1896822.jpg-r_1280_720-f_jpg-q_x-xxyxxJ’ai longtemps résisté aux films d’Almodóvar. Trop de couleurs criardes, trop d’hystérie, trop de sexe — même si je sais bien que la revendication érotique, et particulièrement homosexuelle, après quarante ans de franquisme, était avant tout l’affirmation d’une liberté enfin retrouvée : les Américains, qui n’y regardent pas de si près, ont régulièrement classé ses films en X ou RC-17.
Trop de mères, aussi. Et, du coup, trop d’enfance, de curés papouilleurs, d’émois adolescents. Bref, trop de Movida madrileña — même si je sais bien que — voir plus haut.
Mais j’ai vu bon nombre de ses films, quand même : j’y discernais une promesse qui ne se concrétisait jamais tout à fait, mais qui le rendait infiniment supérieur aux grandes machines hollywoodiennes d’un côté, aux films hexagonaux ras du nombril de l’autre.
Et trop de références aussi — Buñuel, Godard, John Waters, Vittorio de Sica, Kazan, Hitchcock, entre autres. Ils se tirent la bourre avec Tarantino à qui étalera le mieux sa cinéphilie.
C’est dire que je suis allé voir Douleur et passion (déjà, me disais-je, un titre quasi décalqué de Visconti…) en traînant un peu les pieds.

Eh bien, Almodóvar a épuré. Du sexe subsistent des souvenirs, des amis enfuis, parfois hostiles. De l’enfance, Almodóvar a gardé l’essentiel : le visage de Penélope Cruz dans les retours en arrière, celui de Julieta Serrano dans le temps présent. Des premiers émois, le corps du maçon à qui le petit garçon apprend à lire et à écrire (en méthode alpha-syllabique !). Du cinéma des autres, il ne reste rien.
Et de la jeunesse enfuie, il reste la vieillesse et la certitude de la mort.
Comme si tous les films précédents étaient des brouillons. Des essais. Et que celui-ci soit le chef d’œuvre, au sens que les Compagnons donnaient jadis au mot.

Il y a des auteurs, en littérature ou en cinéma, qui ont commencé par une œuvre majeure (les Liaisons, le Guépard, Catch 22, le Cœur est un chasseur solitaire, et j’en passe — ou la Nuit du chasseur). Ceux-là, en général, n’ont rien fait d’autre, ayant le sentiment d’avoir tout dit. Mais Almodóvar, de film en film, n’a jamais prétendu faire une œuvre définitive : il tendait vers une création qui serait enfin close sur elle-même. Douleur et gloire n’est pas loin de la perfection : on en sort en se demandant si le metteur en scène s’est senti mourir, pour flirter de si près avec un film total.


Almodóvar a toujours eu une direction d’acteurs exemplaire. Cette fois, cela confine au dédoublement, tant Antonio Banderas, Penélope Cruz et Cecilia Roth (des habitués de sa filmographie) sont stupéfiants. Ils ne jouent pas — ils sont de l’autre côté du miroir, là où l’acteur est le personnage, et où le personnage est à chaque fois un double de l’auteur. Cannes a donné une palme à Banderas — c’était le moins que le jury pouvait faire. Il est à la hauteur du Burt Lancaster de Violence et passion, que j’évoquais plus haut.0830269Je suis sorti de la salle en état de catharsis

lacrymale (la mort de la madre est racontée avec l’économie de moyens, le lyrisme tenu de Cohen dans le Livre de ma mère), en me disant que Parasite, le film de Bong Joon-ho, Palme d’or cette année, a vraiment intérêt à être bon, pour que je n’en sorte pas, la semaine prochaine, en criant à l’injustice…

Et puis il y a le concernement — le hasard qui vous fait prendre pour vous une réplique ou une scène.
C’est sans doute un effet de l’âge : mes étudiants, dont le passé remonte tout au plus, dans leur mémoire, à la semaine dernière, n’apprécieront sans doute pas le film d’ Almodóvar de la même façon que moi. Mais ce cinéaste vieillissant, qui se sent stérilisé, incapable d’un pas ou d’une ligne de plus, et déchiré par la conscience de n’avoir pas tout dit, ou pas bien, a parlé à ce que je suis, glissant sur la pente savonnée par les Parques, incapable d’écrire encore un livre publiable, acculé à la retraite, d’ici un an, en constatant l’échec de tous les combats que j’ai menés, incapable de m’en remettre aux paradis artificiels où se plonge le héros du film, désespérément lucide sur le peu que je suis dans un monde livré à la Bêtise et à l’auto-satisfaction. Si vous vous sentez quelque peu déphasé par rapport à votre propre histoire, Douleur et gloire est fait pour vous — même si comme moi vous n’en retenez que la douleur.

Jean-Paul Brighelli

180 commentaires

    • Pfff … et toujours le même refrain « les enfants de CSP+ qui ont quasi confisqué les prépas » et alors, vous voudriez quoi ? que les élèves méritants soient écartés des prépas, parce que leurs parents sont CSP+ ? pour mettre à la place des élèves moyens, voire médiocres sous prétexte de discrimination positive ?
      ça revient chez vous comme une antienne, et je finis par penser que, vous culpabilisez d’enseigner à des enfants de CSP+, alors que votre sensibilité Mao/trosko, vous porterait à évangéliser les enfants du prolétariat, participant ainsi à la fabrique du crétin de l’homme nouveau, et à l’édification du Paradis socialiste où coulent des rivières de lait et de miel gracieusement fournis par l’état !

  1. Il ne faut jamais désespérer.
    Je viens de faire votre horoscope.
    Les astres sont formels :
    Prenant une retraite bien méritée, vous vivrez dans une hutte au fond des bois, entouré de 7 naines lubriques, prêtes à tous les fantasmes.
    Par la même occasion, vous échapperez au complot des pedagogols, qui voulait votre peau, pour en faire un tambour.

  2. J’ai lu l’article de Marianne. Rien à ajouter … si ce n’est ceci : les deux dernières années, aux oraux du bac (EAF), j’ai pu vérifier que le 14 juillet commémorait, dans l’ordre : « la fête à Lignan » / »le feu d’artifice » / « la libération des camps » quels camps ? « Ben ceux de 14 » / « la fin de la guerre » Quelle guerre ? « Ben une guerre d’avant… » . Je jure que tout est vrai, et cela se passait avec des candidats issus de deux lycées « choisis », dont l’un relevant du privé. C’étaient des séries S – ES et L !

    Au même moment, à la fac, en 3e année de licence, un gaillard fort sympathique au demeurant m’a soutenu que dans le titre « Quand passent les cigognes », quand était sujet (car placé avant), et cigognes, COD, car « quand passent quoi ? – Les cigognes ! »

    Les carottes sont cuites ! Reste l’Aventin.

  3. J’ai vu tous les films D’ Almodovar ( 21) et certains, les meilleurs , plusieurs fois; ( je suis prof d’espagnol dans un lycée et je les ai fait connaitre à mes élèves). Oui « Douleur et gloire »est pudique, et mais pour mo, ce n’est pas le meilleur et ne vaut pas » Volver » qui méritait cette année là, la Palme.
    Connaissez-vous  » La fleur de « mon secret »? Voilà aussi un film plein de délicatesse aussi .
    Cela dit Banderas mérite son prix interprétation masculine.

  4. La prose de Pierre Driout est lue en haut lieu par des  » décideurs » qui s’en inspirent.

    Deux exemples:

    1) Le général Desportes,qui fut directeur de l’Ecole de Guerre et qui aujourd’hui enseigne la stratégie à Sciences-Po et HEC a donné le 26 mai un entretien au Figaro,dans lequel il reprend nombre de thèses drioutiennes ;je cite:

    « …la voix des nations ne prorte qu’en fonction du calibre de leurs canons. »

    2) Jacques Fayolle,président de la Conférence des directeurs des écoles françaises d’ingénieurs,complètement désinhibé par les diatribes anti-Noirs de Pierre Driout, souhaite que le tarif des études dans les écoles d’ingénieurs augmente considérablement pour les non-citoyens de l’Union europénne; (A l’université,il est multiplié par 16).

    Ainsi la France va se débarrasser de tous ces étudiants africains qui font baisser la cote de son enseignement supérieur.

    « Pour l’Afrique, la stratégie des écoles est « plutôt de projeter les diplômes à l’international que de faire venir des étudiants africains dans nos écoles ».

  5. « même si comme moi vous n’en retenez que la douleur »
    Mais du coup on se sent moins seul.

    Ailleurs, vous évoquiez les épaules des géants, j’ai souvent pensé avoir été assis sur leurs genoux, juste assez haut pour bien les entendre, mais bien incapable de leur répondre.
    C’est déjà mieux que d’être sourd !
    Et de la surdité à la haine, le chemin n’est pas long : il passe par le dépit, puis la jalousie.

    • « Dicerbat Bernardus Carnotenid nos esse quasi namos gigantinum humeris insidentes, ut possimus pluna eis et remotiara videre, non utique proprii visus acumine, aut eminentia corporis, sed quia in altium, sed quira in altum subvehimar et extollimur magnitudine gigantes. »

      [Bernard de Chartres disait que nous sommes des nains juchés sur les épaules des géants, de sorte que nous puissions voir plus loin qu’eux, non pas en raison de notre taille, ou de l’acuité de notre vue, mais parce que, étant sur leurs épaules, nous sommes plus hauts qu’eux »
      ——-

      « La science, c’est toute discipline dans laquelle un idiot de la génération présente est susceptible de dépasser le point atteint par un génie de la génération précédente. »
      M. Gluksman

      ——–

      « Cet aphorisme était-il alors humble ou orgueilleux ? signifiait-il que nous connaissons, fût-ce mieux qu’eux, ce que les anciens nous ont appris, ou bien que nous connaissons, fût-ce grâce à la dette envers les anciens, bien d’avantage qu’eux ?
      (…) Bernard de Chartres proposait cet aphorisme dans le cadre d’un débat sur la grammaire, dont l’enjeux était le concept de connaissance et d’imitation du style des anciens mais, toujours selon le témoignage de Jean de Salisbury, Bernard blâmait les élèves qui copiait servilement les anciens, affirmant que le problème n’était pas d’écrire comme eux mais d’apprendre d’eux à écrire aussi bien qu’eux, de sorte qu’ensuite de nous, comme nous, nous nous inspirons d’eux.(…)
      C’est à partir à partir de l’apparition médiévale des nains que commence l’histoire de la modernité en tant qu’innovation, qui peut-être telle parce qu’elle retrouve des modèles oubliés par les pères.
      U. Eco

  6. Petite poucette a twitté « ayé, le vioque est dead »

    Sommés d’agir globalement hic et nunc, nous voilà plongés en pleine chaosophie pour une semaine.

    • Je me souviens d’une interview où Serres, en bon caresseur dans le sens du poil, disait qu’en faisant de l’histoire des sciences, on pouvait faire à la fois de l’histoire et des sciences.

      Ou, peut-être, ni l’une ni les autres.

    • Michel Serres avait pour modèle le docteur Pangloss du Candide de Voltaire.
      Son discours répétait sur tous les tons :
      Nous vivons dans le meilleur des mondes possibles.
      Ritournelle assez lassante.

      • Il était d’ailleurs spécialiste de Leibniz, cible de Voltaire dans Candide — Pangloss, c’est lui…
        Pas de hasard, au fond.
        Petite Poucette est un livre lamentable — dommage, car Serres a écrit de très belles choses, en particulier sur le rugby.

        • J’avais rencontré le réalisateur Daniel Karlin auteur de « L’amour en France » et qui se trouve être le gendre d’un académicien français ; il tenait absolument à me dire que Serres racontait des conneries grosses comme des melons !
          J’avais bien essayé faiblement de défendre Serres qui était un idiot sympathique !

        • Et c’était incontestablement un excellent conteur.
          Avec un livre publié par an, n’a-t- on pas droit à l’erreur ?
          Les hommages sont impressionnants, même ceux qui l’ont ignominieusement- c’est le terme qu’il a employé – viré de France Info, font part de leur immense tristesse.

  7. Je crains en effet, Jean-Paul, qu’Almodovar soit plein de douleurs et finisse ici en pleine gloire, d’après ce que j’en ai lu.
    Comment retrouver l’impulsion, l’énergie, le désir de s’atteler à une oeuvre nouvelle, où la justesse des sentiments le partage avec l’émotion, quand on se sent physiquement amoindri, dépressif et solitaire ?
    C’est bien que Banderas, qui joue le rôle d’Almodovar, dans son propre appartement et ses propres vêtements colorés, apparemment, ait eu le Prix d’Interprétation masculine : ça vaut pour les deux. S’il n’a pas eu la Palme, c’est juste une question de génétique des films…
    Je me souviens des « Amants passagers » sorti il y a quelques années. Ce n’était pas le meilleur crû de sa production mais il était symptomatique de cette époque espagnole désabusée. J’essaierai d’en faire un commentaire plus tard.
    Si vous allez voir le Bong, faites en un billet dans le billet. Je ne crois pas qu’il ait volé sa Palme, rassurez- vous.

    • « Comment retrouver l’impulsion, l’énergie, le désir de s’atteler à une oeuvre nouvelle, où la justesse des sentiments le partage avec l’émotion, quand on se sent physiquement amoindri, dépressif et solitaire ? »

      Bah, mon petit gars chabada-bada, ce que tu n’as rien pigé à l’élan énergétique et créatif que t’insuffle la douleur. Sérieusement.
      « où la justesse des sentiments le partage avec l’émotion »…. Mais arrête-toi un peu.
      Mais Jean-Paul trouvera ton commentaire super bien, il te fera sans doute une petite tartine, pour la forme. Je crois même qu’il te considère un peu comme le Thomas Morales du blog. Ça t’excite, hein, est-ce que ça t’excite ?

      Bises

      • Soyons clairs : nous ne sommes pas, dans le cas ici présent, dans la Modernité !

      • Ma chérie, rassure toi, j’ai bcp souffert dans ma courte vie et j’ai porté, moi aussi, ma croix de crucifixion que je cherche à revendre(*) d’ailleurs car tout va (presque) bien pour moi en ce moment
        (*) À la salle des ventes, j’ai un acheteur de reliques..peu regardant…uhuhu !
        SMACK !

        • Laisse là te susurrer à l’oreille, laisse là te gagner, ne lutte plus contre cette belle paire de couille qui te poussent, là, entre les jambes. Ce seront les plus belles coucougnettes du monde, d’un volume jamais égalé. Et cesse de m’assurer que tu n’as rien pris alors que tu te grattes la joue avec la paume de la main et que tes paupières s’affichent en capote de fiacre* au même instant. Au seul son de ton souffle, je sais déjà si tu es clean ou non. Tu comprends ? Je vais te pourrir jusqu’à ce que la fourrure te garnisse l’entrecuisse, celle qui te hissera vers cet horizon nouveau que tu mérites largement d’inventer. Mais arrête les conneries Chaton, n’en rajoute pas ou je claque définitivement la porte.

          * ; )

  8. Almodovar a 70 ans et d’aucuns s’inquiètent de sa productivité future.

    D’ici, on entend rire Manoel de Oliveira depuis le rivage du Styx où il a élu domicile depuis qu’il a quitté celui du Douro, bien décidé à y tourner un énième (très) long métrage pour s’occuper l’éternité.

    On pourrait construire des problèmes mathoïdiots genre « combien d’allers-retours Paris-Cannes pourrait-on réaliser avec tous les rushes de tel ou tel cinéaste ? »

  9. NÉCROLOGIE

    Cela fait le deuxième académicien mort en qq jours après le fumeux Weyergans. L’honorable institution va devoir se remettre en question et choisir des candidats encore (plus) verts.
    Serres s’est sans doute étranglé avec les dernières bêtises qu’il a dites.
    Entre ici…dudu !

  10. Il y a une loi en Californie qui impose des restrictions sur l’eau – fasse le ciel que ces gens si démocrates imposent des restrictions sur le caractère lénifiant des discours vaseux des universitaires de rencontre !

    « Entre ici débit d’eau tiède … »

    in « Oraison funèbre de Poucette »

  11. Le caractère mellifluent de Michel Serres est salué par les plus hautes autorités académiques et scolaires !

    « Adieu Michel Serres, l’honnête homme par excellence, du XXe et du XXIe siècles, éclectique, humaniste et visionnaire. (…) Sa pensée sur l’éducation continuera à nous influencer », salue le ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer. Son collègue de la Culture, Franck Riester, rend hommage à une pensée « lumineuse et moderne, poétique et accessible ». « La chaleur de sa voix nous manque déjà », écrit-il. Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, se dit «très attristé» par la mort de Michel Serres, « homme de lumières et de raison, qui avait fait de son savoir immense la plus belle part de son humanité ». La ministre de l’Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, voit en lui « notre contemporain capital, sensible aux nouveautés du temps comme aux invariants des hommes et des choses ».

  12. L’oraison funèbre de JPB est déjà prête dans les cartons en voici un extrait choisi :

    « Ce salaud voulait empêcher l’enseignement de la douce ignorance des lettres – ces lettres qui font si mal à apprendre et si peu de bien en retour. »

    • « Il voulait un César, il ne fit que pomper ! » par exemple, enfin parce que « Il se voulait César, il ne fut que Pompée » était déjà prise, par un serrurier du Mans (Clef manceau ) 😉

  13. C’est toujours le même dilemme :
    Agir ou subir.
    Actif ou passif.
    Michel Serres annonçait la couleur, comme d’autres robinets d’eau tiède du genre Comte-Sponville :
    J’ai choisi de subir.
    Tant pis pour toi !

    • « robinets d’eau tiède »

      Ce serait très pratique des robinets d’eau tiède;le matin,votre yaourt est trop froid quand vous le sortez du réfrigérateur;le leaisser queques minutes dans un bocal d’eau tiède l’amène à la bonne température;vous me direz:il y a un mélangeur* sur votre robinet…

      Oui,mais c’est pa pareil:il faut rgler les flux respectifs;la température de l’eau « chaude » n’est pas forcément stable etc.

      Certains plombiers affectent d’appeler ça un « mitigeur »-drôle de
      nom puisque on ne parle jamais d’eau « mitigée ».

      Si vous vous y connaissez en plomberie ,lancez le robinet d’eau tiède;vous aurez du succès.

      On dit bien (pas moi): « j’ai des sentiments mitigés à l’égard de… »

      Qu’est-ce que ça veut dire au juste: comment des sentiments se mélangent-ils ?

      • Mitiger : extrait du cnrtl :
        « Au fig., vieilli et littér.
        1. Rendre quelque chose moins pénible, moins douloureux pour quelqu’un. Synon. adoucir, édulcorer.Mitiger un châtiment, une peine. Après avoir cherché des demi-mots pour mitiger l’annonce fatale, il finit cependant par lui tout dire (Stendhal,Chartreuse,1839, p.345). »

        Heureusement, On n’est donc pas obligé de mélanger des textes pleins de mièvrerie avec du brûlot transgressif pour obtenir une littérature lisible.

        On ne se rappellera pas sans un éclat de rire khonsterné, les efforts de certains pour définir la « température d’un texte » dans un cadre statistiquoïde où on mélange Emile et Jane (Zola et Austen).

        http://lexicometrica.univ-paris3.fr/jadt/jadt2002/PDF-2002/bavaud_xanthos.pdf

        Une occasion de plus de dé-lire un texte sans prendre un coup de chaud et froid ?

  14. Avant de devenir aveugle et d’être englobé dans le grand-tout – forcément merveilleux – laissez-moi délirer à ma manière !

    Oui on a le droit de faire l’éloge de sa propre folie- n’en déplaise aux esprits ronchons qui ne veulent voir que des têtes raisonnables sur terre !

  15. Il y a des tas de gens merveilleux sur terre – on dit que Zuckerberg est gentil, que Macron est aimable – on leur confie la clef du paradis et ils auront vite fait d’en faire l’enfer sur terre.

    Croyez-moi : si vous possédez la clef d’un paradis intime gardez-la précieusement pour vous.

  16. C’est curieux quand même ! Ces gens heureux qui veulent exercer le terrorisme du bonheur !

    • On n’a jamais tant parlé du bonheur que sous la Convention où l’on guillotinait à tout va !

      Maximilien Robespierre : « L’homme est né pour le bonheur et pour la liberté, et partout il est esclave et malheureux ! La société a pour but la conservation de ses droits et la perfection de son être, et partout la société le dégrade et l’opprime ! Le temps est arrivé de le rappeler à ses véritables destinées ; les progrès de la raison humaine ont préparé cette grande révolution, et c’est à vous qu’est spéciale­ment imposé le devoir de l’accélérer.
      Pour remplir votre mission, il faut faire précisément tout le contraire de ce qui a existé avant vous. »

    • Non, seulement celui de la lucidité. Les problèmes de Pedro MOI JE : ses lignes, ses amants, ses amis, ses emmerdes. Le nombril comme une par parabole hollywoodienne les diffusant me passent par dessus la tête… Wè mais tu comprends, c’est fort kuaaa, c’est soft, vachement de retenu le mec.

      MERDE !

    • Et je ne mettrai pas un kopeck pour aller voir ce film, aussi bien filmé soit-il.
      Donnez-vous plutôt une bonne raison de vous rendre à Roubaix, le musée la Piscine accueille l’exposition itinérante de Gustave Guillaumet, orientaliste dont certaines des oeuvres sont visible à Orsay.

      • oubliée…

        De la dream team Stannah qui a écumé bien des parquets institutionnels pour sur-plomber tous les débats en les lestant de leurs légèretés, reste papy Morinos qui ne doit pas en mener large.

        Tremble Edgar !

        • Une dernière saillie sur les 7 parfums de la débâcle? Ou sur les 5 piliers de l’ignorance satisfaite?

  17. Devant l’hôpital Humanité il y a un grand panneau que personne jamais ne remarque et ne veut lire : « Ralentir – Silence ! »

  18. Mon oncle Henri Guillet vient de mourir le jour d’hier à 92 ans et donc il était de son vivant ingénieur au CEA – il avait reçu en 1976 la médaille Charles Eichner de la société française de métallurgie – il avait travaillé à cette époque sur les projets Phénix et Super-Phénix de surgénérateur – qui finirent en queue de poisson comme chacun le sait.

    La dernière fois que je le vis il me parla du grand-père de sa femme Jean Regnault (1869-1962), mon arrière-grand-père, qu’il me disait être un homme du XVIIIè siècle qui conservait dans sa chambre un portrait de Fontenelle, le célèbre sceptique du siècle des Lumières.

    Les choses sont plus compliquées qu’elles ne paraissent au premier abord !

  19. Ca rigole pas…

    On ne peut pas prendre le dernier paragraphe à la légère;c’est le ton sérieux de la confession;ton rarement adopté par Il Maestro.

    « concernement » (« ce hasard qui vous faite prendre pour vous une réplique ».):
    il en fut question dans un billet antérieur (lequel ? en l’absence d’appareil critique et compte tenu de ma paresse, je ne serai pas plus précis);le mot(le concept) est emprunté à Starobinski qui l’appliqua à Jean Jacques Rousseau (auteur honni); des psychiatres cliniciens l’ont jugé intéressant et ont bâti sur ce concept une théorie de la psychose naissante; bref, le concernement n’est pas sans rapport avec le délire.

    « …ce que je suis… incapable d’écrire encore un livre publiable »

    L’article que signe Il Maestro dans Marianne précise ,sous le nom de l’auteur « dernier livre publié… » (et c’est un titre récent)

    « …lucide sur le peu que je suis dans un monde livré à la Bêtise et à l’auto-satisfaction.  »
    Dans un tel monde , livré à la Bêtise et à l’auto-satisfaction, quels livres sont « publiables » ?

    • Deux ans : dans l’édition, c’est interminable.
      Depuis deux ans, on me refuse tout ce que je peux écrire. Un hasard certainement, si ça coïncide avec l’élection de Macron, pour qui je n’ai pas manifesté un enthousiasme délirant.
      Alors je fais autre chose — cette année, j’ai fabriqué des Powerpoints sur l’histoire de l’art, la mythologie, la Bible, etc. Autant que ça serve à quelqu’un.

  20. JEU DE VILAINS
    Cherchez l’erreur
    « Djihadiste français »

    Premier prix : une kalach dorée
    Deuxième prix : un Laguiole spécial décapitation
    Troisième prix : un rôle artistique de figurante inerte chez Almodóvar.

  21. COMME J’AIME

    La droite est tellement lourde, les populistes sont tellement plus attrayants, les marcheurs sont tellement patauds, les gauchistes sont tellement perdus, que les libéraux, les conservateurs, doivent retrouver leur poids électoral de forme en se rassemblant autour de notre régime vigueur.

    Nous sommes tellement sûr de réussir le projet avec Marion bas résille, avec toutes les droites de bonne volonté, que nous nous engageons à vous rembourser une élection gratuite en cas d’échec.

    N’hésitez pas, libéraux populistes majoritaires. Retrouvez votre poids de forme politique avec nous : les unionistes français de l’étranger.

    • L’ufe, rassemblement de toutes les raclures expats…

      Ca donne presque envie de voter Mister Chance la prochaine fois.

  22. Fourre-tout médicinal traditionnel (suite)

    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2019/06/02/du-tabac-dans-le-sexe-au-senegal-une-pratique-dangereuse-pour-les-femmes_5470502_3212.html

    Contrairement à l’idée reçue, cette végétalisation des trous dans les pelouses n’est pas là pour faire tomber un polichinelle qui s’accroche mais au contraire pour s’envoyer en l’air sans le concours des vieux mâles noirs.

    Une révolution en Afrique…

    Reste que la pratique génère des cancers et ce n’est pas du chiqué. Verra-t-on bientôt l’affaire récupérée par des khuls bénis de tous poils avec des avertissements sur les paquets de tabac du genre « fumer du khul est dangereux pour votre santé » ?

  23. FAIT DIVERS

    Le paquebot géant MSC qui s’est ramassé le quai dans le Canale della Giudecca à Venise, ce panier de crabes, métallique, chargé de tarés adeptes du vivre-ensemble à l’étroit, aurait dû s’ appeller DÉMOCRATIE.
    Un nom qui lui aurait bien été…

    • Mékilékhon !

      On ne dit pas « paquebot géant » mais « promène-kilocouillons »

    • Les fondations de la Sérénissimes, pareilles à celles de NDdP d’ailleurs, sont constituées des troncs de chênes posés à la verticale conservés dans la glaise depuis des siècles – un travail de titan fut nécessaire pour stabiliser ces marécages en important de dizaines hectares de forêt et combler ainsi cet espace maritime réduit aujourd’hui en canaux. Les autorités italiennes autorisant le passage et l’amarrage de ces horreurs et le cortège des vibrations qu’elles produisent sont sérieusement irresponsables.

  24. HIÉRARCHISATION
    De toutes les informations incertaines qui me parviennent, la seule qui m’importe vraiment, la seule capitale, est la météo locale pour le lendemain ….
    À demain, bande des bâtards !

  25. Michel Serres en ses œuvres sur Astérix le Gaulois :

    « En mettant ces albums entre toutes les mains, vous ferez des adeptes de la force pure, de la drogue et des ennemis de la culture. C’est l’éloge du fascisme et du nazisme ».

    Il ne devait pas être au courant que René Goscinny était juif … effectivement Israël est le modèle du village gaulois qui résiste envers et contre toute bêtise !

    • Il a dit ça à la radio entre d’autres khonneries, il n’en a pas fait une thèse de doctorat .
      Il aimait Tintin et pas Astérix, c’était son droit.

  26. Brighelli et ses doubles ou « Extension du domaine khutané »

    Aujourd’hui Il Maestro se retrouve ,se reconnaît en Almodovar (ou en un personnage de…-lui-même double d’Almodovar.)

    Le billet précédent,sur P. Muray, était illustré de deux photos du sujet; dans la première,il est jeune et chevelu ,allongé, s’appuyant sur un coude-dans une pose,une attitude presque identique à celle du fameux cliché du Maître se reposant à belle Ile en mer après un thé torridien avec Sarah et exhibant une chevelure à la Samson.

    Dans la seconde photo de Muray, la peau du front a accompli sur deux côtés d’impressionnantes percées.

    Chaque fois que Muray se voyait dans un miroir,il pouvait constater l’extension du domaine khutané.

    Il n’en va pas de même pour le Maître (que la question capillaire intéresse);l’auréole s’etend à partir d’un point central,dans toutes les directions à la fois;pour la voir,il faut un dispositif complexe de miroirs (miroir trois pans,tel qu’on en trouvait,de mon temps, chez les tailleurs.)

  27. https://www.lemonde.fr/
    Titre de l’accroche au sujet de l’accident de paquerobot : « Il y aurait pu y avoir des morts, maintenant ça suffit ! À Venise, un accident repose la question de l’interdiction des navires de croisière »

    Comme si le problème était là …

    • Il faudrait que les Vénitiens arrêtent de vendre leur ville au tourisme de masse et cessent de pleurer en même temps sur les effets délétères de ce type de tourisme.
      Et on peut douter qu’avec Brugnaro le problème se résolve.
      Quant à ces immeubles qui naviguent sur la mer, il faut les faire sauter.

      A propos, Zorglub, je viens d’écouter un physicien qui raconte des tas de choses intéressantes pour des personnes qui n’y connaissent pas grand chose comme moi. Guido Tonelli, que vous connaissez sûrement : 68 ans et qui s’occupe d’autre chose que de sa calvitie ce qui le rend passionnant et ce qui l’empêche d’avoir des états d’âme.

      • Venise est tout entière dressée contre l’arrivée des grands paquebots. Certes, ils se consacrent au tourisme (fort bien, quand même — quand je vois que Marseille essaie aussi de devenir une ville touristique, z’ont des progrès à faire ici) mais dans des limites convenables, hors carnaval. On s’y loge pour pas très cher, on y mange pour trois fois rien quand on se donne la peine, et les musées sont très accessibles — les Scuole en particulier.

        • Une ville qui se vide de ses habitants, pas comme dit Le Monde, parce qu’il y a trop de bruit et trop de touristes, mais parce qu’ un grand nombre de Vénitiens arrêtent de bosser et préfèrent jouer les rentiers en louant leur maison/appart. et partir vivre à Mestre ou ailleurs sur la terre ferme, n’est plus une vraie ville. Il s’ensuit que les magasins « normaux » ferment et qu’ils sont remplacés par des boutiques à touristes ou des petits locaux pour bouffer pour pas cher ( ce qui semble vous plaire ) . Mais cela transforme Venise en un Disneyland ce qui ne ravit pas les Vénitiens qui ont décidé de rester et qui aimeraient que leur ville vive encore avec des vrais Vénitiens. Discussion récente que j’ai eue avec certains d’entre eux.
          Quant au fait que Venise tout entière soit dressée ( « soit » en effet et non « est » ) contre les monstres qui transportent des tas de veaux, bien sûr, aujourd’hui, après l’accident, tout porte à la croire. En réalité, il y a un paquet de gens à Venise et d’Italiens qui trouvent que c’est très bien comme ça. A commencer par votre ami Salvini qui joue les outragés alors qu’il déclarait l’an dernier qu’on ne pouvait quand même pas faire passer la sécurité d’une ville avant les emplois que procurent ces monstres qu’on peut difficilement appeler bateaux.
          De toutes façons, il y a fort à parier que rien ne se fera. Après le naufrage du Costa Concordia, j’ai lu un paquet d’articles qui commençaient par « Basta », grande spécialité italienne, qui consiste à dire que cela suffit pour ne surtout rien changer ensuite, tant la corruption est grande, les intérêts de certains intouchables et la situation politique chaotique.
          Quant à comparer Marseille à Venise…

  28. A quo vous font penser les aventures d’Astérix et Obélix ? A une joyeuse anarchie gauloise … quand on est l’auteur de tels contresens politiques – confondre Astérix avec Mussolini et Hitler – c’est qu’on ferait mieux d’éviter l’exégèse politique de la littérature d’une manière générale et de la bande dessinée de manière plus particulière.

    Obélix est un gros dégueulasse qui baffre ! Astérix est un petit malin teigneux ! Au-delà on entre dans la zone vague de la dérive hyperbolique de l’interprétation qui en dit plus long sur le lecteur que sur l’auteur !

    • « Au-delà on entre dans la zone vague de la dérive hyperbolique de l’interprétation »

      Ce rend-il compte, l’infâme débris, qu’il interdit toute autre interprétation que la sienne (qui, de surcroît est pauvrissime)

  29. La potion magique de la religion ? Franchement je n’y crois pas … y en a qui ont essayé !

  30. Jules Verne est un des plus grands génies de la littérature française – en l’occurrence Serres a raison de s’intéresser au phénomène Verne – mais quel en est le sens ? Le radicalisme vert du capitaine Nemo n’est plus à démontrer et quant aux « 500 millions de la Bégum » il nous montre un monde militaro-industriel pris d’une folie furieuse de destruction tous azimuts prémonitoire des deux guerres mondiales.
    Verne un écologiste radical sous couvert de scientisme ? C’est bien possible …

  31. The boss said: « quand je vois que Marseille essaie aussi de devenir une ville touristique » ?
    N’est-ce pas déjà le cas? Bah…

    • …le Maître est allé puiser des pleurs au Styx
      Avec ce seul objet dont le Néant s’honore.

  32. Le JE et le IL

    « Mais ce cinéaste vieillissant, qui se sent stérilisé, incapable d’un pas ou d’une ligne de plus, et déchiré par la conscience de n’avoir pas tout dit, ou pas bien, a parlé à CE QUE JE SUIS, glissant sur la pente savonnée par les Parques, incapable d’écrire encore un livre publiable, acculé à la retraite, d’ici un an, en constatant l’échec de tous les combats que J’AI menés, incapable de m’en remettre aux paradis artificiels où se plonge le héros du film, désespérément lucide…

    CE QUE JE SUIS : non pas « celui que je suis »,ni  » l’homme que je suis » mais CE QUE je suis;à la question « qui êtes-vous ?,on répond: « je suis… » mais si on dit: »voilà CE QUE je suis » c’est qu’on répond à la question : QU’ETES-VOUS* ?
    Détachement frappant (se souvenir de « Photo Nice-Matin. La calvitie du type large d’épaules habillé en rouge est la mienne. » et non pas : « le type…c’est moi »)

    Ce qui m’intéresse encore davantage, c’est la manière dont le JE et la première personne reviennent en force, tout à coup.

    La phrase aurait pu continuer ainsi:  » … glissant sur la pente savonnée par les Parques, …constatant l’échec de tous les combats qu’il A MENES… »

    Le retour du JE aurait pu être préparé (par exemple de cette manière: « ce que je suis, MOI QUI…)

    Mais non,on ne voit pas la couture;c’est un peu comme une bande de Möebius super-bien collée.

    * Imaginons Dugong interrogeant Pierre Driout
    « Qu’êtes-vous,Pierre Driout ? »
    Si Pierre Driout a bien appris sa leçon,il répondra:
    « un débris rueillois »

  33. @ 3 juin 2019 à 21 h 42 min

    Pierre Driout …« un débris rueillois »

    Tu t’es regardé, patate ?!

  34. @3 juin 2019 à 9 h 46 min

    Dans le jargon maritime que je pratique sans retenue (bite d’amarrage, may west bien gonflée, etc…) étant devenu très tôt un autodidacte surdoué, plus que la dimension (*) du navire, c’est le comportement des passagers qui définit la dénomination « promène-kilocouillons ».

    Exemple ? Une barquette(**) voguant dans les calanques de Marseille, remplie de bolos mal équipés, ballotés sans comprendre ce qui se passe, aussi à l’aise que saucisses en choucroute froide, on peut dire que ce fier esquif bien architecturé devient illico un petit « promène-grands-couillons ».

    (*) Si y’avait que la taille qui comptait, dudu, ta Georgette t’aurait lourdé de son pucier depuis longtemps.

    (**) RÉGIONALISME NAVAL
    Dans le Var et les Alpes-Maritimes, Wikisaitout m’apprend que ces petites barques marseillaises s’appellent des « pointus ». Soyons sérieux !…On ne va pas comparer l’architecture forte, sérieuse, solide, des barques marseillaises à celle des pointus du 06, véritables « promène-Niçois ».
    Entre Marseille et Nice, il y a toujours eu une différence comparable à celle qui existe depuis l’Antiquité entre Athènes et San Remo.

    • Pitoyable roquet qui se dresse sur ses pattes arrières pour japper l’attention en mordillant nos mots laids ?

      Connaît-il d’autres barquettes que celles qu’il absorbe, remplies de végétaux à nourrir d’inanition * et qui ne laissent qu’un écœurant jus de nave une fois ingérés ?

      Roquet, touriste à Marseille, voudrait visiter Sugiton en embarquant à bord du Pitalugue qu’il viendrait d’acheter à prix d’or en croyant que ce n’était qu’une poignée de figues. Le vieux port en rigolerait longtemps.

      * le ventre vide avec plein de soja dans le coco, un délit d’inanit(i)é ?

  35. Contre toute attente de ma part, j’ai lu qu’Almodovar, qui ne se voit pas toujours en Narcisse au Pays du mariage pour tous, avait récemment produit un très beau documentaire sur les victimes du franquisme, enrôlées de force dans le grand pardon national par la loi d’amnistie qui a immédiatement suivie la mort de Franco: « Le silence des autres ».
    Almodovar, tout en précipitant Carlos Saura aux oubliettes, a nourri son cinéma des films dits « quinqui » tournés immédiatement après la mort de Franco. Films jamais projeté en France à ma connaissance. Comme quoi, un bon film, un bon roman, un bel objet d’art n’est pas toujours celui qui assure la meilleure rentabilité ou un retour sur investissement.
    Bon, je voulais dire un mot sur « Les amants passagers », mais à quoi bon faire des discours, qui ont pourtant le plus beau rayonnement fossile tandis qu’internet ne peut rien y comprendre, dans l’indifférence générale ?

  36. Roquet a voulu louer une voiture à pas cher pour s’aventurer dans Trumpland-West. Un loueur madré, n’ayant plus de Sierra, lui a fourgué une Ford Pinto.

    Toute la population d’origine sud américaine en rigole encore.

  37. MA VIE À FRISCO.

    Le plus beau des films !
    Scénario fantastique, acteurs exceptionnels -dont moi-même – mélange étonnant des genres, jamais déçus, tout en 3D, jour et nuit, des saints, des salauds, des saintes, des salopes, des génies, des khons magnifiques….. et tout ça je l’offre à bda, c’est gratuit !

  38. UNION EUROPÉENNE (CE SERA SANS MOI)

    Le fonctionnement de cette noble idée politique et culturelle, devenue terrain de jeu incompréhensible réservé à des technocrates sans contact avec leurs peuples, est à remettre en question totalement.

    La belle endormie n’a pas le plus important des ressorts qui anime les sauvages assoiffés de PIB qui l’entourent : la violence.
    Z’êtes trop vieux pour faire la guerre !

    Ne rêvez pas. Vos 510 millions d’habitants ne sont européens que par habitude, pas par objectif. Vous êtes tous des veaux. Sans armée, sans idées communes, sans religion, sans démographie, sans goût du travail, sans langue commune, sans priorité unitaire.

    Il suffit d’entendre les crétins écologistes du continent européen rêver leur bêtise, utopistes complètement à côté de la plaque, se trompant complètement de combat…. pour voir qu’elle n’en a plus pour longtemps si elle ne change pas, si elle ignore le principe de réalité que le monde cruel exige de tous.
    Les Lumières pouvaient éclairer en leur temps car elles avaient de l’énergie, de la violence au service de constructeurs. C’est bien fini. Le monde se construit sans vous.
    Rejoignez l’UFE !

  39. Dudu la visqueuse joue au psy spécialisé en éthologie avec moi.
    Résultat ? Tout à fait au niveau de son divan : une merde IKEA, achetée à crédit sur 18 mois.
    Allez, à demain les bolos, je rentre à la base !

    • Lui reste plus que lormier pour l’aduler dans ce blog. Ah, ça doit être dur d’être soutenu par un manchot…hurkhurkhurk !

  40. Ce blog étant lu par un nombre conséquent de professeurs a priori peu favorables aux délires pédagogiques qui ont tant favorisé la débâcle de l’école, je pense que l’un ou l’autre des lecteurs saura me donner des informations :

    J’ai besoin de textes officiels EN qui recommandent ou imposent ces méthodes pédagogiques.
    Il y a bien la méthode globale, mais sans doute aussi les classes inversées et toutes les méthodes dans l’esprit « loi Jospin » 1989 qui « mettent l’élève au centre du système » avec le résultat que tous ou presque constatent.

    Confusément, ce n’est pas très compliqué, mais quand il s’agit de trouver des textes précis et suffisamment clairs malgré la novlangue Education nationale, je suis coulé devant les innombrables textes indigestes.
    Et surtout, en les parcourant, je m’aperçois que les textes officiels laissent la pratique de côté, au moins ceux que j’ai lus.

    Meirieu et ses complices travailleraient-ils plus par pression d’une hiérarchie acquise à leurs idées que par obligation légale ou même recommandations officielles ?

    On trouve d’innombrables articles de critiques des « nouvelles » pédagogies, mais cela ne me donne pas de textes officiels qui les recommandent.

    Merci de vos avis.

    • Je ne peux vous donner les références précises que vous cherchez.

      Cependant, vous trouveriez sans doute des ressources sur:

      a) le blog de Loys Bonod (La Vie moderne) ;Bonod est professeur de lettres à Paris;il a une patience , un goût de l’exactitude et une opiniâtreté dignes d’un chartiste.

      Malheureusement,il n’est plus très actif (on lui a fait quelques sévères recommandations);mais vous trouverez des archives et si vous l’interrogez,je pense qu’il vous répondra.

      b) Il y a un historien de l’enseignement sur Mediapart (Claude Lelièvre);il a passé une vie entière à étudier les textes officiels.
      Du temps des socialistes,il écrivait des billets crapuleux pour défendre le ministre…mais il citait abondamment les textes,tout en donnant des interprétations mensongères.

      Aujourd’hui,comme il est contre Blanquer,il abandonne la tartufferie;ses billets ne donnent pas d’urticaire et il y a d’intéressants rappels.

      Cela dit, je me permets d’exprimer à nouveau ma conviction que les pédachiottes n’ont été que des serviteurs zélés de pouvoirs attachés à détruire l’école publique; ils ne sont pas les instigateurs.

      • Loys Bonod s’est occupé un peu plus de lui-même. Il a passé l’agreg et l’a obtenu. Brillamment.

        Nul n’est mieux placé que soi-même pour améliorer sa condition.

        Bravo à lui.

        • Très bien qu’il ait eu son agrég.Je ne suis pas étonné.

          Du temps où il était certifié, je trouvais qu’il avait une rigueur dans l’expression et le raisonnement ainsi qu’une culture étendue dont nombre d’agrégés des lettres ne pourraient se vanter.

          Un type intéressant, à suivre (s’il se remet à alimenter son blog.)

          Et il y a peu de professeurs de lettres qui,comme lui, sont capables d’interpréter des tableaux statistiques;

      • C’est un garçon très bien avec lequel j’étais en contact, et qui a un beau jour cessé de répondre — je ne sais pas pourquoi.
        Franchement, il y a des jours où je me sens pestiféré sans savoir pourquoi.
        Et j’étais au courant, pour son agrégation interne.

        • Oh, il y a mille et une raisons pour lesquelles on peut ne plus vous répondre : votre acharnement sadique et gratuit sur certains tramite i fantasmi ), ( mais lui n’y a sans doute pas eu droit hors blog), votre égocentrisme ( ma calvitie, dis, tu la trouves comment ma calvitie), votre nombrilisme morphologico-syntaxique ( Z’avez vu les phrases du Maestro comme elles sont belles, et le »on » et le « il » et le « je », hmmmm surtout le « je », et pour couronner le tout, les conneries fascisantes et l’éloge de tous les plus grands cons de la terre : Poutine, Trump, Salvini sans parler de nos locaux qui ne valent pas plus cher. Cela fait déjà des raisons amplement suffisantes. L’image du pestiféré est assez bien vue.

          • Encore un règlement de compte* ? décidément, on dirait qu’il y a un lourd passif entre les lecteuses lecteur.e.s du Blog et l’auteur… Allusions, insinuations, accusations à peine voilées, je suis étonné, gêné, parfois choqué de voir ce genre d’attaques privées, exprimées sur un espace accessible à tous !

            Le Blog de JPB, c’est un espace qui lui appartient, à lui, JPB, où il écrit ce qu’il veut, comme bon lui semble. Personne n’est obligé de le lire, personne n’est obligé d’être d’accord, chacun est libre. Et si le contenu ou la forme déplait, il suffit d’un clic pour changer de page …
            Est-ce difficile à comprendre ?

            *le précédent c’était Flo …

          • Oui, apparemment, c’est difficile à comprendre…
            Il y a même des gens qui aimeraient que je ferme ce blog…
            N’ont qu’à ouvrir le leur…

          • Je tiens à préciser que cette barbe nouvelle affichée sur Marianne le rendrait aussi tendre qu’un agneau, on en mangerait ! Et je suis même toute disposée à lui donner des cours de pêche… On partirait rejoignant le levant, au petit matin sur une mer d’huile, au calme et au seul son glougloutant du moteur. Je lui laisserais le gouvernail avant de lui apprendre à fixer un vers sur un hameçon. Nous fêterions nos prises en nous baignant tout nu. Nous aurions du vin gardé au frais, dans l’eau, pour accompagner nos pans bagnats, et nous faire un peu oublier la peau tirée par le sel. Victorieux des dames sardines et des sieurs anchoix, il me citerait Heredia en regagnant le port ou peut-être chanterions-nous en coeur. Une chouette matinée.

          • Pourquoi ne lui a-t-il pas répondu ? Hmm, pourquoi ? Bah…
            Et si Loys Bonod était une fille ! Un bonnet D assorti à un petit 38 de moins de trente-cinq ans par exemple.

        • Eh bien voilà comme on traite les bonnes âmes qui tentent d’éclairer la pauvre brebis égarée, en proie aux doutes et aux questionnements : pourquoi ne suis-je plus accepté dans la bande à Bonod ? Pourquoi ne me répond-il plus ? Pourquoi me sens-je comme un pestiféré ? Pourquoi ma calvitie part-elle du sommet de mon crâne? Pourquoi ai-je employé tel mot plutôt que tel autre?
          Notre bonté d’âme nous perd. On essaie d’aider son prochain et il vous le reproche. Triste monde, mes frères.
          Méditons ces paroles prononcées avec tant de générosité :
          « Personne n’est obligé de (le) lire, personne n’est obligé d’être d’accord, chacun est libre. »

    • Cela ne s’est pas fait au dernier échelon, mais dans les échelons intermédiaires — les IUFM, les rectorats, les IPR et autres Inspecteurs Primaires (ceux-là portent une immense responsabilité : mon âme chantera le jour où l’on pendra Frakowiack, Goigoux; Foucambert, Evelyne et les autres.)

      En fait, les textes ministériels se sont contentés de promouvoir la liberté pédagogique — et les menaces sur le terrain ont fait le reste.

      Voir le pavé signé Jack Lang en 2001 ou 2002 sur les programmes du Primaire.

      • Complètement d’accord.
        Le principal coupable, c’est l’inspecteur qui voulait voir les bons cahiers.
        Un jour, il sera jugé car pour ce genre de crime, il n’y a pas de prescription.

        PS:
        Oui, il y a …

        • Vous augmentez la difficulté:
          i) deux phrases au lieu d’une
          ii) le nombre de contrepéteries n’est pas précisé

          les cons bâiller/ les cons bayer

  41. Constat :
    incapable d’écrire encore un livre publiable

    Une stratégie commerciale payante pour JPB.
    Analyse du problème :
    Le littérateur se trouve confronté au même problème que le musicos.
    Avec le téléchargement par Internet, les musicos ont perdu à la fin du 20e siècle leur principale source de revenus, la vente de disques, vinyles puis CD.
    Les musicos, ou plutôt leurs impresarii, ont trouvé la parade : le spectacle vivant dans des arènes de plus en plus peuplées.
    Préconisation :
    Le littérateur doit copier la stratégie commerciale gagnante du musicos, en migrant vers le spectacle vivant, par exemple le Café Littéraire, par exemple sur le marquis de Sade, en surfant sur la vague du pan pan-culcul soft de 50 nuances de Grey.
    Écueil à éviter :
    Le syndrome d’Orphée, quand les clientes hystériques dépassent les bornes du commercialement correct.

    • La vente de disques a-t-elle jamais constitué la principale source de revenus du musicien ? J’en doute fort.

      Actuellement, le téléchargement par internet est en régression rapide au profit du streaming. M’étonnerait que les musicos voient de ce fait leurs revenus augmenter…

      La thune vient bien plus des concerts et des activités dérivées

      https://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/pourquoi-le-monde-de-la-musique-tourne-le-dos-au-telechargement-1024751

      • « La vente de disques a-t-elle jamais constitué la principale source de revenus du musicien ? J’en doute fort. »
        Si, très confortables pour les dix premiers au top cinquante – de source sûre – et avant l’apparition du net.

        « La thune vient bien plus des concerts et des activités dérivées »
        La SACEM constitue également une bonne source de revenu, pas mal de musiciens et interprètes en perçoivent de beaux montants chaque année et sur des titres anciens.

          • Suffisante pour en vivre sur un an et parfois même être assujettis à l’ISF pour les auteurs compositeurs interprètes. (je ne parlais pas des musiciens de studio). Il y a le cas connu de ce chanteur, P. Hernandez, qui n’a scientifiquement rien produit après son unique tube mondial du début des années 80, dont il touche encore des royalties qui lui permettent de vivre correctement, sur les seuls passage radio. Un salon de coiffure, aucun commerce, ne diffuse de musique sans passer à la caisse de la SACEM.

  42. Le blog s’endort. Pourtant le tennis de Nadal est prévisible, le tennis de Federer en revanche, n’est pas peu tonique.
    Attention, après le match, il faudra brancher les lampions.

      • Vous êtes fort ! Je ne trouve pas l’occurrence de la voyelle qu’il faut mettre pour le …ob de Wwk.

        • zimitations de son lob.

          La contrepeterie est orale, ce sont les sons et non les lettres que l’on décale.

  43. Le pointu marseillais se reconnaît surtout au fait que son proprio a des copains bien placés à la Mairie, ce qui lui permet une bite au vieux.

    • Je crois qu’on dit de ceratains bourgeois marseillais qui n’ont pas du tout l’accent qu’ils parlent « pointu ».
      Si c’est exact alors la locution « parler pointu » a deux sens.

      a) Brighelli,au moment du pastis, il peut vous parler pointu pendant des heures;tout y passe: le tirant d’eau, la cabine de baise, la paire de couilles sur l’étrave,et la bite du Vieux.

      b) Non, mais tu l’as entendu celui-là,comment y parle pointu;ça fera un énarque.

  44. Le 4 juin 2019 à 13 h 09 min, Savonarole a dit :
    Constat :
    incapable d’écrire encore un livre publiable

    Si vous mettez en rapport le passage initial du billet et le commentaire qu’Il Maestro en a fait ensuite,je crois que vous conviendrez avec moi qu’il y a dans tout ça une grande ambiguïté.

    1) Mais ce cinéaste vieillissant, qui se sent STERILISE, incapable d’un pas ou d’une ligne de plus, et déchiré par la conscience de n’avoir pas tout dit, ou pas bien, a parlé à ce que je suis, glissant sur la pente savonnée par les Parques, INCAPABLE D’ECRIRE ENCORE UN LIVRE publiable, acculé à la retraite, d’ici un an, en constatant l’échec de tous les combats que j’ai menés, incapable de m’en remettre aux paradis artificiels où se plonge le héros du film, désespérément lucide sur le peu que je suis dans un monde livré à la Bêtise et à l’auto-satisfaction.

    Ce « cinéaste » a perdu l’inspiration;c’est tragique;le Maître se compare à lui; on peut penser que c’est tragique.

    2) Le 3 juin 2019 à 2 h 13 min,
    Jean Paul Brighelli a dit :
    Deux ans : dans l’édition, c’est interminable.
    Depuis deux ans, on me refuse tout ce que je peux écrire. Un hasard certainement, si ça coïncide avec l’élection de Macron, pour qui je n’ai pas manifesté un enthousiasme délirant.

    Donc,point de stérilité;simplement une conjuration d’imbéciles qui refusent tous les manuscrits du Maître;
    Je note que l’ambiguïté est déjà présente (en germe,pourrait-on dire) dans le billet.
    C’est le mot « publiable » qui fait pivot;qu’est-ce qui est « publiable » dans un monde livré à la Bêtise et à l’auto-satisfaction » ?

  45. Le blog s’endort @17h05

    Je suis d’accord, il exsude même, sachant de quoi je parle, la tristesse d’un petit matin de lupanar.
    Chaque regard que je jette dans tous les coins et recoins des commentaires si peu imagés de Bd –ce monde en attente de vie–, enregistre dans mon cerveau une déception visuelle perturbante.
    Je cherche, dans ce plat pays, l’herbe folle, le mégot plat, la brindille apportée par le vent, la tong perdue par un migrant sous une poubelle, un Tampax sec, une page de journal qui tourne au vent en pensant à Moebius …
    Même le dudu l’est plus dans le coup. Y fait les scènes de province en duo avec lormier maintenant…Vierzon, Tulle, Romans, en venant baver sur bda…
    Y f’rait mieux de me céder ses brevets de gode-ceinture(*): l’aura été un sacré ingénieur mentulaire version diptère, mais maintenant l’est fini, épicétou !

    Alors pour vous divertir un peu, je vais vous raconter ce qui m’est arrivé ce matin à l’heure du Blanton:
    J’entends la sonnette sonner…j’y cours : je vois deux types d’une secte évangélique qui me regardent comme Mao Zedong regardait une carpe à Beijing… Y se disent: « On le pourrit par la tête, ou par le cul, ce maquereau ? »

    Je décide donc de brouiller les cartes, d’empoisonner leur database bien à jour, de réveiller ce qu’ils ont de pire en eux-mêmes, enfoui sous l’ancien Testament, ou sous le Nouveau… J’attaque…Toute paix s’achète par des bassesses:

    « Oui, je suis bien un jeune proxénète débutant vivant de ses rentes s’étant découvert une fonction éducatrice trans-temporelle auprès de femmes lubriques de 7 à 77 ans, prêt à leur consentir de gratuites saillies. Cependant, la Vérité m’oblige à dire que le nombre de mémés qui, ayant élevé les gosses, marié les petits enfants et enterré le mari, s’envoient en l’air avec votre serviteur « le lundi, le mardi, le mercredi, le jeudi, le vendredi, de l’aube à l’aube, une partie de la matinée…et les vacances..abstinence  » (copyright A.B.) dans les fourrés derrière la mosquée, la synagogue ou l’église…. ce nombre est CON-SI-DE-RA-BLE…Et, l’INSEE confirme, … en augmentation régulière. Ah les salopes !… »

    Puis vient la question pourquoi qu’y sont venus: « Non, je ne crois pas en Dieu, qu’est ce que c’est que cette invention, Dieu !? Vous y croyez, vous ? Mais c’est idiot de croire un truc pareil. »

    Ils faiblissent, s’observent, s’inquiètent… vont ils enfin douter ?
    Je me lasse. Prendre congé … vite… on n’ira pas loin avec ces brebis là. On se quitte rapidement.
    Je leur souhaite de bien réfléchir, eux-mêmes, avant d’inviter les autres à le faire, un peu comme ces délégués des idées pauvres qui se plaignent que le blog s’endort et font rien pour le réveiller.

    (*)J’ai un marché en main terrible dudu; tu finiras riche…et respecté par les putes de la Préfectorale. Vends-moi tes parts, fissa, et va faire la sieste.

    Allez, à d’main…ou à jamais, bande de nazes !

    • L’un de mes ex-beaux-pères, dérangé par les mêmes évangélistes dans son jardin de banlieue parisienne alors qu’il élaguait, vint leur ouvrir la barrière la hache à la main.
      Ils ne sont jamais revenus.

      • Ah, c’est radical !

        Variante :
        Ils osent me déranger alors que je zone sur le canapé au milieu d’une matinée embrumée.
        Du haut des trois marches qui surplombent la rue, j’ouvre mon peignoir d’un geste ample et néanmoins auguste.
        Ils ont compris l’invite et ont rompu sans un mot.

      • Devinette :
        Pourquoi les Évangélistes vont-ils toujours par deux ?
        Parce qu’ils sont comme les couillons, qui restent toujours à la porte !

      • Et mon ex mari leur a demandé de décrire le paradis! Ils ont répondu que chacun vivrait dans une petite maison avec un joli jardin!
        Il les a fait entrer et visiter son jardin et sa maison !
        « Eh bien comme vous le voyez, je l’ai déjà mon paradis ! vous venez partager ? »
        Eux aussi ne sont jamais revenus !!!

  46. Merci bcp pour la photo du « pointu » de 19 h 09 min, Jean-Paul.
    Un beau jour, faudra qu’on libère ses couilles de leurs amarres et qu’on aille emballer deux morues en pleine mer tous les deux.
    Bien à vous.

    • Kouine-kouine et kaïe-kaïe sont sur un bâteau…

      ♫ ♩ Piensa en mí
      Cuando sufras,
      Cuando llores
      También piensa en mí.♫♩

  47. FROM FRANCE

    Allez, trois denières petites rafales de kalach et j’vais m’coucher.

    URGENCES
    Les médecins font grève !
    Enfin !

    On se réjouit avec notre amie la Mort, si souvent contrariée par ces charlatans dans son désir de faire de la place aux nouveaux nés de la natalité galopante, de cet appui médical indispensable à son effort de cleaning …
    Bravo, les toubibs ! Achevons les malades !

    FERROVIAIRE
    Les cégétistes SNCF font grève !
    Enfin !

    On se réjouit avec notre amie la CGT, si souvent contrariée par ces charlatans d’usagers dans son désir de faire de la place aux nouveaux nés de la concurrence ferroviaire, de cet appui syndical indispensable à son effort de cleaning …
    Bravo, les Syndicats ! Achevons la SNCF ! Comme vous avez achevé la SNCM, remplacée par l’irréprochable CORSICA FERRIES sous pavillon italien !

    POLITIQUE
    J’aime chez Rachida DATI son absence de rides d’expression, j’adore chez Gérard LARCHER son exubérance grassouillette, j’abominais Deng Xiaoping, le petit Timonier (1,52m).
    .
    C’est dire si mon niveau de culture politique est, parmi d’autres, bien insuffisant…

    PS: Flo, je ne parle pas les langues barbares, mon casque à pointes fût déjà assez lourd à porter au lycée en cours de teuton.
    Bises, ma chérie !

    • Casque à pointe ? Casque à boulons serait peut-être plus conforme, non.

      Bises

    • Casque à boulons : Assumer et le sens d’adaptation sont les deux mamelles indispensables au développement et à la constitution d’une belle paire de couilles, chaton ; celle de ce roi que tu ne saurais tarder à devenir par les remarquables progrès dont tu nous gratifies un peu plus chaque jour.

      smac

    • « trois denières petites rafales de kalach »

      faute de petite frappe : que peut-il sortir de ce truc en plastique mou agité par El Pinto que sa mère a fini par lui acheter, excédée par l’insistance de ses requêtes jappantes ?

  48. La Depp qui publie de la note plus vite qu’elle ne jaunit se penche sur « la carrière des enseignants en Europe »

    https://www.education.gouv.fr/cid142053/la-carriere-des-enseignants-en-europe.html

    Dans le fichier excel joint, l’onglet 11 nous laisse entrevoir l’immense gisement d’activités facariennes actuellement obérées par l’absentéisme record des enseignants en France (52% de taux présence pour une moyenne de 4 jours/an en « formation continue » aux contenus nullissimes et/ou rééducatifs). Situation qui montre le très haut niveau de laxisme des zérautorités face à ce tas de flubards que sont les enseignants français (le chantage à l’avancement n’agit statistiquement que sur ceux qui n’ont pas encore perdu tout espoir d’en obtenir)

    Tronche de vier donne des coups de menton pour résorber tout ça à grands coups de contractualisation. Fokssabouge !

    La situation est mûre…

  49. Pour ceux qui s’intéressent à l’histoire des sciences sans tomber dans le révisionnisme genre Poincaré-met-un-pain-à-Bébert ou le causement fleuri et vide de papy Serres, ce document qui explore le concept « d’éther » qui a permis, un temps, de procrastiner en patchant l’électromagnétisme de Maxwell (1865) avant qu’Einstein ne vienne reprendre les problèmes en 1905 de façon lumineusement simple.

    https://www.sciencefriday.com/segments/revisiting-a-once-great-scientific-idea/

    C’est en trumplangue avec une intervenante à voix de canard insupportable. Mais bon…

    De cette période émerge la figure de Michelson * et son interféromètre dont le réglage est (fut ?) un des savoir-faire obligatoire des agrégatifs et dont les versions actuelles (voir Virgo et Lisa spécialisés dans la détection des ondes gravitationnelles).

    * encore un Albert…

    • et dont les versions actuelles illustrent la sophistication extrême des expériences fondamentales de physique.

      http://www.ego-gw.it/virgodescription/francese/pag_4.html

      En passant, une question épistémologique : peut-on parler d’expériences cruciales en science ? (quand je dis « science », je parle de physique, pas de babiologie où ce concept n’est pas très opérant).

      • J’ose penser que toute expérience, toute décisive qu’elle soit afin de valider ou non un modèle théorique ou d’en faire la génèse, n’est qu’une porte ouverte vers d’autres possibilités.

  50. Le 5 juin 2019 à 4 h 44 min,Pheldge a dit :

    « Encore un règlement de compte* ? décidément, on dirait qu’il y a un lourd passif entre les lecteuses lecteur.e.s du Blog et l’auteur… Allusions, insinuations, accusations à peine voilées, je suis étonné, gêné, parfois choqué de voir ce genre d’attaques privées, exprimées sur un espace accessible à tous !… »

    Votre remarque part d’un bon sentiment,c’est bien mais…
    il me semble que vous ignorez un fait important (connu de la plupart des commentateurs): ce blog est utilisé comme terrain d’expérimentation littéraire par Le Maestro.

    Il y a des lecteurs « réels »;il y a aussi des pseudonymes créés par le Maestro ipse:il lance tel ou tel commentaire pour voir comment ça va réagir;c’est une manière astucieuse d’observer la nature humaine et d’alimenter son imagination,de nourrir de futures créations romanesques.

    Quelquefois,au cinéma,des spectateurs un peu naïfs réagissent bruyamment et veulent se mêler aux personnages qu’ils voient sur l’écran.

    Qui projette ?

    • « Il y a des lecteurs « réels »;il y a aussi des pseudonymes créés par le Maestro ipse »

      Alors là, vous délirez grave. Je n’ai qu’une tête sous mon bonnet.

  51. « Il y a des lecteurs « réels »;il y a aussi des pseudonymes créés par le Maestro ipse »

    Lornier, vous êtes très introduit?

    • Lormier semble construire son humanité comme une ia.

      Si quelqu’un sur BdA lui dit : « je vais te la mettre profond », il y a fort à parier qu’iel l’interprète comme une instruction préalable à une séance de deep learning et l’intègre à sa base de connaissance.

      Lormier est-iel une machine textuelle ?

  52. Corsitude teutonne (suite)

    https://www.lemonde.fr/international/article/2019/06/05/en-allemagne-un-prefet-retrouve-mort-d-une-balle-dans-la-tete_5471784_3210.html

    La comparaison superficielle des deux contextes a d’évidentes limites qu’on peut euphémiser :

    – les assassinats de préfet en Corse ne sont pas que politiques
    – les mafias ne sont pas toutes inspirées par une idéologie d’extrême droite (on y expire aussi)
    – ni en Corse, ni en Allemagne, des tireurs embusqués sur des coffres de toit n’ont été utilisés pour assassiner le préfet
    – « Arabi fora » ne se traduit pas simplement en teuton par « Flüchtlinge raus! »

    Oui, il y en a d’autres…

  53. J’ai vu ce film que j’ai trouvé Nombriliste et déconnecté en un mot Heroïnomaniac !

  54. Bonjour monsieur Brighelli,

    Abonné de Causeur, j’ai la satisfaction jubilatoire d’y lire régulièrement vos excellents articles.

    J’ai eu la chance, durant ma scolarité, d’avoir eu, en cinquième, un professeur de français qui m’a marqué à vie : un réel pédagogue — et non l’un de ces « pédagogistes » actuels auxquels je voue une haine inextinguible — qui m’a fait aimer la langue française et la littérature. Années soixante, une autre époque…

    Mais à la lecture de votre prose, j’ai tout lieu de penser que vos propres éltudiants ont également la chance de vous avoir comme professeur et que vous leur permettez d’échapper à la « crétinisation ».

    Je viens de lire votre billet consacré au film de Pedro Almodovar, Douleur et gloire, billet à la fin duquel vous évoquez le « concernement » qui vous amène à porter un regard quelque peu amer et désabusé sur votre propre vie : « […] constatant l’échec de tous les combats que j’ai menés […] désespérément lucide sur le peu que je suis dans un monde livré à la Bêtise et à l’auto-satisfaction ».

    Consolez-vous en pensant que si vous avez aidé vos étudiants à devenir plus intelligents en leur apprenant à « penser en dehors des clous », que vous leur avez transmis votre amour de la langue française et de sa littérature, vous n’aurez pas perdu votre temps. Et même si cela ne concernait qu’un seul d’entre eux (ce dont je doute fort), ce serait déjà réconfortant.

    Avec mon admiration et toute ma sympathie…

    • Vous savez, on fait de son mieux. Après, ce qu’ils en tirent…
      J’ai cette année une majorité d’étudiants qui n’en tireront pas grand-chose : je les ai apparemment blessés dès le départ en suggérant qu’ils n’avaient pas appris les fondamentaux — ça les a vexés, les pôvres…

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