Pathologisation médiatique de la peur.
Presque coupée du monde, sans radio, télévision ni internet durant quelques semaines, je me demande aujourd’hui si cela valait la peine de rentrer de vacances. A peine suis-je revenue que je me fais traiter de malade.
J’avais, il y a quelques mois, consacré un post à la psychiatrisation du mal : les fameux « radicalisés » qu’il ne fallait surtout pas confondre avec des « déséquilibrés » mais à qui l’on voulait néanmoins offrir un « suivi thérapeutique », en vertu d’un curieux paradoxe. Depuis, les méthodes de déradicalisation sont devenues l’objet de maints sarcasmes et les journalistes qui ne juraient que par cette notion magique affichent aujourd’hui, avec le même aplomb que naguère, le plus grand scepticisme. Certains experts ont d’ailleurs disparu des plateaux, leur compétence et même leur moralité étant fortement écornées. Et nos médias, qui se sont rendus complices de leurs juteuses stratégies d’enfumage, jamais ne s’excuseront.
Aujourd’hui, les malades ne sont plus les méchants, mais nous.
C’est du moins ce qui ressort du traitement médiatique de l’attentat de Barcelone. Cette tendance à la pathologisation des émotions se dessinait déjà au fil des précédents attentats mais j’ai eu le sentiment qu’avec ce dernier événement, on atteignait un sommet. Choqués, tristes, révoltés, nous ne sommes plus que malades.
Que l’on se comprenne, je ne suis pas en train de nier la réalité de ce qu’est un traumatisme, encore moins de remettre en cause la nécessité d’une prise en charge psychologique pour les victimes et leurs proches. Je dis seulement qu’il y a quelque chose de malsain dans l’angle médiatique choisi pour aborder les émotions populaires après un attentat. En clair, j’ai remarqué que, justement, on les traitait de moins en moins comme des émotions légitimes et de plus en plus comme des problèmes médicaux : il faudrait se guérir de la peur, de la colère, de la haine, de la méfiance, etc., bref annihiler en nous tout ce que l’on nous désigne comme des émotions négatives, donc mauvaises.
Le vocabulaire technique permet de propulser des évidences au rang de titres :
En gros, ça leur rappelle de mauvais souvenirs.
Comme souvent, il est intéressant de voir comment est utilisée la parole des experts. D’abord, c’est évidemment un choix journalistique que de donner autant de place à la question de la prise en charge psychologique. Cela revient à considérer que parler de nos émotions est aussi important que parler des faits eux-mêmes. Nous regardons une « édition spéciale » pour savoir ce qui s’est passé et voilà qu’on nous renvoie à nous-mêmes, que nos propres sentiments deviennent l’objet de l’information. Or, en matière d’émotions, parler de, c’est aussi influer sur, suggérer. Quand on vous dit que vous avez besoin d’une prise en charge psychologique pour ne pas céder à la peur, on vous laisse entendre clairement que vous ne devez pas avoir peur. Si vous avez peur, faites-vous soigner.
Cela m’amène au second point : la résilience. La résilience, c’est un mot que les journalistes aiment beaucoup. Rappelons que ce terme désigne (pour un matériau puis, par métaphore, pour le psychisme) le fait de résister à un choc ou, plus exactement, de retrouver son état initial après ce choc. Or, à chaque fois qu’un psychologue vient rappeler à quel point il est « normal d’avoir peur » ou que « la répétition des attentats produit une forme d’anesthésie émotionnelle inquiétante », les questions du journaliste l’aiguillent systématiquement vers un discours chewing-gum sur la nécessité de continuer à vivre comme avant et donc d’atteindre… (roulement de tambour) la résilience. C’est ainsi que la chaîne LCI invente un concept intéressant, le cri de résilience. Mais si, mais si. Et ce cri, vous l’avez deviné, c’est :
A priori, s’ils crient, c’est que la résilience n’est pas tout à fait acquise. On a plutôt affaire à une méthode coué à grande échelle, une autopersuasion collective à visée analgésique. Ils découvrent qu’il y a des fanatiques sanguinaires parmi eux et ils crient « même pas peur ». Mais tout va bien, ces gens sont en pleine résilience, ils ne sont pas malades, non non. C’est vous, avec vos mauvaises pensées, qui devriez consulter un spécialiste.
On se croirait dans le film Invasion (tiré du roman The Body Snatchers, de Jack Finney) : les personnages contaminés par la mystérieuse substance extraterrestre tentent de convaincre les autres de se la laisser inoculer, en leur expliquant qu’elle va les libérer de cette chose pénible que sont les émotions. Et l’on nous montre des espèces de zombies aux yeux fixes déambulant dans les rues sans plus rien éprouver, pas même quand ils voient quelqu’un se faire jeter d’un pont. Même pas peur, la zénitude totale. A bas le stress-post-traumatique.
Enfin, cette approche médicale accentue le caractère irrationnel de la réaction émotionnelle : c’est bien quelque chose qui nous échappe puisqu’il s’agit là d’un état qu’il faut soigner. Or, la peur, la colère, la méfiance puisent aussi à la source de la raison. Si je peux, n’importe où, n’importe quand, être victime d’un attentat, alors j’ai des raisons d’avoir peur. Quand je vois que ces types tuent aveuglément des civils, il est non seulement juste, mais il est même logique que j’éprouve de la colère. Et quand, en plus, on essaie de me faire croire qu’éprouver ces sentiments fait de moi une malade, je sens croître cette colère et je me dis qu’il faudrait être bien malade pour ne pas l’éprouver.
Je lisais récemment que des chercheurs allemands envisagent de combattre la xénophobie par un traitement aux hormones. Le principe consiste à faire inhaler de l’ocytocine à des gens tout en leur montrant des photos de réfugiés. J’espère que c’est une bonne grosse fake news, sinon je perds toute foi en l’humanité.
Mais tant qu’on y est, je propose pour ma part le test suivant : faire inhaler de l’ocytocine aux gens en leur montrant des images d’attentats. Comme ça hop, fini, la colère et la peur. Résilience assurée. 300 morts ? Même pas peur, résilience. 1000 morts ? Même pas peur, résilience. Une bombe ? Même pas peur, résilience. Un camion bélier ? Même pas peur, résilience. Ils pourront nous tuer jusqu’au dernier, ce sera toujours : même pas peur, résilience. A bien réfléchir, je ne suis pas sûre que la dose d’hormones soit si nécessaire : après quelques heures d’ »édition spéciale attentats », je me sens admirablement résiliente.
Chère Ingrid,
J’espère que vos vacances furent agréables.
Je rebondirais sur cet article en vous faisant observer qu’aucun état de droit qui se respecte n’a jamais organisé d’attentat sur son sol pour orienter la réaction populaire.
En fait, aucun état ne dispose d’une police secrète, dont l’activité n’est contrôlée par personne (normal, puisque secrète) capable d’organiser de tels évènements.
Je blague, bien entendu.
Quand je regarde le monde, l’unique question que je me pose est « à qui profite le crime ». Et quand je vois ces attentats, en Espagne, je me dis « tiens, à la veille du référundum Catalan, quelle surprise… »
Mais chuuuut. Nous sommes les serviteurs de nos maîtres.
Je vous souhaite une belle journée.
PS: je vous ai envoyé un petit mot sur un réseau social (puisqu’ici ce n’était plus possible, la faute au spam, j’imagine), pour vous faire remarquer une autre incongruité, relative à des évènements s’étant déroulés dans la mer du Japon…
Le référendum catalan?
A Nice, à Moelenbeck, à Londres, en Finlande, à Paris, en Allemagne, etc, etc…
Je ne savais pas que ce référendum pouvait enflammer la planète.
Suis-je bête. Merci Demosthene de nous éclairer ainsi.
Le « même pas peur » face aux attentats, c’est du même tonneau que le fameux : » ce n’est pas le stress qui est mauvais, mais votre réaction face au stress ». Victimisation, quand tu nous tiens…
Je vais en rajouter un peu, après tout, on n’en est pas à cela près : « Ce n’est pas le tabac qui est nocif, mais la réaction de votre organisme qui est inadaptée ».
Tout cela fait partie des divers écrans de fumée proposés au bon Peuple pour ne pas mettre sur la table le problème de l’Islam.
Merci.
J’aime beaucoup vos articles et votre capacité à nous aider à voir plus clair au sein de ce paysage médiatique aussi répétitif que « niaiseux ».
Continuez, vous nous faites beaucoup de bien.
Il y a une erreur sur le site Causeur: le titre de RMC a été remplacé par celui de LCI, ce qui rend incompréhensible votre analyse du premier.
Et en plus, les commentaires des lecteurs n’y sont plus techniquement possibles.
Comme toujours, je partage entièrement votre point de vue.
Bonjour. Vous avez sans doute raison. Perso je pense que le probleme est plus profond. Qu est ce qui vous pousse a ecouter l analyse de pseudos specialistes invites par des chaines de tv interessees par l audimat ? Ils n ont l importance qu on veut bien leur donner. Cordialement.
.
Je partage entièrement votre analyse. Nous sommes tous manipulés depuis longtemps par des médias aux ordres de la « pensée commune », unique par définition. Moi, comme beaucoup, je voudrais exprimer ma résilience par ma colère qui devient exponentielle. Suis-je malade ? Oui, d’assister impuissant à ces assassinats en cascade mais surtout aux réactions iréniques et pantouflardes de nos dirigeants. C’est la loi nouvelle « d’Ensemble » qui anesthésie les pauvres innocents que nous sommes.
Bonjour à tous,
Mes compliments aux autres,
Au vu des nombreux « profils instables » et autres dérangés mentaux qui perpètrent des attentats, j’avais proposé il y a quelque temps sur mon site de convertir les mosquées en asiles psychiatriques. Je constate, hélas, que ma suggestion n’a pas été suivie.
Passez malgré tout une bonne journée, et résiliez-vous !
Merci chère Ingrid pour cet excellent article si représentatif de la manipulation de masse que nous subissons au quotidien. Bien que n’étant qu’une pauvre citoyenne lambda, sans prétention aucune à philosopher outre mesure, je vous avoue mon immense inquiétude devant le manque de réactions de mes concitoyens face à cette manipulation si évidente. Comment est-ce possible que mes contemporains soient sourds, muets, aveugles devant cette succession de mensonges éhontés ? Pas plus tard que ce matin, entendu, et j’en suis encore toute retournée, le soi-disant imam de Bordeaux T.Oubrou qui a osé dire sur je ne sais quelle radio, je cite : « que les premières victimes des attentats étaient les musulmans et qu’ils n’avaient pas à pâtir de ceux-ci » … Aucune réaction d’indignation, du moins pour l’instant. Une comparaison a été faite dans RL : « c’est exactement comme si on osait dire que les premières victimes des camps d’extermination dans les années 40 étaient les nazis » … Bel exemple. J’espère que des associations de victimes de attentats vont porter plainte contre cet individu, voire même qu’une pétition circulera pour le dénoncer et « je rêve » l’expulser de France. Ces propos sont indignes.
Mme Dougary,
La nuit des longs couteaux et Aktion T4, ça vous parle? Et ça, c’était pour avant la guerre, et son début. Pendant la guerre, pensez vous que 3 millions de civils allemands morts aient souhaité être envoyé ad patres? Ne parlons pas non plus de l’épuration ethnique des Allemands en Europe centrale et orientale de 1945 à 1948 (entre 2 et 3 millions de morts), autre funeste conséquence du régime nazi…
Dans un conflit, vous n’avez pas d’un côté les gentils, et de l’autre les méchants… I.e., le vol de ressources intellectuelles (Opération Paperclip), ainsi que des brevets et autres droits d’auteurs pratiqués par les vainqueurs au nom de la « réparation »… Dans le même ordre d’idées, et de l’autre côté des océans, la récupération des données de Shiro Ishii et de l’Unité 731, encore plus ragoûtante…
Triste France, victime de la propagande du procès de Nuremberg et du formatage qui en découle… Et de cette vieille habitude anglo-saxonne de juger les perdants (vieille, car Jeanne d’Arc l’avait déjà subie en 1431!). Bref, je vous invite à méditer sur la plaisanterie militaire « L’ennemi est con. Il croit que c’est nous l’ennemi, alors que c’est lui… ».
Je vous souhaite une belle journée.
@Démosthène.
Que de mots pour si peu, n’approuveriez vous pas les propos de @Dougary ?
Je ne pense pas qu’il existe un complot médiatique sciemment organisé qui aurait pour ambition le contrôle de la pensée collective.
En fait, c’est plus pervers que cela. Il y a une effet d’entrainement collectif. La pensée unique (l’anti-racisme, le vivre ensemble, l’individualisme) est devenue une sorte de norme de référence imposée presque malgré eux par quelques lobbyistes idéologiques de tout poils (anarchistes, gauchistes, libéraux). On peut même parler de nouvelle religion avec ses codes, ses curés (les journalistes, les experts, les artistes-bobos), ses messes (exemple parmi tant d’autres : le show télévisuel de Ruquier tous les samedis soirs) mais aussi ses hérétiques (Zemmour, Onfray) permettant de désigner le diable.
Pour pouvoir assurer son chiffre d’affaires, le mastodonte médiatique ne fait que se conformer à la norme ambiante. S’il en dévie (exemple : Causeur), il connaît toutes les peines du monde à subsister.
Un complot médiatique non ils sont trop stupides dans l’ensemble et pris dans leur propre manipulation par contre je m’interroge sur les gouvernements successifs qui refusent de prendre la mesure de l’immensité du phénomène.
Un complot médiatique non, mais une intolérance aux émotions des autres. « cachez ces émotions qu’on ne saurait voir ». Rebondissez (comme un un kangourou) et résiliez tout (la vie, les émotions, le stress, le deuil, le boulot, les parents, les collègues, les… les..)
vive le yoga qui va tout résoudre ou le daila…
J’avais évoqué (dès les premiers attentats) la seule réponse efficace qui aurait du être mise en œuvre : une descente de police généralisée, principalement dans nos banlieues.
Difficile à mettre en œuvre pour de multiples raisons.
L’ampleur des moyens matériels et humains, la fluidité de ces activistes et leur aptitude à la dissimulation, la nécessite de simultanéité, le bouclage de régions entières, etc…
Mais le blocage qui rend cette opération inenvisageable, c’est la réaction médiatique qui aurait immédiatement évoqué les rafles de juifs par les nazis.
Réaction qui a existé pour qualifier même des poursuites de petite envergure, alors imaginez à grande échelle.
Reste la riposte imparable, celle qu’on applique dès aujourd’hui, mettre des bougies et des fleurs et faire une minute de silence… puis répéter « même pas peur » .
Un peu comme dans les Monty Python, le type qui se fait successivement couper les jambes puis les bras et qui continue à crier à l’autre « bats toi! »
Merci Ingrid, d’avoir repris la plume après votre article sur la correction du bac!
D’accord avec vous, marre d’entendre de la compassion pour les victimes (OK) et une sorte d’empathie pour certains terroristes qui auraient été manipulés, au lieu de mots du type : « Eradication, soulevons-nous contre eux! »
Je n’ai pas peur, mais je suis très méfiant et évite beaucoup plus les villes, la foule qu’avant 2015.
Rien à dire .
Oů a ajouter.
R,A.S
Rien à dire.
Oœuf ou à ajouter.
R.AS
Merci madame pour cette analyse, vous êtes lumineuse comme toujours et savez trouver les mots justes et les exemples précis qui rendent vos conclusions indiscutables. Merci a Elysabeth Levy de vous avoir trouvée
L’équipe des journalistes de Causeur est vraiment exceptionnelle Causeur, ce n’est que du bonheur.
Je pense de même.
Merci Ingrid Riocreux, en effet tous les jours les médias envoient quelques obscénités de plus aux victimes en voulant comprendre les terroristes donc en étant en empathie avec eux, en ne les nommant pas – fous ou pas ils sont tous musulmans – et en voulant régenter les émotions de la population.
Les vacances n’ont plus de sens pour moi qui suis retraité. La France, je n’y vis plus depuis près de trois ans parce que le totalitarisme de gauche, le politiquement correct, le déni de la nocivité des musulmans et celui du terrorisme de même origine ont rendu ce pays insupportable. Mes enfants ne sont plus sur le territoire français, je n’ai plus aucune attache.
Je crains que cette drôle de guerre dans laquelle l’assaillant fait figure de victime et les victimes de coupables soit dores et déjà perdue, la gagner signifierait une riposte qui est bloquée par les complicités collaborationnistes de la gauche au pouvoir.
Bon courage pour la suite, mesdames préparez vos voiles ou mettez-les, idem pour ces messieurs, la barbe ou la fuite.
Ou avez vous trouvez refuge?
L’Australie est touchée de meme que la Finlande a present.
Je vis en Californie et je peux vous assurez que sur la radio publique américaine NPR
c’est la meme soupe que sur France inter voire pire.
Diversity et global warming extant les deux dogmes majeurs a respecter si l’on ne veut pas monter au bucher.
Ah ! content que vous ne soyez plus en vacances, dis-je égoïstement. Il y en a à qui on ne devrait même pas permettre de prendre des vacances pendant lesquelles ils nous abandonnent lâchement, déclaré-je tyrannique.
De quoi ? que je vais me faire bannir de ce blog ? Même pas peur !
Mon grand-père, un héros de la Grande-Guerre ( celle que préférait Georges Brassens ), aurait dit en ce qui concerne les terroristes « radicalisés »… »J’en aurait fait fusiller pour moins que ça ! » Pour lui, un virtuose du 75, la solution pour tous les terroriste, 5° colonnards, espions, traître, saboteurs, pillards,…était simple: Cour martiale, un mûr et 12 balles dans la peau !
Chère Madame,
Je me permets d’intervenir car je ne suis pas d’accord avec vos observations et vos analyses.
En effet, la peur, la haine, la colère, sont des sentiments négatifs s’ils sont provoqués par des musulmans « déséquilibrés » qui pervertissent les valeurs de l’islam.
Par contre la peur’ la haine, la colère, sont des sentiments positifs et même recommandés à l’encontre du FN, des blancs racistes américains, de Trump. Et dans ce cas-là personne ne vous recommandera une thérapie.
Ceux que vous citez, quel est leur nombre de victimes?
1 à Charlotte city
En somme, si vous avez des idées de droite, il est urgent de vous faire soigner.
A contrario, si vous avez des idées de gauche, vous êtes vertueux et en très bonne santé mentale.
Vous m’inquiètez docteur !
@Serge
Merci de nous préciser quelles sont les valeurs de l’Islam. Car c’est bien de ces valeurs dont se réclament ceux qui nous ont déclaré cette forme de guerre. Ce n’est pas au nom de Bouddha ou de Jésus-Christ qu’ils tuent des innocents, mais bien au nom d’Allah. Et moi je n’entends pas beaucoup les musulmans protester, défiler, manifester, crier leur colère contre le détournement de leurs valeurs ? Peut-être est-ce trop difficile. En revanche, j’entends chaque fois les parents et les voisins des terroristes qui expriment leur stupéfaction car ils n’ont rien vu, rien entendu, et ne pouvaient imaginer en terroristes des personnes aussi « normales » , gentilles, pas radicalisées puisqu’ils faisaient leur prière tous les jours sans plus… bref, comme s’ils n’étaient pas concernés quelque part.
Cette passivité constitue certes un encouragement pour les terroristes islamistes, et la résilience justement mise en lumière par Ingrid en est un autre
Bel humour!
Ah mais oui, la résilience, c’est très bien, c’est moral et tout. En revanche, je me souviens de ces Espagnols qui défilaient à Madrid après les attentats d’Atocha, au cri de « Hijos de puta » et à l’époque il y avait des gens pour dire que c’était la réaction d’un peuple « cojonudo » qui exprimait sa juste colère.
Mais on sait bien que ces Espagnols ne sont pas vraiment « résilients », ils ne maîtrisent pas pas aussi bien que nous leurs émotions négatives.
Merci Madame pour vos livres et vos articles qui sont de vrais délices.
Rien à dire .
Oů a ajouter.
R,A.S
Je voudrais rėpondre à KUKENHOF LES SPANICHS C’EST VIVA LA MURTÉ OHLÉ.!
Faut voir les tableaux de la Cour d’ESPAGNE DE VEllazekezeez des gueles de nimbos degenrez flippants finit à la pisse…
Merci à l’auteure.
Après tous ces attentats, qui n’a pas peur, qui n’est pas en colère après les terroristes et, surtout, après nos politiques qui laissent faire (oui, je pèse mes mots : qui laissent faire) n’est qu’une limace.
Les politiques français sont, pour la très très grande majorité d’entre eux, pleutres, véreux, toxiques, malhonnêtes (au moins intellectuellement) et les journalistes qui se croient investis de la mission céleste de nous façonner l’esprit à coup de contre-vérités malsaines sont en train de se ridiculiser. De moins en moins de monde écoute leurs sornettes.
Nul doute qu’avoir un média pourri (ceux détenus par des financiers par exemple) sur leur CV va leur retomber sur la gueule un jour.
« Vous pouvez tromper quelques personnes tout le temps. Vous pouvez tromper tout le monde un certain temps. Mais vous ne pouvez tromper tout le monde tout le temps. »
Abraham Lincoln
A l’époque de Lincoln, peut-être mais la psychologie comportementale a fait des progrès depuis….
Vous semblez être de ceux qui considèrent que tout ce qui date de plus de deux ans n’a plus aucune valeur. Les anciens ne sont sans doute à vos yeux que de vieux cons qu’il ne faut surtout pas écouter.
Désolé de vous contredire mais il y a des principes qui étaient valables il y a cinq milles ans et qui le seront encore dans cinq milles ans.
Confucius, Ptah-Hotep et des dizaines d’autres sages démontrent que vous venez d’écrire une sottise.
Bravo Berbre,
Dominique n’est qu’un cuistre. Vous lui avez bien répondu.
Excellent article, on a perdu toute dignité en voulant faire croire le contraire. La résilience faces aux commentaires permanents des médias a disparu.
La peur montre qu’on a un sentiment normal de sa sécurité à défendre. Ne pas avoir peur du danger est la marque d’une dégénérescence.
Ouf ! vous êtes rentrée de vacances ! de bonnes vacances j’espère.
Sans vous, notre cerveau était lui plus vacant…..
M e r c i d’être là !
Bonjour,
Je suis psychiatre et j’ai suivi des victimes d’attentats. Il est évident que certains ont besoin d’être soignés. Mais il est non moins évident pour moi que Mme Riocreux a parfaitement raison dans son analyse de l’attitude des médias qui, l’échelle collective, psychiatrisent à la fois les assassins, ceux qui dénoncent l’idéologie (l’Islam) qui les produit, et qui font appel à une « résilience » collective qui ne serait que de demeurer impassible devant l’horreur.
L’autre jour, j’entendais sur France Info « Osait que que ces attentats n’ont rien à voir avec l’Islam ». On sait, donc ça ne se discute même plus. l’opinion contraire serait celle d’un ignare complet
Pour comprendre l’enracinement du terrorisme dans ce qu’est vraiment l’Islam, il faut lire le livre extrêmement documenté d’Ephraïm Herrera : »Le Djihad de la théorie aux actes » (achetable chez Biblieurope) .
Je vais acheter le livre de Mme Riocreux car une analyse scientifique des mots employés pour nous bourrer systématiquement la tête est précieuse.
Quant au Macron et au Pape, ils ont bien décidé de transformer l’Europe en pays soumis.
Bonjour,
Je suis psychiatre et j’ai suivi des victimes d’attentats. Il est évident que certains ont besoin d’être soignés. Mais il est non moins évident pour moi que Mme Riocreux a parfaitement raison dans son analyse de l’attitude des médias qui, l’échelle collective, psychiatrisent à la fois les assassins, ceux qui dénoncent l’idéologie (l’Islam) qui les produit, et qui font appel à une « résilience » collective qui ne serait que de demeurer impassible devant l’horreur.
L’autre jour, j’entendais sur France Info « Osait que que ces attentats n’ont rien à voir avec l’Islam ». On sait, donc ça ne se discute même plus. l’opinion contraire serait celle d’un ignare complet
Pour comprendre l’enracinement du terrorisme dans ce qu’est vraiment l’Islam, il faut lire le livre extrêmement documenté d’Ephraïm Herrera : »Le Djihad de la théorie aux actes » (achetable chez Biblieurope) .
Je vais acheter le livre de Mme Riocreux car une analyse scientifique des mots employés pour nous bourrer systématiquement la tête est précieuse.
Quant au Macron et au Pape, ils ont bien décidé de transformer l’Europe en pays soumis.