Même si j’ai toujours eu une certaine tendresse pour le péplum, je n’en ai pas beaucoup vu, depuis la grande période des années 1950-1960, qui ne sombrent pas dans le ridicule d’effets spéciaux délétères ou d’anachronismes plaisants et lassants à la fois. C’est dire que je suis allé voir le film d’Uberto Pasolini (aucun rapport avec Pier Paolo, sinon dans l’inspiration) en hésitant à chaque pas.
J’étais d’autant plus dubitatif que la dernière performance — au Festival de Cannes — de Juliette Binoche, qui interprète ici Pénélope, m’avait exaspéré.
J’avais tort, et Diderot avait raison (comme toujours). Un grand comédien est une coquille vide (et plus elle est vide, meilleur c’est) dans laquelle se glisse le personnage. Le philosophe avait beau jeu d’énoncer cette vérité : à l’époque, on n’interviewait pas les acteurs ni les actrices. Oh que je sais gré à certains comédiens parmi les plus grands de n’avoir pas déboulé inopinément sur les étranges lucarnes de l’actualité — Bouquet, Terzieff, mais aussi bien Huppert… Dorénavant, n’importe quel cabotin prend des poses devant les caméras en dehors de l’exercice de sa profession, et c’est bien dommage.
Binoche doit être très bête (et assurément elle l’est) pour être à ce point habitée par Pénélope, qu’elle interprète avec un immense talent. Avec feu et glace à la fois.
Quant à Ralph Fiennes, il est tout simplement prodigieux. J’avais beaucoup apprécié Kirk Douglas dans le temps. Mais là, le comédien britannique éclipse l’Américain dans la résurrection d’Ulysse — Odysseus, comme ils disent, comme Homère.

Parce que ce film, c’est l’Odyssée — derniers chapitres — comme s vous y étiez. Avec un zeste d’Eschyle ou de Sophocle. Rien d’étonnant : c’est le dramaturge anglais Edward Bond (mort juste avant la sortie du film) qui a rédigé l’essentiel du scénario et des dialogues. Un monde brutal, barbare — celui du XIIe siècle avant JC., où se passe le récit, celui du VIIIe siècle où Homère — qui qu’il fût — l’écrivit, et le nôtre. Les réflexions du héros sur la guerre que la bête humaine porte en elle ont sans doute défrisé les belles âmes (la critique en moyenne est très mitigée) qui veulent se persuader que la violence n’est pas notre pain quotidien, mais elles sont d’une actualité frappante. C’est ce qui caractérise les grandes œuvres par rapport aux ersatz pseudo-littéraires dont les éditeurs bien-pensants nous abreuvent : hier, c’est aujourd’hui, et c’était demain.
Au passage, notons que Bond, contrairement à tant de petits-maîtres du cinéma contemporain, ayant compris que le scénario d’Homère, qui tient depuis vingt-huit siècles, était parfait, n’a rien ajouté, rien retranché. Tout y est, le porcher Eumée, la servante Euryclée qui reconnaît, la première, son vieux maître qui fut autrefois son bébé, et le chien Argos, qui meurt d’avoir enfin revu son maître, et c’est très émouvant — et surtout l’affrontement entre deux générations : les jolis jeunes gens (il y a dans ce film un côté volontairement crypto-gay très amusant) dont les muscles délicats seront hachés menu par le « héros d’endurance », comme dit Homère. Un conflit de générations entre un boomer revenu de tout et de Troie en particulier, et des éphèbes — y compris le pauvre Télémaque — pas même capable de bander (« M’dam’, c’est une métaphore ? ») l’arc qui va trancher le fil de leurs vies inutiles. Fin de la génération Z, terminus des prétentieux. Le boomer Ulysse les a mis KO. Il faut voir le geste impeccable avec lequel il égorge ceux qui se mettent en travers de sa vengeance.
(Il y a un livre fameux de Mickey Spillane intitulé I, the jury, qui correspond tout à fait à cette façon de voir : on ne passe pas devant les tribunaux quand on veut se venger, on est juge et bourreau pour une justice immanente meilleure que celle des juristes professionnels.)

Le héros rentre donc anonymement à Ithaque (le film a pour l’essentiel été filmé à Corfou, dont la forteresse était plus adéquate que les quelques pierres qui subsistent à Ithaque du supposé palais d’Ulysse), nu, désemparé, hanté de guerre et de naufrages. Des prodiges qu’il a affrontés pendant dix ans, nous ne saurons rien, puisque nous en connaissons le détail. Attendez donc la sortie du film de Nolan, l’année prochaine, gros budget, effet spéciaux et incompréhension probable de ce que sont l’épopée et la tragédie.
Parce que le film de Pasolini (qui lorgne sur l’Œdipe-roi de son homonyme) côtoie l’épique et le tragique avec une efficacité rare. Il n’y a pas de dieux dans cet univers humain, trop humain. Les Grecs de l’époque classique savaient déjà qu’ils n’étaient que des métaphores des appétits humains. Ils savaient que les hommes les avaient façonnés à leur image.

Massacre, donc. Ruisseaux de sang. Ulysse, couturé de toutes parts depuis le début (il porte dans sa chair le souvenir de vingt ans de luttes, on lit la prise de Troie sur les cicatrices de son visage), se retrouve maculé de sang, et incertain de ce qui se passera désormais entre Pénélope et lui.

C’est un film magnifique, qu’il faut voir absolument. Un film qui prouve que « cinéma intelligent », un oxymore depuis quelques décennies, peut parfois redevenir un pléonasme.

Jean-Paul Brighelli

72 commentaires

  1.  » Dorénavant, n’importe quel cabotin prend des poses devant les caméras en dehors de l’exercice de sa profession, et c’est bien dommage. »

    Souvenir de Proust. A un moment un personnage secondaire, le père de Bloch, ironise, apparemment parce qu’un acteur célèbre de l’époque, Coquelin aîné, donne son avis sur des question politiques.

     » M. Bloch ajoutait à la série habituelle des anecdotes cette réflexion ironique qu’il réservait plutôt pour ses amis personnels et que Bloch jeune fut extrêmement fier de voir débiter pour ses amis à lui : « Le gouvernement a été impardonnable. Il n’a pas consulté M. Coquelin ! M. Coquelin a fait savoir qu’il était mécontent. » (M. Bloch se piquait d’être réactionnaire et méprisant pour les gens de théâtre.)

  2. « Binoche doit être très bête (et assurément elle l’est) pour être à ce point habitée par Pénélope, qu’elle interprète avec un immense talent. Avec feu et glace la fois. »

    Brighelli adore tellement souffler le chaud et le froid (Spleen et Idéal, pour toujours et à jamais) qu’il ne peut pas résister à la tentation de produire ces paradoxes à la fois irritants et délicieux, délicieusement irritants et poils-à-gratter délicieux, qui rappellent les impressions ressenties par le jeune Marcel devant le spectacle des carafes de la Vivonne.
    Binoche est tout sauf bête. Elle est simplement le genre de femmes que Brighelli adore détester.
    Et qui plus est, oui, elle est excellente actrice.
    What elle could you ask ?

    • Oui, faites-nous du Sandrine Rousseau, elle qui ne comprend pas pourquoi elle s’est faite huer à son arrivée à une manifestation organisée par des Iraniennes place de la République.
      Le voile n’est certainement pas un objet qui peut être exhibé comme étendard culturel (je ne vous en donne pas les raisons, hein, vous les connaissez) ou alors Juliette à le QI de Sandrine.

    • Il est vrai qu’au Carnaval de Cannes, elle a dû jouer un autre genre de rôle, celui qui était attendu d’elle – sinon macache !

      Elle y est donc allée de :
      « Guerre, misère, dérèglement climatique, misogynie primaire, les démons de nos barbaries ne nous laissent aucun répit. Les otages du 7 octobre et tous les otages, les prisonniers, les noyés, qui endurent tous les jours la terreur sont dans un sentiment d’abandon »…

      Et ce pauvre JG de taper ELLE, au lieu de ELSE !
      (rappel : « Elle » a 61 ans  ; c’est un peu vieux pour JPB.)

  3. Hijab En Jersey – Pas cher | Hijab En Jersey Chez my-abaya-dubaï.com. https://share.google/s4P4eVtt4brZrw0Hr
    Si vous ne faites pas la différence entre le truc ci-dessus et ce que portait Binoche à Cannes, je diagnostique, au choix : cataracte aggravée/glaucome/début de cécité/décollement de rétine stade avancé.
    Dans tous les cas de figure, ne tardez pas à consulter.

    • S’il vous plaît, épargnez-nous le cours sur le voile haram de celui qui ne l’est pas.
      Je rejoins WTH, Binoche n’a pas eu le choix sur sa tenue.
      Ce n’est plus Cannes, c’est le festival de Soros, des couvertures de Forbes et de leur idéologie crasseuse dans la bouche de Laurent Laffite en maître de cérémonie d’ouverture. Les décideurs savaient parfaitement ce que provoquerait cette tenue.
      Entre l’autre qui fait dans son commerce politique « Felix potin » sur le conflit à Gaza avec la copine écolo asperger qui fait bien dans le décor, à peu de frais en prenant le bateau et en caressant l’espoir d’être interceptée et maltraité pour atteindre le rêve secret de rejoindre la cohorte des martyrs carnaval qui n’ont jamais connus de conflit de leur vie, planqués dans le confort de la vie française et Binoche garnie d’un compte en banque qui la discrédite d’entrée de jeu pour venir donner des leçons sur la souffrance sociale des femmes — je vous vois venir à expliquer que SI, elle a le droit de l’ouvrir ; je vous réponds que NON, M. Houellebecq, un cran au-dessus du niveau de Juliette, reconnait lui-même que ses revenus ne lui permettent plus de prendre telle ou telle autre position politique pour appartenir à l’élite — ; WTH a eu le bon mot : carnaval de Cannes !

  4. Pour mémoire :
    https://images.app.goo.gl/NJ2qUh7bLatqFhtJ6
    Le principe débile du voile islamique, c’est qu’une femme ne doit pas montrer ses cheveux…
    Alors regardez bien la photo de Binoche.

    Je constate donc qu’il y a des membres du commentariat de ce blog qui s’excitent sur un bout de tissu qui n’a à mes yeux ici aucune valeur religieuse, et que les 60 000 morts gazaouis laissent de marbre.
    Bien bien.

    • Eh bien personnellement le port du voile à tout âge, s’il est clairement affiché et revendiqué en tant que signe religieux, me gonfle au plus haut point.
      Comme les croix autour du cou ou les kippas ou whatever.

      Mais je ne sache pas que Binoche se soit convertie à l’islam…Pour qualifier le buzz fait autour de sa capuche cannoise, j’hésite entre « dérisoire » et « très con ».
      « Much ado about nothing », aurait dit WS.

      • WS : William Saurin ? Et son couscous : que pour les pouffes voilées !

        Pour les non-voilées : le Dar Mima *, installé sur le toit de l’IMA, par Jamel D. en hommage à sa Fatima de mama ; Comme là-bas dit !

        * « beaucoup de bruit pour rien » ?
        Il se dit que Jack L. qui y avait sa table réservée, a fini par se lasser.

      • Une croix ne cache pas…
        Une kippa est très discrète…

        Le voile uniquement pour les filles ou les femmes, c’est normal…
        Méluche, sors de ce corps !

    • Tout est fait pour tourner en rond dans ce Passé…
      Histoire de ne surtout pas s’occuper de ce qui est plus que jamais préoccupant, ICI !

      Après le ‘puté Delogu, une ‘putée RN !
      OAS, pas plus que FLN : aucun sens pour l’immense majorité des gens dans ce pays.
      Il est donc vraiment plus que temps d’en sortir !
      Mais c’est tellement plus facile que de tenter de gérer la triste réalité…

      … Petit détail significatif de l’état général :
      dans la piscine découverte du coin : trois MNS de plus que l’an dernier, après installation d’un… « parcours gonflable ».
      « Pas simple, gamins souvent difficiles à canaliser », qu’ils disent.
      Ben oui, et ça risque fort de continuer.
      A la piscine, moins aisé de cacher un couteau ; c’est déjà ça…
      … Jusqu’à l’invivable, et on en est pas loin !

    • Parlons de vos passions délirantes dont celle du contrat sociale à la chinoise, passion que vous partagez avec notre hôte et l’ex dirigeant de Davos.
      Connaissez-vous Myret Zaki ? Economiste, femme à l’esprit pointu, je vous recommande vivement ses analyses. Elle expliquait, il y a peu, que la domination du dollars, (et soyons francs, avec elle, la domination de Davos) ne tenait, aujourd’hui, que sur la supériorité de l’armée américaine à l’échelle mondiale. Or, récemment c’est produit un événement qui n’a rien d’anodin sur le classement de tête que détiennent les USA. Ce sont les Iraniens qui ont dévoilés les premiers la réalité effective de cette technologie hypersonique dont tous parlaient mais que personne n’avait encore vu, et qui a mis à mal Bibi, son dôme de fer, mais également la supériorité de la force armée américaine. Quand les experts forts en bouche s’attendaient à ce que ce soit les Russe qui fassent la démonstration de cette nouvelle technologie, Vlad’ a préféré faire durer le plaisir et laisser l’opportunité à l’Iran de faire le premier lancement. Comprenez-vous ce que cela signifie pour le dollars qui avait déjà perdu de sa superbe puisque les arabes s’autorisaient des échanges commerciaux autres qu’en pétrodollar ? Ce qui n’est pas bon pour le dollar ne l’est pas pour Davos et vos ambitions de merde sans nom.

    • Pourtant le premier message visuel est en partie positif : la forte dame blanche ( refus du stéréotype de la minceur !) pelote un jeune noir ( ou basané) infirme, c’est donc un message antivalidiste ( oui les infirmes aussi ont droit a être objet de désir !). C’est C’est la femme qui est prédatrice et dominatrice, son apparence illustre le refus des normes physiques imposées par les hommes, donc le message est feministe , anti- patriarcat.
      Ou pas.
      Mais le graphiste a peut être voulu s’amuser avec tous les poncifs moraux de notre époque qui finissent par se contredire.

  5. What else could you ask ?
    (Quelle autre question pourriez-vous poser ?)

    Vu le contexte,cette phrase me paraît bizarre.

    J’aurais mieux compris:

    What else could you ask for ?

    variante du classqiue:

    What more could you ask for ?

    (Que demander de plus ?)

  6. anachronismes plaisants et lassants à la fois.

    Un conflit de générations entre un boomer revenu de tout et de Troie en particulier, et des éphèbes — y compris le pauvre Télémaque — pas même capable de bander (« M’dam’, c’est une métaphore ? ») l’arc qui va trancher le fil de leurs vies inutiles. Fin de la génération Z, terminus des prétentieux. Le boomer Ulysse les a mis KO. Il faut voir le geste impeccable avec lequel il égorge ceux qui se mettent en travers de sa vengeance.

    Il me semble qu’ici le plaisant anachronisme vient du Maestro.

    Au fait quel âge a Ulysse quand il rentre à Ithaque ?

    A-t-il été conçu dans une période d’après -guerre- quand les bites étaient gonflées à bloc et

    les vagins hurlaient leur désir d’être pénétrés ?

    Ou, comme le Maestro, lors d’une permission du père ?

  7. Un conflit de générations entre un boomer revenu de tout et de Troie en particulier, et des éphèbes…

    A la première lecture,on peut se fourvoyer et comprendre :revenu…des éphèbes.

    Mais non, Ulysse n’est pas une tafiole;de nos jours,s’il était marseillais il présiderait le club des Titans, de la Rue Sainte.(Cette rue où se trouve la salle que le Maestro honore de sa présence,chaque jour.)

    https://www.titanmen.com/?nats=MC4wLjIuMi4wLjAuMC4wLjA

  8. Ulysse, couturé de toutes parts depuis le début (il porte dans sa chair le souvenir de vingt ans de luttes, on lit la prise de Troie sur les cicatrices de son visage)

    La femme-maso, soumise, qui avant le coït demande à être lacérée porte elle aussi des traces.

    Sont-elles moins glorieuses ,

    Par abus de langage on peut assimiler stigmlmates,lacérations et cicatrices à de l’écriture.

  9. Mais non, Ulysse n’est pas une tafiole;de nos jours,s’il était marseillais…

    Il y a sur une placette marseillaise une colonne avec le buste d’Homere et l’inscription ( je crois) Marseille à Homere ( désolé pour l’accent grave que mon portable ne  » sait » pas faire ). Il y a déjà longtemps un plaisantin avait ajouté  » Simpson » ( pas de besoin de faire les présentations je suppose).
    La rue d’Aubagne de triste mémoire ( effondrement d’immeubles) est proche. Cette colonne ( fontaine au départ ?) se trouvait ailleurs mais a été déplacée. Fut installée je crois sous le premier empire par des Marseillais fiers de leur origine grecque.
    Aujourd’hui…

  10. En liaison avec la chronique de Brighelli, un des textes les plus réussis de l’irremplaçable Brassens, « Penelope » :

    Toi l’épouse modèle
    Le grillon du foyer
    Toi qui n’as point d’accrocs
    Dans ta robe de mariée
    Toi l’intraitable Pénélope
    En suivant ton petit
    Bonhomme de bonheur
    Ne berces-tu jamais
    En tout bien tout honneur
    De jolies pensées interlopes
    De jolies pensées interlopes
    Derrière tes rideaux
    Dans ton juste milieu
    En attendant l’retour
    D’un Ulysse de banlieue
    Penchée sur tes travaux de toile
    Les soirs de vague à l’âme
    Et de mélancolie
    N’as-tu jamais en rêve
    Au ciel d’un autre lit
    Compté de nouvelles étoiles
    Compté de nouvelles étoiles
    N’as-tu jamais encore
    Appelé de tes vœux
    L’amourette qui passe
    Qui vous prend aux cheveux
    Qui vous compte des bagatelles
    Qui met la marguerite
    Au jardin potager
    La pomme défendue
    Aux branches du verger
    Et le désordre à vos dentelles
    Et le désordre à vos dentelles
    N’as-tu jamais souhaité
    De revoir en chemin
    Cet ange, ce démon
    Qui son arc à la main
    Décoche des flèches malignes
    Qui rend leur chair de femme
    Aux plus froides statues
    Les bascules de leur socle
    Bouscule leur vertu
    Arrache leur feuille de vigne
    Arrache leur feuille de vigne
    N’aie crainte que le ciel
    Ne t’en tienne rigueur
    Il n’y a vraiment pas là
    De quoi fouetter un cœur
    Qui bat la campagne et galope
    C’est la faute commune
    Et le péché véniel
    C’est la face cachée
    De la lune de miel
    Et la rançon de Pénélope
    Et la rançon de Pénélope

  11. ECHO :
     » (…) Fut installée je crois sous le premier empire par des Marseillais fiers de leur origine grecque.
    Aujourd’hui… »

    ECHO, par pitié, mettez fin à cette torture inhumaine, à cet insoutenable suspense : « aujourd’hui… »
    Eh bien quoi, aujourd’hui ?
    Développez, mon vieux… Lâchez-vous !

  12. Josip Gavrilovic,le 5 juillet 2025 à 19h06 nous invitait à regarder une image.

    Que représente cette image ?

    « Le Petit Capuchon » (en anglais « hood » ).

    Le capuchon auquel il pense est sans aucun doute le capuchon recouvrant le gland du clitoris.

    « Certaines femmes se plaignent d’avoir un clitoris enfoui sous un épais capuchon ce qui rend sa stimulation difficile lors des rapports sexuels. Le désenfouissement du clitoris leur donne accès au plaisir. Cette particularité anatomique gênante dans la vie sexuelle peut être spontanée ou résulter d’une séquelle de nymphoplastie mal réalisée laissant un capuchon hypertrophique et disproportionné. Ce peut être aussi le cas de patientes atteintes de lichen vulvaire.

    Sommaire :

    Rappel anatomique
    Le clitoris est situé à la partie antérieure de la vulve
    Lorsqu’on écarte les petites lèvres, on voit apparaître le gland clitoridien recouvert de son capuchon. Le capuchon du clitoris encore appelé prépuce correspond à la fusion des petites lèvres en avant du clitoris. Le reste du clitoris est caché en profondeur.

    Si au repos le clitoris est physiologiquement recouvert par son capuchon, lors de son excitation ou de sa stimulation le capuchon se rétracte découvrant ainsi le clitoris, exactement comme sur le pénis de l’homme, lorsqu’il décalotte son gland.
    Mais chez certaines femmes le capuchon peut être serré et sa rétraction difficile occasionnant comme un phimosis. Cette particularité est très gênante car le clitoris est difficile à stimuler.

    Il s’agit généralement d’une anomalie anatomique spontanée.
    C’est parfois aussi un capuchon esthétiquement disproportionné avec le reste de la vulve, suite à une nymphoplastie de réduction mal conduite.
    Plus rarement enfin on est confronté à une lésion de lichen ou de sclérodermie de la vulve qui est responsable de la rétraction.

    Principe du désenfouissement du clitoris
    Le désenfouissement du clitoris s’obtient en effectuant une plastie de débridement ou de réduction du capuchon a minima car il faut absolument laisser suffisamment de capuchon sur le clitoris pour qu’il puisse rester recouvert en dehors des activités sexuelles.

    https://www.chirurgienesthetique-paris.com/desenfouissement-du-clitoris

    • Donc , en France, ne rien faire qui puisse choquer ( et tout peut choquer pour certains, qui n’attendent que ça) à aucune des dates du calendrier commémoratif algérien. Ou la veille d’une de ces dates ou le lendemain, ou 3 jours après ou avant .

      Quousque tandem, Catilina…

      • Franchement, quand on en arrive à ce degré de stupidité paranoïaque – je parle ici de ces crétins qui s’offusquent de la date choisie – le mieux est de continuer à faire ce qu’on croit devoir faire sans prêter la moindre attention à ces jérémiades absurdes. Le souvenir des malheureuses victimes du 17 octobre 1961 mérite mieux que cette bêtise à front de taureau.
        Toutes choses égales par ailleurs, je dis ça en passant, celles et ceux qui se sont offusqués de la capuche cannoise de J. Binoche font preuve de la même stupidité paranoïaque. Ils ne valent pas mieux.
        ECHO demande : Quousque tandem ? Eh bien ces crispations paranoïaques dureront tant que TOUTE l’histoire des relations franco-algérienne, je dis bien TOUTE, n’aura pas été mise sur la table et soldée. Et nous en sommes encore très loin. Voyez le tollé déclenché par les propos d’Aphatie (qui n’a fait que dire sur les médias mainstream ce que les historiens ont écrit depuis des décennies), voyez cette députée RN glorifiant l’OAS et Bastien-Thiry…Oui vraiment, nous sommes très loin d’avoir tout mis sur la table. Alors la question d’ECHO « Jusqu’à quand? » ne peut avoir qu’une réponse : quand toutes les plaies seront refermées. Et dans le pataquès franco-algérien, on dirait bien que le processus de cicatrisation est d’une lenteur qui contrevient à toutes les lois physiologiques connues.

  13. ECHO 6 juillet 2025 à 8h22
    Pourtant le premier message visuel est en partie positif : la forte dame blanche ( refus du stéréotype de la minceur !) pelote un jeune noir ( ou basané) infirme…

    Il n’a pas retiré sa prothèse pour se baigner. Ca m’étonne.

    • The golden-haired girl is probably intended to be Melantho, the closest of Penelope’s twelve servants, who consorted with the suitors and eventually revealed her mistress’ treachery to them.

      Tiens,j’avais oublié ce détail…ou je ne l’avas jamais su.

      Quelle salope,cette Melantho!

  14. Dugong 6 juillet 2025 à 15h46
    Le petit capuchon rouge ?glis

    Oui, en quelque sorte; Le petit Chaperon Rouge se dit en anglais Little Red Hood.

  15. Principe du désenfouissement du clitoris
    Le désenfouissement du clitoris s’obtient en effectuant une plastie de débridement ou de réduction du capuchon a minima car il faut absolument laisser suffisamment de capuchon sur le clitoris pour qu’il puisse rester recouvert en dehors des activités sexuelles.

    NB En cas de phimosis,on pratique une circoncision totale. Apparemment que le gland masculin sit perpétuellement à l’air,frotte sur le tissu, se kératinise éventuellement, n’a aucune importance pour les chirurgiens.

    Mais le capuchon clitoridien,alors là! Pas touche!

  16. Il n’a pas retiré sa prothèse pour se baigner. Ca m’étonne.

    D’ailleurs je n’ai jamais vu d’amputé se baigner avec sa prothèse.

  17. Dugong
    6 juillet 2025 à 17h06
    Rien que des jaloux dans la bande à Tebboune. Même pas de fleuve à Alger où faire disparaître les opposants.

    La glorieuse armée française, dans l’accomplissement de sa généreuse mission civilisatrice instructionniste, a enseigné aux Algériens qu’il n’y avait même pas besoin de fleuve: les corvées de bois ou bien les sauts d’hélicoptère sans parachute faisaient efficacement disparaître les opposants.
    Les Algériens ont retenu la leçon.

    • Ces exactions du temps de guerre n’étaient pas le lot commun de la présence française et doivent être mise en rapport avec des violences semblables commises par le FLN. Qui répondait à qui ? Certes on aurait préféré plus de retenue de la part de nos compatriotes.
      A propos de la contre insurrection des Britanniques en Malaisie ( contre les communistes vers les années 50) lu un témoignage ( fiable ?) d’un militaire britannique : la différence entre eux et nous, c’est que nous faisions des prisonniers.
      ( mais même les Brit ne rechignaient pas a la torture contre des adversaires impitoyables ).

      • ECHO : Qui répondait à qui ?

        Vouloir refaire l’Histoire est un exercice absurde et vain. Regarder bien en face ce qui s’est passé pendant la colonisation n’est ni absurde ni vain. Et il s’en est passé de belles (cf. les « enfumades »…).
        Malgré tout, je pense que c’est le 8 mai 1945 à Sétif et dans les environs que la France a commis l’irréparable et presque l’impardonnable. La répression dans le sang des manifestations de ce jour-là, jour de la capitulation de l’Allemagne, alors même que les tirailleurs algériens avaient sauvé l’honneur de l’armée française (intéressez-vous à l’histoire de la 1ere Armée Française « Rhin et Danube », de la 3ème Division d’Infanterie Algérienne, du 7ème Régiment de Tirailleurs Algériens, entre autres…) dans la guerre, eh bien cette répression sanglante, ces massacres hélas imprimés pour longtemps dans les mémoires algériennes, c’était l’exactitude de trop, l’injustice de trop, le seuil de l’intolérable était franchi.
        « Qui répondait à qui ? » Le 8 mai 1945 à Sétif, l’Etat Français répondait aux revendications algériennes en mitraillant ceux qui avaient sauvé son honneur.
        Ir-ré-pa-ra-ble.

        • 80 ans après les faits, il est temps de verbaliser « Va, je ne te hais point ».

          On l’a bien fait avec nos « amis » Fritz sans qu’il ait été nécessaire de convoquer le ban et l’arrière ban de l’onu pour ce faire.

          La bande à Tebboune croit qu’elle doit remettre périodiquement 100 balles dans le zimbrec pour relancer son délire victimaire. Pardon, sa politique extérieure…

          Pauvres gens…

          • Ben oui, mais ça semble échapper à JG !…
            (ça me rappelle mère-grand qui avait quelque peu tordu le nez, en apprenant que ma soeur choisissait allemand, en 2ème langue…
            A long time ago)

  18. Les douze servantes de Pénélope (dont cette salope de Melantho) ont couché avec les

    prétendants. Elles doivent périr pour cette offense.

    Comment ?

    le prudent Télémaque prend la parole et dit :

    [462] « Ce n’est point par l’épée qu’elles doivent périr : cette mort serait trop honorable pour ces esclaves qui ont versé l’opprobre sur ma tête, sur la tête de ma mère, et qui ont reposé dans les bras des prétendants ! »

    En disant ces mots, il lie à une haute colonne la corde d’un navire à la proue azurée (23); il la tend avec force, et attache l’autre extrémité de cette corde au sommet de la tour, afin que les pieds de ces femmes ne puissent toucher à la terre. Ainsi, lorsque des colombes ou des grives aux ailes étendues, retournant fatiguées à leurs nids, sont prises dans des rets placés au milieu d’un buisson, elles y trouvent une triste couche : ainsi toutes ces femmes sont suspendues par le cou, les unes à côté des autres, pour qu’elles meurent honteusement. Elles agitent quelques instants leurs pieds, mais bientôt elles cessent de respirer et de vivre (24).

    https://remacle.org/bloodwolf/poetes/homere/odyssee/livre22.htm

  19. Ouais des grives qui se prennent la tête dans des noeuds coulants,je veux bien,mmais comment faites-vous pour pendre douze meufs d’un coup à une seule corde ?

    Cette histoire a beaucoup intrigué le Révérend Haughton,du Collège Royal des Chirurgiens qui,en 1866,publia un article sur le sujet;dans cet article il invente le concept de « polygone funiculaire. »

    voir à partir de 2/13

    https://archive.org/details/b22282889/page/1/mode/2up

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