Chloé Thibaud, « autrice et journaliste », disent Les Inrocks, sort un essai intitulé Désirer la violence. Elle part de ce qui est pour elle un paradoxe : « Ayant été victime de violences au sein du couple et ayant souffert de plusieurs relations avec des hommes qui n’étaient pas bons pour moi, j’ai voulu comprendre ce qui me poussait, pourtant, à choisir ces partenaires qui incarnent ce que je dénonce en tant que féministe. C’est un constat très intime, qui pourrait presque être tabou… Comment ai-je pu me retrouver avec un homme violent, alors que je signe des enquêtes sur les violences conjugales ? (…) Après avoir réalisé un travail d’introspection, exploré mes propres névroses, je me suis rendu compte qu’il y avait un champ artistique à explorer, une “racine culturelle du mal” à laquelle je devais m’attaquer. Les films, les séries, tout comme les clips et la publicité, ont joué un grand rôle dans ma construction. Dès mon plus jeune âge, j’ai vu sur mes écrans des histoires de femmes qui tombent amoureuses d’hommes qui les malmènent… C’est ce que je nomme la “pop culture du viol”, qui est pour moi encore plus insidieuse que la “culture du viol”, parce qu’elle nourrit fortement les imaginaires des enfants et des ados. »

Je ne suis pas bien sûr que regarder des films ou des séries à l’âge tendre soit plus déterminant, dans l’élaboration d’une structure masochiste (assez curieusement, le mot n’apparaît pas sous sa plume) que les relations intra-familiales. Rousseau (Jean-Jacques…) n’aimait pas les fessées parce qu’il regardait Netflix ou matait sournoisement les illustrations de la Vénus dans le cloître. Mais en revanche, la fessée inaugurale administrée quand il avait sept ou huit ans par la rigoureuse et vigoureuse Mademoiselle Lambercier fut d’un effet évident sur la pathologie de notre philosophe, qui, à en croire Voltaire, fréquentait à Paris des prostituées jouant aux maîtresses d’école… Voir la quatrième des Lettres sur la Nouvelle Héloïse de ce bon Arouet :

« Jean-Jacques, passant dans la rue près de l’opéra, fut arrêté par cinq ou six virtuoses de l’orchestre, qui le traitèrent un peu rudement; il se sauva dans une maison dont la porte était ouverte, et grimpa à un de ces cinquièmes étages où il dit qu’on apprend mieux qu’ailleurs à connaître les moeurs de la ville. Les violons montèrent après lui; Jean-Jacques se réfugia dans une chambre assez dérangée, où il trouva une dame penchée négligemment sur un canapé un peu déchiré.C’était précisément la même dame chez laquelle il s’était consolé des tourments de l’absence, et de chez qui il avait rapporté en Suisse les principes secrets de ce qu’il appelle la petite vérole. La dame, éperdue, se jeta entre lui et les assaillants.Eh! mon Dieu, leur dit-elle, messieurs, pourquoi battez-vous ce magnifique seigneur, qui soupe chez moi quelquefois avec des officiers étrangers?- Ah! coquin, dit le premier violon, nous t’apprendrons si l’ennuyeux et lamentable chant français ressemble aux cris de la colique comme tu l’écris.- Viens çà, viens çà, dit l’autre; celui que lu appelles le bûcheron va frapper sur toi la mesure.- Va, va, la vache qui galope t’attrapera », disait un troisième.Un quatrième s’écriait: « Tu ne mangeras pas de l’oie grasse.– Pardon, messieurs, dit mon doux ami, se jetant à genoux, je n’y retournerai plus; c’est une méprise de Suisse, je suis votre serviteur à tous; je fais moi-même de la musique française, j’en ai copié toute ma vie.- Tu en es plus coupable, » répliqua un des violons, en lui donnant un coup d’archet des plus forts sur le nez.La dame jetait les hauts cris. « Vous vous méprenez, messieurs, c’est un citoyen de Genève, vous dis-je. »Les violons n’entendaient point raison, les coups d’archet pleuvaient; Jean-Jacques fuyait dans tous les coins de la chambre; il se penchait à la fenêtre pour ne recevoir les coups que sur son derrière. »

Les films qu’elle cite (La Boum, L’Auberge espagnole, La Fièvre du samedi soir, certains Disney-Pixar) ne sont pas exactement des réceptacles du pouvoir mâle. La version Perrault du Petit Chaperon rouge, en revanche… Surtout racontée par un père à la voix grave à une petite fille réfugiée sous sa couette, que l’on fait mine de dévorer in fine (« à ces mots, ce méchant Loup se jeta sur le Petit Chaperon rouge et la mangea » — point final), peut causer une terreur délicieuse que m’on cherchera toute sa vie à retrouver, sous la férule de maîtres sachant manier et doser le martinet ou le fouet.
Parce qu’enfin, il y a une question à laquelle Chloé Thibaud ne répond pas dans son essai : trouvait-elle ou non son compte dans les relations violentes qu’elle a vécues ?

J’ai écrit un roman entier sur les causes traumatiques du désir masochiste (Les Patientes, 2004). J’ai passé une large partie de ma vie à décrypter, chez les jeunes femmes qui me demandaient tels ou tels services ou sévices compris, les ressorts des traumas enfantins qui les amenaient, à l’âge adulte, à désirer si fort des punitions parfois rigoureuses. Rappelons que c’est toujours la Soumise qui rédige les contrats et fixe les règles, jamais le prétendu Maître : le SM est un merveilleux champ d’exploration de la dialectique hégélienne du maître et de l’esclave. Et j’ai connu de soi-disant dominants tout farauds à l’idée d’obéir aux demandes des soi-disant Soumises.
Mais au-delà des comportements induits par des relations familiales compliquées (et qui ne ressortissent pas forcément de comportements violents ni de châtiments réitérés), il existe une bonne part de gens qui aiment être le champ d’exercice d’une certaine forme de violence — et cela peut aller très loin. Des gens que l’idée même d’être soumis excite. Des personnes qui aiment être battues — à qui même la violence est nécessaire pour ouvrir en elles la brèche des sentiments. Non seulement en amont (« je vais être battue »), mais aussi en aval — « quelles jolies balafres sur mes rotondités… ». Comme le chante Eugénie dans la Philosophie dans le boudoir : «  Je meurs de plaisirs… Cette fustigation… ce vit immense… » Et de monter au plafond.
Inutile donc de chercher à psychanalyser vos partenaires — l’entreprise la moins érotique de toutes. Contentez-vous de l’instant, soyez attentifs aux demandes ¬ et exaucez-les. C’est pour cela que vous êtes là.
Il faut savoir user sans abuser. Comme dit très bien Valéry : « Les femmes sont mélange de désir d’une certaine brutalité et de l’exigence d’immenses égards. Elles adorent la force, mais une force qui parfois s’incline, et un tigre qui tantôt dévore et tantôt se fait descente de lit. » Nul doute que le poète en ait fait baver à Catherine Pozzi — qui ne l’en aima que plus.

Chloé Thibaud jouit-elle en dehors des rituels qu’elle s’emploie à dénoncer ? L’expérience prouve assez que nombre de féministes convaincues sont, dans l’intimité, adeptes de châtiments sadiens. Et alors ? Qui ça regarde ? Qui serait assez stupide pour leur reprocher une contradiction entre leur discours public et les pratiques privées ? « Le visionnage de ces dizaines et dizaines d’œuvres qui composent ma filmographie m’a plongée dans un état de mal-être assez intense », écrit-elle. Je le crois bien : se sentir mouiller au spectacle de ce que l’on réprouve doit être une expérience terrible pour une idéologue qui soudain s’aperçoit que, quoi qu’elle fasse ou pense, elle a encore une chair, et que cette chair sait mieux qu’elle ce qui l’exténue ou l’amène à l’extase.
Ce serait un joli sujet de film : l’histoire d’une femme qui remporte je ne sais quelle victoire sur elle-même et se met en ménage avec un très gentil garçon — sauf qu’infailliblement elle prendra pour amant un dur-à-cuire sans pitié, mais attentif aux demandes, même les plus informulées. C’est le sous-sujet de Kill Bill : The Bride (Uma Thurman) feint de vouloir se marier avec le très doux et très paisible Chris Nelson. Mais c’est Bill qu’elle aime — même quand il lui aura tiré une balle dans la tête. Même quand elle l’aura tué.

Et puis il y a les contraintes de la fiction. « Le souci, explique notre journaliste, c’est qu’on n’a pas appris à érotiser la gentillesse. Eh non : Heathcliff n’est pas un gentil garçon, mais il excite drôlement Emily Brontë et toutes ses lectrices. Quand les femmes parlent aux femmes (ou écrivent pour elles), elles savent mettre en scène des bad boys comme leurs homologues mâles.
Parce que c’est la réalité : le gentil garçon à la rigueur s’épouse, mais il n’engendre pas de passion. L’homme déconstruit de Rousseau (Sandrine…) fait rire toute la France. Celui qui demande la permission avant de décrocher un soutien-gorge fournit un article à Elle ou à Causette, mais il ne séduit personne. Les relations humaines sont empreintes de violence, et les violences physiques consenties (ne me faites pas dire ce que je ne dis pas — et d’ailleurs je suis bien incapables de forcer quelqu’un) sont l’expression polie de cette tendance innée à la domination, active ou passive : on est citadelle assiégée ou bélier assiégeant, la forteresse conquise ouvrant ses portes à l’envahisseur pousse des râles d’agonie qui peuvent être des soupirs de bonheur, et il faut les voir, après deux heures de jeu, observer avec gourmandise, délectation et orgueil les traces plus ou moins profondes laissées sur la peau par l’échange de vos deux fantaisies — même étymologie que fantasme.

Jean-Paul Brighelli

404 commentaires

  1. « J’ai écrit un roman entier sur les causes traumatiques du désir masochiste (Les Patientes, 2004). J’ai passé une large partie de ma vie à décrypter, chez les jeunes femmes qui me demandaient tels ou tels services ou sévices compris, les ressorts des traumas enfantins qui les amenaient, à l’âge adulte, à désirer si fort des punitions parfois rigoureuses.  »

    Voilà qui ressemble fort à une justification de la psychanalyse…
    Mais, plus loin :
    « Inutile donc de chercher à psychanalyser vos partenaires — l’entreprise la moins érotique de toutes. Contentez-vous de l’instant, soyez attentifs aux demandes ¬ et exaucez-les. C’est pour cela que vous êtes là. »
    Certes. Il y a un temps pour tout. Le temps de la psychanalyse viendra, pour atténuer ou effacer la souffrance psychique.
    La psychanalyse sait attendre son heure. L’heure de la psychanalyse, c’est quand la souffrance psychique devient intolérable, asphyxiante. Et à cette heure-là, la fantaisie n’a plus cours.

  2. le poète-poet’ en a sans doute fait baver à Catherine Pod’zizi.

    Moins que Chirac à Garaud (qui vient de clamser) !

    • Oui c’est l’inverse, la cruauté de MFG à l’égard de Chichi est proverbiale…Souvenez-vous du marbre et de la faïence, ou du 5 minutes douche comprise, en matière d’assassinat florentin on ne peut guère faire mieux.

  3. Aimer les coups (et pourtant on dit « un bon coup ») ? Et puis quoi encore !
    Pour donner un petit coup (de fouet) dans le monde de l’édition ?
    Entre le « bad boy » et le « nice guy »…
    Entre netflix, « A man in full « (lfdh, 23 mai)
    et la Litt’ YA…

  4. Pour Lormier :
    « …les traces plus ou moins profondes laissées sur la peau par l’échange de vos deux fantaisies »
    Oui…

    • « Ancien agent des services de sécurité et de répression de l’opposition » : Z. Bauman.
      JPB fut maoïste ; le sirénien mythe-et-randien…

      • Aussi plat que je ne l’osais pas l’espérer donc…

    • Brochets=truites@21h27
      Compol=Zampolit
      Quelquefois vous manquez singulièrement de culture générale, c’est curieux…

  5. Il y a « laïcité, mon amour » * :
    « Vous pouvez chez vous adorer la patte de lapin, le plat de nouilles-boulettes des pastafariens ou la pierre noire de la Kaaba, vous pouvez vous prosterner dans la position que vous voulez pour honorer votre dieu ou l’être vous-même,
    mais cela s’arrête au seuil de la maison. »

    Et, comme on peut le constater, chaque jour, cela ne s’arrête PAS au seuil de a maison, et envahit, aucun que faire se peut – et ça va loin – l’espace public.

    Il y a aussi,
    au sein de la maison,
    entre les quatre murs,
    hors entente adultes consentants,
    hors « désir »…
    moult viols et violence(s) – et n’oublions pas les enfants – qui ne sont en général punis que… lorsqu’il est trop tard et qu’il y a mort… (très) violente.

    Il n’y a donc qu’une petite « autrice », préoccupée par son petit nombril, pour faire les délices d’un « Inrocks » – oui « ça » existe encore et toujours les torchons –
    à mille lieues, à n’en pas douter, d’autres… violences, en particulier ces
    violences anti républicaines, qui laissent bien plus que quelques traces, et que nous nous devons de supporter, puisque le refus de la « laïcité » est plus que jamais présent.

    Ah….JPB, ses éternels fantasmes, fantaisies (?) ; son Sade… etc…
    Nous sommes très loin du XVIIIe…

    https://www.causeur.fr/laicite-mon-amour-comite-laicite-republique-pau-283464

  6. Le boomeristan doit mourir ! Mitterrand, Meirieu et Dufion leur plus fidèle électeur.

  7. Dufion le stade ultime du boomer ! Une grosse merde mitterrandienne qui se retrouve vaguement gripien après quelques prises de conscience du carnage qu’il a engendré.

    • Et on espère que dame AVC nous en débarrassera sous peu – et que la grosse pute macroniste aille crever ailleurs.

  8. Dufion… vous avez vu sa gueule ? Sérieusement ? Qui ose avoir vu sa tronche de taffiotte boomerisée et le prendre au sérieux ? Je vous le demande : qui ? Qui ? Qui ? Qui ? Qui ose dire moi ? Qui ose relever le défi ? Une sale gueule de taffiotte.

  9. Je rappelle aux curieux que la bobine de Dufion est publique tellement il est con…

  10. Même Brighelli trouve que t’es une grosse merde, grosse tantouze – t’as vu comme il n’a pas démenti ? Il est temps de lâcher la rampe… grosse merde.

  11. Eh oui Mesdames-Messieurs, après l’abruti qui n’a pas dépassé le niveau collège en mathématiques mais qui vous donne des leçons de logique floue, applaudissez la grosse merde qui vote Meirieu et sa pédagogie renouvelée avant de militer au GRIP pendant dix ans ! Un tel degré de merde, ça se salue !

  12. Applaudissez-le, il se nomme non pas Dufion mais D… Oui, c’est cette merde !

  13. Vers 1h, 2h du mat’, les sacs-poubelles se délestent sur BdA et s’enfoncent dans leur merde flottant vaguement dans un océan de pisse alcoolisée.

    Jean-Paul, il est peut être temps de baliser un étiage.

    • Fregoli appelle ça « la déconne ».
      C’est un concept.
      Ça le fait rire, rire, rire.
      C’est son but dans la vie, à ce qu’il dit.
      Qui viendra en aide à ce malheureux ? Existe-t-il une sorte de Croix-Rouge ou de SAMU Social spécifiquement consacrés au traitement des déchets zemmouriens ?

      • Mais c’eut fait rire tout autant Dugong. Il ne s’est pas priver de se bidonner sur la sérologie de Pierre D., elle lui était quotidiennement rappeler à son bon souvenir sans se priver de le qualifier en prime quelques noms d’oiseaux de sale augure. Et quand Driout excédé par ses attaques s’employa à répondre dans le même langage, voilà-t-y-pas que Brighelli arrive en cavalerie pour mettre le holà ; la compagne d’Hervé, personne qu’il ne connait pas et avec laquelle il n’a jamais échangé, n’a pas échappé, elle non plus, au verbe acerbe du sirénien qui n’avait rien à envier aux extraits soulographique de Mbsdt… Nous étions alors en droit de penser, qu’une femme insultée ferait sortir du bois Brighelli, ce fut un silence radio, wallou tintin, il n’y personne dans le magasin quand ce n’est pas pour défendre son pote.
        Et Brighelli qui ne ressent pas la honte de s’émouvoir.

        FUCK OFF

        • Gégé du CEA a une mémoire de brontosaure.

          Le raciste durit aura reçu de ma part quelques brouettées de fumier.

          La femelle de roquet en a reçu aussi en réponse à une description très explicite du sort que subirait ma propre compagne s’il en avait les moyens.

          Alors camembert !

          • Pierre qui hébergea un migrant africain serait un raciste selon cet anti GJ…

            Pierre, lui, n’a jamais chouiné dans les jupons de Brighelli.

      • Et que fait cette petite pute (vire-moi Brighelli, vas-y) aujourd’hui ?
        Il appelle Brighelli à l’aide…
        Sacrée sous merde, permettez-moi de vous le dire.

        • Flo/Gérard, doit-on considérer que vous n’êtes aucunement gênée/embarrassée/indignée/exaspérée (rayez les adjectifs inutiles) par les insultes outrageantes de bassesse de Fregoli, ni par ses souhaits réitérés de voir ses semblables clamser ?
          En d’autres termes, doit-on considérer que vous adhérez pleinement à la conception fregolienne de « la déconne » ?

  14. « Et s’il me plaît, à moi, d’être battue ? »

    Comment s’intitule ce film où une femme se prostitue,ramène chez elle un clochard,enferme Galabru dans un placard, s’exhibe en train de psisser devant un vieillard distingué et déclare: »et si moi, ça me plaît de faire la pute » ?

    Je l’ai vu mais je ne me rappelle plus le titre.

    Depuis, il y a eu « Jeune et jolie. » Et la meuf n’a pas besoin de fric,elle l’entasse dans son armoire.Elle est de bonne famille.

  15. Jean-Paul Brighelli 24 mai 2024 At 0h19
    Et avec le livre qui sort fin août, je vous dis pas…

    Encore un livre !
    Quel livre ?

  16. Un lointain lecteur 24 mai 2024 At 2h27

    Compol=Zampolit

    заместитель командира по работе с личным составом ».

    зам=zam по =po лич=lit(ch)

    commandant adjoint des relations avec le personnel.

    https://dzen.ru/a/XjgXxLNo4QZa5pA-

  17. zampolit

    « Dans le décret présidentiel, l’« officier politique » est décrit comme suit : « Le commandant adjoint du bataillon chargé du travail éducatif en temps de paix et en temps de guerre est chargé de : l’éducation, la discipline militaire, l’état moral et psychologique, la formation publique et étatique du personnel du bataillon et l’efficacité. de travail pour assurer la sécurité du service militaire. Il rend compte au commandant du bataillon et est le supérieur direct de tout le personnel du bataillon. En termes simples, c’est la personne qui sait tout sur tout le monde. »
    (traduction Google)
    https://dzen.ru/a/XjgXxLNo4QZa5pA-

  18. Une bonne suceuse a toujours eu de bons rapports avec son papa…
    Et croivez ma longue expérience…

  19. WTH 23 mai 2024 At 18h07
    on dit « un bon coup »

    ——————————————————————————————————-
    Pour moi, un « bon coup » c’est une meuf avec qui on s’emmerde pas au lit (contraire de l’étoile de mer)

    Le symétrique, le bon baiseur, en anglais, se dit Mr Goodbar:

    https://www.hersheyland.com/mrgoodbar#:~:text=How%20did%20MR.,Goodbar%22%20and%20the%20name%20stuck!

  20. Brighelli :
    « (…) Le président du CPI (…) veut mettre en examen pour génocide Netanyahou et le Hamas.
    Imaginez que l’on ait jugé à Nuremberg en même temps Goebbels et Churchill… »
    Établir une analogie entre Netanyahou et Churchill, faut quand même oser.

    M’sieur Brighelli, quand vous aurez le temps et si vous en avez le temps, lisez donc ceci :
    https://blog.mondediplo.net/la-fin-de-l-innocence
    En plusieurs endroits, ça parle de vous. Saurez-vous vous reconnaître?

    • L’Immonde, quotidien vespéral, où tout est faux, même la date…
      Alors l’Immonde diplodocus…..

  21. Et s’il me plaît, à moi, d’être battue ?

    Josip Gavrilovic va expliquer à Chloé Thibaut qu’elle est aliénée,qu’elle aintéririsé le modèle masculin dominant et dominateur;il va lui proposer une réflexion salvatrice.

    De m^me,il cherchait à convaincre le Maestro qu’en se défaisant de son accent marseillais, il s’était laissé humilier.

    • Estimez-vous heureux, cher Lormier.
      J’aurais pu – et je pourrais – évoquer le syndrome de Stockholm et la notion de dhimmitude…

  22. MBSdt : De retour sur les berges du Léman, et même pas cap de vous trouver un.e Lausannois.e pour vous calmer ?
    Vous reste la possibilité de sauter dans le Lac, comme monÂne qui promet d’en faire itou, bientôt dans la Seine.

    • Le Léman est certainement moins sale que la Seine…même s’il y a une rive française.
      Je ne m’y suis jamais baigné,cependant;
      A une époque,je me baignais souvent dans le lac de Neuchâtel,sans en pâtir.

    • (Annie aime les sucettes, les sucettes à l’anis…Lorsque le sucre d’orge, parfumé à l’anis, c)oule dans la gorge d’Annie, elle est au paradis)

  23. « le SM est un merveilleux champ d’exploration de la dialectique hégélienne du maître et de l’esclave.  »

    Euh…

    On l’aura mise à toutes les sauces,cette dialectique…elle sert aussi à « décrypter » le héros cornélien.

    Et puis il paraît que ce serait plutôt le « maître et le valet »

    • Heureuse soit cette fêlée, elle laisse passer la lumière !

  24. @Lormier
    Relisez donc cet échange entre notre hôte et votre serviteur :
    Josip Gavrilovic
    13 mai 2024 At 10h35
    A supposer qu’il n’ait pas eu honte de son accent marseillais, il n’a pas jugé insultant qu’on lui dise qu’il pouvait nuire à la communication.
    Or, à mes yeux, c’est insultant.

    Jean-Paul Brighelli
    13 mai 2024 At 11h09
    Non, c’était pratique.
    J’ai trois ou quatre voix à disposition.
    C’est un métier de comédien.
    (fin des citations)

    « C’était pratique », nous dit Brighelli.
    « Comédien », nous dit Brighelli.
    Ne trouvez-vous pas qu’il décrit très exactement, et avec les termes adéquats, le processus de la « taqiya » ?

    • « Or, à mes yeux, c’est insultant. »

      Et ? Faut-il taire une vérité (« l’accent nuit à la communication ») parce qu’elle est insultante ?

      • Ako regionalni naglasak ne šteti razumljivosti poruke, uvredljivo je odbiti ga. Regionalni naglasak ne zahtijeva prijevod, za razliku od poruke koju čitate.

          • Traduction, non, ou alors très rarement.
            En revanche, des ajustements, adaptations, reformulations peuvent être nécessaires en production, et une accoutumance/adaptation en reconnaissance.
            C’est ce que disait Lormier à propos de l’accent du Yorkshire : au bout d’une courte période d’adaptation, il a intégré les écarts par rapport au BBC English, et la compréhension ne lui pose plus de problème.

  25. – Josip Gavrilovic 24 mai 2024 At 13h49
    « En d’autres termes, doit-on considérer que vous adhérez pleinement à la conception fregolienne de « la déconne » ? »

    Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise quand je lis ceci :

    – « Dugong 24 mai 2024 At 13h15
    Gégé du CEA a une mémoire de brontosaure.
    Le raciste durit aura reçu de ma part quelques brouettées de fumier. »

    Voilà un individu qui qualifie de raciste un garçon qui, dès son plus jeune âge, prit régulièrement des droites à la récréation au motif qu’il était efféminé, un garçon qui connait mieux que personne ce que sont les souffrances du rejet…

    Que Fregoli arrête de boire.

  26. Flo, présidente ! Flo, présidente ! Flo, présidente ! Flo, présidente ! Flo, présidente ! Flo, présidente ! Flo, présidente ! Flo, présidente ! Flo, présidente ! Flo, présidente ! Flo, présidente ! Flo, présidente ! Flo, présidente ! Flo, présidente ! Flo, présidente ! Flo, présidente ! Flo, présidente ! Flo, présidente ! Flo, présidente ! Flo, présidente ! Flo, présidente !

  27. Je m’amuse à essayer de comprendre vos commentaires en croate,sans connaître le croate…
    regionalni est transparent… naglasak, étant donné les discussions précédentes doit signifier l’accent.
    Quant à « razumljivosti », on y trouve la racine slave « oum » (esprit)… en plus les Tchèques disent razoumit (ou à peu près) pour « comprendre » ;donc razumljivost avec le suffixe substantivant -ost ,ça doit vouloir dire « compréhension »

    regionalni naglasak ne šteti razumljivosti poruke= l’accent régional n’est pas un obstacle à la compréhension ?

    Je vérifierai avec Google

    • Lormier
      24 mai 2024 At 15h16
      Je m’amuse à essayer de comprendre vos commentaires en croate,sans connaître le croate…

      Vous reproduisez un peu la démarche adoptée par Leonard Bloomfield quand il a travaillé sur les langues amérindiennes.
      J’ignore quelles ont été vos études et plus généralement votre formation, mais vous et moi avons, me semble-t-il, quelque chose en commun : les langues – et le langage envisagé à travers la diversité des langues – sont un centre d’intérêt primordial, fondamental, fondateur dans notre vision du monde.
      Me trompé-je ?

      • J’ai un peu étudié le russe au lycée,sans être très assidu;c’est ce qui m’a permis de deviner (un peu) votre message en croate.

        J’aime les devinettes,c’est bon contre la décrépitude cérébrale.

        Je préférai les énigmes mathématiques d’abcmaths à ses contrepèteries mais on fait avec ce qu’on a.

        (D’ailleurs,j’ai une question d’arithmétique que je me suis posée à moi-même et que je traîne depuis des mois. Je l’ai soumise à un agrégé de maths de mes connaissances; à ma grande surprise,il m’a dit qu’elle était difficile,qu’il y réfléchirait…c’était en hiver,je n’ai pas de nouvelles. Je suis étonné:habituellement, il résout de tête en quelques minutes.)

  28. If a regional accent does not harm the intelligibility of the message, it is offensive to reject it. A regional accent does not require translation, unlike the message you are reading.

    J’ai fait un cs sur « poruke » mais ça ne s’est pas répercuté sur l’ensemble de la phrase.

  29. Atre hi ni laka, hnei eö hna tro trij la kem me thine i eö memin la sipu nöje i eö, matre troa hane ce mel memine la itre atr hnei eö hna thatre kö ekö.

      • Le message s’adressait à Josip mais je compte aussi sur Lormier pour une bonne traduction .

        • « Je sais que tu as quitté ton père, ta mère et ton pays pour venir habiter chez un peuple que tu ne connaissais pas auparavant. »
          Ce message, à la lettre, ne rend pas vraiment compte de mon parcours.
          Mais dans l’esprit, oui, un peu.
          Il y a surtout une chose que je n’ai jamais quittée : mes langues.

          • Langue mizo (Tibet) ?

            traduction google:
            Atre salut ni laka, je ne sais pas quoi faire, mais je suis sûr que je pourrai le faire.

    • Personnellement je ne connaissais rien de cette langue, que je viens de découvrir grâce à abcmaths.

      • Plus de quarante « langues » pour 100 000 personnes : Peut-on parler de peuple ?

        (le drehu (15 949), le nengone (8 940), le paicî (6 866), le xârâcùù (5 287), l’ajië (5 019) et l’iaai (3 821). Les moins parlées étaient le sîchë (20 personnes, à Bourail et Moindou), le pwapwâ de Voh (79), le neku (86, à Bourail et Moindou), l’arhâ de Poya (135) et le pije de Hienghène (160). )

  30. On entend souvent dire: »les femmes ne savent pas ce qu’elles veulent » et pourtant:

    « Contentez-vous de l’instant, soyez attentifs aux demandes ¬ et exaucez-les. C’est pour cela que vous êtes là. »

    Serait-ce que les femmes qui aiment les fessées, les coups, le fouet etc. savent excatement ce qu’elles veulent ?

    C’est ça la thèse du Maestro ? Il ne s’embête pas à faire durer sa thèse,cela dit.

  31. Josip Gavrilovic 24 mai 2024 At 13h40

    « C’était pratique », nous dit Brighelli.
    « Comédien », nous dit Brighelli.
    Ne trouvez-vous pas qu’il décrit très exactement, et avec les termes adéquats, le processus de la « taqiya » ?

    Non, pas du tout,ça n’a rien à voir; aux Ulis, le Maestro n’était pas en terre ennemie.

  32. « Pierre qui hébergea un migrant africain serait un raciste selon cet anti GJ »

    Nous y voilà. Le crime a été de souhaiter l’éradication des gilets jaunes, précurseurs des miliciens qui fleuriraient un peu partout avec l’élection de la caissière.
    L’alibi de l’ami noir (de la vallée de la Fensch) a fait long feu.

    • Dans cette vallée, « le nom des patelins se termine par – ange ».
      Les GJ n’étaient pas des anges, c’est certain, mais c’était un mouvement beaucoup plus hétéroclite que ce que vous en dites. Des précurseurs de miliciens pro-caissière, il y en avait, mais il y avait aussi pas mal d’hommes et de femmes qui ne portaient pas l’extrême-droite dans leur cœur, mais pour qui les fins de mois difficiles commençaient le 5 du mois, vous savez bien, ces victimes de la violence économique et sociale qui ont beaucoup intéressé un certain PB, sociologue de son état…

      • L’engeance retraités-fonctionnaires-agrégés.h.c.-proprios… se fout pas mal du populo, du moment que ce dernier ne touche pas à leurs « prés carrés » –
        type (mais pas top) modèle vieilles pierres et affreuse plage biarrotte,
        ou genre (!) l’IA et son attachement à la con-fédé’ helvét’…
        etc…
        Pourquoi cet acharnement du MBSdt et (il a de moins en moins de temps pour lui !) les éventuels coups de griffe de l’américanisé ?
        Hein Josip ?!
        J’en ai reçu pas mal, du temps de mes débuts (ouaf) ici – y compris de l’américanisé, qui, sur ordre (re-ouaf !) a presque fini par se confondre en excuses (lol) ;
        l’attaché au sud-ouest ne fonctionne que comme ça – au 2d degré, bien sûr –
        P. Driout a fin par s’agacer et a bien fait de le balancer !…
        Avec Gégé, on s’en est aussi balancé pas mal !
        Gégé reste une pure – et dure ; rien de tel, par moments, pour assainir ce blog !…

  33. Ne jamais oublier que Dufion est un boomer… Petit bourgeois qui donne des leçons de générosité mais qui appellera à tirer sur la foule dès qu’elle touchera un peu son pré carré.

    • Brighelli se contente d’un « tt-tt » pour toute dénégation du fait qu’il pense que Dufion est une grosse merde : la messe est dite.

      • Votre tentative de traduction du « tt-tt » brighellien confirme que vous n’êtes vraiment pas au point en langues, et nul en trad en particulier…

    • « générosité » ? Petite histoire vraie :
      tram (Luxembourg) : une « rebeu » d’une petite quarantaine, voyant un mendiant en fort mauvais état, lui a proposé de venir avec elle à Auchan (au Kirchberg) pour lui acheter des chaussures !

  34. Josip Gavrilovic 24 mai 2024 At 15h51
    Vous êtes sérieux, là ? Ou bien c’est pour la déconne ?

    Mes brochets sont des truites 24 mai 2024 At 16h23
    À votre avis ?

    Josip Gavrilovic 24 mai 2024 At 16h45
    Mais non…je déconne…

    J’arrive même à mettre ces deux la d’accords aujourd’hui…

  35. « Kouine ! kouine ! Jean-Paul, kouine ! sniff… Bah, Durit y m’a tapé… »

    Un an plus tard…

    « kouine ! kouine ! Jean-Paul, sniff… Bah, Fregoli y fait rien que d’m’embêter. »

    • Je ne couine pas, acceptez vous que BdA devienne un repaire de pochtrons aux neurones sous voltés ?

  36. Dugong 24 mai 2024 At 16h17
    « Pierre qui hébergea un migrant africain serait un raciste selon cet anti GJ »

    Nous y voilà. Le crime a été de souhaiter l’éradication des gilets jaunes, précurseurs des miliciens qui fleuriraient un peu partout avec l’élection de la caissière.
    L’alibi de l’ami noir (de la vallée de la Fensch) a fait long feu.

    Et maintenant, en bon toufriquétiste vous vous complaisez dans les éléments de langage d’une Aurore Bergé… Votre naufrage est complet !
    Ce n’était pas un ami, c’était une personne accueillie dans ses murs. Il l’a logé, nourri, « blanchi », s’est débrouillé pour lui obtenir des papiers, ce que vous ne feriez mêmes pas pour un Ukrainien pur porc.

  37. abcmaths 24 mai 2024 At 16h19
    Bonne réponse de Josip.
    (Léger égarement de Lormier)

    Google translate a « identifié » une langue tibétaine (mizo) Lormier n’y est pour rien.

    • Translate,translate…L’effet de la translation , c’est parfois terrible !
      Oui…

  38. L’effet de la translation

    Les transes de la FEllation

    Je sais que tu as quitté ton père, ta mère et ton pays pour venir habiter chez un peuple que tu ne connaissais pas auparavant.
    Atre hi ni laka, hnei eö hna tro trij la kem me thine i eö memin la sipu nöje i eö, matre troa hane ce mel memine la itre atr hnei eö hna thatre kö ekö.

    https://fr.glosbe.com/fr/dhv/m%C3%A8re

    glosbe n’est pas un site de traduction;c’est un dictionnaire avec quantité de phrases d’illustration.

    Ce qui me laisse perplexe c’est que Google translate ait pu analyser l’extrait comme écrit en langue tibétaine (mizo) et en fournir une « traduction ». Je vais tenter l’opération inverse.

    • Vous avez peut-être referré involontairement, bien sûr, le serpent de mer des « universaux du langage » ?

      • Si un serpent de mer est un produit de l’imagination ou une virtualité dont on ne voit jamais la réalité, alors les universaux du langage ne sont pas un serpent de mer.
        Les universaux du langage sont une réalité observable au niveau des opérations prédicatives et énonciatives (opérations de repérage/localisation, extraction, fléchage, construction d’une classe d’occurrences, parcours, construction d’un domaine notionnel, franchissement – ou pas – de la frontière du domaine, etc.)
        Encore faut-il pour cela admettre que ces opérations existent et qu’elles laissent des traces observables. Lormier, par exemple, s’y refuse.
        Lormier, en l’occurrence, est en quelque sorte un Saint Thomas disant « je ne crois que ce que je vois » tout en gardant en permanence les yeux fermés, en outre recouverts par un bandeau noir occultant, parce que deux précautions valent mieux qu’une…Lormier craint-il d’être ébloui par les éclairs fulgurants du « gangster corse » ?

  39. Josip Gavrilovic 25 mai 2024 At 8h57

    « …construction d’une classe d’occurrences… »
    Qui fait cette « construction » ?

    i) Le linguiste ?

    ii)Ou alors c’est l’un des « universaux » ?

    C’est ii) que votre commentaire suggère (ou implique) car cette construction d’une classe d’occurrences est présentée comme un exemple d’opération énonciative ou prédicative

    « Les universaux du langage sont une réalité observable au niveau des opérations prédicatives et énonciatives:(opérations de repérage/localisation, extraction, fléchage, construction d’une classe d’occurrences…)  »

    Mais alors, j’ai du mal à comprendre…Quand on s’exprime dans une langue on construit des classes d’occurrences ?

    Quand on parle, y a des « occurrences » d’un tas de trucs,certes…mais on ne construit pas des « classes d’occurrences »; les classes, c’est le classificateur qui les construit.

    • C’est l’énonciateur qui construit une classe d’occurrences.
      Exemple : « Il a une de ces patiences… »:
      L’énonciateur construit la classe d’occurrences des « patiences » d’où il extrait quantitativement et qualitativement (en lui attribuant le haut degré) celle qu’il souhaite distinguer.

      • Il y a mille autres manières de décrire le phénomène;pourquoi chosir cette des cription plutôt qu’une autre ?

        • Exactement ce que j’allais écrire… Mobiliser un vocabulaire technicisant pour décrire des réalités d’une banalité terrifiante. Il faut espérer que le modèle a un peu plus à proposer.

  40. Dugong 25 mai 2024 At 7h45
    Vous avez peut-être referré involontairement, bien sûr, le serpent de mer des « universaux du langage » ?

    Je ne pense pas.

    Pour comprendre ce qui s’est passé avec Google translate,il faudrait savoir comment marche le logiciel.

    Il doit y a voir en derhu des mots qui resssemblent à du mizo (le derhu n’étant pas connu de Google translate);à partir de ces mots,une extrapolation ?

    On trouve la « bonne » traduction chez glosbe qui n’est pas un logiciel de traduction mais un dictionnaire, comportant une grande quantité de phrases d’illustration.

    J’ignore si abcmaths parle le derhu…

    S’il ne le parle pas, c’est sans doute sur glosbe ou le site utilisé par glosbe qu’il a trouvé sa phrase.

  41. Josip Gavrilovic 25 mai 2024 At 8h57

    « Encore faut-il pour cela admettre que ces opérations existent et qu’elles laissent des traces observables.  »

    Problème théorique évident: comment « remonte-t-on » de la trace observable à l’opération ?

    Chaque fois que Culioli rencontre un phénomène, il invente une « opération », dont le phénomène serait la trace.

  42. abcmaths 24 mai 2024 At 16h03
    Plus de quarante « langues » pour 100 000 personnes : Peut-on parler de peuple ?
    __________________________________________________________________________

    Variations démographiques:la population canaque:

    « Entre 1774, année où l’explorateur britannique James Cook accoste l’archipel (qu’il baptise en l’honneur d’une région écossaise), et le point bas des années 1920, la population kanake a diminué de 75 à 95 %, essentiellement à cause des maladies apportées par les Européens. Entre 1853 et les années 1920, la population a été divisée par deux, passant de 55 000 à 27 000. »
    https://www.lhistoire.fr/la-nouvelle-cal%C3%A9donie%C2%A0-%C2%AB%C2%A0une-colonisation-pas-comme-les-autres%C2%A0%C2%BB

  43. Bozou, Hape ue lai ?
    Vous ne répondez pas à la question.
    Cette question de droit vous fait tiquer?
    Oui…

  44. Langues, langages, écrit(ure)s –

    Hier soir, deux heures à la chapelle de la Visitation ; non, je ne cherche pas la canonisation, c’est trop tard ; mais on peut se souvenir de ce lieu comme « tribunal révolutionnaire »…

    Pas foultitude, et pour l’essentiel, des cheveux gris ; normal : ce qui touche à l’écrit(ure) ne passionne pas les « gens ».
    Deux premiers rangs : quelques places « réservées » aux zélites (?) locales.
    A ma gauche une grande blonde (comac), au jean quasi corsaire, aux talons aiguilles (presque comaCannes), et qui, toutes les cinq minutes s’abîmait dans l’utilisation frénétique de son téléphone.

    Mais le spectacle, évidemment, était sur la scène.
    L’interrogatoire concernait un certain Benjamin Whitmer, auteur de polars.
    Nous sommes dans ouikind « ‘Vins noirs’ – festival int’l (!) de polar et de vin ».

    Pas lu, inconnu de moi le Whitmer ; mais ma curiosité est plus forte que jamais – tant mieux, j’ai ouï dire que c’était excellent pour les vieux cerveaux.
    Une très bonne gueule, ex prolo, un vrai – c’est rare qu’ils se mettent à la plume – vivant dans le Colorado (le truc bien plus grand que la vallée de la Fensch, et où Apaches et bien d’autres, ont disparu).

    A sa gauche, un traducteur (parfait) ; à sa droite, un homme à la question : que moi aussi j’écris, ici, dans la campagne, comme quand je suis dans le Perche (cf J. Fourquet… bien que le territoire soit loin d’avoir les « plus beaux villages de France », la palme revenant, comme chacun sait, au Périgord devançant le Luberon),
    le Perche donc, et aussi la Corse (JPB n’y va plus)…

    Le grand hic, avant dégustation des di(t)vins, c’est que… « désolés, la sono est en panne » !!!!!!!!!

    Au bout d’un bon moment, arrivée (miraculeuse) d’un micro, mais qui ne fit pas véritablement son bon office (!), de micro; j’ai donc dû donc continuer de tendre l’oreille (et même les deux).

    Whitmer s’est épanché (évidemment) sur son dernier bouquin « Dead stars », qui démarre dans une « sinistre ville ouvrière, dépendant entièrement de son usine de plutonium », 1986.
    L’histoire prend d’autres chemins, mais a permis à Whitmer d’évoquer l’état de certaines de ces zones américaines sinistrées… et de leurs habitants.

    Aujourd’hui, avec un rayon de soleil, après un nuit plus que fraîche – où donc la question « au lit à deux » ? ne se pose même pas –
    un tour prévu place de La Motte – où s’élevait jadis le château des vicomtes de Limoges, et où maintenant trônent les Halles – pour voir de plus près les gueules du breton Morgan Audic et du polonais Jakub Szamalek (que eux j’ai lu), et humer quelques vins.
    (L’an dernier bavardé avec Colin Niel, au sujet de sa « série guyanaise »…).

  45. Josip ne saura jamais ce qu’est la déconne. Jamais il ne comprendra pourquoi le « Jette-toi dans le canal, Finkiel » est la plus grande invention humaine depuis la roue.

  46. Hélas pour l’humanité, l’autisme de Josip n’est associé à aucun génie !

  47. « [L’homme] qui demande la permission avant de décrocher un soutien-gorge fournit un article à Elle ou à Causette. »

    Et à Brighelli.

    • « décrocher un soutien-gorge » : expression en effet quelque peu ridicule… Ce qui n’implique pas que le décrocheur a déroché la timbale ; il lui faudra encore y mettre bien du sien.

  48. WTH 25 mai 2024 At 14h29
    Ce qui n’implique pas que le décrocheur a déroché la timbale
    —————————————————————————————————–
    Parmi les sujets de préoccupation des pédagoles (soutenus par le ministère) il y a les « décrocheurs »; je ne savais pas qu’il s’agissait de décrocheurs de soutien-gorges.

    Autre sujet de préoccupation et d’intense réflexion:les élèves avec des difficultés à expression comportementale complexe.

    Des esprits simplificateurs ne craignant pas le langage vernaculaire appellent ces élèves: »élèves chiants. »

    https://ienboulogne2.etab.ac-lille.fr/files/2021/02/Les-eleves-avec-des-difficultes-a-expression-comportementale.pdf

  49. Il est d’une patience d’ange.

    Il est d’une patience infinie;je ne pourrais pas.

    Il a une de ces patiences!

    Voilà trois expressions françaises évoquant une très grande patience.

    Un locuteur français en emploiera une plutôt qu’une autre,il n’emploiera pas forcément toujours la même. Et la gradation entre ces diverses expressions est-elle bien claire ?

    Ca s’appelle une « extraction » ? Si vous voulez l’appeler comme ça, cela ne me dérange pas.
    Mais ne venez pas me raconter que vous avez mis en évidence une « opérataion énonciative ».

  50. Cette question de droit vous fait tiquer?

    Cette question de doigt vous fait tRiquer?

  51. Le désintérêt des Suisses pour le rugby est presque aussi élevé que le désintérêt de Dufion pour l’intelligence…

  52. abcmaths 24 mai 2024 At 16h03
    Plus de quarante « langues » pour 100 000 personnes : Peut-on parler de peuple ?
    ——————————————————————————————————
    Je suppose que les Kanaks parlent tous français;ils peuvent donc communiquer entre eux.

    Quand et où emploient-ils leurs langues mélanésiennes ? Certaines peuvent faire l’objet d’épreuves au baccalauréat.

  53. Surtout racontée par un père à la voix grave à une petite fille réfugiée sous sa couette, que l’on fait mine de dévorer in fine (« à ces mots, ce méchant Loup se jeta sur le Petit Chaperon rouge et la mangea » — point final), peut causer une terreur délicieuse que m’on cherchera toute sa vie à retrouver, sous la férule de maîtres sachant manier et doser le martinet ou le fouet.

    « Un père à la voix grave… »v Voix travaillée ? Voix de séducteur ?

    Si le père a conscience des effets à long terme de cette lecture (+le geste final) pourquoi les fait-il ? Veut-il que sa fille devienne amateur de fouet et martinet ?

  54. Désolé Lormier votre solution ne m’était visible lorsque j’ai posté…Mystère du web ou sciatique du backbone africain…

  55. Comment ai-je pu me retrouver avec un homme violent, alors que je signe des enquêtes sur les violences conjugales ?
    ——————————————————————————————————–

    Pas du tout la même chose qu’un homme qui donne des fessées sur demande.

    Le mari violent,c’est celui qui s’énerve lors d’une dispute et frappe sa femme…rien à voir.

  56. « Parce qu’enfin, il y a une question à laquelle Chloé Thibaud ne répond pas dans son essai : trouvait-elle ou non son compte dans les relations violentes qu’elle a vécues ? »

    Sûrement pas.Elle n’est pas masochiste.

    Elle se demande pourquoi elle a souvent si mal choisi les hommes avec qui elle a vécu.

    Elle ne comprend pas son propre manque d’intuition; quelle « fatalité » l’a poussée dans les bras d’hommes qui se sont avérés violents (et qu’apparemment,elle a quittés,plus ou moins vite.)

    Le Maestro sait évaluer les potentialités d’une meuf:va-t-elle accepter de baiser (oui, probablement si elle boit mes paroles en se taisant);est-elle du genre à aimer les coups de fouet sur les fesses ? (y a des signes aussi, que le Maestro sait repérer.)

    Chloé Thibaud,a contrario, ne sait pas évaluer les hommes…Elle va plus loin:peut-être que quelque chose en elle, dont elle n’est pas consciente, la pousse vers des hommes violents qui la rendront malheureuse.

    • « Chloé Thibaud,a contrario, ne sait pas évaluer les hommes…Elle va plus loin:peut-être que quelque chose en elle, dont elle n’est pas consciente, la pousse vers des hommes violents qui la rendront malheureuse. »

      Ben oui. À part ça, elle n’est pas masochiste…

      • Bon, je n’ai pas lu son livre…et la définition du masochisme peut être plus ou moins extensive. Il y a cependant une grande différence entre Chloé Thibaud qui s’est fait taper d’ssus par des hommes violents et les masochistes que vous avez connues,toutes contentes d’admirer les zébrures sur leurs fesses après une petite (ou longue) séance érotique.

        • Si vous n’avez pas lu son livre, votre cours sur les disputes empreint de mysophobie voire de masophobie, n’est pas fondé .
          Vous confondez le vœu et l’acquis !
          Oui…
          (Deux)

  57. Fregoli :
    « Mobiliser un vocabulaire technicisant pour décrire des réalités d’une banalité terrifiante ».
    1. Vocabulaire technicisant : classe ? Occurrence ? Extraction ? Quantité ? Qualité ? Franchement, on connaît des technolectes moins faciles d’accès, celui du rugby par exemple (maul/offload/chistera/cadrage-débordement/pick-and-go/touche au delà du verrouilleur…)
    2. Réalités d’une « banalité terrifiante ».
    Ça c’est vraiment très très très stupide.
    – un fait de langue banal, qu’est-ce que c’est ? Ça ne veut strictement rien dire.
    – « il a une de ces patiences » est remarquable par le pluriel (=dénombrabilité) affecté à « patience », indénombrable à l’origine.
    Encore plus remarquable : « Je n’ai pas une minute à moi, je ne m’en sors pas…j’ai un de ces travail !…. » Que Fregoli essaie donc de rendre compte de ce fait de langue d’une banalité terrifiante.
    Il peut aussi s’essayer à rendre compte de ça : « ce film, un vrai chef d’œuvre. Un sacré film de chez film ».
    « Un x de chez x », expression très en vogue il y a une dizaine d’années. On attend l’analyse de Fregoli.

    Il est assez facile et rapide de répondre aux remarques de Fregoli, somme toute assez naïves.
    Les questions posées par Lormier sont d’un autre calibre, et nécessitent des réponses plus développées. Ça sera pour plus tard.

    • « Franchement, on connaît des technolectes moins faciles d’accès, celui du rugby par exemple »

      Bien sûr. Et il n’y a rien de plus ridicule qu’une tarlouze comme Dugong devisant, avé l’assent, « Un Bayonne-Toulouse, ça promet toujours du spectacle. On ne la fait aux hommes de Guy Novès, ni à l’Aviron. »

      « un fait de langue banal, qu’est-ce que c’est ? »

      Le fait qu’un (dit) indénombrable puisse devenir un (dit) dénombrable dès lors qu’on le qualifie. « Pierre n’a pas *de* patience mais Paul a *une* patience d’or » : ouh là là, vite le Prix Nobel de linguistique !

      Il fallait, au moins, Cantor, Russell et toute la théorie des classes pour faire pareille découverte.

      «  »Un x de chez x », expression très en vogue il y a une dizaine d’années. On attend l’analyse de Fregoli »

      Mais ouvrez un dictionnaire, bon sang !

      DE CHEZ

      1. (Sens propre) Qui provient de, qui vient de (un magasin, un fabricant, etc.)

      […]

      2. (Sens figuré) (Familier) (Mot + de chez + mot répété) Tellement caractéristique ou tellement bon qu’on croirait qu’il vient d’une marque ou d’un magasin imaginaire (du même nom que le mot qui précède, pris comme archétype) ; produit un superlatif, comme : très, extrêmement, énormément.

      – La ruse de chez Ruse d’Arthur était une cata, tout autant que ma bête d’idée. — (Fanny Joly, Opération Mémé, in J’aime lire, n° 382, février 2009)

      – Le studio de Ruiz était à l’opposé de ce cliché : la chambre était rangée avec une quasi-maniaquerie et la cuisine était nickel de chez nickel. — (Pieter Aspe, Le tableau volé, traduction d’Emmanuèle Sandron, Albin Michel, Paris, 2011, page 132)

      https://fr.wiktionary.org/wiki/de_chez

      • Démonstration par a+b que Fregoli ne sait pas ce qu’est une linguistique des opérations.
        Il se contente de DECRIRE. Comme un dictionnaire, ou en citant un dictionnaire.
        En aucun cas il ne rend compte de l’opération mentale qui produit le fait de langue qu’il décrit.
        Opération mentale, Fregoli, ça vous parle ?
        La réponse est non.

        Essayez d’aller au delà de la description devant un fait de langue tel que :
        « Je t’ai demandé un livre sur l’economie, et toi tu me donnes un vulgaire fascicule…je veux un livre livre ! »
        Décrire « livre livre » aurait, on le voit bien, un intérêt plus que limité…Mais quelle est l’opération mentale qui produit « livre livre » ? Allez Fregoli, faites-nous rire.

      • Fregoli cite un dictionnaire, Fregoli nous fait l’honneur de nous rappeler le sens figuré de « X de chez X » que nous connaissons depuis toujours, et il pense avoir fait de l’analyse linguistique !!!!
        En tout cas, il nous aura fait rire, ça c’est sûr.
        On en redemande !

        Opération mentale, Fregoli, please !

        • Vous n’avez pas l’air de saisir que ce que fait Culioli n’est jamais, à peu de chose près, que ce que faisait Aristote il y a vingt-cinq et quelques siècles dans l’Organon (ou, plus récemment, Kant dans sa Cripure) – le vocabulaire mathématisé en plus.

          D’où : pourquoi cette mathématisation ? pourquoi cet émerveillement devant ce qui apparaît aujourd’hui comme une trivialité ? Quel paradoxe (j’imagine que « classe » n’a pas été choisi au hasard, de préférence à « ensemble) aristotélicien ou kantien peut-être écarté avec Culioli ? J’attends, comme Charles…

      • Du fatras josipien, l’analyse actuelle est qu’il y a plusieurs phénomènes — un phénomène grammatical (le passage d’un indénombrable au dénombrable dès lors qu’on le qualifie) et des phénomènes lexicaux particuliers (« un de ces », « de chez ») — expliqués indépendamment, selon leur nature propre.

        Josip a l’air de vouloir construire une grande théorie du tout, qui reprend l’explication traditionnelle du phénomène grammatical pour l’étendre aux phénomènes lexicaux. Le fait que cette reprise soit accompagnée d’une montée en sauce par un vocabulaire technique pue l’esbroufe. Et pour cause… dans la majorité des cas, les deux types de phénomènes ne s’intersectent pas. Dans « Paul a de la patience mais Pierre a une patience d’or », pas de phénomène lexical. Dans « J’ai baisé une de ces filles qui vous font aimer la baise », pas de phénomène grammatical.

        Donc si on expurge – par charité argumentative – la théorie de son excroissance indue, il reste, en gros, une reprise de l’explication traditionnelle du phénomène grammatical selon un vocabulaire invraisemblablement technique. D’où : pourquoi ? que peut ce modèle technicisant que ne peut pas le modèle traditionnel ? C’était ma question initiale… elle n’a toujours pas de réponse.

      • Fregoli :
        « Le fait qu’un (dit) indénombrable puisse devenir un (dit) dénombrable dès lors qu’on le qualifie. « Pierre n’a pas *de* patience mais Paul a *une* patience d’or » : ouh là là, vite le Prix Nobel de linguistique ! »
        Vous venez de démontrer qu’en qualifiant un indénombrable, l’énonciateur effectué l’opération mentale qui consiste à créer une classe d’occurrences.
        Vous venez de démontrer la validité (ou, à tout le moins, l’intérêt) du concept d’opération énonciative.
        C’est, je crois, ce que vous appelez un CSC.

        Travaux pratiques : appliquez votre récente découverte dans l’analyse de  » Pfff…je ne m’en sors pas…j’ai un de ces travail ! »
        « J’ai un de ces travail ! » : énoncé d’une banalité terrifiante, qui ne nécessite sans doute aucune analyse, hein ?

  58. Vous confondez le vœu et l’acquis !

    Vous confondez le vIt et la quEUe !

    Comment les distinguer ?

  59. « Je t’ai demandé un livre sur l’economie, et toi tu me donnes un vulgaire fascicule…je veux un livre livre ! »
    Décrire « livre livre » aurait, on le voit bien, un intérêt plus que limité…Mais quelle est l’opération mentale qui produit « livre livre » ?

    Que disent les dictionnaires sur ce « livre livre » ?
    Et Aristote, qu’en dit-il ?
    Ce redoublement du mot « livre » demande ANALYSE.
    Des citations de dictionnaire ou l’étalage d’une érudition de pacotille n’y suffiront pas.
    ANALYSE, vous dit-on !

    • « Que disent les dictionnaires sur ce ’’livre livre‘‘ ? »

      À vue de pif : « un livre [qui soit authentiquement un] livre », « un livre [qui mérite le titre de] livre ». Voilà. Simple, clair, efficace, non jargonnant. Nul besoin de Cantor ou Zadeh.

      Et si on veut une analyse plus profonde, une analyse qui entend sonder les tréfonds de l’esprit et ses catégories, on s’en remet à Aristote ou à Kant (qui s’assument en tant que nomenclaturistes) ou bien on s’en remet aux neurosciences. On ne maquille pas une description totale de la nature humaine derrière un jargon mathématique au mieux impuissant, au pire dépourvu de sens.

      • :À vue de pif : « un livre [qui soit authentiquement un] livre », « un livre [qui mérite le titre de] livre ». Voilà. Simple, clair, efficace, non jargonnant. »
        Le sens, on le connaissait, merci bien !
        On ne vous demande pas de nous donner le sens de cette formulation, on vous demande d’en expliquer la genèse et la production, au moyen d’un modèle linguistique adéquat.
        Mais ça, vous ne pouvez pas.
        Parce que vous ne comprenez pas ce qu’est une linguistique des opérations.
        Alors comme d’hab’ vous vous planquez derrière un salmigondis qui peut impressionner les gogos, mais personne d’autre.
        Va falloir se mettre au niveau, vos insuffisances sont vraiment criantes.

        • « on vous demande d’en expliquer la genèse et la production, au moyen d’un modèle linguistique adéquat »

          Apprenez à lire : « Et si on veut une analyse plus profonde, une analyse qui entend sonder les tréfonds de l’esprit et ses catégories, on s’en remet à Aristote ou à Kant (qui s’assument en tant que nomenclaturistes) ou bien on s’en remet aux neurosciences. On ne maquille pas une description totale de la nature humaine derrière un jargon mathématique au mieux impuissant, au pire dépourvu de sens. »

          • Allez, chiche !
            Convoquez Aristote et Kant pour une analyse profonde de ceci :
            – Locuteur A : « Permettez-moi de vous dire que vous n’êtes pas à la hauteur de votre tâche  »
            – Locuteur B (indigné) : Comment osez-vous me parler sur ce ton? Pour qui vous prenez-vous? Non mais des fois !

            « Non mais des fois ! ».
            « Non mais des fois ! ».
            Vous n’avez sans doute rien à dire d’original sur les opérations énonciatives qui sont à la genèse de cet énoncé. Essayez donc avec Aristote et Kant. Nous sommes impatients de voir ça.
            Et si vous pouviez éviter votre habituel étalage puéril d’érudition de pacotille…merci par avance.

          • Et par ailleurs j’insiste : quelle est l’opération mentale qui produit « Je veux un livre livre »?
            Ne nous donnez pas le sens de l’énoncé, nous n’avons pas besoin de vous pour cela. Ne nous donnez pas non plus la définition de « livre » par un quelconque dictionnaire.
            Mais nous sommes intéressés par votre analyse aristotélicienne ou kantienne du doublement du substantif livre dans « je veux un livre livre ».
            Ah ça oui.

          • Vous me donnez un exemple. J’y réponds. Vous m’en donnez un autre. J’y réponds. Vous m’en donnez en troisième. Allez vous faire mettre, vous ne voulez pas lire.

            Je vous le redis une fois de plus : on n’a pas attendu les élucubrations culioliennes pour imaginer que la langue était conditionnée par des catégories mentales inhérentes à la nature humaine. Aristote l’a fait (lisez les Catégories), Kant l’a fait (lisez la Cripure) et des dizaines d’autres l’ont fait. Des néogrammairiens jusqu’à Chomsky, tous les linguistes – Saussure le premier – ont gentiment ignoré ces théories, les considérant à bon droit comme totalement spéculatives ou, pour reprendre une de ses expressions, comme « linguistiquement hors de propos ».

            Culioli n’est pas de cet avis. C’est son droit. Avec les standards scientifiques actuels, on s’attendrait à ce qu’il développe une approche qui ne soit néanmoins pas spéculative, quelque chose qui puisse fonder en nature, par exemple, le nombre des catégories… Il ne le fait pas (contrairement aux neurosciences !). Alors à défaut d’être plus scientifique qu’Aristote lui apporte-t-il quelque chose ? Oui, il mathématise son bouzin. Et quel en est l’intérêt ? À vous de nous le dire. Mais Couille molle se défile, comme d’hab.

        • « un salmigondis qui peut impressionner les gogos »

          C’est exactement ce que je dis de vous. La différence étant que l’un de nous deux a un niveau mathématique qui dépasse le collège et pas l’autre… Du reste, vous ne répondez pas à mes questions : Couille molle Gavrilovic est de retour !

          • « La différence étant que l’un de nous deux a un niveau mathématique qui dépasse le collège »

            Ça c’est de la diversion, Messieurs Dames !
            Le pervers narcissique est vexé de voir ses ignorances mises à jour, alors il allume tous les contrefeux qu’il peut…

          • Un intervenant avisé disait récemment ceci à Fregoli :
            « votre ignorance (ou votre incompréhension) des travaux tournant autour du concept de « domaine notionnel » se voit beaucoup. Vous avez vraiment beaucoup à apprendre. Il n’est jamais trop tard. »
            Et Fregoli répondait :
            Dany le jaune !2 mai 2024 At 14h05
            « Je n’ai jamais prétendu y connaître quoi que ce fût ! »
            En effet, il n’y connaît rien, et ça se voit.
            Mais alors, pourquoi ouvre-t-il sa bouche ?

          • Cette « diversion » existe seulement par le fait de votre silence. Je vous ai demandé au moins cinq fois quelle est la raison d’être de la mathématisation culiolienne. Vous n’avez jamais répondu. Acceptez que ceux qui comprennent les notions mathématiques employées soient plus capables que les abrutis n’ayant pas dépassé le collège de repérer « un salmigondis qui ne sert qu’à impressionner les gogos ».

            Répondez au fond, et plus personne n’exposera ses titres (d’ailleurs bien modestes). Mais là…

      • « Nul besoin de Cantor »
        Je rappelle au passage qu’il n’y a qu’un vrai Cantor : celui qui occupa cette fonction à l’église Saint Thomas de Leipzig jusqu’en 1750.

  60. Fregoli devant les faits de langue d’une « banalité terrifiante », est comme Fabrice Del Dongo décrivant la bataille de Waterloo : il décrit, il décrit, mais il n’y comprend rien !

    • En effet. N’étant pas un curé, je suis assez instrumentaliste : un modèle opérant me suffit bien à toutes les prétentions à la « compréhension » du monde.

    • L’existence de la théologie ne prouve pas l’existence de Dieu… Vous aurez beau citer tous les articles universitaires que vous voudrez sur les élucubrations culioliesques, il n’en demeurera pas qu’il s’agit de pures spéculations sur le fonctionnement de l’esprit qui ne s’assument pas en tant que telles et qui prétendent même tirer une légitimité scientifique d’une mathématisation au mieux inutile, au pire dépourvue de sens. Du reste, vous êtes bien incapable de répondre à mes questions pourtant simples.

      • « Du reste, vous êtes bien incapable de répondre à mes questions pourtant simples ».

        Mais non, gros bêta ! C’est que je n’ai PAS ENVIE de répondre à des questions sans objet et sans intérêt !

      • Mes brochets sont des truites
        27 mai 2024 At 1h15
        Vous me donnez un exemple. J’y réponds. Vous m’en donnez un autre. J’y réponds.

        Mais non, justement. Ah certes vous répondez quelque chose, pour ne pas rester sans réponse dans la joute.
        Mais vous ne répondez jamais vraiment aux exemples de faits de langue que je vous donne, parce que vous n’êtes pas équipé en théorie pour le faire. Vous bottez en touche, en ajoutant à ce geste technique la dose de poudre aux yeux qui pourrait – du moins le pensez-vous – vous donner la crédibilité qui vous fait défaut.
        Notre « dialogue » peut se résumer ainsi :
        – je vous demande quel est le processus psychique qui peut expliquer la genèse et la production du « Guernica » de Picasso
        – vous me répondez en me rappelant (merci, bien aimable) le bombardement de la ville par les stukas allemands, puis en décrivant la matière dont sont faites la toile, les tubes de peinture, les brosses etc. Vous enchaînez avec un début d’exposé sur l’histoire de la peinture espagnole et vous concluez avec quelques allusions à Federico Garcia Lorca – qui n’était même pas peintre.
        Vous êtes l’archétype du politicien vu par Coluche : « le mec, tu lui poses une question, et une fois qu’il t’a répondu, tu comprends plus ta question ».
        Sauf qu’il y a des gens comme votre serviteur qui n’oublient pas leurs questions et continuent à les comprendre…

    • « Vous aurez beau citer tous les articles universitaires que vous voudrez… »

      Lisez-les, et on verra pour la suite.
      Mais il est vrai que personne ne peut vous obliger à sortir de votre ignorance crasse et de vos insuffisances. Devant le refus de s’instruire, l’instructionniste le plus fervent reste inopérant.
      Tant pis pour vous.

  61. « Méthodes staliniennes dans les « sciences » du langage, un état de lard »

    • Culioli n’avait pas la réputation d’être stalinien;Martinet,oui.

      Culioli,polpotiste ? En tout cas, une belle tête de tortionnaire.

      • « Culioli,polpotiste ? En tout cas, une belle tête de tortionnaire. »
        Lormier, vous vous surpassez !😀

        Vos questions, contrairement aux naïvetés fregoliennes, méritent des réponses développées. Mais ça sera forcément un peu long et sans doute un peu rébarbatif…

        • C’est un auditeur à un topo de Culioli,auditeur un peu écrivain et pas du tout au fait des disputes universitaires et de la linguistique,un auditeur qui se trouvait là par hasard,un auditeur naïf,non prévenu,qui voyait Culioli pour la première fois qui m’a fait cette remarque. Je n’y avais pas pensé et j’ai eu un moment « Ah! Ah! »,c’est exactement ça.
          Culioli:un très sale type-dont je rappelle qu’il a poussé au suicide son fils de 13 ans,sans éprouver le moindre remords.

    • Rishi Sunak a très bien compris ce que lui a dit son interlocuteur écossais;cela ne l’empêche pas de répondre à côté.

      • Rishi Sunak est un vrai politicien « à la Coluche »: « le mec, tu lui poses une question, et une fois qu’il t’a répondu, tu comprends plus ta question ».

        • Du point de vue de la phonologie, on peut être certain que l’accent écossais n’a pas gêné Rishi Sunak;ensuite, en bon politicien,il noie le poisson. Si vous avez regardé l’extrait de l’émission (TV australienne) vous aurez remarqué que la journaliste traite Sunak de menteur.

  62. « Puisque je sais citer un dictionnaire, je suis linguiste ! » 26 mai 2024 At 20h15
    Fabrice Del Dongo décrivant la bataille de Waterloo : il décrit, il décrit, mais il n’y comprend rien !
    ——————————————————————————————————–

    Question de perspective, non ? Là où il est,il ne voit pas grand chose et ne peut rien comprendre.

    • Oui, en effet.
      Et c’est exactement la situation dans laquelle se trouve notre homme-aux-mille-pseudos observant les faits de langue « d’une banalité terrifiante » que je lui propose d’analyser…

  63. Bataille de Waterloo et crise covid.

    Fabrice, présent sur le champ de bataille, n’en voit qu’une toute petite partie et ne peut comprendre ce qui se passe;un obsevateur, dans une montgolfière,aurait eu un point de vue plus large et en aurait compris davantage;les historiens militaires,aujourd’hui savent-à peu près ce qui s’est passé.

    Fabrice n’était pas soumis à une vaste propagande mensongère;il raconte ce qu’il voit, c’es-à-dire peu de choses, mais personne n’est venu lui raconter d’histoires.

    Il en va tout autrement avec la crise du covid;là, des gouvernants,à la solde de puissances aux khultes, se sont employés à déformer les données et à réduire au silence ceux qui se posaient des questions.

    Un exemple: le gouvernement du Royaume Uni a réussi à faire passer les euthanasiés au midazolam pour des morts du covid, nourrissant ainsi la panique sur le « virus mortel »

    « …the UK spike in deaths, wrongly attributed to COVID-19 in April 2020, was not due to SARS-CoV-2 virus, which was largely absent, but was due to the widespread use of Midazolam injections which were statistically very highly correlated (coefficient over 90 percent) with excess deaths in all regions of England during 2020. Importantly, excess deaths remained elevated following mass vaccination in 2021, but were statistically uncorrelated to COVID injections, while remaining significantly correlated to Midazolam injections. The widespread and persistent use of Midazolam in UK suggests a possible policy of systemic euthanasia.  »

    https://www.researchgate.net/publication/377266988_Excess_Deaths_in_the_United_Kingdom_Midazolam_and_Euthanasia_in_the_COVID-19_Pandemic

  64. En France, on manquait de Midazolam, on a remplacé par du Rivotril;comme au Royaume Uni,il y a eu un pic de mortalité dû aux injections de Rivotril,particulièrement en Ile de France. les vieux qui ont été piqués ont pu l’être sur « suspicion de covid ». Bien entendu, dans les staitiques offficielles ces décès ont été attribués au covid.

    Autre manipulation: en limitant drastiquement le nombre d’établissements habilités à recevoir des patients covid, on a fait croire à un engorgement des hôpitaux, lequel n’a pas été supérieur à l’engorgement hivernal habituel.

    Manipulation renforcée par tout le cinéma autour des « hôpitaux de campagne » en Alsace et des « TGV sanitaires ».

  65. « je vous demande quel est le processus psychique qui peut expliquer la genèse et la production du « Guernica » de Picasso »

    Tout est dit. Ce n’est pas une question de peinture, c’est une question de psychologie fondamentale.

    Tout mon propos est de dire :

    1) La psychologie fondamentale se développe par ses voies propres, la métaphysique ou les neurosciences. La métaphysique (psychologique) est une jolie foutaise, un exercice esthétique qui ne doit avoir aucune prétention scientifique. Les neurosciences sont à peu près scientifiquement valides mais ne vont, en l’état actuel, généralement pas bien loin. Il n’y a que les escrocs qui voudraient employer le langage des unes et la liberté de l’autre pour faire oublier où ils sont. À moins que vous ne développiez l’intérêt des mathématiques dans le modèle culiolien… mais vous n’en êtes pas capable – pardon, vous n’en avez pas envie.

    2) L’extension d’un domaine (la psychologie) sur un autre (la linguistique) pourrait se justifier s’il y avait un phénomène que le modèle standard ne parvenait pas à résoudre. Vous n’avez pas réussi à en exhiber jusqu’à présent. Conclusion : le niveau de description linguistique est bien suffisant ; il évite le gogotisme.

    • Mes brochets sont des truites
      27 mai 2024 At 12h35
      « je vous demande quel est le processus psychique qui peut expliquer la genèse et la production du « Guernica » de Picasso »
      Tout est dit. Ce n’est pas une question de peinture, c’est une question de psychologie fondamentale.

      Si vous voulez. La question générique est : « comment naissent les productions humaines? ».
      Une œuvre d’art comme Guernica et un énoncé comme « Non mais des fois! » sont tous deux des productions humaines qui ont une genèse.
      Et dans la recherche de cette genèse vous préférez vous en tenir à Aristote et Kant. Même s’ils sont muets devant certains phénomènes – voir ci-dessous mon post de 13h50.
      Libre à vous. Je l’ai déjà dit mille fois et je le répète : je ne me fatiguerai pas à conduire à la rivière l’âne qui n’a pas soif.
      Mais je demande tout de même à l’âne de faire l’effort de ne pas dénigrer la rivière, et à fortiori de ne pas pisser dedans.

  66. Dugong 27 mai 2024 At 12h22
    On dirait du Culioli et pourtant, ça n’est que du pédagol et, bien sûr, c’est dans l’Osservatore Pedago …
    —————————————————————————————————–
    Le gangster corse avait AUSSI des vues pédachiotesques;il voulait un M.U.R, un Mode Unique de Recrutement pour les professeurs;bien sûr,pour les langues, il y aurait eu une grosse dose de couillonades culioliniques (ta mère) et très peu de vérification des compétences lingusitiques orales et écrites dans une langue donnée.
    Il incitait ses étudiants à ne pas se présenter au CAPES et à l’agrégation;ils passeront le M.U.R., disait-il et « ça fera des chômeurs qui emmerderont les syndicats ».

    Sinistre individu envoyant ses étudiants au casse-pipe.

  67. Dugong 27 mai 2024 At 12h22
    On dirait du Culioli et pourtant, ça n’est que du pédagol et, bien sûr, c’est dans l’Osservatore Pedago …
    —————————————————————————————————–
    citation:
    « Connaissez-vous les fonctions exécutives ? Ce sont des habiletés cognitives générales de haut niveau permettant de réguler le comportement et les actions d’un individu. Plusieurs études ont montré que cet ensemble de capacités, comprenant principalement la mémoire de travail, l’inhibition et la flexibilité cognitive, jouent un rôle essentiel aussi dans les apprentissages scolaires. »

    Curieusement jamais un professeur de danse (ou un moniteur de ski) ne s’est adressé à un psychologue-cogniticien ni à un neurologue-cogniticien pour des conseils sur la manière d’améliorer sa méthode d’enseignement.
    Mais pour les maths, le français etc. là ça y va !

  68. Trouduc : « Je n’ai jamais prétendu y connaître quoi que ce fût ! »

    Une « bonne » IA y pourvoira…

  69. Fregoli :
    « L’extension d’un domaine (la psychologie) sur un autre (la linguistique) pourrait se justifier s’il y avait un phénomène que le modèle standard ne parvenait pas à résoudre. Vous n’avez pas réussi à en exhiber jusqu’à présent. Conclusion : le niveau de description linguistique est bien suffisant. »

    Vous voulez un exemple de phénomène que le modèle standard ne parvient pas à résoudre ? Je vous en ai donné un plus haut, sur lequel vous vous êtes dérobé : « Non mais des fois ! »
    Pour rappel, je m’auto-cite :
    26 mai 2024 At 23h18
    Convoquez Aristote et Kant pour une analyse profonde de ceci :
    – Locuteur A : « Permettez-moi de vous dire que vous n’êtes pas à la hauteur de votre tâche »
    – Locuteur B (indigné) : Comment osez-vous me parler sur ce ton? Pour qui vous prenez-vous? Non mais des fois !

    « Non mais des fois ! ».
    « Non mais des fois ! ».
    Vous n’avez sans doute rien à dire d’original sur les opérations énonciatives qui sont à la genèse de cet énoncé. Essayez donc avec Aristote et Kant. Nous sommes impatients de voir ça. (fin de la citation).

    Un autre exemple où le modèle standard impuissant ne sait quoi dire :
    Locuteur A : « Avec cette tempête, il y a des tuiles qui sont parties, et il va falloir que je fasse venir le couvreur… »
    Locuteur B : « Moi, mon frère, sa maison, le toit, c’est lui qui l’a réparé. »
    L’énoncé produit par B échappe totalement aux radars du modèle standard.

    Vous pouvez donc revoir votre conclusion : le niveau de description linguistique est notoirement insuffisant pour les deux faits de langue que je viens de vous citer.
    J’ajoute que dans l’énoncé « Pfff….je m’en sors pas….j’ai un de ces travail !…J’en ai pour au moins jusqu’à 11h du soir », la partie « j’ai un de ces travail » me semble être légèrement problématique aussi pour Aristote et Kant.
    Avec un peu plus de modestie et un peu moins de mauvaise foi, vous en conviendriez sur le champ. Mais on ne se refait pas, n’est-ce pas ?

    • Vous montrez surtout vos insuffisances avec le modèle standard !

      * « Non mais des fois ! » : à partir du moment où on prend « des fois » pour « parfois », c’est assez limpide, non ? En quoi le modèle standard échouerait-il à expliquer « non + mais + parfois » ?

      * « Moi, mon frère, sa maison, le toit, c’est lui qui l’a réparé. » : grand sujet/petit sujet, thème/commentaire, sujet/prédicat… il y a des kilomètres de rayonnage là-dessus.

      * « j’ai un de ces travail » : passage du (dit) indénombrable au (dit) dénombrable par qualification + affaiblissement syntaxique de la tournure « un de ces » par sémantisme.

      Autre chose ?

      • Oh que oui.
        Exemple 1 :
        Vous n’avez pas expliqué le Non.
        Vous n’avez pas expliqué le Mais.
        Vous n’avez pas expliqué la genèse de l’addition des 3 éléments.

        Exemple 2 :
        Qu’est-ce qui vous permet de dire que Moi est le « grand sujet », mon frère le « petit sujet » et ainsi de suite ? Le sujet de la conversation, c’est le toit. LE TOIT !
        Vous attribuez autoritairement et arbitrairement des étiquettes aux éléments de cet énoncé sans autre justification que votre propre coup de force. C’est nul. Ça, c’est du Fregoli. Le modèle standard méritait mieux.
        Exemple 3
        Affaiblissement de « un de ces » par sémantisme de travail (rendant travaux impossible ici). Là je pourrais vous suivre, mais votre explication est a minima incomplète. Essayez encore !

        Pour les exemples 1 et 2, revoyez carrément votre copie.

        • Sur le 1 : ouvrez un dictionnaire à « non », à « mais » et à « parfois ». Et ouvrez une grammaire pour l’addition.

          Sur le 2 : « petit/grand sujet » est une fonction relative. Le petit sujet d’un grand sujet est le grand sujet d’un autre petit sujet. Même analyse en thème/commentaire, sujet/prédicat. Navré de vous l’apprendre.

          Culioli-Josip se gargarise de découvrir la lune – qu’il prend pour une baleine.

          • Encore le coup du dictionnaire..
            C’est tout sauf une analyse. Navré de vous l’apprendre.
            Analyser non, puis mais, puis l’ensemble de l’énoncé en contexte aurait été le minimum syndical. Que vous n’avez même pas assuré.

            Sur l’exemple 2, vous tournez en rond, rien de plus. Opération mentale, opération énonciative, rien, nada, nothing, niente. En dessous du PPMS (plus petit minimum syndical).

          • « Analysez le présence de Dieu dans l’hostie.
            — C’est-à-dire que je suis athée…
            — Le filioque, la transsubstantiation, rien, nada, nothing. En dessous du PPMS. »

    • Quant aux questions métaphysiques… lisez Les Catégories et la Cripure, ça fera déjà un bon point de départ.

  70. « j’ai un de ces travail » me semble être légèrement problématique aussi pour Aristote et Kant »

    C’est ardu de parler de Kant.
    Oui…
    (facile)

    • Erreur de contrepet
      Je croyais avoir signalé l’erreur immédiatement mais le signalement n’est apparemment pas passé

  71. Josip Gavrilovic 27 mai 2024 At 14h04

    je ne me fatiguerai pas à conduire à la rivière l’âne …
    Mais je demande … à l’âne … de ne pas dénigrer la rivière, et à fortiori de ne pas pisser dedans.

    Pour que l’âne pisse dans la rivière,il faut que quelqu’un l’y ait mené,ou qu’il y soit allé de lui-même; il n’y a pas que la soif qui pousse un âne à se rendre à la rivière.

  72. Il y a en effet un gouffre entre ce que le « modèle standard » sait expliquer et ce que Josip sait expliquer avec le « modèle standard ». J’avoue que je n’en avais pas tenu compte dans mon analyse, c’est incontestablement une erreur. Je m’en repens.

    • Soit dit en passant, quelles sont pour vous les bases de VOTRE modèle standard ? Ça reste commodément bien flou, hein…

    • On notera que j’ai la courtoisie et l’élégance de ne proposer à Fregoli que des faits de langue en français.
      Il y a des phénomènes de même nature en Croate, Serbe, Anglais etc.
      Mais là, Fregoli serait aux abonnés absents.

      • Mais allez-y ! Jouer à qui pisse le plus loin n’est tellement pas votre genre… Vous êtes un grand esprit, Josip, je vous rappelle. Pas le genre à aller chialer dans les jupes à Brighelli, fuir après une petite crise de délire publique ou annoncer votre douzième départ dé-fi-ni-tif !

        • Diversion, diversion et encore diversion.
          Une linguistique digne de ce nom est censée traiter des problèmes communs à toutes les langues. Navré de vous l’apprendre.
          S’en tenir au français est tout à fait intéressant, mais réducteur.

          • Non pas un linguiste mais un linguiste… qui fait de la linguistique générale – c’est-à-dire, neuf fois sur dix, un escroc qui attire les gogos.

  73. Toujours pas de réponse sur les maths… Couille molle !

  74. C’est ardu de parler de Kant.
    Oui…
    (facile)

    Pas pour moi;le « t » de Kant est sonore ,donc la solution ne peut être: ardent de parler de khul

  75. i)Il a un de ces toupets.

    ii) J’ai un de ces travails.

    En i) il n’y a rien d’intrigant dans le pluriel alors qu’en ii) le « pluriel » est tout à fait irrégulier. Mais « travaux » aurait un tout autre sens.

    Josip Gavrilovic aurait-il l’obligeance de nous exposer (ou ré-exposer) l’explication culiolique de ces phénomènes ?

    • Toutes les réponses que vous souhaitez se trouvent dans cet article écrit par Culioli lui-même :
      https://www.persee.fr/doc/lfr_0023-8368_1974_num_22_1_5671
      J’ai beau avoir le sentiment de bien comprendre ce qu’il y écrit, je n’aurai pas la prétention de reformuler son contenu mieux que sa formulation originale par l’auteur lui-même.
      Il vous faudra donc accepter de lire le gangster corse…

    • Cadeau bonus :
      « Si vous dites “Il y a un vent”, il faut une prosodie particulière, sinon c’est impossible […]. “Il y a un vent !” veut dire qu’il y a qualification. Vous avez introduit une fragmentation puisque c’est un vent non quelconque. C’est tout, on ne demande pas plus : il est non quelconque. Si vous dites “Un vent comme ça”, c’est plus compliqué, “comme ça” signifie “comme le vent qu’il fait” ; “un vent comme ça” vous renvoie au prédicat “être vent”. […] Je ne peux pas dire simplement : “j’ai l’article indéfini ; j’ai le partitif”, ce sont des propos de syntaxe de surface, linéaire, qui ne peuvent pas rendre compte de la complexité des phénomènes. […] Les langues nous montrent qu’elles sont faites de tours et de détours extrêmement complexes (qui, heureusement, ne doivent rien aux linguistes : l’être humain a davantage d’imagination de ce point de vue-là).» (A. Culioli)

  76. Josip Gavrilovic 27 mai 2024 At 14h32
    Lormier, vous chipotez.

    Ah bon ?
    —————————————————————————————————–
    Si un âne a envie de pisser, ira-t-il exprès à la rivière pour pisser dedans ? Ou bien pissera-t-il là où il se trouve ?

    Si, contre toute logique, on mène un âne qui n’a pas soif à la rivière, on découvrira peut-^tre qu’il a envie de pisser… S’il avait eu envie au départ, il n’aurait pas attendu; peut-être le spectacle de toute cette eau qui coule va-t-il lui donner envie de pisser.
    N’avez-vous pas remarqué comment le fait d’ouvrir un robinet peut accentuer une envie de pisser ?
    C’est un phénomène mystérieux que les urologues ne savent pas expliquer.

  77. Difficile de ne pas songer à ce que donnerait un Etat fort européen, selon les souhaits de Josip, quand la procureur en chef du parquet européen, Laura Kövesi, dont le nom émaille cette conférence de presse sur l’affaire du SMS Pfizer, faisait déjà l’objet d’une mise en examen… pour corruption en 2019. (Qui se souvient de la Roumaine postée à un feu rouge parisien, habillée comme Popeck, qui s’approchait de la vitre du conducteur à l’arrêt, secouait les pauvres centimes qu’elle avait dans sa paume et demandait, la figure et le ton d’une mater dolorosa, dans le seul mot qu’elle semblait connaître en français  » Argeeent… Argeeent… Argeeent… » ? Vous trouverez Laura sur Wiki)

    À écouter en plusieurs fois, 1h45 :
    https://www.youtube.com/watch?v=44ZqY-2_8iQ

    Il est vraiment temps que cette farce institutionnelle à grande échelle se vautre.

  78. Toujours rien sur pourquoi classes et pas ensembles… Couille molle fidèle à lui-même.

    • Je n’ai pas envie de répondre à une question sans objet et sans intérêt.
      Comment décrire la question posée ici par Fregoli ? Est-ce une question idiote? Ou bien une question stupide ?
      Est-il intéressant de savoir pourquoi on dit voiture plutôt qu’automobile, ou automobile plutôt que voiture ? Non. C’est sans objet et sans intérêt.
      Fin de cette discussion-là.

      En revanche, analyser les raisons qui poussent Fregoli à très vite insulter ses contradicteurs un peu pugnaces, ça oui, ça présente un réel intérêt.

      • « voiture plutôt qu’automobile »

        Quand on a deux microgrammes de formation mathématique, on sait que classe et ensemble sont deux objets distincts. Et que la distinction a été une étape fondamentale de l’axiomatisation de la théorie des ensembles.

        Vous qui ne pipez rien à ce que vous rabâchez, je ne doute pas que vous l’ignorez. Mais vous ne me ferez pas croire qu’un grand mathématicien comme Culioli l’ignore !

          • J’admets mon erreur : je pensais que la Linguistique (avec majuscule) ne se résumait pas à des citations de dictionnaire. Je vais à Canossa. Littré et Larousse, plus forts que tous les linguistes du monde !

    • A l’attention de Fregoli :
      Si vous dites “Il y a un vent”, il faut une prosodie particulière, sinon c’est impossible […]. “Il y a un vent !” veut dire qu’il y a qualification. Vous avez introduit une fragmentation puisque c’est un vent non quelconque. C’est tout, on ne demande pas plus : il est non quelconque. Si vous dites “Un vent comme ça”, c’est plus compliqué, “comme ça” signifie “comme le vent qu’il fait” ; “un vent comme ça” vous renvoie au prédicat “être vent”. […] Je ne peux pas dire simplement : “j’ai l’article indéfini ; j’ai le partitif”, ce sont des propos de syntaxe de surface, linéaire, qui ne peuvent pas rendre compte de la complexité des phénomènes. […] Les langues nous montrent qu’elles sont faites de tours et de détours extrêmement complexes (qui, heureusement, ne doivent rien aux linguistes : l’être humain a davantage d’imagination de ce point de vue-là).» (A. Culioli)

      Lisez bien et essayez de suivre : « Je ne peux pas dire simplement : “j’ai l’article indéfini ; j’ai le partitif”, ce sont des propos de syntaxe de surface, linéaire, qui ne peuvent pas rendre compte de la complexité
      des phénomènes. »
      Eh oui, que voulez-vous, il y a des phénomènes complexes dont ce que vous appelez le modèle standard – que vous n’avez d’ailleurs toujours pas défini – ne peut rendre compte.

      Lisez bien encore : « Les langues nous montrent qu’elles sont faites de tours et de détours extrêmement complexes ».
      LES langues, Fregoli, les langues. Pas seulement le français. Analyser le français est passionnant, les « tours et détours » propres au français méritent ces analyses que vous ne faites jamais, mais sachez que les « tours et détours » des autres langues sont tout aussi passionnants. Si Culioli s’est donné pour objet d’étudier « le langage appréhendé à travers la diversité des langues naturelles », ça n’est pas pour exhiber sottement sa connaissance de plusieurs langues. C’est pour, autant que faire se peut, repérer les « tours et détours » de chaque langue et voir si, éventuellement, cette diversité en surface de « tours et détours » aurait pour origine des opérations mentales communes.
      Appelez ça « linguistique d’escrocs » si ça vous fait plaisir, vous n’êtes plus à ça près.

      • Vous voulez vraiment me faire battre ma coulpe… Alors allons-y. Je répète :
        il y a un gouffre entre ce que le « modèle standard » sait expliquer et ce que Josip sait expliquer avec le « modèle standard » ; j’avoue que je n’en avais pas tenu compte dans mon analyse ; c’est incontestablement une erreur ; je m’en repens.

          • J’admets mon erreur : je pensais que la Linguistique (avec majuscule) ne se résumait pas à des citations de dictionnaire. Je vais à Canossa. Littré et Larousse, plus forts que tous les linguistes du monde !

  79. J’aimerais quand même dire à Dufion, qui est très critique vis-à-vis de la linguistique, que la majorité des linguistes sont des gens sérieux. Mais il est vrai que la majorité ne fait pas dans la linguistique générale.

    La didactique de la physique ne vaut rien. Ce n’est pas une raison pour foutre en l’air Newton.

    • Quand une IA digne de ce nom rencontre un engin qui s’en prévaut, que lui dit-elle ?

  80. « La didactique de la physique ne vaut rien. »

    N’empêche que, par exemple, pour enseigner l’essentiel de la dynamique des solides sous l’effet d’une force centrale genre gravitation, il faut 2 heures (exos non compris) et il vaut mieux que les élèves connaissent déjà les formules de Binet.

    Evidemment, les gensses qui se gobergent avec des « obstacles didactiques », genre vieux con bourguignon gonflé de gnole, ne peuvent aller bien loin…

  81. Les formules de (ca)Binet, on s’en ouf !
    L’essenciel (mon…) est que Bonnet d’Äne ne devienne pas un Bonnet de Nuit.
    Sortie de Muray – je ne suis pas un sur-homme (?) comme JPB.
    Et une claque que « Les dynamiteurs » ; quelle violence et quelle humanité (aux deux sens du terme).
    Whitmer, une gueule de « bad guy » et un « good boy », qui (m’)a-t-il dit, s’applique à fouiller les vielles archives de vieilles gazettes locales.
    (et pour revenir à… Z. Bauman, Sanseverina n’a pas tort : il y a bien mieux ; vous pouvez donc vous en passer, Josip !)

    • @WTH
      A priori, je trouve intéressante et astucieuse l’idée de « société liquide » – du moins ce que j’en ai compris. Je lirai donc Bauman.

      • « Le présent liquide – peurs sociales et obsession sécuritaire » : lu en 2007 et relu en 2016 (noté : « encore plus vrai » !)…

    • oui ! « Propaganda » de Bernays, 1928 (ou la fabrique du consentement) est (également) vite lu ; 140 pages
      y compris la préface, qui commence par une phrase de N. Chomsky :
       » la propagande est à la démocratie ce que la violence est à un Etat totalitaire. »

  82. Dugong 27 mai 2024 At 18h12
    les urologues sont des ânes ?

    il fqudrait créer une spécialité:la neuro-urologie.

  83. Top 3 de ce que je hais au printemps:

    1 Les gens qui (pique)niquent à la plage
    2 Les gens en terrasse
    3 Les gens tout court.

    • « Les gens qui (pique)niquent à la plage »

      Le sable dans la bouffe et dans les chaglattes enfermées, les produis de la mer…

    • Nous ne savons pas ce qui s’est passé Rafah…

      Combien y avait-il de réfugés à Rafah ?

      Combien de victimes y a-t-il eu ? On parle de 35 morts. Est-ce en réalité beaucoup plus ?

      Est-il vrai que des roquettes (ou des missiles) ont été tirées depuis Rafah et ont atteint Tel Aviv ?

      Est-il vrai que des tunnels existent entre Rafah et l’Egypte et qu’armes et munitions passent par ces tunnels ?

      • rectification:plus de morts que je ne l’avais indiqué:

        “Massacre abominable à Rafah”, titre le quotidien palestinien Al-Quds au lendemain de frappes de l’armée israélienne sur un centre pour personnes déplacées au nord-ouest de la ville de l’extrême sud de la bande de Gaza, qui a fait 40 morts et 65 blessés, selon un dernier bilan de la défense civile palestinienne. »

        Al-Quds ne parle pas d’aviation mais d’obus et de missiles.

  84. La bataille de waterloo et la plandémie.

    Fabrice ne comprend rien à la bataille parce qu’il n’a qu’une vue très partille de ce qui se passe.

    Pour la plandémie, l’individu n’avait qu’une vue limitée et de plus les organisateurs de la plandémie déployaient des moyens énormes de désinformation et de propagande.

    Aujourd’hui, un grand nombre de documents sont dévoilés; on ne peut toujours pas avoir de certitudes mais on peut opposer à la narration officielle (manifestement mensongère) une autre, beaucoupplus plausible.

    Quand on écoute Anthony Fauci lors du colloque Milken d’octobre 2019, on se rend compte que l’introduction des vaccins à ARN messager était un enjeu industriel majeur. Le covid 19 a été l’événement « disruptif » qui a permis cette introduction sur le marché, voulue et attendue depuis longtemps.

    Le complotiste vous dira que tout cela a été planifié, que le virus a été soigneusement fabriqué en Chine avec de l’argent américain et des techniques américaines…

    Le complotiste modéré pensera qu’à tout le moins cette épidémie est tombée à pic.

    sur le passage à la nouvelle technique de production voir vers 20mn sq. A Fauci:

    https://www.youtube.com/watch?v=-kFJijSgXnQ

    • Summum de la manipulation, étendue à toute une planète !
      Nettement plus fort que la manipulation (jusqu’à quel point) Israël vs Palestine.
      « on » n’oubliera pas la dame d’un âge certain qui, a Biarritz, sans masque sur le nez, se dirigeait vers une plage, pour s’y tremper les pieds, et en fut fermement dissuadée par la maré(e) chaussée…

  85. Comment voulez-vous que la théorie culiolienne ne tourne pas au gogotisme langagier ? L’escroc parle de « classes d’occurences » et de « logique floue » à des gens qui ne savent pas la différence entre un ensemble et une classe… Ça ne pouvait pas tourner autrement. La parole qui s’écoute parler, enfonce des portes ouvertes et a le sentiment d’avoir découvert l’Amérique.

    Pour reprendre un grand esprit : [la mathématisation] permet de donner une espèce de verni épistémique, un petit verni qui fait toc-toc, et qui fait scientifique…

    • Quand on « démathématiser » l’enseignement d’une science dure comme la physique et on voit rapidement le résultat.

      c’est ce qu’on (dé)mis en place ces saletés de l’indignegenat *. Pour rendre la physique accessible à un plus grand nombre (?)

      * aucun seppuku n’a été enregistré dans l’histoire de l’igen.

      Ps : on n’a pas entendu trouduc s’indigner à l’époque.

  86. Je me demande si Culioli n’a pas laissé un testament posthume dans lequel il expliquerait que toute sa vie a été une vaste expérience de psychologie destinée à montrer la puissance du langage technique et plus encore scientifique pour tromper les gogos incompétents… J’en rêve !

    • Toutes les sciences humaines consistent à flatuler de la « problématique » et du « interroge nos représentations » pour attirer le gogo – qui généralement est incapable de faire autre chose de sa vie professionnelle. Mais avec le langage scientifique, on passe une étape supplémentaire : non seulement on attire le gogo mais on le fait surtout par une prétendue rigueur ! C’est prodigieux. Culioli est un escroc en linguistique mais un génie en psychologie manipulatoire.

  87. J’admets mon erreur : je pensais que la Linguistique (avec majuscule) ne se résumait pas à des citations de dictionnaire. Je vais à Canossa. Littré et Larousse, plus forts que tous les linguistes du monde !

    • C’est toute la différence entre vous et moi, en effet : je ne suis que doctus cum libro, vous êtes stultus sine libro.

    • C’est aussi une tare assez intéressante de la recherche en sciences humaines : produire du contenu, être absolument moderne, se démarquer le plus possible de ce qui a été écrit auparavant… qu’importe si on raconte des conneries.

      Eh bien non. Quand la réponse d’un dictionnaire me paraît satisfaisante, je m’en contente. Je ne vais pas me mettre à gogoter des extravagances vaguement mathématiques pour le simple plaisir de renverser la table.

  88. Quand Fregoli se lance ainsi dans des rafales de posts radoteurs, l’expérience montre qu’il est permis de se demander quel serait le résultat d’un éthylotest pratiqué sur le champ.
    Aucune hypothèse n’est à exclure.

  89. Fregoli met systématiquement en avant sa formation en mathématiques.
    Il semble considérer que cette discipline contient l’alpha et l’oméga de toute explication du monde et de l’activité de l’homme dans le monde.
    Quant à moi, ça me semble légèrement (oh, très très très légèrement) limitatif.
    Mais bon, si ça lui fait plaisir…

    • D’une, je ne mets pas en lumière ma formation mathématique (dont j’aurais plutôt à rougir), je mets en lumière le fait que votre formation mathématique se limite au collège (et je le fais uniquement parce que vous refusez le débat au fond : voir ensemble/classe ou la logique floue).

      De deux, je ne fais pas des mathématiques l’alpha et l’oméga de l’explication du monde, je dis qu’il dommage de ne rien comprendre aux mathématiques quand on tient pour l’alpha et l’oméga de l’explication du monde une théorie linguistique qui se fait justement fort d’utiliser les mathématiques…

      Il faut juger chacun selon ses prétentions. Il n’y a aucune honte à ne rien savoir des mathématiques. Mais il y a de la bêtise à prétendre révolutionner la linguistique par l’usage des mathématiques quand on n’y comprend rien. Je demande seulement à ceux qui se gargarisent de mathématiques d’y comprendre un tant soit peu quelque chose. Une exigence folle, assurément…

      • « quand on tient pour l’alpha et l’oméga de l’explication du monde une théorie linguistique qui se fait justement fort d’utiliser les mathématiques… »
        Flagrant délit de détournement, as usual.
        Fregoli me fait dire une chose que je n’ai jamais dite.
        Mais bon, si ça lui fait plaisir…

        • C’était légèrement (oh, très, très, très légèrement) ironique.

    • « Il semble considérer que cette discipline (les maths) contient l’alpha et l’oméga de toute explication du monde et de l’activité de l’homme dans le monde.
      Quant à moi, ça me semble légèrement (oh, très très très légèrement) limitatif. »

      Il est étonnant que Papy qui s’attribue le titre de physicien n’ait pas réagi… Il est plus affairé à poser des questions très cons, ce qui somme toute est un passe temps rigolo.

      Non pas le monde, Josip, mais l’univers dans son infini est régi par les maths… Nous sommes des équations permanentes.

      • À l’heure actuelle, personne n’a jamais réussi à prédire le comportement d’un système aussi complexe que l’homme évoluant dans un environnement aussi complexe que le monde à partir du niveau moléculaire…

        • Il ne nous manque que ça et nous toucherions enfin le secret de l’éternité.

        • Fregoli : « À l’heure actuelle, personne n’a jamais réussi à…(…) ».
          Allons bon…Personne ?
          Même pas Zemmour ?

          • Chaque fois qu’on dit « Lafforgue est un grand mathématicien » et que vous déboulez pour dire « oui mais iL eST aTHéE » sans rapport avec le schmilblick, vous montrez à quel point vous êtes bouffi de ressentiment : jE SuIS nUL eN mATHs maIS je SuiS AtHéE.

            C’est la même chose ici. Que vient faire Zemmour dans l’histoire ? Rien. Ce n’est pas une diversion, c’est un aveu de faiblesse de l’esprit.

          • 1. Laurent Lafforgue, athée? Ce grand mathématicien – je n’en disconviens pas – vénère à Lourdes la pionnière de la PMA sans contact….
            2. Que vient faire Zemmour ici ? Rien. J’en conviens. Ou plutôt : il vient vous démontrer à quel point l’art de la diversion est donné à tout le monde.
            3. Faiblesse de l’esprit ? Allons donc. La faiblesse d’esprit est le plus souvent l’apanage de ceux qui se prennent pour des esprits forts. Mais si ça leur fait plaisir…

          • « La faiblesse d’esprit est le plus souvent l’apanage de ceux qui se prennent pour des esprits forts. Mais si ça leur fait plaisir… »

            Les faits sont têtus. De nous deux, il n’y en a qu’un qui :
            – a chialé une dizaine de fois dans les jupes à Brighelli en demandant l’exclusion de son contradicteur ;
            – a annoncé son départ dé-fi-ni-tif une demi-douzaine de fois ;
            – a fui pendant deux mois après avoir fait une petite crise de délire publique.

            Alors ne venez pas jouer les esprits forts !

          • Donnez-moi les coordonnées de votre fournisseur en substances psychotropes.

            Car de toute évidence il ne se fout pas de votre gueule : c’est de la très très bonne.

  90. Que chacun soit compétent dans ce qu’il professe… une exigence folle !

    • Professer ?
      – je ne suis pas enseignant
      – je ne fais pas profession de la Linguistique. Je me définis comme un amateur (amoureux ?) éclairé de cette discipline.

        • Professer, professeur, enseigner, faire profession de…
          S’il existait un dictionnaire de l’humour à base de jeux de mots, je vous l’offrirais volontiers.
          Mais celui-là, vous ne l’ouvririez sans doute pas. Hélas.

  91. Le linguiste général est un type qui vous fera une conférence sur les principes de la communication mais qui ne saura pas lire un texte simple ou qui ignore le sens (premier) de mots aussi farfelus que « conséquent » ou « professer ». Comment voulez-vous le prendre au sérieux ? C’est trop dur…

    • A partir de dorénavant et jusqu’à désormais, Littré et Larousse sont pour moi les deux mamelles de toute activité intellectuelle auxquelles je tèterai en permanence, moi le nourrisson gravement menacé de sous-nutrition cérébrale, afin de faire le plein de vitamines susceptibles de stimuler ce qui me reste d’intelligence.
      Merci Fregoli !

      • Je ne doute évidemment pas que la généreuse nourrisse porteuse de gigantesques mamelles 160 bonnet Z Littré + Larousse ne soit autre que Fregoli en personne.
        Nous aurons alors la possibilité d’évaluer son réel potentiel érogène autrement que par joui-dire.

        • Avec un Fregoli-nourrisse doté de mamelles lexicologiques aux si majestueuses proportions, les soutien-gorges (à moins qu’il ne s’agisse de monte-charges) doivent prendre cher.
          On connaissait les massacres de Sétif, voilà maintenant les hécatombes de soutifs. Merci Littré, merci Larousse !

  92. Josip Gavrilovic 28 mai 2024 At 12h56
    Fregoli met systématiquement en avant sa formation en mathématiques.
    —————————————————————————————————–
    Cependant,vous aurez noté qu’il a séché sur une devinette qu’abcmaths posait à ses élèves de seconde-laquelle,dit-il, était toujours résolue dans les 48 heures,par un ou plusieurs.

    • Et laquelle donc ? Les nombres à couleurs ? Je l’ai dit au moins trois fois : pas de distribution possible qui puisse satisfaire toutes les contraintes. Je ne crois pas avoir été démenti…

      • Et je n’ai certainement pas de leçons d’arithmétique à recevoir d’un blaireau qui a découvert que les rationnels étaient des réels quand on parlé de Zadeh !

  93. Josip Gavrilovic 28 mai 2024 At 14h12
    A partir de dorénavant et jusqu’à désormais…

    La formule me semble bizarre, car « désormais » (sens très proche de celui de « dorénavant ») n’indique pas de terme futur.
    Que disait le sapeur Camember ?

    « A partir de dorénavant et jusqu’à plus ample informé… » ?

    Je vais,de ce pas tenter de vérifier.

    • Lormier :
      « La formule me semble bizarre, car « désormais » (sens très proche de celui de « dorénavant ») n’indique pas de terme futur. »

      La formule est bizarre en effet, mais c’était volontaire…

      • Votre interlcoteur « mathématicien » s’obstine…Sa « solution » de la devinette d’abcmaths est fausse;il la répète. C’est pourtant une devinette que des élèves de seconde savaient résoudre.

        • J’ai précisé ce point parce qu’il m’avait semblé que vous vous étiez laissé quelque peu abuser.

          • Oui. Je peux être facilement abusé par les experts en esbroufe dans une discipline qui n’est pas mon point fort, loin s’en faut.
            Mais peut-être pas à ce point-là !

        • Bien sûr, bien sûr. Prouvez-le : exhibez votre solution, je vous prouve en moins de deux minutes qu’elle ne respecte pas au moins une contrainte. Chiche ?

        • Au demeurant, je ne suis pas mathématicien. Je connais seulement le troisième axiome de Peano.

  94. « Mais les… maths ne nourrissent pas les hommes »
    Objection:
    Les maths qu’on change nourrissent les hommes .
    Oui…

  95. Il y a peu a eu lieu ici une discussion animée sur les accents régionaux avec pour thème « nuisent-ils à la communication ? »
    Je ne relance pas la discussion, au contraire je la court-circuite : ce qui nuit le plus à la communication, c’est l’ego boursouflé des interlocuteurs. Toute tentative d’élever le débat se heurtera toujours à cette plaie, qui le ramènera toujours vers le bas.

      • Je retiens et mes larmes et ma miction, le temps de vérifier sur Littré ce que dit le modèle standard sur le sens de « pleurer » et de « pisser ».

    • Brighelli n’est pas un boomer… mais Brighelli complice ! Bouuuuh, bouuuuh !

      • BRIGHELLI COMPLICE des boomers ! Bouuuuuh, bouuuuuuuuuh !

  96. On ne saura donc pas pourquoi « classe » et pas « ensemble »… Dommage, c’était une belle manière d’élever le débat !

    • Mais si, on le saura.
      Littré nous dira tout sur « classe » et « ensemble « , enfin, voyons !…
      Littré, l’ascenseur du modèle standard qui élève le débat…

      • Une classe C d’occurrences c_1, c_2… peut-elle être une occurrence c_n de C ?

  97. Je préfère une vérité banale à une extravagance fallacieuse, oui… Il n’y a que les idiots qui ont honte d’ouvrir un dictionnaire et préfèrent flatuler n’importe quoi juste pour être modernes.

  98. Mbsdt : « De nous deux, il n’y en a qu’un qui : – a chialé une dizaine de fois dans les jupes à Brighelli en demandant l’exclusion de son contradicteur ; – a annoncé son départ dé-fi-ni-tif une demi-douzaine de fois ; – a fui pendant deux mois après avoir fait une petite crise de délire publique. Alors ne venez pas jouer les esprits forts ! »

    JG : « Donnez-moi les coordonnées de votre fournisseur en substances psychotropes. Car de toute évidence il ne se fout pas de votre gueule : c’est de la très très bonne. »

    Vous voulez vraiment que je documente chaque fait, Josip ?

  99. Ce qui nuit le plus à la communication, c’est l’ego boursouflé des interlocuteurs. Toute tentative d’élever le débat se heurtera toujours à cette plaie, qui le ramènera toujours vers le bas.

    Et quand, au surplus, l’ego boursouflé est celui d’un pervers narcissique, le débat sombre dans les bas-fonds.

    • Cessez de geindre ! Et revenons-en au fond :

      Une classe C d’occurrences c_1, c_2… peut-elle être une occurrence c_n de C ?

  100. Les maths qu’on change nourrissent les hommes .

    Les CHattes qu’on Mange nourrissent les hommes .

    • Mbsdt : « Il n’y a pas de distribution qui satisfasse toutes les contraintes »

      Lormier : « Sa « solution » de la devinette d’abcmaths est fausse »

      Mbsdt : « Prouvez-le : exhibez votre solution, je vous prouve en moins de deux minutes qu’elle ne respecte pas au moins une contrainte. Chiche ? »

  101. Que disait le sapeur Camember ?

    « A partir de dorénavant et jusqu’à plus ample informé… » ?

    J’aimais bien dire « à partir de dorénavant »;j’avais toujours pensé que c’était une phrase du Sapeur Camember…mais je n’en ai pas trouvé confirmation.

    Qui alors ?

  102. Josip doit être content, il y a une couille molle de plus à ses côtés !

  103. Le système :

    – ∀n∈ℕ (n∈B ⊻ n∈R)
    – 0∈B
    – ∀n∈ℕ (∃n_1, n_2, …, n_k (k ≥ 2 ∧ ⋀_(1≤i≤k) n_i∈R ∧ ⋀_(1≤i<j≤k) n_i≠n_j ∧ Σ_(1≤i≤k) n_i=n) ⇒ n∈B)
    – ∀n∈ℕ ¬(∃n_1, n_2, …, n_k (k ≥ 2 ∧ ⋀_(1≤i≤k) n_i∈R ∧ ⋀_(1≤i<j≤k) n_i≠n_j ∧ Σ_(1≤i≤k) n_i=n) ⇒ n∈R)

    est inconsistant. De peu mais inconsistant. « À cause » du troisième axiome de Peano.

  104. – ∀n∈ℕ (n∈B ⊻ n∈R)
    – 0∈B
    – ∀n∈ℕ (∃n_1, n_2, …, n_k (k ≥ 2 ∧ ⋀_(1≤i≤k) n_i∈R ∧ ⋀_(1≤i<j≤k) n_i≠n_j ∧ Σ_(1≤i≤k) n_i=n) ⇒ n∈B)
    – ∀n∈ℕ ¬(∃n_1, n_2, …, n_k (k ≥ 2 ∧ ⋀_(1≤i≤k) n_i∈R ∧ ⋀_(1≤i<j≤k) n_i≠n_j ∧ Σ_(1≤i≤k) n_i=n) ⇒ n∈R)

    Le signifié du truc ci-dessus posté par Fregoli m'échappe totalement.
    Mais le signifiant ne me déplaît pas. Le côté esthétique de ces signes cabalistiques a incontestablement quelque chose d'attrayant, comme certains idéogrammes de langues asiatiques…
    Je vais peut-être m'en faire un sous-verre pour mon salon, dans un joli cadre de chez Leroy-Merlin ou Ikea, pour faire croire aux gens qui viendront chez moi que je suis un spécialiste des matez-ma-t(r)ique.
    Ainsi, Fregoli pourra se vanter de m'avoir appris quelque chose dans les stratégies de séduction sociale et dans l'art de l'esbroufe.

    Il y a sur ce blog des contributeurs dont les mathématiques ont été (ou sont) le métier, et qui ont reçu une formation spécialisante de haut niveau. Évidemment, ils ne pratiquent pas la politique de l'esbroufe, ils n'exhibent pas auto-complaisamment leur savoir ni leur savoir-faire : dans tous les domaines, les meilleurs sont toujours modestes, chacun le sait, et ça se vérifie tous les jours.
    Fregoli, lui, n'est pas mathématicien, selon ses propres dires. Mais il ne rate jamais une occasion de plastronner sur les maths. Dès qu'il est question de maths, Fregoli arrive ventre à terre, toutes sirènes hurlantes en activant tous les clignotants possibles : surtout, surtout, tout faire pour ne pas passer inaperçu !
    Notre homme-aux-mille-pseudos sera bientôt, dit-il, docteur-ès-quelque chose, il préfère ne pas dire ès-quoi.
    Inutile cachotterie : il est clair que notre homme-aux-mille-pseudos va soutenir une thèse dans une discipline où il a déjà abondamment fait ses preuves : l'oculo-pulvérologie.

    • « Dès qu’il est question de maths, Fregoli arrive ventre à terre, toutes sirènes hurlantes en activant tous les clignotants possibles : surtout, surtout, tout faire pour ne pas passer inaperçu ! »

      En l’occurrence (d’une classe ou d’un ensemble ?), c’est uniquement pour vous emmerder. Écrire et comprendre une telle formalisation est à la portée de n’importe quel (bon) élève de seconde. Ne pas y arriver quand on se gargarise de logique floue est un peu gênant. Mais bon…

      Comme il ne faut jamais passer à côté d’une occasion d’instruire :
      – ∀ signifie « pour tout… » ;
      – n, ben c’est n, l’objet qu’on quantifie ;
      – ∈ signifie « appartenant à* » ou « appartient à »; [*] cette quantification est impropre en logique fondamentale, il faudrait écrire : ∀n (n∈ℕ ⇒ …) [pour tout n, si n appartient à ℕ, alors…]
      – ℕ est l’ensemble des nombres dit naturels (les entiers positifs ou nul), formalisé par l’axiomatique* de Peano (dont le troisième axiome échappe à Lormier…) ; [*] oui, les matheux n’échappe pas aux substantivations ridicules
      – (…) délimite une expression, la quantification porte sur tout ce qu’il y a à l’intérieur des parenthèses ;
      – B et R sont deux ensembles (qu’on suppose ici donnés), ils représentent les nombres bleus et les nombres rouges ;
      – ⊻ signifie « ou [exclusif] ».

      Ainsi « ∀n∈ℕ (n∈B ⊻ n∈R) » signifie « pour tout n appartenant à ℕ, ou bien n appartient à B, ou bien n appartient R », soit « on attribue une couleur unique, rouge ou bleu, à chacun des entiers positifs ou nul ». Je continue ou vous vous en foutez ?

      • Vos démonstrations d’oculo-pulvérologie sont chez moi inopérantes : mes lunettes de piscine, que je mets dès que je viens plonger dans les eaux troubles de ce blog, m’assurent une protection irréprochable.

        • Que de vanité blessée, que de compte jamais soldé il y a à ne pas vouloir faire l’effort de se pencher sur une expression alors qu’on vous l’explique pas à pas.

          Que penserait un psychanalyste de cette attitude ? Que votre compromission dans une théorie linguistique faisant intervenir des maths (alors que vous n’y comprenez rien) est une manière de tuer le père, celui qui vous a abandonné en seconde…

  105. On compte sur Dugong pour nous dire si l’oculo-pulvérologie est une science dure ou une « sciance ». Par avance merci.

    • Jeter de la poudre aux yeux est clairement une sciance qui, néanmoins, réclame une technique bien au point pour en jeter autant dans chaque œil ainsi qu’un grain suffisamment gros pour impressionner les gogos sans leur nuire physiquement (coarse grain).

      Le langage ensembliste s’y prête bien

  106. « dans tous les domaines, les meilleurs sont toujours modestes, chacun le sait, et ça se vérifie tous les jours »

    Ouvrez des écoles, vous fermerez des prisons ! Le RN peut faire 34% aux européennes, et il y a encore des gogos pour croire à ce genre de niaiseries exhibitionnistes… Niaiserie. Et exhibitionnisme : car n’oublions pas que derrière les étalages de modestie langagière, il y a la modestie intellectuelle. Et là… : « Lafforgue est un grand mathématicien mais iL cRoIT En uN ÊtrE InVisiBLE, je sUIS BeAuCOuP plUS inTELliGEnT qUE Lui »

    • Littré, définition de l’intelligence : « L’esprit en tant qu’il conçoit »
      Laurent Lafforgue est un esprit qui, dans le domaine des mathématiques, conçoit des choses qui sont hors de ma portée. Dans le domaine des mathématiques, selon Littré, il est plus intelligent que moi.
      Laurent Lafforgue est un esprit qui conçoit qu’une femme, pionnière de la PMA sans contact, ait pu enfanter sans relation sexuelle. Il conçoit en outre que l’enfant est fils d’un dieu. Il conçoit qu’on peut aller à Lourdes adresser des prières à la pionnière de la PMA sans contact pour qu’elle intercède en sa faveur auprès de son fils. Dans le domaine de la lucidité et des croyances, selon Littré, je suis plus intelligent que Laurent Lafforgue.
      Je persiste et signe.

  107. « leur savoir [et] leur savoir-faire »

    Dugong va s’amuser !

    • Je n’ai même pas fait pédagol deuxième langue. Je concède avoir dérider * une classe de seconde en enjoignant les élèves à la fin d’un TP de chimie de « bien vider leur burette »

      * dérider, hein !

  108. Le type arrive en une matinée à passer de « dans tous les domaines, les meilleurs sont toujours modestes, chacun le sait, et ça se vérifie tous les jours » à « dans le domaine de la lucidité et des croyances, selon Littré, je suis plus intelligent que Laurent Lafforgue » !

    La meilleure illustration de ce que je dénonce avec humilité langagière vs humilité intellectuelle…

  109. « dans le domaine de la lucidité et des croyances, selon Littré, je suis plus intelligent que Laurent Lafforgue »

    Le degré de suffisance d’une telle phrase, je ne m’en remets pas… La bêtise de l’imbécile sûr de son fait et le ressentiment du faible qui ne s’accepte pas. Oh là là là là là là !

    • J’ai pris soin de circonscrire le domaine restreint, particulier, où je me pense plus intelligent que Lafforgue.
      J’ai par ailleurs adossé ma réflexion à la définition de Littré, « intelligence = esprit en tant qu’il conçoit ».

      Et ça ne vous suffit pas ?
      Eh bien souffrez.

      • Dans TOUS les domaines, les meilleurs sont toujours modestes, chacun le sait, et ça se vérifie tous les jours.

    • Fregoli se rend-il compte qu’il est en train de gravement se ridiculiser ?
      Je n’en ai pas l’impression.

  110. « Dans le domaine de la lucidité et des croyances, selon Littré [!], je suis plus intelligent que Laurent Lafforgue. »

    C’est Brassens qu’on assassine dans une telle phrase !

  111. Je suis convaincu que Fregoli se pense plus intelligent que quiconque croyant que Mahomet a chevauché un âne pour aller fendre la lune en deux d’un coup de sabre.
    Mais il trouve bête et suffisant que votre serviteur puisse se penser plus intelligent, dans le cas d’espèce, que quelqu’un qui conçoit qu’une femme, pionnière de la PMA sans contact, ait pu enfanter sans relation sexuelle, qui conçoit en outre que l’enfant est fils d’un dieu, et qui conçoit enfin qu’on puisse aller à Lourdes adresser des prières à la pionnière de la PMA sans contact pour qu’elle intercède en sa faveur auprès de son fils.
    Fregoli n’est pas conséquent dans ce qu’il professe.

    • « Je suis convaincu que Fregoli se pense plus intelligent que quiconque croyant que Mahomet a chevauché un âne pour aller fendre la lune en deux d’un coup de sabre. »

      Absolument pas. Vous faites erreur – une fois de plus.

      Déjà, parce que je suis philosophiquement agnostique : je ne tiens pas l’inexistence de Dieu pour une certitude fondamentale qui me permettrait de me déclarer « plus intelligent dans le domaine de la lucidité et des croyances » (à supposer même que ce « domaine » ne couvre que la religion). Ensuite, parce que mon athéisme pratique est un athéisme du désintérêt, à la Brassens : je ne crois tellement pas en Dieu que je n’ai pas besoin de m’affirmer à partir de l’opposition à Dieu. Certains y croient, d’autres non, grand bien fasse à tous. Je ne pense pas qu’il est ici question d’intelligence. En tout cas, ceux qui amènent ce sujet juste pour se rassurer en se disant « il y a au moins un domaine où je suis plus intelligent » qu’untel puent le ressentiment. Ce sont des faibles qui jouent aux forts.

      • Fregoli :
        « En tout cas, ceux qui amènent ce sujet juste pour se rassurer en se disant « il y a au moins un domaine où je suis plus intelligent » qu’untel puent le ressentiment. Ce sont des faibles qui jouent aux forts. »
        Psychologie bas de gamme, à même pas deux balles. Consternant de bêtise et de méconnaissance du sujet. Même Psychologie Magazine est moins con.
        Fregoli, quand on maîtrise pas un sujet, on se la ferme, c’est pourtant pas compliqué, non ?

  112. « Nous commençons tous à nous comporter comme des petits enfants ».
    Mots de conclusion d’un représentant d’une « Sciance » molle, Mucchieli, interrogé sur le totalitarisme en marche (ici comme ailleurs).
    Et en seulement 6 minutes ; donc loin d’un pensum, au contraire de certains échanges tarabiscotés qui finissent pas grandement fatiguer le lecteur.

    https://www.francesoir.fr/videos-reportage/va-vers-le-totalitarisme-quand-l-etat-nous-impose-une-facon-unique-de-penser-et-d

  113. Moi qui pensais – pour m’en plaindre – que Fregoli était fou d’amour et de désir pour moi, je vois qu’en fait c’est Lafforgue qui est l’objet de ses feux.
    Quand Fregoli aura soutenu sa thèse, et si son amour pour Lafforgue est partagé par ce dernier, Lafforgue pourra s’ecrier, comme Phèdre :
    « Oui, Prince, je languis, je brûle pour ce thésé ! »

    • 8 heures plus tard, personne n’a repéré ma blaguounette ? Déçu je suis.

  114. Si je devais utiliser le terme d’« intelligence », je dirais que l’intelligence n’est pas dans le résultat mais dans la démarche. « Pourquoi croit-il ? » ou « pourquoi ne croit-il pas ? » est bien plus intéressant que « croit-il ou ne croit-il pas ? ».

    Il y a beaucoup de croyants que je tiens pour plus intelligents que certains athées. Typiquement lorsque l’athée a une confiance dogmatique dans un rationalisme bas de gamme ou lorsqu’il tonne contre Dieu juste avant de se vautrer dans la psychanalyse ou le Grand soir.

    • C’est la même chose en politique. Il n’y a que deux types que fondamentalement je méprise. Le papa-droitard style commentateur sous les articles du Figaro : il est droite parce que « la droite c’est le sérieux ». Et le gaucho qui se flatte d’être de gôche parce que « la gauche c’est le bien ».

      Droite, gauche, centre, tout cela n’a aucune influence sur le crédit ou le discrédit que je porte aux gens. Ce qui compte, ce sont les analyses et les propositions – et surtout pourquoi vous les tenez. Ensuite… je suis marxiste : vogue la galère des caractères et des intérêts.

    • Fregoli a décidé de nous exposer sa vision du monde et des hommes, et sa philosophie politique.
      C’est tellement passionnant qu’on s’en bat les couilles.

      Question annexe : quand on a 25 ans, en pleine force de l’âge, et qu’on est censé bosser, comment peut-on passer autant de temps sur un forum ?

      Eh bien moi, là, j’ai à faire.
      A plus tard.
      Peut-être.

      • « quand on a 25 ans »

        Pas encore, s’il vous plaît, pas encore. Dans quelques mois seulement.

        « comment peut-on passer autant de temps sur un forum ? »

        La vie est un espace de Cantor ! J’ai quelques expériences en labo en cours, qui prennent beaucoup de temps. Donc en attendant, je fais comme monsieur Lévitan : je meuble, je meuble… C’était me foutre de la tronche d’un abruti sur Bd ou rédiger mon dernier chapitre… le choix est vite fait !

        • @brochet

          La vie est un espace de Cantor certes mais vous vous semblez être une éponge, de Sierpinsky peut-être?

        • « La vie est un espace de Cantor »

          Mais oui, mais oui. Allongez-vous in instant sur le canap (pas sur le Carnap, stupid !)

          • Je tiens cette trouvaille d’Alain Connes… Il va de soi que vous ne pouviez apprécier. Un anti-bourbakisme aussi primaire cache forcément beaucoup de frustration. Allongez-vous et racontez-nous, Dugong : le prof de maths en prépa vous a touché pendant une colle ? il vous a mis une bulle pendant que vous passiez au tableau devant tout le monde en début d’année ? Racontez-nous !

          • Mais racontez-nous, ne faites pas le timide ! Le prof de maths vous a tripoté pendant une colle ? Vous vouliez jouer au rebelle pour impressionner votre prof de physique ?

  115. Autre exemple : je tiens certains platistes pour beaucoup plus intelligents, dans le domaine même de l’aspect de la Terre, qu’un nombre incalculable de gens qui croient à l’opinion commune avec une férocité inversement proportionnelle à leur intérêt scientifique pour la question.
    J’ai entendu dire un jour – véridique – : « Tu t’imagines ? il y a des gens qui croient que la Terre est plate. Mais quelle bande d’abrutis ! Et dire qu’il suffit de regarder les croissants de la Lune toutes les deux semaines pour se rendre compte qu’elle est ronde ». À ce niveau-là…

    • Un (bon) prof de physique comme Jean-Marie Lévy-Leblond (fac de Nice) après avoir fait un éloge des théories fausses préconisait de donner aux étudiants des exercices du genre « donner des arguments physiques contre les théories fausse comme celle de la Terre creuse, de l’atome pneumatique, du Soleil froid, etc. »

      https://www.ens-lyon.fr/asso/groupe-seminaire/seminaires/voirsem.php?id=jmlevyleblond

      Il y a en a parfois de très simples mais, dans tous les cas, il faut des gens qui ont un minimum de bagage théorique et expérimental. On rirait presque de voir un ensembliste s’emparer du problème

      • Y en a des qui ont été traumatisés en maths en prépa, ce n’est pas possible autrement… Cette haine pour les théories fondamentales pue le ressentiment, Dugong !

        • Je me contrebranle des fondements des mathématiques. Même si je reconnais volontiers que quelques ilots de rigueur ne font pas de mal *, je résonne beaucoup plus quand je lis Valéry : « la nature n’a pas le temps d’attendre la rigueur »

          * Par exemple, la thermodynamique (classique, non statistique) ne pâtirait pas d’une bonne petite bourbakisation…

          • Mais qui vous parle de rigueur ? C’est extrêmement réducteur. Vous créez un épouvantail pour jouer au punk…

            Autant je veux bien que la crise des fondements n’a pas apporté grand chose à l’arithmétique, autant en analyse… Une démonstration d’un théorème aussi basique que le TVI ne peut faire l’économie d’une formalisation des réels.

          • Je sais que l’infini ne concerne pas beaucoup les physiciens… mais comment voulez-vous en parler sans Cantor ? On est dans le bavardage sinon !

          • « C’est moi qui cause de rigueur, andouillette de vire ! »

            Oui, pour mieux jouer au punk intuitionniste. C’est le principe de l’épouvantail.

          • Bon… un punk qui vit tranquillement avec sa josette dans sa résidence secondaire pendant que les locataires de ses clapiers à lapins lui rapportent de quoi payer le nouveau safari en Afrique !

            Moi aussi, je suis un punk, mon frère !

          • Et dire qu’il fait plus de 50°C à New Delhi et qu’ils n’ont même pas la clim !

  116. Et bien voilà qui clôt le débat… et qui intéressera sans aucun doute les vrais bons en science(s) non molle(s) (dont évidemment je m’exclus).

      • Voilà à kwa j’ai droit !
        C’est dire comment on est « jugé » sur ce blog, 100 % masculin… et surtout agrégé, très haut de gamme, hein Gégé ?!
        Ne sommes-nous que de la daube ?
        Il est dommage que les attachées à ces grands esprits, ne s’expriment jamais ici…
        Sans doute ont-elles mieux à faire… ou peut-être simplement… rien à dire !
        Par moment, c’est attristant…
        (dommage que Sanseverina ne nous parle pas un peu plus longuement de ses lectures – je mets de côté Bauman…)

  117. Plainte contre le Professeur Karine Lacombe,déposée en novembre 2023.
    Qu’est-elle devenue ?

    « Le Syndicat Liberté Santé porte plainte contre le Professeur Karine Lacombe devant la
    Chambre Disciplinaire du Conseil Régional de l’Ordre des Médecins d’Île-de-France.  »

    Pour mémoire:le Professeur Lacombe, très fréquemment reçue sur des plateaux de télé a participé très activement à la campagne de désinformation du gouvernement;elle a notamment fait l’éloge d’une substance toxique (le Remdesivir) et incité les parents à faire injecter leurs enfants à partir de 12 ans, arguant mensongèrement qu’ainsi ils protègeraient leurs parents et grands-parents.

    https://www.syndicat-liberte-sante.com/wp-content/uploads/2023/11/231107-Communique-Karine-LACOMBE-Les-9-Bonimenteurs_Plaintes-Medecins-de-Plateau-Syndicat-Liberte-Sante-SLS.pdf

    Il est permis d’avoir quelques doutes sur la possibilité que cette plainte aboutisse à une condamnation…

    Pour la beauté du fait ?

  118. Je me souviens d’une devinette d’abcmaths;de mémoire c’était:soit un nombre entier de 4 chiffres qui est un carré; il est de la forme aabb; autrement dit, le chiffre des milliers est le même que celui des centaines, et le chiffres des unités est le même que celui des dizaines;mais a est différent de b.

    Quel est ce nombre ? Quelle est sa racine carrée ?

    Quelqu’un avait donné presque aussitôt la réponse,sans expliquer comment il y était parvenu;cela n’avait pas satisfait abcmaths qui avait déclaré: pour obtenir la réponse,il suffisait de consulter Google.

    C’est pourquoi il avait répété une vieille devinette avec des nombres bleus,dont la réponse n’est pas sur Google.

    Mais aujourd’hui, abcmaths se consacre au roman et à la contrepèterie .

    NB bb est multiple de 11, aa00 est aussi multiple de 11; aabb= aa00+bb est multiple de 11 (somme de multiples de 11) Comme aabb est un carré, il est multiple de 11 au carré…
    Pas besoin de consulter Google pour trouver la solution;il suffit de savoir qu’un entier se décompose de manière unique en un produit de facteurs premiers et de savoir faire une multiplication (avec retenues).
    Largement à la portée d’un élève de seconde.

    • il suffit de savoir qu’un entier se décompose de manière unique en un produit de facteurs premiers
      même pas besoin;savoir faire une division suffit

  119. WTH 29 mai 2024 At 18h55

    ce blog, 100 % masculin…

    Non, il y a des meufs;il y en avait plus auparavant,c’est vrai. Il y avait une vieille dame charmante,ancienne élève du lycée Carnot à Dijon, vivant en Suisse (dans les Grisons, je crois) qui veillait sur sa très vieille chienne et se distrayait sur BDA. Elle ne vient plus;peut-ête a-t-elle enterré sa chienne…

    On eut Madame « camaïeu des possibles », constamment brocardée par Dugong…
    Sanseverina nous a confié un jour que son époux lui avait dit:arrête de fréquenter ce blog, c’est tous des cinglés!

    Vous voyez, les époux peuvent jouer un rôle;les épouses laissent plus facilement courir;une vieille épouse peut être contente de ne pas avoir son mari tout le temps dans les pattes.
    Alors,quand il est sur BDA,on est tranquille.
    Quand il part jouer aux boules avec les retraités du village, aussi…mais il ne faut pas que cela soit suivi d’une série de Ricards au bistrot !
    Les épouses veillent sur nous et notre santé;elles nous prolongent;

    • « des meufs »: lesquelles ? hormis Gégé et Sanseverina ?
      « les épouses veillent sur nous et notre santé; elles nous prolongent; » : rien que des nurses sur deux pattes, qui se rajoutent aux petits compagnons à quatre pattes.
      C’est d’une tristesse !
      Sans compter qu’elles comptent sur le sonnant et trébuchant (dont la disparition est programmée), en attendant la « reversion » ; misère de misère !

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