pour quelque chose ou pour quelqu’un : le siècle met ainsi au niveau des sens ce que d’autres bientôt attribueront au sentiment. Le goût est l’équivalent dans le domaine érotique de ce qu’est le Traité des sensations de Condillac dans le domaine intellectuel, réfutant toute connaissance antérieure aux sensations. Que n’aurait-il pas écrit s’il avait su que les coups de foudre sont la résultante d’une giclée de phéromones dans l’hypothalamus, et non d’une « sympathie » instantanée…
« On sait aujourd’hui que le goût seul existe », dit Clitandre dans La Nuit et le moment (1755) ; « et si l’on se dit encore qu’on s’aime, c’est bien moins parce qu’on le croit, que parce que c’est une façon plus polie de se demander réciproquement ce dont on sent qu’on a besoin ». Extraordinaire finesse de Crébillon toujours qui avait compris que le discours de séduction fonctionne comme les passes du torero dans l’arène — une combinaison de voltes et de véroniques qui amènent le taureau au moment de l’estocade. Une danse, comme celle de Morgiane qui virevolte autour du chef des voleurs, dans l’histoire d’Ali-Baba, pour l’hypnotiser avant de le poignarder.

Le dégueulis « sentimental » de Rousseau, qui s’étire au-delà de toute raison, les minauderies de Saint-Preux dans la Nouvelle Héloïse et les souffrances du jeune Werther chez Goethe, sont un substitut à l’acte amoureux, indéfiniment retardé. On sait que Jean-Jacques était un peu noué de l’aiguillette. Il a donc échangé les étreintes contre un filet de mots — et même de mots balbutiés, pas même articulés, un brouillage sonore dont Julie devra bien se contenter — et lui retourner dans le même galimatias :
« Puissances du ciel ! j’avais une âme pour la douleur, donnez-m’en une pour la félicité. Amour, vie de l’âme, viens soutenir la mienne prête à défaillir. Charme inexprimable de la vertu, force invincible de la voix de ce qu’on aime, bonheur, plaisirs, transports, que vos traits sont poignants ! qui peut en soutenir l’atteinte ? Oh ! comment suffire au torrent de délices qui vient inonder mon cœur ? comment expier les alarmes d’une craintive amante ? Julie… non ? ma Julie à genoux ! ma Julie verser des pleurs !… »
Nous sommes en 1761. La Guerre de sept ans tire vers la fin, nous avons déjà perdu le Canada et les Indes. Il ne nous reste que nos yeux pour… pleurer. Et alors, pour pleurer, ça pleure — des déluges. Bientôt ces grands dadais de Paul et Virginie verseront des torrents de larmes. Ma foi, si les jolies femmes préfèrent un niais qui renifle ses morves à un homme d’esprit qui sait trousser le compliment et les jupes, libre à elles.
À vrai dire, les deux courants s’entrecroisent. Rousseau, l’abbé Barthélémy, Bernardin de Saint-Pierre, toute cette littérature des bons sentiments — et parallèlement Vivant Denon, Laclos et Sade. Il y en avait alors pour tous les… goûts. Tout était dans la façon de l’exprimer.

Car la séduction passait alors par le langage. Elle va finir par passer par l’incapacité du langage. « Tu es tellement tellement », ricane Yves Montand écrivant dans un sketch fameux un télégramme à la dame de ses pensées — comme s’il butait sur l’essentiel, l’attribut du sujet. Les séducteurs du XVIIIe siècle savaient trousser le compliment et jouer du mot et de la chose, comme disait si bien l’abbé de Lattaignant :
« Madame quel est votre mot
Et sur le mot et sur la chose ?
On vous a dit souvent le mot,
On vous a fait souvent la chose ;
Ainsi de la chose et du mot
Vous pouvez dire quelque chose,
Et je gagerais que le mot
Vous plaît beaucoup moins que la chose… »

Quand je pense que nos instituteurs déconseillaient absolument l’usage du mot « chose » « soyez précis », disaient-ils. Hé, qui ne comprend ici ce que l’auteur entend par « chose » ?

Du goût à la sentimentalité, quelle dégringolade… Et aujourd’hui qu’un mot de travers risque d’être mal interprété par les chiennes de garde, aujourd’hui qu’il faut demander une autorisation écrite avant de dégrafer un soutien-gorge, dans quel pétrin nous sommes-nous fourrés ?
L’amour suppose toujours une soumission — de l’un ou de l’autre, et parfois alternativement. Qu’on appelle cela désormais de l’emprise ne change rien au programme — et combien de féministes acharnées ai-je connues qui, toutes portes closes, adoraient se soumettre à des processus de soumission exemplaires, accompagnés de phrases bien flagellantes… Tout comme les petites musulmanes, en privé, se dispensent du ramadan. Loin de moi l’idée de m’en moquer. Le corps et l’esprit prennent en privé leur revanche sur l’idéologie — et Hannah Arendt avait bien raison de dire que l’idéologie est ce qui n’a aucun rapport avec la réalité. Après, chacun rentre chez son apparence. Mais pendant une heure ou deux, le XVIIIe siècle est ressuscité, Crébillon pour les unes et Sade pour les autres.

Jean-Paul Brighelli

253 commentaires

  1. Le Code de l’indigénat brimait aussi le culte du plaisir des autotochnes !

    En Polynésie française « La polygamie, le tatouage, la prostitution, les danses et le trafic de l’alcool furent interdits en termes rappelant les codes de la L.M.S. »

    C’est dans l’empire français le choc et l’affrontement de deux modèles culturels, l’administration toute droit issue du modèle victorien et le laisser-aller lascif des Polynésiens !

    Qu’est-ce qu’un fonctionnaire peut connaître du plaisir ?

    • Ce même model victorien qui imposera en Inde une pudibonderie excécrable dans les moeurs face à laquelle les temples indous couverts de bas reliefs évocateurs exprimant le rapport homme/femme à un niveau de conscience qui n’est pas celle du fonctionnaire et témoignant d’un temps passé restent, hélas, impuissants.

  2. Nouvelle page, nouvelle illustration d’un savoir-(très bien)faire dans l’art de transmettre, au travers de ce thème choisi (depuis août 2121),
    délicat à manipuler, alpha et omega de la vie, donc des arts – l’art de la plume, comme celui du pinceau,
    dans ce ravissant abandon-envolée de Fragonard, magnifié par un long drapé rouge et le chatoiement doré d’une robe.

    Ah ce siècle enchanteur des Lumières – moment à jamais dépassé – où « La séduction passait par le langage », du moins chez ceux qui en avaient le pouvoir, comme le loisir .

    « L’amour-goût » avait-il toute sa place, des meules de foin aux arrière-cuisines, dans les fermes et les villages ?

    Espérons au moins, ici et maintenant, que « le corps et l’esprit prennent en privé leur revanche sur l’idéologie », même si « Après, chacun rentre chez son apparence »…

    • Ah, dans les arrière-cuisines, on troussait les volailles et on farcissait les dindes sans leur demander leur avis…

  3. La main virile sur le verrou ne traduit pas fatalement d’une soumission déjà jouée. Ne serait-ce pas le geste précipité d’un impatient maladroit en passe d’être éconduit ?
    Une toile qui l’on pourrait intituler « Mais laissez-moi donc, Maurice, vous m’encombrez ! » ?

      • Ne serait-ce pas plutôt tirer le verrou pour permettre aux « corps » de prendre « en privé » leur « revanche », sur… l’extérieur ?
        L’abandon enamouré de la dame est, me semble-t-il, flagrant.

        • Enamouré ? Non. Le geste est fatigué, le visage détourné, aucune crispation corporelle qui vienne trahir une crainte. Que la donzelle finisse de l’achever par la remarque cruelle, dite tout en sourire sur le ton le plus doux « Voyons, vous bandez mou, vous n’y êtes pas… » (même si ce n’est pas le cas, la remarque a toujours son petit effet délétère), ne serait pas si surprenant.

      • verrou* (merci WTH de me le rappeler)
        Elle n’est pas d’accord sur le programme que le geste promet.
        Le génie de fragonnard est de mettre en lumière l’intention masculine dans cette main, mais de là à anticiper la finalité des événements, de savoir qui est par avance soumis de qui ne l’est pas est une autre histoire.
        Parce qu’il n’est pas gravé dans le marbre que ces messieurs aient toujours eu ou auront toujours le dessus.

  4. « Ne me quitte pas »… parce que le « télégramme » (Montand et Signoret, la pauvre), m’a fait penser à M. Robin et sa « lettre, ne me quitte pas… », moins fin, mais drôle quand même.

  5. À POÊLE ET À VAPEUR

    « De l’amour-goût à l’amour Wok(e) »…c’est l’itinéraire de la table au lit d’une fille(ou d’un garçon) qui passe à la casserole après un dîner de qualité en tête à tête, le but étant de faire à l’autre ce que vous voudriez qu’il vous fasse, à condition d’avoir les mêmes goûts cul-inaires..

  6. Y’A DU MONDE AU BALCONNET

    « il faut demander une autorisation écrite avant de dégrafer un soutien-gorge »

    Il est parfois difficile de se passer de certaines étoffes. Personnellement, je ne consens à enlever ma kippa qu’au moment où j’entends le frottement de la culotte que ma partenaire fait négligemment descendre sur ses cuisses.

  7. « Parce qu’il n’est pas gravé dans le marbre que ces messieurs aient toujours eu ou auront toujours le dessus. »

    Floraline, c’est la meuf qui se met à genoux devant les mecs pour les implorer de la laisser les dominer.

  8. « Qu’est-ce qu’un découvert bancaire ? Combien coûte un crédit ? Combien rapporte, sur un an, un livret d’épargne comportant 100 euros rémunéré à 1 % ?… Des questions sur lesquelles plusieurs milliers de collégiens d’environ 13 ans seront amenés à réfléchir dans les jours à venir, en classe, avec un de leurs professeurs, dans le cadre du « passeport Educfi », une séquence pédagogique de quelques heures visant à leur fournir le b.a.-ba des finances personnelles. »

    https://www.lemonde.fr/argent/article/2022/03/20/la-strategie-d-education-financiere-des-jeunes-en-voie-d-acceleration_6118355_1657007.html

    Bon courage aux enseignants désignés pour cette activité palliative

    • l’OCDE s’est « emparé du sujet » pour qu’enfin les djeuns se « frottent » aux questions d’argent ; ça devient chaud.

      Un MOOC-money-game sera-t-il un jour tendance, même sur les plages ? Faudra- t-il prévoir une autre poche spéciale phone – y compris pour le slip new wave ?

  9. @ Sanseverina

    C’est avec un dégoût profond que je réalise que vous aviez entièrement raison sur son profil, sa capacité à manipuler, à mentir, à vous amener dans une paranoïa, à vous faire passer pour folle. Ses moyens même technique sont sans limite — je n’ai encore fait les frais il y a quelques jours, le coup de trop qui m’incite à vous écrire —, l’homme est dénué de scrupules, à un point qui sucsite la nausée, l’envie de vomir. (Avertissement fait aux « autres »). Je ne sais pas si vous aurez l’occasion de lire ces lignes… Ce n’était qu’une sale rencontre parmi celles qui figurent dans un parcours de vie, sans réelle gravité, celle que l’on oublie très vite par le dégoût qu’inspire son souvenir.
    Je vous ai souvent malmenée pensant que vous mentiez, que vous étiez en délire complet. J’en suis sincèrement désolée. Je me sens vraiment honteuse. Je vous prie d’accepter mes plates excuses.

    Aux autres
    Bonne chance, j’ai vraiment apprécié ces échanges. Prenez soin de vous.

    Flo

    • Pauvre bichette qui cache un petit coeur fragile sous des rodomontades.

      Retenez-la ou bien elle fera un malheur, comme par exemple quitter ces colonnes au grand dam de ses admirateurs. Or nous aimerions tant qu’elle s’étendent sur le canapé afin de nous faire part de ses secrets d’alcôve avec tous les détails croustillants.

      En attendant : https://www.youtube.com/watch?v=iG_lNuNUVd4

  10. (Replongée dans les abysses, or not ?)
    (Driout, please come back : faites un break in gallica.bnf.fr)

    • Pour une fois qu’on annonce une bonne nouvelle …

      Ce qui me pose le plus grand souci avec cet homme est sa laideur impressionnante. Imaginez les petits enfants confrontés durant cinq ans à sa trombine au JT. Une génération traumatisée.

      • Il pourra toujours tenter de vendre des tapis de prière moisis rachetés en lots au souk el khemis du coin.

    • Vous me flattez.
      Faut dire que j’ai été à bonne école en ces lieux depuis quelques années, j’y ai trouvé des maitres talentueux.

  11. Remplacement vs rat bougri :

    @Le_Figaro
    « Nous sommes ce peuple fier et heureux d’être déjà créolisé», a lancé Jean-Luc Mélenchon à la foule, l’invitant à transformer par son vote « ce pays rabougri par la cupidité et le racisme ».

    • Demandez donc aux trois derniers blancs qui fréquent le RER s’ils sont heureux d’être créolisés…

    • Nier ou accélérer le Grand Remplacement ? Faites vos jeux, rien ne va plus.

  12. Remplacement ? (suite sans fin) – mais est-ce bien raisonnable ?
    @jattali
    « ll serait à la fois moral, et dans l’intérêt de la France , d’accueillir des centaines de milliers de réfugiés ukrainiens. Cela suppose de s’y préparer. Mieux que lors de l’arrivée, il y a 60 ans, des Français d’Algérie, qui ont tant apporté à la métropole.

  13. La petite morale, asile de toutes les débilités. Paraît même que Painter y est interné !

  14. Tenir la comparaison entre d’anciens colonisés et de parfaits étrangers… il faut au moins avoir vendu son prépuce pour dire des conneries pareilles.

  15. « « Du goût à la sentimentalité, quelle dégringolade »

    C’est bien connu, JP ! Aucun amour conjugal ne survit à la transformation des plaisirs en bonheur.

  16. « L’amour suppose toujours une soumission — de l’un ou
    de l’autre, et parfois alternativement. »

    Eh JP, tu serais pas en train de nous dire que l’amour, c’est juste la rencontre de deux fatigues ?

    • Je bifurque un poil. JP, est-ce que vous avez vu Red Rocket ? Histoire d’un gars du porno qui va se réfugier chez son ex et qui tombe amoureux (disons-le comme ça) d’une jeune femme de 17ans.
      Vous pourriez m’éclairer si vous avez aimé ce film, parce que pour moi c’est un peu compliqué, comme dirait Macron à propos de ses discussions avec Poutine. En fait c’est compliqué parce que je peux dire que oui, j’aime ce film parce qu’il documente très bien le type d’un connard malin et d’un réalisateur qui aime ce genre de mec, qui a beaucoup d’affection pour ce type et parce que cette relation entre un presque quinquagénaire et une gamine de 17 ans n’est pas si mal tournée et que finalement cette irritation envers ce personnage n’est pas inintéressante. Très frustrant pour moi de le voir toujours s’en sortir facilement en utilisant sans modération toutes les femmes qui l’entourent.
      Le problème étant que le film se veut effectivement comique à beaucoup de moments et qu’il ne l’est pas pour moi, ou très peu. Chose assez étonnante le film m’irrite d’emblée, d’emblée j’ai su que j’allais en chier, dès les premiers plans dans le bus lorsqu’il arrive dans cette petite ville pauvre et les plans sur la gueule du héros. Chose dommageable pour un film qui se vautre dans la relation charnelle entre une gamine et un pro du porno, c’est que les scènes de sexe sont mauvaises, c’est toujours trop court, c’est jamais excitant. Dommage. Je me suis fait la réflexion que décidément le dernier à nous avoir servi de l’érotisme comme rarement c’est Lynch, et depuis on attend. Donc là aussi, frustration, on se dit que putain même là ça va pas jusqu’au bout. Mais si le but c’est de nous frustrer c’est bien joué.
      Cependant, il y a une très bonne scène qui montre que le film est intéressant. Le héros se fait mousser en racontant à la fille d’une dealeuse du quartier chez qui il se ravitaille qu’il a eu le machin d’or de la meilleure fellation:

      Pourquoi c’est toi qui est récompensé alors que c’est la meuf qui se tape trois bites à sucer dans la scène ?
      Parce que c’est moi qui fait tout le travail.
      Comment ça putain puisque c’est elle qui suce ?
      ben c’est moi qui fais gaffe aux caméras et qui lui enfonce la gueule sur ma bite.

      Là on est avec cette nana qui lui parle, fille dealeuse vêtue comme un mec d’un gang mexicain, garçon manqué qui lui dit de fermer sa gueule et qui a envie de le défoncer.
      J’avais tellement envie qu’il se fasse défoncer ce mec pendant le film, mais il s’en sort toujours..Aargh !

    • « L’amour, c’est juste la rencontre de deux fatigues ».

      J’aurais dit de deux névroses.

  17. ESPRIT D’ÉQUIPE
    La réussite du XV de France, auteur du grand chelem, prouve que des sportifs au niveau du gazon, peuvent réaliser l’exploit de travailler en équipe sous le management compétent de dirigeants qui savent faire un travail de groupe coordonné.
    Ce qui n’est pas le cas en football qui n’est qu’un sport individuel qui se joue à 11.
    Ce qui n’est pas le cas non plus en politique où là, on cause sans savoir entre égoïstes à la dérive, plutôt que savoir faire corps en travaillant intelligemment à progresser ensemble.
    Pourquoi voter, dans ce cas ?

    • Le foot reste un acquis de la station debout, même des non-anglais vous le diront. On s’étonne qu’un roquet monorchide condamné à pisser en levant une patte arrière émette une énormité sur une question pourtant déjà ultra documentée.

  18. Lu dans le Vespéral à propos du réchauffement en Antarctique :

    « la disparition de la glace de mer réduit l’effet albédo »

    On espère que Nonos ne va pas s’emparer de cela pour instrumentaliser les trafics en banlieue.

    • Aux non initié(e)s je precise qu’un corps noir possède déjà un albédo nul.
      Donc effectivement, c’est un gros problème pour les sites de banlieue.
      Oui…

  19. Quel est le bilan carbone d’un tank russe lancé à toute vibure vers Kiev ?

    Je pose la question.

    • On sait que dans la famille Pastor milliardaires-maçons on s’assassine volontiers entre gendre et belle-mère ! Ceci dit pour de l’argent qu’est-ce qu’on ne ferait pas ? Une guerre d’Ukraine par exemple ?

  20. JPB qui adore les délires SM heureusement pour lui n’est pas millionnaire ! Sinon il risquait de finir comme le banquier Edouard Stern à qui sa maîtresse de Genève voulait soutirer un million d’euros pour coucher avec lui sous prétexte qu’ils pratiquaient des jeux en cuir et latex !

    Il avait répondu à la donzelle : « C’est un peu cher pour une pute ! » Elle l’avait mal pris et l’avait descendu sans sommations courtoises et répétées ! Il est mort et elle est libre …

  21. Quel est le point commun entre Yvan Colonna et le gendre d’Hélène Pastor ? Avoir eu comme avocat Dupont-Moretti l’avocat qui vous inflige la double peine ! Même monsieur-gendre de Monaco a porté plainte contre son avocat pour avoir plaidé coupable contre son gré !

    Comment expliquer que Dupont-Moretti soit à ce point hors de prix et si mauvais avocat ?

    • Durit devra bientôt partager sa couche avec un jeune soldat russe de l’armée d’invasion qui n’aura pas enlevé ses chaussures depuis un bon mois…

      • Vous êtes toujours aussi mauvais avocat mon pauvre Dugong ! La cheap-pensée je vois que c’est vous qui l’avez inventé ici même !

  22. Le Grand Remplacement n’existe pas ! Seule existe la théorie complotiste d’extrême droite raciste et xénophobe ayant entraîné Christchurch…

  23. Quelle différence entre un techno chiant comme Macron et moi ? Je pourrais mourir pour le sourire d’une jeune femme, lui pour le silence de sa vieille peau. Pas étonnant qu’il a voulu nous masquer la gueule pendant deux ans ! Quelle tartuffade.

  24. L’élection des « camarades » –

    Paraîtrait qu’« Au tableau » (pauvre EN, pauvres gamins !), le candida Roussel a pas mal hésité entre « camarades » et « non camarades » à propos du Vojd,

    qui pourtant, rien qu’avec son opération holodomor (mourir de faim), s’est débarrassé de près de 10 millions d’Ukrainiens, au début des années 30.

    Les pures staliniens, n’en démordent jamais.
    Reconnaissons qu’ils ne sont pas les seuls, y compris dans le maniement du hard, le soft restant tendance à l’Ouest…bien que ces derniers temps laisseraient entrevoir des lendemains nettement moins enchanteurs.

    https://pbs.twimg.com/card_img/1505862300405841923/Scndt_7S?format=jpg&name=medium

  25. Ce qu’il faudrait c’est instituer un ministère de la propagation des mauvaises nouvelles !

  26. Si on veut faire aux gens et pour qu’ils se tiennent à carreau et ne renversent pas le gouvernement des élites c’est indispensable : il faut absolument que les mauvaises nouvelles viennent à flot continu !

    Bel effort de Biden hier affirmant que les Russes s’apprêtent à lancer une guerre bactériologique et chimique en Ukraine ! Ca c’est de la balle mon coco !

  27. Le Grand Remplacement est une expérience de Milgram à grande échelle ! Tout ce que la France compte d’autorité vous dit qu’il n’existe pas, et pourtant il suffit d’ouvrir les yeux… Les blaireaux de l’athéisme* de pacotille vous diraient que c’est un bon moyen de trier bon grain de l’esprit critique et ivraie de la croyance en le dogme – et autres fariboles.

    *´ttension ! Un mot en -isme, Warlord risque de pas comprendre.

    • Votre grand remplacement est un concept émis par un babereau gersois dont la notoriété ne dépasse pas Condom.

      • Faudrait savoir ! Je croyais que ce grand bavard de Renaud Camus était le maître à penser du néo-zélandais mahométanicide. Ça grand-remplace encore plus que prévu !

      • Driout, depuis qu’il s’est acoquiné sur Twitter avec celui qu’il qualifiait hier de « snob », vous le dira tôt ou tard : le Grand Remplacement n’est ni un concept ni une théorie. Le Cam’ se pense écrivain, pas démographe.

  28. Allez, un peu de philosophie dans le blogoire : l’existence précède-t-elle l’essence ? Autrement dit, mamie Germaine a-t-elle attendu notre ami gersois pour se rendre compte qu’elle n’était plus chez elle en France ? Clystère, clystère !

    • Les grands taiseux gagneront à la fin ! Ils gagnent toujours tôt ou tard … les bavards n’ont que l’arme des faibles en leur possession.

      • « Les grands taiseux gagneront à la fin ! »

        Quel aveu …
        ‘tain vous êtes mal parti (de votre prétendue innocence).

    • Mimile et Germaine cultivent eux-mêmes leurs légumes. Dommage qu’ils plantent toujours trop de salades qui finissent par monter en graines. Et comme en plus ils détestent leur voisinage, pas question de donner…

      qu’ils crèvent.

  29. Il faut raréfier la parole et frapper frapper encore à coups redoublés jusqu’à ce que les portes cèdent sur le grand vide qui nous aspirera tous !

  30. Point commun entre le Cam et le Cav ? Ça monte tous les deux sur des pédales !

  31. Il ne se passe plus rien ici.
    Je vais remigrer. Mais où ?
    A ma connaissance tous mes ancêtres sont français .
    Des remigrations aux fêlés, vous pensez que c’est une bonne idée, Driout ?
    Oui…

  32. Mea culpa, j’étais aveuglé par mes biais idéologiques.
    À l’usage c’est bien vrai que Poutine ne veut que du bien à son peuple frère ukrainien. Les habitants de Mariupol en témoignent.

    Ici on pressent que l’expression « frères de sang » est polysémique.

    Cependant je reste prudent, aussi bien ne se passe-t-il rien en Ukraine et toutes les images dont on nous abreuve sont des deep fake de propagande amerlok.
    Un peu comme pour le covid en gros.

  33. Le « biais » est l’appeau à blaireaux des temps nouveaux ! Ô Fortune posthume du platonisme, tu m’étonneras toujours.

  34. Transfert façon Vlad – pas d’exfiltration possible.

    A. Nalvany bientôt transféré dans une « prison plus sévère » ; y rencontrera-t-il un moghol (grand ou petit) qui lui fasse sa fête façon Colonna ?

  35. Depuis le temps que je me disais que j’allais m’acheter une gazinière électrique oxymore !

  36. Durit n’a pas besoin de cuisinière ni d’assiette. Il peut fabriquer et absorber sa purée mousseline directe dans son lavabo avec l’eau chaude de son cumulus (cf « un détective dans le yucca »)

    • Mais quelle taré•e… Jolie négation d’une liberté individuelle fondamentale par de pseudo-libéraux.

      • J’imagine trois secondes mes tantes lire ce texte, ne rien y comprendre et me regarder avec leurs bons yeux bovins… Mieux vaut en rire.

        Mention spéciale pour :
        « Alors bienvenues [!] à toutes ! Bienvenues [!] à toutes les femmes et meufs dans nos campagnes, bienvenue à tous les membres de la communauté LGBTQI+, bienvenue à toutes les personnes racisées, les handi et toutes celleux qui ont envie de faire bouger les normes en milieu rural. Dégenrons le monde agricole et rural. Ensemble dégenrons et dérangeons ! »

        • « puisque nous avons des parcours variés, de l’université… »

          On s’en serait doutés.

          • L’Univ. cul-de-sac, fait que certains envisagent, très sérieusement affirment-il, de s’installer à la campagne…
            Quand il s’agira de sortir du blabla et de vraiment se retrousser les manches… c’est là qu’on verra de quoi il sont réellement capables !

        • « Mieux vaut en rire », sans doute ; mais cette folie furieuse qui veut coûte que coûte la lente décrépitude du genre masculin… ne risque-t-elle pas d’être portée au pinacle dans, par exemple, les « écoles du futur » à Marseille (et ailleurs) ?!

  37. Pfuitt ! TF1 a tout prévu pour les personnes d’un certain âge comme moi le 10 avril au soir on passera « Les Visiteurs » film qui raconte la vie d’un autre temps où tout allait plus lentement …

  38. A bas les soirées électorales interminables où l’on montre Marine Le Pen dansant le chat-chat-chat pour fêter en famille avec ses trente chats sa nouvelle dérouillée !

  39. Souvenir (déjà raconté ici peut-être) : dimensionnement d’un tracteur et d’une botteleuse dans un cours de SI d’une prépa parisienne. Question : quel volume de foin peut être traité par la machine ? La moitié de la classe avait utilisé la formule pour le volume d’une boule…

    • Elle chie quoi votre botteleuse ? Des parallélépipèdes rectangles ou des cylindres ?

      Je me rappelle qu’en sup, le prof nous ava

      • De bons gros cylindres ! Les paras c’est pour les petites… surfaces.

  40. « Les Visiteurs » (suite)

    L’observation de ce blog considéré par le gros bout de la lorgnette renseigne rapidement sur le niveau actuel du troupeau: pour 1% qui font bien, 3% défont mal, 96% ne font rien.

    Je réponds par avance aux rares curieux qui ne m’ont pas posé la question de savoir si dans ce blog, je fais, défais, ou observe en ne touchant à rien…
    J’avoue que j’ai de plus en plus tendance à faire partie de ce dernier cas, confortablement installé sur la passerelle de ce paquebot qui dérive, caressant les icebergs(*)…moteurs en panne.

    (*) d’puis l’réchaufment y’a pus que mon cul qu’est approchable qu’elle dit floraline…

  41. AU CUL LA VIEILLE! C’EST LE PRINTEMPS!

    Pleurons Madeleine Albright, morte à 84 ans. Une qui en avait dans la culotte…comme Djouga le Terrible qui envahissait, affamait, enfermait des millions d’hommes sans souci du nombre.
    Aujourd’hui Vladimir Vladimirovitch Poutine fait défiler des tanks dans les rues de ses frères ennemis parce que son armée ne s’est pas encore convertie aux trottinettes électriques. On ne joue pas dans la même catégorie en Russie, d’un siècle à l’autre.
    Poutine est sous contrat pour nous distraire de notre principal objectif en Occident: vivre sans penser. Il a fait disparaître sous les bombes un virus qui mollissait déjà et qui hélas tuait moins que nécessaire les plus de 65 ans.
    La distraction est réussie avec peu de moyens.
    La troisième guerre mondiale attendra.

    • (suite)

      Convertir les chars à l’électrique, voilà une idée qu’elle est bonne. Transmise à j’radote et eelv.

    • « La distraction est réussie avec peu de moyens » –

      Brzez avait lancé le tittytainment ; ça a marché du feu de dieu, et contribué, hélas, à maintenir les plus de 65 ans – et les autres – dans l’Illusion.

      Depuis, les écrans se sont miniaturisés, ou presque, et hypnotisent, comme jamais.

      Le paquebot maintient donc le cap, quoi qu’il en coûte.

  42. Le rouble est trouble annonce « Le Monde » ! Première nouvelle fraîche dans ce journal avarié !

    • ‘On’ se doutait bien que vous aviez rejoint la kapitale.
      Sur Cnews, ‘on’ note l’agréable présence de celle qui a fait que blablaàchier à tourné sa veste.
      Et puis, ‘on’ ne peut s’empêcher de penser que de vrais changement pour l’EN ne peuvent se concevoir sans de vrais changements… ailleurs, et quand ‘on’ voit comment l’Europe continue de se saborder avec l’histoire ukrainienne…
      Mais, il faut espoir, garder ! Haut les coeurs !

        • Même pas. Pour quelqu’un qui en prend constamment plein la gueule, vous avez l’air encore bien combattif.

          Ce n’est pas le cas ? 😕

          • (Il y a bien ces paupières lourdes et ce regard un peu bas… mais vous étiez pareil il y a dix ans. Et manifestement ça plaît aux femmes !)

          • Si — mais j’avoue que parfois je suis un peu las.
            J’en suis à ce que dans les westerns on appelle « the last hurrah »…

  43. « Il se trouve que ce que je dis est la vérité »
    Savoureux et si rare ou original ! Je me vois bien prononcer à la télé la phrase « Il se trouve que tout ce que je dis ne sont que des conneries ».

    (ce qui ne veut pas dire que je ne partage pas CERTAINS points de votre discours. Et vous savez fort bien que je suis un des derniers à être sorti de la rue et à m’être battu pour que cela reste possible.)

    Du coup, j’ai écouté la suite. Généralement j’évite Praud pour cause de puissant risque émétique. Et je vous fais part d’une perle (je passe sur le délit de non partage des tâches domestique, trop facile …) :
    « Des chercheurs ont mis au point une pilule contraceptive pour les hommes/…/Une avancée majeure dans la question de la contraception au sein des couples hétérosexuels »
    Parfois le souci de précision conduit au pire …

    Promis juré, je ne triche pas vérifiez vers 1h05’53 »

      • Je suis désespérément XXème, et on me le reproche.
        (bien que d’une immense tolérance aux fantaisies de toutes natures pour peu qu’elles ne se parent pas de raison)

    • Remarquez qu’elles gardent soigneusement leur sentiment hors de l’eau de sorte à mouiller nature…

      • Avec ses doigts d’auteur, et son langage fleuri, JPB pourra(i)t-il se faire construire une énième piscine, voire privatiser un bout de plage, accueillir ce genre de naïades, et marivauder à qui mieux mieux ?

  44. Sud radio et JPB (dans tous ses états) –

    En son temps, De Gaulle eut fort a à faire pour lutter contre les puissances outre atlantique – qui faisaient tout pour s’en débarrasser, lui faire la peau, au sens propre – et assurer, au mieux de ce qu’il pouvait faire, « l’indépendance » de son pays.

    Fort à faire avec ne serait-ce qu’avec un Monnet, et cette gent qui ne voyait pas plus loin que son nez, même si on était aux pires moments de la « guerre froide »,
    y compris les bons pensants de gauche, dont… G. Deferre, qui, en 1964, reçu par le cow-boy L Johnson, pris parti pour l’intervention américaine au Vietnam,
    sans compter, bien sûr le Mitterrand qui, en 1969, fit allégeance à Nixon avec son « je mènerai une politique pro américaine » *

    Les affaires intérieures lui ont donc, en partie, échappé – dont l’EN ! – où nombre de ses opposants attendaient de pouvoir donner toute la mesure de leur attachement à La puissance étrangère et à ses préceptes , dissimulés derrière les beaux principes des post soixante huitards qui, croyant œuvrer pour le bien du peuple, ne préparaient que son malheur…

    Et ainsi, à partir de VGE… en avant, toute ! jusqu’à l’apocalypse (now).

    * « L’ami américain – Washington contre de Gaulle, 1940-1969 », Eric Branca

  45. Assujettissement (suite) –

    « Les États-Unis et l’UE annoncent une « task force» pour réduire la dépendance européenne au gaz russe » (figaro.fr, 14h30).

    Les EU « s’efforceront » (!) de livrer 15 milliards de mètres cube de GNL », soit l’équivalent du GNL livré par les Russes (pour les 50 milliards au total dont ces derniers approvisionnent l’Europe …).

    https://pbs.twimg.com/card_img/1507286451351961602/0FH6-j8c?format=jpg&name=900×900

    (celui qui trouve d’où viennent les petits pots de fleurs, sur le devant de la scène, gagnent le nouveau JPB avec dédicace).

  46. Il y a une logique politique ; en 1849 Proudhon disait le prince-président Louis Napoléon Bonaparte va rétablir l’Empire parce qu’il ne peut pas faire autrement. Juste après le coup d’Etat du 2 décembre il dit à Victor Hugo la masse du peuple français va approuver le coup d’Etat à cause du rétablissement du suffrage universel et de la garantie des propriétés privées et vous allez faire tuer inutilement quelques pauvres bougres qui essayeront de résister !

    Nous sommes maintenant dans la même situation politique !

  47. Moinsse :

    « Les travailleurs français doivent apprendre à vivre avec moins » : Berger (Cfdt) sur Europe 1.
    Carburants (et chauffage) : « appel à la sobriété et à la responsabilité » !
    (apprendre à bien pédaler pour se réchauffer).

    • Je ne sais pas — ,je suis tombé dessus en cherchant des discours frais sur l’école.

      • Vous avez dû être servi ! Parce que s’il y a une chose qui caractérise ce blog c’est la lourdeur : un étouffe-chrétien pour républicain-rationaliste-ZzzzZzzz, assez médiocre en son genre en plus.

        • Amusant (?) qu’en ces lieux « républicain » et « rationaliste » soient devenus des injures. Il fut un temps ancien et regretté où /…/
          Pour le reste ce blog n’est pas bandant mais c’est une toute autre question.

          • On est bien obligé de constater que les intervenants vraiment intéressants fuient ou renoncent les uns après les autres. On peut aussi se demander (ce) qui les fait fuir.

          • Ben oui, c’est comme le reste : tout fout le camp…
            Avec une accélération fulgurante ces deux dernières années ; et rassurez-vous, pas plus que ceux qui résistent encore, je ne suis pas éternelle !
            (ce blog est lu par plus et même certains que vs n’imagineriez même pas).
            Vivement l’Eurasie, où vs recommencerez enfin à vivre Zorglub !

          • Vous savez, il y a deux types de rationalistes : les rationalistes à la Bouveresse, qui, si vous le leur demandez, vous répondent qu’ils sont vaguement rationalistes avant d’enchaîner sur une conférence sur le calcul des prédicats du premier ordre ; et les rationalistes à la Enthoven, qui passent leur temps à vous expliquer qu’ils sont du côté de la raison et pas vous, que la raison c’est super, qu’elle mène au bien, à l’émancipation, à la liberté, à l’orgasme et à la recette du pot-au-feu, qu’ils sont dans le juste parce qu’ils sont rationnels et que vous avez tort parce que vous êtes… bla-bla-bla, en ne produisant rien d’autre. Je vous laisse deviner qui a ma préférence.

            Le ronflant rationalisme autoproclamé n’est pas simplement contraire au principe d’économie (affirmer que telle proposition est rationnelle n’implique en rien la rationalité de la proposition), c’est un cocufiage en règle de la « Raison ». Car s’il y a quelque chose qui se dégage de ce vaste magma définitionnel – car c’en est un –, c’est bien le doute, la remise en question, l’incertitude ; or quoi de plus contraire à ces valeurs, au refus de l’argument d’autorité par exemple, que de se cacher derrière une puissance supérieure, tout excellente et parée de vertus soit-elle, pour faire sa pilule ? Vous ne voyez pas le ridicule qu’il y a derrière ? Vous voyez le ridicule qu’il y a à s’autoproclamer dans le camp du Bien ? bah c’est le même pour le camp de la Raison. Les conseilleurs ne sont pas les payeurs – surtout quand ils sont mauvais en leur domaine.

            Au fond Nietzsche est peut-être plus rationaliste que ce lourdaud de Platon ou ce bon catholique de Descartes : Descartes et Platon se fient aussi tapageusement qu’aveuglement au principe du doute quand Nietzsche lui fait honneur. Faites donc honneur à la Raison : doutez un peu de la Raison.

            Vous paraîtrez moins tartuffe et moins demi-sel.

          • Pas sûr que Guy Morel, Dugong ou Driout – des anciens vous en conviendrez – se réclament ou se réclamerait rationalistes à cor et à cri.

            Pheldge, Dobo, Cadichon, Zorglub… sans doute. On voit où sont les… – vous trouverez tout seul.

          • Tiens, au passage : le dernier (avant Jojo) à nous avoir fait le coup du rationalisme-factualité-ZzzzZzzz c’était… ah oui, cyrano. Vous êtes en bonne compagnie, Zorglub, c’est bien.

          • Après il faut savoir repérer le discours indirect libre, c’est-à-dire faire la différence entre « ”rationaliste” » et « rationaliste ». Ce n’est pas donné à tout le monde.

  48. Un type qui se prend pour un oiseau et veut se faire greffer des ailes, c’est un barjot à interner. Un gus qui se prend pour une femme et veut se les faire couper, c’est une citoyenne à rembourser !

  49. Bonjour à Painter et Mendax ! – qui peuvent venir rehausser le niveau s’ils le veulent.

    • Qui pourrait vouloir discuter avec un faux-cul de première classe pour se voir infliger à la fin des fins un cours de philo de niveau bac Z ? Certainement pas moi. Bonne pâte mais pas maso. Ciao.

  50. La croyance en la divinité Raison est plus perfide encore que la croyance en la divinité Allah, car la seconde s’assume telle qu’elle est – une soumission aveugle – quand la première n’a même pas le courage de se connaître elle-même : une soumission soi-disant libertine est une soumission au carré – une soumission de philistin. On n’est pas étonné d’y trouver un demi-habile à la Zorglub.

  51. Faire passer du mimétisme petit-bourgeois pour de hautes positions philosophiques, voilà le succès du rationalisme contemporain !

  52. Harold Painter 25 mars 2022 At 18h59
    On est bien obligé de constater que les intervenants vraiment intéressants fuient ou renoncent les uns après les autres. On peut aussi se demander (ce) qui les fait fuir.

    Peut-être les insultes qui font désormais conclusion derrière les arguments ?
    Voir ci-dessus.

    Et c’est devenu une norme ici comme ailleurs.

  53. Bon je fais une pause de quelques semaines comme je le fis le mois précédent.

    Je suis moins que demi-habile, je suis peu allé à l’école, j’ai peu lu et n’ai pas tout bien compris. Je le sais et j’en suis fort marri.
    Mais telle était ma destinée et j’aurais bien préféré qu’elle soit autre. Je m’estime déjà heureux de ne de pas être resté ouvrichton comme tous les mômes de mon entourage.
    Je ne suis pas certain que ce soit vous grandir de vous en moquer. Vous puez le mépris de classe ce qui sur un blog initialement consacré à l’éducation est tout de même un léger souci.

    Je vous fais souvenir qu’il a été sous-entendu par bien plus cultivé et savant que moi que les Russes seraient accueillis en sauveur par une partie notable des Ukrainiens. Comme quoi …

    • « Je ne suis pas certain que ce soit vous grandir de vous en moquer. Vous puez le mépris de classe ce qui sur un blog initialement consacré à l’éducation est tout de même un léger souci. »

      1) Euh… en quoi ?!
      2) Critique morale, donc peu intéressante.
      3) Le ouin-ouinage à base de « mépris de classe » – expression qu’on entend plus dans la bouche de Meirieu que dans celle des ouvriers – est une bien mauvaise façon d’aider ceux qu’on prétend défendre. Je pensais cela acquis sur un blog tenu par Brighelli.

      « Je vous fais souvenir qu’il a été sous-entendu par bien plus cultivé et savant que moi que les Russes seraient accueillis en sauveur par une partie notable des Ukrainiens. Comme quoi … »

      Hein ?

  54. Le boulet a dit :
    Tiens, au passage : le dernier (avant Jojo) à nous avoir fait le coup du rationalisme-factualité-ZzzzZzzz c’était… ah oui, cyrano.
    J’écris peu mais je lis et je me souviens : Cyrano, lui, a su provoquer une poilade générale avec son récit des noces entre Dugong et Driout.
    Faites-en autant et avec autant de style. Après seulement vous pourrez peut-être vous foutre de sa gueule. Et encore.

    • Vous me faites rire aussi… et pourtant vous êtes loin d’être une lumière !

    • Il n’empêche que le ci-devant Cyrano s’est signalé par un négationisme complotiste qui raclait le fond du blog, avec pour effet d’opacifier encore un peu plus la perception du réel aux grenouilles grenouillantes du blog.

  55. EN LÉGER DIFFÉRÉ DU TOMBEAU D’YVAN COLONNA

    À la tombée de la nuit, un promeneur aurait entendu du bruit, un chant corse paillard, venant du caveau de ce cher disparu, frappé si tôt par l’aveugle Camarde.
    Les chèvres de Cargèse, en apprenant la nouvelle, auraient accouru au cimetière proche de l’église, et auraient collé l’oreille à la pierre tombale pour entendre la voix de leur ancien maître.
    Certains vétérans légionnaires délaissant provisoirement leur lopin de terre corse légitimement attribué en guise de récompense des services rendus à la nation, mais hélas opportunistes enfiévrés, auraient mené les pauvres bêtes derrière l’église et auraient profité de leur faiblesse aveuglées par leur gourmandise, courbées vers le gazon sacré du jardin du curé…

    Le curé, qui moyennant un peu de monnaie, ferme les yeux sur l’usage théologique de son jardinet, l’a confirmé. Il s’agit bien d’une résurrection.

    À confirmer…

  56. Agitations en Corse, tolérance zéro ! (Le préfet)

    Bien d’accord.
    Méditons cette maxime confucéenne(et apocryphe) de Martial :
    « Le sage ne doit tolérer qu’une seule agitation, celle de sa fière mentule. »

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