Des femmes manifestaient donc hier dimanche sur le Vieux-Port — 2500 personnes, en comptant les curieux sur les trottoirs. Pas mal pour une ville de 900 000 habitants.
Jeunes, pour la plupart, éduquées, petites bourgeoises ulcérées, soutenues par tout ce que la sociologie institutionnelle pouvait offrir de belles consciences enrubannées, bref, tout ce que l’on attend d’un pareil défilé. Et pas une femme voilée dans une ville où elles sont pourtant majoritaires : les vraies victimes de l’oppression n’étaient pas là. Pourtant, on pensait à elles.La lutte était (forcément) intersectionnelle,
et les références au voile nombreuses. Ces jeunes filles cultivées ont cru s’apercevoir que « voile » était l’anagramme partiel de « viol »,
et au lieu d’en tirer la conclusion évidente qu’imposer le voile est une forme de viol, elles préférent le revendiquer — l’ultime liberté de la femme étant sans doute d’être esclave.
Les slogans griffonnés sur les banderoles et les bouts de carton annonçaient la couleur. Références à Adèle Haenel,
Le malheureux Polanski était conspué comme il se doit, avec des jeux de mots cinglants ou des allusions transparentes.
À les en croire, la peur va changer de camp. Les juges qui en France ne sont pas tendres pour les violeurs se le tiendront pour dit. La prochaine fois, ils ordonneront la castration à froid : il régnait sur ce défilé une odeur de lynchage.
De toute façon, il n’y en avait quasiment que pour les lesbiennes, venues en masse. Sainte horreur des « cisgenres », un joli mot pour désigner celles et ceux qui sont conformes à leur biologie de naissance, ablation du pénis, et slogans énigmatiques sur les horreurs que l’on infligerait aux homosexuelles.
Sans que jamais aucune de ces organisations charitables n’aient un mot pour Mila. Mais voilà, elle n’est pas assez « intersectionnelle ». Comme le rappelle Caroline Fourest dans Génération offensée, dont je parlais récemment, Houria Bouteldja explique à qui veut l’entendre qu’être violée par un individu « racisé », ce n’est pas vraiment un viol. On a bien vu à Cologne et ailleurs en 2016 ce qu’il en était — ou place Tahrir au Caire de 2012 à 2014. Parlez-en à Caroline Sinz — entre autres — qui n’a même pas été autorisée par sa chaine à se plaindre. Trop hard. Trop stigmatisant.
Il y avait de tout — avec une revalorisation marquée du bas du corps qui aurait fait plaisir à Bakhtine… Curieux quand même, ce côté fécal.Y compris, puisqu’on est à Marseille, en version provençale.
Quitte à arborer de jolis colifichets — c’était parfois un vrai défilé de mode, ces jeunes filles violentées sortant d’un bon milieu qui a les moyens, et ce n’étaient pas les considérations marxistes qui les encombraient, ni les soucis de salaires, pourtant essentiels, ni leurs retraites à venir —, elles auraient dû s’enfiler doigt ou au poignet un Kin no unko japonais…
Le patriarcat en a donc pris pour son grade, mais sans que jamais ces jeunes filles attaquent (curieux, quand même, dans cette ville) les vraies sociétés patriarcales. Il était beaucoup question de « chattes », de menstrues,
et de masturbation.
Et de pères peloteurs — forcément peloteurs.
En vérité, évitez donc, messieurs, de faire des câlins à vos enfants, ils vous le reprocheront vingt ans plus tard.
Nous allons vers des rapports humains compliqués. Sans doute serait-il plus simple de cesser de faire des enfants.
Je désespérais de trouver quelque chose de neuf dans ce grand déballage — qui a fini en mégateuf improvisée, festive et tout ça — quand en remontant la Canebière je suis tombé sur une manif bien distincte de vraies femmes en lutte. Des Kurdes qui protestaient contre la mort, sous les balles de Syriens inféodés au pacha criminel d’Ankara, de Hevrin Khalaf.
Des guerrières — des « guérillères », aurait dit Monique Wittig, qui était une vraie féministe, elle.Des femmes qui sur le terrain prennent les armes, risquent effectivement leur vie, tuent ou sont tuées. Des femmes que les djihadistes d’Al Qaida craignent comme la peste, car être tué par une femme, paraît-il, empêche d’aller au Paradis d’Allah pour se taper des vierges toujours vierges — un cauchemar, quand on y pense. Celles sur lesquelles Caroline Fourest a tout récemment réalisé Sœurs d’armes. En allant sur le terrain.
De vraies femmes en lutte. Pas des petites bourgeoises gâtées.
Ça m’a fait du bien, tiens.
Jean-Paul Brighelli
Le slogan en tête de l’article le revendique sans ambiguïté. Ce sont bien des hyènes, animaux charognards ayant pour particularité d’avoir un clitoris hypertrophié…généralement qualifié de pseudo-pénis, ça ne s’invente pas.
Pas faux !
Il y a des mâles aussi chez nos amis les hyènes! Et pas transsexuels.
Certes — mais à cause de ce clitoris démesuré, Pline l’Ancien pensait même qu’il n’y avait que des mâles — l’illusion du pénis, quoi !
Et votre oubli de au entre s’enfiler et doigt dans votre texte m’a bien fait rire!
On vit dans un monde de fous, et de folles, que ça en devient ultra-drolatique ! Bien rendu dans ce récit vécu et finement rapporté. Situation bien connue : de petites gens s’agitent sur des problèmes petits, …..car les gros problèmes, messieurs-dames, c’est trop salissant …
Ca ne suffit pas ! Il faut faire un grand geste … je propose qu’on rebaptise le village natale de Jeanne d’Arc, Domrémy-ma-Pucelle.
Je propose deux choix :
– Domrémy-ma-Voilée
– Domrémy-ma-Violée
Votez !
Village natal !
Eventuellement Domrémy-la-Voilée ou Domrémy-la-Violée – mais c’est moins jouissif.
Pas un appel à une khonvergence sociale des luttes ? Jo le complexe va déprimer.
Bientôt, des gilettes jaunes vociférantes coupant des roustons à vif et à la chaîne lors de balloches gouinistes spontanées et festives ?
Dugong voit le serbo-croate partout, même là où il n’est pas. C’est comme les cathos avec leur dieu, en fait ! Le serbo-croate ignorait qu’il obsédait Dugong à ce point.
Un ami du serbo-croate lui signale que qu’il existe un animal marin, assez comparable à une vache marine, qu’on nomme dugong.
Celui qui semble obsédé par le serbo-croate fait plutôt partie de la catégorie des congres debout.
Dédicace, bien sûr, aux admirateurs de la Comtesse.
Pauvre Jo qui débarque !
Ça fait 13 (treize) ans que je sillonne BdA en immersion périscopique en tant que bestiole aquatique en voie de disparition *.
Périodiquement, de jeunes puceaux débarquent, encore khonstellés de placenta, et diafoirussent sur un monde qu’ils croient né avec eux.
Style assez ridiculement pompeux chez le Congre Debout, aujourd’hui.
Ces derniers temps, ses astuces vaseuses sur la vaginie étaient plus proches d’un Dupont-Lajoie sur le mode Casquette Ricard/Merguez que d’un Chateaubriand ou un Proust.
Cela dit, c’est vrai, le serbo-croate ne connaît strictement rien à la faune marine. Le serbo-croate n’éprouve aucune aigreur à reconnaître qu’il n’est pas omniscient. Ni plus ni moins, sans doute, que le Congre Debout.
13 ans sur ce forum? Et les autres contributeurs/contributrices tiennent encore le coup? Ils/Elles sont admirables.
La partie de ping-pong entre le Serbo-Croate et le Congre Debout peut, naturellement, durer indéfiniment.
Le Serbo-Croate se demande simplement si elle ne va pas lasser très vite les autres contributeurs/contributrices et le responsable de ce blog/forum.
On vous l’a dit:le Maestro est d’une patience infinie.
Quant au commentariat,il compte au moins un membre qui a pu dire et penser un jour: »si Dugong faisait payer ses saillies,il serait vitre très riche. »
Bougre de nia nia : Dugong ? Non, il a des défauts mais certainement pas celui-là. En revanche, il peut être pareil à une mâchoire de Pitt bull qui lorsqu’elle a une proie ne lâche jamais prise.
Très intéressante, cette vision que vous avez de votre ami. Les pitbulls sont dressés pour obéir à un maitre, n’est ce pas ? Et pour ce qui est de la mâchoire, encore faut-il que la proie soit assez docile, et la mâchoire du pitbull assez solide.
oh oui comme vous avez raison ça suffit
Ainsi l’intersectionnalité des luttes avec les Kurdes guerrières ne s’est pas réalisée…
C’est un ratage en bonne et due forme, ça.
Ceci dit c’est une veine que les virus n’aient pas de sexe ! Qu’est-ce qu’ils prendraient de la part de nos amies les gouines …
Chers virus,
Je vous en supplie restez comme vous êtes : insexués ! Parasites vous êtes parasites vous devez rester …
Pendant ce temps, à Alger, des carrés féministes, pas de carrés Hermès :
http://dl.free.fr/k9PNNqp6O
« Dès qu’on parle de leur mère ou de leur sœur, certains jeunes excités peuvent se calmer et comprendre. »
Ça dépend de la façon dont on parle de leur mère…
Le film de C. Fourest est cinematographiquent, esthétiquement, stylistiquement, un ratage. N’est pas Kubrick qui veut.
Pourtant il faut soutenir C.Fourest sans mollir car la cause qu’elle défend dépasse toute considération esthétique.
Brighelli a donc enfin répondu à ma question : non, l’absence éventuelle de talent ne permet pas d’oublier ou de disqualifier la justesse de la cause défendue.
CQFD.
cinematographiquement. Désolé des erreurs de frappe.
Kubrick n’avait pas de souci idéologique. Il n’avait que des soucis esthétiques.
On ne fait pas une œuvre avec de l’idéologie — ni des bonnes intentions.
Kubrick? Pas de souci idéologique ? Celle-là, faut vraiment oser.
Très juste ! Les jeunes ne comprennent pas qu’un homme n’est achevé qu’agonisant …Laissons les causer phraseux, pour peu d’intéret.
Kubrick est un conteur d’images…. c’est beaucoup !
Souci idéologique ? Nenni !
Si vous le dites, il faut le prendre pour argent comptant, ça va de soi.
Sauf erreur de ma part (et je ne suis pas infaillible…), Kubrick n’a en effet jamais pris partie pour la Droite ou la Gauche, pour parler (très) vite.
Pour autant, il n’aurait aucun souci idéologique?
Comment définissez-vous « idéologie »?
Quant à C. Fourest, dont j’admire les engagements, a-t-elle oui ou non un souci idéologique?
Jo le khuistre ose demander à notre hôte de définir « idéologie » alors qu’il est incapable de définir lui-même le concept mou de « complexité ».
PS : Vaginie, ça lui va bien, non ?
Je ne demande rien à Brighelli. Ma question est adressée à JC. Si vous le souhaitez vraiment, je peux essayer de vous expliquer ce que Morin entend par complexité dans le domaine des sciences humaines, qui est le seul que je maîtrise à peu près. Je pose deux conditions à cela :
1. Que vous soyez prêt à apprendre et que vous acceptiez de ne pas être omniscient
2. Que vous retiriez votre casquette Ricard.
J’ajoute que le petit jeu débile auquel nous nous livrons vous et moi a ses limites. Ce n’est pas sur le forum qui nous accueille que je vais développer des notions importantes de recherche linguistique en particulier. De toute façon vous trouveriez cela cuistre, ampoulé, et bien d’autres choses encore. Je crois qu’il vaut mieux que je vous laisse à votre adoration du roi René (quelle formulation risible tout de même…).
C’est évident. Il se soucie du cadre, de la lumière, du jeu des acteurs. Le reste est très loin derrière. Comme, disait Godard : « Ce n’est pas une image juste, c’est juste une image ».
Vaut-il mieux être en-dessous du sexe ou au-dessus du sexe ?
Vingt mille lieues sous les sexes … nouvelle épopée pour toutes les femmes qui en veulent !
Les gouines ont un brevet d’aérostation : elles planent au-dessus du sexe comme des montgolfières !
Et puis il y a aussi tous ceux et toutes celles qui font du hors-sexe … ce sont les francs-tireurs !
Mais c’en est à ce point-là ?
Et vous pensez que cela a été partout comme ça en France hier dans les manifs féministes ou c’est une spécificité plus ou moins locale ?
Mais elles sont folles à lier !
Ce qui est choquant, outre la bêtise et la haine qui dégoulinent des banderoles, est l’absence de « revendications ».
Quand on est féministe, on manifeste pour obtenir des avancements sur la condition des femmes dans la société : salaires égaux pour un même travail, plus de crèches, etc..
Là, c’est juste de la haine déversée . Impressionnant.
Bon, après, vous croyez qu’elles ont quel poids ces fadas ? Tout le monde s’en fout.
Non, tout le monde ne s’en fout pas, les dégâts commencent à se faire sentir dans les universités…
Ben elles arrivent à peser (lourdement) sur le monde de l’édition :
https://www.lepoint.fr/debats/l-editeur-de-woody-allen-a-agi-sous-la-pression-de-la-morale-ambiante-08-03-2020-2366221_2.php
On manifeste pour plus de crèches quand on est parent pas seulement quand on est femme… Chacun sa logique.
Les crèches c’est un avancement pour les droits de la femme ? Parce que qu’il n’y a que la femme qui a la charge de son enfant ? Elle le fait et ne l’élève pas seul. Plus de crèche c’est un avancement pour les parents, merci de ne pas réduire la parentalité au rôle des femmes.
Le féminisme n’a pas a être défini par des hommes sur comment il devrait être exprimé et s’il est « vrai » ou « faux ». C’était une marche pour faire sentir le ras-le-bol des femmes face à cette situation d’oppression, d’injustice et de diabolisation qu’on fait des féministes.
C’était des banderoles pleines de revendications que vous ne voulez juste pas voir, il est plus simple de s’en moquer. En réagissant de cette manière vous prouvez que vos arguments ne sont basés que sur le rejet et la peur d’être remit en question.
Je suis outrée de la méchanceté et la facilité avec laquelle un enseignant s’en prends à celles qui essayent de faire changer les mentalités. N’est ce pas le rôle d’un professeur que d’éduquer les jeunes à se construire? Connaissez vous toutes les femmes présentes à cette marche? leur parcours, leurs idées, leur vie ? Aucunement. Alors merci de ne pas tirer des conclusion réductrice et décrédibilisante sans fondement. Ecouter plutôt ce qu’a réellement à dire le féminisme, et vous verrez peut-être qu’il s’agit d’un progrès pour société toute entière et pas d’une menace.
Le féminisme, je l’ai connu — et j’y ai participé via le MLAC — dans les années 70? quand il y avait des causes uirgentes à défendre — la contraception, l’avortement, l’égalité salariale.
Il y a encore des progrès à faire côté salaires, il y a les retraites version Maron à dénoncer — mais curieusement, je n’ai rien vu sur ces sujets dimanche. Juste des considérations aberrantes et fascistoïdes sur le thème « Tuons Polanski » / « Vive Haenel et Roinan Farrow ».
En tant qu’enseignant, je défends les Lumières. Le modèle de femme, c’est Emilie du Châtelet — pas n’importe quelle starlette en mal de notoriété avec le cerveau d’une noix creuse.
Ça y est, je me suis bien fait comprendre ou j’en remets une couche ?
Et je préfère vous dire que ma réaction est celle de toute ma génération, hommes et femmes qui se sont battus pour des droits réels — pas pour un confort d’image quand les projecteurs sont braqués sur vous, au détriment d’hommes parfaitement innocents, du point de vue de la loi (voir la tribune des avocates sur le Monde) de ce dont des ignorantes les accusent — et je retiens mes coups de griffe.
L’idée que ces jeunes filles si promptes à condamner puissent être un jour prochain désignées comme jurés dans un procès sérieux me fait exploser de rage.
Quant à mon métier de prof… Je suis chargé d’expliquer la littérature, qui heureusement a d’autres soucis que la ose et l’attitude — ou l’idéologie.
L’inégalité salariale n’est pas juste un fait, c’est une conséquence du sexisme très présent dans notre société. C’est contre ça qu’on se bat. Et depuis quand quelqu’un qui ne vit pas cette situation de discrimination peut juger de si les femmes sont légitime ou pas de protester?
Si elle le font c’est qu’il y a une raison, croyez moi nous ne nous épuiserions pas si c’était que pour l' »attention » qu’on pourrait en retirer, attention qui se traduit par des articles comme le votre donc franchement pas de quoi avoir envie de manifester juste pour être dénigrées après. Vous faite des raccourcis et liez des sujets qui n’ont rien à voir, les retraites n’ont rien à voir avec la journée des droits des femmes.
Pourquoi être aussi méchant ? nul besoin de rabaisser celui avec qui on n’est pas d’accord. Lorsqu’une femme fait un geste de contestation, il vous parait impensable que ce soit réellement pour ses convictions ? il vous faut ramener ça à son ego ? Sur quoi se base ce postulat ?
Il est bien étrange aussi de dire que vous avez l’opinion de « toute » votre génération non? Pensez vous que je ne connaissent personne de votre génération qui ne partage pas vos opinions ?
Vous voulez me faire peur ? dire des propos qui n’ont à ce point pas de sens. Un viol est un viol c’est un fait, rien ne sert d’en discuter. Il y a un moment où il faut arrêter d’infantiliser les femmes qui agissent et régissent, nous avons d’autres préoccupations que d’attirer une caméra, et nul n’est légitime de dire le contraire car qu’est ce qui le prouverai, autre que votre avis arbitraire ?
N’importe comment l’affaire Sauvage fut l’amorce de que dénonce JPB dans ce post. Vous entretenez une posture victimaire en faisant feu de tout bois de ce qui pourrait y contrevenir. C’est délirant. Vous ne connaissiez rien au dossier de l’affaire, vous aviez décidé de l’innocence de cette femme, vous avez réussi à casser deux jugements en Assises,(composés de jurys populaires dont le second est composé de cinq femmes pour quatre hommes, il vous sera difficile d’arguer que c’est une condamnation patriarcale) qui avait décidé que Sauvage n’était pas dans l’obligation de tuer son époux. Point, barre. Vous ridiculisez une institution, vous vous muez en groupe de pression pour faire plier Hollande. Vous êtes dangereuses. Et de la même façon, nous apprenons de manière tout à fait confidentielle que Ruggia (accusé par Haenel) n’est pas dans l’obligation d’avoir un suivi psychologique, qu’il ne serait donc pas pédophile… Nous apprenons également quelques jours après que le producteur Matan Uziel aurait promis « de payer 20 000 dollars à toute personne qui pourrait incriminer Roman Polanski et reçoit les témoignages de cinq femmes, âgées de 9 à 15 ans au moment des faits présumés » dans un article de P Bruckner.
Vous seriez prêtes à condamner sans avoir aucune preuve sur les accusations portées, seule la parole suffit (!). Les slogans sur ces pancartes sont inadmissibles. Vous n’êtes pas les féministes. Osez le féminisme ne me représente pas et je ne les ai pas attendues, cette association ne représente pas non plus ces 110 avocates ayant dénoncé vos abus de présomption de culpabilité, dans la tribune du Monde dont parle Jean-Paul. Abus de condamnation qui fait un tort sans précédent pour la cause des femmes. La lumière est faite sur les deux baisés dans le cou d’Haenel pour mieux faire l’ombre sur celles qui morflent vraiment et dont vos associations à deux balles ne parleront jamais. Ce n’est pas la parole des femmes mais uniquement celles des actrices – nuance – et elles commencent sérieusement à gonfler beaucoup de femmes. Qu’elle se le tiennent pour dit.
PS (désolée de me répéter pour les autres)
Perso j’ai mon combat ! Je suis contre la coronaphobie !
Je vais écrire le « De Virus Illustribus » ; un futur best-seller chez les Chinois …
“Kin no Unko (The Gold Poo), a name that plays on the fact that the Japanese word for poop (unko) starts with the same “oon” sound as a completely unrelated word that means “luck.” Japanese enjoy this kind of pun — traditional storytelling is full of them — which may help explain why more than 2.5 million of the lucky little loads have sold in the last seven years.”
Kin no Unko: The Gold Poo:le caca d’or
Luck:la chance
Japanese word for poop (unko) starts with the same “oon” sound as a completely unrelated word that means “luck.”
Le mot japonais pour caca (oune-ko) commence par le même son qu’un autre mot sans aucun rapport qui signifie :la chance.]
En japonais :
金のうんこ
Le tout premier signe est un kanji qui veut dire :or,richesse etc.
https://www.japantimes.co.jp/news/2007/03/20/reference/gold-poop/#.XmYF1KhKg2w
PS Les riches (féministes ou autres) ont-elles besoin de bagues porte-bonheur ?
Bourvil vous avait précédé faisant apprendre à Coco le mainate « Hitler caca » :
https://www.youtube.com/watch?v=Qb8FNhGE9jU
Top tendance. La mode est au japonais depuis 15 ans, pour quelle utilité comparé à l’Anglais, à l’arabe ou au chinois ? Et je n’ai pas manqué de le signaler à ma progéniture qui a en plus la chance de fréquenter que des étudiantes chinoises au quotidien.
Sachant que lorsque l’on ne pratique pas une langue on l’oublie, autant que le temps consacré à l’apprentissage d’une langue soit utile.
(bon, je ne demande pas à JPB de truffer ses chroniques d’expressions , de références chinoises ou arabe mais qu’il nous épargne les troubles de la génération Candy, Goldorak et Sankoukai qui ne vont nulle part ailleurs que
celle d’être à la mode. D’avance merci)
« …ce n’étaient pas les considérations marxistes qui les encombraient, ni les soucis de salaires, pourtant essentiels, ni leurs retraites à venir … »
Il y a aussi des femmes (féministes ? oui,je pense) qui s’habillent en « Rosie la riveteuse » et manifestent contre la réforme des retraites.
https://www.youtube.com/watch?v=bIa-Ncb2KgM
« Jeunes, pour la plupart, éduquées, petites bourgeoises ulcérées… »
« éduquées » :y en avait-il d’instruites ?
Des élèves ,ou anciennes élèves de la khâgne BL,celle pour laquelle le Maestro n’a pas beaucoup de sympathie ?
Elles se tournent les pouces tout la sainte journée et vous voudriez qu’elles ne se les fourrent pas où je pense ? Pas très raisonnable le maestro ..
Exactement !
Nonobstant j’ai bon cœur !
J’envoie la marquise de La Tour du Pin se faire fourrer à Poilhes dans l’Hérault. Si elle n’y trouve pas Pine à son goût je m’en vais me faire damner …
Elle a écrit « Journal d’une femme de cinquante ans » paru au Mercure de France.
Manqué ! Poilhes se prononce « Poïe », donc pas de jeu de sonorité avec « poil »…
J’savais point m’sieur !
Hyènes :
Le 9 mars 2020 à 6 h 57 min, Un lointain lecteur a dit :
Le slogan en tête de l’article le revendique sans ambiguïté. Ce sont bien des hyènes, animaux charognards ayant pour particularité d’avoir un clitoris hypertrophié…généralement qualifié de pseudo-pénis, ça ne s’invente pas.
i) L’homme peut s’entendre avec des hyènes :voyez Kevin Richardson
ii) Les Grecs lorsque ils virent des hyènes les prirent pour des cochons
iii) Samson,dans le texte de Milton,ne veut pas entendre Dalila venue se « repentir » Il la chasse avec ces mots : »Out,out hyena » [Dehors,dehors,hyène]
Il développe sa pensée (fausseté,faux repentir etc.) mais ne fait aucune allusion au clitoris.
Cependant,en lui coupant les cheveux,Dalila s’est en quelque sorte apprprié sa virilité ;un passage à relire de près.
Kevin Richardson:
https://www.youtube.com/watch?v=qIjgIQweeYA
Les hyènes sont surtout connues pour leur surnom de hyènes ricaneuses !
J’ai regardé votre lien…Amusant, plusieurs des anglo-saxons qui pratiquaient ce genre docu animalier mâtiné de sensationnalisme bon marché ont mal finis…boulottés par un crocodile ou piqués par une raie comme dans le bronzés….Ce Kevin ne va pas faire long feu me semble-t-il…
Toutefois ce lien permet de constater que certaines hyènes en ont dans la culotte…mais, bon, ça reste un clitoris…
Le 9 mars 2020 à 0 h 15 min,abcmaths a dit :
« présence de la Vulvomobile »
Soupape de décompression, valve à fumée ?
Oui.
Vulve affamée
https://pbs.twimg.com/media/DsyuALoX4AAmJyr.jpg
Quand on sait quelle place symbolique tient l’automobile dans l’imaginaire masculin (« va-va-voom » comme s’écrie le mécanicien dans Kiss me deadly -En 4ième vitesse) ,on ne peut manquer de brancher le synthé et de synthé-Roger,sur la présence de la Vulvomobile dans tant de défilés féministes le 8 mars.
Va-Va-Voom !
« Les hommes aiment les garages. »
Joyce Carol Oates
15mn 25
https://www.youtube.com/watch?v=HES8eEUaBL0
Lormier a aussi écrit :
« La marque Volvo ne s’en plaint pas :
Cherchez des images de Vulvomoibile sur Le Bab-El-Oueb,vous tomberez vite sur des Volvo. »
J’ai un début d’explication qui vaut ce qu’il vaut.
En réalité, comme l’a dit JPB, ces féministes sont souvent des »
petites bourgeoises gâtées » qui roulent en Volvo et qui adorent alimenter leur Volvo en carburant jusqu’à plus soif, ça les calme.
Volvo repue, la féministe est apaisée.
Oui,…
PS:
Je reconnais que cet argumentaire est un peu bâtard, mais avec la chute des bourses, je n’ai plus beaucoup de temps à consacrer à BdA.
Je les voyais en Antigone s’apprêtant à venger leur sœurs bafouées ! Je suis très déçu par cette fin petite-bourgeoise de la sainte-révolte féministe …
Le Maestro a écrit petites bourgeoises sans trait d’union.
Ne déformez pas le propos du Maître,s’il vous plaît.
Effet secondaire de la vulvomanie !
Vulve au repos ,la féministe est apaisée.
PS Vous n’êtes pas le premier mathématicien à avoir placé en bourse .(Paulos raconte ses déboires dans un petit livre).
Il me semble que votre alcoolique Dugong a,plus astucieusement,acheté de la forêt.
Votre comparaison m’honore mais je ne suis pas mathématicien.
Professeur seulement, mais c’était un beau métier, professeur.
Quant à mes placements, je n’ai qu’un fond de tiroir au CAC, je ne suis pas obligé, Dieu soit loué, de passer les bourses et les mines en revue,
Oui,… deux
masser bourses,pines et vulves
Vous êtes les oppresseurs. Despentes s’adresse à vous Monsieur Brighelli et ses admirateurs secrets.
C’est fini, on ne tolère plus vos propos, vos insultes sexistes, vos insultes homophobes.
« On se lève et on se casse. C’est probablement une image annonciatrice des jours à venir. La différence ne se situe pas entre les hommes et les femmes, mais entre dominés et dominants, entre ceux qui entendent confisquer la narration et imposer leurs décisions et ceux qui vont se lever et se casser en gueulant. C’est la seule réponse possible à vos politiques. Quand ça ne va pas, quand ça va trop loin ; on se lève on se casse et on gueule et on vous insulte et même si on est ceux d’en bas, même si on le prend pleine face votre pouvoir de merde, on vous méprise on vous dégueule. Nous n’avons aucun respect pour votre mascarade de respectabilité. Votre monde est dégueulasse. Votre amour du plus fort est morbide. Votre puissance est une puissance sinistre. Vous êtes une bande d’imbéciles funestes. Le monde que vous avez créé pour régner dessus comme des minables est irrespirable. On se lève et on se casse. C’est terminé. On se lève. On se casse. On gueule. On vous emmerde. »
Imbécile ! Il y a autant de femmes que d’hommes au pouvoir — et les uns et les autres, quand ils sont au pouvoir, se conduisent en êtres de pouvoir, pas en hommes ou en femmes. La bête humaine ne cherche pas l’égalité, mais la puissance — que que soit son sexe. Voir Hobbes. Mais peut-être n’avez-vous pas lu Hobbes…
Autant de femmes que d’hommes au pouvoir…? De quel pouvoir parlons-nous là ?
Vos références littéraires ne vous permettront pas d’annihiler le débat. L’enrichir, au contraire, avec de telles œuvres, est loin d’être idiot. Mais n’oubliez pas de vous en tenir parfois aux faits et de ne pas citer seulement les œuvres qui vont dans votre sens en pensant ainsi dominer vos opposants par des références littéraires. Ne pouvez-vous pas réfléchir par vous même ? Avez-vous constamment besoin d’un argument d’autorité pour penser être en capacité de dominer le débat ?
Au plaisir de vous lire à nouveau…
J’ai récemment livré à mes étudiants un Powerpoint sur les femmes de Lettres — et il commence à y en avoir pas mal, et de qualité.
Dans les milieux que je fréquente — Education et Enseignement — les hommes ne représentent quantitativement presque plus rien. Ajoutez-y la Médecine, le Droit, tous les métiers de communication, etc. ET de plus en plus, la politique.
Quelle haine…..
Quelle exagération !
Quels propos inutiles….
Stupéfiante idiote, cette sotte de Despentes !!!
Et à part ça,ya aussi ça:
https://www.youtube.com/watch?v=sKgsQbYAdAI&list=ULbAtLbaEzfss&index=356
Certaines vivent dans un monde imaginaire doit-on les en blâmer ?
La marquise de La Tour du Pin raconte sa visite à La Malmaison ; l’impératrice Joséphine lui sert de Cicerone et lui montre sa galerie de tableau – et au lieu de lui avouer que c’est son mari le général en chef des armées révolutionnaires et françaises qui a volé tout ça en Italie – elle lui conte monts et merveilles sur ces peintures, offrandes et cadeaux des plus grands princes et jusqu’au pape même !
Cette fille des îles avait pris le pli de mentir au milieu de ses esclaves nègres … l’habitude du vice du mensonge est si agréable !
Mythomanie n’est pas mensonge. Et c’est assez fameux de constater que vous commettez la même erreur que cette génération Nekfeu, Iam autres rappeurs qui se trouvant forts d’utiliser un vocable nouveau le détournent de son sens initiale pour ne pas l’avoir compris. Pas vous, Pierre !
Une mythomane c’est une menteuse émérite ? Alors que les autres femmes ne sont que de simples menteuses d’occasion ?
Quand on accède au rang de professionnel du mensonge on peut même parfois faire carrières dans les arts du spectacle, cinéma, théâtre et autres reality-show !
Non, elle croit pertinemment en ce qu’elle dit, elle ne ment pas. C’est une affabulatrice, pas une menteuse.
Dard_ou_Saint_? victime du Cojones_virus !
Grincheux ? Non, Timide !
https://www.lepoint.fr/culture/jean-pierre-darroussin-retropedale-sur-polanski-09-03-2020-2366302_3.php
Quand on pense qu’il y a des actrices qui ne sont même pas mythomanes et ne se plaignent pas d’avoir été violées – on se dit qu’il leur a fallu beaucoup de talent pour réussir une carrière !
— Je suis plus à peindre qu’à blâmer disait la célèbre chanteuse et comédienne Suzy Solidor.
Vous êtes les oppresseurs. Despentes s’adresse à vous Monsieur Brighelli et ses admirateurs secrets.
C’est fini, on ne tolère plus vos propos, vos insultes sexistes, vos insultes homophobes.
« On se lève et on se casse. C’est probablement une image annonciatrice des jours à venir. La différence ne se situe pas entre les hommes et les femmes, mais entre dominés et dominants, entre ceux qui entendent confisquer la narration et imposer leurs décisions et ceux qui vont se lever et se casser en gueulant. C’est la seule réponse possible à vos politiques. Quand ça ne va pas, quand ça va trop loin ; on se lève on se casse et on gueule et on vous insulte et même si on est ceux d’en bas, même si on le prend pleine face votre pouvoir de merde, on vous méprise on vous dégueule. Nous n’avons aucun respect pour votre mascarade de respectabilité. Votre monde est dégueulasse. Votre amour du plus fort est morbide. Votre puissance est une puissance sinistre. Vous êtes une bande d’imbéciles funestes. Le monde que vous avez créé pour régner dessus comme des minables est irrespirable. On se lève et on se casse. C’est terminé. On se lève. On se casse. On gueule. On vous emmerde. »
Je crois que vous n’avez aucune idée de ce qu’est le vrai pouvoir. Contester le mâle le plus proche, ça laisse à Goldman-Sachs toute latitude pour continuer à exercer le pouvoir. Le vrai. Qui vous laisse gueuler, pourvu que vous continuiez à acheter les colifichets de la société de consommation.
Une telle absence de conscience politique est consternante.
Brighelli influencé par Lordon?
Brighelli : « Mon ennemi c’est la Finance. »
Blague à part, vous avez tout mon soutien dans ce combat-là. Mais êtes-vous certain d’avoir choisi la bonne méthode ?
(Faire paraître des accusations d’homophobie contre Jean-Paul sous un post de Pierre… Encore qui sait de quoi elle parle)
Avec de pareilles cruches les dominants n’ont pas trop à s’inquiéter…Ca me rappelle cette pantalonnade d’il y a quelques années avec le « Indignez-vous » d’un vieillard impotent qui mélangeait allégrement Gaza, Fillon et tutti quanti….
On nous prédisait une levée en masse des consciences populaires, l’émergence d’une révolte des citoyens…et puis rien…
C’est bien cassez-vous, mais nous on reste!
« On nous prédisait l’émergence d’une révolte des citoyens….et puis rien. »
Que se passe-t-il à Paris tous les samedis depuis novembre 2018? Un aimable monome d’étudiants un peu turbulents?
Que s’est-il passé dans les beaux quartiers parisiens autour de la place de l’Etoile un samedi de décembre 2018? Rien ? Les dégradations et affrontements autour de l’Arc de Triomphe (qui ont provoqué une belle frousse chez les nantis de l’avenue Foch), c’était un épisode de « la guerre des boutons »?
Où etiez-vous depuis novembre 2018? En vacances sur Jupiter ?
« Que se passe-t-il ? »
« Que s’est-il passé ? »
…
« Qu’aurait-il pu se passer ? »
…
« Qu’aurait-il dû se passer ? »
Wishful thinking complexe par glissements grossiers.
Les gilettes jaunes qui bavent actuellement en hurlant leur désir d’écouillage au couteau à huître n’ont pas grand chose à voir avec les mimiles et germaines des ronds-points. La circularité vociférante, peut-être.
Dugong, complètement à côté du sujet, complètement à côté de la plaque. Dugong le méta-forumeur. A la guerre, la vraie, je n’aimerais pas être aux côtés de quelqu’un qui tire toujours à côté….
Pourquoi « répondre » alors ?
Rhétorique de supermarché…
Il faut trouver fissa un sculpteur habile, qui grave cette logorrhée Depenteslente dans le marbre le plus beau, tant cette pierre éclairera les générations futures sur l’émergence au XXIème siècle de la gouinnerie verbale la plus conne …. !
c’est un peu comme dans les contes où sortaient d’horribles serpents de la bouche des mauvaises femmes, ça fait froid dans le dos !
mais ce genre de fièvre virale, tant qu’elle ne dépasse pas certaines limites et ne met pas en péril tout l’édifice, on la laisse puruler ; ça masque l’essentiel ;
Woody, par ex, n’a pas, outre atlantique, l’aura qui est le sien ici ; il est donc de moindre valeur marchande là-bas ; quant aux z’universités, à qui et à quoi servent t’elles encore ?!
Il nous manquera toujours un Poussin pour peindre cet « Enlèvement des Sabines » par un cinéaste mal luné !
En ce qui concerne le bouquin de Woody Allen, il faut dire qu’aux Etats-Unis, le puritanisme n’est pas qu’un mot pris à la légère. C’est le fond culturel américain, mélangé à l’esprit de la Frontière qui n’a toujours pas quitté une bonne partie des ploucs américains.
On a peu à espérer de leur côté.
C’est à New York que les employées ont manifesté contre Woody Allen ! Dans la cambrousse du Texas les chasseurs de serpents ne savent même pas qui est le susnommé … le redneck ne doit pas s’inquiéter de tout cela.
ce n’est sûrement pas très différent en ce qui concerne le redneck du fond de nos territoires !
« Panic buying » – nouvelle éclosion langagière ; qué sera(ce), sera(ce) le jour d’une véritable invasion barbaresque – étant entendu que nous croulons déjà sous l’invasion de toutes le konneries possibles et même inimaginables ;
ce besoin in-errant à nos maîtres de faire monter la mayonnaise et pointer (un) l’Ennemi n’aura t’il jamais de cesse ?
Une lueur dans le tunnel (suite)
Une centaine de baveuses de barreau ont pondu cette tribune collective dans le Vespéral
http://dl.free.fr/fGCKgConc
La khonnerie à foufounes va-t-elle être vaincue ?
Merci !
(Elles ne sont que onze…)
Un mot pour réhabiliter les hyènes, injustement calomniées. Ce sont des animaux au comportement social développé, qui sont loin d’être purement et simplement des charognards. C’est leur faire injure de les confondre avec les harpies hystériques qui veulent la peau de Polanski (en l’honneur de qui j’ai bu du champagne le lendemain de la soirée des Césars)
3500 tronches à bites molles tiennent congrès et réclament la reconnaissance de leur différence :
http://video.lefigaro.fr/figaro/video/record-du-monde-battu-3500-schtroumpfs-rassembles-a-landerneau/6139450716001/
Dugong, est-ce que vous connaissez le groupe 15 60 75 (aussi appelé The Numbers Band)?
Non et je me régale en écoutant ça :
https://www.youtube.com/watch?v=ybFLHAafV_o
C’est nervaillousse comme j’aime.
Merci.
A suivre…
J’avais l’intuition que ça puisse vous plaire.
De rien.
Et ça :
https://www.youtube.com/watch?v=y1lL0xwjQTE
Apparemment, le groupe s’est reformé plus tard.
Ok boomer
Ma génération est la dernière qui ait produit des outils intellectuels, artistiques et sémantiques de qualité. Depuis, règne de TF1 — que nous avons aussi inventé, pour exploiter les crétins qui arrivent derrière nous.
Seuls les hommes du passé sont l’avenir du futur.
Ah, mais c’est vrai, vous, vous avez Greta Thunberg !
https://blog.causeur.fr/bonnetdane/sainte-greta-priez-pour-nous-002772
Vous m’épatez de suffisance , Jean Paul. Si j’ai bien compris, vous êtes rémunéré comme prof de littérature et je dois pour autant lire sous votre « plume » : « Ma génération est la dernière qui ait produit des outils intellectuels, artistiques et sémantiques de qualité ». Eclat de rire et apitoiement ! Chacun voit , bien entendu, la qualité à sa porte. La votre me semble cependant bien close, et votre goût des Lumières, bien aveugle…
Pouvez-vous me citer des œuvres contemporaines qui soient l’équivalent de ce qui se publiait en Sciences Humaines dans les années 60-70 ? Edouard Louis ? BHL ? Nous sommes dans une période de profonde pénurie intellectuelle.
Tenez, pour réfléchir :
https://www.lefigaro.fr/vox/societe/jean-michel-delacomptee-la-joie-de-penser-n-est-plus-ce-qu-elle-etait-20200306
Voilà que soudain vous restreignez votre question aux sciences humaines, mais il me semble que votre propos précédent mentionnait des « outils intellectuels, artistiques, et sémantiques de qualité « , généralisation qui attira mon attention. Je n’ai pas de liste d’œuvres ou d’outils à vous donner, juste le conseil de garder le goût de la découverte alors que l’âge d’or vous paraît terminé.
Pas de musique (de qualité) après Bach ? Vraiment ? Ni même après Ligeti ou Public Enemy ? Quel terrain glissant, on redoute un col du fémur cassé.
Puisque nous en sommes aux questions, pouvez m’expliquer à partir de quel enseignement des sciences humaines des « trente glorieuses » vous avez appris à catégoriser socio-économiquement des manifestantes le temps de leur marche en lisant leur pancarte et en étudiant leur aspect physique ? Certes il peut être amusant de caricaturer ainsi les mouvements sociaux ou politiques qui, il est vrai, offrent toujours pour partie le spectacle de la « bande de cons » chère à Brassens. Cependant je perçois , dans votre billet comme dans vos commentaires, le goût d’un passé glorieux des luttes , la suffisance et la supériorité intellectuelle autoproclamée. Je me livre à mon tour à une caricature, bien sûr, faute de mieux vous connaître.
Je crois qu’il n’y a pas de bonne manière pour contester un système de domination, dont l’existence me paraît difficile à contester ( économique, politique, répartition des tâches, violences subies, objectivation sexuelle). Il n’y a pas non plus de bonnes manières de manifester, ne vous déplaise. Il n’y a que la lutte en train de se vivre, dans ce cas celle de ces femmes qui font comme elles l’entendent, et non comme vous jugeriez bon. Elles offrent ainsi le flanc à votre critique , certes, mais en formulant les vôtres vous m’offrez un bien triste portrait : celui du narquois, représentant la bourgeoisie gentilhommière de la gauche intellectuelle, ulcéré à son tour par des procédés de lutte ayant quitté le bon sens de son terrain familier, et quelque peu désincarné aujourd’hui, celui des sciences humaines des années 60 et 70.
Comme vous le notiez avec ironie, ces manifestantes parlaient, entre autres, de leur règles. Des protection périodiques. Qui viennent d’être rendues gratuites en Écosse. Réponse concrète à une situation concrète d’inégalité économique entre hommes et femmes. En faire un sujet d’amusement, ou , disons, une mention « négligeable » dans votre billet montre bien l’étendue de l’aveuglement. Patriarcaca, pourquoi pas, puisque le sang qui coule chaque mois est source de dérision, il n’a y pas de mal à fécaliser le propos. Et pourtant je suis homme, né avant les années 80 , hétéro et cisgenre comme on dit ( et cela me fait tout aussi rire, mais un peu moins jaune, que votre posture dans cet article).
Mais sérieusement, où voyez-vous, en Occident, une « domination » masculine ? Où est-ce inscrit dans la Constitution ? Et dans les faits ? Je forme l’élite à venir, et j’ai des majorités de filles, depuis des années. Et elles finissent au pouvoir — voir les sœurs Cagé, sorties de la khâgne de Thiers. Pour info :
http://blthiers.fr/temoignages/
En Orient, oui. Chez les Musulmans, certes. Mais curieusement, les féministes préfèrent parler de viol que de voiles (— voir mes photos — et pourtant, il y a bien plus de voiles que de viols) — et c’est pour moi un scandale majeur. L’intersectionnalité des luttes, comme elles disent. Ce qui fait que l’on ne soutient pas Mila. Répugnant.
Un photo-reportage instructif, qui permet de constater que l’envie de pénis à fait place à celle de pénal, pour paraphraser Murray.
Dans Le Monde, une interview mesurée de Claire Denis, une femme intelligente et une cinéaste souvent inventive:
https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/03/09/claire-denis-je-ne-pense-pas-que-quiconque-ait-voulu-cracher-au-visage-des-victimes-ni-d-adele-haenel_6032290_3232.html
sauf que les combattantes kurdes c’est de la propagande, relayée et amplifiée par les féministes européennes.
http://www.slate.fr/story/92691/kurdistan-irakien-femmes-peshmergas
» Comme l’écrasante majorité des femmes qui se battaient à l’époque, elle ne portait pas d’arme dans cette guerre. Pourtant, elle se sent combattante au même titre que les hommes:
«Je suis peshmerga et femme de peshmerga! Une bataille, ça ne se gagne pas qu’avec ceux qui ont un fusil à la main. Il y a besoin de personnes qui soignent, qui nourrissent et qui acheminent les armes.» »
« A la question de savoir pourquoi il n’y a que quelques centaines de femmes peshmergas, pour environ 200.000 hommes, la petite femme de 41 ans fait une réponse confuse. Peut-être n’y a-t-il pas tant de femmes kurdes que cela désireuses d’entrer dans l’armée? »
« Les peshmergas nouvelle génération portent du maquillage et ont des téléphones portables. Elles possèdent un vrai équipement mais elles n’ont jamais eu à se battre ces dernières années. »
« En juillet par exemple, au cœur des combats contre l’EI, une vingtaine seulement se sont rendues au front près de Kirkouk. «Les hommes étaient contents qu’elles soient là; ils se sentaient plus forts à leur côtés», précise le colonel Nahida Rashid. »
Des femmes des régions kurdes et chrétiennes de Syrie ont formé des bataillons pour défendre leur terre.
il n’y a pas de bataillons de combattantes en première ligne. elles sont une minorité de femmes en première ligne, en réalité peu sont intéressées pour aller se battre en première ligne.
et réellement des guerrières capables de ça ça reste à prouver.
http://lavoiedelepee.blogspot.fr/2015/05/assaut-sur-verbanja-27-mai-1995.html
je crois qu’on surtout droit à une bonne propagande.
une aurait tuer 100 ennemis, une autre se serait battu seule contre 50 hommes, une autre est chef d’une importante troupe d’infanterie mais son occupation c’est de s’occuper du ravitaillement. !!!
« Les soldats de Daech tremblent face à ces femmes armées. Elles le savent. Elles, elles ne tremblent pas. »
je pense que cette phrase c’est de la fumisterie »
http://www.actukurde.fr/actualites/700/une-lettre-d-une-combattante-kurde-a-sa-mere.html
un lien très près de la réalité.
Et le film de Fourest est bidonné, alors, selon vous ?
Je lui transmettrai. Ça ne la fera pas rire.
il se base sur quoi son film ?
sur l’engagement Russe à Smorgon, les féministes mentent aussi beaucoup.
sur 2000 300 ont acceptée de participer à un assaut soutenues par 600 hommes,
http://books.google.fr/books?id=ReWvxz_4zWUC&pg=PT15&lpg=PT15&dq=smorgon+bataillon+de+la+mort&source=bl&ots=i_NlKu7jzY&sig=0ujiWCME4IH-IkWx7dAr7xSstu4&hl=fr&sa=X&ei=2wsUVPLQD4rqaPLVgogE&ved=0CDoQ6AEwBA#v=onepage&q=smorgon%20bataillon%20de%20la%20mort&f=false
voir l’alinéa 33 !!!
une partie des femmes est restée dans les tranchées hystériques où prêtes à s’évanouir, d’autres à peine le talus franchi ont fait aussitôt marche arrière où plutôt se sont mises à ramper aussi vite que possible pour rejoindre un abri.
merci à l’honnêteté de Florence Farmborough.
en 2015 j’ai beaucoup cherché dans Internet, le seul témoignage que j’ai trouvé c’est ça.
Une lettre d’une combattante kurde à sa mère
http://www.actukurde.fr/actualites/700/une-lettre-d-une-combattante-kurde-a-sa-mere.html
2014-10-16 11:06:51
La résistance historique de Kobanê est aussi celle des femmes kurdes qui sont en première ligne contre les barbares de Daesh. Le 5 octobre, la combattante kurde Dilar Gencxemis), identifiée par son mouvement sous le nom de guerre d’Arine Mirkane, a mené une attaque fédayin en provoquant celle de « dizaines » de barbares aux abords de Kobané. C’est une femme kurde, Mayssa Abdo, connue sous son nom de guerre de Narine Afrine, qui est aux commendes des YPG (Les Unités de defense du peuple) à Kobané. La lutte de la femme kurde qui occupe aujourd’hui une place importante dans les médias a en réalité une longue histoire…
Une lettre d’une combattante kurde à sa mère a été publiée par certains médias kurdes et partagée largement sur les réseaux sociaux.
« Tu me manques ! » dit cette combattante, identifiée par son nom de code Narine (qui signifie élégante). Elle est âgée de 19 ans, selon certains sites d’informations, mais on ignore si elle est toujours vivante.
«Je vais bien maman. Hier on a fêté mon 19ème anniversaire.
Mon ami Azad a chanté une chanson pour les mères. J’ai pensé à toi et j’ai pleuré. Azad a une belle voix. Et lors que j’ai chanté, lui aussi il a pleuré. Sa mère lui manquait autant que tu me manques, ça faisait un an qu’il ne la voyait plus.
Hier nous avons porté secours à un ami blessé. Il avait reçu deux balles. Lorsqu’il montrait la blessure de sa poitrine, il était inconscient de sa deuxième blessure.
On l’a soigné et je lui ai donné mon sang.
Nous sommes à l’est de Kobané, Maman. Nous sommes juste quelques kilomètres d’eux. On voit leur drapeau noir et on écoute leur radio. Parfois ils parlent en des langues étrangères qu’on ne comprend pas, mais on sent qu’ils ont peur.
Nous sommes neuf combattants dans notre groupe.
Le plus jeune, c’est Resho, il vient d’Afrin. Il a d’abord combattu à Tal Abyad, et ensuite a rejoint nos rangs.
Alan est de Qamishlo , de l’un de ses plus beaux quartiers. Et lui, il a combattu d’abord à Sêrékaniyé (Rass al-Ain) , avant de nous rejoindre. Il a quelques cicatrices de blessures sur son corps. Il nous dit que ses blessures sont pour Avin.
Le plus grand c’est Dersim, il vient du mont de Qandil. Sa femme est devenue martyre à Diyarbakir (Capitale du Kurdistan de Turquie), et l’a laissé seul avec ses deux enfants.
Nous sommes dans une maison au pied des montagnes de Kobané. On ne sait pas grande chose des propriétaires de la maison. Il y a des photos d’un vieil homme et aussi d’un jeune homme. Il y a un ruban noir sur la photo du jeune, je crois qu’il est devenu martyr… Il y a également les photos de Qazi Mohammad, Molla Moustapha Barzani et Apo (Abdullah Ocalan). Et une ancienne carte de l’Empire Ottoman mentionnant le Kurdistan.
Il y a bien longtemps que l’on n’a pas bu de café, mais la vie est belle, même sans café. De toute façon, je n’ai jamais bu un café aussi bon que le tien, maman.
Nous sommes ici pour défendre une ville qui veut la paix. On ne s’est pas souillé dans des massacres, et nous avons accueilli plusieurs blessés et nos frères refugiés syriens. Nous défendons une ville qui compte une dizaine de mosquées, nous défendons une ville musulmane contre des barbares.
Maman, je viendrai te voir dès que cette sale guerre contre nous se terminera. Nous allons rentrer avec Dersim à Diyarbakir pour rendre visite à ses enfants. Nos familles et nos maisons nous manquent à toutes et à tous, et nous voulons tous rentrer mais la guerre interdit la nostalgie.
Mais je ne pourrai peut-être pas rentrer, Maman. Si ce devait être le cas, sache que j’ai rêvé toujours de te revoir et que c’est cela qui me tenait debout.
Si je devais être tuée au combat, je sais qu’un jour tu viendras à Kobané et que tu verras la maison où j’aurai vécu mes derniers moments.
La maison est à l’est de Kobané. C’est une maison frappée de toutes parts. Elle a une porte verte criblée des balles d’un Sniper. Il y a trois fenêtres, dont l’une s’ouvre à l’est. J’y ai gravé mon nom en rouge. Les rayons de soleil entrent dans la chambre par les trous faits par les balles dans la chambre, Maman. Et c’est derrière cette fenêtre que j’aurai vécu mes derniers instants et attendu la mort. Cette même fenêtre derrière laquelle Azad a chanté sa dernière chanson, pour sa mère, avec sa belle voix. « Maman, tu me manques »
MAMAN, TU ME MANQUES !
Ta fille, Narine.
Lettre traduite par Nuray Ucar
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c’est un délire féministe depuis quelques années les femmes combattantes, en France il y en a une certaine proportion dans l’infanterie, mais quand l’unité part en Opex, elles restent en France dans les casernes.
Jean-Dominique Merchet 26 octobre 2010
(mise à jour : 28 janvier 2015)
Le Quotidien du médecin publie aujourd’hui une enquête sur les médecins militaires français face à l’Afghanistan. Voici des extraits de leurs témoignages.
«Un départ pour Kaboul fait réfléchir tout médecin militaire. Plus jeune, avec une certaine inconscience, je suis moi-même parti pour Sarajevo un peu la fleur au fusil. (…) Aujourd’hui, je considère une mission à Kaboul avec une appréhension légitime. On ne peut pas ne pas se demander : qu’est-ce que je viens f… dans ce m… ? C’est un théâtre où l’on ignore qui sont les amis et qui sont les ennemis ; pour aller récupérer un blessé, il faut traverser des check-points en risquant de se faire tirer dessus. Cela dit, nous sommes formés à l’urgence et aux conditions opérationnelles de soutien de nos forces. »
« Nous observons une raréfaction du nombre des médecins disponibles, conséquence de la féminisation du service. La pression se fait sentir d’autant plus sur les médecins hommes. Maintenant, si pour remplir sa mission de médecin militaire, je dois exposer ma vie et être tué, il faut l’accepter par avance. Sans être une tête brûlée, cela fait partie du contrat à honorer. »
« Pour éviter de se retrouver en Afghanistan, certains mettent en avant des problèmes de conjugopathie, ainsi que des soucis liés aux enfants. Mais cela ne fait que repousser le départ de quelque temps. D’autres se font mettre en congé-maladie. Deux cas de démission ont aussi été évoqués.«
»Le problème le plus massif découle de la féminisation du SSA. Ceux d’entre nous qui partent en OMLT (Operational Monitoring Liaison Team) sont susceptibles d’être intégrés à l’armée afghane et les femmes en sont exclues. D’autre part, dans les missions de GTIA (groupement tactique interarmes), assez physiques, les femmes sont peu nombreuses. On ne sollicite donc, principalement, que le vivier masculin. Et ce sont toujours les mêmes qui s’y collent. Cela crée un problème, sur lequel nous avions alerté la direction centrale il y a dix ans, en demandant l’instauration de quotas, ou d’épreuves de sélection physique au concours. Maintenant, c’est trop tard, nous avons le nez dedans. »
« J’ai servi précédemment dans la Légion et dans les paras. J’ai fait la guerre du Golfe. En Afghanistan, le niveau de risque est supérieur à celui de la Nouvelle-Calédonie, l’éventualité de revenir d’un théâtre comme celui-là entre quatre planches n’est pas exclue. Mais nous sommes formés pour le prendre et l’assumer. Si un médecin militaire n’est pas d’accord, il faut qu’il change de métier. »
Il ne s’agit pas de s’opposer par dogmatisme mais de s’opposer à un dogmatisme ou même à plusieurs.
A celui des féministes-hystériques qui nient le réel et à celui des barbares qui nient la « qualité d’être humain » (par leurs actions comme ils le nient) aux femmes.
Les femmes militaires que j’ai connue trouvaient ridicules leur barèmes sportifs qui leur « imposait » le 20/20.
Pour rester concis, je conclurai en disant qu’avoir des gens « partiellement » aptes est un luxe qui n’est pas dans nos moyens.
En somme, fasciné par les « chocs » et les « FS », les « faiseurs de règles » oublient que le « de base » qu’il soit flic ou soldat doit pouvoir faire face sans préparation ni avertissement…
C’est certainement le plus difficile et, même si ce n’est pas « le même niveau » il faut un certain niveau…
Tout ça sous prétexte de faux égalitarisme, très « à la mode » dans notre pensée unique actuelle et qui ressemble encore moins à un progrès mais à une régression supplémentaire pour les femmes.
Car il s’agit bien ici, au final, de la capacité réelle et non fantasmée de faire la guerre, qui reste l’unique fonction réelle des armées (ce qui est différent que de faire la police ou les gardiens de la paix !), et non d’exercer un quelconque métier, pour prouver que l’on en est capable, en suivant un effet de mode somme toute assez pervers quant à ses finalités réelles.
Comme il y a un siècle, il était de mode que les dames s’évanouissent à la moindre émotion, aujourd’hui on voudrait leur faire croire qu’il suffit d’avoir fait partie de la génération Lara Croft, pour se fantasmer en commando et en guerrière !
Qu’en sera-t-il en cas de vraie guerre de haute intensité et de réel problème, la psychologie et la simple physiologie nous ont livré déjà beaucoup d’éléments de réponse, il serait peut être temps de s’en inspirer et de sérié les possibilités et les impossibilités !
de Mouilhayrat
La presence des femmes aux seins de nos formes armees ne posent aucun probleme dans la quasi totalite des armes ou des services ;
Artillerie (piece automatisee), Arme blindee cavalerie, Genie, Transmission, Train, Intendance : NO PROBLEMO
Infanterie : NIET ! C’est pas leur place.
Aviation : aucune restriction mis a part les Cocoys.
Marine : aucune restriction mis a part les sous-marin et les Fusco.
Pour etre intervenu a plusieurs reprises sur le terrain avec des elements feminin, je sais que dans la grande majorite des cas ou ca cartonne physiquement, elles representent plus un probleme supplementaire a gerer qu’une aide vraiment efficace.
C’est une analyse personnelle et objective des faits, non une quelconque reaction mysogine. Je cherche a alimenter le debat et non la polemique.
de Mouilhayrat
S’il est un test qui represente au mieux les differents obstacles pouvant etre rencontres sur le terrain, et au cours duquel on doit effectuer des techniques specifiques, c’est bien le parcours du combattant. Tout soldat devrait pouvoir etre en mesure de realiser l’ensemble du parcours sans « secher » sur un obstacle. J’ai rarement vu des filles reussir a passer la planche irlandaise ou a sortir de la fosse.
Nombreux sont les fiers Marines US qui y ont montre de facon pathetique leurs faiblesses…
de Mouilhayrat
Concernant le cas Catherine Destivelle, je ne vois pas l’interet de comparer l’exceptionnel a la generalite.
Pour ma part, en 5 ans d’armee et 28 de police (dans des services souvent « particuliers ») je n’ai jamais rencontre de super-guerriere.
Desole si cela choque les feministes mais c’est une constatation.
il y a aussi des femmes plus fortes que certains hommes mais cet homme d’expérience n’en a jamais rencontré.
« de Mikes
Autre expérience très éclairante : l’ENSOA de Saint-Maixent. Quand j’y étais cadre, il y avait encore des sections d’élèves sous-offs uniquement composées de filles. Résultats : absence totale d’esprit de cohésion dans la section, jalousie, crêpages de chignon, rivalité exacerbée pour devenir « la préférée » du chef de section, refus d’obéir aux consignes de l’élève de jour féminin, méchancetés et coups de p… en tous genres. Un vrai régal ! De même, il fallut se résoudre à nommer des hommes comme chefs des sections féminines car mettre une femme chef de section provoquait là encore des problèmes de discipline : les EVSO féminins n’acceptaient pas d’être commandées par une autre femme… En revanche, elles acceptaient sans aucun problème (instinctivement ?) l’autorité masculine… !!!
« de Pierro
Il y a déjà des femmes dans les fonctions soutien à la légion.
Pour les unités de mêlée, les arguments sont les mêmes que pour le reste de l’infanterie, les capacités physique: sont elles capables de partir avec armes gilets pare-balles et vivres ?
Si je ne dis pas de conneries, en Afghanistan avec le sac de patrouille et les munitions c’était dans les 50kg. En tombant le sac pour le combat encore 30.
Je conseille ce reportage sur le Charles de Gaulle où une femme pompier, manifestement sportive, avoue que porte l’équipement respiratoire de 17kg lui est plus difficile que pour les hommes.
A bord des bâtiments quand les brancardiers sont des brancardières c’est un sketch pour évacuer un mec de 80kg + son équipement…
D’après mes cours de bio à entraînement égal, un homme c’est 25% de masse musculaire en plus…
Seulement, il devra convaincre car cette idée est loin de faire l’unanimité au sein de la British Army, y compris chez certaines femmes militaires. « Nous vivons des temps très difficiles. Ce n’est pas le moment d’expérimenter quelque chose qui ne concerne qu’un nombre marginal de postes dans l’armée, juste pour faire dans le politiquement correct », a ainsi fait valoir l’ancien major Ashley Merry, sur les ondes de la BBC. « Je crois à l’égalité des sexes mais nous sommes différents sur le plan physique », a-t-elle ajouté.
bien vu une qui ne bêle pas pour dire amen aux délires féministes sur l’égalité.
de Barbapapa
Pour avoir fait plusieurs fois l’Afgha en Kapisa, j’ai un souvenir très douloureux de la présence des femmes « sur le terrain ».
C’est bien mignon la propagande merdique véhiculée par TIM, et autres journaux du parti, mais la réalité n’est pas aussi glorieuse. Combien de fois ai-je du remplacer des féminines sur le terrain parce-que mesdames avaient des états d’âme et se chiaient clairement dessus ?
Alors les bobos, commandos stylos et défenseurs de la bien-penserie, retourner vite au pays des bisounours!
J’avoue que je ne saisis pas très bien ce que vous voulez démontrer : l’infériorité « naturelle » des femmes ? Leur manque de courage physique ? Leur incapacité à s’engager dans une lutte sévère ? C’est de la misogynie ou quoi ?
Il n’y a aucun récit plausible, de femmes combattante en première ligne, à smorgon elles se sont chié dessus en kapisa aussi, elles n’ont ni le courage, ni les capacités physiques Pour le combat en première ligne, c’est pas de la mysogimie c’est du réalisme, les seules guerrière s que je connaisse c’est les amazones du Dahomey, je vous mettrais un lien ce Soir
Puisque vous paraissez connaître la chose militaire…
Peu de femmes ont, dites-vous, le courage physique des combats — et je le crois volontiers, parce que mon expérience de la chose (certainement moindre que la vôtre, mais j’en ai une, figurez-vous, et j’ai vu de très près des hommes qui attendaient la mort à chaque instant — et qui ont fini par la trouver, pour quelques-uns) m’a enseigné que peu d’hommes l’ont également, et qu’ils se chient dessus, comme vous dites, de la même façon. Je vous conseille le Journal de guerre d’Ernst Jünger, l’un des rares combattants de 14-18 qui ait avoué y avoir pris un immense plaisir (et je me rappelle le témoignage d’un instit qui des années plus tard avoua que les seules années où il s’était senti exister pleinement, c’étaient ces quatre années de guerre). La possibilité de la mort, l’éventualité d’une blessure invalidante, refroidissent aussi bien les hommes que les femmes — la bête humaine est ainsi bâtie qu’elle pratique volontiers l’agression pourvu qu’elle n’y prenne aucun risque. Même avec un entraînement intensif, on ne fabrique pas un bœuf écouillé en taureau de combat.
Il ne s’agit donc pas de diminuer les femmes (le Dahomey passe pour avoir eu des armées féminines jadis), mais de marquer que chez les Kurdes (y êtes-vous allé ? Je vous assure qu’ils ont une culture du guerrier tout à fait unique, depuis tant de siècles qu’ils se battent contre tout le monde) les femmes aussi savent parfois se battre. Et qu’il ne s’agit pas alors de manifestations pour une égalité qui ici est acquise depuis lurette par Constitution, mais de se battre pour sa survie et celle des siens. Donc, respect.
« je vous mettrais un lien ce Soir »
Ce qui vaut mieux que mettre un majeur mais la majuscule au Soir semble présager qu’il sera Grand.
Avez-vous fait des recherche sur Tsahal ?
Si les femmes soldats n’étaient d’aucune utilité, l’état israélien ne s’encombrerait pas de femmes dans les rangs de l’armée.
Je viens d’envoyer à une Judith « Le livre d’or de la Légion étrangère » !
A Tsahal, les femmes ne sont pas soldats mais garde frontière, bataillon Mixte caracal
Un texte de près de 2500 mots vaut bien qu’on le mette en pdf (sur dl.free, par exemple) à disposition de tous ceux qui voudraient vraiment le voir.
Evidemment, c’est prendre le risque que personne n’aille y voir…
(le Dahomey passe pour avoir eu des armées féminines jadis)
a eu des femmes guerrières, les seules femmes guerrières, connues à ce jour, http://www.gauchemip.org/spip.php?article2441
Je vous conseille le Journal de guerre d’Ernst Jünger, l’un des rares combattants de 14-18 qui ait avoué y avoir pris un immense plaisir.
je connais j’ai lu son livre orage d’acier il y a a peu-prés trente ans. http://www.lexpress.fr/culture/livre/orages-d-acier_798246.html
pour bien comprendre le fonctionnement du soldat je vous conseille « sous le feu » de michel goya.
https://www.amazon.fr/Sous-feu-comme-hypoth%C3%A8se-travail/dp/B00EU77CMS
» Je vous assure qu’ils ont une culture du guerrier tout à fait unique, depuis tant de siècles qu’ils se battent contre tout le monde) »
c’est pas une culture du guerrier qui compte c’est ça.
http://lavoiedelepee.blogspot.fr/2015/04/leffondrement-invisible.html
http://lavoiedelepee.blogspot.fr/2013/11/sommes-nous-prets-affronter-lennemi-les.html
les appels parachutistes se sont très bien battus en Algérie, avec six mois de classes en France, on ne peut pas dire qu’a l’époque la France avait une grande culture du guerrier.
http://www.histoire-en-questions.fr/guerre%20algerie/armee-djebel-jumelles.html
« Et pas une troupe de bidasses nonchalants, des hommes galvanisés dont le moindre commando de chasse avait autant de punch que ceux des terrifiants régiments de paras. »
mon pére était parachutiste appelé en Algérie. au 2 RPC
» les femmes aussi savent parfois se battre », on à quand même aucun récit digne de ce non sur ces combattantes,
http://observers.france24.com/fr/content/20140806-syrie-combattantes-kurdes-djihadistes-eiil-kurdistan-syrien-etat-islamique
« Nous ne combattons pas à Homs, ni à Homa, ni à Idlid [hors du Kurdistan syrien]. Par contre, nous refusons que ces groupes pénètrent dans notre région. Nous les empêcherons d’entrer quel qu’en soit le prix. »
elles ne participent pas à des combats elles gardent un poste.
« j’ai appris que plusieurs de ces jeunes femmes avaient été tuées dans une embuscade de l’État islamique en Irak et au Levant (EIIL). Parmi elles, il y avait Biritane et Beerolat. »
“ces hommes se pensent supérieurs, en droit de réduire les femmes à l’esclavage, mais ils tremblent comme des feuilles mortes à la simple vue d’une silhouette féminine sur le champ de bataille”. »ah bon ceux qui ont fait l’embuscade n’ont pas tremblés comme des feuilles !!!
« et qui ont fini par la trouver, pour quelques-uns) m’a enseigné que peu d’hommes l’ont également, et qu’ils se chient dessus, comme vous dites, de la même façon. »
peu d’hommes ont un comportement aussi lamentable que les femmes à Smorgon, Pour avoir fait plusieurs fois l’Afgha en Kapisa, j’ai un souvenir très douloureux de la présence des femmes « sur le terrain ».
C’est bien mignon la propagande merdique véhiculée par TIM, et autres journaux du parti, mais la réalité n’est pas aussi glorieuse. Combien de fois ai-je du remplacer des féminines sur le terrain parce-que mesdames avaient des états d’âme et se chiaient clairement dessus ?
alors que les femmes aient le même courage que les hommes au feu j’en doute fortement.
» les femmes aussi savent parfois se battre. »
» Comme l’écrasante majorité des femmes qui se battaient à l’époque, elle ne portait pas d’arme dans cette guerre. Pourtant, elle se sent combattante au même titre que les hommes:
«Je suis peshmerga et femme de peshmerga! Une bataille, ça ne se gagne pas qu’avec ceux qui ont un fusil à la main. Il y a besoin de personnes qui soignent, qui nourrissent et qui acheminent les armes.» »
« A la question de savoir pourquoi il n’y a que quelques centaines de femmes peshmergas, pour environ 200.000 hommes, la petite femme de 41 ans fait une réponse confuse. Peut-être n’y a-t-il pas tant de femmes kurdes que cela désireuses d’entrer dans l’armée? »
« Les peshmergas nouvelle génération portent du maquillage et ont des téléphones portables. Elles possèdent un vrai équipement mais elles n’ont jamais eu à se battre ces dernières années. »
« Donc, respect. » respect de quoi ?
« Des femmes que les djihadistes d’Al Qaida craignent comme la peste, car être tué par une femme, paraît-il, empêche d’aller au Paradis d’Allah pour se taper des vierges toujours vierges »
aucune source fiable ne valide cette affirmation.
https://www.valeursactuelles.com/societe/des-veterans-kurdes-accusent-caroline-fourest-de-travestir-la-realite-111745#node-article-comment
sa fiction ne plait pas tant que ça aux kurdes. scènes de combat non crédibles. rien ne prouve que des femmes occidentales soient venues combattre à leur coté.
http://www.kedistan.net/2014/11/01/la-fascination-des-occidentaux-pour-les-combattantes-kurdes-teigneuses/
« , quasiment aucune des femmes actuellement en service n’ont de l’expérience au combat et sont à la place plus souvent en charge de la logistique. »
https://www.lopinion.fr/edition/international/syrie-militairement-surestimes-combattants-kurdes-rojava-deroute-200309
« Une nouvelle fois, l’image romantique du « guerrier kurde » est démentie par les faits. En 2014, déjà, les Peshmergas d’Irak – qui appartiennent à une autre branche politique du mouvement national kurde – n’avaient pas fait de merveilles face à l’Etat islamique. Sans l’impressionnante force de frappe de l’aviation américaine et le soutien des forces spéciales occidentaux, les Forces démocratiques syriennes (FDS) dont les Kurdes de l’YPG forment l’ossature ne sont pas très accrocheuses. » !!!
Les combats contre l’Etat Islamique, en particulier dans le secteur de Raqqa, la « capitale » de Daech, illustraient les limites de la puissance militaire kurde. Soutenus par l’aviation de la coalition, appuyés par les forces spéciales occidentales et avec l’aide de supplétifs arabes, il avait fallu près de douze mois (novembre 2016 – octobre 2017) aux combattants de l’YPG pour reprendre – de manière en partie négociée – un secteur grand comme le département de la Gironde. En matière militaire, les mythes se heurtent douloureusement aux réalités du rapport de force.
https://www.liberation.fr/planete/2016/09/20/combattantes-kurdes-la-bataille-de-l-image_1504238
« Accompagner un bataillon féminin sur le terrain est la première et incontournable proposition de reportage faite par le media center du PYD aux journalistes qui arrivent dans les zones kurdes de Syrie. «L’accès aux femmes est toutefois strictement contrôlé par des hommes qui choisissent celles que l’on doit suivre ou interviewer. Ils restent cachés derrière elles pendant qu’on leur parle et les surveillent en entretien comme sur le terrain, raconte une reporter française, qui préfère garder l’anonymat. Aux différentes questions, notamment personnelles qu’on essaie de leur poser, les jeunes femmes répondent la plupart du temps par une phrase stéréotypée du genre : « je défends mon pays ».»
» Blonde celle-ci, ressemblant à la chanteuse Rihanna, elle aurait réussi à tuer 100 combattants de l’EI lors de la bataille de Kobané et aurait fini décapitée par les jihadistes. Son identité comme son histoire, reprise par les médias les plus sérieux du monde, n’avaient pourtant jamais été authentifiées. Peu importe, la légende de l’héroïque guerrière kurde était née. Elle n’a fait que s’amplifier depuis. » !!!
on fait pas dans la réalité mais dans la légende, avec aucune authentification !!!
il n’y a aucun récit authentifié, d’une action de combattantes kurdes de ce type.
http://lavoiedelepee.blogspot.fr/2015/05/assaut-sur-verbanja-27-mai-1995.html
http://lavoiedelepee.blogspot.fr/2011/09/de-lemploi-et-de-la-reconnaissance-des.html
on glorifie des femmes militaires kurdes parce que ce sont des femmes, nous nos héros sont des secouristes.
« Il constatait également que les soldats mis en avant par l’institution étaient des héros « secouristes », comme le caporal Beharry, récompensé de la Victoria Cross pour avoir sauvé des camarades lors d’embuscades en Irak en 2004 ou, dans le cas américain, des héros « victimes » comme Pat Tillman, tué en Afghanistan (par des balles américaines), »
les vrais héros eux sont oubliés. on en a honte !!!, et on glorifie des « combattantes femmes », en ayant aucune connaissance réelle de leurs faits d’armes.
maintenant on a tellement de femmes guerrières dans les films que ça en devient débile.
http://www.air-defense.net/forum/topic/18025-les-%C3%A9normit%C3%A9s-et-clich%C3%A9s-du-cin%C3%A9ma-et-s%C3%A9ries-t%C3%A9l%C3%A9vis%C3%A9es/
Le 8 mars 2020 à 15 h 52 min, fib a dit :
. »..j’espère que vous vous en serez mis plein les mirettes – au spectacle de rue… »
Les hommes,c’est bien connu,vont voir les manifestations de femmes pour s’en mettre« plein les mirettes » pour se rincer l’oeil gratos.
Les hommes sont dans l’ensemble,des êtres simples et prévisibles. Des fesses et des nibards,les voilà contents.
Il y a , parfois, cetes, des comportements inexplicables,comme :
Le 24 février 2020 à 1 h 00 min,fib a dit :
« … Polony…fait beaucoup fantasmer ces messieurs, quoique, franchement, plate comme une limande, m’enfin, comme dirait l’autre, c’est une histoire de mec … »
Je ne sais s’il y eut des nibards nus à Marseille ;l’endroit où il eût fallu être,c’était la Place de la Concorde à Paris où des femmes aux seins nus manifestaient conte la « pandémie patriarcale. »
https://francais.rt.com/france/72111-paris-actions-manifestations-paris-pour-journee-internationale-droits-femmes
RT france,site financé par une puissance étrangère hostile à la France, a flouté les nibards.
La pudibonderie,ça n’existe pas qu’aux Etats Unis.
Le 9 mars 2020 à 15 h 28 min, Sanseverina a dit :
« …aux Etats-Unis, le puritanisme n’est pas qu’un mot pris à la légère. C’est le fond culturel américain, mélangé à l’esprit de la Frontière qui n’a toujours pas quitté une bonne partie des ploucs américains.
On a peu à espérer de leur côté.”
Langue française :trois observations
1) Le 9 mars 2020 à 18 h 43 min, Dugong a dit :
« Une centaine de baveuses de barreau ont pondu cette tribune collective dans le Vespéral »
Caveat :sous la plume de Dugong,l’argot « baveuses « n’a rien de péjoratif ;il ne lui viendrait pas à l’idée de les appeler « avocates ».
De même « chaudasse » est,en syle aldugonquin, un terme neutre :
exemple:
« J’ai plus de paisir à enfourcher ma bavaroise que ma chaudasse. »
(Dugong 13 janvier 2005)
2) Lu dans le texte des avocates :
« On se pique d’avoir à le rappeler, mais aucune accusation n’est jamais la preuve de rien … »
Les sens le plus courant de »se piquer de » est : »se targuer,se vanter de .
« Tel qui se pique de haute culture et de grand raffinement se vautre dans les clichés les plus vulgaires. »
Peut-être les avocates ont-elles voulu dire : « on se pince « .
3) Les avocates,encore :
« Il est faux d’affirmer que l’ordre judiciaire ferait montre aujourd’hui de violence systémique à l’endroit des femmes… »
« Systémique » de quel système parlez-vous,Mesdames ?
Etes-vous ingénieurs-système ?
Ou bien auriez-vous décidé que désormais,on ne dirait plus « systématique » (qui n’est pas très beau,il est vrai) mais « systémique »(qui ne convient pas du tout dans le présent contexte) ?
« Les hommes sont dans l’ensemble,des êtres simples et prévisibles. Des fesses et des nibards,les voilà contents »
Objection. Parfois, Bob hésite.
Oui,…
Se rapporte au commentaire précédent.
je ne suis pas obligé, Dieu soit loué, de passer les bourses et les mines en revue,
Oui,… deux
Le 9 mars 2020 à 23 h 13 min,
Lormier
a dit :
masser bourses,pines et vulves ?
Précision :
Bob dans ce commentaire n’est pas celui de la vidéo bien connue de certains.
Zob est bite ?
Au coeur des ténèbres… quand Conrad se met à l’heure de Bertina:
« Les premiers jours, je suis dans la cour du Foyer des filles vaillantes comme Marlène Schiappa dans un gouvernement : je ne sers à rien. Une fois passé les présentations officielles, comment amorcer un vrai dialogue, construire la confiance ? Elles constituent un groupe et je suis seul – on a vite l’air idiot. »
Comment résister aux premières lignes de « L’Âge de la première passe », de Arno Bertina ?
Bonnes feuilles dans lundi matin:
https://lundi.am/L-age-de-la-premiere-passe-Arno-Bertina
P.S. Si quelqu’un.e ici a déjà lu du Bertina, peut-il.elle me dire si Arno n’est pas victime du syndrome:« De l’influence de l’atelier d’écriture sur l’écrivain, même » puisqu’il semble en être question dans ce livre?
Parce qu’elles sont pas mal du tout ces lignes, mais dans ce « construire la confiance »,« jouer à se faire peur », « trop heureux d’avoir », « Se réinventer. Chercher la lumière. Inconsciemment sans doute, mais tout de même. », je retrouve à nouveau la tendance récurrente de Bertina à des boulettes verbales (que fait l’éditeur, putain?)
Je me suis donc dit que c’était peut-être l’effet « Atelier d’écriture ». Sous d’autres plumes j’aurais l’intuition que l’usage est ironique. Mais la littérature d’Arno n’est pas ironique.
J’attends vos lumières.
PP.S @Jean-Paul, allez-vous laisser encore longtemps « alphagrosbetagammaths » et « lormier-copicolle » troller votre blog avec leurs insanités ?
Préférons toujours une supérette bien garnie de produits alléchants…plutôt qu’une église à sermons vides !
Conrad réduit aux épanchements (dé)gouttant des écorchures de l’âme d’un petit blanc bousculé par le réel ?! Unité de lieu, pas plus.
« sur un sujet dont on croyait savoir sinon tout, du moins l’essentiel : le colonialisme dans l’Afrique contemporaine, elles, fragiles et indomptables, nous font toucher du doigt l’étendue du crime de l’Occident. »
Les filles – mais on aurait tort d’exclure les garçons – préfèrent aller chez les blancs parce qu’ils paient et qu’ils ne tabassent pas, en général. Pas du viol mais plutôt une sorte de sponsoring basé sur un troc vieux comme l’Afrique (je vide tes bourses, je remplis la mienne).
Les blancs qui débarquent en Afrique et qui sont au contact de la population * vont tôt ou tard être « dérangés » **. Chez les expats mâles (très bien payés), ça se soigne rapidement par un rappel : « tu es aussi payé pour assumer tes contradictions ». Chez le jeune bénévole auhennegifié, en revanche, c’est l’engluement progressif probable dans la culpabilité pâteuse qui nécessite parfois, dans les crises aiguës, un retour rapide vers maman et, pour les mieux lotis en carnets d’adresse, un petit séjour à la villa Médicis.
Mieux vaut choisir d’aller à l’ouest nettoyer les chiottes des vrais puissants du monde dans la vallée des silly khons.
* J’exclus ici le fonctionnaire international qui ne voit du pays que les contours de sa chambre au Méridien ou à l’Hilton ainsi que le personnel d’ambassade qui retient sa respiration entre son domicile et son lieu de travail.
** le mot est assez exact, un genre de gastro de l’âme (petit organe inflammable en forme d’appendice).
« « sur un sujet dont on croyait savoir sinon tout, du moins l’essentiel : le colonialisme dans l’Afrique contemporaine, elles, fragiles et indomptables, nous font toucher du doigt l’étendue du crime de l’Occident. » »
quel est votre connaissance du colonialisme ?
je vous un un bon panel des extraits d’un livre « j’étais un africain blanc de jean D’orgeix, quand vous l’aurez lu votre connaissance aura atteint une plus grande lucidité.
Belle analyse du colonialisme par jean d’Orgeix
« Que notre analyse des mobiles de la politique française de l°époque
soit juste ou non, indéniablement la faute capitale fut d’admettre
le dénigrement de l’époque coloniale française.
Lorsque j’écris « admettre le dénigrement ››, c’est un euphémisme.
Au lieu d’admettre” on peut dans un très grand nombre de cas
dire “encourager”. Les opinions politiques obligeant, chez nous, à
des prises de position systématiques sur certains problèmes comme
celui de la colonisation, il n’y a plus étude des faits, recherche de
vérité, mais seulement prises de positions idéologiques. Il y eut une
époque, à Bangui, où les discours violemment anti-blancs tenus par
des dirigeants noirs étaient écrits par certains attachés de l’ambassade
de France. Combien de ces derniers sont arrivés avec l’opinion préé-
tablie que tout Français résidant là-bas ne pouvait être qu’un ignoble
exploiteur de la sueur du peuple centrafricain, auquel il fallait faire
rendre gorge. Cette autodestruction a eu des effets dramatiques.
Nous avons admis, encouragé tous les propos, tous les écrits
présentant l”époque coloniale comme si elle avait été une infamie,
une ignoble exploitation d’un vainqueur asservissant un vaincu.
L’écrasement d’un pauvre peuple par un autre. C’est au point, et
cela fait partie de la grande intoxication mondiale, qu’une majorité
de Français éprouve de nos jours un certain complexe de culpabilité
envers l’histoire coloniale de notre pays.
On croit rêver!
Qu’est-ce qu’était l’Afrique centrale quand les Français ont
commencé la pénétration? Une mosaïque de tribus plus sauvages,
plus cruelles les unes que les autres; connaissant des famines, une
mortalité infantile effroyable; un anthropophagisme institutionnel!
Nous savons comment le vieux Bandassa évoquait l”époque
de ce bon temps durant lequel quand il faisait des prisonniers de
tribus voisines, ces malheureux étaient attachés à des arbres et le
palabre concernant l”attribution de chaque morceau de viande se
faisait devant “l’animal sur pieds”, si l’on peut dire, qui, ainsi, avant
d’avoir la gorge tranchée avait le douteux plaisir de savoir, qui allait
manger son foie, son cœur ou ses abattis.
fai vu certaines des limites tribales au-delà desquelles tout homme,
femme, enfant étaient attrapés et immédiatement dévorés.
La culture, la civilisation de L’Afrique centrale dont les speakers
de Radio Bangui nous parlent souvent sans rire, cӎtait cela!
La réalité de la colonisation a été d’apporter d°abord ce menu
bienfait qui s’appelle “la paix” et de donner à tous les Africains de
nos colonies, avec la sécurité, la possibilité de voyager, de se déplacer
sans crainte hors de leurs limites tribales.
La colonisation a marqué la fin des famines grâce à une orga-
nisation administrative ayant rapidement regroupé sur des voies
accessibles les villages perdus de brousse et en organisant une
agriculture de base.
C”est l’effort sanitaire de nos médecins qui a permis de venir à
bout du fléau de la lèpre, de faire reculer toutes les grandes maladies,
et parvenir à la quasi-disparition des épidémies.
La colonisation, c”est elle qui a créé les routes, les villes, donner
un début d’infrastructure économique, construit des écoles, qui
a entièrement créé tous les éléments permettant aujourd’hui à ces
pays de revendiquer leur indépendance. Combien de temps dura
cette période coloniale pour parvenir à ce résultat? Un… deux…
trois siècles? Non! Les tout premiers Français ayant commencé
à pénétrer en Afrique centrale l”ont fait il y a moins de cent ans;
soixante ans à peine pour certaines régions.
Cette implantation coloniale s’est-elle accomplie par une invasion
brutale, dans un bain de sang? Aucunement. Dans la plupart des
contrées elle fut pacifique grâce à des “traités” avec les chefs locaux.
Les combats qui eurent lieu ne mirent jamais aux prises plus de
quelques compagnies. Toute la pénétration française en Afrique
centrale provoqua beaucoup moins de morts qu’une seule bonne
journée durant la guerre du Biafra, et certainement moins que le
nombre d’êtres massacrés chaque année par les expéditions tribales
avant la colonisation.
Cette période coloniale fut-elle entachée de brutalité, d’abus
d’exploitation ?
Brutalité? Il ne faut pas oublier quels hommes ont organisé ces
pays. Le militaire pénétra et ensuite assura la sécurité de tous. Ce
furent les administrateurs civils qui assurèrent la direction du pays,
parallèlement à L’implantation des missionnaires.
Imagine-t-on ces derniers instaurant avec nos fonctionnaires civils
un règne de terreur, de cruauté, de mépris de l’être humain? Soyons
sérieux! Que la fameuse “chicote” ait fonctionné, certes oui. Pour
obliger les villages à créer des plantations, les cultures nécessaires
pour empêcher les famines, les administrateurs durent employer
souvent des moyens énergiques et les chefs responsables des villages
n’ayant pas accompli le travail fixé recevaient un certain nombre
de coups de chicote sur les fesses. Quelle horreur? Encore une fois,
soyons sérieux. À cette époque les punitions corporelles existaient
encore dans la marine britannique et que je sache les marins de
Sa Majesté n’étaient pas de pauvres esclaves méprisés et avilis. Vers
les années 1970 le président Tombalbaye, au Tchad, réínstaura
ofliciellement les condamnations au chicotage pour les chefs de
villages n’ayant pas accompli le programme des travaux de culture
fixé par le gouvernement… qui y a trouvé à redire? Actuellement
dans de nombreux États on coupe les mains des voleurs… quand
ce niest pas plus. (]’ai fait un court séjour au Cameroun en 1975
et dans le journal Cameroun-Tribune du 27 janvier, j’ai pu lire un
écho annonçant l,exécution de deux étudiants qui avaient volé un
transistor dans la chambre d,un de leurs camarades.) A-t-on jamais
vu de pareilles peines pour de simples vols durant l’époque coloniale?
Il est d’ailleurs plaisant aujourd’hui d’entendre dénoncer l’au-
toritarisme de cette époque par ceux-là même qui proclament que
ces peuples sont encore trop jeunes pour accéder à la démocratie;
que seul un parti unique, c’est-à-dire une dictature avec tout ce que
cela implique, peut assurer le développement économique; et ces
personnes ne s”émeuvent aucunement (ou de façon vraiment discrète)
sur les incroyables abus de nombreux gouvernements africains.
Le voilà, le véritable esprit raciste. Il est chez ceux qui ne se
soucient pas qu’un noir tue un autre noir mais qui s’indignent si
un blanc donne une gifle à un noir.
Abus? Certainement il y en a eu! Dès qu’une communauté en
domine une autre, des individus en profitent, en usent et abusent.
C’est fatal. Mais les abus particuliers qui ont existé ne peuvent peser
dans la balance face à tous les bienfaits apportés durant l’ensemble
de l’époque coloniale.
Nul doute que durant les cinq siècles d’occupation romaine
nous ayons, nous Gaulois, subi bien des abus individuels. Mais
par ailleurs nous reçûmes tout l”apport de la civilisation romaine
et méditerranéenne.
Astérix nous ravit, mais, historiquement parlant, il est heureux
que le brave Vercingétorix ait été vaincu à Alésia.
Que sont d’ailleurs les abus qui furent commis par quelques par-
ticuliers en Afrique en comparaison de ceux commis actuellement
par les fonctionnaires africains?
Exploitation? Il aurait été normal que la France colonisatrice cherche
à tirer un maximum de profits des territoires qu’elle contrôlait. Hélas,
ce sens de l”exploitation rationnelle n’a pas été, comme chez les Anglais,
l’apanage des gouvernements de la III° République. Les quelques
richesses mises en valeur en Afrique centrale ne contrebalançaient
pas les sommes que nous a coûtées l’équipement de ces territoires.
Non! En aucune façon les peuples d”Afrique centrale ne peuvent
dénoncer l’époque coloniale. Elle a été nécessaire pour eux; elle,
et elle seule, leur a permis de sortir d”un complet primitivisme et
de pouvoir prétendre accéder à la civilisation; et cela en un laps de
temps très court et à un prix infime.
Quelle importance dira-t-on, des discours anticolonialistes à
l”usage de la population sont normaux; ils font partie d’un certain
défoulement compréhensible et sans conséquences! Mais si, juste-
ment, les conséquences en sont graves. L’Africain à tous les éche-
lons est un affectif. C’est aussi un comédien né; il joue des rôles,
se grise lui-même de mots. À force de dénoncer l’époque coloniale
sans que nous remettions les choses au point, le dirigeant africain
s’est convaincu lui-même.
Il est tristement de bonne foi aujourd’hui quand il affirme que
nous avons volontairement détruit la “culture” africaine, la “civili-
sation” africaine, les “monuments” africains [sic], tout ce qui faisait
la gloire et la grandeur de l°Afrique noire, et ceci afin de parvenir à
asservir de pauvres peuples, de les réduire en esclavage en détruisant
leur histoire et leurs traditions.
Il y croit d’autant plus qu”il veut y croire. Il faut beaucoup de
courage pour admettre que l”on appartient à des peuples restés en
retard des autres dans l’évolution du monde, qui ont eu besoin
d,une direction étrangère et qui ont encore des efforts importants
à réaliser pour combler ce retard.
Il est plus simple et plus agréable de se poser en malheureuses
victimes dont le développement, l’épanouissement ont été entravés
par de féroces peuples guerriers ayant imposé leur loi par la force.
Or c’est très grave. D’abord parce que l’irréalisme est le pire
ennemi de toute politique créatrice; ensuite, cette vision totalement
fausse de leur histoire donne à l’Africain une agressivité, si ce n’est
de la haine, envers le blanc.
C’était le point de départ fondamental de tous nos rapports
présents et à venir. Où ces pays reconnaissaient que la colonisation
française a été nécessaire pour eux, profitable, alors une coopéra-
tion amicale, fraternelle était possible, et serait source de progrès.
Ou bien ils considèrent avoir été spoliés, exploités, et alors cela
engendre à notre égard une méfiance, une agressivité, un goût de
“revanche ”complètement stupides.
Un ne peut s,empêcher de penser que la condamnation sys-
thématique, sans appel, sans même envisager qu”il puisse en être
autrement, de l,époque coloniale appartient à la très vaste action
visant à la décomposition par l°intérieur de l’Occident.
Dans cette guerre larvée qui caractérise notre époque, l’Est s’ap-
puie sur l’arme idéologique grâce à laquelle il utilise des “cinquièmes
colonnes révolutionnaires” à l’intérieur des pays de l,Ouest, et par
ailleurs il cherche à gagner en influence dans le Tiers-monde.
Quel meilleur moyen que, d’un côté, attiser le sentiment de
revanche raciale contre les anciens colonisateurs, et de l’autre détruire
les forces morales de l’Occident. Dans la mesure où celui-ci renie
son passé, n’a plus conscience de ce que sa civilisation a apporté au
monde, éprouve un permanent complexe de culpabilité sa faculté
de résistance s”effondre.
D’où la mise en œuvre depuis des années de ce gigantesque
lavage de cerveaux visant à donner à l’homme blanc un sentiment
de culpabilité par rapport aux peuples afro-asiatiques.
« Exploitation? Il aurait été normal que la France colonisatrice cherche
à tirer un maximum de profits des territoires quelle contrôlait. Hélas,
ce sens de l”exploitation rationnelle n’a pas été, comme chez les Anglais,
l’apanage des gouvernements de la III° République. Les quelques
richesses mises en valeur en Afrique centrale ne contrebalançaient
pas les sommes que nous a coûtées l’équipement de ces territoires.
Non! En aucune façon les peuples d”Afrique centrale ne peuvent
dénoncer l’époque coloniale. Elle a été nécessaire pour eux; elle,
et elle seule, leur a permis de sortir d”un complet primitivisme et
de pouvoir prétendre accéder à la civilisation; et cela en un laps de
temps très court et à un prix infime. »
Morceaux choisis
« L’intérêt du gouvernement est d’ailleurs le même que celui de ces sociétés. Elles acquittent en effet les droits prévus pour les diamants récoltés alors que les pierres volées partent directement par les mille et un chemins de la brousse vers le Tchad et vers le Congo.
Il y a au Tchad un service officiel d’achat de diamants alors que le sous-sol de ce pays n’en a jamais contenu un seul. Il est évidemment inutile de demander d’où proviennent les pierres sinon de notre frontière toute proche. C’est une véritable hémorragie nationale.
Dacko est un ancien instituteur, grave, sérieux, « faisant très bien » dans une réception officielle aux discours bien préparés à l’avance.
Au cours du dîner il écoute les plaintes des directeurs, longtemps sans répondre. Enfin il dit :
«… Enfin, messieurs… ces diamants… appartiennent à la Centrafrique… Vos travailleurs sont des Centrafricains… Donc ces diamants sont à eux… Il est normal qu’ils les prennent… »
D’abord sidérés, les directeurs argumentent : ce peut être un point de vue mais alors, dans ce cas, il faut dénoncer les contrats de leurs sociétés ; et si le gouvernement leur accorde des concessions en échange de droits de location, obligations d’investissements dans le pays, taxes sur leur production, etc., elles doivent alors être protégées par la loi.
À tout cela, Dacko répond imperturbablement la même phrase :
— Les diamants appartiennent aux Centrafricains, je ne peux pas empêcher les Centrafricains de les prendre…
Au point que soudain un des directeurs, excédé, dit :
— Bon ! Je vois, monsieur le premier ministre, qu’il est vraiment inutile de parler avec vous…
Pour détendre l’atmosphère, quittant le problème des diamants, je parle de l’intérêt d’une politique de développement touristique. David Dacko m’écoute gravement en hochant la tête jusqu’au moment où j’ai ce mot :
— De plus, un des intérêts du tourisme est qu’il peut être une source importante de rentrées de devises.
Alors il se tourne vers moi et dans un silence devenu tristement général il réplique :
— … Les devises… les devises… tout le monde m’en parle… moi je n’en ai jamais vu… d’abord c’est de quelle couleur ? ^
Cette phrase, j’en atteste l’authenticité sur l’honneur!
Quelques mois plus tard, le président de la République centrafricaine, David Dacko, sera fait grand-croix de l’ordre de la Légion d’honneur.
Mais j’avoue être un peu inquiet à l’issue de ce dîner. »
« Quelques jours plus tard, alors que je me prépare à partir en safari, un administrateur français affecté au titre de la coopération comme conseiller technique auprès du gouvernement centrafricain passe à Ouadda en inspection. Il vient d’assister à Bangui aux fêtes de l’indépendance et un incident l’a indigné.
Un grand défilé a eu lieu, formé de chars symbolisant les diverses activités du pays.
— Soudain dans ce cortège, nous dit-il, je vis arriver une vingtaine de soldats portant des fusils de bois peints en tricolore pour qu’il n’y ait aucun doute sur la nationalité qu’ils symbolisaient. Au milieu d’eux une douzaine d’hommes, femmes, enfants portant de lourdes chaînes se traînaient par terre pendant que les « soldats » faisaient semblant de les rouer de coups. Ce spectacle était donc censé représenter l’époque coloniale. Etant dans la tribune officielle,
j’ai regardé notre ambassadeur. À la vue de ce cortège il a ri aux éclats et applaudi ostensiblement ainsi que ses jeunes attachés de cabinet. Tous frais émoulus des officines politiques parisiennes et n’ayant jamais vécu ici auparavant.
Un des miniers de Ouadda, car nous sommes quatre ou cinq à prendre un verre avec cet administrateur lorsqu’il raconte la chose, dit:
— Oh, ce n’est pas bien méchant ; il faut bien qu’ils se défoulent. J’entends encore, car ces propos me sont revenus à l’esprit beaucoup plus tard, l’administrateur, qui était un vieux du pays, répondre :
— Si ! Il est très grave que notre ambassadeur n’ait pas réagi. Un pays qui renie publiquement les soldats, les fonctionnaires qui l’ont servi, qui ne respecte pas son passé et son œuvre, ne peut pas espérer être respecté lui-même. »
« Pourtant de larges régions d’une richesse prodigieuse en animaux de toutes sortes commencent à se dépeupler complètement. Non que l’agriculture se soit développée, la brousse est toujours la même. Ces destructions ne sont pas le fait de villageois pour la nécessité de leur ravitaillement mais celui de véritables entreprises de braconnage ; et ces entreprises appartiennent à des « dirigeants » des échelons les plus élevés. Elles nécessitent en effet un camion, quatre ou cinq carabines et l’accord officieux des autorités.
L’opération est simple : quatre ou cinq chasseurs appointés se rendent en camion dans une région giboyeuse. Là, ils tirent sur tout ce qui bouge, mâles, femelles, petits, sans distinction. Au fur et à mesure des abattages quelques hommes engagés dans le village le plus proche boucanent la viande. Celle-ci perdant au cours de l’opération environ les 5/6e de son poids, il faut pour remplir un camion, de quatre tonnes abattre un total de 24 000 kg de viande fraîche ;
soit, compte tenu des os, des têtes, des entrailles non comestibles,
l’équivalent de trente tonnes d’animaux vivants…
Dans les régions giboyeuses d’Afrique, quatre chasseurs peuvent
réaliser ce tableau en quatre à cinq jours. Aussitôt le camion ramène
son chargement à Bangui où le produit de la vente, à 200 francs CFA
le kilo, avoisine les 800 000 francs CFA (16 000 francs de l’époque).
La semaine suivante le camion repart à nouveau…
Aucune faune au monde ne peut résister à ce régime ; alors les chasseurs vont plus loin. Si des régions comme celle où je vis restent encore intactes, c’est en raison de leur éloignement des grands centres et de l’état effroyable des pistes y donnant accès. Les braconniers craignent d’avoir plus de frais en réparation de leur camion que de
recettes.
Ainsi au lieu d’organiser le ravitaillement en viande par des troupeaux domestiques et conserver au pays cette richesse que représente la faune sauvage, les dirigeants réalisent des fortunes en la détruisant. Le grave est que dans ces régions les villages ne peuvent plus se ravitailler par la chasse comme ils le faisaient jusque-là. Il leur faut acheter sur les marchés une viande de plus en plus rare et
de plus en plus chère.
Cela n’empêche pas le gouvernement centrafricain, comme ceux de beaucoup d’autres États, de promulguer des lois concernant la protection de la nature avec l’approbation et souvent une aide matérielle des différents comités mondiaux intéressés.
Les dirigeants africains sont contents, les membres des comités aussi, il n’y a que les animaux, et nous, ceux qui les aimons et vivons sur le terrain, à connaître la triste réalité. »
« Jamais, à aucun moment, la France ne fit respecter les techniciens qu’elle fournissait. Ceux-ci comprirent rapidement qu’en cas de conflit avec les autorités africaines, Paris leur donnerait systématiquement tort; l’accusation minimum étant qu’ils ne « savaient pas s’adapter aux nouvelles circonstances ».
Rapidement nos compatriotes techniciens se découragèrent, laissant aller les choses sans plus trop s’en soucier, les dirigeants africains les accusant alors de ne pas coopérer réellement avec eux.
La raison initiale de ce climat provenait de ce que la France, loin de se faire respecter, elle, et son œuvre coloniale, laissait les Africains se persuader que cette époque avait été criminelle. Dès lors l’aide française n’était plus un acte d’amitié, de fraternité envers ces nouveaux Etats, ce n’était qu’une « réparation » (toujours trop faible bien sûr) des torts causés.
L’Africain a un sens aigu de la fraternité raciale. Je suis ton frère… tu es mon frère… nous sommes des frères… c’est une phrase qui se conjugue en permanence. Bien des chefs d’Etats africains réprouvèrent la sauvagerie d’un Amin Dada, eurent honte de l’image qu’il a donnée au monde et qui desservait l’Afrique; or, pourtant, jamais au sein de l’Organisation de l’unité africaine, une voix ne s’est élevée pour le condamner. Cela pour la seule raison qu’il n’est pas possible, à la face du monde, de condamner un « frère de race ».
Il faut donc comprendre la réaction des Africains lorsqu’ils ont lu sous la plume de « blancs » (n’ayant, ceci dit en passant, jamais vécu dans ces pays et en jugeant avec l’autorité depuis leurs bureaux parisiens) des condamnations violentes de l’époque coloniale, des accusations forcenées contre les « atrocités », les « crimes », les « spoliations » accomplis par nos compatriotes durant cette période.
Comment faire comprendre aux bons Africains que « les choses étant ce qu’elles sont » en France, quand on touche à la politique, aux principes idéologiques, tout peut se dire, se crier, s’affirmer, même avec la plus parfaite mauvaise foi si cela peut servir les intérêts du moment. Nous, Français, sommes habitués depuis longtemps à savoir faire la part de la « politicaillerie » ; à ne pas donner aux discours enflammés des uns comme des autres plus d’importance qu’ils n’en ont. Les excès de langage de tant « d’intellectuels » nous laissent relativement froids car nous savons tellement qu’une affirmation absolue aujourd’hui sera remise en cause demain… souvent par les mêmes.
Mais les Africains ? Eux n’ont pas cette habitude. Ils réagissent simplement, je dirais même sainement. Et leur réaction est : « Pour que des blancs disent cela d’autres blancs, faut-il que ceux-ci soient coupables. »
La masse de la population qui a vécu l’époque coloniale comme une chose absolument normale, respectant et aimant les Français qui « savaient plus de choses qu’eux », découvrent que ces mêmes Français les ont rendus malheureux, les ont « volés ».
Désormais, les rapports entre les deux communautés vont peu à peu changer. C’est le gouvernement français qui porte la plus grande part de responsabilité en ce domaine car, soucieux de s’attirer à toute force la sympathie du Tiers-monde, il préféra par démagogie aller lui-même dans le sens de cette condamnation coloniale.
Va alors naître cette nouvelle race, ceux dont on dira plus tard : « Ils sont là pour faire du CFA. » C’est normal. Comprenant leur impuissance devant le caprice, le bon plaisir et l’incohérence des dirigeants dont ils dépendent souverainement, nombre de coopérants cessent de se passionner pour cette Afrique à laquelle les anciens se donnaient corps et âme. Ayant la garantie de la fonction publique, tranquilles pour leur avenir, ils n’ont plus qu’un souci : passer le plus agréablement possible leurs séjours africains et… faire des économies, le franc CFA étant le double de l’ancien franc métropolitain.
Pour l’instant, nous, les « privés », attachés par la force des choses beaucoup plus solidement à cette Afrique où nous sommes venus vivre, commençons à craindre que le laisser-aller qui s’installe partout ne pose bientôt des problèmes pour toutes nos activités. »
« Lorsque je suis à Ouadda entre deux safaris, je vois souvent le sous-préfet Nado. Il est drôle et sympathique, nous nous entendons très bien. Avec lui je vais prendre conscience de certaines réalités africaines.
Ma case est, par rapport à la sous-préfecture, sur l’autre rive de la Pipi. Nous sommes distants d’environ 600 m et il faut, pour nous rendre mutuellement visite, emprunter l’unique petit pont.
Un après-midi, Nado vient sur son vélomoteur faire une partie de boules et prendre l’apéritif. À la nuit tombante il s’apprête à partir quand je lui dis :
— Reste donc dîner ici.
quand il me dit sur un ton se voulant plaisant mais dont je sens le sérieux réel :
— … Bon… d’accord… j’espère que les Bandas ne m’attaqueront pas cette nuit quand je rentrerai…
C’est alors qu’il m’avoue ne jamais dormir sans ses deux fusils chargés sous son lit. Je suis stupéfait : ainsi il vit ici, à Ouadda, avec la sensation d’être un « occupant » ; de façon bien plus forte que n’a jamais dû l’éprouver un administrateur français.
C’est que Nado appartient à une race du sud, comme tous les dirigeants centrafricains, et qu’ici il vit dans les tribus du nord.
C’est là une des grandes causes du déséquilibre de l’Afrique. Rares sont les pays qui correspondent à la moindre réalité nationale. Les limites coloniales n’avaient eu pour origines que les hasards de la pénétration, la facilité de communications administratives, sans souci des réalités ethniques et même souvent géographiques. Le Loiret ou le Calvados sont des départements, pas des réalités nationales. Du jour au lendemain, on décréta que l’Oubangui-Chari, le Tchad, le Congo, etc. devenaient des États, alors que ces limites administratives réunissaient seulement des foules de tribus, de races, très différentes et parfois violemment hostiles les unes aux autres. Tout le monde sait ce que cette aberration a provoqué au Nigeria; on oublie déjà les holocaustes de l’ex-Congo belge; le monde ignore en général les génocides du Soudan où les arabisants du nord ont massacré les « nègres » du sud ; qui se souvient du Burundi où les Tutsis (ethnie minoritaire du chef de l’Etat, le président Nicombéro) massacrèrent les Hutus (environ 85 % de la population). Un témoignage du R.P. Pizard précisait : « J’ai vu personnellement des centaines de personnes obligées de passer entre des haies de jeunes gens qui les battaient à coups de gourdin jusqu’à ce que mort s’ensuive. Les camions prenaient ensuite livraison des corps pour les déposer dans des charniers. » Le Tchad est en perpétuel conflit comme le fut un temps le Cameroun.
La Centrafrique, ex-Oubangui-Chari, eut la chance de réunir un ensemble de tribus assez pacifiques et, jusqu’à présent, aucune ethnie ne s’est dressée contre une autre.Mais, c’est un principe sacré en Afrique, l’immense majorité des postes principaux, leviers de commande, fonctions officielles, sont partagés entre membres de la tribu du chef de l’État. Aussi, aux premiers temps de l’indépendance, tous les nouveaux administratifs implantés dans ma région (nord-est du pays) venaient du sud (région du président-fondateur Boganda, puis de son successeur Dacko).
Comme la vieille méfiance atavique de l’Africain envers tout ce qui n’est pas sa tribu engendre la peur, ces administrateurs venant du sud vivaient dans une certaine angoisse.
J’ai un soir avec Nado une conversation que j’aurais aimé enregistrer. Elle aurait étonné beaucoup de nos compatriotes et même de nos dirigeants car nombre de ceux-ci ignorent le vrai visage de l’Afrique.
Comme je l’ai dit, Nado est un garçon intelligent, charmant; contrairement à la plupart de ses collègues sous-préfets, il ne détonnerait absolument pas dans une grande soirée parisienne où il serait un très agréable compagnon. Un soir, toujours après une partie de boules, il reste dîner ainsi que le commandant de la brigade de gendarmerie de Ouadda; j’ai donc là les deux plus importantes autorités de la sous-préfecture.
Le dîner est joyeux et, après quelques digestifs, les propos très libres. À un moment la conversation vient sur la sorcellerie. Je sens l’occasion favorable.
— Écoute, Nado, on a beaucoup parlé et écrit sur la sorcellerie africaine. Franchement j’ai du mal à y croire. Mais cela m’intéresse d’avoir ton opinion, à toi, Africain, dont je connais le bon sens, l’esprit de synthèse…
Il me regarde en hésitant, ses yeux se ferment à demi. Puis soudain :
— Bien sûr tu ne peux pas comprendre, parce que chez vous, en Europe, les choses sont rationnelles ; mais chez nous, en Afrique, elles ne le sont pas…
Ce ne sont pas des choses dont les « évolués » africains aiment à parler. Devant un Européen, ils se taisent ou sont les premiers à se moquer ostensiblement des vieilles croyances. Mais moi je suis déjà un vieux du pays… et les boissons portent aux confidences. Encore, aurais-je l’air de sourire ou d’insister trop, il ne dirait rien, mais je semble sincère et sans ironie, même prêt à croire si un homme évolué comme lui me certifie certains faits. Alors il se lance dans des histoires de sorcellerie, vite rejoint par le commandant de brigade. Durant une heure, Eliane et moi nous les écouterons avec passion car c’est toute la véritable Afrique qui se met à nu.
— … Tu connais « tel » village, ici, à 20 km ; ne fais jamais quelque chose qui déplaise à ses habitants, parce qu’ils peuvent te mettre un animal dans le ventre…
— Comment cela ?
— Oui… oui. L’animal qu’ils veulent. Un chien, une panthère, un singe; et l’animal crie. Toi, tu ne l’entends pas, mais les gens qui t’entourent l’entendent. Alors tu peux partir aussi loin que tu veux… En Amérique… Toujours tu as cet animal qui crie dans le ventre. Et puis, un jour, tu l’entendras… alors tu mourras la nuit suivante…
Il fut question aussi d’un autre village des environs qui, une nuit, voulait attaquer ceux du village voisin. Comme les hommes approchaient silencieusement des cases endormies, ils se sentirent soudain mordus par des fourmis. Ces fourmis les attaquaient tellement qu’ils mirent le feu à la paille sèche pour les faire fuir. Alors les fourmis se transformèrent en hommes… car c’étaient ceux du village menacé qui s’étaient volontairement changés en fourmis pour berner ainsi les assaillants.
Je ne parle pas des histoires de morts que l’on enterre et qui soudain, une fois que la terre les a recouverts, apparaissent bien vivants à l’entrée du village, etc.
Une heure durant, sous-préfet et commandant de gendarmerie nous racontèrent vingt histoires de la sorte. Je ne leur reproche certes pas ces croyances. Le grave est qu’elles sont profondément partagées par la quasi-unanimité des ministres et chefs d’État africains. Bien sûr, jamais ils ne l’avoueraient face à leurs collègues européens et l’inquiétant est que ceux-ci voyant les seules apparences, et Dieu sait si l’Africain sait donner le change en ce domaine, ne comprennent pas qu’un monde nous sépare. Nos représentants parlent raison, persuadés qu’elle doit triompher, seulement, comme l’a dit mon sous-préfet en cet instant de sincérité :
« Bien sûr, chez vous les choses sont rationnelles, mais en Afrique, elles ne le sont pas. » »
« Seulement j’ai oublié que je suis en Afrique. Dès mon arrivée à Bangui une nouvelle douche mon bel enthousiasme. David Dacko semble décidé à interdire la chasse à partir de la saison suivante.Je suis effondré. C’est toute ma vie qui est remise en question. Quelles raisons motivent cette décision du président de la République ? Nous ne le saurons jamais exactement. Ce n’est aucunement une mesure de conservation des animaux car la chasse doit être interdite uniquement aux « non-résidents », c’est-à-dire aux touristes, c’est-à-dire à ceux qui font rentrer de l’argent dans le pays. Elle restera autorisée pour les « résidents », c’est-à-dire les Africains et les blancs vivant en Centrafrique, ceux justement qui chassent sans contrôle et en ne payant que des taxes d’abattage extrêmement réduites.
C’est aberrant!
Je parviens à être reçu par Dacko. Avant d’être introduit dans son bureau, son chef de cabinet de cabinet me fait enlever ma cravate et ma veste.
« II ne faut pas s’habiller de façon bourgeoise, le président n’aime pas ça. »
La mode a changé ! Revenu maoïste après un séjour à Pékin, Dacko en est au style « prolétarien » ; la cravate et la veste absolument obligatoires l’année précédente sont maintenant intolérables, symboles d’un Occident que l’on méprise.
Je dis à Dacko mon étonnement car l’organisation de safaris professionnels est une source de rentrées pour le pays ; je ne parle plus de « devises »… il a dû apprendre depuis son dîner à Ouadda ce que c’était, mais sait-on jamais?
Dacko me répond :
« Mais, monsieur d’Orgeix… vos clients sont des blancs… ils viennent chasser avec vous qui êtes un blanc… ils vous payent vous, de blancs à blanc. À la fin de la saison vous rentrez en France ; où est l’intérêt des Centrafricains là-dedans ? »
J’essaie bien entendu de lui expliquer que moi, pour organiser mes safaris j’achète des véhicules, du carburant, des vivres, des boissons, tout un matériel acquittant des droits de douane tels que 40 % de l’ensemble de ces achats vont directement dans les caisses du trésor; que par ces achats j’augmente le chiffre d’affaires des sociétés travaillant à Bangui et donc les impôts et taxes qu’elles payent au gouvernement; que je fais travailler des Centrafricains qui payent des impôts et augmentent le mouvement commercial du montant de leur pouvoir d’achat; que moi-même je paie mes impôts, patentes, taxes diverses; et que donc finalement sur ces sommes échangées « entre blancs » seul le montant de mon petit bénéfice personnel n’entre pas en Centrafrique.
Je lui répète tout cela mais c’est une vue économique au deuxième degré qu’il lui est impossible de comprendre. Comme quelques années auparavant avec les directeurs des mines de diamants, il me répète •
« Vous êtes un blanc… vos clients sont des blancs… cela n’intéresse pas la Centrafrique. »
Je sors de son bureau complètement découragé. »
« À Bangui l’atmosphère n’est pas très gaie. La poussée maoïste s’accentue.
Le Congo-Brazza, pays voisin, est tombé dans l’orbite de Pékin. Des bandes de gamins d’une quinzaine d’années sillonnent les rues, armés de mitraillettes, arrêtant toutes les voitures conduites par des Européens pour les « fouiller ». Souvent ils obligent les occupants à se déchausser pour « leur apprendre à marcher à pied ». Il n’est pas rare que pour faire un kilomètre le malheureux automobiliste soit arrêté à trois barrages différents.
Il est intéressant de noter qu’à notre connaissance, Paris n’éleva jamais une protestation ferme concernant les brimades et sévices dont furent victimes nos ressortissants et l’aide technique et financière ne sera jamais arrêtée. Ainsi le contribuable français paye les pantins dont Pékin tire les ficelles.
La Centrafrique est à la veille de succomber à son tour à la pénétration maoïste. Dako reçu à Pékin, en est revenu endoctriné, et on apprit par la suite qu’à quelques kilomètres de Bangui chez un des ministres, une « armée populaire » formée de tout jeunes gens et équipée par les Chinois était en voie de préparation. Beaucoup d’Européens, en raison de l’exemple de Brazzaville, envisagent de partir avant que les événements ne dégénèrent. »
« Il y a eu tout de même ces dernières années une petite évolution, mais elle est très faible et très lente. Une seule nouveauté plut aux Youlous : la pomme de terre. Seulement ils mangèrent régulièrement toute leur production sans garder ce qui est nécessaire aux semailles. Trois ans de suite le gouvernement renvoya de nouvelles semences, puis il se lassa…
Les pommes de terre ont été le sujet d’une histoire intéressante, concernant les réactions de ces Africains.
Comme je l’ai dit, les pommes de terre poussent très vite à Ouanda Djallé et de plus sont très bonnes. À Bangui, les magasins en manquent souvent, car la plupart des pommes de terre mises en vente viennent… de France. Le prix du kilo atteint donc un cours très intéressant pour le producteur. Mais le problème n° 1 est toujours celui du transport qui est excessivement cher, surtout s’il s’agit de régions de très mauvaises pistes. Notre camion 9 tonnes se rendant à Bangui toutes les trois semaines pour chercher notre ravitaillement je fais une proposition aux familles de Djallé : celle de leur transporter à chaque voyage jusqu’à 5 tonnes de fret-cadeau (pas plus de 5 tonnes car je ne veux pas risquer de casser les ressorts). Je fais pour eux les calculs de rentabilité. Une famille cultivant d’octobre à mai un hectare, ce qui ne nécessite pas un gros effort, réaliserait, étant donné l’avantage du transport gratuit, un bénéfice d’environ 120000 francs CFA. Or le salaire de base est fixé à ce moment à 3 250 francs CFA ! Ce simple hectare de pommes de terre pouvait donc rapporter environ trente-cinq fois la valeur du SMIC local. Jamais personne n’a été intéressé par cette proposition.
Et nous sommes là, par rapport à notre monde abreuvé, saoulé de chiffres sur le « revenu national brut », « revenus bruts par tête d’habitants », « évolutions du pouvoir d’achat », nous sommes dans une autre dimension.
À quoi peut-on attribuer la réaction (ou plutôt l’absence de réaction) de ces Africains, lorsque la possibilité s’offre à eux, d’augmenter très sensiblement leurs revenus ?
Pour moi qui ai vécu si longtemps avec eux, je crois que les raisons sont de deux ordres.
Tout d’abord, il existe chez eux une sorte de sentiment de refus, plus instinctif que raisonné d’ailleurs, de changer leur mode de vie. Peut-être le spectacle de notre permanente activité, de la frénésie de travail du blanc, leur fait-elle pressentir que s’ils adoptaient nos habitudes, ils acquerraient certes une plus grande richesse mais au prix de la perte de leur totale liberté.
La deuxième cause réside dans le fait que leurs problèmes sont très différents des nôtres. Notre époque de standardisation a tendance à oublier une grande relativité : celle des besoins en fonction des facteurs géographiques et démographiques.
Il nous est difficile de réaliser que l’on puisse vivre absolument sans argent; or, un habitant des villages de l’Afrique centrale le peut parfaitement.
Logement ? Une case en parpaings de terre séchée et en bois se construit en quelques jours. Il faut voir là une des raisons de fréquents déplacements d’Africains allant visiter un parent ou un ami dans un autre village que le sien, et y séjournant parfois plusieurs mois. Avec trois ou quatre amis, et l’entraide dans ce domaine est très grande, il se construit une case personnelle qu’il abandonnera le jour de son départ.
Nourriture ? Un petit champ de manioc, ou de mil, lui assure son ravitaillement de base. Dans tous les cours d’eau, les mares, il pêche sans difficulté du poisson. J’avais un campement situé au bord de la rivière Ouandjia; tous les ans les hommes des villages voisins venaient en fin de saison sèche faire leurs provisions, car ils conservent le poisson boucané. Ils avaient différentes manières de pêcher, notamment avec des filets, mais l’une de ces manières était la suivante : les hommes, en ligne, avançaient doucement dans la rivière, l’eau leur arrivant à hauteur de la taille. Chacun avait une sagaie qu’il lançait sans arrêt juste devant lui, au hasard, or tous les dix coups environ, l’homme ramenait au bout de sa sagaie un poisson pesant de 3 kg à 10 kg. On imagine la densité de poissons que cela représente.
Pour la viande, les hommes partent souvent à trois ou quatre, passer quelques jours en brousse. S’ils n’ont pas un fusil de chasse, ou un fusil de traite (c’est le nom donné aux vieilles armes se chargeant par le canon), la sagaie et les pièges leur permettent de se constituer des réserves de viande boucanée. En outre ils ramènent du miel sauvage, très abondant dans la région, qui, après fermentation, leur procure l’alcool (douma ou hydromel).
Ce que nous appellerions le « vivre et le couvert » leur est donc assuré naturellement. La rivière du village est la salle de bains commune, très fréquentée car ils ont le goût de la propreté. Le soir, le ciel étoile, un tam-tam et l’alcool remplacent avantageusement, du moins à mon goût, nos cabarets enfumés.
L’argent, dans l’absolu, n’est donc pas indispensable, sinon pour payer l’impôt individuel. »
« Bien sûr, nous autres blancs, même vivant dans le même contexte géographique, ne pourrions que difficilement nous adapter à ce mode de vie absolument naturel, mais essentiellement en raison des habitudes acquises, des besoins que nous nous sommes donnés. En sommes-nous plus heureux ?
Si un homme politique africain venait nous dire :
« Laissez-nous ! Vous avez inventé des tas de choses, vous fabriquez, produisez, vous êtes riches ; seulement vous la payez, cette richesse, et d’un prix pour nous exorbitant. Il n’est que de voir dans vos grandes villes, chaque matin, ces troupeaux, du PDG à la secrétaire, du cadre au manœuvre, qui tous les jours, qu’il vente, qu’il neige, s’en vont, encore ensommeillés, qui par l’autobus, qui par le métro, qui dans sa voiture, enfermer huit heures de leur vie pour une activité la plupart du temps routinière, sans intérêt individuel.
« Alors laissez-nous. Nous préférons ne pas avoir vos belles voitures, vos coûteux vêtements, vos confortables maisons… nous préférons rester libres. Libres de vaquer à nos occupations, à nos distractions, mais sans jamais aucune obligation. »
Cet homme politique, pour ma part, je le comprendrais et le respecterais. Mais la mode du « développement économique » a gagné les sphères dirigeantes africaines ; des populations de plus en plus denses, commencent à s’entasser dans les bidonvilles entourant les capitales, avec, bien entendu, la naissance des problèmes de survie. Plus grave sans doute, la naissance de notre grande maladie : « l’insatisfaction », qui est un mal inguérissable puisque, quelle que soit sa situation sociale, l’homme pris dans cet engrenage, désire toujours plus de richesses, plus de possibilités financières. »
« Le budget annuel de la Centrafrique s’élève à 13 milliards de francs CFA. Donc cette province de la Vakaga, où il n’y a et où il ne pourra y avoir en tout état de cause, avant longtemps, aucune autre activité économique, peut rapporter 2,6 % du budget national, et ceci sans aucun investissement de l’Etat.
La seule nécessité pour le gouvernement est d’interdire de façon totale et réelle la chasse à la population mais par ailleurs de ravitailler gratuitement cette dernière en viande et en poisson. Mon étude est très détaillée : en organisant systématiquement la distribution de la viande provenant des animaux tirés en safaris ; en organisant certaines battues officielles de ravitaillement dans les troupeaux non chassés (hippopotames et éléphants sans ivoire) ; et en achetant des bœufs domestiques ainsi que du poisson, selon un plan de distribution village par village, toute la population de la Vakaga peut être entièrement et gratuitement ravitaillée. Il en coûtera à l’État à peine une dizaine de millions.
Près de 3 % d’augmentation du revenu national. Toute une population nourrie (en viande et poisson du moins) gratuitement en contrepartie de l’interdiction de chasse; vo »à ce qui est facilement réalisable
Tous les chefs de village auxquels je parle de ce projet l’approuvent bien entendu totalement car, en plus du ravitaillement gratuit, l’augmentation du nombre de safaris créera un grand nombre d’emplois pour les habitants de la région.
Mais cette politique économique se heurte à l’opposition des autorités locales. Préfets, sous-préfets, gendarmes, agents spéciaux. Ils ont, eux, les moyens et le droit de posséder une carabine et de faire chasser pour leur compte. Non seulement leur propre ravitaillement est assuré mais ils revendent ou exportent vers le sud du pays. À toute force ils veulent garder leur privilège.
Durant des années je lutterai pour faire adopter ce plan, multiplierai les démarches auprès du gouvernement, les rapports, les notes d’informations, mais ce sera toujours en vain.
Oh, sur le principe on est d’accord ! Mais pour passer à la réalisation il faudrait se mettre au travail, décider des mesures à prendre, établir des textes de loi ; nommer les agents d’exécution, imposer le respect de ces lois aux autorités administratives locales… Les ministres n’ont pas le temps, pris comme ils le sont dans un tourbillon permanent de voyages, de réceptions de délégations de pays « frères », de cocktails, de cérémonies commémoratives.
Et puis… et puis il y a confusément le sentiment qu’il est inutile de faire des efforts, de se fatiguer pour augmenter le revenu national car, en fin de compte, si les finances publiques connaissent des difficultés les pays « ignoblement riches », cette chère France en tête qui en ce domaine ne veut céder sa place à personne, ainsi que la foule d’organismes d’aides internationales, financés eux-mêmes toujours par les mêmes pays, sont là pour renflouer les caisses vides, combler les budgets en déficit. Alors… »
« Me rendre à Bangui ! C’est vite dit. Les 1 000 km de piste nécessitent trois jours entiers de voiture à l’aller et autant au retour ; ou prendre l’avion hebdomadaire mais devoir attendre une semaine la liaison suivante… cela en pleine saison, en plein travail!
Enfin, en raison de la gravité de la situation, je choisis cette dernière solution et me rends à Bangui. Dès mon arrivée je vais chez le sous-secrétaire d’Etat au tourisme. Celui-ci, nouveau venu à ce poste, me reçoit pour me dire : « Monsieur d’Orgeix, j’ai étudié le dossier de votre société… j’ai vu que vous étiez en règle et que vous avez acquitté toutes vos taxes. Je suis navré que vous ayez dû quitter votre travail mais… cela valait mieux… merci d’être venu. » et il ajoute : « Comptez sur moi pour qu’à l’avenir on ne vous fasse pas revenir de si loin pour rien. » Ce secrétaire d’État s’appelait Kossingon. En dix-sept ans d’Afrique c’est l’homme le plus intelligent, le plus constructif que je connus. Trop ! Il osa critiquer en conseil des ministres certaines manières de gouverner. Envoyé à la fameuse prison de N’garaba, personne ne le revis jamais.
Voilà ! Toute cette tempête, entre les frais de voyages et le remboursement de plusieurs jours de safaris que je dois par honnêteté consentir aux clients que j’ai abandonnés, se solde par une perte d’environ 500000 francs CFA (10000 francs), tout cela pour s’entendre dire : il n’y a pas de raisons, rentrez chez vous ! Il y a des moments, en Afrique, où l’on se sent un pantin !
Le lendemain, je suis à l’office du tourisme où je rencontre Jean Laboureur. Pour lui, la situation est différente. Il a, loyalement, comme sa convention avec le gouvernement centrafricain le stipulait, fait de lourds investissements de plusieurs dizaines de millions de francs CFA, mais son exploitation est déficitaire. Il me dit : « Oui, j’ai du retard pour payer certaines taxes. S’ils exigent le règlement immédiat, cela me sera impossible. » Je le sens très inquiet, se voyant menacé de la saisie de toute son entreprise et sans doute d’expulsion.
Un gendarme arrive alors, annonçant que nous étions tous deux convoqués immédiatement chez le ministre d’État chargé du développement. Allons bon ! Je croyais en avoir fini et voilà que tout recommence !
Nous entrons dans le bureau. Laboureur est nerveux. Le ministre d’État, Ange Patassé, nous reçoit. Il se tourne d’abord vers moi :
« Pour vous, monsieur d’Orgeix, nos services ont enquêté, les choses sont en règle. »
Bon ! Pour moi c’est terminé.
« Mais pour vous, monsieur Laboureur, je ne suis pas content du tout… »
Là, je vais pendant vingt minutes passer un bon moment, mais tristement significatif.
J’ai raconté ma première rencontre avec Ange Patassé. Le sentiment qu’il m’avait donné d’être un homme intelligent, actif, un ministre valable.
Mais les perpétuelles révolutions de palais l’ont fait tout le temps changer de ministère. Il passait de l’un à l’autre avec la rapidité d’une fusée sur orbite ; étant pendant six mois considéré comme le bras droit du chef de l’État pour ensuite connaître une semi-disgrâce. Cet homme a été insensiblement repris par le grand ennégraillement et je vais ce jour-là, dans son bureau, le constater avec tristesse.
« Monsieur Laboureur… je ne suis pas content du tout… Ah non ! pas du tout… pas content. Si les choses ne changent pas, le gouvernement prendra des mesures énergiques… »
Le visage de Laboureur se crispe. On va lui réclamer immédiatement les taxes qu’il ne peut provisoirement payer.
« … Je suis très mécontent… Il y a dix jours, je suis passé à votre campement de Gounda (un campement de vision du domaine de la Safric), j’avais soif… j’ai voulu boire… Eh bien le réfrigérateur ne marchait pas… J’ai bu de la bière chaude ! Comment… comment… Nous voulons développer le tourisme… et le réfrigérateur ne marche pas… Alors ? Les touristes viennent d’Europe… Ils ont chaud, ils ne sont pas habitués au soleil, ils veulent boire… et ils ne peuvent même pas avoir la bière fraîche… Ah non ! c’est intolérable… Le gouvernement ne peut accepter cela ; il prendra des mesures… Vous portez tort au développement touristique de la République centrafricaine… »
Vingt minutes ! Durant vingt minutes, nous entendîmes le même leitmotiv. Laboureur reprend des couleurs.
— Oui, je sais, monsieur le ministre. C’est un nouvel employé que j’ai et qui ne sait pas régler la flamme du réfrigérateur… Croyez que je vais prendre des mesures…
— Ah oui ! Faites ce qu’il faut… sinon le gouvernement interviendra. .. parce que je suis très mécontent…
Et voilà! Sur l’assurance que désormais le réfrigérateur marchera, nous sommes congédiés sans qu’il soit question de rien d’autre. Des invectives à la radio, deux patrons de sociétés de safaris arrêtés dans leur travail durant une semaine en pleine saison, des centaines de milliers de francs CFA perdus, des touristes mécontents, tout cela pour nous entendre dire qu’un réfrigérateur ne marchait pas ! »
» Ce pays, je le hume par tous les pores. Peut-être est-ce la dernière fois. Inlassablement, je revis ce sanglot qu’Antoine a eu sur mon épaule. Ce sanglot, je sais que c’est celui de tous ceux ici auxquels j’ai donné un métier, le goût et le respect de leur travail, une élévation sociale. Ces braves gens, avec leurs qualités, leurs défauts, sont encore au stade d’une certaine enfance. Ils savent, eux, qu’ils ont besoin encore d’être dirigés, guidés, et ils le savent sans en faire de complexes, parce que cela est écrit dans le grand livre du monde.
Eux, je les aime et ils m’aiment ! Cela n’a rien de commun avec ceux qui jouent aux chefs d’État, ministres, préfets, parasites de tout poil. »
« Aux débuts, j’ai eu bien du mal à combattre le sens de la hiérarchie et le goût du privilège tellement ancré dans ces pays. Le cuisinier s’occupe de sa cuisine, le chauffeur de sa voiture… Que le cuisinier doive préparer vite quelque chose et qu’il manque de bois pour faire le feu, nul ne l’aidera, comme lui n’aidera pas le chauffeur dont le camion est enlisé. Leur donner le sens de l’équipe, d’une solidarité et d’une entraide nécessaire a été assez long. Les y obliger m’aurait occasionné maints palabres. Seulement si le cuisinier manquait de bois je lui disais : « Prépare vite tes casseroles » et, comme une chose toute naturelle, j’allais lui ramasser du bois. Si le camion était enlisé, je partais le premier chercher les pierres nécessaires. Au début, à ce jeu, je risquais mon autorité. Un patron qui met lui-même la main à la tâche peut vite avoir la réputation de « petit blanc ». Mais, puisque le « patron » le faisait, le chauffeur pouvait lui aussi ramasser du bois, ou le cuisinier des pierres sans perdre leur dignité. Ainsi ils ont acquis le sens du travail en équipe et compris dans une certaine mesure que l’on peut, pour le bien général, faire un travail en dessous de sa « condition » sans déchoir.
Cette entreprise, c’est la nôtre à tous. Ils savent, eux, quel travail je fais pour qu’elle marche. Ils savent que jamais l’un d’entre eux ne vient me voir pour un problème personnel ou un drame familial sans que je fasse tout en mon pouvoir pour l’aider, l’assister. À n’importe quelle heure un malade peut me faire appeler, il sait que je serai toujours disponible pour lui. »
» N’empêche qu’ils vont aller trinquer avec leurs « collègues » centrafricains ; on va faire un petit discours vantant la parfaite collaboration et l’esprit de coopération régnant entre les deux pays. Bien sûr, crédits, bourses diverses vont être octroyés généreusement. Pendant ce temps-là, nous, Français, sommes insultés, bafoués, humiliés ; taillables et corvéables à merci. La « grandeur » devrait, semble-t-il, être dans le fait d’exiger le respect de nos ressortissants. »
« IL EST BIEN CERTAIN que lorsque l’indépendance a été donnée aux colonies françaises d’Afrique noire, elles n’étaient, du moins toutes celles dont j’ai le droit de parler parce que j’y ai vécu, absolument pas prêtes à cela. Il n’existait aucun homme susceptible d’assumer valablement des responsabilités gouvernementales. La Côte d’Ivoire et le Sénégal étaient pratiquement les seuls États à posséder un homme d’envergure. Mais une hirondelle ne fait pas le printemps et les présidents Houphouët-Boigny et Senghor ne symbolisent pas, hélas, l’Afrique.
Cet octroi de l’indépendance était-il préférable dans le contexte international ? Cela touche à la politique mondiale et je ne m’estime pas en mesure d’en juger.
Il reste que nous donnions l’indépendance à des pays pas prêts à l’assumer. Il importait donc que la chose se fasse au mieux des intérêts français, comme de ceux des peuples ainsi décolonisés.
Toute l’infrastructure administrative devait donc être assurée initialement —et elle l’a été effectivement- par nos techniciens et nos cadres.
Comme on ne pouvait tout de même envisager que la France assumerait éternellement les charges financières de ces États, l’objectif, il a d’ailleurs été maintes fois proclamé, était de « mettre la machine en marche ». Petit à petit, former des cadres africains susceptibles de diriger, gérer leur pays et lui donner un équilibre économique lui assurant son indépendance totale.
Pour ce faire, il était nécessaire que la France, puisqu’elle acceptait d’assumer la « mise sur rails » de ces nouveaux États, le fasse avec toute l’autorité, disons même, la fermeté parfois indispensable à sa mission éducatrice.
L’indépendance n’était qu’un mot car elle ne peut être réelle dans un État n’ayant ni les hommes, ni les moyens économiques d’assurer son existence et son équilibre.
Disons qu’elle était proclamée dans le principe, sa réalité effective étant le but à atteindre le plus rapidement possible. Nous devions donc veiller à ce que les jeunes dirigeants africains apprennent réellement leur métier, tiennent compte des réalités permettant le développement de leur pays.
Mais il était bien certain que ces dirigeants, arrivant soudain au pouvoir, seraient grisés, auraient tendance à « jouer » aux hommes d’État et à écouter plus volontiers leurs passions, leurs caprices ou leurs intérêts propres qu’à œuvrer durement, difficilement, dans le silence des cabinets, à construire leur pays.
C’est un apanage normal et humain de la jeunesse ; et c’est là que doit intervenir l’éducateur dans le propre intérêt de ses « élèves » et cela d’autant plus facilement s’il a, et c’était le cas, les moyens d’imposer son expérience et d’obliger à la sagesse.
Aux premières incartades, aux premières décisions administratives, économiques, politiques relevant de la fantaisie, de l’incohérence ou de l’irréalisme, la France devait intervenir.
Comment ? Par le langage le plus simple qui soit et que l’Africain, tous les Africains, comprennent fort bien :
« La France a donné l’indépendance, et c’est une chose sur laquelle elle ne reviendra plus ; mais en même temps elle offre provisoirement les moyens de cette indépendance par ses techniciens et son aide économique. Cela, elle ne pourra le faire très longtemps et elle tient donc à ce que les dirigeants africains apprennent leur métier en suivant strictement les conseils des techniciens français qui ont mission de mettre sur rails l’administration et l’économie.
« Si les dirigeants d’un pays refusent de suivre les conseils de ces techniciens expérimentés et se lancent dans des aventures, la France, forte de son expérience, prédit que ce pays ne pourra alors trouver son équilibre ; elle ne peut donc cautionner une politique contraire aux intérêts du peuple de ce pays et retire ses techniciens et son aide économique. L’indépendance étant acquise, les dirigeants africains peuvent parfaitement agir comme bon leur semble, de même la France si elle ne croit pas à leurs options politiques peut retirer l’aide qu’elle offre généreusement. Nous restons bons amis… chacun chez soi. »
Cela aurait été un langage simple, clair et parfaitement compréhensible pour les dirigeants africains. Nul doute que la pensée de perdre l’aide française les aurait persuadés aisément de travailler dans les voies indiquées et cela, répétons-le encore, dans leur propre intérêt et surtout, surtout, dans celui de leurs peuples.
Certains, par orgueil ou entêtement fanatique, auraient-ils refusé et accepté de renoncer à toute aide française ? Peut-être.
Mais très vite, la banqueroute de ces pays laissés à eux-mêmes et à leurs dirigeants incapables aurait offert un tel contraste par rapport aux pays se développant grâce à l’action et aux conseils de nos techniciens que la France aurait vu grandir son prestige et son autorité dans toute l’Afrique.
En cas de retrait de la France, d’autres grandes nations auraient pris la relève ? Lesquelles ? Les Russes ? On peut constater que deux années ont suffi aux dirigeants soviétiques pour comprendre l’Afrique noire. Ils avaient fait un effort certain lors des troubles du Congo, cherchant à cette époque à s’implanter dans tout le continent, mais en moins de deux ans ils ont réalisé le degré d’inconstance et de versatilité des dirigeants noirs et renoncé à faire des efforts sérieux dans ces régions. De bonnes paroles ? Certes ! Dénoncer le néocolonialisme occidental ? Bien sûr, cela n’engage à rien. Offrir généreusement des bourses d’étude à Moscou ou à Prague aux étudiants africains ? Oui, certes, cela permet de les endoctriner politiquement et pourra servir un jour. C’est un investissement qui ne coûte pas cher!
Donner des aides économiques ? Holà doucement ! Des cadeaux de temps en temps, bien mis en valeur par la propagande, oui, mais de « petits » cadeaux; certainement pas assumer l’équilibre financier de ces pays… ou alors la contrepartie demandée serait importante… et solide. Après plusieurs années, l’URSS revint en force en Afrique, non par son « aide économique » mais militairement par soldats cubains interposés.
Les Chinois ? Eux tentaient de parvenir à une implantation en Afrique mais cette implantation se heurtait aux différences fondamentales de races. Le Chinois maoïste, toujours actif, secret, mystérieux, grave, doctrinal, travailleur était rejeté immanquablement au bout de quelque temps par l’Afrique comme un corps étranger à son organisme.
Les Américains ? Une certaine aide oui, mais eux non plus n’envisagent pas de tenir littéralement ces pays à bout de bras ou alors les avantages économiques demandés seraient lourds et solidement assurés.
Non ! Il n’est que la France pour donner et sans réelles contreparties sérieuses. Ainsi les Africains en sont venus à estimer cette générosité absolument comme un dû ne motivant donc aucun sentiment de reconnaissance.
Normal et humain ! A-t-on déjà vu une jeune péripatéticienne éprouver de l’admiration et de l’amour pour l’homme qui l’entretient, paye tous ses caprices et trouve normal qu’elle lui refuse sa couche quand bon lui semble ?
Les masos n’incitent jamais à l’admiration, mais développent chez certains le goût du sadisme !
Ainsi tous nos conseillers ont été de plus en plus bafoués ; les techniciens, payés par la France mais détachés et mis à la disposition des gouvernements africains ont été abandonnés, sans défense, aux fantaisies les plus incohérentes de leurs « patrons », leur dignité même n’a pas été protégée, or leur dignité était celle même de la France dont ils n’étaient que les représentants.
À tous les échelons chacun sentit très vite qu’en aucun cas, Paris ne les soutiendrait. Un ambassadeur de France à Bangui, un jour de colère, alors que des Français venaient d’être spoliés, expulsés dans des conditions scandaleuses me dit : « Je ne peux rien faire ! Les ordres de Paris sont formels : pas d’histoires. Vous pensez bien qu’ils (les dirigeants centrafricains) le savent. Alors ils se moquent d’une ambassade désarmée. Si aujourd’hui j’intervenais, je serais immédiatement désavoué par le Quai d’Orsay. »
J’ai entendu ces propos de la bouche d’un ambassadeur, je les ai entendus dans celle des administrateurs locaux, des gendarmes, de tous les fonctionnaires donnés par la coopération, et à tous les échelons. »
« Quelle importance dira-t-on, des discours anticolonialistes à
l”usage de la population sont normaux; ils font partie d’un certain
défoulement compréhensible et sans conséquences! Mais si, juste-
ment, les conséquences en sont graves. L’Africain à tous les éche-
lons est un affectif. C’est aussi un comédien né; il joue des rôles,
se grise lui-même de mots. À force de dénoncer l’époque coloniale
sans que nous remettions les choses au point, le dirigeant africain
s’est convaincu lui-même.
Il est tristement de bonne foi aujourd’hui quand il affirme que
nous avons volontairement détruit la “culture” africaine, la “civili-
sation” africaine, les “monuments” africains [sic], tout ce qui faisait
la gloire et la grandeur de l°Afrique noire, et ceci afin de parvenir à
asservir de pauvres peuples, de les réduire en esclavage en détruisant
leur histoire et leurs traditions.
Il y croit d’autant plus qu’il veut y croire. Il faut beaucoup de
courage pour admettre que l’on appartient à des peuples restés en
retard des autres dans l’évolution du monde, qui ont eu besoin
d’une direction étrangère et qui ont encore des efforts importants
à réaliser pour combler ce retard.
Il est plus simple et plus agréable de se poser en malheureuses
victimes dont le développement, l’épanouissement ont été entravés
par de féroces peuples guerriers ayant imposé leur loi par la force.
Or c’est très grave. D’abord parce que l’irréalisme est le pire
ennemi de toute politique créatrice; ensuite, cette vision totalement
fausse de leur histoire donne à l’Africain une agressivité, si ce n’est
de la haine, envers le blanc.
C’était le point de départ fondamental de tous nos rapports
présents et à venir. Où ces pays reconnaissaient que la colonisation
française a été nécessaire pour eux, profitable, alors une coopéra-
tion amicale, fraternelle était possible, et serait source de progrès.
Ou bien ils considèrent avoir été spoliés, exploités, et alors cela
engendre à notre égard une méfiance, une agressivité, un goût de
“revanche ”complètement stupides.
Un ne peut s’empêcher de penser que la condamnation sys-
tématique, sans appel, sans même envisager qu’il puisse en être
autrement, de l’époque coloniale appartient à la très vaste action
visant à la décomposition par l°intérieur de l’Occident »
« Quel meilleur moyen que, d’un côté, attiser le sentiment de
revanche raciale contre les anciens colonisateurs, et de l’autre détruire
les forces morales de l’Occident. Dans la mesure où celui-ci renie
son passé, n’a plus conscience de ce que sa civilisation a apporté au
monde, éprouve un permanent complexe de culpabilité sa faculté
de résistance s’effondre.
D’où la mise en œuvre depuis des années de ce gigantesque
lavage de cerveaux visant à donner à l’homme blanc un sentiment
de culpabilité par rapport aux peuples afro-asiatiques. »
« Peu de temps avant notre retour il y eut le drame des 98 centimes !
Un beau jour, Bokassa se dit que s’il fabriquait lui-même sa monnaie, il n’aurait plus jamais aucun problème monétaire ; la planche à billets pouvant tout de même émettre de la monnaie aussi vite que lui mettrait à la dépenser.
Il fallait y penser et nul ne peut contester la rigueur de ce raisonnement !
La Centrafrique appartient sur le plan financier à la zone franc régie par la Banque centrale des États de l’Afrique équatoriale et du Cameroun. Cette zone englobe en outre le Tchad, le Congo et le Gabon ; sa monnaie est le franc CFA qui est garanti sur le marché international par la France. Le conseil d’administration de cette Banque centrale est composé d’un représentant de chaque État, y compris de la France, qui conserve le contrôle des émissions monétaires.
Bokassa avait donc soudain demandé avec violence que le siège de la Banque centrale ne soit plus à Paris, et que désormais la monnaie centrafricaine soit imprimée à Bangui. Bien entendu notre gouvernement avait répondu que la chose était impossible. Si un des États de la communauté désirait sortir de la zone franc et imprimer sa propre monnaie, c’était son droit souverain mais en ce cas-là cette monnaie ne pouvait plus être garantie par la France.
Les conseillers de Bokassa lui avaient alors fait valoir que s’il pouvait, à l’intérieur de ses frontières, utiliser cette nouvelle monnaie, aucun pays ne l’accepterait en paiement d’importations. Fureur bokassienne, suivie de l’annonce d’un grand discours à Radio Bangui.
Je possède l’enregistrement de ce discours… c’est encore un grand morceau d’anthologie !
Cela commence à un rythme d’une lenteur extraordinaire, avec des temps entre, et même au milieu, de chaque phrase de l’ordre de huit à dix secondes. Il affirme d’abord qu’il parle:
« En tant que président de la République centrafricaine, la seule république dont je suis le président… et dont je suis moi-même le fils « authentique » ! »Après avoir invité les ambassadeurs accrédités en République centrafricaine à faire savoir à leurs gouvernements les termes de sa déclaration, le ton s’accélère pour préciser :
« J’invite les sourds et les malades à se faire soigner afin d’écouter mon intervention qui est de portée internationale… »
Puis : « On prétend que je réclame le siège de la Banque centrale… »
suite et fin
« Peu de temps avant notre retour il y eut le drame des 98 centimes !
Un beau jour, Bokassa se dit que s’il fabriquait lui-même sa monnaie, il n’aurait plus jamais aucun problème monétaire ; la planche à billets pouvant tout de même émettre de la monnaie aussi vite que lui mettrait à la dépenser.
Il fallait y penser et nul ne peut contester la rigueur de ce raisonnement !
La Centrafrique appartient sur le plan financier à la zone franc régie par la Banque centrale des États de l’Afrique équatoriale et du Cameroun. Cette zone englobe en outre le Tchad, le Congo et le Gabon ; sa monnaie est le franc CFA qui est garanti sur le marché international par la France. Le conseil d’administration de cette Banque centrale est composé d’un représentant de chaque État, y compris de la France, qui conserve le contrôle des émissions monétaires.
Bokassa avait donc soudain demandé avec violence que le siège de la Banque centrale ne soit plus à Paris, et que désormais la monnaie centrafricaine soit imprimée à Bangui. Bien entendu notre gouvernement avait répondu que la chose était impossible. Si un des États de la communauté désirait sortir de la zone franc et imprimer sa propre monnaie, c’était son droit souverain mais en ce cas-là cette monnaie ne pouvait plus être garantie par la France.
Les conseillers de Bokassa lui avaient alors fait valoir que s’il pouvait, à l’intérieur de ses frontières, utiliser cette nouvelle monnaie, aucun pays ne l’accepterait en paiement d’importations. Fureur bokassienne, suivie de l’annonce d’un grand discours à Radio Bangui.
Je possède l’enregistrement de ce discours… c’est encore un grand morceau d’anthologie !
Cela commence à un rythme d’une lenteur extraordinaire, avec des temps entre, et même au milieu, de chaque phrase de l’ordre de huit à dix secondes. Il affirme d’abord qu’il parle:
« En tant que président de la République centrafricaine, la seule république dont je suis le président… et dont je suis moi-même le fils « authentique » ! »Après avoir invité les ambassadeurs accrédités en République centrafricaine à faire savoir à leurs gouvernements les termes de sa déclaration, le ton s’accélère pour préciser :
« J’invite les sourds et les malades à se faire soigner afin d’écouter mon intervention qui est de portée internationale… »
Puis : « On prétend que je réclame le siège de la Banque centrale… »
Et c’est l’explosion !
« Je m’en contrefous du siège… je n’ai rien à « foutre » du siège… et je répète que ceux qui sont sourds ou sont malades doivent désormais, à partir de maintenant, recourir aux médecins… pour se faire soigner, s’ils sont malades! »
Et c’est alors l’argument-choc :
« Le franc CFA a été réduit à deux centimes par la France, donc le franc CFA a perdu sa valeur. La perte est égale à 98 centimes au bénéfice de la France. »
Jusque-là le franc CFA valait 2 francs français, mais la France venait de créer notre nouveau franc, dit à l’époque le « franc lourd ».
« Pour faire un franc CFA il faut 100 centimes. Actuellement sa valeur n’est plus que de 2 centimes… »
Et dans un hurlement il demanda :
« Où sont passés les 98 centimes ? »
Évidemment le « Où sont passés les 98 centimes ? » incite à éclater de rire. En France… mais pas à Bangui, car à l’issue de ce discours une foule de plusieurs milliers d’Africains dévala dans les rues, renversant les voitures occupées par des Européens, les attaquant à coups de gourdin.
Il y eut une quinzaine de blessés et bon nombre de coopérants exigèrent leur rapatriement immédiat. »
« Nos achats portaient certainement sur plus de cinq cents produits différents ; or, j’ai dû faire une étonnante et triste constatation : sur l’ensemble de nos achats, il n’y avait même pas 15 % de produits d’origine française.
Les véhicules, les produits pétroliers… n’en parlons pas. Le vin était portugais ou espagnol, les tissus et cotonnades : hollandais, les lampes à pétrole : allemandes, les réfrigérateurs : suédois. L’essentiel de ce que nous achetions en produits français consistait en boîtes de conserve, encore en avions-nous beaucoup venant d’URSS, du Portugal et du Maroc.
Combien souvent j’ai entendu en France : « Oui, nous donnons des aides financières, mais… nous les récupérons par l’ouverture de marchés commerciaux. »
Ce qui donc voudrait dire qu’en contrepartie de notre aide, notre commerce bénéficie d’une situation privilégiée. Pourtant Allemands, Japonais, pour ne citer qu’eux, ne donnent pas le vingtième du montant de nos aides diverses, et leurs produits détiennent la majorité du marché !
Je ne juge pas, mais je constate. Encore est-ce là le secteur privé, mais le plus étonnant est de voir par exemple en Centrafrique que tous les officiels ne roulent qu’en Mercedes.
J’en fis un jour la remarque à un attaché commercial de l’ambassade de France :
« Ne serait-il pas préférable pour nous de donner une grande partie de notre aide en matériel sorti de nos usines, en fonction des besoins d’équipement formulés par le gouvernement centrafricain ? »
Je me suis entendu répondre par cet attaché :
« Ce serait une atteinte à l’indépendance de ce pays. Notre aide financière ne doit être liée à aucune contrepartie. »
Alors, avec l’argent du contribuable français, les ministres centrafricains achètent des Mercedes, nos voitures ne leur semblant pas suffisamment représentatives !
Peut-être que cela fait partie d’une politique à longue vue, d’un contexte général… peut-être. Mais souvent j’ai regretté que dans notre démocratie où tous les sujets sont débattus sur la place publique, le gouvernement ne nous explique jamais exactement les options et les buts de la politique française en Afrique car pour le simple spectateur que je suis, il est bien des choses incompréhensibles. Je dis bien exactement, et non des phrases aussi sonores que creuses sur des « dialogues » se terminant toujours par une aide accrue de notre part sans aucune contrepartie vraiment tangible et durable. »
« Dans tous ces pays, la possibilité de bafouer, spolier, humilier nos ressortissants engendre un mépris pour le pays tout entier.
Car ne vous y trompez pas, Français de la métropole, si, donnant foi aux lénifiants propos officiels, vous croyez que notre pays est admiré, respecté, vous vous trompez lourdement.
Le Français, individuellement, peut être aimé car au bout du compte sa forme d’esprit, son caractère sont les plus compréhensibles, les plus proches de l’Africain. Celui-ci aime rire, il a de l’humour, il s’emballe vite mais n’aime pas être sérieux très longtemps ; autant de formes de caractère que l’on retrouve chez nous. Ce même Français peut aussi évidemment être respecté, mais ce sentiment ira à l’homme lui-même, non à son appartenance nationale.
Bien entendu, régulièrement, les discours des chefs d’États encensent la France, sa compréhension, la largeur de vue de ses dirigeants… Tiens pardi ! Il serait étonnant qu’ils disent autre chose alors qu’ils sont en train de solliciter… et d’obtenir presque toujours… nos aides financières.
Mais dans ces pays où l’acte gratuit n’existe pas, il est normal que chacun défende farouchement et même sans scrupule ses intérêts, où la solidité de race est une véritable religion, où le fort et le courageux est admiré, le faible méprisé. Dans ces pays, l’image volontairement et outrancièrement « libérale » que veut lui donner notre régime engendre, derrière les sourires intéressés, un sentiment dédaigneux et méprisant envers ce pays sans aucune réelle dignité.
Il ne faut pas croire que les problèmes racontés au cours de ce récit sont le fait du régime « bokassien » ; ce sont ceux que les Africains blancs ont vécu dans pratiquement toute l’Afrique.
Nous l’avons déjà dit: deux seuls pays francophones, la Côte d’Ivoire et le Sénégal, ont la chance d’avoir des dirigeants exceptionnels, mais même dans ces pays, après ces deux grands dirigeants, que se passera-t-il ?
La France, imperturbable, donne des aides d’une ampleur, inchiffrable pour nos propres dirigeants eux-mêmes, tellement elles sont variées et arrivent de différents budgets, parle du « développement économique », de la « production », du « taux de croissance », enfermés comme le sont nos technocrates dans leur monde à eux, incapables d’envisager la diversité des problèmes dus aux réalités géographiques, ethniques, ataviques.
Et tout ce que nous donnons l’est toujours sans jamais demander en contrepartie aucun engagement, aucune garantie d’avenir.
L’URSS pendant ce temps embrigade des cadres politiques sous la couverture de « bourses d’étudiants ».
Nous donnons de l’argent.
Eux apportent une religion !
Leurs militants, endoctrinés, dirigés, armés bien entendu, s’emparent, et s’empareront à chaque occasion, des pouvoirs vacants et y instaurent leur régime de fer, interdisant tout retour en arrière.
Mais cela est un autre problème !
Jean D’Orgeix
On parlait de résilience il y a peu. Et j’ai l’amer impression que Bertina ne supporterait pas un instant que ces demoiselles aient l’épaisseur d’un cuir qui manque peut-être à Haenel ; ça le priverait d’une fonction qu’il s’arroge et qu’il n’a pas à avoir.
Qui est-il pour amener ces femmes à évoquer une partie située au plus profond, au plus intime d’elle-même ? A-t-il jouit quand il a lu » Torture » ?
A-t-il joui *
Et ne serait-ce qu’à la façon dont il a d’amener ce terme « confiance » dans son rapport à ces femmes, l’affecte qu’il souhaite établir et qui n’a déjà pas lieu d’être, il n’est déjà plus à sa place. Que signifie « confiance » ? Aurait-il la naïveté de la borner à un rapport binaire immuable ?
Et pourquoi devraient-elles lui faire confiance si ce n’est pas pour obtenir d’elles ce qu’elles ne livrent pas habituellement ? Insupportable.
Dugong, plutôt que de se livrer sans fin, vous et moi, à des piques plus ou moins sophistiquées, je voudrais vous proposer un défi. Défi à votre intelligence, défi à votre culture, défi à votre mode de réflexion. Je choisis de vous présenter un problème de langue française, notre bien commun à tous, dont Brighelli est à juste titre un vigoureux défenseur.
Alors voici : soient les énoncés suivants, que tout francophone peut produire, entendre, comprendre :
» J’ai beau savoir qu’il est capable de tout, cette fois-ci il exagère. »
» Il a beau se prétendre infaillible, eh bien il se trompe. »
Le micro-problème qu’il s’agit de traiter, c’est la présence de l’adjectif « beau ». Chacun voit bien que les fonctions dont parle la grammaire classique (épithète, attribut, apposition), sont totalement inopérantes ici. On a affaire à autre chose, il faut donc envisager un autre système, plus complexe (Vous voyez, j’y reviens ).
Votre mission (que vous acceptez, bien sûr) est donc la suivante :
1. Comment rendre compte de la présence de l’adjectif qualificatif « beau » dans ce type d’énoncés ? Pourquoi cet adjectif précisément ? En quoi la notion de beauté est-elle concernée? Et d’ailleurs, l’est-elle ?
2. Comment rendre compte des phénomènes en jeu sans prendre en compte la langue en tant que système complexe (encore ) de représentations? Je parle bien de complexité d’un système, non d’un raisonnement.
Dugong, la balle est dans votre camp. Plus d’invectives, de petites phrases qui se veulent assassines, plus de jeux de mots vaseux, plus d’appels énamourés au roi René ou à quelque autre penseur.
Mettez les mains dans le cambouis de la tentative de résolution intelligente d’un micro-problème de langue française. Je suis encore plus intéressé par vos choix de méthode que par l’issue de votre réflexion.
Cette mission n’a rien d’impossible pour un esprit de votre calibre, n’est-ce pas ? Ne vous dérobez pas.
Si au cours de votre mission vous deviez être en situation d’échec, le serbo-croate ne nierait pas avoir eu connaissance de vos vagissements.
Ne vous dérobez pas! Relevez ce défi !
Oui, Du Gong, oui !!!
Mettez les mains dans le cambouis : c’est bon pour se protéger du Couillonavirus et c’est moins cher que le liquide dont on cause…
Voilà bien une belle et bonne étude de sorbonnagre * sur le beau bel qui exige à l’évidence incompétence maîtrisée et khuistrerie assumée, qualités que j’acquiers lentement grâce à vos déjà innombrables commentaires sur BdA.
La phrase : « il a beau monter des bavaroises, certains ne trouvent pas ça beau à cause du cambouis » suggère que les bavaroises sont sales, confusion lamentable avec les anglaises (au point que leurs chevaucheurs doivent s’essuyer les doigts huileux sur leurs barbours). Quant au gros « ça beau », dès qu’on le décortique, on assiste au déploiement phonologique d’une multiplicité de signifiés allant de Münich à Denver en passant par la Lorraine.
Que dire sur la méthodologie mise en oeuvre ici sinon qu’elle est simple et évoque la cuisson du Kugelhopf : farcir la signification de levure alsacienne jusqu’à refus, mettre au four jusqu’à débordement du contexte.
* sorbonne où je vise la chaire d'(od)ontologie des fraises (en tant que machines tournantes)
Dérobade, bien dans vos habitudes de forumeur méta.
Au pied du mur, vous faites volte-face et vous fuyez.
You ‘re just à windbag, that’s all.
Les gens un peu honnêtes qui contribuent à ce forum savent désormais à quoi s’en tenir.
Vous aurez beau plastronner, chacun a bien vu vos limites.
Parce que vous étiez sérieux en posant de telles questions essentielles ?
Etre traité de windbag par une outre vide, c’est toujours un plaisir.
PS : vous n’avez toujours pas défini ce que vous entendez par « complexité ». Et pour cause !
Inutile de poursuivre. Je voulais voir ce que vous aviez vraiment en magasin. J’ai vu. Votre magasin est vide. Dérobades à répétition. Complexité ? Mais ce n’est pas de MA définition qu’il est question, c’est de celle d’Edgar Morin, et elle me satisfait pleinement quand elle est appliquée aux Sciences Humaines.
Et dans un système complexe, au sens où Morin l’entend, il n’y a pas de questions mineures. En linguistique, résoudre un problème apparemment mineur, au moyen d’une méthodologie rigoureuse, c’est un grand pas vers l’élaboration d’un modèle convaincant. Mais les problèmes de langage ne vous intéressent pas, seule votre prose boursouflée et qui se veut drôle vous intéresse. Je vous laisse donc à vos questions essentielles. Lesquelles, personne ne sait. Et à vrai dire, ayant maintenant cerné le personnage, je m’en contrefiche.
suggère que les bavaroises sont sales, confusion lamentable avec les anglaises
Quand les trépidations de votre machine feront monter des désir dans le creux des reins, j’acquiescerai sur le choix primant de la propreté légendaire et exagérée, obsessionnel germanique.
obsessionnelle*
Toujours aucun infecté ici ?
Au sujet d’infection j’ai le choix aux municipales de Rueil entre quatre listes infectes … qui dois-je consulter ?
L’histoire des décisions à contre-temps est encore à faire !
L’Europe des gens de Bruxelles se voit en Empire mais un empire incapable de défendre ses frontières … c’est un peu comme la féminité qui serait impotente pour défendre sa pudeur !
Le 10 mars 2020 à 10 h 11 min, Josip Gavrilovic a dit :
Dugong, plutôt que de se livrer sans fin, vous et moi, à des piques plus ou moins sophistiquées, je voudrais vous proposer un défi.
Quelque chose cloche dans cette phrase…mais quoi exactement ?
« se livrer » ? « nous livrer » me semble plus acceptable (car il y a un peu plus loin « vous et moi »,c’est-à-dire « nous »).
Reste quand même le « je » de la principale.
« Plutôt que de nous livrer,…je vous propose » reste bancal.
Dans une copie d’agrégation (épreuve en sept heures) n’auriez vous pas prudemment contourné l’obstacle-en scindant la phrase,par exemple ?
Dugong,depuis quelque temps nous nous livrons…
N’est-ce pas futile ?
Oserais-je alors vous proposer ce défi :…? »
Vous avez raison. L’acceptabilité de ma première phrase est douteuse. Votre proposition est bien meilleure.
A Josip Gavrilovic
Vous cherchez à établir un « vrai » dialogue.
A l’âge que vous avez !
«La compréhension est un cas particulier du malentendu»
CULIOLI Antoine, 1990: Pour une linguistique de l’énonciation. Paris: Ophrys
Phrase capitale de ce linguiste considérable. Et j’apprécie la façon dont vous retournez les citations. En tennis, on appelle ça un passing shot de revers le long de la ligne !
Oui. Avec certains – au nombre desquels vous êtes – je suis convaincu que le dialogue est possible. Avec d’autres je sais que c’est impossible.
Le maire de Rueil vit un drame – il s’en explique dans sa profession de foi – la population de la ville a légèrement baissé : -1%. En clair il préfère la quantité à la qualité !
C’est la raisonnement de la banque : toujours les gros chiffres ! Et c’est avec « ça » qu’on est gouverné depuis quarante ans en France !
La bourgeoisie avance les yeux fermés sur les agissements de la banque car elle ne croit qu’aux chiffres ! Etre obsédé par l’argent n’a jamais donné le don de double vue en politique …
Les financiers non seulement sont myopes mais en plus ils sont devenus d’une bêtise abyssale car ils ignorent même les lois fondamentales de la physique ! On pouvait croire que les fondements de la régulation des sociétés qui sont d’ordre démographique et énergétique leur serait langage courant … ils ne parlent même plus la langue vernaculaire de la modernité !
Exemple-type à méditer : Vous mettez un inspecteur des finances aux manettes de la France et vous le laissez se dépatouiller vous obtenez Macron-président pour cinq ans !
Si je dois faire le réquisitoire de la bourgeoisie française telle qu’en elle-même l’éternité la change ce sera sanglant !
« …qui s’est effectivement « cassée » avec son ex-compagne, Céline Sciamma, quand elles ont constaté qu’elles n’avaient pas le César que méritait leur manque absolu de talent (et dans le monde orwellien qui est désormais le nôtre, elles auraient dû en décrocher des brassées) … »
Si nous sommes dans un monde orwellien,avons-nous intérêt à parler la langue de Big Brother ?
C’est un peu ce que vous avez fait dans votre précédent billet,Maître.
Votre « Degré zéro moins-moins de la littérature ! « rappelle le « double-plus-ungood » de Big Brother.
Je vous explique un peu la bêtise du maire : vous savez que je suis historien – enfin on devrait quand même un peu le savoir ici depuis le temps – j’ai fait des évaluations, la population de Rueil a quintuplé au XIXe siècle notamment après l’arrivée du chemin de fer en 1837, ensuite de nouveau au XXe siècle elle a quintuplé – pour frôler les 80.000 habitants. Si on poursuivait cette courbe d’accroissement au XXIe siècle on aurait donc 400.000 habitants pour Rueil-Malmaison vers l’an 2100 !
Si la France ne change pas sa politique – sa politique gouvernée par les chiffres bêtes – elle se dirige tout droit vers le chaos ! Ce n’est pas une prédiction c’est une certitude …
« Jeunes, pour la plupart, éduquées, petites bourgeoises ulcérées… »
Une bourgeoise peut-elle être une « vraie » féministe ?
Emmeline Pankhurst éait une bourgeoise,comme la plupart des suffragettes ;qui contesterait leur féminisme ?
Eduquées ou instruites ?
Bonne ou mauvaise éducation ?
Tout est dans le flou artistique du tenancier, natif du signe de la Balance, le signe des gens ne savent JAMAIS trancher !
Le 10 mars 2020 à 12 h 33 min,
Josip Gavrilovic
a dit :
Vous avez raison. L’acceptabilité de ma première phrase est douteuse. Votre proposition est bien meilleure.
Comment faire entrer le triplet {je,vous,nous} dans une phrase correcte ?
Mutatis mutandis,et cum magno grano salis,ce problème est comparable à celui d’Hamilton…mais Hamilton résolut son problème.
« Nor could I resist the impulse—unphilosophical as it may have been—to cut with a knife on a stone of Brougham Bridge the fundamental formula with the symbols i,j,k: i*2=j*2=k*2=ijk= —1. »
La citation est extraite d’une lettre à son fils;on peut la trouver dans:
(Math. Papers 3, p. XV).
Anecdote savourée rapportée dans cette lettre:chaque matin,au petit déjeuner,le fils demandait à son père: »Alors papa,tu as trouvé comment multiplier les triplets ?
Et Hamilton père répondait tristement:non,je sais seulement les additionner et les soustraire. »
savoureuse
« Plutôt que de nous livrer,…je vous propose » reste bancal. »
Saufvotrespé, je ne vois rien de bancal.
Je vous propose de nous expliquer à nouveau ce qui cloche car je croyais savoir communiquer de façon non bancale.
Oui,…
Difficulté moyenne.
Je vous prie de nous expliquer .
Les bons et les mauvais livres.
L’exemple typique du mauvais livre est une œuvre du marquis de Sade, écrivain assez stérile et répétitif.
Sade est un précurseur du film de vampire qui fonctionne sur ce cliché :
coté clair et coté obscur comme pour les phases de ma Lune.
Premier temps : le jour.
L’héroïne arrive au Donjon où elle pense trouver un protecteur et tout va bien à part quelques signes inquiétants.
Second temps : la nuit.
Les forces obscures se déchainent, etc ..
Sauf que ce que vous voyez comme un cliché, c’est Sade justement qui l’a inventé… Lui et le « roman noir » de son époque.
depuis effectivement ce sont des clichés.
Ces khons de Yankees en font du cinéma :
Alors, ma petite chérie, tu le sens bien, le coté obscur de ma force ?
« Céline Sciamma, quand elles ont constaté qu’elles n’avaient pas le César que méritait leur manque absolu de talent (et dans le monde orwellien qui est désormais le nôtre, elles auraient dû en décrocher des brassées)Comme disait Desproges, il faut avoir une pensée émue pour les camarades du spectacles qui n’ont actuellement aucun travail sous prétexte qu’ils n’ont aucun talent.
Etre au chômage n’est pas une preuve de talent — et jouer non plus, voir Haenel.
Mais j’espère que d’ici un an ou deux, les réalisateurs auront réalisé qu’elle joue comme une savate.
fin de la joute, dommage, c’était rigolo ; mais quand on ne joue pas sur le même terrain, c’est inévitable (inexorable, inéluctable) ; ça ne sert à rien de s’accrocher ; il reste d’autres spécialistes et -cimens es linguistique et autres domaines de haute qualité, qui se feront un plaisir de reprendre le flambeau
Le 10 mars 2020 à 15 h 42 min,abcmaths a dit :
« Plutôt que de nous livrer,…je vous propose » reste bancal. »
Saufvotrespé, je ne vois rien de bancal.
Par prudence,je n’écrirais pas cette phrase ;je préférerais scinder .
Comme vous m’interrogez,je vais tenter d’analyser ma « sensation de bancalitude. »
« Plutôt que de nous bagarrer pour une chaudasse aux culottes douteuses,je propose que nous enfourchions nos bavaroises respectives et allions faire une virée jusqu’à l’océan,l’océan toujours recommencé. »
Là tout colle bien car « je propose que » gouverne à la fois « plutôt que de nous bagarrer » et « nous enfourchions ».
Tel n’est pas le cas dans :
« Plutôt que de nous livrer,…je vous propose » avec de surcroit,l’ajout de « vous » (je vous propose) .
« Dugong, plutôt que de nous livrer sans fin, vous et moi, à des piques plus ou moins sophistiquées, je voudrais vous proposer un défi. »
Pourquoi Josip Gavrilovic commence-t-il sa phrase ainsi ,sur le « nous » ?
C’est qu’en homme courtois,il reconnaît sa part de responsabilité (lui aussi envoie des piques).
Mais il ne continue pas sur le thème du « nous » comme dans :
« Dugong, plutôt que de nous livrer sans fin, vous et moi, à des piques plus ou moins sophistiquées, ne ferions-nous pas mieux de débattre ensemble d’une question de linguistique qui me taraude etc… »
C’est qu’en réalité,il veut simplement poser une colle.
Il ne s’agit pas de dépasser un premier antagonisme (par une espèce de Aufhebunga-bunga),il s’agit pour Josip de mettre à l’épreuve.
Encore une fois,je n’écrirais pas,moi, la phrase citée…je n’affirme pas qu’elle est totalement fautive.
Evidemment,un éclairage du Maestro (que je ne sollicite pas mais qui viendrait comme lune grâce*) nous tirerait de tout cet embarras.
* Lormier l’a déjà dit:ici,il est pascalien.
OK.
Pour être honnête, mon objection était surtout destinée à introduire ma devinette linguistique (sous forme de contrepet) que vous avez ignorée.
Je quitte.
Mettre à l’épreuve, non. Mettre au travail, oui. Pour voir comment un intellectuel cultivé (c’est apparemment le cas de Dugong) peut s’amuser à essayer de résoudre, avec les outils conceptuels dont il dispose, un problème de Langage. Et en suivant quelle méthode, soit intuitive soit raisonnée.
Vous l’avez vu, Dugong a préféré se dérober, au prétexte que les questions posées étaient dérisoires. Zéro curiosité intellectuelle, et qui plus est méconnaissance totale de l’élaboration d’un modèle linguistique.
Pour parvenir à une Théorie Générale du Langage, on part toujours du particulier pour aller vers le général. On pose comme hypothèse que le général est au coeur du particulier. Être linguiste, c’est donc étudier patiemment une série de phénomènes que Dugong trouve dérisoires. A chaque étape, a chaque étude parcellaire, on formule des hypothèses que l’on cherche à vérifier à l’étape suivante. L’ensemble des études parcellaires permet peut-être ensuite d’élaborer une Théorie Générale, patiemment et prudemment amendée, testée, vérifiée, re-vérifiée. En linguistique aucune étude, aucune question n’est jamais dérisoire.
Que les questions de linguistique vous intéressent,ce n’est pas douteux et ce n’est pas répréhensible.
Qu’elles n’intéressent pas tout le monde,c’est un fait.
Qu’en particulier,une question que VOUS (vous ?) posez ne suscite pas chez tel ou tel membre du commentariat une réflexion ardente et rigoureuse,convenez que cela tient à la diversité des êtres dont le commentariat est fait.
N’auriez-vous pas un petit côté dictatorial?
Vous le savez sans doute,le fils d’Antoine Culioli s’est suicidé à l’âge de 13 ans .
Ce que vous ne savez peut-être pas c’est qu’Antoine Culioli,quelques jours après cet événement tragique,est venu faire un petit laïus linguistique devant un auditoire d’anglicistes-comme si de rien n’était et avec ce petit air d’auto-satisfaction qui ne le quittait jamais.
L’absolutisme,c’est un peu ça:l’inhumain.
Les gangsters corses savent s’imposer,sont-ils capables d’humanité ?
C’était un grand linguiste — anglais.
J’ai travaillé, moi, avec son neveu — Gabriel-Xavier. Membre du MPA — Mouvement pour l’autodétermination — à l’époque.
Auteur d’un très beau livre intitulé la Terre des seigneurs — c’est ainsi que l’on appelle le sud de l’île.
Nous devions faire le guide Gallimard sur la Corse, puis sa femme est morte dans un tragique accident de la route en Turquie, et je l’ai fait seul.
Le neveu était donc différent de l’oncle.
Grand linguiste oui. Il a influencé beaucoup d’anglicistes, mais la majorité de ses articles est consacrée à des problèmes de langue française.
J’ignorais l’anecdote que vous rapportez. L’homme Culioli n’en sort pas grandi.
Mon brave Josip, vous inversez la charge de la preuve : c’est vous qui vous êtes pointé ici en plastronnant avec une soi-disant « pensée complexe », concept qu’on vous a demandé d’expliciter et dont nous n’avons recueilli jusqu’ici que des bafouillis .
Si la « complexité » est une méthodologie, exhibez-la clairement sur votre exemple (un pdf par exemple) et laissez-nous le bénéfice d’être illuminé par de si splendides hémorinoïdes.
Oui, je répondrai à votre demande, le moment venu. Un forum aussi accueillant soit-il, n’est pas la totalité d’une vie au quotidien
et ma réponse doit être mûrement réfléchie et formulée, Lormier étant d’une vigilance de Cerbère!
Mais je ne me déroberai
pas.
Dugong, tout de même, vous êtes incorrigible. Votre message transpire le mépris à chaque mot ou presque, et vous le savez bien. Je me demande qui vous ne méprisez pas en ce bas monde. Votre vie sociale ne s’en trouve donc jamais endommagée ?
Mais bon, je passerai outre. Je prends votre expression « Mon brave Josip » comme un hommage rendu à ma bravoure. Car c’est bien cela, n’est-ce pas ?
Non je plaisante.
« J’ai beau savoir qu’il est capable de tout, cette fois-ci il exagère. »
» Il a beau se prétendre infaillible, eh bien il se trompe. »
Le micro-problème qu’il s’agit de traiter, c’est la présence de l’adjectif « beau ». Chacun voit bien que les fonctions dont parle la grammaire classique (épithète, attribut, apposition), sont totalement inopérantes ici. »
Je ne sais pas quelle est votre polémique car je n’ai pas lu vos échanges. Le problème linguistique m’ a juste attiré l’oeil. « Beau » ici est bien pris comme adjectif jouant le rôle d’un adverbe, pas besoin d’être un génie pour dire cela, et il a dans cette locution « avoir beau » un sens concessif, pas non plus de quoi se pâmer.
Après, pourquoi « beau », non lo so !
Mais ça m’intéresserait beaucoup de le savoir.
Finalement, si on doit rester confinés comme les Italiens » Tutti a casa » , j’espère qu’il y aura ici des tas de devinettes linguistiques, une sorte d’Heptaméron ou de Décaméron de la langue.
Abien y penser, « beau » n’est ni adjectif ni adverbe, mais il fait partie d’une forme verbale lexicalisée.
Avoir beau jeu, à l’origine, je suppose.
Cela viendrait, à l’origine, d’un proverbe médiéval :
» A beau mentir qui vient de loin »
Celui qui vient de loin ment aisément.
Le sens concessif est venu après.
C’est expliqué ici: (a partir de 1 mn)
http://www.tv5monde.com/cms/chaine-francophone/lf/Merci-Professeur/p-17081-Avoir-beau.htm?episode=142
Votre curiosité intellectuelle vous honore. Vous dites avoir eu l’oeil attiré par cet adjectif « beau », et sa présence à de quoi surprendre en effet.
Vous avez bien vu qu’il s’agissait d’un sens concessif.
En revanche vous ne pouvez pas ici considérer « beau » comme un adverbe. Si c’était le cas vous pourriez par simple manipulation lui substituer un autre adverbe. Or ça ne marche pas.
Alors, pourquoi « beau » ? Début d’élément de réponse : vous avez le même phénomène avec « bien » dans des énoncés du genre « On achève bien les chevaux ! » sous-entendant « alors pourquoi pas les hommes… »
« Pourquoi je ne m’achèterais pas un livre? Tu t’es bien acheté un CD, toi! Puisque tu te fais plaisir, je peux bien en faire autant!
Beau/Bien, même opération énonciative. Reste à en tirer des conclusions sur le système de représentation que ça implique…
Si cela intéresse vraiment quelques forumeurs, je peux donner l’explication complète inspirée de l’article de Antoine Culioli » A propos des énoncés exclamatifs »
S’intéresser aux énoncés exclamatifs? Quelle drôle d’idée…tellement dérisoire…
« je peux donner l’explication complète inspirée de l’article de Antoine Culioli »
Faites-le,je vous prie.
(Et ensuite,vous nous expliquerez peut-être ce que le Corse entendait par « représentation ».)
Je le ferai, mais comprenez que je ne le fasse pas ce soir. Il s’agit tout de même de choses assez pointues, qui ne se traitent pas en 10 secondes. Et
la vie au quotidien a ses exigences. Mais je ne me déroberai pas.
Quand vous en aurez le temps,donnez nous svp la référence l’article…
Il se trouve que l’article est disponible sur le net :
http://www.utc.fr/~jguignar/SC21/Textes/Culioli%20(Exclamatives%20et%20%C3%A9nonciation).pdf
« A propos des énoncés exclamatifs », paru à l’origine dans Langue Française n°22.
En fait, cet article expose le problème évoqué hier avec infiniment plus de précisions que je ne saurais le faire.
Je crois donc que je m’en tiendrai là.
Mais si vous estimez que je peux clarifier certaines choses, je le ferai volontiers. Si j’en suis capable (N’est pas Culioli qui veut).
J’ai trouvé cela dans le Littré.
« La locution avoir beau pour dire faire inutilement, peut s’expliquer ainsi : avoir beau, c’est toujours avoir beau champ, beau temps, belle occasion ; avoir beau faire, c’est proprement avoir tout favorable pour faire. Voilà le sens ancien et naturel. Mais par une ironie facile à comprendre, avoir beau a pris le sens d’avoir le champ libre, de pouvoir faire ce qu’on voudra, et, par suite, de se perdre en vains efforts. Vous avez beau dire, c’est, primitivement, il est bien à vous de dire ; puis, vous pouvez dire, on vous permet de dire, mais cela ne servira à rien. »
Apparemment, on trouve des occurrences dès le XIIIème siècle.
Il est vrai que dans mon souvenir du wallon et du picard, l’emploi de « beaus » était très très fréquent. « Beaus dous ami » ( enfin, je ne suis plus très sûre de l’orthographe, cela fait un bail et en plus comme l’orthographe était mouvante… )
Je n’ai pas dit que beau était un adverbe, j’ai dit qu’il était grammaticalement un adjectif dans un emploi d’adverbe. Comme on le dirait de « fort » : Il est fort en peine de dire la vérité. C’est fort juste.
Cela dit, vous avez raison dans le sens où notre « beau » n’a pas la même capacité à être substitué que mon « fort ».
Mais j’ai parlé aussi de la » locution » : avoir beau, qu’on peut quand même décomposer en Verbe à l’infinitif+adjectif ( employé comme un adverbe) ( puisque non accordable), une sorte de neutre quand il serait employé dans une locution verbale.
Après tout, pourquoi votre « beau » non remplaçable par un autre adverbe, c’est vrai, serait un critère de définition supérieur à mon « beau » adverbe parce que non adjectif, parce que non accordable ?
Disons que j’atomise moins la phrase que vous. Vous avez raison si l’on analyse les mots indépendamment, j’ai raison si l’on opte pour des groupes signifiants. Balle au centre.
Je suis d’accord avec votre analyse. De toute façon, je ne fais pas le poids, ça j’en suis sûre ! Et je le pense sincèrement !
N’entretenons pas, chez les dominants, ce sentiment de toute puissance qu’ils repeignent d’une couleur tendre, tous les printemps, ces fourbes ….uhuhu !
Si ce n’était qu’au printemps… Ici, les dominants et ceux qui s’imaginent l’être, font un vrai défilé de mode : printemps, automne, été, hiver.
Chacun marquant son territoire qui, à coups de griffes, de petites marques personnelles dans les coins, d’insultes, d’injures, de mensonges, d’implicites véreux, de calomnies, de petitesses, de liens pourris, et quand la volonté de puissance n’est pas trop forte, ils se content de lettres majuscules au milieu d’une phrase ou plus rarement d’italique. Quand ressort l’italique, il faut se méfier…
Ils se dupliquent, se démultiplient, s’entraident aussi face aux rebelles qu’ils croient dominer. Il y a au moins deux assesseurs pour le roi, prêts à se faire massacrer pour lui.
Ils capitulent rarement ; seule la lassitude les arrête, parfois, ou l’impression subjective qu’ils ont gagné ou alors, tout bêtement, le changement de sujet du chef de meute qui sent qu’il est urgent de changer de page.
Et vous vous faites forte de nous faire la leçon sur des théories, des combats qui n’appartiennent qu’à votre imaginaire déjà rompu à la paranos en tous genres. Je ne fais pour ma part aucun cadeau à Jean-Paul, mes désaccords sont rarement tus. Mais revenons à vous. Vous vous présentez sous un jour apaisé, vous échinant à faire la démonstration de votre générosité en distribution de bonbecs et bon mot (même pour Pierre, qui l’eut cru ?) qui ne me feront pas oublier, par exemple, vos interventions d’une méchanceté gratuite et injustifiée envers les nouvelles intervenantes qui avaient pour seul malheur d’avoir une jolie plume, à une époque où vos rapports avec Jean-Paul se voulait plus complices. Hervé s’en était ému et vous avait signifié votre hargne en adoptant le même ton que le votre.
Le naturel revient au galop ; le temps est pour moi…
se voulaient *
Je passe sur vos manoeuvres à dresser Jean-Paul contre des intervenants, menaçant sans cesse de porter plainte en diffamation, vos chantages affectifs, ne supportant aucune contrariété et vos ruses de serpent en feintant d’établir un échange cordial pour mieux mordre au moment où on s’y attend le moins.
Driout posait la question: toujours pas d’infectés ici? Je réponds: je pense que ça y est. Légers vertiges et un peu de fièvre. Pas de symptômes plus alarmants, mais je ne fais pas partie des catégories à risque. C’était prévisible. Si vous voyiez comment la crise est gérée chez nous: les haut-rhinois n’ont pas le droit de revenir. Puis en fait si, mais seulement les post-bacs. Finalement on verra demain. Ce serait super drôle si ce n’était pas si grave.
Bientôt chez vous.
Chic ! Enfin du nouveau !
Allez, je vais faire une seconde chronique sur le Corona-Mort Subite, ça m’inspire…
Remettez-vous bien !
Mais il faut beaucoup de fièvre, non ? Allez, Gus, courage !
Numbers Band 15 60 75 (suite)
Pour vous remettre rapidement, peut-être ne connaissez-vous pas ce morceau des Kidney brothers dans l’album « coal tattoo » : « Somebody shot him »
https://www.deezer.com/search/The%20kidney%20brothers%20coal%20tattoo
Un petit bijou : Structure simple, chanteur toujours en parfait décalé sur la rythmique (j’aurais aimé qu’il ait une voix un peu plus « accidentée » mais on ne peut pas tout avoir…)
Merci encore de m’avoir fait découvrir ça
Haha, trop fort! Je l’ai reçu hier, cet album! Pour l’instant, ma préférée, c’est la reprise de « Who do you love ».
Je suis entièrement d’accord pour la voix. Mais tout le monde ne peut pas être Don Van Vliet ou Tom Waits.
Merci à tous pour votre sollicitude. Je pense que ça devrait aller.
Par ailleurs, vous ne pouvez pas dire qu’on a le même phénomène avec
« Il a beau crier, on ne l’entend pas »
et
« on achève bien les chevaux »
Il y a une « plénitude » de sens ( bof, pas très scientifique, mon truc ! ) dans le verbe « achever » qu’on ne trouve pas dans le verbe « avoir ».
Je veux dire que avoir ici est comme une coquille vide, il tient en équilibre grâce à « beau » ( il forme vraiment une locution avec lui )
En revanche, « On achève les chevaux » se tient tout seul, sans le « bien ».
Bof, je ne sais pas si cela fait avancer les choses.
Mais si.
La « common decency » d’Orwell est une notion dont on se réclame ici.
On a beau habiter Marseille-ville où le grand remplacement est en route-on se rend coupable d’ »indecency » lorsque on déclare à propos de Zineb Redouane : « Bah ! Ca nous en fait toujours une de moins . »
Dernière tentative:
« je croyais savoir communiquer de façon non bancale. »
Je sèche.
comment / buccale ?
Le 10 mars 2020 à 18 h 37 min,Dugong a dit :
« laissez-nous le bénéfice d’être illuminé par de si splendides hémorinoïdes. »
Au Pays de Galles,les médecins ont dû avertir la population que se mettre une pomme de terre gelée dans l’anus n’était pas un remède contre les hémorroïdes.
https://www.walesonline.co.uk/news/uk-news/doctors-warning-people-not-insert-17802129
Le pays de Galles est une contrée étrange où potato in the fignedé s’écrit pttoenfighnd
Mystérieuse disparition d’une profession de foi dans les enveloppes électorales – le principal concurrent du maire a vu ses papiers prendre la poudre d’escampette à son nez et à sa barbe !
Définition abstruse
Le féminisme c’est ce qui reste aux femmes d’occasion quand on leur a ôté tout espoir d’égaler les vrais hommes.
PS C’est une piqure de rappel – si vous n’êtes pas toutes tuées par le coronavirus dans les 24h vous devriez réagir vigoureusement ..;
l’Italie, après la crise corona-ire, devra revoir à la hausse son contingent de petites mains chinoises
Le féminisme s’oppose au masculinisme – qui n’existe tout bonnement pas. Alors ? Quand on s’oppose à un vain fantôme qui est-on ?
Si l’égalité Homme Femme existait dans certain domaine, le féminisme n’aurait pas lieu d’exister. Or tel n’est pas le cas. Pourquoi le masculinisme n’existe pas ? Peut être parce qu’aucun homme n’a besoin de revendiquer son égalité par rapport à une femme, puisque l’inégalité homme femme lui est bénéfique. Pas plus compliqué que cela.
La Caste dirigeante nous bassine avec les valeurs de la république.
Encore un contresens, tout juste bon pour un franc-maçon Catalan, volubile et fou.
Ce qui est essentiel, ce ne sont pas les valeurs, mais les références.
Les références permettent de définir un référentiel, outil indispensable pour naviguer.
Si
vos références se trouvent à Médine et à la Mecque, et non à Athènes et à Jérusalem
alors,
Nous n’avons pas les mêmes références !
Et je pense que mon référentiel est plus fiable et plus précis que le votre.
Mais on peut se tromper !
Pour ceux que ça intéresse, cet « échange » de 1978 sur le thème « les catastrophes, le langage, et la métaphysique extrême » de Thom avec Antoine Culioli, Jean-Pierre Desclès, Jacques Lacan, Jacques-Alain Miller, Jean-Claude Milner et Jean Petitot-Cocorda.
http://dl.free.fr/cYAXnlO9Y
C’est souvent ardu, les linguistes et le(s) psychanalyste(s) s’échauffent mais c’est parfois drôle et Lacan la ferme (si !) :
Jacques-Alain Miller – S’il y a un niveau où tout tient à la prédation et à l’ingestion, au fond, pourquoi en sort-on ? Pourquoi est-on amené à parler ?
Si les chats mangeaient toujours des souris. . .
Antoine Culioli – . . . ils auraient toujours la bouche pleine !
Jacques-Alain Miller – C’est ça ! Alors, à quel moment cela se dérègle-t-il ?
Jean-Claude Milner – Peut-être quand les souris viennent à manquer !
Vous illustrez, malgré vous, une constatation de Karl Kraus :
Quand le soleil de la culture est bas sur l’horizon, même les nains projettent de grandes ombres.
Par exemple : Beigbeder ou Sagan, parité oblige !
Thierry Meyssan a écrit un intéressant article où il cite le général américain Smedley Butler qui écrivit un livre tiré de son expérience vitale « La guerre est un racket » ! Il dénonça aussi un complot des industriels américains visant à assassiner Roosevelt au profit de l’amitié avec Herr Hitler !
Hitler se plaignait beaucoup des souris juives qui dévoraient les récoltes aryennes …
https://www.voltairenet.org/article209434.html
Une question stupide et naïve :
Combien vous payent les Yankees pour votre trollage ?
Je ne crois pas que Meyssan soit le meilleur copain des Yankees mon cher redresseur de torts !
Il existe deux sortes de Yankees, d’après mon expérience : les bons et les mauvais.
Un exemple de mauvaise Yankee : une hystérique comédienne mariée à un Britannique célèbre.
Jean-Claude Milner |s’adressant à René Thom]– Ce qui serait intéressant de la part de votre théorie, c’est que vous arriviez à dire des choses nouvelles sur le langage et sur les langues. Or, vous considérez de votre part comme un succès d’arriver à dire des choses que les linguistes ont déjà dites. Cela ne me paraît pas un critère de succès très évident. »
C’est vache !
C’est vachement vache !
C’est dire si beaucoup de linguistes ont ressenti les modèles de catastrophes élémentaires comme une intrusion dans leur domaine. Mais réduire la pensée de Thom à des modèles qui seraient concurrents à ceux des linguistes est très restrictif. L’ambition – Thom le dit clairement – est de géométriser le langage et, pourquoi s’arrêter en si bon chemin, la pensée elle-même.
« Très fréquemment, la géométrisation apporte une vue globale que la fragmentation inhérente à la conceptualisation verbale permet souvent mal d’appréhender. Et puis les analogies peuvent être plus ou moins banales, plus ou moins surprenantes ; l’effet proprement foudroyant qui s’observe dans certaines métaphores poétiques se justifierait-il, si toutes les analogies étaient évidentes ? C’est pourquoi ces modèles qualitatifs ne peuvent guère être appréciés, ni jugés que subjectivement. C’est finalement la satisfaction intellectuelle à la vue du modèle qui est le critère dernier de sa validité. Ce retour à une évaluation de caractère stylistique quasi-littéraire ou esthétique sera sans doute sévèrement jugé par les scientistes « orthodoxes ». »
Remarquez que Thom parle de « validité », pas de « scientificité »
La guerre est une vilaine chose – mais la paix est parfois pire encore !
Pendant quelques temps j’avais d’autres chats à fouetter avec mon lacet de prédation mais n’en profitez pas !
Pendant quelques temps j’avais d’autres chats à fouetter avec mon lacet de prédation mais n’en profitez pas !
je vois, je comprends votre désarroi, mais je n’agirai pas.
Car tel est mon bon plaisir, !
Œdipe et la Sphinge :
Œdipe se fait questionner par la Sphinge.
Mais en fait :
Pourquoi donner gratos la réponse non-triviale à la question de cette khonne de Sphinge.
Je la butte et le problème est résolu.
Il ne faut JAMAIS se prendre la tête avec des questions subsidiaires !
Zallez quand même pas m’dire qu’elle joue mal,là !
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=18733397&cfilm=114644.html
Y a un moment où il va falloir comprendre qu’en tant qu’homme, on a aucune légitimité à juger la lutte des femmes. La seule position viable, c’est d’être allié en écoutant ce qu’elles ont à nous dire.
Merci beaucoup néanmoins pour les belles photos que vous nous offrez.
Vous saisissez bien l’implication de vos propos ? Qu’une femme en cours d’Assises ne pourrait être jugée que par des femmes ? Vous imaginez si quelqu’un soutenait le projet symétrique ? Et les Noirs par des Noirs, etc… Vous essentialisez les individus — et ça, c’est du racisme à l’état pur. Un être humain est un universel — le sexe ou la couleur de la peau n’ont aucune importance.C’est d’ailleurs la clé de la Constitution. Vos propos sont très gravement anti-démocratiques — vous le sentez si bien que vous ne signez pas de votre nom.
Remarquez JPB qu’il a des excuses ! Car enfin le législateur en France vise rien moins que la parité politique en fonction du sexe … ce qui vous le notez justement est absurde puisque cela équivaut à dire que le regard d’un homme et le regard d’une femme sont politiquement orientés !
Mon bon Dugong,
Je tiens à la disposition de Votre Discourtoise Suffisance quelques lignes où je précise complexité + méthode. Je les ai rédigées (rédiger, en l’occurrence un bien grand mot) pour me plier à l’obligation que je m’étais imposé à moi-même.
Que les choses soient claires : il ne s’agit pas d’une copie remise par un étudiant à son professeur. Il ne s’agit pas non plus d’un article proposé à un directeur de revue universitaire. Je ne vous dois rien.
Dites-moi si ça vous intéresse toujours. Si ça peut provoquer un échange d’idées un peu sérieux, pas trop malhonnête, j’y suis prêt.
En retour éventuel, vous pourriez critiquer, contester, remettre en cause, et vous dévoiler un peu, ce que vous ne faites jamais qu’en creux, de façon allusive, par ironie ou esprit polémique interposés…A vous de voir.
Il ne s’agit pas d’organiser un colloque, mais tout de même, on peut aller plus loin que le mépris, les horions et les lazzi, non? Personnellement j’aimerais bien savoir quel est votre « background » comme on dit en français, et d’où vous parlez, comme on disait dans les 70s.
Alors? J’envoie le message ? Oui? Non?
Vos khonditionnalités, vous pouvez vous les introduire en suppositoire pour adultes.
Vous êtes un couard, et un grand malade. Consultez au plus vite.
Consulter …. Impossible ! Maitre DuGong, la fierté de ce blog génial, entre chez l’analyste, le prend par le bras, l’allonge sur le divan, se cale dans le fauteuil …
….et pose la question qui tue : « En dehors de ce métier-passe-temps, vous savez faire autre chose d’utile ? »
Vous pouvez toujours raconter vos salades à dugongg chez free
Don’t even think about it.
Dans le domaine du logiciel, pour évaluer la complexité d’un algorithme, on mesure le Nombre cyclomatique.
Vous en parlez dans votre œuvre, certainement indépassable ?
Rappel : message du 10 mars, 18:37, de « La fierté du Forum » (personne ne trouve ridicule ces échanges de rhubarbe et de séné intra-communautaires?),
où il est question de « pensée complexe , concept qu’on vous a demandé d’expliciter ».
D’où mon oeuvre, évidemment indépassable, mais pas tombée du ciel. J’y parle naturellement du nombre cyclomatique. J’évoque également les progrès récents dans l’étude photochimique d’oses phosphorylés en solution aqueuse, l’épineux problème de la stabilisation des activités enzymatiques de la lipoxygénase par irradiation, et la mise au point de la touche au delà du verrouilleur. Je réponds enfin, en volapük post-schismatique, à la question centrale de notre temps, « Why teach how to learn to teach what is best learnt untaught? »
Vous voulez lire?
« l’étude photochimique d’oses phosphorylés en solution aqueuse »
Si c’est encore des trucs de babiologues…il risque fort de vous être recommandé de vous les administrer sous forme de suppositoire.
PS Et l’article c*l*anagnosithalamique sur: »Il a beau avoir une grosse bite et la montrer à toutes les meufs,il ne pécho pas beaucoup ? »
Au moins, dans le film de Lautner, Claude Rich portait les dialogues d’Audiard avec une élégance délicieuse…
Chère Chloé de cinq à sept,
Je propose une autre solution :
– Les hommes ont un complexe de supériorité
– Les femmes ont un complexe d’infériorité
Du coup si les hommes se sentent faibles ils ne vont pas l’avouer … en créant un mouvement de défense de la masculinité !
Dans l’histoire biblique de « Judith et Holopherne » le général est trop sûr de sa force et finit par succomber à la ruse traîtresse de la courtisane …
Le Caravage a produit un beau tableau sur le sujet avec trois personnages :
Le mari, la femme, et la belle-mère.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Judith_et_Holopherne_(Le_Caravage)
A deux contre un, le combat est TOUJOURS inégal !
Je crois que je préfère les versions d’Artemisia Gentileschi.
Le berger des élections compte son cheptel à date fixe : tant de brebis, tant de béliers, tant d’agneaux … le troupeau bée d’admiration : ô berger du nombre pour quelle glorieuse destinée tu nous combles de tes bienfaits ?
Les créateuses de mythologies bonnefemmistes trombinent tout ce qu’elles trouvent.
Mais à force d’à force de trombinagees, certaines tombent en lambeau (Camille Claudel, Frida Kallo, Vaginie Despentes, etc.)
Reste les petites mains des sciences, genre Marie Curie, Mileva Marić mais là, il faut mettre beaucoup de levure et pour ça Marjane l’Iranienne irradie la bonne volonté :
https://www.usinenouvelle.com/article/radioactive-de-marjane-satrapi-l-hommage-a-marie-curie-l-anti-heroine.N938586
PS : le critiques ciné de l’usine nouvelle, c’est quelque chose !
Vaginite passerait encore, pas Vaginie. Comme dans ce jeu des sous ensembles qui est d’associer Despentes à Claudel et Frida : No way.
Le 11 mars 2020 à 10 h 03 min, Josip Gavrilovic a dit :
Mon bon Dugong,
Je tiens à la disposition de Votre Discourtoise Suffisance quelques lignes où je précise complexité + méthode. Je les ai rédigées (rédiger, en l’occurrence un bien grand mot) pour me plier à l’obligation que je m’étais imposée à moi-même.
« rédiger, en l’occurrence un bien grand mot »
Voilà un propos typiquement c*l*anagnosithalamique :votre Maître n ’a jamais présenté aucun texte ou allocution autrement que comme une ébauche.
Le « work in progress perpétuel »,c’est commode.
Ben oui que voulez-vous, nous autres les serbo-croates, on a du mal avec la langue écrite….et si vous saviez, les Kosovars, c’est pire!
Toujours le malentendu,forme régulière de la « communication ».
Le 11 mars 2020 à 14 h 12 min, Dugong a dit :
Reste les petites mains des sciences, genre … Marie Curie, mais là, il faut mettre beaucoup de levure et pour ça Marjane l’Iranienne irradie la bonne volonté :
Merci pour la critique de Radiactive ;moi qui ne vais guère au cinéma,je vais peut-être enfiler le protège-couilles et monter à la ville pour voir ce film.
…Enfin,maintenant il faut en plus le masque et ça,on n’en trouve qu’au marché noir (par exemple chez Driout qui retrouve ses petites combines du temps de l’occupation.)
PS
Qui se souvient qu’on l’accusera alors d’être « l’étrangère qui vole l’époux d’une brave Française » ?
Le critique d’Usine Nouvelle a dû se planter,car le lien envoie sur un article du Figaro concernant l’austérité dans l’Italie d’aujourd’hui.
Question : sur un forum où la recherche du talent et de la fiabilité est une valeur cardinale, parler en termes presque élogieux de Thierry Meyssan et de Beigbeder, est-ce bien raisonnable ?
(Nous dit celui qui parle en terme élogieux de Despentes)
termes * (et bim)
Ah bon ?
Allez chercher dans vos archives et citez le ou les messages ou je fais l’éloge du talent de Despentes écrivain.
Je suis curieux de voir ça.
Le 3 mars 2020 à 15 h 10 min, Josip Gavrilovic a dit :
Monsieur Brighelli est à ce point nostalgique des méthodes d’enseignement des temps jadis (cf. le titre de son blog) qu’il ne peut s’empêcher de distribuer les bons points et les zéros pointés. C’est aujourd’hui Virginie Despentes qui est l’objet de sa vindicte, Despentes dont selon lui la plume n’a jamais produit que des glaires et des mollards. Chacun appréciera l’élégance de la métaphore, à moins que ce soit une métonymie ou une synecdoque, puisque Brighelli semble vouloir associer/assimiler volontiers le contenant et le contenu. Ce qui me paraît beaucoup plus ennuyeux, et pas loin d’être intellectuellement malhonnête, c’est que Brighelli passe sous silence le fait que Despentes traite avant tout du rapport Dominant/Dominé sous diverses formes, et qu’elle manifeste comme beaucoup son exaspération, sa rage, devant le fait que les Dominants se passent aisément du consentement des Dominé(e)s. Passer cela sous silence, c’est évidemment faire comme si l’on n’avait pas compris le propos de l’autrice.
Ne venez surtout pas louvoyer sur le terme d’éloge en ayant pris le contre-pied de Jean-Paul…
Je persiste et signe sur le passage que vous citez. Mais expliquez-nous donc en quoi c’est un éloge de Despentes écrivain.
Contester Brighelli sur le contenu de son billet d’humeur, c’est encenser Despentes écrivain ? Contester la violence verbale de Brighelli (glaires et mollards), c’est encenser Despentes écrivain ? On est en plein délire, là.
Parce qu’y voir autre chose que des glaires sera toujours un éloge fait à Despentes. Il est d’autant plus amusant que vous vous offusquiez de la violence verbale de Jean-Paul (qui n’est qu’une réponse sur un même mode à sa tribune de Libé, ça vous a peut-être échappé et ça n’ a rien de complexe) et que vous passiez outre sur celle de Despentes.
lu, dans le Figarô, que les E.A.U. , pour leur 1ère expo univ., présenteront 4 pavillons dédiés aux « grandes questions du monde contemporain » : éducation, environnement, nations-unies, et femmes ;
quelle chance de se trouver à égalité avec les grands problèmes du moment ! et comme les Emirats ont, en plus, une jeune ministre du Bonheur, tout baigne…
« l’étrangère qui vole l’époux d’une brave Française » (suite)
Un lien pas pourri :il fut question d’expulser la « métèque » Marie Curie.
15 juillet 1910. Le jour où Marie Curie entame une liaison avec Paul Langevin
À ÉCOUTER. Bien que veuve de Pierre depuis quatre ans, la physicienne devient pour la France entière « l’étrangère qui vole l’époux d’une brave Française ».
Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos
Modifié le 15/07/2018 à 10:34 – Publié le 14/07/2012 à 23:59 | Le Point.fr
« En 1910, Marie Curie est veuve depuis quatre ans. Pierre, son mari, a été renversé et tué par un attelage près de la place Saint-Michel. Très attachée à son époux, la physicienne est détruite. Pour tenir, elle se jette à corps perdu dans ses travaux et l’éducation de ses deux enfants. Elle n’est plus qu’une ombre jusqu’à ce jour du printemps 1910, où elle arrive pour dîner chez ses amis, les Borel, en « robe blanche, une rose à la cei nture ». Stupéfaction ! Incrédulité ! La veuve rayonne.
Les Borel se regardent, s’interrogent… »
(J’ignorais que Marie Curie fût reçue par la tribu borélienne.)
https://www.lepoint.fr/c-est-arrive-aujourd-hui/15-juillet-1910-marie-curie-et-paul-langevin-entament-une-liaison-secrete-debut-d-un-scandale-14-07-2012-1485676_494.php
Avec Lormier c’est toujours ou « Retour vers le futur » ou « Les Pierrafeu font du pique-nique » ! Il prétend que ma tribu Les-Pierre-qui-roulent ont fait des réserves pour l’ère glaciaire aux dépens des autres tribus : ce n’est pas trouvé monsieur le garde-champêtre en peau de léopard !
… ce n’est pas prouvé !
a fait des réserves ! Je vais aller reconstituer mes réserves en carbone.
» monsieur le garde-champêtre en peau de léopard ! »
Toge ou string, wich one ? Ne nous privez pas de ce détail qui vous semble désuet mais qui ferait montre de l’esprit visionnaire du héros des aventures de Retour vers le futur. Soyez conceptuel, Pierre.
à Pierre Driout:
Sans dekh,vous les vendez combien vos masques anti-virus ?
( Evidemment,vous n’iriez pas afficher le prix ici,mais vous savez comment m’informer.)
Histoires de fesses et de Rectum à l’époque de Marie Curie :
Un certain Gustave Téry (et non Gustave Théry) s’est beaucoup illustré dans la campagne anti-Marie Curie ;il a entre autres,publié dans son Journal « l’Oeuvre » une partie de la correspondance Marie-Curie Paul Langevin,dérobée à la demande de Madame Langevin (laquelle,soit dit par parenthèses,battait son mari-qui n’aimait pas ça.)
Paul Langevin s’est vu dans l’obligation de provoquer Téry en duel ;tous deux visèrent le sol ;Téry dit plus tard qu’il n’avait pas voulu priver la France d’un grand savant.
Il faut savoir aussi que Langevin et Téry avaient été condisciples à l’Ecole Normale Supérieure (Téry en était sorti agrégé de philosophie).
Ce Gustave Téry apparaît,à première vue ,comme une véritable ordure (antisémite ,et pendant le seconde guerre, naziphile).
Tout de même quelque chose doit nous intriguer :il fut révoqué de l’enseignement,essentiellement pour outrage au Président de la République :un homme qui eut de l’honneur à un moment de sa vie,donc.
Sur Internet on trouve le numéro de l’Oeuvre où il fait l’historique de sa révocation ;on peut y lire un savoureux portrait du Rectum Lyon,artisan de sa déchéance.
Tout cela est très sulfureux.
Le Maestro est,lui aussi,un pamphlétaire sulfureux :cela lui a valu quelques redressements fiscaux,demandés par Madame Vallaud-Békacine .
https://www.tpsalomonreinach.mom.fr/Reinach/MOM_TP_129534/MOM_TP_129534_0001/PDF/MOM_TP_129534_0001.pdf
par parenthèse
à Josip Gavrilovic:
« Despentes dont selon lui la plume n’a jamais produit que des glaires et des mollards. Chacun appréciera l’élégance de la métaphore, à moins que ce soit une métonymie ou une synecdoque, puisque Brighelli semble vouloir associer/assimiler volontiers le contenant et le contenu.
…
Contester la violence verbale de Brighelli (glaires et mollards), c’est encenser Despentes écrivain ? On est en plein délire, là.”
Puisque vous persistez ,je vous remets mon commentaire et j’y ajoute une question :selon vous,l’auteur doit-il s’interdire de parler de choses immondes quand bien même il le ferait avce un grand luxe évocatoire ?
Rejetez-vous « Une charogne » ?
Le 2 mars 2020 à 15 h 43 min, Lormier a dit :
« elle n’a jamais su écrire autre chose que glaires et mollards agglomérés… »
Sacré travail sur consonnes et voyelles !
GL(aires) GL(omérés) (m)O llards (gl) O(mérés); je ne peux résoudre l’équation,et c’est tant mieux!
Mais comment fait-il ?
Comment cela lui vient-il ?
En tout cas la consistance,la gluance est bien évoquée,suscitée.
Comme disent les Anglais: I doff my hat ! [Chapeau bas ou mot à mot:je retire mon chapeau;doff= do off]
Je ne rejette évidemment pas Une Charogne. Baudelaire est, authentiquement, un génie, je l’admire plus que tout. Ce ne sont pas les évocations plus ou moins « glauques » qui me choquent. Le vers de Rimbaud « Belle hideusement d’un ulcère à l’anus » ne réfère pas à une réalité très engageante, et ça ne m’empêche pas de le trouver très réussi.
Ce que je rejette, c’est l’attaque personnelle placée à ce niveau-là.
Brighelli traite Despentes de « déchet humain ».
Flo, contributrice de ce forum, traite Haenel de « raclure de bidet ».
Approuvez-vous? Les suivez-vous sur ce terrain-là?
Tout cela rappelle trop les procédés de pamphlétaires exécrables des années 40.
Tout cela rappelle trop, du côté du PCF, Kanapa traitant Sartre de « hyène dactylographe ».
Vous ne trouvez pas?
Tss tss. Je ne la traite pas de raclure de bidet, non, je fais la supposition qu’elle le soit si s’avère qu’elle ait menti sur Ruggia – ce serait une super raclure de bidet. Là encore : Nuance.
Quel esprit torve vous avez!
Allons allons, Flo. Vous n’espérez tout de même pas m’apprendre la nuance….?
Vous souvenez-vous du premier message que vous m’avez adressé? Il se terminait, tout en nuances, par deux mots, en lettres majuscules : « TA GUEULE. »
J’ai passé outre, car je sais ce que la communication sur forum peut produire comme excès. Mais pour la nuance, vous pouviez faire mieux !
Sans rapport aucun avec votre premier propos, Jo l’Embrouille.
Le Rectum Lyon ;ses années de professorat :
« J’ai connu Georges Lyon à l’Ecole normale, en 1895. Il était censé y enseigner la philosophie. Ce qui me frappa certainement le plus, lorsque je vins achever mes études dans l’établissement de la rue d’Ulm, ce fut la pitoyable médiocrité de plusieurs maîtres de conférences chargés de nous préparer à la licence. et à l’agrégation. Le plus médiocre était assurément Georges Lyon, et nous ne parenions pas à comprendre, mes camarades et moi, comment on avait pu nous infliger comme professeur ce burlesque minus habens. Nous ne savions pas encore, jeunes hommes tout neufs, comment on arrive sous la Troisième République, et l’Œuvre n’avait pas publié le Bottin du Favoritisme; Georges Lyon était digne d’y figurer à une place d’honneur au chapitre des gendres, car ce juif n’a jamais. eu d’autre talent que d’avoir épousé la fille de Berthelot. Avouerai-je que, pendant les deux premières années de mon séjour à l’Ecole normale, je n’assistai pas à une conférence sur dix? Si je sais quelque chose aujourd’hui, je le dois probablement à cette prudente discipline. Elle me valut notamment d’ignorer les amphigouriques rapsodies que Lyon débitait deux fois par semaine, le nez dans ses notes, devant les élèves de deuxième année. Je dis devant, car jamais, de mémoire de normalien, un seul élève ne prêta un seul instant d’attention à cette insipide lecture. Par une convention tacite, le «maître », de sa voix de fausset, tour à tour melliflue et pointue, dégoisait ce qu’il appelait son cours pendant une heure et demie, comme le règlement · l’exigeait, tandis que les « auditeurs », assez habitués à ce bruit pour ne plus l’entendre, lisaient les gazettes ou faisaient leur correspondance. »
Gustave Téry L’Oeuvre,numéro 39
La tradition s’est-elle perpétuée jusqu’à nos jours ? Recrute-t-on, toujours les Recta parmi les universitaires les plus médiocres ?
Où est-on aller pêcher ce Bernard Beignier ? Qui pourrait donner quelques exemples de ses anciennes trupitudes ?
L’Odyssée :
Une suite d’épreuves qui constitue un périple initiatique.
En effet, si Ulysse était resté tranquillement auprès de Pénélope à faire de l’huile d’olive et à jouer au tiercé, on n’en parlerait point aujourd’hui dans les écoles, primaires, normales ou supérieures !
Si ce n’est pas trop demander, j’aimerais bien que JPB développe –en quelques lignes, un petit billet dans le billet– son analyse du film « Richard Jewell », qu’il nous donne son sentiment sur la situation/position politique d’Eastwood(que je qualifirais personnellement d’anar de droite qui fait du cinéma à hauteur d’homme) et pourquoi il considère ce film comme un chef-d’oeuvre.
Sinon, j’ai trouvé une bonne analyse du film pour ceux qui ne l’ont pas(encore)vu:
https://www.lesinrocks.com/2020/02/21/cinema/actualite-cinema/comment-clint-eastwood-deconstruit-la-figure-du-heros-dominant/
Je donne ce lien car pour moi il y a deux très bonnes nouvelles dans ce texte d’Emily :
1) Elle est donc capable d’une réelle pertinence.
2) Le regard genré peut donc hausser l’intelligence.
Car elle part clairement de là. C’est son obsession de ce paradigme (homme, blanc, hétéro(déclaré avec force dans le film)…and so on) qui lui donne les yeux pour voir l’épicentre de l’affaire Jewell. C’est ce biais, si j’ose dire, qui lui permet d’avoir le regard droit.
Evidemment Emily se gourre complètement à la fin sur ce film « pas du tout trumpien » (là la petite « bourgeoise sympa » se rassure elle-même), mais on lui pardonne. Et son point de vue sur le anti-héros recoupe strictement ce que j’en ai pensé.
PS: j’essaierai de répondre plus tard à dudu et flo sur Arno Bertina(le corps et la difficulté de sa restitution par l’écriture plus ardue qu’avec la photographie) car je suis actuellement en déplacement en Inde(*) avec un sénior de ma boîte et pas bcp de temps pour blablater sur le blog.
Allez tous vous faire foutre!..sauf les copains et les copines.
(*) »Pays dominateur et sûr de lui » dont la misère ambiante, à la vue de laquelle on m’avait mis en garde, ne m’a pas ému un seul instant. « J’ai vu trop souvent la pitié s’égarer » comme disait l’autre…
Je suis d’Inde disait Madame Grand épouse du prince de Bénévent.
Maintenant que vous êtes d’Inde, vous allez devenir un vieux sage tout rabougri … qui erra sur les chemins de Bonnet d’âne.
Namaste
J’ignore dans quel endroit tu trouves mais j’ose espérer pour toi que tu contournes la mousson – l’Inde sous la mousson faut pas faire comme dirait Messire.. Rhoo, chaton crapahutant à l’arrière d’un rickshaw sous le concert des klaxons, les yeux rivé sur le Vishnu placé au-dessus du volant. Alors bien sur, je te rappelle que te faire gauler avec 1 G de stupéfiant à la douane te vaux les chaînes aux pieds (je ne plaisante pas), tu peux me rétorquer que tu ne la cherches pas mais qu’elle te trouve. No good Baba !… Bref, si toutefois tu es à Bombay, j’ignore si c’est toujours le cas mais se produisaient au Taj mahal Hotel, dans les années fin 80, les plus grandes danseuses (solistes) de bharata natyam. Elles appartiennent à une caste qui leur interdit de danser ailleurs qu’en Inde. (JP Goude avait essayé de les obtenir pour son défilé de fêtant le bicentenaire de la Révolution, il s’est cassé les dents). Où que tu sois, il te faut impérativement avoir vu ce spectacle. C’est magique.
(Tu ne risques pas grand chose – amibes – à acheter un verre de thé à un gamin marchand ambulant et si j’avais su que tu rendais en Inde je t’aurais conseillé de t’y rendre avec des petits crayons de couleur et des carnet – ça ne prend pas de place dans ta valise et c’est un luxe inaccessible pour les gamins)
Bien sur, c’est d’une telle évidence que je ne l’avais pas évoqué : Débrouille-toi pour te faire une séance de cinéma bollywood, le film se déroule dans la salle comme à l’écran. Grand moment.
évoquée(*)
vaut (!)
Très vite parce que je n’ai pas le temps.
Je relierais volontiers Eastwood et Ayn Rand : le libertarisme, l’exaltation de l’individu (avez-vous vu le Rebelle, tiré de the Fountainhead ?) contre l’interventionnisme d’Etat. Qu’il critique à ce point le FBI dans son film est une attaque directe contre Washington — et pour le droit d’exister de citoyens ordinaires, même quand ils sont un eu tarés comme Jewell.
Ça ne risquait pas de plaire à l’Amérique en cet instant présent, d’autant que le héros n’a pas le charisme de Gary Cooper dans le Rebelle…
Et j’ai adoré retrouver Kathy Bates…
Merci Jean-Paul.
Si j’ai le temps, pour illustrer l’épisode de suspicion de Jewell par le FBI, j’écrirai un petit laïus sur les rapports conflictuels des États du sud et du centre des USA avec l’État Central, qui me semblent même inscrits dans la Constitution.
@Flo
Je suis dans deux grandes villes du Rajasthan, Jaipur et Udaipur où la société pour laquelle je bosse a installé des réseaux. Je ne prends pas de rickshaws, je les laisse aux touristes.
Aujourd’hui, la police est venue à l’hôtel nous chercher, mon senior et moi, afin de subir des tests de contamination au Covid-19 à l’hôpital.
En Inde, tous les Occidentaux sont stigmatisés, identifiés comme uniques porteurs et vecteurs potentiels du virus. J’imagine que le discours nationaliste officiel de Modi y est pour quelque chose.
À propos du coronavirus, je mets encore un lien vers un article de Lordon. Rien que le titre est formidable : https://blog.mondediplo.net/coronakrach
Moi je pense , qu’une fois de plus , il s’emballe trop le fredo, il rêve. C’est un littéraire comme Jean-Paul.
Le monde de la finance se sortira très bien de cette affaire, et nous allons payer, c’est ma prédiction de prophète à tambourin.
Rien pigé aux explications économiques qui me font fondre d’amour , oh oui Fredo raconte moi encore l’économie dans les détails alors que je comprends rien,
et j’aime particulièrement l’expression : comme de juste.
Comme de juste, ça sonne XVIIIème siècle
Lordon, toujours aussi bon. Un régal que de le lire et de l’entendre. Pour les Marseillais ou proches de Marseille, il donne une conférence au Theâtre Toursky fin avril.
Ah tout de même.
C’est amusant cette réflexion que tu me fais sur le touriste. C’était déjà vécu à mon époque comme la pire des hontes. Tous les occidentaux que je croisais sur place s’escrimaient à ne surtout pas y être associés. Le premier moyen qui vient en tête est bien évidemment l’aspect vestimentaire : Ce qui donnait pour un homme : un sarouel associé au débardeur crassou, les cheveux coiffés en chignon façon sadhu et le tatouage tribal de rigueur le long du bras. Le second moyen était de baragouiner quelques mots d’hindi indispensable pour le miminum de sérieux que la posture exige. Les femmes se devaient de porter un legging imprimé léopard, toujours avec un débardeur pas plus rassurant, les cheveux teintés dans un henné qui aurait mal tourné (très vilain) avec les bracelets du Rajasthan aux chevilles de circonstance, le tatouage de ces dames était une arabesque au bas des reins. Tous ce beau monde se toisait avec mépris dans le concours « plus hindi que ne l’est l’hindi lui-même », arrivait avec la valeur de six mois de salaires indiens dans les poches, avaient fait un trajet de 7 000 km pour venir s’écrouler (il n’y a pas d’autres termes) sur les plages de Goa, repartaient à l’arrivée de la mousson en étant convaincus de ne surtout pas être des touristes. Les Indiens se marrent bien…
Assume Chaton, ce n’est pas un drame et fais au moins tourner la petite économie locale. Bien, ceci étant dit et si tu as un peu de temps et si le temps te le permet également, demande au premier commerçant de t’indiquer un loueur d’Enfield, et prend le model 500 CC pour une journée. (ne me dis pas que tu n’as pas le permis, ils s’en foutent).
J’oubliais. Toujours si tes tests sont négatifs (ce seraient délirant dans le cas contraire) tu as sans doute des échoppes de barbier non loin de ton hôtel, fais-toi ce soin beauté à l’ancienne et prenant soin de refuser le talc après rasage (ambiance Versailles assurée).
ce serait*
500 CC Enfield : N’aies aucune crainte, c’est un gros veau qui n’excède pas le 90. Une routière confortable dont les décibels du quatre temps te conforteront un peu plus dans ta geste « le monde m’appartient pour 24h ». Grisant. (Et j’emmerde d’avance, et qu’il reste à dix mètres, celui qui viendrait à me dire : » wè mè la chaîne se détend et elle perd de l’huile ».)
Aux étudiants qui croient être indécis dans leur orientation mais qui n’en sont pas certains, le Vespéral propose une licence branlouille-dans-quel-état-j’erre :
http://dl.free.fr/f8WorJd5j
« PaRéO a vocation à essaimer dans d’autres universités »
Sûr ! Ça fera un tabac.
Pour l’instant c’est un DU mais je parie que, le succès aidant, ça va devenir une licence en bon uniforme.
à Josip Gavrilovic:
Merci pour la référence à :
Culioli « A propos des énoncés exclamatifs », paru à l’origine dans Langue Française n°22.
J’ai parcouru l’article (votre lien ne fonctionnant pas,j’en ai trouvé un autre).
https://www.persee.fr/doc/lfr_0023-8368_1974_num_22_1_5671
Cela devait faire près d’un demi-siècle que je n’avais pas mis le nez dans ce genre de choses.
Culioli est subtil ;son exemple « Paul a UNE patience ! » est bien choisi et fait réfléchir.
Mais il n’est pas besoin d’être versé dans la linguistique,ni de réfléchir longtemps pour trouver des objections :Culioli veut absolument que cette phrase exclamative présente la patience de Paul comme qualitativement différente d’une autre ;de surcroît il veut absolument que l’évalaationn de cette pateince fasse appel à du « discret ».
Je me demande bien pourquoi ;si je veux dire que Paul a une patience extrême,je peux très bien m’exclamer « Paul a UNE patience ! » sans que cela implique une différence qualitaive avec la patience de Pierre ou Jacques ;je pourrais la repérer par un nombre réel et donc exit la notion de discret.
Mais Culioli a monté tout un simulacre,avec des termes pompeux ,par exemple « opérateur « (Qlt,Qnt) » et avec ce fourbi il a terrorisé des contradicteurs potentiels-qui ,de peur de paraître bêtes,se taisaient et faisaient mine d’être éblouis.
J’ajoute que dans l’article,il est fait usage de termes d’origine mathématique tels que « compact » et « dense » ;comme d’habitude,le lecteur est renvoyé à d’autres articles où ces termes seraient définis .
Il peut toujours chercher,le lecteur .
Ou bien,s’il veut aller vite,se rappeler cette anecdote-racontée par Culioli lui-même :ses potes de promotion de la section des sciences (dont il cite parfois des ouvrages -qu’il n’a évidemment pas lus-pour faire bien) lui ont dit :ce que tu écris avec notre vocabulaire n’a mathématiquement aucun sens.
En sciences dites humaines, certains articles sont très proches de leurs parodies. On pense notamment aux compères Sokal et Bricmont dans un article célèbre dont il est aisé de trouver copie.
Je préfère donner en lien la réponse de Derrida, un modèle dans le genre défausse, et de m’arrêter sur un fait hautement significatif qui n’a jamais été relevé. En tête de l’article figure cette curieuse « information » : « Publié le 20 novembre 1997 à 00h00 – Mis à jour le 20 novembre 1997 à 00h00. Temps de lecture 4 minutes »
Ce jour là, le temps a suspendu son vol (un effet relativiste ?). Probablement pour protester contre un temps de lecture bien trop faible compte tenu de la considérabilité de l’auteur.
http://dl.free.fr/nxer5FIB2
Bien sûr, de tels travers (de porc) sont impossibles en linguistique.
Oubliez momentanément Derrida, Culioli, Thom, Descles, Milner et autres.
Exercez VOTRE réflexion, comme Lormier a eu le cran de le faire (merci à lui), pour rendre compte de « Il a une de ces patiences! ». Ou bien « Quelle patience il a! » Ou bien « La patience qu’il a ! ».
Mais non. Je rêve éveillé. Tout ça pour vous c’est des salades. On se contentera donc – bien obligé ! – de vos jeux de mots congestionnants d’intérêt sur le prénom de Despentes, et de vos généralités approximatives.
Vous avez écrit : « Cela devait faire près d’un demi-siècle que je n’avais pas mis le nez dans ce genre de choses. Culioli est subtil ; son exemple « Paul a UNE patience ! » est bien choisi et fait réfléchir.
Mais il n’est pas besoin d’être versé dans la linguistique,ni de réfléchir longtemps pour trouver des objections :Culioli veut absolument que cette phrase exclamative présente la patience de Paul comme qualitativement différente d’une autre ;de surcroît il veut absolument que l’évalaationn de cette pateince fasse appel à du « discret ».
Je me demande bien pourquoi ;si je veux dire que Paul a une patience extrême,je peux très bien m’exclamer « Paul a UNE patience ! » sans que cela implique une différence qualitaive avec la patience de Pierre ou Jacques ;je pourrais la repérer par un nombre réel et donc exit la notion de discret. »
Ma réponse : Il ne s’agit pas de créer une différence qualitative avec la patience de Pierre ou de Jacques. Il s’agit de créer une différence qualitative avec les autres patiences possibles (sic), à l’intérieur de l’ensemble « Patiences » (re-sic)envisagé –de façon non consciente évidemment, c’est une opération mentale, non un projet raisonné !- par l’énonciateur. L’énonciateur envisage un ensemble – que Culioli appelle classe, classe d’occurrences. A l’intérieur de cet ensemble virtuel sont présentes les différentes occurrences possibles de la notion « patience » : patience limitée, patience quasi-nulle, patience extraordinaire, patience d’ange, patience exagérée etc. Dire « Paul a UNE de CES patiences !», c’est extraire UNE occurrence dans la classe de TOUTES les occurrences possibles (extraction quantitative) et lui assigner une propriété différentielle (extraction qualitative), d’où le sigle un peu barbare (Qnt/Qlt). En procédant de la sorte, l’énonciateur fait bel et bien passer la notion « patience » du compact au discret (voir plus loin les définitions précises).
Vous avez écrit : « Mais Culioli a monté tout un simulacre,avec des termes pompeux ,par exemple « opérateur « (Qlt,Qnt) »
Ma réponse : Pourquoi simulacre ? J’aurais compris « simulation », car Culioli à cette époque-là (1974) était très friand des modèles mathématiques. Dans ses dernières recherches, il allait au contraire vers des analyses de plus en plus épurées, avec des outils méthodologiques internes à la linguistique (manipulations/ substitutions/ transformations/ gloses etc .) et non empruntés à d’autres disciplines. En revanche il y a un emprunt aux mathématiques que Culioli n’a jamais abandonné, au contraire, c’est le concept de Domaine Notionnel, inspiré de la théorie des Ensembles Flous (Fuzzy sets) de Lotfi Zadeh. Je peux vous en dire plus si vous le souhaitez.
Vous avez écrit : « et avec ce fourbi il a terrorisé des contradicteurs potentiels-qui ,de peur de paraître bêtes, se taisaient et faisaient mine d’être éblouis. »
Ma réponse : Situation inhérente à l’état de faiblesse de tous ceux qui ont besoin d’un gourou (et certains ont pris Culioli pour un gourou). On en trouve partout, même dans les forums de Causeur!
Vous avez écrit : « J’ajoute que dans l’article, il est fait usage de termes d’origine mathématique tels que « compact » et « dense » ;comme d’habitude,le lecteur est renvoyé à d’autres articles où ces termes seraient définis . Il peut toujours chercher,le lecteur. »
Ma réponse :
Non, là, ce que vous dites est erroné, les définitions précisent existent bel et bien :
1. La catégorie du /discret/ : on peut individuer les occurrences et les dénombrer, donc on peut pluraliser. Dans cette catégorie on trouve les substantifs tels que pig(one, two, three pigs), pen, house, car etc.
2. La categorie du /compact/ : on a affaire à de l’insécable au sens strict qui n’autorise aucune forme de découpage (impossibilité d’individuer, de fragmenter, de dénombrer) : par exemple des noms comme chemistry, bitterness, chauvinism, inflation etc. (et j’ajoute, en français, « patience », sauf, précisément, à construire virtuellement une classe d’occurrences !)
3. La catégorie du /dense / : catégorie composite. On a affaire à de l’insécable, du non-individuable (milk, bread, grass, luggage, advice, furniture…) mais la dénombrabilité reste possible avec d’autres mots eux-mêmes dénombrables : a pint of milk, two pieces of luggage, three pieces of furniture, a loaf of bread, a blade of grass…)
J’espère ne pas avoir abusé de votre patience, car tout de même, quelle patience vous avez ! Naturellement, Culioli peut être contesté, critiqué, ses collègues linguistes ne s’en privent d’ailleurs pas. Personnellement j’ajouterais volontiers qu’il FAUT le contester si ça doit faire avancer la compréhension des phénomènes. Pas de gourous !
Méat coule pas.
Gustave Téry est mort en 1928;il n’a pas connu le nazisme;le journal qu’il avait fondé a été pro-nazi et collaborationiste.
PaReo ! que c’est joli ! sera-ce suffisant pour atteindre les 7% de chômistes d’ici 2022 ?
Schweinstein vient de s’en prendre 23, un premier impair, dont 20 pour « avoir imposé un cunni à une productrice alors qu’elle avait ses règles en 2006 » d’après le Vespéral.
Sans règles, ça passait ?
Que va devenir son déambulateur ?
N’est-il pas injuste qu’aucun producteur français n’ait, semble-t-il, proposé la même chose à Vaginie (en respectant les règles (opiner du chef vaut-il acceptation ?)
TDPQQRSR
Nouvelles mesures de sécurité sur BdA :
– Les contaminés par la pensée anacréontique de Dugong au fond à gauche
– Les contaminés par la non-pensée de Josip près des issues vers les chiottes
– Les contaminés par les dissections langagières de Lormier au centre afin qu’on repère mieux ces trouble-fêtes
Attention ! Flo est mandatée par la haute direction pour faire appliquer les consignes et elle tape fort la bougresse !
Je vous ferait remarquer que c’est vous dans l’immédiat qui tenez ce rôle. Et je vous félicite, Pierre, il offre une réaction au premier degré avec menace, intimidation, insultes, tentative de culpabilisation et victimisation « ma bataille : c’est vous ». Je le trouve très Sansèv dans sa façon de faire : Je n’attaque pas en frontale, je profite d’un commentaire pour déverser ma bile à l’endroit d’un autre intervenant.
(Hep ! Coucou Sansèv’)
ferais (!)
Menace, intimidation, insultes : lesquelles? Citez, ne parlez pas dans le vide. Citez aussi le contexte. Citez les commentaires des autres contributeurs auxquels je réponds. Si vous instruisez un procès, instruisez-le à charge ET à décharge. Soyez sérieuse dans vos fonctions de procureur.
« Je n’attaque pas en frontale. » : avec cette phrase, vous vous discréditez vous-même. Apparemment je suis le seul (peut-être avec Pierre Driout, je ne sais pas, il n’a pas répondu à ma question) à NE PAS ME CACHER DERRIERE UN PSEUDONYME. Et quand j’envoie une pique, quand je conteste telle ou telle chose, ça n’est vraiment pas mon genre de me cacher. Vous êtes bien placée pour le savoir, quand j’ai été en désaccord avec vous, je me suis exprimé on ne peut plus frontalement. Là aussi, instruisez le procès avec impartialité.
Si j’avais le temps, et surtout si c’était amusant, je ferais une compilation des propos désobligeants qui ont été tenus à mon égard depuis une semaine. Oui, je m’exprime sur ce forum depuis une semaine, pas plus, et pourtant la liste est déjà longue.
Un dernier point : si vous préférez que je vous laisse seuls, entre vous, « dans l’entre-soi », dites-le clairement, franchement, sans ambigüité. Mais permettez-moi d’ajouter ceci : si vous n’aimez pas trop être bousculés dans vos 16,50 m, choisissez plutôt le curling ou la pétanque.
A quoi sert un forum?
Ça risque de vous être difficilement supportable à entendre mais vos choix ne concernent que vous.
Réponse au message de Flo 15:44
Bien au contraire ce que vous dites me comble d’aise : oui, mes choix de concernent que moi. C’est une question de responsabilité.
Menace, intimidation, insultes : lesquelles? Citez, ne parlez pas dans le vide. Citez aussi le contexte. Citez les commentaires des autres contributeurs auxquels je réponds. Si vous instruisez un procès, instruisez-le à charge ET à décharge. Soyez sérieuse dans vos fonctions de procureur.
« Je n’attaque pas en frontale. » : avec cette phrase, vous vous discréditez vous-même. Apparemment je suis le seul (peut-être avec Pierre Driout, je ne sais pas, il n’a pas répondu à ma question) à NE PAS ME CACHER DERRIERE UN PSEUDONYME. Et quand j’envoie une pique, quand je conteste telle ou telle chose, ça n’est vraiment pas mon genre de me cacher. Vous êtes bien placée pour le savoir, quand j’ai été en désaccord avec vous, je me suis exprimé on ne peut plus frontalement. Là aussi, instruisez le procès avec impartialité.
Si j’avais le temps, et surtout si c’était amusant, je ferais une compilation des propos désobligeants qui ont été tenus à mon égard depuis une semaine. Oui, je m’exprime sur ce forum depuis une semaine, pas plus, et pourtant la liste est déjà longue.
Un dernier point : si vous préférez que je vous laisse seuls, entre vous, « dans l’entre-soi », dites-le clairement, franchement, sans ambigüité. Mais permettez-moi d’ajouter ceci : si vous n’aimez pas trop être bousculés dans vos 16,50 m, choisissez plutôt le curling ou la pétanque.
A quoi sert un forum?
Tiens tiens…Il semble bien que les réflexes communautaristes se mettent en action, et que le Groupe se soude et fasse bloc pour s’immuniser contre l’envahisseur…
Faudra-t-il que je vous laisse entre vous? Dans la consanguinité des 8 ou 10 contributeurs habituels? Pour que le groupe, inéluctablement, s’éteigne? Comme ça serait dommage…
Question : Pierre Driout est-il un pseudo? Ou bien est-ce votre vrai nom? Je signale que mon identifiant est mon vrai nom. J’avance toujours à visage découvert, au risque de me faire appeler « le serbo-croate » par les planqués qui avancent masqués (et pas à cause du coronavirus).
Pierre Driout, pour pallier les effets délétères de ma non-pensée (et accessoirement libérer les accès aux chiottes, il y a en effet des gens sur ce forum qui ont besoin de se vider les intestins. Souvent. Et naturellement ça ne sent pas la rose.), accepteriez-vous de me servir de nègre? Ou bien d’avantageuse négresse blonde, en hommage à Georges Fourest?
Le Capo di tutti i capi vient de me transmettre ses derniers ordres : tout intervenant réfractaire sera enterré six pieds sous terre et obligé de creuser lui-même sa tombe !
Il m’a dit avec obligeance : c’est le seul moyen de contenir cette épidémie de mauvaises pensées !
La starlette, la juge et Diafoirus
Pièce comique en N actes.
La juge ordonne à la starlette de se soumettre à une expertise psychologique par un Diafoirus de rencontre.
Interdit de rire !
Diafoirus devra, par ordonnance, déterminer le quotient intellectuel de la starlette.
La starlette a décidé de se rebeller.
Peut-être que le QI de la starlette se mesurera à 130, alors que le QI de la juge tangente les 100.
D’où la réponse de la starlette à la juge :
Mais qui es-tu pour me juger ?
C’est le coup de bambou final !
Dernières plaisanteries avant fermeture du blog comme on disait de Monsieur de La Palisse un quart d’heure avant de mourir il était encore en vie !
Joli effet de sidération : Trump saisit la planète en fermant ses frontières !
J’ai combattu des lions dans un grand restaurant,
J’ai posé un avion dans un jardin d’enfant,
J’ai construit un immeuble dans une chambre de bonne,
Monter un éléphant dans la rue de Charonne,
Mais toi tu n’y vois que du feu, à croire que t’as d’la merde dans les yeux….
https://www.youtube.com/watch?v=peFZ1p46Zy0
Mais qu’allait-il faire dans cette galère hindoue ? En plus Trump interdit aux faux hindous européens de fouler le sol US !
Avant que j’écrive une nouvelle chronique — sur le coronavirus et la Bourse, grande rigolade —, je tiens à faire connaître les résultats in vivo de la dernière.
Je me suis fait attaquer par voie d’affiches (au lycée) et sur le Net — infâme misogyne que je suis. Lire par exemple :
https://mars-infos.org/le-prof-de-francais-reactionnaire-4880
J’attire votre attention sur la fin :
« un professeur de classe préparatoire diffusant de la pensée misogyne et raciste en série ; qui va observer de manière hyper malsaine des manifestations féministes auxquelles participent une partie de ses élèves, c’est un professeur qui ne peut pas enseigner correctement ni avoir un rapport respectueux avec ses élèves, notamment les personnes qui ne rentrent pas dans les cases de sa norme dominante.
A virer. »
Dois-je porter plainte en diffamation ? Mépriser la bouse du troupeau qui passe ? Que faire ?
J’ai consenti à 20mn de débat — un débat animé, parce que ces jeunes filles, qui ne connaissent rien a Droit, sont persuadées que la parole est en soi une preuve — et que si non, il faut changer la loi : la victime (supposée ) a toujours raison.
Sur Facebook, rebelote. J’ai eu beau expliquer aux unes et aux autres (quelques garçons houellebecquiens dans le lot) que c’était un raisonnement fasciste, ces jeunes gens qui se croient de gauche n’en démordent pas.
Il est temps que je me casse et que j’aille trouver
« un désert écarté
Où d’être homme d’honneur on ait la liberté. »
Laisser pisser les incontinents, quel que soit leur âge…refuser les jugement des mickey !
Vous trouverez certainement -et je le souhaite- un Philinte qui vous en dissuadera.
Rien ne remplacera jamais la confrontation des idées.
J’ai lu l’article en question.
Franchement, c’est juste de la boue, non argumentée, non prouvée, avec des arguments ad hominen, comme toujours.
La Toile est vraiment un exutoire pour toutes les passions tristes, et toutes les frustrations.
Pas vraiment un progrès !
Il faut vous défendre !
Elles se crues toutes permises, il ne faut pas laisser passer ni sur le web, ni sur les affiches au lycée. Dépôt de plainte.
Elles se pensent majoritaires, au-dessus des lois : elles vont devoir comprendre le contraire.
Elles se sont crues * (pff)
Les 110 avocates pénalistes de la tribune parue dans le Monde vous soutiennent, Jean-Paul.
La théorie des catastrophes de René Thom appliquée à l’agression :
Un chien qui voit un intrus rentrer dans sa bulle adoptera une posture de plus en plus agressive en fonction de la distance.
Si l’intrus rentre plus avant dans la bulle, la situation devient catastrophique et le chien devra bifurquer entre une des deux options : attaquer ou fuir.
CQFD
« Par contre, un professeur de classe préparatoire diffusant de la pensée misogyne et raciste en série »
Vous pourriez attaquer, cet extrait est clairement diffamant.
Et bien oui, Jean-Paul, comment s’étonner du résultat de ce que I. Thery a officiellement établi comme « présomption de véracité » de la parole d’une femme, en 2011.
(Faites immédiatement une capture d’écran de l’article avant qu’il ne soit modifié).
Bonne idée.
« un désert écarté
Où d’être homme d’honneur on ait la liberté »
Ben c’est à dire que les déserts sont toujours plus moins écartés – sauf le désert de Retz cher au cœur de Jean-Jacques – Molière avait écrit, il semble, un endroit écarté !
Juste !
Sur un banc du lycée Thiers on écrira quelque jour :
« Le bon Jean-Paul sur ces bancs
Venait contempler la Nature,
Donner à ses oiseaux pâture,
Et jouer avec les enfants »
Petit conseil gratuit :
Avant de passer à l’attaque, il faut compter ses troupes,
et SURTOUT débusquer les traitres !
Sidérée, je suis ! – il est vrai que je traîne pas sur les rés’soc ;
ça leur a fait mal à cette pitoyable caste de petites vipères ignorantes de se prendre en pleine figure le choc des photos ! bien fait !
longue vie au «stupide blog » ! Hasta la victoria, siempre !
Vous avez trois solutions, Brighelli :
1) Soit vous partez sur un dépôt de plainte pour diffamation. Je ne suis pas juriste mais il y a effectivement « atteinte à l’image et à l’honneur ». Si ce sont vos élèves, il y a peut-être quelque chose à trouver à ce niveau-là. Je ne sais pas, ces questions juridiques sont complexes et traitées au cas par cas. Il faudra vous trouver un juriste compétent qui , sauf si vous en avez un sous la main, ne sera pas gratuit.
2 ) Soit vous demandez un rectificatif public et des excuses publiques.
3 ) Soit vous laissez tomber en vous disant que ce groupuscule ne rayonne pas beaucoup et n’a vraiment aucune importance. Dur à avaler, mais bon.
Je ne sais pas si cela vaut la peine de partir dans des ennuis à rallonge pour de pareils individus.
Il en a été fait état pendant vos cours ou pas ? Ce que je veux dire, c’est que ça jase dans le lycée ou c’est très extérieur ?
Les deux.
C’est le fait d’une extrême-gauche très décomplexée et fascistoïde — ils rêvent vraiment, à l’américaine, d’interdire tout discours qui n’adhère pas au leur. L’inverse de 68.
Merci de m’avoir répondu. J’étais embêtée pour vous.
Des gens sans importance. Ne leur faites pas croire qu’ils en ont.
Il faut écrire au proc qui va soit classer l’affaire direct soit charger la police d’enquêter.
Parce que la main courante, hein, surtout dans ces histoires de pas-touche-mimiches…
J’hésite un peu. C’est peut-être donner beaucoup d’importance à quelques minables.
Et je n’ai pas e quoi payer un avocat…
Rien que d’être convoquée chez les flics, 90% des merdaillonnes vindicatives vont faire dans leur froc.
Proposer à l’avocat de se payer sur les indemnités que vous toucheriez et par ailleurs (c’est un usage courant), les frais de justices qui vous engagez peuvent être à la charges du condamné.
Prenez au moins conseils, si vous avez des doutes, auprès d’un avocat. Il vous dira quelles sont vos chances d’être gagnant, auquel cas il n’hésitera pas à leur rentrer dans le lard selon l’accord pré cité que vous aurez établi avec lui.
(le reste en privé)
Proposez*
que vous engagez (!!!)
Je me marre, comment se tirer deux balles dans le pied : Toutes ces actrices qui adhèrent à ce discours de présomption de culpabilité et qui ont des fils, feraient bien de se méfier. Pourvu que leur progéniture n’ait pas à croiser la route d’une louloute en mal de se refaire sur le dos de leur fils, du « fils de plein aux as ». Elles auront toujours la possibilité d’être conseillées par certains joueurs de foot qui redoutent toujours cette mauvaise rencontre.
Bon, ben moi je vous avais répondu gentiment. On ne m’y reprendra pas.
S’en prendre ainsi au Maître ça ne mérite même pas une fessée. Mais ça peut vous valoir une plainte avec une mise en examen, elle est automatique en cas de plainte en diffamation…C’est un peu l’arme nucléaire mais ces jeunes hyènes le méritent…
Et puis il y a la protection fonctionnelle statutaire des fonctionnaires, les flics ne se privent pas d’en faire un usage que l’IGS a même qualifié d’excessif…pour un banal ni..e ta m..e ou un ongle retourné…hop la plainte avec dommages et intérêts…C’est en même devenu un business…
Il vous reste également la protection juridique de vos contrats d’assurances, souvent incluse dans les contrats d’assurance multirisques habitation. Ca permet de payer, au moins partiellement, le baveux.
Après la grande question c’est est-ce que votre plainte sera jugée recevable?…Il ne faudrait pas désespérer l’intersectionnalité méridionale…