Romain Urhausen, Luxure, années 1950


Après deux années de disette, sous prétexte que l’on peut attraper le Covid en regardant des images, Arles a renoué avec ses Rencontres cinématographiques, que j’ai tant aimées par le passé — en 2017 et 2018.
« Petit cru », disais-je en 2018. Cette année, c’est bien pire : des horreurs bien-pensantes, à grand renfort d’écologie punitive, de réflexion sur le genre et autres balivernes qui se veulent culpabilisantes. Il semblerait que nous soyons arrivés au bout d’un cycle ouvert par Daguerre dans les années 1850, et qui se délite en ces temps proches du Grand Effacement. Après tout, c’est la même chose en littérature : un monde qui célèbre Virginie Despentes peut bien disparaître, il ne manquera à personne.

Trois perles cependant surnagent dans ce désastre.

À la Chapelle Saint-Martin du Méjean, tout à côté de la librairie Actes Sud, contournez l’expo intitulée Ritual Inhabitual, et allez voir les gouaches (rien à voir avec la photo) exposées en ce même lieu par Anouck Grinberg. Non contente d’être une exceptionnelle comédienne (il faut la voir à la manœuvre dans les Fausses confidences, mise en scène Didier Bezace, avec Arditi au mieux de sa forme — in extenso sur YouTube), elle dessine et peint, des silhouettes d’animaux au regard tout à fait humain. C’est saisissant.

Et à l’Espace Van Gogh — où je n’ai jamais rien vu exposé de médiocre —, il y a Lee Miller et Romain Urhausen. Et ça, ça vaut vraiment le coup.

Urhausen (1930-2021) appartient à ce courant des années 40 à 60 que l’on appelle la photographie humaniste. Mais rien de gnan-gnan dans ces images qui rendent compte, en particulier, d’un Paris désormais oublié — les Halles, par exemple, images rassemblées dans un album sur un texte de Prévert. Quelques photos de Cartier-Bresson (en particulier cet instantané d’un homme sautant au-dessus d’une flaque, saisi dans le centième de seconde avant qu’il ne retombe à l’eau, de sorte que son reflet est totalement lisible), affichées en contrepoint, donnent une idée de l’excellence d’Urhausen, qui supporte parfaitement la comparaison.

Et puis Lee Miller.

Elle était belle — elle a posé pour Man Ray, qui en a fait sa muse et lui a appris à photographier —, elle a créé à New-York un atelier de photos de mode pour Vogue, et elle s’est engagée dans le photo-reportage en suivant l’armée américaine tout au long de la campagne d’Allemagne, en 1944-1945. Elle a photographié Dachau et ses détenus — et les gardiens passés à tabac par les détenus, ou suicidés dans leur cellule. Et arrivée à Berlin, elle a pris un bain dans la baignoire d’Hitler… Un site russe résume assez bien toutes les facettes de cette femme sublime, qui a fini Lady Penrose : ses enfants découvrirent à sa mort, dans le grenier du manoir, les dizaines de milliers de clichés de son éblouissante carrière.

Des articles écrits par Miller donnent une idée, à chaud, de ce qu’elle pensait des Allemands en 1945 : « The land war was not fought enough on German soil ; the punishment for aggression has not yet been sufficiently severe. We thought they’d fight fiendishly, once their own land was invaded, but each house had a white flag on the Nazi banner pole and our armour thrust on, ignoring and by-passing thousands of towns which hadn’t seen a soldier and will remain unimpressed by our might and our men. They are going to find the end and the loss of the war mysterious and inexplicable. The only thing they will understand of it : the casulty lists and the monumental destruction of their cities from the air. »

Allez raconter ça aujourd’hui à Ursula von Der Leyen, ou hier à Wolgang Schaüble, le ministre des finances allemand qui a saigné la Grèce à blanc.

Voilà : rien que pour Lee Miller, ça vaut le voyage — jusqu’au 25 septembre. D’autant que l’été passé, il n’y a presque plus personne à Arles.

Jean-Paul Brighelli

324 commentaires

  1. Perez-Reverte s’inspire de Lee Miller dans Sabotage pour le personnage qui est la maitresse de Malraux. Elle meurt tragiquement, contrairement à notre belle photographe.

    • Perez-Reverte s’est vengé — il aurait bien aimé se la taper. Il a une relation bizarre avec les photographes — lire Territoire Cheyenne et surtout le Peintre de batailles.

      • – On se tape un glouche, une bonne cuite ; on ne se tape Lee Miller…
        – On vous laisse, par inclination, l’expression d’une névrose manifeste qu’incarne « vengé » pour la gent masculine.

        • (De Lee Miller, grande photographe à Lee Miller morceau de viande. Sérieusement… En fait ça produit le même effet que celui de Zorglub qui nous avait partagé des photos de guerre pour conclure sa série de commentaires en expliquant qu’il allait sans doute se faire poupouiller sur une table de massage à Istanbul. Les mêmes)

    • Jean : merci de (me) rappeler la série « Falco » ; je l’inscris sur mes tablettes (de lectures).

  2. Flo,

    Nous comptons sur vous pour faire un grand ménage – cette table de massage public – je veux dire BdA – défie l’ordonnancement de la tranquillité bourgeoise !

    Y a Dugong qui se prend pour le grand sarcastique, Zorglub pour le globe-trotter essayeur en papouilles, Lormier resucée de Marcel le Preux, abcmaths le pieux contrepet – ça suffit ! On ne saute pas tous ces attentats à la pudeur !

    Y en a marre de cet étalage de viandes avariées ! Y en a même qui viennent et prennent des photos en loucédé … tu l’as vu ma fesse, elle te plait ma fesse dit le Jean-Paul d’Arles ?

    • « Vengé », « se la taper » après une méga tartine retraçant la vie peu ordinaire de cette femme. Elle fut un temps mon modèle et surtout par son esprit (l’idée de se prendre en photo à poil dans la baignoire d’Hitler en 45 relègue la punkitude d’Andy Warrol à une idée de déjà-vu), je l’ai découverte à 16 ou 17 ans alors que je m’intéressais à Man Ray. Cette Lady mérite peut-être autre chose que de ramener son talent à son cul et surtout sur le fil de cette chronique.

        • Si vous voulez, je ne vous ai pas compris…(Pacha le chat retombe toujours sur ses pattes)
          Jean-Paul, le jour où vous présenterez ne serait-ce que les plus petites excuses, les poules auront des dents.

        • De vous excuser d’avoir faire parler Arturo au sujet de Lee M. dans un terme peu glorieux. On se tape une michetoneuse, un one shot, une pute mais pas Lee !
          Ça vous dépasse ?
          Quel besoin aviez-vous de d’amener cette précision graveleuse si ce n’est, peut-être, de parler vous-même au travers d’Arturo, et ce qui ce comprend immédiatement.

          • Mais du tout ! Je connais à fond l’œuvre et le personnage — et je vous jure que c’est le genre à s’exprimer ainsi.

          • Imitation de conversation privée… Merveilleux.

            Ok, Jean-Paul, je renonce (ce qui ne signifie pas que vous m’ayez convaincue).

    • Je ne voudrais pas avoir l’air d’un type qui a mauvais esprit mais par moment je me demande si toutes ces fausses agressions sexuelles entre adultes consentants ce ne sont pas des montages juste pour faire le buzz et un peu de publicité gratuite à un artiste en perte de vitesse ?

      Après tout les fausses rumeurs et les distillations à la presse c’était bien une spécialité de Lady Diana qui se faisait fort de faire parler d’elle 24h/24 ?*

      En somme j’ai tendance à dire que ces soi-disant manquements sexuels c’est du reality show !

  3. On surfe sur la mode : moi aussi je suis un affreux mais attendez je vais faire mon repenti public ! Et maintenant que je me suis lavé en public venez nombreux m’applaudir !

  4. « Allez raconter ça aujourd’hui à Ursula von Der Leyen, ou hier à Wolgang Schaüble, le ministre des finances allemand … »

    Un rapprochement entre Le Maestro et Poutine qui,sans cesse ranime la flamme de la guerre patriotique contre les Nazis (maintenant installés en Ukraine), semble possible.

  5. Flo (avec du retard, comme toujours, de ma part) –

    On va faire un effort et on pardonnera à JPB,et son vilain mot sur Lee Miller, toujours prompt à vous hérisser le poil.

    N’oublions pas qu’il est dans une série particulière – d’où le choix de « luxure », avec des jambes de bois, et des pieds itou chaussés de talons… – extrapolation possible, peut-être, sur le thème de la guerre.

    Tant qu’il reste quelques perles (cachées), là comme ailleurs, c’est l’essentiel, et d’en rendre compte aussi.

    Et grâce soit en effet rendue à l’exceptionnelle Lee Miller – en ces temps… de guerre, et donc, outre la violence exacerbée, de mensonges à n’en plus finir.

  6. Dernière remarque –
    Photographes (comme reporters) sont essentiels pour rendre compte de la guerre.

    Perez-Reverte en témoigne – comme d’autres avant lui, sauf que lui est un écrivain de talent – dans le court « territoire comanche ».

    La guerre c’est visuel ; ça témoigne ; et, comme souvent, une photo s’impose pour compléter un texte.

    Et ce sont ces images qu’en ont produit les peintres, tout au long de l’histoire, et qui restent exposées dans les musées.
    Celles qui vont rester dans les mémoires de ceux qui les contemplent – à l’image des photos – et qui sont, peut-être, en nombre plus importants que les écrits (?).

    Dans la fabuleux « le peintre des batailles », le douloureux devoir de mémoire que s’est imposé le héros, ancien photographe de guerre, passe par la reconstitution de son immense fresque des « batailles » , sur les murs de sa tour…

    au travers de laquelle, il tente de comprendre, et d’expurger sa propre angoisse, sa responsabilité surtout,
    … qui ne pourra que s’exacerber avec l’apparition d’un troisième personnage…

    Bref, bien loin des journaleux de notre temps, déguisés en reporters, tout comme la platitude des photos de ceux qui se croient photographes de guerre.

    • Nous devions nous rendre avec un ami dans un endroit magique qui proposait d’être et un restaurant et une librairie et vous permetait de déjeuner d’un repas modeste mais délicieux en bouquinant face à la mer. Territoire comanche figurait sur ma liste d’envies. Au moment de réserver nous avons appris que l’endroit avait fermé définitivement… comme d’autres, tous morts de la crise sanitaire ; c’est une véritable hécatombe dans mon coin.

  7. Flo – Der de der :
    « « se la taper » après une méga tartine retraçant la vie peu ordinaire de cette femme » .

    Vous savez bien, c’est un (son) jeu ; il ne peut s’empêcher ; il restera accro à son personnage, et vous taquinera, jusqu’à son dernier souffle (qu’il espère dans une position originale).

    • Et même plus (qu’une sacrée paire) : « Maria, la Portugaise, dormant ses tétons à l’air (…) Corinne, jeans moulant, ses Nikons pendus au cou… »
      La guerre se savoure, aussi.

  8. Un court chapitre dans « Territoire comanche », peut-être le meilleur pour moi – et pour bien autre chose que les femmes », s’intitule « il y a des femmes qui en ont une sacrée paire ».

    Deux pages relatives à ses camarades féminines, reporters et photographes de guerre,
    dont l’une, qui faisait pas mal de Unes, et qui, ayant sauté sur une mine en 1992, et remise au bout d’un mois, était retournée à la guerre…
     » il y a des femmes qui en ont une sacrée paire ».

    • (Envie soudaine de poitrine de porc grillée à la couenne croustillante. Bises à Warlord)

        • Et que je te mélange des sauces d’accompagnement (plus il y en a, mieux c’est)
          Les amers loques, même avec des sauces sucrées sont des porcs qui ne méritent même pas qu’on les bouffe.

          • Et bien pas tous ! Y’en a aussi, comme ici – sans doute sont-ils beaucoup plus rares, et encore, quand on se promène dans les « territoires » de France, c’est pas brillant – qui savent faire la bonne bouffe, et aussi savent lire et écrire, entrer autres capacités.

        • Non, une sauce inhiberait le croustillant (ce que c’est bon…)
          Ni herbes de Provence, sel poivre rien de plus

    • Extrait de l’article:
      « « Vous n’allez pas me parler du sexe des escalopes quand même », a quant à lui répondu Fabien Roussel, visiblement exaspéré par la discussion. »
      Il a encore faux, Roussel :
      Une escalope avec une belle salade, c’est très sexy.
      Oui….

  9. « Croisant un beau dindon majestueux et lourd,
    J’ai cru devoir lui faire un doigt de basse-cour ..; »

    • Comme le disait si bien Sacha Guitry il faut toujours faire la cour à une dinde même de basse-cour !

  10. J’en reviens aux femmes (cf JPB « Ce sont les seules qu’il respecte » – les femmes, la guerre, Perez-Reverte) –

    Les femmes respectables et respectueuses.
    Etrange lien… mais ça me rappelle ceci, in « Rire avec les anciens », chapitre « Ah les femmes ! ».
    Pétrone (Satiricon) conte :
    « il y avait à Ephèse une dame si réputée pour sa vertu… » ;
    la pauvre perdit son mari adoré et resta des jours à veiller sa tombe et à le pleurer.
    Arriva un soldat « de garde au pied des croix », étonné par ces pleurs et gémissements.
    « La femme, épuisée par son jeûne prolongé, se laissa convaincre et se rassasia de vivres.
    Mais vous savez, de reste, quels désirs vous viennent en général après un bon repas ; elle rompit le jeûne, ils couchèrent ensemble… »

    Le soldat, sous le charme, se précipitait tous les soirs, au tombeau.
    Les parents d’un des crucifiés, « voyant la garde abandonné, le dépendirent ».
    Le « déserteur », terrifié à l’idée de la condamnation qui l’attendait, reçut l’aide de la femme « de tête », « non moins compatissante que vertueuse », qui l’aida à clouer le corps de son mari mort sur « la croix vide » ;
    « J’aime mieux crucifier le mort qu’assassiner le vivant », dit-elle
    Et les badauds, s’émerveillèrent le lendemain qu’un mort se fût allé lui-même mettre en croix ».

    (vous connaissiez sans doute le conte ; moi pas ; repris par La Fontaine, nous dit Danielle Jouanna, celle qui a rassemblé les textes).

  11. Et tiens, retour à l’imam – je l’avais supposé – : M6 suspend le laissez-passer consulaire ; re 🤣

  12. Brighelli:
     » un monde qui célèbre Virginie Despentes peut bien disparaître, il ne manquera à personne. »

    Poutine:
    « Un monde sans la Russie ne m’intéresse pas. » [autrement dit, je suis prêt à risquer la guerre nucléaire.]

    Encore un rapprochement: tous deux envisagent tranquillement la fin du monde.

    Il paraît d’ailleurs que Douguine est partisan de la fin du monde.

    • « Douguine est partisan de la fin du monde »

      Ne dit-on pas « Douguine comme une agneau » ?

  13. « Urhausen (1930-2021) appartient à ce courant des années 40 à 60 que l’on appelle la photographie humaniste.

    Un que je connais s’est intéressé à la « photographie humaniste avant la lettre ».

    Jardins parisiens à la Belle Epoque – Photographies Séeberger frères
    Jean-Paul Brighelli
    Résumé
    À la Belle Époque, les jardins parisiens offrent aux trois frères Séeberger un cadre privilégié pour mettre en scène leurs commandes de cartes postales, alors très en vogue. Décors et saynètes, soigneusement composés, traduisent à la fois le récent engouement du bourgeois pour l’esthétique impressionniste et l’ambiance de l’univers proustien. Espace pictural, social ou mondain, le jardin est aussi l’endroit où se croisent familles bien mises et prolétaires, où l’on respire un parfum d’exotisme colonial à contempler des fauves engrillagés et où l’on adopte les nouvelles tenues sportives : au diable faux cols, jupes empesées… Une vision originale de la Belle Époque à travers ces «tableaux» étonnants, en grande partie inédits, au charme aujourd’hui un peu suranné mais souvent drôles ou émouvants, véritable anthologie de photographies «humanistes» avant la lettre.

    https://www.decitre.fr/livres/jardins-parisiens-a-la-belle-epoque-9782858227846.html#resume

  14. Charlus philologue commente savamment le parler de Norpois; il montre comment,chez ce diplomate , le verbe « savoir » est une forme de futur: « la France ne saurait s’en tenir là = la France ne s’en tiendra pas là ».
    petite causerie agrémentée de lectures par Marc Wilmet

    https://www.youtube.com/watch?v=1Rxuv4iNmHc

  15. Jean-Paul Brighelli 31 août 2022 At 0h09
    Que les règles (de grammaire ou de savoir-vivre) empêchent les dérèglements. Ne pas oublier le poids de la guerre, dans le Temps retrouvé – la fin du monde d’avant. La collusion de fait entre le mon de des Verdurin et celui des Guermantes signe la fin d’une époque organisée autour de la distinction, comme dirait Bourdieu.

    Merci pour cette réponse qui confirme mon hypothèse.
    Les règles de la préséance sont pour Charlus comme des axiomes mathématiques;par des déductions logiques on décide de la conduite à tenir.

    On ne présente pas un baron à un général;on peut éventuellement présenter un général à un baron.
    Grammaire:il m’a été présenté est différent de je lui ai été présenté.

    Cependant, Charlus s’intéresse aussi à la langue en tant que telle.

    Et puis, à quoi pense-t-il quand il dit:on s’en rend compte cinquante ans après ?

    • « Et puis, à quoi pense-t-il quand il dit:on s’en rend compte cinquante ans après ? »

      Calculez : nous sommes entre 14 et 18, 50 ans avant, c’est la guerre de 70. Ce que Charlus récuse, c’est toute la IIIe République, qu’il voit rétrospectivement comme une lente montée vers la guerre — et ce n’est pas faux : lire Les Somnambules, de Christopher Clark (très beau livre).

      • Oui, mais. Pardon, Jean-Paul mais Charles ne récuserait-il pas, à travers la réflexion que j’avais mise en exergue sur la précédente chronique, les décisions précipitées sans raisonnement qui conduisent au péril, ce que les esprits rompus à la grammaire et à la logique, par leur capacité d’analyse pointue (comme le sont certaines règles de savoir-vivre) savent éviter ?

          • Merci de votre réponse.
            Votre incertitude vous étoffe, my good master ; je reste sur ma conviction qui n’est autre que celle d’Etienne Klein.
            Un ouvrage : deux lectures distinctes de qualité…

      • Les règles empêchent le désordre : oui.
        Mais. Ce ne sont pas des règles dont il est question mais de leur maîtrise. Non ?

        Signé : Canard boîteux

        (Je m’attends à un lynchage public, à esquiver un lancé de livre en direction de ma tête. J’assume. En deuz’ : la mesquinerie à ne pas vouloir répondre et quelqu’en soit le motif, est un usage qui n’est pas admis parmi ceux inculqués à Merteuil et Valmont, on le qualifie de petit, sans envergure)

  16. JPB : « L’Antimonde n’est qu’une étape, demain sera le Plurimonde, « un immense réseau interopérable qui contiendrait plein de métavers autonomes entre lesquels les joueurs pourraient évoluer » – comme dans un jeu d’échecs en x dimensions. Et d’invoquer Leibniz et « l’infinité d’autres mondes » qui sont également possibles et prétendent à l’existence. C’est la théorie des cordes enfin réalisée. »

    Dugong, un commentaire ?

  17. https://www.francetvinfo.fr/societe/education/c-etait-soit-partir-soit-rester-dans-le-bateau-et-couler-d-anciens-enseignants-racontent-pourquoi-ils-ont-demissionne-de-l-education-nationale_5267704.html
    Quand la réalité du terrain est ignorée ou méprisée par les « décideurs » bien au chaud dans leurs bureaux…
    Le métier d’enseignant, pour qui le prend vraiment au sérieux, est un métier dur, très dur. Je veux dire par là que ça n’est pas seulement un métier difficile, même s’il nécessite bien sûr des connaissances et des compétences spécifiques. Mais au-delà de ça, c’est un métier dur parce qu’aujourd’hui plus que jamais, être au contact quotidien des bombes psycho-sociales qui vous explosent en pleine figure en classe, c’est une réalité que peu de gens connaissent, à part les policiers (et à un degré encore supérieur). Mais rue de Grenelle, personne ne sait…

    • Le déni de réalité, la méconnaissance totale du terrain, ignorés à ce point ?
      ça paraît peu probable, même impossible ! et pourtant !
      Quant on a, en effet, des syndicats et des média qui ne bronchent pas, ou c’est tout comme, sans compter une partie de la classe (!) politique qui s’en désintéresse voire donne son soutien entier à ces « bombes psycho-sociales », on comprend peut-être mieux.
      Sans compter le numéro 1 des dits 1ers de cordée, qui a prononcé un discours montrant à quel point, en accumulant les vieux et même poncifs, l’Ecole est la dernière de ses préoccupations…
      Mais, ce même 1er s’étant fait lourdement moquer en Afrique, et surtout en Algérie, on peut espérer que le (bon) peuple, lassé de toutes ses et ces turpitudes, et surtout promis à la misère… et au froid, comprendra, enfin, qu’il lui faudra (ré)agir.

    • Des bombes psycho sociales qui ne se fixent aucune limite puisque la permissivité s’est ingérée dans le fonctionnment des établissements sous le slogan « surtout pas de vagues, on ne voit rien on ne dit rien » et conjugués à l’incitation du non respect de l’institution, symbole de l’autorité de l’Etat, que produit un certain clientélisme politique en mode woke en les entretenant dans une victimisation. Je sais d’avance que je vais entendre des cris d’orfraie mais tant que la menace de suppression de la nationalité ne pèsera pas dans la balance dans les sanctions, le foutoir n’est pas près de se calmer.
      Il se dit que dans le 13ème arrondissement, les classes de 35 élèves à majorité bi nationale ne posent aucun problème.

  18. Quand un Etat subventionne très, très, largement syndicats et surtout media, à quoi peut-on s’attendre ?
    A un petit commentaire qui dit vrai, parce qu’il faut bien, de temps à autre, ajouter à la soupe un soupçon de réalité, mais qui, noyé au milieu du reste, perd tout, ou presque de sa pertinence.

  19. Ici chacun apporte son grain de sel ..; ce qui fait qu’à la fin la soupe est immangeable !

  20. Début de « Grand effondrement scolaire : témoignage d’un professeur » (Front Populaire) :

    « Mes observations fondées sur un quart de siècle de métier, temps suffisant pour noter de patentes (et nullement épatantes) évolutions, ont une seule finalité : démontrer l’effondrement du système scolaire de l’intérieur… Tout en sachant pertinemment qu’un aréopage de figures bien plus illustres (Jean-Paul Brighelli, Alain Finkielkraut, François-Xavier Bellamy, Michel Onfray, Régis Debray…) a déjà tracé des sillons irréfragables à ce sujet… »
    (JPB, prem !)

  21. Mais c’est quoi ça ? Ce grand dessaisissement ? On renonce ? Le silence bientôt ? J’y crois pas …

  22. Charlus :

    « C’est à peine si un homme du monde authentique comptait auprès d’un général.
    Une folle faillit me présenter à M. Syveton.

    Vous me direz que ce que je m’efforçais de maintenir n’était que les règles mondaines.

    Mais, malgré leur frivolité apparente, elles eussent peut-être empêché bien des excès.

    J’ai toujours honoré ceux qui défendent la grammaire, ou la logique.

    On se rend compte cinquante ans après qu’ils ont conjuré de grands périls. »

    https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Proust_-_Le_Temps_retrouv%C3%A9,_tome_1.djvu/140

    Donc,
    pour Charlus, le respect des règles mondaines (qui pour lui est équivalent au respect de la grammaire et de la logique) peut permettre de « conjurer de grands périls »;sur le moment,on croit que c’est frivole;c’est 50 ans plus tard que la valeur de ces actions respectueuses apparaît.
    Charlus pense peut-être à des événements qui se sont produits 50 ans avant la Grande Guerre (mais il ne dit pas lesquels,dans ce passage).

    Ou bien c’est un énoncé purement théorique;un spécialiste pourrait nous dire ce qu’il en est

  23. La presse : « les californiens invités à ne pas recharger leur(s) voiture(s) électrique(s) en fin d’après-midi pour éviter de surcharger le réseau »

    L’inconséquence écologique des pays du tiers-monde est confondante.

  24. Lu dans le Vespéral : « « L’intégrité physique de la centrale » nucléaire de Zaporijia, occupée par les Russes, « a été violée », selon le directeur de l’AIEA »

    Y a-t-il eu pénétration ?

  25. J’ai déjà dit que c’est ce fumiste qui est responsable de la chute de l’enseignement de la physique en France ?

    • Je lui ai déjà dit : on peut régler son problème d’homophobie à Rueil- il passera par la fenêtre comme David Fabius et on n’en parlera plus.

      • Tiens, en effet, il sont plusieurs ; à commencer par Walter, né en Bavière… (et mort à Vienne) et adulé par Adolf.

  26. Ceci dit j’aurais été le fils de Laurent Fabius moi aussi je me serais suicidé d’avoir une telle crapule criminelle comme père !

  27. Il y a des criminels parmi les énarques ça vous étonne peut-être ? Certes ce sont des criminels en gros pas des gagne-petit du crime !

  28. Pour en revenir au baron de Charlus dont Lormier fait ses délices mon opinion : c’est un gros con enflé de sa personne comme c’est pas dieu possible – mais pas criminel plutôt maso en fait puisqu’il se fait humilier par Madame Verdurin sans rien dire et qu’il finit dans un bordel SM !
    Autant dire que ses propos et ses avis sont toujours ridiculement présomptueux et portent à côté de la chose en général ! C’est une satire voulue par Proust sur les gens du monde.

  29. Anne Coffinier annonçant que l’école libre serait la seule porte de salut actuellement. Enseignement libre dont le coût irait de la gratuité à 40 000 euros par an… Mais, Jean-Paul de reprendre la belle dame pour expliquer que lorsque vous venez d’une école privée (y compris sous contrat ; à 31′) il est extrêmement difficile d’être reconnu par les commisions de sélection des classes prépa. L’oreille très attentive à l’exposé de notre hôte, l’oeil d’Anne se fait plus sombre pour esquisser un sourire « je vais te plier en deux Jean-Paul ». Jean-Paul satisfait de sa provocation, explique à juste titre que l’école libre demande une compétence et un temps que la plupart des parents n’ont pas dans les quartiers les plus défavorisés de france. La réponse de la belle énarque est savoureuse pour les défenseurs du bac…

    https://www.youtube.com/watch?v=DxuFlcz3wGI

    • « Tout le système repose sur d’immenses mensonges ».
      Tout LE système… dans son ensemble (tout est lié).

      Continuer de lever le voile (!) dans le hors-mainstream, sur l’Ecole (comme d’ailleurs sur la Santé !), c’est essentiel d’autant que les media et autres « spécialistes » bien-pensants s’en tiennent, évidemment, plus que jamais, au « quantitatif », et se gardent bien de s’intéresser au « qualitatif »…
      On est donc encore loin d’un réel progrès.
      Merci au moins à Anne Coffinier d’avoir rappelé que les écoles de barbus… étaient « sous contrat » !

  30. Je pense que et Brighelli et Coffinier ne trouveront pas la solution tant que le système américain importé en Europe de l’Ouest continuera de plus belle ! Mais bon il y a de l’espoir c’est la fin de la domination américaine qui pend aux nez des élites françaises d’ici à peu de temps ! Donc tout va pouvoir être refondé comme disent ces augustes personnalités.

    • La chute du niveau scolaire ? Elle a commencé aux Etats-Unis il y a belle lurette … on l’a importé !

        • L’étendue de votre déni est effroyable… En arriver à citer Ségolène Royal, c’est… comment dire? Atterrant.

          J’ai accueilli chez moi une rescapée de Boutcha il y a quelques mois et elle était dans un état pitoyable. Mais c’est vrai que je ne lui ai pas demandé de photos prouvant la véracité de ce qui lui était arrivé.

          C’est dommage que le délit de négationnisme ne concerne que certaines guerres. Ces déclarations sont répugnantes.

          • On regrette que votre hospitalité ne se soit bornée qu’aux réfugiers ukrainiens, d’autres hommes et femmes en provenance d’un autre continent auraient certainement aimés être accueillis chez l’habitant comme vous vous êtes proposé de le faire pour cette femme. Mais peut-être l’auriez-vous fait, vous seriez de ces grandes âmes charitables pour l’humain… Sans distinction de couleur de peau ? Que vous l’affirmiez ne m’empêcherait pas d’en douter.
            La Guerre ne date pas d’aujourd’hui, les comportements répugnants sont dans tous les camps.

          • Et des réfugiers du Donbass dans des états pitoyables, dans votre chambre d’ami dès 2014 ? Non plus ?

          • Je savais déjà que vous étiez bête. J’avais pigé que Brighelli n’était pas toujours d’une grande honnêteté intellectuelle, mais là on se surpasse :analogie douteuse, appel à l’ignorance, attaque ad hominem et généralisation abusive… C’est triste que les gens continuent de gober des couleuvres aussi grossières, mais encore plus de constater que ceux qui les profèrent ont l’air d’y croire sincèrement. Je vois que rien n’a changé ici. Je m’en vais donc perdre mon temps ailleurs.

  31. Honte de dénoncer un ultra réac, complotiste, con platiste et falsificateur ?

    Bref, une raclure accomplie

    • est un idiot patenté et breveté par l’éducation nationale post-68 ! Un crétin des Alpes.

    • Zélensk ? toujours en simple tee-shirt, qui a eu toute latitude pour faire son cinéma : à Cannes, comme à Venise, et a même reçu quelques blondes zholywoodiennes.
      Un vrai héros qui a fait un carton, sur écran, mais dont l’étoile va inévitablement finir par pâlir…

  32. Brighelli est né en 1953 et Coffinier en 1974 – en 1953 le système scolaire française était encore à son plus haut historique, en 1974 la chute avait déjà entamé sa progression vertigineuse.

      • Comportement répugnant suite : Reste la question de savoir si sa réfugiée paricipera à l’homage national du 14 Octobre prochain fait aux organisations OUN et UPA (de mémoire dégueulasse), en déployant un drapeau ukrainien à la fenêtre de sa chambre d’accueil…

        Mendax a vraiment loupé l’occasion de se taire.

        • Et un déshonneur par association… Quatre sophismes différents, bravo! Il y a quelque chose désarmant à vous voir essayer d’argumenter. C’est à la fois triste et drôle. Enfin moi je trouve ça plutôt triste.

          • Vos attaques ad hominem ne sont pas des arguments de réponse.
            Du reste vous ne répondez pas… Qui de nous deux est le plus triste ?
            Quant à juger de ma bêtise… venant de la part d’un crétin.

          • Les faits, Mendax. Rien que les faits. Vous avez accueilli, chez vous, une pro nazi potentielle. Vous n’avez pas accueilli de réfugiés d’Afrique ou du Donbass.

            « Chui dégueu mais pas dégueulasse… » Et toujours très con.

  33. Comme disait si bien Talleyrand le roi des diplomates la trahison n’est qu’une question de date ! En ce moment le type qui met en doute le récit des anglo-saxons sur la guerre en Ukraine peut immédiatement être censuré sur les réseaux sociaux et traité de traitre par les médias – mais le vent peut tourner si les anglo-saxons comme c’est prévisible perdent la maîtrise du jeu !

  34. J’ai déjà dit que nous les opposants de l’intérieur au système nous avons maintenant un allié de poids avec la Russie ! Ça change tout dans notre configuration politique …

    • Ne vous méprenez-pas, la Russie ne nous a jamais considéré comme un potentiel allié de poids ; un bon client reste est un client. Je vous recommande la lecture de l’interview d’A. de Benoist au sujet de Douguine sur Front Populaire.

  35. Hier j’étais un epsilon qui ne pesait rien – demain est autre jour comme disait si bien Scarlett O’Hara !

  36. Vous imaginez ce truc incroyable en France on a des écoles Coluche ! Et sans parler de lycée Rosa Park ! Ma soeur a longtemps enseigné au lycée de Montgeron qui ne portait pas de nom et qui a été affublé de ce nom grotesque !

    Coluche c’est ce type qui disait que les enseignants n’avaient pas la moindre parcelle d’intelligence ! Et lui le motard écrasé comme une crêpe ?

    • Je peux vous assurer que si j’avais eu en face de moi Coluche devant les caméras je l’aurais remis à sa place de clown !

  37. Durit, futur gauleiter, iota de masse, se proclame opposant de l’intérieur.

    Un éconduit vers la lumière ?

  38. La révolution coluchienne ? Je l’ai vu apparaître dans les années 70 : le gros mot du pavé parisien mis en place d’honneur à la télé et à la radio !

    Moi j’ai bien connu le peuple français et il n’était pas grossier dans son expression courante ! Coluche a importé dans les médias le vocabulaire de la zone ! Pas le parler des paysans ou des ouvriers !

  39. Mendax 2 septembre 2022 At 14h41
    Je savais déjà que vous étiez bête.

    C’est pas mal, c’est un premier point intéressant qui laisse un espoir sur votre capacité d’analyse. Allez, un dernier effort, Mendax, et vous réaliserez que vous êtes vous même très con.

  40. « C’est dommage que le délit de négationnisme ne concerne que certaines guerres. »

    Il faisait longtemps qu’on n’avait pas encore restreint la liberté d’expression !

  41. J’aime autant avertir que je risque de faire la démonstration d’un vérité radicale et ce, afin de faire comprendre son utilité et à qui elle peut-être adressée. Vous en priant d’avance de bien vouloir m’en excuser.

  42. Et comme disait Rima directrice de « Clowns sans frontières » :

    Clown clown clown fais-nous voir le ciel
    Clown clown clown fais-nous du soleil
    Clown clown clown rends-nous les ballons
    Les ballons rouges et ronds de notre enfance
    Clown clown clown fais-nous voir l’amour
    sous son meilleur jour
    fais-nous in the room
    Du prosper Youp-la youp-la boum.

    PPC Serge Lama

    • « Clown clown clown fais-nous voir l’amour
      sous son meilleur jour »

      Clown enfile des salopettes et part ?
      Oui…

    • Réchauffement clim’ (suite possible) –

      Quel que soit le résultat de cette bien triste guerre – qui n’aurait peut-être pas eu lieu si ces accords de Minsk avait été respectés…-
      l’avenir pourrait bien être dans cette immense Sibérie, où, grâce au réchauffement, un jour, pas si lointain, on verra probablement blondir les blés, et pousser des fruits et autres merveilles.

    • « Oui, des preuves de possibles crimes ont été récoltées, »

      Comme l’indique l’article des enquêtes sont ouvertes, ayez la décence d’attendre leur résultat, gardez-vous de toutes condamnations. Les mensonges d’état sont encore frais dans les mémoires comme le rappelle Sego en citant l’Iraq, on peut également citer les charniers de Timișoara.

      Des preuves, qui n’ont rien de suppositions, ont été également récoltées au Donbass avant l’invasion russe. Des enquêtes doivent être menées.

      Je partage un extrait de l’article d’A. de Besnoist sur FP afin que arrêtiez de penser que tous sont aussi cons que vous ne l’êtes. Votre propagande sent le sapin, Mendax. Dites-vous bien, tripple buse que vous êtes, que Ségo sait parfaitement ce qu’elle dit, elle pèse les mots de chacune de ses interventions, elle n’y va pas, comme vous le faites, au doigt mouillé.

      « Le géopoliticien anglais Halford Mackinder, mort en 1947, avait développé l’idée (reprise par bien d’autres après lui, à commencer par Carl Schmitt), d’une opposition fondamentale entre les puissances maritimes et les puissances terrestres, les premières ayant été successivement représentées par l’Angleterre et les États-Unis, les seconds par le grand continent eurasiatique, dont le « cœur », le Heartland, correspond à l’Allemagne et à la Russie. Qui parvient à contrôler le Heartland, estimait Mackinder, contrôle le monde. C’est avec cette conviction présente à l’esprit que Zbigniew Brzezinski, dans Le Grand Echiquier (1997), a pu écrire que « l’Amérique doit absolument s’emparer de l’Ukraine, parce que l’Ukraine est le pivot de la puissance russe en Europe. Une fois l’Ukraine séparée de la Russie, la Russie ne sera plus une menace ». »

      • « la Russie ne sera plus une menace »

        Petit éclairage, Mendax : La menace ne concerne pas l’Europe mais les USA, et force est de reconnaître que l’Europe elle-même n’est déjà plus une menace. L’inflation touche aussi les US actuellement, le drame économique mondial ne les épargnera pas. Notre système de soin, notre système éducatif sont par terre mais comparés au niveau de culture générale de la population américaine, nous nous en sortons plutôt bien. Mieux, nous avons encore une avance sur le nouveau monde : la population européenne n’a pas le degré de dépendance à l’alimentation industrielle de l’américain moyen de base (obèse, inculte). Nous avons des hectares de parcelles de matière grise consacrées à la débrouille qui sont autant de « Prends ça Joe ! »
        On saura se demmerder, Mendax. On vous emmerde, Mendax.

        • Je vais employer votre niveau d' »argumentation » parce que c’est à peu près le seul que vous compreniez:

          🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣

          Et je quitte ce cloaque.

        • Flo,
          « l’alimentation industrielle », l’effondrement des systèmes scolaires, comme ceux de la Santé, ont largement détruit l’Européen moyen, quel que soit le pays concerné.

          Pas mal de gens, en Grèce, par ex – pays qui a connu le pire grâce (!) à l’UE – retournent dans leurs îles, si j’ose dire, donc, au passé, et se remettent à vivre « autrement ».

          Très bien ; mais est-ce une solution à plus long terme ? La « débrouille » , la « démerde », ne re-construisent pas un pays…

          • Nous n’aurons pas le choix que de passer par la débrouille avant la reconstruction, il n’y a pas de reconstruction sans effondrement préalable (chute de l’UE). Autant vous dire que je souhaite cet effondrement parce qu’il n’y aura pas de retour à la justice sociale autrement… ou Mc Kinsey et consorts (Big Pharma, Big industrie) seront plus gras qu’un moine dans la décennie à venir, par exemple.
            On peut faire des étincelles dans le domaine énergétique, nous ne sommes pas les plus cons.
            La Grèce n’a pas eu la possibilité de se reconstruire, l’UE s’est chargée de la garder en laisse alors qu’elle se faisait saigner à blanc par les banques.

          • Il risque d’y avoir de la casse, des dents qui grinceront mais il nous sera impossible de nettoyer les écuries d’Augias autrement.
            Vous souvenez-vous de K. Schwab à Davos, agacé sommant Toufriquet de répondre sur la mise en place du Futur et Touf de lui répondre effronté : »Il peut y avoir des inattendus qui freine cet objectif » ?… On y est. Oui nous allons morffler mais Klauss va l’avoir dans le baba.

          • La différence criante entre les US et nous ?
            1) Nous n’importons pas les ingénieurs
            2) Notre population n’est pas obèse à 60%, elle est opérationnelle dans l’immédiat.

    • Petite crevure pro ukrainienne.
      Car chaque bombe, chaque obus, chaque missile, chaque salve de katiouchas qui tombe sur les Ukrainiens est
      une claque dans la gueule de Taha Bouhafs et des comités Traoré,
      une claque dans la gueule de tous les partisans de la GPA et des bobos en trottinette,
      une claque dans la gueule des végans qui militent contre les chiens d’aveugles,
      une claque dans la gueule de Greta et de tous les hipsters en chignon,
      une claque dans la gueule de de ceux qui écrivent en écriture inclusive,
      une claque dans la gueule de BFM TV, de Médiapart, de L’Obs, de Télérama, du Monde, des Inrocks, de Libération, de France Inter, chantres de la bienpensance extrémiste,…

      • Petite crevure putride pro-russe,

        je n’ai rien d’autre à vous répondre que mon profond mépris.

          • Cinglé le mec…

            BTW, la contre-offensive avance tranquillement mais sûrement. C’est pas demain la veille que Vladolf Palpoutine viendra installer ses camps de vacances en Europe (oui, Flo, l’Ukraine est en Europe et pas aux USA, mais vu les libertés que vous prenez avec la logique il n’est sans doute pas étonnant que vous fassiez de même avec la géographie). Quant à vous, Jean-Pierre, je ne suis pas comme vous et ne me réjouis de la mort de personne, pas même de celle de ces barbares de ruSSes, mais imaginer votre dépit devant la déconfiture de cette Blirzkrieg qui dure depuis six mois, je dois dire que ça me ravit.

            (Mais sans déconner, juste un conseil bienveillant, faudrait vraiment aller consulter : Traoré, Greta Turnberg, Taha Bouhafs, les Inrocks, BFMTV, Médiapart, les bobos en trottinette, ils ne sont pas ukrainiens…)

      • Tout à fait d’accord JP !
        mais n’oubliez pas que « les « ukrainiens », ce sont aussi les gens, comme vous et moi, qui trinquent et seront sacrifiés.

  43. Il a encore un point d’exclamation fiché dans le derrière et se plaint amèrement qu’on le traite !

  44. Pourquoi est-ce que la guerre dure depuis que l’homme est homme ? Il semble bien que la question des rapports de domination existe déjà chez les chimpanzés qui vivent en groupe. Evidemment dans les sociétés humaines qui sont plus organisées la lutte prend des formes plus compliquées ..;

    Est-il possible et souhaitable de parvenir à la paix perpétuelle ? Projet kantien …

  45. Si on enlève tous les rapports de dominant-dominé qu’est-ce qu’il reste ? Est-ce que l’homme délivré de ces rapports sociaux compliqués peut encore prendre goût à la vie ?

    C’est un peu comme si on disait qu’une fois délivré de tout instinct sexuel l’homme continuerait à se reproduire … pour la forme !

    PS Je n’ai pas exactement la réponse à toutes ces questions idiotes !

  46. Heatrland et Rimland –

    Le Rimland, ce sont tous les territoires où les populations sont en majorité – (Europe, péninsule arabe, moyen orient, Inde, Asie du sud-Est, Chine),

    … qu’il s’agissait pour les Américains de contrôler, selon la théorie de Mackinder « qui contrôle les hommes, contrôle les ressources ».

    Le Rimland « entoure », en effet, le Heartland : ce coeur de la Russie, la Sibérie, immense espace que l’on pressent si riche qu’il attire toutes les convoitises…

    Au XXe siècle, donc, les efforts ont été concentrés sur le Rimland, comme chacun sait.

    En ce 1er quart du XXe siècle, de folie furieuse sur les matières premières,
    le Rimland s’est avéré plus que jamais la cible.

    D’où, inévitablement… la guerre en Ukraine, puisqu’elle est à la « frontière » entre Heartland et Rimland.

    Elle va donc être sacrifiée,
    tout comme nous, l’Europe, le sommes – et l’addition à payer est et sera de plus en plus lourde.

    Très longue affaire à suivre, que ce nouvel épisode de la bataille entre Est et Ouest…
    vraisemblablement encore plus sanglant que les épisodes précédents…

  47. Flo (suite) :
    Nous n’avons, pour le moment, ni « pétrole ni idée » ;
    remettre un peu de cervelle dans les têtes, et surtout, surtout, les remettre au boulot, ce n’est pas demain la veille !

    Tant qu’on promettra aux humains d’ici, une « allocation universelle », une prise en charge qui leur permettra de ne rien faire, ils préféreront, n’en doutez pas une minute !

  48. Que les Schwabs & co – la caste et les 1ers de cordée – l’aient « dans le baba », on y compte bien !
    Mais ce pourrait être un très long et très sévère combat… pour lesquels l’ensemble des « future generations » semblent peu prêtes à engager.

    Ici, moins d’obèses, certes, mais beaucoup de gens en mauvais état, dans un pays où sont, entre autre, exigés 11 vaccins, et bientôt plus…

    Et puis, la France n’importe pas de cerveaux, mais ils ont plutôt tendance à s’expatrier… (et peut-être, un jour prochain en Russie ?).

    Quant à une population « opérationnelle », il semble que, partout, on se plaigne du manque « d’opérateurs », alors qu’on n’en a jamais eu autant à disposition !

  49. Vous connaissez tous Spinoza : l’absence de preuve n’est pas la preuve de l’absence. Je vous propose : alléguer des preuves n’est pas prouver les allégations. Si les preuves existent, qu’on les produise ! Le fact-checking ne sait faire autre chose que brasser un méta mortifère…

    Surtout qu’en matière de preuves de crimes de guerre contre des maternités, on devrait être vaccinés : https://www.youtube.com/watch?v=ZbnyAIjh0aE

      • Non, ce n’est pas un enfant de coeur, mais les manip’ et les mensonges du camp adverse font encore l’objet de raillerie. (Powell et sa fiole d’anthrax à l’ONU, grand moment). On les voit s’affairer, ça diligentent des enquêtes, ça accuse à tout va mais on ne les a pas entendu pour les victimes civiles du Donbass, personne ne s’est manifesté. Mendax n’est pas venu témoigné, les trémolos dans la voix, d’avoir accueilli un réfugier du Donbass, bouleversé par son état.

        • Poutine n’est pas un enfant de CHŒUR.
          Même ici l’orthographe et la syntaxe ont été passées par pertes et profits?

        • Ben non. Et je n’ai pas non plus parlé des palestiniens, ni des aceh, ni des ouïghours et encore moins des afrikaners. Vous savez, ce faux argument moisi que les gens d’extrême-gauche utilisent quand ils cherchent à discréditer quelqu’un? Vous venez juste de l’utiliser et vous continuez de croire qu’il est valide. Il ne l’est pas. Ce n’est pas parce qu’il y a des victimes ailleurs dont on ne parle pas que l’indignation pour d’autres victimes est injustifiée. Ce n’est pas parce que quelqu’un a menti que son adversaire est sincère et ce n’est pas parce que quelqu’un ment une fois qu’il ment tout le temps. En réalité vous choisissez simplement de croire ce qui vous arrange parce que remettre en question votre vision du monde est trop désagréable, ce en quoi vous ne différez pas beaucoup de certains fanatismes régulièrement dénoncés ici. Et c’est bien de cela qu’il s’agit : d’un fanatisme aveugle et crasse qui se propage partout sous couvert d’une détestation de l’UE et des USA. Cela ne me poserait pas de problème particulier si c’était circonscrit à quelques petites niches: malheureusement, même des personnalités politiques ayant pignon sur rue se permettent de proclamer les mensonges les plus éhontés à propos de ce qui se passe en Ukraine, ce qui prouve que la propagande du Kremlin fonctionne. Or, il suffit de comparer les types de discours entre la Russie et l’Occident (encore faut-il vouloir le faire) pour se rendre compte lequel est de loin le plus mensonger et le plus contradictoire. Enfin, puisque vous aimez citer la revue FP, je vous invite à lire si ce n’est déjà fait cet excellent article de Michel Onfray qui à mon sens décrivait assez bien la situation dès la fin du mois de mars, sans la moindre complaisance vis-à-vis de l’UE et pas davantage avec la Russie :

          https://michelonfray.com/interventions-hebdomadaires/penser-poutine?mode=video

  50. L’enquête d’Amnesty International (qui je vous le rappelle a également critiqué la manière dont les ukrainiens s’en sont pris aux prisonniers russes) est terminée depuis le mois de mai, alors je ne vois pas trop ce que je devrais encore attendre. Pour les anglophobes, « evidence » signifie « preuve »:

    https://www.amnesty.org/fr/latest/news/2022/05/ukraine-russian-forces-must-face-justice-for-war-crimes-in-kyiv-oblast-new-investigation/

    Mais bien sûr, je m’attends à ce que tout cela soit immédiatement remis en question et/ou qu’on vienne mettre sur le tapis des sujets n’ayant strictement rien à voir (punaise, le fou qui vient pour la deuxième fois au moins nous parler du clan Traoré! Mais quel rapport, bon dieu? Et l’autre qui abonde dans son sens avec la minuscule réserve que des vrais gens se font massacrer – faudrait savoir, je croyais que vous doutiez fortement de l’existence de tels massacres?)

    Alors je veux bien accepter que ma parole ne vaut pas davantage que celle de n’importe qui ici, quand bien même j’affirme sincèrement bien connaître les deux pays concernés, y avoir vécu et côtoyer professionnellement nombre de russes et d’ukrainiens. Si je connais assez bien ces deux pays, j’admets n’avoir jamais mis les pieds aux USA. Bien sûr, vous pouvez ne pas me croire. Enfin, je veux bien faire semblant de comprendre l’autre drosophilophile qui se paluche sur le « méta » mais je ne vois pas bien où cela mène à part à une espèce de scepticisme radical qu’on peut appliquer à n’importe quoi. Et si vous remettez systématiquement en question les informations sourcées que j’apporte ici, eh bien convenons simplement que toute cette discussion se situe simplement sur le terrain de la croyance ou de la foi. Dès lors il n’y a plus rien à en dire.

    J’ajoute que je n’ai pas de sympathie particulière pour les USA qui a commis bien des vilenies, mais je ne vois pas très bien en quoi cela prouverait que toutes les horreurs commises par les russes ne seraient que de la frime. Un tel raisonnement n’a aucune validité logique et je suppose que notre grand spécialiste en la matière nous le confirmera (ou bien il se lancera dans une longue démonstration incompréhensible pour me montrer à quel point j’ai tort, allez savoir). De même qu’il me semble pour le moins hasardeux pour ne pas dire puéril de considérer que « l’ennemi de mon ennemi est mon ami ». On a parfaitement le droit de détester les Etats-Unis, mais croire pour autant que la Russie peut être un allié de la France me paraît d’une ingénuité effarante. (Et soit dit en passant, la longue tartine d’A. de Benoist à laquelle Brighelli s’est empressé d’opiner, c’est aussi une simple allégation, pas une preuve.)

    Pour les gens que ça intéresse, un psychologue canadien (damned! son voisinage avec les USA le discrédite d’emblée) a observé à travers ses recherches que les personnes qui vouent de l’admiration aux régimes autoritaires ont du mal à penser de manière rationnelle. Voici un article wikipédia assez édifiant, mais navré, il est en anglais:

    https://en.wikipedia.org/wiki/Right-wing_authoritarian_personality

    J’avoue pour finir que tout cela me rend assez pessimiste pour notre pays, car cela signifie que la propagande russe fonctionne bien. Je regrette que tant de français ne se rendent pas compte de la chance qu’ils ont de vivre ici et j’aimerais bien pouvoir donner des exemples concrets de à quoi ils échappent, malheureusement, je n’ai pas vraiment le droit de parler boulot.

  51. Après tout, c’est la même chose en littérature : un monde qui célèbre Virginie Despentes peut bien disparaître, il ne manquera à personne.

    C’est un peu court comme critique.
    Lu le Despentes bien que au départ, question de mood perso, j’étais un peu rétif à lire du pavé Virginal qui avance en piétinant la pelouse.
    Le Despentes donc(il n’y a pas son prénom sur la couverture, comme si elle aussi revendiquait la neutralité sexuelle de l’écriture ou de l’œuvre d’art).
    À mon grand plaisir, j’ai constaté que VD possédait toujours cette langue puissamment expressive irriguée par les fleuves souterrains de ses lectures sûrement plus denses et plus nombreuses qu’on pourrait le croire, qui n’est autre qu’un des français contemporains(ce livre suffit pour couvrir de ridicule les lamentations de certains sur la déliquescence de LA langue française, comme s’il n’y avait qu’un français et non des français qui tordent le cou à/de la langue avec bonheur); la leçon de Céline et de Queneau n’est pas perdue pour elle. Ensuite, comme toujours, une remarquable lucidité sur la société contemporaine.
    Despentes a une écriture bien à elle qui s’incarne dans le trio des personnages qui ne font qu’un: Despentes. Avec son style naturaliste punk qui s’est un peu édulcoré depuis King Kong théorie(son meilleur livre), lui reprocher l’uniformité de tons comme le fait bêtement Lucille Commeaux:
    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/affaire-critique/cher-connard-de-virginie-despentes-7018619
    en prétextant que l’intérêt littéraire d’un roman épistolaire vient de l’exercice de style(fort difficile j’en conviens) qui consiste à donner une voix particulière à chacun des correspondants, voix qui devraient s’entendre dans leurs écritures respectives, est tout simplement puéril. Je n’ai pas eu ce problème parce qu’à mon sens les trois correspondants doivent tous avoir la même voix, qui est définitivement celle de Despentes elle même, et c’est tant mieux, voix s’exprimant dans un flux de phrases authentiquement labellisé despentien.
    Et puis il y a des trucs rigolos et bien vus dans le bouquin. La scène de la terrasse de bistrot. La vedette de cinéma croyant que les portables la prennent en photo elle, alors que c’est le youtubeur aux millions de viewers qui est la cible de chaque portable(le meilleur ami de l’homme moderne)..indignation de l’actrice… Mais c’est n’avoir pas encore compris la mutation du capitalisme, qui change le paradigme de la valeur marxiste, d’autant qu’il n’y a pas tant de différence entre l’actrice et la nouvelle célébrité massifiée par les-nouvelles-technologies. L’abstraction autotélique du travail, substance sociale du capital, est transfigurée ici par les nouveaux cadres sociaux numériques en sujets médiatiques qui « deviennent ce qu’ils sont ».
    Par contre, toutes les descriptions des drogués anonymes…c’est à la fois facile à faire, franchement(au XIXème siècle, les écrivains utilisaient le huis-clos des diligences pour faire de même), et fort peu politique(pas un mot sur l’organisation mondiale du commerce de la drogue) et bien moins réussi que les splendides réunions de thérapie sous l’égide de la remarquable Miss Ratched dans Vol au dessus d’un nid de coucous (auquel le bouquin de Despentes fait un peu penser, à mon sens avec Despentes herself en Nicholson..

    Despentes, »Cher connard », 352 pages, 22€.

    • « cette langue puissamment expressive irriguée par les fleuves souterrains de ses lectures  »

    • Tu sais quoi, à travers ce que tu écris, elle me rappelle ce parisianisme héroïnomane trempé confortablement dans la poudre grace au blé, sans ne s’être jamais vraiment frotté à la réalité de la défonce que sont les squats, les dealers, les flics aussi (j’ai des témoignages rendant hommages et considérations qui sont de petits bijous…), n’en a vu qu’un des versants chez les narco anonymes, se pense affranchi pour avoir frayé dans le milieu porno… Je vais être obligée de la lire (Tu fais chier !)
      Il n’y en a qu’un seul qui illustre assez bien la solitude, seule compagne du toxico, qui n’est autre que Mano Solo. Il y ce texte magnifique « Au creux de ton bras » (cherche) qui te brosse les principaux traits en si peu de lignes de la réalité du monde infernal de l’héroine.
      Non, non, elle n’est pas Nickolson. Oui, elle en rêve mais elle ne l’est pas. Parce que tu le dis toi-même sans même t’en rendre compte : la première supercherie de cette nana-dans-la-poudre et contrairement à Nickolson et de n’avoir jamais fait ni de prison, ni d’HP ; la seconde qui en découle serait de te faire croire qu’elle a le back ground suffisant de Céline qui l’autorise-à. Tss tss.

      • Si tu ne piges pas la foudre que s’est pris Céline dans Guerre, si tu oses comparer les douleurs de dos au petit matin de cette fille aux souffrances de Céline, retourne te coucher…

      • (Je viens de lire la critique de Naulleau qui la détruit sur une ligne identique à la mienne: l’imposture. Nan, je n’achèterai pas sa bouse, j’ai très peur de verser dans le masochisme, à me voir balancer son livre toutes les dix pages en hurlant puis reprendre sa lecture et l’interrompre pour les mêmes raisons et que ce soit sans fin. F** off)

  52. Voulez-vous dire Flo que tous les nombrils ne sont pas assez creusés pour être intéressants ?

    • De ce qu’en dit Nalleau, elle s’arrogerait une aristocratie, un titre de noblesse par le biais de l’héroine dans le monde des psychotropes, ses usages et ses coutumes… Elle m’en dira tant. C’est du même niveau que celui d’hervé qui ose la comparer à Nickolson.
      Virginie, n’a jamais vendue ses charmes gare de l’Est pour un G de poudre. Non, Virginie touche une avance rondelette sur publication, Virginie est bidon.

  53. Je suis dispensé de lire « Despentes » sans prénom car je ne coche aucune case mais enfin elle a le génie des titres – visiblement souffleter les hommes va lui attirer des lectrices qui sont le coeur de cible du lectorat – Brighelli le sait fort bien !
    Les romans sinon c’est roman de gare …

    • Les hommes ne lisent guère que des romans de deux cent pages comportant des scènes pornos et des scènes de violence – la psychologie c’est pas fait pour eux !
      Enfin je vous parle des bonhommes de dans-le-temps, des Français d’avant !

    • Les plateau de TV l’atterndent, reçue en messie chez le détestable Yann Bathes. Et la voilà arrivant en retard dans ce look négligé parfaitement étudié, la mèche grasse et collée, refusant les invitation aux défilés pour ne pas corrompre le style underground qui rempli son compte en banque. En attendant un prochaine publication, qu’elle rendra aussi en retard, se frittant avec son éditeur qui la sommera d’aller décrocher en Suisse dans cette clinique dont il lui a parlé, parce qu’il en a marre de ses soulographies d’enfant gâté de merde, de ses aller retour entre cachet, alcool et poudre. Parce que contrairement aux autres, elle n’aura pas le problème majeur relatif à tout toxicomane qui se respecte, plus sévère, plus insupportable encore que ne le sont le sevrage et ses douleurs physiques, qui est celui de pouvoir se pardonner.
      Dans une clinique en Suisse à 50 000 euros les deux semaines en all inclusive…

      • « 50 000 euros les deux semaines en all inclusive »

        A plus de 30 € le gramme de brune, ils peuvent l’inclure sans douleur dans le prix, ainsi que les accessoires.

  54. Au sujet de l’absence de prénom sur la couverture du « Despentes » il y a une querelle en ce moment dans l’école française sur le prénom d’usage qui est autorisé.

    • J’entends déjà Zemmour – derrière lui Camus qui lui souffle les phrases – tempêter sur cette atteinte au calendrier … et surtout à la respectabilité sexuelle !

    • J’ai quand même une question : à l’école française est-il obligatoire de parler français ? Je dis cela parce que j’ai appris l’existence à cette occasion du « deadname » – ça m’ennuie beaucoup plus ce franglais permanent des enfants !

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Deadname

  55. Les putes ont toujours un nom de guerre – moi cela ne me gêne guère que mes escorts favoris ne se présentent pas sous leur vrai nom !

  56. Je suis en train de lire un « dictionnaires des injures politiques » ; le langage était très cru sous les époques précédentes ! Ca ne volait pas toujours très haut ….

    • Soit dit en passant le Naulleau n’est pas doué pour casser du sucre sur le dos de la Despentes ! Y avait pourtant matière à s’amuser à faire des phrases … on pouvait dire « trop creuse pour ce qu’elle a de putassier, trop plein de soi pour ce qu’elle a de défrisant » !

      Si Eric Naulleau veut des leçons de style …

  57. Chateaubriand et l’obsession ritualisée du « sang pur » dans « De Buonaparte et des Bourbons » en 1814.

    Sur la mort du duc d’Enghien.
    « On se demanda de quel droit un Corse venait de verser le plus beau comme le plus pur sang de la France. Croyait-il remplacer par sa famille demi-africaine la famille française qu’il venait d’éteindre ? »

    Comme il a eu un peu honte des mots « demi-africaine » et « française » il les a supprimés dans la réédition en 1816.

    • Son père faisait le commerce des nègres entre autres denrées périssables c’est de là d’où vient la fortune de cette petite noblesse bretonne désargentée … il acheta le château de Combourg avec l’argent de la traite.
      Chateaubriand pense que son « droit de naissance » lui permet de mentir en toute innocence !

  58. Chateaubriand voulait pouvoir insulter avec des gants !

    « Son grand plaisir était de déshonorer la vertu, de souiller les réputations : il ne vous touchait que pour vous flétrir » Il pense à lui ! Il accepta un million de Bonaparte et s’acheta la vallée-aux-Loups où il vécut des années fastes …
    Napoléon à Sainte-Hélène disait que s’il avait fallu acheter Chateaubriand au prix où il s’estimait tout l’or de l’Europe n’y aurait pas suffi ! Pour un million il a obtenu son silence jusqu’à sa chute en 1814 après le vicomte abreuva d’injures le petit Corse.

  59. Quand un écrivain passe son temps à faire des « mots » il en oublie que le vaste monde continue à tourner pendant sa vacance …

  60. Un écrivain respectable a le choix entre être une pute qui fait du journalisme ou un micheton qui vend ses charmes aux autres qui font la pute à sa place ! Il en faut du nègre pour blanchir l’écrivain …

    • J’aime bien Brighelli mais vraiment c’est dommage que son côté flibustier ait été trop blanchi par Normale Sup’ !

  61. Hier soir j’ai vendu une bio de « Sainte Jeanne d’Arc » eh bien voilà qu’est-ce qui fait fantasmer les hommes ? Une petite pucelle lorraine qui monte au ciel sans passer par le plumard !

    Si Brighelli nous avait pondu une biographie de Jeanne la Pucelle on aurait pu s’amuser avec lui – au lieu de cela … il veut réformer l’école !

    • Hervé est assez malin pour avoir quitté la France avant qu’elle ne se casse la gueule tandis que Jean-Paul lui en est toujours à vouloir réparer les dégâts qu’un demi-siècle de soixanthuitardisme ont pu causer à la structure vermoulue des institutions françaises !

      • Marginalia :
        Noté que le mammifère des mers, après un jour d’absentéisme, dégaze (à fond la caisse) le lendemain, ce qui fait, par écho
        – bien qu’il sache très bien parler – redémarrer très fort le schmil Driout ;
        manque plus que Lormier, à la présence irrégulière ; sans doute un mauvais coup de pédalier.

        Quant à Naulleau, peu d’intérêt pour sa prose, lui qui a défendu l’ausweis, en ces temps pas si lointains, pour prendre son café (assis !) ;
        le voilou là, chez Natacha et à Sud-R ; Good luck au vieux Bercoff, qui a lui, toute mon estime ;
        Naulleau qui fut tout petit bouffon, face à Z comme Zem, du temps de leur show chez ONPC.

      • Pas de relation possible entre un lecteur du « Monde » journal subventionné par l’Etat français et un spectacle de l’étrange où les mirettes en prennent pour leur grade ! Les Ehrlich Brothers ne reçoivent pas – dieu merci- l’aumône du ministère de la culture, ce sont de grands garçons qui subviennent à leurs besoin pas des rentiers de la république !

  62. Les Ehrlich Brothers de vraies vedettes au palais des sports à Paris avec 4000 spectateurs chaque soir – Dugong vieille pute retapée de la république qui s’essaye à l’esbrouffe sur BdA !

  63. Tout le monde n’est pas destiné à devenir une vedette mais quand on aspire au vedettariat le manque de succès n’est certes pas une preuve de génie !

    Le type qui à la soixantaine ayant embrassé une profession artistique qui dépend du public vous explique que s’il ne gagne toujours pas sa vie avec son art c’est qu’il a trop de génie ne doit pas être cru sur parole !

  64. Je vends le génie des autres sous forme de cd et de livres ! Ne vous inquiétez pas personne ne me réclame les oeuvres complètes de !

  65. Que penser du journalisme comme monnaie d’échange quand le journalisme est en fait payé par l’Etat ? Que c’est un journalisme de seconde main complètement téléguidé …

    Petite annonce véritable : On demande journaliste seconde main bonne occasion pas trop retapée !

  66. Du Gros Con qui n’a jamais su lire jusqu’au bout quoi que ce soit ! Sa science est comme sa culture de seconde main

    « Le ministère de la Culture assure de son côté que «francesoir.fr ne bénéficie d’aucune aide publique» et «n’a formulé aucune demande d’aide du fonds stratégique de développement de la presse». »

    • Organes de presse : presque rien que du creux expulsant moult gaz nauséabonds, sauf émission de rares pépites.

  67. (Doublon voulu : pourquoi me suis-je donc égarée sous les Rocheuses ?!)

    Marginalia :
    Noté que le mammifère des mers, après un jour d’absentéisme, dégaze (à fond la caisse) le lendemain, ce qui fait, par écho
    – bien qu’il sache très bien parler – redémarrer très fort le schmil Driout ;
    manque plus que Lormier, à la présence irrégulière ; sans doute un mauvais coup de pédalier.

    Quant à Naulleau, peu d’intérêt pour sa prose, lui qui a défendu l’ausweis, en ces temps pas si lointains, pour prendre son café (assis !) ;
    le voilou là, chez Natacha et à Sud-R ; Good luck au vieux Bercoff, qui a lui, toute mon estime ;
    Naulleau qui fut tout petit bouffon, face à Z comme Zem, du temps de leur show chez ONPC.

    • Quant à veni vidi Jancovici, le voici le voilou, invité de partout, chez la punaise de Càvous, comme à France-Info : le réchauff’ clim’, c’est la faute à nous autres !
      sans compter son espèce de faux rire à claque.

      Pour ceusse qui auraient vraiment du temps à perdre (avant de crever de chaleur) et qui s’intéressent au calcul de leur empreinte de carbone personnelle ; à iech !

      https://www.youtube.com/watch?v=TCl2iE1JXIU

      • … Bon, j’exagère un peu : hormis son discours sur le nucléaire et quelques autres points.
        Et si, par ex, chaque commune, commençait à remplacer les conduites d’eau, souvent si usées que d’énormes quantités sont perdues, chaque année – un détail oublié ?
        De même, tout à fait accessoirement, que les 1ers de cordée donnent l’exemple, comme les cambrousards dont on a forcé la main (!) pour une piètre imitation (cf : siroter « une péro »* au bord de sa petite piscine).
        etc, etc…
        * comme disait une petite et pauvre dame qui oeuvrait, il y a bien longtemps, chez mère-grand et qui aurait maintenant près 135 ans

  68. Jean Sibilia : « Il n’y aura pas d’immunité durable sans un vivre ensemble écologique et altruiste »

    Quel charabia imbécile !

    Ce type-là veut vacciner tous les étudiants qui veulent faire leurs études de médecine à Strasbourg ! Que ce vieux pourri aille rôtir en enfer !

    • Il a deux ans de plus que moi mais ce n’est plus qu’une vieille éponge à fric … aucune espèce de moralité, aucun principe !

  69. Non je ne crois pas être jamais l’invité de l’inestimable luminaire Ruquier ! Le type qui ricane tous les trente secondes que dieu ou le diable font !

    • Est-ce que ricaner tous les 30 secondes ça donne une double vue selon vous ? On voit des choses qui n’existent pas et d’autres qui existent trop on ne les voit pas ?

    • Je ne connais aucun diplôme qui vous permette à la sortie de votre école de postuler à ce tarif !

    • Patrick Cohen touchait 38 000 euros par mois pour sa matinale sur Europe 1 ?
      Comment se porte Europe 1 ? Mal… Ils n’ont qu’à s’inspirer d’Hanouna qui s’est tourné vers le grand spectre de 70% de part de marché : les anti macronistes.

  70. Je vais me fâcher pour les deux de 19h22 et 19h29. Cette femme a fait don de fortunes aux orphelins d’Auteuil. Et là, je grogne vraiment…

    C’est simple : Ou vous auriez donné autant ou vous la fermez.

  71. FIFRES, EPIPHANIE, ENFANTS

    Des lumières sombres ont été allumées. Jusque-là l’obscurité avait été la paresse diabolique et la luminosité insuffisante le contenu de la créature. Des dogmes inaltérés, des obscurités claires que le sang en jet et en continuité a résolues, comme le papillon caresse le front du berger pendant qu’il dort. Une naissance qui était avant et après, avant et après les abîmes, comme si la naissance de la Vierge était antérieure à l’apparition des abîmes.
    Nondum eram abyssi et ego jam concepta eram. Le délicieux mystère des fontaines qui ne serait jamais résolu. L’argile crue cuite dispensée, sautant déjà, hors des origines, pour la grâce et la sagesse. Le Livre de Vie qui commence par une métaphore et se termine par la vision de la Gloire, est plein de Toi. Et vous avez le châtiment terrible, la décapitation soudaine : vous pouvez effacer du Livre de Vie. La Vie éternelle, qui va de l’homme éclairé par la Grâce à l’arbre nocturne, peut déclarer mortel, abattre, éteindre l’étincelle. Déjà effacé, un nom nouveau qui inclut un homme nouveau, occupe cette place, qui ne laisse ainsi même pas l’ombre de son creux, le scandale de ses cendres. Énorme sécheresse aujourd’hui effacée par les gosses du contentement familial, par les châles de renversement et de couleurs. Accrochez-vous, trébuchez, comprenez-vous, plus profondément si vous êtes prêt à naître, à marcher vers la jeunesse qui devient éternelle. Jusqu’à la venue du Christ, disait Pascal, il n’y avait eu que la fausse paix ; après le Christ, pouvons-nous ajouter, il y a eu une vraie guerre. Celui des partisans, celui des témoins tués au combat, les cent quarante-quatre mille, offerts comme prémices à Dieu et à l’Agneau (Apocalypse, Chap.14, Vers. 3 et 4) : Ils chantaient comme un cantique nouveau devant le trône. Coin, trébuchement, enfants ; enfin, soufflez dans les chalemies, il n’y a plus que Dieu et l’homme. Grande sécheresse, soleil : je vais vers mon pardon.

    • Ben ça serait peut-être un moyen de faire exception :
      chez nous, au Château, avec la vieille dame, nous sommes dans l’obligation de monter le thermostat au dessus de 19° …

      Mais la vielle dame risquerait fort de s’ennuyer ;
      elle a d’autres groupies, supposément plus amusantes, qui l’adorent, telles Muriel, la comique.

      Tout le monde n’a pas la chance de péter la forme, à plus de 90 ans, pour aller tenter sa chance au Sénat, comme La Lollobri !

  72. Pour mieux diffuser sa « pensée », Sandrine R. veut que ses discours soient transcrits dans le marbre en hiéroglyphes non binaires (notamment pour signifier le barbecue).

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