[Cette chronique était illustrée de photos des « œuvres » d’Anaïs Lelièvre. Fin avril 2020, cette dame s’est brutalement réveillée, et a adressé à ‘administrateur des blogs de Causeur le missive suivante :
«
Bonjour,
J’ai été particulièrement choquée à la lecture de l’article me concernant, que vous publiez ici, avec un non respect des droits relatifs à la diffusion des images (absence de respect de l’autorisation copyright et ADAGP) : https://blog.causeur.fr/bonnetdane/jennifer-cagole-apprend-les-arts-plastiques-001938
Mon travail artistique n’a aucunement été évoqué durant le cours en question, ni le fait que je sois plasticienne.
L’étudiante en question extrapole au regard de recherches parallèles qui sont de son initiative. Cette confusion introduite par l’article pose un problème éthique dans la présentation de ce cours effectué en tant qu’enseignante et confond le jugement de deux objets. C’est comme si, inversement, on pouvait juger de mon travail d’enseignante à partir de mes expositions. De plus ces recherches sont en partie erronées : je ne suis pas une jeune néo-instit, n’ai jamais enseigné en école primaire, mais était Maître de conférences au moment de cette formation ; enfin, je n’utilise pas l’écriture inclusive, ni ne théorise à ce sujet.
Sans rentrer dans le détail du contenu (qui confond filiation et copie, et manifeste une absence de subtilité dans la connaissance de la manière dont une démarche artistique s’élabore, c’est-à-dire en intégrant notamment un champ de références, comme l’explicitent les articles issus de mes recherches en poïétique ainsi que par ailleurs le principe même du cours en question, qui s’appuyait sur des oeuvres de Robert Smithson et Jeffrey Shaw), là où les droits ne sont pas respectés, c’est dans l’usage des images de mon travail (encore une fois non diffusées pendant le cours, puisque mon travail personnel n’y a pas été mentionné). Ces images sont présentes sur mon site internet avec la mention d’un copyright. Je suis inscrite à l’ADAGP, ce qui ne permet doublement pas une libre diffusion des images. J’en demande donc le retrait. A défaut, j’informerai l’ADAGP de cet article. »
Dont acte. Le site d’Anaïs Lelièvre, où sont entreposées les images des « œuvres » en question, est ici. Le lecteur jugera. Au demeurant, cela permet de ne laisser dans cette chronique que des œuvres de premier plan — exeunt donc les « créations » d’Anaïs Le lièvre, qui sévit peut-être toujours dans le cadre de la formation des maîtres…]]
Aujourd’hui 7 novembre, l’ESPE nous initie à la didactique des arts plastiques. Répartis en groupes de 4 élèves-professeurs (dans chaque groupe les instits sont majoritaires, et les plasticiens proprement dits sont en nombre restreint), nous sommes sermonnés pendant deux heures par Anaïs Lelièvre, l’éminente plasticienne (il ne viendrait à l’idée de personne de dire « artiste »), auteur célèbre du Flottement cellulaire (« Installation in situ de plus de 1300 images numériques créées à partir de photographies de ma langue en très gros plan… »)
et de SPLOC (2017), « un millier de lettres en liège peint à l’acrylique, lestées par des ficelles lâches et des poids en béton, flottant sur le lac du Carla-Bayle et se mouvant au gré du vent. »
Ah oui, dit la jeune néo-instit en face de moi. Ah oui…
Vais-je perdre son temps et le mien à lui expliquer que ces lettres éparses auquel sont finalement réduits l’œuvre et le paysage ne sont qu’une extrapolation de la Legible City de Jeffrey Shaw (1988-1991), donné comme exemple indépassable, qui n’est finalement qu’une variation des affiches lacérées par Jacques Villeglé (né en 1926 — voilà qui ne nous rajeunit pas) dont Beaubourg a jadis organisé une rétrospective pleine de sens ? Non, pas la peine. Autant lui laisser ses illusions et lui laisser croire qu’on a invité pour nous une plasticienne de tout premier plan… Inutile aussi de lui expliquer que ce ne sont là que les ultimes dérives de l’Art Conceptuel des années 1960 auquel une femme née en 1982 n’a pu échapper, à la fac Saint-Charles ou ailleurs. Avec un zeste de Body Art, d’où les macrophotos de sa langue : peut-être aurait-elle dû la trancher en public, comme Gina Pane faisait avec ses oreilles ou ses pieds. Car les CLOCS d’Anaïs Lelièvre (« des amas de vêtements usagés, cousus les uns aux autres par des liens élastiques, jusqu’à former une enveloppe que des corps en dessous revêtent comme leur peau et qu’ils viennent animer. Ces membranes relationnelles, plissées et imprévisibles, s’adaptent à des situations diverses, recréant chaque fois la surprise. Forme de vie en éclosion et en devenir, les CLOCS sont aussi une matrice qui suscite chez les passants des réactions multiples. Elles surgissent au détour de ruelles et autres recoins quotidiens pour renouveler et interroger notre manière d’exister dans l’espace public, d’y rencontrer l’autre, et de cohabiter avec lui »)
ont quelque chose des reliquats de sang menstruel exposés en 1973 par l’artiste française si tôt disparue.Non, je ne le lui dirai pas. Autant lui laisser croire que l’ESPE a fait venir une artiste de grand renom — même si, après enquête dans les milieux parisiens bien informés, la réputation d’Anaïs Lelièvre n’a pas forcément pénétré les limites extérieures de la rue de Seine… Et je ne lui expliquerai pas la responsabilité de Marcel Duchamp et de ses ready-made dans ces diverses « installations », comme on dit aujourd’hui.
Mais je l’expliquerai à mes élèves, le jour où j’aurai des Troisièmes, auxquels nous sommes censés expliquer les arcanes de l’art…
Que nous raconte donc Anaïs Lelièvre, la célèbre plasticienne ? Qu’il y a au fond deux conceptions de l’apprentissage de l’art. Soit le « recopiage de tel type d’oiseau avec telle position de l’aile », soit « la conceptualisation de la symbolique de l’œuvre à venir » — infiniment préférable, surtout en Sixième. Michel-Ange était un gros nul, qui étudiait ce qu’avait fait Praxitèle avant lui ! Ou Audubon, qui s’acharnait à reproduire, justement, le battement des ailes des oiseaux américains. Et la notion de Beau est illusoire, tout le monde sait ça. Heureusement que les juges qui ont finalement relaxé Phrynè en savaient un peu plus sur la question qu’Anaïs Lelièvre…
Et comme la Maître adore l’art pompier, vous n’échapperez pas au tableau de Jean-Léon Gérôme :
Le but de la formation est de nous amener devant des élèves de ce niveau en février prochain afin de les amener à réfléchir sur un album de BD de notre choix — un cours transdisciplinaire où il y aura de la joie.
Ah oui ? Je sens que je vais travailler sur l’immortel Magnum Song de Jean-Claude Clayes pour lequel j’ai une affection particulière… Et leur proposer un joli parallèle avec le film noir, de H comme Bogart à R comme Mitchum…Ah, mais Jean-Claude Clayes a recopié / adapté, c’est très mal. Il faut CREER — chez les Lelièvre, ça se passe comme ça. L’acte libérateur.
Boronali, quoi ! La peinture par et pour les ânes !
Comme il faut bien un peu de théorie dans tant de pratique, on nous a distribué un résumé de la bible de référence — en l’occurrence le livre de Bernard-André Gaillot, Arts plastiques : éléments d’une didactique critique. Depuis 1a fin des années 1990, cet ex-maître de conférence en « didactique des Arts plastiques » de la fac d’Aix-Marseille impose son ouvrage dans les IUFM / ESPE / et je ne sais quoi à venir. C’est ce qui est le plus désespérant : les étiquettes changent pour faire croire que les contenus ont changé. Mais c’est toujours la même daube.
Parce qu’enfin… Nous faire apprendre « les notions renvoyant à l’acte instaurateur », c’est-à-dire aux « options plastiques du corps agissant », est-ce bien utile ? Et dissocier une œuvre en constituants / matières / textures / espace, en Sixième…
Le plus beau, c’est que les Arts plastiques sont restés en partie au moins à l’écart de la vague pédago : il y a encore des profs qui posent une pomme sur un tabouret et demandent aux élèves de la recopier, comme dans le poème de Prévert (« Promenade de Picasso »). Ce n’est pas plus mal, pourvu qu’à la fin, on ait le droit de la croquer.
Deux heures ! Deux heures de ma vie — plus l’aller-retour Marseille-Aix, qui à 17 heures n’est pas de la tarte, j’ai été bloquée 45 minutes sur la passerelle au-dessus de l’Estaque, ça vous laisse le temps de penser à la nécessité de cet enseignement si essentiel… Mais voilà : si je n’y vais pas, l’ESPE peut demander au rectorat de nous faire des retenues sur salaire. Et à 1499,97 €, je n’ai pas les moyens d’échapper à cet endoctrinement si pertinent.
Jennifer Cagole / Jean-Paul Brighelli
PS. Dans la réflexion ultérieure sur l’album de BD qui sera l’objet de notre travail en groupe, j’ai eu droit, en filigrane, aux commentaires délirants de ma néo-instit enthousiaste sur la nécessité de l’écriture inclusive dès le CM1. Ça n’a pas amélioré mon humeur.
Savez-vous que le cours de dessin d’imitation était obligatoire à Polytechnique dès sa création en 1794 ?
Une anecdote à ce sujet : Henri Poincaré était gaucher et dessinait comme un pied – au concours d’entrée il eut zéro note éliminatoire alors le jury a ôté un point aux nombreux vingt qu’il avait dans les autres matières pour lui donner un 1 à l’épreuve de dessin. Il est quand même entré major de sa promotion.
https://www.polytechnique.edu/bibliotheque/fr/cours-de-dessin-%C3%A0-lecole-polytechnique
« au concours d’entrée il eut zéro note éliminatoire alors le jury a ôté un point »
C’est une légende mais:
« Douter de tout ou tout croire sont deux solutions également commodes, qui l’une et l’autre nous dispensent de réfléchir. »
Henri Poincaré
« De 1887 à 1894 Eugène Guillaume (1822-1905), se montre l’ardent défenseur de la méthode géométrique ….. : le dessin est avant tout une science dont la géométrie est la base. »
(extrait du site aimablement mis à notre disposition par Pierre Driout.)
« Je ne sais pas d’art qui engage plus d’intelligence que le dessin » Paul Valéry, in Degas, danse ,dessin.Paul Valéry, in Degas, danse ,dessin.(citation de mémoire, j’ai perdu mon édition illustrée 10 18;ça irait chercher dans les combien ,Monsieur le burquiniste ?).
Pour les Parisiens* (ou les habitués du TGV) :bientôt une exposition Degas au Musée d’Orsay;elle reprend le titre du livre de Valéry et ils est affirmé qu’elle s’en inspire;Degas s’intéressait beaucoup à la « mécanique du corps féminin »; Valéry et lui s’interrogeaient sur la possibilité d’une Eve nouvelle,d’une femme augmentée (en quelque sorte,ce n’est évidemment pas leur mot),d’une femme beaucoup plus apte à procurer du plaisir que ne l’étaient leurs contemporaines.
Bref, nos deux lascars avaient des conversations enrichissantes.
* La Régie autonome des transports parisiens me fait savoir que la station Réaumur-Sébastopol est actuellement fermée pour travaux.
Ceux qui aiment pisser à la raie seront peut-être déçus.
Gilles de Gennes (connu surtout pour avoir été le mari d’une restauratrice d’Ile de France-et ,accessoirement, pour quelques travaux en physique) trouvait essentiel de savoir dessiner;bien sûr,il avait appris;il trouvait aussi déplorable l’habitude prise (déjà) par les institutrices de trouver tous les dessins d’enfants très beaux-quand bien même ce fussent d’immondes barbouillages faits avec du caca.
Robert Guédiguian qui est votre contemporain marseillais dans un entretien au Monde se dit hanté par la phrase de Jean Genet « Ecrire c’est trahir ! ».
Est-ce que dessiner c’est trahir ?
P.S Je suppose que c’est inspiré par le proverbe italien « traduttore traditore » !
Nota bene : Jean Genet est un très habile rhétoricien. Mais je me fais fort de démonter son sophisme …
Socrate et Jésus n’ont pas écrit – il semble d’après Platon qu’un jour Socrate a dessiné une figure géométrique.
Vous savez qu’aujourd’hui on dépose un logo comme on dépose un brevet ? Et qu’imiter un logo par exemple dans le cadre d’une contre-façon c’est encourir les foudres de la loi …
Donc le dessin est sacralisé par les marques ! Quelle ironie pour les ready-made …
On peut rire ou pleurer sur « l’art comptant pour rien », mais la musique est à peine mieux lotie. Les points communs avec les arts plastiques sont la fumisterie manifeste, quoique non-assumée, et l’importance donnée davantage à l’explication, toujours boursouflée, qu’à l’œuvre elle-même. Dans le « traité d’harmonie au clavier » de Jacques Chailley, on trouve le décryptage hilarant d’un commentaire censé introduire à une œuvre de musique dite « contemporaine ».
C’est de la pensée prête à l’emploi mais c’est discutable …
Le professeur de dessin donnant ses dernières recommandations à ses élèves avant l’examen :
– Ne me décevez pas !
L’élève abcmaths d’un air attristé :
– On déçoit toujours ceux qu’on aime. C’est une légende d’Oscar Wilde …
Les sites acacadémiques fourmillent de séquences de lézards plastiques.
https://www.ac-strasbourg.fr/fileadmin/pedagogie/artsplastiques/PDF_sequences/ARCHICOLL__1_.pdf
On voit des productions de collégiens à la fin. Même à un âge conséquent, le rabattement de (fre)luquet constitue manifestement pour eux une perspective indépassable.
En fouillant un peu, on devrait pouvoir trouver des merveilles.
On n’est jamais à l’abri d’un succès même s’il est souvent involontaire.
Circassiens, habitués des cirques du Caucase ?
http://www.liberation.fr/france/2017/11/10/entre-circassiens-et-militants-pro-animaux-ca-ne-rigole-pas_1608737
Et un boug’lionne c’est un adepte de la sodomie féline ?
Je tombe des nues; on appelle circassiens ceux qui travaillent dans les cirques, maintenant !
j’en étais resté au mythe romantique de la belle Circassienne,la préférée du sultan
Some went off dearly; fifteen hundred dollars
For one Circassian, a sweet girl, were given,
Warranted virgin…
Byron Don Juan Canto IV
« Certaines se vendaient un bon prix;quinze cent dollars pour une Circassienne,une douce jeune fille -certifiée vierge… »
Libérez les Circassiennes !
https://i.pinimg.com/736x/50/36/d8/5036d8945203240717f4663bb72dcd06–odalisque-sheer-dress.jpg
Les bras m’en tombent comme disait le Christ en croix.
Elvis comme back to world!
La donne est à carreau! Scotch!
Tariq Ramadan et Thomas Piketty ont signé une tribune : « Y a des torgnoles qui se perdent » ; il parait qu’ils visent les Jennifer Cagole du dimanche qui se plaignent de la plastique masculine … mais je ne suis pas assez versé dans les saintes-écritures viriles pour le confirmer.
« L’art seul dure ! » Théophile Gautier.
« si je n’y vais pas, l’ESPE peut demander au rectorat de nous faire des retenues sur salaire. »
Je me disais aussi:c’est curieux que ces pédagoles-là ne se gargarisent pas avec les « retenues sur salaire »-leur outil pédagogique essentiel,le sceptre de leur puissance.
Voilà qui est fait.
Une plasticienne très inspirée:
https://news.artnet.com/art-world/emma-sulkowicz-ship-is-sinking-976988
Vous verrez ,cette Emma Sulkowicz finira par être célèbre;l’Espé devrait se dépêcher de l’inviter avant que sa cote ne s’envole.
( Emma Sulkowicz a présenté comme travail de fin d’études à Columbia sa « performance »:trimbaler un matelas sur le campus pour dénoncer le « viol » dont elle disait avoir été victime:son petit ami avec qui elle avait des rapports sexuels tout à fait librement consentis l’ a sodomisée un soir; c’est une chose qu’ils avaient faite auparavant, mais dont elle n’avait pas envie ce jour-là.)
A part le fait qu’elle est évidemment masochiste et exhibitionniste (aucune incompatibilité, au contraire, le masochisme se nourrit volontiers d’humiliation publique), qu’en dire ?
Bravo en tout cas — cela augmente notre collection de cinglées (si je puis dire) diverses.
Apparemment, une bonne proportion de circassiens pour assister (à) ce cirque.
L’air perplexe de ceux/celles qui se demandent quel est le sens de ce qu’on leur montre que la performeuse soit à l’horizontale ou à la verticale. Du coup, dans l’indécision entre le haut et le bas, l’avant et l’arrière, on n’échappe pas aux allers-retours.
Tout est sexuel.
Comme disait Plastique Bertrand : « Ca plane pour toi ! »
Jean-Paul Brighelli défend-il la culture aristocratique ou la culture populaire ? Ni l’une, ni l’autre … il défend la culture bourgeoise !
…
Le christianisme est-il aristocratique, populaire ou bourgeois ? Les trois mon général – je n’ai jamais vu un curé refuser une invitation à dîner (en vérité l’église mange à tous les râteliers du moment qu’ils sont bien fournis).
Ca c’est pour le fil précédent …
Y a je sais pas qui qui prétend que Brighelli défend une morale aristocratique (versus morale des esclaves à la Friedrich N.) – bien entendu JPB ne rêve que de chasse à courre (les femmes ou les hommes comme le comte bidule Zaharoff) et à l’ordre de la Jarretière qui le fait à donf fantasmer !
…
Paroles et musiques (suite) :
Peut-on décemment affirmer qu’il est impossible qu’une poule placée devant des clocs, un splif au bec, puisse devenir génialement créatrice sans avoir au moins essayé d’en mettre quelques-unes en situation pour une batterie de tests ?
La même problématique se posait pour des courgettes malades, miraculeusement guérie par une immersion dans « de la » musique. Comme un vulgaire morse.
http://www.lefigaro.fr/conso/2017/11/13/20010-20171113ARTFIG00015-un-paysan-sauve-ses-cultures-d-un-virus-devastateur-8230-grace-a-la-musique.php
« «je ne peux pas dire que ça ne marche pas, mais nous n’avons pas, non plus, démontré scientifiquement l’efficacité de ces traitements», souligne le membre de l’organisme français de recherche en agronomie. Pour le savoir, il faudrait que l’institut mène des expérimentations, une hypothèse aujourd’hui envisagée par l’Inra. »
Nous voilà (re)plongé dans le meilleur de l’empirisme : « on ne peut pas savoir avant d’avoir expérimenté » est depuis lurette « l’argument » des babiologeux de tout poil quêtant les subventions.
Quoi qu’il en soit, il y a là, en gestation, un formidable epi qui ne demande qu’à défaire ses preuves.
PS : en lisant les commentaires, j’ai appris le véritable nom d’allons-bon dont voici la khontribution : « Pourquoi pas ! les sceptiques ironisaient déjà sur l’utilisation du savon avant la découverte des microbes. Pour ma part, depuis que j’ai appris qu’on pouvait être à la fois une onde et une particule, plus rien ne m’étonne. Je trouve, dans tous les cas, cette nouvelle absolument charmante. »
La culture et la morale ont au moins un débouché commun : la politique. Par contre la science qui se sait amorale ne se veut que l’instrument de l’humanité … sauf quand l’humanité politique s’en sert à de noirs desseins !
…
Inutile de dire que quand la science fait de la politique elle n’en devient pas plus intelligente pour autant.
Stephen Hawking est le seul scientifique vivant universellement connu et reconnu – il apparaît même dans les « Simpson » – il a mis en ligne récemment sa thèse sur le site web de Cambridge et a fait sauter le serveur.
Ce qui fait qu’aujourd’hui il est devenu une espèce d’oracle politique – et il dit autant de bêtises que le premier politicien venu … c’était bien la peine !
Supposons (suite) :
Jésus revient ; il tient un blog ; il nous refait en direct la résurrection ; il met en scène en direct son élévation dans le ciel entouré de drones (façon Baumgartner mais à l’envers) ; il entrecoupe son récit de spots redbull ; il remercie sa mère d’être devenu ce qu’il est ; il annonce (apostolique) une réorganisation complète de la multinationale papiste trop dépendante de la * construction ; il lance une opa hostile sur les prot’ ** ; il lance un mouvement « en marche » ; il impose les mains et les classes moyennes ; il multiplie les tickets de rationnement pour les indigents de la république (les actes des épeautres). Il nous gonfle, il finira mal…
* « tu es pierre… »
** c’est curieux cette tendance des cath’ trad’ de vouloir faire « moderne » en abrégeant certains subtantifs
Mets-le en scène ! Et sur YouTube, tu feras le buzzzzzzzz !
Ah les arts plastiques ! Je n’y comprends pas grand chose, mais j’aimerai bien essayer d’assister à un de ces cours pour gagner en connaissance et peut-être trouver de nouvelles inspirations pour mes dessins de tatouage.
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