trans4Un prof de philo nous donna naguère à traiter le sujet suivant : « Avons-nous un corps ? » Je fus la seule de la promo (petite fierté qui dure) à trouver que l’enjeu n’était pas de répondre par oui ou non mais d’interroger le verbe « avoir ». Entretenons-nous avec notre corps un rapport de possession ? N’est-il pas plus exact de dire que notre corps est constitutif de ce que nous sommes ?

Une régression philosophique non assumée

Au cours de l’histoire, de grands mouvements hérétiques sectaires ont dispensé un enseignement prônant le mépris du corps, considéré comme un simple vêtement de l’âme, voire une prison. C’est le mystérieux gnosticisme, où affleure le souvenir du dédain platonicien envers le monde matériel ; ce sont le manichéisme et le catharisme, ce sont aussi des philosophies orientales reposant sur la croyance en la métempsychose, etc. Pour rappel, la métempsychose, c’est quand on a plusieurs vies et qu’on change de corps à chaque vie (mais à part ça, tout va bien). Ces conceptions de l’homme sont dualistes, c’est-à-dire qu’elles distinguent en nous une partie noble (l’âme, l’esprit, la réalité du moi) et une autre, qui n’en est que le réceptacle : c’est l’enveloppe charnelle.

Des siècles de réhabilitation du corps (depuis le christianisme anti-gnostique jusqu’à la libération sexuelle de mai 68, pour faire simple) auraient dû enterrer profondément dans les limbes de l’histoire ce genre d’élucubrations. Et pourtant, dimanche 12 novembre, avec son documentaire « être fille ou garçon, le dilemme des transgenres », M6 a, comme à peu près toutes les émissions sur ce thème, ressuscité l’antique croyance dualiste.

« Naître dans un corps de fille mais se sentir garçon, ou l’inverse, c’est ce que vivent les personnes que vous allez rencontrer ce soir. » Telle est la première phrase du reportage.

Ophélie Meunier ne dit pas « avoir l’impression de », elle dit « naître dans un corps de fille ». Autrement dit, « Isaac » ou « Cédric » (pour prendre des exemples du reportage) sont de purs esprits… sexués ! Ils se sont malencontreusement incarnés dans de mauvais corps mais la réalité de ce qu’ils sont est un truc impalpable, sexué (en l’occurrence masculin) et en même temps immatériel, coincé quelque part à l’intérieur du corps (féminin).

Qu’est-ce que se sentir homme ou femme sinon entériner des « stéréotypes de genre » ?

 

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Qu’est-ce que « se sentir garçon » ? Vouloir porter les cheveux courts ? Vouloir porter des vêtements de garçon ? Aimer le foot ? Avoir une housse de couette Star Wars (cf. reportage) ? Je croyais que c’étaient là des stéréotypes de genre artificiellement associés au sexe masculin par une construction sociale arbitraire. Souvenez-vous des mots de la grande Najat : « un petit garçon peut aimer jouer à la poupée, cela ne fait pas de lui une fille ». Il est incroyable qu’à notre époque, on doive rappeler de telles évidences mais quand on voit ce reportage, on comprend que c’est nécessaire. On pourrait en dire autant pour les « filles » du documentaire : très maquillé(e?)s, cheveux longs, vêtements très féminins, attitudes maniérées, jeans moulants, talons, ombrelles, ces hommes aspirants-femmes accumulent les stéréotypes de genre. Ne donnent-ils pas de la femme une image caricaturale et dégradante ? Pourquoi nos féministes ne réagissent-elles pas ? On apprend en même temps qu’on peut être une femme tout en ayant entre les jambes un équipement tout ce qu’il y a de plus masculin : se sentir femme ne signifie pas vouloir un vagin (« je ne serais pas plus femme si on me cueillait la fleur », dit poétiquement « Laura »). On ne saura pas ce que signifie « se sentir garçon » (ou fille). Peut-être parce que cela n’a aucun sens : y a-t-il une seule femme sur terre qui peut m’expliquer ce que signifie se sentir femme ? Je serais intéressée de l’entendre.

Pour l’AJLGBT (Association française des journalistes LGBT) :

Les personnes trans ne ‘changent pas de sexe’: elles mettent leur corps en adéquation avec ce qu’elles sont. D’ailleurs, toutes ne souhaitent pas subir d’opérations de réassignation sexuelle. Certaines choisissent juste de prendre des hormones pour se viriliser ou se féminiser. D’autres n’en prennent pas. […] Ce qui compte ce n’est pas l’apparence plus ou moins féminine/masculine d’une personne mais bien le genre auquel elle a le sentiment d’appartenir. »

Pour être complet, le reportage aurait donc dû inclure le cas des personnes trans refusant à la fois les hormones, la chirurgie et toute modification d’apparence. Un grand gars costaud bien barbu et bien viril affirmant se sentir femme sans éprouver le besoin de changer quoi que ce soit en lui. On toucherait peut-être du doigt la limite de certains propos…

M6 en pleine contradiction

 

Ironie de l’affaire : pour pouvoir regarder à nouveau ce documentaire, j’ai dû m’inscrire sur 6play. Eh bien figurez-vous que j’ai eu à indiquer mon « sexe », avec évidemment une seule alternative, « homme ou femme ».

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Me voilà obligée de m’identifier à mon anatomie. Paradoxe donc : si les trans du reportage veulent revoir le documentaire auquel ils ont eux-mêmes participé, ils sont contraints de décliner une identité dans laquelle il ne se reconnaissent pas. Pour un grand moment d’explication à ce sujet, voir la séquence du reportage (36:52 et suiv.) où la journaliste demande : « avant, vous étiez un couple gay ? » « Oui », répond Maxime. « Non », répond « Laura » (la trans du couple). Et « Laura » développe : en fait, Maxime était attiré par les garçons mais il est membre d’un couple hétéro puisqu’il a choisi de vivre avec elle qui, même quand elle était un homme, était déjà une femme. Le pauvre Maxime a l’air perdu et on le comprend. De manière générale, il est douloureux de voir à quel point « Laura » semble ne pas percevoir ce qui saute aux yeux dans l’attitude de Maxime : un mélange de résignation, de pitié et de lassitude. Combien de temps un couple peut-il tenir quand, en face des délires de l’un, l’autre est acculé à de tels sentiments ? Maxime a compris que cela ne s’arrêtera jamais, que « Laura », la « youtubeuse trans », a fait de la « transition » (et du spectacle de sa transition) son mode d’existence permanent. « Elle » dit que, sa transition achevée, « elle » se sentira « comblée » mais il semble trop évident que cette fin n’arrivera pas et peut-être cela vaut-il mieux. Ce serait soudain le vide, la nécessité de considérer que, devenue « elle-même », « elle » doit enfin commencer une vie normale. Or se transformer en femme sous le regard des autres est devenu sa raison de vivre.

Un reportage très triste

 

Derrière le ton guilleret et enthousiaste de la voix off, malgré les grandes musiques envahissantes censées nous tirer des larmes d’attendrissement bienveillant, ce reportage est donc particulièrement triste. Et l’on a l’impression d’être invité à se réjouir d’assister à autant de suicides qu’il y a de témoins. D’abord le suicide symbolique : le changement de prénom qui s’accompagne de propos du type « cette personne n’existe plus ». L’automutilation avec les sévices infligés au corps, soit directement (« Iris » racontant les douleurs que lui impose la nécessité de faire disparaître son sexe d’homme quand il s’habille), soit par une intervention que l’on peut difficilement qualifier de médicale (« ils ont un corps sain, nous leur donnons un corps imparfait », dit le médecin). Et au bout, parfois, l’auto-éradication réelle et absolue : « le taux de suicide est plus élevé que la moyenne chez les jeunes transgenres » (45:36). Et l’on nous donne l’exemple d’un ado qui s’est suicidé… parce que son école refusait son changement de prénom !

« Respecte mon choix » = approuve ou ferme ta gueule !

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De fait, on ne peut qu’être dérangé par l’obsessionnel besoin que manifestent ces personnes d’être approuvées dans leurs choix. Choix de changer de sexe, de prénom, choix d’être opéré, choix de n’être pas opéré. Or, faire un choix, c’est toujours s’exposer à la critique. L’expression « respecter le choix de quelqu’un » n’a aucun sens : si l’on doit évidemment respecter tout le monde, on n’est absolument pas tenu d’approuver les choix de chacun. On est même parfaitement libre de les critiquer, de les réprouver, de les juger dégradants, de considérer que justement, le respect que l’on doit à toute personne humaine nous interdit de cautionner ce que ces gens se font à eux-mêmes. Et à leur entourage, contraint de les « accepter tels qu’ils sont », ou de passer pour méchant.

Finalement, malades ou pas ? M6 à la peine

 

Ni homme, ni femme, les transgenres sont une troisième option, comme l’explique la maman d' »Isaac » en racontant que le principal du collège a ajouté cette possibilité sur la fiche d’inscription de son enfant. Ils ne sont donc pas malades ; précisément, depuis 2010, en France, ils ne sont plus considérés comme tels. C’est pourtant bien au titre de l’ALD (affection longue durée) que l’assurance maladie prend en charge leur transformation, comme on l’apprend quand « Laura » décide de se faire refaire les seins. Un paradoxe que le reportage eût été en droit d’interroger s’il n’avait été conçu sur le mode de l’identification compassionnelle. Cette émission n’est pas une enquête mais un reportage du type de ce que l’on voit dans « C’est ma vie », et ostensiblement conçu comme une démarche de soutien à la banalisation du transsexualisme. Seulement, la journaliste est-elle bien au clair avec la thèse officielle ? Si elle savait que le transsexualisme n’était pas une maladie, indiquerait-elle que « pour l’instant, la médecine n’est pas parvenue à l’expliquer » ? Elle n’est peut-être pas aussi tolérante et ouverte qu’elle le croit…

Et en observant les témoins choisis, on se prend à se demander si cette focalisation sur une hypothétique « dysphorie de genre » ne cache pas autre chose : un besoin maladif d’exister dans le regard d’autrui (« Laura » se filme en permanence) ou une manière détournée de surmonter une disgrâce physique (« Isaac » est obèse, « Cédric » et « Iris » souffrent manifestement de problèmes dermatologiques). En définitive, ce « problème » semble un moyen d’absorber tous les autres soucis de la vie, une version morbide du divertissement pascalien : oubliant tout, persuadées de tenir la clef de leur bonheur, ces personnes sacrifient leur vie à devenir, toujours plus, autres qu’elles-mêmes.

Un mot de conclusion

Je ne suis pas en train de nier la réalité de ce que ressentent ces gens. Sans entrer dans les détails, je dirai qu’il n’est pas facile de se construire en tant que femme auprès d’une mère qui dit « Quel dommage que ce soit fixé d’avance ! Il faut vivre le plus longtemps possible en faisant comme si on avait le choix ». C’est une institutrice qui m’a appris que j’étais une fille et je suis longtemps restée persuadée que ce verdict n’avait rien de définitif. Mais un jour, on se dit que ce qui est formidable, c’est justement le fait qu’on n’ait pas le choix, donc que le problème est réglé et qu’on peut se consacrer à des choses plus importantes. Tellement plus importantes que le petit moi-même.

Ma chance aura sans doute été de ne jamais rencontrer, durant mon enfance et mon adolescence, personne qui me parle de « personnalité à genre fluide » ou de « transgenre » (« Isaac » a un déclic le jour où elle tombe sur ce mot en surfant sur le web), de n’avoir pas internet, de ne pas me monter la tête en regardant, comme le fait « Cédric », les vidéos des youtubeurs trans. Sinon, qui sait, peut-être que moi aussi, aujourd’hui, je serais quelque chose entre le cobaye de labo et la bête de foire, et vous me verriez choisir la taille de mon phallus comme « Laura » celle de ses seins, tout en déplorant au micro d’M6, que le monde se montre si peu compréhensif envers moi.

NB : dans cet article, j’ai attribué les pronoms personnels en fonction du sexe des personnes citées et non de leur identification de genre (ou dans ce cas, en usant de guillemets). Je suis consciente d’avoir fait là un choix risqué :

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40 commentaires

  1. Excellemment pensé et écrit.
    Il est vrai que l’intolérance à ces  » difficultés  » [suis-je suffisamment correct politiquement ?] est réelle et que l’homophobie n’a pas disparu outre-Marais. Nul ne doute que ces personnes [suis-je suffisamment correct politiquement ?] souffrent psychiquement (sans même parler des souffrances qu’il.elle.s [suis-je suffisamment correct politiquement ?] s’infligent.
    Précisément, elles sont psychiquement malades, et que le ministère de la santé ait retiré « les troubles précoces de l’identité de genre » de la liste des affections psychiatriques montre bien à quel niveau de cucuterie politiquement correcte et de veulerie électorale sont descendues nos institutions étatiques. La prise en charge ALD suffit à démontrer la confusion dans laquelle patauge notre société du  » C’est Mon Choix « , émission de télé-poubelle aussi racoleuse que significative.
    Les lobbies LGBTetc. se posent en victimes et pèsent lourd dans les décisions  » politiques  » comme en témoigne la loi Taubira et ses sinistres dérives sociétales.
    Personne ne nie la souffrance de ces malades, mais quand on souffre, on n’a que le droit de se soigner et on ne cherche pas à faire de sa maladie une norme contraignante pour le reste du monde. Le prof de maths poursuivi par ces parents pervers devrait être soutenu par des institutions garantes de leur hiérarchie. Au lieu de cela, ces dernières en rajoutent dans la confusion.
    Tout cela va très mal finir, et le refus de voir ce que l’on voit nous promet de beaux lendemains.

    • Comment parler d’un sujet et de personnes dont vous ignorez tout. Vous êtes pathétiques. Sortez de vos sacristies poussiéreuses !

    • Allez rejoindre vos ami.e.s teigneuses et puantes d’homophobie et de transphobie de la la manof pour tous, vos ami.e.s intégristes et moyenâgeuses/eux. Vous êtes à vomir

      • Ouf, merci !
        ça fait du bien au moral de lire un commentaire qui remet bien les choses à leur vraie place, oui, article empreint d’une pensée qui nous catapulte à l’âge sombre de l’inquisition, et de la saignée ….Puant et dégoulinant de haine transphobe, lire àa en 2017, ça donne la nausée.

  2. J’apprécie beaucoup votre vision sur ce sujet. Puis je vous donner ma réponse pour « se sentir femme » ? : quand j’ ai accouché de mon premier enfant, j’ai senti immédiatement que j’étais responsable de cet enfant et que cette responsabilité me tombait littéralement dessus et primait sur tout autre chose malgré moi. Cela m’a totalement pris de court car je n’ai pas du tout été éduquée dans le schéma fille.

      • et j’en profite pour vous remercier, Ingrid, de cette excellente réflexion, qui m’explique à moi même le malaise que j’ai ressenti en visionnant le début de ce « reportage », malaise qui m’a fait éteindre le poste. En revanche, il y a quelques années, a été diffusé un très curieux reportage sur les troubles de l’ADN (personnes XXY ou XXX ou XYY, ou même YY), trouble qui se découvre en général par des anomalies au moment de la puberté, et qui prend les personnes par surprise. Par exemple, une apparente jeune fille, sevivant comme telle, était en fait génétiquement XY (donc un homme) mais porteuse d’une mutation la rendant insensible à l’action de la testostérone. Donc l’embryon avait fait ce que font les embryon dans ce cas là : il s’était développé en fille, sauf les organes génitaux internes. Voilà qui donne également à penser au sujet de « se sentir homme ou femme »

  3. Voici vraiment l’une des questions du moment
    « De fait, on ne peut qu’être dérangé par l’obsessionnel besoin que manifestent ces personnes d’être approuvées dans leurs choix (…)»

    Ainsi, pour l’euthanasie, je suis toujours stupéfait de voir des gens parfaitement valides demander qu’on les suicide, alors qu’ils ont tous les moyens pour se pendre discrètement dans leur chambre. Il faut absolument que la société approuve leur choix, qu’elle les accompagne et éventuellement qu’elle fasse du spectacle autours

    Idem pour le mariage gay, il ne suffit pas que le couple homosexuel soit autorisé (pacs) il faut qu’il soit reconnu par la société (mariage), affiché outrageusement à la figure de tous, et en particulier de ceux qui n’approuvent pas.

    Et donc idem pour les « transgenres », ce n’est pas seulement s’habiller selon les normes de l’autre sexe, se faire appeler usuellement pour un autre prénom, il faut aussi que l’administration tamponne les desiderata et que la Sécu finance « la transformation »

    Que cache tout ceci ?

    • Le renouveau du capitalisme, un homme/femme/chimère nouveau, où l’on choisiras tout à la carte, genre, couleur de peau, yeux, cheveux, voix, intelligence etc… beaucoup de pognon et d’asservissement en vue

  4. Excellent comme bien souvent.
    Le texte de Association française des journalistes LGBT que vous proposez, en dit plus long que n’importe quel discours : « Les personnes trans ne ‘changent pas de sexe’: elles mettent leur corps en adéquation avec ce qu’elles sont. D’ailleurs, toutes ne souhaitent pas subir d’opérations de réassignation sexuelle. Certaines choisissent juste de prendre des hormones pour se viriliser ou se féminiser. D’autres n’en prennent pas. […] Ce qui compte ce n’est pas l’apparence plus ou moins féminine/masculine d’une personne mais bien le genre auquel elle a le sentiment d’appartenir. ».
    S’en est même tantrique, il reconnaissent de facto que l’âme ou conscience ou ce qu’on voudra, est détachée du corps, simple véhicule, duquel on peut s’extraire et en changer au grès d’une vie.
    La prochaine étape sera la transposition de cette conscience dans une machine. A.I, le film de Spielberg, maladroitement agrémenté d’une « fée bleue », est sur la forme un nanar, mais sur le fond terriblement prédictif. L’androïsation du monde en marche, le choix du futur ne sera pas : jupe ou pantalon, mais celui d’un processeur, et même arrivé là, eu égard aux thèses foireuses des acharnés de la cause LGBT, certains ne trouveront pas leur compte dans le fait d’habiter un processeur quantique de première ou seconde génération…
    Tout ceci n’est que fuite en avant, certes, et vous le rappelez en fin de votre article, la souffrance de certains est tout à fait réelle, mais le « traitement » est quant à lui catastrophique, au moins autant que ceux rêvant de camps de rééducation pour ces indécis corporels.

  5. Réfléchi et avisé. Voici un texte que beaucoup de ceux qui nous dirigent dans beaucoup de domaines, devraient lire et relire pour s’imprégner de bon sens et de sagesse.

  6. excellent papier, comme d’habitude, Madame Riocreux. Merci.
    Je reste fondamentalement attaché à l’idée que derrière l’affichage parfois outrancier de l’homosexualité, le lobby LGBT, etc… il y a de vraies souffrances qui proviennent, tout de même, de l’homophobie et d’une vision un peu simpliste de la société.
    Si un garçon « joue à la poupée » ou une fille « aux voitures », il arrive qu’ils soient catalogués pédale ou garçon manqué. Certains n’en souffrent pas, d’autres si (encouragés dans cette souffrance par d’autres, qui eux-mêmes en avaient souffert). Et plus tard, si un homme est amoureux d’un garçon, une partie de la société va le regarder bizarre, une autre va l’accueillir à bras ouverts dans le camp fortifié des LGBT.
    Les homos ont un temps revendiqué le droit à l’indifférence et mais ne l’ont pas vraiment obtenu, en partie parce que débordés par ceux qui voulaient le droit à la différence. Il en ressort tout une idéologie qui proclame que l’homosexualité n’est pas un choix (mais on est libre quand même).
    C’est dommage parce que je suis certain qu’avec un peu d’efforts de tolérance de la part des hétéros (pas ceux des plateaux télés, ceux de la vie de tous les jours), chacun assumerait bien mieux sa vie et ses préférences sexuelles.
    Hélas, ce n’est pas le cas et à l’homophobie des uns répond l’exubérance des autres. Combat perdu pour encore un bon moment.

    • Votre commentaire se veut bienveillant envers les homos mais derrière se cache en fait de l’homophobie latente. Pour votre gouverne, NON nous ne sommes pas libres, NON on ne choisit pas d’être homo vu le niveau d’homophobie dans ce pays, de militer, de se faire insulter. Ce serait bien plus simple d’être hétéro, marié avec trois gosses et un chien, bien dans la « norme » dans ce monde hétérocentré.

  7. Chère Madame,
    Ce que j’admire le plus dans vos articles et particulièrement celui-ci, c’est la clarté de la langue. Vous faites la démonstration que dans le brouillard idéologique où nous voyons sans cesse surgir de nouveaux monstres sans savoir comment les nommer et donc les juger, une langue précise et maîtrisée qui refuse les facilités du jargonnage, qui ne se laisse pas intimider par les slogans, est le seul outil dont nous disposons pour nous repérer. Ce qui se conçoit bien…
    Merci.

  8. Si vous aviez bien écouté ce reportage, vous auriez noté qu’une de ces trans disait ne pas ressentir le besoin de l’opération et voulait garder son pénis. Pour le reste, ces personnes veulent ressembler à des femmes ou des hommes et je ne trouve pas leur bouleversement outrancier ou exagéré. Quant à l’identification compassionnelle, vous devriez ne pas vous fermer à la possibilité de compatir à ces trajectoires faites de réelles souffrances. Car de ces souffrances, vous ne savez rien.

  9. D’abord bravo et merci pour cet article remarquable, pondéré et d’une belle langue de Mme Riocreux. Expérience faite par mon ex, plusieurs causes possibles à cette évolution, dont le décès d’une sœur ou d’un frère adoré par les parents avant leur propre naissance alors que le trans est de sexe opposé.
    Mais ce qui fait vraiment problème, et peut s’avérer rapidement mortel, ce sont les traitements hormonaux mis en œuvre avec, ou sans, conseils médicaux. Mon ex est mort en moins de 10 ans d’une parkinson, dans des souffrances physiques et morales épouvantables, abandonné de tous, y compris enfants, nombreuse fratrie et amis, et après avoir perdu tout sens de la réalité.

  10. Et l’amour alors ? Produit du corps, de l’âme ? Peut-être que Maxime supporte quand même Laura, parce qu’il l’aime ?
    Les questions qu’on peut se poser sur l’amour, on peut peut-être aussi les poser au sujet de l’identité sexuelle. Je ne suis pas convaincue que le problème soit bien posé ou du moins réellement pris au sérieux, car il se pourrait d’une part que le trouble de l’identité soit aussi corporel, d’autre part que nous ne « soyons » notre corps qu’en un sens à définir…

  11. Très bien ! Seul bémol, je crois que vous ne comprenez rien à la métempsychose, il ne s’agit en aucun cas d’un mépris du corps ! L’idéal du bouddhisme est de devenir moine, c’est-à-dire heureux dans son corps tel qu’il est avant de rejoindre le nirvana qui n’est pas la réalisation de l’âme mais plutôt la communion avec quelque chose d’indéfinissable que j’appellerais, faute de mieux, le « grand tout ». Mais il faut se méfier des « bouddhistes » bobos qui se croient bouddhistes parce qu’ils ont lu deux livres de Matthieu Riccard (qui fait partie d’une secte insignifiante, celle du Dalaï Lama, 5 millions d’adeptes sur près de 500 millions sans compter les hindouistes).

  12. Bonjour madame,
    le 9 octobre 1974 une chirurgien m’a demandé  » tu te sens plus fille ou garçon? » J’avais 14 ans et ma physionomie générale était celle d’une fille mais mon état civil disait que j’étais un garçon.

    Comme je ne répondais pas il m’a demandé « tu te sens plus attiré par les filles ou par les garçons ? » Ma mère a répondu à ma place, il nous a remis une convocation (que j’ai retrouvée) avec un code (pour donner à la SECU) puis il a fait entrer une équipe de blouses blanches qui m’on photographiée.

    Le 23 décembre suivant ils m’ont débarrassée des attribus féminins (pour être conforme à mon état civil) et j’ai pris une picouses d’androtardyl (testo) tous les mois ou presque j’usqu’à l’âge de 47 ans. Ils étaient convaincus que je ne pouvais pas avoir des attribus des deux genres et moi je pensais qu’aucune fille ne voudrait de moi si mon corps était celui d’une fille à 50%

    Suite à l’opération : Bonheur total et éternel ?
    Depuis l’âge de 11-12 ans j’etais habituée à cacher ce truc honteux donc je vivais vivre dans la discimulation et le mensonge, sinon c’était la honte (pour mes parents). Je pouvais faire n’importe quoi car le mec qu’on voyait n’était pas moi ! Alors je me suis adonnée aux conduites extrêmes pour essayer de ressembler à ce qui exister de plus viril sur terre. A 18 ans le médecin de famille m’a dit pourquoi on m’avais opérée et comment devait se dérouler (normalement ) ma vie selon la science: 1/ je ne pourrai pas me marier car les XXY sont stériles , 2/ je ne pourrai pas faire d’études supérieures car les XXY sont peut intelligents, 3/ mon espérance de vie était de 35-40 ans c’est ainsi.
    Donc j’ai eu 2 enfants qui ont maintenant 32 et 29 ans, je suis ingénieur et ça fait 18 ans (j’ai 58 balais) que chaque matin je me demande si je suis vivant ou si je me suis re incarnée dans un corps acheté chez amazone.

    Tout le monde s’est planté, moi aussi.
    A force de culpabiliser et de penser à me donner la mort à 47 ans j’ai décidé de ne plus prendre de testo et d’arrêter de jouer à Superman. L’équipe médicale n’était pas d’accord car nous étions en 2007 et deux femmes ne pouvaient pas être mariés. Il fallait divorcer avant. Pour une fois j’ai écouté personne. Depuis que je prends plus de testos, on me dit « bonjour madame » et j’en suis très fière. Je ne porte pas de perruque, je n’ai pas de talons hauts ni de fanfreluches. Pour le commun des mortels je suis complètement incohérente, je ne veux surtout pas qu’on modifie mon corps car mon organe sexuel marche impeccablement bien (de mon point de vue) et ça n’était pas le cas auparavant (avec testos en picouses).

    Alors quand je lis des propos tels que les vôtres j’ai de la peine. Vous m’auriez vue à 13 ans vous auriez certainement dit cette gamine est folle, c’est à cause d’Internet (qui n’existait pas) ou de ses fréquentations (ses parents le conditionnent). Quand vous auriez découvert mon état civil vous auriez dit ce garçon est malade (la tête). Et quand vous auriez découvert que je suis à la fois fille et garçons vous auriez certainement dit que je ne suis pas un cas représentatif ou pire : il est « ni l’un, ni l’autre », ce qui est une négation de mon être. Voilà madame pourquoi je combattrai toujours votre ignorance et votre arrogance. Je souhaite seulement qu’on cesse les mutilations et les hormonothérapies imposées. Voilà pourquoi je suis contre le déterminisme par le genre. Je suis pour l’auto-déclaration du genre à l’état civil (et les changements multiples éventuels ) sans contrôle médical, familial ou judiciaire, pour chacune et chacun. Je suis contre le 3e genre à l’état civil c’est une autre discrimination.
    Vous pouvez m’appeler si vous souhaitez en savoir plus.

    • on a le même parcourt, médicale, est pro, j ais arrêter d être le mec que tous voulez voir. j ais repris mes étude d ingénieur a 35 ans, est repris ma vie est mon corps en main a 40 ans. aujourd’hui a 52 ans je suis enfin heureuse en couple avec mon mari. est ça!, sa na pas de prix n en déplaise aux soi disant gent normaux

  13. Bonjour,
    En vous lisant Madame, j’ai eu le sentiment que vous prenez plaisir à vous écouter penser au moins autant que certaines personnes trans ont plaisir à se regarder changer … Pardonnez moi d’être aussi directe (vous ne prenez pas de gants, vous non plus) mais lorsqu’on s’intéresse à un sujet et lorsqu’on décide de publier, il serait honnête de se documenter sérieusement avant. Fonder une position publique sur un reportage et quelques lieux communs psychobidules n’est pas sérieux … mais la soif de reconnaissance dépasse tout, je suppose.

    • Je suis de votre avis. Un article pour ne rien dire, de belles phrases qui montrent un mépris évident.

      D’ailleurs : si le monde a de plus gros problèmes que le genre, et que les gens trans ne pensent qu’à eux, alors pourquoi écrire un article sur la transidentité plutôt que la famine dans le monde ? Cette remarque ne fait même pas sens.

    • C’est vrai que nous avons tendance à aimer les miroirs, mais non, nous ne sommes pas narcissiques pour autant. Les personnes transgenres ne sont pas différentes des non trans: il y a des femmes coquettes, des femmes plus masculines, des sportives, des universitaires, des enseignants, des ouvriers, etc etc… aucune différence vraiment (mais j’apprécie le trait d’humour ^^, en tant que femme transgenre)
      Pour le reste, je suis d’accord, et je vais même pousser le vice : cet « article » est un condensé de mauvaise foi, de mépris, d’ignorance, voire de haine. En somme c’est de la merde
      Alice (femme trans , lesbienne, docteure et maman fière de son enfant)

  14.  
    Et puis alors tout ça se complique si l’on adopte les théories de C.G. Jung sur l’« animus » (masculinité inconsciente de la femme) et l’« anima » (féminité inconsciente de l’homme). Les hommes désirant devenir femmes – pardon d’utiliser ce langage archaïque – sont-ils animés par une anima très prégnante ? Et pour les femmes désirant se viriliser, tombent-elles sous la coupe de leur animus ?
     
    Autant de questions existentielles, qu’on résolvait avant par le mariage – pardon d’utiliser un concept aussi archaïque.
     

  15. Chère Ingrid,

    Je ne suis pas totalement en accord avec vous.

    Pour commencer, mon humble opinion est qu’il n’y a pas de régression, du moins pas comme vous l’indiquez. Un bon quart de l’humanité croit directement en la réincarnation (les bouddhistes), et si on prend le pourcentage des religieux des autres croyances qui adaptent leur analyse de leur(s) texte(s) envers ce principe, on peut penser qu’on a, au bas mot, c’est 50% de l’humanité qui accepte le principe de réincarnation.

    Parmi ces gens là, vous avez par exemple les Japonais, qui, à l’ère Meiji, démontent l’armée Russe en 1905. Les japonais sont passés littéralement du moyen-âge, en 1868 au rang de puissance mondiale en 1905 (avec toutes les contraintes inhérentes à la vie insulaire!), alors même qu’il nous aura fallu plus de 2 siècles pour que vienne le siècle des lumière.

    Or, (je l’avais déjà évoqué sur ce blog je crois) ces lumières nous apprennent que nous vivons dans un monde où nous acceptons, en physique, le principe rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme.

    Si on part de l’idée que on a une conscience, que cette conscience présente un caractère immanent et, quelque part, divin… Que cette conscience disparaît (tant pendant le sommeil, qu’à la mort) la seule explication un tant soit peu rationnelle et correspondant à l’idée de Lavoisier, c’est que cette conscience reste, et passe d’un corps à un autre.

    Elle n’a pas plus de raison de disparaître qu’un atome n’en a.

    Un homme, ou une femme, ne sont pas capable de créer une conscience par un simple coup de reins (preuve en est que l’IA n’en est pas au niveau de skynet, ou des robots d’Asimov, et ne le sera sans doute jamais). On ne fait que fournir la matière première, l’enveloppe. Et ceci explique beaucoup de choses que la science a des difficultés à expliquer:

  16. C’est marrant mais l’époque veut que l’on dénigre Platon pour son côté réac et idéaliste (La théorie des Idées et le Mythe de la Caverne).
    Pourtant, les progressistes n’arrêtent pas de s’y référer sans s’en rendre compte (trop conceptuel sans doute), à propos de l’avortement ou du changement de sexe, l’argument étant : mon corps est à Moi. Qui est Moi dans cette phrase ? La pure Idée platonicienne de ma personne ?
    Et comment puis-je prétendre à une possession alors que je ne sais pas pourquoi je suis né et que je ne sais pas l’heure et les circonstances de ma mort. Quand je possède quelque chose, il me semble avoir plus de maîtrise sur l’objet possédé….
    Bon article comme à l’accoutumée

  17. Il est épatant cet article : totalement non documenté du début à la fin, ne se basant que sur les dires d’une émission de télévision et écrit de plus avec un mépris certain pour des personnes qui ont juste le tort d’être différentes.
    La seule chose à en retenir est a fierté non dissimulée de son auteure :
    – d’une part de casser du sucre sur le dos d’autrui, mais ça c’est son habitude : plus il est faible plus ça lui procure du plaisir apparemment et par la même elle pouvait en plus le pousser au suicide.
    – d’autre part de nous faire partager cet orgasme introductif : elle est la seule de sa promo à s’être aperçue que dans la phrase « Avons-nous un corps ? » le premier mot était le verbe avoir !! Autosatisfaction totale ! Hourra !!
    Je m’en vais de ce pas réclamer le prix Nobel pour être la première personne à m’apercevoir que dans Riocreux il y a creux, mais sidéral le creux….

  18. Kanaelle a raison – comme d’autres ici d’ailleurs.
    Si l’on ne se laisse pas duper par la beauté (relative, je sais aussi m’y prendre quand je le veux…) des phrases d’Ingrid, tout sno props est creux… très creux.
    Que sait-elle vraiment des trans? Que sait-elle de ce que c’est que la souffrance de ne pas se sentir « soi ».
    Effectivement se sentir homme, se sentir femme, moi non plus je ne suis pas d’accord avec ces raccourcis, et pourtant je suis trans…
    Je préfère dire que je me sens « moi »… dans mon unicité qui fait de moi la seule personne à être ainsi… Comme vous l’êtes vous, elle, eux… « Homme »? C’est une convention. « Femme »? c’est une convention…
    Quand on est comme nous, comme on se sent, « soit », certains ne peuvent plus nous placer dans une case, nous ranger, nous classer… ben oui on est inclassables…
    Mais le classement… ne serait-ce pas une convention là aussi?…
    Donc forcément un raccourci?.. qui omet/gomme/lisse les différences.
    Ce sont les peureux de la vie, les inquiets, les intolérants qui ont besoin de se rassurer en rangeant leurs semblables dans des cases.
    Moi je m’en fout pas mal… et vous savez quoi? J’en suis heureuse.. Vous devriez essayer, chère Ingrid…
    Sans rancune.

  19. Rarement lu un texte aussi gerbant. Non contente de remettre en cause nos existences, de citer les moriboms, les clichés, amalgames et tout ce qui est possible d’écrire de transphobe et cissexiste, « l’auteure » se permet une attitude supérieure et hautaine vis à vis de nous, personnes transgenres et intersexes, comme si nous n’étions que des malades mentales, idiots, suiveurs normés d’une pseudo mode qui implique de se faire rejeter de partout, frapper, insulter, voire bien pire.
    Que dire de plus? Ces textes be méritent rien d’autre que la suppression et l’oubli, il n’y a pas débat sur l’existence des personnes transgenres. De même qu’il n’y a pas débat sur les personnes noires (on comprend mieux l’aberration du texte en remplaçant trans par noir, ou juif n’est ce pas?), et que par conséquent, celleux se permettant d’écrire sur ce sujet sont particulièrement racistes, ou ici transphobe, haineux, tout simplement.

  20. Votre article n’est qu’un ramassis de clichés, de stupidités, de discriminations, bref un papier haineux dont je ne me servirais même pas pour me torcher.
    Vous écrivez votre fierté, ah ça vous l’êtes fière d’écrire des papiers minables adressé à des individus aussi creux et pitoyables que vous. Vous ne vous êtes jamais documenté, vous êtes une ignare sur le sujet de la Transidentité, vous ne faites que vomir votre fiel transphobe. Nul doute que vous soyez également homophobe.
    Allez donc rejoindre vos potes de la manif pour tous, les cathos et politiques intégristes, moyenâgeux.

    Je ne vous salue pas.

  21. Tout l’article n’st qu’un tissu de stéréotypes et de foutaises sur les personnes trans, basé sur un mauvais documentaire, les deux contredisant à la fois le bons sens et ce qu’il en est vraiment d’un point de vue scientifique…

    Déjà, vous insultez toutes les religions qui ont pour seule défaut d’avoir osé dépeindre un autre tableau que celui d’une doctrine catholique primitive et psychorigide, comme celle que vous semblez défendre, et qui voudrait que l’on reste tous de sages petits moutons acceptant tout ce qu’on subit, sans chercher d’explications ou de réponses à nos questionnements les plus légitimes.

    D’ailleurs, qui êtes-vous pour être convaincue que l’âme ne peut pas exister ? Vous avez vu une étude SCIENTIFIQUE quelque part qui prouverait que « derrière », il n’y a rien ? Vous êtes convaincue qu’avec les 11 dimensions dans lesquelles nous évoluons suivant la théorie scientifique M, il ne peut rien y avoir ?
    Et vous croyez vraiment que des personnes trans se battent jour et nuit pour changer leur corps si elles n’avaient aucune attache matérielle ?

    Vous croyer que le constat que leur dicte leur cerveau, qui est en contradiction de genre avec leur corps, est erronée et n’est basé sur rien de physique ? Alors vous nier donc les récentes études SCIENTIFIQUES qui ont montré que le problème de ces personnes venait bien de leur cerveau, celui-ci fonctionnement à la manière de celui d’une personne au sexe de naissance opposé. Et vous croyez que vous allez faire croire vos conneries « philosophiques » et tromper tous vos lecteurs sur ce qu’il en est vraiment, grâce à la méconnaissance du sujet de ce documentaire (qui je l’admets également, est mauvais) ?

    Ensuite, que vous y croyez ou non, les stéréotypes de genre ne sont basés que sur la triste réalité des choses… En l’absence de toute influence extérieure, des études sur la Norvège ont montré que les choix des petits garçons étaient généralement différents de ceux des petites filles, qui fuyaient davantage les milieux scientifiques, tout cela à quelques rares exceptions près (c’est là que l’on retrouve en large minorité notre population trans). Voilà pourtant de quoi en finir avec la vague malsaine de féminisme outrageuse que vous semblez défendre, et qui voudrait que les femmes soient parfaitement égales aux hommes, alors qu’en réalité chacun est bon dans son domaine. Pas de quoi commenter la suite de vos propos là-dessus, vous n’apporter aucune idée différente.

    Ensuite, vous avez raison d’inclure les personnes qui refusent les changements corporels, sachant que le seul « défaut » (ce que vous sous-entendez) qu’on pourra leur trouver est qu’elles n’ont simplement pas envie de passer de passer entre les mains du monde médical, par peur des conséquences sur leur santé physique. Et je ne suis pas sûr que les faire passer à la trappe et remettre en cause le courage dont elles font preuve pour s’affirmer, soit nécessaire…

    Autant que je sache, les personnes trans choisissent dans ce type de formulaire l’identité auxquelles elles s’identifient, et il n’est d’ailleurs indiqué nulle part que ce doit être en rapport avec l’anatomie, puisque c’est au genre social qu’on se réfère en premier lieu lorsqu’on s’adresse à quelqu’un…
    Cela me paraît également logique qu’on se réfère, dans une histoire de couple, d’abord à soi quant à l’identité intérieure, puis ensuite à l’autre suivant son corps, ce qui explique la confusion entre les deux personnes. Evidemment suivant votre raisonnement, vous ne montrez rien.

    Ce qui est triste, c’est votre façon de dénigrer ces personnes. Vous vous référer aux taux de suicide avant que ces personnes soient physiquement accomplies, mais vous préférez faire oublier que plus de 90% des personnes qui ont terminé leur transition mènent une vie heureuse et épanouie, c’est le comble de voir à quel point vous vous foutez du monde…

    Et s’il n’y avait que le changement de corps, vous devriez savoir qu’en ayant terminé leur transition, ces personnes ont moins de chances de développer un cancer que le reste de la population, pour celles et ceux qui ont fait retirer leurs organes sexuels. Alors que l’on ait parlé de corps imparfait plutôt que de corps malade prend son sens, et encore, c’est subjectif, car je pense que la plupart de ces personnes trouve leur nouveau corps suffisamment en adéquation avec ce qu’elles ressentent pour le qualifier de parfait…

    Ensuite, je ne reviens pas sur votre histoire de choix ni de maladie, puisque pour ces personnes, c’est une nécessité médicale et qu’on ne peut faire autrement à ce jour. Et il est totalement absurde de choisir d’approuver qu’une personne soit malade… D’ailleurs, je conçois mal comment les personnes trans aient pu parvenir à faire croire qu’elles ne sont pas du tout malades, alors que l’idée de base était de montrer que ce n’était pas une maladie psychiatrique, mais cela reste maladie tout de même, que l’on devrait davantage qualifier de neurologique, car elle affecte la structure même du cerveau.

    Mais le pire, c’est que vous vous compariez à ces personnes malades pour faire croire vos absurdités, alors que vous n’êtes pas concernée, ce que vous auriez sûrement compris depuis longtemps si vous aviez rencontré une personne trans…

  22. Bon je suis trans et bien dans mes basket … mais j ai rarement lu un tel torchon…. un ramassis de connerie… un jugement uniquement. Sur le bien fondé d un reportage d une chaîne qui ne. Cherche qu’ à faire de l argent …. il faut rentrer un peu plus en profondeur pour comprendre ce que l on vie …. avoir le. Choix de sa vie. Oui on l à tous… la transidentite n est pas un choix … la vivre oui ça en est un… vois êtes sûrement raciste homophobe partisans du en pour écrire un papier avec lequel j oserai même pas me torcher …
    Bien A vous ..

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