Le marquis a quitté son château de La Coste en compagnie de son valet Armand, dit Latour. Il porte un bel habit de soie gris-rose, tel qu’on en voit peu dans le Midi. Sa blondeur fait d’ailleurs impression dans cette cité très méridionale.
Il arrive à Marseille dans l’après-midi du 23 juin, et s’installe à l’hôtel des Treize-Cantons, dans le Panier — où subsiste une Place des Treize Cantons, décor de maintes scènes de Plus belle la vie. Il baguenaude dans la cité portuaire deux jours durant, fréquentant le bordel de la femme Vachier — rue Saint-Ferréol-le-Vieux — où travaille une jeune et belle prostituée lyonnaise de 19 ans, Jeanne Nicou.

Pendant ce temps Latour s’occupe à recruter des filles pour une partie fine, qui se tiendra finalement le samedi 25 dans l’immeuble, au 15bis, qui fait l’angle de la rue d’Aubagne et de la rue des Capucins. Se trouvent là Marianne Laverne, Marie Borelly, Marianne Laugier et Rose Coste. Elles ont chacune une vingtaine d’années.
Le marquis, vêtu d’un frac gris doublé de bleu, veste et culotte de soie couleur souci, et l’épée au côté, s’est présenté sous le nom de Lafleur. Il sort de sa poche une poignée d’écus — « il y en aura pour tout le monde », dit-il —, et une boîte de pastilles assaisonnées à la cantharide, extrait de mouches séchées à vertu aphrodisiaque, parfumées à l’anis, qui a la réputation de provoquer des flatulences, extase du libertin.
Marianne Laverne est la première élue. Sade lui fait avaler sept ou huit bonbons, la fustige gentiment, lui propose un louis d’or pour se faire sodomiser — ce qu’elle refuse, paraît-il —, et lui demande de le fouetter, lui. Mais très vite, elle se sent mal. Mariette la remplace. Sade la flagelle avec un balai de bruyère acheté tout exprès, et exige qu’elle en fasse autant sur lui, pendant que Latour l’encule. Il inscrit avec un canif sur l’un des montants du lit le total des coups qu’il reçoit — dans l’ordre, 215, 179, 225 et 240. Eh oui, Sade était essentiellement masochiste. Ou plutôt, comme nombre de ses héros, il ne parvenait à bander qu’à condition d’être vigoureusement fouetté. À 35 ans, il a déjà le corps et l’imaginaire quelque peu usés. Comme dira dix ans plus tard Merteuil dans les Liaisons dangereuses : « Il n’y a plus que les choses bizarres qui me plaisent. » Tout ressort trop sollicité se détend…

Même scène avec Rosette, qui elle aussi refuse la sodomie, malgré le louis proposé — une somme considérable pour une fille pauvre, équivalent à plusieurs mois de revenus : on se souvient que Dom Juan tente un pauvre pour la même somme dans la pièce de Molière.
Marianne revient, Sade la sodomise pendant que Latour lui en fait autant. Les prostituées obtiennent finalement de lui qu’il les laisse partir — et il leur donne à chacun un écu de 10 livres.
Il leur a proposé de le rejoindre l’après-midi pour une promenade en mer, elles s’y refuseront finalement. Latour lui procure une nouvelle fille, Marguerite Coste, qui occupera la soirée du fatal samedi. Il obtient d’elle qu’elle consomme toutes les dragées de la boîte. Elle aussi — dit-elle — refuse la sodomie, mais accepte d’être prise « par les voies naturelles ». Fin de l’orgie.

Cette histoire de sodomie constamment refusée est douteuse. Elle tient aux déclarations des filles dans l’enquête de police qui suit : elles se gardent bien d’avouer une pratique que l’Eglise condamne véhémentement, et qui vous conduit infailliblement au bûcher. Aïe.

Quoi qu’il en soit, le lendemain, Marguerite Coste éprouve de violentes douleurs à l’estomac. La cantharide est aphrodisiaque, certes, mais à haute dose, c’est un poison qui peut être mortel. Elle vomit des matières noirâtres et fétides — vomissements qui persistent trois jours durant, ce qui finit par émouvoir la maréchaussée, qui diligente une enquête.
Faisons-la courte. Marguerite manque mourir. Ses malaises persisteront jusqu’au 4 juillet. Marianne Laverne, quoique moins gravement atteinte, ne va pas trop bien non plus.

L’enquête mélange allègrement deux chefs d’accusation, empoisonnement et sodomie. Le marquis, qui entre-temps est rentré dans le Vaucluse, est accusé, jugé par contumace et condamné au bûcher — il sera brûlé en effigie. Il s’est peu soucié de se rendre aux autorités judiciaires : il est parti en Italie avec sa belle-sœur, Mlle de Launay, qui brûle pour lui d’une passion forcément déraisonnable.
L’épouse de Sade, Mme de Montreuil, ne pardonnera jamais à son mari cette incartade quasi incestueuse — d’autant que sa sœur devait prochainement prononcer ses vœux. C’est sur cette base qu’elle obtiendra une lettre de cachet qui enverra le marquis à la Bastille jusqu’en 1789, hors de tout jugement.

Pendant ce temps, un récit enjolivé des faits parvient à Versailles dans une gazette plus soucieuse de sensationnel que de véracité. Sade y est accusé d’avoir empoisonné les eaux de Marseille, ce qui a déclenché chez les habitants (et particulièrement les habitantes) une furie érotique qui a amené les paisibles marseillais à s’étreindre en public dans toute la ville. Une scène dont se souviendra peut-être Patrick Süsskind, qui conclut le Parfum sur une orgie collective de même nature. Le film de John Twyker, en 2006, en a tiré une séquence fort réussie.
En tout cas, le marquis, qui s’était fait remarquer pour avoir exigé d’une autre prostituée, Rose Keller, qu’elle pisse sur un crucifix et l’avait quelque peu malmenée à la cire chaude, a désormais une réputation de monstre bien établie. Il ne s’en relèvera jamais. Mais en même temps, cette scène de 1772 est le premier chapitre de sa légende.

Jean-Paul Brighelli

Pour en savoir plus, lire Jean-Paul Brighelli, Sade, la vie, la légende, Larousse, 2000

332 commentaires

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  1. JPB a écrit :
    « En tout cas, le marquis (…) a désormais une réputation de monstre bien établie. Il ne s’en relèvera jamais. Mais en même temps, cette scène de 1772 est le premier chapitre de sa légende. »
    JPB, qui connaît son Barthes sur le bout des doigts (!) et qui surtout l’a très bien compris, semble éprouver une réelle fascination pour Sade et sa légende, l’homme, ses écrits, et ce que ses écrits signifient sur la nature même de l’écriture.
    A rebours de JPB, il y a Onfray et son « Sade, déconstruction d’un mythe », où il s’interroge (presque en sociologue) sur les raisons de la fascination qu’exerce Sade sur une frange de l’intelligentsia. Loin d’être inintéressant.
    Mais l’énorme différence entre JPB et Onfray, c’est que ce dernier ne comprend pas grand chose à la Littérature et à ce qu’elle signifie. Quand il lit Sade, il envisage le récit comme histoire, jamais comme discours. Gros handicap dont JPB n’est pas atteint.

  2. Le marquis de Sade (1740-1814) est un Jeffrey Epstein (1953-2019) qui ne se serait pas suicidé et qui avait un talent de plume un peu saumâtre !
    Qu’aurait fait de sa vie un marquis de Sade aujourd’hui ? Probablement comme Ghislaine Maxwell dont le procès commence mardi, il se serait mis au service de gens très riches pour leur fournir de jeunes droguées qui contre un peu de produits stupéfiants s’abandonnent à des tas de jeux dégradants et pervers !

    Sade avait une intelligence supérieure à la moyenne des dépravés – est-ce une excuse ?

    • Ce qui est frappant quand on lit les écrits du jeune Sade – je pense à son voyage en Italie – c’est que les individus n’existent pas en tant que tels pour lui ! Il ne voit que les formes extérieures … de même que Ghislaine Maxwell appelait « déchets » les jeunes filles qu’elle livrait au financier américain amateur de jeunes proies.

      Sade n’a aucune notion de la psychologie individuelle – il ne voit que la mécanique humaine !
      Les grands baiseurs compulsifs passent ainsi d’un individu à un autre sans même ressentir de réelles affinités avec leurs partenaires de sexe.

  3. Si le marquis de Sade ne fait pas exception des individus il a par contre une haute idée de sa classe sociale – il traite de canaille napolitaine tout le petit peuple qui s’amuse au fameux carnaval.

    Sous la révolution il épouse le dogme égalitaire en prétendant que la stricte égalité entre citoyens est son horizon indépassable ! C’est juste dommage que ses écrits privés démentent ses écrits publics ! Je crois qu’il a une si haute idée de son intelligence – de son style il parlera du style bas et rampant de Restif de La Bretonne – qu’il croit les révolutionnaires stupides au point d’avaler sa conversion au républicanisme !

    • Pierre Driout a écrit :
      « ’Il (Sade) croit les révolutionnaires stupides au point d’avaler sa conversion au républicanisme ! »
      Toutes choses égales par ailleurs, l’Histoire bégaie : Mitterrand, Fabius et Strauss-Kahn ont bien manoeuvré pour persuader le populo qu’ils étaient des hommes de gauche…et il y a eu pas mal de monde pour le gober.
      Notons au passage que Driout fait sienne la thèse d’Onfray selon laquelle Sade était un révolutionnaire de salon ou d’opérette.

      • Il a enfourché la Licorne révolutionnaire comme il aurait enfourché le dragon de Saint-Georges si l’époque avait été héroïquement chrétienne !

        Mais Robespierre et ses amis l’on enfermé et il a failli passer sous le couperet ! Donc pour eux c’était juste un comédien !

        PS Je vous rappelle Josip que la grande passion de Sade c’était pour le théâtre et qu’il a monté avec l’accord du directeur un théâtre à Charenton et que sa maîtresse était une théâtreuse.

        Révolutionnaire en carton-pâte je dirais plutôt ! Il joue le rôle du Sans-Culotte !

        • l’ont enfermé …

          Sade était-il un monstre solipsiste ou juste un comédien qui joue à être un monstre ? Sa carrière de libertin a été brisée en 1772 comme le dit Brighelli donc on ne peut pas savoir exactement s’il aurait continué à se dépraver davantage. Quand il sort de la Bastille en 1789/1790 il est obèse et il a cinquante ans, trop tard pour reprendre son libertinage.

        • Driout a écrit :
          « La grande passion de Sade était pour le théâtre (…) il a monté avec l’accord du directeur un théâtre à Charenton. »

          Cf. la très grande pièce de Peter Weiss « Marat-Sade », chef d’oeuvre de théâtre dans le théâtre.

    • R. Chiche (prof de philo, et sa « désinstruction nationale ») disait, récemment, sur son blog, que corriger ses copies, lors des vacances de la Toussaint, fut un sacré pensum – du charabia incompréhensible, un assemblage de mots sans queue ni tête – ainsi font font font les futurs facqueux *
      (anecdote perso : en 1992, il y a donc un siècle ou presque, pour mon plaisir, j’ai suivi, tout en bossant, cours capes/agrég Sorbonne sur « la guerre du Vietnam et l’opinion publique américaine, 1961-1973 », au demeurant très intéressant : amphi bourré à craquer, de jeunes bien + jeunes que moi, papotant à longueur de temps, et n’écoutant rien ; le contraire de ce que j’avais pu connaitre, un peu moins de 20 ans auparavant… Et très rares étaient ceux qui rendaient copies de « devoirs » – j’en ai fait un, toujours pour mon plaisir : 14.5/20, yep !)
      *je rebalance la video de KD
      https://www.youtube.com/watch?v=CCq-3K-L3uk

      • oui ; plus il y de vrais bons tuteurs et des tutorés vraiment prêts à apprendre, plus on « apprend à apprendre »… et plus le monde a des chances de tourner rond.

  4. Il y a le beau mot de Louis XIV à Maréchal au sujet de son neveu Philippe d’Orléans :

    « C’est un fanfaron d’incrédulité et de crimes. »

    On peut effectivement se demander si le jeune marquis de Sade n’a pas voulu rejouer le rôle du grand-seigneur libertin du temps de la Régence ou des soupers du Temple ! Voltaire jeune a fréquenté la société du grand-prieur le duc de Vendôme petit-fils d’Henri IV – on y blasphémait avec jouissance tout en faisant grand cas de manger gras en temps maigre.

    https://www.google.fr/books/edition/Le_Contemporain/5pF3rL_0-f8C?hl=fr&gbpv=1&dq=%C2%AB+fanfarons+d%E2%80%99incr%C3%A9dulit%C3%A9+et+de+crimes+%C2%BB&pg=PA1056&printsec=frontcover

    • Sade était-il un Gilles de Rais qui n’a pas eu le temps matériel d’aller au bout de ses fantasmes ou juste un imitateur doué des Roués ? Quelqu’un qui veut prendre un genre ? Se donner un grand air ?

      • Le premier était maso, provocateur dans l’âme, rien en comparaison avec les abominations du second qu’il avoua sous la torture d’un tribunal d’inquisition. Des historiens se sont intéressés sur ces faits, et émettent un doutes quant à leur véracité.

    • Je lui ai dit : Sois belle et tais-toi ! Mais il ne m’écoute pas … sa copine est beaucoup plus sage que lui ! Lui c’est la vierge folle qui court aux quatre coins de pays à la recherche d’un amant improbable !

  5. Je viens de vendre un exemplaire du « Grand Meaulnes » qui est un succès inaltérable ; vous savez pourquoi ? C’est parce qu’il n’y a pas de scène de sexe dans ce roman de formation !

    • « Bildungsroman » comme on dit en allemand ! En l’occurrence c’est l’éducation sentimentale d’un adolescent qui contemple le jeu d’un amour impossible …

          • Le pauvre ! Le Grand Meaulnes a raté le Goncourt — les jurés lui ont ,préféré le Peuple de la mer, que personne n’a relu depuis. Ces mêmes jurés n’avaient pas retenu Du côté de chez Swann. C’est dire…
            Sinon, cette histoire avec une femme quasi mariée — et qui se maria — rappelle tellement celle de Frédéric Moreau avec Mme Arnoux… Il y a des jours où je me dis — idée commune — que l’abus de littérature induit le destin de certains.

  6. « sadisme », perversité ? de méchants petits rigolos sur les RS, s’amusent : Gil(bert) Deray – Gil de Rais : « Plonger dans l’abîme » avec Omicron, un avant-goût de l’enfer ?

  7. Ancien dialogue de rupture avec une féministe de mes conquêtes avec laquelle j’aurais tant aimé aborder la question de l’oppression masculine:

    Moi, la retenant en vain par son bras droit:
    – « Très chère, vous m’en voulez parce que je n’ai pas lu Sade, ce philosophe tellement merveilleux parait-il ? »

    Elle, en sanglots, écartant de sa main gauche sa chevelure de son visage:
    – « Oui, mon tendre…Et c’est trop tard à présent… »

    N’y aurait-il vraiment que le sexisme pour faire perdurer une vie de couple ?

    • 1983 (grande année, suite) :
      « En 1983, j’ai acquis le titre le plus honorifique de druide ollamos au sein du collège druidique de Bibracte. J’ai été initié au chamanisme toltèque » (avant l’hypnose quantique) ; tout ce chemin, au travers des siècles, pour finir en vieux chamane, aux Orgues dordognotes !

    • Raoult ne sera jamais aussi célèbre que Freud ! Ne lui donnez pas la grosse tête à Didier, il est un peu comme JPB le Marseillais, il l’a déjà assez comme cela …

    • Ces types s’essuient les semelles sur Freud pour tenter de s’en faire un marchepied.
      J’ai, parfoisd l’impression qu’il en est de Freud comme de Freinet, par exemple — qui devait être un vrai grand pédagogue, mais les freinétistes sont au dessous de tout.

    • « interdiction de toute mention ou considération se rapportant au sexe dans le domaine professionnel » (1983) ; c’est pourtant clair !

    • « …réforme globale… » ; global, globalité, des mots qui sonnent mal ; les prononcer laisse parfois un mauvais goût ; « gl », comme glabre, comme glaire, comme glauque,…

    • Le « Bilderberg » s’est réuni pour la 1ere fois au « Bilderberg » (Pays-Bas) ; le « Dodler » de Zurich, beaucoup plus majestueux, noblesse big pharma oblige !

  8. Je ne suis allé qu’une seule fois à Marseille dans ma vie et, quand j’ai quitté la gare St-Charles à bord du TGV qui me ramenait à la civilisation vers Paris, j’ai eu comme l’impression libératrice de m’extirper des égouts souterrains par une plaque de rue.
    Ces temps derniers j’ai eu la tentation d’y retourner avec la fille évoquée ci-dessus. Cette grognasse, « fleur parmi les fleurs », m’avait tourné la tête au point de m’avoir flanqué la nostalgie des rats.
    L’idée a tourné court, la sadienne s’est lassée de mes envolées sentimentales.
    Toutes des s…s, sauf Maman !

    • On a peine à croire que ce soit ce RV au talent fantômatique qui ait pu dissuader notre hôte d’écrire de la fiction. Imagine-t-on Richard Clayderman dissuadant Art Tatum ou Murray Perahia de jouer du piano? Imagine-t-on Manitas de Plata persuadant Andrès Segovia de ne plus toucher une guitare? Et encore…: la comparaison avec Clayderman et Manitas, c’est encore lui faire beaucoup d’honneur….

      • Sans doute ses arguments m’ont-ils paru bons…
        De toute façon je donne toujours cent fois raison à qui critique ce que j’écris. Je suis comme ça. Aucun amour propre d’auteur.

        • « La critique est aisée mais l’art est difficile. »
          Douter de soi et donner raison à des critiques émanant d’un Le Clézio ou un Butor, on peut comprendre.
          Mais vu la provenance des critiques qui vous ont touché…
          D’ailleurs les plus grands sont toujours les plus modestes…

  9. Le Nosferatu scoliotique, belle trouvaille quand même. Quelle imprudence de vouloir sortir à la lumière du jour, sans gousse d’ail et dans une gare marseillaise de surcroît. Un coup à se pâmer en hurlant : «  Au secours, ze me mour, ze me mour pour de bon ! »

  10. Le cuistot était-il sous cantharide ou LSD voire sous Google-Trad pour s’ouvrir ainsi les portes de la perception ?
    Menu d’un restaurant de Saint-Sébastien envoyé par une amie:
    https://nsm09.casimages.com/img/2021/11/29//21112905063823694417692961.jpg

    Si la « queue » de cabillaud peut donner prétexte à une littéralité douteuse mais de bonne foi(de morue?), le « viol du pain avec pommes de terre frites et cuites(énoncé dans cet ordre) », s’avère être en ce qui me concerne un casse-tête quant à la « préparation » des miches de la boulangère.

  11. Nouvelle du jour !

    « En pré-campagne Zemmour a joui deux fois ! » c’est une information issue du journal du soir qui paraît le matin reprise par la gazette des photos volées ! C’est donc fiable à 100% !

  12. Nouvelle du jour : nous sommes le 30 novembre, il fait 3°C à Paris et il n’y a rien de nouveau sous le soleil qui luit dans le ciel bleu !

    Zut ! je sens bien que ma « nouvelle du jour » ne passera jamais en prime-time !

    • La seule chose qui soit nouvelle tout en étant extrêmement ancienne c’est un gouvernement qui fait tout son possible pour emmerder au maximum la vie des Français ! Y en a qui aiment cela …

    • Rezut ! Ma nouvelle était prématurée : nous sommes le 29 novembre mais demain c’est sûr et certain nous serons le 30 ! Promesse de gascon si nous sommes morts avant minuit …

  13. Puisque BdA 2.0 est censé être centré sur l’érotisme :

    L’étoile a pleuré rose au coeur de tes oreilles,
    L’infini roulé blanc de ta nuque à tes reins
    La mer a perlé rousse à tes mammes vermeilles
    Et l’homme saigné noir à ton flanc souverain.

    Ce quatrain de Rimbaud (on y revient toujours) est pour moi un magnifique blason à la gloire du corps féminin, dont la chute du dernier vers n’altère en rien la beauté (ni celle du corps féminin ni celle du quatrain).
    A tort ou à raison, j’ai toujours pensé que les plus beaux nus de bord de mer de Lucien Clergue étaient une référence à ce quatrain.
    PS : eh oui que voulez-vous, il m’arrive parfois de ne pas être d’humeur polémiste et tonnante.

    • Quand des hommes s’emparent du pouvoir tout en étant assez libres pour faire ce qu’ils veulent comme les milliardaires Berlusconi et Trump le système bancaire fait tout ce qu’il peut pour les écarter du pouvoir par tous les moyens !

  14. Le dimanche 7 mai 2017 j’avais dit sur BdA « c’est un jour de deuil pour la France »; évidemment ma phrase n’avait guère fait les Unes des journaux ! Pourtant je savais fort bien ce que je disais : les Français venaient de donner tout-pouvoir au système bancaire pour les expulser de leur propre histoire comme on expulse un propriétaire de sa maison par voies de fait !

  15. Beaucoup de Français ont peu d’éducation politique – c’est une litote – ils sont persuadés – on les a persuadé – le système scolaire notamment – que la liberté politique c’est de choisir entre Pepsi et Cola !

    J’ai une idée un peu plus riche de la liberté politique – malgré tout !

    • 80% des Français ont subi une baisse de leur pouvoir d’achat dans les deux dernières années et 80% des Français se déclarent heureux ! Donc vous voyez la décroissance heureuse c’est possible et grâce à qui ? A grand frère O-Macron !

  16. En vérité je vous le dis mes biens chers frères, vous ne serez vraiment heureux que dans le grand zoo humain dans une toute petite cage à la dimension de vos cervelles !

  17. Connaissez-vous « Les goguettes » ?
    https://youtu.be/IMHKDSGXkR8
    On vient de me les faire découvrir. Dans la grande tradition des chansonniers d’antan et du duo Font et Val des seventies.
    Et au passage merci à Traveller pour la découverte de Karim Duval. Superbe trouvaille !

    • J’aime bien Henri Tachan ! Comme il dit je préférais la censure d’avant au moins je savais à qui j’avais affaire tandis qu’avec les multinationales …

  18. Zemmour est parti d’une idée issue … des sondages ! 70% des Français disent en avoir assez de l’immigration donc si je m’empare de ce sujet j’aurai 70% des Français derrière moi !

    Sauf que ce n’est pas parce que 70% des Français disent une chose qu’il faut les croire sur parole … même le peuple se ment à lui-même ! Il n’y a pas que les élites qui mentent de manière intéressée …

    • Moi j’ai constaté dès ses premiers sondages qu’il n’arrivait à convaincre que les convaincus qui votaient déjà pour Marine Le Pen en 2017 ! Pas un chouya de plus … c’était juste une affaire de vases communicants !

      • Pas si sûr. Un fêlé qui joue du poignard au cri de alaouakbar, et Z remonte dans les sondages.

  19. Champagne : avis défavorable du CE aux points bonus pour les boursiers aux concours de l’ENS.

  20. Comme en ce moment on panthéonise à peu près n’importe qui, je propose d’introduire un peu de nouveauté et que Driout soit la première personne panthéonisée de son vivant.

    • Au bras de Joséphine Baker alors ? Histoire de me dédouaner ?

      Vous savez sans doute que ce ne serait pas une première ? La femme de Marcellin Berthelot est enterrée au Panthéon sans aucun titre particulier … sinon d’avoir partagé sa couche !

      • Tous les soir j’apporterai mon dodo et je viendrais partager la couche froide et humide de Joséphine dans le sombre caveau du Panthéon et un Edgar Poe quelconque narrera plus tard mes démêlés avec la mort !

        Bouh ! bouh ! On se croirait dans un film d’épouvante d’Ingmar Bergman … le 78 tours rayé et le P.D !

        « J’ai deux amours, une morte et Paris ! »

  21. Panthéonisation –
    Après m’être mis la rate au court (?) bouillon avec « le roman des damnés – ces nazis au service des vainqueurs après 1945 », j’ai continué avec « les mains du miracle » (Kessel, ce titre jamais lu, honte à moi) ;
    Et bien, triste monde, le médecin miracle, Felix Kersten, malgré les demandes réitérées de centaines de milliers de gens délivrés des camps de la mort, grâce à lui,
    n’a pas eu droit au prix Nobel de la paix,
    (reçu, haut la main, pour mémoire, et pour n’en citer qu’un, par Al Gore, l’homme-climat-billets Verts des 1ères années 2000, et pas que verts, puisque j’ai lu récemment qu’il avait aussi été, à l’époque, conseiller grassement payé… de la couronne Brit).

  22. Rate au court bouillon (suite) :
    Comme si ça ne suffisait pas, dans la violence et la folie, j’ai continué sur « 1793 » (Niklas Natt Och Dag),
    et là – à petite dose, n’étant ni méd, ni pharma – « remèdes mortels et crimes organisés » (Peter C. Gotzsche).
    Aucun doute : plus il y a de fous, moins on rit.

  23. « Entre ici Banane avec tout ton cortège de régimes ! » tonna la voix émue de la marchande des quatre-saisons … si l’on m’avait dit que le Panthéon deviendrait une succursale du rayon fruits et légume de mon épicerie favorite !

    • Pour information le corps – enfin les restes – de Joséphine Baker sont toujours à Monaco mais le régime de banane dont elle ceinturait son abdomen à l’époque de ses débuts, pieusement conservé, rentrera par la grande porte de bronze avec les honneurs républicains !

    • Les bananes de J. Baker vous semblent-elles moins honorables que le vol d’oeuvres d’art par Malraux, par ailleurs résistant de la 25ème heure (cf. sa biographie par Jean Lacouture), imposteur en chef du gaullisme et néanmoins pantheonisé?

      • Moi j’ai tendance – vilaine au demeurant – de penser que le Panthéon est une vaste imposture ! Je vous rappelle que le Panthéon au sens romain c’est le lieu de tous les dieux … il me paraît singulier que des êtres humains soient considérés comme des demi-dieux, pas vous ?

  24. https://www.sudouest.fr/justice/proces-fillon-cinq-ans-d-emprisonnement-dont-un-ferme-requis-en-appel-contre-l-ancien-premier-ministre-7168519.amp.html
    Bayrou qui truque les étiquettes, Fillon qui détourne des fonds publics, Sarko et Bygmalion, Sarko et la Lybie etc etc….
    Et il y a encore des « spécialistes de la vie politique française » qui dissertent à longueur de journée sur les raisons d’une abstention de plus en plus massive…
    Et si on mettait en application les préconisations de Poutou en 2017? Députés payés au Smic, suppression des avantages des ministres etc., il y aurait sans doute moins de monde au royaume de truanderie.

    • C’est pour éviter que, comme dans le Sénat romain, les places ne soient de fait réservées qu’aux hommes riches que les députés et sénateurs reçoivent un salaire. De fait, le SMIC serait un eu insuffisant… Evidemment, de là à se remplir les poches, il y a une marge.

      • Rassurez-moi : vous ne pensiez tout de même pas que je l’ignorais et que je prenais Poutou au sérieux ???
        Il reste tout de même que la corruption et l’abus de privilèges chez nos politiques atteint des niveaux alarmants…

      • Les sénateurs (romains) étaient riches mais les plus riches n’étaient pas sénateurs. C’est d’ailleurs le moteur de l’histoire politique des IIe et Ier siècles.

      • Une de plus, parmi tant d’autres ! on peut TOUT se permettre, quand personne ne proteste, ou même ne dit mot ; et déjà en Avent pour les cahutes – où point n’est besoin d’ôter les étiquettes ; peu d’authentique ; surtout du toc.

  25. Ne dites pas du mal de Tapie, il y a ici même sur ce forum des commentateurs et commentatrices prêt(e)s à toutes les indulgences envers notre roi de la magouille.
    Cela dit, pantheonisé, il n’aurait pas souhaité l’être. Grassement indemnisé, ça suffisait à son bonheur.

  26. Je voudrais qu’au Panthéon, on honora un vrai dieu, le dieu Terme, celui qui posait des bornes à chaque action humaine ! Est-ce trop demander ?

  27. Maurice Genevoix a été panthéonisé par E.M, je vous ai raconté la vilenie du personnage ! Par jalousie envers Paul Vialar qui avait du succès avec ses livres – et pas lui – et à qui il devait sa place de secrétaire perpétuel de l’Académie française – logement de fonction et salaire etc – alors que Vialar était le président de la société des gens de lettres et était très influent, quand celui-ci a voulu se présenter à un fauteuil de l’Académie, il a fait courir le bruit qu’il était un homme malhonnête ! Ce qui est un comble quand on connaît Vialar …

    PS Genevoix avait expliqué à Vialar qui était son ami proche ses ennuis d’argent et Vialar a usé de son influence pour lui faire avoir une sinécure. Petitesse du personnage de Genevoix et ignominie morale … c’est vrai que Vialar était un grand bourgeois qui parlait volontiers de ses ancêtres alors que Genevoix était de basse origine mais enfin ! Genevoix ne devait pas supporter son grand air !

    • Puisque vous évoquez l’Academie Française, cette institution n’avait déjà pas beaucoup de crédit à mes yeux, mais elle l’a perdu en totalité le jour où Xavier Darcos y est entré.
      Ce jour-là l’Academie a définitivement basculé dans le camp des cercles d’humoristes.
      Elle nous aura néanmoins procuré un grand numéro d’équilibriste-antipodiste-faux-cul-iste avec l’hommage de Finkielkraut à Felicien Marceau, à montrer dans toutes les écoles des métiers du cirque

      • Un certain nombre – un nombre certain – d’Académiciens ont une excuse valable à faire valoir : ils n’écrivent pas eux-mêmes leurs livres, ils se contentent de les signer !

        J’aimerais qu’on réserve le 41ème fauteuil de l’Académie au « Nègre inconnu » qui a écrit les livres des académiciens inaptes à la plume !

        • Plume –
          Pardonnez lui ce petit dérapage… n’empêche que P. Driout, plus souvent qu’à son tour, un marquis qui mérite ses pages.

  28. Quant à Joséphine Baker ! Elle faisait de l’élevage d’enfants adoptés dans un château du Périgord … quand elle a appris que l’un d’entre eux était un inverti, elle l’a chassé ! Jolie mentalité …

    PS Il vaut mieux éviter de vouloir élever les hommes sur un pavois !

    • Malraux disait au sujet de la vie privée des grands hommes : ce tas de misérables petits secrets ! C’est exactement cela …

  29. Sincèrement le clip video de Zemmour c’est top-lugubre ! C’est une pyramide d’Egypte sur la tête de la France …

    • La mise en scène de la déclaration de candidature d’EZ légitime à elle seule – si besoin était- la sémiologie.
      – assimilation de l’intéressé au De Gaulle du 18 juin, avec cet énorme micro (de pacotille) posé devant lui
      – assimilation de l’intéressé au roi George VI tel que présenté dans le film « Le discours d’un Roi », avec la même musique (Beethoven 7ème symphonie), voir le lien suivant:
      https://youtu.be/k5zfMrzCRmI
      Un micro de pacotille et Beethoven suffisent-ils à donner à un candidat la stature d’un grand homme d’État et d’un sauveur de patries ?
      Il va bien falloir que quelqu’un explique à EZ que le mot chien ne mord pas : les signes ne sont pas intrinsèquement performatifs…et ils peuvent même le rendre ridicule aux yeux de qui sait les décoder (en l’occurrence là c’était vraiment hyper-fastoche).

  30. Je n’aime que le bon vin. Vous, vous carburez à la Poliakov, dont l’effet mortifère sur les synapses est a-vé-ré.
    En toute amitié, naturellement.
    Et remettez-nous donc un ballon de Haut-Brion 1973, l’ami !

    • Le message ci-dessus, mal inséré, s’adresse a Monsieur JO qui me proposait un 51, voire un 102.

      • Mais nous avions saisi , l’ami ! pauvre Poutou, qui ne touche que quelques piécettes en tant que « conseiller » (Bordeaux métropole) ; et qui, en vrai anti ca. n’irait jamais se payer un bon Mouton R.
        Bordeaux, en passant, où l’on va pouvoir admirer le 1er non sapin, une sculpture en verre Vert (recyclé) – il sera d’ailleurs bientôt très mal vu d’ajouter « de noël » !

    • Vous ne croyez tout de même pas que… ? J’avais partiels.

      Réponses ce soir, ou demain (après élimination de l’éthanol sexonthebeaché).

      • Tom-Tom et Nana a écrit :
        « Pontifier sur l’Académie, waouh, c’t original. »
        Par les temps qui courent, oui, c’est loin d’être fréquent. Faut bien que quelqu’un s’y colle pour leur infliger la piqûre d’opprobre de rappel!
        Et rappeler le ridicule qui frappe cette institution depuis si longtemps, est-ce pontifier? Allons allons. Votre ami Harris Interactive était, lui, beaucoup plus sourcilleux sur le sens des mots…

        • « Par les temps qui courent, oui, c’est loin d’être fréquent. »

          Vous rigolez ? Critiquer l’Académie est la chose du monde la mieux partagée après japper sur ceux qui nous gouvernent. Je ne vais pas vous faire l’injure de flaubertiser encore.

          « Et rappeler le ridicule qui frappe cette institution depuis si longtemps, est-ce pontifier? »

          Il y a rappeler l’opprobre et prétendre en rajouter avec la lourdeur du commis-voyageur et la perspicacité du lycéen. On fait ce qu’on peut.

          • J’ignorais que Caton l’Ancien, avec son « Delenda est Carthago » martelé à l’infini, avait la légèreté du VRP et le flair du potache à peine pubère.
            Quant à flaubertiser, vous savez bien que pour que pour des benêts comme moi Bouvard ne peut être que le créateur des Grosses Têtes. Je fais ce que je peux, comme vous dites. Ce qui est déjà une grande supériorité sur ceux qui tentent vainement de faire ce qu’ils ne peuvent pas. Alors pourquoi vous acharner?

          • Il y a le subtil Driout qui ne modélise pas sur sa personne et reste dans le jugement de fait, celui des petits faits honteux d’une Académie aimablement tisonnée de sa plume caustique. Et il y a le Josip, tonnant, indigné, sentencieux, qui, tel le rebelle tirant sur l’ambulance, fait savoir à qui ne le veut pas son pur jugement de valeur exprimé par une hyperbole de talent à défaut d’être travaillée (« cercle d’humoristes » – vite le Goncourt !). Et comme la naïveté imbécile est toujours aussi lourde que prétentieuse, personne ne saura pourquoi le prophète a rendu son oracle contre le Darcos ou contre la Finkie. Comme si le quai Conti était statutairement réservé aux écrivains, comme s’il n’avait pas déjà accueilli cette fausse gloire de Simone Veil ou ce débris de Giscard, comme si l’éloge paradoxal n’était pas, justement, un exercice de style académique, comme s’il n’y avait jamais eu sous la coupole d’éloge de collabo, comme si les gros sabots…

          • @Monsieur Jo et à tous ses épigones ou hologrammes
            Puisque « The show must go on… »
            Je n’ai jamais été et ne suis pas enseignant. Cela doit être finalement chez moi une grande frustration et un immense regret, alors je compense.
            Et j’ai choisi le camp des instructionnistes. Hors de question que je laisse mon auditoire ignare et démuni se construire lui-même de faux savoirs. Hors de question que j’écoute avec bienveillance les niaises circonvolutions de quelques jeunes gommeux qui ont encore des traces de lait à la commissure des lèvres. Hors de question que je me laisse déstabiliser par des répliques du genre « c’est votre avis, ça n’est pas le mien ». Hors de question que je n’apporte pas ici, en toute modestie, mon savoir, immense, incommensurable, irremplaçable, indispensable. Je ne prophétise pas, j’enseigne. Je tutore. Je guide. Je dirige. Tel Moïse, je conduis le peuple de BdA vers la Terre Promise de la Connaissance. La foulerai-je moi-même? Ou bien n’aurai-je pour seule félicité que le droit de la voir de loin? Une chose est sûre : lors de cet exode, les plus faibles, les plus en proie au doute, ceux-là, c’est certain, ne verront pas le bout du chemin. Ils auront été circonvenus par le culte du Veau d’Or que les démons malveillants qui hantent ce lieu leur proposent, ils auront cédé à la facilité, au lucre, au stupre de ces acoquinements coupables qui les détournent de la Vérité que je dispense. Tant pis pour eux.
            The show will go on without them.
            Et à demain, car c’est l’heure de mon Haut-Brion 1973.

          • Mister Joe a écrit :
            « Josip, tonnant, indigné, sentencieux,(…) à la naïveté imbécile (…) (etc.) »
            A quelques nuances dépréciatives près, c’est ce que les petits marquis du Misanthrope pourraient dire d’Alceste.
            Eh bien soit. La comparaison n’est pas pour me déplaire. Seriez-vous du genre à flatter Oronte? Qui sait…

  31. Pardonnez lui (suite)…
    …grandiose, grandiloquent ! l’Homme Providentiel ! enfin ! (en beaucoup plus petit que l’autre) (et Knafa en Yvonne ?).
    Au poids des mots, ajouter le choc des photos, c’est sur-jouer ; mauvais départ ; c’était l’ouverture de rideau, en attente du 1er acte…

    • Le 1er acte est déjà joué.
      La référence au théâtre me rappelle l’échange savoureux entre Churchill et G.B. Shaw. Les deux hommes se détestaient mais se respectaient. La suite en anglais, in order to quote the original version.
      In 1949, when his play Buoyant Billions was being rehearsed at Malvern, Shaw sent Sir Winston Churchill a card with two complimentary tickets for the opening night. The card read something like:
      « Here’s two tickets to my new play. Bring a friend – if you have one. »
      On a similar note, Churchill replied with another witty card:
      « Cannot attend opening night. Will come to second night – if there is one. »

      As for EZ, he may well have a lot of friends, but we are now entitled to doubt whether he will be allowed a second night.
      The bigger they come (or think they do), the harder they fall.

  32. « Je voudrais qu’au Panthéon, on honora un vrai dieu, »

    Quand même ! La confusion entre le passé-simple et le subjonctif imparfait ! Dur !

    • Nobody’s perfect. Not even your beloved Driout.
      Mais j’eusse aimé que vous attiriez notre attention sur l’essentiel : il était possible d’utiliser le subjonctif présent : « Je voudrais qu’au Panthéon, on honore on vrai dieu ».
      Mais le choix (légitime) du subjonctif imparfait « je voudrais qu’on honorât… » permet de jouer avec le morphème de l’imparfait, qui déréalise en marquant une rupture temporelle nette avec le moment de l’énonciation. Le choix du subjonctif imparfait met encore plus à distance les possibilités de voir le fait se réaliser.
      Voir par exemple Brassens :
      « Note ce qu’il faudrait qu’il advînt de mon corps
      Lorsque mon âme et lui ne seront plus d’accord
      Que sur un seul point : la rupture. »
      Brassens a choisi « qu’il advînt » alors que « qu’il advienne » était possible. Mais l’imparfait du subjonctif éloigne (grammaticalement) le moment de l’issue fatale. « How to (pretend to) do things with words »…
      Ne me remerciez pas, c’était un plaisir.

        • Brassens peut-être, je vous crois sur parole, n’ayant jamais disséqué la langue orale à laquelle il avait spontanément recours.
          Mais je ne crois pas que cela soit le cas de Driout.

  33. Il n’était pas question d’interdire le subjonctif ce mode-piège surtout le temps du subjonctif imparfait ? J’aimerais assez que l’Académie se penchât là-dessus !

    Bien ennuyé mais on dirait que qu’Eric Zemmour a oublié le subjonctif imparfait ce temps-roi de l’inaction politique ! Sans subjonctif je ne suis pas sûr de voter pour lui …

      • 18988 commentaires en quelques heures – il suffit de multiplier ce chiffre par 100 et c’est bon il est élu !

        • J’en ai tricoté un vite fait pour Causeur — qui le mettra en ligne quand ils auront le temps.
          Mais je vous le livre ici en toute exclusivité — n’allez pas le répéter…

          Beethoven for ever

          Ce fut donc sur la Symphonie n°7 de Beethoven que Zemmour a lu (quel curieux choix de la part d’un présentateur de télé qui a largement fait la preuve de sa capacité à regarder les téléspectateurs dans les yeux, et de parler avec ses mains dans les rues marseillaises) sa déclaration de candidature. Cette même Symphonie, et le même micro à l’ancienne, avaient servi dans le Discours d’un roi, où George VI, surmontant son trac et ses difficultés de diction, appelait ses compatriotes à faire la guerre. Zemmour nous ferait-il son cinéma ?

          Oui, curieux choix que celui de la lecture — surtout pendant dix minutes de rang : seuls des enseignants peu doués assomment leurs élèves dix minutes durant le nez sur leur papier. La scène cadenasse ainsi le locuteur à son pupitre, et l’empêche de s’exprimer en grand : il est réduit à une bouche sans regard. Choix d’autant plus curieux que les formes rhétoriques employées, anaphore et énumération, sont typiques de l’oralité publique. Elles ont d’ailleurs été usées jusqu’à la corde par Sarkozy en 2007, grâce à la rhétorique à l’ancienne d’Henri Guaino (et même par Hollande, rappelez-vous le « moi, président… »). Elles ne sont d’aucune utilité dans une lecture à plat, les mains enchaînées aux feuilles, dans le secret d’une bibliothèque classique : que de belles reliures derrière le candidat ! Il parlait comme l’un des livres qui tapissaient l’arrière-plan. Son côté gaullien, sans doute — mais qui a vu De Gaulle lire ses discours ?

          La technique des plans alternés — Eric Z., puis la terrible réalité française, exprimée essentiellement à travers des images d’archives pour le passé glorieux et des images de rues en prières et de destruction pour le passé récent — est elle aussi éventée. Pour un peu, j’aurais entendu Big Brother dans l’un de ses discours de propagande appelant ses concitoyens à la guerre dans 1984.
          Sur le fond, d’ailleurs, à part l’emphase (autre figure de style très orale, mais n’accablons pas le candidat, peut-être frigorifié par l’enjeu) sur les symboles de la culture française la plus classique, rien de très original : ai-je rêvé, ou dans la pléiade d’écrivains cités, il n’y a pas Rabelais ni le XVIe siècle, le XVIIIe est réduit aux frères ennemis, Rousseau et Voltaire, le XIXe à Hugo et Châteaubriand, — quant au XXe, il est passé à l’as ? Sans doute n’est-ce pas le lieu ni le moment. On fera mieux la prochaine fois.

          Ce qui me contriste sérieusement, c’est l’absence du mot « libéralisme » (toujours repérer le non-dit…). Fustiger l’Europe ne suffit pas : c’est l’Europe libérale qui a réduit la France en particulier et les nations en général. Fustiger la désindustrialisation, c’est tirer le bilan des appétits mondialistes de la finance libérale — et de cela, je n’ai pas entendu parler. Déplorer l’état présent de l’école (franchement, Eric, tu aurais pu faire mieux et davantage sur le sujet, rappelle-toi les moments où jadis tu savais appeler qui de droit pour te renseigner sur le sujet) ne suffit pas mieux : c’est dans le cadre d’un projet libéral d’ubérisation générale de nos enfants que des libertaires pédagos ont œuvré pour le plus grand bien des libéraux, qui ont encouragé l’immigration, sauvage ou non. Notre Eric national a-t-il choisi de caresser les banques dans le sens du poil ? Peut-être a-t-il besoin de sous — vite, une quête…

          C’est enfin un non-événement, dont le suspense est parti de loin, et était éventé depuis lurette. Mais bon, pour le scénario, il y a des spécialistes — qui apparemment n’ont pas été convoqués. Pas plus qu’un réalisateur compétent.

          Allez, passons l’événement aux profits et pertes. Et comme on dit en classe, « vous ferez mieux la prochaine fois ».

          Jean-Paul Brighelli

  34. Pour le moment nous faisons face à une grande offensive des mondialistes qui agitent une menace invisible – le virus – pour ranimer le spectre de la trouille universelle et de la soumission tous-azimuts !
    Klaus Schwab vient d’ailleurs de désigner Macron comme le chef des files des réinitialiseurs de l’Europe numérisée.

  35. Tous ces génies qui s’extasient d’avoir décodé les allusions que tout un chacun a immédiatement comprises… Je ne savais pas qu’on manquait d’experts-plateaux.

  36. Josip Gavrilovic a écrit :
    « les signes ne sont pas intrinsèquement performatifs…et ils peuvent même le rendre ridicule aux yeux de qui sait les décoder (en l’occurrence là c’était vraiment hyper-fastoche). »

    Comment voulez-vous que je m’extasie de m’être livré à un décodage hyper-fastoche? Incohérence quand tu nous tiens…
    Finalement, le plaisir de balancer des scuds propulsés au mazout n’est-il pas l’unique raison de vos interventions ?

    • 1) « Voltaire, philosophe des Lumières du XVIIIe siècle, ce que tout le monde sait » n’est pas une introduction beaucoup meilleure que « Voltaire, philosophe des Lumières du XVIIIe siècle ».

      2) Le couplet (final) sur la performativité fait, hélas, aussi partie du génie de l’analyse.

  37. Et bien, voilà les deux sujets du jour qui ont permis à certains de largement étoffer.
    On notera, au passage, qu’après l’empaquetage de l’Arc, la rue Soufflot s’est embellie d’un joli tapis rouge :
    https://resize-parismatch.lanmedia.fr/r/625,417,center-middle,ffffff/img/var/news/storage/images/paris-match/actu/politique/en-images-l-entree-de-josephine-baker-au-pantheon-1773360/29146357-1-fre-FR/En-images-L-entree-de-Josephine-Baker-au-Pantheon.jpg

  38. Scandale ! Des images du nosferatu de Murnau utilisées sans autorisation dans la déclaration de candida(tur)du scoliotique (qui aurait passé un pacte faustien pour emballer la knafolle. Ca alimente les militants de Vapeurs Actuelles en causements moisis que Durit transmet dans sa cage d’escalier de Rueil le vieux.

    L’objectif de pourrir la campagne LR est atteint mais 500 signaturs, il ne les aura pas.

  39. Commentant mes remarques ironiques sur Finkielkraut Le Juste obligé de rendre hommage à Félicien Marceau Le Douteux, Mister Joe a écrit :
    « comme si l’éloge paradoxal n’était pas, justement, un exercice de style académique… »
    Admettons. Mais le tonitruant, l’ecorché vif, l’exalté Finkielkraut cirant les pompes d’un grand consommateur des eaux de Vichy, ça valait bien quelques persiflages.
    Entendrait-on sans un léger sourire moqueur Voltaire rendre hommage à Le Franc de Pompignan? Et entendrait-on sans une franche rigolade Meirieu panégyriser Brighelli ? Et, encore plus drôle, l’inverse?

    • « Admettons. »

      Bzzz-bzzz, fit ln 3.

      « Entendrait-on sans un léger sourire moqueur Voltaire rendre hommage à Le Franc de Pompignan? Et entendrait-on sans une franche rigolade Meirieu panégyriser Brighelli ? Et, encore plus drôle, l’inverse? »

      Que cela fasse rire, certainement. Que l’opprobre soit jeté par le fait même sur l’institution qui accueille le panégyriste…

  40. Reprocher à Zemmour d’avoir Bolloré derrière lui c’est reprocher à De Gaulle d’avoir eu Churchill derrière lui de 1940 à 1944 !

    • C’est Robert Maxwell – dont le nom fait encore l’actualité avec le procès de sa fille Ghislaine – qui a financé la campagne au non à Maastricht de Philippe de Villiers – c’est un truc que je rappelle de temps à autre à Christian Combaz qui reproche son judaïsme à Zemmour alors que Maxwell lui aussi était juif !

      • Je renifle encore une vague odeur de barbouzerie ! CIA ou NSA ? Autre agence américaine ? Ca travaille pour l’OTAN mais ça a honte de le dire car sa maman et son papa le croient encore au KGB !

  41. Le propriétaire du château d’Ussé (dans le val de Loire) reproche à Zemmour une utilisation abusive de l’image de sa demeure !

    Il aurait été plus judicieux de la part de l’équipe de Zemmour d’utiliser des photos des hôtels Dolder, Bilderberg et de la station de Davos pour montrer qui est à la manoeuvre en ce moment dans la grande reprise en mains des peuples occidentaux !

    • C’est vrai que c’est un peu troublant ! La Suède est quasiment le seul état d’Europe à ne pas avoir restreint les libertés individuelles et justement ne fait pas partie de l’Otan !

      Hélas ! les Suisses qui eux non plus ne sont pas de l’Otan se laissent influencer par leurs voisins immédiats, Italie, Autriche, France et Allemagne tous membres de l’Otan !

      • L’Otan est un très petit joueur. C’est le Vatican (lui même sous la coupe de la Russie poutinienne) qui restreint les libertés individuelles des débris franchouilles qui se piquent de géopolitique.

        • Comme je n’ai jamais pris l’avion de ma vie on ne peut pas dire que cela me bride vraiment ! La dernière fois que j’ai pris le train pour le province c’est en janvier 2011 pour l’enterrement de ma tante Olga au Mans !

          De plus je ne prends jamais de vacances qui seraient pourtant bien méritées …

          • En vérité je ne suis pas le coeur de cible des attaques, le coeur de cible c’est la vaste classe moyenne des cols blancs – qui comme Dugong croit faire partie de l’oligarchie parce qu’elle a un petit portefeuille boursier à faire valoir !

  42. On a neutralisé les cols bleus qui foutaient la trouille au patronat et aux banques grâce à leurs syndicats en exportant les usines en Chine où le prolétariat ne moufte pas ! Il restait à neutraliser les classes intermédiaires, les fameux cols blancs, les gens de la haute société bancaire et industrielle ont donc un vaste chantier devant eux ! Annihiler les libertés politiques de base !

    Ce qui est drôle c’est de voir le bourgeois moyen qui gagne trois à dix fois le smig lorgner du côté des classes supérieures en croyant en faire partie comme Dugong !

    • Brighelli qui fréquente parfois des gens riches a conscience de la différence entre celui qui donne les ordres parce qu’il possède le capital et l’employé même si c’est un employé bien payé ! D’ailleurs lui-même a de plus en plus de mal à joindre les deux bouts … ce qui est le lot commun des classes moyennes occidentales soumises à la restriction depuis deux ans.

  43. On a le souvenir, cher Pierre, d’un twitter que vous aviez relayé, scandalisé que vous étiez de son contenu qui faisait mention des très riches soutiens de Toufriquet. Vous vous étiez interrogé, à juste titre, de savoir quelle pouvait bien être la contrepartie à leur bienveillance. Celle du boss de Cnews ne semble pas produire le même effet chez vous… Là, ce serait normal…

    • Soyons sérieux ! Si Zemmour n’a aucun financier derrière lui il n’ira pas loin ! Il n’est ni Berlusconi, ni Trump qui d’ailleurs a fait appel à la générosité de ses électeurs pour faire campagne ! D’où la réaction du système : Twitter et Jack Dorsey ont coupé le sifflet au président élu Donald Trump !

      La question que je posais avant-hier ici même c’est : qui a eu la peau de Jack Dorsey ? Il a eu une audition mouvementée au Sénat américain où il a été malmené.

      • Asselineau vous contredit sur l’aspect financier, en revanche Z n’irait pas plus loin que lui sans l’appui d’un magnat des médias. Vous citiez Maxwell plus haut, en financement de Villiers, il se dit qu’aucun premier ministre anglais n’a occupé ce poste sans son accord préalable.

        • François Asselineau je le lis tous les jours ! J’y mets du mien … il n’ira nulle part et d’ailleurs il le sait bien : personne ne l’invite dans les médias de grande écoute ! Il est obligé de se filmer lui-même …

          • C’est un énarque extrêmement soporifique ! Il faut vraiment toute ma bonne volonté pour le lire et le relire d’autant qu’il dit toujours les mêmes refrains !

  44. Si moi j’énonce ici une vérité neuve et fondamentale elle n’est reprise par personne ! Si Monsieur Cent Milliards d’Euros dit la même phrase elle est immédiatement reprise par tout le monde !

    Vous voyez le pouvoir de l’argent ?

  45. Bizarrement, ceux qui assimilent Zemmour à Trump sont surtout ceux qui ne comptent pas voter pour lui. Quelle finesse psychologique.

    • N’ayant aucune finesse (ni psychologique ni autre), je ne comprends pas ce message et n’en voie pas l’intérêt.
      Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement.
      Try again please.

      • Disons qu’il faut être journaliste au Monde pour faire de Zemmour un Trump français. Étonnement, l’hérétique extrême-droite connaît aussi la sainte diversité.

  46. Vous connaissez le syndrome Corinne Lepage ? Faire à savoir à tout le monde qu’on est disponible pour intégrer un gouvernement – et rager en tirant à boulets rouges contre ceux qu’on vantait naguère après qu’ils nous ont lourdé. (Enfin… quand la partie est cuite, hein ; auparavant, on dit « vous ferez mieux au prochain remaniement » !)

  47. Dugong nous a déjà averti qu’il macroniserait en cas de duel caissière-poudré au second tour. Qu’en sera-t-il si le vouté passe ? Clystère, clystère…

  48. Que voulez-vous ? J’ai l’esprit grec (et pas que) ! Je traduis mes participes par des relatives.

  49. Enfin une érection prés. pour revigorer (et donner du grain à moudre).
    je ne savais pas que Maxwell (ex qualité filtre media, sa fille ayant pris le relais dans un autre domaine) avait lui aussi tenté de sa la jouer partie fine (merci à Flo ; je remercie une voix féminine parce qu’ici c’est rare).
    Asselineau n’est pas le seul soporifique ; ils le sont presque tous, puisque hommes d’un seul refrain, qu’ils répètent ad nauseam (exceptés Ana Hidalga, les Verts, sans oublier bleu-blanc-miel, qui eux, ont au moins ont le mérite de nous faire rigoler) ;
    EZ passablement lugubre, avec un lever de rideau itou ; Bollo suffira-t-il à le bollockser ?
    Pour le moment, les « Big Three » sont au sommet de leur bonne santé, et dirigent tout d’une main de fer (façon de parler) ; jusqu’à quand ? et quid de Touf (encore) au Saint-Siège – le Vatican et ses célèbres caves – de « l’accord » Touf/ Draghi…

    • Lordon, ou l’art du refrain : « en finir avec ce qui est train de nous finir » (cent fois dit par Michéa, et combien d’autres) ; une quasi tradition chez lui (via le Diplo), bien qu’on puisse lui reconnaître de faire son maximum pour éviter les formules non soporifiques…
      …telle que :
      « Quant à « l’appel aux dirigeants », disons qu’il est promis au même succès que d’aller se taper le cul sur le perron de l’Élysée en espérant que ça fasse des étincelles ».

      • Vous dites :
        « Lordon, ou l’art du refrain »
        Pas faux. Mais la répétition n’est-elle pas une des bases de la pédagogie instructionniste ?
        Reconnaissez tout de même que sa démonstration est impeccable et implacable…Les replâtrages hâtifs, les solutions technologiques internes au système, ces prétendus remèdes sont en fait des poisons nouveaux qui s’ajoutent aux anciens.
        Needless to say : l’élection présidentielle 2022 n’y changera rien.

  50. Je vote pour qui mettra fin aux injonctions d’injecter – et donc au passe, futur guideline – ou bracelet, ou puce – de toute vie humaine ; comme ça ne risque pas d’arriver… (j’ai quand même écrit à « mes » deux députés locaux, Larem, dont l’une a quand même voté non au prolongement du passe ; est-ce mieux que rien ? même pas !).

  51. Résumé de la lordonnade : à bas le capitalisme, à bas l’innovation. On ne pourra pas lui reprocher une pensée innovante, pas de danger !
    Bouh, les vilaines salissures que produit le capital . Et ils vont nous envoyer ça dans l’espace en plus, les salauds.
    Il met quoi à la place du capitalisme, Lordon ? Il a déjà réfléchi au fait que notre espèce en danger ferait bien de commencer à réduire la voilure en termes démographiques ? On n’a plus de ressources et on continue de se reproduire comme des lapins. Beaucoup de lapins, beaucoup de déchets, beaucoup de terriers, plus d’espaces sauvages, plus rien à bouffer, plus d’eau. Allez, une bonne myxomatose et on n’en parlera plus.

    • Don Juan, votre message est l’archétype du post exaspérant. Vous dites :
      « Il met quoi à la place du capitalisme, Lordon ? Il a déjà réfléchi au fait que notre espèce en danger ferait bien de commencer à réduire la voilure en termes démographiques ? »

      Je me permets donc de vous conseiller au moins une lecture, pour commencer :
      « Figures du communisme » par Frédéric Lordon, Editions La Fabrique, 13 euros.
      Je vous communique la Table des Matières, avec le détail de la 2ème partie:
      Première partie : Les forces de l’inconséquence (dénis, évitements, atermoiements)
      Deuxième partie : Le communisme comme garantie économique générale
      – « en sortir », mais de quoi et par où? 10 pages
      – Transitions. 12 pages
      – Ouvertures. 12 pages
      – Transition dans la transition. 12 pages
      – Fermer la finance. 16 pages
      – Pour un communisme luxueux. 10 pages
      – Garantie économique générale et production culturelle. 10 pages
      Troisième partie : Hégémonie, contre-hégémonie.
      Lisez, lisez, lisez. Lisez les 82 pages de la 2ème partie qui donnent plus que des pistes pour sortir par le haut de la situation actuelle générée par le capital et ses excès.
      Cessez de bêler « il propose quoi, Lordon? » et lisez pour commencer ce bouquin, qui n’est que la partie émergée de l’iceberg d’une réflexion beaucoup plus profonde.
      On a, évidemment, le droit et même le devoir de procéder à une lecture critique des propositions qu’il avance. Mais pour cela, à tout le moins, il est indispensable d’en prendre connaissance. Préalable indispensable qui évitera de dire des âneries.
      Ensuite, on pourra en discuter aussi intelligemment que possible.

      Qui disait, il y a peu, « surtout ne réfléchissons pas » ?
      Le pseudo que vous avez choisi évoque le défi à l’ordre établi. Chiche.

      • (Je ne connais ni de près ni de loin Don Juan. Même si j’ai une vague idée de qui peut se cacher derrière.

        D’ailleurs, « en termes de » [en matière de] : 🙄.)

  52. C’est exactement ce que je vous demandais et je vous remercie de me répondre même si vous ne faites que me renvoyer à un bouquin au lieu de me résumer les positions de Lordon. C’est dommage. Cela m’aurait éviter une lecture que je n’ai pas envie de faire. J’ai d’autres opérations sur le feu, des tas de Mathurine et de Charlotte à trousser et quelques pauvres à humilier. Il faut bien s’amuser un peu, c’est ce que nous permet le capitalisme, on ne va pas s’en priver quand même. Et les gueuses sont là pour ça, pour notre plaisir, n’est-ce pas ?

    • OK, alors transmettez mon bon souvenir à Charlotte et à Mathurine. Pour l’amour de l’humanité.

  53. C’est encore et toujours le problème des pseudos. Difficile d’avoir des échanges suivis et fructueux avec des interlocuteurs qui se cachent. Avancer masqué, c’est quand même un peu pleutre, ne trouvez-vous pas? Enfin bon, dans ces conditions vive le niqab et le hijab, hein?
    PS : vous, Mister Jo et tous vos épigones, vous avancez masqué mais vous pointez votre masque du doigt pour qu’on voie bien que vous en portez un, et qu’ainsi on vous reconnaisse. C’est encore un autre concept !

    • (« Difficile d’avoir des échanges suivis et fructueux avec des interlocuteurs qui se cachent. »

      Je ne sais pas. Connaître le raisonneur met du sucre sur la coupe, après… seul le raisonnement fait le breuvage.

      « Avancer masqué, c’est quand même un peu pleutre, ne trouvez-vous pas? »

      Harris vous avez fait un petit topo sur le pseudonymat. J’aurais tendance à y souscrire.)

    • Le communisme du 20ème siècle a été une réponse désastreuse au problème qu’il prétendait résoudre.
      Mais l’absence de solution acceptable à un problème ne signifie pas que le problème n’est plus posé. Après tout il a fallu attendre 4 siècles pour résoudre le problème du théorème de Fermat…
      Ce que le capitalisme a produit de plus convenable, c’est sans doute (opinion personnelle) la social-démocratie suédoise des années 1970. Or aujourd’hui Olof Palme serait considéré par les marchés financiers comme un ennemi à abattre par tous les moyens. C’est vous dire l’étendue du problème.
      Le communisme luxueux (provocation lordonienne, évidemment) passe par une redéfinition des besoins. Par des choix. Le fascisme frugal, c’est un peu l’épouvantail de ceux qui croient que nous sommes encore au XXe siècle avec les problèmes du XXe siècle. Or l’état du monde a considérablement changé…

  54. Ah non je m’insurge. Je n’ai rien à voir avec qui que ce soit d’autre. Je suis Don Juan, point. Foi d’animal, intérêt et principal.
    J’ai toujours trouvé marrant d’ailleurs, qu’on fasse de Don Juan un personnage qui défie l’ordre établi. Il eût été un parfait capitaliste. Rien à secouer de l’ordre en place. Il cherche juste à satisfaire ses petits plaisirs comme un milliardaire américain qui se paie des sensations fortes dans l’espace en conchiant les écolos et le reste du monde.

  55. Le communisme luxueux : redéfinition des besoins, dites-vous. Ah ? Et comment les redéfinit-il les besoins ? Moi, Don Juan, par exemple, j’ai de gros besoins, de très très gros besoins. Il me faut des gueuses, plein de gueuses pour satisfaire mon appétit sexuel. Les gueuses, je ne leur demande pas leur avis, je les paie. C’est déjà très bien. Elles n’ont qu’à faire ce que je leur demande, et surtout la boucler. C’est comme ça.

    • L’article est réservé aux abonnés.
      Légende photo : « L’autoroute devant relier Bar (Monténégro) à Boljare (Serbie) a été financée par la Chine. Incapable d’honorer ses engagements, le Monténégro risquait de voir Pékin mettre la main sur des terres et des actifs stratégiques. »

      Messire, pourriez-vous nous offrir la totalité de l’article, please ?
      Allons, une fois n’est pas coutume.

  56. @Mister Joe
    La prochaine fois, avant de sombrer dans un coma éthylique poliakovisé, dispensez-vous de bramer publiquement (car on ne vous a rien demandé) vos lourdes et prétentieuses pulsions drioutophiles. Certes l’hiver approche, mais est-ce une raison pour endosser le costume du singe blondinien?

  57. La presse : Le Royal Ballet de Londres et le Scottish Ballet de Glasgow, vont cette année présenter Casse-Noisette dans des versions amandées.

    Le wokisme nous les brise menues.

  58. Le faux micro gaullo-ici-londonien de la déclaration de candidature de EZ est d’ores et déjà l’objet emblématique de ce candidat.
    Au premier abord, il s’exhibe, fièrement dressé, avec de majestueuses proportions, promesse d’une pénétration suave dans les inconscients des électeurs.
    Mais à y regarder de plus près, on constate qu’au bout du bout il repique piteusement vers le sol, dans une sorte de débandade inattendue.
    EZ voulait montrer qu’il avait les attributs virils du grand Charles, et sa démonstration s’achève en eau de boudin, en chipolata rétrécie piquant irrésistiblement du nez sous l’effet de l’attraction terrestre.
    EZ voulait nous faire croire qu’avec la France il pensait sans arrêt à Fernande, mais il semble bien que l’image obsédante de Lulu ait pris le dessus.

  59. Lordon : « La glorification du « vivant » qui ne débouche pas immédiatement sur une mise en cause de la puissance biocide est une collaboration qui s’ignore »

    Un gloubi goulag * qui ne donne pas envie…

    Lordon crèvera attaché à un wagonet dans une mine de lithium

    * y’a pas de faute

    • On peut vous concéder que Lordon ne fait pas toujours dans le simple, le modeste et l’immédiatement accessible.
      Mais enfin voir du goulag dans cette phrase, c’est peut-être avoir une vision un peu trop concentrationnaire de la phraséologie lordonienne…
      En tout cas, vous, au moins, vous le lisez.

    • J’ai un peu regardé la prose du Lordon. Ouais ! Vite fait, c’est sûr. Alors salaire universel, pas de subordination dans le travail, la finance couic, tout le monde il est égal, tous les pays, tous les gens, il faut décider de nos besoins ensemble, l’emploi du mot besoin me laisse dubitatif d’ailleurs. A le lire, on se dit encore un complètement hors-sol, qui n’a jamais bossé comme une bonne partie des politiques, et qui ne doit aps trop savoir ce que c’est que de se lever aux aurores pour aller travailler des années durant. Ne parlons pas de sa syntaxe, empâtée et engluée à vous dégoûter de le lire. Bref, mon libraire préféré vient de me faire acheter un petit roman qui s’appelle « Le mode avion ». Je vais plutôt me jeter dessus que sur l’idéal communisss dudit Lordon.

  60. Zemmour retient un hall à Villepinte à la place du Zénith trop petit – 7000 places !

    La question que je me pose : va-t-il enfin se décider à dire la vérité aux Français ou va-t-il continuer à leur montrer des photomaton du château d’Ussé en leur faisant croire à la vie de château ?

    • Jean-Claude Brialy a légué son château de Monthyon à la ville de Meaux – le château n’est pas immense mais le coût d’entretien avec le parc est quand même de 50.000 euros par an !

      Vous connaissez beaucoup de Français qui ont les moyens de dépenser cette somme tous les ans pour l’entretien de leur logis ?

  61. Enchantée du spectacle (sons et) lumières ci-dessus ; josip se met à l’humour, c’est agréable à lire.
    Autrement plus agréable que la lecture de Lordon, l’élucubrant, qui se la pète très haut, de fait(e) peu accessible au commun (pouah) des mortels, si ce n’est aux lecteurs du Diplo, qui eux- mêmes…
    Je me suis contentée de lire, de temps à autre, les Lordoneries sur Diplo, et n’irai pas au-delà ; Lordon, un type qui écrit en se regardant dans la glace.

    Quant à Xi… de rire avec une UE qui promet rien de moins que « 300 milliards d’euros de fonds publics et privés sur des projets plus verts (!) et plus sociaux (!) dans les pays émergents (!) » ! ça c’est l’Europe subclaquante , toujours « plus », « social » et « vert », au lieu de s’occuper de son kul,
    prise en étau chaque jour + serrée entre l’Ouest et l’Est, ceux qui la méprisent, et se la garderont uniquement comme terrain de jeu (cf. ND de Paris « une occasion inespérée de refondre l’espace liturgique (!) », le Monde – et dans l’espérance d’une fin de covid, afin que, par ex., Chambord retrouve les Xiens en costume marital, pour quelques photos (et eZ coins ?).

  62. Chiotti en pole (suite)

    Ils sont tellement khons à LR qu’ils vont désigner Chiotti pour se prendre la lance de Pouf dans la tronche. Même qu’en 2017…

  63. Vipulan Puvaneswaran (qui aurait du changer son prénom, mais bon, restons larges d’esprit, josip n’a pas changé le sien), ambass de « little citizens for climate », et militant chez « youth for climate », et lauréat Bac 2021, a déjà sa page wiki ! – chez Xi il serait déjà dans les mines, mais ici on a le droit de pérorer, dans le sens du vent bien sûr (et de préférence derrière une muselière) ; so lucky !
    https://photos.tf1.fr/1200/720/vipulan-puvaneswaran-portrait-dune-jeunesse-ecologiste-et-militante-80369-45d3dd-5d46cb-0@1x.jpg

  64. … Lucky (en attendant Godot ?).
    Remplissage des caves du Vatican (suite) : « Il va accueillir cinquante migrants »

  65. Traveller a écrit :
    « Lordon, un type qui écrit en se regardant dans la glace. »
    Parce qu’il écrit une langue relativement sophistiquée et intellectuellement marquée, il serait prétentieux et narcissique? Un peu hâtif et expéditif comme conclusion, non?
    Il me revient que lorsque j’ai commencé à intervenir sur BdA, après avoir rompu quelques lances avec Dugong, celui-ci trouvait mon style « ampoulé » (que voulez-vous, quand le français n’est pas votre langue maternelle vous faites comme vous pouvez). Naturellement par ampoulé il voulait dire lumineux…mais il n’a jamais voulu le confirmer !

      • Dans l’ampoule se trouve le filament, qui n’est rien d’autre qu’une résistance. Résister n’est jamais vide de sens. Et en l’occurrence c’est même éclairant.

        • « le filament, qui n’est rien d’autre qu’une résistance »

          Qualitativement vrai mais quantitativement faux (c’était d’ailleurs l’objet d’une belle petite manip de seconde à l’époque, que j’ai connue, où on faisait encore de l’électricité dans cette classe)

  66. De G. à V. Debord (vice-présidente CR île-de-France) : la situation peut-elle virer de bord, avec une autre Val ?

  67. « merci à Flo ; je remercie une voix féminine parce qu’ici c’est rare… »

    C’est bizarre. Les mecs des blogs ont toujours besoin de gonzesses comme les coqs ont besoin de poules. C’est comme ça, sans doute parce qu’ils sont mieux avec que sans, et que ça les rassure.
    Pourtant, Flo c’est la gonzesse à rajouter toujours un peu de strychnine dans l’eau de rose de ses commentaires. Là se situe son côté féminin littéraire. Ça l’amuse certainement, et sûrement que ça l’occupe. En vrai, elle n’aurait pas envie de faire de mal aux mouches, ou juste en cachette, ou juste en coup de vent pour voir comment ça passe. C’est qu’elle a du en broyer sans y toucher de ces bestioles, parce que c’était possible, parce qu’elles rampaient par là devant elle, parce qu’elle ressentait des picotements dans les dents et de l’électricité dans l’air.
    Ça doit être la fameuse saveur de l’indéfendable, celle qui te pose avec les mecs.
    Big up, Flo !

  68. Val. aux commandes ? rappel : l’ex sherpa, et toujours gourou, avait prédit l’élection d’une femme ; pas elle, mais à un certain âge, il est facile d’être troublé par les reflets de la boule de cristal.
    (au passage : merci à P. Driout de rester et de ne pas se laisser troubler par certaines mélopées intempestives, et big up Flo !)

    • Thanks, Traveller ! Mais c’est vous, en tant que seul élément féminin présent au quotidien (mes passages sont biens moins fréquents), qui devriez recevoir cet encouragement.

      [Ce n’est pas ex sherpa mais ex cornac ; ) ]

  69. Flo,

    Je dois remplacer Cyril Hanouna qui s’est fait vacciner ! Je ne sais pas si vous savez que nous les Français valides et sains d’esprit nous sommes minoritaires ? La France va mal comme dit si bien Eric Zemmour elle est même au lit avec 39°C de fièvre et ses trois doses règlementaires !

    • Nous ne sommes plus qu’une poignée d’adultes dans mon village à ne pas être ogéemmisés.
      Les adolescents, élèves de troisième ou en filières professionnelles qui ne le seraient pas se voient refuser l’accès à leurs stages professionnels obligatoires pour l’obtention de leur diplômes ou la validation d’une année. Et bien, figurez-vous que pas mal d’entre eux refusent l’injection. Le seul cas covid mortel que nous ayons eu concernait un homme de 65 ans, grand sportif, une santé de fer, qui avait développé une forme grave quinze jours après sa première vaccination. Il fut hospitalisé deux semaines puis décéda dans les deux semaines qui suivirent sa sortie pour des raisons que l’on ignore ; la seule chose que nous sachions : ce n’est pas le covid.

  70. Proposons à Dugong de sortir du confort de ses chaussons pour réfléchir au problème suivant :

    1. Sachant que la seule hypothèse (possible en théorie) de transformation profonde des rapports sociaux, liée à un changement radical de conception du partage de la richesse produite, a été avancée au milieu du XIXème siècle, i.e. il y a environ 170 ans,
    2. Sachant en outre qu’il a fallu à peu près 400 ans pour résoudre le problème posé par le théorème de Fermat, roupie de sansonnet quand on le compare à l’hypothèse évoquée dans le point 1,

    quel délai peut-on accorder à l’espèce humaine pour mettre en pratique de façon satisfaisante l’hypothèse évoquée dans le point 1?

    Toute réponse faisant référence à l’âge du capitaine ou au temps de refroidissement du fût d’un canon sera considérée comme inappropriée.

  71. Une thermodynamique générale des rapports sociaux ? Je ne m’y hasarderai pas. Tout au plus peut-on considérer que le théorème de Fermat n’est pas de même nature (Ce n’est même pas de la physique).

  72. Durit assène : « nous les Français valides et sains d’esprit nous sommes minoritaires »

    Autodiagnostic biaisé de tous côtés.

    • Si, si, sain d’esprit. Parce que c’est le minimum réglementaire pour pouvoir prétendre à cet état que de ne pas confier sa santé à un produit qui est toujours en phase III des essais thérapeutiques prenant fin en 2022 et vendu par un labo condamné et multi-récidiviste.

  73. Flo a écrit :
    « Si, si, sain d’esprit. »

    Mieux sans doute vaut confier sa santé à l’esprit saint.
    Question qui n’a rien à voir, mais si, un peu quand même : quand Pasteur a vacciné le jeune Joseph Meister contre la rage, le vaccin était-il en phase 3 des essais thérapeutiques?
    Cela dit, chacun fait comme il veut, naturellement.
    Mais le calcul des probabilités a peut-être son mot à dire dans l’affaire.

    • Vous n’avez pas tout dit : le jeune Joseph était condamné s’il ne se prêtait pas à l’essai – qui se serait refusé à l’essai, dans sa situation et à l’époque ?
      Puisque vous parlez de probabilités, le taux de léthalité de la rage est sans commune mesure avec celle du covid.

      • Flo, vous ne le savez que trop, la polémique ne me fait pas peur.
        Mais sur le sujet de la vaccination contre le covid, je doute que la polémique soit utile. C’est une affaire de choix personnel, effectué par des citoyens à peu près informés comme vous et moi, ou au moins faisant l’effort de l’être. Donc polémique stérile, inutile. L’Histoire jugera, comme dit Dugong.

        Mais au delà des choix personnels, une vision d’ensemble est possible. Je suis quant à moi persuadé que l’Histoire jugera sévèrement les gouvernements, décideurs, instances diverses, nationales, internationales, transnationales, qui ont concrètement écarté l’Afrique (excusez du peu) de la vaccination. L’Histoire jugera tout aussi sévèrement les labos qui ont choisi de s’enrichir de façon éhontée grâce à leurs vaccins, plutôt que de rendre public leur mode de fabrication afin qu’il soit accessible à l’ensemble de la planète.
        Vous voyez, on en revient, comme toujours, à la main-mise du Capital sur nos vies, et à l’hypothèse toujours plus éloignée de la transformation des rapports sociaux, thermodynamique générale où même Dugong rechigne à se hasarder !

        • Vous avez lancé le débat, Josip, vous me citez. Ne me faites pas le reproche de vous répondre.
          L’Histoire jugera, mais ne dit-on pas que l’Histoire appartient aux vainqueurs ?
          Vous nous aviez partagé un article de Lordon dans lequel notre journaliste nourissait des projets économiques tout à fait innovants, faisant apparaîtremalgré lui des traits d’appartenance politique communs à ceux de C. Schwab. Epatant ce concept de communisme privatisé.

          • Absolument aucun reproche de ma part, Flo. Je prends toujours avec honneur et plaisir le fait qu’un interlocuteur me réponde, et je vous assure que ça n’est pas de la rhétorique à la guimauve.
            En fait, sur le sujet de la vaccination, je me répète, je pense que tout débat est stérile. J’ai simplement réagi à votre « sains d’esprit », qui suggère que les gens qui se font vacciner ne le sont pas, et que les risques qu’ils prennent sont inconsidérés.
            Et à part ça, je ne sais pas qui est C. Schwab. Eclairez-moi svp…
            PS : Lordon n’est pas journaliste. Il livre occasionnellement des articles au Monde Diplomatique, et il tient son blog « La pompe à phynance ».
            Lordon est ingénieur des Ponts et Chaussées, diplômé de HEC, Docteur en Economie avec thèse soutenue à l’EHESS, et directeur de recherches au CNRS. Même si l’argument d’autorité n’est pas pertinent, on peut présumer que cet homme a un QI de plus de deux chiffres.

          • C. Schawb (grand maître de cérémonie de Davos) peut également se targuer d’avoir un QI à trois chiffres.
            Depuis quand les capacités intellectuelles d’un individus lui attribuent, de fait, une caution morale irréprochable ?

          • Depuis jamais. Et c’est pourquoi je tiens l’argument d’autorité pour non-pertinent, je le dis et je le répète.
            Je voudrais simplement qu’on traite Lordon (et le courant de pensée qu’il représente) autrement que par la caricature. Est-ce trop demander?

  74. Valéry Régresse veut des passes sanitaires pour les meetings.

    https://www.lefigaro.fr/elections/presidentielles/presidentielle-2022-il-n-est-pas-question-de-faire-de-meeting-sans-passe-sanitaire-estime-valerie-pecresse-20211203

    « Dans une décision du 9 novembre, le Conseil constitutionnel a en effet rappelé que le document ne peut être exigé «pour l’accès aux bureaux de vote ou à des réunions et activités politiques», dans un souci de préservation de la vie démocratique. »

    Y a-t-il une vie démocratique après la mort ?

  75. La civilisation occidentale est passée à la phase hystérique de son histoire – sa réussite se retourne contre elle et les armes qu’elle a forgées elle s’en sert pour détruire ce qui l’a amené sur le pavois !

    Personnellement je ne pensais pas vivre assez vieux pour voir ces moments – mais cela ne gêne que moi visiblement !

  76. J’aurais bien aimé avoir une traduction en arabe de la vidéo de candidature d’EZ parce que je comprends pas tout.
    Faire offre.

  77. Et donc un Check-point (charlie) aux meetings de Val ? (sans « y », à la fin, façon Dugong, qui espère encore en la venue de l’Homme (pro)vide(ntiel) ;

    Futures expériences en live : les bi, bientôt tri, piquousés peuvent-ils transmettre le virus ? c’est ce qui se dit ; on se demande d’ailleurs comment se fesse que la transmission continue de plus belle, alors que les lépreux sont interdits à peu près partout !

    Retour à Val : les compères, tous en soutien, la langue pendante, dans l’espoir d’un maroquin – Xav, le gros niais des Hauts a déjà donné à la Santé et au Travail – les autres pas frais mais déjà moulus ; quel suspens !

    Retour à la lecture : chaudement recommandé à Josep (à petite doses, c’est assez soulant mais hautement instructif), celle de « remèdes mortels et crime organisé – comment l’industrie pharmaceutique a corrompu les services de santé – (paru, en 2013, aux Presses de l’Université Laval) ; un scientifique averti, qui en vaut deux.

    Comme c’est moche (vivement la fin du grand Kapital !) : depuis des décennies, big pharma, à l’égal des autres puissances technologiques qui s’efforcent de gouverner nos vies, dicte ses lois depuis le plus simple manipulateur de labo, jusqu’aux plus hautes instances politiques…

    Ex : Clinton, qui, dans les années ’90, « incitait les dirigeants de la FDA » (responsable de la mise sur le marché des médocs) « à faire confiance à l’industrie en tant que « partenaire » et non pas « adversaire » »,
    … « en 2099, neuf scientifiques de la FDA ont écrit à Obama relativement à la corruption généralisée aux plus hauts niveau de la FDA »… sans suite aucune… sauf pour ces mêmes scientifiques qui, en 2012, se sont étonnés (pauvres niais) « de la présence de logiciels espions sur leurs ordis ». Le marketing aurait donc pris la place, haut la main, sur la recherche scientifique !

    Mais bon, c’est loin là-bas, ici, En Europe, c’est plus propre ; ben non, l’arrosage est aussi puissant ;
    ainsi, en 2007, le Commission européenne a été jusqu’à publier un doc intitulé « stratégie pour mieux protéger la santé publique », où elle « proposait de faire disparaitre la clause stipulant que l’autorisation de mise en marché d’un médicament devrait être refusée quand son efficacité thérapeutique est insuffisamment étayée par l’auteur de la proposition » !
    Et ainsi de suite…

    Bien entendu, le nombre d’effets secondaires graves, et de morts, n’a aucune importance, si ce n’est un éventuel rajout dans l’étiquetage d’un produit (« risques et inconvénients »).

    Le vaccin Pfizer est pourtant « suspecté » de dizaines de milliers de morts, aux EU, comme en Europe, et de centaines de milliers d’effets secondaires graves (Eudravigilance, Vaers…) ; hors, jusqu’à une époque pas si lointaine, surtout en l’état de « phase trois », on aurait arrêté de vacciner… à tour de bras).

    Pfizer n’en n’a cure (!) ; depuis des décennies, la bête continue de se gaver – grâce à ses millions de dollars en pots de vins, et malgré quelques revers en paiements de dommages et intérêts (71 fois en 20 ans, dont 2 milliards en 2009).

    • Sans compter les millions de morts que la covid a « causé » au Vatican, au Lichtenstein et à San Marin.

    • C’est tout de même curieux, Traveller. Vos messages montrent toujours, d’une façon ou d’une autre, que vous êtes révulsée, indignée, exaspérée par la main-mise toujours plus étouffante du Capital sur nos vies, BigPharma étant évidemment une des incarnations du Capital. Fort bien.

      Mais dès qu’il s’agit d’envisager une possibilité d’action collective contre cette main-mise mortifère (et liberticide), soit vous la disqualifiez a priori avec un certain défaitisme (dans le style « Pfff, à quoi bon, de toutes façons, rien n’est possible, nous sommes pieds et poings liés, le combat est perdu d’avance »…), soit en face de propositions concrètes -évidemment à soumettre à examen critique, toujours – vous les jugez inadéquates, non-amendables, non-améliorables, inefficaces, insuffisantes, ou bien ayant fait la preuve selon vous de leur nocivité bien que dans un contexte différent etc.
      Résultat des courses : si l’on vous suit, à pile ou face : pile le Capital gagne par KO, face les adversaires du système capitaliste sont mis KO par le Capital ou par eux-mêmes.
      Bref, vous choisissez quoi : la corde, le gaz ou l’overdose de barbituriques?
      Noir c’est noir, il n’y a plus d’espoir?

      Et si malgré tout il y a de l’espoir, où réside-t-il, en quoi consiste-t-il?

      • ni corde (à sauter : j’ai passé l’âge), ni gaz (pouah), ni barbituriques (y compris l’oxycontin Pfizer, bien défendu par McKinsey) ;
        je laisse l’espoir aux plus jeunes ; ils trouveront bien quelque chose, quelqu’un, en quoi, en qui, avoir confiance (?) :
        https://www.youtube.com/watch?v=evt_8hluLww

        • Quand on croit que tout est perdu il y a toujours un Guingoin pour démontrer que l’action est possible et entraîner autour de lui ceux qui ne renoncent pas. A vous de le trouver. Et pour commencer, de le chercher. Je n’en dirai pas plus !

          • il a de la chance Guingoin ! lui il a survécu ! mon grand-père, lui, (désolée pour la énième répét) a été fusillé au mont Valérien, après s’être fait vider, manu militari, de l’EN ;
            et j’ai peut-être, à mon compteur, plus « d’actions » que vous n’en n’aurez jamais, qui sait !

      • L’action collective ? Un machin qui ne sert plus qu’à quelques universitaires, chercheurs ou politiques pour justifier leur boulot, si tant est qu’on puisse parler de boulot dans leur cas.
        Et pour les autres, un alibi pour ne pas être tout seuls, « la famille » syndicale, militante, politique jouant le rôle d’ersatz affectif, voire de manière plus cynique, de marchepied pour faire sa carrière personnelle, tout en apaisant sa conscience. C’est pour les autres que je me dévoue, ce sont les pauvres, les démunis, les défavorisés que je soutiens. Comment peut-on, de nos jours, se jouer la comédie à ce point-là ?

  78. Josip : rendez-vous compte ! des mines de lithium ! et le tout sous les encouragements de Pompompili ! vive la souveraineté ! vive la France !
    (une ré-orientation intéressante pour les petites mains qui commencent à fatiguer de pédaler pour Deliveroue ?)

    • Ouaip, et c’est pour ça que la terre a régulièrement tremblé cette année à Strasbourg et dans ses environs. Ils ont fini par suspendre le forage grâce à une pétition. Comme quoi, l’action collective dont parle Josip…

      • Les Alsacos craignent que la terre se fracture sous eux. Pourtant, ça empêchera les panzers de passer vers l’ouest.

        De là à penser qu’ils aiment bien ça, il n’y a pas loin.

  79. @Traveller
    Vous avez écrit :
    « j’ai peut-être, à mon compteur, plus « d’actions » que vous n’en n’aurez jamais, qui sait ! »
    Je ne sais rien de votre compteur, mais vous ne savez rien du mien…

  80. Il y a, et il y aura toujours (je l’espère, surtout en ce moment !),
    des « actions » qui portent leur fruits ;
    La lutte, les luttes, sont dans l’ADN humain – même si elles ne font bouger qu’un petit pourcentage de la population ;
    Le fait est que le combat est éternel, qu’il faut, sans cesse, remettre le pied à l’étrier, d’autant qu’en face, l’adversaire se fait à chaque fois plus difficile à combattre, plus coriace, bien que nous soyons des milliards à subir ses outrages…

    • « L’adversaire » est-il toujours bien identifié ?

      Qui bétonne le zeitgeist qui définit les frontières entre « adversaires » et « alliés » ? Saint Lordon ?

      TDPQQRSR

      • Vous canonisez Lordon alors que nombreux sont ceux à vouloir le canonner.
        Entre la sanctification et l’exécution, quel est le sort le moins enviable?

        Identifier l’adversaire : les forces qui voient d’un mauvais oeil que ceux qui créent la richesse puissent avoir le droit de s’asseoir à la table où on se les partage.
        Définition minimaliste, même un peu simpliste, mais c’est une approximation pédagogiquement plutôt efficace.

  81. CIRQUE
    Les commentaires de Jojo et Travello(*) sont palpi…zzz…zzz…

    (*)le duo de clowns du blog plus connus dans le monde du cirque sous le nom de « Patate et Cornichon »(qui cherchent quelqu’un pour faire la Raclette(j’en vois bien une ici, con-fondante à souhait, pour tenir le rôle)).

    CINEMA
    Plus sérieusement, allez voir « Memoria » dont je ne suis pas loin de penser que c’est le meilleur film d’Apichatpong W. et l’un des meilleurs films que j’ai vu depuis au moins…95 ans. Parce que dans tous les plans, il réussit le pari de la durée et de l’intensité – ce qui n’était pas toujours le cas dans ses précédents films, du moins pas forcément sur toute la durée. Apichatpong est un grand mais il a encore grandi. Ayant lu récemment Le Spectateur Émancipé, je me suis dit que le film rêvé de Jacquot pourrait bien être celui-ci.

    ps: un livre sur la conception de Memoria a été publié chez Fireflies Press, je ne l’ai pas lu mais sur Twitter j’ai trouvé cette page :
    https://twitter.com/oliviertura/status/1457698360064937992?s=20

    « I imagine a scenario in which Jessica Holland, a comatose character from Jacques Tourneur’s I Walked with a Zombie, wakes up. She finds herself in Bogota, being drawn by a dream or a trauma that she doesn’t remember. She walks, sits and listens. In her brief South American journey she bears the melancholy of a stranger. Clandestine sounds at a distance echo through the land. Still shrouded in the mist of the film from 1943, she hears the rumble of the voodoo drums. They encourage her to walk and become part of a ritual. For a second, she wonders if she is still in that film, lying in bed, opening her eyes from a dream. Then, as on the previous night, the echo leads her toward the dark ocean. »

    Sans doute, des notes préparatoires. La parenté avec le film de Tourneur, à part le nom du personnage, n’est pas patente dans le film.
    Bye

    • lfdh a écrit :
      « Les commentaires de Jojo et Travello… »
      On notera au passage le niveau de l’attaque, mais le plus intéressant est ailleurs : il parle de commentaires, alors qu’il s’agit d’échanges, de conversations.
      Mais échanger, converser, ce sont des mots orduriers ou vides de sens pour lui. Il ne connaît que le cours magistral (dans un seul des deux sens de l’adjectif). L’interaction, l’interlocution, quelle horreur ! Il n’a qu’un seul interlocuteur à son niveau : lui-même.
      On connaît les conséquences de ce comportement : ça rend sourd.
      Question cinéma, un mot tout de même : ses « analyses » sont un peu en dessous de la moyenne des avis des spectateurs sur allociné, mais il se voudrait André Bazin. Triste.
      « La lucidité est la blessure la plus rapprochée du soleil » disait Char. Eh bien lfdh est frigorifié et indemne.

      • Concernant « ses » analyses ciné : 40% de leur contenu sont pompés sur la toile provenant d’articles fournis par des forums français confidentiels, quand ce n’est peut-être pas pompé/traduit de critiques étrangères.

  82. Ce type suinte la méchanceté par tous les pores de la peau, pas un de ses commentaires qui soit en rapport avec le fil ou la chronique, et sont toujours dirigés contre au moins un intervenant.

    Qu’attendez-vous, Monsieur Brighelli, pour appliquer le nouveau règlement ?

  83. Roquet, pignoleur compulsif, se croit tourneur de manivelle. Mouvement alternatif mais bielle courte …

  84. Foutez la paix à la culture ! Elle ne vous a rien fait, c’est une innocente tout juste sortie du berceau du monde !

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