BqWWZQ0IMAIjFba.jpg-smallC’est entendu, la grève de la SNCF me gêne considérablement. Mais l’action des grévistes est essentielle — surtout si nous voulons conserver aussi dans le secteur public tout ce que le gouvernement et le patronat ont envie de rétrocéder au privé : les dépenses de Santé ou l’Ecole, par exemple. Avec un secteur privé hors de prix, réservé aux oligarques, et un secteur public de misère — voir le « modèle » américain.
Fatigué du tir de barrage de certains médias (le Point par exemple, qui ne sait plus trop comment cirer les pompes d’Emmanuel M***), j’allais écrire tout cela, pour surenchérir sur ce que j’avais déjà exprimé ici-même, quand je suis tombé sur un remarquable article de l’ami Henri Pena-Ruiz écrit pour le journal en ligne de la Gauche Républicaine. Le temps de lui demander son autorisation, et vous voici heureux lecteurs d’une prose mesurée — et d’autant plus implacable.Capture d’écran 2018-04-13 à 12.50.00

À la Libération, la France a choisi de lier la reconquête de sa liberté au souci de justice sociale. D’où le programme du Conseil national de la Résistance. La Sécurité sociale s’est construite sur l’admirable principe qui veut que l’on cotise selon ses moyens et que l’on reçoive des soins selon ses besoins. Délivré de la loi du marché, le sens du bien commun a prévalu. L’idée de service public, déjà incarnée en 1937 par la SNCF avec le Front populaire, permet à chaque personne d’accéder aux biens de première nécessité. Santé, instruction et culture, accès à l’eau et à l’énergie, au transport doivent être à la portée de tous sans que pèsent les inégalités géographiques et sociales. D’où la nécessité de services publics de caractère national, tournés exclusivement vers l’intérêt général. La France a ainsi montré la voie d’une société solidaire et juste, soucieuse des biens communs, et de la solidarité redistributive. L’Europe aurait pu faire de même.
Malheureusement, c’est l’homme d’affaires atlantiste Jean Monnet qui en a impulsé la construction par le biais d’une économie dissociée du social. L’ultralibéralisme a vu tout le parti qu’il pouvait tirer d’une telle Europe, y compris sur le plan idéologique : la paix entre les peuples a servi de prétexte et de travestissement à la dure loi de la dérégulation. Le capitalisme n’assure la compétitivité qu’en externalisant ses coûts écologiques, humains et sociaux. Il les abandonne à la puissance publique dont il critique pourtant toute intervention. L’assisté, c’est donc lui, puisqu’il ne prend pas en charge ces coûts alors que son idéologie prétend se fonder sur la responsabilité individuelle. Quant à l’idée d’une Europe fraternelle, elle a été dévoyée au point d’écœurer les peuples. On a voulu faire croire que la concorde nationale et internationale impliquait la concurrence libre et non faussée, assortie du moins disant social. D’où la privatisation à marche forcée des services publics, impulsée par la directive européenne 91/440.
Le Medef, par la voix de Denis Kessler, a fixé le cap le 4 octobre 2007 : «Le modèle social français est le pur produit du Conseil national de la Résistance. Il s’agit aujourd’hui de sortir de 1945, et de le défaire méthodiquement.» L’Europe a exaucé ce vœu. Le sort réservé à la SNCF par Emmanuel Macron s’inscrit dans ce sillage. Au prix de préjugés honteux concernant les cheminots et le service public, hélas trop souvent colportés par certains médias. Des exemples. Les pannes et dysfonctionnement des trains ? Les cheminots n’y sont pour rien. La réduction drastique des dépenses de maintenance et de renouvellement du matériel pèse autant sur eux que sur les usagers, au passage rebaptisés «clients». Marché oblige. Chacun sait ce que fut le désastre de la privatisation du rail en Angleterre. (voir le film de Ken Loach, The Navigators).
Les «privilèges» prétendus des cheminots ? Ridicule et mensonger. La «prime charbon» a disparu dans les années 70. Rien d’arbitraire n’existe en la matière : on a jugé normal de prendre en compte les contraintes effectives du métier. Ne nous trompons pas de cible. Le régime des frais déductibles et des stock-options, les défiscalisations et les paradis fiscaux, les parachutes dorés sont quant à eux de vrais privilèges. La dette ? Les cheminots n’y sont pour rien. Le service public, non plus. Ce sont les politiques successives qui l’expliquent. Le tout-route a pris la place du rail, au détriment du fret ferroviaire et des lignes dites non rentables, mais aussi de l’environnement. La priorité aux TGV s’est conjuguée avec le délaissement des trains de proximité, délégués aux régions. Elle a coûté très cher. L’oubli de l’aménagement du territoire et de la nécessaire égalité de tous les citoyens, où qu’ils habitent, a rompu le principe de solidarité nationale. La péréquation qui fait que les régions riches aident les régions pauvres est un principe républicain, et structurant du service public. Il en allait ainsi des lignes qui dégagent des profits par rapport à celles qui ne le font pas.
Chaque personne doit pouvoir se déplacer pour un coût raisonnable. Comparons ce qui est comparable, au lieu d’agiter des images d’Epinal. Les Anglais paient leur transport trois à quatre fois plus cher que nous. Voulons-nous vraiment cela ? Le «service privé au public» qu’on nous propose comme alternative au service public authentique est une mystification. L’intérêt général n’y est pas aussi essentiel car il doit composer avec l’intérêt particulier. La mise en concurrence prépare inéluctablement la privatisation, et il n’est pas vrai que le maintien de capitaux publics nous préserve d’un tel processus. L’ouverture au capital privé, à terme, fera éclater le service public du rail, et, à travers lui, l’égalité des usagers, qui deviendront financièrement tributaires des limites de leurs lieux de vie. Aux uns, les TGV, aux autres, les autocars. Qui peut oser dire que le confort est le même, sinon les nantis qui ne souffriront pas des inégalités régionales et sociales ? Et tout cela au détriment de la responsabilité écologique.
Amis cheminots, tenez bon, car votre combat est de portée universelle. Au-delà de vos conditions de travail et de vie, qu’aucun prétexte ne doit permettre de négliger, vous défendez l’intérêt général. A rebours du dénigrement médiatique, nous sommes de plus en plus nombreux à vous soutenir, car votre mouvement est exemplaire. Vous portez l’idéal solidariste du service public. Votre lutte est un gage d’avenir. Celui d’une société qui préserve le sens du bien commun.

Henri Pena-Ruiz

PS. Les illustrations sont de Plantu parce qu’il a eu l’extrême gentillesse de répondre à une invitation que je lui avais lancée il y a un certain temps, et de passer aujourd’hui vendredi une heure avec les élèves du lycée Thiers (avec Nadia Khiari, alias Willis from Tunis) dans le cadre de l’association Cartooning for peace. J’y vais de ce pas.

316 commentaires

  1. La presse lit bonnet d’âne-qui l’inspire.

    Le deuxième dessin de Plantu (où l’on voit Toufriquet en camisole de force, accompagné de deux infirmiers) rappelle celui qu’il a publié dans le Monde (du 13 avril): on y voit Trump, entouré d’infirmiers qui cherchent à le calmer alors qu’il crie « les missiles arrivent »;ces infirmiers disent « c’est ça »-exactement les m^mes mots que pour Toufriquet.

    Regardez le nez de Trump et sa cravate;qui soutiendrait que ce ne sont pas Pen-hisse ou des Paix-Nice ?

    Flo et elimal ajouteront peut-être que ce nez et cette cravate font aussi penser à des missiles…

  2. Pena Ruiz, encore un de ces fonctionnaires attachés à jeter le trouble dans les esprits,semer le doute dans les âmes (il avait déjà critiqué le discours à Messeigneurs les évêques.)

    Toufriquet lui a répondu par avance:

    « De plusieurs régions de France, je sens se lever depuis quelques semaines un vent mauvais. L’inquiétude gagne les esprits, le doute s’empare des âmes. L’autorité de mon gouvernement est discutée ; les ordres sont souvent mal exécutés….

    Le trouble des esprits … provient surtout de notre lenteur à reconstruire un ordre nouveau… Les troupes de l’ancien régime sont nombreuses ; j’y range sans exception tous ceux qui ont fait passer leurs intérêts personnels avant les intérêts permanents de l’Etat : partis politiques dépourvus de clientèle mais assoiffés de revanche, fonctionnaires attachés à un ordre dont ils étaient les bénéficiaires et les maîtres… »

  3. Tout ça,c’est bien joli…mais qui va payer les dettes de la SNCF ?

    Est-il nécessaire que nous n’avons pas fini de rembourser la dette que nous ont léguée les bâtisseurs de cathédrales ?

  4. Collomb,fin stratège traite les blocages de manière différenciée:il fait évacuer la Sorbonne mais pas Tolbiac,dont le président Georges Haddad avait réclamé une intervention policière.

    • Tolbiac quel nom fâcheux ! Victoire de Clovis et des Francs contre les Allemands … Merkel pourrait se vexer !

  5. On nous dit: « la suppression du statut ne sera que pour les nouveaux entrants », on nous serine: « les cheminots transférés à des sociétés privés garderont leurs avantages », on nous rebat les oreilles :« le changement de statut juridique de la SNCF n’entraînera pas de privatisation » et « les petites lignes ne seront pas supprimées »…Mais alors, autant dire que cette « réforme » ne servira strictement à rien, puisque aucune des mesures annoncées ne permettra d’économiser le moindre centime, ni de réduire la dette, ni de faire que le service soit meilleur pour les usagers!
    Donc, il y a un « agenda caché » quelque part…
    Il vaudrait mieux une négociation honnête qui prendrait le temps qu’elle prendrait (on est plus à 6 ou 12 mois près et le recours aux ordonnances a été un chiffon rouge complètement inutile) et dont l’objectif clairement annoncé serait d’offrir un meilleur service à un moindre coût.
    De toute façon, question privilèges, on est tous le cheminot de quelqu’un et comme la façon dont le gouvernement aborde la question sent tellement l’entourloupe, je ne peux m’empêcher de comprendre les grévistes.

    Allez Hop ! A donné !
    https://www.leetchi.com/fr/Cagnotte/31978353/a8a95db7

    • Alors Monsieur Hervé quand est-ce que les Matheux font grève ? Pour la revalorisation de la quote-part de l’x inconnu, le défraiement des y qui ont les jambes longues et la prise en compte de la souffrance des petits z derniers de la série ?

  6. Le 13 avril 2018 à 13 h 20 min, Lormier a dit :
    La presse lit bonnet d’âne-qui l’inspire.

    Le deuxième dessin de Plantu (où l’on voit Toufriquet en camisole de force, accompagné de deux infirmiers) rappelle celui qu’il a publié dans le Monde (du 13 avril): on y voit Trump, entouré d’infirmiers qui cherchent à le calmer alors qu’il crie « les missiles arrivent »;ces infirmiers disent « c’est ça »-exactement les m^mes mots que pour Toufriquet.

    Regardez le nez de Trump et sa cravate;qui soutiendrait que ce ne sont pas Pen-hisse ou des Paix-Nice ?

    Flo et elimal ajouteront peut-être que ce nez et cette cravate font aussi penser à des missiles…

    En ce qui me concerne, je vais de nouveau vous poser la question: que vous arrive-t-il? Voilà votre Paix-Nice qui refait « érection » pour le troisième fil consécutif….
    Remède:soit la douche froide soit un thé chaud en charmante compagnie en cité interdite à condition de ne pas finir eunuque…

    Petite parenthèse pour vous répondre au sujet de Taïwan: s’ils ont conservé l’écriture traditionnelle ils n’en ont pas moins créer un alphabet que les démarque de la Chine et de l’écriture simplifiée et marquent ainsi leur différence où la modernité prend ses racines dans la tradition.

    PS: une pensée particulière pour nos « Charlie » partis trop tôt: que vos dessins manquent!

    • « La presse lit bonnet d’âne-qui l’inspire. »

      Je ne sais pas dessiner et je ne suis pas Plantu;c’est bien lui qui a donné à Trump un nez et une cravate en forme de pen-hisse-missiles,n’est-ce pas ?

      Je ne vois qu’une explication rationnelle: il a suivi notre débat sur Le Rêve de Picasso et cela lui a inspiré cette idée de dessin.

      Quant à moi,vous remarquerez que je parle plus souvent des couilles;j’ai pu constater d’ailleurs qu’elles n’étaient pas vraiment l’objet de soins constants de la part de la gent féminine.

      Aux jeunes filles qui se lancent dans la carrière amoureuse,je dis toujours: »Mesdemoiselles,il ne suffit pas de quelques caresses rapides et sommaires du Paix-Nice avant la pénétration (lesquelles s’apparentent souvent à un simple test de rigidité);n’oubliez pas la partie postérieure des bourses, notamment pendant la phase « active » du coït.

      Je ne doute pas que le Maître ne donne semblables conseils à ses khâgneuses..

      Il me semble que Solllers a écrit quelque part qu’une femme devrait caresser un sexe masculin comme elle dorlotte un bébé.

      • « une femme devrait caresser un sexe masculin comme elle dorlotte un bébé »

        Ah non ! Faut pas khonfondre poppers et pampers ! Une bite doit pouvoir s’ériger sans lui faire areu.

      • [Je ne vois qu’une explication rationnelle: il a suivi notre débat sur Le Rêve de Picasso et cela lui a inspiré cette idée de dessin.]

        Notre débat ? Elimal est arrivée à la fin de notre débat. Et nous n’avons encore jamais parlé de vos couilles.

        Et s’il nous lit que Plantu ait l’honnêteté de nous dire si oui ou non le débat que nous – vous et moi seulement – avons eu l’a inspiré. Comme c’est un chic type, si c’est en effet le cas, il se manifestera.

        • en effet Flo, je n’ai pas pris part à votre débat, je n’ai fait que relever le fait qu’il était obsessionnellement question de couilles

      • Le 13 avril 2018 à 19 h 24 min,
        Lormier
        a dit :
        « Quant à moi,vous remarquerez que je parle plus souvent des couilles;j’ai pu constater d’ailleurs qu’elles n’étaient pas vraiment l’objet de soins constants de la part de la gent féminine. »

        En effet, vous n’avez sans doute pas fait les bonnes rencontres mais si j’en crois certains commentaires vous fuyez le rendez-vous…
        Quant au Maître, il est beaucoup plus subtil en matière d’éducation sex-uelle dispensée à ses élèves et étudiantes (j’aurais peut-être dû mettre ces derniers mots au masculin aussi?)…

        • Quant au Maître, il est beaucoup plus subtil en matière d’éducation sex-uelle dispensée à ses élèves et étudiantes

          Aaaahh… Et quelles sont-elles ces subtilités du Maître ?

          • demandez lui de vous inviter à un de ses cours…Il est particulièrement talentueux quand il traite Sade quoique mon cours préféré fut celui sur Madame Bovary …Et depuis 30 ans il a du gagner en qualité…Vous ne croyez tout de même pas qu’il captive son auditoire par son physique?

          • Le 13 avril 2018 à 21 h 03 min,
            elimal
            a dit :
            en effet Flo, je n’ai pas pris part à votre débat, je n’ai fait que relever le fait qu’il était obsessionnellement question de couilles

          • Non, l’objet des recherche de Lormier fut un certain la sodomie chez la femme. Nous avons bien parlé de couilles sur ce fil mais il s’agissait de celles situées dans les slips de Zorglub et Dugong. Du reste, je vous trouve injuste dans votre jugement que vous donnez sur ses qualités pédagoqiques de Lormier, c’ est un être exquis, doué de gestes d’une rare délicatesse.
            Maintenant, si les couilles et paix-nice de Lormier vous ennuient réellement, rien ne vous oblige à participer au débat.

          • « Quant au Maître, il est beaucoup plus subtil en matière d’éducation sex-uelle dispensée à ses élèves et étudiantes »

            Disons que le maître traitait d’érotisme, Lormier traite, lui, d’aspects techniques relatif à l’étape qui suit. Le conseil qu’il prodigue peut difficilement être expliqué autrement que dans la manière qu’il utilise.

        • Bienheureuse,vous avez donc été l’élève d’Il Maestro;voilà qui explique le soudain tutoiement dans un commentaire antérieur (à propos de fesses galbées ou pas galbées);quelque chose comme »tu te regardes trop dans la glace. »

          Trente ans après,vous vous souvenez des cours sur Bovary et sur Sade.
          Comme je vous envie!

          • quelle sagacité Monsieur Lormier, dois-je déceler une petite pointe d’ironie et de cynisme dans votre commentaire?
            je vais écrire au passé parce que je ne sais pas ce qu’il en est au présent mais disons que les cours du Maître étaient très loin d’être conventionnels.
            Les professeurs sont avec les parents des personnes importantes dans la « construction » d’un enfant. Bien souvent, malheureusement, ils sont « insipides » et « sans couleur » pas forcément sans odeur. Mais quand ils se démarquent, on n’oublient pas.D’autant plus, lorsqu’ils vous provoquent et vous poussent à construire votre propre réflexion. JPB était un prof, provocateur, arrogant, suffisant, un vrai coq mais son approche de la littérature était extrêmement moderne surtout qu’à l’époque , il était en pleine aventure Magnard. Alors , oui ,je n’ai pas oublié ses cours! Tout comme je n’ai pas oublié les cours de quelques autres professeurs exceptionnels (notamment en mathématiques)…et heureusement, cela permet d’effacer toutes ces heures perdues à écouter des enseignants qui n’ont d’enseignant que le titre… Cependant cela ne signifie pas que j’adhère aux idées défendues par JPB…

          • Oui ! Lormier ou le mémoire vivante de bdâ. Ce tutoiement qui ne pouvait pas passer inaperçu quand on connait la sainte horreur que lui voue JPB. élimal n’est pas une andouille ; elle n’était pas sans savoir ce que pouvait signifier son emploie pour les lecteurs du blog et des conclusions qui pouvaient assurément en être tirées quand son passé d’élève du maître se serait su. Nous connaissons le sens aigu de la pédagogie de JPB dans tous les domaines pour ses anciennes élèves féminines devenues majeures, libres de toute obligation (ou pas), ce dernier ne s’en ai jamais caché enfin ! Et n’il y a aucune honte à avoir d’avoir pu bénéficier gracieusement d’heures de cours supplémentaires dont la qualité n’est certainement pas à remettre en doute. Une chance ! Pourquoi elimal s’en outrage-t-elle ?

          • Pour info , Flo, il s’avère qu’un de mes neveux a aussi été l’élève de JPB et pense autant de bien que moi de ses cours sans que nous ayons pu avoir besoin ou souhaiter bénéficier d’heures supplémentaires…

          • Sans heures supp » ! Alors chapeau. Respect. Vous accédez, par votre emploi du tutoiement avec JPB, à un statut unique. Moi-même, si j’avais pu en bénéficier plus jeune (des heures supp’, un rêve), je ne me serais pas risquée.
            (J’ai toujours dit que ça manquait de punk sur bdâ. Tentative tiède et morte née avec le gang des slibards, effet pshitt… Non, là, on a enfin du sérieux, du « no futur » en direct de Kingston, en cockney s’il vous plaît, du lourd, du très très lourd).

            Bienvenue elimal !

          • Quoique, je suis quand même tentée de vous avertir de votre manque de crédibilité sur l’absence d’heures supp’ par le fait que vous abordiez et donniez des détails très intimes de la vie très privée de JPB.
            Il n’est pas donné à tout le monde de savoir que JPB se regarde trop dans la glace. Bah, oui ! ça demande une certaine présence à ses côtés, dans son antre ^^.

          • à flo:

            La photo choisie (je devrais écrire la nouvelle car ce n’est pas celle d’origine sur bdâ) par JPB sur le bandeau du blog en dit très long sur le personnage et quand on l’a eu comme prof on ne peut plus ignorer l’admiration qu’il a de lui même… Au moins il a rasé son ignoble moustache!

          • ceci dit, j’adore votre humour et votre répartie, cela change des lourdeurs graveleuses qu’on peut lire ici parfois…

          • elimal,
            Vous en dites trop ou pas assez. Quelles sont vos conclusions sur cette photo : Un teint bronzé ? un regard tendre et de belles mains exposées en promesse à ? Une coupe de cheveux façon p’tit Louis de chez Margerin ?
            Qu’est-ce qui cloche sincèrement ? JPB est très est bien sur cette photo.

          • nan, nan celle-ci est très bien. Il y en a une de lui redoutable, qui est un véritable appel au meurtre. C’est simple, nous ne pourrions plus tenir le blog ; celle où il allongé sur une plage, les cheveux aux épaules en camarguaises et gilet afghan : un avion de chasse.

          • Les goûts et les couleurs ne se discutent pas m’a-t-on appris …Personnellement le côté vieux beau exhalant la suffisance je ne suis pas friande…Ayant une très grande préférence pour un Yul Brynner au crâne parfaitement dessiné et au sourire ravageur.
            Ceci dit, je demande à voir la photo de JPB sur la plage, rassurez-moi, en plus du gilet afghan j’espère qu’il porte fièrement une belle chemisette fleurie et un pantalon pattes d’éph.

  7. Rien de tel qu’une belle-sœur américaine pour être vacciné à vie de toute tendance dékhono-libérale.

    Même de « gauche », tendance Sanders, elle a du mal à concevoir qu’un service public, une sécurité sociale digne de ce nom puissent exister tant, là bas, tout se ramène au fric que chacun doit raquer au prix fort en dernière instance pour des choses qui nous paraissent basiques.

    Un seul mot d’ordre : exterminer tous les dékhono-libéraux. Notamment, et en priorité, ceux qui affirment qu’après raie-forme ce sera mieux que le système actuel.

    Taïaut !

  8. Ah Dugong ! A qui le dites-vous ! Cette mentalité qui contamine la planète entière alors qu’elle met la majorité des gens dans la mouise, est totalement incompréhensible.
    Jamais ils ne pourraient imaginer un AUTRE système, à part le soviétique qu’ils vomissent (et pas qu’eux). Ces gens se mutilent l’imagination. C’en est même devenu une question morale au lieu d’être ce qu’elle est : économique. C’est inquiétant.

  9. La grève de la SNCF marque la confrontation de deux archaïsmes: à gauche des syndicalistes paléo-marxistes, à droite un gouvernement néo-libéral. Or, le marxisme et le libéralisme économique sont deux idéologies qui datent du dernier tiers du XIXème siècle et qui ont à de multiples reprises fait la preuve de leur nocivité.
    On ne me fera pas choisir entre des cégétistes qui se croient encore dans la « Bête humaine » et des ministres qui se prennent pour Thatcher.

    • « la confrontation de deux archaïsmes  »

      L’archaïsme n’est pas dangereux tant qu’il n’est pas d’actualité.

      C’est un peu comme le populisme:il devient dangereux quand le peuple lui-même devient populiste.

      PPS Adam Smith est antérieur à Marx,donc,chronologiquement parlant, encore plus « archaïque ».

      • Adam Smith était un libéral et sa « Richesse des nations » date effectivement d’avant les travaux de Marx. Mais j’évoquais le mouvement néolibéral (par ex l’école autrichienne avec niotamment Mises ou Hayek) qui se veut comme une critique du socialisme et qui est postérieur au marxisme.

    • post écrit par un de ces petits merdeux qui ont « enseigné à la fac »,pontifient sur les espaces fibrés,mais ne savent pas résoudre un problème de géométrie niveau collège.

      Ce monsieur se présente au Capes.

  10. Réponse à Flo :

    Il y a les pointillistes qui font dans le détail obscène.
    Il y a les grossistes qui font dans l’étal de chair au kilo.

    • Les cheminots ne sont pour rien dans ces « voyages ».

      Reste que lorsque Kim Jong-un devra faire la révise des 100.000 km, il viendra en train par la gare de l’Est et il faudra bien alors qu’on lui déroule les rails.

      Y aura-t-il encore des gens dans les scf * ayant un bon savoir-faire en matière de sabotage ?

      * société(s) des chemins de fer

  11. Entendu ce matin Emmanuel Todd : « si on casse la sncf, ça deviendra un repaire du front national »

    Ceci dit, peut-être a-t-il dit « repère ». Allez savoir…

    • Il y a bien des points communs entre les beaufs cégétistes et les beaufs lepénistes…

    • Merci d’avoir appelé notre attention sur le texte de Catherine Kintzler.Elle est de ces femmes-philosphes françaises dont j’admire la prose,la force de conviction,l’argumentation simplacable-particulièrement quand elles traitent de sujets qui ne sont pas « philosophiques « au sens universitaire du terme.

      a) vous qui pensiez naguère que la grammaire était faite pour les cochons,n’avez-vous pas noté l’importance de la discussion grammaticale (et sémantique) autour du verbe « s’abîmer » ?

      b) Il y a une allusion à Pétain*;l’inspiration pétainiste de Toufriquet va devenir de plus en plus visible au cours du quinquennat (à moins que ce quinquennat ne s’abîme avant l’heure:on commence à entendre un slogan,qui ne me déplaît pas: »un an ça suffit! »)
      *je cite:
      « C’est cette séparation-dégradation qu’il faudrait réparer ? il faudrait refaire la soudure ? Mais non ! Je vais trop loin, c’est trop gros, je tiens là des propos outranciers de « radicalisation laïque ». Aucun président de la République n’oserait suggérer ça – un chef de de l’État français, c’est possible, mais pas le président d’une République « indivisible, laïque, démocratique et sociale » quand même.  »

      c) …Mais elle a voté Toufriquet et même appelé à voter pour lui-chose navrante, le Maître l’a dit lui-même.

    • Elle est drôle, Kintzler ! Vraiment drôle — même si son sujet ne l’est pas. Plantu hier a expliqué qu’on ne faisait de l’humour qu’avec les choses graves — une évidence que les plus jeunes des élèves présents comprenaient mal.

      • Maestro,

        Avez-vous eu le temps de demander à Plantu s’il lisait Bonnet d’Ane ?

        et pourquoi tant de « peine-hisse » dans ses dessins ?

        (le Monde 13 avril;cravate et nez de Trump)

        • Je crois que Plantu est débordé — il se donne à fond à l’association Cartooning for peace.
          Et il n’a pas ménagé sa salive — ses conférences sont en images (bien la moindre des choses) et très vivantes.

  12. Ce matin, les préoccupations ne sont plus la SNCF, sa dette et le sort des cheminots, encore moins le blocage des facs ou l’avenir de la sécurité sociale…
    Et les missiles ne sont pas fictifs…

  13. Le 14 avril 2018 à 10 h 14 min,Flo a dit :
    « Nous connaissons le sens aigu de la pédagogie de JPB dans tous les domaines pour ses anciennes élèves féminines devenues majeures, libres de toute obligation (ou pas), ce dernier ne s’en ai jamais caché enfin ! Et n’il y a aucune honte à avoir d’avoir pu bénéficier gracieusement d’heures de cours supplémentaires dont la qualité n’est certainement pas à remettre en doute. Une chance !  »

    Ah! Qu’en termes galants ces choses-là sont mises!

      • Dans certains hôpitaux, le malade est tellement maltraité qu’on pourrait parler de sévices publics. Cependant, dans les maisons de retraite du secteur privé, c’est le même souci: on est privé de services…

  14. Milos Forman auteur de « Vol au-dessus d’un nid de coucou » étant mort la représentation « Bonnet d’âne » fera une minute de silence avant de reprendre les hostilités.

  15. La morale du « Vol » c’est que le sadisme des bonnes intentions et l’inhumanité était du côté de l’institution et pas des dérangés ; c’est en grande partie le sens de la contre-culture des années soixante – à son meilleur.

    • Frère Hilarion Tissot (j’en parlais récemment) avait lui-même inventé à Leyme et ailleurs un système où les fous étaient traités comme des gens normaux (vers 1835). Il faut dire que lui-même avait expérimenté la maison de Charenton où Sade finit ses jours.
      La sœur d’un des mes aïeux est morte à Leyme en 1860 après avoir vécu à l’asile de Cadillac.
      Edgar Poe qui a dû entendre parler du système de Frère Hilarion a écrit un extraordinaire conte « Le système du docteur Goudron et du professeur Plume » qui se passe dans le Sud de la France (peut-être le Lot) en 1845.

  16. Le 14 avril 2018 à 12 h 42 min,Flo a dit :
    « nan, nan celle-ci est très bien. Il y en a une de lui redoutable, qui est un véritable appel au meurtre. C’est simple, nous ne pourrions plus tenir le blog ; celle où il allongé sur une plage, les cheveux aux épaules en camarguaises et gilet afghan : un avion de chasse. »

    Il faudrait fouiller loin dans les archives pour retrouver cette photo.

    « Gilet afghan » ? Sans manches ? Il me semble que c’était plutôt une veste longue-appelée à l’époque « moumoute ».

    Le Maître était à Belle Ile;il venait de prendre le thé chez Sarah Bernhardt.

    Umberto Eco,alors qu’il était un auteur célèbre,aux tirages conséquents,invité partout, continuait à enseigner et corriger des copies d’étudiants car, dit-il à un journaliste, c’est ainsi qu’on assure sa postérité.

    Qu’elimal (parmi d’autres) se souvienne de cours professés voici trente ans,voilà qui a du prix ;qu’elle l’écrive ici est un hommage au Maître auquel il doit,je pense être sensible.

    Qu’elimal ait couché avec lui me semble très probable; je ne pousse pas le Sainte-Beuvisme jusqu’à vouloir acquérir sur ce sujet une certitude; et d’ailleurs le Maître ,s’il a couché avec elle, s’en souvient-il ?

    Ce qui m’intrigue un peu dans les messages d’elimal, c’est que la période actuelle se confonde (ou,à tout le moins ne soit pas distinguée clairement) de celle ancienne où elle était son élève.

    Et pourquoi ce coup d’épingle à cheveux trempée dans le novichok* ?

    Le 13 avril 2018 à 21 h 11 min,elimal,a dit :
    …Vous ne croyez tout de même pas qu’il captive son auditoire par son physique?

    * exagération volontaire

    • Et si vous nous écriviez des contes extraordinaires à la mode d’Edgar Poe ou de Nabokov ? « Le maître et Marguerite » … « Le Maître et Elimal » ?

    • Cette photo de JPB sur la plage, ce trésor, se mérite. Pour vous donner une idée, je ne la montre même pas à mes meilleures amies. Changeons de sujet.

    • Lormier,voici la réponse virulente que vous attendez:je ne vous permets pas de m’insulter par vos insinuations qui sont par ailleurs préjudiciables à JPB. Sachez que si le maître avait un tant soit peu essayer de coucher avec moi, j’aurais porté plainte comme je l’ai fait à l’époque à l’encontre d’un prof de maths . JPB est indéniablement un très brillant professeur et se veut séducteur mais les beaux parleurs ne sont pas systématiquement les « coucheurs ». la photo en bandeau du blog m’a poussée à écrire: » Vous ne croyez tout de même pas qu’il captive son auditoire par son physique? »car franchement la vieillesse est vraiment un naufrage et là je vais vous faire une confidence , à l’époque je pensais qu’il avait la cinquantaine (désolée JPB mais c’est la vérité ) il ne faisait vraiment pas le poids (quoique sur le pèse personne si) à côté de mon bel amant italien.Ne pouvez-vous concevoir qu’un homme puisse rebuter physiquement une femme?
      Pour vous rendre encore plus envieux: sachez que le Maître est remarquable que dis-je c’est un virtuose quand il traître « les liaisons dangereuses ».

      • Diable, pourquoi fallait-il que je blessasse une commentatrice avec laquelle j’ai tant de plaisir à converser ?

        Je fais amende honorable;je me relis;il me semble n’avoir rien insinué mais m’être borné à une hypothèse…

        Le Maître nous a dit qu’il lui est arrivé de coucher avec d’anciennes élèves, pas avec des élèves…(Plus récemment,il nous a parlé d’étudiantes majeures à Paris III-ce qui est encore tout autre chose;)

        Ce professeur de maths qui vous fit la cour alors que vous étiez lycéenne, je suppose que ce n’est pas celui qui vous a donné le goût des mathématiques.

      •  » Sachez que si le maître avait un tant soit peu essayer de coucher avec moi, j’aurais porté plainte comme je l’ai fait à l’époque à l’encontre d’un prof de maths . »

        Ah oui… Un prof d’anglais m’a donné son numéro de téléphone devant devant mes amies en dehors du lycée, il me draguait ouvertement en classe (ce que les garçons de la classe ne supportaient pas, ça les rendait fous, comme si les filles de la classe faisaient partie de leur cheptel auquel les profs ne devaient pas toucher, ils se retournaient vers mer outrés pour m’avertir qu’il me draguait), moi ça me flattait et ça me faisait marré. Je ne l’ai jamais appelé et ça ne me serait pas venue à l’idée de porter plainte contre lui.

        Ensuite, après que vous ayez quitté le lycée, rien ne vous empêchait d’avoir une relation avec un prof (et pourquoi pas JPB) ; c’est l’allusion qui était de mise. Après les goûts et les couleurs, comme vous le disiez… Le tutoiement que vous vous êtes autorisé jette le trouble.

      • Elimal,
        Vous donnez une explication sur le défaut de JPB à se regarder dans la glace, assez bancale, qui ne tient pas la route, elle reprend les commérages que disent les adversaires sur le Maître, rien sur la photo n’indique qu’il est imbu de sa personne, faut pas pousser. Et vous ne répondez pas sur la question de fond, qui est celle qui justifie le fait que vous vous soyez autorisée à la tutoyer.
        Donc, si vous aviez donné une explication plausible à ce tutoiement, il n’y aurait eu aucune suspicions en réaction sur la nature de vos rapports avec JPB. Voilà tout.
        Et… Heu….Pourquoi l’avez tutoyé ?

        • flo, j’ai toujours tutoyé JBP , à l’époque nous étions un groupe d’élèves passionnés de littérature et philo avec lesquels( le masculin l’emporte toujours sur le féminin non?) il prenait son café au bistrot du coin et le tutoiement était de rigueur mais pas en cours et pour avoir eu de loin en loin des contacts avec lui depuis, le tutoiement est resté tout simplement.
          Au lycée,JPB regardait systématiquement son reflet lorsqu’il passait près d’une vitre et cela m’est revenu quand il a mentionné les fesses galbées , c’était un petit tacle amical et j’ose croire qu’il l’a pris ainsi…
          Quant-à l’impression que j’aie en regardant cette photo, elle s’impose à mon esprit
          J’ai beaucoup de respect pour JPB, je lui dois beaucoup et pas du tout dans le domaine de prédilection de certains commérages mais cette photo ne met pas en valeur son intelligence , c’est ce que je pense , inutile de chercher pus d’explication.
          Est-il monnaie courante de coucher avec toutes les personnes avec lesquelles on garde contact( merci de ne pas faire de détournement de l’expression)?
          D’autre part en ce qui concerne le prof de maths ,une tentative de viol n’est pas une simple communication d’un numéro de téléphone…Je pense avoir quand même , à travers certains de mes commentaires surtout sur le fémi-nasi avoir dit qu’il fallait raison gardée
          Lormier , j’ai passer l’âge de m’offusquer longtemps et je garde une profonde méfiance à l’égard des échanges sur un blog dans la mesure où l’interprétation des commentaires peut souvent porter à confusion facheuse… et je vous remercie de faire amende honorable cela vous honore.

          bon ai-je été claire?

          • Voilà. C’eut été si simple de commencer par cette explication. Maintenant comprenez que de notre côté, connaissant l’aversion de JPB pour le tutoiement, il nous fut surprenant que vous l’employez. Et comme vous n’êtes pas spécialement tendre avec son physique (qui plaît à d’autres) pour ne pas dire indélicate, cette familiarité n’était pas sans nous questionner. Le chapitre est clos.
            Je rejoins Lormier (qui est un être exquis, ne ment jamais et sait rouler des fesses), vous êtes une chanceuse que de l’avoir eu comme prof. On ne peut que vous envier.

          • je n’ai pas corrigé mes fôtes d’orthographe et de frappe, trop fatiguée,surtout quand le réseau internet saute toutes les 3 minutes,merci de m’en excuser Flo,vous qui êtes pointilleuse et avez la délicatesse de corriger vos fautes de frappe…

          • Elimal,
            En me relisant, je constate que des fautes m’ont échappé, avoir oublié des mots (boulot, fatigue). Et non, si je vous envie c’est ne pour ne pas avoir eu votre chance.

  17. 69=3×23 et 23=4×5+3; par conséquent 69 ne peut être exprimé comme somme de deux carrés-ce qui peut aussi se vérifier facilement en testant successivement 69-0,69-1,69-4,69-25,69-36 etc.

    Que peut-on dire de « positif » sur 69 ?

  18. Le 14 avril 2018 à 11 h 48 min, Jean Paul Brighelli a dit :
    Je ne suis pas le seul à soutenir le service public sur Causeur !

    Anne-Sophie Chazaud défend le service public,peut-être…mais elle gauchit les faits,s’agissant de la fac de Montpellier:

    « On observe des destructions de matériels, des slogans antisémites, des violences contre ceux qui sont en désaccord avec ces méthodes, les humiliations et hystéries tournées contre le Doyen Petel de l’université de Montpellier (contraint à la démission) en sont l’un des exemples les plus pénibles.  »
    Le Doyen Petel de l’université de Montpellier a non seulement été « contraint à la démission » (par qui ? par les autorités universitaires) mais aussi inculpé de « complicité d’intrusion » à la fac:on le soupçonne d’avoir incité des nervis macronistes à pénétrer dans les locaux de la fac pour déloger les bloqueurs manu militari.

    (Macron n’a pas de parti,Macron n’a pas de partisans;il n’a que des soutiens oligarques et des bandes de nervis;Macron, un an ça suffit! )

    https://www.lejdd.fr/societe/education/violences-a-la-fac-de-montpellier-la-chute-du-doyen-petel-3614819

    • L’extrême-gauche n’est pas antisémite, elle est antisioniste.
      Ce n’est pas pareil comme disent Dieudonné et Soral…

  19. Je pense que la France et la plupart des pays occidentaux vivent au-dessus de leurs moyens depuis 50 ans, d’où un endettement en croissance. Le modèle d’après-guerre ne peut tenir des siècles.

    • D’ailleurs nous n’avons pas fini de rembourser la dette que nous ont léguée les bâtisseurs de cathédrales.

        • Pourquoi en arrière ?

          Toufriquet nous explique que si les cheminots ne remboursent pas maintenant la dette de la SNCF, leurs enfants devront la payer;c’est un leit motiv :ne léguons pas une dette à nos enfants.

          Vous nous dites: une bonne partie du monde occidental vit au-dessus de ses moyens.

          Or la somme des dettes est à tout moment égale à la somme des créances;autrement dit:nous empruntons,c’est donc que quelqu’un nous prête.

          L’occident emprunte, qui lui prête ? L’orient ?

          Il n’est pas possible que la planète entière soit dans le rouge.

          • « Quiconque meurt de faim meurt assassiné. Et cet assassin a pour nom la dette »
            Ziegler

            Le chantage des politiques évoquant les générations futures est odieux mais hélas efficace
            En allemand, dette et culpabilité se disent avec le même mot: Schuld

          • En arrière pour dire : dans le passé.
            Je pense que le nombre d’humains augmentant, la planète et ses richesses étant limitées, il est certain que le mode de vie actuel en France ne peut perdurer.
            Bon dimanche

  20. 69=13^2 – 10^2

    1969= 95^2-84^2

    (Le signe ^signifie « élevé à la puissance »; ainsi: 13^2 ,c’est treize au carré.)

  21. à propos des propos de Flo et elimal

    L’auteur et son corps,le professeur et son corps:

    « Ce nom de Bergotte me fit tressauter comme le bruit d’un revolver, qu’on aurait déchargé sur moi, mais instinctivement pour faire bonne contenance je saluai ; devant moi, comme ces prestidigitateurs qu’on aperçoit intacts et en redingote dans la poussière d’un coup de feu d’où s’envole une colombe, mon salut m’était rendu par un homme jeune, rude, petit, râblé et myope, à nez rouge en forme de coquille de colimaçon et à barbiche noire. J’étais mortellement triste, car ce qui venait d’être réduit en poudre, ce n’était pas seulement le langoureux vieillard dont il ne restait plus rien, c’était aussi la beauté d’une œuvre immense que j’avais pu loger dans l’organisme défaillant et sacré que j’avais comme un temple construit expressément pour elle, mais à laquelle aucune place n’était réservée dans le corps trapu, rempli de vaisseaux, d’os, de ganglions, du petit homme à nez camus et à barbiche noire qui était devant moi.  »

    Elimal,vous n’avez pas fait qu’écouter le Maître,vous l’avez aussi beaucoup regardé.

    Il ne passait jamais devant une vitre sans s’y mirer, dites-vous.
    Il se savait regardé; des élèves passionnés de littérature qu’il retrouvait au café…Se préoccupait-il de savoir omment il était perçu ?
    Une estrade,c’est un peu comme une scène;l’acteur soigne sa mise.

  22. @Lormier

    J’ai l’impression de lire du JPB là!
    Observer serait plus exact que regarder…La première chose que l’on m’ait apprise c’est à observer avant d’écouter…
    En l’occurrence, une pièce de la commedia dell’arte exige une observation fine afin de voir au delà du masque surtout quand le comédien est le « brighella »…

  23. Ce soir Lormier sort la balayette à Pétain qui n’a pas servi depuis 1945 – ça va faire mal !

    Macron aura beau repousser la poussière sous les meubles, notre fidèle ménagère d’élite veille !

  24. Mettre le feu disait Johnny !

    « Un célèbre avocat américain, fervent défenseur des droits des homosexuels, s’est immolé par le feu dans un parc de New York pour protester contre la pollution, selon une lettre d’adieu envoyée aux médias avant sa mort.
    Selon le New York Times , qui cite la police, David Buckel s’est suicidé par le feu dans le parc Prospect de Brooklyn hier matin et a été déclaré mort à 6h30 (10h30 GMT), après avoir envoyé un email à plusieurs médias américains. »

    • L’écologie comme religion hystérique ! Chercher le martyr par le feu pour se purifier …

      Est-ce que vous croyez qu’on peut rationaliser l’animal humain ? Boris l’animal, Bachar l’animal dit Trump qui a trop regardé « Men in Black ».
      Cherche pas Donald l’animal c’est toi …

  25. L’autre jour JPB rigolait bien de « La Forme de l’eau » la fable écolo-hydrique ; dans le genre tragique « La Forme de la Flamme » devrait faire un carton, un oscar du mauvais goût !

  26. Jean-Paul Sartre était-il un esprit hystérique ?

    Jean Cau rapporte une scène très amusante entre Roger Stéphane et le célèbre philosophe germano-pratin dans les années cinquante. Roger Stéphane lui dit : « Vous voudriez être à la fois Noir, Femme, Homo et Juif – moi qui ne réunis que deux de ces qualités je trouve déjà cela bien lourd à porter – vous êtes trop ambitieux Sartre ! » Ce qui fit rire aux éclats le polémiste qui n’avait rien d’un poète maudit.

    Aujourd’hui je suppose que Sartre voudrait aussi être le sauveur de la planète bleue, un écolo de choc !

  27. Le 15 avril 2018 à 2 h 01 min,
    cyrano58
    a dit :
    Adam Smith était un libéral et sa « Richesse des nations » date effectivement d’avant les travaux de Marx. Mais j’évoquais le mouvement néolibéral (par ex l’école autrichienne avec notamment Mises ou Hayek) qui se veut comme une critique du socialisme et qui est postérieur au marxisme.

    Ainsi,il y a des archaïsmes plus archaïques que d’autres; et puis il y a des archaïsmes modernisés (Hayek, Mises) qui ne sont plus vraiment des archaïsmes…

    Vous nous parlez,à propos de la SNCF, de confrontation de deux archaïsmes; je répète:un archaïsme enfoui,reconnu comme pleinement archaïque est inoffensif;mais quand un archaïsme refait surface dans le présent,il peut être très dangereux.

    Un archaïsme actualisé est-il encore un archaïsme ?

    Quant à moi,si j’observe un conflit,je ne me pose pas la question de savoir qui ,des parties prenantes, est archaïque ( ou le plus archaïque ); j’essaie de comprendre quels intérêts sont en jeu et si les arguments mis en avant sont convaincants.Evidemment,au delà de tout ça,le plus important,c’est le rapport de forces.

    • Je pensais avoir été clair: le marxisme (des syndicats Sud et CGT) et le néolibéralisme (du gouvernement Macron) sont à mon sens deux idéologies archaïques, dépassées, obsolètes. Le TGV a remplacé la locomotive à vapeur mais les analyses socio-économiques invoquées pour régler les problèmes de la SNCF datent encore de la première révolution industrielle!
      Par ailleurs, le communisme et le capitalisme néolibéral ont abouti un peu partout dans le monde et à de multiples reprises à des catastrophes humanitaires et écologiques. Je renvoie donc les deux idéologies dos à dos, sans estimer qu’une serait moins archaïque et moins dangereuse que l’autre. Le beauf cégétiste ou l’ex-banquier cynique Macron, dans leurs discours respectifs, sont des caricatures: il faudrait un Daumier pour en faire le portrait.
      Vous évoquez un « rapport de force »: c’est typiquement ce qui est induit par les visions marxistes et néolibérales de la société qui opposent les prolétaires aux capitalistes.
      Il serait temps au XXIème siècle d’inventer une ou des nouvelles façons de concevoir les rapports économiques et sociaux.

      • Ce n’est pas en ajoutant un point d’exclamation qu’on renforce un argument.

        Ce n’est pas non plus en avançant une bite molle qu’on peut introduire un nouveau rapport de force social.

        • Je n’avais effectivement pas pensé à introduire (si j’ose dire) le mot « bite » comme argument.

  28. … Le Medef, par la voix de Denis Kessler, a fixé le cap le 4 octobre 2007 : «Le modèle social français est le pur produit du Conseil national de la Résistance. Il s’agit aujourd’hui de sortir de 1945, et de le défaire méthodiquement.» …

    je m’en souviens bien, cela avait été rapporté aussi sous cette forme là :
    … « il ne reste plus qu’à liquider ce qui reste du programme du CNR »

    J’ai eu des problèmes ultérieurement avec des adhérents du MEDEF (d’une inculture politique obscène) c’est normal, il y avait bien quelque chose qui m’avait mis la puce à l’oreille.

    C’était aux limites de la déclaration de guerre, ces propos ; ça l’est toujours.

  29. Hier soir j’ai un peu écouté notre brelan de vieux … je me suis endormi sur le coup !

    • Un effet secondaire de la pensée complexe peut-être ; ça vaut bien un somnifère la pensée complexe (la concomitance élevée au rang de révélation)

  30. C’est fatiguant cet effet de mode autour de P. Ricoeur.
    L’affaire est entendue depuis longtemps ; un des maitres de Ricoeur était G. Marcel (qui écrivait du théâtre de patronage, selon une excellente diatribe d’un de mes profs de philo)
    C’est plié et pas négociable ; en même temps.

    • Vous voulez dire qu’hier soir on avait trois vieux scouts à la télé qui échangeaient leurs souvenirs de camp ?

      • Moi je me suis endormi devant Vol au dessus d’un nid de coucou (déjà vu ….) j’ai échappé à la prestation cathodique.
        (enfin avec les écrans plats désormais, cathodique n’est peut-être plus adéquat)

    • Pour tempérer (ou rééquilibrer) il serait injuste de ne pas citer le personnalisme (donc aussi G. Marcel et consorts : Mounier …) dans les années 1930 ; probablement une saine réaction vu l’air du temps d’alors.

  31. Henri Pena-Ruiz ne se contente pas de défendre le service public. Il défend aussi la laïcité, fort malmenée ces temps-ci par le dieu vivant qui nous sert de président. Ci-dessous l’article paru dans Le Monde du 12 avril :

    En privilégiant la religion M. Macron bafoue la devise républicaine et la laïcité.
    Henri Pena-Ruiz
    auteur du Dictionnaire amoureux de la laïcité (Plon)

    Le philosophe Hegel, pourtant chrétien, s’insurgeait que les Eglises veuillent confiner l’Etat dans un rôle d’intendance matérielle, et se réserver le monopole de la vie spirituelle. Il voyait dans celle-ci l’ensemble de la culture humaine, incluant les arts, la religion, la philosophie et les humanismes, bref les Humanités. Aujourd’hui, le même courant semble animer les Eglises, et le Président Macron vient de leur prêter main forte. Pourquoi en effet réserver aux religions les questions portant sur le sens et les valeurs ? Pourquoi calomnier la laïcité en sous-entendant qu’elle serait antireligieuse et qu’elle exclurait les religieux des débats démocratiques ? Quels faits précis peut-il invoquer pour étayer de tels propos ? Aucun. Il est trop facile de s’acharner sur une caricature. Naguère le cardinal Lustiger a milité publiquement, très librement, contre la pilule abortive dite « pilule du lendemain ». Plus récemment, l’Eglise catholique n’a nullement été empêchée de faire campagne contre « le mariage pour tous ». Dans les deux cas, après le débat démocratique, les représentants du peuple ont tranché. Pourquoi formuler contre l’Etat laïque une incroyable accusation qui consiste à prétendre qu’il aurait abîmé le « lien » avec la religion catholique, entre autres ? Quelle confusion ! Et surtout en quoi le refus de privilégier publiquement les religions leur ferait-il du mal ? Comprenne qui pourra. Les fidèles du mouvement catholique « Nous sommes aussi l’Eglise » (NSAE) estiment que toute volonté de privilèges juridiques, symboliques ou financiers pour les églises porte atteinte à la pureté d’une foi désintéressée dont l’éthique est celle d’un libre témoignage.
    Comme les humanistes athées ou agnostiques, et à égalité avec eux, les fidèles des religions prennent part librement aux débats démocratiques. L’Eglise catholique voudrait-elle en plus être reconnue comme interlocuteur privilégié, voire disposer d’une reconnaissance d’intérêt public alors que les humanistes athées et agnostiques seraient quant à eux confinés dans un statut de droit privé ? Ce serait contraire à la devise républicaine. Liberté, égalité, donc égale liberté. Monsieur Macron est parfaitement libre, dans sa sphère privée, d’exalter le catholicisme. Mais en tant que Président de la République, il se doit de traiter à égalité toutes les convictions spirituelles, et de n’en privilégier aucune.
    Trois boussoles sont ici essentielles. En premier lieu, la laïcité est un universalisme et non un différencialisme. Elle fonde un cadre juridique et politique bon pour tous et non pour certains seulement. Le souci de l’intérêt général, de la liberté de conscience et de l’égalité, convient à toutes et tous. En second lieu elle repose sur un idéal d’émancipation porté par la philosophie des Lumières et du droit naturel, jadis rejetés par l’Eglise catholique. A une époque où un patriarcat sacralisé par les trois monothéismes assignait les femmes au rang de deuxième sexe, le découplage de la loi civile et de la loi religieuse a contribué à la conquête de l’égalité des sexes. Une conquête difficile, comme le fut également la dépénalisation de l’homosexualité. Enfin, le souci de réserver l’argent public aux seuls services publics, promu par l’idéal laïque, donne une dimension sociale à la laïcité. L’Etat laïque est donc lui aussi porteur de principes et de valeurs, et il permet le vivre les particularismes sans s’aliéner à eux, et en restant ouvert à l’universel. C’est pourquoi Hegel, entre autres, considérait que les religions n’ont nullement le monopole de la vie spirituelle. Monsieur le Président Macron, qu’intéresse la philosophie, pourrait s’en inspirer. Il pourrait s’inspirer aussi du poète chrétien Victor Hugo qui le 20 janvier 1850 la9a la formule parfaite « L’Etat chez lui, l’Eglise chez elle ». Une formule qui anticipait la Loi de séparation laïque du 9 décembre 1905. Double émancipation : l’Eglise n’est plus contrôlée par l’Etat, et l’Etat n’est plus sous emprise religieuse. Adversaire de ce qu’il appelait le « parti clérical », qui convertit la religion en volonté de pouvoir, Hugo ne l’était nullement de la spiritualité religieuse désintéressée, en sa dimension éthique. (On sait le rôle qu’il fait jouer à l’évêque de Digne dans Les Misérables : traiter Jean Valjean non comme un ancien galérien mais comme un homme). Une telle distinction est au coeur de la laïcité : il suffit de lire Jean Jaurès, Ferdinand Buisson, Aristide Briand, Gambetta, et d’autres, pour s’en convaincre. Employer le même terme de « radicalisation » pour la laïcité que pour le fanatisme religieux est assez déraisonnable, et blessant pour les défenseurs de la laïcité.
    Une suggestion pour promouvoir un esprit d’authentique fraternité, fondée sur une connaissance mutuelle, entre les divers croyants et les divers humanistes athées ou agnostiques. Au lieu d’un enseignement du seul fait religieux, il serait opportun d’organiser un enseignement de l’ensemble des convictions, humanistes athées ou religieuses, donc des humanités. Dans une république où athées et croyants sont en nombre sensiblement égal, ce ne serait que justice.

    • Les partisans du multiculturalisme, tel que Macron, sont les fourriers du communautarisme religieux (cf le calamiteux 1er ministre canadien, modèle de notre président).
      Sarkozy avait abîmé la laïcité, Hollande n’avait rien fait pour la défendre, Macron l’attaque carrément…
      Et c’est ainsi qu’Allah est grand écrivait Vialatte…

    • La dialectique du spirituel et du temporel n’a pas fini de faire couler de l’encre, ou plutôt des octets, puisque nous sommes entrés dans le monde virtuel.

  32. La grande Célimène du Siècle XXème – Cécile Sorel – demandait à Mistinguett au Casino de Paris au bas de l’escalier Dorian : « L’ai-je bien descendu ? »

    Le beau Dorian au bras de sa vieille Célimène descendait les escaliers de Palais de Chaillot hier soir et demandait à Plenel et Bourdin : « Suis-je beau en mon miroir ? »

  33. Il faudrait être Oscar Wilde pour exprimer tout le suc de ce paradoxe : dans une société européenne vieillissante à l’extrême où des êtres stériles comme Teresa May et Angela Merkel gouvernent des peuples tout autant stériles, la France toujours à la pointe de l’élégance choisit d’élire un couple paradoxal : une vieille Célimène-Pygmalion au bras d’un Dorian-Galatée qui n’admire que lui !

    • Vous allez vous attirer les foudres d’une quelconque police de la pensée (on en meurt pas, mais c’est fatiguant ; je sais de quoi je parle) ; en plus vous utilisez votre nom …

      • Je n’ai pas de position sociale à défendre ! J’ai une mauvaise réputation peut-être mais j’y tiens comme à la prunelle de mes yeux ! Cinquante-cinq ans de travail de galérien pour me faire une culture impopulaire … comme dirait Jean-Paul Guerlain – les millions en moins.

        • Moi aussi, j’y tiens à ma mauvaise réputation ; je la défends comme un forcené.

    • Il ne manque plus que le général Trochu : participe passé du verbe trop choir disaient les langues de vipères (heureusement que cela existe) de l’époque.

      Victor Hugo comme évoqué précédemment (la grande classe) m’a fait penser à Trochu ; ma séance télévision d’hier soir. y est peut-être pour quelque chose.

      … Il y avait dans les esprits une véritable exagération de la valeur, des facultés, de l’importance de la garde nationale… Mon Dieu, vous avez vu le képi de M. Victor Hugo qui symbolisait cette situation….
      (Le Général Trochu à l’Assemblée Nationale, — 14 juin 1871.)

      Qui se souvient de Trochu désormais ?
      Un catholique breton, Orléaniste.

  34. Le seul moment vrai hier soir fut cette descente du Palais de Chaillot !

    Mais on ne voit que ce qu’on veut voir.

    • Une descente ; tout est dit.

      Il s’est emmêlé avec la loi de 1905, Macron (ce n’est pas le premier) il y a peu (les évêques ne devraient pas rigoler)
      Donc la société n’est pas laïque c’est l’état qui l’est laïc.
      C’est quoi la société ?
      Vu qu’il est chef de l’état et président de la République, en même temps (c’est là que cela se complique) ; il va nous expliciter cela un de ses quatre matins, le président Macron.

      Histoire de consoler la veuve du Général Intérêt Général.

  35. En lisant le billet Salafisme mon amour, je me suis dit que certains manquaient singulièrement d’imagination.
    Un débat télévisé entre El Hadi Doudi, et deux soufistes soigneusement choisis aurait été bien plus intéressant que celui entre Penel/Bourdin et Macron.

    Il y a de grandes chances qu’il refuse El Hadi Doudi, un débat pareil.
    Il se dit que dans des histoires internes à l’islam la médiation des soufistes est parfois le dernier recours (cela veut dire ce que ça veut dire. Ca arrive des soufistes un peu  » barrés  » ; rien à voir avec El Hadi Doudi)

  36. à elimal
    Une chose me frappe dans les fragments de récit que vous nous livrez:c’est la « fusion » du passé et du présent.

    Par exemple, vous nous parlez d’un « amant italien  » que vous connûtes lycéenne et dont la beuté insigne vous faisait trouver le Maître encore plus imbaisable.

    « Amant » ,était-ce le mot que vous employiez à l’époque ? On n’est-ce pas plutôt le terme par lequel vous évoquez aujourd’hui son souvenir ? Il y a trente ans, les lycéennes disaient-elles « amants  » pour parler de leurs petits amis ?

    Vous avez beaucoup observé le Maître pendant ses cours (j’avais dit « regardé »,vous trouvez plus juste de dire « observé ») et, si je comprends bien, cette « observation » avait pour but de mieux pénétrer la pensée du Maître.

    Là je bute sur une difficulté:

    1) banalement ,je m’interroge sur le rapport qui pouvait exister à vos yeux d’alors (et qui existerait toujours à vos yeux d’aujourd’hui) entre l’explication du texte de Madame Bovary et le fait que le Maître ne manquait jamais de capter son reflet dans la vitre-chose que vous remarquiez.

    2) L' »observation » ,est un acte volontaire-qui souvent nourrit une démarche raisonnée,scientifique. (vous m’objecterez peut-être que vous considériez Le Maître comme un acteur (de la Commedia del Arte par exemple, et qu’en observant ses moindres mimiques, vous vous efforciez d’accéder au sens profond de ses paroles-démarche plus esthétique que scientifique… cela ne résoudrait pas le
    problème évoqué en 1).

    Le narrateur,dans La Recherche, dit quelque part que,pour l’écrivain , les propos qu’il entend importent infiniment moins que « l’air de visage » et « le mouvement d’épule » qui les accompagnent.Malheureusement, je ne parviens pas à retrouver ce passage précis (mais vous trouverez plus bas une citation relative à un domaine connexe).

    Avez-vous vraiment observé,noté dans le « calepin » de votre mémoire volontaire cette mimique du Maître (se regarder dans tout ce qui s’apparente à un miroir) ,ou bien est-ce plutôt quelque chose qui s’est inscrit en vous,sans que vous en ayez conscience et qui vous « revient » maintenant,sans que vous sollicitiez votre mémoire ?

    Le 14 avril 2018 à 20 h 56 min,elimal a dit :
    « Au lycée,JPB regardait systématiquement son reflet lorsqu’il passait près d’une vitre et cela m’est revenu quand il a mentionné les fesses galbées… »

     » c’était un petit tacle amical et j’ose croire qu’il l’a pris ainsi… »

    « Tacle amical »:vous faites allusion à vore remarque récente,sur Bonnet d’âne » (« tu te regardes trop dans la glace ».

    Aviez-vous déjà dit au Maître,au café,voici trnte ans : »tu ne passes jamais devant une vitre sans regarder ton reflet ? » (en ces termes ou dans d’autres.)?

    Marcel Proust Le Temps Retrouvé Chapitre III

    « Le littérateur envie le peintre, il aimerait prendre des croquis, des notes, il est perdu s’il le fait. Mais quand il écrit, il n’est pas un geste de ses personnages, un tic, un accent, qui n’ait été apporté à son inspiration par sa mémoire ; il n’est pas un nom de personnage inventé sous lequel il ne puisse mettre soixante noms de personnages vus, dont l’un a posé pour la grimace, l’autre pour le monocle, tel pour la colère, tel pour le mouvement avantageux du bras, etc. Et alors l’écrivain se rend compte que si son rêve d’être un peintre n’était pas réalisable d’une manière consciente et volontaire, il se trouve pourtant avoir été réalisé et que l’écrivain lui aussi a fait son carnet de croquis sans le savoir… Car, mû par l’instinct qui était en lui, l’écrivain, bien avant qu’il crût le devenir un jour, omettait régulièrement de regarder tant de choses que les autres remarquent, ce qui le faisait accuser par les autres de distraction et par lui-même de ne savoir ni écouter ni voir, mais pendant ce temps-là il dictait à ses yeux et à ses oreilles de retenir à jamais ce qui semblait aux autres des riens puérils, l’accent avec lequel avait été dite une phrase, et l’air de figure et le mouvement d’épaules qu’avait fait à un certain moment telle personne dont il ne sait peut-être rien d’autre, il y a de cela bien des années, et cela parce que, cet accent, il l’avait déjà entendu, ou sentait qu’il pourrait le réentendre, que c’était quelque chose de renouvelable, de durable ; c’est le sentiment du général qui, dans l’écrivain futur, choisit lui-même ce qui est général et pourra entrer dans l’œuvre d’art. Car il n’a écouté les autres que quand, si bêtes ou si fous qu’ils fussent, répétant comme des perroquets ce que disent les gens de caractère semblable, ils s’étaient faits par là même les oiseaux prophètes, les porte-paroles d’une loi psychologique. Il ne se souvient que du général. Par de tels accents, par de tels jeux de physionomie, par de tels mouvements d’épaules, eussent-ils été vus dans sa plus lointaine enfance, la vie des autres est représentée en lui et, quand plus tard il écrira, elle lui servira à recréer la réalité, soit en composant un mouvement d’épaules commun à beaucoup, vrai comme s’il était noté sur le cahier d’un anatomiste, mais gravé ici pour exprimer une vérité psychologique, soit en emmanchant sur ce mouvement d’épaules un mouvement de cou fait par un autre, chacun ayant donné son instant de pose. »

    • @Lormier,

      Merci pour ce beau passage de » la recherche »
      Votre insistance m’interpelle que cherchez vous vraiment?

      N’avez vous pas lu ce post:

      Le 15 avril 2018 à 16 h 02 min,
      Jean Paul Brighelli
      a dit :
      Mais je sais comment j’étais perçu — par certaines, au moins.

      Il est bien dommage que je n’ai pas pu voir votre visage alors que vous tapiez votre commentaire j’aurais, je pense , pu mieux vous lire ( les mots cachent si bien la pensée) et vous répondre.

      N’existant pas sur ce blog la possibilité de vous répondre en message privé, Je présente par avance mes excuses aux autres lecteurs qui trouveront ce post déplacé.Mais , n’ayant pas pour habitude de » botter en touche », je me permets donc de vous répondre au risque de paraître inopportune.

      Voulez-vous du « croustillant »? Je n’ai que de banaux souvenirs…

      Pour vous,le passé et le présent ne se confondent-ils donc jamais , ne se percutent-ils pas, ne s’affrontent-ils pas ? Si je vous dis TSA de haut niveau , l’explication vous sièra-t-elle?

      En ce qui me concerne, il arrive même que le présent télescope le futur…

      Mémoire,mémoire quand tu nous tiens…

      Si cela peut vous amuser, je peux même vous décrire la tenue vestimentaire de prédilection de JPB de l’époque(il y a un peu plus de 30 ans) c’était un pull col ras du cou aux rayures verticales noires et écrues, un jean noir, un blouson noir en peau d’agneau ou mouton ( je n’ai pas vu l’étiquette et ne peux pas être plus précise) retournée,rapée , des bottes camarguaises beiges et une besace en cuir noire, portée en bandoulière sur l’épaule…Autant de détails doivent vous amuser. Je lui avais même demandé s’il possédait plusieurs exemplaires de ce pull. Il est vrai qu’on ne le voyait pas tous les jours, c’était peut-être son « uniforme » pour venir au lycée…
      J’ai d’ailleurs des souvenirs aussi précis d’autres profs, notamment un, qui ne pouvait pas s’empêcher de se replacer les couilles (j’utilise volontairement ce terme, vous apprécierez j’espère) dés qu’il écrivait au tableau et comme il ne portait que des pantalons noirs je vous laisse imaginer les traces de craies…Ne me demandez surtout pas ce que j’ai bien pu apprendre sur les bancs de l’école.

      Quand on a 17 ans , le nez dans les livres, on enrichit son vocabulaire et on préfère nommé « amant » son petit ami surtout quand celui-ci est un bel artiste italien. C’est d’ailleurs lui qui m’offrit « L’amant » de Duras à sa parution pour me rappeler à lui et à un magnifique texte d’un auteur italien de génie qu’il m’avait fait découvrir, lequel malheureusement est très peu traduit…Ai-je rassasié votre curiosité?

      Pour en revenir aux cours du Maître, je déplore qu’il ne fasse pas filmer ses cours pour les diffuser en lignes, ils constitueraient des ressources pédagogiques inestimables…

  37. Cher Thierry L.

    La polémique au 17e siècle entre les Jansénistes parisiens et les Jésuites ultra-montains a débouché sur un chef d’œuvre littéraire « Les Provinciales » parce que Blaise Pascal était ce qu’il était ; un esprit géométrique doté du sens le plus délicat des ornements littéraires. Ce satirique-né a donné le modèle de la controverse bourgeoise la plus affinée – très loin des pavés sorbonnards.
    Puisque nous abordons le célébration du cinquantenaire de mai 68, il serait bon de dire que l’esprit français c’est une création sui generis, dès l’abord l’esprit de finesse et non l’esprit pavé de l’ours ! Sous les pavés l’esprit parisien …

    • Au final l’objet même de la querelle entre Jésuites et Jansénistes nous échappe complètement – il reste un modèle du beau littéraire.

    • Intéressant le XVIIème (siècle, pas arrondissement) ; en fouillant bien on droit trouver les prémisses des Lumières peut-être.
      Cette époque m’est peu connue ; à part Port-Royal peut-être (qui évoque un petit quelque chose)

      Les jésuites n’ont-ils pas étés (sont ?) de sérieux concurrents de l’éducation nationale, de l’instruction publique . …, des forces vives de la Gueuse ?
      Dans certains milieux c’étaient bien d’être scolarisé au lycée ou au collège chez les jésuites ; des amis sont passés par là ….. à la fin du XXème siècle (ce n’est pas si vieux)
      Ils sont redoutables les jésuites
      (il vaut mieux être prévenu avant, histoire de ne pas les sous-estimer)

      Jupiter a été formé chez les jésuites d’ailleurs ; ça me revient.
      (jusque là tout va bien)

      • Les Jésuites c’est toujours le parti de l’étranger.
        Il y en a encore quelques-uns, le pape François au Vatican, Jean-Marc Sauvé au Conseil d’Etat etc.

  38. Le 15 avril 2018 à 9 h 18 min,abcmaths
    a dit :

    « Le chantage des politiques évoquant les générations futures est odieux mais hélas efficace. »

    La dette:une affaire qui rapporte.

    Germany Profits From Greek Debt Crisis
    New figures show that Germany has earned more than €1.3 billion from the hundreds of billions in aid given to Athens over the past decade.
    By Handelsblatt staff Published on July 12, 2017 2:04 pm
    La crise de la dette grecque profite à l’Allemgne .
    De récentes données chiffrées montrent que l’Allemagne a gagné plus d’un milliard trois cent millions d’euros grâce à l’aide finacière qu’elle a accordée à la Grèce au cours des dix dernières années.

    https://global.handelsblatt.com/finance/germany-profits-from-greek-debt-crisis-796637

  39. Dans l’affaire de la Syrie Donald Trump se conduit en hommes d’affaires : il essuie ses pertes et il se retire de l’affaire. Le coup de semonce des missiles est ponctuel et annonce juste qu’il se retire du tapis vert – c’est le cas de le dire.
    Emmanuel Macron qui paradait n’a pas saisi tout de suite le sens du baroud d’honneur de l’armée américaine … il voudrait qu’on joue des prolongations éternelles à la tribune de l’Onu.
    Désolé mon bonhomme c’est Vladimir qui empoche la mise et le tapis est nu.

    • Comme quoi quand Dorian est devant son miroir à s’admirer il ne percute pas toujours à la vitesse de l’éclair !

      Dans les affaires on dirait qu’il est dans la position de l’associé minoritaire, position qui n’est pas toujours très confortable.

  40. Mon oncle, ai-je bien dansé ? Je voudrais la tête de Jean-Baptiste. Sur un plateau ou non, mais juste la tête.

    • Ma foi, vous l’avez, Salomé — mais au terme de la danse des Sept voiles, Salomé est nue, me semble-t-il.
      Mais ce n’est pas elle qui la veut, la tête — c’est maman. Les filles seraient-elles condamnées à n’être que l’outil de décollation de leurs mères ?
      Sans compter qu’Hérodiade voulut la mort de Jean-Baptiste pour l’avoir trop aimé. Décollation vaut castration.

      • Quelle explication bien réductrice!
        Faut-il rappeler qu’Hérode ne pouvait pas exécuter Jean-Baptiste qui lui renvoyait l’image de son adultère sans salir sa propre image et si Jean-Baptiste était dans ses geôles c’est bien pour cela.Par ailleurs il était conscient qu’ Hérodias (je ne vais pas rappeler toute l’histoire) voulait sa tête et que Salomé était entièrement sous l’emprise de sa mère.L’occasion pour Hérode de se débarrasser de Jean-Baptiste était trop belle, on lui aurait reproché de ne pas tenir sa promesse…
        Sans compter que Jean-Baptiste incarnait la Parole qui fallait faire taire!
        Alors les filles outils de décollation de leurs mères?

          • Matthieu 14:3-5
            Car Hérode, qui avait fait arrêter Jean, l’avait lié et mis en prison, à cause d’Hérodias, femme de Philippe, son frère, parce que Jean lui disait: Il ne t’est pas permis de l’avoir pour femme. Il voulait le faire mourir, mais il craignait la foule, parce qu’elle regardait Jean comme un prophète.

      • – Mon oncle, ai-je bien dansé ? Je voudrais la tête de Jean-Baptiste. Sur un plateau ou non, mais juste la tête.
        – Ma foi, vous l’avez, Salomé — mais au terme de la danse des Sept voiles, Salomé est nue, me semble-t-il.
        – J’ai ôté les sept voiles. Ce que vous voyez est ma peau.

        Merci pour cette belle tranche de rire !

  41. Si les Jésuites sont un ordre international qui ne prête serment d’obéissance au Pape qu’en théorie, les gens du Front national eux ne prêtent serment que devant la bêtise à front de taureau. Leur allégeance à la stupidité est sans limite …

    • Il vaut mieux se retrouver cerné par la Cie de Jésus que le FN ; les sujets qui fâchent arrivent moins vite (les jésuites étant réputés patients : comme bien souvent dans les organisations où on pense avoir l’éternité devant soi)

      • « La Mission Jésuite du Paraguay » a réussi à réduire tout un pays en esclavage au nom de dieu et du pape pendant près de deux siècles alors que ce n’est pas demain la veille que le « Front national » réduira la France à son service exclusif !

        Si vous étiez un bon Indien vous auriez une crainte révérencieuse des Jésuites. Ne sous-estimez pas le jésuite Macron comme Plenel et Bourdin.

  42. Vous devez être au courant Thierry que les serfs du Mont-Jura sous le joug des moines de Saint-Claude ont été défendues par Voltaire en 1770 ? Ce qui était le cas général en France au moyen-âge, le village de Ruel – aujourd’hui Rueil-Malmaison – appartenait au chapitre de l’abbaye de Saint-Denis donc je suppose que les paysans y étaient les serfs de l’abbé royal de Saint-Denis. La route de Saint-Denis s’appelle aujourd’hui rue d’Estienne d’Orves.

  43. @Lormier,
    J’ai bien lu votre post et ne le laisserai pas sans réponse et la diffère à ce soir…

  44. A Toulouse démarre la construction de la piste d’essai de l’hyperloop, on envisage la première ligne dans les 20 ans, alors l’avenir de la SNCF est-il vraiment au coeur des préoccupations du gouvernement? à moins que le projet ne soit de transférer la dette de la SNCF sur le chantier de l’hyperloop…

    @Lormier, je vous ai répondu

    • Je vous ai lue;merci.(vous n’avez pas oublié de parler des couilles de votre prof de maths-ce qui m’a fait grand plaisir.)

      Et je répondrai à votre réponse…à tête reposée

          • Quel abattoir? Ils ont juste la récompense de leur dossier scolaire. C’était bien plus injuste l’an dernier avec APB.

          • La récompense de leur dossier scolaire? Franchement quelle est la réelle valeur de ce dossier?Notes gonflées pour servir les statistiques…
            Quand admettra-t-on que le taux de réussite au Bac est scandaleusement hypocrite?
            Oui,je persiste, on envoie à l’abattoir des centaines de gamins auxquels on n’aurait jamais dû attribuer le Bac!
            Cette politique de pseudo réussite ne fait qu’accentuer les clivages…

          • Oui je persiste : le bac est donné à la plupart, alors que le dossier scolaire de 1ere et de terminale est le sésame pour l’orientation.

        • « alors que le dossier scolaire de 1ere et de terminale est le sésame pour l’orientation. »

          Vous croyez vraiment que les profs des universités vont éplucher chaque dossier? à votre avis combien de temps faut-il pour étudier un dossier et combien de dossiers sont présentés par universités?Croyez vous vraiment que les profs ont les moyens de le faire? Tartufferie! On peut craindre que le tirage au sort ne se systématise !

          • On examine aussi des dossiers dans mon établissement, au bout d’un moment on a le coup. C’est du travail, on est payé pour ça aussi, non?
            C’est théoriquement plus sérieux et plus sain que la loterie de l’an dernier.

          • J’ai parcouru cet article dans V. A., merci Maître!
            Et vous avez omis de parler d’un autre Graal de nos formations : le Meilleur Ouvrier de France.
            Dans les établissements professionnels, on honore au moins cet élitisme : les élèves qui ont été primés ou ont gagné ce genre de concours sont mis à l’honneur !! Et tous ne sont pas d’origine bourgeoise!
            Pour le concours général, je ne sais pas si les lycées publics mettent à l’honneur les élèves primés, et je le déplore.

  45. Extraits de thèses en didactique etc … (Dir J. Ravestein)
    Personnellement ça m’effraie, notamment l’avant-dernier : ça un sujet de thèse!

    THÈSE(S) SOUTENUE(S):
    Drouallière, L. Soutenance 2013. « Le niveau de maîtrise des règles orthographiques du français dans l’enseignement supérieur : enjeux et sens ».
    Maneval, B. Soutenance 2013. « Usage collaboratif des ressources partagées sur Internet : le cas de Wikipédia ».
    Laniaux, F. Soutenance 2013. « Contribution des Sciences de l’éducation à l’évaluation des pratiques en Masso-Kinésithérapie » En co-direction avec Franck Gatto, MCF HDR, Université Paul Valéry, Montpellier.
    Garcin, C. Soutenance 2014. « Apprentissages silencieux sur Internet : le cas des échanges illégaux ». En co-direction avec le Pr. Audran (Strasbourg).
    Jeulin, J-C. Soutenance 2014. » Construction d’un envirennement informatique pour l’apprentissage de la masso-kinésithérapie. »En co-direction avec Franck Gatto, MCF HDR, Université Paul Valéry, Montpellier.
    El Allouche, N. Soutenance 2015. « Conditions d’usage des TIC comme outils collaboratifs dans les établissements scolaires ».
    Fernandez, G. Soutenance 2015. « Le projet de formation au numérique responsable en établissement scolaire. La dimension collective au sein des collèges en France ». En co direction avec Jean-Louis Boutte (MCF).
    Choplin, A. Soutenance 2015. « L’imitation socioconstructiviste au service de l’efficience palpatoire des étudiants masseurs-kinésithérapeutes : émergence d’une habileté massokinésithérapique dans la prise en charge de la fibromyalgie »
    Brignon, B. Soutenance 2015. « Contribution de l’analyse de l’activité à la construction identitaire des étudiants aides-soignants ».
    Mokhfi, A. Soutenance 2015. « Généricité et spécificités didactiques de l’usage des plates-formes de formation à distance dans le supérieur : le cas de Thermoptim® à l’école des mines ». En co direction avec Caroline Ladage (MCF)
    Dervis, P. Soutenance 2016. « Approche anthropologique des blogs d’enseignants ».
    Hache, C. Soutenance 2016. « Etat des représentations des bons élèves de ZEP par les enseignants».

    • « Dervis, P. Soutenance 2016. « Approche anthropologique des blogs d’enseignants  »

      rassurez-nous, le blog dbâ y figure en bonne place?

    • On m’a effectivement prévenu il y a un certain temps de l’entrisme des pédagos dans la formation des kinés. Pourquoi les kinés ? Ils construisent leurs savoirs tout seuls, apparemment… Nous voici rassurés.

      • Oui c’est assez drôle ces applications pour les kinés, comme un chercheur qui doit à tout prix élargir son champ de recherche pour exister …
        Pourquoi pas le rebattu sujet : sc humaines VS sc dures, comme mémoire de « sciences de l’Educ » ?

  46. extrait de l’article du Point sur lequel le Maître appelait notre attention:

    « Le 9 avril, après un atelier à la conférence annuelle en « genre et éducation », six (il faut au moins cela) universitaires britanniques et finlandais chevronnés publient un article délirant visant à démontrer que les sacs sont bien plus que des sacs : «… Dans cet article, nous souhaitons savoir comment les sacs, des objets tout à fait communs en apparence, fonctionnent en tant que matière vivante dans un sens ontologique – comme des agents actifs – pour chorégraphier les relations humain/non-humain et les matérialités hétérogènes. »

    Oui,ce langage est quelque peu ridicule et on peut se gausser.

    Mais…
    Regardez la première scène de Marnie ,d’Hitchcock (à partir de 1mn 59);si le sac jaune n’est pour vous qu’un sac jaune…c’est que vous n’avez jamais vu (de face) une femme nue.

    http://www.tcm.com/mediaroom/video/242262/Marnie-Movie-Clip-Opening-Credits.html

    Un homme qui ouvre le sac à main d’une femme sans y avoir été expressément invité par celle-ci…hum!

    • Combien de femmes mises à sac alors qu’elles voulaient juste qu’on leur ouvre délicatement le fermoir ?

      • Scolies

        1) « bourse »:en anglais « sac » ou, plus complètement: « scrotal sac. »
        cf,eg.
        What is cryptorchidism (undescended testes)?
        Cryptorchidism (or undescended testes) is a condition seen in newborns when one or both of the male testes have not passed down into the scrotal sac.

        http://www.stanfordchildrens.org/en/topic/default?id=undescended-testes-cryptorchidism-90-P03081

        2) Je crois que certains pratiquants d’arts martiaux sont capables de faire remonter leurs testicules dans les conduits;l’apprentissage de cette technique doit être fort long et difficile;en cas d’attaque inoPINEE de féministes,aurait-on le temps d’exécuter la manoeuvre ?

        3) J’ai écrit
        « …si le sac jaune n’est pour vous qu’un sac jaune…c’est que vous n’avez jamais vu (de face) une femme nue. »
        On pourrait m’objecter qu’un maroquinier,passionné de maroquinerie…pourrait lui aussi ne voir qu’un sac…
        Mais un obsédé de la maroquinerie,qui passe sa vie dans son atelier, va-t-il au cinéma ?
        4) lexique
        « mise à sac »;qu’est-ce que des hommes de sac et de corde ? les nervis de Toufriquet en sont-ils ?

        Il est rare qu’une femme vide son sac.

        sac à pommes de terre: sac où l’on met des pommes de terre.
        sac à dos: sac où l’on met des dos ?

  47. On pourra voir voir « rue Thiers lutter » non … corrections auto par cette bouse de phone « The third murder » ça m’a bien brassé thèmes : vérité vs réalité culpabilité vs responsabilité déterminisme vs libre arbitre (et très accessoirement Verges ou Moretti sont ils bons avocats)
    Typique du film qui fait chier.

  48. La glaciologie genrée est une avancée majeure dans le domaine des essevétées *. Celles et ceux qui ont fréquenté les couloirs des « labos » de glaciologie savent à quel point ils sont encombrés de jeunes mâles blancs obnubilés par la taille de leurs carottes et par toutes ces moraines mises à nu par leurs gélibataires **, même.

    Leur discours n’est qu’une longue complainte aux glaciers : « si tu recules, comment veux-tu que je te spécule ? »

    * la science et vie de la Terre (une chose très féminisée par ailleurs)

    ** qui ne pensent qu’à s’impuissanter les uns les autres

  49. Je n’ai jamais serré la main d’un homme politique c’est ma manière à moi de leur retirer toutes les légions d’honneur possibles et imaginables !

  50. Le grand basculement:du phallique au vulvique..

    We really need to come up with a female equivalent of “phallic” … « Vulvic? »
    il nous faut vraiment trouver un équivalent féminin de « phallique »… »vulvique ? »

    « Why Janelle Monáe’s vagina pants make me cheer »
    Chitra Ramaswamy
    Pourqoui le pabntalon-vagin de Janelle Monae me réjouit .
    Chitra Ramaswamy

    https://youtu.be/PaYvlVR_BEc

    source: Guardian 16 avril 2018

  51. J’ai quand même trouvé un défenseur inattendu de la licence de « Mai 68 » : Michel Jobert ! Vous savez celui qui se trouvait « ailleurs » …
    Il prétendait qu’il fallait liquider ce qui restait du 19e siècle en France – en 1968 que restait-il du 19e siècle ? Le costume noir des notaires ?

  52. Il y a une petit scénette symbolique de la confrontation entre une morale du 19e siècle et une morale post-coïtale mai-68 !
    Cela se passe en Afrique française pendant la Seconde guerre mondiale un administrateur local accueille le général de Gaulle et très ému et un peu balbutiant dit à la cantonade « J’ai le très grand plaisir d’accueillir le général de Gaulle » et Charles de Gaulle le reprend immédiatement : « L’honneur monsieur, l’honneur ! »

  53. Le 16 avril 2018 à 18 h 55 min,elimal a dit :@Lormier,
    « Il est bien dommage que je n’ai pas pu voir votre visage alors que vous tapiez votre commentaire j’aurais, je pense , pu mieux vous lire ( les mots cachent si bien la pensée) et vous répondre. »

    Nous retrouvons Proust et le passage sur « l’air de visage et le mouvement d’épaule »…

    Quand vous « observiez » si attentivement le Maître, cherchiez vous à mieux comprendre son cours ou bien à saisir la vérité profonde de l’homme professant ?

    Etiez-vous aprrentie-romancière ?

    Lisant La Recherche, j’avais fait le rapprochement avec Marivaux (j’ai eu quelque peine à retrouver le texte-en ayant oublié le titre…c’est pour vous que j’ai fait cette recherche.)

    « …par ce Monde vrai, je n’entends pas des hommes qui
    prononcent précisément ce que je leur fais dire, leur naïveté
    n’est pas dans leurs mots […]: elle est dans la tournure de leurs
    discours, dans l’air qu’ils ont en parlant, dans leur ton, dans
    leur geste, même dans leur regard: c’est dans tout ce que je dis
    là que leurs pensées se trouvent bien nettement, bien
    ingénument exprimées; des paroles prononcées ne seraient pas
    plus claires. Tout cela forme une langue à part qu’il faut
    entendre, que j’entendais alors dans les autres pour la première
    fois de ma vie, que j’avais moi-même parlée quelquefois, sans y
    prendre garde, et sans avoir eu besoin de l’apprendre, parce
    qu’elle est naturelle et comme forcée dans toutes les âmes.
    Langue qui n’admet point d’équivoque; l’âme qui la parle ne
    prend jamais un mot l’un pour l’autre.  »
    Marivaux
    le Voyageur dans le Nouveau Monde

    Ce que je cherche ici ?
    Je suis venu pour lire Le Maître …et puis je me suis mis à lire les commentaires et j’ai trouvé des choses que je ne cherchais pas.

    Connais toi toi même…
    J’ai, grâce à flo découvert des choses sur moi-même que j’ignorais « un être exquis, qui ne ment jamais, plein de délicatesse… »

    Vous-même ,vous me dites « sagace »… alors que je me suis toujours cru très myope en matière de psychologie.

    • Merci pour ce passage du cabinet du philosophe.

      « étiez-vous apprentie romancière? » me demandez-vous.
      Quand je mentionnais votre sagacité c’était ponctuellement, je ne vous connais pas . Certaines de vos hypothèses émises ne faisaient pas preuve de perspicacité…Donc quand vous posez cette question je vous répond que vous avez une très juste évaluation de votre myopie en matière de psychologie…
      Cependant, je suis curieuse de connaître votre hypothèse en réponse à cette autre question que vous posez:
      « Quand vous « observiez » si attentivement le Maître, cherchiez vous à mieux comprendre son cours ou bien à saisir la vérité profonde de l’homme professant ? »

      Je vous envie d’avoir pu, à travers ce blog, apprendre à vous connaître davantage…
      Lisez-vous l’italien?

      • « je suis curieuse de connaître votre hypothèse en réponse à cette autre question  »
        Je n’ai aucune hypothèse.

        « Je vous envie d’avoir pu, à travers ce blog, apprendre à vous connaître davantage… »

        Cela tient à l’intelligence de mes interlocutrices et à la nature spécifique de la conversation dans le cyber-monde.

        J’ai lu fort récemment l’Amant, de Marguerite Duras.

        a) Marguerite Duras emploie une construction qui n’est pas acceptée dans la grammaire française (« faire les esprits se rencontrer »-pas une citation exacte,je n’ai pas le livre sous la main…mais vous voyez le topo c’est décalqué de l’anglais.); pourquoi pas ? mais je n’ai pas l’impression que cette nouveauté ait été adoptée.

        b) J’espère que votre liaison avec le bel acteur italien ne ressemblait pas à celle racontée dans l’Amant.

        c) Vous dites qu’il vous a offert ce livre pour que « vous reveniez » à lui (je vous cite de mémoire);donc, vous aviez pris vos distances…amorcé une rupture ?

        d) Vous aviez dix-sept ans (à l’époque de la rencontre,pas en 1984-date de publication de L’amant);n’était-il pas plus âgé ? (peu d’acteurs de 17 ans.)

        Il vous plaisait,il vous comblait,pas seulement par son physique,mais aussi parce qu’il vous parlait de littérature, »job » de JP Brighelli; c’est curieux que d’emblée vous ayez établi un ditpyque Brighelli\ amant italien (Brighelli « ne faisant pas le poids,sauf sur la balance » )

        Je fais l’hypothèse suivante :vous étiez très belle, Le Maître, esthète bien connu, était très sensible à cette beauté; en plus, vous étiez passionnée de littérature,vous participiez aux conversations d’après-cours…

        Bref,vous vous saviez désirée.

        De ce désir, vous tiriez quelque orgueil…mais aussi, il vous mettait mal à l’aise.

        Bien sûr que j’ai lu le post du Maître « je sais comment j’étais perçu,au moins par certaines. »

        C’est bien évidemment cryptique, destiné aux « happy few. »

        Non ,je ne lis pas l’italien…(mais quand je vais en Italie,je comprends l’essentiel des prospectus, en m’aidant d’un dictionnaire-chose que tout Français ayant fait un peu de latin est capable de faire.)

        • Que de questions,si vous possédez une qualité, c’est bien la curiosité soyez en assuré…
          « L’Amant »c’était uniquement en référence au titre et au nom que je lui donnais
          …En effet, il était légèrement plus âgé ce qui n’était pas difficile à deviner.
          Par ailleurs,je confirme votre myopie en matière de psychologie :
          Vous voulez vous flatteur quand vous émettez que je devais être très belle ?Où est-ce une tournure pour renforcer une indélicatesse ? L’emploi du passé n’étant dans doute pas innocent dans cette hypothèse…Je n’aurais pas la prétention de penser l’être ou l’avoir été et sans fausse modestie ni chercher à ce que l’on me dise le contraire. Quelle image avez-vous donc de JPB? Certes il apprécie les jolies jeunes femmes et ne s’en cache pas mais je pense pouvoir dire qu’il apprécie aussi celles et ceux qui interagissent dans ses cours et ne se contente pas d’écouter bêtement et béâtement …

          À la lecture des passages que vous avez généreusement partagés,je vous aurez conseillé la lecture de Solus ad Solam malheureusement je n’en connais pas de version traduite en français.

          • J’ai un correcteur orthographique automatique queje désactivé mais mystère de la technologie il continue d’opérer des corrections inappropriées vous voudrez bien fermer les yeux sur les côtés. Vive l’écriture automatique !

        • corrections du post précédent:
          *ne se contentent pas * vous aurais conseillé

          Le 17 avril 2018 à 14 h 27 min,
          Lormier
          a dit :
          a) Marguerite Duras emploie une construction qui n’est pas acceptée dans la grammaire française (« faire les esprits se rencontrer »-pas une citation exacte,je n’ai pas le livre sous la main…mais vous voyez le topo c’est décalqué de l’anglais.); pourquoi pas ? mais je n’ai pas l’impression que cette nouveauté ait été adoptée.

          Je vous avoue ne pas être très sensible au style de Duras mais suis totalement admirative de celui de Yourcenar…

          « Ce que je cherche ici ?
          Je suis venu pour lire Le Maître …et puis je me suis mis à lire les commentaires et j’ai trouvé des choses que je ne cherchais pas. »
          Des choses? Vous forgez-vous de nouvelles opinions?Ou venez-vous y croiser le fer?

  54. Le 17 avril 2018 à 3 h 12 min,
    Jean Paul Brighelli
    a dit :
    On m’a effectivement prévenu il y a un certain temps de l’entrisme des pédagos dans la formation des kinés.

    La main de masseur ?

      • Si vous avez bien lu Flo,vous savez qu’elle aime,glisser,insinuer sa main dans le pantalon de mecs qui ne portent ni slip ni caleçon-pour toucher leurs fesses.

        • de mecs ?
          Non, pas de mecs. Mes fiancés (et il ne sont pas innombrables) ne portaient pas de slip, et sans que je leur ai demandé ; c’est seulement un profil d’homme. Et je tolérais parfaitement le port du caleçon par jour de grand froid – il ne faut pas exagérer. Vous, les hommes, avez le cuir du fessier particulièrement doux, ferme et fin.
          Lormier, mon adoré, il faut arrêter : j’ai peur que ça ne commence à jaser. Je prends moi-même congé.

          • Merci, Flo, nous savons désormais pourquoi l’industrie du slip français était en crise et ce n’est, semble -t-il, pas du à la concurrence asiatique…

            « j’ai peur que ça ne commence à jaser » ne vouliez-vous pas dire continuer à…
            Bonnes vacances

  55. Avant-hier soir sur « BFM TV » le beau gosse Emmanuel a distribué une « Légion de plaisirs » à Edwy et à Jean-Jacques ! Car enfin l’honneur cela semble totalement désuet à notre époque post-soixante-huit … tandis que le coït et l’orgasme c’est fun !

    P.S Lormier vous avez mal regardé au fond du sac à main vous trouverez ma petite scénette choyée !

    • Plus de « Mon Sieur » qui nous renvoie à l’époque de Molière, plus de « Président » qui fait penser à une marque de camembert normand !
      C’est « Salut les copains » pour tout le monde – come on dit chez La Verdurin on ne fait pas de manières.

      • Supposons que, par accident, au sens aristotélicien, on vous octroie la légion d’honneur. Je ne crois pas utile de perdre du temps et de l’énergie à vous l’ôter.

        L’honneur, aussi, peut passer par pertes et profit.

        • Désolé cela arriverait trop tard ! Comme Brigitte Bardot ma poitrine est trop vaste pour un si petit honneur …

          Bernard Arnault a été fait grand officier de la Légion d’honneur par Nicolas Sarkozy en 2011 – c’est donc forcément quelqu’un qui a un très grand respect pour la République et une grande humilité devant ses lois !
          La maison Guerlain a été rachetée à la famille par le sieur Arnault il y a maintenant plus de vingt ans – il y a quelques années des inspecteurs du travail dressent contravention à la maison Guerlain de Mayotte. Ni une ni deux, Arnault vend l’établissement et s’installe sur l’île d’Anjouan qui n’appartient pas à la France et donc n’est pas sujette aux lois françaises.
          Se voit-il retiré pour autant sa légion d’honneur ? Non. En résumé les lois françaises Bernard Arnault les emmerde car tel est son bon plaisir !

        • « au sens aristotélicien »

          Thom trouvait bien des mérites à la physique d’Aristote.

          • … Onassis ? Pourtant son physique était quelconque … mais La Callas l’adorait !

  56. Le prochain président beau-gosse dira lui aussi aux Français : « J’emmerde l’honneur de la France car tel est mon bon plaisir ! » Il sera passé à bonne école …

  57. Comme disait Nicolas Sarkozy à Philippe de Villiers qui s’en était ému : « Je n’en ai rien
    à branler de la France que tu chéris tant ! »

  58. Au sujet du yacht d’Onassis sur lequel les célébrités se pressaient une histoire me revient en mémoire. L’éditeur Dominique Autié qui est mort en 2008 avait entendu Sarkozy dire qu’il comptait faire retraite après son élection de 2007 – du coup il avait imaginé qu’il entrerait dans un monastère huit ou dix jours pour méditer sur son destin qui rencontrait celui de la France – Dominique Autié était une âme pure ! En fait il fut stupéfait de voir que la retraite commençait par une croisière sur le yacht du milliardaire Bolloré – Sarkozy aurait voulu signifier qu’il était à acheter à bon prix, il n’aurait pas agi autrement.

    • Giscard aussi voulut faire retraite…

      chez les moines du Mont Athos.
      Quand ?
      Cela s’est-il fait ?

  59. Pour le prix de l’entrée au Panthéon, pourrait-on avoir le droit de pisser sur la tombe de Jean Monnaie ?

    Je pose la question.

  60. L’Hermippus Redivivus fut écrit en anglais au XVIIIè siècle.
    Il contient cette inscription d’une pierre tombale :
    « L. Clodius Hermippus
    Qui vixit CLV annos Dies V
    Puellarum anhelitu »
    L Clodius Hermippus qui vécut cent cinquante cinq ans et cinq jours de l’haleine des jeunes filles.

  61. « L’Hermippus Redivivus fut écrit en anglais au XVIIIè siècle. »

    a) C’est inexact ( comme d’habitude,Driout veut nous vendre un produit frelaté.) L’Hermippus Redivivus a été écrit en allemand par Johann Heinrich Cohausen (1665–1750) puis traduit en anglais par John Campbell (1708–75);ce Campbell ne s’est pas gêné pour ajouter et retrancher…

    b) Que Le Maître trouve dans ses jeunes filles une source de jouvence ne fait guère de doute;cependant, il s’écarte grandement des pratiques d’Hermippus:

    i) Chez Hermippus,il n’y a que des vierges (âgées tout au plus de quatorze ans) et qui le restent.

    ii) Chez Hermippus, c’est uniquement l’haleine des jeunes filles qui régénère le vieil homme,et cette haleine n’est pas captée par « abouchage » mais simplement en partageant leur vie (par exemple en dormant dans leur dortoir).

    • A l’époque on disait volontiers en Angleterre : « Campbell est pire que Driout ! »
      Ceci dit si grâce à cette source de jouvence « Le Maître » de Lormier vit jusqu’à 155 ans et 5 jours j’en connais qui seront bien embêtés …

    • Voir Kawabata, les Belles endormies.
      Mince, il est mort, on ne peut pas l’accuser de harcèlement sur mineures…

      Cette fois c’est Philippe Caubère qui se fait accuser par une militante FEMN — un hasard…

      Lisez la substance de la plainte — c’est à n’y pas croire. Elle le suit deux fois chez lui, visite une pièce « consacrée aux plaisirs », retourne dîner avec lui, entretient une longue relation épistolaire — bref, le relance de toutes les façons, ça ne se passe jamais dans un seul sens —, raconte que Caubère par ailleurs est impuissant, et porte plainte pour viol.
      Ça me rappelle la façon dont on a fait tomber Tyson.

      Cela dit, vu Caubère sur scène il y a dix jours — absolument génial, comme d’habitude.

  62. Oui, bien sûr la SNCF, la Sécu, tout ça « c’est à nous » ! enfin, un peu comme une voiture dont on paye les traites mensuelles, traites qui ne font qu’augmenter, pendant que la voiture se déglingue de plus en plus, que le droit d’utilisation se réduit comme peau de chagrin, sans qu’on ait le moindre contrôle …
    Si c’est cela votre conception de la propriété, ce n’est pas la mienne. Une « entreprise d’état », c’est oxymore en devenir ! depuis toujours, l’état est dirigé par des politiques, qui agissent selon leur intérêt personnel, politique, qui coïncide rarement avec l’intérêt économique de l’entreprise. Alors quand les dettes s’accumulent, que la faillite se profile, on vous chante l’air de « l’intérêt général » et ses variantes, « l’intérêt de la nation », « le service public », pour justifier des hausses de tarifs, des baisses de prestation, des subventions issues des impôts, quand il faudrait remettre en cause les choix économiques qui ont été faits !

    C’est à nous ? les dettes oui, le reste ? A part cette discutable fierté qu’éprouvent certains, forme de chauvinisme mal assumé. Le fait que le PSG soit propriété Qatarie l’OM soit propriété d’un investisseur US empêche-t-il, les ultras et autres fans de fêter sur la Cannebière, les rares victoires de l’équipe, ou de se sentir proches de leur équipe ? faut-il que la municipalité de Marseille achète l’OM, pour que les Marseillais puissent déclarer fièrement « l’OM est à nous » ? Non !

    L’histoire de la gestion par l’état d’entreprises, n’est qu’une succession de catastrophes, et d’échecs retentissants ! Que ceux qui sont contre la privatisation et la concurrence se souviennent du montant de leurs factures sous France Télécom, et de leur explosion dès qu’on touchait au Minitel ! L’ouverture à la concurrence a permis les progrès dont nous bénéficions aujourd’hui ! (rappel, en 94, le rapport Théry affirmait à propos d’Internet, « Ce réseau est mal adapté à la fourniture de services commerciaux. »).
    L’état n’est pas la solution, l’état est le problème !

    • « la SNCF, la Sécu »

      Eh bien, justement, la SNCF et la Sécu sont deux choses très différentes.
      Pour le moment, il n’existe pas une Sécu de première classe et une Sécu de seconde classe.

    •  » la voiture se déglingue de plus en plus, que le droit d’utilisation se réduit comme peau de chagrin, »

      Usage habile de la forme pronominale.

  63. « un secteur privé hors de prix, réservé aux oligarques, et un secteur public de misère »

    Pour ce qui est de la SNCF, n’est-ce pas une description de la situation actuelle ?
    Mes enfants sont étudiants à Bordeaux, j’habite en Dordogne. En voiture, on va aussi vite (sans foncer, je me base sur ViaMichelin) qu’en train. A/R : 19,36€. C’est 20€ en train, pour une personne de moins de 26 ans, 42€ après.
    Sans compter qu’on voyage mieux en voiture.
    Il convient ici de préciser un point très important : la SNCF n’est pas un service public. La SNCF est une entreprise publique, à laquelle on impose un certain nombre de missions de service public. Si la SNCF était un service public, elle serait dans l’obligation de pratiquer le tarif unique. A l’école, pas de première et de seconde classe, évidemment.
    Avoir des missions de service public impose à cette entreprise d’assurer une forme de circulation (de plus en plus lamentable) sur de petites lignes qui ne sont guère susceptibles de produire des bénéfices. Mais, dans d’autres domaines, des entreprises privées ont des obligations de même nature. Si vous habitez dans un trou de campagne, et demandez à FREE, par exemple, de vous assurer un accès à l’internet, FREE doit vous assurer cet accès, ce qui l’emmerde profondément.
    Autre exemple.
    Je compte, cet été, faire un petit tour en Angleterre. Je prendrai le bateau à Calais et nous serons 4.
    Via la SNCF, il nous en coûterait 572€. Aller : 7h.10. retour : 7h.06.
    En voiture, ce serait un peu plus long. Mais le coût total (cf. ViaMichelin, encore) serait de 197,74€.
    La différence est donc de : 374,26€.
    On en conviendra : c’est un peu plus qu’un détail.
    Invoquer les mânes du CNR est un peu fort, tout de même, quand il s’agit de ce qu’il faut bien appeler un moyen de transport de luxe.
    C’est malheureux, sans doute, mais c’est ainsi.
    Qu’on ne nous fasse pas prendre des vessies pour des lanternes.

    • Apparemment, le critère serait « le moins cher ».

      Après prise en compte de l’amortissement du tas de tôle, de son entretien, de son assurance, êtes-vous sûr que la bagnole est « moins chère » ?

      Doit-on en rajouter sur les vessies et les lanternes de la dette « obligatoire » par des politiques désireux de se faire mousser ? Dette qui devient, d’un tour de langue de pute, celle des cheminots ?

      On a massacré pour beaucoup moins que ça.

    • ET quand on ne conduit pas, mon cher ?
      Quand on adore passer son temps, en train, à bouquiner — ou à corriger des copies ? Choses difficiles à réaliser en voiture…
      Soit un trajet Marseille / Paris AR — aux alentours de 100 € pour le sexagénaire que je suis, parfois moins. Au total, 6 bonnes heures de boulot. En mettant mon tarif horaire à 50-60 €, réalisez-vous ce que ça me coûte réellement ? En fait, la SNCF me fait gagner aux alentours de 250 €.
      Sans compter les rencontres — c’est fou ce que j’ai rencontré de gens, et de gentes, dans les trains. Et ça, c’est sans prix.
      Je ne vais pas élaborer, mais c’est fou ce que j’ai pu b*** dans les trains — surtout à l’époque bénie des trains de nuit et des compartiments à banquettes, qui tendent malheureusement à disparaître.
      Et fou ce que j’ai pu lire, ou écrire — une activité qui est pour moi du même ordre que l’amour.

      • Ô Maître, essayez donc Blablacar, ou un autre de ces sites de covoiturage, et non seulement vous voyagerez confortablement et à peu de frais, mais aussi vous ferez des rencontres au moins aussi enrichissantes qu’en train, et pour bien moins cher !
        Cher JPB, la nostalgie romantique des trains couchettes de mon enfance, je l’ai eue aussi, jusqu’à ce que j’en comprenne le coût réel, c’est à dire le poids de la dette SNCF sur mes impôts et taxes.
        Le transport ferroviaire doit évoluer et s’adapter au XXI ème siècle. Invoquer la notion de « service public », ça justifier tous les excès et toutes les gabegies, tout en en faisant supporter le coût par « les autres » ! c’est une escroquerie intellectuelle digne des soviets 😉
        Quant à votre tentative de calcul économique « En mettant mon tarif horaire à 50-60 €, réalisez-vous ce que ça me coûte réellement ?  » poussez un peu le raisonnement aux heures de sommeil : 8 h au lieu de 6 ça vous coûte 120 €, et je ne vous parle pas des heures passées dans les divers restaurants et autres relais gastronomiques 😀

        OK, pendant vos 5 h de voyage avec un billet à 100 €, vous produisez 250 € de travail ==> restent 150 € de bénéfice. Cependant, votre billet à 100 €, il coûte un bon 200 € de plus « aux autres »(je suis généreux car le taux moyen de subvention est de 70 %) . Alors que le covoiturage à 50 €, s’il ne vous permet pas de rédiger aussi facilement et donc ne vous garantit aucun revenu, a l’énorme avantage de ne rien coûter « aux autres » …

        Et on méditera utilement, cette phrase de Frédéric Bastiat « L’État, c’est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde »…

  64. permettez-moi de vous soumettre cet article de Ouest-France, je ne me sens ni le courage , ni la force de le commenter : https://www.ouest-france.fr/europe/france/etude-non-les-sms-ne-ruinent-pas-lorthographe-de-vos-ados-2012479
    J’ai noté, en lisant régulièrement les billets et les savoureux commentaires, qu’il y avait parmi les commentateurs et tateuses, des gens saignants, (je n’ose dire des gens scénistes 😉 qui sauront avec talent tailler en pièces les arguments de l’article.
    J’espère que la noble communauté des commentateurs et tateuses, me pardonnera cette intrusion, dans un domaine qui est hors de portée du simple mortel que je suis. Avec mes compliments aussi sincères qu’irrespectueux … 😉

    • Merci pour cet article, qui a n’en pas douter contribuera à renforcer la paix dans les familles ( pourvu que mon fils ne tombe pas dessus…). En quoi ne seriez-vous pas légitime pour commenter cet article? N’avez vous pas taper sur un clavier pour nous le faire partager?N’avez-vous pas sur votre portable ce logiciel très malin qui devine, aussitôt deux lettres tapées, le mot que vous voulez écrire et qui bien que vous insistiez pour le changer s’obstine à substituer votre mot par le sien ou à retirer le s, à changer la conjugaison du verbe,etc…Il a été prouvé que l’écriture « dactylographique » induisait des « fôtes » les connections neurologiques n’étant pas celles induites par l’écriture manuscrite entre autre, si je ne m’abuse ce débat a déjà eu lieu ici…Le niveau de l’orthographe ne cesse de baisser mais bien évidemment les méthodes d’apprentissage de la lecture et de l’écriture ne sont pas à remettre en cause, il faut accepter l’évolution de la langue paraît-il!!!JPB, en sa qualité de professeur en CPGE est très bien placé pour le constater car même en prépa littéraire les copies en sont truffées. L’important n’est-il pas le contenu? Je me souviens avoir, il y a très longtemps écrit ici, alors que nous débattions sur le sujet,qu’entre  » cet enfant se tord de douleurs, c’est la faim! » et « cet enfant se tord de douleurs, c’est la fin! » la nuance est de taille bien que la faim peut entraîner la fin…

      Ps: dixit celle qui n’arrête pas de déplorer ses fautes d’orthographe…

      • Ah, je suis victime de mon immense modestie : la plus grande de mes qualités …

        Plus sérieusement, je suis convaincu que les prochaines générations s’exprimeront à l’aide de grognements universels, équivalents sonores des smileys de base … alors « l’écriture sms », n’est qu’une étape …

  65. Et quand Pena-Ruiz parle d’ « ultra-libéralisme », on a envie de lui conseiller de se documenter un peu. Sans doute n’a-t-il même pas idée de ce qu’est vraiment le libéralisme.

    • « le libéralisme » est surtout un gros mot désormais ! la liberté ça a toujours fait peur.
      Tiens juste par curiosité, si on vous dit « Bastiat » , ça vous dit quoi ? et le premier qui en pensant fayotter répond « la capitale de la patrie de JPB, écrit avec une faute », soit obligé de lire l’intégrale de C. Angot !

      • Bien sûr !
        J’ai eu longtemps un livre sous-titré « Avez-vous lu Bastiat ? » — impossible de remettre la main dessus.
        Voir « Contre l’économie d’Etat ».
        Il a pensé le libéralisme — mais pas forcément le néo-libéralisme.

        • Ah oui, bien sûr tout est dans la nuance, dans le préfixe « néo » … Mais le « néo », ce n’est rien, devant « turbo », le « turbo-libéralisme », ou libéralisme survitaminé, suralimenté, théorisé en son temps par Günter Grass* ! 😀 😀

  66. Le maire de Béziers Robert Ménard parle aujourd’hui sur « Boulevard Voltaire » d’union de la Droite en partant de la base et non des états-majors partisans pour faire pièce à Macron.
    C’est une idée admirable qu’il développe depuis un moment déjà … mais la Droite a un infini respect pour l’argent et les riches n’ont qu’un mépris profond pour les ploucs dépourvus d’argent – ils ont par contre un grand respect pour leur argent.
    Il y a donc un malentendu de base entre le peuple de Droite qui voudrait défendre la France, son Etat et ses lois dans une Europe qui ferait de même à son niveau pour assurer la prospérité commune et d’autre part les possédants (et plus l’on monte dans l’échelle de la richesse plus cette vérité est cruciale) qui défendent leur statut particulier contre toute mise en commun de leurs biens – ce qui est bel et bien l’objet de la loi.
    L’idéal capitaliste c’est le maximum de sécurité pour le coût minimum, la question c’est de savoir si c’est bien l’idéal de la Droite ou s’il n’y a pas malentendu essentiel ?
    Que doit-on sacrifier ? Car faire de la politique c’est choisir en dernier recours au nom d’un peuple, d’une nation, d’un continent.

    P.S La Gauche internationaliste veut faire la politique de l’humanité et les Ecologistes de la planète !

  67. Le 17 avril 2018 à 13 h 56 min,Pierre Driout a dit :
    « Se voit-il retiré pour autant sa légion d’honneur ? Non. En résumé les lois françaises Bernard Arnault les emmerde car tel est son bon plaisir ! »

    Il me semble possible d’écrire:
    -se voit-retirée sa légion d’honneur (accord du participe avec le féminin « légion »; sa légion d’honneur lui est retirée »
    ou bien
     » se voit retirer sa légion d’honneur » :action.

    Il ne peut être correct d’écrire « Se voit-il retiré pour autant sa légion d’honneur ? »

    La question (infinitif ou participe) est épineuse;puissent les amateurs de grammaire apporter leurs lumières.
    « Le sénat chaque jour et le peuple,irrités de s’ouïr par ma voix dicter vos volontés »

    Racine Britannicus.

    • Oui ! Et en général on écrit « Légion d’honneur » !

      Bernard Arnault peut se payer toute les décorations françaises qu’il veut – si demain il lui chante d’avoir le « poireau » – le mérite agricole – il l’obtiendra dans la minute ! Il possède d’ailleurs des vignobles en Bordelais.
      La seule chose qu’il ne peut se payer c’est ma considération distinguée.

      Le problème pour Ménard c’est que Macron représente déjà le parti de l’argent et que donc il obtient par nature la révérence de ceux qui sont subjugués par l’éclat de l’argent – une grande partie de la Droite.
      Le score de Macron à Paris est sans appel : 90% des voix !

    • on pourrait entrer dans un long débat linguistique, pourquoi faire simple n’est-ce pas… Il y a (très) longtemps ma maîtresse de CE1 m’a appris à remplacer le participe par un verbe du 3 ème groupe comme « vendre » pour savoir si c’était un participe ou un infinitif qu’il fallait mettre et elle m’a aussi appris, pour l’accord, à me poser la question quoi et à regarder où le cod était placé quand l’auxiliaire était « avoir », elle m’a même appris qu’on mettait l’accent sur le a quand on pouvait pas le remplacer par « avait » et sur le u de « ou » quand on pouvait pas dire ou bien… Elle m’a appris beaucoup d’autres règles sans jamais chercher à faire compliquer.
      Si , je vous assure c’est vrai et ça marche dixit celle qui n’arrête pas de déplorer ses fautes d’orthographe ici…

      • votre institutrice eût-elle écrit :
        …ne s’est pas vu retirer la Légion d’honneur
        ou bien:

        …ne s’est pas vu retirée la Légion d’honneur ?

        A mon avis les deux sont possibles…mais j’ai une préférence (que je ne peux expliquer) pour la première version.

        • La première assurément.
          La deuxième ne me paraît pas possible ou alors on tombe dans du » Monsieur Jourdain » me semble-t-il. Sinon expliquez-moi pourquoi elle vous semble possible?

          • ne vous égarez vous pas dans les méandres de votre pensée?
            voix active ou voix passive telle n’est-elle pas la question?

          • Le gouvernement québecois se préoccupe de ces questions:
            Je cite:
            « Dans certains cas, on peut utiliser l’un ou l’autre, selon le sens qu’on souhaite donner à la phrase.
            Exemple :
            – Roger et Jean se sont vu rappeler à l’ordre. (On met l’accent sur l’action même.)
            – Roger et Jean se sont vus rappelés à l’ordre. (On met l’accent sur le résultat de l’action.) »

            http://bdl.oqlf.gouv.qc.ca/bdl/gabarit_bdl.asp?id=1614

          • cela peut se concevoir en effet dans ce cas puisque Roger et Jean sont sujets de la phrase mais dans la phrase: ne s’est pas vu retirée la Légion d’honneur, l’accord est fait avec le cod et cela ne me semble pas cohérent, le pronominal renvoyant au sujet et retirée étant partie intégrante du groupe verbal .Suivant ce raisonnement québécois on doit pouvoir écrire: elle ne s’est pas vu retirée la Légion d’honneur mais il ne s’est pas vu retirée la Légion d’honneur, j’ai plus de doutes…Le Maître doit pouvoir nous éclairer.

          • On me trouvera taquin, mais je ne peux m’empêcher en lisant la magistrale réponse « Tout à fait. » de 14 h 57, à la question de 14 h 44 « Le Maître doit pouvoir nous éclairer. » de me souvenir du sketch de Pierre Dac et Francis Blanche : « pouvez-vous me dire, le N° de la carte d’identité de Mr ? pouvez-vous le dire ? – oui ! Il peut le dire, on l’applaudit bien fort ! ».
            ==> « Maître pouvez-vous nous nous éclairer ? Tout à fait ! on l’applaudit bien fort ! »

          • l’emploi du « très cher » n’était pas innocent et son ironie voulait souligner par son obséquiosité que cette réponse n’en était pas une!

  68. Drame à l’AFP : le président de la galaxie Emmanuel Hoog a été détrôné par un nouveau président Fabrice Fries à la suite de la défection du Vogon Nyssen qui avait reçu un petit bleu de l’Elysée à la dernière minute.

  69. à elimal

    Vous avez raison:;mon exemple, tiré de Britannicus,n’ a rien à voir.

    Notre divergence (si divergence il y a) est minime.

    J’écrirais comme vous:
    « Il s’est vu retirer la Légion d’honneur. »

    Et vous avez tout à fait raison de souligner que « Jean et Roger se sont vu rappeler à l’ordre /vus rappelés à l’ordre est encore d’une autre espèce -Jean et Roger subissant l’action. »

    Nez en moins (et oreille en plus)

    i) la distinction actif/ passif que vous avez faite plus haut ne permet pas de trancher.

    La Légion d’honneur a été retirée;c’est du passif exprimé par un infinitif actif.

    ( On peut aussi dire : J’ai vu démolir la maison par des spécialistes de ce travail. (exemple trouvé dans Brunot; vous vous rendez compte ! un infinitif actif à valeur passive et,qui plus est, suivi d’un complément d’agent.)

    ii) Encore une fois je n’écrirais pas « Il s’est vu retirée la Légion d’honneur » mais je ne suis pas sûr que cette orthographe soit inadmissible et rien, dans vos arguments, ne m’a éclairé sur ce sujet.
    Je n’ai point de Grevisse…il me faudra passer à la bibliothèque.

    iii) j’appelle votre attention sur une ambiguïté de l’expression « se voir » (il y en a d’autres) « se voir » peut signifier aussi s’imaginer:

    Rodomont qui se voyait déjà prince de toutes les nations s’est vu remettre en place par Erdogan et démenti(r) par Trump.

    Rodomont qui se voyait décerner ( décernant) des médailles de bravoure aux grands de ce monde s’est vu rabrouer par Erdogan.

    ( Là, en plus,il y a ce que les Anglais appellent « une garden path sentence »; il faut attendre « aux grands de ce monde » pour comprendre-alors que ,normalement,on part sur :Rodomont recevait des médailles de bravoure »…)

    Quand ils se sont approchés d’elle, elle s’est vue violée, dépecée;quelle imagination fertile ! Ils étaient simplement perdus et voulaient qu’on les renseigne.

    iv) Le Maître vous fait une réponse fort elliptique et vous le gratifiez d’un « très cher Maître »; à dix- sept ans svous eussiez poussé plus avant vos investigations.

    Serait-il superflu de ma part de vous réitérer mes remerciements pour le soin que vous prenez d’entrer dans mes disquisitions et de considérer avec sérieux toutes ces « quaestiones (bene) pendentes » . ( Non duas, sed multas habeo.)

    • exemple, tiré de Britannicus,n’ a rien à voir.

      Non, c’est l’exemple tiré d’Athalie qui n’a rien à voir.

      • Je vous avais fait à une de vos questions la réponse peut-être un peu trop elliptique de TSA de haut niveau et qui explique mes « intrusions » dans vos « disquisitions » (j’adore ce mot!)
        Il est vrai qu’en ce qui vous concerne vous ne répondez pas toujours aux questions qui vous sont posées (mais la configuration obsolète de ce blog limite il est vrai quelque peu les interactions) si j’en crois votre non-réponse à un précédent échange dans lequel vous vous interrogiez sur le style de Duras ,cf votre post du 17 avril 2018 à 14 h 27 min ainsi que les réponses que je vous fîtes et que je complète ici puisque votre réponse met en évidence une contradiction dans la mesure où vous refusez apparemment certaines constructions puisque vous écrivez:
        « Marguerite Duras emploie une construction qui n’est pas acceptée dans la grammaire française (« faire les esprits se rencontrer »)  »
        Mais vous seriez prêt à accepter une construction telle que « Il s’est vu retirée la Légion d’honneur » et comme mes arguments ne semblent pas vous satisfaire Il serait souhaitable que le Maître nous éclaire sur le sujet! Quand je l’avais en cours comme vous le supposez justement je ne me serais pas contentée d’un « Tout à Fait » ce qui explique l’emploi du « très cher ».
        Le 18 avril 2018 à 19 h 17 min,
        elimal
        a dit :
        l’emploi du « très cher » n’était pas innocent et son ironie voulait souligner par son obséquiosité que cette réponse n’en était pas une!

        Cependant cette réponse de JPB nous permet de bénéficier du très beau trait d’humour de Pheldge…

        Trouver vous cette expression « se voir » littéraire et élégante?

        • j’oubliais: vous avez écrit:
          « La Légion d’honneur a été retirée;c’est du passif exprimé par un infinitif actif. » vous m’expliquez où est l’infinitif actif dans cette phrase?

          • je vous prie de m’excuser et veuillez lire: pourriez-vous m’expliquer en lieu et place du vous m’expliquez

          • Il s’est vu retirer la Légion d’honneur.

            Morphologiquement parlant « retirer » est un infinitif actif;pour le sens (et du point de vue de celui à qui cette décoration a été retirée),c’est du passif.

            De même, (et plus encore) dans l’exemple de Brunot,

            J’ai vu démolir la maison par des spécialistes de ce type de travail, »démolir »,forme active, a un sens passif.

          • Vu (si je puis l’écrire) comme cela, j’agrée avec le sourire, appréciant la subtilité mais reconnaissez que l’explication est limite tendancieuse…

  70. Le Maître:

    « Je ne vais pas élaborer, mais c’est fou ce que j’ai pu b*** dans les trains — surtout à l’époque bénie des trains de nuit et des compartiments à banquettes, »

    Maesrtro ,

    A ma connaissance (mais en l’absence d’appareil critique…) vous nous avez donné une fois, un bref récit;j’imagine que ça se passait sur la couchette supérieure-laquelle offre un peu plus d’espace que les autres. ( pouvait-on choisir à la réservation ? étiez-vous si prévoyant ?)

    Deuxièmement, j’avais dûment commenté l’intéressant détail suivant:pendant ce temps-là, « un permissionnaire se branlait mélancoliquement »;l’oeil du romancier a mille facettes;rien ne lui échappe,même pendant qu’il baise.

    • Non, non — assis comme les autres sur la banquette. 60 cm de champ de manœuvre. Une nuit entière dans le Toulouse-Paris ! Ah, la SNCF, que de beaux souvenirs !

      • Faire l’amour assis;cela suppose de se tenir sur le bord de la banquette;à moins que la partenaire n’ait appuyé les jambes contre le dossier…au risque de mettre un orteil dans la narine de votre voisin…

        Peut-être vous enlaçait-elle,afin de soulager ses abdominaux…et,si vous reteniez son dos, alors, pour une fois, vos biceps furent plus sollicités que vos triceps – ce qui ne m’empêche nullement de répéter:EN REGLE GENERALE, et dans le coït à la française, les muscles les plus sollicités sont les triceps; jeunes gens qui aspirez à la carrière de baiseur , travaillez vos triceps.

        Le permissionnaire qui,mélancoliquement…

  71. Encore une intéressante discussion sur « se voir » (avec des éléments hétérogènes)

    « Elle s’est vu citée à comparaître devant un juge » (à propos de l’infante d’Espagne doña Cristina… soupçonnée de complicité dans une affaire de détournement d’argent public).
    (dans L’Express no 3223, avril 2013)

    http://parler-francais.eklablog.com/elle-s-est-vu-e-citee-a84143782

    Elle s’est vue déshabillée / déshabiller du regard par un maître égrillard.

    • Seul le participe est possible !
      En revanche :
      « Elle s’est vue déshabiller du regard le maître égrillard » est possible — mais quelque peu différent.

      • Je me demande qui a déshabillé l’autre du regard.

        En tout cas, Maestro, votre mansuétude est infinie; quel besoin cette elimal a-t-elle de vous dire qu’elle vous trouvait gros et moche, que vous paraissiez avoir la cinquantaine (quand vous n’aviez pas quarante ans) et qu’aujourd’hui vous illustrez l’adage » la vieillesse est un naufrage. »

        A moins que … ces propos outranciers ne soient qu’un déguisement sous lequel on voudrait cacher l’aveu d’un coupable amour…

        Comme dit un personnage de Shakespeare » Methinks the lady protests too much. »

  72. Diversion:
    Les questions d’arithmétique, c’est plus clair:
    Dans la suite d’entiers 122333444455555…, où chaque entier est écrit autant de fois que sa valeur.
    Quel est le 2018 ème chiffre de cette suite ?

    • Chiffre ou nombre, mon cerveau tortueux me pousse à vous dire en première réponse qu’en 2018 ème position on trouvera un 64 mais le terme chiffre me laisse supposer qu’il y a une perversité mathématiques dans votre énigme donc si vous dîtes chiffre cela devrait être un 4 du nombre 45 que l’on trouvera en 2018 ème position.

  73. Note à l’attention de Lormier.
    Chez le violeur le biceps est aussi sollicité – pour foutre des beignes.
    Le viol est un sport complet.

  74. Au fait une question puisqu’on parle ici de coït à la française ; distingue-t-on le viol à la française du viol à l’italienne ? Comme on dit le vice italien je présupposais …

  75. Le 18 avril 2018 à 19 h 59 min,elimal a dit :

    « Je vous avais fait à une de vos questions la réponse peut-être un peu trop elliptique de TSA de haut niveau et qui explique mes « intrusions » dans vos « disquisitions » (j’adore ce mot!) »

    Je ne connaissais pas cette abréviation; j’ai donc cherché;s’agit-il de troubles (de haut niveau) du spectre autistique ?

    Je ne vois pas du tout vos réponses comme des « intrusions »; si je pose ici des questions (que je me pose) c’est dans l’espoir d’avoir des réponses.

    « …votre réponse met en évidence une contradiction dans la mesure où vous refusez apparemment certaines constructions puisque vous écrivez:
    « Marguerite Duras emploie une construction qui n’est pas acceptée dans la grammaire française (« faire les esprits se rencontrer ») »

    Mais vous seriez prêt à accepter une construction telle que « Il s’est vu retirée la Légion d’honneur »
    Je ne refuse pas la construction durassienne; je dis qu’elle est hors-norme…mais j’estime les écrivains tout à fait habilités à créer des mots et des formes.

    Je ne serais pas « prêt à accepter » il s’est vu retirée la Légion d’honneur; j’écrirais comme vous « retirer » …simplement, je ne saurais pas expliquer pourquoi « retirée » serait fautif.

    Encore une fois il n’y a pas divergence entre nous sur ce point (j’ose même dire: pas l’épaisseur d’une verge entre nous.)
    Comme vous j’ai bien ri en lisant Pheldge et l’allusion à Pierre Dac.

    L’ironie (subtile) de votre « très cher Maître » m’avait complètement échappé.

    Toutes ces notes,scolies, précisions seraient impossibles dans le monde réel.

    • supposerais-je bien si j’écris que vous attendez cette réponse et que vous l’imaginiez sans doute outrée suite à l’interpellation que vous fîtes cette nuit en remarquant la mansuétude de JPB à l’égard des propos que j’ai tenu sur l’impression physique qu’il me fît voici un peu plus de trente ans alors qu’il n’ avait que trente ans mais m’en paraissait cinquante?
      Je vous remercie de m’amuser ainsi…Je serai surprise qu’il réponde…
      Je commençais à croire que vous ne vous abaisseriez pas à exprimer un cliché aussi éculé » Methinks the lady protests too much. » l’expression exacte étant si je ne m’abuse: »The lady doth protest too much, methinks ».
      Je me pose la question suivante et n’aurais sans doute jamais la réponse à moins que vous n’en ayez une à me proposer: Quelle image un homme a-t-il de lui même lorsqu’il se regarde dans un miroir et croit qu’aucune femme ne peut lui résister? Du moins le croit-il vraiment où l’affirme-t-il pour s’en persuader?

      Lormier ou limier? quand vous cherchez , vous trouver , TSA haut niveau aussi nommé syndrome Asperger…Il est parfois très difficile de vivre avec mais les années passant on finit par le dompter quelque peu…

      Je referme cette parenthèse pour répondre à votre post suivant qui m’était directement adressé
      quand vous écrivez: « mais j’estime les écrivains tout à fait habilités à créer des mots et des formes » estimez vous que seuls les écrivains ont se privilège?
      Vous attendiez-vous à ce que je relève: « Encore une fois il n’y a pas divergence entre nous sur ce point (j’ose même dire: pas l’épaisseur d’une verge entre nous) »?
      Que n’osez vous pas , n’est-ce pas (pour reprendre un particularisme de la langue de Shakespeare que vous affectionnez)?
      Utilisiez-vous, le terme canadien qui indique une mesure de 3 pieds ou bien vouliez-vous utiliser cette ancienne unité agraire d’un quart d’arpent?

      « Toutes ces notes,scolies, précisions seraient impossibles dans le monde réel. » impossibles ou inutiles? où situez-vous le monde réel?

      • Dites-moi, ma chère, que vous ai-je fait — ou que ne vous ai-je pas fait ? À trente ans j’en paraissais trente. Quant à l’usage des miroirs, ce n’était jamais que pour vérifier ma tenue — une chose importante quand on est prof, c’est-à-dire dans les arts du spectacle. Le reste…
        Et il y avait suffisamment de très jolies élèves qui.

        • Je suis donc surprise quoique!
          Comme le tutoiement m’a été vivement reproché, point par vous ,mais par cette aimable assemblée je vais me plier une fois n’est pas coutume aux règles et employer le vous-soi-ment.
          Ce que vous écrivez je le savais déjà.
          Quand à l’impression que l’on a de soi et que l’on renvoie aux plus jeunes, il est surprenant de constater le décalage de perception qui existe.(Une de mes filles qui a 20 ans m’a dit, il y a peu, avoir été surprise d’apprendre qu’un de ses profs avait trente cinq ans alors qu’elle pensait qu’il en avait une cinquantaine et pour l’avoir rencontré je n’étais pas du tout du même avis)

          Bref, je n’ose croire avoir été la seule à vous dire franchement que votre attrait est loin d’être votre physique. Ne peut-on simplement vous reconnaître des qualités d’enseignant pour le moins remarquables, sans que les mauvaises langues ne se mettent à jaser? ah la jalousie et le voyeurisme!

          Je vous dois beaucoup , vous l’avez sans doute oublié car cela n’avait importance que pour moi mais vous en aviez été surpris et même flatté lorsque je vous en avais fait part il y a dix ans(?) alors que j’avais repris contact avec vous suite à la publication de la « Fabrique »(livre qui m’avait lui aussi beaucoup apporté et m’avait permis de conforter le choix particulièrement lourd et difficile que j’avais fait à ce moment là concernant mes enfants) mais je vous dois surtout beaucoup, d’une part, parce que vous m’aviez distinguée comme une élève digne d’assister à vos cours dans lesquels je n’étais pas inscrite .Vous m’avez offert votre confiance et pousser à trouver la mienne. Ce fut une année inoubliable, la seule pendant laquelle j’ai enfin pu assister à des cours dans lesquels je ne me suis pas ennuyée (qu’est-ce qu’on peut s’ennuyer au collège et au lycée)mais aussi et surtout, parce qu’un jour j’avais ouvert une des fenêtres de ce long couloir vitré, donnant sur cette cour grise aussi attirante que peut l’être la mer par temps gris et vous m’avez demandé de la fermer en ajoutant, en rigolant, »pour que je puisse me regarder ». Serais-je encore là pour vous répondre?
          Peu importe que vous vous souveniez ou pas et j’aurais préféré ne pas avoir à vous le redire, seule Flo a je crois eu la délicatesse de le comprendre.
          Et je confirme:
          « Et il y avait suffisamment de très jolies élèves qui. »
          Que de Cécile, Salomé, Justine….etc..

          Si je vous dis H.B cela vous met-il sur la voie?

          PS: je te remercie de m’avoir répondu à chaque fois que je t’ai appelé et dérangé pour te demander un conseil ou avoir ton avis au sujet des CPGE

          • Puisque vous me citez… Vous dites,
            d’une part :
            « Je me pose la question suivante et n’aurais sans doute jamais la réponse à moins que vous n’en ayez une à me proposer: Quelle image un homme a-t-il de lui même lorsqu’il se regarde dans un miroir et croit qu’aucune femme ne peut lui résister? Du moins le croit-il vraiment où l’affirme-t-il pour s’en persuader? »
            + gros et moche, vieux beau…

            Aujourd’hui (réponse à JBP un tantinet fâché) :
            « vous m’avez demandé de la fermer en ajoutant, en rigolant, »pour que je puisse me regarder ». Serais-je encore là pour vous répondre? »

            elimal,
            Vous êtes douée d’écarts de langage pour signifier votre gratitude qui sont pour le moins surprenants. Vous ne pouvez pas vous étonner des réactions qu’ils suscitent. Sachez seulement que certains des fidèles intervenants, dont je fais partie, sont conscients du courage et de la volonté dont fait preuve JPB par la tenue de ce blog en nous offrant régulièrement ses chroniques d’une si belle qualité – et il paie parfois le prix pour certaines. Il appartient au dernier bastion de snipers qu’il nous est indispensable d’entendre et de lire à notre triste époque.
            Il est proprement insupportable, pour ces mêmes fidèles, de lire des commentaires indélicats, outranciers à l’endroit de JPB, venus se placer dans le fil, profitant de la totale liberté d’expression offerte, qui n’ont pas d’autres but que celui de le blesser. Vous comprendrez dès lors que certains fidèles puissent réagir.
            Et il est heureux que je n’ai pas eu JPB comme professeur de français, j’en serais tombée passionnément amoureuse… C’est heureux pour lui également, il aurait été le père de nos 15 enfants. Heureusement pour lui encore ; ma jeunesse est derrière* moi.
            * je ne tolérerai aucune blague salace…

          • Flo, je suis présente sur ce blog depuis 2007 mais très silencieuse depuis… je me suis visiblement trompée et suis sincèrement peinée que vous ayez interprété mes propos ainsi.J’ose croire et espérer que JPB, fidèle à lui même, en a souri. Quant à ma gratitude c’était la deuxième fois que je la lui renouvelais et elle est réelle loin de la virtualité de nombreux échanges ici…Si j’ai appris une chose dans ses cours, c’est à ne pas craindre d’exprimer ce que je pense et surtout à ne pas me taire.
            De nouveau je déplore que JPB ne filme pas ses cours pour les diffuser en ligne que le plus grand nombre puissent en bénéficier en particulier mes « petits » derniers qui sont au lycée.

          • elimal,
            Tout ce que vous voulez, tout. Mais me dire que vous êtes peinée que vos propos  » gros, moche et vieux beau, narcissique parce que sûr de lui » concernant JPB aient pu être mal interprétés ne peut pas être accepté, en en remettant une couche, hier à Lormier, avant de vous reprendre suite à l’intervention, pour le moins cassante de JPB. Sérieusement. STOP. Arrêtez de prendre les gens pour des cons.
            A moins que vous ayez procédé dans l’objectif de le faire réagir en ce sens, auquel vous ne manqueriez pas de perversité…

            Je file

          • Il est triste que vous doutiez ainsi de la sincérité d’autrui…Je suis sincèrement peinée mais par écrans interposés il vous est impossible de le percevoir.La perversité est dans l’échange virtuel , l’interprétation étant totalement faussée d’autant plus quand on sort du contexte…Je n’attends strictement rien de JPB si ce n’est qu’il continue encore longtemps à réveiller ou plus exactement à secouer nos consciences.

  76. Sous la contrainte *, on peut proposer des variantes :

    La dame des sleepings éveillée qui tendait son titre de transport déjà composté s’est vue retirée derechef par le contrôleur, lui-même chef de train.

    On voit par là que les titres de la sncf ont un recto et un verso et que la stratégie du contrôle consiste à pratiquer à deux : l’un remonte la rame, l’autre à l’inverse.

    * oulipienne

  77. Le snobisme perd les écrivains !

    Le peuple français c’est le couteau de Jeannot !

    Inutile de convoquer Lichtenberg …

    • « C’est le Couteau de Jeannot, dont on change tantôt le manche et tantôt la lame, et qui reste toujours le couteau de Jeannot. Notez que ce que nous disons du couteau de saint Hubert ou du couteau de Jeannot, les Athéniens le disaient du bateau de Thésée, fameux navire qui, à force d’être radoubé, n’avait pas conservé une seule pièce de sa construction primitive, et dont le nom n’avait pas cessé d’être le même. »

      • Et quel était son nom ? « La Théorie » du grand remplacement sans doute …

  78. C’est dans « La vie de Thésée » de Plutarque qu’on trouve le nom du fameux navire.

  79. Un amendement peu commenté de la loi duraille qui néantise la sncf : une reduction pour les grands queutards du rail.

    Une simple déclaration sur l’honneur suffira mais les controleurs pourront vérifier inopinément la sincérité des déclarants.

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