Prof de Lettres depuis bientôt quarante ans, j’ai enseigné en collège, en lycée, en université et en prépas, en ZEP ou chez les bourgeois versaillais. Bref, je croyais savoir ce qu’est le métier — savoir si je l’exerce correctement est une autre histoire.
Mais je suis vieux. Dépassé. Désespérément non-moderne. Je ne suis pas un prof 2.0.
Allez, j’avoue : je n’intègre pas suffisamment les TICE à mon enseignement. Les « Technologies de l’information et de la communication pour l’enseignement », telles que les décrit le ministère, qui vient de brader l’Education Nationale à Microsoft pour 13 millions d’euros, une bouchée de pain. Je n’ai pas de tablette en cours (ni ailleurs), pas d’ordinateur portable, pas de tableau inter-actif, je ne constitue pas de MOOC, je ne navigue pas dans un ENT (Espace Numérique de Travail) conséquent. Je n’applique aucune des consignes prodiguées par les spécialistes :
Passons sur le fait que je suis un homme — a white undead male, un fossile, un survivant, l’un des derniers exemplaires d’une espèce en voie de disparition — et que je m’identifie difficilement à la créature représentée au centre du dessin. Mais j’ai même du mal à comprendre certains dessins — par exemple la consigne 9. Je crains de mal interpréter le dessin, le lièvre informatique rattrape-t-il la tortue archaïque, compte-t-il la sauter ou sauter par dessus, en tout cas je n’y reconnais pas La Fontaine. Dans ma version, c’est la tortue qui à force de travail patient et de lente acquisition obstinée des savoirs, coiffe le lièvre sur le fil. Sans doute a-t-on réécrit les classiques.
Déjà la première consigne (ou faut-il dire « commandement » ?) m’était obscure. Qu’est-ce qu’un RAP ? Le mot ne peut pas avoir été choisi par hasard, il fait jeune, communautariste, bariolé. RAP ? Je me suis renseigné :
Ma foi, je ne saisissais pas davantage. Les métaphores, moi…
Puis j’ai vu le soleil sur la droite (il est étrange que sous le règne de Najat Vallaud-Belkacem, on ne situe pas le soleil à gauche). RAP, Réseau d’Apprentissage Personnel.
Je ne me répands pas beaucoup sur les réseaux sociaux. J’ai bien ce blog, mais je ne l’ai pas récemment démarré — ça fait dix ans que Bonnetdane profère des insanités anti-modernes. Je ne « m’abreuve pas de nouvelles découvertes » ni de « moments de sérendipité » — en fait, je ne fais que des découvertes lentes, à peu près concertées, sur les textes que j’étudie. J’ai bien peur d’entretenir des relations coupables — et ici-même — avec « des personnes trop négatives qui prospèrent sur la création de discordance ». Dans le monde merveilleux du RAP, il n’y a pas de discordance — tout le monde s’aime, tout le monde se donne la main, au moins de façon virtuelle. Et j’évite de faire des fautes d’orthographe (ah, ce « correcte » dans la colonne de gauche…).
À propos d’orthographe, j’ai suivi un lien recommandé sur le site. Et je suis tombé sur le correcteur des correcteurs — une instit formée dans un IUFM meirieutique il y a une quinzaine d’années m’avait expliqué que mes enfants n’avaient pas besoin d’apprendre l’orthographe, les machines corrigeraient pour eux. Et comme dit Sarah Connor, qui s’y connaît :Merci à l’artiste, au passage !
Bref, j’ai testé le logiciel (passons sur le fait que ces sites servent aussi à vendre des services — c’est comme la pornographie, surfer sur grosnichons.com permet d’apprendre comment, moyennant finances, votre pénis pourrait passer de 12 à 35 cm. J’ai soumis à la machine une phrase empruntée à une dictée célèbre, bien orthographiée :
Et elle m’a asséné la vérité ultime : je ne connais rien à l’accord du participe conjugué avec l’auxiliaire avoir. Le ton sur lequel la machine vous tance en dit long sur sa suffisance et sa conviction profonde d’être déjà sûre d’elle et dominatrice :
Allons ! Je ne suis plus très loin de la retraite. J’occupe encore pour deux ou trois ans, maximum, l’espace pédagogique. Quand j’aurai disparu des rangs des actifs, de Nouveaux Profs câblés à mort, prompts sur la sérendipité, me remplaceront — ils seront partout. Crétin que j’étais de croire que l’apocalypse avait commencé avec la réforme Jospin, et que Chatel puis Vallaud-Belkacem avaient vissé le couvercle sur le cadavre. La fin du monde est pour demain. Mais quand je vois ce que proposent le ministère et la Toile, je me dis que demain a déjà commencé.
Jean-Paul Brighelli
Parmi les consignes de « désherbage » sectaire, il y a cette chose bien gluante :
« Ne pas s’engager avec des trolls en lignes * ou des personnes trop négatives qui prospèrent sur la création de discordance »
Il ne faut pas donc pas déprimer : notre avenir comme créateurs de discordance est tout tracé. Au cordeau.
C’est quand même beaucoup plus valorisant que « fouteur de merde ».
* au pluriel dans le texte. Lignes de métrolls ?
il ne faut donc pas déprimer…
La double négation avec salto arrière, c’est le signe indubitable de la personne « trop négative »
Oui, il s’agit d’organiser «l’organisation de l’enthousiasme»…
Brighelli, je vous adooooore !
Tiens, voilà une personne moderne qui sait ne pas être négative tout en n’étant pas non plus positive * et élève le saprophytisme au rang des arts de vivre :
http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/20160106.OBS2327/emmanuelle-cosse-l-opposition-de-gauche-est-une-impasse.html
Pour paraphraser Roland B (le gardien de nos buts cachés) : j’ai bien peur que la critique nini ne soit déjà en retard d’une saison
* les esprits portés à la création de discordance diraient qu’elle est nulle. Il ne faut pas les écouter : moins par moins, ça fait plus…
En première page du NYT, un type qui prospère sur la création de discordance :
http://www.nytimes.com/2016/01/07/opinion/france-forfeits-its-own-values.html?_r=0
et sur la désinformation (qu’en aurait pensé Charles de Gaulle…? On sait pourtant à quoi s’en tenir, grâce à la grande intellectuelle Morano).
C’est quand même curieux, chez ces gens d’outre-océan, la propension à nous dire comment nous devons gérer notre pays…
C’est vrai que les Français ne donnent absolument jamais de leçons aux Américains…
Comment ? Des journaux étrangers osent parler de la France ? Sans l’autorisation des Français ? Mais quel scandale…
Les professeurs français ont évidemment toute légitimité pour accuser les Etats-Unis de tous les maux du monde. Mais qu’un professeur d’histoire américain prennent la plume dans un quotidien américain pour donner son point de vue sur l’actualité française, et que ce point de vue ne soit pas à 100 %, — que dis-je : à 110 % élogieux, voilà qui n’est pas admissible.
Il y a encore beaucoup de chemin à faire pour que les Français comprennent ce que le mot liberté veut dire.
Il y a une disparition insidieuse dont on ne parle pas , c’est celle du canular. On distingue facilement une bonne vieille pièce de 5 francs en argent de la lamentable quincaillerie en usage actuellement.
Mais il devient de plus en plus difficile de distinguer le véritable canular, authentique, patiné, peaufiné, fait main, de l’imitation inconsciente, industrielle financée par le contribuable ovinesque.
Il y a maintenant 15 ans que j’ai quitté la France et quand on m’en donne des nouvelles ma réaction est généralement : c’est une blague?
Et là j’apprends que : pas du tout! la mesure (ou plutôt la démesure) a été dûment approuvée et portée sur les fonds étatiques par : a) le Ministère de la Débilité Nationale, b) l’Association pour l’anti-racisme à la portée de tous, c) la poule du Président, d) la Commission européenne de l’Otan en emporte le pet….bref des instances hautement recommandables.
Alors il m’a fallu quelques minutes et un vieux fond de souvenir de mes années de khâgne pour mettre ma pendule à l’heure.
Mais ça valait la peine.
Un petit algorithme: supposons que l’élève-tortue ait dix mètres d’avance sur l’élève-lapin et qu’il avance deux fois moins vite que lui, est-ce que l’élève-lapin va rattraper l’élève-tortue? Quand et où ?
X(L) = 0
X(T) = 10
D = X(T) – X(L)
tant que (D > 0) faire
X(T) = X(T) + D/2
X(L) = X(L) + D
D = X(T) – X(L)
fin tant que
retourner à X(L)
Cet algorithme ne se termine jamais en théorie (sauf si D= 0)
mais dans l’univers des erreurs d’arrondi des machines, il s’arrête, c’est le but de l’école numérique.
« Festina lente » se dit l’élève-tortue.
Merveilleux !!
Je suis pour ma part ravi de « prospérer sur la création de discordance ».
Vous avez relevé une faute d’orthographe sur « correcte », je me demande si c’est bien une faute, dans la mesure où la phrase précédente parle de « gens intéressantes ». Je pense qu’il s’agit juste de rétablir la parité entre mots masculins et féminins. Vous voyez le mâle partout.
Par contre, d’un simple point de vue zoologique, je suis perplexe sur la possibilité pour un lapin de sodomiser une tortue, dans le cadre républicain de l’accouplement pour tous…
Pas compris pas compris pas compris … ça y est je forme une boucle !
Looper the looser !
« « Festina lente » se dit l’élève-tortue »
Surtout au début.où les deux bestioles se comportent comme des tachyons et finissent par heurter le mur de Planck quasiment à l’arrêt.
Comme le chien du même nom.
Quel invraisemblable bestiaire…
Sans compter le matou de Schrödinger, toujours à moitié crevé.
Et « Festina lente » me rappelle le tour 98.
Ceci est-il un canular ?
Un maître de conférences d’Avignon Bernard Mezzadri poursuivi pour avoir ironisé sur des propos de Manuel Valls.
http://www.bvoltaire.fr/pascalcelerier/professeur-poursuivi-ironise-propos-de-manuel-valls,230215
Si un jour un Français admet avoir des idées noires en voyant l’état de l’Etat la géhenne lui est promise !
Question tout à fait ironique : le terme « blancos » existe-t-il en Français ?
….
Peut-on ironiser sur un mot qui n’existe pas dans la langue française, langue officielle de la république dite française ?
…
Je crois que bientôt la langue officielle du pays sera une non-langue ! No langage no offense !
Je résume ma pensée sans ambiguïté verbale : la liberté de s’exprimer ne se divise pas en petits morceaux au gré du lexique des uns et des autres !
Le cardinal de Richelieu qui s’y connaissait en matière d’arbitraire et de raison d’Etat disait qu’il suffisait qu’on lui donne dix lignes de la main d’un homme pour qu’il se fasse fort de le faire juger, condamner et exécuter !
Au moins Armand du Plessis de Richelieu ne prétendait pas connaître les droits de l’homme et du citoyen ! Juste ceux des sujets de sa majesté très catholique le roi de France Louis le juste.
Nos juges sont de grands téméraires ! Enfin il faut voir … j’attends avec impatience que l’un d’entre eux se découvre et lance un mandat d’arrêt international contre Donald Trump s’il devient président des Etats-Unis en janvier 2017 pour provocation à la haine raciale !
….
Evidemment avoir à ses trousses la CIA et la NSA et avoir sa vie pourrie jusqu’au trognon comme Snowden ou Assange il faut être ou très très courageux ou très très inconscient !
…
La magistrature française veut bien faire de la politique mais jusqu’à un certain point seulement !
Driout ! Portez ça et venez devant le commissariat du 18ème en vociférant contre les institutions :
http://www.bombe.be/Bombe%20Humaine%20Airsoft.php
Vous prendront-ils au sérieux ?
Qui vous a dit que je n’étais pas une bombe humaine ?
P.S Attention ! bombina pas bombe sexuelle !
Quant à traduire « skills » par habiletés, compétences, me paraît plus approprié.
Bravo et merci pour votre combat sans relâche contre la bêtise.
AG
Merci M. Brighelli, moi aussi enseignant, encore en service pour 20 ans, et pourtant informaticien de formation, je ne comprends pas l’intérêt de ce battage autour des TICE.
Plus ça avance et plus je me sens réac.
Pour l’instant on ne nous demande pas d’être des profs connectés (par ex. un cartable connecté ?!?), mais ça va venir …
Ce qui est drôle c’est qu’aujourd’hui la logique de nos lois rend fous les adeptes du politiquement correct et ce sont les journalistes et les professeurs qui en viennent à se dénoncer les uns les autres !
….
Les lumières modernes de l’inspection moderne sont venues il y a peu, illuminer notre obscurité de pauvres profs de lettres pourtant modernes. Car vous ne savez pas tout, Brighelli, vous qui êtes prof de prépa, vous ne savez pas ce qu’on exige maintenant de nous au lycée.
Alors, en vrac, pour être plus moderne. On ne doit plus consacrer du temps à expliquer des textes : il suffit de faire de la « mise en voix » traduisez : faire lire pendant une heure et plus un texte non connu, non expliqué, à haute voix par les élèves jusqu’à ce que le sens jaillisse ( sic) ( on évitera les interprétations douteuses qui sont souvent à l’honneur sur ce blog dégénéré ).
On ne demande jamais à des élèves de rechercher la construction d’un texte au début de son étude ( à la rigueur à la fin de l’étude et encore, c’est à peine autorisé ) même s’il est pourtant bien commode de pouvoir se repérer dans un texte avant d’en parler, mais bon. Cela ne se fait plus.
Le prof ne parle plus ou quasi plus. Le cours se fait par les élèves. Vous les laissez sur un texte en autonomie et par groupes et ensuite ils font eux-mêmes la synthèse. Pas le droit de leur dicter quelque chose. C’est traumatisant, il faut savoir que vous êtes là autant pour apprendre d’eux qu’eux de vous. Bien.
Pas de mise au point sur un problème de langue, de grammaire. Cela les ennuie et leur rappelle le collège où depuis belle lurette, ils n’entendent plus parler de grammaire.
Vous ne corrigez pas en rouge. Interdit. Absolument. Vous n’évaluez que très peu, ça les choque et les démoralise. Vous leur faites écrire, des choses variées, des petits bouts de choses agréables et ils lisent et vous notez, ensemble avec les autres élèves.
Vous développez les QCM. En littérature et pour les épreuves du bac, c’est d’une efficacité !
Et puis enfin, vous accélérez ( sic) le passage au numérique, parce qu’enfin, elle nous l’a dit, nous sommes tous ringards. Alors, en ce qui me concerne, pas de grosse surprise et cela ne m’a fait ni chaud ni froid mais les pauvres collègues, souples de l’échine qui s’évertuaient depuis des années à réserver des semaines à l’avance la salle d’informatique, ( jusqu’à conserver le tableau de réservation comme preuve à montrer à l’inspectrice, hihi!!!), que je voyais passer dans les couloirs, croulant sous le poids de leur attirail informatico-numérique, laissant traîner derrière elles/eux, des fils de rallonge, et ne retenant qu’à grand peine le seul témoin de leur culture antiquement transmise, je veux dire, le cartable ( je suis toujours fort étonnée que cet objet passéiste survive encore entre les mains des profs ) , qui pâlissaient à la première panne électrique ou à la première rebuffade du vidéo projecteur ( tout leur cours était par terre, ils n’avaient pas encore pu faire cours à cause de la panne d’électricité ), qui étaient au bord des larmes lorsque l’armoire informatique avait été dévalisée ( gnaf, gnaf, ça peut pas être moi…) qui faisaient régulièrement des points pour rappeler qu’il fallait prendre les rallonges dans telle armoire, l’ordi portable dans telle autre et ne pas oublier de remettre la clef dans le casier de la coordinatrice…., bref, tous ces vrais profs, consciencieux, informatisés jusqu’aux yeux, numérisés à bloc, qui croyaient tout bien faire et qui nous regardaient, nous les deux ou trois dinosaures, du haut de leur sommets technologiques, se sont retrouvés à peine plus modernes que nous et en tout cas, pas beaucoup plus numérisés.
Car, il faut maintenant:
Ne plus demander aux élèves de faire des fiches de résumé des bouquins qu’ils lisent. Il faut leur demander d’écrire sous forme de twitt ( un t ou deux ? ) . Il paraît que cela leur donnera envie lire.
Créer un blog dans chaque classe et leur demander de rédiger sur ce blog. Un collègue avant gardiste et lèche-bottes a expliqué qu’il avait déjà fait cela l’an passé et qu’aucun élève ne venait sur le blog de la classe écrire quoi que ce soit. Il s’est fait remballer, l’inspectrice lui a dit que sont truc était sans doute mal fait.
Je m’arrête là. C’est déjà beaucoup trop long. J’en oublie, elle nous a dit encore tellement de choses du même genre, mais dont je ne me souviens pas. Normal, je suis un prof de lettres et un vrai prof de lettres, ça se fout du numérique, de l’informatique . Un prof de lettres, ça parle, ça fait parler, ça fait réfléchir, ça redonne vie en cours, à des tas de vieux mots, des tas de vieux papiers, ça invite des tas de vieux auteurs qui redonnent un coup de jeune à notre vieille modernité.
Les plus tristes fronts, les plus souillés peut-être, se dérident soudain à voir le Sens jaillir.
Le plus difficile reste néanmoins d’obtenir un jaillissement de sens pur, sans trace de cervelle résiduelle.
A ce jour, on évite de le faire trop souvent à cause du papier peint qu’il faut bien remplacer.
Avissss à la population. Je m’absente trois jours sur des terres où l’informatique est inconnue, et certains messages risquent donc de rester en souffrance — mais ils ne seront pas perdus pour autant. Sur ce, amusez-vous bien } et éventuellement jetez un œil sur i-télé ce soir vers 22h30.
JPB
Sanseverina, en fin de carrière, j’ai eu l’honneur (?) d’enseigner au niveau licence (toutes les licences, il s’agissait de les préparer au QCM d’accès au concours de professeur des écoles (instits, quoi…). Parmi les divers étudiants, le seul issu de la fac de lettres était en master. Chic, ai-je pensé, dans mon langage archaïque : en voilà un qui m’épaulera quelque peu dans les méandres de l’analyse de mots et de phrases.
Question : dans le titre d’un antique film russe « Quand passent les cigognes », quelle est la fonction de « cigognes » ? Réponse de mon master : – ben, COD ! – Ah bon ? Expliquez un peu… Ben : quand passent quoi ? les cigognes. Donc, COD.
Anecdote pour rappeler que le désastre est bien là, mais qu’il est installé depuis belle lurette, comme disait le regretté Henri Calet.
Comme m’avait dit, bien involontairement, un élève (mais il n’était qu’en CM2) le C.O.N. au lieu du C.O.D. Le pauvre, il était tout gêné au milieu des éclats de rire de ses camarades.
Tiens, à propos du « Sens », j’ai de plus en plus d’élèves qui me demande si « horizontal c’est comme ça » en oscillant de la main.
Il y a quelques années, je l’aurais bien passé par la fenêtre pour qu’il éprouve dans sa chair l’expérience de la chute libre avec vitesse initiale.
Je vieillis…
« qui me demandent »
Ils sont, hélas, plusieurs….
En parlant des liens, pour ne pas dire plus, entre Microsoft, les dirigeants de l’Éducation nationale et le Parti Socialiste, un personnage intéressant : Marc Mossé. Il est membre de l’équipe dirigeante de Microsoft France (et sur l’organigramme principal, s’il vous plait)…
https://www.microsoft.com/france/microsoft-en-france/microsoft-france/equipe-dirigeante.aspx
… et élu socialiste de Meudon http://www.psmeudon.fr/www/
Il a aussi travaillé au ministère de la santé au bureau en charge des
addictions, puis au comité de direction de Philip Morris. Seuls quelques esprits grincheux pourraient trouver à redire à ce mélange des genres.
http://palpatine42.free.fr/blog/post/2008/02/08/faites-ce-que-jdis-%
28etc%29
On remarquera aussi une certaine constance à entretenir ces liens:
En 2011…
https://www.april.org/les-inspecteurs-de-l-education-nationale-convoques-chez-microsoft
…et en 2013
http://linuxfr.org/news/des-inspecteurs-generaux-de-l-education-nationale-en-table-ronde-chez-microsoft
On comprend mieux qu’il a été facile de brader l’Éducation nationale pour un plat de lentille.
Ça n’a pas trainé. Je viens de recevoir comme mes collègues, un courrier :
« Un nouveau panel d’offres à des tarifs préférentiels est mis à disposition pour les personnels administratifs et enseignants de l’éducation nationale par Microsoft. »
Bizarrement, je n’ai jamais reçu la moindre information ou incitation de la part du ministère pour favoriser les logiciels libres.
On a les priorités qu’on veut…
« Tiens, à propos du « Sens », j’ai de plus en plus d’élèves qui me demande si « horizontal c’est comme ça » en oscillant de la main.
Il y a quelques années, je l’aurais bien passé par la fenêtre pour qu’il éprouve dans sa chair l’expérience de la chute libre avec vitesse initiale.
Je vieillis… »
Cher Collègue,
non, vous ne vieillissez pas. Simplement, vous êtes en décalage temporel avec ce que nous vivons sur la planète collège, sur laquelle ces notions élémentaires d’horizontalité etc doivent être rappelées à moult reprises de la 6e à la 3e. Allez donc construire un graphique simple…
Le manque d’appétance et de travail des élèves est une épidémie qui n’a pas de remède à cette heure. Ils s’en foutent et leurs parents itou.
A ce jour et après vingt-deux ans d’enseignement dans des collèges très divers, je ne peux que constater une dégradation très inquiétante des comportements d’élèves: refus de la moindre contrainte, refus de l’effort, absence totale des notions les plus basiques de la politesse, désertion ou complicité néfaste des parents, vide intellectuel, ambition au niveau zéro…
J’attends la réforme prochaine avec une impatience jouissive: je ferai du talc-chaud improvisé sur les sujets que ces chers bambins trouveront digne d’intérêt, avec les portables en cours et tout le toutim. Plus de notes, simplement des commentaires laudatifs!
Pourquoi se casser le c… alors même que la réforme nous sucrera des heures d’enseignement?
Il faudra juste prévoir un stock de boules Quiès et de bons bouquins pour ces heures d’autoconstructivisme. No problem!
« je ferai du talc-chaud improvisé sur les sujets que ces chers bambins trouveront digne d’intérêt »
Enfin quelqu’un de positif qui ose lutter contre les malfaisants qui tentent de prospérer par la création de discordance.
NB : le talc chaud (ou froid d’ailleurs) est très utile pour couper tout un tas de poudres à haute valeur ajoutée. En passant, je viens d’apprendre qu’il existe un lobby du talc à Bruxelles, information précieuse qui éclairera une journée qui s’annonce pluvieuse.
http://www.mi-france.fr/doc/01_FR_Talc_fact_sheet.pdf
La France est leader mondial pour le talc ! Ça sert autant pour les fesses des bébés que le lithium pour la spécialité du docteur Gustin.
Quand je lis vos témoignages et pense au site internet de la dsden de mon département, je ricane.
Un fouillis digne de la page d’accueil de yahoo, où l’information la plus basique n’est accessible qu’à travers des liens improbables sur lesquels on finit par cliquer par hasard, désespéré par des heures de recherches infructueuses.
Personnellement, je pouffe légèrement quand je vois devant chacune des écoles de Marseille un grand panneau vantant la mise en place du Plan numérique pour les écoles (ou les Ecoles numériques, je ne sais plus trop comment c’est formulé, à force de le voir…) alors que je ne tombe jamais sur un ordinateur qui fonctionne, dans aucune des nombreuses classes que je suis amenée à occuper. Je fais sans, mais c’est vrai que j’aimerais bien parfois troquer mon énorme sac plein de CD et de classeurs contre une clé USB. Et je rejoins aussi Pan Bagnat, y a pas un site plus mal foutu que celui de l’IA.
La ville voisine a doté chaque école élémentaire de 20 tablettes numériques. L’intention et l’effort financier sont louables, mais sachant que les élèves sont en moyenne 28 par classe et qu’il y a environ 8 classes par école, quel profit les enseignants vont-ils pouvoir tirer de ces merveilles technologiques qui seront déjà obsolètes à la rentrée prochaine ?!
Loi de Dugong :
La vitesse avec laquelle les machines trouvent une mégachiée de réponses détaillées, précises, inadaptées et mal comprises à une requête floue d’élève double tous les trois ans.
Les grands prêtres du Moloch ne désespèrent pas qu’elle triplera tous les deux ans.
La khonnerie, dorénavant, se chiffre aussi en Gigaflops.
Les crap bullsheets réinventent la nécrologie anticipée.
Aujourd’hui, c’est Watrelot qu’ils mettent en terre en le portant aux nues :
http://www.cahiers-pedagogiques.com/Ou-naissent-les-convictions
On apprend que l’embaumé multi-carte a été « témoin de la chute des tours jumelles et de l’effroi suscité qu’il a fallu accueillir, écouter » lorsqu’il faisait rage au lycée français de New York.
Assistant de compassion gravitationnelle, encore une compétence trop délaissée par les vieux birbes.
Et, pour tenter de répondre à la question « chez les pédagols, où naissent les convictions ? », je suis tenté de répondre comme Dizzy Gillespie à qui une journaleuse demandait d’où lui venait son souffle.
et, à la question, …
Les pédagols ne répondent jamais aux questions. Ils les questionnent.
Merci pour le lien, quel récit émouvant.
Cela commence comme du Zola, collection Harlequin. La vocation, sur fond de corons, c’est beau.
Puis on bifurque vers le conceptuel, tendance 2.0 : « Le métier de prof est un peu immatériel. ». Nirvanesque, le bougre.Avec, à la clef, une gourmandise : « je me suis aperçu que plus je parlais pédagogie et moins j’en faisais, faute de temps. ». (encore heureux!).
Et en conclusion, roulez tambours, sonnez clairons! « … (il) guette dans sa mémoire pour ne pas perdre de vue les origines de son chemin. ». Nous sommes rassurés, Alzheimer ne l’aura pas.
Un môssieur.
Dugong 8 Janvier 2016 à 6 h 02 min #
Loi de Dugong :
La vitesse avec laquelle les machines trouvent une mégachiée de réponses détaillées, précises, inadaptées et mal comprises à une requête floue d’élève double tous les trois ans.
Les grands prêtres du Moloch ne désespèrent pas qu’elle triplera tous les deux ans.
La khonnerie, dorénavant, se chiffre aussi en Gigaflops.
Je recopie car je trouve ça très bien !
Si les gens voyaient l’utilisation du numérique par des premières en TPE… Ils les renverraient aux bouquins illico… Dehors les ordinateurs! Pas à l’école !
Allez, tous des défaitistes…
Moi je nage en plein bonheur, je suis maintenant au niveau de certains de mes élèves.
Ainsi, en classe prépa, Mademoiselle est au tableau, en arrêt inexpliqué voir inexplicable.
– Quel est votre problème ?
– J’peux prendre ma machine ?
il s’agit de calculer 7×9…
mais est-ce bien utile en MPSI quand on est un étudiant moderne ?
Cela fait 63 ! Si vous l’avez encore sous la main je peux lui vendre le tuyau pour un prix raisonnable.
Je le lui fais à 62 1/2, et j’emporte le marché. Ma-Moot écrabouille les prix, qu’on se le dise !
Euh… 62 1/2, c’est hors-taxes ou TTC ?
Bon alors ici tout le monde se fout que le professeur de musique Pierre Boulez, le Lully de la Vème république, soit mort de sa belle mort à 90 ans sans même attraper la gangrène en se tapant avec un bâton sur le pied ?
….
Je me souviens l’avoir vu (et entendu?) diriger au Châtelet lors d’un grand gala avec à ma droite – excusez du peu – Mme Georges Pompidou !
Ma voisine de gauche – une illustre inconnue parisienne – se proposait de dégeler les musiciens de l’Ensemble intercontemporain … qu’elle trouvait un peu congelés par l’attitude rigide du maître sanglé dans son costume couleur queue de pie !
Je ne pensais pas moi-même que la musique pouvait faire un tel effet frigorifique !
Dans cette même grande salle parisienne j’ai écouté – à mes dépens – un concert de musique répétitive de Steve Reich : la salle pleine de jeunes était en transe ! Ce qui correspond davantage à l’effet attendu par la musique : une syncope des sens ; moi qui suis plus délicat de l’ouie et de la mémoire j’étais au supplice …
Ah, Boulez, le marteau sans maître ! Ce compositeur tellement surdoué qu’il réussit à obtenir dès ses débuts le résultat que son maître Messiaen n’avait atteint qu’à la pleine maturité : savoir écrire de la musique compliquée et chiante comme la pluie.
Puisqu’on parle de musique -moi en tout cas – on peut peut-être sur ce blog songer à aller au fond des choses pour une fois non ?
Le fond de la musique c’est justement qu’il n’y a pas de fond !
Vous écoutez une musique, qu’elle soit religieuse ou pas, répétitive ou dodécaphonique, et vous y associez pleinement des images et des sensations inédites.
Le monde mental qui s’anime n’existait pas encore ou sinon à l’état de limbes. Le phénomène sonore devient phénomène mental ; orage électrique … et déploiement chimique !
Je vous laisse conclure vous-même !
Un bon mouvement quoi ? Il y a une érotique musicale ; depuis Apollon et ses muses les Grecs nous ont convaincu de cela et puis Platon et les pythagoriciens prétendent eux ramener la musique à la douceur géométrique !
….
Alors quoi musique abstraite ou musique concrète ? Faut choisir votre morceau ma pt’ite dame et mon p’tit monsieur ! Du gigot ou de la cervelle ?
Vous pouvez toujours que dire la littérature ce sont des mots dans un certain ordre choisi ; si il n’y a aucun effet d’ordre amoureux c’est loupé !
Je parie que si Brighelli – l’heureux absent – aime Stendhal c’est que cela émoustillait ses sens d’adolescent ! A la belle époque du moins …
… toujours dire que la littérature …
Ca c’est l’ordre rationnel que j’avais loupé !
Mais en musique c’est autre chose … Bach peut écrire des fugues inversées sans que pour autant ce soit anti-musical !
La représentation de l’enseignante, habillée de rouge et rose, les cheveux longs, la baguette levée… non mais allô quoi !
#LesHeuresLesPlusSombres
#StereotypesDeGenre
#LaFranceRance
#ThisIs2016
Nabilla institutrice nationale le couteau entre les dents ? C’est Thomas que cela excite une panthère aux dents longues …
« Ma tigresse » disait le petit Kevin parlant de sa maîtresse Domina à ses parents qui voulaient l’inviter à une touze avec le juge Burgaud !
Ah ! heureux sévices corporels … heureux amants à l’heure du goûter ! Punis voulez-vous voyager en heures de colles ?
Pour qu’il y ait coït il faut bien que cela fasse mal quelque part ! Qu’il y ait une divergence à vaincre et sentir une résistance … sinon l’égalité parfaite ce serait l’ennui au logis !
La mort d’Eros et de Cupidon !
C’est quand même assez curieux : la Nature met un ou deux milliards d’années a inventer la différence des sexes et l’homme parvenu à l’âge de raison s’entête à vouloir effacer ce qui fait le charme de la vie en société !
Comme si se branler solitairement devenait le seul horizon possible …
Tiens donc, ici aussi il est question de « rhizones » et de « zardin des zarts ». Auraient-ils fumé des plantes vertes tous ensemble ?
http://www.mezetulle.fr/quand-les-conservatoires-se-bougent-le-bacon/
@ Pierre Driout
8 Janvier 2016 à 11 h 37 min
Quand ma femme de ménage vient chez moi le samedi faire ses heures de repassage, elle écoute en boucle « Pli selon pli » de Pierre Boulez.
Au bout de trois heures, je trouve ça un peu lassant mais je ne la contrarie pas car il ne faut jamais froisser une repasseuse.
Lully avait le vice italien ; Boulez n’avait que le vice soporifique !
http://www.lexpress.fr/education/une-lyceenne-propose-une-appli-pour-eradiquer-l-ecole-buissonniere_1751759.html
Napalm (pilot)
Il se peut à l’instant où j’écris ces lignes que la machine de notre hôte destinée à analyser en temps réel en son absence les commentaires oiseux ayant atteint la masse critique d’aberration intellectuelle pour les éradiquer sans pitié et les envoyer directement à la poubelle soit entrée dans un processus zombie, merci de redémarrer le système en cas de STACK FOOLISHNESS OVERFLOW !
Il neigeait. On était vaincu par sa conquête.
Pour la première fois la bite baissait la tête.
http://www.cahiers-pedagogiques.com/Ou-naissent-les-convictions
Notons le style fort efficace dans le camouflage furtif des tournants de carrière: après ces brillantes années « aux states » avec un public « top moumoute », ce monsieur se voit propulsé en pleine ZEP-zone afro ( ah, Savigny-sur-Orge, allez-y) et y trouve un tremplin vers une autre carrière…rions ensemble!!
Pour le profane, ce genre d’article passe comme un suppo à la glycérine, mais pour l’insider (excellent mot franglais) c’est très clair mais vomitif d’hypocrisie et de veulerie.
C’est du crap bullsheets pur pus. Ca suinte effectivement la sainteté
J’avais réagi ce matin à cette gluance mais il faut remonter N (N grand) driouteries pour y accéder. Je le reposte donc ici :
Les crap bullsheets réinventent la nécrologie anticipée.
Aujourd’hui, c’est Watrelot qu’ils mettent en terre en le portant aux nues :
http://www.cahiers-pedagogiques.com/Ou-naissent-les-convictions
On apprend que l’embaumé multi-carte a été « témoin de la chute des tours jumelles et de l’effroi suscité qu’il a fallu accueillir, écouter » lorsqu’il faisait rage au lycée français de New York.
Assistant de compassion gravitationnelle, encore une compétence trop délaissée par les vieux birbes.
Et, pour tenter de répondre à la question « chez les pédagols, où naissent les convictions ? », je suis tenté de répondre comme Dizzy Gillespie à qui une journaleuse demandait d’où lui venait son souffle.
Oui on sait :
Watrelot Watrelot morne plaine !
Comme une onde qui bout dans une urne trop pleine
Et Meirieu les vit s’écouler comme un fleuve ;
Hommes, chevaux, tambours, drapeaux ; – et dans l’épreuve
Sentant confusément revenir son remords,
Levant les mains au ciel, il dit : « Mes pti’profs morts,
Moi vaincu ! mon empire est brisé comme verre.
Est-ce le châtiment cette fois, Dieu sévère ? »
Alors parmi les cris, les rumeurs, le canon,
Il entendit la voix qui lui répondait : Non !
L’expiation mais pour qui ?
Je ne suis pas prof (mon frère l’est), et, travaillant dans le privé, j’ai une image très négative du corps professoral (renforcée par les discours apocalyptiques du dit frangin qui entre dans la catégorie « création de discordance »…).
J’ai tort, en lisant les réactions, je me rends compte qu’il existe une proportion (indéterminée ?) de gens brillants et drôles parmi les professeurs. Et amers autant que certains d’entre nous (extérieurs au Système avec un S) devant l’effondrement total de l’éducation (au sens large, éducation et instruction donc).
Je n’en suis que plus atterré et attristé pour vous.
Quittez le navire ! Laissez les capitaines de pédalo couler avec lui et sautez le pas ! Passez dans le privé !
Ne nous voilons pas la face, en France comme dans de nombreux pays du monde (j’ai vécu en Amérique, je peux en parler), l’éducation (ou plutôt l’instruction) va évoluer vers un système où les parents qui donneront de la valeur à ce trésor paieront (trop cher) pour s’assurer que leurs enfants en bénéficient, les autres laisseront leurs enfants dans une cours de récré géante, l’Education Nationale, d’où sortiront des armées d’abrutis condamnés aux postes subalternes, mal payés et précaires (comme en Amérique donc).
Cela peut sembler de la provocation, mais ce n’en est pas du tout. C’est le désespoir d’un futur papa qui ne sait du tout, mais pas du tout comment son fils pourra avoir l’éducation qu’il a eu la chance infinie de recevoir lui-même il y a 20 ans.
Bonne chance à vous
La khonnerie blète, suure d’elle-même, triomphante (suite) :
http://www.vousnousils.fr/2015/12/30/plateforme-1418-decouvrir-la-grande-guerre-a-travers-le-regard-dune-famille-581001
« Une équipe de profs d’Histoire-Géo ont conçu une plateforme qui permet d’étudier la Grande Guerre d’une façon concrète et vivante. »
Concrète et vivante ?! Avec la permanence de la boue, de l’odeur de merde et de mort par diffusion de substances dans les salles de classe ?
Je n’en peux plus de cette dictature du con, crétin et obtus, de cet abaissement généralisé de l’horizon, bêlé et magnifié par tous les salauds et les imbéciles, jeunes ou vieux, qui nous cernent.
Quant au pluriel utilisé dans l’étrange expression « une équipe de profs ont conçu », elle résonne comme l’injonction de descendre ensemble à l’assaut de nos singularités.
Rideau !
« Je n’en peux plus de cette dictature du con, crétin et obtus, de cet abaissement généralisé de l’horizon, bêlé et magnifié par tous les salauds et les imbéciles, jeunes ou vieux, qui nous cernent. »
Bravo pour ce bel éclat d’exaspération !
La khonnerie blette, sûre d’elle-même, triomphante …
Y a pas que …
L’IRCAM la caverne moderne où sont passés les quarante voleurs de son et n’est plus resté qu’Ali Boulez !
La musique c’est du sport et l’enseignement un long combat de tranchées ! Le poilu de l’an 16 s’en sortira avec les honneurs de Verdun !
« Mille oiseaux chanteront plus d’un
Souvenir d’atroce tangage,
Quand reverdira par Verdun
Sauvé, notre illustre Langage ! »
« Il faut brûler les maisons d’opéra ! » dixit Pierre Boulez.
Il disait aussi qu’il fallait qu’un piquet de gardes rouges devrait empêcher les gens d’entrer dans les salles de concert classique.
Ca c’était avant qu’il ne devienne un musicien officiel protégé du régime !
Moi je préfère la musique légère comme l’air, la nuance qui seule fiance le rêve au rêve …
Votre idéal musical est donc « Fip en sourdine ».
On est évidemment loin de Boulez qui aurait bien été capable de créer un « Évanescence d’Hélicons » rien que pour vous constiper s’il avait seulement eu vent de votre existence.
Si j’étais aussi lourdaud que Boulez j’aurais dit que j’irai pisser sur sa tombe mais mon pissat préfère aller engraisser les champs d’épandage c’est plus noble !
…
Résonnons avec Dugong, nous autres pauvres cloches pour qui sonne le glas: semaine du respect et de la tolérance en préparation; interventions donquichottesques sur la maltraitance, l’internet, les droits des ados, l’action des forces de l’ordre, la création artistique, le changement climatique – liste trop longue; les sorties diverses et variées de ces fameuses « classes à projet » qui ne sont qu’un hypocrite moyen de faire de la sélection ( directe: choix des élèves) ou indirecte ( répartition des classes); les réunions stériles; le traitement ingérable de tous les « DYS » dont le nombre ne cesse d’augmenter; les pré-pré conseils de Disc’ et les pré conseils de Disc’ – il faut, au minimum, une demi-année scolaire pour exclure un élève; le travail énorme et inutile sur l’orientation en fin de 3e ( voir commissions d’appel)…
En bref: le niveau d’exaspération atteint des sommets.
Le poisson pourrit par la tête ! Quand un type aussi mal éduqué que Boulez, aussi mal embouché, devient professeur au Collège de France on peut subodorer que le vice est entré dans la maison !
« En bref: le niveau d’exaspération atteint des sommets. » (Sisyphe)
Cette bêtise irradiante ( et certainement bien monnayée, ce qui peut expliquer que des gens sensés abdiquent tout esprit critique pour quelques euros de plus à la fin du mois ) ) est effectivement épouvantable.
Ce qui est encore plus affligeant, c’est que les syndicats dits « d’opposition » tiennent un discours qui se cantonne dans les limites d’une modération très étrange. Ils annoncent certes une grève pour le 26 janvier ( comme si une grève pouvait changer quelque chose dans l’E.N. ), mais sans aucun argumentaire sérieux à l’appui. On se dirige très probablement vers un fiasco analogue à celui du 10 octobre.
Notre ami Brighelli se fend de son côté de maints et maints textes vengeurs, mais on ne trouve guère dans sa prose pleine de brio de recommandations sur la stratégie concrète et pratique à suivre pour que ça change.
Jean, est-ce que vous parlez des billets dont se fend ici-même Monsieur Brighelli ? Parce que vous vous trompez d’adresse si vous y cherchez une stratégie offensive. Quand on vient ici ce n’est pas pour trouver des recommandations, c’est pour humer l’ambiance de salle d’attente d’un salon de massage nippon à l’ancienne, qui daterait de l’aube du siècle d’avant. Chacun cause à chacun ou à chacune comme si chacun connaissait chacun ou chacune de la communale, mais tout compte fait on se connait à peine, même pour les familiers de la cour de récré. Quand on vient ici c’est pour flairer l’odeur du poulailler. Des poules il y en a assez pour satisfaire une clientèle de passage passive et taciturne mais on sent que les cocottes vieillissent et commencent à faisander. La chronique, c’est juste le ramage qui attire vers lui les petits oiseaux de passage.
La bureau des platitudes nous fais parvenir une odeur lui aussi, m’est avis que c’est la salle du trône.
L’affecté du bureau est un embusqué. Le type même de la petite nouille qui se la tire vainement et qui en retire du dépit.
http://www.liberation.fr/debats/2016/01/06/a-quoi-sert-le-latin-la-reponse-des-humanistes_1424707
À quoi sert le latin ? Je sais que je vais sûrement ici me faire incendier au vocatif mais sauf à développer un culturisme cérébral de dépité « onaniste » et vouloir apprécier à juste titre les acrobaties de la langue d’un Virgile, d’un Lucain, des deux Sénèque ou les textes percutants de Cicéron, le latin reste d’un intérêt très très relatif. On trouvera toujours des rhéteurs
pour défendre le latin, prêts à mettre l’EN à l’encan pour satisfaire les voluptés grégaires des professeurs
de lettres classiques en voie (voix) d’extinction retranchés dans leur prés carrés moutonniers.
Quand « l’utilitariste » avance masqué et montre du doigt ce dont il guigne la place, le sage se détourne et rêve en regardant la lune.
Le latin permet d’écrire méthamphétamine sans faute !
…
Pour la consommation et la production voir « Breaking Bad » mais il faut des notions d’anglais et de chimie supplémentaires !
Pauvre bureau des latitudes totalement égaré ici et qui fait l’impossible pour se faire remarquer.
« Mais d’esprit, ô le plus lamentable des êtres,
Vous n’en eûtes jamais un atome, et de lettres
Vous n’avez que les trois qui forment le mot : sot ! »
Le bureau des platitudes, en somme ?
Cela dit, Sanseverina, essayez d’enseigner le latin au collège à des élèves qui n’ont plus aucune notion d’analyse grammaticale et vous m’en direz des nouvelles !
La CNARELA a cru en des temps (déjà) anciens que la seule façon de sauver le latin c’était de diluer l’enseignement de la langue dans la dernière marotte pédagogique à la mode, la « séquence didactique ». Au lieu de combattre pour le rétablissement d’un enseignement méthodique de la grammaire française des natures et des fonctions. Ce faisant, elle en a précipité la chute.
Oui la vraie question n’est pas l’utilité supposée de telle ou telle langue morte c’est plutôt de savoir si elle a sa place dans tel ou tel cursus !
L’archéologie ne sert à rien pas plus que la paléontologie dans la vie courante mais c’est un ensemble de connaissances qui nous permet de nous mieux situer dans le temps et l’univers humain !
Mais on n’enseigne pas ces disciplines dans le secondaire !
Il m’arrive fréquemment d’être soumis à la question : « m’sieur, ça sert à quoi dans la vie de tous les jours ? ».
Mes réponses sont diverses.
Devant un auditoire de filles, j’ai pu répondre : « vous préférez des cours de cuisine, de couture et de puériculture ? ».
Aujourd’hui, j’en suis plutôt à rappeler que les besoins réels de l’être (l’animal, en fait) humain sont manger, dormir et se reproduire.
Mon chef actuel n’a pas hésité à proclamer, lors de son discours inaugural chez nous, que notre métier consiste à apprendre des choses « inutiles ». Il n’est pourtant pas impossible qu’il ait soutenu le contraire devant les médias…
Il y a une valeur ajoutée dans l’étude des langues mortes c’est indéniable : c’est le sens de l’historicité !
…
Maintenant ce sens de l’histoire peut se développer en corollaire avec d’autres disciplines !
Dans la mesure où nous avons un gros problème avec les religions révélées qui se veulent intemporelles – et notamment la dernière née la plus radicale comme il s’entend – il est bon d’avoir des jalons très bien marqués pour situer l’histoire individuelle dans un champ plus large !
Les croyances appartiennent à l’histoire …
Un des thèmes favoris des adeptes des religions révélées c’est de dire que toutes les croyances sont respectables et doivent être respectées !
…
Le terme connaître me semblerait plus rationnel que le terme respect qui évoque je ne sais quelle autorité supérieure !
C’est toute la dispute que j’évoquais entre ceux qui croient à la seule autorité de la nature et de la connaissance rationnelle qu’on en peut tirer – et ceux qui croient que les docteurs de la loi – et de la foi – sont au-dessus des autres hommes !
La raison n’est pas une communauté ! On ne demande pas d’avoir des accommodements raisonnables avec la raison !
Cette phase où tout un chacun disait des religions’ que toute se valaient me semble révolue ;Si je dois le respect même à ceux que je n’aime pas ( et je sais pourquoi) cela ne m’empêche pas de combattre leurs doctrines sans état d’âmes ; ce qui me fait enfermer aussitôt dans « la cage aux phobes » pour grave délit d’entrave à la pensée magique en bref celle d’un lordre naturel des choses …. ça n’existe pas . Tout est possible , c »est le jeu de la chance , le( et les ) déterminisme , on s’en fout ..
Sur Boulevard Voltaire
Quand le président Sissi en appelle à l’amour
Le 6 janvier 2015, le président de l’Egypte a fait lui-même sa révolution théologique en se rendant à la messe de Noël copte, à la cathédrale Saint-Marc.
Elise Elisseievna
Auteur, militante féministe
Membre du CNDF (Collectif national pour les droits des femmes), du CERF (Cercle d’Etudes de réformes féministes)
L’Histoire marche au rythme du Chat botté en Égypte. Après une énième révolution dont Nonie Darwish explique, dans son livre The Evil We Don’t Know, qu’elles sont congénitales aux régimes islamiques, l’Égypte renversait en 2013 le gouvernement des Frères musulmans par une manifestation monstre de 12 à 13 millions de personnes. L’année suivante, en 2014, le président Sissi demandait à l’université al-Azhar une « révolution religieuse », invoquant Dieu et le danger menaçant la Oumma elle-même : « Comment est-il possible que 1,6 milliard de personnes tueraient le monde entier (7 milliards de personnes) pour être capables de vivre : ce n’est pas possible […]. Nous avons besoin d’une révolution religieuse, révérend imam, vous êtes responsable devant Dieu […]. Le monde entier l’attend de vous, parce que la Oumma est en cours de destruction et sa perdition est faite par nos propres mains, nous la perdons. »
L’appel du maréchal Sissi me paraissait bien illusoire. Comme était illusoire la confiance de Sadate dans son œuvre de paix. Nonie Darwish donne la clef de compréhension de la fragilité des dirigeants les plus libéraux : ils sont coupables, selon l’islam, de ne pas remplir le devoir de djihad. Pire : d’entraîner les musulmans placés sous leur autorité à y renoncer. Ils doivent donc être renversés et punis de mort. Tel fut le sort d’Anouar el-Sadate. Ainsi finira peut-être Abdel Fattah al-Sissi… sauf si…
Le 6 janvier 2016, le président de l’Égypte a fait lui-même sa révolution théologique en se rendant à la messe de Noël copte, à la cathédrale Saint-Marc.
Les médias d’Occident ont retenu son appel à nommer tous les Égyptiens des « Égyptiens » sans distinction de religion. Mais les propos véritablement révolutionnaires sont : « Nous allons nous aimer les uns les autres, nous allons nous aimer dans le bien, nous allons nous aimer réellement. […] Saint Pape, je vous souhaite une bonne fête. »
Il est révolutionnaire, pour un musulman, de reconnaître et souhaiter une fête religieuse d’une autre religion, d’appeler à l’amour pour des personnes d’une autre religion, car le Coran, la loi islamique affirment qu’il n’y a qu’une seule religion et qu’il n’y a pas d’amitié possible envers les non-musulmans.
Le début de son discours indique sa justification : « L’Égypte a, depuis des millénaires, enseigné la civilisation au monde. Je veux vous dire que le monde, maintenant, attend de l’Égypte… »
C’est bien à la civilisation anté-islamique que le président de l’Égypte en appelle, l’Égypte des pharaons, l’Égypte chrétienne avant la conquête islamique.
Le maréchal Sissi semble ne plus attendre de réponse d’al-Azhar. Il se tourne vers la « loi » chrétienne « aimez-vous », en appelle à l’histoire, notamment chrétienne, de l’Égypte. Il sera assassiné… sauf si la grande conversion/apostasie, que j’espère, commence en Égypte.
Elise Elisseievna
Intéressante cette analyse égyptienne. L’optimiste se réjouit de ce pas vers une concorde plus que souhaitable mais le réaliste peut se demander ce qu’il se cache derrière ces bonnes intentions, ou craindre que les vieux démons ne sortent de leur tannière pour éliminer l’original qui ose nager à contre-courant.
Concernant le latin et le grec, leur abandon par la maison-mère relève des mêmes mécanismes à l’oeuvre dans les autres matières: ôter tout ce qui nécessite mémorisation et travail intellectuel, supprimer la notion d’effort, annihiler la richesse de la langue. C’est, peut-être, ceux d’entre-nous qui en on fait mais mal qui en ressentent le plus le manque!
Ce à quoi l’on pourrait rajouter que dans le secondaire, rien ne sert à rien, ce qui est vrai mais pas tout à fait puisqu’en réalité la meilleure façon de construire une intelligence c’est de la faire travailller.
J’arrête d’enfoncer des portes ouvertes, surtout le Dimanche soir à l’heure de l’apéro, et vous souhaite une bonne soirée et une bonne semaine.
PS: une bonne année aussi, bien que les prévisions des « milieux autorisés » concernant le risque terroriste soient épouvantablement pessimistes…
A propos de votre post-scriptum, ne pas oublier, Sisyphe, la thèse du journaliste allemand Christophe Hoerster sur le « management de la terreur ».
Pour en finir hic et nunc avec le latin que j’aime tant lire depuis qu’on ne m’y force plus, voici ce qu’en dit Georges Darien dans le deuxième chapître de « Le voleur »:
« J’interprète en un français pédantesque les œuvres d’auteurs grecs et latins dont les traductions excellentes se vendent pour rien, sur les quais. Je prends des notes sans nombre à des cours où l’on me récite avec conviction le contenu des livres que j’ai dans mon pupitre. Et je salis beaucoup de papier, et je gâche beaucoup d’encre pour faire, du contenu de volumes généralement consciencieux et qu’on trouve partout, des manuscrits ridicules. Je me le demande souvent : à quoi sert, dans une pareille méthode d’enseignement, la découverte de l’imprimerie ?
Ce serait trop simple, sans doute, de nous apprendre uniquement ce qu’il est indispensable de savoir aujourd’hui : les langues vivantes, et de nous laisser nous instruire nous-mêmes en lisant les livres qui nous plairaient, et comme il nous plairait… »
Je ne sais pas de quelles traductions de Plotin ou de Marc-Aurèle par exemple disposait Darien mais j’admire celles de Bréhier dont je dispose et dont j’ai appris que ses « Ennéades » étaient en fait un peu floues.
Auxquelles se fier ? À celles de mon prof de latin qui avait dû avoir son agreg à l’arrache ? On ne rit pas !
Bonjour à toutes et à tous ! I’m back !
Pour les traductions, il en est du matin comme de toutes les langues : elles ne valent que ce que vaut le traducteur. ¨Peu importe au fond que la traduction soit ou non littérale. Il existe des dizaines de traductions de l’Odyssée, par exemple, celle de Leconte de Lisle se pique d’une exactitude absolue mais elle est pénible à lire, celle de Victor Bérard est condamnée par les purs hellénistes mais elle les surpasse toutes — à mes yeux. Et Valéry a fait une traduction en alexandrins des Bucoliques d’une beauté stupéfiante — mais évidemment, il a parfois fait du Valéry : je ne le lui reproche pas.
Je préfère l’Enéide traduite par Alain Juppé ; elle commence ainsi :
« Je chante les bisous d’amour et les maures qui vinrent à Bordeaux fuyant les rivages inhospitaliers de la grande Syrte … »
Elle a été rebaptisée par lui « La Sarrasinide » !
Juppé, ou l’art de parler de ce qu’on ne connaît pas… Pas lu le Coran, mais bardé de certitudes sur… l’Islam!
Agrégé de Lettres classiques, c’est-à-dire une excellente base de littérature française, de latin et de grec, mais pour tout le reste, « énarque »: « J’y connais strictement rien, mais j’en cause quand même et je vous prouve que j’ai raison même quand j’ai tort ! »
Les Sophistes apprenaient ça aux jeunes gens de la bonne société , dans l’ Athènes antique…
Une autre version du « Je ne sais rien de rien mais je dirai tout » !
Au fait , Jean-Paul Brighelli, vous ne trouvez pas le discours des syndicats pour la grève du 26 assez falot ? On va vers une nouvelle victoire ( par forfait ) de votre grande amie ?
Tiens, à propos de l’Egypte, c’est bien le président Al-Sissi qui a déclaré qu’il fallait d’urgence « révolutionner l’Islam » ( comprendre expurger le Coran de ses textes sanguinaires ).
Intéressant! Intéressant!
Le père jésuite égyptien francophone Henri Boulad ( voir ses conférences, accessibles sur youtube ) le soutient.
Voyez-vous Donald Trump est peut-être moins féru de latin et de grec que le normalien Edouard Herriot mais il a certainement plus hérité de l’esprit guerrier de ces deux peuples antiques !
Il faut avoir l’esprit de la chose ! La mémoire seule de nos anciens ne fait pas tout l’habit !
Du Grec il faut avoir l’âme cuirassée de Socrate, le pied agile d’Achille et la ruse d’Ulysse !
Wikipédia nous indique que le Pseudo-Platon définit le sophiste ainsi : « Chasseur salarié de jeunes riches et distingués » !
Comme c’est joliment dit !
D’aucuns se rappellent peut-être ce que j’écivais ici-même il y a un mois ou deux :
http://blog.causeur.fr/bonnetdane/sachez-reconnaitre-le-juif…-00961.html
Eh bien, mêmes causes, même lieu, mêmes effets :
http://www.lepoint.fr/faits-divers/marseille-un-mineur-desequilibre-attaque-un-juif-avec-une-machette-11-01-2016-2008769_2627.php
Bien sûr, il s’agit d’un « déséquilibré »…
La France n’est ni un parti, ni un club distingué d’hommes décorés mais il arrive qu’elle s’incarne en une figure singulière !
Vous connaissez la ruse suprême d’Ulysse, conducteur des Grecs en leur patrie, de retour en Ithaque ? Se faire passer pour « Personne » !
Je m’étonne qu’aussi peu de monde s’émeuve des agressions faites sur les femmes en Allemagne.
Un peuple qui opprime un autre peuple ne peut être libre comme disait le grand Karl. A croire que la liberté des femmes fait encore peur à tant d’hommes, bien peu libres.
Les tentatives pour étouffer l’affaire au début et au moins pour la minimiser sont à vomir.
Mais on le sait bien, quand il s’agit de violence sur les femmes,on minimise toujours.
Si les agresseurs n’avaient aucun lien avec l’immigration, j’ai la faiblesse de croire que les merdias en feraient bien plus grand cas.
Mais cet apport culturel magnifique, comment pourrait-il comporter de points négatifs ?
Et qui vous dit que ces femmes ne sont pas victimes d’hallucination ?
Allez, un peu d’efforts, une gélule de vivreensemble2016, et tout ira mieux.
Mot d’ordre : Pour les femmes, des gorilles aux gares.
Foutaises, doubles foutaises.
Les femmes ne sont pas un peuple. Et personne ne minimise les violences, ni dans ce cas ni en général. Au contraire, on en fait des tonnes dans le cas présent, en se focalisant sur les inconvénients pour les dames alors qu’il y a des inconvénients pour tout le monde.
En réalité, le féminisme, qui surfe sur la vague des minorités casse-couilles réclamant des passe-droits (sous la forme de la parité, variante de la discrimination positive) fait très largement partie du problème.
Pour cette minorité comme pour les autres, foutez-nous la paix avec votre état de minorité, et vos gémissements indignes, ridicules, pour quémander des passe-droits. Vous devriez avoir honte.
Mais je n’ai jamais dit que les femmes étaient un peuple. Cela aurait été stupide de ma part.J’ai juste paraphrasé une citation de Marx, fait une comparaison. Vous avez besoin d’explication de texte, vous.
Et je suis depuis assez longtemps sur ce blog pour qu’on sache que je n’adhère pas le moins du monde à un féminisme stupide que je ne partage pas le moins du monde. En revanche, il y a une défense des femmes à faire en matière de violences et ça, vous ne m’empêcherez pas de le dire.
Sinon, puisque l’occasion se présente, vos interventions parfois pertinentes seraient tellement plus agréables si elles se faisaient sur un ton plus courtois. Vous ne semblez savoir qu’aboyer et grogner. Cela doit faire plus masculin.
@ thdo,
(…) le féminisme, qui surfe sur la vague des minorités casse-couilles réclamant des passe-droits (sous la forme de la parité, variante de la discrimination positive) (…)
600 femmes agressées dans la seule ville de Cologne en une soirée.
Vous faut-il faire un séjour en univers carcéral pour comprendre ce qu’est une minorité casse-couille ?
Je gage qu’il fantasme de devenir l’objet sexuel d’un caïd barbu. Son agressivité suspecte le trahit.
Cher Monsieur,
En faire des tonnes, comme vous l’écrivez, consisterait à battre comme plâtre quelques-uns de ces sous-hommes aux hormones disjonctées.
Mais pour cela, eût-il fallu que couillu vous fussiez.
Ps : épargnez-nous vos lamentations de catho tradi ultra-minoritaire désormais.
« http://www.lepoint.fr/faits-divers/marseille-un-mineur-desequilibre-attaque-un-juif-avec-une-machette-11-01-2016-2008769_2627.php
Bien sûr, il s’agit d’un « déséquilibré »… »
Version du matin, chagrin. Version du soir: l’ado en question ne joue pas le jeu, pauvre idiot! Il revendique haut et fort son geste et ses motivations religieuses:
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2016/01/11/01016-20160111ARTFIG00252-l-agresseur-de-l-enseignant-juif-de-marseille-se-revendique-de-l-etat-islamique.php
L’évolution de l’info au sujet de ce crime est révélatrice: camoufler la réalité est le but primal de tous ces journaleux aux ordres.
On peut toutefois se demander pourquoi les dignes représentants de la nations s’émeuvent si fort lors d’attentats anti-juifs et restent silencieux lorsque des églises sont souillées, profanées, brûlées; pas d’électorat important en jeu, alors? Crise aigüe de repentance? Calcul sournois et indirect?
Pas de chance pour Manuel Valls qui clamait haut et fort à qui voulait l’entendre que sans les Juifs la France ne serait pas la France ! Eh bougre d’andouille …
« On peut toutefois se demander pourquoi les dignes représentants de la nations s’émeuvent si fort lors d’attentats anti-juifs et restent silencieux lorsque des églises sont souillées, profanées, brûlées; pas d’électorat important en jeu, alors? Crise aigüe de repentance? Calcul sournois et indirect? »
La haine sournoise anti-catholique est bien portée, y compris ici, et a largement contribué au problème.
L’Europe a des racines chrétiennes : c’est la France qui a protesté lorsqu’on a voulu en faire mention dans la Constitution (heureusement retoquée).
Du groupe de travail de Simone Veil sur l’identité constitutionnelle de la France en 2008, il est ressorti qu’il y avait deux choses à préserver dans le cadre de la fusion de pays que ces enfoirés envisagent (et vont nous imposer) :
– la laïcité (entendez l’anticatholicisme, en pratique) ;
– et « peut-être », la notion de service public. Qui semble surtout avoir été mise dans le rapport pour faire joli.
Je ne suis pas, pour ma part, un forcené du catholicisme, mais je constate que la négation de l’histoire a joué sa part dans la politique migratoire catastrophique de ces 45 dernières années.
Si on avait tenu compte de l’importance des cultures, donc des religions, on n’en serait pas là on on en est…
Je constate aussi que la perte de la connaissance du christianisme est une perte comparable à celle du latin ou du grec, d’un point de vue culturel (d’ailleurs, quand la messe était en latin…). En Allemagne, en Angleterre… il y a des cours de religion à l’école publique, qui permettent (avec des difficultés, bien sûr) d’éviter cette perte.
Ces pauvres cons de gauche ont eu ce qu’ils « voulaient », la peau du catholicisme. Ils se sont ce faisant tiré une balle dans le pied, ainsi qu’au pays. Mais ce n’est pas grave, quand on hait on ne compte pas…
« Ces pauvres cons de gauche ont eu ce qu’ils « voulaient », la peau du catholicisme »
C’est encore ce qu’on sait faire le mieux. Bien aidés, il faut le confesser, par la bêtise abyssale des cathos revanchards.
Soyez modernes, comme votre pape-représentant de commerce :
http://www.lefigaro.fr/mode-homme/2015/12/21/30007-20151221ARTFIG00221-une-eglise-se-reconvertit-en-paradis-du-skate.php
Les massacres récents réveillent le désir de batailles d’arrière garde des culs en loden : les jacobites frustré(e)s veulent exister en se frottant aux jacobin(e)s.
Le mariage pour tous vous ouvre pourtant de nouvelles perspectives comme une sainte alliance stratégique avec les daechiens. Fini le pétrole contre l’eau bénite, vive le mariage fuligineux des huiles saintes.
Saint thdo, le catho tradi, j’ai répondu un peu plus haut à vos insultes. Bonne journée !
Prix Nobel de la paix 2012: Union Européenne, tout est dit. Le but de la civilisation occidentale est de réprimer chez l’Homme moderne tout esprit de combativité: drapeau arc-en-ciel, pas d’armes, pas de vagues. Engoncés dans nos linceuls de lois, abâtardis par des consommations d’inutilités en masse, Darwin ne donnerait pas cher de notre peau sauf à régresser au niveau de la barbarie, nous sommes morts. Le Moyen-Âge assiège nos murailles, poix brûlante, eau bouillante contre les
assaillants ou Soumission, on a ainsi « invité les femmes à adapter leurs comportements aux nouveaux venus. ». Houellebecq interrogé sur notre servilité répondrait: » Je suis étonné, je ne pensais pas que ça arriverait si tôt. «
Tant va la croyance qu’à la fin elle se fracasse … contre le mur du temps !
Quant à la paix … définissez l’œuvre de l’homme comme une œuvre de paix me paraît d’une parfaite imbécillité !
A l’Elysée on vient de proclamer une « charte des droits de l’humanité » : monument plus vide que le mausolée de Jarnac !
Hollande s’est recueilli sur les ossements sacrés de Mitterrand, qu’il continue ses saintes prières !
L’humanité qu’est-ce qu’elle fait ? Elle change son environnement et elle se destine par vocation à se changer elle-même.
La nature toute entière d’ailleurs est en mouvement !
Renoncer au mouvement c’est à dire à la guerre du vivant ? Sans façon … la paix juste un moment de relaxation – et de jeux.
L’homme est fait pour la lutte dans laquelle il se sent heureux ! Se sentir exister c’est parier sur le futur pas sur le passé !
Charte : mon cul !
http://droitshumanite.fr/DU/
Si l’homme contemporain est allé au sommet de l’Everest et a marché sur la Lune c’est justement parce qu’il s’est émancipé de vaines croyances religieuses qui limitait l’homme et son rayon d’action.
Quand les sots conseillers de l’Elysée écrivent :
« Le principe de continuité de l’existence de l’humanité garantit la sauvegarde et la préservation de l’humanité et de la terre, à travers des activités humaines prudentes et respectueuses de la nature, notamment du vivant, humain et non humain, mettant tout en œuvre pour prévenir toutes les conséquences transgénérationnelles graves ou irréversibles. »
Croyez vous que l’exploration et la mise en valeur des Amériques correspond à cet idéal ?
… transgénérationnelle … pâté verbal indigeste !
… qui limitaient …
P.S Désolé pour les fôtes !
A quoi sert l’alpinisme ? A rien ; A quoi sert la spéléologie ? A rien.
Mais ce sont des activités qui rendent l’homme heureux car elles lui font toucher ses limites ; est-ce que ce sont des activités écologiques ? Pas vraiment … par définition l’homme pollue son environnement et si c’est un endroit vierge de toute trace humaine il y laisse son empreinte ; il signe son crime comme disent « Les Experts » !
Maintenant on peut criminaliser l’homme … c’est ce à quoi s’emploient depuis des lustres toutes les religions les plus absurdes qui soient !
La raison nous indique d’autres voies !
Le pire, c’est qu’elle ne le criminalisent pas pour ses vrais crimes mais elles en inventent pour la circonstance.
Je remonte comme un gardon le fil des commentaires et je tombe sur une Sanseverina quasi folle de rage contre ce délicieux angelot de thdo. Où on va, là ? où on va, si les meilleures d’entre nous ont la bave aux lèvres, pour un rien ? Ouf, le Dugong Rescue Center croisait dans le coin et a secouru l’outragée d’un commentaire-enclume en guise de life-jacket.
Eclats de rire dans la salle.
C’est sûr qu’Hollande avec sa petite âme de fonctionnaire dans son petit corps de fonctionnaire-baiseur de petite actrice et son intelligence limité à l’essentiel de la ruse politique ne doit pas se mettre en pétard tous les jours ! Doit rester bien calme le pépére …
Une sainte colère de Sansévérina ne doit pas affoler les gardons !
J’ai un instant cru lire « se mettre UN pétard »…
Pas folle de rage, BDL. Seulement exaspérée de me voir embarquée dans un « vous » féministe que je n’ai jamais revendiqué ( enfin pas ce féminisme -là ) et surtout de voir que ces monstres « d’orientaux » pour faire large ou pour faire à la manière de Montesquieu se permettent de considérer les femmes occidentales comme un sérail dans lequel ils estiment qu’ils peuvent puiser comme ils veulent. Exaspérée aussi de voir les gauches européennes aphasiques face à ce problème : quand même on ne peut pas critiquer les bons pauvres réfugiés Syriens.
Exaspérée de voir la grosse Merkel qui louvoie trop contente d’avoir sa population d’émigrés pour résoudre les problèmes de
natalité de son pays, à la solde des grandes entreprises ravies de la main d’oeuvre qui arrive à point. Exaspérée du silence complice des cathos bien pensants qui ne traitaient guère différemment les femmes il y a quelques siècles. Exaspérée de la mollesse d’un paquet de gens qui se demanderont trop tard pourquoi il est si tard, trop tard pour faire quelque chose.
Vous voudriez que l’atmosphère de la vie politique ressemble à une sacristie où l’on chuchote et où l’on fait des messes basses ?
…
La vie publique c’est comme les filles publiques : les dehors sont souvent voyants et sonores !
En parlant d’erreur : Dans notre académie on enseignait en 2015 aux primaires les éruptions volcaniques «vulviennes».
Un document «Microsoft Word» créé en 2005 était en ligne depuis au moins 2009 sur le site http://www4.ac-nancy-metz.fr. Il a disparu mais des reprises existent : http://www.2000ecoles.net/sitesecoles/vsg-paulbert/Cm1/eruption.htm…
Aujourd’hui, en recherchant ce type d’éruption sur un moteur de recherche, le troisième lien donne ceci :
Balade libertine – Ma plume erotique
28 déc. 2014 – … je vous demande de m’accompagner dans mes caresses vulviennes … né du volcan qui prépare son éruption en ma verge sucée par votre …
Google célèbre aujourd’hui la naissance de Charles Perrault : il y a plus de lucidité dans les contes de Perrault que dans toutes les chartes élyséennes ! Il faudrait de temps en temps descendre de l’Elysée pour hanter sinon l’Erèbe du moins le monde sublunaire !
L’intellectualisme est une maladie comme une autre ; la musique peut succomber par excès de science on l’aura vu aussi bien avec les excès de la polyphonie contre laquelle réagira Monteverdi, qu’avec Boulez et son IRCAM contre laquelle toute la musique populaire s’affirme !
…
Des concepts qui débordent leur sujet et s’affirment comme leur propre objet d’études deviennent des champs d’investigation vide !
.. contre lesquels …
En fait d’ailleurs la musique populaire – le rock la variété le blues le jazz la musique de film – qui sont des musiques de consommation courante ignorent davantage encore qu’elles ne combattent les courants savants de la musique comme le dodécaphonisme ! Elles passent à côté parce qu’elles n’ont pas l’usage de choses dont les effets sont inaudibles ; par contre des instruments nouveaux comme les ondes Martenot ou les synthétiseurs et autres instruments électriques (guitares etc) seront abondamment utilisés par les courants populaires (en plus des emprunts à des musiques folkloriques et exotiques).
La musique savante en se coupant des ressources de la musique populaire se tarit d’elle-même.
Voyez-vous si Boulez avait utilisé le thème d’une chanson d’Edith Piaf style « La vie en rose » pour en faire des variations savantes j’aurais davantage confiance en son génie créatif et récréatif !
Mais quelqu’un qui méprise aussi intensément la musique populaire – folklorique – contrairement à Beethoven Schubert et cent autres musiciens classiques – me paraît être mal-entendant !
Ravel passait des nuits entières dans les clubs de jazz …
Une discussion en conclusion du dernier débat de la Fondation res publica (sur la dernière réforme des régions) :
http://www.fondation-res-publica.org/Debat-final_a923.html
revient notamment sur une impression commune : celle de ne plus être gouverné, que les politiciens ne savent pas où ils vont mais y vont quand même, avec énergie et en faisant bien des dégâts.
Inquiétant.
Merci Flo et Arthur !
On va lui remettre le couvert, à force, il va peut-être finir par comprendre. Mais je n’en suis pas sûre.
flo
@ thdo,
(…) le féminisme, qui surfe sur la vague des minorités casse-couilles réclamant des passe-droits (sous la forme de la parité, variante de la discrimination positive) (…)
600 femmes agressées dans la seule ville de Cologne en une soirée.
Vous faut-il faire un séjour en univers carcéral pour comprendre ce qu’est une minorité casse-couille ?
flo 12 Janvier 2016 à 11 h 52 min #
@ thdo,
(…) le féminisme, qui surfe sur la vague des minorités casse-couilles réclamant des passe-droits (sous la forme de la parité, variante de la discrimination positive) (…)
600 femmes agressées dans la seule ville de Cologne en une soirée.
Vous faut-il faire un séjour en univers carcéral pour comprendre ce qu’est une minorité casse-couille ?
Sanseverina
au macho catho de service
Pas folle de rage, BDL. Seulement exaspérée de me voir embarquée dans un « vous » féministe que je n’ai jamais revendiqué ( enfin pas ce féminisme -là ) et surtout de voir que ces monstres « d’orientaux » pour faire large ou pour faire à la manière de Montesquieu se permettent de considérer les femmes occidentales comme un sérail dans lequel ils estiment qu’ils peuvent puiser comme ils veulent. Exaspérée aussi de voir les gauches européennes aphasiques face à ce problème : quand même on ne peut pas critiquer les bons pauvres réfugiés Syriens.
Exaspérée de voir la grosse Merkel qui louvoie trop contente d’avoir sa population d’émigrés pour résoudre les problèmes de
natalité de son pays, à la solde des grandes entreprises ravies de la main d’oeuvre qui arrive à point. Exaspérée du silence complice des cathos bien pensants qui ne traitaient guère différemment les femmes il y a quelques siècles. Exaspérée de la mollesse d’un paquet de gens qui se demanderont trop tard pourquoi il est si tard, trop tard pour faire quelque chose.
C’est bien connu. Pour ceux-ci et ceux-là, une femme qui s’extrait du triptyque enfants/cuisine/église, c’est forcément une femme de mauvaise vie.
Tradis peine-à-jouir de tous bords, comme le chantait le grand Jacques au sujet des flamingants, je vous emm…e!
http://www.lepoint.fr/faits-divers/creteil-un-conseiller-municipal-les-republicains-tue-a-son-domicile-12-01-2016-2009164_2627.php
Il aurait pu se casher un peu quand même…
http://www.lepoint.fr/societe/agression-antisemite-a-marseille-les-juifs-invites-a-enlever-la-kippa-12-01-2016-2009287_23.php
Le B2i est le B613 de l’EN et les classes TICE ses geôles.
C’était juste pour revenir au sujet du blog.
Pourquoi pensez vous que tous les cathos sont des tradis et des peines à jouir? Il y en a certes, autant que chez les athées.
Que deviendra l’athée sans le catho?
et pourquoi penser que les propos de thdo engageraient les cathos, tradis ou non ?
Comme je l’ai déjà écrit, ce qui est important dans une religion, c’est ce qu’elle enseigne.
Les catholiques ont parfois la réputation d’avoir méprisé la femme, ce qui est vrai d’un certain nombre au moins à une certaine époque, mais il reste que la plus grande sainte de cette religion est une femme, la Vierge Marie, et de nombreux points mettent les femmes en valeur.
Dans la pratique, les hommes ne sont pas exemplaires mais c’est par manque de mise en pratique de leur doctrine.
Dans l’Islam, ce qui me gêne plus, c’est que la doctrine encourage ce mépris des femmes, cette violence, etc.
Et c’est en suivant la doctrine que les hommes maltraitent et/ou méprisent les femmes.
Ceci dit, nos voisines allemandes feraient bien de s’habituer… avec un million de nouveaux colocataires charmeurs et délicats, adeptes d’une religion d’amour et de respect de la femme et aussi d’ailleurs de tous les mécréants, c’est la dhimmitude, la valise ou le cercueil (remarquez que le choix s’élargit).
Pasdamalgame, on vous dit.
Je stigmatise seulement l’intervention de thdo, qui dénotait une connivence idéologique avec la secte mahométane en ce qui concerne les droits des minorités, notamment nos consœurs.
L’ennui avec le catholique, c’est qu’il est en voie de disparition. On hésite donc parfois à tirer sur une espèce en péril. D’autant plus que, tout comme son frère convers des sables, l’humour n’est point son point fort.
Question que je me pose avant d’aller dormir : moi qui n’arrive que difficilement à mettre des zeuros de côté pour arranger ma casbah et payer quelques vacances en France (sainte écologie oblige…), je me demande comment fait un réfugié pour avoir 3000 $ afin de payer un passeur tout en sachant que chez lui il lui faut plusieurs années pour obtenir juste 1000 $.
Faut-il chercher une solution du côté de la Hijra ?
Cher M. Brighelli, ma direction pédagogique (j’enseigne la compta-gestion en BTS dans un important centre d’apprentissage)m’a intimé l’ordre de “tutorer des apprenants en mode synchrone ou asynchrone”.
Signé: a white undead male 🙂
(Mais j’espère que vous ne comprenez pas les *émoticônes*!!!
Ah, très drôle.
C’est significatif, ces sociétés qui inventent une novlangue pour désigner ce qu’elles ne parviennent plus à nommer — décerner ou non des diplômes, transmettre des savoirs, former des élèves — et même des élèves d’élite.
Je l’intéresse autant aux nouveaux mots (et « tutorer des apprenants » est très joli) qu’aux mots désormais impossibles : les uns et les autres en disent long sur où nous en sommes.
Mon conjoint est enseignant au secondaire aussi (Histoire) ici au Québec et c est la même histoire du tableau interactif, les TIC et tout le bataclan que les enseignants sont supposés utiliser pour être de bons enseignants selon le ministère.
mon conjoint s’en est tjrs balancé (il a 38 ans) et oui il fait parfois qqs powerpoints mais son enseignement c est avant tout un « show »! un spectacle. une heure ou les élèves sont bouche bée à écouter un bon conteur leur raconter des histoires, des histoires vraies.
les élèves en sont fou.
ils ont même créé une page facebook « 10 reasons why jean-pascal dubé is the greatest man alive » (ils sont impressionnables facilement ms qd même) tellement qu’ils « capotaient » (comme on dit ici) sur toutes ses connaissances, la culture générale et son talent à les communiquer avec passion.
tout ca pour dire que je suis 100% d’accord avec vous. L’enseignement c est et ca devrait tjrs être, un partage ou un enseignant ELÈVE les jeunes, en les nourrissant au plan intellectuel, en les éveillant, en les faisant « sourciller » et se questionner.
entre autres parce que je suis scandalisée de l’importance que prennent les TIC et les écrans tout court dans la vie des enfants et dans les salles de classe, mes enfants vont dans une Ecole Steiner- Waldorf.
Vous en avez sûremetn entendu parler. c est un sujet fort « controversé » que cette pédagogie là. mais moi, ca me parle.
Un article est paru ds le New York times il y a qqs années: « A Silicon Valley School That Doesn’t Compute » sur ce mouvement d’écoles, qui explose notamment en Californie et dans la silicon valley, et ou les boss des entreprises technologiques choississent de mettre leurs enfants ds une école sans ordi au primaire, une école ou les profs ont un TABLEAU NOIR, font des dessins au tableau, et ou les élèves apprennent à écrire avec un vrai style, vous savez avec un stylo plume comme « dans le temps »….
http://www.nytimes.com/2011/10/23/technology/at-waldorf-school-in-silicon-valley-technology-can-wait.html?_r=0
merci encore pr ce billet fort intéressant!
je pense que vos élèves et vos écoles vont « s’ennuyer de vous » comme on dit ici!!!
Au plaisir,
Joanna
Je suis pour l’Europe, pas celle qu’on nous concocte, chaque pays poursuivant son propre égoïsme et sa volonté de puissance, mais je me suis délectée de votre articles et de quelques commentaires appropriés. Comme vous êtes un enseignant, je suppose que vous êtes sincère en écrivant cela. Donc une remarque personnelle sur le langage et sa fonction. Lisez le roman 1984 et vous comprendrez où nous sommes maintenant : mise en forme de la novlangue, aidée en cela par l’instrument ordinateur et remercions microsoft et d’autres de nous simplifier l’étude du langage. Il me semble l’avoir lu quelque part par vous ou l’un de vos commentateur, une école des riches, voie ouverte sur le savoir et le pouvoir économique et quelquefois politique et une école pour les pauvres, définitivement cancres avec tout ce que cela entraîne d’irresponsabilité quoi, pas de discordance face au pouvoir politique et très dépendants de ce fait pour émettre un jugement de valeur personnel. Pourquoi les pauvres devraient s »intéresser à la culture et à la connaissance en général, d’autant que leurs professeurs bien mal formés, ne le sont pas non plus.
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