Les relations Maître / Soumise font très souvent l’objet d’un contrat — qui invariablement est rédigé par la Soumise. Quelle meilleure preuve que le Masochiste tient les clefs de la relation, étant entendu que le Maître n’est jamais un sadique, mais un pourvoyeur de services…
On trouve quelques contrats-type sur le Net. Ajoutons celui-ci, dont je garantis l’authenticité, et qui s’est écrit en deux étapes.
D’abord un Contrat de soumission…



Contrat de soumission sado-masochiste

Les soussignés *** et *** acceptent cet accord sous le secret absolu conformément aux règles du milieu BDSM ainsi qu’au respect de la vie privée. La divulgation de tout propos et/ou photos par l’une des deux parties est contraire à l’article 226-2-1 du Code Pénal.

Il a été convenu comme suit.

I/Règles générales.

Article 1 – les règles dudit contrat pourront évoluer dans le temps sous accord des deux parties. Aucun article ne peut être modifié unilatéralement.

Article 2 – Mademoiselle *** est soumise à une relation de soumission exclusive avec Monsieur ***.

Article 3 – Monsieur *** s’engage à ne pas utiliser leurs expériences dans un de ses futurs livres érotiques, ni d’en faire part à quiconque en citant nommément ***, qui s’engage à en faire autant.

Article 4 – Pour des raisons sanitaires, M. *** ne peut imposer, sous aucune raison, de relations sexuelles avec des inconnus sans préservatifs, fellations exclues, et ce, quel que soit le bilan sanguin des personnes concernées.

Article 5 – Afin de préserver la vie professionnelle de Mademoiselle ***, Monsieur *** lui autorisera un droit de regard sur les invités des potentielles soirées collectives.

Article 6 – Sont absolument interdites
a- toutes pratiques scatophiles et/ou zoophiles
b- les marques permanentes.
c – les mises en scène de viol.
Cet article fait l’objet d’une clause de non modification dans les futurs avenants du contrat.

Article 6-1 : Monsieur *** pourra photographier Mademoiselle *** comme il le voudra, étant entendu que ces photos, dont Mademoiselle *** aura systématiquement connaissance, seront exclusivement à usage privé.

Article 7 – Aucune tentative d’analyse psychologique ne sera effectuée par Monsieur ***.

Article 8-1 – Les relations de domination/soumission n’autorisent pas M. *** à appeler « esclave » Mademoiselle *** dans des lieux publics et/ou en présence de personnes qu’elle fréquente par ailleurs. Rien ne doit transparaître de la nature intime de leur relation dans ce contexte. Toutefois, tout comportement public qu’il jugera déplacé pourra faire l’objet d’une punition dans un cadre approprié.

Article 8-2 – L’article 8-1 n’interdit cependant pas à Monsieur *** d’imposer certaines choses à la Mademoiselle *** dans un lieu public soit discrètement, soit avant de sortir, par exemple le port d’un collier, d’un plug ou l’absence de lingerie.

Article 9 – Etant donnée la situation géographique des co-contractants, les ordres pourront être donnés à distance. Monsieur *** se réserve le droit de faire venir sa soumise au lieu qui l’arrange quand il le souhaite.

Article 10 – Les rapports sexuels sont autorisés. L’éloignement géographique amène Monsieur *** à autoriser Mademoiselle *** à tout rapport de son choix avec des partenaires de son choix — à condition qu’elle en rende compte très précisément par écrit à Monsieur *** dans les plus brefs délais.

Article 11 – En cas de soirée collective, Mademoiselle *** ne sera en aucun cas dominé par une femme, sans que la situation ne puisse être retournée à son avantage, ce qui arrivera immanquablement.

Article 12 – le port du collier est exigé par Monsieur *** lorsqu’il le souhaite dans la limite imposée par l’article 8-1.

Article 12-2 – Monsieur *** peut choisir la tenue de Mademoiselle *** ainsi que lui imposer le port ou l’usage d’un objet sexuel.


II/De la punition physique.

Article 13- Sont considérés comme des instruments envisageables : pinces, aiguilles, badines, poids, martinets, fouets, électricité, etc. Aucun instrument réalisé à base de câbles et/ou fer ne pourra être utilisé pour frapper.
Toutes les parties du corps, sauf le visage (à l’exception de gifles de moyenne intensité), sont susceptibles d’être l’objet de punitions. Toutefois, ces punitions ne pourront pas excéder 100 coups pour le martinet, et 80 pour le fouet, la badine ou la cravache. De surcroît, ces quantités seront diminuées de 20% lorsqu’elles seront appliquées devant. Elles pourront bien sûr être augmentées à la demande de Mlle ***, si elle juge ne pas avoir été suffisamment punie.
Les pinces peuvent être utilisées sur toutes les parties du corps.
Les aiguilles seront exclusivement utilisées sur les seins.

13-1 – Dans les trois jours qui suivront toute punition sévère, Mademoiselle *** s’engage à faire l’amour avec une personne de son choix. Elle rapportera exactement (voir article 10) les commentaires de son partenaire sur les traces qu’il aura remarquées sur sa peau.

Article 13-2 – Les aiguilles ne peuvent pas être utilisées sur le clitoris.

Article 14 – Conformément à l’amour de la langue française des co-contractants, les fautes d’orthographe et de syntaxe à l’écrit et/ou à l’oral seront sévèrement punies dans la limite imposée par l’article 6b.

Article 15 – Toute punition, qu’elle soit fixée à l’avance ou non, s’arrête à la prononciation d’un safe word à définir dans un avenant, et ce, même si elle était théoriquement censée ne pas être achevée. La punition peut être prolongée à la demande de Mademoiselle ***.

Article 16 – L’immobilisation par cordes, menottes et ou autres instruments ne peut en aucun cas être prolongée au-delà du seuil de tolérance de la douleur de Mademoiselle ***, sans qu’aucune durée de temps soit fixée.

Article 17 – Les justifications ne sont pas nécessaires à une punition et elle peut intervenir comme un rituel fixe dans la journée d’un minimum de 50 coups.

III/De la soumission morale.

Article 18 – Mademoiselle *** devra demander l’autorisation avant de faire certaines choses en la présence de Monsieur *** (à définir dans un avenant)

Article 19 – Monsieur *** contrôle les repas de Mademoiselle ***.

Article 20 – Monsieur *** choisit l’endroit où Mademoiselle *** a le droit de s’asseoir et/ou de dormir en sa présence.

Article 21 – Mademoiselle *** n’a pas le droit de « se faire prier. » Tout manquement à cet article serait immédiatement puni d’un doublement des punitions minimales.

Fait à X*** le …


Ce contrat fut, quelques mois plus tard, renforcé par un Contrat de vente qui entérinait une fois pour toutes la relation :

Contrat de vente et cession de droit


Le contrat présent est un avenant au contrat précédemment signé par Monsieur *** et Mademoiselle *** le…
Rappel : Article 544 du code civil : La propriété est le droit de jouir et disposer des choses de la manière la plus absolue, pourvu qu’on n’en fasse pas un usage prohibé par les lois ou par les règlements.
Acquéreur : Monsieur ***, collectionneur d’objets rares et dociles.
Vendeur : Mademoiselle ***
Objet de la vente : Mademoiselle ***
Prix : un euro symbolique
Par la présente, la susnommée *** cède sa qualité de personne pour celle d’objet, et accepte d’être vendue comme tel à Monsieur *** pour la somme d’un euro symbolique. La vente transfère l’appartenance du corps, ainsi que les capacités d’expression de sa volonté, de l’acquisition à l’acquéreur.
1/ Objet de la vente
Sexe : féminin
Âge : 30 ans
Taille : 1m71
Statut juridique : objet
2/ Qualité de l’objet
a. qualités intellectuelles
Les bonnes capacités de l’objet permettront à Monsieur *** de satisfaire sa forte cérébralité ou du moins d’échapper temporairement à la médiocre bêtise des jeunes Français.
b. qualités physiques
Postérieur : Les fesses rebondies de l’objet font en général le bonheur de toute personne y ayant eu accès.
Cheveux : Leur longueur rend l’objet extrêmement féminin et stéréotypé.
Poitrine : seins fermes et de bonnet moyen
Poids : Devra se plier aux désirs d’évolution corporel de l’acquéreur.
c. résistance résiduelle de l’objet
Principe : Selon les goûts et les fantaisies de Monsieur ***, l’objet nécessite encore un fort dressage afin de supporter ce qui lui est imposé.
En vertu de la transaction de vente actuelle, et une fois la transaction conclue, le pouvoir de l’objet sur ce contrat se limitera à des modifications visant à renforcer le pouvoir de Monsieur B*** sur son bien.
Toute expression de l’objet contraire à la volonté du maître sera considéré comme un comportement contre-nature, donnant lieu aux corrections adaptées pour lui faire respecter le contrat ainsi que le seul désir de l’objet auquel doit rester attentif Monsieur ***, l’obéissance.
L’objet est fortement incité, à la demande du maître ou de sa propre initiative, à remercier le maître pour chaque punition. La reconnaissance et les remerciements doivent être croissants en fonction du degré de douleur et d’humiliation.
Le maître peut, s’il le souhaite, récompenser son objet lorsqu’il obéit, sur le modèle d’une caresse qui serait accordée à un chien.
Limite
L’esclave conserve la possibilité de demander pitié à son maître sans que celui-ci soit tenu de lui accorder s’il estime la supplique non fondée. L’esclave peut également réclamer la tendresse de son maître dans le but de l’encourager.
L’esclave conserve la possibilité de proposer des punitions à lui infliger à son maître que ce dernier pourra ou non réaliser selon son bon vouloir.
d. compétences sexuelles.
L’objet de la vente se doit d’entretenir l’ouverture et la souplesse de ses trous régulièrement.
L’esclave doit écarter les cuisses dès lors que le maître le demande, sans aucune restriction avec lui, un autre homme, une autre femme, un animal, un objet ou une autre esclave. La seule volonté du maitre est nécessaire pour qu’un rapport sexuel ait lieu. L’objet peut y ressentir du plaisir physique. En cas de douleur, il prend du plaisir à l’obéissance, l’humiliation et la douleur.
Le maître a le pouvoir de demander à l’objet de le nettoyer s’il l’a sali au cours d’un rapport sexuel.
Toute pratique sexuelle intervenant sans la présence de Monsieur *** donnera lieu à des captations vidéo qui lui seront transférées.

Fait à…, le…

421 commentaires

  1.  » Etant donnée la situation géographique des co-contractants… »

    L’accord (donnée/situation) est-il obligatoire ici ?

    Le cas du participe passé antéposé.
    Dans le cas des participes passés antéposés comme passé, mis à part, étant donné, etc., deux types d’accord sont possibles, selon que l’on donne à ce participe une valeur de particule invariable jouant un rôle de préposition (c’est le cas le plus fréquent) ou selon qu’on souhaite lui conserver sa valeur verbale. On pourra donc écrire Passé les derniers frimas, la végétation commença à s’épanouir comme Passés les derniers frimas, Mis à part ces quelques remarques… comme Mises à part ces quelques remarques… et bien sûr Fini les vacances comme Finies les vacances.

    https://www.dictionnaire-academie.fr/article/QDL063

  2. « Les bonnes capacités de l’objet permettront à Monsieur *** de satisfaire sa forte cérébralité … »

    L’objet est-il agrégé ?

  3. Les français ont signé ce genre de contrat avec Macron.
    S’y ajoute juste la sodo sans préservatif et avec une poignée de graviers.

  4. Article 13- …
    Les aiguilles seront exclusivement utilisées sur les seins.

    Article 13-2 – Les aiguilles ne peuvent pas être utilisées sur le clitoris.

    L’article 13-2 me semble redondant.

    • enfin c’est la place de l’adverbe « exclusivement » qui rend l’article 13 ambigu.

      Est-ce que ça veut dire que les aiguilles sont réservées aux seins,ou bien qu’on ne peut utilser d’autres instruments que les aiguilles sur les seins ?

      Une autre rédaction peut-être:

      Les seins seront traités avec des aiguilles, exclusivement ???

  5. Disons-le tout net : les rédacteurs-signataires de ce contrat qui n’a rien de rousseauiste sont de grands malades.
    L’image de la femme (l’objet) qui y est donnée est à gerber.
    L’image de l’homme (le Maestro) est encore pire.
    Si une forte cérébralité aboutit à ça, heureux les simples d’esprit.
    Ce Monsieur B. fait passer les talibans pour l’avant-garde révolutionnaire de l’émancipation féminine.
    Et il ne reste plus à cette Mademoiselle qu’à accepter le plus intégral et le plus intégriste des tchador en battant des mains en signe d’allégresse, en victime consentante de sa propre aliénation et de sa bêtise.
    Et je parie que ces deux tarés seront parmi les premiers à dénoncer la menace salafiste et le sort réservé aux femmes afghanes !

    A moins, bien sûr, que tout cela ne soit qu’une fiction dans la lignée du divin Marquis et de Laclos, un nouvel exemple du mentir-vrai…

  6. Jean-Paul Brighelli 27 août 2023 At 9h49
    Du tout.

    Donc la soumise (la rédactice) n’est pas tenue d’aller faire cours sans culotte ou avce un plug dans l’anus.

  7. L’objet de la vente se doit d’entretenir l’ouverture et la souplesse de ses trous régulièrement.

    Demander conseil à Bruno Lemaire.

  8. Les pinces peuvent être utilisées sur toutes les parties du corps.
    Les aiguilles seront exclusivement utilisées sur les seins.

    Ces deux phrases se suivent ;difficile de comprendre la seconde autrement que comme:à la différence des pinces,les aiguilles seront réservées aux seins (ne pourront donc pas être utilisées sur une autre partie du corps.)

    13-2 qui précise que les aiguilles ne pourront servir sur le clitoris est redondant.

  9. C’est l’contrat social, le Pacte : plus j’t’enkule, plus j’te piquouse, plus j’t’empoisonne, plus tu t’ soumets.
    Et c’est pour de vrai.

    • SM c’est sa majesté, le mètre (maître) étalon, et ses associés et collabos, qui règnent sans partage (surtout sans partage), mesurent ta tolérance à la souffrance, en rajoutent, presque chaque jour, une pincée, et rigolent de ta soumission.
      Tu peux toujours faire un tour à la « Quequetterie «, histoire de dé com presser, descendre quelques « à la French », tripotailler, et te croire vivant et invincible ; ben non ! Tu restes la cible de choix.

  10. L’avant contrat est un pacte qui se mue en contrat par l’euro symbolique. Cet euro symbolique matérialise la transaction et concentre sur lui seul l’abnégation de l’humain poussé à son paroxysme. Se faisant, on ne peut pas ne pas se rappeler au bon souvenir d’Attali qui, par le biais de la PMA, expliquait doctement que le dernier verrou sacré commercial des échanges mondiaux avait enfin sauté par la vente autorisé de l’humain… C’est cet euro symbolique, cette transaction si crade qui vous qui place, Brighelli, dans ce courant d’idée de ce que ce monde a fait de pire…

    • Il n’existe plus de « verrou sacré » – et depuis lurette.
      Tout est à vendre ; et quand on s’acharne à décérébrer, il ne reste pas grand chose ; que du chosifié, qui fait saliver certains.

      • Particulièrement explicite l’avant-propos :
        « Les relations Maître / Soumise font très souvent l’objet d’un contrat — qui invariablement est rédigé par la Soumise. Quelle meilleure preuve que le Masochiste tient les clefs de la relation, étant entendu que le Maître n’est jamais un sadique, mais un pourvoyeur de services… »
        Les masochiste (toi, nous), soumis.es, choisissent leur maître (élections, pièges à… cons), jamais sadiques (sauf exceptions « nous sommes en guerre »), mais (!) pourvoyeur de services (des p’tits chèques pour te, nous, faire accepter la laisse).

    • Et vous vous étonnez, Brighelli, du mépris affiché publiquement de certains à votre endroit ?

      C’est amusant, nous avons eu lors d’un diner entre amis, il y a de cela tout juste une semaine, une conversation à ce sujet. Etait évoqué le cas d’une mère de famille à la carrière professionnelle réussie qui avait planté enfants et mari pour vivre une vie d’esclave. Quelques rires gras et moqueurs se firent entendre et pas une âme dans l’assistance pour mesurer le danger que cette femme courait, celui d’une mère placée dans une situation mentale extrême au point de soustraire ce que l’on considère être l’instinct le plus puissant qui est l’instinct maternel de ses décisions.
      Le danger en question n’est rien d’autre que le suicide, et vous le savez Brighelli.

      • Non. Ça n’a rien à voir.
        J’ai peur que vous n’ayez pas sondé les tréfonds de l’âme humaine, féminine et masculine (car il y a autant d’esclaves mâles que femelles).
        Quant à ceux qui riaient, ils ne vous ont pas dit ce qu’ils font, en privé.
        10 à 20% des gens se livrent à des pratiques SM.

        • « les tréfonds de l’âme » ?!
          sans dékonner !
          Oui, bien sûr qu’ il « y a autant d’esclaves mâles que femelles » !
          Mais qui sont donc ces 10 (à 20 %) qui se plaisent à persécuter, sous contrat bien sûr !
          Le peuple veut savoir ; non même pas ! il se con tente de tendre la joue, le khul, et de se mettre même à genoux ; au fond… déteste-t-il vraiment subir les « pratiques » de sa majesté ?
          Encore une Q, etc…

        • J’étais parfaitement avertie de leurs pratiques similaires aux vôtres…
          Je vous crois aisément quant à votre parfaite maîtrise de la psyché féminine, maîtrise qui vous offre également toutes les ficèles de la psyché masculine.
          Soyez honnête jusqu’au bout. Mais soyez honnête jusqu’au bout, dites que votre étape première dans cette relation particulière que vous envisagée, est d’amener une oie blanche, profane de la pratique, à tomber amoureuse de vous. Vous êtes-vous déjà engagé dans un tel contrat avec une experte affranchie en la matière ? Vous n’auriez pas le même pouvoir ou la même jouissance.

          • Prestataire de sé(r)vices, marchand de tapis ou de clebs ne présentent aucune différence fondamentale sauf une seule en particulier, celle-ci : il est des clebs qui se vendent mais qui ne se vouvoient pas.

            Sur ce, je file.

          • JPB a toujours été amoureux de Merteuil.
            A défaut de la rencontrer, il est devenu elle.

    • Mais c’est un phénomène vieux comme le monde !
      Rien à voir avec la marchandisation de l’humain.

      • Ah bon ? Pourquoi vous est-il nécessaire de faire figurer cet euro dans les termes de votre contrat si ce n’est pas de marchandisation de l’humain. La rupture du pacte pouvait s’établir sans clause matérielle.

  11. Tant que tout cela est fait entre adultes consentants, peu importe si cela semble dangereux ou grotesque à tel ou tel. Si cela fait jouir mon voisin de se faire sodomiser par la cravache de sa maîtresse revêtue d’un costume folklorique albanais, grand bien lui fasse.

    En revanche, les pédophiles faut les buter.

    • Sa Majesté c’est Poutine ; un coup de canif (!) ayant été donné dans le contrat, SM n’a plus eu d’autre solution que se débarrasser du gêneur (corps et biens ?).
      Avisse à la population.

      • J’avais annoncé ici-même une Nuit des longs couteaux pour Prigojine et Wagner.
        Je suis donc un prophète.

  12. Article 6 – Sont absolument interdites

    b- les marques permanentes.

    Il faut donc faire très attention;utiliser des pinces à réglage micrométrique,par exemple.

  13. JPB, « prestataire de services » : ex nègre, même, selon ses dires.
    Ouvert à tout contrat lui permettant d’assouvir ses fantasmes ?

  14. « La divulgation de tout propos et/ou photos… »

    Combien de coups de fouet pour cet attentat à la grammaire ?

    • « Conformément à l’amour de la langue française des co-contractants, les fautes d’orthographe et de syntaxe à l’écrit et/ou à l’oral seront sévèrement punies dans la limite imposée par l’article 6b. »
      Qui a un 18/20 ne risque rien.

  15. Il en va, je crois, de la soumission comme il en va de la souveraineté : l’une ou l’autre ne peut exister (ou à tout le moins avoir valeur) qu’à la condition d’être totale. Le maître n’est réellement souverain qu’en ayant tout pouvoir sur l’esclave soumis à ses ordres. On est soumis ou on ne l’est pas ; la soumission partielle est un monstre. L’abandon doit être total pour être abandon.

    Si bien que l’existence d’un contrat – surtout avec le safe word – me donne l’idée que les pratiquants du sadomasochisme sont, paradoxalement, des tapettes. Des tièdes se rêvant esclave ou maître alors qu’ils ne sont que des cocontractants ! Bizarre.

    Je n’ai aucun goût pour ces choses-là.

    • « Des tièdes se rêvant esclave ou maître alors qu’ils ne sont que des cocontractants » : jolie sentence.
      Notons cependant que les punitions physiques dépassent le stade de la tapette.

  16. Article 14 – Conformément à l’amour de la langue française des co-contractants, les fautes d’orthographe et de syntaxe à l’écrit et/ou à l’oral seront sévèrement punies dans la limite imposée par l’article 6b.

    La soumise (qui a « l’amour de la langue française ») est-elle susceptible de commettre des « fautes d’orthographe et de syntaxe  » ?

    Et si son maître en commettait,elles resteraient impunies ?

  17. WTH 27 août 2023 At 16h52

    Qui a un 18/20 ne risque rien.

    Même si c’est un 18 au CAPES ?

    • « Open your mouth and close your eyes and you will get a sweet surprise. »

      [Ouvre la bouche et ferme les yeux;tu auras une douce surprise.]

      Les mères jouaient à ça avec leurs enfants,elles leur glissaient un bonbon dans la bouche.

      Puis les étudaints ont détourné le jeu dans les soirées alcoolisées;la fille un peu ivre et pas sur ses gardes se retrouvait généralement avec une bite dans la bouche…

      PS L’adresse de la quéquetterie ?

    • Non, pas de cette façon.
      Virginie pense qu’il ne faut pas soumettre nos dires au pape.
      Oui…

  18. Mon ange Gab annonce « l’interdiction des abayas à l’école  » ;
    autorisés, jusque là ?! Et quid du « foulard » ?
    Faut dire que l’abaya c’est point excitant.
    Ce sidi, la pouffe en photo, yeux fermés, langue pointue, tétons têtus, perso ça m’excite au point de rêver de les lui couper et de les lui fourrer dans le’k !
    Tout est finalement question de religion et de (dé)civilisation.

  19. Jean-Paul Brighelli 27 août 2023 At 21h13
    A L’AGRÉG, MON CHER, À L’AGRÉG.

    La soumise du contrat n’est pas agérgée,vous l’avez précisé.

    voir:

    Lormier 27 août 2023 At 7h43
    « Les bonnes capacités de l’objet permettront à Monsieur *** de satisfaire sa forte cérébralité … »

    L’objet est-il agrégé ?

    Jean-Paul Brighelli 27 août 2023 At 9h49
    Du tout.

  20. « Statut juridique : objet »

    C’est pratique quand on doit secouer les nouilles et pas de passoire.

  21. Je vous laisse, j’embarque pour Cythère, territoire mythique conçu, écrit et réalisé par Jean-Paul du Brighellynet, un érudit de haute noblesse, qui lui consacre ses billets, ses efforts et, souvent, une infinie patience.

  22. L’ouverture de la pâtisserie La Quéquetterie, 34, boulevard Victor-Hugo,à Limoges, divise. Certains s’offusquent, d’autres en rigolent.
    « Je me suis déjà fait insulter. Mais ce n’est pas grave », s’amuse Adeline, responsable de la nouvelle pâtisserie La Quéquetterie, 34, boulevard Victor-Hugo.

    Cette marque n’a pas mis la mode au pays. Depuis la nuit des temps, les pâtissiers jouent avec les symboles sexuels. En 1750, Monseigneur Coëtlosquet, évêque de Limoges, publie une notice où il dénonce l’aspect phallique de la Cornue, brioche fabriquée et vendue le jour des Rameaux. À Barbezieux-Saint-Hilaire, en Charente, une spécialité nommée Pine fait partie de la culture gastronomique de la ville. Elle rappelle plus le culte de Priape (le dieu phallique des jardins chez les Grecs) que le mystère de la Trinité. Dans un restaurant limougeaud, les quéquettes fripées peuvent être servies en dessert.

    https://www.lepopulaire.fr/limoges-87000/actualites/la-quequetterie-a-limoges-une-boutique-qui-fait-scandale_14325233/

  23. Jean-Paul Brighelli 27 août 2023 At 14h25

    J’ai peur que vous n’ayez pas sondé les tréfonds de l’âme humaine…

    _________________________________________________________________________

    Les tréfonds,les tréfonds…Peut-on les connaître si on ne saitpas de quoi sont faits les rêves de l’Autre ?
    (voir GR 20 et Rennes-Marseille)

    • « La créature, face à moi, se réveille, s’ébroue et choisit de replonger dans un sommeil sans rêves — mais qu’est-ce que j’en sais, au fond ? »
      https://blog.causeur.fr/bonnetdane/je-taime-je-te-mange-4610

      « La plus blonde, qui rêve sans doute, replie la jambe tout en dormant… »

      Si elle rêve, de quoi rêve-t-elle ? Et comment savoir si même elle rêve ?

      On sent que le Maestro n’aime pas se heurter à l’inconnaissable; c’est (quand on y pense) assez proustien: un désir (un besoin) de possession totale, jamais assouvi; être de fuite.

  24. Un contrat entre personnes raisonnables qui se fixent des limites:

    Article 6 – Sont absolument interdites
    a- toutes pratiques scatophiles …
    car…
    « Nous nous incorporons l’Autre en faisant l’amour. A minima, sperme, cyprine et sueur. A maxima, à vous d’aller au bout de vos désirs. Ondinisme, scatophilie et tutti quanti. »

    https://blog.causeur.fr/bonnetdane/je-taime-je-te-mange-4610

  25. Excalibur 27 août 2023 At 16h51

    Si bien que l’existence d’un contrat – surtout avec le safe word – me donne l’idée que les pratiquants du sadomasochisme sont, paradoxalement, des tapettes.

    Ils jouent.

    • Peut-être.
      Mais cela tient aussi à ce que le Maître par définition n’est pas un sadique.

  26. WTH 27 août 2023 At 21h18
    Mon ange Gab annonce « l’interdiction des abayas à l’école » ;
    autorisés, jusque là ?! Et quid du « foulard » ?
    _________________________________________________________________________

    Simagrées.

    Très vite,tout de suite on va se heurter à un problème pratique (clairement identifié et signalé par les gens du métier): comment distinguer une abaya d’une robe longue ?

    La seule manière de sortir de tous ces tracas c’est de rendre aux chefs d’établissement un pouvoir discrétionnaire:l’entrée de l’établissement est refusée à tel ou telle ;pourquoi ? A lui ou elle de trouver la tenue adéquate qui lui permettra d’entrer (comme l’immense majorité de ses camarades.)

  27. Abaya,suite:

    C’est toujours pareil:les gouvernants et législateurs décident sans réfléchir;il leur faut l’expérience concrète pour comprendre les conséquences de leurs décisions,même quand celles-ci sont parfaitement prévisibles,même quand ils ont été avertis.

    Autre exemple:les épreuves de spécialité du bac en mars;il n’était pas difficile de prévoir que les élèves de terminale, sachant d’avance que leur bac était acquis, ne viendraient pas en cours en mai et juin.
    Pourtant:
    « Annick Billon ,sénatrice sur les épreuves du bac en mars reportées à juin en 2024: Cest un aveu déchec. On a voté des lois sans avoir détude dimpact et on finit par revenir dessus .

  28. Si le professeur peut mettre à la porte qui il veut,tout est résolu.
    Il suffit de recruter des vrais professeurs,mais si on leur redonne du pouvoir, il y aura des candidats capables

    • On ne vient pas à bout du fanatisme et de la superstition (au sens où Voltaire l’entendait) par des paroles, de la prévention ou même de l’éducation.
      Le droit divin est un despotisme (pas éclairé) et ses partisans ne sont pas rééducables par des mots: à un moment, l’Etat républicain doit utiliser la force pour écraser l’infâme.
      Ce que le Comité de Salut Public a mis en place en 1793 pour sauver la République menacée est l’unique solution.
      Mais nous avons Attal alors qu’il nous faudrait St Just et nous avons des magistrats islamogauchistes alors qu’il nous faudrait Fouquier-Tinville.

  29. Vous pensez que l’âme est la plus grande force de l’univers ?
    S’agissant des effets des forces, je suis d’accord avec vous.
    Oui…
    (deux, faciles)

  30. Il me semble déceler une contradiction :

    « Article 6 – Sont absolument interdites
    a- toutes pratiques scatophiles et/ou zoophiles »

    contrat de vente :
    « L’esclave doit écarter les cuisses dès lors que le maître le demande, sans aucune restriction avec lui, un autre homme, une autre femme, un animal, un objet ou une autre esclave. »

    Écarter les cuisses « avec /…/ un animal » n’est-ce pas une pratique zoophile ?

  31. Bien que n’étant pas un très fidèle lecteur des commentaires, soudain j’y pense, l’autre dingo antisémite a-t-il disparu ?

  32. L’abaya ,une vieille histoire…Facile de dire :je l’interdis;mais il faut faire appliquer l’interdiction.
    Il y a dix ans, le problème s’est posé avec acuité;Blanquer était à la DGESCO;il a dit « laissez faire » ;il a protégé Hakim Sefrioui, agitateur notoire qui poussait les élèves à défier le proviseur et qui ,par la suite,à Conflans Sainte Honorine a suscité la haine contre Samuel Paty.
    La responsabilité de Blanquer est énorme,Brighelli se garde bien de le dire.

    «Il y a dix ans, au lycée où j’enseigne, nous avons été la cible de groupes islamistes en tentant de faire appliquer la loi du 15 mars 2004 sur les signes ostensibles religieux : quelques élèves venaient en cours vêtues d’une abaya, tenue prescrite par une branche rigoriste de l’islam. Certains membres du personnel ont été menacés de mort par l’action d’un professionnel de l’agit-prop islamiste. Je faisais partie des personnes ciblées, même si je n’ai pas été menacée explicitement. Toujours par l’action de cet agitateur, mon nom s’est retrouvé sur un certain nombre de sites intégristes pour avoir invité au lycée Caroline Fourest. La rencontre avec les élèves s’était très bien passée. Nous avons eu peur, nous avons demandé de l’aide au rectorat, qui nous a complètement abandonnés et dit de nous débrouiller tous seuls.

    Le nom de l’homme qui a fait démarrer l’incendie ? Abdelhakim Sefrioui [militant islamiste mis en examen dans l’enquête sur la mort de Samuel Paty, ndlr]. Alors peut-être qu’il n’y aurait rien eu à faire de toutes façons. Mais je ne peux pas m’empêcher de penser que si nous avions été suivis par notre hiérarchie, aidés, peut-être que Sefrioui n’aurait pas eu l’occasion de jouer son rôle macabre, et peut-être que Samuel Paty serait encore vivant.

    https://www.liberation.fr/france/2020/10/30/le-rectorat-nous-a-completement-abandonnes_1804041/

  33. Le Maestro nous rappelle que l’an dernier des partisans de l’abaya ont envahi le bureau du proviseur du Lycée Victor Hugo à Marseille.

    S’il veut se conformer à la décision du Ministre ,c’est-à-dire interdire l’abaya dans son lycée,il est à prévoir que les mêmes incidents se produiront.

    Et alors là ?

    • On prend une batte de baseball et on dégage.
      Ce serait ma solution, si j’étais proviseur.

      • « Agis toujours de telle sorte que tu puisses vouloir que la maxime de ton action soit considérée en même temps comme une loi universelle. »
        ————————————————————————————-
        Attendons le décret.
        Je parie qu’il sera assorti de considérations le rendant inapplicable.

        Pour qu’un proviseur puisse agir,il faut commencer par dissoudre le Conseil d’admnistration et tous les dispositifs qui entravent l’action du proviseur.

        « Pourquoi je ne peux pas entrer ? Parce que je vous l’interdis. »

        On règle ainsi d’un seul coup le problème du foulard de l’abaya,des nombrils à l’air,des tongs,des bermudas etc.

        On ne s’emmerde pas à définir la tenue correcte;l’élève découvrira par la méthode des essais erreurs ce qu’elle est.

  34. cyrano58 28 août 2023 At 9h35

    « …il faut s’attendre à voir de plus en plus de tenues islamiques à l’école … »

    On est quand même débarrassé de l’islamo-droitiste Blanquer.

  35. A la première émeute pro-abaya, le gouvernement reculera.
    Sans compter que la (grosse) commission européenne -complètement noyautée et corrompue par les théocraties islamiques- va probablement gronder son sous-fifre Macron qui rentrera vite dans l’oran.
    Les tenues islamiques généralisées à l’école publique, ce n’est qu’une question de temps.
    Alors il faudra demander asile à la Chine et aller vivre au Xinjiang.

  36. Que j’aime quand les zozoteurs de la République n’en connaissent même pas les fondements légaux (positivistes)… Ça se gargarise mais ça ne connaît rien, imbéciles qu’ils sont.

    1) Il n’y aura pas de décret (qui serait vraisemblablement illégal), seulement une circulaire ou une instruction.

    2) La circulaire ne viendra que préciser l’interprétation qu’il convient de donner à la loi, elle ne donnera aucune compétence nouvelle au chef d’établissement.

    3) Le pouvoir discrétionnaire n’est pas ce que Lormier en dit.

  37. Merci à Lormier (6h40) –
    notre taupe, cet animal qui creuse, cet historien de la petite histoire, comme de la grande, des Mots et des Lettres –
    pour rappeler, en effet, que la brioche limousine de Pâques, dite la « cornue », fut très critiquée, en son temps…

    De nos jours, jouer avec ces attributs – si j’ose dire, du moins en dessert, à table – n’a plus la même teneur : le clin d’œil n’est pas le même, et ne parlons même pas du goût).

    https://toulousesecret.com/wp-content/uploads/2022/06/quequetterie-LGBT-1024×576.jpg

  38. Goût et clins d’œil (suite) –

    Après relecture (plusieurs fois se pencher sur l’ouvrage, sans aller jusqu’à vingt), j’ai (enfin) perçu tous les clins d’œil du vrai faux-contrat ; un plagiat très réussi ; « Ils jouent » ; ils s’amusent ; ils en rajoutent ; plus les ficelles sont grosses, et plus ça marche !

    Photo à l’appui – en ouverture et en clôture, quoi de mieux pour faire monter sur ses grands chevaux, une ânesse* de mon acabit, d’autant que, d’un article à l’autre, l’affaire parfois se corse.
    Un détail, d’une importance qui me semble pourtant essentielle, mais qui peut passer à l’as : « Monsieur contrôle les repas de Mademoiselle ».

    le Maître ici présent « n’est (donc) pas un sadique »,
    … bien qu’il ose s’opposer à l’abaya… et je vais donc, de ce pas, l’écouter, sur un tout autre terrain.

    *une figure quelque peu osée, même au cirque.

  39. La meilleure façon d’en finir avec l’abaya, comme avec le short et le nombril à l’air, serait, sans doute, d’imposer « l’uniforme »…

    Ceci, c’est la forme ; c’est un début ;
    le fond , c’est « une autre paire de manches » (!) – programmes, etc…

    En vérité, tout est possible, si l’on veut bien s’en donner la peine, mais, hors de question, pour le moment…

    Petite remarques :
    . se concentrer, à l’école, avec une température approchant les 40° serait, en effet, un effort surhumain ;
    pourtant, les toubibs, comme les malades, le supportent (CHU non climatisés),
    et au Bricorama où j’ai fait dernièrement un tour (oui, ça m’arrive, mais rarement), absence de clim, personnel rouge et en sueur ; seules les « hôtesses de caisse » (hallucinant vocabulaire) avaient droit à un petit machin qui brassait l’air chaud.
    . ni vacances de Toussaint, ni vacances de Février, de mon temps…
    . la « classe moyenne » – et oui, elle est dead… Et ce n’est pas avec une sous-Ecole, et dans un pays qui ne produit plus rien, ou quasi, qu’elle pourrait retrouver sa vitalité.

    • « En vérité, tout est possible, si l’on veut bien s’en donner la peine, mais, hors de question, pour le moment… »,
      je rajoute que ce n’est pas à l’ordre du jour, ordre dans le sens d’un ordre venu de plus haut ;
      l’ordre du jour, c’est le chaos, organisé.

      • Quant au PACTE,le Ministre attend « les chiffres… »

        A ce sujet j’ai (trop) médit des syndicats;ils n’ont pas accepté le PACTE;ils ont demandé un vote sur le sujet,ce que le Ministre a refusé.

  40. abaya…l' »interdiction » ne sera pas plus effective cette année que les années précédentes.
    (Nouvelle saison pour les amateurs d’arguties)
    __________________________________________________________________________
    Qu’est-ce qui différencie l’Abaya d’autres robes longues ? Existe-il d’autres pays en Europe où le port de l’Abaya est interdit ?
    Roi des Ours
    Le ministre a-t-il précisé comment seraient définis ce que sont des abayas et des qamis? Ne risque-t-on pas d’engager des discussions sur la différence entre robe longue à manches longues et abayas?
    Centroja

    Bonjour,

    Vous êtes nombreux à nous questionner sur l’interdiction des abayas. Le ministre Gabriel Attal a dit ce matin que les chefs d’établissement n’ont pas besoin de savoir ce qu’est une abaya, « ils le savent », une manière pour lui d’éviter de promettre un « catalogue » de tenues interdites, ce qui mettrait les établissements scolaires dans une situation compliquée puisqu’il faudrait prendre des décisions en fonction de la longueur des robes, de leur couleur, etc. Une « série de texte » devrait parvenir dans les établissements dans les prochains jours, et des équipes dédiées vont être déployées dans les quelques établissements où la question des abayas et qamis est très présente.

    On peut supposer que le ministre s’appuie sur l’idée que les proviseurs connaissent leurs élèves et sont donc capables de définir ce qui relève de l’appartenance religieuse, ou pas. En pratique, ça n’est pas toujours si simple : la différence entre robe longue et abaya n’est pas toujours évidente. D’après ce que nous avons pu constater sur le terrain, les lycéennes disent parfois avoir acheté leurs vêtements en dehors du commerce spécialisé, dans des boutiques qui ne vendent pas d’articles religieux.

    La loi du 15 mars 2004 dispose que, « dans les écoles, les collèges et les lycées publics, le port de signes ou tenues par lesquels les élèves manifestent ostensiblement une appartenance religieuse est interdit ». Il n’y a pas de « liste » de vêtements interdits dans la loi. C’est simplement dans sa circulaire d’application, qui date de mai 2004, que sont défendus les signes qui permettent de « se faire immédiatement reconnaître par son appartenance religieuse ». Ainsi du voile, de la kippa ou d’une « croix de dimension manifestement excessive ». Mais la loi interdit aussi les signes ou les tenues qui ne sont pas par nature des signes d’appartenance religieuse, mais le deviennent « indirectement et manifestement » compte tenu de la volonté de l’élève de leur faire produire cette signification. Le Conseil d’Etat a d’ailleurs déjà considéré le port d’une jupe longue au-dessus d’un pantalon ou d’un bandana trop large comme des signes ostensibles d’une appartenance religieuse.

    https://www.lemonde.fr/societe/live/2023/08/28/rentree-scolaire-en-direct-pour-repondre-au-remplacement-des-enseignants-le-gouvernement-parie-sur-le-pacte-enseignant_6186792_3224.html

  41. « On peut supposer que le ministre s’appuie sur l’idée que les proviseurs connaissent leurs élèves et sont donc capables de définir ce qui relève de l’appartenance religieuse, ou pas. »

    (dit le Monde)

    Ca c’est extraordinaire;et si l’élève conteste: »non, c’est seulement une robe longue « ?

  42. La Bible du vieux temps , c’était quand même mieux !

    La biTe du vieux BLanc , c’était quand même mieux !

  43. Il va falloir prévoir un budget afin que les proviseurs s’achètent des couilles…

  44. Pourrait-on envisager l’introduction de quequetteries dans la « restauration scolaire » ?

  45. Ouvre la bouche et ferme les yeux…c’est la légende qu’on trouve sur certains sites pour la photo qui est en tête du billet.

    Ouais…
    mais comme la fille tire une langue épaisse,on ne voit pas bien ce qu’on pourrait lui mettre dans la bouche

    qui estl’auteur de ce cliché ? A ce jour,Lormier n’a pas réussi à le déterminer.

  46. l’âme est la plus grande force de l’univers

    l’hOmme est la plus grande fArce de l’univers ?

    effets des forces,

    effORts des fEsses,

  47. Le Conseil d’Etat a d’ailleurs déjà considéré le port d’une jupe longue au-dessus d’un pantalon ou d’un bandana trop large comme des signes ostensibles d’une appartenance religieuse.

    Les Conseillers d’Etat ne chôment pas.

  48. Paul et Vanessa (tentative avortée d’une suite de la fiction)
    Paul avait tout oublié, ou presque…
    Vingt cinq août 2023 :
    TV 5 monde titre:
    « Madagascar : drame à l’ouverture des Jeux des îles de l’océan. »
    « Au moins treize personnes sont mortes devant le stade Barea d’Antanarivo au cours d’une bousculade lors de la cérémonie d’ouverture des 11èmes Jeux des îles de l’océan Indien . »
    Curieux d’en savoir plus, Paul se connecte en  » replay  » à MBC, la chaîne de télévision publique nationale de l’Ile Maurice.
    Bien mal lui en prit.
    Un reportage montre le President malgache et le Premier Ministre mauricien avec dans leur entourage une femme qui retient son attention.
    Paul fait un « arrêt sur image  » sur l’accompagnatrice.
    Et celle-ci ressemble étrangement, avec seulement quelques rides et stigmates de plus, à cette prof de lettres qu’il avait mis si longtemps à effacer de sa mémoire !

  49. JPB :
    Je viens de lire votre billet (et références jointes) sur « L’enseignement de l’Histoire » – « Causeur » ;
    vous l’aviez signalé à la fin du « Triolisme… » – Bd (+ réf. cinéma).
    Et bien, j’y vais de mon refrain : vous êtes incontournable, et même indispensable… !

  50. Chaque fois qu’une élève se présentera habillée d’une robe longue,il faudra solliciter l’avis du Conseil d’Etat (d’ailleurs producteur de très nombreux textes sur le sujet de la laïcité à l’école) depuis plus de vingt ans.

    Pour les amateurs d’arguties, voici un extrait d’un commentaire des lois, circulaires décisions relatifs à cette question épineuse.

    « A bien entendre le ministre, il faut distinguer en réalité deux catégories de signes religieux ostensibles qui sont, l’une comme l’autre, prohibées à l’école. La première est constituée des signes religieux que l’on qualifiera de « signes ostensibles par nature ». Ce sont les tenues ou simples accessoires qui sont portés pour souligner de façon objective l’appartenance d’un élève à une confession particulière. Le foulard islamique, la kippa ou une croix de taille respectable représentent ainsi, par nature, l’expression d’une conviction religieuse. La circulaire ajoute à cette première catégorie, qui vient immédiatement à l’esprit, une seconde bien plus subtile : les signes religieux que l’on appellera « signes ostensibles par destination ». Ces signes ne sont pas, par nature, des signes confessionnels. Ils le deviennent néanmoins lorsque l’élève les arbore en leur conférant, de façon subjective, une signification religieuse et en faisant la marque substitutive de son appartenance confessionnelle. Cette distinction habile constitue bien évidemment une réponse aux tentatives, qui ne manqueront pas, de contournement de la loi : substituer, par exemple, à un voile islamique un peu trop connoté, un bandana beaucoup plus anodin. Ce petit foulard carré de coton imprimé, dans cette circonstance, devient un signe religieux ostensible par destination et tombe alors sous le coup de l’interdiction posée par la loi du 15 mars 2004. Cette extension du champ de la catégorie des « signes religieux ostensibles » échapperait à la critique si elle ne conduisait l’administration à opérer, de façon très subjective, son travail de qualification juridique des faits dans une matière où le principe de laïcité lui interdit habituellement d’intervenir.

    Il lui revient aussi d’opérer cette qualification à partir de ce qu’elle croit reconnaître comme intention maligne dans le port par un élève d’un signe vestimentaire anodin auquel celui (ou celle-ci) attacherait une valeur religieuse (signe religieux ostentatoire par destination). Ce recours à tant de subjectivité appelle deux remarques. Sur le plan des principes, tout d’abord, il n’appartient pas, selon nous, à une administration soumise au principe de neutralité du service public de déterminer si telle tenue ou tel accessoire constitue ou non un signe religieux ostensible. Faute de pouvoir prendre appui sur des considérations objectives, l’Etat laïque et démocratique se renie lui-même en s’immisçant dans ce type de considérations. Le Conseil d’Etat exprime, selon nous, cette position lorsqu’il dénie à la circulaire « Bayrou » du 20 septembre 1994 toute portée juridique (4). Rappelons que, dans ce texte, le ministre de l’Education nationale estimait, sans aller jusqu’à citer le foulard islamique, « qu’il n’est pas possible d’accepter à l’école la présence de signes si ostentatoires que leur signification est précisément de séparer certains élèves des règles de commune de l’école ». Dans la pratique enfin, la question des critères utilisés pour opérer la qualification juridique se pose. Comment le chef d’établissement pourra-t-il savoir que le port d’un signe, a priori anodin, constitue en réalité un signe religieux ostentatoire par destination, sinon en se fondant notamment sur des indices aussi contestables que le faciès ou la couleur de la peau ? Entre une élève blonde portant un bandana dans les cheveux et une élève « beur » coiffée du même bandana, on voit aisément, trop aisément, laquelle des deux retiendra immédiatement l’attention de l’administration.

    2 – …pourtant validé par les décisions du 5 décembre 2007

    Dans ces décisions, le Conseil d’Etat, dans le considérant de principe, a indiqué qu’étaient interdits non seulement les signes « dont le port, par lui-même, manifeste ostensiblement une appartenance religieuse » (comme le sous-turban sikh puisque les décisions n° 285394, n° 285395 et n° 285396 précisent que les élèves ont, « par le seul port de ce signe », manifesté leur appartenance à cette religion), mais encore les signes « dont le port ne manifeste une appartenance religieuse qu’en raison du comportement de l’élève ». Cette seconde catégorie est illustrée par le bandana porté par une élève musulmane qui fait l’objet de la décision n° 295671 du 5 décembre dernier (Ghazal, précité). En effet, dans cette décision, le Conseil d’Etat relève que l’élève en cause et sa famille ont « persisté avec intransigeance dans leur refus » de renoncer au port permanent du bandana. Nous sommes donc ici à nouveau (et cela rejoint la jurisprudence issue de l’avis du 27 novembre 1989) dans l’appréciation de l’intention et du comportement de l’élève, dont l’on sanctionne alors le prosélytisme et l’attitude revendicative et délibérément anti-laïque. Le Conseil d’Etat confirme en effet l’arrêt de la cour administrative d’appel de Nancy, qui avait également insisté sur cette volonté de la part de l’élève et de sa famille de revendiquer son appartenance religieuse. Dans un jugement du 7 juin 2005 (TA Caen, M. et Mme Kervanci, n° 0500301), le tribunal administratif de Caen avait déjà validé l’exclusion d’une élève musulmane qui avait substitué à son voile noir un « bonnet noir brodé » puis un « bonnet noir en laine » en considérant que le port permanent de ce bonnet avait fait de cet objet « la marque substitutive et la manifestation ostensible de son appartenance à la religion musulmane ».

    L’on voit donc ici que le juge administratif est amené à nouveau à entrer dans la subjectivité de l’élève, afin de déterminer si celui-ci, en arborant un signe qui n’a a priori rien de religieux, ne cherche pas à contourner l’interdiction posée par la loi du 15 mars 2004. Soulignons, toutefois, que si le Conseil d’Etat a ainsi effectué un retour à l’analyse subjective prônée par l’avis de 1989, et a donc validé l’ajout effectué par la circulaire du 18 mai 2004 (puisqu’encore une fois l’article L. 141-5-1 précité ne prévoit nullement l’existence d’une catégorie de signes dont le port manifeste ostensiblement une appartenance religieuse en raison du comportement de l’élève), cela a pour conséquence non pas de limiter l’interdiction des signes religieux aux seuls élèves dont l’intention ou le comportement contreviennent à la laïcité, mais d’étendre considérablement la latitude d’action de l’administration scolaire, et donc le champ d’application de cette interdiction. En effet, à la catégorie des signes dont la connotation religieuse est comprise ou perçue par autrui (les autres élèves), s’ajoute désormais la catégorie des signes dont la connotation religieuse est affirmée par ceux qui les portent. Précisons toutefois qu’il ne s’agit pas pour l’administration de demander à l’élève, pour le sanctionner ou non, s’il attribue une valeur et un sens religieux à tel ou tel signe, mais de le déterminer à partir du comportement de cet élève. C’est dire que le signe qui manifeste ostensiblement une appartenance religieuse en raison du comportement de l’élève a pour particularité d’être un signe religieux subjectif ou personnel, et non objectif ou anonyme, dont le caractère subjectif et personnel est décidé par l’administration et in fine le juge administratif.

    B – Une extension considérable de la marge d’appréciation de l’administration qui pose problème

    1 – Une extension considérable de la marge d’appréciation de l’administration

    En pratique, la marge d’appréciation de l’administration trouvera à s’exercer dans deux domaines en particulier. Il lui faudra tout d’abord distinguer les signes ou tenues manifestant ostensiblement une appartenance religieuse de ceux qui n’en expriment aucune : la pierre d’achoppement est, on le sait, la catégorie des signes religieux ostensibles par destination. La question du bandana a été précédemment évoquée. Celle du port de la barbe, voire des dreadlocks se posera certainement. Il sera tout aussi délicat pour l’administration de fixer la limite entre un signe religieux discret et un signe religieux ostensible. Quelles sont les dimensions exactes d’une croix pour que son port soit autorisé ? De la croix pectorale à la croix de baptême, les possibilités sont nombreuses… et les contentieux certains !

    A cet égard, il n’est pas exclu que l’administration scolaire doive prochainement se pencher non plus seulement sur la signification religieuse des signes matériels (c’est-à-dire sur des objets), mais aussi sur la signification religieuse des signes physiques. En effet, l’on pourrait envisager que le port de la barbe puisse dans certains cas manifester ostensiblement une appartenance religieuse (essentiellement à la religion musulmane), puisqu’un tel signe ne saurait être assimilé à un signe discret autorisé par l’article L. 141-5-1.

    Plus généralement, la notion de signes dont le port manifeste ostensiblement une appartenance religieuse en raison du comportement de l’élève conduira à une extension de la notion de signes d’appartenance religieuse dont le port est prohibé, et à une extension du contrôle de l’administration sur les attitudes et les motivations des élèves. Ainsi, l’on peut estimer que l’administration pourra de cette manière interdire aux élèves d’arborer des tenues dont la signification est culturelle avant d’être religieuse : que l’on songe par exemple à l’abaya portée par les femmes musulmanes, ou encore aux tenues traditionnelles portées par les sikhs. La solution retenue par le Conseil d’Etat est donc extrême, dans la mesure où elle offre à l’administration la possibilité d’interdire le port de vêtements traditionnels, dès lors que l’élève leur accorde une signification religieuse.

  51. On sait d’avance que ce que va pondre le Ministère sur l’abaya ne règlera aucunement le problème.

    Tout a été fait pour empêcher les chefs d’établissement d’agir.
    On ne pourra se sortir de cette situation inextricable qu’en supprimant toutes les instances qui entravent son action;pour commencer ,supprimons le conseil d’administration.Virons les parents de l’école.

    Que le chef d’établissement soit maître chez lui;qu’il n’ait pas à justifier ses actes.
    Un élève se présente dans une tenue qui déplaît au proviseur ? Il n’entre pas. A lui ou elle de trouver, par des essais successifs et en observant la tenue de ses camarades, celle qui lui permettra d’accéder à l’établissement.

    Alors,le Conseil d’Etat pourra s’occuper d’autre chose que des bonnets de laine, des bandannas ,des foulards.

    • Il est temps de nommer IAL ambass au Niger.Elle n’y entrave que pouic et se complaît dans le vatenguerrisme très distancié.

      • Le Niger ne veut pas d’ambassadeur français;pourquoi Macron insiste-t-il pour maintenir un ambassadeur à Niamey ? Puisque les autorités ne veulent pas lui parler,quel peut être son rôle ?

        • Commander des rouleaux de pa pou les besoins de l’ambassade.Le petit personnel, grassement payé, le fera dans des chiottes sèches qu’il aura lui-même creusées.
          Fopadek

    • « Virons les parents de l’école »
      Voilà !
      Il ne fallait pas les laisser entrer !
      (Je le dis depuis 40 ans !)

  52. « On remet à l’école le cœur des savoirs fondamentaux, lire, écrire, compter, se comporter. Et on l’évalue chaque année », en mettant en parallèle « l’autorité des savoirs et l’autorité des maîtres ».

    La « comportation », n’est-ce pas un peu compliqué au primaire ?

  53. cyrano58 28 août 2023 At 16h17
    Idée soudaine: pour éviter à la fois le port de vêtements religieux et celui de l’uniforme, il suffit de créer une école nudiste.
    _________________________________________________________________________
    Ben non:

    La question du bandana a été précédemment évoquée. Celle du port de la barbe, voire des dreadlocks se posera certainement.

    https://www.lexbase.fr/revues-juridiques/3209737-doctrine-le-conseil-d-etat-et-la-laicite-negative

  54. Paul et Vanessa (suite de l’essai)
    -A Maurice, elle m’avait collé à la peau comme le sparadrap du capitaine Haddock, mais j’étais parvenu à m’en débarrasser, je l’avais même complètement oubliée et voilà qu’elle réapparaît, mais je m’en fiche complètement, je ne vais même pas en parler à Sylvie.
    Paul avait tout raconté de son passé de célibataire tourmenté à son épouse Sylvie en qui il avait entièrement confiance et beaucoup de respect, les professeurs de maths ne mentent pas, ne trichent pas, ils ont été formés pendant leurs études à la rigueur et à l’honnêteté. Tout le contraire des politiques, cela ne m’étonne d’ailleurs pas que cette intrigante ait réussi à s’insérer dans le panier de crabes des politichiens de Maurice ou de Madagascar. A plus de soixante douze ans, pour grenouiller encore dans ce milieu corrompu, il faut être sérieusement atteint.
    Paul, à la retraite depuis quatre ans maintenant, n’avait pas réussi à rompre totalement le lien avec l’ Éducation Nationale. Une fois par semaine, pendant trois ans, il s’était rendu à Nancy au lycée Henri Poincaré pour faire passer quelques interrogations orales (khôlles) aux étudiants de la filière scientifique. Mais faire passer des khôlles, c’est tout de même plus noble que la politique malgache, mauricienne ou réunionnaise !

    • « …en qui il avait entièrement confiance et beaucoup de respect… »
      bancal :on a confiance EN quelqu’un,on a du respect POUR quelqu’un

  55. Dugong 29 août 2023 At 10h57
    IAL invente l’empirisme vestimentaire
    __________________________________________________________________________

    Je ne crois pas avoir inventé quelque chose.

    De mon temps,il n’y avait pas de règlement intérieur précisant les tenues admises; si un élève s’était amusé à faire le zouave,il aurait été refoulé à l’entrée (toujours surveillée par un pion).
    Je n’ai pas le souvenir que ce soit jamais arrivé.
    D’une manière générale, enfants et adultes ne sortaient pas débraillés dans la rue. (voir des photos d’époque.)

    • J’ai retrouvé une photo de classe de Seconde et je confirme.
      Je la passerais bien à la communauté de BA mais je ne sais comment faire.

  56. Comme l’a dit récemment le Maestro à je ne sais plus quelle télé,on doit venir au lycée en « tenue de travail »;on ne s’habille pas pour draguer ou proclamer sa religion.

  57. « Mais faire passer des khôlles, c’est tout de même plus noble que la politique malgache, mauricienne ou réunionnaise ! »

    Nancy n’est pas Marseille;on n’est pas tenté d’aller admirer le coucher du soleil dans une calanque en compagnie d’une hypostase.

  58. « IAL invente », « IAL vatenguerrisme », etc… :
    N’’ayant plus Flo, ni surtout Driout, le sirénien tente le coup * avec Lormier.
    Sauf que se frotter à une IA, même avec une caudale, c’est nettement moins « redoutable » que le chant d’une sirène, par ex.

    *
    « Les coups, ah quand ils arrivent, ah que ça fait mal » 🎶 🎶

  59. Jean-Paul Brighelli 27 août 2023 At 15h42
    Vous n’avez pas tout compris : je suis juste prestataire de services.

    Vous le feriez gracieusement pour rendre simplement service sur vos heures libres, tout généreux que vous êtes, sans jamais en ressentir le besoin. Jamais il ne vous viendrait une furieuse envie de faire souffrir sans qu’une demande se fasse sentir. Jamais.
    Du plein temps consacré à l’activité, lié par contrat. Il vous sera difficile, voir impossible, de vous extraire de ce mode de fonctionnement qui est celui de n’être tourné que vers vous-même, autocentré sur l’attente d’une envie, une pulsions disons-le ; planqué sous les simagrées d’un contrat vous présentant comme prestataire de services à ses heures perdues… Oui, vous étiez un parfait candidat à la fonction publique.

    • Pour clore : vous n’êtes pas sans savoir comment un dealer se met en place. Il lui faut impérativement un cheptel d’addicts s’il veut pérenniser son affaire et pour ce faire, il distribue gracieusement sa marchandise dans un premier temps… Avant d’être ce prestataire qui ne rend jamais service à personne d’autre qu’à lui-même…

  60. abaya…point de vue de Marianne:

    Interrogé ce lundi 28 août sur l’interdiction de l’abaya à l’école, le nouveau ministre de l’Éducation nationale, Gabriel Attal, n’a pas manqué l’occasion d’attiser un nouveau feu de la discorde au sein de la Nupes, soulignant par des remerciements adressés aux socialistes et communistes leur différence sur ce sujet avec leurs partenaires écologistes et insoumis. Dommage pour le ministre bombardé « surdoué de la politique » par certains de nos confrères : la ficelle est un peu trop grosse pour passer inaperçue.

    Interdiction des abayas : la manœuvre grossière de Gabriel Attal pour piéger la Nupes
    Tactique en toc
    Par Louis Nadau
    Publié le 28/08/2023 à 18:30
    https://www.marianne.net/politique/gauche/interdiction-des-abayas-la-grossiere-manouvre-de-gabriel-attal-pour-pieger-la-nupes

    Je ne sais pas si c’était le but (unique) de la manoeuvre;ce que je sais c’est que l’interdiction de l’abaya ne sera pas plus appliquée cette année que les précédentes.
    Pourquoi? Parce que chaque tentative d’interdiction pourra provoquer une réaction et qu’il faudra demander l’avis du Conseil d’Etat.

  61. Paul et Vanessa (suite de l’essai )
    A soixante huit ans, Paul a donc cessé ses allers-retours hebdomadaires à Nancy et profite de son temps libre pour aller au cinéma, quand le sujet du film l’attire.
    Ce fut le cas avec la sortie, dans une petite salle, d’un film d’un réalisateur peu connu sur le thème des classes préparatoires aux grandes écoles :  » La voie royale  »
    Sophie, une lycéenne très brillante encouragée par son professeur de mathématiques quitte la ferme familiale pour suivre une classe préparatoire scientifique, parcours semé d’embûches pour tout le monde mais bien davantage encore aujourd’hui lorsqu’on est issu d’un milieu modeste. Interprétation magistrale de l’actrice qui joue le rôle principal, Paul eût la larme à l’oeil pendant presque tout le film.
    Quand il n’est pas au cinéma ou dans son jardin à élaguer ses arbres, Paul écrit.
    Il a en effet repris la rédaction du roman qu’il avait commencée à Maurice il y a plus de quarante ans et qu’il avait interrompue, contraint et forcé, l’aventure tumultueuse avec sa collègue pédophile ayant absorbé toute son énergie et tué toute envie d’écrire.

  62. Dugong 29 août 2023 At 18h06
    Il ne faudrait jamais quitter Montauban !

    Surtout pas les années 50.

  63. Je viens de finir de lire vite fait ce billet: 2 minutes clignement des paupières compris.
    C’est un peu comme l’amour, on y comprend que dalle mais ça passe le temps.
    Ça sera ma seule critique de la chronique.
    Bye !

    • Sérieux, j’en ai marre de lire les turpitudes de Jipé.
      Vivre, aimer, souffrir et mourir à deux voilà qui est simple et beau aussi.

        • Vos parents n’étaient pas des petits bourgeois. Vous en êtes la preuve vivante.
          En revanche, votre supposé anticonformisme est parfaitement « petit bourgeois ».

  64. Jean-Paul Brighelli 29 août 2023 At 13h54

    Je la passerais bien à la communauté de BA mais je ne sais comment faire.

    Vous n’aviez eu aucune difficulté à diffuser une photo d’enfance,à la mer.

    • Oui — mais encore faut-il que je trouve un prétexte pour diffuser une photo de classe.

  65. Quand il n’est pas au cinéma ou dans son jardin à élaguer ses arbres, Paul écrit.
    Il a en effet repris la rédaction du roman qu’il avait commencée à Maurice …

    Bientôt peut-être le « roman dans le roman »…un peu à la manière des Faux Monnayeurs ?

    Et Virginie/Vanessa ?

    Et les rapports avec Sylvie, la mathématicienne ? S’est-il peu à peu laissé convaincre qu’un raisonnement mathématique combiné à un calcul pouvait répondre à une question plus vite et mieux qu’une série d’expériences physiques ?

    Ou bien en est-il encore à gâcher des ramettes de papier A4 pour savoir combien de fois on pouvait plier une feuille ?

    A propos quand Soleil Noir paraîtra,nous pourrons vérifier si la confusion entre 2^30 et 30^2
    aura disparu…

    • Le roman de Paul commence par :
       » I love you, Paul. Réponds-moi, je t’en supplie !
      Je serai ce soir sur le vieux port, pas loin du bar de la marine… »
      Mais je ne vais pas le publier ici.
      Ailleurs, peut-être…

  66. « Once in a blue moon » –
    Demain : le choc de la « lune bleue » (rien à voir avec celle de Mademoiselle, quelques que soient les coups reçus.)

  67. Kasaba le premier film de Ceylan (1997) est enfin sorti en salle.
    Il annonce clairement ce que sera son cinéma à qui je voue une immense admiration.

    Filmé en noir et blanc, avec une grande économie de moyens, on perçoit déjà la quête des cadrages justes et d’une esthétique léchée emplie de symboles. En particulier, les nombreux gros plans sur les visages bouleversent, on se sent envahi de tendresse pour le personnage. On aimerait le prendre dans nos bras. L’Orient est pudique et chacun sait qu’il ne doit jamais espérer un tel réconfort.

    Beaucoup plus de dialogues que dans la suite de sa carrière. J’aimerais pouvoir lire le script tant c’est dense, jamais frontal ou intrusif, toujours suggéré. C’est le propre de cette culture.
    Quelques maladresses de montage rendent le propos parfois un peu flou.
    Les enfants jouent admirablement, ils sont d’un naturel stupéfiant.

    Dans les années 70 d’un pauvre village d’Anatolie, une famille, toutes générations confondues, devise le soir au coin du feu au bord des champs. À mots couverts chacun tente de se comprendre en laissant s’exprimer son dialogue intérieur et de se faire comprendre sans chercher à se justifier. Les passés envahissants s’entremêlent. Comme toujours chez Ceylan pas de rancœur ni de colère. S’expose le poids d’un passé, celui qui vous a fait, qu’on n’a pas choisi et dont on subit avec résignation les conséquences, le résultat.

    C’est d’une douce tristesse qui relate dans le calme absolu l’acceptation profonde de ses blessures, de ses défaillances, de ses espoirs déçus. Et une absence d’espoir assumée avec laquelle on arrive à vivre sans en être dévasté. Chacun sait qu’il ne sera jamais compris, qu’il reste seul avec ses dépits et ses douleurs. Il en parle avec une totale distance, sans un brin de pathos. De ce point de vue, c’est une leçon de vie.
    On retrouvera cette thématique majeure dans la suite de l’oeuvre de Ceylan.

    Comme souvent dans les premiers films, on sent les tripes de Ceylan, et, même si le film est par certains aspects inabouti, il transmet une émotion très profonde qui émeut. Pas l’ombre d’un jugement, un regard si empathique sur les personnages que je ne peux m’empêcher d’envisager des éléments autobiographiques. Personne n’est coupable, le poids de l’Histoire a écrasé certains, le poids de leur propre histoire les autres. Les enfants apportent une touche de légèreté par leur cruauté, mais on ne doute pas qu’ils n’échapperont pas à ce qui les attend, que se construisent dès à présent les chaînes dont ils ne se libèreront jamais vraiment.

    Mérite vraiment d’être vu, mais ne vous attendez pas à un moment réjouissant.

    Dans ma vie d’errance sur la planète, c’est cette acceptation totale du réel que j’ai admiré dans mes rencontres. C’est si peu occidental et j’aimerais approcher cette sagesse.

    Je sors un poil bouleversé et pas moins enseigné.

  68. tenue correcte ,suite:
    Stanislas Règles de vie à lire en famille (extrait)

    La tenue doit être propre et non excentrique. Que ce soit pour les garçons ou les filles, nous ne voulons pas que les élèves soient habillés tout en noir (style gothique) ou portent des vêtements militaires ou assimilés (vestes de treillis…).
    Tout vêtement contribuant à donner une allure de laisser-aller est prohibé. Le sont aussi les piercings et les bijoux ostentatoires.
    Les élèves doivent porter des chaussures de ville en cuir, ce qui exclut donc les chaussures en toile et toutes chaussures avec semelle en gomme ou caoutchouc type sneakers, Converse, Bensimon, Vans, Doc Martens, les chaussures à semelles compensées et bien sûr toute chaussure de type sport ou assimilé.Les tongs et les espadrilles sont interdites.
    On ne porte ni casquette, ni couvre-chef de quelque sorte que ce soit.
    Les hauts doivent être sans messages ou motifs ostentatoires et sans inscriptions publicitaires.

    Pour les garçons

    Nos garçons doivent veiller à porter une tenue masculine, correcte, sobre et classique, adaptée au style éducatif de Stanislas et à ses exigences de tenue.
    Nous leur demandons de porter une chemise avec col, rentrée dans le pantalon, ou un polo avec col.

    Les cheveux doivent être courts, propres et peignés.
    Les crânes rasés ne sont pas acceptés.
    Nos étudiants aînés doivent être glabres et se raser tous les matins.
    Nous n’acceptons pas les vêtements déstructurés,les surchemises, pantalons étroits (type slim ou taillebasse) ou pantalons troués, déchirés et/ou effrangés,trop courts ou retournés au-dessus de la cheville, les keffiehs, les teeshirts, sweat à capuche.
    Les colliers et bracelets sont prohibés.

  69. Il y a quelque temps,le Maestro s’était rendu en pélerinage sur le lieu où son protecteur/souteneur (JM Blanquer) avait fait ses études:le collège-lycée Stanislas à Paris.
    Il en étit revenu émerveillé par la politesse et la qualité de langage des élèves rencontrés.

    Quand un établissement privé sélectionne ses élèves et impose des règles permettant une vie collective policée, il peut obtenir de bons résultats.
    Personne ne vient chercher noise à Stanislas pour son règlement intérieur;celui à qui ce règlement ne convient pas va s’inscrire ailleurs.

    Imaginons qu’une fille seprésente à Stanislas en abaya;elle serait refoulée; est-ce que le Conseil d’Etat pourrait être appelé à rendre un avis ?

    Ca m’étonnerait.

    Comment se fait-il que dans les établissements publics on ne puisse pas avoir de règlement strict sans qu’aussitôt cella déclenche une polémique et que l’affaire remonte usqu’au Conseil d’Etat ?

    • Une bonne question, Lormier.
      Réponse : parce qu’une bande de profs idéologues pousse des cries d’orfraie dès qu’il s’agit de remettre un peu d’ordre.

      • Ah bon, c’est la faute des professeurs…

        Abdelhakim Sefrioui (le protégé de votre Blanquer) est-il professeur ?

  70. La casuistique stérile ,c’est bon pour les établissements publics:

    « L’objectif de ce code vestimentaire détaillé pour les filles comme pour les garçons est de donner des indications suffisamment précises pour éclairer le discernement des parents comme des élèves dans le choix de leur garderobe. Ce souci du détail permet d’adapter une bonne fois pour toutes la tenue vestimentaire des élèves au style éducatif de Stanislas et de ne pas rentrer de façon récurrente dans des situations de casuistique stérile et lassante. »

    https://www.stanislas.fr/sites/default/files/regles_de_vie_stanislas_2019-2020.pdf

    • À vrai dire, je viens d’écrire la même chose dans un article à paraître sans doute demain dans le Figaro.
      J’irai plus loin : je légifèrerais volontiers sur la coupe de cheveux, l’absence de tatouages et de maquillage, l’interdiction des portables, etc.

      • 100 % d’accord ; la  » forme » est essentielle ; »l’nterdiction du portable est UN MUST ABSOLU !

  71. A Stanislas, les DocMartens sont interdites;est-ce parce qu’elles sont un signe d’appartenance à l’Islam ? Non,elles sont interdites parce qu’elles font mauvais genre.

    A Stanislas,on ne fait pas de casuistique,on n’a pas besoin de l’avis du Conseil d’Etat.

  72. abcmaths 29 août 2023 At 20h48

    Mais je ne vais pas le publier ici.
    Ailleurs, peut-être…

    Vous nous direz ?

    • Pas sûr que le projet aboutisse. Il faudrait dejà que je termine la fiction en cours.

  73. Jean-Paul Brighelli 30 août 2023 At 9h12
    Et vous n’êtes pas d’accord ?

    Mais si;j’ai à plusieurs reprises expliqué que l’interdiction de l’abaya ne sera pas plus effective cette année que les précédentes pour la simple raison que les chefs d’établissement sont privés de tout pouvoir.

    Il suffit de voir les textes surabondants produits par le Conseil d’Etat sur le sujet pour comprendre que toute interdiction est susceptible de provoquer des contestations à n’en plus finir.

    • Voir mon dernier livre : je propose de transférer les pouvoirs du ministre aux chefs d’établissement — y compris celui de révoquer les incapables.

      • Le problème c’est que beaucoup de chefs d’établissement sont également des incapables: PEGC ayant trouvé son bâton de maréchal, prof dépassé par sa discipline et recyclé dans l’administratif, syndicaliste bénéficiant d’une cooptation fraternelle et j’en passe…

  74. Jean-Paul Brighelli, accepteriez-vous d’écrire un commentaire composé de l’intégralité de ce texte ?

    Lettre à la République

    « À tous ces racistes à la tolérance hypocrite
    Qui ont bâti leur nation sur le sang
    Maintenant s’érigent en donneurs de leçons
    Pilleurs de richesses, tueurs d’africains
    Colonisateurs, tortionnaires d’algériens
    Ce passé colonial c’est le vôtre
    C’est vous qui avez choisi de lier votre histoire à la nôtre
    Maintenant vous devez assumer
    L’odeur du sang vous poursuit même si vous vous parfumez
    Nous les Arabes et les Noirs
    On est pas là par hasard
    Toute arrivée a son départ!
    Vous avez souhaité l’immigration
    Grâce à elle vous vous êtes gavés, jusqu’à l’indigestion
    Je crois que la France n’a jamais fait la charité
    Les immigrés ce n’est que la main d’oeuvre bon marché
    Gardez pour vous votre illusion républicaine
    De la douce France bafouée par l’immigration africaine
    Demandez aux tirailleurs sénégalais et aux harkis
    Qui a profité d’qui?
    La République n’est innocente que dans vos songes
    Et vous n’avez les mains blanches que de vos mensonges
    Nous les Arabes et les Noirs
    On est pas là par hasard
    Toute arrivée a son départ!
    Mais pensez vous qu’avec le temps
    Les Négros muteraient, finiraient par devenir Blancs?
    Mais la nature humaine a balayé vos projets
    On ne s’intègre pas dans le rejet
    On ne s’intègre pas dans les ghettos français, parqués
    Entre immigrés, faut être sensés
    Comment pointer du doigt le repli communautaire
    Que vous avez initié depuis les bidonvilles de Nanterre
    Pyromane et pompier, votre mémoire est sélective
    On n’est pas venu en paix, votre histoire est agressive
    Ici, on est mieux que là-bas, on le sait
    Parce que décoloniser pour vous c’est déstabiliser
    Et plus j’observe l’histoire ben moins j’me sens redevable
    Je sais ce que c’est d’être Noir depuis l’époque du cartable
    Bien que je ne sois pas ingrat, j’n’ai pas envie de vous dire merci
    Parce qu’au fond c’que j’ai, ici, je l’ai conquis
    J’ai grandi à Orly dans les favelas de France
    J’ai fleuri dans les maquis j’suis en guerre depuis mon enfance
    Narcotrafic, braquage, violence, crimes!
    Que font mes frères si ce n’est des sous comme dans Clearstream?
    Qui peut leur faire la leçon? Vous?
    Abuseurs de biens sociaux, détourneurs de fond
    De vrais voyous en costard, bande d’hypocrites!
    Est-ce que les Français ont les dirigeants qu’ils méritent?
    Au cœur de débats, des débats sans cœur
    Toujours les mêmes qu’on pointe du doigt dans votre France des rancœurs
    En pleine crise économique, il faut un coupable
    Et c’est en direction des musulmans que tous vos coups partent
    Je n’ai pas peur de l’écrire, la France est islamophobe
    D’ailleurs plus personne ne s’en cache dans la France des xénophobes
    Vous nous traitez comme des moins que rien sur vos chaînes publiques
    Et vous attendez de nous qu’on s’écrie « vive la République! »
    Mon respect se fait violer au pays dit des Droits de l’Homme
    Difficile de se sentir Français sans le syndrome de Stockholm
    Parce que moi je suis Noir, musulman, banlieusard et fier de l’être
    Quand tu m’vois tu mets un visage sur c’que l’autre France déteste
    Ce sont les mêmes hypocrites qui nous parlent de diversité
    Qui expriment le racisme sous couvert de laïcité
    Rêvent d’un français unique, avec une seule identité
    S’acharnent à discriminer, les mêmes minorités
    Face aux mêmes électeurs, les mêmes peurs sont agitées
    On oppose les communautés, pour cacher la précarité
    Que personne ne s’étonne si demain ça finit par péter
    Comment aimer un pays, qui refuse de nous respecter
    Loin des artistes transparents, j’écris ce texte comme un miroir
    Que la France s’y regarde si elle veut s’y voir
    Elle verra s’envoler l’illusion qu’elle se fait d’elle-même
    Je ne suis pas en manque d’affection
    Comprends que je n’attends plus qu’elle m’aime! »

    Par avance merci.

      • A dire vrai il n’y a aucune poésie au sens où on l’entend généralement.
        Mais il y a un contenu. Qui mérite sans doute quelque attention. Si l’on veut comprendre un peu ce qui se passe dans notre pays. Si on décide une fois pour toutes de cesser de faire l’autruche.

        • Certes.
          Mais du contenu sans forme, comment dire…
          D’autant que le passé colonial de la France, comparé à celui de l’Angleterre ou de l’Allemagne…
          Dans quel état la France a-t-elle trouvé l’Algérie (qui n’existait pas) en 1830 ? Dans quel état l’a-t-elle laissée en 1962 ? Dans quel état est-elle aujourd’hui ?
          Je ne crois pas que l’histoire coloniale se résume à des invectives portées par des gens qui ne l’ont pas connue.

          • Votre lecture est sélective, ce texte ne parle pas que de colonisation. Lisez mieux et cessez de faire l’autruche:

            « Vous avez souhaité l’immigration
            Grâce à elle vous vous êtes gavés, jusqu’à l’indigestion
            Je crois que la France n’a jamais fait la charité
            Les immigrés ce n’est que la main d’oeuvre bon marché
            Gardez pour vous votre illusion républicaine
            De la douce France bafouée par l’immigration africaine
            Qui a profité de qui?
            (…)
            On ne s’intègre pas dans le rejet
            On ne s’intègre pas dans les ghettos français, parqués
            Entre immigrés, faut être sensés
            Comment pointer du doigt le repli communautaire
            Que vous avez initié depuis les bidonvilles de Nanterre
            Pyromane et pompier, votre mémoire est sélective »

            L’auteur de ce texte n’a pas connu la colonisation, mais il a visiblement connu la ghetto-isation. « Dès le cartable », comme il dit.

          • « Mais du contenu sans forme, comment dire… »
            Vous voudriez esthétiser les cris ? Vous voudriez que les gueulards gueulent avec style ?
            L’auteur de ce texte « n’écrit pas comme De Gaulle ou comme Perse. Il cause et il gueule comme un chien. Il est un chien. »
            Qui aboie et qui peut mordre, et c’est bien là tout le problème.

          • Comparez.

            ÉTRANGES ÉTRANGERS, Jacques Prévert

            Kabyles de la Chapelle et des quais de Javel
            Hommes de pays loin
            Cobayes des colonies
            Doux petits musiciens
            Soleils adolescents de la porte d’Italie
            Boumians de la porte de Saint-Ouen
            Apatrides d’Aubervilliers
            Brûleurs des grandes ordures de la ville de Paris
            Ébouillanteurs des bêtes trouvées mortes sur pied
            Au beau milieu des rues
            Tunisiens de Grenelle
            Embauchés débauchés
            Manœuvres désœuvrés
            Polacks du Marais du Temple des Rosiers
            Cordonniers de Cordoue soutiers de Barcelone
            Pêcheurs des Baléares ou du cap Finistère
            Rescapés de Franco
            Et déportés de France et de Navarre
            Pour avoir défendu en souvenir de la vôtre
            La liberté des autres.

            Esclaves noirs de Fréjus
            Tiraillés et parqués
            Au bord d’une petite mer
            Où peu vous vous baignez
            Esclaves noirs de Fréjus
            Qui évoquez chaque soir
            Dans les locaux disciplinaires
            Avec une vieille boîte à cigares
            Et quelques bouts de fil de fer
            Tous les échos de vos villages
            Tous les oiseaux de vos forêts
            Et ne venez dans la capitale
            Que pour fêter au pas cadencé
            La prise de la Bastille le quatorze juillet.

            Enfants du Sénégal
            Départriés expatriés et naturalisés.
            Enfants indochinois
            Jongleurs aux innocents couteaux
            Qui vendiez autrefois aux terrasses des cafés
            De jolis dragons d’or faits de papier plié
            Enfants trop tôt grandis et si vite en allés
            Qui dormez aujourd’hui de retour au pays
            Le visage dans la terre
            Et des hommes incendiaires labourant vos rizières.
            On vous a renvoyé
            La monnaie de vos papiers dorés
            On vous a retourné
            Vos petits couteaux dans le dos.

            Étranges étrangers

            Vous êtes de la ville
            Vous êtes de sa vie
            Même si mal en vivez
            Même si vous en mourez.

          • Difficile de faire le poids (même avec des gants de boxe) face à Prévert…
            (et merci abcm !)

      • Si vous voulez. On peut le dire comme ça, en effet : l’auteur de ce texte vous chie à la gueule.

        • Essais-erreurs, c’est une méthode ?!Trop court! J’ai les commandes du ventilateur…

        • L’auteur de ce texte n’a qu’à se casser.
          Il verra si en Algérie ou au Mali, on le laisse conchier la population et le gouvernement.

          • Je conseille l’écoute passionnante (j’insiste) qui donne une lecture un peu plus « réelle » que tous les blablas sur la France-Afrique…
            La France, du temps des colonies, comme après, comme depuis, côté commerce et économie, n’a pas…
            tant gagné, au contraire de ce que l’on a toujours essayé de nous faire croire).

            Il semble qu’elle n’ait jamais su y faire, à la différence des Anglais… et des Américains (sur d’autres continents !).

            Sur le continent africain, les EU possèdent encore pas mal de « forces militaires », auxquelles vont se rajouter, sans doute, les forces russes…

            Et la Chine comme d’hab, va y faire ses affaires, et sans doute y étendre ses routes…
            (Lugan a très mauvaise presse, bien sûr ! mais à l’énorme différence des pantins de plateaux, il connait très bien ce dont il parle)

            https://www.youtube.com/watch?v=71cqNPuL3zc

  75. « Comment se fait-il que dans les établissements publics on ne puisse pas avoir de règlement strict sans qu’aussitôt cella déclenche une polémique et que l’affaire remonte usqu’au Conseil d’Etat ? »

    Le principe selon lequel la liberté est la règle et l’interdiction l’exception, ensuite le principe de légalité ?

  76. Le débat sur les bienfaits ou les méfaits de la colonisation est aussi intelligent que compter les morts du communisme. Globalement un truc de curés qui veut attribuer les bons et les mauvais points ; de la petite morale où on attend de la politique. Mais s’il faut vraiment y entrer, arrêtons deux minutes les conneries : sans la colonisation l’Afrique serait encore un gourbi sordide sans eau courante ni électricité, avec des bâtiments se cassant la gueule. Et à supposer que la France ait contracté une dette en apportant le progrès technique, elle est payée depuis bien longtemps ! On ne cesse de filer du pognon à ces pays qui nous infligent en plus le fardeau de l’immigration. Alors qu’au moins ils arrêtent de se complaindre dans le symptôme colonial. Et que les petits bourgeois qui n’ont jamais vu un prolo de leur vie aille un peu à leur rencontre plutôt que de se figurer la pauvreté et de défendre des chouineurs.

    • Nouvelle preuve que les athées à la petite semaine sont tenus, encore plus que les autres, par les couilles de la morale catholique, truc de faibles qui ne demandent qu’à tendre l’autre joue.

      • Excellente conclusion d’Excalibur, qui, en quelques remarques bien placées, met fin (du moins ici ?) à un discours battu et rebattu, et qui n’a pu lieu d’être !
        Il s’agirait plutôt de penser à construire un semblant… d’avenir.

        • (pLuS ; « un semblant… d’avenir », iCi :
          sortir de la gangrène, de la » République bananière ».
          (on a même oublié l’affaire de la « cagnotte » Schiappa… comme le reste, et encore plus vite ; toussa fait du lourd, tellement lourd que l’air vient à manquer et qu’on étouffe, vraiment !)

  77. Jean-Paul Brighelli 30 août 2023 At 10h33
    Voir mon dernier livre : je propose de transférer les pouvoirs du ministre aux chefs d’établissement — y compris celui de révoquer les incapables.
    ________________________________________________________________________

    Qui révoquera les chefs d’établissement incapables ?

  78. Selon Brighelli, si les proviseurs ne peuvent faire appliquer le règlement,c’est à cause de professeurs « idéologues ».
    Je pense plutôt que cela tient à toutes ces instances mises en place depuis 68 qui entravent l’action du chef d’établissement:le conseil d’administartion, le conseil pédagogique ,dans lesquels siègent des parents, le conseil de la vie lycéenne où siègent des élèves;un chef d’établissement doit constamment rendre des comptes à toutes ces gens.
    Il ne devrait avoir à répondre qu’à sa hiérarchie.

  79. A Stanislas, les Doc Martens sont interdites.
    Est-ce qu’un élève désireux d’en porter ira un jour intenter un procès à l’établissement parce que sa liberté est bafouée ?
    Est-ce que le Conseil d’Etat va traiter la question de savoir si l’interdiction est légale ?

    • Déjà, on n’intente pas un procès à l’établissement public dont le RI serait illégal, on forme un recours en excès de pouvoir contre ce RI (ou une mesure d’application de celui-ci) : ça n’a pas grand chose à voir.

      S’agissant des établissements privés sous contrat, leurs actes ne sont suscptibles de REP que lorsqu’ils usent de prérogatives de puissance publique. Or l’article d’un RI prohibant les DC n’en usent pas ; c’est une mesure d’organisation qui est une sujétion d’origine contractuelle privée – seul le juge judiciaire est compétent pour en connaître. Or, vous vous en doutez bien mon cher Lormier, une telle clause n’intéresse pas l’ordre public, elle est couverte par la liberté contractuelle reconnue à l’établissement et aux usagers de ce service privé.

      Des questions ?

  80. Jean-Paul Brighelli 30 août 2023 At 10h33
    Voir mon dernier livre : je propose de transférer les pouvoirs du ministre aux chefs d’établissement…

    Au fond vous êtes pour la privatisation de l’école;le ministre aussi.

  81. Paul et Vanessa (suite de l’essai)
    L’année passée, lors d’un festival du livre très fréquenté, Paul a pu discuter quelques minutes avec le directeur artistique du festival, qui choisit, collégialement dit-il, les auteurs présents et il lui a posé la question suivante:
    Comment pouvez-vous faire venir des écrivains secondaires tels que Rosine Cachelot, Solène Ducale ou Brice Pâques et ne pas inviter des auteurs majeurs comme Jean-Paul B. ?
    ( Paul est un grand admirateur de Jean-Paul B.)
    Le directeur artistique a bafouillé un peu puis il a fini son très court argumentaire par:
    « Si vous avez quelque chose à vendre, je vous invite »
    C’est cette promesse qui a décidé Paul à reprendre la plume.
    Mais Paul progresse lentement, son écriture est laborieuse, tout le contraire de son épouse Sylvie. C’est d’ailleurs le talent de Sylvie qui « raconte » les mathématiques qui avait émerveillé Paul. Il se souvient encore de cette histoire, rapportée par des élèves, qui avait particulièrement attiré son attention :
    « Pliez une feuille de papier en deux. Elle est maintenant deux fois plus épaisse qu’auparavant. Pliez-la à nouveau en deux. Son épaisseur est désormais égale à quatre fois celle de la feuille dépliée. Continuez à plier cette feuille en deux. Eprouvez-vous, au bout d’un moment, quelques difficultés à la plier ? Vous pouvez essayer avec une feuille de papier plus grande, mais vous serez confronté au même problème.
    Imaginez que vous ne soyez pas limité et que vous disposiez d’une gigantesque feuille de papier que vous pourriez plier 50 fois en deux. Quelle serait son épaisseur finale ? »
    Le résultat du calcul est absolument incroyable, plus de cent douze millions de km !
    Sylvie avait intitulé son histoire « Voyage vers le soleil » .
    Paul fut séduit, fasciné par les qualités pédagogiques de Sylvie.

    • Paul a donc beaucoup appris;il n’éprouve plus le besoin de s’installer sous le sycomore avec une ramette de papier A4 pour tenter de déterminer par l’expérience le nombre de fois qu’une feuille A4 peut être plié sur elle-même.

      Si tous les physiciens pouvaient trouver des mathématiciennes qui veuillent bien les épouser,ce crps porgresserait énormément.

      Hélas,pour la plupart,ils n’arrivent à intéresser que des babiologues ou des bavaroises de 137 kg.

      Remarque:
      Dans Soleil Noir, l’armurier « replie » trente fois sur elle-même une « feuille » de métal…mais c’est du métal en fusion;rien à voir avec le papier.
      Je crois que le damas s’obtient de cette façon:ce n’est pas du tout un « décor » de surface;c’est la manifestation en surface d’une réorganisation moléculaire.

  82. Entre le récit d’abc, les chroniques de Zorglub et, dans une moindre mesure, la prose d’Hervé, Bd est devenu l’OuLiNuC, l’ouvroir de littérature nulle à chier… Rendez-nous Brighelli !

  83. Ça m’étonne que cyrano ne soit pas encore intervenu pour dire : « Josip considère donc que les ennemis de la République sont des chiens, incapables de libre arbitre. Plus condescendant tu( )meur(s). 1793 vite ! Et vive Raoult. »

  84.  » Les décolletés doivent être à col-rond, à petit col-V ;non à col-bateau tombant sur les épaules. Par conséquent, il est exclu que l’on voie la naissance de la poitrine ou les bretelles des sous-vêtements. »
    https://www.stanislas.fr/sites/default/files/regles_de_vie_stanislas_2019-2020.pdf

    A Stanislas,une fille ne doit pas laisser voir « la naissance de sa poitrine » ;est-ce parce que ce serait un signe d’appartenance religieuse ?

    Pas du tout.

    A Stanislas,on estime que les élèves-filles n’ont pas à aguicher les garçons;elles sont là pour étudier,pas pour draguer.

    Est-ce qu’un proviseur d’un lycée public pourrait imposer une telle règle ?

    Il y en a qui ont essayé;immédiatement,une cabale de parents s’est formée,protestations au Conseil d’Administration,lettre au Recteur, au Conseil d’Etat, à la Présidence de la République…

    Ces proviseurs ont reçu la visite d’inspecteurs et sont vite rentrés dans le rang.

    Moralité:si vous voulez que vos enfants apprennent mettez les dans le privé.

    • « Est-ce qu’un proviseur d’un lycée public pourrait imposer une telle règle ? »

      Je ne suis pas sûr de vouloir vivre dans un monde où des agents d’aussi bas étage que des proviseurs de lycée (non élu) auraient le pouvoir d’imposer n’importe quel type de règlement pour peu qu’il leur passât par la tête.

      À l’heure actuelle, ce pouvoir appartient, sinon au législateur, au ministre de l’EN, qui est responsable devant un Parlement élu au moins en partie au suffrage universel direct. Au fond, Lormier, vous voulez dans cette affaire ce que veut Brighelli dans toute : que les pouvoirs actuellement reconnus au ministre soient transférés aux chefs d’établissement. Il y a encore quelques démocrates pour ne le point vouloir.

  85. « Mais du contenu sans forme, comment dire… »

    Oh non, Brighelli, pas vous, pas après tout ce que vous avez fait… La distiction fond/contenu – forme est antisaussurienne et, partant, antijosipienne. Combien de fois faudra-t-il vous le répéter ?

  86. cyrano58
    30 août 2023 At 13h53
    Le passé colonial de la France…comparé à celui des arabes!

    L’accusé : « Bon d’accord, c’est vrai, j’ai tué, violé, pillé, spolié, exploité, mais j’en connais qui ont fait tout ça en pire que moi… »
    cyrano58 : « Argument retenu. Vous êtes acquitté. »

    Vive la France !

  87. Excalibur
    30 août 2023 At 12h16
    « Sans la colonisation l’Afrique serait encore un gourbi sordide sans eau courante ni électricité, avec des bâtiments se cassant la gueule. »

    Le bon vieil argument de la mission civilisatrice des troupes de Bugeaud, du duc d’Aumale et de Lyautey?
    Ben voyons !
    Avoir aujourd’hui recours à ce genre d’arguments débiles, c’est ne pas craindre le ridicule.
    Vous trouverez aussi des gens pour vous dire que « bon d’accord, le 3ème Reich n’a pas fait que des choses bien, m’enfin il a couvert l’Allemagne d’autoroutes! » et que « bon d’accord, Staline n’était pas un grand démocrate, m’enfin si l’URSS a été une grande puissance militaire puis spatiale, c’est bien grâce à lui ! »

    Vive la France !

    • Regardez la situation à Haiti qui depuis 1804 est la 1ère république noire indépendante.
      Lambda

    • Certaines ne devrait pas trop s’exiter sur la colonisation.Sans elle,elles seraient probablement en train de piler du mil dans une concession au fin fond du Liberia en attendant de se faire violer par tout le patriarcat alentour.

    • Sans compter les vioques, toujours promptes à infibuler les jeunes chattes qui trainent

      • (s’exCiter – On pourrait, peut-être ici, se passer du C – mais la prononciation ne serait pas la même, et sans C, le mot perdrait presque tout de sa puissance.
        Par contre, quand il s’agit de colonisation, cul, chatte, etc…, la question ne se pose (même) pas.)

    • « le 3ème Reich n’a pas fait que des choses bien, m’enfin il a couvert l’Allemagne d’autoroutes! »

      Je veux bien tenir la comparaison. Deux questions :

      1) Est-ce faux ?

      2) À sa disparition, est-ce tout ce qu’il a fait ? Et, subsidiairement, est-ce ce qu’il a surtout fait ?

      Non seulement vous pratiquez la morale du curé mais en plus vous la pratiquez mal.

      • Mais entendez-moi bien : je ne crois pas que le résultat ou même l’objectif justifie l’acte. Vous le savez, je suis sur des positions strictement nationalistes : ça vaut à l’intérieur (remigration) et à l’extérieur (en Ukraine, en Libye, en Irak, en Palestine ou au Niger). Chacun chez soi et les oignons ne seront pas volés.

        Je dis seulement que, le passé étant advenu, *si l’on veut vraiment s’en tenir à l’argument du bilan* (qui est toujours celui que choisissent les sots, alors que d’autres sont autrement plus disqualifiants), le bilan n’est certainement pas – et de loin – négatif au regard des critères qui sont aujourd’hui adoptés par les populations de ces pays.

        • Je n’aime pas la colonisation non pas pour ce qu’elle a fait ou n’a pas fait mais pour ce qu’elle est, pour son principe. Le seul hic, c’est que quand on l’arrête sur le fondement de ce problème… aucune partie n’a de dette ou de créance – ce qui évidemment emmerde prodigieusement les tenants de l’argument du bilan qui, de leur déni, comptent toujours soutirer quelques dinars aux bons petits athées à la morale de curé(e).

  88. J’ai bosser 5 ans en Afrique à former des profs. Je ne m’en excuserai jamais même sous la pression de jeunes blancs becs noirs ou assimilés.

    • À ce qu’on imagine, vous l’avez fait avec la condescendance du boomer néo-colonialiste…

          • Moi j’y bosse depuis 32 ans, en plus d’y avoir fait mon SN….Je ne suis pas un boomer mais je suis férocement colonialiste, pas néo, c’est une contrefaçon, je suis l’original, le colonialiste, le véritable, casque colonial et chicotte…Curieusement personne ne me cherche noise, je suis estimé, certains me confient leur progéniture pour des stages de remise à niveau, de vieux noirs me disent que le « nègre » n’est pas tout à fait sérieux et que si nos boyaux ne supportent pas le piment, nous mentons rarement, que nous sommes justes, au sens où je n’échangerais pas un Peuhl pour un Vili, et que tous les nègres se valent…
            Le sirénien n’a pas tort…L’Afrique c’est un gigantesque bordel, avec des chefs d’états qui ne pourraient pas être proviseurs au lycée Paul Eluard de St-Denis, clin d’oeil à l’IAL…

  89. Jean-Paul Brighelli 30 août 2023 At 10h33
    Voir mon dernier livre : je propose de transférer les pouvoirs du ministre aux chefs d’établissement — y compris celui de révoquer les incapables.

    Les pouvoirs du Ministre sont transférés aux chefs d’établissement;en particulier ils recrutent eux-mêmes les professeurs.

    Disparaissent alors les concours nationaux (CAPES et AGREGATION);disparaîît aussi le corps des inspecteurs,puisque ce sont les chefs d’établissement qui jugent des compétences des professeurs,devenus leurs employés.

    Beau statut qui va attirer encore plus de monde dans la carrière.

        • Anecdote très passée :
          1er poste de ma mère, directrice collège – dans un territoire, dont je tairai le nom.
          1960-61 ; j’étais en primaire, et… en blouse.
          Collège où je l’ai déjà dit, je crois, grâce à la visite d’un inspecteur général (inspections – profs de Lettres), a pu se monter une vraie bibliothèque.
          Ma mère faisait aussi cueillir le tilleul (plusieurs tilleuls dans la grande cour), qui était servi, l’hiver, aux internes, en tisanes bien chaudes, avant qu’elles ne gagnent leur dortoir : très vieux bâtiment, plus ou moins bien chauffé…

          Certains parents, la 1ère année
          (nous sommes restés deux ans ; a suivi… un lycée, ailleurs ; ma mère avait sans doute fait ses preuves, d’autant qu’elle s’entendait très bien avec l’IA du coin.)
          … certains parents, donc, non seulement, à la rentrée, mais aussi en cours d’année (« habitude » à laquelle elle a tout fait pour mettre le holà, et qui d’ailleurs ne s’est pas perpétuée l’année suivante),
          venaient lui rendre visite, à son bureau, avec… poulets et même truites (comme je n’ai jamais remangé depuis !)…

          Ce qui me rappelle, inévitablement, F. Laroui, « Une année chez les Français », quand Miloud débarque à « Lyautey » (Casablanca) et se présente au concierge, avec sa petite valise… et deux dindons : « deux dindons entravés, attachés l’un à l’autre par les pattes et couchés sur le flanc l’observaient d’un oeil légèrement alarmé »…

          • (j’ai oublié les bouillottes ! L’hiver, fortement conseillé aux internes de prévoir la bouillotte !)

  90. Je maintiens que quand un chien vous mord la fesse il faut le piquer. Quiconque a envie de tendre la deuxième serait bien inspiré d’aller contracter avec Brighelli plutôt que d’impliquer la France dans ses fantasmes…

  91. Je répète encore:on va bien rigoler quand les chefs d’établissement du public vont vouloir interdire l’abaya,comme le leur demande le ministre.

    La machine à produire des arguties (le Conseil d’Etat) va tourner à plein régime. Il faudra pour chaque cas établir s’il s’agit bien d’une abaya, si elle a été portée avec une intention contraire à la laïcité etc. (Rappelons que les hauts magistrats ont passé des heures à délibérer sur un bonnet de laine qu’une élève s’obstinait à porter à l’intérieur d’un établissement.)

    Dans les établssements privés (y compris sous contrat avec l’Etat) il n’y aura aucun problème,les chefs d’établissement ayant toute latitude pour définir les tenues correctes.

    Ils n’ont nullement besoin de se référer à la loi de 2004.

    Si vous voulez que votre fille apprenne, mettez la dans le privé;si vous voulez qu’elle s’envoie en l’air,mettez la dans lepublic.

    • « Il faudra pour chaque cas établir s’il s’agit bien d’une abaya, si elle a été portée avec une intention contraire à la laïcité etc. (Rappelons que les hauts magistrats ont passé des heures à délibérer sur un bonnet de laine qu’une élève s’obstinait à porter à l’intérieur d’un établissement.) »

      1) Non, pas dans chaque cas. S’il y a un REP contre le RI ou, plus probablement, une mesure de sanction prise sur ce fondement. Les punitions et autres remontrances sont des mesures d’ordre intérieur insusceptibles de recours.

      2) Les maîtres des requêtes et conseillers d’État ne sont pas des magistrats.

      « les chefs d’établissement ayant toute latitude pour définir les tenues correctes »

      Non, vous allez trop vite en besogne. Je vous ai dit qu’une clause interdisant les DM était couverte par la liberté contractuelle, ce n’est pas nécessairement le cas d’une clause interdisant les tenues confessionnelles (qui, si elles sont constitutives d’une discrimination indirecte pénalement répréhensible, intéressent l’ordre public, sauf si…). Il faudrait rechercher s’il y a une habilitation légale ou des jurisprudences. (Flemme, je suis en train de visiter la cathédrale de Limoges : sublime !)

      • (« la cathédrale » : foutre dieu ! la seul chose, ou presque, de visible, dans ce qui reste de cette Cité)

          • … Après avoir, en des temps lointains, fait suer quelques cerveaux zafricains, vous voici donc (encore) réduit à de petits bénéfices ; si c’est pas malheureux !
            Heureusement que (même en quantité limité) le brouzouf n’a ni odeur, ni couleur.

  92. Jean-Paul Brighelli 30 août 2023 At 10h33
    « … y compris celui de révoquer les incapables. »

    Si un tel système avait existé à l’époque où vous avez publié La Fabrique du crétin,votre proviseur se serait fait une joie de vous révoquer, après la cabale lancée contre vous par les parents d’élèves.
    Tout ce qu’il a pu faire,c’est de vous retirer les classes terminales.

    • Mais les parents d’élève n’ont jamais lancé de cabale ! D’où tenez-vous cette idée ? Mes élèves (et je n’ab-vais pas de Terminales, il n’y a plus de Français en Terminale depuis lurette) avaient des notes optimales au Bac.
      L’IG, oui.
      Dans un système libéral, j’aurais retrouvé un emploi mieux payé sans problème. Question de notoriété.

      • Babelio;propos de parents disant que vous aviez été une vraie catastrophe pour vos élèves; (Bien entendu,je pense que ces parents étaient des khons,mais voilà des khons influents)

        pas des classes terminales,d’ac, des classes à examen, donc de première

  93. Jean-Paul Brighelli 30 août 2023 At 9h12

    J’irai plus loin : je légifèrerais volontiers sur la coupe de cheveux, l’absence de tatouages et de maquillage, l’interdiction des portables, etc.

    Toutes ces interdictions figurent dans le règlement de Stanislas,règlment qui ne pourrait être adopté par un lycée public.

  94. Il est très frappant de constater que du long texte de Keri James, tout le monde ici ne retient que ce qui concerne la colonisation. C’est dire à quel point ce sujet continue à faire mal, et qu’on continue – quoi qu’on en dise – à s’en sentir péteux.
    Pourtant le texte de Keri James aborde bien d’autres sujets brûlants : l’exploitation de la force de travail des travailleurs immigrés dans les années 1960/1970, les conditions d’existence de ces travailleurs, les bidonvilles de Nanterre ou du quartier des Aygalades à Marseille, la ghetto-isation qui crée le communautarisme. Ce texte est beaucoup plus dense qu’il n’y paraît.

    Mais c’est bien connu, il n’y a pire sourd que celui qui ne veut pas entendre. Les autruches qui enfouissent leur tête dans le sable ont le cul en l’air, offert à tous les outrages, et c’est bien ce qui vous guette. Grand bien vous fasse !

    • Parce que c’est du sentiment du colonisé (ou ex-colonisé, ou descendant de colonisé) que découle le reste.
      Quant à la ghettoïsation, franchement, c’est quasi une demande des gens qui veulent vivre en communautés — ce qui est anti-Français par définition : République Une et Indivisible. Là s’arrête ma tolérance : toute personne qui veut faire dissidence est par définition hostile et doit être traitée comme telle.
      Croyez-vous qu’il y ait en France des quartiers corses ? De même qu’il y a lurette qu’il n’y a plus de quartiers arméniens. Ceux qui veulent rester entre eux n’ont aucun droit à une quelconque considération.

    • Menteur ! On vous a répondu : si le chien mord, on le pique, on ne tend pas l’autre fesse.

    • La colonisation est le seul point où la France est attaquable. Vous n’allez quand même pas nous dire que la France aurait eu des devoirs envers des étrangers ? Des étrangers ! On leur a filé un boulot et un toit : c’est déjà pas mal. Personne ne les a forcés à venir… et personne ne les retient de partir !

    • @Massalia 18h25

      Tête de noeud mon père est venu d’Italie en 56, il a habité le bidonville de Nanterre et après il en a regretté le confort. Parle de ce que tu connais, lui qui venait de Novara a trouvé la France accueillante, entré chez Citroën, la chaine lui paraissait moins lourde et bien mieux payée que le laminoir de Brescia. Il a pu envoyé de l’argent à ma Nona et mon Nono, une française l’a accueilli et nous sommes nés. Je suis le premier bac de la famille y compris de celle de ma mère qui ressortait des fortifs, St-Denis, Aubervilliers, St-Ouen…et n’avait rien, chiffonnier, ferrailleurs…Je suis docteur en quelque chose de scientifique, pas en urbanisme ou sociologie. Tous ces boucaques traîne-savates à 70 de QI gavés de CAF faut les virer, loin, loin, très loin. J’ai eu des instituteurs comme JPB, je suis allé au lycée où ce khon d’Habit instaurait le collège unique, je te prie de croire que t’avais pas envie de doubler..Russe en première langue pour échapper à la carte, grec ancien en 4ème parce cela se faisait…français en terminale C même si le bac était passé l’année d’avant…nous avons choisi le programme..Proust, ce fut un émerveillement, nous étions 5 ou 6…
      Kerry, ce trou du khul, il avait qu’à se bouger au lieu de chouiner

      • « Tête de noeud », c’était pas indispensable, cher Monsieur Ducon.
        Votre parcours décrit ci-dessus fait irrésistiblement penser au parcours de Gavrilovic tel qu’il le décrivait lui-même il y a peu.
        Bref, comme lui, vous nous la jouez sur les sentiments.

        Donnez-nous la recette pour virer loin, très loin, les « traine-savates bourrés de CAF ». Des wagons plombés, peut-être ?
        Quant à Keri James (Keri, pas Kerry), il s’est suffisamment bougé pour réussir plutôt bien dans son domaine.
        Russe en 1ère langue, d’où est venue l’initiative ? Pour une décision pareille, fallait être dûment informé par quelqu’un du sérail, ou être soi-même du sérail. Vos origines sont peut-être moins modestes que celles dont vous vous prévalez.

        • « Donnez-nous la recette pour virer loin, très loin, les « traine-savates bourrés de CAF ». »

          Dites, dites, j’ai le droit de participer ?

          « Pour une décision pareille, fallait être dûment informé par quelqu’un du sérail, ou être soi-même du sérail. Vos origines sont peut-être moins modestes que celles dont vous vous prévalez. »

          Toute sociologisation à la petite semaine est le fruit d’un bourgeois : nouvelle démonstration !

      • 😊- Quel coup d’ latte !
        (dans le nouveau métro, entre les + de 1.95 m, ça se réglera plutôt à coups d’genoux – cf l’IA).
        Après Gavri, PMF-M (contractons en PFM : pompes funèbres municipales)

        • (petite histoire locale : « le père Soustrot » était le seul prof de Russe, dès la fin des années 1960, à Limoges… et avait même conduit, en ces temps anciens, qques élèves du lycée Gay-Lussac à Moscou, Leningrad et… Kiev –
          certes, ce n’était pas en 1ère langue ;
          LL ne nous dit pas tout !)

          • (et son épouse avait fait ses débuts d’enseignante, en même temps que ma mère, dans un collège des environs –
            fin de la petite histoire)

  95. « Face aux mêmes électeurs, les mêmes peurs sont agitées »

    Où l’on voit que ce truc a au moins 10 ans ! Aujourd’hui qu’il est manifeste que la trouille est (et a toujours été) dans le camp de la bourgeoisie et non dans celui des prolos, le discours médiatique ronflant ne dit plus « attiser les peurs » mais « propager la haine ». Je me demande bien ce qu’on dira quand il sera manifeste que la haine était encore et toujours dans le camp de la bourgeoisie : « se défendre contre l’envahisseur » ?

  96. La Syrie a-t-elle été colonisée par la France ? Les Syriens sont-ils plus respectueux de la culture française que les Algériens ? Vous avez 3 minutes pour prendre le RER !

    • « gratin de blettes » ! c’est bon pour un journaldesfemmes.
      Un « Monsieur qui contrôle les repas de Mademoiselle » ne mettrait pas ça au menu (sauf exception).

  97. PMF-Massalia 30 août 2023 At 18h25
    bien d’autres sujets brûlants : l’exploitation de la force de travail des travailleurs immigrés dans les années 1960/1970, les conditions d’existence de ces travailleurs, les bidonvilles de Nanterre ou du quartier des Aygalades à Marseille…
    Mais c’est bien connu, il n’y a pire sourd que celui qui ne veut pas entendre. Les autruches qui enfouissent leur tête dans le sable ont le cul en l’air, offert à tous les outrages, et c’est bien ce qui vous guette. Grand bien vous fasse !
    __________________________________________________________________________

    Et on peut ajouter qu’aujourd’hui les premières victimes de la police de Macron sont les basanés.

    • « Et on peut ajouter qu’aujourd’hui les premières victimes de la police de Macron sont les basanés. »

      Et inversement.

  98. Jean-Paul Brighelli 30 août 2023 At 18h31
    Parce que c’est du sentiment du colonisé (ou ex-colonisé, ou descendant de colonisé) que découle le reste.

    Faudra quand même vous y faire: les Algériens vous ont foutus dehors.

    • Là, vous rêvez. Le FLN avait perdu la guerre, de Gaulle a tenu à bazarder l’Algérie pou n’en garder que les champs pétroliers et d’expérimentation nucléaire. C’estne pas l’avoir gagnée que les Algériens ne peuvent avaler.

        • 1. Nombre de pieds-noirs sont restés.
          2. Ceux qui comptaient sont partis avec armes, bagages et indemnités.
          Les Algériens se sont retrouvés comme des cons.

  99. LL (20h03) : non mais allo, quoi ! Vous cherchez le coup d’sang avec PMF-M ? Vous ne savez pas qu’ici les Urgences sont saturées ?
    (coup d’chaud, coup d’froid).

  100. Jean-Paul Brighelli 30 août 2023 At 10h33
    « …je propose de transférer les pouvoirs du ministre aux chefs d’établissement — y compris celui de révoquer les incapables. »
    _________________________________________________________________________

    Révoquer les incapables…pour les remplacer par des « capables » ?

    On a déjà beaucoup de mal à recruter des incapables;alors des « capables, je vous dis pas.

  101. Il y a le SM et il y aussi l’ANSM,une institution que les contradictions n’effarouchent pas.

    Publication d’un rapport sur les vaccins le 28 août 2023;

    Synthèse:

    « Plus de deux ans après le lancement de la campagne et près de 157 000 000 injections, la surveillance que nous avons mise en place ainsi que les données internationales, confirment que les vaccins contre le Covid-19 sont sûrs et efficaces. »

    Et ensuite des pages et des pages d’effets indésirables graves…

    https://ansm.sante.fr/actualites/point-de-situation-sur-la-surveillance-des-vaccins-contre-le-covid-19-periode-du-14-04-2023-au-8-06-2023

    NB Evidemment les gens qui « s’informent » en écoutant Radio Périgord ne sont pas au courant.

  102. Coup d’Etat au Niger,coup d’Etat au Gabon;ils menacent les intérêts de la France.

    Dans le temps,la France aurait fait assassiner les putschistes;la France de Macron en est-elle encore capable ?

    • Non, mais elle condamne tout ceux dont la muse habite la zone dans le Gabon.
      Les coopérants ont les boules.
      Oui…

    • Macron veut anéantir militairement la Russie alors qu’il n’est pas capable de maîtriser des talibanlieusards de 14 ans acnéiques.

  103. PMF-Massalia 30 août 2023 At 21h38
    Russe en 1ère langue, d’où est venue l’initiative ? Pour une décision pareille, fallait être dûment informé par quelqu’un du sérail, ou être soi-même du sérail.

    Un lointain lecteur 30 août 2023 At 20h22
    Russe en première langue pour échapper à la carte,
    ________________________________________________________________________

    Etait-ce tellement sorcier ? Probablement un seul établissement proposait le russe en première langue et ce n’était évidemment pas un établissement pourri.

    Même un ouvrier italien travaillant chez Citroën était capable de le comprendre.

  104. Jean-Paul Brighelli 30 août 2023 At 23h01
    Là, vous rêvez. Le FLN avait perdu la guerre, de Gaulle a tenu à bazarder l’Algérie …

    ______________________________________________________________________

    Et voilà:la trahison de De Gaulle…on entendait les pieds noirs dire ça dans les années 60;ils ressassaient,ils ressassaient pleins d’amertume.
    En 2023, ce n’est donc pas fini.

      • Charles de Gaulle à Alain Peyrefitte:

        « C’est très bien qu’il y ait des Français jaunes, des Français noirs, des Français bruns. Ils montrent que la France est ouverte à toutes les races et qu’elle a une vocation universelle. Mais à condition qu’ils restent une petite minorité. Sinon, la France ne serait plus la France.

        Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne. Qu’on ne se raconte pas d’histoire! Les musulmans, vous êtes allés les voir? Vous les avez regardés avec leurs turbans et leurs djellabas? Vous voyez bien que ce ne sont pas des Français. Ceux qui prônent l’intégration ont une cervelle de colibri, même s’ils sont très savants.

        Essayez d’intégrer de l’huile et du vinaigre. Agitez la bouteille. Au bout d’un moment, ils se sépareront de nouveau. Les Arabes sont des Arabes, les Français sont des Français. Vous croyez que le corps français peut absorber dix millions de musulmans, qui demain seront vingt millions et après-demain quarante? Si nous faisions l’intégration, si tous les Arabes et les Berbères d’Algérie étaient considérés comme Français, comment les empêcherez-vous de venir s’installer en métropole, alors que le niveau de vie y est tellement plus élevé? Mon village ne s’appellerait plus Colombey-les-Deux-Églises, mais Colombey-les-Deux-Mosquées. « 

      • « Je vous ai compris » : les pieds noirs voulaient l’indépendance, c’est bien connu.

  105. Jean-Paul Brighelli 30 août 2023 At 13h48
    Le recteur, c’est-à-dire le ministre.
    __________________________________________________________________________

    Le recteur est chosi par le ministre pour aplliquer sa politique,bonne ou mauvaise.

  106.  » I love you, Paul. Et toi ? Réponds-moi, je t’en supplie !
    Je serai ce soir sur le vieux port, pas loin du bar de la marine, tu me reconnaîtras facilement dans la foule, j’aurai une robe blanche. »
    En lisant ce message, j’ai immédiatement pensé à cette réflexion que j’avais lue peu de temps auparavant dans un roman dont j’ai oublié le nom de l’auteur:
    « Il n’y a pas de bonheur comparable à la première pression des mains, quand l’une demande : « M’aimez-vous ? » et quand l’autre répond : « Oui, je t’aime. »
    Ces quelques lignes sont les premières du roman de Paul.
    Dans sa fiction, Paul honore le rendez-vous, il se rend au vieux port et rencontre Virginie qui l’attendait, tremblante dans sa robe blanche.
    Le soir même, il la dévore, la croque comme un paraphile profond.
    Paul parvient à écrire dix pages entièrement consacrées à la description de ses ébats avec Virginie.

  107. « J’irai plus loin : je légifèrerais volontiers sur la coupe de cheveux, l’absence de tatouages et de maquillage… »

    On espère que sous l’empire des lois Brighelli, le port la moustache ridicule sera sévèrement puni. Suivez mon regard.

  108. Les gens un peu informés savent que de Gaulle n’a vraisemblablement jamais prononcé les trois-quarts des phrases « rapportées » par Peyrefitte.

  109. La détestation des Juifs pour les Arabes, savamment maquillée sous l’universalisme républicain mes couilles, est une cécité.

    « Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne. Qu’on ne se raconte pas d’histoire ! Les juifs, vous êtes allés les voir ? Vous les avez regardés avec leurs poils drus et leurs gros tarins ? Vous voyez bien que ce ne sont pas des Français. Ceux qui prônent l’assimilation ont une cervelle de colibri, même s’ils sont très savants.

    Essayez d’intégrer de l’huile et du vinaigre. Agitez la bouteille. Au bout d’un moment, ils se sépareront de nouveau. Les Juifs sont des Juifs, les Français sont des Français. »

  110. Le Grand Remplacement ?

    Le nier. Prendre le RER. L’admettre mais dire que c’est une bonne chose. Prendre le RER. L’admettre, dire que c’est une mauvais chose mais prétendre que c’est inévitable. Prendre l’avion…

      • Ne m’en parlez pas… J’ai vécu il y a deux ans du côté de Gare du Nord… atroce ! Quand je le pouvais, je prenais la 4. Mais ces salauds la fermaient à partir de 21 h 30 !

  111. Vous voulez savoir comment résoudre le problème des expulsions en moins de 2 ans ? C’est très simple : je propose de nouer un grand partenariat commercial avec la Chine. Ainsi si un fouteur de merde étranger refuse le retour volontaire dans son pays ou si ce pays refuse d’accorder des laisser-passer consulaires… eh bien tout ce beau monde que le monde entier nous envie sera envoyé à Pékin pour voir si j’y suis. Charge aux Chinois de se demerder avec cette marchandise, qu’on ne sera pas près de revoir.

    Je peux vous assurer qu’après deux ou trois charters de la déportation, les banlieues commenceront à être un peu plus tranquilles. Et il n’y a pas de raison pour que nous soyons les seuls à goûter aux bienfaits de l’immigration : les Chinois y ont droit, c’est inaliénable et sacré. L’immigration est aussi une chance pour la Chine.

    Des questions, Josip ?

  112. J’attends toujours de savoir à quel moment la France a colonisé la Syrie… Histoire que je puisse savoir à quel titre je paye un tribut aussi pour cette partie du monde.

    • Du XIème au XIIIème siècle avec les croisades (la principauté d’Antioche correspond en partie au territoire syrien actuel). Certains syriens sont chrétiens, ont des prénoms français (francs) et parlent le français. Quant au mandat français en Syrie (des années 20 à la 2ème GM), il n’est pas en théorie une colonisation, mais en partage bien des aspects en pratique.

      • « Quant au mandat français en Syrie (des années 20 à la 2ème GM), il n’est pas en théorie une colonisation, mais en partage bien des aspects en pratique »

        C’est bien là où je voulais en venir. Qu’est-ce qui a présidé à l’instauration du mandat ? Quel était son objet ? Indice : ça commence par uni- et ça finit -icain. Alors, alors, à quel titre je paye tribut ?

  113. Grâce à Michel Sardou, nous avons peut-être une petite idée des motivations profondes du colonialisme revendiqué d’un lointain lecteur :

    « Moi monsieur j’ai fait la colo,
    Dakar, Conakry, Bamako.
    Moi monsieur, j’ai eu la belle vie,
    Au temps béni des colonies.
    Les guerriers m’appelaient Grand Chef
    Au temps glorieux de l’A.O.F.
    J’avais des ficelles au képi,
    Au temps béni des colonies.

    Pour moi monsieur, rien n’égalait
    Les tirailleurs Sénégalais
    Qui mouraient tous pour la patrie,
    Au temps béni des colonies.
    Autrefois à Colomb-Béchar,
    J’avais plein de serviteurs noirs
    Et quatre filles dans mon lit,

    Moi monsieur j’ai tué des panthères,
    A Tombouctou sur le Niger,
    Et des Hypos dans l’Oubangui,
    Au temps béni des colonies.
    Entre le gin et le tennis,
    Les réceptions et le pastis,
    On se serait cru au paradis,
    Au temps béni des colonies. »

    Apprécions le sens du sacrifice et du devoir d’un lointain lecteur et de ses semblables.

  114. Grâce à Aristide Bruant, nous avons peut-être une petite idée des motivations profondes du colonialisme revendiqué d’un lointain lecteur :

    « La noire est fille du canton
    Qui se fout du qu’en dira-t-on.
    Nous nous foutons de ses vertus,
    Puisqu’elle a les tétons pointus,
    Voilà pouquoi nous la chantons :
    Vive la noire et ses tétons !

    Elle a deux sourcils et deux yeux
    Qui sont plus noirs que ses cheveux,
    Dans ses yeux brille un éclair blanc
    Qui vous fait pétiller le sang !
    Voilà pouquoi nous la chantons :
    Vive la noire et ses tétons !

    Son haleine, comme sa peau,
    A des senteurs de fruit nouveau.
    Quand on aspire, entre ses dents,
    On croit respirer du printemps.
    Voilà pouquoi nous la chantons :
    Vive la noire et ses tétons !

    La noire n’a qu’un seul amant
    Qui s’appelle le régiment.
    Et le régiment le sait bien,
    La noire a remplacé le chien …
    Voilà pourquoi nous la chantons :
    Vive la noire et ses tétons !

    Frères, jurons, sur ses appas,
    Que Bismarck n’y touchera pas,
    Pour elle, à l’ombre du drapeau,
    Nous nous ferons crever la peau.
    Voilà pouquoi nous la chantons :
    Vive la noire et ses tétons ! »

    Apprécions le sens du sacrifice et du devoir d’un lointain lecteur et de ses semblables.

    Et surtout, vive la France !

    • Correc tif :La noire » dont il s’agit dans la chanson est une jeune femme blanche aux cheveux noirs
      ( tifs noirs) et non une femme à la peau noire .

  115. Les Français en veulent-ils aux Allemands d’avoir occupé leur pays et massacré plusieurs dizaines de milliers de personnes ? Peut-être, pour certains. Mais ceux qui sont dans ce cas ne vont pas s’installer dans les faubourgs de Berlin en saccageant l’Alexanderplatz le 8 mai.

    Que les mahométans nous détestent… mais depuis chez eux !

  116. Incidemment, cette idée que des Français puissent détester la France montre… qu’ils ne sont pas français ! Ils sont mamadou, karim ou oumar.

  117. Dugong 31 août 2023 At 9h02
    Ne « m’informant pas sur la question…
    _________________________________________________________________________

    « … ignorance is bliss… »
    [L’ignorance,c’est la félicité.]

    Ode on a Distant Prospect of Eton College
    BY THOMAS GRAY

      • Je vous fournis de nombreux liens vers des articles savants;je ne suis qu’un intermédiaire.
        Vous n’êtes pas le seul à ne pas vouloir savoir.

        Mais encore une fois,le plus probable est que vous ayez été piqué avec une fiole quasiment sans principe actif (40% des lots environ).

        Dans ce cas, ni effet primaire,ni effet secondaire.

  118. cyrano58 31 août 2023 At 15h56
    https://fr.yahoo.com/news/rentr%C3%A9e-scolaire-pourquoi-jeunes-filles-094831875.html

    Voilà. Tout ce débat pour rien. Le couillemollisme munichois reste la politique de l’EN avec Gabriel Halal.

    Je résume:l’abaya est interdite et autorisée;on n’aura même pas la phase de rigolade.
    Les proviseurs laisseront entrer les filles en abaya.
    L’interprétation de Marianne-une annonce faite pour emmerder la NUPES,où n’existe pas d’accord sur le sujet- me semble encore plus plausible.

  119. Le soir même, il la dévore, la croque comme un paraphile profond.
    Paul parvient à écrire dix pages entièrement consacrées à la description de ses ébats avec Virginie.

    Ces dix pages,on aimerait les lire un jour.

    • « Elle me tournait le dos ; elle se jetait sur le lit ; elle me montrait le renflement brun de son anus : tu viens ? Je suis dilatée comme jamais. »
      Non, vous ne lirez pas cela, pas de textes érotiques crus dans « Paul et Vanessa »

  120. Dugong 31 août 2023 At 17h29
    De tous les RER, celui que j’préfère c’est le B

    Parce que Thom habitait à proximité d’une station de ce RER ?

  121. la muse habite la zone dans le Gabon.

    la BITE Amuse habite la Bonne dans le GaZon.

    (quoique le o de zone ne se prononce pas comme le o de bonne

  122. Il y a encore des Français qui pensent qu’on aurait pu « garder l’Algérie,s’il n’y avait pas eu ce salaud de De Gaulle. »

    Il y a même des Américains qui pensent qu’on aurait pu éviter d’abolir l’esclavage.

  123. L’abaya est interdite et autorisée.

    C’est un tout petit peu plus compliqué que ça…

    Les élèves qui se présenteront en abaya seront « accueillies » mais non admises en cours;les chefs d’établissement leur expliqueront le sens de l’interdiction et devront les convaincre de retirer leurs abayas.

    Si elles refusent,on ne sait pas ce qui se passera;on sait seulment que ce sera la faute des chefs d’établissement,incapables de convaincre.

    • « …les convaincre de retirer leurs abayas… »
      Et si elles n’ont rien en dessous de leurs abayas ?

  124. Occupation nord-américaine (suite) –
    J’ai appris que, début août, le Starbucks a été inauguré ici en présence du Maire !
    S’envoyer un latte ou autre saleté, encore un coup… à la French !

  125. Les Inspecteurs Généraux de l’Education, gens très polis et mesurés,au langage prudent écrivent:

    « La rencontre avec les enseignants a constitué à chaque visite un moment dont l’intensité a marqué les membres de la mission. Les inquiétudes, nombreuses, se sont exprimées de façon vigoureuse et répétée, de la part d’enseignants aux profils très divers, allant fréquemment jusqu’à l’expression d’une colère et d’un véritable désarroi face à des évolutions à la fois incomprises et perçues comme menaçant le sens même de
    leur mission d’enseignement. La défiance vis-à-vis d’une institution « qui ne nous écoute pas » est également apparue très fortement, cette défiance s’étendant parfois jusqu’à remettre en cause la mission d’inspection générale elle-même et sa capacité à dire la vérité et à « changer quelque chose ».[incroyable! Là,c’est grave !]

    La réforme du lycée général et technologique, rapport 22-23-048B, juillet 2023

    https://www.education.gouv.fr/la-reforme-du-lycee-general-et-technologique-379101

  126. abcmaths 31 août 2023 At 19h25

    Non, vous ne lirez pas cela, pas de textes érotiques crus dans « Paul et Vanessa ».

    Bien sûr,ce sera raffiné.

  127. abcmaths 31 août 2023 At 20h41
    « …les convaincre de retirer leurs abayas… »
    Et si elles n’ont rien en dessous de leurs abayas ?

    Dans ce cas,elles rentreront chez elles, retireront leurs abayas et s’habilleront de manière correcte.(Enfin, si les proviseurs ont été suffisamment pédagogues.)

    Dans des établissements privés comme Stanislas, la question de savoir si l’abaya est un vêtement religieux ne se pose pas;ce qui est interdit, ce sont les vêtements excentriques quels qu’ils soient.

    Mais dans le public,les choses sont décidées de manière à provoquer des polémiques stériles et sans fin . Immanquablement,le Conseil d’Etat sera sollicité et produira des pages et des pages d’arguties.
    Le ministre,s’il y a des problèmes, incriminera les proviseurs.

  128. Dugong 31 août 2023 At 18h18
    Faudra-t-il indemniser tous les reganiens qui auront leucémié sans le faire exprès ?

    Pour Lormier cette phrase est cryptique; il suppose qu’il faut lire « reaganiens »…

  129. Les Inspecteurs Généraux ne peuvent pas dire explicitement que les épreuves en mars,c’est une aberration,mais ils le laissent entendre. Bien entendu,ils s’étaient bien gardés de faire la moindre observation quand Blanquer a mis en place sa réforme. Aujourd’hui,il semble qu’on soit prêt (la presse au moins) à faire de ce Blanquer un bouc émissaire. Il s’en fout,il est déjà chez Veolia.

    « La perception de l’investissement des élèves dans le tronc commun est en effet très dégradée. Les professeurs de philosophie en particulier, discipline considérée parfois lors des premières visites en établissement de la mission comme épargnée, car conservant une épreuve terminale, ressentent de manière aiguë le désinvestissement des élèves et l’absence d’enjeux. Les élèves connaissent leur note de spécialités et de contrôle continu et, pour certains, savent déjà qu’ils auront leur baccalauréat. Une enseignante alerte :
    « Attendez-vous à lire les copies de philosophie les plus catastrophiques du monde », ce que confirment ensuite les élèves. Certains auraient déjà annoncé qu’ils rendraient copie blanche. »

    https://www.education.gouv.fr/la-reforme-du-lycee-general-et-technologique-379101

  130. Peter McCullough,cardiologue complotiste américain (qui voit arriver dans son cabinet,chaque jour, une victime de myocardite) propose que tous les patients qui vont chez leur médecin lui demandent s’il a reçu sa septième dose. (Pour être à jour,aux Etas Unis, il faut se faire piquer tous les six mois). Si le médecin répond non, lui demander pourquoi:ces injections ne vous semblent finalement pas efficaces ou pas sûres ?

    En France, je ne crois pas qu’on puisse poser pareille question à un médecin…

    Mais je doute que beaucoup se fassent piquer tous les six mois,comme le reconmande entre autres le Docteur Fischer,membre de l’Académie de médecine et atteint de démence sénile:il prétend qu’une femme qui n’a plus de règles peut très bien avoir un bébé.

  131. Le Maestro propose qu’on vire les proviseurs incapables.

    Ceux qui n’auront pas une pédagogie suffisante pour convaincre les porteuses d’abaya d’y renoncer pourraient être considérés comme incapables.

  132. Dugong 31 août 2023 At 9h02
    Ne « m’informant pas sur la question, je me tiens à distance des lormierages.

    Dugong 31 août 2023 At 17h43
    En tout cas je ne m’informe pas chez vous
    __________________________________________________________________________

    Le premier commentaire implique que vous ne vous informez nulle part.

    C’est un comportement fréquemment observé chez les injectés:ils préfèrent ne pas savoir,ils veulent passer à autre chose,ils refoulent.

  133. « La perception de l’investissement des élèves dans le tronc commun est en effet très dégradée.  » disent les Inspecteurs Généraux.

    La « perception » est dégradée; et l' »investissement »lui-même,il est dégradé ?

  134. Paul et Vanessa (suite de l’essai)
    Virginie avait un corps de femme mais une âme d’enfant. Quand elle enlevait son chemisier et qu’elle dévoilait ses seins généreux qui semblaient regarder vers le ciel, faisant fi de la loi de la gravitation, c’était une femme. Quand elle faisait entendre sa petite voix, c’était, les premières semaines de notre relation, un enfant. Mais l’enfant grandit très vite au fur et à mesure de notre découverte mutuelle. Au début très soumise, Virginie prit très rapidement de l’assurance, elle était devenue très joueuse et complètement décomplexée.
     » Popaul, tu peux me sucer les sommets de mes sinus ?  » Voilà le genre de demande qu’elle formulait sans aucune pudeur. Je n’aurais jamais dû lui apprendre que l’étymologie de sein était sinus, elle retenait beaucoup mieux mes cours particuliers de français que ceux de physique.
    Une autre phrase osée pour une jeune fille de quinze ans :
    « Popaul, avant toute chose, applique-toi à longuement lécher ma vanille !  »
    – Ici encore, j’étais responsable de lui avoir imprudemment appris que vagin et vanille avaient la même étymologie. C’est Sylvie qui m’avait appris ces finesses étymologiques. Sylvie, qui était tres cultivée, faisait beaucoup de français dans ses cours de maths et elle m’avait confié que ses élèves adoraient cela. J’avais voulu vérifier avec Virginie.

  135. Attal se démène:

    « Je suis votre Ministre. À ce titre, j’ai le devoir absolu d’être toujours à vos côtés, en soutien face aux vents contraires, aux pressions, aux tentatives d’ingérences, qui sont autant de brèches dans le pacte républicain. Jamais je n’accepterai que puisse s’installer le sentiment, dans la société française, d’une absence de soutien clair de votre hiérarchie, singulièrement sur un sujet aussi fondamental que la laïcité. Aussi, j’ai décidé de clarifier la règle et, surtout, de vous apporter le soutien nécessaire à son application.

    Vous trouverez dans ce message un certain nombre de documents venant en appui de la décision que j’ai prise.

    D’abord, une note de service vient préciser la circulaire du 9 novembre 2022 sur les tenues ne respectant pas la loi de 2004.
    Ensuite, une lettre signée de ma main que vous pourrez adresser aux élèves ou familles, et ce à titre d’information générale ou pour affermir la phase de dialogue qui s’impose en cas de manquements à la règle.

    [en suivant le lien, on aboutit à la lettre aux parents]

    https://www.education.gouv.fr/principe-de-laicite-l-ecole-respect-des-valeurs-de-la-republique-lettre-de-gabriel-attal-aux-chefs-d-379143

  136. Jean-Paul Brighelli 1 septembre 2023 At 16h39
    C’est justement parce qu’elles ont deux seins que l’ont dit « sinus et cosinus »…

    Si l’on parle des deux parties à un contrat,on peut fort bien les désigner comme « les contractants »;mais si je suis l’un des deux,j’appellerai l’autre « mon co-contractant »

      • « ça va chier ; Macron se frotte les mains » : sans aucun doute !
        Mon ange Gab bat furieusement des ailes ; une rentrée scolaire agitée, c’est déjà ça d’gagné – en attendant la suite.

        JPB habile et mesuré in le Figaro du jour : il prône l’uniforme et surtout… le reste, des « réformes d’ampleur », qui vont bien au delà des abayas…

        Et ainsi conclut-il : « c’est pas l’éducation que le combat économique se gagne (*). Il fut un temps où les industriels étrangers (Toyota à Valenciennes, par exemple) s’installaient en France, parce que l’ouvrier français avait un niveau très supérieur à celui de ses homologues européens…(**)

        * pas que…mais indispensable, et même fondamentale.
        ** voilà qui pourrait remonter le moral des lecteurs !

  137. Quand les anciens levaient le nez, ils voyaient la Voie Lactée. Aujourd’hui, on voit des trains de satellites Starlink de Melon. Tout ça pour un accès (payant) au poorneau

    • J’ajoute que rares sont les points de la planète où règne le silence de la nuit.
      Dans tant de lieux il est brisé par le bourdonnement régulier des longs courriers, même parfois dans le désert. Quelle merde que le XXIème !

  138. @PFM Massalia @21h38

    Ne faites pas l’âne pour avoir du son.
    Echapper à la carte scolaire, à l’époque où j’entrai en 6ème au lycée Paul Eluard, était d’une simplicité biblique; il n’y avait que peu de postulants bien que la ville fut aux mains des communistes depuis des lustres, la bonne réputation du lycée était connue même des familles d’ouvriers les plus modestes, beaucoup de professeurs habitaient la ville ou les proches alentours et nombre d’entre aux participaient à la vie associative qui était intense. Nos parents pouvaient les croiser dans la rue et échangeaient avec des nouvelles du petit, de ses résultats. Le PC d’alors s’occupait réellement et avec grand sérieux de l’élévation de la classe ouvrière, la création du festival de musique de St-Denis où la programmation du théâtre G. Philippe, les MJC en témoignaient.
    C’était alors une ville de prolos industrieux aux valeurs surannées comme travail, discipline, instruction….pas un repaire de blédards dégénérés vivant de trafic.

    Sur votre seconde interrogation, comment les renvoyer?
    Il faut tout d’abord arrêter de les faire venir, les moyens sont connus et d’une mise en oeuvre simple. Réduction drastique des visas, application stricte du droit de la mer, on ne va plus chercher des clandos à 12km de Tunis, dénonciation des accords de 68 avec l’Algérie, création d’une liste noire de pays « non coopérants » en matière d’OQTF (Mali, Comores, Maroc..), sanctions contre ces mêmes pays…Je parie que si l’on bloque Western Union vers les Comores ou le Mali ça va bouger rapidement. L’on pourrait aussi décider qu’un individu entré illégalement ne puisse jamais obtenir de régularisation à quelque titre que ce soit, et que s’il est expulsé il ne puisse plus JAMAIS obtenir de titre de séjour, y compris visa de court séjour, ou par mariage. Expulsion systématique des étrangers condamnés à une peine supérieure à une quotité prédéfinie, déchéance de nationalité pour les bi-nationaux. Arrêt complet du regroupement familial. Suppression ou suspension du droit du sol en particulier à Mayotte ou en Guyane. Créer un véritable corps de garde-frontière comme aux USA où étoffer la PAF pour en faire une unité opérationnelle et ne pas faire que passer des passeports dans un scanner à CDG….

    Avec un peu d’imagination il y a mille solutions pour restreindre l’arrivée d’indésirables et expulser ceux qui sont déjà là. Si l’on s’en donne vraiment la peine on peut rendre la vie des clandos impossible comme cela se fait en Australie.

    Dernier point, je ne suis en rien colonialiste et je refuse de porter le prétendu « fardeau de l’homme blanc ». Je travaille en Afrique, je l’ai choisi par affinité, je n’y suis pas comme colon mais comme expat salarié. C’est simple je fournis une prestation que peu d’africains sont capables de faire et on me paye pour cela.

    • 100% d’accord avec vos mesures.
      Mais elle supposent un préalable: le frexit pour retrouver la souveraineté en matière de frontières.

      • L’Algérie vient de prouver à la face de notre monde décadent, et l’a fait de manière éclatante, que si ‘l’on s’en donnait la peine il était possible d’empêcher les clandos de franchir les frontières. Les vopos de Berlin Est avec les même méthodes ont un succès certains et pendant de longues années.

        • Oui mais les algériens ont le droit: les médias woke leur donnent un totem d’immunité, comme pour l’esclavage arabo-musulman qu’il ne faut pas évoquer selon la jurisprudence Taubira.

  139. Le Vesperal essplique pourquoi la caissière qui drague dans la vase molle se fera jeter en 27

    « Lire que les classes moyennes veulent plus d’argent, plus de services publics, plus de sécurité mais moins d’impôts renvoie déjà à une impasse. »

  140. C’est un contrat bien soft à côté de ce qu’a enduré Florence Degas. A l’époque, JP n’hésitait pas à l’offrir à des inconnus pour des rapports non protégés ou à lui laisser des marques. Je n’ai pas connaissance non plus qu’elle pouvait faire usage d’un code pour arrêter la punition. Il n’y avait d’ailleurs pas de contrat du tout…

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