Traducteur, ce n’est pas une sinécure. Il faut tenir compte (quand même !) de ce qu’a écrit l’auteur. Mais il faut aussi donner au lecteur la pâture qu’il souhaite — et qui peut changer selon les époques. Il faudrait traduire à nouveau tout Le Carré, qui est passé en français, bien qu’il ait eu dès le début ce style inimitable qui est la marque des très grands écrivains, sous des tonalités fort diverses.
Ainsi, la traduction de l’Espion qui venait du froid fut réalisée en 1964 par Henri Robillot et Marcel Duhamel (qui co-signèrent par exemple la Pléiade d’Hemingway), Robillot pour le mot à mot, et Duhamel, le fondateur de la Série Noire, pour le muscle. Mais quand on se réfère à l’original, quelque chose s’est perdu en chemin. Ce qui marchait très bien avec Dashiell Hammett ou Jim Thomson ne fonctionne pas bien avec Le Carré — peut-être parce que David Cornwell, de son vrai nom, est anglais et que son style repose sur une minuscule mais infinie distance — ce à quoi on peut résumer l’humour sans rien lui enlever.
Les traducteurs suivants de Le Carré s’efforcèrent d’imiter les premiers adaptateurs, persuadés que c’était ce que réclamaient les lecteurs — une certaine dureté, associée selon eux au monde de l’espionnage. Ian Fleming, qui pratique lui aussi (mais à des doses bien plus discrètes) le second degré fut victime des mêmes aléas de translation, que ce soit chez Plon ou chez Gallimard. Jean Rosenthal, qui a signé la traduction du triptyque « Smiley », s’est coulé dans le moule, tout en privilégiant, de plus en plus, l’aspect « littéraire » de l’auteur, qui est un formidable prosateur (les 100 premières pages de Comme un collégien sont vraiment de la grande littérature). Nathalie Zimmermann, en traduisant Un pur espion, a introduit par petites touches ce qui fait le fond du style de Le Carré, une distance, une façon de ne pas se prendre au sérieux — et ce, d’autant plus que l’on dit des choses sérieuses. Mais il a fallu attendre le duo de Mimi et Isabelle Perrin, la mère et la fille, et désormais Isabelle seule, pour que l’essence du second degré soit tout au long perceptible — depuis la Maison Russie en 1989 : trente ans à se colleter avec l’un des plus grands romanciers du siècle — et l’un des hommes les plus libres d’esprit. Bravo à elle, même si je déplore, dans Retour de service, qui vient de paraître, des féminisations abusives de substantifs, que l’on pourrait laisser à Libé et au Monde, ces deux grands vecteurs de la pensée intersectionnelle, un bel oxymore s’il en fut jamais.
Les espions, que l’on avait laissés vieillissants mais mordants quand même, dans l’Héritage des espions (2018 — l’impitoyable octo et bientôt nonagénaire nous en sort un tous les deux ans, comme Camilleri, autre vieillard intenable dont je parlais récemment), reviennent quinquagénaires, las d’œuvrer à l’étranger, désireux de retrouver leurs pénates et l’organisation londonienne dont la Taupe (1974) nous avait expliqué l’architecture. Ils reviennent dans l’Europe d’aujourd’hui, dans l’Angleterre de Theresa May — pour laquelle Le Carré n’a pas une grande considération, c’est le moins que l’on puisse dire. Mais il n’avait pas non plus de considération pour Tony Blair, dont il avait critiqué l’engagement en Irak au côté de George Minus Bush avec une verve, une sagacité et un mordant que j’aimerais retrouver sous la plume des commentateurs français de la politique hexagonale. Le Brexit, la dissolution du lien européen, l’alignement sur les Etats-Unis (« qui sont en train de plonger dans le racisme institutionnel et le néo-fascisme ») de Trump (qui « est à la fois une menace et une idole pour tout le mon de civilisé, en plus de présider à la nazification systématique et décomplexée des Etats-Unis », « le nettoyeur des chiottes de Poutine »), et le grand retour de la menace russe sous la poigne néo-stalinienne de saint Vladimir, voilà le cadre.
Pour l’intrigue, ne comptez pas sur moi pour la divulgâcher. Disons que ça ne finit pas mal, les grands anciens rattrapant in extremis les foucades des p’tits jeunes.
L’essentiel du livre n’est d’ailleurs pas dans la succession des événements. Il est — c’est le mécanisme même de la distance et de l’humour — dans les à-côtés. On en apprend par exemple autant sur le badminton — un sport essentiel dans le recrutement des espions — que sur la façon dont telle lady experte en bonnes œuvres aide au lessivage des fonds considérables arrivés d’Ukraine ou de Russie via « le lavomatique perpétuel de la City », et à la réinsertion dans des paradis fiscaux incontestés d’oligarques tenus en laisse longue par le maître du Kremlin. On vous conseille d’apprendre le russe ou le chinois, voire tchèque ou le farsi, plutôt que l’espagnol, parce que c’est dans les Instituts de Langues Orientales que se recrutent les futurs espions — prenez-en de la graine, collégiens ! On vous glisse au passage que Big Pharma (que Le Carré ne porte pas dans son cœur, rappelez-vous la Constance du jardinier, en 2001) est absolument pourri, et que le ministre des Affaires étrangères est une buse. Des détails qui sont là pour alimenter la verve de l’auteur, qui aime mordre : Le Carré, 88 ans et toutes ses dents, surtout des canines.
Bien sûr, la traductrice a laissé en italiques ce qui était en français dans le texte originel. « Chers collègues », par exemple — toujours ironique. Ou « déformation professionnelle » : ça en dit long, en quelques mots, sur l’héritage contemporain du français.
Un lueur d’espoir peut-être ? Pas même. « Personne n’est promis à un bel avenir », lance au héros un ex-agent double (ou triple, allez savoir) qui a fait fortune avec les fonds secrets qui lui étaient alloués par les uns et les autres. Il ne reste plus au héros qu’à rentrer chez sa femme, pendant que leur insupportable fille traque les chauves-souris au Panama — où était installé un certain tailleur, rappelez-vous, Le Carré en parla en 1998 : l’auteur s’amuse à nous balader dans la bibliothèque qu’il a construite et emplie pour nous — pour notre plus grand plaisir.
Jean-Paul Brighelli
PS. Je profite de ce que je suis là pour vous signaler mes deux derniers petits pâtés, comme disait Voltaire. L’un sur l’école républicaine (c’est pour Front populaire), l’autre, dans Marianne, à propos de Hattie McDaniel de la censure de Gone with the wind imposée par HBO pour flatter les décoloniaux intersectionnels — la lie de l’humanité, le degré zéro de la pensée.
Ping : John Le Carré, tongue in cheek - Normale Sup
j’ai bien l’intention de le lire ; ab-so-lu-ment d’accord avec tout ce que vous dites – y compris sur la qualité des traducs des dames Perrin.
(très fort le « tongue in cheek » !)
Il y a aussi le « massacre » de Camilleri par le Quadrupède…encensé par toute la bien-pensance…
Superbe article, comme toujours…
On me l’a dit. Mais déjà que mon italien est très vacillant, je suis très loin de pouvoir lire Camilleri dans le texte. Donc, en attendant que je progresse, Quadruppani !
Le Carré ça sonne sec ! On sent le type pointu qui ne va pas s’en laisser conter … le traducteur a-t-il assez souffert selon vous ? Et si ce sont des traductrices est-ce le début d’une éducation à la cravache – une éducation anglaise en somme digne des meilleurs collèges ?
…
Cette langue anglaise protéiforme fustige l’indolent ! Son baroque est-il gothique ? Ou son gothique est-il baroque ? That is the question …
Je prends: J’adore les bons Carré.
Oui,…
les khons barrés ?
Bien sûr, la traductrice a laissé en italiques ce qui était en français dans le texte originel. « Chers collègues », par exemple — toujours ironique.
Il ne serait pas sans intérêt de connaître le contexte.
Au Royaume Uni,quand un ministre écrit aux députés,il s’adresse toujours à eux par cette formule: »Dear colleague »;c’est codifié;il n’y a là aucun sous-entendu ironique. (Un Français remarquera simplement qu’au Royaume Uni,un minsistre se considère comme un parlementaire…)
Il y a quelque temps (en l’absence d’appareil critique et compte tenu de sa paresse,Lormier ne sera pas plus précis) le Maestro fit une remarque amusante sur la formule « cher collègue » employée par un professeur s’adressant à un autre:souvent ce qui suit n’est pas très bon.
« Cher collègue, Va te faire foutre », »Cher collègue, Je t’emmerde » sont des phrases qui s’entendent souvent ;comme chantaient les Beatles, les mots vont très bien ensemble,très bien ensemble (en français dans la chanson).
Un exemple récent de « Dear colleague letter »:
https://assets.publishing.service.gov.uk/government/uploads/system/uploads/attachment_data/file/877755/Dear_colleague_letter_Building_Safety.pdf
Au Royaume-Uni, comme dans tous les régimes parlementaires classiques, les ministres sont nécessairement désignés parmi les membres du Parlement. C’est un élément fondamental de la responsabilité politique du gouvernement devant les chambres.
Le B-A-BA de l’espionnage :
Pour recruter un espion, il existe 4 leviers résumés dans l’acronyme MICE :
M comme Money, ou pognon
I comme Ideology, ou idéologie
C comme constraint, ou chantage, en général avec une pute.
E comme Ego, lié à une blessure narcissique.
Dans le cas de JPB, c’est par l’Ego qu’il a été recruté, son ego démesuré étant son talon d’Achille !
Alors vous auriez fait un très mauvais espion Savonarole car vous n’avez pas d’ego !
Mais un excellent contre-espion !
Petit supplément gratuit pour les amateurs d’espionnage :
La pute utilisée pour le chantage s’appelle une hirondelle dans le jargon des officines.
En effet, les hirondelles volent toujours en couple, soit une pute et un maquereau, qui fait les photos pour le dossier.
Parole d’expert !
Un homme intrépide, le Chevalier de Hadoque, luttant contre le complot des fantoches de la CIA.
On ne s’en lasse pas !
https://rabouilleur.files.wordpress.com/2020/01/hadoque.png
Il y a un truc qui ne tourne pas rond chez Le Carré pour moi, déjà son nom de plume trop français pour être un honnête espion brit(pouvait pas s’appeler Tony Blair comme tout le monde?), mais surtout cette manie germano-stylistique de tirer dans les(quatre?) coins en s’évertuant à finir ses phrases par un verbe comme s’il écrivait avec un casque à pointes sur/dans la tête. Ajouté à cela des noms de personnages aussi improbables que celui de sa traductrice trop Mimi pour être honnête celle-là aussi, et ça me donne un souvenir de lecture d’un de ses romans(un truc sur la vérité genre la mort au truth, le Mont Rushmore à l’heure du Rocher de Gibraltar) pendant un horrible week-end pluvieux chez ma frangine à Nancy où à la fin de l’histoire j’ai trouvé qu’il pleuvait deux fois plus fort. Je pouvais plus soutenir les regards de ma famille à table, surtout celui de mon psychiatre de beau-frère posé sur moi pendant que je le soupçonnais de me servir un verre de vin aromatisé au polonium 210, appuyé par celui de ma sœur se disant qu’elle allait toucher l’intégralité de l’héritage maternel, bref un monde de crapules cernés par des gangsters.
J’avais plus qu’une envie, me satisfaire de mourir juste pour donner tort au monde qui me survivrait.
Tiens. C’est terminé, je pars. Je voulais l’apprendre à la guitare, la jouer, un soir, en sérénade sous la fenêtre de Jean-Paul… Lui chanter cet air sorti d’une bande son d’un film inconnu de Peckinpah à l’image de notre histoire qui n’a pas eu lieu mais dont on en connaîtrait la fin, accompagnée de deux ou trois potes mexicains, sous une pluie d’étoiles, lui dire que tout était entièrement de ma faute. Trop vieille, survivante éclopée, canne boiteuse, rien n’y fait, je suis coupable.
Adios Gatito
https://www.youtube.com/watch?v=lQw3ghCetLk
Allons, allons, vous reviendrez…
https://www.youtube.com/watch?v=kyZCcA9ssJM
S’il avait été vraiment bon, vous vus seriez tiré une balle…
Carrramba, encorre rrraté !
Pervers depuis la Maternelle, je devrais raffoler des romans d’espionnage où ces autres fourbes éteignent la lumière pour y voir plus clair … Et bien non ! ça me laisse froid. je n’ai rien lu de Le Carré, ni des autres spécialistes, et mes longues étagères sont propres de toute cette littérature amorale que d’aucuns portent aux nues ! Est ce grave, Docteur ?…
« Qu’est ce que j’peux faire ? J’sais pas quoi faire ». La pénible litanie des générations Z’ trouvera-t-elle son point d’arrêt auprès des classiques officines de désinformation ?
https://www.cidj.com/metiers/agent-secret-espion
« Par extension, on appelle aussi espion un agent secret dont l’activité clandestine dépasse la collecte de renseignements. A savoir : le sabotage, la destruction, la captation ou l’effacement de données, la capture de matériel, l’enlèvement, l’infiltration ou l’exfiltration d’individus, la désinformation, la manipulation… »
Dans le Cirque compétentiel, « apprendre à apprendre » appartient-il au socle commun des espillons de base ?
En matière d’espion, l’avenir appartient-il à ceux qui se lèvent à Aspreto ?
En appui de Limier et de Siparano58, y a-t-il d’autres agents désinformants de puissances étrangères infiltrés dans BdA ?
Au niveau brouzouf, c’est comment ?
A quelles conditions un prof peut-il faire un espion potable ?
QDQQRSR
de puissances étrangères hostiles…
Le Dalmate est-il un ancien gradé des services de Belgrade fini parti tôt ?
Sans réponse mais pas nécessairement passionnantes;la perte est moindre.
La pytheuse neurodiverse délivre ses oracles nordiques :
« la crise écologique et climatique ne peut pas être résolue avec les systèmes politique et économique actuel […] ce n’est pas une opinion, c’est un fait »
https://www.nouvelobs.com/societe/20200620.OBS30291/greta-thunberg-le-monde-a-franchi-un-point-de-basculement-social.html
Sire le fait, il faut s’incliner !
« La méthode des faits, pleine d’autorité et d’empire, s’arroge un air de divinité qui
tyrannise notre créance et impose à notre raison. Un homme qui raisonne, qui démontre
même, me prend pour un homme : je raisonne avec lui ; il me laisse la liberté de jugement ;
et ne me force que par ma propre raison. Celui qui crie : “Voilà un fait” me prend pour un
esclave. » Père Louis Castel, Optique des couleurs, 1740″
Un esclave, oui mais aussi et surtout un khon de base…
https://www.huffingtonpost.fr/entry/le-conseil-constitutionnel-supprime-le-delit-reprimant-la-seule-detention-de-videos-jihadistes_fr_5eec72d4c5b6eda7d5de9eda?xtor=AL-32280680?xtor=AL-32280680
Ils n’ont jamais lu Sun Tsu.
Reverse translation (suite)
Quelle est donc l’expression anglaise qu’Isabelle Perrin a traduit en « bobo : bourgeoise-bolchevik » ?
Beat and boobs : Invariablement par le premier effet que produit le son et l’image, vous n’en aviez jamais vu des comme ça…
Probablement troublé par les rumeurs concernant l’éventuelle collaboration de Julia Kristeva avec le KGB, le Phénix du Périgord a émis l’hypothèse que le Dalmate soit un agent infiltré des services secrets d’une puissance étrangère hostile. Comme sur ce forum la sociologie n’est pas en odeur de sainteté, et afin de démontrer la supériorité de l’EHESS sur le SOA, je vais aggraver mon cas en vous proposant un peu de sociométrie (mâtinée de narratologie, cf. « Le message narratif », Claude Bremond, Communications 4), discipline qui consiste à analyser le mode de fonctionnement d’un groupe humain pour en déterminer la dynamique à partir du rôle joué par chacun de ses membres. Quel que soit le groupe-test, on retrouve d’un groupe à l’autre des constantes, des invariants. Supposons que le groupe-test retenu soit : la communauté des contributeurs au forum de Bonnet d’âne (« BdA », pour causer le communautaire). On va alors retrouver, au sein de ce groupe, des éléments constitutifs déjà repérés dans d’autres groupes : les invariants. En voici un catalogue non-exhaustif :
1. Le Chef (également appelé selon les contextes : César/Kaiser/Führer/Conducator/Duce/Master/Maestro). Il est l’inspirateur et le créateur du groupe. Son pouvoir repose essentiellement sur la force de son discours.
2. L’Indispensable Second (archétype : Saint Just auprès de Robespierre. Illustrations possibles : Patrocle auprès d’Achille/Saint Pierre auprès du Christ avant sa crucifixion). Il est intelligent (peut-être même plus que le Chef) et fidèle en compagnonnage, mais se montre plus que rétif à l’idée d’assumer les responsabilités et les obligations du Chef, ce qui peut parfois le conduire au désoeuvrement désabusé voire au cynisme.
3. Le Renégat, l’ancien fils prodige, il fut autrefois le préféré du Chef (archétype : Brutus fils adoptif de César. Illustrations possibles : Judas/Dark Vador). Sorti du groupe de sa propre initiative ou bien après en avoir été chassé (suite à un différend dont les raisons sont souvent obscures, comme un secret de famille bien gardé), il revient toujours hanter le groupe tel un fantôme.
4. Le Fou du Roi (archétype : Rigoletto. Illustration possible : le personnage de « Lui » dans « Le Neveu de Rameau ») : dans un flot quasi-ininterrompu d’interventions hétéroclites, il profère une somme d’absurdités entrecoupées de vérités fulgurantes qui dérangent parfois le Chef lui-même.
5. L’Admirateur Inconditionnel du Chef, confit dans sa niaiserie (archétype : Averell Dalton) : il est c.o.n comme une valise sans poignée. Ses jappements d’approbation, à la longue, embarrassent le Chef plus qu’ils ne le flattent.
6. L’Amuseur Patenté (archétype: Arlequin) : vrai talent protéiforme, il saisit toutes les occasions de distraire ses petits camarades et pratique abondamment le comique de répétition. Il sait toutefois mettre un frein à ses pulsions comiques et faire preuve de gravité quand le sujet l’exige.
7. Le Raisonneur Insider/Outsider (archétype : le Philinte du Misanthrope): il est pleinement membre de la communauté, pleinement intégré dans celle-ci, mais se situe à sa frontière, toujours près, semble-t-il, d’en sortir. Il pratique systématiquement la prise de distance critique.
CQFD. Point n’est besoin de recourir aux troubles procédés de l’espionnage pour mettre à jour les forces et faiblesses de chacun. On peut maintenant s’amuser à essayer de mettre des noms/des pseudonymes derrière ces éléments-invariants constitutifs du groupe social BdA. La sociométrie n’étant pas sexiste, ces invariants peuvent correspondre indifféremment à des individus de sexe féminin ou masculin….
(Ceux qui feignent de ne pas comprendre la signification de la sociologie ne doivent pas oublier que la sociologie les comprend très bien, et comprend encore mieux la signification de leur feinte incompréhension….)
(Ceux qui feignent de ne pas comprendre la signification de la sociologie ne doivent pas oublier que la sociologie les comprend très bien, et comprend encore mieux la signification de leur feinte incompréhension….)
J’ai compris que tu as compris que je n’avais pas compris que tu m’aimes encore…
https://www.youtube.com/watch?v=TcRtcNs-yWQ
Serait-ce possible alors…
merci ! Fau si juste !
JOLI !
En deux mots : reconstruction fantasmatique.
En un seul mot : réfutez.
Pour quoi faire ?
Just for fun.
Je vous ai connu plus joueur !
Le Carré c’est un type avec des angles ! Pas forcément mon genre car j’aime les rondeurs …
On demande Lormier au parloir pour nous expliquer les rudesses de la traduction de l’anglais vers le français ; question : laquelle langue se fait violenter dans ce passage abrupt d’un code à un autre ? D’un univers mental parlé, écrit, lu à un autre univers mental tout autant parlé, lu, écrit !
J’ai pris les chose en main, je gère à 9h20. Tout va bien.
… l’alignement sur les Etats-Unis (« qui sont en train de plonger dans le racisme institutionnel et le néo-fascisme ») de Trump (qui « est à la fois une menace et une idole pour tout le mon de civilisé, en plus de présider à la nazification systématique et décomplexée des Etats-Unis », « le nettoyeur des chiottes de Poutine »
Sérieux vous êtes sûr que c’est Trump qui a introduit des quotas par race, par couleur de peau, par origine dans les universités américaines ? Ce ne serait pas plutôt Trump qui refuse justement que l’enseignement américain soit mis sous la toise commune du plus malfaisant, de la communauté la plus idiote ou la plus sportive c’est à dire surtout prête aux jeux du cirque ?
C’est quoi la définition de la démocratie américaine selon vous ?
Une question fondamentale : est-ce que les Beaux-Arts et la Science et d’une manière générale toutes les disciplines intellectuelles et abstraites qui font l’honneur de l’esprit humain relèvent de la démocratie, c’est à dire du pouvoir du plus grand nombre, ou bien d’une référence extérieure au nombre ? Le genre humain mérite mieux que la loi du nombre pour tout ce qui concerne l’esprit ne croyez-vous pas ?
Les Juifs ne sont pas réputés pour briller dans les sports collectifs ou non par contre si leurs exploits ne font pas la Une des journaux sportifs leur apport à la science américaine est sans commune mesure avec l’apport des Afro-Américains !
Pourtant les Juifs étaient soumis à des quotas restrictifs dans les universités avant les années cinquante-soixante ! Je le sais d’autant mieux que mon grand-oncle René enseignait au City College de New York une des rares universités où on leur ouvrait largement les portes.
Le résultat c’est que la science américaine a dû recruter ses élites à l’étranger en Europe puis aujourd’hui en Asie.
En vérité n’inversons pas la charge de la preuve ! Ce sont les Etats-Unis historiques qui ont institué un système de séparation des communautés avec des restrictions d’accès aux emplois publics. Si Trump a une action dissolvante c’est plutôt dans le sens contraire – du moins il s’y essaye.
Tiens pas grand-chose à voir, désolée pour le HS, mais si je ne le poste pas ici, je ne le posterai pas
https://www.youtube.com/watch?v=RuysC_WMljc
La pauvre petite va se faire lyncher.
Vous me parleriez de la nazification de la France sous l’égide de la longue marche de la république depuis 2017, je vous répondrais, en effet y a de ça !
Et nous avons de bons éléments de réponse qui accréditent l’idée d’un projet nazéiforme de l’oligarchie qui a mis en place le pantin de l’Elysée – notamment en servilisant la justice – ce n’est pas moi qui le dit mais le juge en charge du parquet financier de Paris en 2017 !
Le lien de subordonnisation entre les pouvoirs exécutifs et judiciaires c’est exactement le sens de la tyrannie politique !
« Checks and balances » ça c’est l’inspiration de la démocratie américaine !
Il faudrait d’ailleurs parler de la loi des quatre pouvoirs :
– Le pouvoir législatif
– Le pouvoir exécutif
– Le pouvoir judiciaire
– Le pouvoir médiatique
Or la loi Avia qui vient d’être retoquée par le Conseil constitutionnel voulait fondre ces quatre pouvoirs en un seul !
La presse : « Les 150 citoyens tirés au sort ont voté dimanche matin en faveur d’un référendum visant à introduire la lutte contre le changement climatique dans la Constitution et à créer le crime d’écocide »
Nous ferons partie des 5% de la population mondiale qui se seront contraints à des actes fortement liberticides. L’envie de déclin et de pénal était déjà fortement présente en France, il fallait lui trouver un cadre de réalisation. C’est fait.
A moins de dire non par référendumdum à toutes ces khonneries…
Pas mieux !
JG, je vous le dis, votre « tongue in cheek » est à retravailler, et même sérieusement.
Toutes les critiques sont bienvenues. Mais au préalable il faut réfuter.
El Maestro est surement un excellent prof de français, mais pour l’anglais il repassera…Pour lui ça s’écrit plutôt « tongue in chick »…l’orthographe c’est compliqué.
Je n’ai pas bien saisi… C’est juste une vanne sexualisée de mauvais goût ?
oui
J’aimerais bien savoir pourquoi j’en suis le récipiendaire… Je vous ai personnellement offensé ?
bon allez on danse, comme ça (!) – c’est le solstice
« see you later alligator, after ‘while crocodile »
https://www.youtube.com/watch?v=1Hb66FH9AzI
Un crocodile qui marigotait dans le gourbi citoyen ! Pourvu qu’il croque tout le panel c’est tout ce que j’en espère … et qu’il n’en laisse pas un seul !
un vrai ‘gator avec croc(s) ?!
See you later,alligator…
Not too soon, big baboon…
restons sérieux :
il hors de question (y. c. référendaire) que certains CIDES prennent le pouvoir : fémini-, éco-…
et donc liberti-
Le 21 juin 2020 à 10 h 32 min, Pierre Driout a dit :
On demande Lormier au parloir pour nous expliquer les rudesses de la traduction de l’anglais vers le français …
Quels que soient vos immenses défauts,Lormier vous reconnaît une qualité:vous avez un certain sens des valeurs sûres.
Pour vous répondre,il faudrait que je compare le texte anglais à sa traduction et je n’en ai pas envie.
Contentez-vous des apophtègmes magistraux: »l’essence du second degré [est] tout au long perceptible . » isabelle Perrin a su rendre le style inimitable de Le Carré,tenez-vous le pour dit.
Vus êtes étrange. Isabelle Perrin est normalienne, agrégée d’anglais, et prof à Paris-III — et traductrice. Vos références sont meilleures que les siennes ?
Je ne dis pas cela;je dis simplement que je vous crois sur parole;mais si je voulais vraiment apprécier (et non vérifier) l’excellence du travail d’Isabelle Perrin,il faudrait que je compare les deux textes;la Palice serait d’accord avec moi.
Je m’appuie sur mes défauts mon cher Lormier ! C’est encore ce que j’ai trouvé de plus sûr dans ma marche au monde comme dirait le poète.
« Des détails qui sont là pour alimenter la verve de l’auteur, qui aime mordre : Le Carré, 88 ans et toutes ses dents, surtout des canines. »
Esprit incisif ? Non,canin.
Le mordant,ça s’apprend;cours de mordant avec Salemkour Badreddine.
https://www.youtube.com/watch?v=8bFjxqhZV84
Le mot « mordant » peut être nom,adjectif ou participe présent;le Maestro joue avec cette plasticité.
« Les espions, que l’on avait laissés vieillissants mais mordants quand même, dans l’Héritage des espions … »
Quelle différence entre une répartie « cinglante » et une « répartie mordante » ?
Cinglant,ce n’est pas drôle.
Les commentaires partent en khouille .
C’est le moment de placer un contrepet:
Cinglant et éculé, c’est drôle !
abcmaths a des faiblesses pour les jeux de mots – eh bien ! c’est encore ce qui brille le plus chez lui !
cinglé et enculant ?
é , pas ant !
Mon fort et mon faible
J’honore la bible de BdA, la sainte parole des prophètes, la litanie des jérémiades, la Sulamite tentatrice, le polygraphe psittaciste, et surtout, surtout par-dessus tout le sachant du peuple de dieu : le durkheimien qui plane au-dessus de la mêlée muni des tables de la loi.
Janine Perrin (généralement surnommée Mimi Perrin) ,décédée en 2010, avait étudié l’anglais à la Sorbonne,mais n’était pas une sorbonnarde;pianiste de jazz et chanteuse,elle fut l’amie (puis ,pour certains, la traductrice de grandes vedettes américaines.)
On peut la voir et l’entendre chanter ici:
https://youtu.be/2jOsuHuY4Mg?list=RD2jOsuHuY4Mg
Petites culottes « tongue in cheek »
https://yambi.co.uk/products/3d-lunar-crater-print-women-panties-feminist-slogan-declaration-lady-underwear-muffin-cherry-lovely-girl-briefs
Avertissement:ne cliquez pas sur « You may also like » [ Peut-être aimerez-vous aussi]…
Obama tongue in cheek:
https://www.bodylanguagesuccess.com/2012/02/negotiation-nonverbal-communication_18.html
https://fr.news.yahoo.com/emoi-allemagne-apr%C3%A8s-sc%C3%A8nes-d%C3%A9meutes-pillage-%C3%A0-stuttgart-115644326.html
Allemagne: nouvelle Nuit de Cristal par de nouveaux SA.
Le 21 juin 2020 à 8 h 54 min, Dugong a dit :
Sire le fait, il faut s’incliner !
« La méthode des faits, pleine d’autorité et d’empire, s’arroge un air de divinité qui
tyrannise notre créance et impose à notre raison. Un homme qui raisonne, qui démontre
même, me prend pour un homme : je raisonne avec lui ; il me laisse la liberté de jugement ;
et ne me force que par ma propre raison. Celui qui crie : “Voilà un fait” me prend pour un
esclave. » Père Louis Castel, Optique des couleurs, 1740″
Le Père Dugong lirait-il un auteur aussi peu connu que le Père Louis Castel ?
La citation figure dans une communication de …devinez qui ? …René Thom à l’Académie des Sciences intitulée La méthode expérimentale : un mythe des épistémologues (et des savants) ? 1984
Elle a été reproduite dans:La Philosophie des sciences aujourd’hui
Académie des sciences, Jean Hamburger
https://books.google.fr/books?id=n8VXDwAAQBAJ&pg=PT37&dq=La+m%C3%A9thode+des+faits,+pleine+d%E2%80%99autorit%C3%A9+et+d%E2%80%99empire,+s%E2%80%99arroge+un+air+de+divinit%C3%A9+qui+tyrannise+notre+cr%C3%A9ance+et+impose+%C3%A0+notre+raison&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwiX-tbz7ZPqAhVMXBoKHeWdD4kQuwUwAXoECAQQCA#v=onepage&q=La%20m%C3%A9thode%20des%20faits%2C%20pleine%20d%E2%80%99autorit%C3%A9%20et%20d%E2%80%99empire%2C%20s%E2%80%99arroge%20un%20air%20de%20divinit%C3%A9%20qui%20tyrannise%20notre%20cr%C3%A9ance%20et%20impose%20%C3%A0%20notre%20raison&f=false
René Thom,homme dénué de toute vanité,indique que ce n’est pas directement dans l’oeuvre du Père Castel qu’il a rencontré ce paragraphe:il est cité par Bachelard,dans La formation de l’esprit scientifique.
Le sous-titre de ce bouquin est « Contribution à une psychanalyse de la connaissance objective. »
Que pensait le grand Thom de la psychanalyse et de la psychanalyse à la Bachelard ?
NB « Sire le fait, il faut s’incliner ! » fait partie de la citation et doit donc être mis entre guillemets;
Vous avez l’âme d’un guillemetteur textuel. Une mission ? Un sacerdoce ?
Thom évoque un passage dépressif de sa vie, celle du chercheur reconnu qui sent que sa fécondité mathématique diminue alors que celle des mathématiciens dans leur ensemble s’amplifie encore et encore. Il évoque fugacement Lacan qu’il a fréquenté et probablement étudié (« en acceptant de rentrer dans son monde ») tout en maintenant une distance plutôt ironique avec la « pensée du Maître ». Quant à Bachelard, Thom le qualifie d’homme « au bon sourire » mais s’est plutôt attaqué au « langage fleuri » des post-bachelardiens. On aura reconnu le gonze à la casquette de morin…
Ah non c’est pas possible le tableau récap, « les fiches », du socioloregistre triste!
Conformisme, désamour du léger et du profond, archivage sommaire attendu, superficiel de la vision …
hors SOL!
Fantaisie, reviens!!!🍒🍒🍒
Sale (arché)type (suite)
« Pourquoi certains mythes sont communs à l’humanité entière ». Le Vespéral publie un long article faisant le point sur la question :
http://dl.free.fr/jIvCDR8LR
On y lit ceci :
« Cette avancée de la science a définitivement enterré l’approche des mythes de Carl Gustav Jung. En notant les rapprochements entre des mythes du monde entier, le célèbre psychanalyste avait en effet supposé qu’il existait un nombre limité d’images primordiales à l’œuvre dans l’inconscient collectif (esprits, fées, ogres, etc.), ce qui expliquerait, en vertu de l’unicité de l’esprit humain, la ressemblance de certains récits à travers le monde. Or, les cartes de distribution montrent qu’aucun mythe n’est universel, pour peu qu’il atteigne un seuil minimal de complexité, et que leur répartition, qui n’est jamais aléatoire, ne peut s’expliquer ni par la résurgence d’archétypes, ni par l’action de conditions socio-économiques approchantes. »
Quelqu’un pourrait-il m’expliquer en quoi l’approche de Jung serait invalidée ? Pour paraphraser les babio(socio)logues, ne pourrait-on pas dire que les mythes sont universels mais font l’objet de « variabilité » dans le temps et dans l’espace ?
Parce qu’un socio-ethno-psy a décidé qu’il savait mieux que Jung.
Comme ceux qui s’acharnent à prouver que Darwin n’a rien compris parce qu’il n’a pas tout compris. Volonté de laisser leur nom.
J’imagine que des biologistes s’enorgueillissent d’avoir découvert une mouche à merde inédite qui désormais portera leur nom.
L’intérêt de certains babiologistes pour les mouches à merde ne révèle-t-elle pas un profond apparentement ?
Pas d’acc mais comme je suis l’andouille du blog…
Jung présente le mythe comme une forme spontanée, « unicité de l’esprit humain », qui expliquerait les ressemblances mythologiques universelle – non. La traçabilité géographique des mythes démontre le contraire.
Mais merci pour cet article.
C’est une donnée nouvelle en aucun cas une conclusion. Mais affirmer que les similitudes mythologiques entre deux cultures se fondent par l’unicité de l’esprit (fonctionnement universel) quand une traçabilité géographique est établie, revient à faire de la bondieuserie…
Tout l’argument réside dans l’expression :
seuil minimal de complexité
Pour ma part, je fixerais le niveau du seuil minimal de complexité à la valeur de :
823 Mega-morin
En vertu des mesures faites sur les commentatrices de Doctissimo, Madame Figaro et de Cosmo
A propos du PS de ce billet, en juillet prochain, la Norvège, la Suède, le Danemark et l’Islande présenteront leurs excuses à la France pour les invasions des Vikings des IXe et Xe siècles. Les réparations seront versées sous forme de bons d’achats Ikea.
l’Allemagne devrait aussi faire un geste ; j’ai des grands parents qui enfants on êtes évacués dans la Marne derrière le front, en 1914
Puis bis repetita en mai juin 40, adultes cette fois.
J’envisage de demander des comptes au nom de mes ancêtres.
Après la grande guerre,un slogan en vogue était: »l’Allemagne paiera. »
Et elle a dû promettre de payer des sommes considérables en réparation:l’a-t-elle fait ?
Sauf erreur, un natif d’Autriche devenu tristement célèbre a plus ou moins accéléré sa carrière avec cette affaire de réparations de guerre dans les années 20.
Il y a eu réparation. Mon père déporté fin 41, étonnamment revenu vivant à touché une très forte pension de déporté jusqu’à sa mort. Payée par l’ Allemagne.
Bernard Baruch (1870-1965) célèbre financier et homme influent du XXe siècle : « Tout le monde a le droit d’avoir tort sur des principes, mais personne n’a le droit d’avoir tort sur des faits ».
Allo quoi ?
Le 21 juin 2020 à 9 h 59 min, Josip Gavrilovic a dit :
1. Le Chef (également appelé selon les contextes : César/Kaiser/Führer/Conducator/Duce/Master/Maestro). Il est l’inspirateur et le créateur du groupe.
Là vraiment,vous exagérez trop !
On vous a déjà esseplikhé que le titre de Maestro par lequel nous nous adressons au Maestro n’a rien à voir avec les termes que vous mentionnez.
« Maestro » parce que Maître dans l’art d’écrire.
Ne faites pas l’âne pour avoir du foin.
Une rapide recherche su les termes »maître+ un art » vous donnera une multitude d’exemples;en voici un:maître de la gravuere en taille-douce:
https://www.maitredart.fr/maitre-art/rene-taze
Bach ,maître du contrepoint…vous voyez un kaiser,là ?
PS Mettons que ce fut du tongue in cheek.
Quand on veut noyer la démocratie on l’accuse toujours d’avoir la rage !
Trouvé sur RTL
les conseils de Michel Lyme pour éviter la maladie de Cymes.
La maladie de Cymes donne une grosse tête et elle est incurable.
Un seul conseil : éviter les médias de grand chemin et sortir couvert
Il faut éviter de pique-niquer en écoutant les radios périphériques ! On risque fort de se faire niquer par les petites bestioles qui pullulent dans la nature …
Jeannine (« Mimi ») Perrin:de la musique avant toute chose:
Entretien très intéressant avec Michel Volkovitch (lui-même traducteur,et auteur d’un savoureux « Verbier »…où on n’assassine pas le français.)
Tr a n s L i t t é r a t u re : Comment une chanteuse de jazz devient-elle traductrice?
TL : Et le jazz dans tout ça ?
M.P. :… J’en écoutais de plus en plus et j’ai fini par sauter le pas, si je puis dire. J’ai d’abord joué dans les clubs de l’époque, comme pianiste et en trio avec basse et batterie, ou basse et guitare. Mais le chant m’intéressait davantage. J’ai pris des cours de pose de voix et me suis lancée. Je suis entrée dans le groupe vocal français des Blue Stars. J’ai fait quelques années comme choriste dans les studios d’enregistrement, derrière tous les chanteurs français de l’époque, et c’est alors qu’un jour je découvre un disque d’un trio américain, Lambert, Hendricks and Ross, qui chantaient des orchestrations de Count Basie, où ils reproduisaient à la voix les parties des instruments, avec des paroles. J’étais soufflée. Je me suis dit, Il faut que je fasse la même chose, mais en français ! J’ai rencontré Quincy Jones, alors arrangeur chez Barclay, je lui ai fait part de mon idée, il m’a donné ses orchestrations, et c’est là que j’ai écrit les paroles et formé un groupe, les Double Six, pour les enregistrer.
TL : Ces fameuses paroles, où tu ne te contentes pas de suivre à la note près le thème original, mais où les sonorités des mots évoquent celles des instruments…
M.P. : Au prix de quelques entorses ! Faute d’accent tonique fort, le français ne swingue pas, contrairement à la langue anglaise. J’ai été obligée de briser des mots, d’étirer des syllabes, d’en élider d’autres, de déplacer des accents toniques. Pour reproduire la sonorité et le phrasé des instruments, j’ai exploité la phonétique. J’ai joué sur les consonnes : les attaques des trompettes sont marquées par des [p], des [t], les saxos ont plutôt des [f], des [v], etc. J’ai joué sur les voyelles : des [i] pour les tessitures aiguës… Et en même temps il fallait que ça raconte une histoire !
TL : Le résultat, c’est Quincy Jones te disant après la première audition : J’ai l’impression d’entendre mon grand orchestre…
http://www.translitterature.fr/media/article_272.pdf
Voulez-vous que l’on aborde : comment un pisseuse de 23 balais arrive à être éditée dans l’enfer dans l’enfer du milieu de l’édition ?
Vous voyez, quand vous voulez, vous nous trouvez des articles intéressants.
Et Claude Nougaro alors ???
Oh! C’est la traductrice de Babel 17 de Samuel Delany! Merci Lormier! J’avais adoré ce roman. Une merveilleuse méditation sur le langage…
Cette femme a eu une carrière de chanteuse, ça ne m’étonne même pas. Il faut que j’essaie d’écouter ses morceaux.
La nature n’est pas votre ami, désolé ! Vous n’avez pas d’amis … les Grinchs !
Résumons la situation pour que chacun comprenne bien sa situation :
Dans la nature il n’y a :
– Ni sécurité
– Ni fraternité
– Ni liberté
Jeannine (« Mimi » ) Perrin évoque un problème de traduction:l’incorrection, le « dialectal »:
La couleur pourpre, d’Alice Walker… Celui-là, j’avais commencé par le refuser, ne voyant pas comment rendre le langage de la narratrice : au début, elle est analphabète, fait plein de fautes, écrit de façon phonétique – et même pas toujours… « My teeth », par exemple, devient « my teef »… [NDL:teeth,pluriel de tooth= dent]
TL : Qu’as-tu fait en français de ces quenottes-là ? M.P. : J’ai laissé tomber les quenottes ! Plus sérieusement, j’ai privilégié les grosses fautes de syntaxe, car truffé de fautes d’orthographe le texte français serait devenu illisible.
Bien évidemment,on ne peut expliquer un problème de traduction qu’en citant le texte originel.(La Palice)
http://www.translitterature.fr/media/article_272.pdf
Salope ! aurait répliqué Guy Bedos avec son fin humour habituel ..
Et pour mettre bien les points sur les i : le climat n’est pas un interlocuteur !
La personnification des éléments naturels n’en fera jamais des êtres humains – c’est juste un jeu de dupe ou de poète.
Problèmes de traduction,suite:
Dizzy Gillespie a écrit une autobiographie » To Be or Not… to Bop » et c’est à son amie Mimi Perrin qu’il a demandé de la traduire en français.
Voici un (parmi bien d’autres) problème de traduction,et la solution trouvée par Jeannine Perrin.
Comme eût dit Monsieur de la Palice:pour comprendre de quoi il s’agit,il faut disposer du texte originel et de sa traduction.
“get the fuck outta the way,” becomes “magnez-vous le cul,sortez-vous de ce merdier” [“move your ass, get out of this crap”]
https://academics.skidmore.edu/blogs/bgivan/files/2014/07/GIVAN-Dizzy-%C3%A0-la-Mimi-JSAM-2017.pd
Cela ne veut rien dire en la langue persane ! dixit Saint-Amon.
Tongue in cheek.
Impossible de trouver sur le Bab-El-Ouebbe d’images de femmes avec la langue dans la joue;la langue d’une femme ne serait-elle « sexy » que hors bouche ?
Lormier ne demande pas mieux que de se voir proposer des contre-exemples.
https://www.gettyimages.fr/photos/sexy-tongue?mediatype=photography&phrase=sexy%20tongue&sort=mostpopular
De la langue, oui ! mais de la langue piquante …
Vous devriez savoir, à votre âge, que les femmes préfèrent la langue bien pendue pour leur type.
Oui, …
tendue pour leur pipe ?
L’homme moyen sensuel est-il capable de percevoir,discerner sur le visage d’une femme des signes,des expressions qui signifient: » à prendre avec une pincée de sel », « je prends mes distances,ceci est dit tongue in cheek »;trop subtil pour lui,pour nous ?
Sortir la discussion politique de son lieu naturel – la confrontation entre hommes – pour dialoguer avec des êtres raisonnés de fiction comme le climat ou la terre Gaïa – c’est évacuer la dimension démocratique en faveur d’une dimension théologique et donc forcément théocratique.
Pas plus qu’il n’est raisonnable d’engager un dialogue concerté avec sars-cov-2 …
Il n’y a pas de dialogue possible avec le divin ! Pas de confrontation d’idées … juste une imposition de l’absurde sur la vie des hommes !
Je veux bien être poète et parler du Soleil ou de la Lune comme de ma muse nocturne mais je ne veux en aucun cas être la dupe de mes jeux de mots !
oui, Lili, vive la fantaisie !
je suis scotchée par la foisonnante (et lumineuse) fantaisie qui domine ici.
c’est ce qui en fait la force, la singularité.
c’est ici, et, définitivement, nulle part ailleurs.
L’écologie est une impasse politique !
Je n’entends pas être dépossédé de mes droits politiques inaliénables au nom d’une soupe aux pois verts ! Les pois cassés donnez-les à Greta puisqu’elle les adore …
– Le Mythe de la Caverne- , souvenez vous.
Le moooonnnnde des Idées ça n’est qu’une image projetée sur le mur. Et il y a TOUT l’ailleurs au dehors… que vous ne pouvez imaginer puisque vous contemplez l’ombre de l’ombre de l’ombre. C’est un FILM que vous prenez pour des Idées. Et vous restez dans le film. Vous n’êtes par conséquent qu’au cinéma.
Erreur !
Vous n’êtes pas au cinéma, qui possède une dimension créatrice et poétique.
Vous êtes sur Bouze FM, une loupe grossissante sur toute la merdre du Cosmos, expliquée de méchantes puthes
Ce n’est pas un métier de faire du ciné d’accord, mais il ne faut pas pour autant abolir les mythes.
Ton image, même projetée au mur, est beaucoup trop saine.
Oui, … trois.
amollir les bites
hymen sage
3 ?
3)
de faire du ciné
Au contraire, Pierre, le poéte est rarement DUPE.
Contrairement par ex, au filousofe, qui va sauter sur place en criant « le texte le texte le texte »… un peu comme l’ Outroupistache du conte, qui s’est déchiré en deux à force de se questionner en vain, à bout de la colére où mène la logique.
Puisque si tu suis la logique de ce monde, tu trouves l’enfer…
Fib…🍒🍒🍒
JPB – sur FP : 43 commentaires, le meilleur score à ce jour !
un ex, parmi d’autres : « se servir du meilleur d’internet pour leur enseigner est possible. Savez-vous qu’il existe des cours de Maths et des cours d’économie en ligne ? Ces derniers sous forme de BD ».
JPB, vous avez là du grain à moudre, et comment !…
Vous savez qu’il existe aussi d’excellents LIVRES d’enseignement.
Je vais même vous livrer un scoop : les livres existaient avant la Toile !
Il faudra ensuite faire le tri entre les bons et les mauvais cours.
Par exemple, ne suivez pas un cours d’économie d’Attali : tout est FAUX !
encore du « tongue in cheek » ?!
une certaine ressemblance, niveau masque – une légère crispation, suite au « plan » du jour ?
https://pbs.twimg.com/media/EbGMkZLWoAY2dy6?format=jpg&name=small
https://i.ytimg.com/vi/djgpd6A0vHE/maxresdefault.jpg
Si tout était juste, ça se saurait et on n’en serait pas là vu qu’il conseille TOUS les gouvernements les uns après les autres ! Un cauchemar.
Le cauchemerde !
Problèmes de traduction,suite:comment rendre en français l’incorrect,le dialectal ?
Baudelaire ne s’en faisait pas:
« …more often than not,any dialect occurring in an original text becomes normalized in translation. A characteristic example from classic literature is Charles Baudelaire’s nineteenth-century edition of Edgar Allan Poe’s short story The Gold-Bug, which translates the English text’s stereotypical antebellum African American dialect into crisp, standardFrench. Dialogue by Poe such as “And dis all cum ob de goole-bug! de putty goole-bug!” becomes, in the hands of Baudelaire,
“Et tout cela vient du scarabée
d’or? Le joli scarabée d’or!”
[“And all this comes from the golden beetle? The pretty golden beetle!”].
https://academics.skidmore.edu/blogs/bgivan/files/2014/07/GIVAN-Dizzy-%C3%A0-la-Mimi-JSAM-2017.pdf
Le secret de la Traduction c’est de passer par l’intermédiaire du tibétain classique, reine des langues.
Le 22 juin 2020 à 10 h 03 min, Lormier a dit :
« On vous a déjà esseplikhé que le titre de Maestro par lequel nous nous adressons au Maestro n’a rien à voir avec les termes que vous mentionnez.
« Maestro » parce que Maître dans l’art d’écrire. »
Je n’ai pas été entièrement convaincu par vos explications.
Par ailleurs, il m’arrive de faire preuve, dans la polémique, du minimum de mauvaise foi requis. Pourquoi laisserais-je ce privilège aux autres contributeurs de ce forum, qui en usent plus souvent qu’à leur tour?
Quant au reste de mon message que vous avez cité, il était évidemment marqué du sceau du « tongue in cheek ». Le propre de cet artifice discursif est d’être quasi-imperceptible à l’écrit. Et ça n’a pas manqué de se produire.
La grève des traducteurs sur Bonnet d’âne a été une terrible épreuve que nous ne souhaitons pas revivre !
un coup de tong sur la joue – ou ailleurs – ne laisse qu’une légère trace
et un coup de tHong ,encore moins.
https://www.shutterstock.com/video/clip-1246747-gorgeous-sexy-woman-red-thong-bikini-walking
Dans le dialecte de la sauvage, et imbécile, tribu des Ecologistes, l’écocide est un crime… Terra Nova : Terra Merda. On ne fait pas du neuf avec un vieux. Comment traduire en langue française intelligible ce concept ridicule ? Ce terme juridique particulièrement con ?
En attendant, j’ai commandé à un copain artiste, un panneau de signalisation :
« NE PAS DEPASSER LES LIMITES PLANETAIRES »
Par contre, pour dépasser la connerie humaine, l’air est pur, la route est large…et empruntée par 150 pantins, prêts à tout pour faire parler d’eux.
L’écocide (ekocid en serbo-croate), pour l’heure un vidju, sera inscrit dans le marbre constitutionnel après opinage référendaire par Mimile et Germaine.
Dans son jardin, la semaine dernière, Mimile, a démarré un feu de broussaille – interdit du 1er mars au 1er octobre – à l’huile de vidange de sa clio diesel qui marche au gros rouge bien soufré. Je construis patiemment un dossier de dénonciation pour établir l’intention criminelle. Notamment en ayant planqué dans sa cave un bidon de roundup concentré qui sera opportunément découvert le moment venu par les pandores qui auront reçu une dénonciation anonyme. Cela élargira le domaine de la Faute.
Pour couvrir les frais d’avocat, Germaine devra vendre rapidement des parcelles de terre.
Je serai là pour l’assister.
Un jour, on édifiera une statue digne de mon statut de bienfaiteur écosystémique en remplacement de celle du soudard Bugeaud qu’on abattra et refondra pour faire des poêles à granulés.
Quand on fait passer le référendum pour un truc de beaufs, on devrait au moins savoir qu’il n’est pas seulement employé à propos de lois constitutionnelles ; sinon, on n’est pas plus crédible que ceux dont on se rit. Bref, personne n’a proposé d’inscrire le crime d’écocide dans la Constitution.
Eric Zemmour se propose de présider une Convention citoyenne consacrée à l’immigration et à la démographie – suivie d’un referendum !
J’ai comme idée que cette commission citoyenne ne verra pas le jour sous Macron !
Les journaux gauchistes américains ont découvert soudainement que la musique classique était racisée ! Non mais vous m’en direz tant … n’étant pas gauchiste et allant au concert classique depuis des lustres j’ai en effet moi aussi trouvé qu’on n’y croisait jamais aucun Afro-américain ! Des juifs, des catholiques, des protestants tant qu’on en voulait et même des athées comme moi – et curieusement même des disciples de Confucius et du Bouddha – mais en-dehors des peaux blanches ou jaunes, plutôt d’âge mûr et donc civilisées et pas de jeunesse qui s’agite en faisant du hula-up ou en clamant du rap !
La musique classique signe de distinction ? J’en ai peur … évidemment si on joue au culbuto avec la civilisation occidentale on dira que c’est indécent !
Encore un effort messieurs-dames les gauchistes ! Vous allez bientôt découvrir que la science est le fruit de gros cerveaux mais pas forcément de gros pénis !
C’est un éclairage intéressant. Un peu désespéré – et désespérant – mais bien écrit.
Cela dit, une victoire des conservateurs/identitaires serait possible avec simplement l’union des LR et du RN.
La gauche n’a pas hésité à s’allier avec en 81 avec les communistes – qui ont tant de sang sur les mains – et continue depuis sans que visiblement ça ne dérange personne.
Les socialistes s’allient même parfois en plus avec le front de Gauche, LFI et les plus radicaux des écolos.
Que Les Républicains cessent enfin ces pudeurs de chaisière, et ne se laissent pas terroriser par la bien-pensance tactique de la gauche et des médias.
Oups… Eclairage intéressant, pas intéressé !
Oui, je préfère… Du coup, j’ai directement rectifié sur votre premier message !