
Brassaï, Paris de nuit, 1932
On m’a demandé il y a peu si j’avais écrit d’autres nouvelles que celle publiée ici l’année dernière, l’histoire de L’Homme qui se battait avec le dictionnaire. Mais oui, j’ai produit pas mal de « short stories », comme disent les Anglo-Saxons depuis qu’ils se sont arrogé l’exclusivité du genre…
Le square de Clignancourt donne sur la rue Ordener, et ils oublient toujours de fermer les grilles. Un matin, une petite vieille, vêtue d’un vieil imperméable gris, y pénétra furtivement à l’aube. C’était au mois de mai, il faisait beau et doux. Furtivement je l’ai suivie.
Je ne suis pas le seul : déjà trente pigeons, et quelques autres, volètent à l’entour, et des cohortes plongent des toits. La vieille est attendue : d’un cabas noir elle sort du pain rassis que patiemment elle réduit en miettes, tandis que les pigeons se précipitent, et que les moineaux à leur tour se donnent le mot.
Je l’ai prise en photo, silhouette étriquée, dans cette aube naissante qui met du bleu sur les gris, et ces tourbillons ailés.
Chaque matin je suis revenu, à la même heure. Infailliblement, elle était là, cernée toujours du même empressement. Chaque matin je l’ai photographiée, dans l’idée de me composer un éphéméride de plumes, où seule la lumière, du bleu au rose, puis à nouveau du rose au gris, indiquerait les saisons. Car toujours le même imperméable informe, et toujours les mêmes envolées.
Il y a des matins où il pleut. Elle, imperturbable…
Je ne suis pas à dix mètres, et pourtant elle ne paraît pas me voir. Un jour pourtant elle a levé la tête, et m’a adressé un sourire gêné. Elle a le même œil froid et fixe que ses pigeons. Un visage sans bonté ni malice. Elle les nourrit sans doute parce qu’ils sont de sa race rapace.
Un matin, il faisait presque nuit, elle n’était pas là. Je l’avais peut-être ratée ? Personne le lendemain non plus. Ni les jours qui suivirent. Quelques pigeons parfois voletaient jusqu’à moi, se posaient à deux mètres, m’examinaient de leur iris critique, et repartaient au chaud des cheminées.
La vieille dame n’est pas revenue, et l’année s’est achevée sans que je termine mon calendrier. Juste le temps d’une saison, d’une demi-saison. Et puis l’hiver. Toujours autant de pigeons. Et quelques palombes, qui ont perdu l’habitude de migrer.
J’attends chaque matin dans le square Ordener. Il y aura d’autres vieilles dames, question de patience. Je me suis surpris, un jour, à apporter du pain sec, que j’ai émietté de mes doigts puissants. Un autre jour, je n’avais plus de pellicule, alors je n’ai pas pris mon appareil. J’ai acheté un bel imperméable gris. Il faut dire qu’il pleut souvent.
Je me suis fait rabrouer par un gardien de square, parce que les pigeons qui m’attendent salissent les corniches des immeubles. Alors bien sûr il y a des plaintes.
Aujourd’hui, en plus, il y a du vent. Il fait très froid. Le printemps est remis à beaucoup plus tard.
Jean-Paul Brighelli, 1993.
Elle les nourrit sans doute parce qu’ils sont de sa race rapace.
« race rapace »
Etonnant, déconcertant:le pigeon n’est pas un aigle;quand même.
Et cette vieille, elle n’a rien pour plaire,pas plus que les pigeons parisiens auxquels elle ressemble (des saloperies ailées).
En face,il y a « le narrateur-personnage » avec son appareil photographique à focale variable.
Focalisation interne ? J’attends une chiée de cuistreries.
Qui a vécu à Paris s’est fait chier sur la gueule par un pigeon.
Le narrateur-personnage,aveec sa focalisation interne,lui,il voit du beau,il compose un « éphéméride »:
« Chaque matin je l’ai photographiée, dans l’idée de me composer un éphéméride de plumes, où seule la lumière, du bleu au rose, puis à nouveau du rose au gris, indiquerait les saisons. »
Passera le cuistre,le Maestro le nourrit et tel un pigeon, le cuistre lui chiera sur la gueule.
Pigeon,ou plutôt mougeon:croisement d’un mouton lobotomisé avec un pigeon.
Le drame,c’est que l’esthète-photographe finit en petite vieille à imperméable gris,donnant du pain aux pigeons.
« Je me suis surpris, un jour, à apporter du pain sec, que j’ai émietté de mes doigts puissants. Un autre jour, je n’avais plus de pellicule, alors je n’ai pas pris mon appareil. J’ai acheté un bel imperméable gris. Il faut dire qu’il pleut souvent. »
Elle les nourrit sans doute parce qu’ils sont de sa race rapace.
« race rapace »
Etonnant, déconcertant:le pigeon n’est pas un aigle;quand même.
Et cette vieille, elle n’a rien pour plaire,pas plus que les pigeons parisiens auxquels elle ressemble (des saloperies ailées).
En face,il y a « le narrateur-personnage » avec son appareil photographique à focale variable.
Focalisation interne ? J’attends une chiée de cuistreries.
Qui a vécu à Paris s’est fait chier sur la gueule par un pigeon.
Le narrateur-personnage,aveec sa focalisation interne,lui,il voit du beau,il compose un « éphéméride »:
« Chaque matin je l’ai photographiée, dans l’idée de me composer un éphéméride de plumes, où seule la lumière, du bleu au rose, puis à nouveau du rose au gris, indiquerait les saisons. »
Passera le cuistre,le Maestro le nourrit et tel un pigeon, le cuistre lui chiera sur la gueule.
Pigeon,ou plutôt mougeon:croisement d’un mouton lobotomisé avec un pigeon.
Le drame,c’est que l’esthète-photographe finit en petite vieille à imperméable gris,donnant du pain aux pigeons.
« Je me suis surpris, un jour, à apporter du pain sec, que j’ai émietté de mes doigts puissants. Un autre jour, je n’avais plus de pellicule, alors je n’ai pas pris mon appareil. J’ai acheté un bel imperméable gris. Il faut dire qu’il pleut souvent. »
Oui,mis les pigeons des villes sont des mutants.
https://www.lpo.fr/var/site/storage/images/_aliases/reference/7/9/5/7/97597-2-fre-FR/PAIN%20CANARD.png
Au passage , notons que JG a eu gain de cause : JPB sort ses nouvelles du tiroir !
(se re-nouveller, that is the question ; sera-ce suffisant pour éloigner certains de leurs obsessions ?)
Il lui chiera dessus.
Alors bien sûr il y a des plaintes.
Aujourd’hui, en plus, il y a du vent.
Des plaintes et du vent. Que deviennent les plaintes ?
Les crottes de pigeons (et de mougeons) restent.
Mougeon du Vaucluse, aperçu en Camargue.
Le mougeon ne peut voler;il vous chie sur la tête depuis un balcon.
https://www.heraldiste.org/wp-content/uploads/2024/05/439075624_10161859595403028_6512003022229367058_n-768×576.jpg
Dans ce parc,il n’y a eu aucune baise.
» ces tourbillons ailés. »
» Infailliblement, elle était là, cernée toujours du même empressement »
Comment qualifier …ce jeu sur le concret et l’abstrait ?
« stupeurs opaques », »tourbillons ailés » (j’aurais plutôt dit « saloperies volantes »).
« Le tintement ovale et doré de la cloche »
La réponse à la question de Lormier se trouve, entre autres, dans l’article de Genette « Métonymie chez Proust ».
Un jour peut-être, Lormier lira Genette.
Et, ne comprenant pas vraiment ce dont parle Genette et la perspective qu’il adopte, conclura doctement ainsi : « Genette est un cuistre qui alterne balivernes et sornettes. Et d’ailleurs, la narratologie c’est du pipeau. »
Je partage l’aversion de Lormier pour les pigeons (griset) qui ne sont que des rats volants. A Bordeaux ils sont bien moins nombreux qu’à la capitale mais tout aussi nuisibles. Les écolos veulent des solutions « douces » pour juguler leurs nuisances, certains allant jusqu’à dire qu’il n’y en a pas!
Les pigeons c’est dégueulasse et ça coûte en nettoyage, sans compter les kilomètres de barrière anti-pigeon qu’il faut déployer sur la moindre corniche ou acrotère.
Les seuls qui trouvent grâce à mes yeux ce sont ces oiseaux bleus qui rendent fous les chasseurs du Sud-Ouest et finissent en salmis.
Avant Malraux et le ravalement, Paris était tout gris,couleur pigeon.
Tout d’abord merci à M’sieur Brighelli d’avoir mis en ligne ce texte, extrêmement intéressant à plus d’un titre.
Presqu’aussi intéressantes sont les premières réactions de Lormier qui ont suivi cette mise en ligne. Lormier, probablement inspiré par l’inventivité de son maestro, se lance dans la littérature et crée un personnage de fiction : le Cuistre, qui se métamorphosera ensuite en « mougeon », mouton/pigeon.
Si j’avais soit le temps soit l’envie d’entrer dans les détails, il me serait facile de montrer que cette « métamorphose » est en fait une anamorphose, i.e. un trompe-l’oeil qui fait apparaître comme réelle une simple illusion d’optique. Mais je n’en ai ni le temps ni l’envie.
En revanche, quelques remarques d’un autre ordre s’imposent. Et puisque Lormier semble avoir envie de jouer, eh bien jouons :
1. Pour Lormier, le personnage du Cuistre ne connaît qu’un mode d’expression : il chie. A l’instar de Lacan parlant de l’inconscient, Lormier veut-il nous dire que le produit de la défécation est structuré comme un langage ? Ce que Lormier ne dit pas (et peut-être, auteur débutant, ne le sait-il pas), c’est que dans bien des cas, phénomène archi-fréquent, l’auteur s’incarne dans son personnage principal (cf. Flaubert, l’exemple canonique : « Madame Bovary, c’est moi »…). Mais alors…évidemment, le chieur, c’est Lormier, et Lormier est le chieur. Lormier chieur ? Une évidence. Or, les recherches sur les stades de l’évolution psychologique des jeunes enfants ont depuis longtemps montré qu’avant 3 ans environ, l’enfant considère ses excréments comme un cadeau fait à ses parents. Si le chieur est Lormier, on peut à coup sûr affirmer que Lormier est retombé en enfance. Tout cela est cohérent, somme toute : on voit bien depuis quelque temps que Lormier se laisse aller, et sans couche- confiance, hélas.
2. Sortir de l’enfance, ne plus être cet enfant-roi tout puissant, c’est faire l’apprentissage de la frustration. Or Lormier l’enfant-roi déféqueur attend avec une ferveur qu’il peine à dissimuler les commentaires savants et éclairants qui dissèqueront le texte brighellien. Il simule le mépris de la narratologie, il feint le rejet de l’analyse psychanalytique des textes, mais la réalité est qu’il adore tout ça, qu’il s’en repaît. Donc il veut du Todorov, il espère du Barthes, il piaffe dans l’attente d’un peu de Starobinski.
Eh bien non. Pour aider Lormier à sortir de l’enfance et éviter qu’il fasse ses besoins un peu partout, il faut lui imposer l’apprentissage de la frustration.
Donc, il attendra.
Mais rassurons le commentariat : bien sûr, le moment venu, les analyses tomberont, car il faut bien que Genette se passe.
Mais pas tout de suite.
A plus tard.
« Pour Lormier, le personnage du Cuistre ne connaît qu’un mode d’expression : il chie. »
Pas du tout. Le cuistre chie de temps en temps sur la gueule du Maestro,pas tout le temps.
(se re-nouveller, that is the question ; sera-ce suffisant pour éloigner certains de leurs obsessions ?)
Ben non ; et même qu’il en rajoute (une miette, jetée à nous, pauvres pigeons), cette fois avec la Star-obinski.
(arrgghh : nouvelle – renouvellement – renouveler)
C’est ça,mélangeons tout:
» une anamorphose, i.e. un trompe-l’oeil qui fait apparaître comme réelle une simple illusion d’optique. »
https://abcmathsblog.blogspot.com/2008/04/anamorphose-de-rue.html
Voilà. Ça c’est du Lormier tout craché : il repère un détail, peut-être LE détail qui va lui permettre d’étaler sa « science » avec la plus grande cuistrerie.
Et il ne dit rien de tout le reste, tout le reste constituant l’essentiel.
C’est un peu comme s’il visitait l’Alhambra à Grenade, pour avoir ensuite pour unique réaction : »dans tel ou tel jardin il y a une bouche de fontaine qui fuit »…
C’est une certaine conception du monde, à coup sûr.
Vous vous prenez pour un chef-d’oeuvre ?
« Vous vous prenez pour un chef-d’oeuvre ? »
Moi, non. Trop modeste pour cela.
Mais « chef d’oeuvre », c’est le prénom fictif que me donnent mes admiratrices quand elles m’interpellent.
Grave illusion d’optique ?
(Illustrée, en son temps, par « l’anamorphose de rue »)
(« il repère ») un « détail » ?
La vieille dame et le square ; c’était Paris, 1993 ;
un moment de grisaille, de tristesse ;
le temps qui passe, solitude – crowded with loneliness… (avec pigeons).
Le sentiment de battre un peu de l’aile.
Et puis « les années passèrent » ; 2020 – le vieil homme tout ridé…
Dans « Grand petit homme »,
« Grand-Père » décide qu’il est temps pour lui de s’en aller,
mais il suffit d’une goutte d’eau
pour lui prouver que ce n’est pas encore l’heure ;
qu’il est encore vivant ; qu’il lui reste un peu de temps…
Tout comme celui qui trans-crit, pour peaufiner (joli mot) – jusqu’à l’essentiel.
Il est quand même fort, le serbo-croate.
Niveau qualité, entre lui et les autres, y a un gouffre.
E.T. ? S’agirait-il d’une « admiratrice » qui lui déclare enfin sa flamme ?!
Si oui, nous restons dans l’attente d’un même niveau de « qualité » de la part de la créature vénusienne – 😁
Il n’y a pas de « Serbo-croate »:le colporteur de technolectes est croate ,parfois acerbe, mais pas serbe.
WTH
E.T un admiratrice?
Non, pas du tout, c’est un peu comme sur les sites d’escortes, le croasse s’auto-congratule avec un nième pseudo pensant faire illusion…C’est de l’auto-fellation, ce qui ne peut être pratiqué que par des gauchistes à l’échine souple…
Mais bien sûr.
Ce nouvel intervenant, c’est évidemment moi-même, masqué une fois de plus. Tout comme Mendax, Hcc1, le contributeur anonyme, et bien d’autres encore, qui ont eu droit à l’étiquetage « clone de JG ».
Benito n’a pas capté que mes diverses incarnations ont désormais le point commun « Initials Jay Gee ». Normal. Il n’a jamais brillé par l’acuité de sa perception du monde. Son truc à lui, c’est de casser du bougnoule et du gauchiste. Le pôôôôvre.
En tout cas je remercie ET de ses paroles aimables.
Josip Gavrilovic 26 juillet 2025 à 15h12
Un jour peut-être, Lormier lira Genette.
Et, ne comprenant pas vraiment ce dont parle Genette et la perspective qu’il adopte, conclura doctement ainsi : « Genette est un cuistre qui alterne balivernes et sornettes. »
Non, je ne doute pas que Genette ait écrit des choses sensées,voire intéressantes.
Vous n’êtes pas Genette…et, tout récemment, vous avez écrit beaucoup de sornettes.
J’ai expliqué, argumenté, exemplifié pour démontrer que ce que Lormier appelle « sornettes » était bien-fondé.
Maintenant je suis las. Les équidés déshydratés peuvent mourir de soif, tant pis pour eux.
Benito n’a pas capté que mes diverses incarnations ont désormais le point commun « Initials Jay Gee »
Pourquoi en anglais ? D’autant que vous avez adopté des alias français (Grello) ou espagnol ( Grimau).
Et sans vous désobliger, ce n’est pas parce que vous le dites que c’est vrai.
Attendons de voir si E.T. se manifeste de nouveau ou s’il est rentré à la maison…
Désigner JG par le terme « le Serbo-croate » témoigne d’une fréquentation assez ancienne. de Bonnet d’âne.
Il me semble que c’est une invention de Dugong.
Apparemment, ce sobriquet idiot ne gêne pas le cuistre dalmate.
« Pourquoi en anglais ? »
Allusion à la chanson de Gainsbourg « Initials BB », tout simplement.
Mais au fond, toutes ces polémiques sur « qui est qui », ce jeu sur les pseudos auquel je me livre, tout cela est très vain, la plus grande vanité étant de vouloir sculpter l’éphémère.
Alors si il y en a que ça amuse de gloser sur tout ça…pourquoi pas.
« Attendons de voir si E.T. se manifeste de nouveau »
ll n’est pas rare de voir des contributeurs « fusil à un coup ». Très récemment il y en a un qui m’a traité de connard parce que je m’exprimais sous le pseudo de Jack Grealish, un footballeur !
Sauf erreur de ma part, cet humoriste un peu limité ne s’est jamais re-manifesté…
Le square de Clignancourt donne sur la rue Ordener…
J’attends chaque matin dans le square Ordener.
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Selon Google maps,il n’y a pas de « square Ordener ». Le square de Clignacourt n’a qu’un nom.
Le kiosque central est joli;on en voit un semblable, du côté de Ledru-Rollin, dans le square Trousseau. Juste en face une boulangerie-pâtisserie qui reçut l’éloge de je ne sais plus quel journal, pour ses madeleines…Le Blé Sucré.
https://maps.app.goo.gl/RyGNL5y41XELubnr6
square Trousseau:
https://maps.app.goo.gl/HDgZZKubH6ZDdmGz7
Le square Trousseau est un espace inclusif,avec quelques jeux de plein air.
Les petits garçons peuvent regarder sous les jupes des fillettes quand elles grimpent ou font du toboggan.
Josip Gavrilovic 26 juillet 2025 à 21h23
J’ai expliqué, argumenté, exemplifié pour démontrer que ce que Lormier appelle « sornettes » était bien-fondé.
Maintenant je suis las. Les équidés déshydratés peuvent mourir de soif, tant pis pour eux.
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Là encore vous mélangez:la personne que j’accuse d’écrire des sornettes (sur le « temps perdu »),c’est vous Josip Gavrilovic.
Vous n’êtes pas Genette;or vous affirmeez que si je le lisais, j’y verrais des sornettes.
Vous n’en savez rien.
Vous vous prenez peut-être pour Genette…mais vous n’êtes pas Genette;ce n’est pas parce que je pense que Josip Gavrilovic a écrit des sornettes sur Proust que je penserai que Genette lui aussi écrit des sornettes.
Que vous ayez « démontré » que vos propos n’étaient pas des sornettes n’a rien à voir avec tout ça.
Il vous faudrait prendre l’habitude de faire des distinctions.
Sur les figures de rhétorique,vous êtes incollable, vous ne les confondez pas ,vous savez les peser sur des balances en toile d’araignée.
Vous êtes donc capable d’établir des distinctions. Ne vous limitez pas à la rhétorique.
Je suis fatigué, Lormier.
Fa-ti-gué.
Vous savez ce que je pense, de plus en plus ? Le foot et la musique, il n’y a que ça de vrai. C’est là qu’au quotidien, dans la vraie vie, on côtoie les gens les plus authentiques.
Lormier est un être pafaitement « authentique »…mais si vous aimez le football et la musique,allez-y.
Pour bien se conviancre que Josip Gavrilovic n’est pas Gérard Genette,voici une biographie de ce dernier.
Josip Gavrilovic aurait bien voulu être Gérard Genette,il se rase parfois le crâne et se déguise…mais c’est raté.
« Ancien élève de l’École normale supérieure (1951-1955), agrégé de lettres, Gérard Genette a d’abord enseigné comme professeur d’hypokhâgne au Mans puis comme assistant de littérature française à la Sorbonne ; mais l’essentiel de sa carrière universitaire s’est déroulé à Paris, où il a été maître de conférences puis directeur d’études à l’École des hautes études (1967-1994) »
https://www.universalis.fr/encyclopedie/gerard-genette/
Il a passé 7 ans au Mans,comme professeur d’hypokhâgne. Je croyais que cela avait été beaucoup plus bref.
« Gérard Genette … a été de 1956 à 1963 professeur d’hypokâgne au Mans. » Le Seuil
L’Ecole Pratique des Hautes Etudes,c’est bien plus confortable pour un chercheur qu’une hypokhâgne ,où on a affaire à des élèves qui cherchent à se mettre au niveau d’un concours, à qui on n’enseigne pas des technolectes et dont il faut corriger les copies.
Alors Josip Gavrilovic est un individu bien différent de ce Genette qu’il cite à tout bout de champ; il n’est ni normalien, ni ancien professeur…C’est un sorbonnicole qui cultive sa cuistrerie au soleil du Vaucluse.
Je suis fatigué, Lormier.
Fa-ti-gué.
Vous savez ce que je pense, de plus en plus ? Le foot et la musique, il n’y a que ça de vrai. C’est là qu’au quotidien, dans la vraie vie, on côtoie les gens les plus authentiques.
PS : une des plus notables différences entre Genette et moi, c’est que Genette est mort.
Vous n’êtes pas une réincarnation de Genette,ni même un deuxième Genette.
Si on vous accuse de dire des âneries, n’en déduisez pas qu’on accuserait Gentte du même tort.
Qu’est-il arrivé à la vieille ? Je présume qu’elle est morte.
Josip Gavrilovic 26 juillet 2025 à 23h18
Le foot et la musique, il n’y a que ça de vrai. C’est là qu’au quotidien, dans la vraie vie, on côtoie les gens les plus authentiques.
Dans les vestaires,avec les potes footballeurs,ça discute narratologie.
« Josip Gavrilovic (…) n’est ni normalien, ni ancien professeur »
Peut-être…mais peut-être pas…
Pourquoi y revenir, encore et encore ?
Vous voulez mon CV ?
« Dans les vestaires,avec les potes footballeurs,ça discute narratologie. »
Parfois, oui, en effet. Mais le technolecte du football est encore plus ardu.