Lucas Cranach Date: Beechwood 37x30.5 cm

Lucas Cranach (1472-1553), Jeune homme et vieille femme, c.1520. La coupe automatique élimine, et c’est bien dommage, le geste de la femme, qui glisse dans la main du jeune homme quelques pièces d’or tirées d’une bourse fripée…

« Nonita. Fiore della mia adolescenza, angoscia delle mie notti. Potrò mai rivederti. Nonita. Nonita. Nonita. Tre sillabe, come una negazione fatta di dolcezza: No. Ni. Ta. Nonita che io possa ricordarti sinché la tua immagine non sarà tenebra e il tuo luogo sepolcro.
« Mi chiamo Umberto Umberto. Quando accadde il fatto soccombevo arditamente al trionfo dell’adolescenza. A detta di chi mi conobbe, non di chi mi vede ora, lettore, smagrito in questa cella, coi primi segni di una barba profetica che mi indurisce le gote, a detta di chi mi conobbe allora ero un efebo valente, con quell’ombra di malinconia che penso di dovere ai cromosomi meridionali di un ascendente calabro. » (Umberto Eco, « Nonita », 1959, recueilli dans le Diario minimo, 1963, traduit en français sous le titre Pastiches et postiches, Messidor, 1988)

Ai-je besoin de traduire ? « Nonita. Fleur de mon adolescence, angoisse de mes nuits. Pourrai-je jamais te revoir. Nonita. Nonita. Nonita. Trois syllabes, comme une négation faite de douceur. No.Ni.Ta. Nonita, puissé-je me souvenir de toi jusqu’à ce que ton image se fasse ténèbres et ta demeure sépulcre.
« Je m’appelle Umberto Umberto. À l’époque des faits que je vais rapporter, je succombais bravement au triomphe de l’adolescence. Au dire de ceux qui me connurent, non de ceux qui me voient à présent, lecteur, amaigri dans cette cellule, avec les premiers signes d’une barbe prophétique qui me durcit les joues, au dire de ceux qui me connurent en ce temps-là, j’étais un sémillant éphèbe, avec cette ombre de mélancolie que je dois sans doute aux chromosomes méridionaux d’un aïeul calabrais… »

Bien sûr, « Nonita » est un rappel direct de la Lolita de Nabokov, dont Eco parodie le début. Mais le mot joue aussi avec nonnita, la petite grand-mère, en italien. En tout cas, en 1959, on ne peut suspecter Eco de s’inspirer d’Harold et Maude, le joli film de Hal Ashby sorti en 1971, qui confronte un adolescent dépressif et une vieille dame qui adore la vie — jusqu’à autoriser le beau jeune homme à concrétiser la passion qu’il a pour elle.

Alors, l’amour des vieilles — comme Richard Millet parlait du Goût des femmes laides (2006). Au-delà des cougars, les pumas. Et puis ?
Eh bien par exemple Chéri (1920 — et la Fin de Chéri en 1926), le très beau roman de Colette, qu’une mode imbécile s’emploie à ignorer depuis quelques décennies. Un splendide jeune homme tombe amoureux de la vieille amie de sa mère, ex-demi-mondaine comme elle, et elle-même pense qu’elle « atteignait l’âge de s’accorder quelques petites douceurs ». Pierre Billon en a tiré un film oubliable en 1950, et Stephen Frears un film inoubliable en 2009, avec une Michelle Pfeiffer éblouissante — pléonasme. Dans la première version Jean Desailly (qui reprenait un rôle créé au théâtre par Jean Marais en 1948) avait trente ans, dans la seconde Rupert Friend en a 28, l’un et l’autre très au-delà du roman, où le héros n’en a guère plus de 18 et sa maîtresse près de cinquante. C’est à peu près l’écart d’âge entre Colette (la cinquantaine en 1923) et Bertrand de Jouvenel, vingt ans à l’époque de ses amours avec l’épouse de son père.
À quel âge devient-on une « vieille femme » ? Cela a changé, bien sûr, selon les époques, l’espérance de vie et les procédés régénérateurs. Il semble que la ménopause (qui n’intervient pas aujourd’hui au même moment qu’au XIXe siècle) soit un marqueur psychologique d’obsolescence, une étape systématique, alors que l’andropause est plus aléatoire : d’où le fait que j’élimine de cet article les histoires surexposées de vieux messieurs s’offrant des gosselines, comme un que je connais. Picasso a quarante ans d’écart avec Françoise Gilot lorsqu’il lui fait deux enfants, en 1947 et 1949 — un jeune vieux papa.
Les jeunes femmes qui s’offrent des vieux messieurs cherchent-elles un père — ou un grand-père ? Leur quête est-elle juste intéressée ? Et les messieurs, viennent-ils boire la coupe de jouvence entre leurs cuisses ? Autant de questions passionnantes auxquelles je répondrai le jour où je raconterai ma vie…
Et puis la ménopause n’implique pas que l’on ferme boutique. La littérature regorge de vieilles dames prêtes à enfourcher de fringants canassons. Ou les arts — voyez les Vieilles de Goya.
Ce qui nous amène au dernier opuscule d’Annie Ernaux, Le Jeune homme (Gallimard, 2022, 38p., 8€, soit 0,21 € par page, c’est beaucoup plus que les 0,036€ pour chacune des 688 pages des Nuits de la peste d’Orhan Pamuk, le meilleur livre de l’année et de loin).

Ce minuscule récit raconte les amours de la narratrice, à la fin des années 1990, avec un jeune étudiant de trente ans son cadet. Rien sur le désir de chair fraîche — ce qui ne signifie pas que ce ne soit pas une composante essentielle : sous prétexte de ne rien cacher, on peut occulter bien des choses. Mais ce qui intéresse Ernaux, ce sont les retrouvailles avec son passé — l’histoire se passe pour l’essentiel à Rouen, où Ernaux, Normande d’origine, revient parfois sur la tombe de ses parents, à Yvetot. Ou se rend-elle chez Maupassant, qui y fit ses études jusqu’à la Seconde ?
Ernaux analyse ainsi son rapport à l’Autre et au Temps simultanément :
« La duplicité, dont il avait l’habitude de m’accuser dans ses accès de jalousie, ne se situait pas, contrairement à ce qu’il imaginait, dans les désirs que j’aurais pu avoir pour d’autres que lui, ni même, comme il en était persuadé, dans le souvenir de mes amants. Elle était inhérente à sa présence à lui dans ma vie, qu’il avait transformée en un étrange et continuel palimpseste. »
Très belle, cette idée du palimpseste (de πάλιν, à nouveau). Comme si ce récit était la palinodie de récits antérieurs. Elle traîne le jeune A*** dans les lieux où elle est allée avec d’autres, Capri, Venise ou Madrid. Et ce ne sont pas les aventures d’autrefois qu’elle convoque, mais celle qu’elle fut. Elle aussi, outre le plaisir du pygmalionisme au féminin, s’abreuve à la fontaine de Jouvence. Il y a de la goule dans cette dévoration de l’autre pour revenir.

C’est tout le sujet d’une nouvelle (extraordinaire, pour le coup) de Carlos Fuentes, Aura, publiée en 1962 — et rédigée à la seconde personne du singulier et au futur. Engagé par la très vieille Mme Consuelo pour mettre au propre les papiers laissés par son vieux militaire de mari défunt, le narrateur, Philippe, rencontre la nièce de la susdite, la magnifique Aura aux cheveux noirs de jais et aux seins pommés, avec laquelle il a une aventure passionnelle. Sauf que dans leur dernière étreinte :

« Acercarás tus labios a la cabeza reclinada junto a la tuya, acariciarás otra vez el
pelo largo de Aura: tomarás violentamente a la mujer endeble por los hombros, sin
escuchar su queja aguda; le arrancarás la bata de tafeta, la abrazarás, la sentirás
desnuda, pequeña y perdida en tu abrazo, sin fuerzas, no harás caso de su
resistencia gemida, de su llanto impotente, besarás la piel del rostro sin pensar,
sin distinguir: tocarás esos senos flácidos cuando la luz penetre suavemente y te
sorprenda, te obligue a apartar la cara, buscar la rendija del muro por donde
comienza a entrar la luz de luna, ese resquicio abierto por los ratones, ese ojo de
la pared que deja filtrar la luz plateada que cae sobre el pelo blanco de Aura,
sobre el rostro desgajado, compuesto de capas de cebolla, pálido, seco y
arrugado como una ciruela cocida: apartarás tus labios de los labios sin carne que
has estado besando, de las encías sin dientes que se abren ante ti : verás bajo la
luz de la luna el cuerpo desnudo de la vieja, de la señora Consuelo, flojo, rasgado,
pequeño y antiguo, temblando ligeramente porque tu lo tocas, tu lo amas, tu has
regresado también…
Hundirás tu cabeza, tus ojos abiertos, en el pelo plateado de Consuelo, la mujer
que volverá a abrazarte cuando la luna pase, tea tapada por las nubes, los oculte
a ambos, se Neve en el aire, por algún tiempo, la memoria de la juventud, la
memoria encarnada.
— Volverá, Felipe, la traeremos juntos. Deja que recupere fuerzas y la haré
regresar. »

Bien sûr, je n’ai pas besoin de traduire. Mais pour les non-hispanisants :

« Tu approcheras tes lèvres de la tête posée à côté de la tienne, tu caresseras à nouveau les longs cheveux d’Aura ; tu prendras violemment la faible femme par les épaules, sans écouter sa plainte aiguë ; tu lui arracheras la robe de soie, tu l’enlaceras, tu la sentiras nue, petite et perdue dans ton étreinte, sans force, tu ne feras pas attention à sa résistance gémissante, à ses pleurs impuissants, tu embrasseras la peau du visage sans réfléchir, sans discerner ; tu toucheras les seins flasques quand la lumière suave aura pénétré, et t’aura surpris, et t’oblige à repousser le visage, à chercher la fente du mur par où commence à entrer la lumière de la lune, cette rainure ouverte par les souris, cet œil du mur qui laisse filtrer la lumière argentée qui tombe sur les cheveux blancs d’Aura, sur sa face défaite, comme formée de peaux d’oignons, pâle, desséchée et ridée tel un pruneau cuit n : tu écarteras tes lèvres des lèvres vides que tu embrassais, des gencives sans dents qui s’ouvrent devant toi ; tu verras sous la lumière de la lune le corps nu de la vieille, de Mme Consuelo, mou, sillonné de rides, petit et rassis, qui tremble légèrement, parce que tu la touches que tu l’aimes et que tu es revenu aussi.
Yeux ouverts, tu enfouiras ta tête dans les cheveux argentés de Consuelo, la femme qui t’embrassera à nouveau quand la lune, tison recouvert de nuages, sera passée Quand la lune les aura tous deux cachés. Quand la lune un temps aura emporté le souvenir de la jeunesse — la mémoire faite chair.
– Elle reviendra, Philippe, nous irons la chercher ensemble. Laisse-moi reprendre des forces et je la ferai revenir… » (trad. J-C. Andro, in Le Chant des aveugles, Gallimard, 1968).

Fuentes n’était sans doute pas assez consensuel pour décrocher le Nobel que l’on promet incessamment, d’une année l’autre, à Annie Ernaux, afin de célébrer cette fameuse « écriture blanche » — comme les pertes du même nom.

Jean-Paul Brighelli

PS. J’ai eu du mal à me procurer Le Jeune homme, sorti début mai, épuisé très vite. « Qui donc s’est rué sur Ernaux ? » demandai-je, éberlué, à mon libraire. « Des vieilles dames en panne de mimesis ? » « Pas du tout », m’a répondu cet honnête garçon. « Plutôt des hommes jeunes — vous savez, cette clique qui croit qu’Edouard Louis et Geoffroy de Lagasnerie, co-signataires enthousiastes de la pétition crapuleuse lancée par Ernaux et Le Clézio contre Richard Millet, sont de vrais écrivains. » Et de soupirer.

191 commentaires

  1. Par extraordinaire, je ne détesterais pas que parfois les commentaires portent au moins au départ sur ce que j’écris…

    • Lire sous votre plume que Le Clézio et Ernaux ne sont pas des écrivains ou que M. Butor est un faiseur ne donne pas nécessairement envie de causer littérature avec vous.

      • Le Clézio a fait un grand livre — le Chercheur d’or. Le reste…
        Quant à Annie Ernaux (ou Duras, dans un genre similaire), je n’ai jamais pu la supporter.
        Et ne causons pas littérature.

          • Je pensais sans doute à la Modification. Butor est très bien comme critique — comme Sollers. Les Mots dans la peinture, grand livre.

  2. J’ai un commentaire adventice : « Gallimard, 2022, 38p., 8€, soit 4,75 € par page »

    C’est quoi ce calcul ? De la part de quelqu’un qui dénonce régulièrement, et à juste titre, la baisse du niveau scolaire… 😉

  3. « d’où le fait que j’élimine de cet article les histoires surexposées de vieux messieurs s’offrant des gosselines, comme un que je connais. Picasso a quarante ans d’écart avec Françoise Gilot lorsqu’il lui fait deux enfants, en 1947 et 1949 — un jeune vieux papa. »

    S’offrant ? Et bien tout est dit. Vous pouviez employer « fréquentant » mais ce choix sémantique colle parfaitement à la veine du sujet. Tout est une question de moyens pour que la mémoire s’incarne dans la chair et pour un temps seulement. (rien n’est dit, du reste, sur la cruauté de « l’après », sur ce moment cruel où la lucidité vous rappelle à la triste réalité).
    Oui, Erneau à quelques pièces d’or en sa possession comme il est indispensable également à un vieux d’en posséder s’il souhaite accéder à une fontaine de jouvence. Sous forme de célébrité, de lumière, de carnet d’adresse pour obtenir un poste, un diplôme, qu’importe… Ça ne fonctionnera pas autrement. L’objet convoité — il n’est rien d’autre — est doué de raisonnement et d’ambition.
    Picasso réglait ses notes chez Tétou — resto de golfe Juan aujourd’hui disparu — en se contentant de laisser propiétaire de l’établissement les quelques croquis qu’il avait grifonnés sur les nappes de papier durant son repas. Bref, il avait les moyens d’être un jeune vieux papa et ce, maintes et maintes fois, il n’y a rien d’extraordinaire.

    • Aux seins pommés, les fesses fermes et dessinées de hanches étroites masculines ; les deux attribus tant aimés seront pareillement flasques et repoussants.

    • PS : Le procés d’un acteur connu deffraye la chronique en ce moment. Il s’était épris d’une jeune nayade ra-vis-sante, starlette hollywoodienne de 25 ans plus jeune que lui. Il l’épousa convaincu de sa superbe et de la valeur immaculée des sentiments que cette jeunette ne pouvait que lui porter. Impensable, lui si adulé, reconnu de tous, qu’elle ne puisse pas l’entrevoir autrement qu’en apolon. Waf, waf, waf, on se marre… Peut-être a-t-il trop cru au capacité régénérative de sa mémoire parce qu’à l’heure d’aujourd’hui, sa volonté à s’extirper du réel, de ces moments d’oubli, pourrait lui couter la modique de 100 millions de dollars. (Il se dit que la jeune peste avait dans un premier temps négocié officieusement son divorce en réclamant à sa banque sur pattes, une allocation de 50 000 dollars mensuels jusqu’à la fin de ses jours, trois appartements et une voiture. Bah oui, il y a un moment où l’addition se présente. Sa demande ayant été reconduite, l’ambitieuse se serait découverte soudainement victime de violences conjugales… CQFD)

  4. Peut-on parler de toxicomanie par analogie à cette recherche du phénomène régénérant, de cet effet que procure un premier shoot que tous les junks appelent « flash » et que jamais au grand jamais et après des années de recherche, ils ne retrouveront ? Le vampire est avant tout un toxicomane.

  5. Merci à Juni pour ses remarques :
    ils (plutôt qu’elles d’ailleurs, c’est plus rare) … « s’offrent » ! Rien d’autre donc qu’une question de « moyens »… ?
    à moins d’être un génie de la peinture ou de l’écriture (?!).

    Par curiosité jeté un coup d’œil sur wiki à « cougar » (femme) illustré… par le tableau de Cranach, dont on voit très bien la bourse tenue d’une main par la vieille dame et les piécettes déposées au creux de la main du jeune homme ; rien de nouveau sous le soleil, donc.

    Notons, au passage que la Maude/Anne B. d’Harold/Dustin H. est à des milliers de kms de la vieille édentée (tout comme A. Ernaux, à la fin des années 90).

    Et rajoutons que nous avons beau (!) avoir les seins qui tombent, la peau nettement plus flasque et les fesses nettement moins rebondies, à l’image de nos camarades masculins, dont on peut aussi déplorer (le mot est un peu fort ?) la bedaine proéminente…
    le spectacle de ces filles dans la fleur (!) de l’âge, dont pas mal dégoulinent de graisse et de flasque, a au moins cela de bon que ça nous fait bien ricaner, tout comme un certain nombre de leurs camarades masculins, pour lesquels dépenser quelques piécettes n’en vaudrait vraiment pas la peine…

    • à moins d’être un génie de la peinture ou de l’écriture (?!).

      D’être un génie reconnu de son vivant. Parce qu’un Picasso aussi génial soit-il, vieux de 60 ans, exerçant son art Place du Tertre, ne vendant qu’une toile par trimestre dans ses meilleures périodes, me fait sérieusement douter quant à la possibilité qu’il puisse être un jeune vieux papa en compagnie d’une donzelle de 40 ans plus jeune que lui.

  6. Pap Ndiaye à l’EN : le gars qui avait torché le « rapport sur la diversité à l’Opéra de Paris ! Voila qui va faire ici le bonheur de notre hôte et du gardien du ph.

  7. Point de vue d’un candide :
    Jeune, elle a écrit qu’elle était une femme gelée ( contrairement à ce que chantait France Gall)
    Maintenant qu’elle est âgée, elle déclare :
    « Souvent j’ai fait l’amour pour m’obliger à écrire » (Le jeune homme)
    Tout cela n’est vraiment pas gai du tout.
    Je ne lirai pas Annie E.

  8. Et mille mercis, encore une fois (je me moque des qu’en-dira-t-on) à notre hôte
    pour ce (quelque chose comme) 35ème tableau sur un thème aussi fichtrement difficile,
    pour toutes ces découvertes littéraires et (parfois même encore plus savoureuses) picturales.

    Je ne sais plus comment (par quel heureux hasard) j’en suis arrivée à ce blog – bien des années en tout cas, après lecture de « la fabrique du crétin » et de « Voltaire ou le jihad ».

    Ainsi donc assurée (ou presque ?!) de ne pas mourir (le plus tard possible) idiote, un cerveau plus musclé (vs un ventre qui ne l’est plus guère) ; certes, « le temps perdu ne se rattrape plus », mais bon, à chaque saison ses plaisirs…

  9. Femmes d’arrière-saison en général…
    Périphrase dont vous seriez le créateur. Sous ce dehors poétique d’une mélodie à l’oreille qui nous rappellerait une chanson de Brassens, se cache en réalité toute l’utilité binaire à laquelle la femme serait réservée. Je me permets de vous l’emprunter et de l’adapter à Homme d’arrière-saison. Un point partout la balle au centre.

  10. Le Clézio : je n’ai lu que « le chercheur d’or » … (il y a bien longtemps) ;
    Duras, je n’ai pas compris comment on pouvait aimer « l’amant » (le seul que j’ai lu – quel tapage ça a fait à l’époque) ;
    quant à Ernaux, jamais lu.. et donc…

  11. Quel que soit le thème choisi… Goya est toujours impitoyable – presque à l’égal de notre hôte ici avec ce :
    « Il y a de la goule dans cette dévoration de l’autre pour revenir » ;
    « revenir » ! A. Ernaux y croit (encore), et ça semble marcher : l’époque s’y prête, et même plus que jamais, et avec une Rima Abdul Malak à la Culture (+ Pap Ndiaye à l’EN), ça va chauffer, et comment !

    • Une du RPIMA à la parachutée à la culture, c’est planter des vignes aux pieds des djébels.

  12. Evidemment 40 p. c’est très loin de 688 p. – que j’imagine d’une extraordinaire densité, comme « le livre noir » …

    … aux antipodes donc de cette « écriture blanche » – « comme les pertes du même nom » – elle est raide, celle-là, mais on la comprend, et même très bien…

    Assez de ce féminisme, qui conduira, n’en doutons pas, à la reconnaissance dans les entreprises de… « congés menstruels » – excellent moyen (déguisé) de cautionner l’écart des salaires H/F ?! -…

    … Et peut-être aussi responsable (en partie) de cette mode extrêmement dangereuse et perverse où une partie plus ou moins négligeable des ils sont poussés à se transformer en femme(lette)s…
    Sale époque !

  13. Notre président nous a montré la voie. Séduisons des femmes qui ont 25 ans de plus que nous. Par exemple pour M.Brighelli ça nous porte vers les 90 ans. Une expérience radicale.

    • Des toubibs nous disent qu’on peut régler un mec de 90 berges comme une formule 1 (sic).

      Pour aller plus loin, faudra-t-il des exosquelettes ?

      • Comme une formule 1, voyez-vous ça. Rêvons encore un peu… :
        Et pour sa carosserie ? Lui suggère-t-on un carénage façon Kim Kardashian au Brésil avec air bag toussa en traction arrière ?

      • Courir pour les grandes écuries en Formule 1, conserve – et l’ancien champion n’a évidemment pas lésiné sur un dentier de qualité.

  14. Après une thèse tout à fait banale, il se decouvre noir sur le tard.
    Dure lutte sur le tard donc.
    Puis, fêlé par cette révélation, il sombre dans l’obsession de la race et prétend qu’aimer le blanc, c’est une histoire de goût.
    L’Education Nationale méritait-elle cela?
    Les professeurs d’histoire devront-ils désormais soumettre leurs dires au Pap ?
    Oui… (cinq)

  15. Câlinothérapie des vieilles putes (suite)

    Meiriol feint de croire que le recrutement des meilleurs étudiants dans l’enseignement est le fruit immédiat d’une volonté politique.

    « Ils attendent que vous vous penchiez très vite sur leur formation initiale »

    Et de conclure :

    « Bref, ils attendent de leur ministre qu’il construise avec eux un service public d’éducation capable de préparer nos enfants à la société qui vient. »

    Des instituts Jacob Delafon, dotés d’un large budget pour le PQ, vite !

    • Jacob Delafon, racheté par l’Américain Kohler, et dont on dit que leurs robinets seraient fabriqués en Chine et en Inde.
      Bienvenue dans le monde d’aujourd’hui !

      • Déféquer dans du Delafon, c’est un peu vulgos. Faire tomber le cigare dans du Grohe, c’est un peu comme rouler en bavaroise.

        • Les teutons parviennent à concilier deux activités jadis fortement découplées : couler un bon acier et couler un bronze

          • On savait Dugong fortement teuton, mais jusque dans les gogues… On se demande même pourquoi il s’est acharné à retaper en Périgord au lieu de s’installer en Bavarie – avec ou sans culotte (de peau) – ;
            il lui reste néanmoins la possibilité de faire la retape pro teutonne auprès de ses voisins… Anglais, peut-être réfractaires ?

  16. « Femmes-d’arrière-saison » : un titre élégant – l’arrière-saison étant par définition « celle qui succède à la belle saison… et parfois la prolonge »;

    certains, comme certaines, tentent le coup, mais revenir (en arrière ou sur le devant de la scène) est difficile : courir le guilledou demande un souffle qui fait alors défaut ;
    il reste bien sûr la possibilité de payer (ou faire payer) ses charmes.
    A chaque saison ses plaisirs.

    • Nonos moule des étrons des Carpathes et qui tombent ensuite dans le domaine public. De là à espérer que nos descendants les redécouvrent en tant que coprolithes bavarois…

  17. Zaza déclare que Papy N. « va porter les valeurs de la république en tant que ministre de l’éducation nationale ».

    Va-t-il les soulever à l’arraché comme sa glandaille hors du slip quand il va pisser ou à l’épaulé jeté pour impressionner les syndicats ?

    • Avez-vous déjà vu un syndicaliste soulever ses valeurs républicaines à l’épaulé-jeté, Aschiéri excepté pour frimer ?

    • Deux solutions (pas incompatibles)
      1) on les bouffe
      2) les mines à lapins.
      Oui…

    • « après le recours en urgence de l’association Paris Animaux Zoopolis (PAZ), laissant un peu de répit aux animaux. L’association avait fait valoir à l’audience que «la destruction des lapins de garenne serait définitive et irréversible alors même qu’ils sont menacés d’extinction en France métropolitaine et en très fort déclin dans le département de Paris».
      Avant même l’audience sur le fond, la préfecture de police (PP) a décidé d’abroger son arrêté par un nouvel arrêté daté du 2 février, révélé par Le Parisien et consulté par l’AFP. «Tous les chiffres avancés par la PP ne sont pas justifiés», affirme Amandine Sanvisens, présidente de PAZ, notamment le coût des dégâts, chiffrés «sans aucune preuve». «On se bat pour une cohabitation pacifique avec les animaux qui vivent en ville et on souhaite mettre en avant des méthodes non létales», ajoute-t-elle, en demandant «d’arrêter de tuer des animaux dès qu’ils nous dérangent, c’est cruel et pas efficace».

      https://www.lefigaro.fr/flash-actu/paris-le-prefet-de-police-abroge-son-arrete-classant-les-lapins-comme-nuisibles-20220413

      Cui cui les petits oiseaux.
      Amandine à l’ouest, toutes ! Cohabitation pacifique…
      Une recette tzigane* délicieuse qui me fut narrée : il s’agit de faire cuire la bestiole dans une envellope d’argile, à l’étouffée donc, placée dans un trou dans la terre, recouvert de braises et à cuisson très lente.

      *(Roumanie, Bulgarie, Yougoslavie etc, population actuellement installée en périphérie parisienne qui ne boude pas le lapin quand il est au menu)

        • Tu diras à la dame que mon magret séché avec un mélange cinq baies / poivre / piment est un délice. Merci encore pour les conseils — et pour l’exemple.

  18. René Chiche et JPB – émission Ligne droite du 16/5/22

    René Chiche :
    Vous m’avez posé la question « quelle note vous metteriez à Jean-Michel Blanquer ? », moi je ne veux pas le noter, je veux le traduire en justice (observez la réaction de Jean-Paul plutôt que sa bibliothèque et une partie de ses fameux cactés). Il faut les juger ces gens là, ça fait quarante ans qu’ils ont détruit de façon absolument scandaleuse, le joyeux de la république.

    https://www.youtube.com/watch?v=qjAneuGjEFo

    • Merci (je me demandais si on allait les « réunir » un jour ; c’est fait !).
      Juste deux remarques :
      (R. Chiche) – ministres EN : « ils ne rendent jamais de compte » –
      les résultats correspondent en tout point à ce qui leur est demandé (imposé) par le système économique et uniquement par lui, en fonction de ses besoins à lui, et aucunement pour celui des élèves et parents (et d’ailleurs quel ministère rend des comptes… au peuple ?) ;

      « smartphone » : vers le contrôle social total – l’instrument idéal et qui fonctionne à la perfection ; le qr code bientôt vécu comme une normalité indépassable.
      (JPB) :« essentiel de vendre des smartphones et de ne pas transmettre du savoir »).

      (les bons vieux profs, ce sont donc des barbichettes et des bibliothèques bien remplies ? une QQRSR)

    • « L’éducation nationale a jusqu’à présent trop souffert d’être réformée par des ignorants. Il est bon qu’un véritable intellectuel y soit nommé, ce qui est le cas de @PapNdiayeOff. Ceux qui colportent n’importe quoi à son sujet, je leur conseille d’abord d’ouvrir des livres. »
      René Chiche – Twitter
      https://twitter.com/rene_chiche/status/1527976568945004544?ref_src=twsrc%5Egoogle%7Ctwcamp%5Eserp%7Ctwgr%5Etweet

      Chiche est définitivement anticonformiste, qualité rare s’il en est par ces temps orwelliens mais son immense désespoire ne devrait pas prendre le pas sur sa lucidité. Si le fondement de sa réflexion est juste, de quel époque « intellectuel » est-il le nom ? Exercer son discernement suppose une liberté de penser sans contrainte, et nous parlons, ici, du gouvernement de Toufriquet…
      Enfin, personne ne doute de la pertinence d’esprit de ce normalien formaté à la culture woke made in US.

  19. « Annie Cernaux elle nous les brise »

    Annie(Duchesne de son vrai nom), s’en tamponne le coquillard de ton commentaire inutile, dugland. Et toute proportion gardée, décortique plutôt « Casse-noisette », mieux adapté à ton anatomie intime, assurément, et reviens nous voir.
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    Puisqu’il faut parler du billet, pas lu « Le jeune homme », mais ça m’a fait penser qu’il y a longtemps que je me suis pas tapé une petite vieille.
    S’agissant d’Ernaux, qui jeune était quand même une vraie bombe, j’en étais resté au souvenir mitigé que m’avait laissé l’étude de son livre « La place » au lycée. En fait, je ne comprends toujours pas comment on peut proposer « La place » à étudier à des lycéens…
    Annie est un auteur à lire, mais même « Les années », sociologiques à souhait, qui a rencontré un public en quête de madeleines, considéré comme son chef-d’œuvre, est un livre pas du tout à la hauteur de son ambition. Livre pas sérieux, surestimé. Elle a fait mieux et plus inspiré, comme « La honte » ou « L’événement ».
    Ernaux ne m’attire plus. L’impression d’avoir déjà tout lu.
    Lu tout de même « Passion simple » l’année dernière, à cause du film éponyme. Je m’attendais à de la littérature, mais je suis tombé sur le portrait d’une femme d’un matérialisme crasse et assumé.
    Quant au film, il n’est pas terrible…alors que « L’autre »(également adapté d’un livre d’elle, « L’occupation ») est vraiment bien.
    Certes, ses livres sont écrits dans une langue simple, transparente, plate, une langue blanchie dans son corps vidé de couleurs par la maladie, la pauvre choutte. Reste ses yeux bleus magnifiques, mais miroirs où se reflète toujours la même figure féminine, la sienne, sur fond de paradigme sociologique auquel je n’adhère plus car trop exploité. Dommage.

    Pour finir, JP, vous devriez sincèrement arrêter de donner des conseils sur la manière d’écrire de tel.le ou tel.le. Vous me faites penser à ces obstinés qui ont décidé de devenir peintres c(r)oûte que c(r)oûte et qui du coup n’arrêtent pas de vouloir diriger le pinceau des autres.

  20. Le nouveau Pap : termes réitérés (ad nauseam),
    quel que soit le thème abordé,
    dans « la synthèse des 19 propositions du rapport remis à l’Opéra de Paris » :

    – combattre connotations racistes
    – faire revivre les figures oubliées
    – issus de la diversité
    – proscrire (écrit, oral) usage de termes racistes
    – favoriser les œuvres contemporaines
    – diversité, ouverture
    – démocratiser
    – parité, diverse, formation aux enjeux de non-discrimination
    – diversité, égalité d’accès aux filières d’excellence
    – non blancs : rôles modèles
    – discriminatoires
    – bonnes pratiques en matière de diversité
    – responsable diversité et inclusion
    – lutte contre le racisme et les discriminations, victimes, diversité
    – diversité
    – diversité
    … derniers mots : « évaluer de manière objective » (heu ?!) ;
    Des mots, rien que des mots ; mais de quoi enchanter (l’EN aussi).

    (Parenthèse : non seulement Tchaïkovski est Russe mais en plus « Casse-Noisette » est raciste et discriminatoire ; double faute impardonnable).

    https://www.olyrix.com/articles/actu-des-operas/4632/rapport-diversite-opera-de-paris-lyrique-danse-ballet-decryptage-analyse-critique-article-compte-rendu-constance-riviere-pap-ndiaye-alexander-neef-propositions-egalite-2021

  21. Petite, Rima est passée dans une presse à disques
    Et ces dents de lapin !

    Mon dieu qu’elle est moche !

  22. Les bêtes et nous (suite) –
    les singes commencent a faire les marioles (en Europe) : vivement un vaccin !

  23. Crise du recrutement (suite) :
    Des profs de maths recrutés sur LeBonCoin.
    Fouiller dans les coins pour sauver les maths, quelle déchéance !
    Oui…

  24. Exclusif ! AE pressentie par PN pour jouer le clip de racolage des étudiants en maths. Elle était en balance avec une grosse de la météo.

  25. J’ai créé il y a quelque temps sur FB une page à moi qui exalte l’art pompier, dont chacun sait ici l’estime que je lui porte. Si vous voulez y participer et y ajouter vos commentaires, libre à vous — c’est un groupe ouvert, comme on dit chez Zuckerberg…
    https://www.facebook.com/groups/518494726484477

  26. Pendant ce temps, ailleurs sur la toile (sur un page en loge ouverte ? p’t’être bien) … :

    « … c est pas pompier Delacroix…. Mais c est très beau quand même… »

    Mais que fait le véné ?

    Allez, un dernier bye avant la fin du monde

  27. M’ Bap a dialogué avec Foutriquet et « écouté ses bons conseils » : il reste !
    En France, on n’a (toujours) pas de pétrole, mais on a le Qatar…
    …et pas d’idée, sauf dans la « création » du junior universitarius qui fait du bruit dans le Landernau des chercheurs (sachant chercher).

    Un « billet coupe-file leur permettant de devenir professeur des universités en seulement six ans, là où les MCF attendent parfois bien plus longtemps », ça ne se refuse pas (comme pour aller regarder M’ taper dans un ballon).

    • Apparemment, ça sert à caser des copains qui n’ont pas l’agrégation — ni même le CAPES.

  28. Villani (l’Araniella villanii a ainsi été nommée en son honneur), n’a rien trouvé de mieux, après recherches et tâtonnements,
    que le Nupes, terrain fertile en arachnides, maîtres (juniors comme seniors) es piqures et morsures dont ils se boursouflent les egos

    • Attali est un grand intellectuel, il est sorti major de polytechnique (un pote de mes parents qui faisait partie de sa promo témoigna qu’il avait toujours un cours d’avance sur les profs). Voilà. Alors Chiche et vous-même pouvez nous faire des tartines et des tartines dignes du guiness book sur l’intellect brillant de ce Monsieur, ses faits d’armes, ses actes, témoignent d’avantage sur lui !(cf le lien que nous a fait la gentillesse de partager WTH, son rapport remis sur la diversité à l’Opéra de Paris « ).
      Ceci étant dit, entre Pap et Najat, le choix de vos féaux (ceux du blog, pas celles de FB) se portera, je le pense, sans hésiter sur lui.

      • Un major de Polytechnique n’est pas forcément « un intellectuel ». «  »Grand » est un qualificatif encore plus fumeux dans cet espace-là.

        Un major à l’ENS peut en revanche, en devenir un…

        • Vous avez raison. C’est un trait exagéré qui n’a pas d’autre objet que celui de se fondre à l’esprit de l’article.
          Attali est également énarque, n’est pas rentré par la petite porte comme un autre sagouin bien connu recalé en première instance. J. A. est sorti 3ème de sa promo. Si la question est de savoir s’il avait les capacités de sortir major de l’ENS ? … Les deux bras dans le dos, sur une jambe.

          • Attali est excellent communiquant faute de pouvoir briller par l’absence de sens créatif et par son malhonnêté intellectuellle, ce dernier versant est, du reste, le fond de notre sujet.

            Nanos gigantum umeris insidentes

            Vers quel horizon intellectuel, ce géant (Pap Ndiaye) — et il en est un — portera-t-il « ses » nains selon la métaphore de B. de Chartres quand il se fait comme obsession, basiquement, d’interdire le black face ? Où se situe SA modernité intellectuelle (l’orientation de ses épaules) ?

      • On peut avoir un diplôme (très) oh de gamme et être une daube (type le « minisse » en Economie, et maintenant en « souveraineté industrielle et numérique » -🤣 – c’est bien triste de tomber si bas, et parfois, on a même honte pour lui…),

        et tant d’autres qui jouent aux cons… mais des dangereux, très nocifs, type… Attali… c’est, heureusement, un petit peu moins fréquent.

        J’en reviens au quotidien FAZ parlant de « mission impossible » pour Pap, car il lui faudra « naviguer entre de nombreux écueils : la réalité sur le terrain, le salaire des enseignants, le niveau des élèves… » (!)*

        Ceci étant, tout un chacun se juge à l’usage… et il ne faut pas oublier que les chef de Cab’ ont un importance prépondérante.

        * https://www.courrierinternational.com/article/vu-de-l-etranger-la-mission-impossible-de-pap-ndiaye-au-ministere-de-l-education-nationale

        • L’Education Nationale est dans un tel état qu’aucun ministre ne pourra jamais la remettre sur pied.
          C’est trop tard.

    • Amusant ! moi qui osais à l’instant parler de « honte » (toute honte bue) à propos d’un « minisse »…

  29. Manque les algues en pleine décomposition, tableau nommé « Vénus sortant des eaux qui montent à Tuvalu » à cause du réchauffage climatoridien.

    • Remarquez que ce sont des bonnefemmes (dont une mélaninée qui l’a tombé), que la présence de Papimoloch a empêché de perrucher à la photocopieuse qu’elles n’arrêtent pas de bourrer. Je parie que le mobilier a été changé la veille et que l’atosse de service a poubellé toute la paperasse syndicale qui encombrait les tables. Toussa sous l’oeil de Mélenchon

  30. Juni :
    Attali est de la pire espèce ! il fait partie de ceux qui ont amené le pays là où il est ! grand supporter de Touf’, parmi d’autres, un des sherpas de l’ombre, après avoir été, en pleine lumière, celui des années ‘80 et suivantes.

    J’en avais déjà parlé… Comme exemple flagrant d’ « excellence » en « communication » ,
    lisez donc la synthèse de son rapport « commission pour la libération de la croissance française » (2010),

    p.6 à 12 – c’est amplement suffisant : une novlangue de très haute altitude !

    http://www.attali.com/download/CLCF-RapportFinal.pdf

  31. SAUVONS LA FRANCE

    Gouvernement bis et révocable du BdÂ:

    Président à vie : Brighelli le Grand
    Dictateur stagiaire : lfdh…le conseiller fourbe
    Premier Ministre lubrique : driout(*) gode-ceinture
    Ministre de la Parité combattante : flonunuchiro
    Documentaliste incollable : dobeulyou
    Académicien débutant : alphagrosbetagammaths
    Porte Parole : dudu le périgourdin bavard

    Vous noterez que dans un grand élan d’humilité, je ne me suis octroyé qu’un poste de stagiaire, car l’idée de quitter ce poste d’honneur et de danger à côté du roi m’est venue après avoir jeté un coup d’œil circonspect à son programme: ce qui me déplaît, c’est qu’il envisage d’octroyer le statut d’autonomie aux îles du frioul.
    Au château d’if il y aurait projet de création d’un Goulag pour nos oligarques d’État, ces crapules au service du Démon responsables de nos malheurs actuels, projet qui transformerait ce paradis insulaire en purgatoire de fortune, bien trop étroit compte tenu du nombre de prétendants qui se battraient entre eux pour un 51 dans l’eau comme gabians affamés pour un gobie(c’est ce qui rapproche l’homme de la bête) car une île est une forteresse, on y vit enfermé avec ses rêves fous, on cultive ses illusions et pour finir, on délire singulièrement.
    D’un autre côté, je comprends les intentions séparatistes de JP; il voit que les Russes ont l’Ukraine sur les bras, nous, nous avons Marseille et la Bretagne, après avoir eu l’Algérie…puis la perdant tout en ayant gardé les arabes…uhuhu!

    (*)absent du forum en ce moment, sans doute parti « tâter le terrain » prospecter de nouveaux débouchés.

  32. CORRUPTION (un soupçon)

    Notre gouvernement a déjà passé un accord avec le propriétaire du futur bar des sportifs du frioul qui accueillera les locaux annexes de l’Institut Saint-Émilion Bartabacs qui fera la fierté du midi intellectuel : une bouteille de pastaga chaque jour fournie contre un livre volé dans la bibliothèque de JPB.
    Tranquilles, pour quelques années !

  33. Trumpland, la vente libre de bombes A en kit est pour bientôt.

    On craint que des allumés surarmés attaquent des écoles ou les maisons des voisins avec des moyens disproportionnés.

  34. Ifdh :
    La pêche à la bonne info, c’est le nerf de la guerre – Pour Tuvalu, en vérité je vous le dis, ce n’est pas encore foutu ;
    et puis, ça fait du remplissage (d’écran)

    • Tuvalu. tant qu’il reste un hectare non immergé, ils pourront jouer au rugby entre eux qui est leur seule raison d’être.

  35. Violence institutionnelle (suite)
    Récemment, une infirmière(voisine) aurait eu à gérer seule durant une journée, les soins et la médication de 69 malades dans un ehpad (structure privée)… Il est urgent que l’Etat réintègre le personnel médical mis à pied pour avoir refusé le shéma vaccinale, ou bien l’Etat n’a plus de cerveau. C’est une mobilisation générale qui doit être organisée si l’exécutif se refuse à entendre et mesurer la gravité de la situation.

    • ça balance (censure) pas mal à Paris, ça balance (censure) aussi… 🎵🎵
      (et merci pour le texte openedition…)

  36. Dans le Trumpland, une horde sauvage de gamins désœuvrés déferle sur une école. Le vigile réplique. 19 morts.

  37. Le texte de la tribune

    http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/09/10/le-pamphlet-de-richard-millet-deshonore-la-litterature_1758011_3232.html

    En admettant que le pamphlet de Millet « déshonore la littérature », la question qui se pose est: faut-il que des écrivains comme Annie E. et ses cosignataires adoptant dans cette tribune une posture confusionnelle d’intellectuels, viennent laver « l’honneur de la littérature », pauvre fille perdue fécondée à son insu par la bête immonde dans le ventre « des années trente », sachant que la littérature, dont l’ambition comme chacun sait n’est pas d’être « honorable », n’a jamais demandé à des plumitifs qui ne cassent pas trois pattes à un canard de voler à son secours.

  38. Selon le Vespéral, les évangélistes (prots, donc) font du prosélytisme à Paris. Public cible : musulmans de tout poil.

    Les cathos, jamais en retard pour oser la médiation/infiltration, tentent de s’immiscer :

    « A l’évidence, les catholiques n’ont pas encore le savoir-faire des évangéliques. Conscients de ce retard, certains envisagent de créer une plate-forme Internet chrétienne commune avec webtélé, témoignages, production de contenus sur l’islam et le christianisme… « Nous sommes loin d’être au niveau des évangéliques. Eux, par exemple, ils ont su faire émerger des personnalités comme Brother Rachid avec de grandes audiences, observe Marc Fromager. Alors, face aux enjeux, pourquoi ne pas nous unir ? » »

    Rappelons qu’il reste une mine de sel (dans un bled de Loraine) qui ne demande qu’à être valorisée (les Guérandais ont bien réussi à vendre cher du sel sale)

  39. Mais que fait Zoopolis ?

    Qui a récemment défendu les poissons – « chaque poisson est un individu animal… les poissons ne peuvent pas crier, et pourtant ils souffrent ».

    Et les singes alors ? Dans des temps lointains, on ne s’embarrassait pas de tels scrupules (!) et le peuple s’amusait bien des spectacles de montreurs de singes (qui payaient en monnaie de… sur le petit pont de Paris…)

    • Eh dobeulyou, t’as dja vu lprocessus dla fabrication du caviar, avec éventration dla femelle de l’esturgeon ?
      Avec des maltraitances pareilles, je comprends que Christ sssoit tiré au Ciel en laissant tomber les Terriens et qu’il ait laissé les Apôtres sdémerder avec le Saint Esprit.
      L’Ascension ? La Fuite !

  40. (au matin, effet rhum citron vert)

    mollo sur la mauny dudu, les voisins t’entendent !

    • Le « rhum » blanc martiniquais ne vaut rien. le Charette réunionnais en revanche.. Encore faut-il acheter le 50° et non cette merde à 40° qu’on trouve majoritairement dans les échoppes. Je ne parle pas de ces mixtures ambrées après passage dans les fioles des chimistes.

      Tant qu’on a pas bu le « p’tit coup de sec » avec l’autochtone rencontré au gré des « balades » * dans les cirques, on ne sait pas.

      * dont beaucoup font tirer la langue des zoreilles plus habitués au plat…

  41. le lien vers caneudite est plutôt bon, merci.
    c’est qu’il a toujours de bons tuyaux, dudu ! c pas d’la perversion masquée, seulement de la gratuité ludique chez lui… hein. Il paie en grosse tranche de lard dsa personne..dpuis ltemps y dvrait pus en rester mais len reste encor.
    missetère !?

    • Du point de vue du modèle standard et de la relativité générale, le cul noir reste un mystère. Pour le reste, yaka découper selon les pointillés.

    • 1969 – lycée, on écoutait : « I’m going up the country, babe don’t you wanna go, I’m going to some place where I’ve never been before »…
      … »Stay drunk all the time »;
      et on ne savait pas encore c’qu’était la vraie bibine.

  42. tiens, il vient vraiment plus taper lcarton avec dudu, pedro ? bah, faut parfois accepter qu’à la belote l’adversaire fasse le 10 de der. on n’en meurt pas. ferplée, qu’ils disent…, les vieux du village.

    • Il était parti faire remplir son pilulier mais il a tout avalé (c’est un grand avaleur) en faisant « passer » avec une merde martiniquaise…

  43. A propos de rhum et de Stan ( faisons d’une pierre deux coups)
    Le nom de cet établissement est un hommage à Stanislas Leszczynski, roi déchu de Pologne et duc de Lorraine.
    On doit à Stanislas ( entre autres) la plus belle place du monde, à Nancy, le « Versailles lorrain », à Lunéville et en gastronomie, la bouchée à la Reine et le baba au rhum (pas Charette)

    • Un blog comme nulle part ailleurs : des Arts & Lettres, de la musique ô de gamme(s), de la gastronomie, des fesses en veux-tu en voilà, etc…

      Donc côté « diversité », y’a bon – n’en déplaise aux mauvaises langues, absentes pour le moment, à qui il arrive de contester certains partis pris.

      Ici, on aime même les animaux et ce, quelle que soit leur couleur de peau : et le cul noir, de saveur incomparable, garde toutes les faveurs.

    • Rectificatif:
      Bouchée à la Reine
      S’agissant de la bouchée à la reine, c’est la Reine de France, Marie Leszczynska, fille de Stanislas Leszczynski, roi de Pologne, qui serait à l’origine de cette recette traditionnelle de la gastronomie française et non pas son père.
      Oui…

      • ET Poincaré, l’a rien fait dans la cuistance ? Genre inventeur de la poêle ronde, de la casserole cylindrique et de la dilatation des durées à four chaud ?

        • Stanislas trouva votre kugelhof teuton trop sec et demanda qu’il soit arrosé de vin tokay. Pas satisfait non plus, il le remplaça ensuite par du rhum lorrain.
          (S’agissant de casserole, leur hauteur égale au rayon résulte en effet d’un calcul mathématique destiné à minimiser la quantite de métal )

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