Ils sont vraiment ridicules.
Les chevau-légers de Sarkozy ont cru bon d’attaquer Ségolène Royal sur une histoire ridicule. La dame aurait gaffé en ne réagissant pas à une déclaration d’un député du Hezbollah qui comparait Israël aux nazis. Vérification faite, l’ambassadeur assermenté de la République confirmant, les propos du parlementaire libanais n’ont pas été traduits ainsi à la candidate socialiste qui n’avait plus de raison de réagir. L’incident n’en était d’ailleurs pas un. Pour preuve, l’absence totale de condamnation de la part de la presse israëlienne pourtant peu encline à pardonner la faiblesse française face au Hezbollah : c’est un euphémisme. Et si j’en crois la cordialité affichée de la part du peu débonnaire chef du gouvernement hébreu à l’égard de Madame Royal, on constate qu’il n’y a guère que l’état-major de campagne de Monsieur Sarkozy qui en a été ébranlé.
J’ai déjà eu l’occasion d’écrire ici que Nicolas Sarkozy était le moins bien placé des candidats pour donner des leçons de loyauté patriotique à qui que ce soit. Si quelqu’un a mis en danger la position de la France sur le plan international, c’est le ministre de l’Intérieur quand il dénonça l’arrogance de sa Patrie face aux Etats-Unis. Les socialistes le savent bien mais ils gardent cette cartouche pour plus tard dans la campagne. Ségolène Royal a tout de même l’avantage d’être conseillé par Julien Dray qui n’est pas le premier Luc Châtel venu.
Tout de même, ils auront même réussi à me faire soutenir Royal !
Ridicules.