John William Waterhouse (1849-1916), Echo et Narcisse, 1903

Juin 1972. Le lecteur voudra bien se souvenir que j’avais encore 18 ans. Je passais l’oral de l’ENS Saint-Cloud — à Saint-Cloud. Le temps était fort beau, très chaud, les escaliers interminables, tout se passait au quatrième étage des communs de l’ex-château de Saint-Cloud, haut lieu des fêtes impériales, détruit pendant la guerre de 1870. Un Sedan ne vient jamais seul.

Il y avait à l’oral une épreuve de culture littéraire où nous tirions deux sujets — sans aucun document d’appui, contrairement à ce qui se passe aujourd’hui à l’ENS-Lyon. C’est ainsi que j’eus à choisir entre « Le sentiment romantique chez Musset » et « Valéry ». Valéry tout sec et tout cru.
J’étais déjà adepte d’un système qui l’a toujours bien réussi. Choisir le sujet le plus difficile, réfléchir à ce qu’un candidat bon élève en dirait, et essayer d’exposer le contraire. Je connaissais assez bien Musset, j’avais des lumières sur Valéry. Mais sachant que j’avais au jury Michel Décaudin, immense spécialiste d’Apollinaire, il était évident que cet homme n’avait pas d’attentes particulières sur le bel Alfred. Sur Valéry, en revanche…

J’ai donc choisi l’auteur de « La Jeune Parque ». J’avais en tête la voix un peu métallique et affectée du poète, entendue sur un vieil enregistrement, récitant quelques strophes du « Cimetière marin ». Mais qu’en dire ? La sagesse — celle grâce à laquelle on échoue aux concours — me conseillait de réciter le commentaire attendu — poète post-mallarméen, un peu précieux, assez froid, Académicien et presque académique, comme l’art du même nom. Pensez, au moment où paraît Charmes, les surréalistes s’excitent dans la revue Littérature — sauf que c’est Valéry qui leur a soufflé ce titre. Le personnage était peut-être plus complexe que ce que me donnaient à penser mes profs de khâgne.
J’avais 20 minutes. J’ai donc renversé l’idée reçue, et expliqué tout au long que Valéry était sans doute l’un des poètes français les plus sensuels. Je connaissais par cœur un certain nombre de poèmes, je n’ai pas eu trop de mal à trouver de quoi soutenir ma thèse.

Décaudin avait déboutonné sa chemise, ses poils blancs jaillissaient par la fente du tissu. C’était deux heures de l’après-midi, il faisait une chaleur de four, le saint homme tournait au rubicond au fur et à mesure que je lui susurrais :

« Humblement, tendrement, sur le tombeau charmant
Sur l’insensible monument,
Que d’ombres, d’abandons, et d’amour prodiguée,
Forme ta grâce fatiguée,
Je meurs, je meurs sur toi, je tombe et je m’abats,

Mais à peine abattu sur le sépulcre bas,
Dont la close étendue aux cendres me convie,
Cette morte apparente, en qui revient la vie,
Frémit, rouvre les yeux, m’illumine et me mord,
Et m’arrache toujours une nouvelle mort
Plus précieuse que la vie. »

Et d’expliquer que la « morte apparente » était sans doute, à cette époque, Catherine Pozzi, femme en tous points remarquable, une dizaine d’années de moins que Valéry, éperdument amoureuse du poète — voir son Journal, et quelques-uns de ses poèmes, en particulier « Ave ». Mais qu’au-delà de l’anecdote biographique, il y avait dans cette poésie un Eros sous-jacent, un esprit grec, une sensualité épidermique. Après tout, n’était-ce pas Valéry, qui ne détestait pas lui non plus flirter avec les paradoxes, qui affirmait que ce que l’homme a de plus profond, c’est sa peau ?

Dans « Le Cimetière marin », dont on ne fait que des lectures métaphysiques, il y a cette strophe éblouissante :

« Les cris aigus des filles chatouillées,
Les yeux, les dents, les paupières mouillées,
Le sein charmant qui joue avec le feu,
Le sang qui brille aux lèvres qui se rendent,
Les derniers dons, les doigts qui les défendent,
Tout va sous terre et rentre dans le jeu ! »

Eros et Thanatos, certes, dans les deux cas. Mais petite mort tout à l’heure, et vraie Camarde ici. Carpe diem. Souvenir de bordels Belle Epoque. Et léger sadisme.
Jusqu’aux « Fragments du Narcisse », convoqués pour illustrer l’aspect homo-érotique de cette poésie plus incarnée qu’incantatoire. D’ailleurs, l’histoire entière de Narcisse m’est toujours apparue comme un hymne définitif à la masturbation. Woody Allen a entériné cette opinion lorsqu’il a expliqué que se masturber, c’est faire l’amour avec quelqu’un qu’on aime… Quand Valéry met en scène ce bel adolescent qui avoue :

« … nulle vierge enfant échappée au satyre,
Nulle ! aux fuites habiles, aux chutes sans émoi,
Nulle des nymphes, nulle amie, ne m’attire
Comme tu fais sur l’onde, inépuisable Moi ! »

on peut gloser sur la valeur non métaphorique d’« inépuisable »… À en mépriser l’amour même d’Echo, comme dans la toile, ci-dessus, de John William Waterhouse, dont le décadentisme devait bien seoir à Valéry.
(Word me souligne violemment seoir. Ignorantus, ignoranta, ignorantum !)

Bien sûr, vers la fin, j’ai évoqué la fameuse phrase, « Nous autres, civilisations », pour montrer que je ne m’arrêtais pas aux polissonneries du poète. Et j’ai glissé une allusion au discours que Valéry prononça devant l’Académie, début janvier 1941, pour célébrer Bergson qui venait de mourir — devant une assemblée, ou ce qu’il en restait, tétanisée d’ouïr l’apologie d’un Juif. Il admirait sans doute l’intellectualité sans faille du philosophe, mais ce courage trouvait aussi sa source dans l’amour qu’il portait cette fois à Jeanne Loviton, dite Jean Voilier : voir les lettres que le septuagénaire adressait à la belle trentenaire… Ah, quarante ans de différence, n’est-ce pas trop ? Mais le trop, en amour, est-il assez ?

Le sommet, c’est « Les pas ». Bien que le faux dormeur, en l’occurrence, soit cette fois un homme, je vois dans ce poème je ne sais quel souvenir d’odalisque, d’indolence méditerranéenne :

« Tes pas, enfants de mon silence,
Saintement, lentement placés,
Vers le lit de ma vigilance
Procèdent muets et glacés.

Personne pure, ombre divine,
Qu’ils sont doux, tes pas retenus !
Dieux !… tous les dons que je devine
Viennent à moi sur ces pieds nus !

Si, de tes lèvres avancées,
Tu prépares pour l’apaiser,
A l’habitant de mes pensées
La nourriture d’un baiser,

Ne hâte pas cet acte tendre,
Douceur d’être et de n’être pas,
Car j’ai vécu de vous attendre,
Et mon cœur n’était que vos pas.

Et le glissement du Tu au Vous, à la fin, comme si le pluriel de politesse allait un cran plus loin dans l’intimité, me ravit toujours.

Décaudin me mit une très bonne note, qui compensa le contresens majestueux que j’avais fait sur un poème baroque. Je dois ainsi à mon goût pour les affèteries sensuelles de Paul Valéry mon entrée à l’ENS — à quoi ça tient, quand même…
Et je n’ai pas changé, un peu comme le héros du Roman d’un tricheur, où Guitry raconte comment un gosse, privé de dîner parce qu’il a volé, pour s’acheter des billes, dans la caisse de l’épicerie paternelle, est le seul survivant d’un empoisonnement aux champignons qui tua toute sa famille. À quoi bon l’honnêteté, à quoi sert la chasteté, quand le vice est si bien récompensé ?

Jean-Paul Brighelli

PS. Je sais, j’ai tardé, mais j’ai consacré la semaine dernière tout entière à, la rédaction d’un ultime essai sur l’Ecole — plus précisément sur la « mixité scolaire », tarte à la crème que nous ressert un ministre qui a placé ses enfants à l’Ecole alsacienne.

404 commentaires

  1. Brighelli : « Et je n’ai pas changé (…)
    À quoi bon l’honnêteté (…) quand le vice est si bien récompensé ? »

    Cet aveu troublant ( qui n’est peut-être que du « mentir vrai »…) vaut-il aussi pour vos engagements politiques ?
    Oui, je suis taquin.

    • Taquin le croate, ça ne va pas. Changez de nationalité: Taquin je suis serbe, c’est mieux.

  2. « …la voix un peu métallique et affectée du poète, entendue sur un vieil enregistrement… »

    « un peu affectée ? »

    Toutes les voix de ce temps-là ne nous semblent-elles pas un peu « affectées »?

    Quand, parfois,au cinéma,on nous passe,avant le film des « actualités Pathé » d’époque, on se rend compte qu’en 1930 on n’avait pas du toutles inflexions, les intonations,les « colorations » d’aujourd’hui.

  3. Intervalle de décence ou « se foutre de tout ».

    Cette fois-ci Dugong n’a pas laissé passer quelques commentaires portant sur le sujet m^me du billet avant de parler d’autre chose…

    Naguère, le Maestro avait discrètement exprimé le souhait qu’au moins au début on fasse mine de s’intéresser à ses propos.

    Dugong se fout de tout,des convenances notamment.

    Je crois que le Maestro, qui avait encore dix-huit ans en juillet 1972, et qui a encore soixante- neuf ans en mai 2023, laisse béton, de guerre lasse.

    Après lui,le déluge.

  4. Wanna bite ?

    Cette morte apparente, en qui revient la vie,
    Frémit, rouvre les yeux, m’illumine et me mord.

    J’y suivais un serpent qui venait de me mordre.

    Quel repli de désirs, sa traîne !…

  5. « …au fur et à mesure que je lui susurrais … »

    susurrais ?

    Vraiment ?

    Séduction d’un vieil homme qui, ayant ouvert son corsage [ses poils blancs jaillissaient par la fente du tissu], ne demande que ça ?

  6. En tout cas, tout en déroulant son exposé, le jeune futur Maestro suit attentivement la montée du désir chez l’auditeur.

    « C’était deux heures de l’après-midi, il faisait une chaleur de four, le saint homme tournait au rubicond au fur et à mesure que je lui susurrais : »

    La chaleur seulement ? Et mon khul, c’est du poulet ?

    Est-ce que la calvitie (précoce ? tradive?) « rissolait » comme celles des participants à la célébration d’Oradour -racontée par le Maestro dans un autre billet ?

    Je ne crois pas .

    Wanna a blowjob ?

  7. « Jusqu’aux « Fragments du Narcisse », convoqués pour illustrer l’aspect homo-érotique de cette poésie plus incarnée qu’incantatoire.  »

    (Valéry a dit un jour quelque part, qu’il se foutait de la poésie;ses oeuvres sont -presue-toutes des oeuvres de commande.)

    Son grand truc,son unique intérêt ce sont les fameux Cahiers.

    Réfléchir sur sa propre pensée, est-ce être narcissique ?

    Si oui, alors, Husserl est narcissique.
    J. Hadamard aussi.

  8. Le sujet traité par Brighelli étant « Valéry » tout cru, le champ des possibles étant totalement ouvert, pourquoi ne pas traiter ça :

    https://youtu.be/6Z9U0yHQ7Ow

    Décaudin aurait apprécié, j’en suis sûr.

  9. https://www.capital.fr/economie-politique/professeurs-non-remplaces-les-parents-deleves-attaquent-encore-letat-en-justice-1469065

    Vous voulez des profs? Et des remplaçants quand les profs sont malades?
    Elevez donc vos gosses! Vous les envoyez à l’école parce que vous ne pouvez pas supporter ces petits barbares chez vous! Et vous voudriez que des bacs plus 5 les gardent la journée?
    Gardez vos Attilas en herbe! C’est vous qui les avez transformés en débiles violents en permettant qu’ils se gavent d’écrans et en ne les punissant jamais! Bouffez votre merde maintenant!
    L’éducation parentale en France est devenu une expérience de tératogenèse.

  10. Ne croyez pas que je me suis absentée ; je n’ai pas eu le temps ; je reviendra donc, car je ne saurais résister à un Waterhouse !

  11. « À quoi bon l’honnêteté…quand le vice est si bien récompensé ? »

    Ce qu’on oppose habituellement au vice,c’est la vertu.

  12. https://twitter.com/francis_scarr/status/1661301463442702336

    Il y a au moins une de ces immondes crapules qui a fini par piger…

    Et puisqu’il a l’air de savoir un peu compter, peut-être qu’au bout de quelques mois, il formulera un ratio approximatif des profites et pertes pour son propre pays.

    En plus d’être des ordures, ils sont stupides. Mais bon, ils ont en permanence la tête plongée dans le fumier.

    C’est moins compréhensible pour les idiots utiles de chez nous.

    • Il y a quelque temps (avant Bakmut) Prigogine s’est plaint de manquer de munitions;certains analystes disent que ces déclarations étaient fausses, une mystification destinée à tromperl’adversaire…

      Peut-on prendre les propos de Prigogine pour argent comptant ?

      Il dit que l’Ukraine,loin d’avoir été démilitarisée, a considérablement accru sa puissance militaire;ça, c’est cohérent.

      Mais sur la « dénazification », il est incohérent:quel rapport entre le fait que l’Ukraine est aujourd’hui connue du monde entier et la « dénazification » ?

      • Je vous ai déjà expliqué ça : pour les russes, « nazi » ne signifie pas du tout la même chose que chez nous. N’oublions pas qu’ils considèrent que la Seconde Guerre Mondiale a commencé en 1941. En gros, « nazi », c’est pour eux équivalent à « ennemi de la Sainte Russie ». Et c’est tout. Par conséquent, leur histoire de « nazis en Ukraine » était un bon coup de comm’ puisque plein d’imbéciles en occident se sont mis à relayer cette idée sans savoir à quoi le terme correspondait.

        « Dénazification » = « dé-ukranisation » + « désoccidentalisation. »

        • La distinction entre « mauvais nazis » (Wagner russes) et « bons nazis » (Azov ukrainiens) est une grossière propagande otanienne. Mais vous avez raison d’en être un relais car, comme disait Goebbels, « en matière de mensonge, plus c’est gros plus ça passe ».
          En 1941, il n’y avait pas de Sainte Russie, mais l’URSS marxiste-léniniste où les croyants et le clergé orthodoxes étaient plutôt persécutés que privilégiés.

          • Apprenez à lire. Ou faites preuve d’un peu moins de malhonnêteté intellectuelle.

      • « Peut-on prendre les propos de Prigogine pour argent comptant ? »

        Prigogine, l’homme qui transforme l’argent en plomb.

    • C’est effectivement une immonde crapule dont Poutine se débarrassera comme Hitler s’est débarrassé de Röhm.
      Mais l’UE et l’Otan sont pleins d’immondes crapules qui, comme ce Prigogine, envoient à la mort les enfants des autres.

      • Oui, vous avez bien sûr raison, c’est tout à fait la même chose. Merci de remettre la situation en perspective et de souligner l’essentiel.

        • Ironisez tant que vous voulez: faire la guerre avec la peau des autres est le comble de l’abjection cynique.
          En chaque belliciste, il y a un Nivelle.

    • Pour paraphraser Valéry : « EELV n’a pas le temps d’attendre la rigueur »

      • Est-ce que Thom a lui aussi paraphrasé Valéry (à propos de la rigueur ?)

        (Valéry, l’Idée fixe: »La vie n’a pas le temps d’attendre la rigueur. On se débrouille. Napoléon disait qu’à la guerre, on s’engage de partout, et puis l’on voit… »

  13. Tiens, pendant que j’y suis:

    « Après tout, n’était-ce pas Valéry, qui ne détestait pas lui non plus flirter avec les paradoxes, qui affirmait que ce que l’homme a de plus profond, c’est sa peau ? »

    citation complète:

     » Ce qu’il y a de plus profond dans l’homme, c’est la peau, — en tant qu’il se connaît. Mais ce qu’il y a de… vraiment profond dans l’homme, en tant qu’il s’ignore… c’est le foie… Et choses semblables… Vagues ou… sympathiques ! « 

    • D’ailleurs on nous dit :
      « Peaufinez, peaufinez !  »
      Sans avertir du risque encouru : Tripes de peau.
      En outre, quand on dîne trop, on s’expose à des problèmes de peau
      Quant au foie, n’oublions jamais que Judas eut mal au foie, après avoir dénoncé Jésus.
      Oui…
      (Quatre)

  14. Jean-Paul Brighelli 25 mai 2023 At 6h16
    L’honnêteté n’est pas une vertu ?

    Je ne dis pas cela.

  15. cyrano58 24 mai 2023 At 11h41
    Tant qu’il n’a déroulé que son exposé…

    Lormier 24 mai 2023 At 11h56
    « to expose oneself »==montrer sa bite en public
    A contrario, l’homme en train d’effectuer sa transition peut souhaiter dissimuler ses parties génitales quand il va à la plage.
    Ce serait difficile pour cyrano58.

    https://www.youtube.com/watch?v=P5n_oX_kqx4

    •  »Ariane, ma sœur, de quel amour blessée
      Vous mourûtes aux bords où vous fûtes laissée. »

  16. Cyrano58 : Mais au fond quelle différence y a t il entre le bon et le mauvais nazi ?
    Mendax : Ah j’l’attendais celle-là ! J’l’attendais… Non mais, le mauvais nazi ? Bon, bah, c’est le russe Wagner qui a un fusil, y voit un truc qui bouge, y tire…
    Cyrano58: Et le bon nazi ?
    Mendax : Le bon nazi ? C’est un Azov ukrainien, il a un fusil, un fusil, y voit un truc qui bouge, y tire… mais…C’est pas la même chose ! Y’a le bon nazi, et y’a le mauvais nazi… Y’a le viandard, et y’a le non viandard.
    Cyrano 58: ??????????
    Mendax : Bon, y faut expliquer. Tu vois, y’a le mauvais nazi russe : y voit un truc qui bouge : y tire, y tire. Le bon nazi ukrainien : Y voit un truc : y tire… mais c’est un bon nazi ! Voilà ! C’est ça ! On ne peut pas les confondre…
    Cyrano 58: ——————————————-
    Mendax : Y’a le mauvais nazi Wagner : y voit un truc, y tire, c’est sûr… Alors là on le reconnaît à la ronde. Mais le bon nazi Azov: y voit un truc, y tire, mais… c’est un bon nazi quoi ! Bon, d’toutes façons, c’est des questions à la con ça…

  17. « Peaufinez, peaufinez ! »
    Faut Piner Faut Piner

    Tripes de peau.
    Pipes de TRop

    quand on dîne trop, on s’expose à des problèmes de peau

    quand on Pine trop, on s’expose à des problèmes de Dos

  18. « Pensez, au moment où paraît Charmes, les surréalistes s’excitent dans la revue Littérature… »

    Chronologie d’André Breton
    Chronologie établie à partir de André Breton, La Beauté convulsive, Paris, 1991, pages 85 à 431, avec l’aimable autorisation du Musée national d’Art moderne, Centre Georges-Pompidou.
    1896
    19 février : Naissance d’André Breton à Tinchebray dans l’Orne.
    1914
    15 mars : Rencontre Paul Valéry pour la première fois. S’engagent visites et correspondance régulière jusqu’en 1922. Publication dans La Phalange de trois poèmes d’André Breton dont un sonnet dédié à Paul Valéry.

    https://www.andrebreton.fr/fr/card/Chronologie

    • Oui, je suis au courant. J’ai écrit un livre sur le surréalisme — pour un ami aveugle et sidéen qui ne pouvait plus écrire, ni réfléchir.

  19. – André Breton

    Rieuse

    Rieuse et si peut-être imprudemment laurée
    La jeunesse qu’un faune accouru l’aurait ceinte
    Une Nymphe au Rocher qui l’âme (sinon peinte
    L’ai-je du moins surprise au bleu de quelque orée)

    Sur la nacelle d’or d’un rêve aventurée
    – De qui tiens-tu l’espoir et ta foi dans la vie? –
    Des yeux reflèteraient l’ascension suivie
    Sous l’azur frais, dans la lumière murmurée ….

    – Non plutôt de l’éden où son geste convie
    Mais d’elle extasiée en blancheur dévêtue
    Que les réalités n’ont encore asservie:

    Caresse, d’aube, émoi pressenti de statue,
    Eveil, aveu qu’on n’ose et pudeur si peu feinte,
    Chaste ingénuité d’une prière tue.

    Breton imitant Valéry,imitant Mallarmé

  20. Breton imitant Valéry imitant Mallarmé.

    NB Je crfois que Breton (me trompé-je?) n’a écrit qu’un seul sonnet et qu’ill’a dédié à Valéry (plus tard répudié)

  21. Dans le Journal du séducteur,Kierkegaard conseille de prêter des livres aux jeunes filles,car c’est un bon moyen de les revoir…

    Le Cimetière Marin tient une place énorme dans la vie intellectualo-sexuelle du Maestro;il y revient maintenant (étant dans la remémoration,activité typique du retraité quasi septuagénaire).

    Place énorme;il en avait perçu toute la sensualité.

    De quoi lui parle Myriam Néfertiti quand il la retrouve pour une entretien ? Du Cimetière Marin;est-ce par une explication de ce poème qu’il a mené la jeune étudiante dans son pieu ?
    Paul Valéry pratiquait-il l’enkhulation ? Si oui, nous ne le saurons pas.

    • Oh, très probablement. Ce que Paul Léautaud dit de lui (il a une relation d’amour / haine pour Valéry) va dans ce sens. Valéry, très précieux à l’écrit, s’exprimait volontiers comme un charretier à l’oral. Quant à Catherine Pozzi, lisez son Journal, c’est de toute évidence une masochiste passionnée.

  22. Judas eut mal au foie, après avoir dénoncé Jésus.

    Judas eut mal au Noix, après avoir enFoncé Jésus.

  23. ANSM
    Vaccin Comirnaty (BioNTech-Pfizer)
    L’analyse des effets indésirables rapportés avec le vaccin Comirnaty couvre les données validées du 07/04/2023 au 04/05/2023

    Depuis le début de la vaccination, 126 511 cas d’effets indésirables ont été déclarés. La majorité des effets indésirables sont attendus et non graves. Au total, plus de 123 501 700 injections ont été réalisées au 4 mai 2023.

    Quand on se reporte à la fiche de synthèse en PDF, on voit que pour l’ensemble des vaccins il y a eu 193 571 cas déclarés* au total et que 25% des effets déclarés sont graves,soit plus de 40 000.

    https://ansm.sante.fr/actualites/point-de-situation-sur-la-surveillance-des-vaccins-contre-le-covid-19-periode-du-13-04-2023-au-11-05-2023

  24. « Quant à Catherine Pozzi, lisez son Journal, c’est de toute évidence une masochiste passionnée. »

    Euh! Il n’y a pas que les meufs masochistes qui aiment se faire enkhuler;si j’ai bien compris Myriam Néfertiti n’est pas du tout masochiste.

  25. Onfray et Zemmour ont remis ça, nouveau débat :
    https://youtu.be/SvTkncLv4cI
    J’ai parfois eu l’impression qu’un débat entre Nadine Morano et Sibeth N’Diaye ou Marlene Schiappa aurait été plus dense.

    • Aucun intérêt d’aller écouter ce genre de blabla ; par contre, lire Onfray, en particulier ses articles dans les « Revues » (Front Pop), ça vaut le détour…

  26. Un concert-hommage à Jeff Beck s’est tenu au Royal Albert Hall de Londres il y a 3 jours.
    Sont apparus sur scène des grosses pointures de la 6 cordes : Eric Clapton, John MacLaughlin, Derek Trucks, Billy Gibbons, Gary Clark, Kirk Hammett…
    Pour celles et ceux que ça intéresse, on commence à trouver des extraits significatifs sur YouTube.

  27. La « fresque climat » (Dugong, 7h25) – déjà plus d’un million des fresqueur.se.s (merci Giec & co) !
    Vivement la taxe carbone, le rationnement de l’eau, les insectes, les villes de 15 min..
    Et donc, mon Ane Hidalga commence par augmenter la taxe foncière de 52 % – faut dire que la propriété privée, c’est moche, et puis les J.O. ça coûte très cher (même si ça peut rapporter gros), et niveau gaspillage tous azimuts, ça va y aller très fort !

      • Toutes mes excuses, le lien que j’ai donné remonte à 2018. Shame on me !
        En revanche, on voit ici que Marine Le Pen n’a pas aimé du tout – mais alors pas du tout – qu’on lui rappelle (hier) ses déclarations passées au sujet de la Russie de Poutine…
        Pour anticiper 2027, je commence à me renseigner sur la fréquence et les horaires des vols à destination de Budapest.

    • « …rendu « hommage à tous ceux qui risquent leur vie et parfois la perdent … »

      Chaque fois qu’on prend le volant,on risque sa vie.

  28. Jean-Paul Brighelli 25 mai 2023 At 13h51
    Oh, très probablement. Ce que Paul Léautaud dit de lui … va dans ce sens.

    Il tenait la chandelle ?

  29. « Valéry, très précieux à l’écrit, s’exprimait volontiers comme un charretier à l’oral. »

    Ca ne prouve pas qu’il enkhulait Catherine Pozzi.

  30. Une pandémie préparée de longue date

    Rapid Medical Countermeasure Response to Infectious Diseases: Enabling Sustainable Capabilities Through Ongoing Public- and Private-Sector Partnerships: Workshop Summary.

    Washington (DC): National Academies Press (US); 2016 Feb 12.

    Extrait:le rôle des media

    « Daszak reiterated that, until an infectious disease crisis is very real, present, and at an emergency threshold, it is often largely ignored. To sustain the funding base beyond the crisis, he said, we need to increase public understanding of the need for MCMs such as a pan-influenza or pan-coronavirus vaccine. A key driver is the media, and the economics follow the hype. We need to use that hype to our advantage to get to the real issues. Investors will respond if they see profit at the end of process, Daszak stated. »

    https://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK349040/

    Cette fois-ci, tout a bien marché et les investisseurs ne regrettent pas leurs investissements

    • Oui ; j’avais déjà signalé (2011, annonce faite par Obama*) « collaboration » DARPA, FDA, et en effet, que j’avais oublié, le NIH (National Institute of Health) !
      * bien pire encore que les républicains, les démocrates…

        • Le Dr Martin (qui n’est pas docteur en médecine) est bien affirmatif:pour lui, le covid 19 est une arme biologique , fruit d’une recherche de plus de vingt ans sur les coronavirus.
          Hum…

          • Cépafo ! Possible en avant toute, dans l’autre sens… D’un extrême à l’autre ; c’est d’ailleurs presque toujours le cas.
            Ceci étant, qu’ont trafiqué Darpa, Fda et Nih (que Fauci a bien connu…), clystère, clystère.

  31. http://opr.news/7ca1877a230524fr_fr?link=1&client=newseu

    Ils sentent que leurs « idées » ont le vent en poupe, ils se sentent pousser des ailes, et pendant ce temps, notre ministre de l’Intérieur n’a qu’un ennemi : Mélenchon.
    Darmanin est borgne et Macron hémiplégique (au mieux), pourquoi voulez-vous que l’extrême-droite se prive de foncer sur le boulevard qui leur est ouvert ?

    Macron s’était fait fort d’assécher le vote FN par sa politique : les intentions de vote FN sont au plus haut.
    Poutine voulait annexer l’Ukraine : la guerre qu’il a déclenchée en février 2022 aboutit à une re-militarisation massive de l’Ukraine et à une renaissance du sentiment national ukrainien.
    Macron, Poutine : deux faces magistrales du crétinisme politique.

    • « …re-militarisation massive de l’Ukraine… »

      Un pays en guerre ne peut pas ne pas « se militariser »…à moins de se rendre.

    • Un différence, cependant: Poutine travaille pour la Russie (bon et puis aussi pour lui), tandis que Macron travaille pour Wall Street.

  32. « Un pays en guerre ne peut pas ne pas « se militariser »…à moins de se rendre. »

    Poutine était persuadé d’obtenir une victoire-éclair. Avec reddition des Ukrainiens au bout de cette guerre-éclair.
    Raté.
    L’Ukraine résiste, et se trouve maintenant puissamment armée. Tout le contraire de ce que Poutine visait.
    Poutine ? Un génie politique, disaient la bouche en cœur des Fillon et des Marine Le Pen…

    • Les mensonges, écrans de fumée, manipulations, d’un côté comme de l’autre, atteignent un degré tel, qu’il devient de plus en plus difficile d’y voir clair…
      Ce qui est très clair, en attendant, c’est que l’Allemagne se déclare en récession.

    • « Poutine était persuadé d’obtenir une victoire-éclair. »

      Qu’en savez-vous ?

      Vous êtes comme Thomas Friedman,du New York Times (article sur lequel Mendax a bien voulu appeler notre attention.)

      En réalité,personne ne sait quel est le plan de Poutine.

      Soit dit en passant,T Friedman se contredit (je pense) parce que dans son article,il dit d’une part ,comme vous, que Poutine escomptait une victoire rapide et d’autre part que pour savoir ce que Poutine mijote il faudrait pouvoir entrer dans sa tête.

      Ce qui me semble sûr c’est que les Etats Unis (et l’OTAN) foncent tête baissée,sans savoir où ils vont; cela inquiète bon nombre de jeunes américains qui préféreraient qu’on évite une guerre mondiale.

      https://www.nytimes.com/2023/05/09/opinion/putin-ukraine-war.html

      • Lormier
        25 mai 2023 At 21h53
        « Poutine était persuadé d’obtenir une victoire-éclair. »
        Qu’en savez-vous ?

        Sauf erreur de ma part, début mars 2022, une colonne de blindés venue de Biélorussie était parvenue à une soixantaine de kms de Kiev.
        Poutine a certainement pensé à ce moment-là que Kiev allait tomber assez vite.
        Et ça ne s’est pas du tout passé comme ça.

  33. ce que l’homme a de plus profond, c’est sa peau

    Un oskimor pour les squelettiques qu’ont rien à becqueter. Va voir plutôt chez Fellini, JP, là c’est plus consistant.

  34. Dieux !… tous les dons que je devine
    Viennent à moi sur ces pieds nus !

    Là aussi je reste sur sa faim car j’aimerais bien savoir ce qu’elle pouvait lui faire Jeanneton à son Paulo « un cran plus loin dans l’intimité », mais ça devait sûrement être quelque chose.
    On sent quand même chez l’envieux JP comme une déception devant les vers du vieux bonhomme amoureux. Comme je le comprends ! Aimer au delà d’un âge certain, disons 77 ans par exemple, est ridicule, obscène. Confer l’épouvantable « CORSICA, journal étrange V » de Marcel Conche, qui m’avait tant ébloui avec ses « Fragments » d’Héraclite, où le grand homme redescend, pour son Emilienne insaisissable, au niveau des caniches…
    Bref, toute question sur la vieillesse, et son naufrage, pose le problème de savoir à quel âge le naufragé volontaire s’embarque sur son « Hérétique ».
    Je penche pour l’âge de 7 ans !…Et toi, JP ?

    • Au delà de 77 ans, tintin ?! La biroute droite, montante, descendante, une et même, va profond dans le logos.

  35. Les Annonces de Rencontres de Bd :

    « Papy, fauteuil roulant motorisé cherche frôlements intimes avec Mamy encore jeune en déambulateur… »

    Hurkhurkhurk !

  36. La sexualité des grands-pères est bien connue : une épouse honnête de son âge, augmentée d’une maîtresse qui pourrait avoir l’âge de sa fille. Sérieux, à part moi, je ne connais aucune homme qui accepterait l’idée même d’être marié à une femme bien plus âgée que lui. Il s’agit d’une anomalie temporelle…ou alors il faut qu’elle soit vraiment canon…genre Floraline d’après ce qu’on m’en a dit…(Où elle est passée d’ailleurs, cette bâtarde ?)
    Non, c’est pas pour médire ou faire mon provocateur, mais l’Amour avec un grand A, ce n’est rien d’autre qu’un habillage de la pulsion reproductrice copulatoire. Ça tient pas la route une seconde, l’Amour. C’est une farce.
    On va pas nous la faire à nous, hein mon JP, qui avons aimé en mentant aux filles, aux femmes, et à nous-même…uhuhu!
    Allez bye !

    • On me dit que Floraline s’est (re)plongée dans la genèse du traité de Westphalie écrite par le seul Anglais (avec Shakespeare) que ses compatriotes peuvent revendiquer d’intelligent. Véritablement intelligent, qui ne se contente pas d’être une base de données de très haute teneur et de la régurgiter savamment. Et ça fait du bien. Mais quel esprit ! D’autant plus de bien après avoir vu le Jeanne du Barry de Maïwen. Maïwen qui, comme chacun le sait, n’est pas et ne sera jamais Kubrick … Ni Aldous Huxley…

    • En deuz : Quand vas-tu te décider d’arrêter d’être un des dindons de la farce ? Floraline n’a rien de canon, n’a plus vingt ans. Fais comme elle, replonge-toi dans quelques esprits véritablement brillants, pas séducteurs mais brillants (tu saisis la nuance, j’en suis sûr), pour retrouver un minimum de discernement.

  37. L’amour qui fait mal
    L’amour qui fait boum!

    Par les échanges violents qui s’y développent de jour en jour entre individualités souffrantes et vieillissantes, le commentarium brighellien devient au fil du temps qui passe l’antichambre des EHPAD à venir.

    Merci, patron…!

    • Roquet nous montre que le radotage compulsif n’est pas l’apanage des cacochymes sur roue(s) qui confondent le grand couloir du service de gériatrie avec la ligne droite des Hunaudières.

  38. Josip Gavrilovic 25 mai 2023 At 22h20

    Sauf erreur de ma part, début mars 2022, une colonne de blindés venue de Biélorussie était parvenue à une soixantaine de kms de Kiev.
    Poutine a certainement pensé à ce moment-là que Kiev allait tomber assez vite.

    « Certainement » ?

    Si vous êtes capable, à partir d’éléments aussi minces, de déduire le plan de bataille de Poutine, vous êtes extra-lucide.

    Pensez-vous qu’il n’était pas au courant des exercices militaires effectués chaque année par l’OTAN et l’armée ukrainienne, en territoire ukrainien ?

    Pensez-vous qu’il n’avait pas envisagé plusieurs scénarios possibles ?

    • https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Convoi_russe_de_Kiev
      Je ne déduis aucun plan de bataille et je ne suis pas extra-lucide.
      Je dis simplement qu’il me paraît plus que probable que Poutine, voyant que cette colonne russe de 56 kms (!) n’était plus qu’à 36 kms de Kiev, a dû estimer que la prise de Kiev n’était plus qu’une question de jours.
      Il est également plus que probable que les plus hauts responsables militaires russes ont dû sans cesse chanter aux oreilles de Poutine la chanson qu’il voulait entendre.

      • La colonne russe s’étendait sur 64 kms, et non sur 56.
        Un tel déploiement signifie obligatoirement que l’objectif était la prise de Kiev à très court terme.

  39. WHT 25 mai 2023 At 21h49

    Ceci étant, qu’ont trafiqué Darpa, Fda et Nih (que Fauci a bien connu…)…

    On a divers éléments;plusieurs récits sont possibles;l’un d’eux est « fabrication d’une arme biologique ET recherche d’un vaccin pour s’en prémunir »; un autre est « étude des coronavirus et de leurs évolutions possibles ET recherche d’un vaccin pour lutter contre une pandémie éventuelle. »

  40. https://www.vie-publique.fr/en-bref/289495-transports-en-commun-un-comite-contre-les-violences-faites-aux-femmes

    Une enquête publique très complète avec des chiffres précis sur le harcèlement sexuel dont sont victimes les femmes dans les transports en commun. Seulement, on ne sait rien des coupables: sont-ils des pélicans, des ours ou des ectoplasmes? On ne sait même pas si ce sont des hommes. Un voile pudique est encore jeté par les autorités sur la réalité.

    On ne viendra pas à bout des bites dures avec des couilles molles.

  41. Modalité épistémique:

    Josip Gavrilovic 25 mai 2023 At 22h20

    Poutine a certainement pensé à ce moment-là que Kiev allait tomber assez vite.

    Josip Gavrilovic 26 mai 2023 At 8h09

    « …il me paraît plus que probable que Poutine, voyant que cette colonne russe de 56 kms (!) n’était plus qu’à 36 kms de Kiev, a dû estimer que la prise de Kiev n’était plus qu’une question de jours. »

    i) « plus que probable » équivaut-il à « certainement » ?
    ii) on note l’association d’une tournure adjectivale « plus que probable ») et d’un verbe modalisateur (à l’indicatif!) (« a dû ») dans la phrase:

    « il me paraît plus que probable que Poutine … a dû estimer que … »
    (sans compter l’effet modalisateur de « il me paraît »-terme un peu plus prche de la certitude que « il me semble »

    Il me paraît assez peu douteux, compte tenu des remarques de Léautaud, que Paul Valéry ait pu ,si tant est qu’il en ait eu le goût, enkhuler assez fréquemment Catherine Pozzi.
    En tout cas on s’autorise à le penser, dans les milieux autorisés.

    • 1. Plus que probable = quasi-certain. On n’est pas dans le « certain-certain » (centre organisateur-attracteur du domaine notionnel « certain »), mais vraiment tout près tout près.
      2. L’ensemble des autres modalisations (il me paraît…/ a dû + indicatif), c’est de la pure courtoisie un peu faux-cul de ma part : pour ménager la susceptibilité de mon interlocuteur, je fais comme s’il restait tout de même un doute sérieux, mais je n’en pense pas un mot, la part de doute est infinitésimale puisqu’on est tout près du centre attracteur du domaine notionnel du « certain »!🙂

  42. Dugong 26 mai 2023 At 8h08

    n’ayant pas été invité, Lordon ne peut être soupçonné des fuites…

    But de cette fuite ?

    Peut-être expliquer de manière acceptable d’où est sorti le mot « décivilisation » .

  43. « À quoi bon l’honnêteté, à quoi sert la chasteté, quand le vice est si bien récompensé ? »

    Si l’on excepte la fellation symbolique (ou intellectuelle) , où est la « malhonnêteté » du candidat Brighelli ?

    Et…même si on ne l’excepte pas

  44. « …tétanisée d’ouïr l’apologie d’un Juif. »

    P’tet ben qu’ y aurait matière à contrepèterie;faudrait voir avec abcmaths.

    De toute façon la tentation est grande de rapprocher le « g » d’apologie de la syllabe ouïr.

    Qui pose la question « qu’ai-je oui ? » ne le fait pas innocemment.

  45. (cf Dugong, 8h08) –
    Un déj à l’Elysée (ça fait titre de mauvais roman), où Kohler prenait (faisait semblant de) des notes –
    ça coûte moins cher que Mc Kinsey, (Mc Kinsey, c’est fini et dire que c’était 🎜🎜🎜 ?).
    Et c’est hautement flatteur pour les Fourquet – Cassely (du Monde, qui fait semblant de s’étonner de l’exfiltration ?),
    and co .
    Laissez « filtrer », qu’il a dû dire le McRon ; ça fera gagner un peu de temps (mais l’Otan suspendra -t-elle les vols de F16 ? ).
    ça gronde, ça craque de partout, et la classe moyenne s’effilochant à vitesse grand v, faut (faire semblant de) trouver de quoi … tenir –
    les moyens se faisant de plus en plus rares, d’autant que l’Allemagne se déclare en récession.
    Et même que l’Attali est allé causer chez Bercoff !
    Faire le pas (?!) vers une « civilisation écologique », sera-ce suffisant pour convaincre… au moins le lectorat du Monde ?

    Et pendant ce temps, le reste de la planète – soit l’immense majorité, l’Occident, avec son G7, fait presque pitié – se fout pas mal de l’écologie, et pense, en priorité à charbon-gaz-pétrole…

    PS : Painter semble avoir disparu (corps z’ Ébihens) ; je l’informe juste que la pauvreté galopante semble gagner du terrain en Ecosse : I. Rankin dit que même le Royal Mile est maintenant la proie des voleurs et des junkies.

  46. https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/furax-rohff-s-en-prend-sans-piti%C3%A9-%C3%A0-eric-zemmour-apr%C3%A8s-son-fils-c-est/ar-AA1bGTFh

    Je n’aime pas les rappeurs (mais pas sans reproches) avec leur discours souvent remplis de propagande sexiste, homophobe, antisémite, antirépublicain, ultralibéral et antilaïc; mais force est de reconnaître que celui-ci est dans le vrai quand il dénonce la progéniture droguée et dégénérée des élites également dégénérées.

      • Attention cher ami, votre triple A en francité risque d’être dégradé par l’agence d’évaluation qui rôde sur ce blog, tapie dans l’ombre et prête à bondir !

        • Je crois bien n’avoir pas une once de de francité parmi mes ascendants (ou bien très très peu) et Roxanne a pris un gros coup de soleil: en conséquence cette « francité », au sens consanguin que lui donne le consommateur de Biactoll qui se masturbe sur des photos de Soral, est foutue d’avance.
          En revanche, mon patriotisme et ma fidélité à l’égard de la nation française sont absolus: c’est en cela que je me différencie des élites mondialistes « de souche » qui nous gouvernent et qui détestent la France (« Il n’y a pas de culture française » dixit Mc Ron).

          • Vous et moi avons pas mal de désaccords, parfois sévères. Mais à la guerre, la vraie, celle où il n’y a pas de rémission, je sais que nous serions du même côté.

          • JG, je préfère votre déclaration d’amour (virile mais platonique) à celle de votre Frégoli qui me fantasme en drag queen et qui souhaite faire avec moi un remake de la nuit de noces Driout/Dugong!
            Concernant la guerre, je vous suggère plutôt de vous adresser à Mendax: c’est lui le John Rambo, le colonel Braddock, le « Commie smasher » de ce forum. Moi, mon modèle c’est plutôt Jean Jaurès.

    • Et j’ajoute, de concert avec mon nouvel ami rappeur: Zemmour et Morano, fermez-là! Vous donnez des leçons de morale, vous dénoncez l’insécurité et l’immigration, vous voulez diriger la France et vous n’êtes même pas capables d’éduquer vos gosses qui sont des dangers ambulants et qui se comportent comme des racailles de banlieue.
      La bourgeoisie dégénérée doit être éjectée du pouvoir politique, médiatique et culturel.

  47. Cyrano, vous me faites un peu l’effet de ces créatures qui ont des longs cheveux, portent des robes, sont juchées sur des escarpins de vingt centimètres et qui, bien qu’elles aient des mâchoires de camionneurs et une saucisse entre les jambes, pensent qu’on va les considérer comme des femmes comme les autres au seul prétexte qu’iels se pensent ainsi…

    Vous aurez beau claironner votre francité, vous aurez toujours votre mâchoire de camionneur. Et on n’est pas plus une femme en dépit des hommes et des femmes qu’on est français en dépit des Français.

    • (@Josip, au passage

      Ma réponse arrive, hein. Je suis seulement atteint du syndrome du colloque : flemme de rédiger les actes…)

      • Je ne répondrai – peut-être – aux idioties que vous proférez ci-dessous que quand vous aurez répondu – sans les esquiver par votre habituelle phraséologie juridico-nietzchéenne – aux deux questions simples que je pose sur l’étude de cas du fil précédent.
        Sur cet histoire de francité, j’ai déjà dit sans me planquer que ça m’avait rendu un peu amer et très en colère.
        Rien de complexé chez moi. Relisez le fameux monologue de Figaro. Eh bien je vous le dis : quand Figaro évoque les obstacles qu’il a dû surmonter, les aléas de son existence, la fierté qu’il a d’avoir tout surmonté, tout digéré, de s’être rendu plus fort avec tout ce qui lui est arrivé, ce Figaro-là, c’est moi.
        « Et vous voulez jouter ? »
        Vous voulez jouter, Fregoli ? N’y songez même pas. Les petits marquis n’ont pas la moindre chance face aux Figaros.

        • Il ne veut pas jouter, il veut juter. Mais il n’a pas trouvé de drag queen qui accepte…

        • « Parce que vous êtes un grand seigneur, vous vous croyez un grand génie !… noblesse, fortune, un rang, des places, tout cela rend si fier ! Qu’avez-vous fait pour tant de biens ? vous vous êtes donné la peine de naître, et rien de plus : du reste, homme assez ordinaire ! tandis que moi, morbleu, perdu dans la foule obscure, il m’a fallu déployer plus de science et de calculs pour subsister seulement, qu’on n’en a mis depuis cent ans à gouverner toutes les Espagnes ; et vous voulez jouter ?! »

    • Il y a des féministes TERF et il y a des français FPCVEM (« français pas comme vous et moi ») !

    • Vous avez d’étranges fantasmes…Un peu à la Norman Bates.
      Des soucis avec votre maman durant la pré-adolescence? Voulez-vous qu’on en parle?

        • J’ai déjà raconté ici il me semble ma première nuit au Banana Café : j’étais jeune, encore plus beau que je ne suis maintenant (je trouve même si on ne cesse de me dire l’inverse), je venais d’arriver à Paris avec illusions provinciales et des amis homos m’avaient proposé d’aller m’enjailler dans ce bar. J’ai passé ma soirée à repousser des hommes intéressés jusqu’à ce que je trouve une charmante créature féminine. Las ! c’est au dernier moment, après galoche, que je me suis rendu compte de la contrefaçon ! Et voilà comment on passe à côté d’une première expérience homosexuelle avec un travelo…

  48. Bravo les p’ts gars, « francité triple A » !
    Pac’que ça va être très dur, va falloir être très fort, pour remettre sur pied un semblant de « nation », ici, comme chez nos voisins, dans un Occident où une « caste » (dite élite), et « mondialiste » (hors-sol et apatride),
    s’acharne à nous la jouer déglingue et chaos…

  49. … Et CH repart sur le sentier* de la (gué)guerre…
    * autrefois rue (parisienne) qui aurait, peut-être, pu jouer un rôle, non négligeable, dans la vie de CH (?)

  50. C’est là aussi où on voit aussi toute la différence entre la naïveté touchante du croate et l’arrogance puante du juif.

    Le Josip, il fait quelques rodomontades à l’occasion mais on voit bien qu’il est facilement piqué au vif dans cette affaire : quoi qu’il prétende, il sait bien que les Français ne le considèrent pas (tous) comme un Français authentique et cela le dérange énormément. Au fond de lui et même en surface, ça l’emmerde. D’où ces démonstrations pathétiques (au sens propre) de francité, ces beaux tableaux d’assimilation mes couilles, j’te maîtrise la langue française, bla-bla-bla…

    Cyrano, ça n’a rien à voir. C’est tout autant métèque et même plus mais ça ne sent obligé à rien, ça a l’impudence du peuple élu : je suis français parce que je l’ai décrété, je te maquille ça sous une réécriture de l’histoire et une théorie sociale foutredivine – et pour le reste… je t’emmerde ! Il s’en fout royalement de ce que pensent les autres parce qu’il a sa transcendance pour lui (et en pratique des copains dans les postes de pouvoir).

    Le Josip a la foi du charbonnier parce qu’elle lui permet de dompter ses complexes, cyrano a la foi du curé au bordel parce qu’il n’a aucun complexe (hormis le complexe tribal). Eh bien, écoutez-moi m’sieurs-dames : quarante millions de Français n’ont pas à adopter des idéologies de la francité grotesques pour le seul fait de satisfaire les petits complexes d’hommes sans patrie ou permettre à une tribu de se maintenir sur notre belle terre en conservant son tropisme fier et dominateur. Au pas ! Et moulez.

    • C’est dingue, ça… Comme si la majorité devait se plier aux petits desiderata de minorités qu’il faudrait envoyer chez le psy ou complètement rééduquer. Changez vos désirs, nous ne changerons l’ordre du monde !

      • C’est là aussi où on voit que mon positionnement esthétique et politique est d’abord et avant tout anti-bourgeois. J’ai plus de respect pour un Mamadou français d’allocation qui ne se fait aucune illusion que pour la bande à Clavreul qui parle parfaitement français mais voudrait se faire française en dépit des Français.

        Cela dit, Josip, vous pouvez vous rassurer : toutes choses égales par ailleurs, je préfère le complexé au sans-gêne. Ma hiérarchie des dilections, c’est donc (par ordre décroissant) :
        – le Mamadou qui va bosser ;
        – le Josip ;
        – la Fatama qui hurle au téléphone ;
        – cyrano et ses copains.

    • « D’où ces démonstrations pathétiques (au sens propre) de francité, ces beaux tableaux d’assimilation mes couilles, j’te maîtrise la langue française, bla-bla-bla… »

      Ma francité ne me préoccupe pas tant que VOTRE conception de la francité. J’attends donc avec un réel intérêt vos réponses à mes deux questions.
      Pour info, sur la maîtrise de la langue française, oui, ça m’amuse de pouvoir parfois donner des leçons à des auto-proclamés virtuoses de l’imparfait du subjonctif, des experts en métaphore/métonymie et synecdoque, des spécialistes enviés de l’anacoluthe ou du zeugma.
      Mais ne perdez surtout pas de vue que la langue française n’est pas la seule que je puisse prétendre maîtriser. Il y en a quelques autres, et des plus coriaces. Je ne dis pas cela pour me vanter de façon stupide. Je dis cela parce que le multilinguisme est presque toujours le garant de l’ouverture d’esprit qui vous fait cruellement défaut.

  51. C’est dit : je préfère la clairvoyance immorale aux illusions bien sous tout rapport. Les cyniques m’ont toujours beaucoup intéressé que les curés !

    • C’est pour cela que j’ai généralement un rapport aux Juifs hyper clivé : soit ils sont youpins (curés prétentieux) et je te foutrais tout ça au panier, soit ils sont cyniques (géniaux déconneurs) et je les admire.

      • « Je ne peux pas être à la fois au panier et au moulin », c’est dans ce sens qu’il faut traduire panier, dans votre immonde langage, issu de votre cerveau non moins immonde ?

        • Vous êtes complètement cinglée, vous… 🙄

          En argot français de France de chez nous de notre époque française, « mettre au panier » signifie « mettre à la poubelle », « rejeter avec mépris ». Mon expression est certes maladroite parce qu’emporté par ma verve j’ai mis un conditionnel au lieu d’un indicatif, mais je mal-pense suffisamment pour ne pas avoir à me prêter des intentions en effet assez abominables.
          Au demeurant, si vous me lisiez un peu plus attentivement ou fréquemment, vous sauriez que je suis intellectuellement foncièrement égoïste, ce qui a pour conséquence que je me contrefous de la vie des autres tant qu’ils ne viennent pas m’emmerder. Moi, je ne suis pas un violent, je n’ai aucun goût pour le sang et le Smith & Wesson. Les seuls fours qui m’intéressent sont ceux de Josip !

  52. @Josip

    Le fait est qu’il y a complexe – sinon vous auriez l’attitude du « je vous emmerde ! pensez ce que vous voulez » de cyrano… Si vous vous escrimez à vouloir nous montrer que vous êtes un bon petit français, c’est que vous avez conscience de votre « infériorité » en la matière.

    Et ne me dites pas que vous ne vous escrimez pas ! On a bien vu comment à plusieurs reprises, piqué au vif, vexé comme un pou par mon rappel de cette éclatante évidence qu’il y avait des Français pour ne pas vous considérer comme leur égal, vous vous êtes senti obligé de nous expliquer que vous maîtrisez la langue et la culture françaises, que vous étiez bien assimilé, que vous aimez la France, etc., etc. Si quelqu’un me dit que je ne suis pas français, je glousse parce que je sais que c’est du troll. Si quelqu’un dit à cyrano qu’il n’est pas français, il lui dit « je t’emmerde » parce que malgré son wokisme langagier en la circonstance il est dans sa logique youpine. Si quelqu’un vous dit que vous n’êtes pas français… vous vous escrimez parce que malgré toutes vos pétitions youpines vous avez une conscience amère de votre état particulier – ce qui est la définition du complexe.

    • Cyrano n’a en quasiment rien à foutre de ma conception de la francité ; il ne m’interroge jamais à ce propos. Elle ne l’intéresserait qu’à partir du moment où je viendrais lui créer des problèmes matériels : que je ne crois pas en Yahweh ne devient un problème qu’à partir du moment où je veux fermer la synagogue ; en dehors de cela, il accepte bien mon mépris.

      Vous, c’est tout différent. Vous n’avez pas l’arrogance du peuple élu et, malgré toutes vos pétitions youpines, vous avez une conscience douloureuse de ce que pensent les autres, votre logique est assez prosélyte, il faut que votre tarte à la crème assimilationniste soit adoptée par tous sinon ce n’est pas bien. Vous vous attachez à mes intérêts spirituels presque autant qu’à vos intérêts temporels. Vous avez un tropisme vers l’universalité que n’a pas cyrano. Vous êtes un curé quand il est un rabbin.

      • Du reste, vous voyez pourquoi le youpinisme s’appelle « youpinisme » et non « curaillonnisme ». Matériellement c’est la même chose pour un esprit médiocre, moralement c’est tout différent – même pour un esprit médiocre.

        • « vous avez une conscience amère de votre état particulier – ce qui est la définition du complexe ».
          Ne vous aventurez pas sur ce terrain-là, vous le maîtrisez aussi bien que moi les maths.
          On pourrait en arriver à rire beaucoup, mais à vos dépens.

          • Je ne prétends pas sonder votre âme, j’essaie de donner une explication psychologique à votre comportement matériel. Et elle me semble plutôt bonne : si vous n’avez pas de complexe, pourquoi tenez-vous autant à nous faire savoir que vous êtes assimilé ? Pourquoi discuter sérieusement avec moi ?
            Cyrano, qui est encore plus métèque que vous apparemment, ne le fait pas. Pourquoi ? Parce qu’il n’a rien à se prouver, il a sa transcendance pour lui, il n’a pas de complexe.

    • « Vouloir nous montrer que vous êtes un bon petit français »
      Pourquoi petit ?

  53. Matériellement, un esprit médiocre – Lormier vous êtes là ? – conviendra que vous, cyrano et moi-même sommes trois athées : aucun de nous ne dit croire en Dieu qu’il soit commun (Dieu, Yahweh, Allah) ou particulier (Communisme, Raison, Éros). Sauf que si on creuse les soubassements moraux de l’affaire, même Lormier verra la différence : cyrano remplace une transcendance par une autre, je remplace la transcendance par l’immanence, vous, vous êtes dans la position médiane où vous mettez idéologiquement de la transcendance (d’où votre langage) mais affectivement de l’immanence (d’où vos complexes). C’est assez intéressant, socialement parlant.

  54. harper est un français dilué à 30 CH.

    Te foutrais ça dans la machine à broyer les poussins…

      • Il faut croire que l’école que vous avez construite en votant Mitterrand n’a pas eu tous les effets escomptés…

        • J’en ai bien profité et j’ai pu me barrer à temps avant que les merdeux à 30 CH n’y débarquent en trop grand nombre.

          • C’est bien ce que je dis : vous avez tondu vos ancêtres et hypothéqué les chances des jeunes pour jouir mièvrement de la décadence de la France… c’est la définition du boomer !

          • C’est une connerie de croire que les boomers sont des idiots. Au contraire, leur OPA sur la valeur fut et est diablement habile ! C’est bien ce qui est dégueulasse.

  55. Il y a deux types de boomers ! Le boomer qui s’illusionne encore, qui croit au progrès perpétuel et que tout va bien. Il vote Macron. Et il y a le boomer encore un peu lucide mais lâche : il sait que le monde qu’il a construit est à crever mais il n’a pas le courage de se suicider sur son champ de ruines. Il s’abstient.

    • « Suicide » (assistée) – Il vous reste la solution (diluée à 30) CH, de sauter du pont de l’Alma, et nous pouvons vous y aider !

      • (assisté, sans e – parce que j’avais en tête une assistance, essentiellement féminine ?)

      • Autrefois, on aurait dit : « il est bon pour Charenton » ; le pont de Charenton, lui, existe toujours – certes moins chic que celui de l’Alma.

  56. « Pourquoi discuter sérieusement avec moi ? »
    Tout simplement parce que l’on ne sait toujours pas de quoi vous parlez, au juste.
    Jusqu’à présent, vous avez dit que :
    – il était légitime qu’existassent des degrés de francité,
    – le vôtre était supérieur au mien,
    – qu’on ne pouvait pas être français sans (ou contre) l’approbation des français.
    Mais on ne connaît toujours pas VOTRE définition de la francité.
    Si je vous ai proposé une étude de cas avec deux questions simples, c’est pour que vous sortiez du bois, et du flou.
    Nous attendons. Patiemment.
    Ne vous dérobez pas.

    En attendant, inutile de discuter. Les sables mouvants, très peu pour moi.

    • 1) « Mais on ne connaît toujours pas VOTRE définition de la francité »

      Bien sûr que si. Je vous ai dit plusieurs fois que, s’il faut en choisir une, ma théorie réaliste de la francité, dans la droite ligne des propositions des sociologues des groupes, était une appartenance par subjectivité démocratique : on est autant français qu’on se considère français, que les Français vous considèrent comme français et, éventuellement, que les non-Français vous considèrent comme français – chacun étant libre de ses critères de choix (puisque je ne suis pas youpin). D’où ce corollaire immédiat : « on ne [peut] être français sans (ou contre) l’approbation des Français ».

      2) « Tout simplement parce que l’on ne sait toujours pas de quoi vous parlez, au juste. »

      Qu’est-ce que ça change ? Cyrano n’a pas eu plus d’informations que vous, et il se contrefout quand même de ce que j’énonce. C’est bien qu’il ne se sent pas complexé : ce que je pense de lui lui est indifférent. Ce n’est pas votre cas : mon énoncé « vraisemblablement votre degré moyen de francité est inférieur au mien » vous trouble. Malgré toutes vos pétitions vous avez quelques complexes à n’être pas un Français comme votre serviteur.

    • Pauvre de lui.
      Il s’enfonce; il risque au moins de perdre une chaussure et au pire d’être piégé par le complexe des sots.
      Oui…

  57. « Ma théorie réaliste de la francité, dans la droite ligne des propositions des sociologues des groupes, (est) une appartenance par subjectivité démocratique : on est autant français qu’on se considère français, que les Français vous considèrent comme français et, éventuellement, que les non-Français vous considèrent comme français – chacun étant libre de ses critères de choix. »

    Tu parles d’une définition ! Ah ça, pour une définition, ça en est une belle!
    Je caricature à peine : « La francité ? Heu, ça dépend du vent, de la pluie, de ce qu’en pensent les voisins…et puis de toutes les façons, à la fin, c’est vous qui voyez, hein… » (avec le « hein » conclusif, mon imitation de Fregoli est encore plus crédible, ne trouvez-vous pas ?)
    Bon. Si c’est pour rester dans le flou, le non-stabilisé, le sable tellement mouvant qu’on le prendrait pour de la pâte à crêpes, votre réponse à mes deux questions vous pouvez vous la garder.
    On retiendra simplement que sur cette question de la francité que vous avez vous-même soulevée, vous êtes plongé dans un brouillard conceptuel complet, sans boussole ni sextant ni GPS.

    Avez-vous songé que si je m’étais exprimé sous pseudonyme et non sous mon vrai nom, cette question de la francité n’aurait jamais surgi ?
    Avez-vous songé que, tout compte fait, vous ne seriez pas loin de m’accorder un degré de francité supérieur si je m’appelais Joseph Gabrielli ?
    Avez-vous songé que vous pouvez être, tout compte fait, aussi obtus que Zemmour ?

      • Oh mais pas du tout ! J’ai beau avoir voté pour lui, je sais qu’il n’est souverainiste que par nécessité. S’il avait les coudées franches, il serait tout aussi ce que vous pensez que le RPR chiantesque des années 90.

        Et pour preuve : sur la francité, il a le même discours que vous. Est mon frère de France celui qui a la culture de France… J’en dors déjà !

    • « Si c’est pour rester dans le flou, le non-stabilisé, le sable tellement mouvant qu’on le prendrait pour de la pâte à crêpes… »

      Parce que vous avez un préjugé curaillon – et même youpin – que toute notion est définie réellement en transcendance. Ce n’est pas mon cas. Autant je veux bien croire deux minutes aux essences pour les objets physiques et naturels (un arbre, un neutrino…), autant vous irez vous faire cuire un œuf pour les objets sociaux et culturels. Il faut vous y faire, tout le monde n’a pas une épistémologie de curé !

      • Et vous ne manquez pas de toupet pour parler de flou. Parce que si on suppose une connaissance pure et parfaite de l’information, mon estimation pour établir le degré de francité, elle tient en une formule et on a un résultat à vingt chiffres après la virgule si on veut ! C’est de l’analytisme pur et simple, un suicidoire à curé, il n’y a aucune glose, aucun paluchage sur les concepts, il suffit juste de faire la moyenne des réponses des individus à la question « sur une échelle de 1 à 10, à quel degré considérez-vous Machin comme français ? ». C’est clair, c’est net, c’est précis : c’est falsifiable.

        Ce n’est pas le cas de vos théories assimilationnistes avec lesquelles on peut gloser 107 ans sur la maîtrise de la culture française et qui sont bourrées d’effets de seuil.

    • « Avez-vous songé que si je m’étais exprimé sous pseudonyme et non sous mon vrai nom, cette question de la francité n’aurait jamais surgi ? »

      Alors ça c’est une affirmation gratuite. Vos pétitions gauchos bourgeoises et votre tartine sur Zadeh auraient suffi à ce que je me moque de vous en parlant de degrés de francité…

      « Avez-vous songé que, tout compte fait, vous ne seriez pas loin de m’accorder un degré de francité supérieur si je m’appelais Joseph Gabrielli ? »

      Ah mais ne modalisez pas ! Ce serait clai-re-ment le cas. Quand vous affirmez aussi ouvertement votre différence culturelle par vos nom et prénom – première information que vous donnez à un individu quand vous le rencontrez ; information essentielle sous laquelle il vous enregistre –, il ne faut pas s’étonner d’être traité différemment… C’est la même chose pour Brandon, Jean-Eudes ou Timéo (sauf que l’appartenance affichée est alors sociale (au sens restreint) et non ethnique). Il y a beaucoup de cruauté à appeler son gosse Brandon ou Mamadou…

      Théorème de la boulangerie : libre à vous de faire fi de la norme en entrant sans dire bonjour mais il ne faudra pas venir vous plaindre quand la serveuse vous traitera comme on traite ceux qui s’affichent hors-la-norme, c’est-à-dire vous servira en vous faisant la gueule. À Rome, si tu veux être traité comme les Romains… fais comme les Romains.

      Il n’y a que les sales gosses pour vouloir le beurre et l’argent du beurre.

      « Avez-vous songé que vous pouvez être, tout compte fait, aussi obtus que Zemmour ? »

      Non, parce que je suis sur des positions libérales alors que Zemmour est dans la contrainte. Je dis : si tu veux être hors la norme, tu assumes. Zemmour dit : tu seras dans la norme.

      Il est en faveur d’une loi sur les prénoms et d’une restriction des lois sur la discrimination : vous serez de bons petits Français et en échange seuls les quelques chauvins récalcitrants à ce vivre-français seront punis. Je suis contre sa proposition et pour l’abrogation des lois sur la discrimination : faites ce que vous voulez mais assumez ; détestez-vous les uns les autres et cessez de geindre.

      • « votre tartine sur Zadeh »
        Il n’y a jamais eu, de ma part, de tartine sur Zadeh. Je répète pour la millième fois : je n’ai pas lu Zadeh, je ne le connais que par l’intermédiaire de la théorie culiolienne du domaine notionnel. J’ai signalé la filiation entre les deux.
        J’ai – peut-être – tartiné sur Culioli. Mais pas sur Zadeh.
        Fregoli, mentir, c’est pas beau.

        • C’est un raccourci de ma part en effet. Je reformule : vous avez tartiné sur Culioli en prétendant être un fin connaisseur et défenseur de sa théorie novatrice et puissante en ce qu’elle utilisait Zadeh alors que… vous vous êtes révélé incapable de comprendre une application triviale de Zadeh.

          D’où cette question : peut-on légitimement prétendre connaître une théorie quand on ne comprend absolument rien à son soubassement mathématique explicite ?

  58. progressions parallèles:

    « …le saint homme tournait au rubicond au fur et à mesure que je lui susurrais … »

    La rougeur montante n’est pas due (qu’) à la chaleur;susurrer à l’oral d’un concours ! Et pourquoi pas minauder ?

  59. Chaud devant ! Elle est belle, elle est appétissante, elle sent bon, elle sort du four… la voici ! Ma réponse à https://blog.causeur.fr/bonnetdane/hunger-ou-comment-la-faim-seule-permet-de-se-transcender-4591#comment-472324.

    – – –

    Quelques rappels d’abord. J’ai énoncé qu’il était possible, dans la droite ligne des sociologues des groupes, de parler de « degrés de francité », d’une part de manière instrumentale, d’autre part de manière réaliste.

    La manière instrumentale, c’est un modèle descriptif d’appartenance. Mathématiquement, cela revient à définir empiriquement la fonction d’appartenance f de F sur P, lorsque P est un ensemble non vide [population humaine] et F un sous-ensemble de P [population française]. L’appartenance peut être « par nature » (f : F -> {0,1}) ou « par degré » (f : F -> [0,1]), l’appartenance par nature étant un cas-limite de l’appartenance par degré.

    Dans ce cadre, j’ai énoncé qu’il y avait plusieurs modèles, qui se répartissent en gros en trois catégories.

    1) Tout d’abord les modèles dans lesquels l’appartenance d’un individu au groupe des Français est définie objectivement, indépendamment de ce que peuvent penser les membres du groupe en question, au premier chef celui dont on évalue l’appartenance. Ce sont les modèles youpins, sur lesquels peuvent prendre appui des idéologies aussi variées que le nazisme, l’assimilationnisme matériel (plus ou moins le discours d’État, celui de cyrano), l’idéologie positiviste, l’agrairisme… Pour un nazi, quoi que son voisin pense d’un Juif, il n’est pas allemand. Pour cyrano, quoi que vous pensiez d’un individu, s’il est de « culture français », il est français. Pour un idéologue positiviste, quoi que vous pensiez d’un individu, il est français si l’État civil dit qu’il l’est. Pour un agrairien, quoi que les médias pensent d’un Brandon, Pierre, Timéo ou Mamadou, la francité de Brandon, Pierre, Timéo et Mamadou est définie comme le ratio, à un certain ordre n qu’on voudra bien fixer, de n-parents français de Brandon, Pierre, Timéo et Mamadou. Conséquence : un modèle youpin n’implique nullement une appartenance par nature, cela dépend du modèle en question (idéologie positiviste vs idéologie agrairienne par exemple).

    2) Les modèles wokes ensuite. Ce sont les modèles où vous êtes ce que vous vous sentez être. Là, assez peu de diversité (ou alors je ne la vois pas) : constructivisme individuel, assimilationnisme moral, McDonaldisme… tout cela recouvre la même réalité. La francité d’un individu dépend de ce qu’il pense être. Si je me sens français, je suis français. En soi, rien n’implique que l’appartenance ne fonctionne pas degré ; cela suppose seulement que l’individu lui-même ne s’estime pas pleinement français. Il faudrait demander aux binationaux s’ils se sentent à moitié métèque et à moitié camembert.

    3) Les modèles subjectifs. On est français dans une certaine mesure où on se sent français et où on est reconnu comme tel par les autres (les critères des uns et des autres, sauf à retomber dans des modèles youpins, sont laissés à l’autonomie de leur volonté). Mathématiquement, cela peut donner : f(x) = (Σ_i∈P n_(x,i))/card(P) avec pour tout y de P, n_(x,y) le degré de francité de l’individu x établi par y. J’écris « dans une certaine mesure où » et « peut donner » car il y a toute une gamme de possibilités. Le modèle que je propose est le plus basique (moyenne arithmétique simple avec notes libres) mais on pourrait en proposer d’autres où les n_(x,y) sont forcés (0 ou 1) et où on pondère les n_(x,y) (typiquement, n_(x,x) [ce que l’individu pense de lui-même] peut avoir une prime ou bien on peut coefficienter chaque n_(x,y) par… f(y) ! [ce que pense un Chinois d’un candidat a moins de poids que ce que pense Superdupont]). Ce sont des ajustements techniques à faire. On peut en discuter si vous voulez mais ça ne changera pas la nature du débat. Les modèles subjectifs sont par excellence ceux faisant intervenir des degrés de francité.

    Ça, c’était pour la partie strictement instrumentale. Mais sur ce discours instrumental peut venir se greffer un discours réaliste, c’est-à-dire une assertion non plus stipulative (« j’envisage la francité comme étant… ») mais portant sur la réalité elle-même (« la francité EST »). Dans notre cas, cela revient à transformer un modèle en théorie. Formellement, ça ne change que l’introduction ; matériellement, ça change tout. À choisir, je préfère en rester au discours instrumental, parce qu’il est beaucoup moins prétentieux – c’est l’inverse du discours de curé. Mais si vraiment il le faut – et c’est ce que j’ai fait au fil de nos discussions –, la théorie réaliste que je défendrais serait à tirer des modèles du troisième groupe : pour moi, on EST français à mesure qu’on se pense français et qu’on est reconnu comme tel par les autres, spécialement les Français. Et, pour faire simple, considérons que je défends la théorie avec moyenne arithmétique simple et notes libres.

    (Si vous n’avez rien compris aux distinctions établies dans le paragraphe précédent, ce n’est pas grave, retenez seulement la pénultième phrase : pour moi, on EST français à mesure qu’on se pense français et qu’on est reconnu comme tel par les autres, spécialement les Français.)

    – – –

    Bien. En réaction à cet exposé éclaté au fil des messages, vous m’avez soumis une étude de cas en me demandant d’évaluer le « degré de francité » d’un individu. Comme cette expression n’est pas de vous, je suppose qu’elle se rapporte au modèle et à la théorie que j’ai exposés… Quelle audace ! C’est une application, si j’ai bien compris. Ou alors il faut dire ce que vous entendez par là : si vous détournez mes définitions, la charge de la définition vous revient, c’est de la logique élémentaire. Je vais supposer que ce n’est le cas.

    Comme je vous l’ai déjà dit, votre question *ainsi posée* n’a pas de sens puisque, mon modèle n’étant pas youpin, le « dégré de francité » peut renvoyer à plusieurs objets, à savoir le « degré de francité moyen » (f(x)) ou le « degré de francité d’après untel » (n_(x,y)). Comme je vous ai demandé à plusieurs reprises de préciser l’objet dont vous parliez et que vous m’avez envoyé bouler… je me sens autorisé à faire les questions et les réponses.

    – – –

    1) Si « degré de francité » renvoie à n_(x,y) avec y ≠ Charlie Harper [ce que tout individu autre que Charlie Harper pense de la francité du type que vous avez décrit].

    Eh bien vous demanderez au y en question ! De même que je ne prétends pas connaître l’intérêt des prolos mieux qu’eux-mêmes, je ne prétends pas mieux savoir qu’un individu à quel degré il considère untel comme son compatriote. Ce sont des affaires personnelles dans lesquelles je ne m’ingère pas.

    En revanche, ce que je prétends, c’est que les critères sur lesquels il se fonde ne sont pas moins légitimes que ceux que notre époque moralinesque voudrait nous imposer. Mon voisin dit que les Noirs ne sont pas français ? Ça me choque un peu mais j’en ai rien à péter. Qui suis-je pour lui dire qu’il est en devoir de considérer un Mamadou comme son compatriote ? qu’il doit pouvoir combattre sous les drapeaux avec lui ? Personne. Ça le regarde, c’est son affaire. En bon héritier des Lumières (…), je crois à l’autonomie de la volonté – surtout quand cette volonté effarouche les curés !

    2) Si « degré de francité » renvoie à f(x) [ce qu’en moyenne les gens pensent de sa francité].

    C’est donc un pronostic que vous me demandez, pas d’attribuer cette valeur (sans quoi vous n’auriez vraiment rien compris à tout ce que j’ai dit). Eh bien, je ne sais pas. À vue de pif, je ne vois pas pourquoi mes compatriotes ne lui mettraient pas la moyenne par exemple.

    Quant au barème… vraiment aucune idée. Mais ce serait une question diablement intéressante. N’y a-t-il pas un institut de sondage qui ait un jour défié la moraline pour demander aux Français ce qu’ils en pensent ?

    3) Si « degré de francité » renvoie à n_(x,y) avec y = Charlie Harper [ce que je pense, moi, du degré de francité de l’individu en question].

    Je suis bien en peine de vous répondre. Si, si, sérieusement. Une question de cette nature ne se résout pas sur le papier avec si peu d’éléments. J’ai un rapport fort à la francité, quasi charnel (expression ridicule et convenue mais assez parlante). Il faudrait que j’en sache beaucoup plus sur l’individu, que je puisse lui poser des questions, voir à quoi il ressemble, savoir comment il s’exprime, où ses parents sont nés, quels voyages il a fait, depuis combien de temps il vit en France, s’il estime avoir d’autres allégeances, ce qu’il entend par « intérêt supérieur » et « valeurs éternelles » de la Nation. Quelle religion ? Quel sport favori ? Pourquoi la « haute fonction publique » ? Qui sont « les ennemis de la France » ? Raconte-moi une blague. Lee Harvey Oswald a-t-il agi seul ? PSG ou OM ? Thé ou café ? 🎵 Quand je fais de la purée mousseline… 🎵 ?

    À défaut, j’en sais autant sur ce que je dois savoir qu’un correcteur lisant l’introduction d’un devoir. J’ai une fourchette, toujours révisable selon ce que donnera le corps, mais pas plus. Donc, pour répondre à votre première question, avec toutes les réserves que je viens de formuler, entre 7 et 10.

    Quant au barème… ça ne vous regarde pas. Et je serais bien en peine de le connaître moi-même : je vous ai dit, c’est instinctif. Je sais à peu près qui sont mes amis mais je ne me pose pas la question de savoir pourquoi ils le sont. Pareil : j’aime ma mère mais je ne cherche pas à savoir pourquoi, c’est ainsi et ça me va bien. Je peux seulement vous enjoindre à ne pas trop vous attacher aux questions que je pose : ce qui m’intéresse n’est pas tant la réponse que la façon d’y répondre – un certain esprit (français) plus qu’une « bonne » réponse ! Un type qui me rétorquerait « je ne sais pas qui est Lee Harvey Oswald et je m’en contrefous » avec un accent berrichon me ferait une bien meilleure impression qu’un dordogneux me récitant le rapport de la commission Warren. C’est comme à Sciences Po ou à l’ENS : les réponses importent peu, il faut seulement montrer qu’on est du milieu. Et – à toutes fins utiles –, comme à Sciences Po ou l’ENS, ce n’est pas l’individu ou sa moralité qu’on juge, c’est une prestation particulière évaluée sur des critères particuliers. Russell était anglais, les collabos étaient français. Je suis français ! C’est bien la preuve qu’on peut être un salaud et avoir 10/10 !

  60. Une mesure totalement illégale peut-elle être considérée comme légale ?

    Maître Bessy vient d’obtenir la réintégration de trois aides-soignantes (qui avaient refusé l’injection), avec paiement des seize mois de salaires non versés depuis leur suspension.
    C’est une victoire aux prud’hommes-qui peut être remise en cause par un appel.

    Les prud’hommes ont écrit que la suspension contrevenait à la loi, aux conventions européennes, (inviolabilité du corps humain, consentement éclairé etc.);donc suspension toytalement illégale,nulle et non avenue.

    Mais…
    il peut y avoir appel (de l’employeur,je suppose) et une autre juridiction peut décider au contraire qu’il est parfaitement légal de contraindre des personnes à se faire injecter un produit dont la composition n’est pas connue précisément et dont il est avéré qu’il peut tuer.

    Le Droit,c’est compliqué.

  61. « Le Droit,c’est compliqué. »
    Et encore plus lorsqu’il s’agit de droit et d’éthique.
    Oui…

  62. Comment la France peut-elle affirmer sa souveraineté ?
    En l’abandonnant à une instance supra-nationale.

    Je suis curieux de connaître la position de Macron concernant le nouveau projet de l’OMS, qui lui donnerait le pouvoir de décréter l’état d’urgence sanitaire et d’imposer toutes mesures sanitaires qu’il lui plaira quand elle voudra.

    Mais j’ai ma petite idée.
    Braun est déjà favorable à ce qu’on puisse prescrire des « médicaments innovants » non autorisés.

    Alors…

  63. Comment l’ANSM démontre-t-elle son attachement aux principes ?

    En les énonçant, les réaffirmant et y dérogeant.

  64. le choix dans la date !

    le Doigt dans la CHatte !

    NB Quoique professeur retraité, abcmaths continue d’appliquer les principes éternels de la pédagogie raisonnée:il faut de temps à autres revenir aux connassances élémentaires;les connaissances supérieures tendent à détruire les connaissances élémentaires.

  65. https://www.lefigaro.fr/actualite-france/gerald-darmanin-lance-une-campagne-de-prevention-sur-la-securite-des-femmes-dans-l-espace-public-20230526

    Contre le viol, Darmanain lance des flyers. Pourquoi personne n’y avait-il pensé avant? Jaurès aurait utilisé des flyers en 1914, il sauvait sa vie et on évitait Verdun! Hop, des flyers dans les bureaux de vote allemands en 1933 et Hitler n’accédait jamais au pouvoir! Quelques flyers parachutés sur le Kremlin l’année dernière et Poutine n’envahissait pas l’Ukraine! On peut encore éviter l’annexion de Taïwan par la Chine: il suffit de protéger l’île avec une digue flottante constituée de flyers. Que n’a-t-on distribué des flyers contre le Covid19! Pourquoi Greta Thunberg n’en distribue-t-elle pas contre le réchauffement climatique? Un flyer -un seul- devant le but d’Hugo Lloris et Messi ne marquait pas son pénalty: la France était championne du monde.

    Mais revenons au viol. On imagine la scène -banale- dans la rue de n’importe quelle ville française « décivilisée » : d’un côté un taliban réfugié politique en France (sous le coup de 47 OQTF et de 23 procédures judiciaires pour sodomie en récidive sur nourrissons), de l’autre côté une jeune femme habillée en jeune femme (qui n’a pas encore compris que sa tenue est blasphématoire et ce que signifie la dhimmitude). Et au milieu, un policier QUI NE DOIT PAS INTERVENIR, même si la queue du mollard homard frétille déjà. Ledit policier, donc, doit juste donner le flyer au taliban en action (on l’appelle alors le talibande).

    A ce moment précis et selon Dardmalin (qui s’appuie sur une étude scientifique du Lancet, c’est dire si c’est sérieux), le membre du taliban, exposé au flyer, se recroquevillera tel un vampire exposé à une Bible ou un virus Covid face au vaccin Pfizer (c’est dire si c’est efficace). On imagine le violeur -qui ne parle ni ne lit un seul mot de français- ému aux larmes par le message inscrit sur le flyer darmanien: « le viol c’est mal, un dîner aux Chandelles, c’est mieux ».
    Alors, le farouche guerrier afghan (qui a vaincu successivement les armées anglaise, soviétique et américaine, c’est dire si c’est une fiotte hypersensible) se convertira instantanément à l’amour courtois: devenu ménestrel (après tout, il vient directement du Moyen Age), il improvisera une chanson de geste (pas obscène) pour l’élue de son coeur et les leurres de son cul en s’accompagnant d’un luth (et non d’un rut) et d’un psaltérion.
    J’imagine déjà les premiers vers: « gente damoiselle, donnez votre trou d’amour à votre troubadour; mais évitez d’avoir le trou vert pour votre trouvère », suivi d’un lapidaire « et si tu ne veux pas te taper le gars laid, tu seras tapée par les galets ».

    Si R Kelly avait intitulé son plus grand tube (si j’ose dire) « I believe i can flyer » au lieu de « I believe i can fly », il ne serait pas incarcéré pour viol!
    Le moment n’est pas loin ou Guy Georges sera remis en liberté à condition d’avoir lu le flyer de Gérald.

    Grâce au ministre de l’intérieur, ces dames ne seront plus contraintes de sortir sous escorte. Contrairement à lui.

    PS: bientôt, Burno va faire distribuer des flyers contre l’inflation. Car, c’est bien connu, le flyer fait baisser les sens.

    Re-PS: Mc Ron avait déjà fait distribuer des flyers. Il ne s’agissait pas alors de lutter contre le viol mais, au contraire, de violer la démocratie et la liberté. Ce fut très efficace. Ces flyers s’appelaient des « attestations de déplacement dérogatoire ». Ils étaient vierges.
    Nous les avons remplis nous-mêmes et signés. Et nous ne sommes plus vierges.

    • Grandiloquence a posteriori * gonflée à 5 bars . Que dire d’une déclaration d’impôt ou d’une demande d’aide publique ?

      * ce qui ne signifie pas que le flyer soit nécessairement un poster.

      • Je vous suggère d’utiliser un flyer pour maintenir à distance votre époux.

  66. Nicolas Boileau : « Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement ».
    La réponse de Fregoli :
    – (…) Mathématiquement, cela revient à définir empiriquement la fonction d’appartenance f de F sur P, lorsque P est un ensemble non vide [population humaine] et F un sous-ensemble de P [population française]. L’appartenance peut être « par nature » (f : F -> {0,1}) ou « par degré » (f : F -> [0,1]), l’appartenance par nature étant un cas-limite de l’appartenance par degré.
    – Mathématiquement, cela peut donner : f(x) = (Σ_i∈P n_(x,i))/card(P) avec pour tout y de P, n_(x,y) le degré de francité de l’individu x établi par y. J’écris « dans une certaine mesure où » et « peut donner » car il y a toute une gamme de possibilités. Le modèle que je propose est le plus basique (moyenne arithmétique simple avec notes libres) mais on pourrait en proposer d’autres où les n_(x,y) sont forcés (0 ou 1) et où on pondère les n_(x,y) (typiquement, n_(x,x) [ce que l’individu pense de lui-même] peut avoir une prime ou bien on peut coefficienter chaque n_(x,y) par… f(y) !
    – le « dégré de francité » peut renvoyer à plusieurs objets, à savoir le « degré de francité moyen » (f(x)) ou le « degré de francité d’après untel » (n_(x,y)).
    – Si « degré de francité » renvoie à n_(x,y) avec y ≠ Charlie Harper….(…)

    Question : et si l’obsession fregolienne d’avoir recours en permanence à des tentatives de formalisations mathématiques n’était qu’un cache-misère destiné à masquer le vide sidéral d’une pseudo-pensée? D’ailleurs il serait intéressant d’avoir l’avis de vrais matheux (abcmaths? Dugong?) sur la validité et la recevabilité des formalisations de Fregoli, mais je suppose qu’ils ont mieux à faire que de s’intéresser à tout ça…
    En attendant, n’oublions pas le sage précepte de Nicolas Boileau : « ce qui se conçoit bien s’énonce clairement ».
    On connaît l’objection habituelle: « ce n’est pas parce que vous ne comprenez pas, que… », « ne faites pas de vos propres limites une généralité » et bla bla bla et ceci/cela.
    Il n’empêche : « ce qui se conçoit bien s’énonce clairement ».
    A tout le moins, en l’absence – ou devant l’insuffisance – d’énoncés clairs, on peut douter de la qualité des conceptions.

    • Mais, Josip, c’est parfaitement clair pour tout type qui est allé en Terminale avant les années 80 ! Et ça devrait être clair pour tout type qui prétend bien connaître Culioli… C’est de l’application ultra-triviale : qu’est-ce que vous ne comprenez pas ?

      Et si j’ai mis des crochets avec traduction des formules en langage naturel, ce n’est pas pour rien, hein.

      • « C’est de l’application ultra-triviale »

        Tout au mieux une « mathématisation » langagière mais il n’y aucun axiome reliant les concepts de base (je n’ose pas utiliser ici le terme de « concept primitif ») entre eux, ni équation ni équa dif. Rien qui permette la prévision ou le simple calcul. Pas non plus de description qualitative. Pas de dynamique, pas d’attracteur, walou !

        Une merde molle suspendue en l’air qui risque de retomber sur un innocent de passage…

        Pourquoi ne pas en rester à l’usage d’un langage naturel légèrement technicisé ? Surtout si on cherche à étaler des idées pulpuantes (pour les faire sécher ?)

        • @Dugong
          Votre intervention me conforte dans l’interprétation que je fais des raisons qui poussent notre « ami » à utiliser à l’envi des formalisations mathématiques inutiles. Si j’étais aussi benêt que lui, je pourrais élaborer une théorie du « complexe de Fregoli » en liaison avec le combo frustration/humiliation suite à des études non-abouties en maths sup ou maths spé…
          Plus sérieusement : tout cela explique et justifie les questions que je vous posais naguère sur l’utilisation du langage naturel dans vos cours de physique, en présentiel ou pas.

      • Pourquoi, alors, ne pas vous être exprimé en langage naturel D’EMBLEE ? Pourquoi ce passage obligé inutile par la formalisation mathématique ?
        Réponse : pour vous faire mousser !
        Et aussi et peut-être surtout pour donner un vernis de scientificité à un terrain conceptuellement plus qu’instable…

        • « Pourquoi, alors, ne pas vous être exprimé en langage naturel D’EMBLEE ? »

          Mais c’est ce que j’ai fait ! C’est vous, vous Josip Gavrilovic, vous m’entendez, vous ! qui m’avez accusé d’être imprécis dans mes notions. D’où la mathématisation pour qu’il n’y ait pas de discussion de ce côté-là. Les objets sont ainsi clairement définis dans le modèle.

          Et ensuite, comme j’ai bien vu que ça vous emmerdait, j’ai continué !

          • Je vous ai accusé d’être imprécis dans vos notions ? Eh bien ce jour-là j’étais particulièrement aimable et bienveillant. Vos notions, c’est du sable mouvant. Et si vous essayez de bâtir sur du sable mouvant, hein…(ah, ces « hein »…😄)
            Vos formalisations mathématiques n’y changeront rien.

          • Pour pasticher un grand penseur…

            Josip, il ne suffit pas de nommer « sable mouvant » quelque chose que vous comprenez de travers, pour qu’il s’agisse effectivement de sable mouvant. C’est un peu plus compliqué que ça !

  67. Fregoli :
    « Si « degré de francité » renvoie à n_(x,y) avec y ≠ Charlie Harper [ce que tout individu autre que Charlie Harper pense de la francité du type que vous avez décrit].
    Eh bien vous demanderez au y en question ! De même que je ne prétends pas connaître l’intérêt des prolos mieux qu’eux-mêmes, je ne prétends pas mieux savoir qu’un individu à quel degré il considère untel comme son compatriote. Ce sont des affaires personnelles dans lesquelles je ne m’ingère pas.
    En revanche, ce que je prétends, c’est que les critères sur lesquels il se fonde ne sont pas moins légitimes que ceux que notre époque moralinesque voudrait nous imposer. Mon voisin dit que les Noirs ne sont pas français ? Ça me choque un peu mais j’en ai rien à péter. Qui suis-je pour lui dire qu’il est en devoir de considérer un Mamadou comme son compatriote ? qu’il doit pouvoir combattre sous les drapeaux avec lui ? Personne. Ça le regarde, c’est son affaire. »

    Très intéressant. Un professeur instructionniste essaierait d’expliquer à votre voisin que ses critères ne tiennent pas la route un seul instant : il exposerait puis expliquerait ce qu’a été la traite des Noirs, le colonialisme, et rendrait compte du fait que, par exemple, les Noirs antillais sont, par les hasards et les épreuves de l’Histoire, aussi Français que lui. Mais Fregoli n’est pas, et ne sera jamais un professeur instructionniste. Si il entend son voisin proférer des âneries, ça le choque un peu (un peu…), mais il baisse la tête et passe son chemin, « ça le regarde, c’est son affaire ». Ponce-Pilate, comme disait un autre intervenant récemment…

    Autre chose encore.
    Fregoli :
    « C’est donc un pronostic que vous me demandez, pas d’attribuer cette valeur.(…) Eh bien, je ne sais pas. À vue de pif, je ne vois pas pourquoi mes compatriotes ne lui mettraient pas la moyenne par exemple. »
    « Quant au barème… vraiment aucune idée. »
    « Je suis bien en peine de vous répondre. Si, si, sérieusement. »
    « Quant au barème… ça ne vous regarde pas. Et je serais bien en peine de le connaître moi-même : je vous ai dit, c’est instinctif.  »

    Et voilà. Toutes ces formalisations mathématiques inutiles (la meilleure preuve étant que Fregoli lui-même a cru bon d’en donner la traduction en langage ordinaire) destinées à épater la galerie, à se faire mousser (Fregoli, pour votre prochain pseudo, choisissez Obao ou Elsève), pour en arriver à : « je ne sais pas…aucune idée…c’est instinctif…ça dépend…du vent…de la quantité de salive qui reste sur mon doigt mouillé…etc. »
    Pi-toy-able.
    Et tellement prévisible ! Quand quelqu’un se présente comme un scientifique (à quoi bon, sinon, ce recours incessant aux maths?) et s’appuie sur les concepts mous de la sociologie des groupes, c’est qu’il y a dès le départ une couille dans le potage.

    • « il exposerait puis expliquerait ce qu’a été la traite des Noirs, le colonialisme, et rendrait compte du fait que, par exemple, les Noirs antillais sont, par les hasards et les épreuves de l’Histoire, aussi Français que lui »

      Non mais là on atteint des sommets ! Si vous n’êtes pas capable de faire la différence entre le droit tel qu’il est et le droit tel qu’on voudrait qu’il fût… je ne peux plus faire grand chose pour vous.

      Ce que je vous expose depuis maintenant plusieurs semaines est précisément que l’idéologie positiviste (le droit dit ce qui est) n’est pas reconnue par tous les Français, qu’il en existe certains (moi, cyrano, tout type demandant un changement de l’état du droit…) pour ne pas considérer comme français certaines personnes qui le sont au regard de l’État civil.

      Il me semblait à peu près acquis que la francité dont nous ne cessons de parler était une question sociale et non pas administrative !

      • On atteint des sommets ? Non.
        Sur ce genre de thèmes, avec vous, ça serait plutôt les bas-fonds.

    • « à quoi bon, sinon, ce recours incessant aux maths? »

      Parce qu’un certain couillon a fait une mousse pas possible sur une théorie linguistique empruntant les concepts mathématiques que je mobilise justement ? Demandez à Culioli pourquoi il a emprunté à Zadeh ce qu’il a emprunté à Zadeh !

      Et vous confondez définition et valeur. Les objets dont je parle sont parfaitement définis, mathématiquement c’est sûr mais surtout empiriquement. C’est l’estimation de leur valeur qui suscite mon incertitude (relative, hein).

      Dieu merci qu’on peut encore faire une théorie de la gravité sans connaître la masse de toutes les pommes !

      • Fregoli, mentir, c’est pas beau.
        Ressortez la discussion où je décris sommairement la théorie culiolienne du domaine notionnel.
        Nous verrons bien et le commentariat jugera. Moi, j’ai la flemme de chercher.

  68. Fregoli, sur mon étude de cas:
    « Il faudrait que j’en sache beaucoup plus sur l’individu, que je puisse lui poser des questions, voir à quoi il ressemble, savoir comment il s’exprime, où ses parents sont nés, quels voyages il a fait, depuis combien de temps il vit en France, s’il estime avoir d’autres allégeances, ce qu’il entend par « intérêt supérieur » et « valeurs éternelles » de la Nation. Quelle religion ? Quel sport favori ? Pourquoi la « haute fonction publique » ? Qui sont « les ennemis de la France » ?
    À défaut, j’en sais autant sur ce que je dois savoir qu’un correcteur lisant l’introduction d’un devoir. J’ai une fourchette, toujours révisable selon ce que donnera le corps, mais pas plus. Donc, pour répondre à votre première question, avec toutes les réserves que je viens de formuler, entre 7 et 10. »
    Enfin. Quelque chose d’un peu moins instable. Donc, entre 7 et 10. Quatre possibilités tout de même, 7, 8, 9, ou 10. Si vous lui attribuez 7, que manque-t-il pour qu’il ait 8 ou 9? Tout ça reste quand même bien imprécis… Mais on sait pourquoi : « Quant au barème… ça ne vous regarde pas. Et je serais bien en peine de le connaître moi-même : je vous ai dit, c’est instinctif ». Mais puisqu’il vous le dit, bon sang ! C’est ins-tinc-tif.

    Et enfin :
    Fregoli :
    « ce n’est pas l’individu ou sa moralité qu’on juge, c’est une prestation particulière évaluée sur des critères particuliers. Russell était anglais, les collabos étaient français. Je suis français ! C’est bien la preuve qu’on peut être un salaud et avoir 10/10 ! »

    Vous ne croyez pas si bien dire. Les éléments que je vous ai donnés pour l’étude de cas que je vous ai proposée sont des extraits de la biographie et d’interviews d’un certain…Louis Darquier de Pellepoix.
    Selon vous et vos embryons de critère d’évaluation, au doigt mouillé, il est entre 7/10 et 10/10 en degré de francité. Darquier de Pellepoix. Vendu aux nazis. Collabo notoire. Francité de haut degré. No comment.

    Ma conclusion : votre évaluation de la francité, vous pouvez vous l’administrer sous forme de suppositoire. Vous pensez que si j’ai éprouvé un peu d’amertume et beaucoup de colère, c’est fondamentalement lié à un « complexe ». Evidemment non. C’est lié à l’inquiétude que m’inspire l’existence de gens comme vous. Je n’ai aucun doute et aucun complexe sur ma francité. En revanche que des gens comme vous puissent se poser ce genre de question me terrifie. Je vous l’ai déjà dit, c’est du Heydrich à l’état pur (si je puis dire). Et croyez bien qu’ici je pèse mes mots.
    Auto-proclamée grandeur de Fregoli, et décadence objectivement constatée : il se croyait nietzschéen, et il est heydrichien…

    • « Mais puisqu’il vous le dit, bon sang ! C’est ins-tinc-tif. »

      Bien sûr, j’ai même peine à comprendre que ça puisse choquer. Vous avez un barème explicite pour établir vos dilections dans la vie, vous ? Le soir en rentrant, vous notez vos amis dans un carnet pour savoir s’ils ont gagné des points ou si vous les aimez moins que la veille ? Moi, ce n’est pas mon cas, je vous préviens : je sais à peu près qui sont mes amis mais je me contrefous royalement d’expliciter les critères sur lesquels je me fonde pour les considérer comme tels ! Eh bien c’est la même chose pour mes compatriotes.

      C’est du youpinisme pur et dur la motivation des décisions de justice. Et je n’aime pas cette esthétique, combien de fois il faudra vous le dire ?!

    • « Les éléments que je vous ai donnés pour l’étude de cas que je vous ai proposée sont des extraits de la biographie et d’interviews d’un certain…Louis Darquier de Pellepoix. »

      Ce n’est pas comme si ça s’était vu à trois kilomètres !

      « Selon vous et vos embryons de critère d’évaluation, au doigt mouillé, il est entre 7/10 et 10/10 en degré de francité. Darquier de Pellepoix. Vendu aux nazis. Collabo notoire. Francité de haut degré. No comment. »

      Ben oui… Être français et être un type bien sont deux choses différentes. In-cro-ya-ble, hein ? Vite un prix Nobel pour cette découverte !

        • C’est pour Josip, hein ! Ça fait longtemps que je sais qu’il a des salauds parmi mes compatriotes !

      • Vous avez peut-être illustré là l’élément suprême du youpinisme, ce qui ferait se suicider Russell, Bouveresse, Chomsky et toute la bande : la modification (a posteriori) d’une définition standard de fait pour y inclure des éléments moraux, histoire de jouir de la valeur morale du mot sans avoir à affronter l’immoralité de la chose. Du genre « non, non, vous croyez que la liberté c’est cela mais en fait ça c’est la licence »…

        Eh bien moi je me refuse à cette défausse intellectuelle, je prends le problème à bras-le-corps : oui les collabos étaient français, oui le Kevin djihâdiste est français, oui Fourniret était français… Et c’est justement pour cela que je me permets de juger moralement leurs actions sévèrement.

        Définir les Français, c’est aussi prendre sa part des salauds. Si c’était seulement définir les gens bien, ce ne serait pas très intéressant.

        • Les prêtres pédophiles, ça n’existe pas ! Parce qu’à partir du moment où il est pédophile, il n’est ipso facto plus prêtre ! Magique, hein ?

          Pauvre, pauvre Bouveresse…

          • Mais arrêtez donc votre char, Fregoli. Stop. Enough. On vous a compris. Allez siroter votre pastaga avec vos potes du GUD et foutez-nous la paix.
            En parlant de char, intéressez-vous donc à René. Il vaut le détour.

  69. Une large partie de l’extrême-droite (hier et aujourd’hui) a toujours été vendue à l’Allemagne et partisane d’une Europe unie sous le joug d’un empire germanique. Collabos hier (les 300 ss français du bataillon Charlemagne faisaient partie des derniers défenseurs du Bunker d’Adolf), les germanophiles sont devenus européistes aujourd’hui. C’est pour cela que, par exemple au FN, on n’est pas partisan du frexit. Difficile de renoncer à ses vieux rêves…
    Heureusement, la démographie va très vite nous débarrasser du problème allemand puisque le prochain Kaiser s’appelera Herr Dogan.

  70. JG semble perturbé par des maths impossibles, des maths débiles, l’échec aux maths le guette.
    Attention, danger.
    Oui…
    (trois)

    • maths impossibles mOttes impAssibles

      des maths débiles des biTes des mâLEs

      l’échec aux maths les chATTES aux mECs

  71. IAL va bientôt s’impliquer dans la résolution de toutes grilles de sudukul en moins de 100 ms.

  72. @Dugong

    « Il n’y aucun axiome reliant les concepts de base […] entre eux, ni équation ni équa dif. »

    Et elle sert à quoi, la définition de la fonction d’appartenance, à part relier un sous-ensemble à son sur-ensemble, c’est-à-dire, en gros, les deux concepts du modèle ? Vite, vite, dites-moi !

    « Rien qui permette la prévision ou le simple calcul. Pas non plus de description qualitative. Pas de dynamique, pas d’attracteur, walou ! »

    Vous connaissez le sens de « trivial » ? En français de France, ça signifie que l’utilisation faite des concepts n’est pas très recherchée, qu’il y a peu d’objets, que l’ensemble des définitions tient en deux lignes… Autrement dit, le modèle arrive rapidement à sec dans sa partie discursive. Qu’est-ce que vous voulez que je fasse une analyse qualitative dans un bousin pareil ? Aussi incroyable que ça puisse paraître, le monde existe en dehors de la physique dynamique. Il n’y a que chez le physicien boomer qu’un modèle doit nécessairement avoir une variable t pour être digne du nom « modèle ». Trivial, ça signifie trivial.

    « Pourquoi ne pas en rester à l’usage d’un langage naturel légèrement technicisé ? »

    C’est ce que j’ai fait au début – jusqu’à ce que Josip vienne me dire que ce n’était pas assez précis, que ça n’avait aucun sens mathématique, etc. Donc j’ai mathématisé pour ne pas prêter le flan à la discussion de ce côté-là. Et comme j’ai vu que ça l’emmerdait, c’était une raison suffisante pour continuer !

    Mais évidemment qu’on peut en rester au langage naturel. Et d’ailleurs je ne me suis pas défaussé sur les maths, j’ai donné toutes les traductions en langage naturel. En fin de compte, c’est Josip qui se défausse sur les maths : s’il veut discuter, il n’a qu’à utiliser les traductions. Il ne le fait pas. On se demande pourquoi !

    « Surtout si on cherche à étaler des idées pulpuantes (pour les faire sécher ?) »

    On ne peut pas être français en dépit des Français… ouh là là, quel fasciste je fais ! Vite, qu’on m’interne dans un camp de rééducation mitterrandienne !

  73. @ Josip

    La discussion commence ici : https://blog.causeur.fr/bonnetdane/blonde-un-mauvais-film-tire-dun-tres-grand-livre-4424#comment-439957

    * Vous dites notamment :

    « Pour qui connaît et Culioli et Zadeh, la relation entre les travaux de l’un et de l’autre saute aux yeux. »

    * Ce qui fait réagir Lormier qui, une fois n’est pas coutume, écrit un post que j’aurais aimé savoir écrire :

    « Décomposons:connaissez-vous les travaux de Zadeh ? […] Vous nous avez confié ne rien connaître ni comprendre aux mathématiques;je doute donc que vous puissiez comprendre quoi que ce soit à cet article. Le parcourant,je rencontre des notions comme « characteristic function » [fonction caractéristique], « countable set » [ensemble dénombrable], »convexity » [convexité]… Si ces notions vous sont étrangères, vous ne pouvez comprendre cet article fondamental. »

    * Ce à quoi vous répliquez, sous forme d’aveu :

    « Cela dit je ne me donnerai pas le ridicule de me pretendre mathématicien. Je connais Zadeh très superficiellement et je ne me suis jamais intéressé à ses travaux comme vous semblez le faire. Le peu (comparé à vous) que je sais de sa réflexion autour des « fuzzy sets » me semble néanmoins suffisant pour avancer l’idée que Culioli lui doit l’essentiel de sa théorie du domaine notionnel. »

    * Lormier, encore brillant :

    « Il y a une différence considérable entre une connaissance exhaustive et une connaissance nulle;votre connaissance de la théorie des ensembles flous est nulle ; vous ne pouvez rien dire de substantiel sur la convergence entre celle-ci et celle de Culioli. Plus familièrement : vous baratinez, comme beaucoup de « littéraires ». »

    * Josip :

    « Rien, absolument rien, ne vous permet de dire que ma connaissance de la théorie des ensembles flous est « nulle », si l’on veut bien s’accorder sur le fait que « nul » signifie « égal à zéro ». Vous pouvez dire qu’elle est incomplète, inférieure à la vôtre (qnt), vous pouvez éventuellement dire que je ne l’ai pas comprise ou que je l’ai mal comprise (qlt) – à condition de le démontrer. Mais affirmer comme vous le faites qu’elle est égale à zéro est une inexactitude notoire. Fin de l’analyse « logique ». »

    * Lormier… décidément ! :

    « En mathématiques,il n’y a pas de connaissance superficielle. Je vous ai mis sous les yeux où Zdeh (mathématicien à bas coût, hi, hi) définit les ensembles flous et démontre quelques théorèmes ; pour le comprendre, il faut avoir fait des maths ; ce n’est pas votre cas, ni celui de Culioli. Par conséquent, se réclamer de Zadeh pour discuter « domaines notionnel » c’est de l’esbrouf pour littéraires qui se paient de mots (voilà, je retire le mot « baratineur » que vous jugez désobligeant). »

    – – –

    En somme, Lormier a trouvé la conjecture (Josip ne connaît vraiment rien à Zadeh – et donc Culioli ?). Je l’ai démontrée (avec une application ultra triviale).

    La démonstration tenant dans la marge, l’honneur revient – évidemment – à Lormier.

    • À un autre endroit (https://blog.causeur.fr/bonnetdane/scenes-primitives-4404), on trouve ce passage qui aurait pu figurer parmi les Impostures intellectuelles de Sokal et Bricmont :

      « Dans sa théorie des « ensembles flous » (« fuzzy sets »), Lofti Zadeh développe une thèse différente : selon lui, ce qui borde le vrai est une sorte de zone-tampon où se trouve ce qui à la fois n’est pas vraiment vrai et pas vraiment faux. C’est cette zone-tampon qu’il appelle « frontière ». Et ça n’est qu’au-delà de cette frontière que se trouve le vraiment faux.
      Dans bien des sciences humaines la théorie des ensembles flous a trouvé des illustrations intéressantes. »

      Et, surtout, surtout, une PERLE en réponse à Lormier :

      « Lormier, il ne suffit pas de nommer « foutaises » quelque chose que vous comprenez de travers, pour qu’il s’agisse effectivement de foutaises. C’est un peu plus compliqué que ça ! »

      • Eh bien merci de ces recherches.
        CQFD : je n’ai jamais TARTINE sur Zadeh.
        J’ai dit que je connaissais la théorie des ensembles flous A TRAVERS Culioli, et qu’en conséquence ma connaissance de la théorie des ensembles flous pouvait être q
        taxée d’incomplete, voire même de contre-sens, mais pas de nulle.
        Les critiques de Lormier me semblent acceptables, et j’ai dit sans ambiguïté que je ne prétendait pas être mathématicien.
        Ce que Fregoli oublie de mentionner, c’est que dans la foulée il traitait Lormier de nul en maths…
        Mais en aucun cas je n’ai TARTINE sur Zadeh.
        Fregoli, mentir, c’est pas beau.

        • « je n’ai jamais TARTINE sur Zadeh »

          Qui a écrit cela : « Lofti Zadeh développe une thèse différente [+ tartine] » ?

          « Ce que Fregoli oublie de mentionner, c’est que dans la foulée il traitait Lormier de nul en maths… »

          Et donc ? Lormier n’avait pas eu l’air de savoir la relation d’inclusion entre IQ et IR mais jamais il n’a prétendu expliquer Zadeh…

          • Voir aussi ce que j’ai écrit plus haut, à propos d’une autre conversation :

            « C’est un raccourci de ma part en effet. Je reformule : vous avez tartiné sur Culioli en prétendant être un fin connaisseur et défenseur de sa théorie novatrice et puissante en ce qu’elle utilisait Zadeh alors que… vous vous êtes révélé incapable de comprendre une application triviale de Zadeh. »

          • Une phrase, vous appelez ça une tartine ? Alors je comprends mieux.
            Au cas où cela vous intéresserait de bonne foi (!) (à l’impossible nul n’est tenu), mes connaissances sur la relation Zadeh/Culioli, je les dois aux travaux de deux linguistes, Éric Gilbert et Lionel Dufaye.
            Pour info encore, j’ai transmis à Lormier des liens vers des articles traitant de la théorie des opérations énonciatives de Culioli. Il m’a gentiment prié de m’en abstenir à l’avenir. Il persiste et signe, pour lui la TOE c’est de la foutaise, pour lui « ça n’existe pas ». Mais Lormier, lui, ne cherche pas à déformer mes propos à son profit. Lormier, lui, ne ment pas.
            Fregoli, mentir, c’est pas beau.

          • Déjà, c’est un peu plus qu’une phrase, c’est une explication complètement à côté de la plaque d’une théorie corollaire. Ensuite, vous ne voyez même pas que cette théorie corollaire (qui est une théorie logique) n’est pas la même que la théorie citée par Lormier (qui est une théorie ensembliste, éventuellement algébrique). Enfin et surtout, je veux bien admettre avoir fait trop de mousse par rapport au peu de savon qu’il y avait effectivement : vous n’avez pas tant tartiné sur Zadeh que vous avez tartiné sur Culioli zadehien. Mais ça ne fait que déplacer légèrement le débat : peut-on légitimement tartiner sur Culioli zadehien sans rien connaître à Zadeh (à plus forte raison quand Culioli se défend d’être zadehien) ?

      • Sur ce que vous appelez « perle » : Lormier pretend, contre toute évidence, que la théorie des opérations énonciatives est une foutaise.
        D’où ma remarque incisive à son égard.
        Fregoli, mentir, c’est pas beau.

  74. Dugong 27 mai 2023 At 12h05
    IAL ! Restez-en au trucage photo

    Quoi,j’ai pas le droit de tester ce que le Maestro appelle « jeu de mots débile » ?

    • Si affirmer qu’on ne peut être français en dépit des Français fait de vous un fasciste, hein… il va y avoir du monde en enfer !

      • En plus, il vous a justement été prouvé que ma théorie, au fond celle de Renan et d’autres, était à peu près l’inverse du fascisme puisqu’elle fait porter l’appartenance non pas sur des critères objectifs comme la race, la religion ou la langue mais sur des critères subjectifs laissés à la liberté des individus. Quand on a vient à dire que la démocratie est fasciste, il faut se poser des questions !

  75. (JPB, in Causeur) :
    « les Chinois, silencieusement, augmentent leur production industrielle et s’achètent de larges pans d’Afrique, d’Amérique et d’Europe. Ils doivent rigoler, les Fils du Ciel, quand ils voient dans quels débats byzantins nous perdons notre énergie et le peu qu’il nous reste d’âme. « Décivilisation » ? dit Macron. Décomposition plutôt. »

    Et bien oui ; Il y a ceux qui s’agitent comme des éoliennes, qui grincent, qui hurlent, et ne brassent que du vent et du vide…
    plus grand-chose que de pauvres tigres de papier,
    et, un autre, là-bas, qui, avance, à pas feutrés, et tisse patiemment sa toile.

  76. Surtout que ce soir, il y a Oyonnax/Grenoble sur la 8. Alors vous comprenez…

  77. Oui, je confesse ma faute, je l’avoue, pardonnez-moi : je suis démocrate ! Oui, je crois humblement que l’appartenance au groupe des Français devrait être décidée par les Français…

  78. L’Occident affiche sa fierté de (dé)construire un monde où se met en place, de pair avec la déconstruction des cerveaux, celle des corps (jusqu’au « suicide assisté »).
    Cet occident, où naquit l’idée de démocratie, et où les plus grands penseurs, scientifiques, artistes, ont ébloui le monde. Quelle pitié que d’en être arrivé là, et de s’autodétruire, avec un tel acharnement.

  79. Peut-on être français en dépit des Français ? J’attends toujours ma réponse, moi je ne me dérobe pas !

    • Et question subsidiaire (à laquelle vous n’avez, là encore, pas répondu) : peut-on être un bon connaisseur de Culioli sans rien connaître à Zadeh ?

    • Pourquoi répondre à une question absurde ?
      Je comprends très bien aujourd’hui les réactions d’Elpénore et, dans un autre style, de Désirée : Elpénore tire avec son flingue, Désirée tire la chasse.
      Et d’ailleurs, qui aurait l’idée ou l’envie de discuter avec Heydrich ? Une fois les masques tombés, tout est clair : adios amigos !

      • D’un grand penseur :

        Il ne suffit pas de nommer « question absurde » quelque chose que vous comprenez de travers, pour qu’il s’agisse effectivement d’une question absurde. C’est un peu plus compliqué que ça !

        • Si vous ne pouvez pas répondre à la question parce que vous la trouvez absurde, faites comme moi, dites en quoi elle est absurde, expliquez quels objets ne sont pas définis, quelle contradiction il y a, comment on pourrait la reformuler pour lui donner du sens – bref ne vous cachez pas derrière votre petit doigt !

          • Quand, après quarante relances, vous en êtes encore « je ne peux pas répondre, c’est absurde » sans expliquer pourquoi, l’explication la plus évidente – je suis au regret de vous le dire – est que la réponse vous défrise.

  80. L’Athènes du IVe siècle était donc GUDarde… Bien, bien. Mais quand on hait le peuple, au fond, c’est cohérent.

    • Renan, malgré Fichte, je veux bien parce qu’au XIXe, tout le monde est un peu GUDard… Mais Athènes, Athènes bon sang ! Athènes GUDarde !

      • Et corrélativement, j’imagine, Rome doit incarner le modèle anti-GUDard… allons bon !

  81. Josip, cessez donc vos ineptes reductiones ad GUDardum et répondez à ma question : peut-on être français en dépit des Français ?

    • Sur le pont d’Charenton, on y danse, on y danse…
      On lui passe camisole, et on danse la carmagnole.

  82. WTH 27 mai 2023 At 13h52
    (JPB, in Causeur) :
    « les Chinois… s’achètent de larges pans d’Afrique, d’Amérique et d’Europe… »

    Il n’y a pas que les Chinois qui achètent des terres:

    « Bill Gates’ purchase of a large patch of land in North Dakota has sparked fury and conspiracy theories on social media after the Microsoft billionaire secured legal approval to purchase the 2,100 acres of farmland in the state last week.

    Having already amassed nearly 270,000 acres of farmland across the country, Gates, who is one of the richest men in the world, is the largest private owner of farmland in America. »

    https://www.newsweek.com/bill-gates-north-dakota-land-purchase-sparks-questions-online-1722660

    • « in America » ; il y a le reste du vaste monde…, dont la GB :

      « La moitié de l’Angleterre appartient à moins de 1 % de la population. »
      « une grande partie du territoire anglais appartient toujours à l’aristocratie, dont la famille royale. » (!)
      « l’essentiel de la population anglaise ne possède en revanche que 5 % des terres. » (les Echos, 21/04/19)

      https://whoownsengland.org/

  83. Athènes, toujours Athènes ! Du haut de Zadeh, 2500 ans de fascisme nous contemplent…

    • Renan, Fichier, Athènes, Rome…Ça mousse, ça mousse ! Fregoli a décidé de transformer ce blog en baignoire et de se faire sponsoriser par Obao ou Élsève.
      Et le drame de ce garçon c’est qu’il ne sait pas s’arrêter, comme le lapin Duracell.
      Duracell, Obao, Élsève, un vrai homme-sandwich, façon tennisman pro avec des pubs partout !

      • Fichte, pas Fichier !
        Fichtre, les corrections automatiques sont une plaie !

      • L’opposition Renan-Fichte, Rome-Athènes, c’est vraiment le b.a-ba d’un débat sur la nation. Si, pour vous, cela est de la mousse, cela en dit plus sur vous que sur moi…

        • L’accusation en name-dropping, elle est pratique, elle est infalsifiable. Mais expliquer pourquoi il y a un mesusage d’une référence, ça, évidemment, ce n’est pas à la portée du premier crétin venu.

          • En bon héritier des Lumières et de la Raison raisonnante (…), je ne m’intéresse pas aux accusations gratuites, je ne m’intéresse qu’à celles qui sont falsifiables !

  84. Jean-Paul Brighelli 26 mai 2023 At 22h58
    Ah, j’ai mis le paquet.

    Voilà qui corrobore…

    et la référence à la chasteté n’est pas incongrue:

    « à quoi sert la chasteté ? »

    Cette séance ne fut pas chaste.

  85. Si je résume, un peu plus proprement que je ne l’ai fait :
    – Culioli, qui connaît Zadeh, dit que sa théorie n’est pas zadehienne ;
    – Josip, qui ne connaît rien à Zadeh, dit que la théorie de Culioli est zadehienne.

    Là est la tartine. Espérons qu’elle ne tombe pas côté beur !

    • « Josip, qui ne connaît rien à Zadeh »
      Vous insistez dans le mensonge : je n’ai jamais lu Zadeh, mais ma connaissance de Zadeh n’est pas nulle. Ce que sais de ses travaux, je le sais de façon indirecte : Eric Gilbert, Lionel Dufaye, et la théorie du domaine notionnel.
      Je vous dis la même chose qu’à Lormier : vous pouvez juger ces connaissances incomplètes, vous pouvez estimer que je commets un contre-sens, mais vous ne pouvez pas dire « Josip, qui ne connaît rien à Zadeh ».
      Fregoli, mentir, c’est pas beau.

      • Ne pas comprendre l’application ultra triviale que j’ai faite de Zadeh, c’est ne rien savoir de Zadeh. Dans les mathématiques, le méta ne vaut rien, Lormier avait parfaitement raison sur ce point.

        • Encore plus qu’ailleurs, dans les mathématiques, on ne connaît rien d’un domaine si ça on n’a pas mis les mains dans le cambouis. Il n’y a que les littéraires esbroufés pour ne pas le savoir !

        • Dans tous les cas, à supposer que votre connaissance soit supérieure à rien, elle ne justifie pas votre mini-tartine sur Zadeh et votre tartine sur Culioli. Quand on est incapable de comprendre le début de la première ligne de la théorie zadehienne, on ne prétend pas savoir si Culioli est zadehien – à plus forte raison contre lui-même ! Deuxième lame…

          • Ah. Pour Zadeh vous passez de tartine à mini-tartine. Il y a incontestablement progrès. Plus qu’un ultime effort, et vous arriverez à zéro tartine, et vous aurez ainsi éradiqué les tentacules de la déréliction de vos mensonges.

            Pour Culioli, en ce qui vous concerne c’est moins évident. Vous semblez le connaître un peu, mais vous n’avez pas suffisamment mis les mains dans le cambouis de la TOE. J’ai autrefois adressé, en guise d’introduction à quelques notions de base, un assez long topo en 5 points à votre ami Harris Interactive. Il aura oublié de vous en faire part. Et c’est bien dommage. Aujourd’hui je n’ai plus du tout envie de vous faire cette faveur.
            Et, s’il vous plaît, cessez de vous gargariser avec « deuxième lame » (Gillette après Obao et Duracell !), puisque vous êtes au mieux un second couteau.

          • Une mini-tartine est une tartine… Si j’étais perfide, je dirais que le degré d’appartenance de l’objet « mini-tartine » à l’ensemble des tartines n’est pas égal à 1 mais pas non plus à 0 ! Vive Zadeh – que vous massacrez dans votre mini-tartine…

  86. Race, francité, esstrêmes ! stop !
    Ramener ces vieux (vrais faux) combats sur le ring – puisqu’il s’est toujours agi pour les castes aux manettes, de monter les peuples les uns contre les autres, de nommer des boucs émissaires, pour faire oublier que c’était contre elles qu’il s’agissait de lutter –
    ce n’est rien d’autre… que perdre son temps,
    surtout quand s’y ajoute la destruction des corps ;
    (chaque fois que je vois Agathe, alias Rémy, entièrement refait.e, avec remboursement à 100%, j’en reste eh bé-tée !

    (allez, vieux rappel…)

    https://www.youtube.com/watch?v=GlcooNBZi38

    • Tt-tt ! La nouvelle « vraie gauche » se croit différente de la gauche molle mais elle est pareille, tout autant bourgeoise. Tant qu’elle sera dans le déni sur la question démocratique et, partant, sur la question ethnique, elle n’aura pas l’assentiment des classes populaires.

  87. En France,on estime que le mieux pour affirmer la souveraineté de la nation, c’est de la transférer à l’OMS.

    Les Suisses ont une conception différente:aujourd’hui,ils manifestent contre le projet de nouveau traité relatif aux pandémies.

    Nous avons des casseroles,ils ont des clarines.

    https://www.youtube.com/watch?v=iYNsXuuIsdA

  88. Au milieu d’un débat sur la Nation, citer Fichte et Renan suscite des hurlements de douleur… Ce n’est pas pour me rassurer sur l’état de la France !

    • Sur un blog à diffusion confidentielle, se faire mousser à coups de « f(x) = (Σ_i∈P n_(x,i))/card(P) » et de références à Renan, Fichte*…ce n’est pas pour nous rassurer sur votre état !

      *Pourquoi vous en tenir à ces deux-là ? Il y avait aussi Hegel, Descartes, Schopenauer, Kierkegaard, Heidegger, Spinoza, Jaspers, Hobbes, Hume, Locke, Rousseau, et bien sûr Kant. Là, vous auriez eu un vrai bain moussant XXL qui déborde de partout !
      Alors, s’en tenir à Renan et Fichte, c’est vraiment petit jeu : deux dérisoires petites bulles de rien du tout sortant de votre sarbacane…

      • 1) Dans un débat sur la Nation, Fichte et Renan, ça me paraît incontournable. Descartes, Hegel et Jaspers, moins.

        2) Mais si vous voulez les citer, citez-les donc. Moi, je n’ai jamais ouinouiné quand quelqu’un sortait une référence. Le seul truc, c’est si la référence est inexacte ou en soi frelatée. Et dans ce cas, moi, je ne me contente pas de le dire, je l’explique.

  89. A Marmande, les prud’hommes, arguant que la contrainte vaccinale était contraire aux conventions européenes (invilolabilité du corps humain, nécessité du consentement éclairé etc.) demandent que trois aides-soignates soient réintégrées,que leurs arriérés de salaire leur soient versés…

    Il y aura probablement appel.

    Quelles seront les arguties déployées ?
    Je ne suis pas juriste…
    Quand même j’imagine qu’on va nous sortir:contrainte n’est pas obligation;les aides-soignantes ont pu refuser les injections.

  90. « À quoi bon l’honnêteté, à quoi sert la chasteté, quand le vice est si bien récompensé ? »

    Le vice, le vrai, c’eût été d’enkhuler Mauzi qui proposait,en échange,un poste d’assistant à la fac.

    Oui,mais Brighelli ne voulait pas faire carrière à l’Université.

    Ce qu’il voulait,c’était instruire les laissés pour compte dans des lycées pourris,de banlieues pourries;malgré cela, on l’a forcé à accepter un poste de prof de prépa dans un lycée bourgeois.

    • En fin de carrière, mon cher…
      Aux laissés-pour-compte, j’avais assez donné. J’aspirais à faire à nouveau de la littérature. Parce que même en fac (10 à Paris-III), ce n’était pas ça.
      Quant à Mauzi, 1. il n’enculait personne, au contraire et 2. Il a été agressé et il est resté 15 ans hors jeu.

      • « Le vice, le vrai, c’eût été d’enkhuler Mauzi « . (a écrit Lormier;vide supra)

        Ai-je dit que Mauzi enkhulait les gens ?

        NB Je savais de longue date que Mauzi,copain de Barthes et de Foucault, était homosexuel;mais c’est vous qui m’avez appris qu’il n’enkhulait pas mais se faisait enkhuler (un « bottom » comme disent les Américains.)

  91. « Le vice, le vrai, c’eût été … »
    Faut-il révéler les délits du vice ?
    Oui…

  92. (Josip) : obao (!) elsève (!) : fidélité à Loréal (Bettancourt), donc c’est mal !
    Duracell, passé aux yankees depuis des années, fait partie d’un conglomérat dirigé par W. Buffet.
    Et oui, c’est toujours le même refrain.

  93. À quoi reconnait-on une mauvaise « problématique » ? Réponse : elle peut être utilisée pour n’importe quel sujet. Exemples : quels sont les enjeux du texte ? comment expliquer les évolutions de telle date à telle date ?…

    Eh bien pour les arguments, c’est la même chose : quand un même argument peut figurer sous un texte de Flaubert, Meirieu, Raoult ou Einstein… il est pourri ! C’est le cas de « question absurde », « ouinouinouin, vous citez des noms », « ouinouinouin, vous mathématisez »… dès lors qu’on s’en tient là ! Si on développe, c’est différent, mais si on s’en tient là, c’est totalement infalsifiable, contraire à l’héritage des Lumières. Les gens qui ont un peu de plomb dans la cervelle savent que si on veut attaquer dans cette voie, il faut y aller en intra ou bien, si ce n’est pas possible, en méta très fin…

    • Zzzzzzzzzz.
      Disque vinyle rayé.
      Évidemment, avec un disque rayé que vous repassez en boucle, vous aurez, de guerre lasse, le dernier mot. Vous le voulez, com’dab ?
      Eh bien pour aujourd’hui je vous le laisse.
      Connaissez-vous Prague ? Votre mentor Heydrich y a exercé quelques menues fonctions. Il y a été dégommé par un attentat de la résistance locale. Un conseil : évitez Prague, ils ont la gâchette facile en Tchéquie avec les gens comme vous.
      Adios amigos !

      • Non, non, non, je me fous du dernier mot. Pour la quarantième fois, je veux uniquement savoir si on peut être français en dépit des Français. Ou à défaut pourquoi cette question est absurde… Et pour la quarantième fois, vous vous défaussez.

        • PS : vous connaissez l’histoire de l’enfant qui crie au loup ? À force de dire « adios amigos » avant m’interpeller trois minutes plus tard, vous perdez en crédibilité, on va finir par ne plus y croire… Bon, vous me direz, on n’y a pas cru dès la première fois, mais quand même !

      • Notez que c’est réflexif !

        « Disque vinyle rayé » peut être mis sous la quarantième démonstration de la mémoire de l’eau ou la quarantième démonstration de Pythagore… Moralité : argument pourri ! Mais je vous sais suffisamment intelligent pour ne pas penser que cela constitue un argument au sens rhétorique.

  94. Qu’est-ce que le néolibéralisme ? C’est quand quelqu’un qui demande qu’on respecte la voix du peuple est traité de GUDard alors qu’un type qui dit qu’on peut l’écarter est célébré comme défenseur des libertés. Triste époque !

    • Je vous le dis, qu’importent les insultes, qu’importent les quolibets, qu’importe le GUD, oui, je crois que les Français devraient pouvoir choisir directement qui sont leurs compatriotes…

      • J’aime la démocratie et j’encornerai ses adversaires malhabiles aussi longtemps que je vivrai !

        • La seule chose que vous avez retenue de Driout, finalement, c’est la technique des posts en rafale.
          Vous y excellez. Vous avez trouvé là un domaine de compétence inattendu : émule de Driout.

          • Désolé JG, mais en essayant d’argumenter, vous lui accordez de l’importance et c’est ce que cherchent les petits enfants capricieux.

          • cyrano58, je sais que vous avez raison.
            Et pourtant je me laisse entraîner à chaque fois.
            Que voulez-vous : la mauvaise foi, l’arrogance, le mépris, le mensonge, je n’ai jamais pu m’y faire…

          • « Que voulez-vous : la mauvaise foi, l’arrogance, le mépris, le mensonge, je n’ai jamais pu m’y faire… »

            Pauvre doudou ! Répondez donc, couille molle !

          • Quand on est nul en maths, il ne faut pas se lancer dans des considérations sur la zadehité des théories culioliennes. Ainsi va la vie…

  95. Josip Gavrilovic 27 mai 2023 At 18h04

    « … Prague ? Votre mentor Heydrich … »

    Ceux qui ont dégommé Heydrich se cachaient,se cachaient bien;un de leurs compatriotes a renseigné les Allemands,pour de l’argent;à son procès,il a dit « que voulez-vous,c’était une grosse somme,comment ne pas céder à la tentation ? » Je crois qu’il fut condamné à mort et exécuté.

  96. Eh oui ! les démocrates sont menacés partout dans le monde par la bourgeoisie !

  97. « Est-ce que e=mc^2 ?
    — Question absurde !
    — Est-ce que la loi de Say se vérifie ?
    — Question absurde !
    — Est-ce que l’article 40 du Code de procédure pénale est contraire à la CESDH ?
    — Question absurde ! »

    • Si le rabbin peut me dire si on peut être français en dépit des Français, je suis preneur, hein… Cinquante fois que je pose la question, cinquante fois que Josip fait la couille molle.

  98. Josip pense qu’on peut français en dépit des Français… J’espère qu’il n’est pas marié en dépit de la mariée !

    Respecter la volonté des autres, que c’est dur pour ceux qui ont la fibre autoritaire…

  99. Josip est mort de trouille à l’idée de répondre à une question triviale : peut-on être français en dépit des Français ?

    Quand on a peur de répondre à certaines questions, il ne faut pas se lancer dans un débat !

        • Vous êtes une couille molle. Vous lancez des débats que vous n’êtes pas capable de tenir. Répondez donc ! Ma question est simple : peut-on être français en dépit des Français ? Ou, à défaut, en quoi cette question est absurde/stupide/suffisamment intelligente pour que vous trouviez une excuse minable pour ne pas répondre ?

          • La réponse est évidente depuis des lustres. On ne pouvait être athénien, ou spartiate que si les athéniens ou les spartiates vous reconnaissent comme tel.
            A l’époque de Thémistocle, de Périclès seuls les citoyens votaient (participaient à l’éclessia) le reste n’était que métèque, ilotes ou périèque.
            Ce débat est tranché depuis 2500 ans Monsieur Joseph Gabriel!
            Votre test sur le discours de Darquier de Pellepoix était un non-sens absolu. Evidemment que l’on peut être français et collabo tout comme Ephialtes de Trachis était grec et non perse, mais il a trahi, en plus c’était un grec malien! Y’a pas de coïncidence! Putain de nègre!
            De plus, en dépit de votre discours victimaire, je doute fort que votre ascendance croate ne vous ait jamais posé problème d’intégration. Dans ma jeunesse y’a bien bien eu quelques gangs de yougos à l’assez mauvaise réputation, mais c’était juste des yougos, Tito était encore de ce monde et personne ne savait distinguer un yougo croate d’un yougo serbe, ou macédonien, juste des yougos que beaucoup pensaient assez proches des gitans. N’essayez pas de nous la faire au sentiment.

          • LL, plus exactement à Athènes, il fallait être né de deux parents athéniens pour être athénien. Périclès le jeune lui-même n’a pu obtenir la citoyenneté athénienne que grâce à un décret spécial et tout à fait exceptionnel de son père car sa mère -Aspasie- était une métèque. Cette citoyenneté ne lui a d’ailleurs pas porté chance car, devenu stratège comme papa, il est mort exécuté par ses concitoyens athéniens en 406 av JC suite à la bataille navale des Arginuses (un épisode de la Guette du Péloponnèse) qu’il avait pourtant remporté, mais sans parvenir à sauver nombre de hoplites de la noyade. A l’époque, les politiques devaient rendre des comptes et la citoyenneté était un honneur qui impliquait de grandes responsabilités. Ainsi, avoir deux parents athéniens était d’ailleurs une condition nécessaire mais pas suffisante: il fallait aussi avoir suivi la formation militaire de l’éphébie pour accéder à l’Ecclésia et mériter de devenir un véritable citoyen. Si on appliquait la loi athénienne en France aujourd’hui, seuls les garçons français issus de deux parents français et ayant effectué leur service militaire seraient des français et des citoyens.
            Ceci pour dire que je ne vois aucun inconvénient à reconnaître français celui à qui l’Etat imposera (ce qui n’est pas le cas actuellement) de grandes responsabilités. Tout comme je ne vois pas de problème à intégrer celui qui est prêt à se sacrifier pour la nation. Lazare Ponticelli, le dernier Poilu, est mort en 2008 à 110 ans et c’était un immigré italien: nous lui devons le plus sacré des respects, comme à tous ses frères morts dans les tranchées.
            Dernière précision: tous les enfants spartiates « de souche » ne devenaient pas forcément des spartiates. Selon Plutarque, les enfants malformés auraient été mis à mort.

          • @un lointain lecteur
            J’adore les gens comme vous, qui connaissent les détails de mon parcours mieux que moi !
            Normalement, quand on ne sait pas, on adopte une prudente réserve, non ?
            Victimisation, « la faire au sentiment »…Désolé de vous le dire, mais vous commettez un double contre-sens.

          • « plus exactement à Athènes, il fallait être né de deux parents athéniens pour être athénien »

            Précisez l’époque : ce que vous évoquez renvoie une réforme de Périclès justement. Et c’était, comme vous le dites, condition nécessaire mais non suffisante : il fallait encore vous faire inscrire dans votre dème après avoir effectué l’éphébie. Le fils d’un citoyen athénien (et d’une fille de citoyen athénien) ne pouvait donc être athénien sans être reconnu comme tel par les Athéniens de son dème… Quant à l’octroi de la citoyenneté, rarissime à l’époque classique, il fallait carrément un décret de l’Ecclesia.

            Donc : rien d’automatique et décision de la collectivité à chaque fois (contrairement à la Rome républicaine et impériale et plus encore à notre époque).

  100. Et Dugong, si vous passez par-là, n’hésitez pas à me répondre aussi… Votre avis m’intéresse toujours !

    • Poil au panier ! Bis (pour ceux qui ne comprennent pas, remonter le fil à 18h50)

  101. Ça fait le matamore de la rhétorique et ça se couche devant une tout petite question !

  102. (Merci d’exister, Josip… Et je le dis sérieusement : qu’est-ce que vous me faites rire !)

  103. Poil au panier ! Bis (pour ceux qui ne comprennent pas, remonter le fil à 18h50)

  104. Vis-à-vis des pontifieurs, je suis sans pitié… quitte à passer pour un salaud. Ça ne me fait pas honneur mais qu’est-ce que c’est drôle !

  105. La vraie question est la suivante :
    qu’a avalé CH pour en arriver à ce degré ? – « ça nous intéresse aussi », au nom de la Science, laquelle est un des domaines de prédilection de Lormier.

      • J’ai eu une (prime) jeunesse très scolaire, très conformiste. J’étais l’archétype du bon élève qui se construit en opposition à sa famille de ploucs, avec l’idéologie d’État : vive l’école, vive les Lumières, vive la gauche, vive l’esprit de sérieux… Puis j’ai fait ma crise d’ado : je me suis rapproché intellectuellement de ma famille, j’ai goûté cette chose merveilleuse qu’est la déconne. Grâce (notamment) à quelques profs, j’ai transposé cela à l’esprit, j’ai compris que tout ce sérieux était aussi profondément chiant qu’il était inopérant : spoudogeloion disent les cuistres. J’ai appris à jouir si vous voulez, intellectuellement et physiquement. Je suis devenu un classique : bases académiques et édifice de critique. C’est pour cela que je ne regrette absolument pas cette jeunesse, elle m’a formé magnifiquement. Et il y a un temps pour tout…

        Mais quand je vois des types qui représentent un peu ce que j’aurais pu être – enfin, pas vraiment Josip, faut pas déconner, j’assurais au niveau disciplinaire –, j’ai envie de me payer leur fiole. On ne tape jamais mieux que sur ses anciens amis. Tous ces pontifieurs, ces gens bien comme il faut intellectuellement, je n’ai qu’une envie, c’est me foutre d’eux, par dégoût de ce que j’aurais pu devenir (et connaissance de toute la fragilité du bousin)… C’est une des deux raisons pour lesquelles je suis presque toujours en deuxième lame : c’est le côté tartuffe qui est drôle, l’intra, le gars qui vous explique doctement que Culioli et Zadeh sont proches alors qu’il connaît peau de balle à Zadeh. (La seconde raison étant que je suis toujours en quête d’un système et que je n’en ai pas vraiment un à défendre – donc la première lame est sans objet en quelque sorte).

        • Et c’est assez caractéristique, l’esprit bien comme il faut, avec le Josip. Il n’a pas compris que « les Français sont ceci », « les Français sont cela », je n’en ai pas grand chose à battre, ce qui m’intéresse c’est uniquement de se payer sa tronche. Je pourrais défendre rigoureusement l’inverse de ce que je défends actuellement si ça le rendait encore plus ridicule. Trois fois sur quatre, je prends une position par pur esprit de contradiction, certes pour voir où voguera la galère (c’est toujours bon à prendre intellectuellement) mais surtout pour me foutre de lui. Et lui il fonce tête baissée à chaque fois, ça ne manque pas ! Plus la provocation est grosse, plus il dégaine ! Il vient avec ses grosses savates, son beau pantalon et son esprit pesant débattre « sérieusement ». Par exemple, je suis à peu près certain qu’il pense pour de vrai que j’écris mes messages en rafale pour le « noyer », alors qu’en fait chaque message me fait glousser à l’écrire et glousser à l’envoyer… J’imagine tellement sa tête de petit commis voyageur frustré et se gendarmant… Et il fonce quand même, à chaque fois, comme le parent qui n’a pas compris que son gosse se fout de sa tronche !

          • Painter vous traitait de pervers narcissique psychopathe.
            Vous démontrez qu’il avait vu juste.
            Vous êtes un grand malade, et de votre propre aveu.

      • Et si c’était simplement pour aujourd’hui… eh bien j’ai eu une excellente nouvelle : j’ai pris pas mal de poids ces derniers temps, je vieillis… et j’ai quand même réussi à fourrer une bombasse hier soir ! 😊

  106. Et, il n’est malheureusement pas faux de poser la question : peut-on être « français », en dépit des « français »…
    tant sont nombreux les ceusse qui n’ont plus rien de « français »… sinon un pass(port, ou autre), et auxquels « on » martèle qu’il n’est rien de pire que d’être « français »…

  107. Pub (vue aujourd’hui) : « 1664, à la French » !

    (kronembourg c’est Carslberg, et en globish, c’est encore mieux !)

  108. « de MLF (madame la Fée), je passe à Carabosse et ça peut très mal finir »

    Vous rigolez ? Vous me mettez des taquets depuis trois semaines… je ne vais pas vous applaudir, suis pas maso !

      • J’ai testé ChatGPT… j’ai été bien déçu ! J’ai peine à comprendre comment mon idole Raphi Doan s’est lancé dans un genre pourri avec outil encore assez médiocre.

  109. Fregoli est un révisionniste invétéré. Il revisite et déforme l’Histoire à son profit, il falsifie les faits pour se donner le beau rôle même a posteriori.
    En bref c’est un menteur.
    Le plus drôle, naturellement, c’est qu’il pense que personne ne s’en aperçoit. Comme un enfant de cinq ans qui se cache derrière sa main et croit que personne ne le voit.
    Ça crée une sensation assez bizarre : il agace, et en même temps il fait pitié. On compatit presque devant la frustration que doit occasionner cette anorgasmie qu’il a avouée un jour, qui va de pair avec cet autre aveu selon lequel il s’emmerde 9 fois sur 10 pendant l’amour. Évidemment, en compensation, il plastronne sur ses conquêtes et sur sa supériorité intellectuelle auto-proclamée, qui n’est que du vent…
    De fait, je crois que la pitié l’emporte sur l’agacement.

    • Des réponses, des arguments, quelque chose… ? Moins de méta infalsifiable, pensez aux Lumières !

      Alors, couille molle : peut-on être français en dépit des Français ?

    • Dites EN QUOI je revisite l’Histoire, EN QUOI je mens, EN QUOI mes questions sont absurdes… Là vous affirmez gratuitement parce que la réalité est là, Josip : vous êtes une couille molle ! Vous vous engagez dans des débats juste avant de vous dérober quand les questions deviennent intéressantes… Cessez donc d’être lâche : répondez !

  110. Cinquante relances, pas une réponse ! E que s’apelerio une couille molle !

  111. Cinquante nuances de relance et pas un coup de fouet vers la réponse… on commence à s’ennuyer Josip !

  112. Josip veut vivre marié en dépit de la mariée… pas moi ! Vive l’amour dans l’autonomie des volontés !

  113. Arlette Chabot est mon idéal féminin… Cette frimousse, ces cheveux, cette mâchoire, ce goitre !

  114. Comme les rois mages, en Galilée, suivez des yeux l’étoile du berger…

  115. @ un lointain lecteur
    Pour clore définitivement le « débat » sur la francité :
    « Si je savais une chose utile à ma nation qui fût ruineuse à une autre, je ne la proposerais pas à mon prince, parce que je suis homme avant d’être Français, parce que je suis nécessairement homme, et que je ne suis Français que par hasard ». (Pensées, n° 350)
    « Si je savais quelque chose qui me fût utile, et qui fût préjudiciable à ma famille, je la rejetterais de mon esprit. Si je savais quelque chose utile à ma famille et qui ne le fût pas à ma patrie, je chercherais à l’oublier. Si je savais quelque chose utile à ma patrie, et qui fût préjudiciable à l’Europe, ou bien qui fût utile à l’Europe et préjudiciable au Genre humain, je la regarderais comme un crime » (Pensées, n° 741).
    « Je suis un bon citoyen, mais dans quelque pays que je fusse né, je l’aurais été tout de même » (Pensées, n° 1437).
    Le tout est signé d’un certain Montesquieu.
    Non, tout n’avait pas été pensé il y a 2500 ans du côté de Sparte et d’Athènes…

Comments are closed.