Et il n’y eut plus devant lui que tous les jours du reste de sa vie. La mort de son épouse l’avait laissé sans force ni envie de durer.
Il remua quelque temps la tentation d’en finir tout de suite, mais l’idée heurtait l’envie de se repaître d’un deuil démesuré, le dur désir de se remémorer trente années de bonheur achevées sur une maladie absurde et incurable. Il voulait consacrer à la disparue tous les jours du reste de sa vie, faire de chaque heure et de chaque année à venir un mausolée qui se bâtirait lentement, par strates, couches superposées d’un chagrin infini.

Aussitôt la question se posa des modalités pratiques de ce deuil. Comment exprimer la douleur, la dépossession de soi, la vacuité de son existence ? Ils avaient vécu si proches l’un de l’autre qu’à présent qu’elle était disparue, il se sentait diminué d’une moitié. Pourfendu. Comment dire ce manque ? Comment nommer l’absence ? Que faire d’une existence désormais sans objet ?

Il errait dans la grande maison, guettant le fantôme de son amour dans les ombres que le soleil déclinant posait sur les murs et les meubles. Il errait dans le grand jardin, repérant sur les roses la main de celle qui les avait taillées avec soin peu avant de disparaître. Partout l’absence et le silence. Et tout ce qui l’entourait, la maison, les arbres, les meubles polis par des années de dépoussiérage, tout ce qui dans sa vie était matière évoquait, par contrecoup, le vide de sa vie.

L’idée lui vint par hasard. Il regardait d’un œil absent les volumes rangés dans la bibliothèque, quand son regard se posa sur un vieux dictionnaire Larousse. « Voilà, se dit-il, je n’ai même pas les mots pour dire ce que je ressens. La langue me fait défaut. Elle signe à chaque instant son impuissance. Elle m’entraîne dans sa catastrophe. A quoi bon ces milliers de signes, si aucun n’est capable de dire la douleur…
« Toute parole est désormais malheureuse…
« Je me vengerai sur les mots. Je vais les supprimer l’un après l’autre, jour après jour. Les précipiter dans la faillite du langage, impuissant à dire l’indicible. S’ils ne veulent plus rien dire, ni me dire, à quoi bon les garder ? »

Une routine se mit en place. Chaque jour, il ouvrait au hasard le dictionnaire, abattait, les yeux fermés, son index sur l’une ou l’autre page, et supprimait le mot pointé du doigt de son vocabulaire.
Evidemment, dans la foule des mots, il avait de fortes chances de tomber sur un syntagme inusité, dont l’absence ne le ferait pas vaciller tout de suite. Eliminer « ornithorynque » ou « albumine » n’altérait pas réellement la langue.
Mais le hasard parfois le servait bien. Il supprima ainsi en quelques jours, par un hasard bienheureux, « désespoir » (« qu’ai-je besoin de « désespoir », pensa-t-il avec une certaine jubilation noire, « aucun mot n’est adéquat au vide qu’elle a laissé »), puis « printemps », « chaud », « penser ». Pendant quelques jours, le dictionnaire ne voulut plus collaborer, et lui fit supprimer des mots inusités, dont la disparition ne l’affligeait guère. Le 2 septembre, ce fut le mot « jardin » — et soudain un grand silence se fit autour de la maison, puisqu’il n’avait plus de mot pour nommer l’enchaînement concerté des arbustes, des fleurs et des oiseaux. Les arbres qu’ils avaient jadis plantés ensemble restaient comme suspendus dans cette aire désormais innommable.

Il avait mis au point un protocole précis. Chaque jour, il calligraphiait le mot condamné sur une feuille blanche, la chiffonnait et la brûlait dans la cheminée, où désormais s’accumulaient les cendres volatiles. Il regardait parfois ces lames grises, recourbées par la flamme, qui avaient été les mots de sa vie. « Ce n’est que ça », se disait-il, « juste un petit tas de cendres. » L’âtre encombré de pelures impalpables était le miroir le plus exact de lui-même.

Il ne trichait pas. Parfois, la main ouvrait largement le gros volume, et il tombait sur un nom propre, dont l’élimination le laissait au pire indifférent (« Qu’ai-je à faire de « Cousin, Victor » ou de « Héliogabale » ?), au mieux sombrement satisfait : quand disparut ainsi « Vaux-le-Vicomte », il se remémora la visite qu’ils avaient faite, tous deux, à l’ancien château de Fouquet, leurs poursuites dans les — comment disait-on déjà ? Il avait oublié le mot — disposés en cascade de verdure, l’évocation de La Fontaine et des nymphes de Vaux, et les vers qu’il lui avait récités — et tout disparut avec le nom de la demeure. Un mot pouvait entraîner une myriade de mots à sa suite. Des pans entiers de son passé disparaissaient ainsi dans la cheminée, où la feuille enflammée se consumait en quelques instants, jetant un éclat dernier avant de devenir charbon, brillant d’un feu ultime avant de se résoudre aux cendres.

Le comble enfin arriva quand le mot désigné fut « cigarette ». Il avait l’habitude d’en fumer trois ou quatre par jour. À partir de ce moment-là, de cette heure précise, il resta immobile, face au paquet entamé, sans parvenir à se rappeler… Et quand il alla au bar-tabac du village, il regarda le patron avec un œil vide, ouvrit la bouche — et rien ne sortit, qu’était-il donc venu faire dans ce lieu qui empestait la — comment dire ?

Les années passèrent. Il ne parlait presque plus, il ne pensait guère davantage. Il n’en avait d’ailleurs plus le loisir, tant les mots supprimés créaient de vides dans son esprit. Son cerveau était corrodé par le meurtre des mots. Des bulles parfois montaient dans sa conscience, les mots isolés auxquels il avait encore droit — sans pouvoir les relier, car « être » et « avoir », et « Maisouetdoncornicar », avaient flambé depuis longtemps.

Enfin, un matin, le « Moi » fut désigné par l’index impitoyable. Cela fit sourire le vieil homme. Ce n’était pas vraiment une perte, il ne restait déjà presque plus rien de lui. Il écrivit le monosyllabe au milieu d’une feuille, la roula en boule et y mit le feu.
Et le papier brûla avec le même scintillement joyeux, et le vieil homme disparut lui aussi, et il ne resta plus, dans le grand salon où tous les meubles étaient recouverts de draps blancs, qu’un vide énorme qui dévora l’espace.

(…)

Le narrateur se relit avec le soin qu’il met toujours à cette opération. Comme d’habitude, il ôte bien plus qu’il ne rajoute, allégeant des phrases complexes, taillant dans la forêt de « qui » et de « que » dont il a çà et là embouteillé son récit. Il est un maniaque de l’asyndète, un fervent de la parataxe. Il coupe au plus ras les adjectifs, toujours trop nombreux à son goût, et quelques participes présents, qui se sont échappés malgré l’horreur instinctive qu’ils lui inspirent. Car enfin, plutôt que d’ajouter un adjectif au nom, autant trouver un nom qui dise les deux ensembles.
Enfin, il évacue une foule de mots de liaison, partant du principe qu’une cheville inutile pèse exagérément lourd, et que le zéro est plus beau que l’infini.
Puis, apparemment satisfait, il donne à lire son histoire à sa compagne.
– Oui dit-elle.
Il la connaît assez pour savoir que ces Oui-là voulaient dire Non.
– Oui ? dit-il à son tour.
– C’est bien, dit-elle sur le même ton. Mais peut-être aurais-tu pu tailler davantage.
– J’y ai pensé, ment-il. Mais à tailler, on finit, au lieu de rédiger Guerre et Paix, par écrire un haiku.
– Ce ne serait pas plus mal, dit-elle.
– Et si je taille dans le haiku…
– Il te restera juste à écrire « Fin » — ce qui résumera assez bien l’histoire, non ?

Il salua mentalement l’impitoyable logique féminine, et se penchant sur son clavier, il écrivit Fin — puis barra le mot, ne conservant que le point final — par faiblesse.

19 avril 2020

Jean-Paul Brighelli

597 commentaires

  1. Dans « Grande Jonction » (à mon humble avis, son plus grand livre), Maurice G. Dantec aborde aussi ce thème de la disparition progressive du langage.
    Quand JPB parle de « taille » et de « haiku », je me demande s’il n’y a pas un sens cochon dissimulé…

      • Josip Gavrilovic 30 août 2024 At 8h49
        Ce texte est tout simplement magnifique.

        On espère que,passée l’étape de la sidération,il ne restera pas bouche bée et nous offrira un de ces commentaires savants,nuancés,éclairants,dont il a le secret.

  2. Le style (le ton) du présent billet est très différente du style de la plupart des billets qu’on a pu lire ici,au point qu’on puisse se demander si c’est bien le même auteur qui l’a écrit. (Bien sûr on répond vite à cette interrogation:oui c’est bien le même auteur-qui a plus d’une corde à son arc.)
    Lormier se souvient d’une évocation de l’âtre (dans un précédent billet,ou un commentaire magistral): le Maestro,un verre de whisky à la main, se laisse peu à peu fasciner par le spectacle du feu dans sa cheminée,où se consume sa propre mélancolie.

    Ici, même « thème », ou presque:

    « Des pans entiers de son passé disparaissaient ainsi dans la cheminée, où la feuille enflammée se consumait en quelques instants, jetant un éclat dernier avant de devenir charbon, brillant d’un feu ultime avant de se résoudre aux cendres. »

  3. cyrano58 30 août 2024 At 1h15

    Quand JPB parle de « taille » et de « haiku », je me demande s’il n’y a pas un sens cochon dissimulé…
    ——————————————————————————————————-

    Auriez-vous l’obligeance d’expliciter ?

    Si vous accédiez à sa requêt,Lormier qui-comme vous le savez-n’aime rien tant que les contenus explicites,verrait là un effet de votre bonté.

  4. L’épouse, atteinte d’une maladie dégénérative,perd peu à peu ses fonctions vitales,laissant un veuf inconsolable.

    Et l’image d’illustration semble être le visage ridé du veuf.

    Intéressant, non ?

    (téléphone de dermo laser Lyon:04 28 29 80 07)

  5. 19 avril 2020

    Jean-Paul Brighelli

    Une re-sucée.

    Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage,sucez-le sans cesse et le re-sucez.

  6. Josip Gavrilovic 30 août 2024 At 8h49
    Ce texte est tout simplement magnifique.

    On espère que,passée l’étape de la sidération, vous ne resterez pas bouche bée et nous offrirez un de ces commentaires savants,nuancés,éclairants,dont vous avez le secret.

    • Ah, Lormier, si vous me prenez par les sentiments en me caressant – de façon quelque peu outrancière 🙂 – dans le sens du poil…
      Il y a en effet énormément à commenter dans ce texte magnifique.

  7. Car enfin, plutôt que d’ajouter un adjectif au nom, autant trouver un nom qui dise les deux ensembles.

    Coquille ?
    Ca n’irait pas mieux avec un adverbe ?

    Car enfin, plutôt que d’ajouter un adjectif au nom, autant trouver un nom qui dise les deux ensemble.

  8. Josip Gavrilovic 30 août 2024 At 9h39
    « de façon quelque peu outrancière  »

    Pas du tout ! C’est une scandaleuse distorsion de mon propos !

  9. Beau texte.
     » L’âtre encombré de pelures impalpables était le miroir le plus exact de lui-même. »

    Le titre en revanche…

  10. JPB a du génie ; on le savait.
    Seul un maître des mots pouvait imaginer mettre lentement fin à sa douleur, à la perte d’une moitié, en jetant au feu, un mot, l’un après l’autre, jusqu’à qu’il n’en reste que le mot « fin », et même jusqu’au qu’au point…final.

    Et pourtant, dans l’Absence, les mots sont de prime importance ; on peut encore s’y abandonner, s’y laisser aller.

    Surtout en un temps où il est devenu urgent d’agir pour qu’ils ne s’émiettent pas, à leur tour ; qu’ils gardent un sens, tous leurs sens, toute leur essence,
    et que, sur les étagères, ces milliers de pages, pour certaines déjà jaunies, ne tombent en poussière, avant que de disparaître, comme tant d’autres.

  11. Josip Gavrilovic 30 août 2024 At 9h39

    Il y a …énormément à commenter dans ce texte magnifique.

    Ca vient ?

    • Le billet dont Brighelli nous a fait don est non seulement magnifique, mais il semble fait pour susciter de la part de l’analyste une infinité de commentaires. Je vous en propose quelques-uns, autour du thème du dépassement.

      1. Ce texte est le récit de la disparition de deux êtres chers (qui sans doute ne font qu’un, j’y reviens en conclusion de cette analyse): l’un est la bien-aimée, l’autre est le Verbe.
      Car le Verbe s’est fait cher. Il est lui aussi l’objet d’un amour absolu. Et ce que nous dit Brighelli, c’est que la disparition de l’être aimé est une fin du monde. On connaît bien le Brighelli palimpseste, et ici la référence à Yves Bonnefoy est particulièrement nette :
      « J’ai porté ma parole en vous comme une flamme (…)
      Je ne suis que parole intentée à l’absence,
      L’absence détruira tout mon ressassement.
      Oui, c’est bientôt périr de n’être que parole,
      Et c’est tâche fatale et vain couronnement. »

      Brighelli – consciemment ou pas – cite Bonnefoy, le conteste et le dépasse. Que nous dit-il ? Ceci : « Dans le procès que j’intente à l’absence, dans la lutte à mort que je mène contre la mort, je détruis, moi la parole. Je mets à mort la mort en me privant du langage qui lui donnait existence. Je combats la mort par la mort comme on combat le feu par le feu. »

      2. « Mal nommer les choses, c’est ajouter à la misère du monde. » Brighelli connaît cette phrase de Camus, et là encore il choisit le dépassement : ne plus nommer les choses du tout, c’est mettre fin/mettre le mot « fin » à sa propre misère, à sa propre souffrance.
      Brighelli connaît aussi Orwell, il sait qu’agir sur le langage c’est agir sur la perception du monde. Mais il va bien au-delà de la novlangue. Sans autre forme de procès, la langue, lui, il la supprime.
      Brighelli connaît aussi et surtout Roland Barthes, Barthes qui décrivait son travail comme l’élaboration d’une « théorie libératrice du signifiant » : Brighelli le prend au « mot », le dépasse, et libère le signifiant en le supprimant : en le supprimant, son narrateur abrège sa souffrance (la souffrance de qui ? Ambiguïté volontaire)….

      3. Palimpseste – ou, si l’on préfère, « intertextualité », et toujours dépassement : – Pérec, dans « La disparition », ne supprimait qu’une voyelle…Brighelli ne fait pas le détail : il supprime le langage….
      – Dans un de ses Contes de l’Absurde intitulé « Le poids d’un sonnet », Pierre Boulle imagine la reconstruction du texte d’un poème à partir des fragments calcinés, incomplets, elliptiques, de la feuille de papier qui en était le support. Entreprise d’une patience, d’une ingéniosité et d’une culture admirables, menée à son terme, pour découvrir à l’arrivée un sonnet…de qualité pitoyable.
      Brighelli, dans son billet, incarne l’homme qui, lui, transforme le sonnet en cendres, choisit la mort du texte et se refuse à sculpter l’éphémère…

      4. Palimpseste, dépassement et finitude.
      L’intertexte, par delà l’allusion à « Guerre et Paix », ne peut être ici que Proust. Rappel : parvenu au terme de la Recherche, le lecteur, bouche bée et sidéré (comme dirait Lormier), comprend qu’il vient de finir la lecture de l’oeuvre que le narrateur proustien se promet d’écrire à la fin du roman que le lecteur vient de lire…Prodigieuse mise en abyme (de réflexion) enchâssant auteur et lecteur, écriture et lecture, comme deux miroirs face à face reproduisant la même image à l’infini : le lecteur comprend que « Marcel FINIT par devenir écrivain » : cette phrase, c’est La Recherche réduite quantitativement à l’état de haiku…
      L’aspect grammatical terminatif de ce haiku résonne comme la ph(r)ase terminale du processus qui débouche sur le mot « Fin »…Aspect terminatif : lointains échos de l’Odyssée de l’Espace de Kubrick, où quand l’ordinateur Hal 2000 « débranche » les caissons où hibernent les astronautes, leur mort n’est signifiée que par un voyant lumineux « Life function terminated »? Ou bien encore autre écho, de la séquence ou Hal 2000 est à son tour débranché par le chef de mission, aphasique, mutique, dont on n’entend que le souffle vital de quelqu’un qui vient d’échapper à la mort de justesse, alors que la machine, elle, s’exprime au moyen du langage articulé au moment de son agonie (Don’t do it, Dave…)? Dans les deux cas, comme dans le texte de Brighelli, c’est à la mort du langage que l’on assiste…Et l’analyste/psychanalyste ne peut qu’apprécier à sa juste valeur l’humour de Brighelli dans l’enchâssement final, laissant au personnage féminin l’initiative de la mise à mort…

      5. « This is the end… » chantait Jim Morrison.
      Reste la grande question que ce texte soulève : Brighelli s’est-il livré à un jeu de mots cryptique sur le fameux vers de Baudelaire  » O Mort, vieux capitaine, il est temps, levons l’ancre » ( = enlevons l’encre, cessons d’écrire) ? En ne laissant au bout du conte (non, ça n’est pas une coquille) qu’un point final – unique vestige d’une savante architecture littéraire, Brighelli est-il en train de nous dire qu’il met fin à toute activité d’écriture ? Impossible. De l’ecriture, cet homme ignore la fin. Il n’en connaît que la faim. De loup. (Celui qu’ont vu tant de ses personnages féminins…)

      Mon commentaire est avant tout un témoignage d’admiration pour ce texte magnifique. Je pousserai donc l’outrecuidance jusqu’à appeler M’sieur Brighelli par son prénom tout en parodiant à mon tour le grand Charles (Baudelaire bien sûr, pas l’autre ganache galonnée):

      Car c’est vraiment, Jean-Paul, le meilleur témoignage
      Que nous puissions donner de votre dignité,
      Que cet ardent bravo qui court de page en page,
      Faible écho d’un talent qui sait nous inspirer.

          • Les bonnes.femmes, c’est pas (du) sérieux ; risque d’humeur changeante au gré du vent…

            D’où le parti pris d’un certain prophète de les faire surveille de très près,par les bons.hommes et même de s’en méfier.
            Ainsi à Toulouse : « un homme en djellaba frappe une femme dans le métro car il n’aurait pas supporté qu’elle s’assoie face à lui » (lefigaro)

          • @Lormier
            J’ai dit récemment que lorsque Brighelli produisait un texte qui révélait des aspects occultés de sa personnalité, je le signalais sans tarder à mon acolyte Prophète psychanalyste amateur éclairé, qui en fait ses choux gras…

          • Merci de cette précision, Josip, au cas où…
            A croire, que moi aussi, je pédale dans la semoule ?

  12. « Eliminer « ornithorynque » […] n’altérait pas réellement la langue »

    Mais la souffrance de l’animal d’avoir la gueule qu’il a, il se la prend sous le bras et se casse sans moufter ?

    • Du calme ! Il n’est dit que « semi aquatique » et ne fait surface que là-bas, loin, chez les Aussies.

      • Ici Lormier apprend beaucoup…mais il oublie.

        Ayant dit que l’orntythorinque était le seul mammifère qui pondait des oeufs, Lormier s’était fait reprndre par Mendax: »enfin, Lomier vous ne savez donc pas qu X en pond aussi ? Jeune, vou ne lisiez pas Y ? »

  13. « Il salua mentalement l’impitoyable logique féminine »
    Toujours s’incliner devant la supériorité féminine;elles nous mènent rondement par le bout du dard.
    Casse-noisette sait calculer;les femmes, même dans les moments les plus torrides, ne perdent jamais cette faculté. (je cite en substance).

  14. Lormier a beaucoup déformé:

    « Nous ne pouvons vivre ensemble, m’expliqua-t-elle, vous n’êtes pas assez riche… » Les femmes les plus amoureuses gardent, dans les moments de désespoir, un sens aigu des réalités, ce qui les distingue des hommes, qui ignorent le réel, même dans la plus futile amourette.

  15. Les animaux n’ont pas d’inquiétudes métaphysiques, signe de leur supériorité sur nous.

    nous:hommes et femmes confondus ?

  16. Additif à mon post d’hier 15h04, commentaires sur le billet de Brighelli.
    Je souhaite en effet clarifier certains points.
    1. La présence de l’intertexte proustien.
    A la fin de la Recherche, le lecteur comprend que « Marcel finit par devenir écrivain ».
    A la fin du texte de Brighelli, le lecteur comprend que « le narrateur finit par ne plus être écrivain ».
    Proust/Brighelli : effet miroir, image inversée, chiasme conceptuel pour ainsi dire. Du Brighelli pur jus, la figure de l’inversion étant chez lui un fil conducteur, ici agrémentée d’une forte dose d’auto-dérision.
    2. Dans le texte de Brighelli, le passage sans transition de la disparition du vieil homme à la vision du narrateur relisant et amendant son texte, passage matérialisé graphiquement par (…), évoque immanquablement la technique cinématographique qu’on appelle⁸ « fondu-enchainé ».
    Les cinéphiles savent qu’on doit le plus célèbre fondu-enchainé de l’histoire du 7eme art à Stanley Kubrick dans son 2001 Odyssée de l’Espace : l’os – devenu arme – projeté en l’air par le grand singe devenu intelligent, os qui se transforme en vaisseau spatial dans cette magistrale ellipse visuelle.
    Eh bien je ne serais pas étonné qu’il y ait, tout à fait consciemment de la part de Brighelli dans son texte, un intertexte kubrickien, dont j’ai soupçonné l’existence dans mon commentaire initial.
    Il y aurait d’ailleurs un certain nombre de rapprochements à faire entre La Recherche du Temps Perdu et le film de Kubrick, ne serait-ce que sous l’angle de la perception du Temps, ou bien encore sous l’angle de la dimension voyage intérieur/histoire d’une conscience, présente dans les deux œuvres.
    Merci de votre attention.

  17. https://www.france24.com/fr/asie-pacifique/20240829-afghanistan-alors-que-les-taliban-effacent-les-femmes-que-peut-la-communaut%C3%A9-internationale
    Je ne sais pas ce que la communauté internationale peut faire pour lutter contre ces ignominies et les fous furieux qui les commettent.
    Mais je sais ce que la France peut faire pour faire comprendre et imposer une fois pour toutes la laïcité aux récalcitrant.e.s : la prochaine fois que des gamines ou adolescentes musulmanes écervelées ou manipulées commencent à chouiner sur « la France, islamophobe, où on n’a même plus le droit de porter le voile, où on n’a même plus le droit de porter une abaya, et gna gna gna et patati et patata « , il faut leur offrir quelques années de stage coranique intensif à Kaboul.
    Même complètement aliénées par la religion avant leur départ, il n’est pas exclu qu’un tel stage coranique en Afghanistan fasse bouger les lignes chez ces donzelles et fasse évoluer quelque peu leur position.
    Ça vaudrait le coup d’essayer, non ?

      • Inutile. Les talibans se les seront appropriées dès leur arrivée, et se les seront réparties dans leurs harems respectifs.
        Transaction sans intermédiaire inutile, sans intervention de la grande distribution.

    • Ce qu’on pourrait faire, pour commencer, c’est cesser d’en importer en France…

  18. cyrano58
    31 août 2024 At 1h36
    L’ambiance de ce texte m’évoque le film « Amour » de Michael Haneke.

    Jean-Paul Brighelli
    31 août 2024 At 7h10
    C’était l’idée.

    Brighelli l’auteur et Cyrano58 le commentateur se sont donc prioritairement attachés au « récit comme histoire », l’histoire d’un désespoir et d’une souffrance liés à la disparition d’un être cher.

    Le Prophète Mao mais s’est, lui, prioritairement intéressé au « récit comme discours » : approche structurale du récit, techniques narratologiques, éléments saillants de sémiologie, aspects psychanalytiques.

    Les deux approches ont évidemment leur raison d’être et leur intérêt propres. L’auteur Brighelli a validé la première. Il serait intéressant qu’il donne son avis sur les apports, recoupements et incidentes (tout ce que Dugong nomme de façon indifferenciée « gloses ») de la seconde.
    Ça n’est pas tous les jours qu’on a sous la main un auteur qui peut commenter les commentaires que son texte a suscités…

  19. « La virginité est capitale pour les Arabes, qui craignent avec raison les comparaisons », relevait JPB dans « Shibumi » (roman de Trevanian), dont il parlait récemment sur Causeur.

    Je le commence. Immense plaisir ; immense intérêt ;
    et beaucoup d’humour, du moins dans la 1ère moitié du 1er chapitre, dite Fuseki, ou phase I, phase d’ouverture de la partie.
    Il y en a 6 dans la stratégie du Shibumi (après Fuseki, Sabaki, Seki, Uttegae, Shicho et Tsuru no Sugomori.)

    Je vais vite continuer cette fascinante lecture…

    • (j’ai fait la connaissance de Fat Boy, la machine pensante, qui évidemment, est encore bien loin d’atteindre le savoir-faire-rechercher-analyser-imaginer… d’IAL.)

  20. La littérature est redevenue un sujet en ces lieux, et je m’en félicite.

    Je finis la relecture du Meurtre du Commandeur de Murakami.
    La première fois, vers 2017, je n’y avais rien compris . Ça s’est un peu amélioré mais il resterait encore beaucoup à faire !

    L’un(e) d’entre-vous s’est-il penché sur ce pavé (1100 pages).
    Contrairement à ce que le titre laisse présumer, ce n’est pas exactement un roman policier. Encore que, mais alors, purement conceptuel.

  21. « m’a modifié », dans quel sens ? Déplumé, à force de vous arracher les cheveux à tenter de comprendre ?

    • Non. Ça c’est déjà fait, même si, étrangement, je possède encore une chevelure abondante et parfaitement colorée !

      Favorisé l’accès à des registres de pensée particuliers et vaguement compris comment ces différents registres donnent accès à des systèmes de représentation différents et complémentaires.
      Je les utilisais de manière confuse, sans vraiment les percevoir comme tels. Ça s’est amélioré.

      Je ne suis pas un intellectuel et donc ne lis pas d’essais ou d’ouvrage théoriques. Les romans me parlent plus et m’ouvrent des horizons par l’exemple. C’est mon côté autodidacte expérimentateur solitaire.

  22. Il y a les billets en « je » et les billets en « il ». Le présent billet est un billet en « il ».

    Quand on compare entre eux des billets en « je » (et qu’on les confronte aux éléments de biographie avérés et connus) on découvre que le Maestro brode de diverses manières sur des élements vécus.

    Ainsi l’histoire de la meuf abandonnée à toute vitesse parce qu’elle avait tout Meirieu dans sa bibliothèque est une broderie/divagation sur l’affaire Deneuve.

    Et la meuf de cette histoire se retrouve en Casse-noisette; tout laisse penser que Casse-noisette existe.

    Quand on lit un billet en « il », on doit se poser la question du rapport entre il et le Maestro; (Ce n’est évidemment pas la seule question à se poser.)

  23. La Disparition… L’auteur se passe de la lettre « e »; nez en moins, il parvient à construire un récit (qui en a lu plus que quelques pages ? Ce doit être hyper-chiant). Le mot « et » (qui pourrait sembler indispensable) est remplacé par « par surcroit ». Malin !

    L’histoire qui nous est racontée ici est bien différente:tous les mots ayant été supprimé,y a plus de texte.

    Ca veut dire que tout est implicie,alors ? C’est donc super-super-érotique ? Passque savez-vous, les intellos vous expliquent que quand c’est sexplicite c’est pas érotique;plus c’est implicite plus que c’est bandant.

    Lormier se marre.

  24. Dugong 30 août 2024 At 17h41
    Du moment que l’analyste peut gloser…

    A mon avis, il serait logique de mettre « analyste » entre guillemets,car l’analyste analyse,il ne glose pas.

  25. Le poème ci-dessous est brusquement devenu très célèbre,à cause de je ne sais plus quel film;
    ‘Stop all the clocks, cut off the telephone’
    Stop all the clocks, cut off the telephone,
    Prevent the dog from barking with a juicy bone,
    Silence the pianos and with muffled drum
    Bring out the coffin, let the mourners come.

    Let aeroplanes circle moaning overhead
    Scribbling on the sky the message He Is Dead,
    Put crepe bows round the white necks of the public doves,
    Let the traffic policemen wear black cotton gloves.

    He was my North, my South, my East and West,
    My working week and my Sunday rest,
    My noon, my midnight, my talk, my song;
    I thought that love would last for ever: I was wrong.

    The stars are not wanted now: put out every one;
    Pack up the moon and dismantle the sun;
    Pour away the ocean and sweep up the wood;
    For nothing now can ever come to any good.

    W H Auden

    photo de la vieille peau d’Auden

    vieille peau ridée,peau d’éléphant:

    https://conradbrunstrom.wordpress.com/wp-content/uploads/2014/11/oldauden.jpg

  26. « Ils avaient vécu si proches l’un de l’autre qu’à présent qu’elle était disparue, il se sentait diminué d’une moitié. Pourfendu. »
    pourfendu !
    Le mot est pris dans son sens premier;ainsi il est comme revitalisé,vivifié… Amusant dans une histoire de disparition des mots.

    POURFENDRE, v. tr.

    Fendre un homme de haut en bas d’un coup de sabre, de cimeterre. Pourfendre un géant. Il le pourfendit jusqu’aux dents. Il ne s’emploie guère qu’au figuré et par plaisanterie.

    https://www.cnrtl.fr/definition/academie8/pourfendre

  27. Lormier 31 août 2024 At 13h54
    Il y a les billets en « je » et les billets en « il ». Le présent billet est un billet en « il ».

    Euh…Dans le présent billet,il y a deux « il ».

  28. Et il n’y eut plus devant lui que tous les jours du reste de sa vie. La mort de son épouse l’avait laissé sans force ni envie de durer.
    Il remua quelque temps la tentation d’en finir tout de suite, mais l’idée heurtait l’envie de se repaître d’un deuil démesuré, le dur désir de se remémorer trente années de bonheur achevées sur une maladie absurde et incurable.

    Questions terre à terre:
    i) Quel âge avait-il quand il s’est marié ?
    ii) Combien de temps s’est écoulé entre le début de la maladie de sa femme et la mort de cette dernière ?
    iii) Quel âge a-t-il maintenant ? (si on a la réponse à i) et ii) on peut calculer
    iv) combien de temps la destruction du dictionnaire lui prend-elle ? (A noter que quand le mot « moi » est brûlé,il disparaît aussi;il reste certanement encore beaucoup de mots.

  29. sans … envie de durer.
    Il remua quelque temps la tentation d’en finir tout de suite, mais l’idée heurtait l’envie de se repaître d’un deuil démesuré…

    Il ne veut pas durer mais il veut que son deuil dure.

    Contradiction ?

  30. Pourfendre, suite

    Il y a quelques jours,Dugong voulut pourfendre des bûches.

    Ca n’a pas très bien marché parce qu’il se sert d’une hache qu’est naze.

    Pour se calmer les nerfs,il s’est mis à rouler-serré des Torahs afin de voir à quel diamètre minimum il pouvait parvenir.

    C’est sa nouvelle marotte.

  31. Chaque jour, il ouvrait au hasard le dictionnaire, abattait, les yeux fermés, son index sur l’une ou l’autre page, et supprimait le mot pointé du doigt de son vocabulaire.

    Pourquoi laisse-t-il au hasard le soin de choisir ?

  32. Hasard pour le choix des mots et ensuite , opération très maîtrisée

    « Il avait mis au point un protocole précis. Chaque jour, il calligraphiait le mot … »

  33. « Vaux-le-Vicomte » ne figure pas dans un Larousse ordinaire;le dictionnaire de l’histoire est un Larousse encyclopédique.

  34. Parmi les mots que le hasard condamne, il en est qui sont des mots « partagés » avec sa femme, des mots qui « contiennent » un vécu commun;Vaux le Vicomte est de ceux-là.

    « cigarette » en revanche serait un mot entièrement personnel.Lui fume, sa femme ne fumait pas (peut-on supposer.

  35. Le 2 septembre, ce fut le mot « jardin »

    Seule « date » dans ce récit.Pourquoi le 2 septembre ? Et pas le 22 ?

    Le Maestro est né un 23 septembre.

  36. Dugong 31 août 2024 At 8h52
    IAL parviendra-t-il à se faire indemniser à défaut d’être immunisé contre tout et n’importe quoi ?
    ——————————————————————————————————
    Japan’s Largest MSM Broadcaster, NHK, Releases Groundbreaking Feature on mRNA Vaccine Harms
    We have received more than 2000 messages from viewers…

    Aussie17
    Aug 30, 2024
    Japanese citizens were shocked on the morning of August 28 as their largest national broadcaster, NHK, decided to air a special feature on the COVID-19 vaccine relief system. This program highlighted real-life experiences of individuals who have suffered severe side effects, prompting an overwhelming public response with over 2000 messages received.

    In a surprising turn of events, NHK’s popular Morning Show, Asaichi, has taken a bold step. Once dismissive of doubts about vaccine safety, the show recently focused on the challenges and realities faced by those affected by mRNA experimental vaccine side effects. This change in stance marks a pivotal U-Turn in the ongoing national conversation about the experimental mRNA’s safety and transparency.

    The program’s new focus was echoed in the unexpected surge of viewer engagement. « We have received more than 2000 messages from viewers today. Thank you very much, » the host announced, signaling widespread public interest and concern.

    One chilling account came from a viewer who detailed their struggle after the third vaccine dose: « My headaches became severe. Although they have lessened since the beginning, the symptoms have persisted for more than two years. It has been two and a half years of vaccine aftereffects. » Frustration with the bureaucratic hurdles in seeking relief was evident: « It’s difficult to go collect documents because of my leg pain, so I urgently wish the process to be simplified as soon as possible. »

    Another viewer recounted a deeply personal tragedy: « Right after vaccination, my mother developed a serious illness and passed away. » Their story was not just about personal loss, but also about the social repercussions of questioning vaccine side effects. « During the period when I was collecting application documents after my mother’s illness and passing, I’ve been met repeatedly with heartless comments just for questioning the connection with the vaccine. »

    The show also featured Misu from Ibaraki Prefecture, a former healthcare worker in her 40s, who shared her ongoing battle. Since receiving her third dose, she has struggled with « pain and numbness in the vaccinated arm, fatigue, and other symptoms. » Misu’s plea was simple yet profound: « I hope the government and media report this properly. Voices are being raised to spread awareness about the suffering caused by side effects. »

    This feature on NHK’s Asaichi has not only brought attention to individual struggles but has also highlighted a broader societal issue: the difficulty in openly discussing vaccine side effects without backlash. It presents a call to action for society to foster an environment where sharing such experiences does not invite judgment but rather understanding and empathy.

    (Update)

    Two days following the national broadcast, Japan’s Health Minister, Keizō Takemi, made an unexpected statement: « Regarding whether health damage from the COVID-19 vaccine constitutes drug-induced injury, our response at this point is that we would like to refrain from commenting. »

    It looks like they are no longer saying that it is 100% safe and effective!

    https://www.aussie17.com/p/japans-largest-msm-broadcaster-nhk

  37. Excellent, phénoménal§ Le Ministre de la Santé japonais n’a pas eu besoin de brûler le dictionnaire:

    Japan’s Health Minister, Keizō Takemi, made an unexpected statement: « Regarding whether health damage from the COVID-19 vaccine constitutes drug-induced injury, our response at this point is that we would like to refrain from commenting. »

    Sur la question de savoir si l’altération de la santé due au vaccin contre le covid 19 est à ranger dans la catégorie « atteinte à la santé pharmaceutique causée par une substance pharmaceutique » notre réponse à l’heure actuelle est que nous préférons nous abstenir de tout commentaire.

  38. Le personnage du récit a eu trente ans de bonheur conjugal;puis sa femme a contracté une maladie absurde et incurable,dont elle est morte.

    Avec les prétendus vaccins, on peut mourir brutalement à n’importe quel âge. On peut aussi contracter une maladie chronique qui vous prive de toutes les facultés qui vous permettaient de jouir de la vie.

    (Evidemment ,les moutons lobotomisés à la Dugong ne veulent pas le savoir.)

    Heiko Sepp, ex-triathlète, est un exemple; la Norvège lui a proposé 140 dollars de compensation.
    La compagne d’heiko est admirable.

    Que peut alors le compagnon, la compagne ?

    https://www.youtube.com/watch?si=vSDoc1Bovzu4kitj&v=IlgnVtrD6dQ&feature=youtu.be

  39. WTH
    29 août 2024 At 15h11
    L’insistance effarante de certains commencent à être plus que fatigante.

    • En ce qui concerne Lormier,il n’est pas du tout fatigué par l’insistance de Dugong, qu’il ne considère absolument pas comme « effarante ».(Si elle l’était,il ne pourraitplus parler.)

      Il n’est pas mauvais que les moutons lobotomisés s’expriment.

  40. Pour lire un récit fantastique comme celui-ci,il faut accepter de « suspendre sonincrédulité » le temps de la lecture.

    En l’occurrence,il faut acceper qu’un mot ayant disparue du dictionnaire a ipso facto disparu de la tête du porpiétaire de ce dictionnaire.

    Cependant, quand on isole un paragraphe comme celui-ci-dessous, on se rend compte qu’il pourrait figurer dans une description d’uen aphasie progressive, d’un Alzheimer etc.

    « cigarette ». Il avait l’habitude d’en fumer trois ou quatre par jour. À partir de ce moment-là, de cette heure précise, il resta immobile, face au paquet entamé, sans parvenir à se rappeler… Et quand il alla au bar-tabac du village, il regarda le patron avec un œil vide, ouvrit la bouche — et rien ne sortit, qu’était-il donc venu faire dans ce lieu qui empestait la — comment dire ?

    Pour un écrivain quelle chose plus redoutable que la perte du langage ?
    La lobotomie, pratique longtemps abandonnée puis remise à la mode à l’occasion du covid, provoque,dans certains cas, des troubles du langage.

  41. Lobotomie ? – autre(s) forme(s), beaucoup plus terre à terre,
    avec les jeunes peaux – à la piscine et sans p’tit pull marine.
    De quoi occuper les mateurs amateurs en tout genre,
    des presque sirènes à d’autres en bi qui nient leurs abondants débordements.

    • Ben, quand on a même pas vu la lune bleue, aucune chance d’entendre le Oun-Khoun –
      à moins de sérieusement persévérer.

  42. Dugong 31 août 2024 At 19h07
    Vous reprendrez bien un peu de fricassée de psilocybes
    ——————————————————————————————————-
    Avec çui-là faut tout le temps tout vérifier:

    « Nikolay Oorzhak explique ne pas travailler avec des psychotropes qui «endommagent le corps». »

  43. En vieillissant, on merd la pépoire. Il y a des mots dont on a de plus en plus de mal à se souvenir.

    Souvent,c’est l’épouse qui nous aide.

    Choquet oubliait le mot « cyclamen »;c’est sa femme qui l’aidait à le retrouver;elle ne lui donnait pas d’un coup, elle lui faisait parcourir un chemin connexe dont les jalons étaient des
    mots.

    Merveille de l’amour conjugal.

  44. Vieille peau –
    Je n’avais (évidemment) pas fait le rapprochement avec W H Auden…
    Y’en a des qui savent tout ; c’est très perturbant à force ;
    d’autant que relire, en gardant l’oeil sec,
    « He was my North, my South, my East and West… »
    pas si facile ;
    un peu comme « O mort, vieux capitaine… »

    • Et l’idée du deuil,chez Auden, est infiniment différente de celle évoquée dans le récit du Maestro…

      « Il voulait consacrer à la disparue tous les jours du reste de sa vie, faire de chaque heure et de chaque année à venir un mausolée qui se bâtirait lentement, par strates, couches superposées d’un chagrin infini.

      Aussitôt la question se posa des modalités pratiques de ce deuil. »

      Le deuil par « le vide », cela n’existe pas dans la tradition littéraire.

      On construit plutôt des « mausolées » littéraires faits de souvenirs.

      • Ou on écrit des « tombeaux » — qui est un genre littéraire en soi. Voir Mallarmé.

  45. « trente années de bonheur achevées sur une maladie absurde et incurable. »

    Quand Jean Paul (sic) Aron attrapa le sida (NB il en mourut) il fit cette déclaration: »quelle guigne! Alors que j’avais fait très peu de choses… Un Américain, en Italie,à l’occasion d’un congrès.Un ou deux coups de bite dans monn khul. »

    Absurde, n’est-ce pas ? Qu’allait-il faire en Italie, fallait-il qu’il s’y fît enculationner par un inconnu ?

    Ils étaient trois amis, qu’on appelait je crois mousquetaires;ils avaient la belle vie deux d’entre eux claquaient leur salaire de cloutards au cinoche, en beuveries;tous trois baisaient à tire-larigot. Ils étaient brillants,écrivaient des livres, coiffaient au poteau les anciens.

    L’un des trois,bi je crois, chopa le sida,perdit la vue,puis la vie. Il cosigna quand même un dernier ouvrage qu’on lui avait lu à haurte voix.

    Absurde, n’est-ce pas ?

    Le Maestro ne s’en est jamais remis (ça et,auparavant, le viol subi à 14 ans). Il dit que c’est ce qui a fait de lui un « sadique » (NDLR un masochiste en réalité,mais passons…)

    Ces histoires de maladies absurde hantent le Maestro.

    Quoi de plus absurde aujourd’hui que de mourir à cause d’une injection qu’on s’est fait faire dans l’espoir d’éviter une maladie bénigne.

  46. Sur la question de savoir si l’altération de la santé due au vaccin contre le covid 19 est à ranger dans la catégorie « atteinte à la santé causée par une substance pharmaceutique » notre réponse à l’heure actuelle est que nous préférons nous abstenir de tout commentaire.

    Keizō Takemi,ministre japonais de la Santé.

    J’ai traduit la traduction anglaise de cette déclaration. Je suis sûr que c’est encore plus sublime en japonais.

    Lui qui n’est pas un mouton lobotomisé a exprimé poétiquement la pensée d’un Gavrilovic ou d’un Mendax.

    • oui, j’ai vu… « Regarding whether health damage from the Covid-19 vaccine constitutes drug-induced injury, our response at this point is that we would like to refrain from commenting » !

      Lormier…
      vous êtes combien de personnes à vous tout.e seul.e ?

      • C’est tout à fait singulier de tirer les ficelles comme vous le faites.
        Au singulier, ça paraît difficile ;
        à moins d’être un sorte de sorcier, à défaut d’une IA ;
        il y eut bien un Abraxas.

    • @Lormier
      Vous arrive-t-il d’avoir une pensée pour les gens non vaccinés qui ont contracté le covid-19, qui sont morts du covid souvent après de douloureuses difficultés respiratoires ?
      Vous arrive-t-il de vous demander si le « vaccin » aurait pu les sauver, non pas en empêchant la contamination, mais en en réduisant les effets ?
      Vous arrive-t-il d’ouvrir les deux yeux au lieu d’un seul ?
      Ou bien êtes-vous irrémédiablement « one-track-minded » ?

      • Le bénéfice risque de l’ARN (mort et effets secondaires) : Ne pas être vacciné est nettement plus bénéfique pour la société, c’est sans commune mesure.
        Vous nous posiez la question de savoir si nous avions des vaccinés morts du covid dans notre entourage : je vous avais cité le cas d’un homme. Je n’ai aucun mort du covid de personne non vaccinée dans mon entourage. Zéro.
        En revanche, j’ai une pléthore de gens souffrant d’effets secondaires qu’ils garderont à vie (et qui représentent un coût pour la sécu, vous devez aussi prendre en compte cette donné dans les bénéfices risques d’un produit).

        Votre focus sur les morts non vaccinés ne tient pas la route une seconde quand des vaccinés sont morts dans les mêmes souffrances.

          • Ce n’est pas ce que je dis.
            Mais il serait intéressant de savoir si ces injections ont véritablement sauvé des vies ; la seule certitude que nous ayons sur ce produit :
            – Il n’aura pas sauvé de la mort, (je ne vous fais pas l’affront de vous citer des morts célèbres vaccinés)
            – n’aura pas empêché la contamination,
            – et aura formellement aggravé par leur état de santé de vies et aura parfois causé la mort.

  47. https://www.bfmtv.com/cote-d-azur/fillette-percutee-par-une-moto-a-vallauris-le-suspect-mis-en-examen-et-place-sous-controle-judiciaire_AN-202408310388.html?at_brand=BFMTV&at_compte=BFMTV&at_plateforme=twitter&at_campaign=Fan_pages&at_medium=Community_Management

    Ce jeune (selon l’euphémisme politiquement correct) a broyé une petite fille avec sa moto. Il est libre. Libre de continuer à faire de la moto. Libre de tuer.
    Une société dont la justice protège les tueurs d’enfants mérite de crever.

    • Encore un fait divers ; la moto ça change du couteau.
      Que personne ne bouge, c’est encore plus hallucinant.

      • Il va falloir interdire les motos, et aussi les camions, et enfin les couteaux. Tout est de la faute de ces objets.

        • La garde à vue du chauffard meurtrier a été levée.
          Mais peut-être lui a-t-on retiré son permis de conduire et confisqué sa moto, mise sous scellés. J’ose l’espérer.
          C’est une information dont il serait bon de s’assurer…

          • Josip vous êtes d’une naïveté déconcertante…Plus permis, et ça va l’empêcher de conduire?
            Le petit ange Nahel il avait un permis? Et c’était sa bagnole?

          • Un Lointain Lecteur
            1 septembre 2024 At 11h07
            Josip vous êtes d’une naïveté déconcertante…

            Non.
            Mais je veux savoir si la police et la justice ont au moins procédé au retrait du permis et à la confiscation de la moto.

    • « Libre de continuer à faire de la moto. Libre de tuer. »

      Bravo pour le raccourci emprunté poignée dans le coin sans ABS.

        • @cyrano58 et au Lointain Lecteur

          Source : JT 20h WE

          Kamilya, sept ans, a été fauchée en milieu de semaine à Vallauris par un motard.
          L’homme de 19 ans a été appréhendé. Suite à sa garde à vue, il a été placé sous contrôle judiciaire.
          Il se trouve mis en examen pour blessures involontaires.
          Suivez la couverture complète

          Rodéos urbains, un phénomène hors de contrôle

          Une fillette de sept ans a été violemment renversée par un deux-roues alors qu’elle traversait un passage piéton, jeudi à Vallauris (Alpes-Maritimes). Hospitalisée et plongée dans un coma artificiel, la victime souffre d’un traumatisme crânien et de nombreuses fractures.

          Le jeune homme mis en examen, pas de détention provisoire
          Dans le cadre de cette affaire, on apprend ce samedi que la garde à vue du mis en cause a été levée ce jour et qu’il est mis en examen pour blessures involontaires. Le conducteur de la moto se trouve déféré au parquet de Grasse, en vue de l’ouverture d’une information judiciaire du chef de « blessures involontaires ayant entraîné une incapacité totale de travail supérieure à trois mois par violation manifestement délibérée d’une obligation particulière de sécurité ou de prudence par conducteur de véhicule terrestre à moteur ».

          Lire aussi

          « C’est l’enfer » : à Vallauris, les riverains excédés après qu’une fillette de 7 ans a été percutée par un motard

          Dans un communiqué, le procureur de la République note que le parquet a pris des réquisitions de placement en détention provisoire. « Après l’avoir mis en examen pour les faits précités, le juge d’instruction » a quant à lui saisi le juge de la liberté et de la détention « en sollicitant également le placement en détention provisoire ». Ils n’ont pas été suivis puisque « le juge des libertés et de la détention a décidé de placer l’intéressé sous contrôle judiciaire », en lui fixant une série d’obligations.

          Le jeune homme s’est vu notifier une « interdiction de paraître à Vallauris, une interdiction de quitter le département des Alpes-Maritimes », et sera tenu de « se présenter une fois toutes les deux semaines au commissariat d’Antibes, de ne pas entrer en contact avec la victime de l’infraction, ses parents, frères et sœurs de quelque manière que ce soit ». Enfin, il lui faudra « s’abstenir de conduire tout véhicule terrestre à moteur et remettre au greffe son permis de conduire ».

          • « s’abstenir  » ?
            Abstenir n’est pas « interdire », l’interdiction appartient à une décision de justice, le terme utilisé est donc adéquat. Devant la gravité des faits, le juge des liberté ne devait-il suivre la sollicitation du juge d’instruction et écarter tout risque de récidive ? (même sur une trottinette électrique, c’est no way pour un esprit reptilien qui se fout royalement des risques que comportent une roue arrière effectuée en centre ville en plein jour, qui crache allègrement allègrement sur la justice, revendique les inscription sur son casier comme autant de médailles acquises au front) en plaçant ce jeune homme en détention.

          • (Plein de fautes, désolée. Allez, je file.)
            Cette gamine était une mort annoncée.
            Etait-ce la première roue arrière en centre ville, en plein jour ?
            Cela fait des années que cette pratique est apparue, des années que les gens alertent sur ses dangers. Des gamins investissent parfois, en toute permissivité, des centres commerciaux pour s’adonner à ce sport ultra dangereux. Sur les 2 X 2 voies, partout où ils le peuvent, ils n’ont aucune limite sur le choix des zones de pratiques. Il n’y a jamais eu de réponses sérieuses de la part de l’autorité publique « heu… On confisque le véhicule ». Ce qui s’est produit n’a rien d’extraordinaire et tant que des mesures coercitives sérieuses ne seront pas prises par l’Etat, il est à craindre qu’il y aient encore d’autres drames. (et il y a également tout ceux que l’on ne connait pas qui n’ont pas été relayés par les médias…)

  48. Caillois, pétrifié par la végétation par Mara Goyet :

    https://www.lemonde.fr/series-d-ete/article/2024/08/31/petrifie-par-la-vegetation-roger-caillois-lui-preferait-les-pierres_6300288_3451060.html

    « Je me demande si, à ce degré, la chlorophylle n’offre pas, exclusive et surabondante, plus de périls que la pollution. L’hypothèse sacrilège marque à quel point je reste prévenu contre une fécondité aveugle, illimitée que rien n’arrête, même pas son propre excès »

    • Comment le « propre excès » d’une « fécondité aveugle » pourrait-il arrêter cette fécondité ?

      Et d’abord qu’est-ce qu’une fécondité aveugle ? Les couples aveugles ont-ils plus d’enfants ?

  49. A ce stade, on a changé de stade:

    « In the Japanese population, SARS-CoV-2 mRNA vaccination was significantly associated with the onset of myocarditis/pericarditis. The influencing factors included age of ≤30 years and male. Furthermore, most adverse events occurred early after vaccination. Hence, it is imperative to focus on Japanese males aged 30 or lower, specifically urging them to promptly seek medical assistance for inspection and treatment upon experiencing chest symptoms after vaccination. »

    https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S1341321X24002095

  50. Vallauris…

    Ce que j’ai entendu de plus intéressant, ce sont les propos d’un jeune habitant du quartier:

    i) Beaucoup de jeunes à moto ne se rendent pas compte du danger qu’ils créent en faisant des « wheelies » (en cabrant leurs motos)
    ii) Même s’ils savent que c’est interdit,ils le font parce qu’ils savent (ou pensent) qu’ils peuvent facilement échapper à la police: Vallauris, c’est plein de petites ruelles étroites.

  51. Les qui devraient moisir en prison (en sens propre),
    voire même bien pire,
    sont laissés en liberté ; ah oui, mais surveillée !
    ou alors vont en psy – c’était juste un coup de folie, monsieur le juge.

    C’est ainsi que fonctionne la justice (sans majuscule) ;
    par contre, quand les faits (!) deviennent un plus gênant pour le Pouvoir en place, là, la justice fait son travail, ou plutôt celui que le Pouvoir attend d’elle.

    Quand les GJ, les sales vilains de basse condition, se sont permis (voiture) de dire leur colère,
    leur a été envoyé de quoi les mutiler,
    ou les condamner à de coquettes peines, de prison.

    En 1979 (déjà écrit, mais j’y reviens),
    lors d’une manif, plutôt violente,
    d’autres vilains, de ceux qui « défendaient la sidérurgie », un certain nombre furent arrêtés et punis.

    Certes, mon copain L. n’en faisait pas partie, de ses vilains ;
    il était là en soutien de leur action ;
    arrêté parce qu’il avait encore en main une sorte de lance-pierres – heu, pas de quoi faire beaucoup de mal.

    Laissé des heures, par terre, menotté à un radiateur,
    il fut ensuite condamné à deux ans ferme (à la Santé). *

    A l’époque, au tribunal, un pauvre bougre, condamné à six mois pour avoir volé une paire de chaussettes, était chose assez fréquente.

    C’est ça la justice ; et elle continue, à donf, et toujours dans le même sens, aux ordres des pouvoirs, du Pouvoir.

    * réduit à trois mois (quand même),
    grâce à l’intervention de l’ami Henri Leclerc,
    dont on ne pouvait qu’admirer l’élocution, la hauteur des plaidoiries,
    que la magistrature assise semblait écouter avec une indubitable attention.
    Henri Leclerc pour qui j’ai une pensée aujourd’hui.
    Lui, était un honnête homme.

  52. Josip Gavrilovic 1 septembre 2024 At 12h00
    @cyrano58 et au Lointain Lecteur

    Il y a bien des années, un « surfeur » des neiges avait tué une petite fille,qui montait une pente,mue par un « tire-fesse »- tout simplement en lui coupant la route.

    Je me souviens d’avoir été très choqué par son comportement après l’accident:il repartit faire du surf (et ne fut appréhendé que plus tard).

    J’ignore à quoi il fut condamné.

  53. Josip Gavrilovic 1 septembre 2024 At 12h00
    @cyrano58 et au Lointain Lecteur

    Qu’est-ce qu’un délinquant ?

    Quelqu’un qui commet un délit ?

    Faire des « wheelies » sur la voie publique est un délit.

    C’est un délit commis par des centaines de jeunes de motocyclistes tous les jours.

    De temps en temps,ils provoquent des accidents,parfois mortels;souvent ils sont eux-mêmes victimes.

    A Vallauris, il y a eu DEUX délits: le « wheely », la traversée d’un passage piétons où cheminaient des piétons.

    • « wheel », la roue ; wesh !
      Autre temps, autre moeurs : il y eut jadis le supplice de la roue, en place publique…

  54. Un « rodéo urbain » n’est en aucun cas « hors de contrôle. »
    C’est la réponse habituelle, et pour cause,
    la justice fait le travail que l’Etat attend d’elle.
    Je sais de quoi je parle – entretiens avec police, mairie, etc…
    Je ne peux que donner raison à ce qu’a écrit GéGé à 12h17.

    Le laisser-faire est de rigueur (!) ; plus la société se disloque, mieux c’est…

  55. Josip Gavrilovic 1 septembre 2024 At 9h01
    @Lormier

    Vous arrive-t-il de vous demander si le « vaccin » aurait pu les sauver, non pas en empêchant la contamination, mais en en réduisant les effets ?
    ——————————————————————————————————-
    Non, car je sais que le vaccin ne limite aucunement le risque d’aggravation de la maladie.

    Deuxièmement, le prétendu vaccin vous rend plus vulnérable au covid et aussi à d’autres maladies,surtout si vous avez eu plusieurs doses.

    Ce sont les « poly-injectés » qui font des covids à répétition.

        • La  » profusion végétale »,
          c’est « vorace », c’est « féminin », c’est d’ « la fécondité aveugle », qu’il dit le Caillois caillouteux…

          • Ce sidi, en voilà un à la faconde agréable,
            fécond côté écriture,
            et tout sauf aveugle sur l’état du monde…

          • Le maestro, bien sûr, mais qui n’a pas, non plus, semble-t-il,
            détesté crapahuter dans les cailloux

  56. Y’en a des qui font tout ce qu’ils peuvent pour gagner un abonnement gratuit à Vapeurs Actuelles

  57. Dugong 1 septembre 2024 At 13h38
    IAL joue-t-il au con ou a-t-il de la RAM ka cramé ?

    La deuxième question ,oui, c’est une foutaise (voulue) mais la première ?

  58. Dugong 1 septembre 2024 At 16h41
    Je le pique dans votre boîte à lettres.

    boîte à lettres;très bien.

    J’entends souvent « boîte aux lettres » et ça m’irrite.

  59. La petite histoire du commentariat de ce blog retiendra que dans cette tragique affaire de Vallauris, le Lointain Lecteur et Cyrano58 ont d’emblée tenu pour acquis que le jeune chauffard motard meurtrier conduisait a. sans permis et b. une moto volée.
    Il y a des gens pour qui les supputations et sous-entendus de Cnews ou Europe 1 deviennent illico presto des vérités ne nécessitant même pas vérification…

    • Et il y a aussi des moutons lobotomisés pour qui les décisions du gouvernement en matière de santé sont forcément bonnes.

    • Parce que si la moto est payée et si l’assurance et le permis sont en règle, on a le droit d’exploser la tête d’une gamine?
      Les petits zanges ont trop de privilèges! A bas la calotte!

      • cyrano, on voit bien que ça vous embête un peu d’avoir été pris la main dans le sac…
        Le motard chauffard meurtrier, vous l’avez immédiatement estampillé « jeune délinquant, moto sans doute volée », et j’ajoute, avec la plus grande malveillance pour me moquer de vous, vous avez sans doute pensé en vous frisant les moustaches « manquerait plus qu’il s’appelle Karim ou Nabil, ce qui ne m’étonnerait pas… »
        Pas une seconde vous n’avez émis l’hypothèse que ce jeune con dangereux puisse être en règle, s’appeler Aymeric ou Jean-Pascal, et être un « fils de bonne famille »…
        C’est ce que j’appelle le syndrome Cnews/Europe 1 : du non-dit que tout le monde entend fort bien…

        • JG, faute d’arguments, vous extrême-droitisez votre interlocuteur et pratiquez le procès d’intention, tel un néo-Vichynski tout droit sorti de sciences-pot (de chambre). Votre culture ne vous sert aryen tant vous êtes enfoncé dans un déni de réalité typiquement wokiste. Wokiste jusqu’à cette paranoïa typique des totalitaires bien-pensants, paranoïa qui les conduit à voir des fascistes partout, ou à en imaginer.

          Je vais faire court: je me fous du prénom de ce jeune connard. Je veux juste qu’on crève les pneus de sa moto et qu’on le crève, lui.

  60. « …les supputations et sous-entendus… »

    Ces commentateurs seraient des sottes qui supputent, c’est cela que affirmez ?

    Oui…

  61. sottes qui supputent

    PUTEs qui su çOTENT

    NB Les putes qui sucent ,ce ne sont pas les putes ordinaires et elles prennent très cher.

    • Évidemment, Lormier est tout à fait capable d’oser leur demander en plus ( comme Z il y a qqes jours) de mater la grande Rose.
      Oui…

  62. Josip, amateur de LCI ? Si oui, écoutera-t-il Louis Sarkozy, chroniqueur spécialiste des EU, « nouvelle star en France  » (lefigaro)

  63. EU (suite) et guerre de l’énergie –

    J’en ai entendu une bien bonne et j’en ai trouvé trace (écrite ; évidemment on peut toujours douter de toutes les « sources »…)
    sur « Fortune » (mag économique).

    Propos de Rick Perry, alors (2019), responsable de l’Energie au sein du Département d’Etat,

    s’adressant à JC Juncker (UE), vantant le gaz liquéfié américain vs le gaz… russe :

    … » after liberating Europe from the Nazis in the 1940s, the United States is again delivering a form of freedom to the European continent,”
    “rather than in the form of young American soldiers, it’s in the form of liquified natural gas.”

    https://fortune.com/2019/05/30/freedom-gas-lng-rick-perry-energy/

  64. Jean-Paul Brighelli 1 septembre 2024 At 22h06
    Surtout qu’elle est morte, la gamine…

    A mon avis, les indignations vont se calmer assez vite.La famille a des têtes d’immigrés de la troisième génération;quand le le père s’est exprimé,il y avait à côté de lui une femme voilée (la mère ?) et ils ont pris comme avocat un immigré de la troisième génération,Maître Nabil Boudi.

    Sait-on d’ailleurs si le responsable de la mort est un immigré de la troisième génération ou un Français de souche ?

    Et l’avocat n’a rien trouvé de mieux à faire que de mettre en cause la mairie:la route est connue pour être dangereuse,des enfants avaient déjà été percutés.

    « Fillette percutée à Vallauris: l’avocat de la famille pointe du doigt une route « particulièrement dangereuse » Nice Matin

    On n’est pas dans la configuration habituelle;le motard n’est même pas un récidiviste arabe,il n’est pas connu des services de police. Si on découvre qu’il est le fils d’un honnête charcutier bien de chez nous, les indignés retourneront sur leurs canapés.

    https://www.bfmtv.com/cote-d-azur/faits-divers/fillette-percutee-a-vallauris-l-avocat-de-la-famille-pointe-du-doigt-une-route-particulierement-dangereuse_AN-202409010244.html

    • Je ne saurais mieux dire que ce que dit Lormier ci-dessus.
      Il va de soi qu’il faut que la justice passe, avec toutes les rigueurs de la loi, que le jeune con dangereux s’appelle Aymeric, Karim, Nabil ou Jean-Pascal.

      • « Il va de soi qu’il faut que la justice passe, avec toutes les rigueurs de la loi » !
        Ben oui, on peut compter là-dessus, hein Josip !
        Comme elle le fait depuis longtemps.

      • La justice française va passer: au lieu de faire de la moto, le meurtrier de cette enfant fera du poney.

    • Je crois que dans Femmes de Sollers (cet intellectuel si tellement admiré par le Maestro),il y a cette phrase: »je suis sûr qu’elle ne sait pas s’occuper d’une bite;une bite,ça se dorlote comme un bébé. »

      Prochainement, contenu explicite:comment s’occuper d’une bite,vidéo pédagogique.

  65. Josip Gavrilovic 1 septembre 2024 At 18h58
    Un jour, peut-être, vous consentirez à ouvrir vos deux yeux et non un seul…
    ——————————————————————————————————
    Ne vous inquiétez pas pour moi;une fois qu’une chose est démontrée,je la tiens pour acquise,je suis comme ça.

    Tiens et à propos d’yeux, les prétendus vaccins peuvent attaquer le nerf optique donc provoquer des cécités (temporaires,j’espère) .

    Optic neuritis after mRNA vaccination against COVID-19
    Annals of eye science
    https://aes.amegroups.org/article/view/7104/html

  66. WTH 1 septembre 2024 At 15h36
    Ce sidi, en voilà un à la faconde agréable,
    fécond côté écriture,
    ——————————————————————————————————–
    Il y a deux « il » dans le récit du Maestro: l’endeuillé et le narrateur.

    Le narrateur élague beaucoup,il ne veut pas de mots superflus.

    Le narrateur se relit avec le soin qu’il met toujours à cette opération. Comme d’habitude, il ôte bien plus qu’il ne rajoute, allégeant des phrases complexes, taillant dans la forêt de « qui » et de « que » dont il a çà et là embouteillé son récit. Il est un maniaque de l’asyndète, un fervent de la parataxe. Il coupe au plus ras les adjectifs, toujours trop nombreux à son goût, et quelques participes présents, qui se sont échappés malgré l’horreur instinctive qu’ils lui inspirent. Car enfin, plutôt que d’ajouter un adjectif au nom, autant trouver un nom qui dise les deux ensembles.

  67. Ce n’est absolument pas ce qu’ont dit Le Lointain L. et Cyrano.

    Flo reprends-toi ! Notre cher leader, le Grand Oustachiant Vénérable, ne crache pas ses arguments à l’emporte-pièce : il éclaire notre jugement de ses lumières généreuses, certes facturées au prix fort, mais sans égales.
    Mais il faudra du temps aux sitistes brighelliens, ces gens sans nez, pour flairer ce que le flair d’un subjectiviste perçoit tout de suite : qu’il est impossible de contredire le Grand Oustachiant Vénérable.

    • Chiant ? Certainement. J’en conviens.
      Oustachi ? Ça, c’est pour moi une insulte dont je pourrais demander réparation le pistolet à la main dans un duel à l’ancienne.

        • C’est un peu, Lormier, comme si je vous disais : les gars de la Milice de Darnand sont des Français, non ? Et vous êtes Français, n’est-ce pas ?
          PS : je ne suis pas Croate, mais Français. On a parfois voulu me contester ce fait, mais c’est un fait : je suis Français.

  68. cyrano58
    2 septembre 2024 At 8h03
    JG, faute d’arguments, vous extrême-droitisez votre interlocuteur et pratiquez le procès d’intention, tel un néo-Vichynski tout droit sorti de sciences-pot (de chambre). Votre culture ne vous sert aryen tant vous êtes enfoncé dans un déni de réalité typiquement wokiste. Wokiste jusqu’à cette paranoïa typique des totalitaires bien-pensants, paranoïa qui les conduit à voir des fascistes partout, ou à en imaginer.

    Je vais faire court: je me fous du prénom de ce jeune connard. Je veux juste qu’on crève les pneus de sa moto et qu’on le crève, lui. (fin de citation)

    cyrano58, le fait que vous n’aimiez pas être pris la main dans le sac ni être un peu bousculé dans vos 16,50 m ne vous obligeait en rien à nous sortir cette diatribe enflammée que n’aurait pas reniée un Marc-Edouard Nabe…Diatribe qui d’ailleurs se caricature elle-même : on dirait que par jeu vous avez cherché à placer de force tous les poncifs fachosphériques qui sont l’ordinaire d’un Pascal Praud, ou d’un Brighelli quand il se met en mode « intelligence off » : « science-pot », « néo-Vichinsky », « wokiste », « votre culture ne vous sert aryen », « paranoïa typique des totalitaires bien-pensants »…N’en jetez plus !

    Cyrano58, je vous adresse humblement la requête suivante : m’autorisez-vous à utiliser le texte de cette diatribe, en tant qu’illustration archivable, à l’usage des générations futures, de ce que pouvait être dans la France de 2024 la « pensée Cnews » ? Par avance merci.

    • Vous avez cette façon de renverser la tendance du totalitarisme faisant du bourreau la victime. Vous employez un langage qui n’a plus lieu d’être, utilisé depuis quarante ans qui nous amène aujourd’hui à une tension sociale dont « vous » aurez été formellement les instigateurs.

    • Vous tournez en rond JG: psalmodier, telle une sardine dans son ruisseau, que votre contradicteur est un facho, ne constituera jamais un argument. Pas plus que le procès d’intention. Me traiter de bon à Nabe non plus. Et je n’ai rien à voir avec le SAC.
      Que l’adepte du rodéo urbain soit un Jean-Eudes ou un Mokhtard, je pense qu’il faut le neutraliser. Si vouloir éviter que les enfants se fassent broyer le crâne par un chauffard fait de moi un facho, je l’assume volontiers.

        • « C’est dans les trous du discours que le facho se faufile. »
          Il y a des moments, Dugong, où la sécheresse de vos aphorismes façon Twitter – 140 caractères maximum – se révèle en fait d’une admirable fertilité. Celui-là, je le note en bonne place dans mon Top 10.

  69. A 6h22 ce matin, un contributeur occasionnel de ce forum a émis l’hypothèse que j’étais impossible à contredire, ou bien que je n’acceptais pas d’être contredit.
    Je prouve le contraire ci-après :
    – j’ai longtemps affirmé mordicus que le plus brillant, le plus bluffant des guitaristes « acoustiques » était Tommy Emmanuel.
    – un ami connaisseur m’a alors contredit en me citant Joscho Stephan :
    https://youtu.be/KEMWTyO8iXQ?si=FulNdkbSlYFu9juw
    Eh bien là, voyez-vous, non seulement j’accepte la contradiction, mais je consens à concéder qu’entre Tommy Emmanuel et Joscho Stephan, il y a débat.

      • Dans le lien que j’ai indiqué, oui.
        Mais si vous êtes un peu curieux, si vous aimez suffisamment la musique pour vous intéresser à tout ce que jouent ces deux virtuoses très éclectiques (T. Emmanuel et J. Stephan), vous ne serez pas déçu. On peut même rêver un peu : il n’est pas impossible que vous me remerciiez…

        De rien.

  70. Le Josip n’a jamais fait qu’étaler sa culture comme de la confiture.
    Facile de comprendre pourquoi il fait montre d’un brin de jalousie envers le maestro : parce qu’il est incapable de construire ne serait-ce qu’un peu d’émotion, en un mot de l’humain.

    Il ne sait que décortiquer les mots, et ne réussira jamais à convaincre qui ce soit ; il ne sait pas y faire ; de la même façon qu’à traiter le peuple, de haut, dans son village, il s’est pris une déculottée.

    Déculottée : ce qui est loin d’être le cas de la côte Croate, qui croule sous l’invasion touristique, et se fait donc petit à petit saccager.
    Qu’est-ce-qu’on avait la paix à Hvar, dans des temps un peu plus anciens.

    Et fuyant donc la côte, le bientôt (?) loqueàterre de l’Elysée, représentant de commerce, a d’ailleurs préféré la Serbie, pour quelques Rafales ; encore de la stratégie de haut vol.

    • La culture au service de l’idéologie, ça donne Lyssenko, pour qui la génétique était « fasciste »…

      • Il y a des tas de gens qui ironisent à juste titre sur Lyssenko.
        Ils auraient toute ma sympathie s’ils cessaient de reprendre à leur compte les antiennes de Zemmour and Co.
        Zemmourenko, Lyssenko, même absurdité.

    • @WTH
      Je ne me donnerai pas la peine de commenter vos propos au sujet de votre serviteur.
      Sauf sur ça :
      « à traiter le peuple, de haut, dans son village, il s’est pris une déculottée ».
      Ça, c’est proprement sidérant : comment pouvez-vous, sans rougir de honte, proférer un mensonge et une ânerie aussi considérables à propos d’une situation dont vous ne savez RIEN, strictement RIEN ?
      En vérité je vous le dis : quand on ne sait pas, ON SE TAIT.
      La vérité de la situation de l’association dont je fais partie et qui gère le cinéma dans ma commune, cette vérité, je la réserve à tous ceux qui peuvent l’entendre et s’y intéresser, et qui sont prêts à se battre dans la mesure de leurs moyens pour que ce ne soit pas la médiocrité qui remporte cette bataille.
      Je sais que vous n’en faites pas partie.

        • Remarquez vous pourrez toujours retourner là-bas, sur la terre de vos ancêtres, là où le fascisme « hard » a disparu,
          histoire de mettre de l’espace entre vous et le fascisme « soft »,
          puisque tout ce que nous avons vécu ces dernières années n’avait rien à voir avec du fascisme « soft ».
          (je ne « sais pas », et…
          je ne me « TAIRAI PAS  » : c’est du fascisme… soft ou pas ?!)

          • WTH
            je ne « sais pas », et je ne me « TAIRAI PAS »

            Ça, du fascisme ? Non. Plus prosaïquement de la grosse bonne bêtise bien de chez nous.
            Je ne vois pas d’autre explication à « parler sans savoir de quoi on parle ».
            Vraiment, je vous assure, ça s’appelle de la Bêtise.

          • « Vous ne risquez pas grand chose »…mais de quoi parlez-vous ?
            « Retourner sur la terre de vos ancêtres »…est-ce à dire que vous me proposez un charter pour Zagreb ?

          • Détendez-vous, Josip !
            Je voulais dire par là que vous ne risquez pas de vous faire embarquer (par la polisse, par ex.) et encore moins sur un charter !

            J’ai noté vos « je vois »… « je vois », (ci-dessous, 14h04) :
            une courte retraite chez le chaman sibérien dans l’Aude, pourrait peut-être vous aider à y voir encore plus clair !

  71. cyrano58 dit que votre serviteur voit le fascisme partout.
    La réalité est beaucoup plus inquiétante que ça : je vois des risques élevés de fascisme très exactement là où ils se trouvent. Ni plus ni moins. Comme ici :
    https://www.ouest-france.fr/europe/allemagne/video-les-elections-regionales-allemandes-remportees-par-l-extreme-droite-afd-2cb407e2-b96b-4cc3-a3a9-271e37142ea3
    Et je vois chez moi, dans mon pays, des gens qui se trompent dramatiquement d’ennemi, et qui préparent le terrain pour l’arrivée au pouvoir d’un fascisme soft, qui une fois aux manettes peut très vite devenir très hard.
    Vous le voulez ? Continuez à vous tromper d’ennemi, et vous l’aurez.

    • Le fascisme, c’est Mohamed Merah et les frères Kouachi. Le fascisme, c’est les tueurs du Bataclan et les tueurs de profs. Le fascisme, c’est des élus antisémites et apologistes du terrorisme (avant de critiquer les allemands, balayons devant notre porte).
      Le fascisme, c’est aussi priver de liberté de circulation et de réunion tout un peuple en le confinant. Le fascisme, c’est la vaccination contrainte. Le fascisme, c’est entraîner le pays dans la guerre. Le fascisme, c’est ne pas tenir compte du résultat des législatives. Le fascisme soft est déjà au pouvoir. Et vous ne voyez rien.

    • @JG 14h04

      Vous racontez n’importe quoi! Le fascisme soft ça n’existe que dans vos rêves. Par définition le fascisme est hard.
      Quand à l’arrivée d’un véritable fascisme, en France, en Saxe ou en Thuringe faut pas non plus rêver. Les descendants de Guderian, Rommel ou Hartmann même s’ils vous font peur, c’est un peu normal pour un gauchiste hyper-sensible comme vous, sont plutôt accommodants et n’envisagent ni de rouvrir de camps de vacances en Pologne ni de se lancer dans la fabrication à grande échelle d’insecticide.
      Ce sont juste des gens normaux, ordinaires, aspirants à une vie paisible qui sont agacés de devoir supporter les lubies des hordes de métèques qui déferlent sur l’Allemagne selon les dictats imposés par l’UE et ses dirigeants corrompus.

      • En réponse aux deux posts du Lointain Lecteur, je ne peux que me répéter :

        Josip Gavrilovic
        25 août 2024 At 12h38
        Il semble que contrairement à WTH il y ait des gens pour prendre la sociologie au sérieux et ne pas la mettre au rencart par anti-intellectualisme néandertalien…
        Cela dit, je brocarde volontiers l’anti-intellectualisme intermittent et à géométrie variable de WTH, mais il est clair que sur ce point elle ne saurait rivaliser avec le Lointain – « Viva Il Duce!  » – Lecteur.
        Lui, il est hors-catégorie. Je ne peux réprimer un sourire en imaginant la perplexité de ce soudard si on le plaçait devant un film d’Éric Rohmer ou de Quentin Dupieux, un tableau de Joan Mitchell ou bien encore devant un texte de René Char.
        Le Lointain – « Viva Il Duce ! » – Lecteur est le parfait exemple de l’anti-intellectualisme sournois. Sournois, et se sentant peut-être un peu honteux, un peu péteux. J’en veux pour preuve la façon dont est formulé son aveu :
        « Je l’ai reconnu, avoué (?), ici, idéologiquement je suis plutôt fasciste, tendance Benoit Musolin 1919/20… » 
        L’énormité de l’aveu, le Lointain Lecteur tente de la réduire et de la minorer de deux façons :
        1. En ayant recours à l’adverbe modérateur/adoucisseur « plutôt » (je suis fasciste, hein, mais pas totalement, pas intégralement, hein, je suis « plutôt » fasciste, c’est moins grave, je suis presque pardonnable, hein?…)
        2. Tel Phèdre n’osant pas prononcer le nom d’Hippolyte tant l’aveu serait choquant, il n’ose pas prononcer le nom sulfureux de Benito Mussolini et préfère le franciser maladroitement : avouer admirer Benito Mussolini, il perçoit confusément que ça n’est pas convenable, ça choque un peu quand même, hein ? Avec Benoît Musolin, ça passe mieux, ça fait moins peur, c’est, à la limite, pardonnable, hein ?

        Le lointain lecteur se planque, incapable de poser franchement ses couilles de fasciste admirateur de Mussolini sur la table…Mais du fasciste mussolinien il a tous les attributs, et notamment l’anti-intellectualisme. Nul doute qu’il aurait réservé à Barthes quelques bonnes rasades d’huile de ricin, de celle qu’il destine à votre serviteur.
        Si le Lointain – « Viva Il Duce ! » – Lecteur lit ce message, et qu’il y répond, je vous donne en avant-première le contenu de sa diatribe :
        « Le Croate t’es vraiment trop khon etc. », « gauchiste etc. », « wokiste etc. », « les bougnoules etc. », « et gna gna gna etc. », « Viva Il Duce ! »

        Alors oui, vraiment, à côté, l’anti-intellectualisme de WTH est tout ce qu’il y a de plus véniel.

  72. Le ciné pour les prols à occupationner, ça coûte bonbon, faut une armée de parasites (du cadreur à l’assistant électricien qui n(est jamais à l’heure, etc.)

    Formez les plutôt à la vidéo…

    • @Dugong
      Supposez que vous soyez un enseignant de Lettres instructionniste. Vous estimez qu’il est de votre devoir de faire découvrir à vos élèves de 1ère ou Terminale la grandeur de la Comédie Humaine de Balzac. Vous leur proposez donc de travailler sur au moins 3 œuvres complètes faisant partie de cet ensemble.
      Arrive un gugusse qui vous dit : « Quelle perte de temps et d’énergie… Faites plutôt travailler vos élèves sur les résumés en 140 caractères de chacune de ces 3 œuvres… »
      Comment réagissez-vous ?

      • Votre réduction est débile. La prise de vue vidéo n’est pas nécessairement une diminution de qualité.

        • Oui. Je force un peu le trait. Mais je suis sûr que vous avez très bien compris où je veux en venir.
          Par ailleurs l’association dont je fais partie ne s’occupe pas de former qui que ce soit au maniement d’une caméra.
          Elle s’occupe de la programmation du cinéma.
          Grand public et « art et essai ». Et « art et essai », ça déplaît. Pas au public, non. Le public suit. Ça déplaît à la municipalité.

          • « Le public suit »

            Bien obligé ! Une fois qu’on s’est tapé les deux premières bobines de l’intégrale de De Oliveira, plus personne ne moufte. Ca vaut tous les somnifères.

          • @JG

            Je t’ai reconnu, dans les années 70/80 t’étais responsable de la programmation au ciné-club du théâtre Gérard Philippe de St-Denis!
            Profession Reporter, c’est toi!
            Tout comme Five Easy Pieces…Lettres d’Amour en Somalie….ou Violence et Passion…ce dernier est vraiment bien, mais combien de nanards intellectuels a-t-on dû supporter pour une poignée de trucs intéressants…OK il y a eu The Groove Tube qui fut un moment d’intense délire mais ce jour-là tu devais pas être aux manettes…

        • WTH, relisez donc la toute dernière réplique du Neveu de Rameau.

          Et tant que vous y êtes, relisez TOUT le Neveu de Rameau. Vous y apprendrez quelques petites choses sur la vie, qui vous font gravement défaut.

  73. Beaudet à Matignon, c’est l’assurance qu’il va sauter sur tout ce qui bouge ( y compris Touf’ si ce n’est pas déjà fait…)

  74. L’extrême-droite…islamique (suite) –

    Le Figaro (du jour) donne la parole à Arturo Perez-Reverte, titre :
    « une partie de l’immigration musulmane en Europe, souffre d’oikophobie, la haine de l’endroit où l’on vit »,

    et au maestro, titre :
    « Certains professeurs ont une responsabilité dans l’entrisme islamiste à l’école ».

  75. Non. C’est bien T.Emmanuel le plus grand, le plus décontracté et le plus en osmose avec son instrument.
    Lui, c’est du Al Di Meola.

    • C’est étrange de réduire la musique à la virtuosité …
      Ce n’est qu’un de ses aspects et, pour moi, largement pas le plus fondamental.

        • Pour ma part, je n’ai pas invoqué la virtuosité. Cela en fait partie, certes, mais il y a comme une fusion, chez certains, entre la guitare et l’instrumentiste.
          Chez les classiques, je joue Yepes contre John Williams. Je les ai vus tous deux sur scène, Williams, c’est la perfection sans âme. Yepes faisait des fautes, parfois, mais c’était lui qui jouait. Pas que ses mains.

      • Il y a plus de feeling dans une seule note de BB King que dans toute la discographie de Steve Vai.
        Tommy Emmanuel et Joscho Stephan ne sont pas des virtuoses sans âme. Ils sont bluffant de virtuosité, certes, mais pas que.
        Ils jouent dans tous les styles, de Chet Atkins à Django Reinhart. Et le feeling, ils connaissent…

        • Il y a plus de feeling dans une seule note de BB King que dans toute la discographie de Steve Vai: là je suis d’accord. L’émotion est supérieure à la virtuosité vaine. Jouer vite ne signifie pas jouer bien.

      • Se rappeler la réponse de Miles Davis, devant qui on évoquait la virtuosité aux cuivres de certains musiciens de free jazz — Sun Ra par exemple :
        — Moi, je joue peu de notes, mais je joue les bonnes.

  76. au JG (18h58) :

    Suffit le bouffon et bouffi intello !
    Vous n’êtes bon qu’à citer mais toujours dans l’incapacité de nous faire ricaner !

  77. Gérard
    2 septembre 2024 At 18h54
    Combien aviez-vous d’adhérents ?

    600 adhérents.
    4 salariés.
    Une cinquantaine de bénévoles dont votre serviteur.

    • Pas mal !
      La municipalité aurait-elle, par ex, un projet de transformation de « rond-point » pour éviter toute possible tentation, dans les temps à venir ?

      ..

    • Six cents spectateurs, vous auriez besoin des deniers publics ?
      Une cinquantaine de bénévoles : Mon ciné club d’art et d’essai fonctionne avec quatre bénévoles et trois cents adhésions sans toucher un kopek de la mairie.
      Que font exactement vos cinquante bénévoles, Josip ?

      • Les bénévoles s’occupent entre autres :
        – du comité de programmation
        – de l’accueil du public
        – de la projection des films,
        – de la préparation des séances itinérantes dans les communes des alentours
        2 séances par jour, parfois 3, avec changement de film à chaque séance, 7 jours sur 7 et 365 jours par an.
        Salle de 90 places.
        Je crois pouvoir dire que votre association – qui a tout mon respect – est sans commune mesure avec la nôtre.

        PS : les réactions de WTH oscillent aujourd’hui entre l’insultant et le consternant…Triste.

      • Gérard
        2 septembre 2024 At 21h01
        Six cents spectateurs, vous auriez besoin des deniers publics ?

        600 adhérents. Pas 600 spectateurs.
        Adhérents, spectateurs, pas pareil…

      • Simple exemple : aujourd’hui nous avions 3 séances avec 3 films différents, à 14h30, 18h45 et 20h30.
        Même chose demain…
        Vendredi, 2 séances seulement.
        On ne fait pas tourner tout ça par magie…

        • Projection en pleine semaine à des horaires en journée, vos séances ne s’adressent qu’à des retraités ou des chômeurs.
          Il vous suffira de baisser la voilure, proposer moins de films, si toutefois les subsides souhaités n’arrivaient pas. Bref, soyez ce parfait exemple de l’objectif atteint sans l’aide des pouvoirs publics qui, localement, n’a plus une cacahuète en caisse, et a d’autres urgence bien plus sérieuses à traiter en ce moment.

      • Un jour, peut-être, WTH découvrira ce qu’est la vie d’une association, ses bonheurs et ses contraintes, et l’action locale qui fait vivre une communauté très diverse autour de valeurs communes.
        Tout ça est éminemment politique, au sens le plus noble du terme.
        Donc WTH ne peut pas comprendre.

        • « l’action locale qui fait vivre une communauté très diverse autour de valeurs communes. »

          Que c’est beau !

          Continue comme ça JG !
          T’es sur la bonne voie !

          • Et la formidable, incommensurable, bêtise d’un tri-piqué,
            qui n’a plus comme argument (!)
            que se moquer de la vieillesse.
            Si c’est pas malheureux de descendre aussi bas.
            Mais qu’attendre d’autre d’un nain-tello.
            Tu f’ras jamais le poids ici !
            Tiens le toi pour dit, bouffon bouffi !

  78. Josip Gavrilovic 1 septembre 2024 At 9h01
    @Lormier

    Vous arrive-t-il d’ouvrir les deux yeux au lieu d’un seul ?
    ——————————————————————————————————-
    Oh oui! Et je n’ai soufert d’aucune de ces maladies oculaires.Les injectés ne peuvent pas tous en dire autant.

    Vogt-Koyanagi-Harada disease (VKH)
    anterior uveitis
    infectious uveitis
    acute zonal occult outer retinopathy (AZOOR)
    sarcoidosis-associated uveitis
    acute posterior multifocal placoid pigment epitheliopathy (APMPPE)
    optic neuritis
    multiple evanescent white dot syndrome (MEWDS)
    Posner-Schlossman syndrome (n = 1), and unclassified uveitis (n = 4).

    Comme les particules nano-lipidiques contenant l’ARNN messager artificiel vont partout dans l’organisme et peuvent pirater n’importe quel cellule, lui faisant produire un pathogène,il n’est pas étonnant que les injections puisent entraîner des dommages dans n’importe quelle partie du corps humain,les yeux entre autres.

    A multicenter study of ocular inflammation after COVID-19 vaccination
    Yuta Yasaka,1 Eiichi Hasegawa,corresponding author1 Hiroshi Keino,2 Yoshihiko Usui,3 Kazuichi Maruyama,4 Yuki Yamamoto,5 Toshikatsu Kaburaki,6 Daiju Iwata,7 Masaru Takeuchi,8 Sentaro Kusuhara,9 Hiroshi Takase,10 Kenji Nagata,11 Ryoji Yanai,12 Yutaka Kaneko,13 Chiharu Iwahashi,14 Atsuki Fukushima,15 Nobuyuki Ohguro,16 Koh-Hei Sonoda,1 and JOIS Uveitis Survey Working Group

    https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC9684958/

  79. cyrano58 2 septembre 2024 At 20h03
    Le fascisme, c’est Mohamed Merah et les frères Kouachi. Le fascisme, c’est les tueurs du Bataclan et les tueurs de profs…

    ——————————————————————————————————-
    Sachant qu’existent sur le territoire des musulmans prêts à tuer et des « prédicateurs » pour les exciter, que faut-il penser d’un Jean Michel Blanquer qui protégeait ces derniers ?

    Rappelons que l’organisateur de la cabale contre Samuel Paty est Abdelhakim Sefrioui,une vieille connaissance de Monsieur Blanquer. Blanquer, lorsque il était DGESCO avait donné l’ordre à un proviseur de laisser tranquille son pote et de la fermer:cet agitateur avait provoqué des troubles en persuadant des élèves de porter l’abaya .

    Sans l’action du protégé de Blanquer, Anzorov ne serait pas venu tuer Samuel Paty.

  80. La maladie de Vogt-Koyanagi-Harada est une panuvéite granulomateuse bilatérale, chronique et diffuse, typiquement caractérisée par un décollement rétinien séreux et fréquemment associée à des atteintes neurologiques, auditives et dermatologiques.

    une maladie rare,merci les injections

    https://www.orpha.net/fr/disease/detail/3437

  81. Les professeurs de cardiologie se frottent les mains:ils peuvent montrer à leurs étudiants quantité de myocardites, grâce aux injections. Avant le un cardiologue en voyait peut-être deux ou trois dans toute sa carrière.

    J’ai l’impression que les ophtalmologistes aussi peuvent se réjouir: enfin une chance de voir des cas de Vogt-Koyanagi-Harada !

    L’expérimentation sur cobayes humains fait progresser la médecine. Depuis la victoire sur les Nazis,elle avait été abandonnée. Grâce à Macron,qui ignore les pesanteurs de la tradition et n’a aucun tabou, elle a repris.

  82. Gérard
    2 septembre 2024 At 23h32
    « Projection en pleine semaine à des horaires en journée, vos séances ne s’adressent qu’à des retraités ou des chômeurs. »
    Exact. Peu de chômeurs, beaucoup de retraités (région plutôt rurale à population vieillissante), beaucoup de touristes aussi. Le tourisme est une ressource importante de la région où je vis. Avec les retraités et le public de passage, même en semaine et en pleine journée la salle est loin d’être vide…

    Gerard : « Il vous suffira de baisser la voilure, proposer moins de films, si toutefois les subsides souhaités n’arrivaient pas. »
    Oui. C’est une des « sorties de crise » envisagées. Réduire la voilure signifierait réduire l’offre. Ça signifierait aussi une victoire de la médiocrité de la municipalité. Qui préfère goudronner les deux parkings à l’entrée du village et augmenter le nombre de places. Le tout à grands frais. Appelleriez-vous ça des « urgences » ?

    Questions :
    – avec 4 bénévoles pour 300 adhérents, quel est votre rythme de séances ?
    – quelle est la capacité de la salle que vous utilisez, et à qui appartient-elle?
    – comment votre financement est-il assuré ? Cotisation annuelle des adhérents ? Paiement à la place à chaque séance ? Parvenez-vous à être auto-suffisants ?
    En tout cas, total respect à votre association. Les associations de cette nature, qui visent à offrir à la population autre chose que la télé, c’est aussi une forme d’action politique, au sens le plus noble du terme.

    • « Ça signifierait aussi une victoire de la médiocrité de la municipalité. Qui préfère goudronner les deux parkings à l’entrée du village et augmenter le nombre de places. Le tout à grands frais. Appelleriez-vous ça des « urgences » ? »

      Ça peut l’être. (Montez une entreprise de BTP et débrouillez-vous pour figurer dans le conseil municipal, et vous trouverez urgent que des aménagements soient faits – je plaisante)

      – 1 séance par mois en début de soirée ; une cotisation annuelle qui vous donne droit à une réduction à l’entrée (plein pot pour les non adhérents qui viennent également) ; une programmation proposant un panel de genres très large. Beaucoup de cheveux gris parmi le public, la plupart sont néophytes. Le club ayant le souci de fidéliser ses membres il ne se lance jamais dans une programmation trop pointue. Avant chaque projection, un petit laïus sur le film, d’une dizaine de minutes, est lu au public : sa réalisation, les acteurs, ses points remarquables, etc.

      • OK, merci de votre réponse.
        – La salle que vous utilisez : capacité ? Qui en est le propriétaire ?
        – Auto-financement total ?

        • La salle (de spectacle) est une propriété d’une communauté de commune, comme il y en a dans toute la France, de la taille d’une salle de cinéma. J’ignore si le club touche une subvention , ils ne sont que trois ou quatre pour faire tourner l’association, ils s’en sortent bien.

    • « Oui. C’est une des « sorties de crise » envisagées. Réduire la voilure signifierait réduire l’offre. Ça signifierait aussi une victoire de la médiocrité de la municipalité. »

      Pardon mais quand vous nous expliquer faire trois projections dans une journée, de trois films différents ça me paraît être difficile pour remplir une salle et amortir la location du film et celle de la salle. Les frais de la salle sont à la charge de la mairie ?

      • Oui, la salle appartient à la mairie.
        Je conçois fort bien que réduire la voilure puisse être une nécessité. Je mentirais si je vous disais que la salle est toujours pleine à craquer…
        Mais il y a aussi la question du contenu : réfléchir uniquement en termes de taux de remplissage, c’est porter un coup terrible à l’aspect « art et essai » de la programmation. Je crois que vous aurez compris que c’est exactement là que la municipalité veut en venir.
        Il y a sans doute un compromis possible à chercher dans la réduction du nombre de séances. C’est actuellement l’axe de réflexion prioritaire.

        • Si les retours sur la programmation de vos spectateurs sont mauvais, la mairie suivra obligatoirement l’avis de ses « électeurs ». Vous ne pouvez pas ne pas le prendre en compte, ne me dites pas que vous découvrez seulement maintenant l’art du compromis.

          • Mais justement non. L’électorat de la commune et du groupement de communes est à peu près également partagé : à la louche 52% droite + extrême-droite vs 48% gauche…
            La programmation « art et essai » a ses détracteurs, mais aussi ses soutiens…
            Nous allons voir très bientôt si il est possible de trouver une solution « gagnant/gagnant » – personnellement je le crois – sans renier nos convictions de cinéphiles, sans capitulation idéologique.

        • Les frais de fonctionnement d’une salle, les factures d’élec (surtout en ce moment, trois projections par jours, vous y allez fort) : l’argent ne tombe du ciel.

        • Vos anciens ne viennent pas se cultiver mais viennent se divertir en se cultivant, je suis sûre que vous saisissez la nuance.

  83. Dugong 3 septembre 2024 At 6h19
    Les beaux jours de IAL sont passés…
    ———————————————————————————————————-
    C’était quand les beaux jours ?

  84. « panuvéite granulomateuse »

    Si on ignore ce que ces mots désignent et que l’on s’en tienne à leurs sonorité, on peut les trouver poétiques.

    Parmi les moutons lobotomisés, y en a-t-il qui,en plus, font de la panuvétie granulomateuse ?

  85. Josip Gavrilovic 3 septembre 2024 At 8h49
    Le tourisme est une ressource importante de la région où je vis.

    A une époque le Vaucluse était infesté de bobos germano-pratins lecteurs du Nouvel Obs (où d’ailleurs paraissent de remarquables pubs immobilières)

    • Donc de bons clients pour la ciné-club, et qui eux, ne voteront pas esstrême-droite.
      Quant aux vieux, aux retraités, aura-t-il un impact (le ciné-club) pour qu’ils fassent le futur bon choix et ne votent pas esstrême-droite ?

    • @Lormier
      Ça me parle pour ne rien me dire.
      Je connais toutes les lettres, mais pas dans le même ordre…

  86. WTH 2 septembre 2024 At 21h54
    (le bouffon bouffi l’a dans le ukh !)

    Vous ne parliez pas comme ça avant.

    • C’est par vague ; et comme j’ai la mémoire qui flanche…
      c’est comme pour mon « anti-intellectualisme ».

      Les municipalités semblent en effet préférer par ex, les ronds-points ;
      elles ne sont pas là pour grand-chose d’autre, surtout dans les bleds ;
      pourtant, même dans les bleds américains, on trouve encore une petite librairie, voire un bibliothèque.

      Ici, médiathèque (et satellites) ont réduit et leurs heures d’ouverture et leur personnel,
      de même que pour la piscine municipale (il y en a d’autres).

      Par contre, on n’a pas lésiné sur la mise à la mode « piétons », d’un axe important du centre-ville,
      « végétalisation » et tutti quanti, alors que plus guère de « boutiques » – elle trônent toujours dans les banlieues ! – et qui ne vendent que de la daube, y compris celle de b(e)ur(k)ger king et Starbucks (« inauguré » par le Maire !).

      Rappel : la taxe d’habitation a été supprimée ;
      encore un bon coup du futur loqueàterre de l’Elysée…

      C’est ainsi qu’est accentuée la lente mort des territoires… avant que la France ne devienne qu’une simple « région » européenne ?

  87. Josip Gavrilovic 2 septembre 2024 At 13h45
    Il y a des tas de gens qui ironisent à juste titre sur Lyssenko.
    Ils auraient toute ma sympathie s’ils…
    ——————————————————————————————————–

    ne s’étaient pas fait lobotomiser de leur plein gré et s’ils ne répétaient pas les âneries que leur soufflesnt les Véran, Fauci, Raffi.

    • Tronquer une citation pour en détourner le sens ?
      Allons allons, Lormier, reprenez-vous.
      Vous valez tellement mieux que ces procédés de gougnafier…

      • Je tronque rien,je prends un début de phrase et je complète à ma façon (en séparant nettement avec des pointillés)

  88. « Il coupe au plus ras les adjectifs, toujours trop nombreux à son goût, et quelques participes présents, qui se sont échappés malgré l’horreur instinctive qu’ils lui inspirent.

    Car enfin, plutôt que d’ajouter un adjectif au nom, autant trouver un nom qui dise les deux ensembles. » ( aïe le -s )

    Mais l’écriture sans les adjectifs, c’est comme la vie sans huile d’olive ou sans chocolat !
    Une tomate, un morceau de pain sans l’huile d’olive qui vous coule sur les doigts ( pas de surinterprétation ), c’est quoi ? Le refus des adjectifs, mais c’est une lubie de vieille trique anorexique ! Se priver de ça, c’est être maso. Parce que quand même, l’autre,l’ un des Grands, il avait beau nous parler de la majesté substantielle des substantifs, il n’en reste pas moins que : « Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse (…)
    Agile et noble, avec sa jambe de statue. »
    Personne n’y arrive qu’avec les noms.
    Voilà pour les questions de forme, pour ce qui est du fond. Brighelli est un poseur, on le sait. Et parler de la faucheuse, c’est le ticket gagnant, cela sera forcément touchant, attendrissant…Et sur ce sujet-là, littérature ou film, les gens perdent tout sens critique.

    • Retour (critique) de Sanseverina. C’est la rentrée…
      « Et parler de la faucheuse, c’est le ticket gagnant, cela sera forcément touchant, attendrissant…Et sur ce sujet-là, littérature ou film, les gens perdent tout sens critique. »
      Comme lorsque vous aviez écrit que vous aviez failli mourir à la mort de votre chienne ?!

  89. « plutôt que d’ajouter un adjectif au nom, autant trouver un nom qui dise les deux ensemble. »

    Qu’est-ce que ça veut dire ?

    Ca veut dire:quand un nom bien choisi en dit autant (ou plus ?) qu’un autre nom suivi d’un adjectif , on prend le nom bien choisi plutôt que nom + adjectif.

    Et quand ce nom n’existe pas comment qu’on fait ?

    Eh ben on écrit nom +adjectif.

    C’est pas bien compliqué, non ?

    Si ça vous botte,comptez les adjectifs du présent billet…

    Je vous mets en selle: deuil démesuré,dur désir,maladie absurde et incurable,couches superposées d’un chagrin infini,oeil absent ,jubilation noire.

    Je m’arrête sur cet oxymore;pourquoi se priver d’un oxymore ?

    Est-ce qu’il a dit ça, le Maestro,qu’il fallait pas faire des oxymores ?

    Ben non, il a jamais dit ça.

  90. « plutôt que d’ajouter un adjectif au nom, autant trouver un nom qui dise les deux ensemble. »

    Qu’est-ce que ça veut dire ?

    Ca veut dire:quand un nom bien choisi en dit autant (ou plus ?) qu’un autre nom suivi d’un adjectif , on prend le nom bien choisi plutôt que nom + adjectif.

    Et quand ce nom n’existe pas comment qu’on fait ?

    Eh ben on écrit nom +adjectif.

    C’est pas bien compliqué, non ?

    Si ça vous botte,comptez les adjectifs du présent billet…

    Je vous mets en selle: deuil démesuré,dur désir,maladie absurde et incurable,couches superposées d’un chagrin infini,oeil absent ,jubilation noire.

    Je m’arrête sur cet oxymore;pourquoi se priver d’un oxymore ?

    Est-ce qu’il a dit ça, le Maestro,qu’il fallait pas faire des oxymores ?

    Ben non, il a jamais dit ça.

    Bref,quand on lit tous les mots,on comprend mieux.

    • (La réponse à cet appel à la surinterprétation commence, comme on pouvait s’y attendre, par « je vous mets en selle ».)

  91. Josip Gavrilovic 3 septembre 2024 At 10h43
    « Mais justement non. L’électorat de la commune et du groupement de communes est à peu près également partagé : à la louche 52% droite + extrême-droite vs 48% gauche…
    La programmation « art et essai » a ses détracteurs, mais aussi ses soutiens…
    Nous allons voir très bientôt si il est possible de trouver une solution « gagnant/gagnant » – personnellement je le crois – sans renier nos convictions de cinéphiles, sans capitulation idéologique. »

    Pourriez-vous nous donner l’extrait d’une programmation sur un mois, svp, Josip ?

  92. « Une tomate, un morceau de pain sans l’huile d’olive qui vous coule sur les doigts ( pas de surinterprétation … »

    Ah si,si vite une surinterprétation;mieux encore:un contenu explicite.

    Dernièrement ,j’étais chez le primeuriste;je voulais des nectarines;il paraît que c’est la fin de la saison -qui n’a pas été très bonne.

    J’ai bien précisé que je n’aimais pas les nectarines ni les pêches dures. « Je les veux bien ,juteuses,fondant sous la langue comme le clitoris d’une femme.  » Et là le visage de l’épouse du primeuriste s’est illuminé, converti en un sourire immense et je les ai eues, mes nectarines fondantes,peut-être les dernières de la saison.

    • Il a bien raison de fustiger l’islamo-gauchisme;mais il oublie de dénoncer l’islamo-droitisme de son pote Tête de Noeud!
      Tête de Noeud a limogé le Recteur Morvan parce qu’il s’opposait à l’overture d’un lycée islamiste.
      Tête de Noeud a constamment protégé l’agitateur musulman Sefrioui-lequel a organisé une cabale contre Samuel Paty;c’est à cause de cette cabale qu’Anzorov est venu tuer Samuel Paty.

      • Sanseverina conserve sa bonne humeur,je m’en réjouis. Au moins,elle ne nous fait pas une panuvétie granulomateuse .

    • @Sanseverina
      Je trouve votre commentaire de 10h41 très sévère.
      N’avez-vous pas été séduite par la construction du récit, de la mort de l’être aimé à la mort symbolique de l’écrivain en passant par la mort du langage ?
      Quant à moi j’ai trouvé le tout franchement réussi.

      Des goûts et des couleurs, sans doute…

      • Elle ne supporte pas la parution d’un trop beau texte ou d’un trop bon commentaire (Hervé souvent en disgrâce avec les fortes têtes du blog en sait quelque chose, et quand il se donnait la peine de ne pas faire dans l’amphigourique qu’on lui connait. Dobo ou Dugong elle n’aurait jamais osé) ; elle ne supporte pas que quelqu’un puisse lui faire de l’ombre.

  93. @Gerard
    Programmation « art et essai/classiques du cinéma », du 22 juillet au 19 août :
    Lundi 22 juillet 
    LES PLAGES D’AGNES
    Un film d’Agnès Varda
    Documentaire – France – 2008 – 1h50

    Lundi 29 juillet
    LA FUREUR DE VIVRE
    Un film de Nicholas Ray
    Avec James Dean, Natalie Wood, Sal Mineo
    Drame – Etats-Unis – 1956 – 1h51 – VO sous-titrée

    Lundi 5 août
    LE MONDE D’APU
    Un film de Satyajit Ray
    Avec Soumitra Chatterjee, Sharmila Tagore, Swapan Mukherjee
    Bollywood, Drame –  Inde – 1959 – 1h45 – VO sous-titrée

    Lundi 12 août
    UNDERGROUND
    Un film de Emir Kusturica
    Avec Predrag ‘Miki’ Manojlovic, Lazar Ristovski, Slavko Stimac
    Comédie dramatique – Yougoslavie – 1995 – 2h44 – VO sous-titrée

    Lundi 19 août
    DOWN BY LAW
    Un film de Jim Jarmusch
    Avec Tom Waits, John Lurie, Roberto Benigni
    Comédie dramatique –  Etats-Unis, Allemagne – 1986 – 1h47 – VO sous-titrée

    • Pas mal. Une pincée de Billy Wilder et une touche de Blake Edwards, de temps en temps ; un peu de comédie ne devrait pas décevoir.
      LA V.O est une denrée extrêmement rare en province. Votre public d’anciens ça ne grince pas de dents ?

      • La comédie n’est pas absente de la programmation, rassurez-vous, j’y veille…
        Quant à la V.O., ça passe plutôt bien.
        Dans l’ensemble, les anciens qui viennent voir ces films sont des CSP+, ça aide…
        Mais il y a quelques jours je discutais avec une spectatrice peu habituée à la VO qui avait vu le film de Kusturica, en VO donc. Elle disait avoir été perturbée les dix premières minutes, puis s’être assez vite accoutumée.
        Tout s’apprend, même la capacité à apprécier un film en VO…

        Et par chez vous, quel type de programmation ?

        • CSP + : Tout s’exmplique !
          ça ne s’adresse donc pas au bouseux ; d’ailleurs en reste-t-il encore dans le coin ?!

          • « Mais il y a quelques jours je discutais avec une spectatrice peu habituée à la VO qui avait vu le film de Kusturica, en VO donc. Elle disait avoir été perturbée les dix premières minutes, puis s’être assez vite accoutumée. »

            Heureusement que Josip est là pour enseigner aux vieux, voire moins vieux ou vieilles CSP+
            la « VO » !
            mdr !

        • Ils proposeront, par exemple, The Party (en VF) et enquilleront le mois suivant avec un Kubrick (VF), puis un réalisateur tunisien. Je n’ai aucune indication sur le public, mais il n’y a jamais de VO, c’est une règle générale appliquée également dans les salles grand public de ma région. (Ce fut une véritable tannée pour trouver une séance des Banshees d’Inisherin en VO)

          • Je ne suis guère étonné.
            Vous vous souvenez peut-être que j’ai raconté à quel point les films en VO étaient détestés, rejetés par l’équipe municipale en place chez moi.
            Ce que j’ai du mal saisir, c’est qu’il n’y ait pas une demande de films en VO explicitement formulée par au moins une partie de vos 300 adhérents.
            Voir « Full Metal Jacket » en VF ou en VO, ça n’est pas voir le même film. Voir « Nous nous sommes tant aimés » en VF ou en VO, ça n’est pas voir le même film. J’enfonce évidemment des portes ouvertes en disant cela. Parmi vos 300 adhérents il doit bien y avoir des cinéphiles comme vous qui préfèrent la VO, non ?

          • « Il n’y a jamais de VO, c’est une règle générale appliquée également dans les salles grand public de ma région. »
            De quelle région s’agit-il ?
            La demande de VO est souvent liée à la présence relativement proche d’une ville universitaire. Ça n’est pas votre cas ?

          • Quand je vous dis 300 c’est peut-être 150/200 en réalité et comme vous le faisiez remarquer, cela ne signifie pas qu’ils soient tous présents lors d’une séance. La grande majorité d’entre eux sont natifs de mon coin et ils n’ont jamais pratiqué l’anglais. Je ne me vois pas demander une VO quand 99% du public souhaite une VF…

          • Eh bien alors, dans ce cas, il vous reste à accomplir votre destin de cinéphile : être à l’avant-garde révolutionnaire de la promotion de la VO.
            Devenez la passionaria de cette juste et légitime revendication !😉

        • Si on souffre de panuvétie granulomateuse,on peut avoir des difficultés à lire les sous-titres.

  94. Quand une infirmière de l’IHU à la suite d’une injection d’ASTRA ZENECA n’a plus vu que d’un seul oeil, on a entendu partout qu’elle avait perdu un oeil.

    Inexact:elle avait toujours ses deux yeux;c’est juste qu’un oeil ne voyait plus (atteinte au nerf).

    La panuvétie granulomateuse,elle,est bilatérale;elle provoque une forte baisse de l’acuité visuelle, mais pas la cécité.

  95. Lire tous les mots,suite…Quand un physicien (Dugong par exemple) lit un article scientifique,il lit tous les mots.

    Quand ce n’est pas scientifique,souvent le scientifique ne lit pas tous les mots et fait des commentaires idiots.

    Exemple,un physicien que je ne nommerais pas (il s’appelle Etienne Klein ) s’est bruyamment gaussé de cet article:

    L’impact insoupçonné des événements climatiques extrêmes sur les mariages forcés

    Une étude montre une corrélation entre les catastrophes naturelles, exacerbées par le réchauffement climatique, et l’augmentation des mariages précoces et forcés dans certaines régions du monde. Les difficultés matérielles rencontrées par les populations peuvent l’expliquer.

    Par Ynès Khoudi
    Publié le 17 septembre 2023 à 10h00

    Il n’a tout simplement pas lu le mot « augmentation » et a fait comme si l’auteur attribuait le phénomène des mariages forcés au dérèglement climatique.

    • @Dugong
      Avec des remarques de ce style, on pourrait penser que votre intérêt pour le cinéma se limite à « Bienvenue chez les ch’tis » ou bien au « Gendarme et les gendarmettes »…
      Chacun son truc.
      Mais vous êtes pardonné : sans doute n’avez-vous pas eu la chance, dans votre scolarité, de croiser la route d’un enseignant instructionniste cinéphile.

    • @Dugong
      Naturellement vous parlez d’un film que vous n’avez pas vu, n’est-ce pas ?
      Que votre amour des aphorismes soit alors comblé par celui-ci :
      « Parler pour ne rien dire et ne rien dire pour parler sont les deux principes majeurs et rigoureux de tous ceux qui feraient mieux de la fermer avant de l’ouvrir. »

  96. Le Josip ne saura donc pas dans quelle territoire demeure la Gégé – ce qui ne saurait l’empêcher de l’inviter pour quelques prochaines séances en VO –
    histoire de parfaire ses connaissances en la matière et de devenir, sur son territoire, la « passionaria » de la VO (humour en mode Josip).
    🤣!

  97. Je suis toujours amusé de constater, dans ce pays, la propension qu’ont des gens qui ne se bougent jamais le cul pour défendre leurs convictions de façon concrète, à mépriser, vilipender ou attaquer ceux qui, au contraire, ne se découragent jamais d’entamer des actions concrètes, tangibles, avec des effets observables, pour faire avancer leurs idées.
    C’est la tyrannie de l’impuissance s’attaquant à la générosité de l’intention et de l’action.

    Voilà pourquoi, malgré tout ce qui m’oppose à lui idéologiquement, j’aurai toujours du respect pour Brighelli qui, lui, mouille la chemise, ne renonce jamais et, au contraire, encourage ses congénères à agir aussi.
    Il y a, au sein du commentariat de ce blog, des inutiles qui ne peuvent vraiment pas en dire autant.

    • Josip est-il vraiment utile (mais pas lefèvre) ?
      La VO est-elle vraiment indispensable au genre humain ?
      Fait-il nezenmoins avancer sur le long chemin de la connaissance et de la culture, et sur son petit territoire, celles de quelques CSP+ ?

      Peut-on, par ex, et par ailleurs, (y compris territorialement),
      dire que le sirénien par ses « actions concrètes, tangibles, avec des effets observables »,
      en s’occupant de conserver des vieilles pierres de qualité, dans le meilleur état possible,
      donc de préserver culture et patrimoine (selon la formule),
      est un inutile ?
      Tant de questions, etc…

    • À quoi faites-vous allusion ? À ma volonté de me plier aux habitudes ancrés chez des gens depuis des décennies ?
      Josip, ces 200 ou 250 adhérents font vivre ce petit ciné club breton, une baisse de fréquentation (et vous ne connaissez pas la tête dure du breton, le corse en comparaison est un petit boudin qui ne sait pas dire non) et c’est la clé sous la porte. Il y aurait plusieurs films et séances par jour, le problème serait évidemment différent. Il s’agit que d’une seule séance par mois qui permet à des gens habitant le même endroit et qui se connaissent, de se retrouver devant un film qui n’est en fit qu’un prétexte pour sortir.

      • Non, Flo, ne vous méprenez pas. Je ne vous ai absolument pas dans mon collimateur aujourd’hui dans notre discussion.
        Je vous l’ai dit très clairement : j’applaudis votre association. Et même avec uniquement des films en VF. Mieux vaut proposer au public un Lubitsch ou un Francesco Rosi en VF plutôt qu’un nanard sans envergure.
        Dans mon post de 16h45 je m’en prends à celles et ceux qui ne font jamais rien de concret, et qui ont en plus le culot d’ironiser sur les pragmatiques qui FONT, et qui ont le culot et la bêtise de les prendre de haut.

        • JG (18h43) –
          « Dans mon post de 16h45 je m’en prends à celles et ceux qui ne font jamais rien de concret, et qui ont en plus le culot d’ironiser sur les pragmatiques qui FONT, et qui ont le culot et la bêtise de les prendre de haut.

          1) « celles et ceux » : on a compris que JG est un grand admirateur du (pas encore) loqueàterre de l’Elysée,
          2) seul JG agit – les autres… ne FONT rien et en plus ils sont bêtes,
          3) Et pourtant le sirénien (18h31) semble prouver son utilité en tant que « scientifique » ; JG prendra-t-il « ça » « de haut » ?

    • Maestro,je vais m’empresser de lire tous ces articles. Je suis curieux de savoir si votre pote Blanquer y est dénoncé.

      En effet il a une énorme « responsabilité dans l’entrisme islamiste à l’école ». Il a limogé le Recteur Morvan,parce qu’il s’opposait à l’ouverture d’un lycée islamiste;il a protégé Sefrioui, l’agitateur professionnel qui a lancé la cabale contre Samuel Paty,permettant ainsi le recrutement d’un assassin.

      • Ne soyez pas mauvaise langue ; j’ai appris – grâce à vous – que le dénommé Blanquer avait lancé un labo de la Rép’ ; formidab’ non ?
        Et pas mal de pub ; l’Opinion parle du « blessé du macronisme », et le Monde titre « ils ont surtout parlé de l’islam et attaqué LFI » et souligne « une laïcité très orientée. »
        No comment.
        Le maestro parle lui de LA laïcité…

        • Il parle aussi de l’entrisme islamiste à l’école.

          Son pote Blanquer y a contribué.

    • Encore un coup dur pour les zemmouristes (et assimilés) :

      La petite Kamilya va être inhumée en Tunisie!

      Avant cela les zemmouristes (et assimilés avient dû encaisser une nouvelle très perturbante:le prénom de l’avocat chosi par les parents est Nabil;c’est un Arabe !

      La moto n’était pas volée,le propriétaire avait le permis,ce n’est pas une racaille récidiviste qui venait de sortir de prison.

      • Il n’en reste pas moins un chauffard qui a tué une petite fille et qui doit être neutralisé. Le permis de conduire n’est pas un permis de tuer les enfants.

  98. (j’avais déjà entamé la « pub », mais, voyez-vous Josip, je n’ai jamais – quel malheur – aucun remerciement,
    et ne compte même pas sur une petite pièce de la part du sirénien, alors que je viens de chanter ses louanges.
    C’est pas facile tous les jours, mais ça peut être drôle quand même !)

  99. « L’EPR de Flamanville a produit ses premiers électrons » (Reporterre)
    « Le réacteur nucléaire nouvelle génération de Flamanville (Manche) a enfin produit ses premiers électrons dans la nuit de lundi à mardi. » (20minutes)
    l’EPR de Flamanville produit ses premiers électrons avec douze ans de retard » (La Croix)
    « C’est avec douze ans de retard que l’EPR de Flamanville va enfin pouvoir produire ses premiers électrons » (Ouest France)
    etc.
    Les medias se copient les uns les autres y compris les conneries. Rappelons qu’un générateur électrique ne produit pas d’électrons (au sens de fabrication). Ils préexistent en grand nombre dans les métaux. Un générateur met en mouvement d’ensemble ces électrons dans un circuit (un courant)

  100. (repost !)

    JG (18h43) –
    « Dans mon post de 16h45 je m’en prends à celles et ceux qui ne font jamais rien de concret, et qui ont en plus le culot d’ironiser sur les pragmatiques qui FONT, et qui ont le culot et la bêtise de les prendre de haut.

    1) « celles et ceux » : on a compris que JG est un grand admirateur du (pas encore) loqueàterre de l’Elysée,
    2) seul JG agit – les autres… ne FONT rien et en plus ils sont bêtes,
    3) Et pourtant le sirénien (18h31) semble prouver son utilité en tant que « scientifique » ; JG prendra-t-il « ça » « de haut » ?

  101. WTH soyez plus indulgente !
    JG est de gauche et vous savez bien que parfois la gauche manque de culot.
    Oui…

  102. branché le culot

    branéL le cul CHaud

    Supprimer tout le commentaire de 21h56, il est foireux.

    Et moi qui m’émervais devant votre don rare !

  103. La charge mentale est trop forte,les zemmouristes (et assimilés) vont disjoncter.

    Non seulement l’avocat des parents de Kamilya, Nabil Boudi, est arabe, mais en plus il défend la mère-tenez-vous bien ! » du nanterrois Nahel, abattu par la police !

    D’une cité de Vallauris à Paris, Nabil Boudi, l’avocat « brut de décoffrage » qui bouscule la profession
    À 38 ans, Me Nabil Boudi vient de reprendre la défense des intérêts de Mounia Merzouk, la mère du jeune Nahel, abattu par un policier en juin 2023 à Nanterre.

    https://www.leparisien.fr/faits-divers/dune-cite-de-vallauris-a-paris-nabil-boudi-lavocat-brut-de-decoffrage-qui-bouscule-la-profession-11-04-2024-DCL5TN2MB5FEZKZYT4PPZYXUMI.php

    NB Parmi les zemmouristes et assimilés quelques uns ont quand même gardé leur sang-froid.

    Apprenant que la petite serait enterrée en Tunisie à côté de son grand-père,ils ont dit:Tiens, pourquoi toujours chosir l’autre pays ? Et ça se dit français !

    • La physique est-elle une science ? Selon Thom, elle s’est constituée sur des bases mouvantes, des « concepts » mal définis….

    • @Dugong
      Vous semblez déplorer l’absence des enseignants de physique dans cette pétition, n’est-ce pas ? Vous, vous la signeriez, cette pétition, n’est-ce pas ? Vous regrettez amèrement que l’enseignement des matières scientifiques soit devenu ce qu’il est ? Vous souhaiteriez qu’on revienne aux fondamentaux ?
      Alors il faudrait peut-être être un peu cohérent. Permettez-moi de vous rappeler cet échange :

      Josip Gavrilovic
      20 août 2024 At 18h16
      @Dugong.
      Si vous donnez aux gens à bouffer de la merde en les persuadant que rien d’autre n’existe, ils boufferont la merde.
      Mais si vous leur montrez qu’il existe autre chose, et que c’est bien meilleur, ils sauront faire la différence.
      Je crois même que c’est un peu la fonction de l’enseignement instructionniste.

      – à quoi vous aviez ironiquement répondu ceci – :

      Dugong
      20 août 2024 At 18h36
      Vous devriez numéroter vos versets.
      (fin des citations)

      Affirmer vouloir un enseignement fondé sur des savoirs à transmettre, savoirs adossés à des supports de qualité, ça serait donc pour vous réciter un catéchisme sans objet?
      Affirmer qu’un élève saura faire la différence entre un texte de Hugo et une notice d’utilisation de lave-linge, c’est réciter un catéchisme ?
      Alors soyez cohérent : enseignez les maths avec un ticket de caisse de supermarché. Enseignez Newton en faisant jouer les élèves à la pétanque. Soyez résolument meirieusard. Ironisez sur les catéchismes qui prônent la promotion de la qualité.
      Et ne signez pas la pétition que vous évoquez.

      • Je ne la signerai pas parce qu’elle ne ne fait aucun lien avec les contenus. Un contenant rempli de merde reste de la merde

        • « Je ne la signerai pas parce qu’elle ne ne fait aucun lien avec les contenus. »
          Vous ŕécitez donc les mêmes versets du même catéchisme que moi, sur lequel pourtant vous ironisiez…
          Est-ce que, dans les cours de Physique, à tel ou tel moment du cursus, on étudie le fonctionnement de la girouette ?

  104. Un coeur qui bat…

    « La phase de divergence a commencé. Cette opération va faire battre le cœur du réacteur pour la première fois », a annoncé EDF dans une vidéo publiée sur X, précisant que « la divergence initie la réaction en chaîne de fission nucléaire ».

    https://mesinfos.fr/electricite-cout-oppositions-l-epr-de-flamanville-explique-205836.html#:~:text=L'EPR%20de%20Flamanville%20mis%20en%20marche&text=Cette%20op%C3%A9ration%20va%20faire%20battre,en%20cha%C3%AEne%20de%20fission%20nucl%C3%A9aire%22.

  105. EDF a ,sur X un site spécial Flamanville;photos,explications,vidépos. On nous montre des kms de couloir et les kgs d’uranium. Ca y est,le coeur bat,la production d’électrons a commencé;ils vont être distribués dans le bocage normand !

  106. JG –
    Je ne suis plus très sûre de vos initiales, et, comme J’ai la mémoire qui flanche, je choisis de vous nommer Mister V.O.

    Juste une petite remarque à propos du manque d’ingénieurs et même de techniciens, de qualité ; j’en sais quelque chose.
    Michéa (encore un agrégé qui sait tout) mentionne même combien il est difficile de trouver à qui s’adresser pour refaire, par exemple, un toit.
    Il est vrai que dans les Landes, peu de touristes et de CSP+, comme dans votre territoire – il faut être patient.

    Et à propos de patient, j’espère que votre médecin est encore jeune, parce que, non seulement il en manque de plus en plus, de même que continue la suppression des lits d’hôpitaux,

    mais encore, j’ ai appris – mais quelle confiance accorder aux sources, hein Mister V.O. –
    qu’il était préférable d’accueillir des médecins étrangers, par exemple cubains ou roumains.
    Il ne s’agit en aucun cas de remettre leur savoir-faire en question.
    il s’agit simplement d’avoir la possibilité de les payer moins cher.

    C’est d’ailleurs ce qui s’est passé pour Boeing ; c’était presque, pour certaines pièces, du gap (gratuit à produire) ;
    sauf que la main-d’œuvre en question ne valait… pas cher et des boulons mal boulonnés (cf l’épisode 737), ça peut occasionner des catastrophes.

    Personne n’est mort, quelle chance pour eux, parce qu’avec les Ricains, ça coûte bonbon.

    il est vrai que Pfizer, ayant eu à verser quelques centaines de millions de dollars, voire quelques milliards, n’a guère perdu de sa superbe,
    puisqu’il sort le nouveau arn-m contre la bronchiolite (bonne chance aux bébés).

    Ici, l’erreur médicale ne se paie, jusque là, pas très cher ; pas plus d’ailleurs que les morts dues aux pizzas Buitoni. *
    Bonne(s) projection(s), Mister V.O. !

    *
    le Pape entame une tournée en Asie ; à son âge et dans son état, c’est un peu risqué ; bientôt un Argentin de moins ?
    Possible que le Javier M. se déplace, pour l’occase – s’il est encore en place.
    Alors, comme disait l’autre, peut-être et enfin : « des Papes, des Papes, oui mais des Panzani » !

    • Il pourrait aussi jouer le rôle du commissaire Juve *, voire même siéger place Beauvau.

      * Mister V.O. : merci de ne pas tenir compte de cette erreur de bon goût en matière cinématographique.

  107. Bientôt sur youtube,un petit reportage financé par EDF:bocage normand, premières livraisons d’électrons produist à Flamanville;impressions des clients.

    • Le coeur du réacteur bat mais celui de l’électricien aussi et encore plus fort, car, au bout de la chaîne, c’est lui qui choisit les fils et les ampoules.
      Oui…

      • Sartre (?) me semble-t-il prétend qu’il vaut mieux un canard.

        Il se peut que je me trompe d’auteur. J’ai souvenir d’une nouvelle dans laquelle le héros achète un canard le dimanche matin, lui fait subir les pires outrages la tête coincée dans le tiroir d’une commode, puis le fait rôtir pour son déjeuner.

        Qui m’aide à la retrouver ?

        • Dans l’esprit, ça ressemble à du Walter Lewino.
          Peut-être du Roald Dahl, mais plus douteux.

  108. Josip Gavrilovic
    3 septembre 2024 At 15h47
    (…)
    Voir « Full Metal Jacket » en VF ou en VO, ça n’est pas voir le même film. Voir « Nous nous sommes tant aimés » en VF ou en VO, ça n’est pas voir le même film. (…)

    Jean-Paul Brighelli
    3 septembre 2024 At 16h23
    Absolument d’accord.

    Brighelli étant sur la même ligne que moi, c’est à lui que revient l’honneur d’être appelé Mister VO.
    Je m’efface humblement en 2ème position derrière notre hôte et ne revendique que le titre de Mister VO2 (max)*.
    Et quand il s’agit de défendre des idées qui me sont chères, je ne manque jamais d’oxygène. Parallèlement, ceux qui me le reprochent ne manquent pas d’air !

    * La VO2max est la quantité maximale d’oxygène que l’organisme peut utiliser par unité de temps.

    • La question de préférer la VO à la VF ne se pose évidemment pas pour moi, j’espère que vous l’aviez compris.

  109. Le médecin de Josip Gavrilovic lui a déconseillé une quatrième dose: »vous avez joué trois fois à la roulette russe et vous avez eu de la chance;pas la peine de tenter le diable. »

    Ce médecin, qui comprend l’anglais, s’est informé,il a écouté son confrère américain Makaris témoignant devant le Congrès:

    https://www.youtube.com/shorts/srEZ7V6Z-d0

    • @Lormier
      « vous avez joué trois fois à la roulette russe et vous avez eu de la chance; pas la peine de tenter le diable. »
      1. Ça n’est pas exactement ce que m’a dit mon médecin. Vous tirez le texte à vous et vous en donnez une interprétation toute personnelle. Procédé plus que contestable.
      2. Vous passez sous silence la suite de son propos, qui était : « Le degré de contamination est en net recul par rapport à la situation initiale, donc une 4ème injection n’a rien d’une urgente nécessité. Si en revanche la contamination repartait à la hausse, la question d’une 4ème injection se reposerait. »
      Lormier, dans une telle polémique, vous vous devez à vous-même de ne pas vous exposer aux reproches que précisément vous adressez aux promoteurs du « vaccin » : vous vous devez d’être méthodologiquement irréprochable.

      • Evidemment que votre médecin vous fait des mensonges pieux. Reconnaître ses erreurs,ce n’est pas dans la tradition française.

        Au Royaume Uni, aux Etats Unis, c’est différent:des médecins reconnaissent publiquement qu’ils se sont trompés en recommandant le vaccin et demandent pardon à ceux qui ont pu souffrir d’effets indésirables. On trouve facilement des florilèges de ces confessions .

        Le cas du Docteur Malhotra,cardiologue anglais, est significatif:il pense que son père aurait peut-être survécu s’il n’avait été injecté.

        Pour votre médecin ,qui a compris son erreur,l’important est de ne pas la réitérer; Pour ne pas se déjuger,il invente.

        Classique.

        • « Pour votre médecin , qui a compris son erreur, l’important est de ne pas la réitérer. Pour ne pas se déjuger, il invente. Classique. »
          Lormier, vous êtes en lice pour l’Oscar ou le César du meilleur scénario original 2024.
          Vous avez toutes vos chances.

  110. https://youtu.be/EQ4i4fPKjLc?si=mYc0T9UNX6-7s7DN
    Quel talent, quelle clarté, quelle lucidité…
    Dans la France d’aujourd’hui, si les médias avaient vraiment pour objectif d’informer le public, de l’élever, de le remettre en situation de réflexion, ils organiseraient un long débat contradictoire entre Lordon et Brighelli.
    Si seulement…

      • Non. Brighelli, qui a oublié d’être con, ne pourrait que valider l’impeccable construction intellectuelle de Lordon et, in fine, y adhérer.
        En conséquence il saisirait effectivement une 12,7 voire un AK47, mais ça serait pour rejoindre Lordon sur les barricades et y faire le coup de feu avec lui.
        Je prends les paris !

  111. Intrrogée par Actu Caen, Sanseverina s’est montrée enthousiaste: »avec les nouveaux électrons de Flamanvile qui m’ont été livrés ce matin,ma bouilloire va deux fois plus vite! »

    (De quoi énerver les envieux du Périgord;soucieuse d’économie durable, EDF limite ses livraisons aux communes proches.)

    • Economie durable (suite) –
      Dans le sud-ouest, il serait utile (!) de mettre un frein sur le jeter de grille-pains, devenu une telle nuisance environnementale,
      que même Reporterre s’interroge sur nécessité d’une enquête, via un envoyé spécial-iste.

  112. L’expression « travail du deuil » est curieuse, finit pas être insupportable à force d’être répétée. Cavanna:je n’ai pas envie qu’on m’aide à faire mon travail de deuil,je veux qu’on me foute la paix,qu’on me laisse seul avec mon chagrin.

    Le présent billet raconte l’inverse d’un travail de deuil.

    Le veuf
     » voulait …, faire de chaque heure et de chaque année à venir un mausolée qui se bâtirait lentement, par strates, couches superposées d’un chagrin infini. »

  113. Ne plus souffrir de l’absence de l’autre (une fois accompl le « travail de deuil ») c’est d’une certaine façon être mort soi même:le Moi ancien a été remplacé par un autre.
    Comme d’habitude,il faut chercher l’exposé EXPLICITE et lumineux de ces choses chez Proust.

    « Ce n’est pas que notre coeur ne doive éprouver, lui aussi, quand la séparation sera consommée, les effets analgésiques de l’habitude ; mais jusque-là il continuera de souffrir. Et la crainte d’un avenir où nous seront enlevés la vue et l’entretien de ceux que nous aimons et d’où nous tirons aujourd’hui notre plus chère joie, cette crainte, loin de se dissiper, s’accroît, si à la douleur d’une telle privation nous pensons que s’ajoutera ce qui pour nous semble actuellement plus cruel encore : ne pas la ressentir comme une douleur, y rester indifférent ; car alors notre moi serait changé : ce ne serait plus seulement le charme de nos parents, de notre maîtresse, de nos amis, qui ne serait plus autour de nous ; notre affection pour eux aurait été si parfaitement arrachée de notre coeur dont elle est aujourd’hui une notable part, que nous pourrions nous plaire à cette vie séparée d’eux dont la pensée nous fait horreur aujourd’hui ; ce serait donc une vraie mort de nous-même, mort suivie, il est vrai, de résurrection, mais en un moi différent et jusqu’à l’amour duquel ne peuvent s’élever les parties de l’ancien moi condamnées à mourir. Ce sont elles – même les plus chétives, comme les obscurs attachements aux dimensions, à l’atmosphère d’une chambre – qui s’effarent et refusent, en des rébellions où il faut voir un mode secret, partiel, tangible et vrai de la résistance à la mort, de la longue résistance désespérée et quotidienne à la mort fragmentaire et successive telle qu’elle s’insère dans toute la durée de notre vie, détachant de nous à chaque moment des lambeaux de nous-mêmes sur la mortification desquels des cellules nouvelles multiplieront. »

    NDL:Certes Proust parle ici d’éloignement, pas de mort, mais c’est applicable;

  114. « Il remua quelque temps la tentation d’en finir tout de suite, mais l’idée heurtait l’envie de se repaître d’un deuil démesuré… »

    Quand le mot « moi » inscit dans le dictionnaire se consume dans la cheminée,le veuf meurt aussi (fantastique qui n’est pas totalement sans rapport avce le fantastique de Dorian Gray).
    Bref.
    C’est un suicide différé;la durée est laissée au hasard. D’ailleurs l’épouse est morte d’une maladie absurde;le hasard aurait pu être autre.

  115. « le dur désir de se remémorer trente années de bonheur »

    De ces années de bonheur, le narrateur ne nous dit presque rien (juste l’épisode Vaux le Vicomte;on apprend que les époux communiaient dans l’amour de la littérature.)
    Si le narrateur en disait plus cela allongerait le récit ( Lapalice-banal-sans intérêt) et cela le tuerait;car il s’agit bienici de nettoyage par le vide;or,si vous commencez à remplir le vide, ce n’est plus du vide!

    On aurait un traditionnel In Memoriam.

  116. « la longue résistance désespérée et quotidienne à la mort fragmentaire et successive telle qu’elle s’insère dans toute la durée de notre vie… »

    « Il voulait consacrer à la disparue tous les jours du reste de sa vie, faire de chaque heure et de chaque année à venir … »

    Je ferais bien un parallèle,moi.

    • Prophète Mao mais.
      31 août 2024 At 7h51
      Additif à mon post d’hier 15h04, commentaires sur le billet de Brighelli.
      Je souhaite en effet clarifier certains points.
      1. La présence de l’intertexte proustien.
      A la fin de la Recherche, le lecteur comprend que « Marcel finit par devenir écrivain ».
      A la fin du texte de Brighelli, le lecteur comprend que « le narrateur finit par ne plus être écrivain ».
      Proust/Brighelli : effet miroir, image inversée, chiasme conceptuel pour ainsi dire. Du Brighelli pur jus, la figure de l’inversion étant chez lui un fil conducteur, ici agrémentée d’une forte dose d’auto-dérision.

  117. Josip Gavrilovic,
    Vous nous dites plus haut que si M. Brighelli écoutait la brillante construction intellectuelle de M. Lordon, il ne pourrait qu’y adhérer et monter avec lui sur une barricade (en admettant que M. Lordon monte sur des barricades …).
    Se peut- il que vous ne vous soyez pas rendu compte que nous n’adherons aux constructions intellectuelles que si elles correspondent à nos convictions profondes? En un mot ces constructions n’ont de valeur que pour appuyer nos convictions deja présentes. Donc personne ne peut s’ y rallier s’il n’est pas déjà convaincu ( un peu : tu ne me chercherais pas si tu ne m’avais déjà trouvé…).
    Les constructions auxquelles on se « rallie » sont celles qui ne nous engagent pas profondément, des amusements ou des sujets de curiosité.

    • ECHO, je crains que n’ayez pas été sensible au caractère volontairement excessif et provocant de mon message. C’est toujours le problème avec le 2nd degré maladroit : il peut conduire à de sérieux malentendus…

        • Lormier 4 septembre 2024 At 16h43
          Pour livrer les électrons, Flamanville a commandé des camions 100% électriques chez Volvo.

          Une question:y a-t-il un revêtement spécial à l’intérieur,une sorte de blindage,pour éviter la déperdition ? Et ces électrons sont-ils radioactifs ?
          Je sais bien que s’ils le sont ,c’est très faible…mais quand même étant donné les quantités transportées…

          • Volvo ? Qui appartient maintenant à la Zhejiang Geely Holding.
            Encore eux !
            Flam’enville n’avait qu’à s’adresser à l’Amazon du bezos,
            et ses camionnettes 100 % électriques, garanties blindées contre toute « déperdition » et/ou « radioactivité ».

  118. J’ai sans doute eu tort de ne pas prendre connaissance de la vidéo de M. Lordon. J’ai déjà regardé des interventions de celui- ci (que j’ai tendance à confondre avec un autre personnage de la gauche médiatique, M. Begaudeau) et je n’ai pas eu le courage de m’infliger un autre brillant pensum. J’ai encore sur ma liste d’agacement à prévoir une vidéo de M.Chapoutot sur le totalitarisme ( dans le style: ce mot sert surtout à discréditer les initiatives démocratiques et populaires, etc).
    Je n’ai donc pas saisi le second degré de votre message, puisque second degré il y avait…

  119. Josip Gavrilovic 4 septembre 2024 At 17h41
    « Je ferais bien un parallèle, moi. »
    Oui. Faites.

    Il est d’une certaine manière déjà fait (par le simple rapprochement de deux phrases);

    Je ne dis pas que le Maestro a pensé à Proust.

    Moi, j’y ai pensé.

    Pourquoi ? Parce qu’il y a cette même idée du temps égrené,heure par heure, de la durée rendue sensible au coeur par atomisation.

    Nabokov aurait voulu écrire un roman objectivant la sensation du temps qui passe. On parvient assez bien en littérature à « représenter » des sensations telles que la faim, le désir de baise etc. Le temps,c’est une autre paire de manches.

    •  » Parce qu’il y a cette même idée du temps égrené, heure par heure, de la durée rendue sensible au cœur par atomisation. »

      IAL est obsédé par les réacteurs nucléaires notamment par ceux qui démarrent mal et par les électrons. Il rêve d’être traversé, voire transpercé, par un faisceau de ces particules. On s’amuse de la façon dont il pourrait se les représenter.

  120. Le temps (time et non pas weather) passe et rien ne se passe –

    Le pas encore loqueàterre de l’Elysée vient  » d’enterrer les pistes Bertrand et Cazeneuve » (lefigaro).
    Peut-être une autre solution :
    pourquoi ne pas faire appel à Vito et Rico, chiens renifleurs spécialistes du NYPD,
    dont le flair n’est plus à démontrer,
    et qui pourrait mettre enfin fin à cette interminable susepince ?

  121.  » Le temps,c’est une autre paire de manches »
    L’heure du bonhomme est indescriptible ?
    Oui…

  122. Pourquoi une Volvo, Lormier ?
    Comme celle de Hel dans « Shibumi » ?
    Et que change le trait d’union (!) entre bonne et femme, abcm ?

  123. Et aussi:comment ne pas perdre son temps ? Réponse l’éprouver dans toute sa longueur;c’est-à-dire écouter des émissions de radio dans une langue étrangère qu’on ne connaît pas, assister à des conférences ennuyeuses etc (Camus)

    ou alors

    faire de chaque heure et de chaque année à venir un mausolée qui se bâtirait lentement, par strates, couches superposées d’un chagrin infini.

    un peu la même idée, non ?

  124. ECHO 4 septembre 2024 At 18h13
    Josip Gavrilovic,

    « …nous n’adherons aux constructions intellectuelles que si elles correspondent à nos convictions profondes?  »

    —————————————————————————————————–

    « convictions profondes » ou croyances superficielles, je pense. Monsieur Gavrilovic ,homme cultivé,polyglotte,qui vous dira tout sur Gaza,les ciné-clubs,Oppède le Vieux ou Tamanrasset « décide » un jour d’adhérer sans plus réfléchir à la doxa (engendrée par la propagande d’état) sur les prétendus vaccins.
    Ce n’est pas qu’il soit atteint de panuvétie granulomateuse (ni d’oedème scrofuleux du cervelet),non: il a conservé son acuité visuelle et l’essentiel de ses facultés cognitives mais il a fait le choix de fermer les yeux et de s’adonner à la bêtise.Son esprit critique hyper-aiguisé,il le met en jachère.

    Il produit alors un discours macaronique,grotesque et contradictoire.

    Exemple: »je sais bien que ce fait n’a absolument aucune espèce de valeur démonstrative mais il n’y a personne dans mon entourage qui ait souffert d’effets secondaires des injections ».

    Alors pourquoi mettre en avant cette donnée dépourvue de toute valeur ?

    Et pourquoi en rajouter une couche en demandant: »Et vous, connaissez-vous des victimes ?
    Ce serait un indicateur. »

    Mais putain de merde, un indicateur de quoi ? Puisque vous venez de dire que ce genre de renseignement n’a aucune valeur .

  125. WTH 4 septembre 2024 At 23h41
    Pourquoi une Volvo, Lormier ?
    ——————————————————————————————————-

    Il faudrait poser la question à Flamanville.

    Peut-être parce que les batteries des camions électriques Volvo sont les mieuxprotégées ?

    Vous savez bien que les batteries ion-lithium ont tendance à exploser et se consumer sans qu’on sache les éteindre.

    Et justement le transport d’électrons accroît le risque:imaginez une fuite d’électrons et une interférence avec les ions des batteries ;vous y avez pensé à ça ?

  126. Souvent dans les voitures électriques,les batteries se trouvent sous la banquette arrière;il faut faire très attention à ne pas mouiller cette banquette. Ne pas y poser un « pack » de bouteilles d’eau minérale,ou une serviette trempée:vous risqueriez de provoquer un court-circuit .

  127. Dugong 5 septembre 2024 At 8h07
    « … la durée rendue sensible au cœur. »

    Comment faites-vous pour obtenir le o-e-collé ?

  128. NB

    « L’amour c’est l’espace et le temps rendus sensibles au cœur. »

    Proust – La Prisonnière, tome 2.djvu/231

  129. Comme la soi-disant curiosité esthétique mériterait plutôt le nom d’indifférence auprès de la curiosité douloureuse, inlassable, que j’avais des lieux où Albertine avait vécu, de ce qu’elle avait pu faire tel soir, des sourires, des regards qu’elle avait eus, des mots qu’elle avait dits, des baisers qu’elle avait reçus ! Non, jamais la jalousie que j’avais eue un jour de Saint-Loup, si elle avait persisté, ne m’eût donné cette immense inquiétude. Cet amour entre femmes était quelque chose de trop inconnu, dont rien ne permettait d’imaginer avec certitude, avec justesse, les plaisirs, la qualité. Que de gens, que de lieux (même qui ne la concernaient pas directement, de vagues lieux de plaisir où elle avait pu en goûter), que de milieux (où il y a beaucoup de monde, où on est frôlé) Albertine — comme une personne qui, faisant passer sa suite, toute une société, au contrôle devant elle, la fait entrer au théâtre — du seuil de mon imagination ou de mon souvenir, où je ne me souciais pas d’eux, avait introduits dans mon cœur ! Maintenant, la connaissance que j’avais d’eux était interne, immédiate, spasmodique, douloureuse. L’amour c’est l’espace et le temps rendus sensibles au cœur.

    Et peut-être, pourtant, entièrement fidèle je n’eusse pas souffert d’infidélités que j’eusse été incapable de concevoir, mais ce qui me torturait à imaginer chez Albertine, c’était mon propre désir perpétuel de plaire à de nouvelles femmes, d’ébaucher de nouveaux romans ; c’était de lui supposer ce regard que je n’avais pu, l’autre jour, même à côté d’elle, m’empêcher de jeter sur les jeunes cyclistes assises aux tables du bois de Boulogne. Comme il n’est de connaissance, on peut presque dire qu’il n’est de jalousie que de soi-même. L’observation compte peu. Ce n’est que du plaisir ressenti par soi-même qu’on peut tirer savoir et douleur.

    Par instants, dans les yeux d’Albertine, dans la brusque inflammation de son teint, je sentais comme un éclair de chaleur passer furtivement dans des régions plus inaccessibles pour moi que le ciel et où évoluaient les souvenirs, à moi inconnus, d’Albertine. Alors cette beauté qu’en pensant aux années successives où j’avais connu Albertine, soit sur la plage de Balbec, soit à Paris, je lui avais trouvée depuis peu, et qui consistait en ce que mon amie se développait sur tant de plans et contenait tant de jours écoulés, cette beauté prenait pour moi quelque chose de déchirant. Alors sous ce visage rosissant je sentais se creuser, comme un gouffre, l’inexhaustible espace des soirs où je n’avais pas connu Albertine. Je pouvais bien prendre Albertine sur mes genoux, tenir sa tête dans mes mains ; je pouvais la caresser, passer longuement mes mains sur elle, mais, comme si j’eusse manié une pierre qui enferme la salure des océans immémoriaux ou le rayon d’une étoile, je sentais que je touchais seulement l’enveloppe close d’un être qui, par l’intérieur, accédait à l’infini. Combien je souffrais de cette position où nous a réduits l’oubli de la nature qui, en instituant la division des corps, n’a pas songé à rendre possible l’interpénétration des âmes (car si son corps était au pouvoir du mien, sa pensée échappait aux prises de ma pensée). Et je me rendais compte qu’Albertine n’était pas même, pour moi, la merveilleuse captive dont j’avais cru enrichir ma demeure, tout en y cachant aussi parfaitement sa présence, même à ceux qui venaient me voir et qui ne la soupçonnaient pas, au bout du couloir, dans la chambre voisine, que ce personnage dont tout le monde ignorait qu’il tenait enfermée dans une bouteille la Princesse de la Chine ; m’invitant, sous une forme pressante, cruelle et sans issue, à la recherche du passé, elle était plutôt comme une grande déesse du Temps. Et s’il a fallu que je perdisse pour elle des années, ma fortune — et pourvu que je puisse me dire, ce qui n’est pas sûr, hélas, qu’elle n’y a, elle, pas perdu — je n’ai rien à regretter. Sans doute la solitude eût mieux valu, plus féconde, moins douloureuse. Mais si j’avais mené la vie de collectionneur que me conseillait Swann (que me reprochait de ne pas connaître M. de Charlus, quand, avec un mélange d’esprit, d’insolence et de goût, il me disait : « Comme c’est laid chez vous ! »), quelles statues, quels tableaux longuement poursuivis, enfin possédés, ou même, à tout mettre au mieux, contemplés avec désintéressement, m’eussent — comme la petite blessure qui se cicatrisait assez vite, mais que la maladresse inconsciente d’Albertine, des indifférents, ou de mes propres pensées, ne tardait pas à rouvrir — donné accès hors de soi-même, sur ce chemin de communication privé, mais qui donne sur la grande route où passe ce que nous ne connaissons que du jour où nous en avons souffert, la vie des autres ?

    Quelquefois il faisait un si beau clair de lune, qu’une heure après qu’Albertine était couchée, j’allais jusqu’à son lit pour lui dire de regarder la fenêtre. Je suis sûr que c’est pour cela que j’allais dans sa chambre, et non pour m’assurer qu’elle y était bien. Quelle apparence qu’elle pût et souhaitât s’en échapper ? Il eût fallu une collusion invraisemblable avec Françoise. Dans la chambre sombre, je ne voyais rien que, sur la blancheur de l’oreiller, un mince diadème de cheveux noirs. Mais j’entendais la respiration d’Albertine. Son sommeil était si profond que j’hésitais d’abord à aller jusqu’au lit. Puis, je m’asseyais au bord. Le sommeil continuait de couler avec le même murmure. Ce qui est impossible à dire, c’est à quel point ses réveils étaient gais. Je l’embrassais, je la secouais. Aussitôt elle s’arrêtait de dormir, mais, sans même l’intervalle d’un instant, éclatait de rire, me disant, en nouant ses bras à mon cou : « J’étais justement en train de me demander si tu ne viendrais pas », et elle riait tendrement de plus belle. On aurait dit que sa tête charmante, quand elle dormait, n’était pleine que de gaîté, de tendresse et de rire. Et en l’éveillant j’avais seulement, comme quand on ouvre un fruit, fait fuser le jus jaillissant qui désaltère.

    L’hiver cependant finissait ; la belle saison revint, et souvent, comme Albertine venait seulement de me dire bonsoir, ma chambre, mes rideaux, le mur au-dessus des rideaux étant encore tout noirs, dans le jardin des religieuses voisines j’entendais, riche et précieuse dans le silence comme un harmonium d’église, la modulation d’un oiseau inconnu qui, sur le mode lydien, chantait déjà matines, et au milieu de mes ténèbres mettait la riche note éclatante du soleil qu’il voyait. Une fois même, nous entendîmes tout d’un coup la cadence régulière d’un appel plaintif. C’étaient les pigeons qui commençaient à roucouler. « Cela prouve qu’il fait déjà jour », dit Albertine ; et le sourcil presque froncé, comme si elle manquait, en vivant chez moi, les plaisirs de la belle saison : « Le printemps est commencé pour que les pigeons soient revenus. » La ressemblance entre leur roucoulement et le chant du coq était aussi profonde et aussi obscure que, dans le septuor de Vinteuil, la ressemblance entre le thème de l’adagio et celui du dernier morceau, qui est bâti sur le même thème-clef que le premier, mais tellement transformé par les différences de tonalité, de mesure, que le public profane, s’il ouvre un ouvrage sur Vinteuil, est étonné de voir qu’ils sont bâtis tous trois sur les quatre mêmes notes, quatre notes qu’il peut, d’ailleurs, jouer d’un doigt au piano sans retrouver aucun des trois morceaux. Tel ce mélancolique morceau exécuté par les pigeons était une sorte de chant du coq en mineur, qui ne s’élevait pas vers le ciel, ne montait pas verticalement, mais, régulier comme le braiment d’un âne, enveloppé de douceur, allait d’un pigeon à l’autre sur une même ligne horizontale, et jamais ne se redressait, ne changeait sa plainte latérale en ce joyeux appel qu’avaient poussé tant de fois l’allegro de l’introduction et le finale.

    Bientôt les nuits raccourcirent davantage, et avant les heures anciennes du matin, je voyais déjà dépasser des rideaux de ma fenêtre la blancheur quotidiennement accrue du jour. Si je me résignais à laisser encore mener à Albertine cette vie, où, malgré ses dénégations, je sentais qu’elle avait l’impression d’être prisonnière, c’était seulement parce que chaque jour j’étais sûr que le lendemain je pourrais me mettre, en même temps qu’à travailler, à me lever, à sortir, à préparer un départ pour quelque propriété que nous achèterions et où Albertine pourrait mener plus librement, et sans inquiétude pour moi, la vie de campagne ou de mer, de navigation ou de chasse, qui lui plairait. Seulement, le lendemain, ce temps passé que j’aimais et détestais tour à tour en Albertine, il arrivait que (comme, quand il est le présent, entre lui et nous, chacun, par intérêt, ou politesse, ou pitié, travaille à tisser un rideau de mensonges que nous prenons pour la réalité), rétrospectivement, une des heures qui le composaient, et même de celles que j’avais cru connaître, me présentait tout d’un coup un aspect qu’on n’essayait plus de me voiler et qui était alors tout différent de celui sous lequel elle m’était apparue. Derrière tel regard, à la place de la bonne pensée que j’avais cru y voir autrefois, c’était un désir insoupçonné jusque-là qui se révélait, m’aliénant une nouvelle partie de ce cœur d’Albertine que j’avais cru assimilé au mien. Par exemple, quand Andrée avait quitté Balbec, au mois de juillet, Albertine ne m’avait jamais dit qu’elle dût bientôt la revoir, et je pensais qu’elle l’avait revue même plus tôt qu’elle n’eût cru, puisque, à cause de la grande tristesse que j’avais eue à Balbec, cette nuit du 14 septembre, elle m’avait fait ce sacrifice de nepas y rester et de revenir tout de suite à Paris.

  130. Dugong 5 septembre 2024 At 8h07

    On s’amuse de la façon dont il pourrait se les représenter.
    ——————————————————————————————————-

    Amusez vous;ça mange pas de pain.

  131. Un cardiologue américain qui n’a pas hésité à soigner les malades du covid raconte et décrit son étonnement devant des confrères qui,eux, s’effrayèrent au point de refuser de voir leurs patients.

    C’est la première fois de ma vie que j’assistais à une telle folie collective s’emparant de gens normalement sensés-les médecins. Et les mêmes qui m’écrivaient : »mais enfin, pourquoi traitez-vous les covidés alors qu’il n’existe aucun tratement »,les mêmes qui disaient à leurs patients d’aller mourir chez eux cédèrent à la frénésié vaccinolâtre quand les vendeurs inondèrent le marché de leurs produits nocifs

    Et c’est à des mecs de ce genre qu’il faudrait faire « confiance » ?

    https://www.youtube.com/watch?v=KSEDult6ThI

    NB Voilà le genre d’émission que Josip Gavrilovic ne regardera pas.

    https://www.youtube.com/watch?v=KSEDult6ThI

  132. Un cardiologue américain qui n’a pas hésité à soigner les malades du covid raconte et décrit son étonnement devant des confrères qui,eux, s’effrayèrent au point de refuser de voir leurs patients.

    C’est la première fois de ma vie que j’assistais à une telle folie collective s’emparant de gens normalement sensés-les médecins. Et les mêmes qui m’écrivaient : »mais enfin, pourquoi traitez-vous les covidés alors qu’il n’existe aucun tratement »,les mêmes qui disaient à leurs patients d’aller mourir chez eux cédèrent à la frénésié vaccinolâtre quand les vendeurs inondèrent le marché de leurs produits nocifs

    Et c’est à des mecs de ce genre qu’il faudrait faire « confiance » ?

    https://www.youtube.com/watch?v=KSEDult6ThI

    NB Voilà le genre d’émission que Josip Gavrilovic ne regardera pas.

  133. Suite au message de Lormier ce jour à 8h10 où il est question de votre serviteur :
    Trop de contre-vérités, de caricatures, de propos déformés, de citations imprécises, pour que je me donne la peine d’y répondre.
    Si vraiment il y a sur ce blog des gens que ma position intéresse – ce dont je doute fortement – ils peuvent tout simplement se reporter aux échanges antérieurs disponibles sur les fils les plus récents. Qu’on me permette néanmoins ce rapide résumé :
    – je ne suis ni omniscient ni omnicompétent. Il y a des articles ou des communications orales traitant du covid et des « vaccins » où je ne comprends quasiment rien.
    – en biologie, immunologie, virologie, je suis nulli-scient. Gravement nulli-scient. Et quand je ne sais pas, quand je suis un bon gros ignorant, je me TAIS.
    – dans les domaines où je suis ignorant, je m’adresse à ceux qui savent. Donc, étant ignorant en médecine, je m’adresse à mon médecin. C’est plouc, ballot, balourd, hein ? Lormier trouve sans doute cette approche pitoyablement naïve et basique. J’assume totalement, en cette occurrence, ma naïveté et ma balourdise.
    – sur le covid-19 et les « vaccins », ayant toujours douté de tout, je dis bien « de tout », j’ai fait confiance à mon médecin. J’estime aujourd’hui, quoi qu’en dise Lormier qui ne connaît pas mon médecin, que ma confiance a été bien placée.
    Sur ce sujet, ça sera tout pour aujourd’hui.

    • Passant ici par hasard, je partage totalement votre position et vos ignorances revendiquées. Je constate par ailleurs que les certitudes compulsives de certains et les commentaires surréalistes d’autres se poursuivent.

    • Vous seriez inculte, vous tenant à distance de l’information et loin de cette réalité politique que nous subissons aujourd’hui — sans qu’aucune décision ne soit prise sans que les cabinets conseils étrangers (en d’autres termes : les lobbys) n’aient donner leur feu vert — votre discours serait crédible. Il est très insuffisant.

    • L’état profond se meurt. Il n’y a pas une journée où une information, escamotée par nos médias officiels, ne fasse son apparition et donne raison à ce vous nommiez les complotistes.
      Nous avions eu récemment, Zuckerberg dont les aveux sur les comploteurs pro ARN au Congrès américains n’ont pas eu l’écho médiatique français que nous aurions espéré avoir pour éveiller ces consciences molles revendiquant leur ignorance et tellement pareilles à la votre. Nous apprenons maintenant, à moindre échelle mais de façon aussi étonnante, la rétractation d’une étude sur l’hydroxychloroquine parue dans la revue biomédecine et pharmacothérapie en lien infra. Je vous propose de vous informer, my dear Josip, d’améliorer vos connaissances, effet qui aura peut-être ce grand bénéfice de mettre en doute vos certitudes que vous avez sur la confiance à accorder au corps médical en général.

      https://www.youtube.com/watch?v=4vEOaQaVu_8

    • J’ai une question, Josip : comment réagiriez-vous si vous appreniez que votre médecin vous avait menti par omission, en étant lui-même averti des risques que vous couriez et qu’il vous aurait cachés volontairement pour obéir à une doxa pharmaceutique financière qui règne sur sa profession, sous menace potentielle de se voir radié de l’ordre des médecins ? Quelles seraient vos réactions ?

  134. Si tous les médecins avaient expliqué franchement et en détail à leurs patients les risques que
    les injections leur faisait courir,presque personne n’aurait consenti à se faire vacciner.

    • Josip Gavrilovic 5 septembre 2024 At 9h36
      Il y a des articles ou des communications orales traitant du covid et des « vaccins » où je ne comprends quasiment rien.
      ——————————————————————————————————–

      Il suffit de comprendre le mot « pathogène ».

    • Patient:Docteur,Pensez-vous que je doive me faire vacciner contre le covid ?

      Docteur, Voici les éléments pouvant vous guider.

      Si vous attrapez le covid,vous avez 95 chances sur cent d’en guérir en une semine en vous reposant et en vous mouchant soigneusement après des pulvéristine d’eau de mer dans les narines (Entre nous, ce traitement est interdit par Véran mais faites-le quand même et n’en parlez pas autour de vouus, je risquerais une sanction.)

      Si vous vous faites injecter,vous aurez à peu près le même risque d’attraper le covid .

      P: Ah bon ,et à part ça, les effets indésirables ,y en a ?

      D:Oui, je vous explique. L’effet indésirable le plus fréquent est la myocardite auto-immune…

      P: C’est grave, ça docteur ?

      D: tout est relatif;assez peu de gens en meurent. En prenant un traitement, en évitant les efforts (la course à pied, le vélo, la musculation,l’aviron…) vous pourez avoir une vie normale.
      Mais de toute façon ,vous n’avez jamais fait de sport n’est-ce pas ? Donc ça ne vous priverait pas. Et puis attention, je n’ai pas dit que voys allez faire une myocardite;vous avez 45 ans;ça touche surtout les jeunes de moins de trente ans.

      P: Bon,pas la peine d’aller plus loin;je ne me fais pas injecter.

      D: Mais attendez, je n’ai pas fini. Le second risque, c’est la thrombose,notamment la thrombos cérébrale-pas forcément mortelle…

      Combien de médecins ont informé leurs patients des risques ?

      Quant aux patients qui ne voulaient pas les connaître , aux volontaires…on ne pouvait rien pour eux.

      P: Merci Docteur, ma décision est prise. Merci de m’avoir informé correctement

      • Qui met en cause bigpharma, c’est-à-dire le capitalisme financier, est complotiste. Et fasciste. Et néonazi.
        Et sera bientôt pédophile. Et sociopathe.

  135. Hcc1 –

    « certitudes compulsives » et « commentaires surréalistes » font aussi suite à bien des lectures et temps d’écoute,
    qui poussent,
    de plus en plus,
    à se poser des questions – pour le moins,
    et même sans être aucunement spécialiste !

    On ne lance pas sur le marché… mondial
    – un nouveau « vaccin », encore en phase trois (de test), et « créé » à une vitesse jamais égalée,
    – on ne vaccine pas les gens, en période d »épidémie,
    – on ne vaccine pas les femmes enceintes
    etc…

    Ce nouveau vaccin arn-m a donc été un moyen,
    à l’échelle mondiale, encore une fois,
    de tester toutes les réactions possibles,
    diverses et variées…
    sans que ça ne coûte rien au(x) fabricant(s) – les effets secondaires graves pris en charge par les Etats, autrement dit les peuples,
    et,
    tout aussi important – je l’ai déjà dit – de voir jusqu’où allait l’acceptation passive du public à tous les ordres donnés,
    (je ne vais pas en refaire la… longue liste).

    Dernière remarque – pour le V.O. en particulier- : quand il s’agit de Santé, il semble normal,
    chez une personne encore pourvue d’un peu de bon sens,
    de ne pas se cantonner à l’avis de « son » médecin, mais d’essayer d’en savoir un peu plus,
    même si, aucun de nous n’en connaît quasi rien en matière d’Arn-m,
    pas plus d’ailleurs que… la majorité des médecins traitants, comme j’ai entendu – ici – certains avoir l’honnêteté de le reconnaitre !

    Ceci étant, on peut comprendre que l’obsession de Lormier en agace plus d’eux.
    Mais, c’est à peu près comme… le reste : tout le monde s’en fout !
    Les « essais » se poursuivent : arn-m, islamisation galopante de l’Europe, etc…
    Santé physique et mentale plus que jamais en grand danger.

    Encore une fois, tout le monde s’en fout, du moment que chacun puisse continuer à faire joujou avec son tél.

  136. ECHO
    4 septembre 2024 At 19h14
    J’ai sans doute eu tort de ne pas prendre connaissance de la vidéo de M. Lordon. J’ai déjà regardé des interventions de celui- ci (…) et je n’ai pas eu le courage de m’infliger un autre brillant pensum.
    (fin de citation)

    Que Lordon soit souvent brillant ne fait de doute pour personne d’un peu honnête. Il faut donc donner crédit à ECHO d’en convenir.
    Reste le mot « pensum ». Un pensum, dans l’acception habituelle du mot, est une activité ennuyeuse. Essayons d’être un peu plus précis : une activité ennuyeuse peut être définie a minima, me semble-t-il, comme une activité où l’on ne prend pas de plaisir. Mais l’absence de plaisir procuré ne signifie pas qu’à l’arrivée l’activité soit sans intérêt, intérêt immédiat ou intérêt à long terme…
    Souvenir personnel : quand j’étais en Terminale, notre professeur de Philosophie nous avait imposé de travailler sur les « Prolégomènes à toute métaphysique future qui voudra se présenter comme science » de Kant. Ce fut pour moi un pensum, une activité d’où le plaisir était absent. Pourtant, à la fin du travail effectué, je pouvais convenir que la pensée de Kant n’était pas sans intérêt…
    Alors, toutes choses égales par ailleurs, il n’est pas impossible qu’on puisse trouver quelque intérêt aux brillants pensums de Lordon, même si ils ne procurent aucun plaisir immédiat…

    De façon plus générale, sur la notion d’ennui, il est utile de rappeler que, par exemple, l’œuvre de Proust est jugée « ennuyeuse » par un certain nombre de lecteurs qui lui reprochent en vrac : phrases trop longues, pensée sinueuse difficile à suivre, peu ou pas d’action, interminables échappées où l’on perd de vue l’origine du récit etc etc.
    Pour apporter la contradiction à cette perception de l’œuvre de Proust, je ne connais rien de mieux que cette admirable formule : « A La Recherche du Temps Perdu n’est pas de l’ordre déprimant de l’Interminable, mais au contraire de l’ordre gratifiant de l’Inépuisable ».
    Lordon, à sa façon, en dit autant des travaux de Marx. Il essaie – avec plus ou moins de succès – de les rendre aussi peu ennuyeux que possible.
    En revanche il réussit pleinement à en montrer l’inépuisable intérêt, immédiat ou différé.

    • Cette perle vous est offerte par Josip Gavrilovic,que je remercie de tout mon cœur :

      « je pouvais convenir que la pensée de Kant n’était pas sans intérêt »

      • Perle ?
        Mais non.
        Euphémisme parfaitement voulu et, si j’en juge par votre réaction, parfaitement réussi !

    • Hcc1 5 septembre 2024 At 9h41
      Passant ici par hasard, je partage totalement votre position et vos ignorances revendiquées.

      Hcc1 ne commente pas souvent;savourons d’autant plus la perle qu’il vient de nous offrir.

      « ignorances revendiquées »

      Bientôt des manifestations de rue pour revendiquer l’ignorance.

      • ahaha !
        En ce qui concerne les z’élections américaines,
        cette fois,
        nous ne sommes plus dans l’ignorance :
        Vladimir P. « soutient Kamala » !
        ahaha !

      • Ignorant moi-même en beaucoup de domaines, j’ai une grande indulgence pour l’ignorance… pour la prétention bien moins.

    • WTH 5 septembre 2024 At 11h23
      Hcc1 –

      « quand il s’agit de Santé, il semble normal,chez une personne encore pourvue d’un peu de bon sens,de ne pas se cantonner à l’avis de « son » médecin, mais d’essayer d’en savoir un peu plus… »
      ——————————————————————————————————-
      Plus simplement,avant de vous injecter quoi que ce soit,le médecin DOIT vous informer des risques que l’injection vous fait courir, il doit recueillir votre « consentement libre et éclairé « .

      Combien d’injecteurs ont respecté cette obligation ?

      Maintenant,face à un patient qui « revendique l’ignorance », qui ne veut rien savoir et qui tend le bras avant même que l’injecteur ait prononcé un seul mot…ce doit être difficile de trouver la bonne attitude.

  137. Ma journée a commencé par un immense éclat de rire : « Les électrons radioactifs ».

    Et les élections ?

  138. Sanseverina,i est l’une des premières Normandes à avoir reçu une livraison d’électrons produits à Flamanville.

    Interrogée par Caen Hebdo,elle s’est montrée entousiaste: »l’eau bout deux fois plus vite. »
    J’ai du mal à y croire;elle n’a certainement pas chronométré;c’est de l’auto-persuasion;

    • Il est préférable de placer des électrons en livraison dans un emballage adapté. On trouve dans le commerce des couffins faisant l’affaire à quelques dizaines d’euros.

      • il feint encore le consensus .

        il SUCE encore le con sans FIN

        sucer,fruit,clitoris etc.

        On aurait dit que sa tête charmante, quand elle dormait, n’était pleine que de gaîté, de tendresse et de rire. Et en l’éveillant j’avais seulement, comme quand on ouvre un fruit, fait fuser le jus jaillissant qui désaltère.

        • « Bar…nias, prime », ben oui ;
          « faut savoir s’arrêter », ben non.
          Un bon consensus !
          avec un, qui « suce » particulièrement bien aux mamelles de la Hyène.
          De quoi encore bien prendre son pied ; ou pas.

    • Je ne suis pas fan de Charlie Hebdo, mais là j’avoue que l’on retrouve l’esprit bête et méchant du professeur Choron, c’est digne du bal tragique de Colombey.

      • abominable, dégueulasse ,hideux…Ils n’ont pas taillé à ras dans les adjectifs.

        (PS Moi aussi ça me plaît)

  139. Dugong 5 septembre 2024 At 12h43
    Il est préférable de placer des électrons en livraison dans un emballage adapté. On trouve dans le commerce des couffins faisant l’affaire à quelques dizaines d’euros.

    Non , mais sans déconner ?

  140. (je reposte : placée sous Lormier, ça m’plait pas !)

    « Bar…nias, prime », ben oui ;
    « faut savoir s’arrêter », ben non.
    Un bon consensus !
    avec un, qui « suce » particulièrement bien aux mamelles de la Hyène.
    De quoi encore bien prendre son pied ; ou pas.

  141. Il est ici quelques électrons (très) libres… de s’exprimer,
    qui ne risquent pas la radiation, et encore moins le coffin.
    c’est une grande chance dont on ne mesure pas assez l’importance.

  142. Première mesure annoncée par Barnier,pour redresser les comptes publics:supprimer les six derniers mois de la vie,car c’est sur cette période que se concentre le maximum de dépenses de santé, chez la plupart des individus.

    (Franchement, vivre 90 ans et demi au lieu de 91,qui ça dérange ?)

  143. Gérard
    5 septembre 2024 At 15h50
    J’ai une question, Josip : comment réagiriez-vous si vous appreniez que votre médecin vous avait menti par omission, en étant lui-même averti des risques que vous couriez et qu’il vous aurait cachés volontairement pour obéir à une doxa pharmaceutique financière qui règne sur sa profession, sous menace potentielle de se voir radié de l’ordre des médecins ? Quelles seraient vos réactions ?

    Ma réponse :
    1. Mon toubib travaille dans un cabinet médical avec 6 autres médecins. Lorsque le « vaccin » est apparu sur le marché, le degré et la vitesse de progression de la contamination étaient au plus haut. Les 7 médecins de ce cabinet ont décidé à l’unanimité de se faire vacciner, eux, d’abord. Parce qu’ils estimaient qu’il était de leur devoir de ne pas tomber malades au moment de cette pandémie, pour pouvoir soigner leurs patients. Ils n’ont donc pas eu de doute sur le « vaccin ». C’est aussi avec ce genre d’attitude responsable et soucieuse de l’intérêt général (tel qu’on pouvait le concevoir au printemps 2020) qu’on crée un rapport de confiance avec ses patients.
    2. Je viens de le dire, il m’apparaît impossible que les médecins de ce cabinet médical aient menti par omission.
    Cela dit, si j’avais eu en main la preuve irréfutable de leur duplicité et de leur tromperie – hypothèse absurde pour moi, je le répète – elle aurait immédiatement été envoyée au Canard Enchaîné en priorité, et aussi à tous les organes de presse possibles et imaginables de notre pays. Voilà ce que j’aurais fait.

    • « ils estimaient qu’il était de leur devoir de ne pas tomber malades  »  » attitude responsable et soucieuse de l’intérêt général »

      Ils s’étaient donc bornés à lire les prospectus publicitaires des marchands d’huile de serpent.

      S’ils avaient lu quelques articles médicaux (s’informer étant l’un des devoirs de tout médecin) ils auraient su que les prospectus publiciatiires étaient scandaleusement mensongers.
      Ils auraient su qu’ils pouvaient très bien être prorteurs du virus quoique vaccinés, et le transmettre à leurs patients.
      D’autres médecins, ayant quelques connaissances en immunologie, ont d’emblée eu des doutes: on ne sait pas stimuler le système immunitaire mucosal, on n’a jamais su. Alors si les vaccins à ARN messager avaient été capables de le faire,la nouvelle aurait immédiatement fait le tour du monde.

      Bref vos 7 médecins sont tombés dans le panneau du « protégez les autres » comme le premier mouton lobotomisé venu.

      (Et vous confirmez ce que je subodorais:ils ne vous ont pas informé des risques,ils n’ont pas recherché un consesus libre et éclairé.)

  144. 1. Nomination du Premier Ministre : il est issu d’un parti qui a été laminé et rejeté lors du vote de juillet.
    2. Il y a de très fortes probabilités que des Ministres macroniens restent en place.
    3. La droite va certainement réussir à trouver des compromis avec…la droite.
    4. Beaucoup de Français électeurs du NFP et du RN se sentent floués, spoliés, humiliés.

    Tout cela risque de très mal finir.

    • Bar-niais c’est… l’UE, et un + non négligeable pour sa retraite (jamais perdre de vue les avantages).
      Quant aux partis (politiques) « malades », auront-ils le temps de se refaire une « santé » ?
      Encore une Question…

      « floués et humiliés, c’est encore compréhensible.
      « spoliés », c’est plus difficile ; seuls les anciens 😇ont souvenir de celle qui disait :
      « travailleuses, travailleurs, on vous ment, on vous spolie ».
      Depuis le temps, le mot a été quasiment oublié.
      Quant aux salariés, pour beaucoup, devenus chômistes, ils ont perdu bien de leurs illusions…

    • « Beaucoup de Français électeurs … du RN se sentent floués »

      Sur l’immigration ,Barnier a des positions identiques à celles du RN;s’il prend des mesures fermes pour faire cesser l’immigration clandestine et s’il renvoie chez eux un bon paquet d’étrangers,il aura le soutien du RN.

      • « Sur l’immigration ,Barnier a des positions identiques à celles du RN »
        Exact .
        Et sur l’injection, il plaidait pour quoi, il y a 3 ans ?

        • Mauvaise langue !
          Bar-niais :
          … » que cette période soit une période UTILE pour les Français..
          … répondre autant que nous le pourrons aux défis, aux colères, au sentiment d’abandon et d’injustice qui traverse beaucoup trop nos villes et nos campagnes.
          L’école restera bien la priorité du gouvernement.
          Je pense aussi à la maîtrise de l’immigration et à la sécurité au quotidien.»

          😇Yes, he can !

  145. Santé (suite) –
    Mon Tattal, nouvel électron libre, dit toute la vérité et rien que la vérité :
    « La politique française est malade, mais la guérison est possible »
    (lefigaro)
    😇!

    • Santé – imposition des mains

      Pour le moment exclue, puisque le Pontif(iant) se balade du côté de l’Asie.
      Peut-être à son retour. Tout dépend de son état de santé.
      Ne pas compter sur un lavage de pieds : impossible pour lui de se pencher ; il a passé l’âge.

    • @WTH19h32

      Gaby peut glosser on ne guérit jamais totalement du SIDA…et si en plus on chope le monkey -pox c’est foutu…

  146. WTH 5 septembre 2024 At 15h59
    placée sous Lormier, ça m’plait pas !

    Tout le monde savait que vous étiez un peu cochonne.

  147. couffins avec des ceinturons

    SEINS fins RONDS avec des COUtures

    abcmaths 5 septembre 2024 At 14h56
    Variante acceptée.

    Solution attendue ?

  148. cyrano58 5 septembre 2024 At 22h54

     » l’étude qui accusait la chloroquine d’être mortelle vient d’être invalidée… »

    Le mot exact est « rétractée »;et il s’agit d’hydroxychloroquine.

  149. L’étude dont parle cyrano et qui a été rétractée était une modélisation visant à estimer le nombre de morts par hydroxychloroquine.

    Elle estimait,par exemple, le nombre de victimes décédées par hydroxychloroquine, en Belgique, à 240.

    Or les données belges existent:en Belgique,il y a eu en tout et pour tout une seule personne décédée après traitement par l’hydroxychloroquine .

    A mon avis,quelque chose cloche dans le modèle.(Je me demande aussi pourquoi on fait des estimations quand les données sont connues.)

  150. Question de Mme MULLER-BRONN Laurence (Bas-Rhin – Les Républicains-A) publiée le 05/09/2024
    Mme Laurence Muller-Bronn interroge Mme la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche sur la rétractation de l’étude parue dans la revue Biomedicine & Pharmacotherapy, intitulée « Morts induites par l’utilisation de l’hydroxychloroquine durant la première vague de Covid19 » par son éditeur le 26 août 2024. Après une analyse approfondie de sa fiabilité, celui-ci a en effet conclu que cette publication n’aurait pas dû avoir lieu.
    Depuis sa parution en janvier 2024, les auteurs de cette étude ont été sollicités par plusieurs chercheurs afin qu’ils mettent à disposition leurs données, en application de la Charte de Singapour sur l’éthique de la recherche. Or, ces derniers n’ont pas répondu aux demandes des chercheurs, attestant d’un manque de transparence des auteurs d’autant plus problématique que leur étude affirmait que « la surmortalité chez les patients atteints du Covid-19 et soignés à l’hydroxychloroquine représente près de 17 000 décès, dans six pays dont la France, lors de la première vague de l’épidémie de Covid-19. »
    Par ailleurs, cette rétraction n’est pas la première sur ce sujet. En 2020, le scandale de la revue The Lancet avait déjà conduit à la rétractation d’une étude frauduleuse dénoncée par des chercheurs du monde entier, mettant également en cause le refus de donner accès à la base de données. Concernant la rétractation de l’étude française, celle-ci ayant été largement relayée dans les médias et notamment de service public, il paraît indispensable qu’un rétablissement des faits et informations à son sujet soit communiqué au grand public par ces mêmes médias.
    Si des articles ont été publiés à ce jour par des médias de service public en Belgique et en Suisse, en France, aucun média n’a apporté le démenti qui s’impose en pareil cas, ni évoqué la rétractation et ses raisons.
    Enfin, il est également essentiel que les autorités du ministère de la recherche s’en saisissent dans l’intérêt général et le respect, par les institutions de recherche, de leurs missions. Il convient de réaffirmer l’exigence de probité de la recherche française, particulièrement lorsque ses représentants diffusent des informations de cette importance auprès des citoyens, censées les éclairer sur les décisions sanitaires qui les concernent.
    Elle lui demande par conséquent quels sont les moyens envisagés par le ministère de la recherche pour rétablir la vérité scientifique et faire la lumière sur ce dysfonctionnement qui entache la crédibilité de la recherche française et pourrait nuire à sa réputation au plan international.

    Publiée dans le JO Sénat du 05/09/2024 – page 3166

    https://www.senat.fr/questions/base/2024/qSEQ240900089.html

  151. Oedème scrofuleux du cervelet avec décollement périostique ou SIDA mental ?

    Dugong va encore se gausser et nous ditre que Biomedicine & Pharmacotherapy ne publie pas de la science et que la babiologie ouaf ouaf.

    Il nous a déjà dit que la vaccinologie,ouaf,ouaf, c’est du bricolage demanupatiste…(en quoi il n’a pas tort.)

    Mais quand on lui a dit de follower la science,il a followé et présenté son khul à la seringue du manupatiste au lieu de lui dire d’aller se faire enculer.

    Et il en est encore à se gargariser avec le « complotisme ».

    L’oedème grossit.

    D’ailleurs vous avez vu il se trompe de hache:il est allé pourfendre des bûches avec la hache qu’est naze et qu’il aurait mettre à la déchetterie depuis longtemps.

    • Moutons lobotomisés et boulangerie.

      Lormier doit faire dix kms pour trouver des baguettes bien cuites.

      On peut dire:les gens qui demandent des « baguettes bien blanches  » ont le droit de vivre.

      Le problème, c’est que comme ils sont majoritaires, les boulangers ont tendance à ne plus cuire suffisamment le pain.

      Donc ,ces gens m’emmerdent.

      Que les moutons lobotomisés aillent se faire injecter, c’est leur problème pourrait-on dire.

      Ben non, c’est beaucoup plus grave:leur docilité stupide de gens qui « revendiquent l’ignorance » a grandement facilité l’entreprise macroniste d’expérimentation sur cobayes humains. C’est en partie à cause des moutons décérébrés que Macron a pu se torcher le khul avec la loi Kouchner.

      J’ajoute que maintenant si je dois être opéré je serai obligé d’aller faire prélever mon sang à l’avance (pour le cas où une transfusion serait nécessaire.) Evidemment , les autorités n’ont pas prévu de séparer les lots de sang d’injectés des autes (qui sont peu nombreux.) Et si j’ai un accident nécessitant une opération ?

      On va nous refaire le coup du sang contaminé.

      ( En ce qui concerne le pain,espoir:ma boulangère m’a dit qu’elle avait noté un accroissement de la demande de baguettes cuites.)

      • « Lormier doit faire dix kms pour trouver des baguettes bien cuites ».
        A bicyclet-te, tout en sifflotant et grignotant un croûton ; what else ? (en VO)

      • « Lormier doit faire dix kms pour trouver des baguettes bien cuites. »

        Faites gaffe, c’est ainsi que l’un de mes meilleurs amis — Christian Biet, brillant universitaire qui venait de prendre sa retraite — est mort il y a trois ans… En allant chercher des croissants pour madame. Un AVC, un choc sur la tête pour le confirmer, et passez muscade…

          • Il y a un intertexte à ma phrase. Une mésaventure du même ordre arriva jadis à Maurice Ronet : parti en moto chercher des croissants pour sa douce, il dérapa, se brisa une ou deux côtes — et à la radio, on lui découvrit le cancer du poumon qui devait l’emporter.

  152. Foi * (suite) –

    Entendu que les djeus partent de + en + en « retraite spirituelle » dans les z’abbayes.
    C’est louche ; coquins de moines !

    Bientôt une escale du Pontif(iant) à Luxembourg ;
    a été lancée une inscription en ligne avec tirage au sort pour que 500 bienheureux puissent le rencontrer.
    « C’est la nouvelle roue de la fortune ? » se demande ma sœur, qui renonce à tenter le diable, car de toute façon elle aurait préféré un lavage de pieds à une imposition des mains.

    *
    ne pas confondre avec foie – sans compter il était une fois, dans la ville de Foix… – qui chez certains ici prenant de la bouteille commence à fatiguer, pour cause de biberonnages intensifs.

  153. Tout est pourri,suite…

    Une pratique répandue dans l’édition médicale: un laboratoire pharmaceutique fait écrire un article par un nègre (article qui, bien sûr,de manière insidieuse est une réclame);ensuite,le labo fait le tour des facs de médecine et trouve un prof connu qui accepte de signer l’article (le nom du nègre n’apparaît pas,évidemment); le labo finance de prestigieux journaux de médecine;il n’a aucun mal à en trouver un pour publier l’article. Le prof est content,car être publié dans une revue prestigieuse est bon pour sa carrière;

    Les généralistes s’informent en lisant des journaux de médecine. La plupart ne sont pas capables de se rendre compte qu’en fait ils lisent des réclames;

    • « nègre « (deux fois) ; 👿 !
      VO, ou plutôt ancienne version, irrecevable de nos jours. L’expression prête-plume remporte dorénavant tous les suffrages.

  154. Jean-Paul Brighelli 6 septembre 2024 At 14h28
    « Lormier doit faire dix kms pour trouver des baguettes bien cuites. »

    Faites gaffe, c’est ainsi que l’un de mes meilleurs amis — Christian Biet, brillant universitaire qui venait de prendre sa retraite — est mort il y a trois ans… En allant chercher des croissants…
    __________________________________________________________________________

    Merci Maestro de m’avertir, mais je ne risque rien car je n’achète jamais de croissants.

  155. Il m’importe beaucoup que les quelques manifestations d’existence
    spirituelle que j’ai pu me donner à moi-même ne soient pas considérées
    comme inexistantes…
    Antonin Artaud, Lettre à Jacques Rivière

    Ecrire ,se faire lire et tenter de se prouver à soi même qu’on pense.
    Destruction du dictionnaire,des mots,abolition méthodique de soi,mort.

    • A. Perez-Reverte :
      « Il est toutefois intéressant d’assister au crépuscule d’un monde avec la lucidité que procure la culture, comme un antalgique ; elle n’élimine pas la source de la douleur, mais elle aide à la supporter. »
      (dans le même article – et des mots auxquels je souscris)

  156. …Conclusion de A. Perez-Reverte (le figaro, article déjà signalé) :
     » Je ne vivrai pas assez longtemps pour pouvoir répondre à une question : en transformant l’Europe et en se l’appropriant peu à peu, les musulmans installés parviendront peut-être à échapper à la misère qu’ils ont laissé derrière eux ;
    mais ceux qui fuient la rigueur islamique et ses conséquences, où iront-ils se réfugier quand l’Europe entière sera devenue une mosquée ? »

  157. Brose sort un nouveau moteur, présenté comme moins sujet aux pannes.

    Hélas, la conception reste la même:il y a toujours une courroie de transmission qui, forcément, pètera comme sur les anciens moteurs.

    C’est ce moteur qui a fait que beaucoup de fanatiques de Specialized s’en sont détournés.
    Tout les reste est excellent:géométrie, suspension ,freins etc. mais le talon d’Achille c’est cette courroie qui vous lâche n’importe quand.

    (Lormier a déjà eu l’occasion de parler du problème ici.

    Bien sûr, Dugong le mal-informé a, par dogmatisme obtus et volonté de faire chier, claironné que le système avec courroie était la meilleure solution.)

    Pour faire réparer un Specialized vous devez confier le vélo entier à un détaillant agréé qui n’a pas le droit de démonter le moteur et qui enverra le tout à l’usine.

    Bosch n’a pas ce problème,car la transmission se fait directement d’engrenange à engrenage.

    Quand le moteur est mort,on le démonte et on en met un neuf.

    https://www.cyclingelectric.com/news/brose-s-mag-motor

    • Lormier,

      Pourquoi une telle haine des courroies, crantées, qui plus est?

      Sur une bagnole genre Clio la courroie de distribution c’est entre 100 et 125000km sans casser…sur ma caisse un Toyota BJ79 c’est aussi 100000km mais en conditions tropicales très rudes, les gars ici leur font faire couramment le double, ok quand elle pète le moteur est HS en général.

      J’ai du mal à imaginer qu’une courroie de vélo à électron ne puisse tenir 100000km…A moins que le fabricant ne donne dans l’obsolescence programmée.

      • La courroie de distribution de votre voiture n’est pas soumise aux mêmes efforts qu’une courroie de vélo qui transmet toute la puissance du moteur (et probablement celle du pédaleur).

        Le FAIT est que les courroies des moteurs BOSE pètent;c’est raconté sur tous les sites de vttistes .
        Le mec en Californie,i’s paie un Specialized S Works à 16
        000 dollars et six mois après, dans une montée à 2500 mètres d’altitude y a sa courroie qui pète…Et là, pour renter il est obligé de pousser jusqu’à un col(encore un petit km de dénivelé.)parce qu’il faut absolument qu’il redescende l’autre côté.

        Ensuite, il rapporte le vélo au magasin pour réparation et on lui dit délai de trois mois;mais finalement ce sera six parce que le porte-container avec les courroies (et les électrons) eh ben il a fait naufrage à 300 milles de Taïwan…et encore c’est pas sûr parce qu’on a du mal à trouver du Kevlar;Dugong a fait main basse sur plusieurs tonnes,pour équiper ses lance-grille-pains

        Je ne comprends pas que BOSE lance un nouveau moteur prétendument plus fiable avec exactement le même problème.

        Vous me direz Specialized commence à s’affranchir de BROSE;ils ont un modèle propulsé par TK…firme pas tellement connue sur laquelle je ne me prononcerai pas.

        Je sais juste qu’il y 3, 4 ans ils ont sorti un moteur à 110 NM (usage très particulier) et qu’il a fallu « rappeler » tous les exemplaires en raison d’un gros problème.( Ca équipait des Haibike qui,de toute façon, sont des grosses merdes;)

    • « Hélas, la conception reste la même:il y a toujours une courroie de transmission qui, forcément, pètera comme sur les anciens moteurs. »

      Il suffit de dimensionner correctement la dite courroie (et, bien entendu, réalisée dans un matériau adapté)

      IAL se noie dans de la com d’un constructeur qui a merdé.

      Je suis content d’avoir appris ce qu’est un couple mécanique par un prof de lycée puis de prépa plutôt que par un chargé de com d’une boîte teutonne qui a merdé…

      PS vouloir dépasser 100 N.m de couple sur un moteur de VAE est-il raisonnable ?

      Je pose la question…

      • https://www.bmw-motorrad.fr/fr/engineering/detail/motor-drivetrain/toothbelt-drive.html
        (idem chez Harley)

        Le couple dépasse un poil celui d’un VAE …
        Durée de vie avant remplacement 40 000 km. Et assurément, ils prennent une marge de sécurité.

        Pour des organes de cette nature, on étudie la durée de vie qui naturellement varie autour d’une valeur moyenne assortie d’un écart-type.
        Cette étude est réalisée à la fois par des calculs théoriques et par des essais répétés en labo sur un grand nombre de composants dans des conditions simulant l’usage.

        Afin d’éviter une rupture intempestive qui ternirait l’image de fiabilité de la marque ou mettrait en danger l’utilisateur, on préconise le remplacement après :
        – Pour les plus précautionneux (ou les organes de sécurité majeurs) :
        Durée de vie moyenne – 3 x sigmas (la probabilité de rupture anticipée est alors de 0,14 %)

        – Pour ceux qui acceptent un risque plus important en échange d’une plus grande durée avant échange préventif du composant :
        Durée de vie moyenne – 2 x sigmas (la probabilité de rupture anticipée est alors de 2,3 %)

        Ce sont des tocards chez Bose …
        D’ailleurs, choisir un nom qui est une contrepèterie le prouve.

  158. Le personnage de Jennifer est difficile à saisir:elle se présente elle-m^me comme une jeune ignorante façonnée pasr l’ESPE mais elle s’exprime de façon ironique et comme une femme d’expérience.

    • Ben oui : elle écrit après coup — après 400 pages d’événements. Les mémoires sont toujours en double perspective, voire double énonciation.

Comments are closed.