Pour la plupart des gens, Anne Rice, qui vient de mourir à 80 ans, est l’auteur des Entretiens avec un vampire. L’adaptation qu’en fit Neil Jordan, grand metteur en scène (remember End of the liaison ?), permettait de confronter un grand acteur, Tom Cruise (un homme qui a joué Né un 4 juillet ne peut être tout à fait mauvais, même si par la suite il a sombré dans des productions destinées sans doute à amener des sous à la Scientologie), un grand paresseux, Brad Pitt (on avait espéré après Thelma et Louise et Et au milieu coule une rivière, mais il était voué à jouer les camés dans True Romance, Achille dans Troy et les idiots bodybuildés chez Tarantino), un acteur en passe de devenir une légende, Antonio Banderas, et une vraie star émergente, Kirsten Dunst — elle avait alors 12 ans —, qui fera bien plus tard une Marie-Antoinette décoiffante.
Pour les amateurs, Anne Rice est aussi celle qui, avant de se convertir au catholicisme et d’écrire des œuvres pieuses, avait sous deux pseudos écrit des romans érotiques. Sous l’identité d’Anne Rampling, deux romans BDSM, et sous celle d’A.N. Roquelaure, une quadrilogie consacrée aux aventures masochistes de la Belle au bois dormant, qui, figurez-vous, avait un postérieur qui incitait irrésistiblement à la fessée. Et pourquoi pas ?

Les trois premiers romans (The Claiming of Sleeping Beauty, Beauty’s Punishment et Beauty Release) sont publiés entre 1983 et 1985. Le quatrième, Beauty’s Kingdom, suivra bien plus tard, en 2015. L’héroïne y vit une succession (un peu lassante vers la fin) de fessées et d’humiliations qui la laissent pantelante et ouverte à l’amour comme elle ne l’a jamais été — même au tout début, car Anne Rice a choisi de suivre le texte de la légende primitive, où le Prince fait l’amour à la belle endormie pour la réveiller (dans une version encore plus antérieure, elle ne s’éveille définitivement qu’en accouchant neuf mois plus tard) :

« And now with his right hand he spanked her buttocks hard and heard her cries grow louder. It was’nt really much of a slap. But it left a red mark on her. And he spanked her hard again, and he felt her writhing against him, the heat and moisture of her sex against his leg, and again he spanked her.
“I think you are sobbing more from the humiliation than the pain”, he scolded her in a soft voice. »

Des humiliations, la princesse va en vivre à la pelle dans le cours de ces trois volumes. À noter que le sexe est généralement déconnecté de la fessée. Même si la situation — l’excitation locale, le sentiment de honte — provoque une excitation sensible, Anne Rice préfère en rester à la fessée — parfois rigoureuse — plutôt que de montrer des tortionnaires (le mot est peut-être excessif) profitant de la situation pour enfiler la tendre héroïne émoustillée par la situation et la sensation.

C’est ce qui ressort des textes cités avec application par Alexandre Dupouy dans son Anthologie de la fessée et de la flagellation (la Musardine, 1998 — moins de 6€ chez Momox). L’essentiel de l’ouvrage est consacré à des récits écrits dans les trois premières décennies du XXe siècle. On sait par exemple que Pierre Mac Orlan a publié nombre de romans consacrés à l’art délicat de la fessée et de « l’éducation anglaise » sous des sobriquets divers (Pierre Dumarchey, La Vrille, Dr Fowler, Pierre du Bourdel, Sadie Blackeyes, Sadinet, et j’en passe), souvent dans l’exquise collection des Orties blanches — un plaisir de bibliophiles — agrémentées de gravures ad hoc.

Les situations sont invariablement les mêmes. Elles appartiennent soit au milieu éducatif — on y fesse beaucoup, on emploie encore des verges et autres balais de bruyère, voir Miss, Souvenirs d’un pensionnat de correction, 1922 —, soit au milieu professionnel (ainsi Petite dactylo, en 1914). Ce sont parfois des dérivés de Sacher Masoch (la Comtesse au fouet, 1908). Dans tous les cas, l’essentiel tient à la position et à la honte ressentie par le souvenir enfantin, ou à ce qui suit — l’exposition « au coin », jupes relevées, de la belle fouettée.
Le sang ne coule pas dans la fessée — il affleure. On peut en tirer toute une esthétique littéraire : chez Sade et ses mules, on écrit véritablement avec du sang ; chez Mac Orlan et ses épigones, ça affleure à la surface du texte sans jamais couler. Sadisme là, perversité ici.

Ne pas croire que ces scènes sont réservées à la fiction. Alexandre Dupouy ne manque pas de citer Rousseau, qui raconte lui-même combien une fessée reçue vers sept-huit ans de la main de sa gouvernante l’a émoustillé assez pour qu’il recherche toute sa vie. Voir la Quatrième lettre de Voltaire, alias le Marquis de Ximenez, sur la Nouvelle Héloïse, où Jean-Jacques tend les fesses afin que les violons de l’orchestre de Rameau abattant sur lui leurs archets : « Jean-Jacques fuyait dans tous les coins de la chambre; il se penchait à la fenêtre pour ne recevoir les coups que sur son derrière » : les petites manies du philosophe genevois étaient connues du tout-Paris.
La préface de l’anthologie est écrite par Jacques Serguine, auquel on doit non seulement un Eloge de la fessée (1973), mais un joli récit entièrement consacré à cet art délicat, Cruelle Zélande — paru anonymement chez Pauvert en 1978. À noter que l’héroïne ainsi châtiée (et il serait intéressant de se demander de quelles fautes elle est punie) finit par découvrir, dans les étreintes qui suivent, des plaisirs qui lui étaient non seulement inconnus, mais inimaginables. Comme dans la chanson de Brassens — « et le troisième coup ne fut qu’une caresse »…

Jean-Paul Brighelli

263 commentaires

  1. « chez Sade et ses mules »

    Les mêmes que celles du pape ?

    Comme les fesses, il faut toujours appairer les mules.

  2. L’évocation finale de La Fessée de Brassens s’imposait en effet.
    Dans des alexandrins ciselés comme à son habitude, un bijou, un pur chef d’oeuvre d’humour.

  3. Déroutant et dérangeant ont été les premiers mots qui me sont venue à l’esprit au début du livre, puis après cela fut la curiosité de découvrir un univers plutôt inconnu, de savoir ce qui pouvait arriver à Belle ^^

    • Traveller, loin de moi l’idée de prendre la défense de Garrido, mais enfin vous ne serez crédible que lorsque vous nous donnerez autant de liens stigmatisant les écarts de langage et les dérapages venus d’autres horizons du spectre politique de notre pays. Croyez-moi, ça ne manque pas. Du côté de l’extrême-droite on n’a jamais été avare de noms d’oiseaux et d’amabilités au ras des pâquerettes et en dessous de la ceinture. On compte sur vous pour nous en dénicher d’aussi belles que celle de Garrido. Soyez oecuménique, ne nous décevez pas! Pour l’instant votre fusil à tirer dans les coins n’est braqué qu’à votre gauche…

  4. Taupira face aux candidas de gauchmol : « Une baffe dans ta gueule et au lit ! »

    Au lit avec Taub, c’est pas humain. Ils préfèrent tous une voire plusieurs baffes.

    • Qu’en savez-vous? Elle veut peut-être s’inspirer du plan à cinq de Valou Pécheresse avec Ciotti Bertrand Barnier et Juvin…
      On sent confusément que notre république est menacée par le virus de l’alcôvidie22.

  5. Verges, balais de bruyère, archets…qu’importe l’instrument pourvu qu’on ait l’extase.
    Côté références ciné, la lecture du billet m’a fait défiler les premières images de « Le Ruban blanc » de Michaël Hanecke, cinéaste connu pour son joyeux rayonnement solaire habilement dissimulé sous la gaîté teutonne de l’ensemble de son œuvre apaisante…
    https://www.lerubanblanc.com/
    …même si, dans ce cas, les dix coups de verge rédemptrice que, dès les premières images, le pasteur assène sur les fesses de son fils n’entraînent pas la moindre jouissance comme celle révélée chez le jeune JJR dont la sexualité dominée par le masochisme de la flagellation renseigne sur sa jeune personnalité déjà suffisamment tordue pour en concevoir une délicieuse honte sublimée. On peut comprendre l’impérieux besoin pour un auteur d’écrire, vider, mettre au dehors, les tourments des châtiments corporels subis à l’enfance mais ne seront-ils jamais parties de plaisir en absence de petite cousine curieuse et dévouée ? JPLQ.

    ps: Eh JP, ton article sur la bouillabaisse finit en queue de poisson pour les non-abonnés !

    • RV qui se donne des airs d’originalité parce qu’il croit être le premier (ou le seul ) à lire Starobinski, c’est d’un drôle !
      Quand on prétend être le Bazin des Cahiers, mieux vaut ne pas ressembler au Bouzin de Feydeau.

  6. Le gros des Hauts est content – pourrait-il alors se laisser aller, à la manière Garrido, mais en mode « régional » ?

    « Bonne nouvelle pour notre Région: le picard, comme le flamand occidental, a été inclus dans la nouvelle circulaire et pourra donc être enseigné à l’école! Cette tradition, cette part de notre patrimoine seront préservées et continueront à être transmises aux jeunes générations ».
    (figaro.fr, « étudiant » !)

  7. Taub’rider n’a pas de programme mais elle compte en avoir un, présentable, mi-janvier. Pour se prendre une buse, ça suffira. Pour sauver la gauche non mélenchoniste de l’ensevelissement, c’est nous prendre pour des buses.
    Croit-elle qu’il suffira de pointer sa vieille gueule brune sur les plateaux et de couiner des injonctions au Bien (par injections médiatiques de moraline) pour détourner Mimile et Germaine des tentations zemmouroïdo-caissièristes, c’est construire des châteaux en Guyane.
    De même, elle ne pourra pas non plus invoquer le vote-bonnefemme qui sera capté par Valérie Régresse et la caissière.
    A moins qu’elle scoope en nous apprenant qu’elle a été violentée dans le temps longtemps par un métro colonialiste..?

    • Vous avez probablement raison. Sans même un embryon de programme (mesures économiques/écologiques/quid des services publics/problème des retraites/problème de la dette etc) ni même une ligne directrice autre qu’opaque, sa candidature va dans le mur. La seule question qui reste est : à l’approche de l’impact, klaxonnera-t-elle? Ou bien freinera-t-elle avant d’enclencher la marche arrière?

      La gauche institutionnelle (partis, mouvements et associations diverses) est dans les choux, inutile, inaudible, démonnétisée, stérile. Mais n’oublions pas que le « peuple de gauche » (tous ces gens qui ne se résignent pas à la main-mise du capital et de la finance sur nos vies), lui, n’a pas disparu. On sait bien que sa disparition réjouirait beaucoup de monde, mais pour le faire disparaître il faut beaucoup plus qu’une élection.

  8. Lu dans le Vespéral : « Covid-19 : la dose de rappel sera obligatoire pour les pompiers à partir du 30 janvier »

    La transmission orale, voilà l’ennemie mais n’est ce pas déjà trop tard pour (tur)lutter efficacement le corps érectoral ?

  9. Passionnant ! C’est le terme qui me vient à l’esprit à la fin du tome II des « Infortunes de la Belle au bois dormant ». Si le premier tome m’a laissé un sentiment de perversion gratuite, je découvre dans le second opus une véritable histoire derrière les châtiments et les supplices dont l’intrigue donne de la profondeur à ce roman.

    • Vous lui voulez du mal à ce point-là ?
      Ce cher Edgar n’aura mérité ni cet excès d’honneur ni cette indignité.
      Depuis une bonne décennie il tourne en rond intellectuellement. Le plus triste étant que ses déambulations en cercles concentriques restent plus intéressantes que 95% de la production francophone actuelle dans le domaine de la « philosophie » (j’utilise ce mot faute de mieux).

      • J’espère qu’on ne viendra pas me chercher des noises quand cet apologiste du désordre et du bruit clabotera.

        • Votre amusant jeu de mots bilingue est impuissant à masquer la réalité : Morin a au cours des années élaboré une construction philosophique relativement originale (relativement car très marquée par la forteresse intellectuelle hegelienne), là où tant de ses confrères, incapables d’accoucher d’une idée neuve, avaient plus besoin d’une épisiotomie que d’une épistémologie.

  10. Une solution pour résoudre la crise de la gauche : fesser publiquement tous les prétendant(e)s à la présidentielle.

    On mesure la diffi-cul-té du processus : qui fessera qui ?

    Comment mettre en lumière les affinités électives ?

  11. « l’organisation d’un système est l’organisation de la différence » ; ainsi parlait M. dont un de mes boss, il y a fort longtemps, avait fait graver les paroles sur sa carte de viz ; je vous laisse méditer.

    Je vais rejoindre (une petite partie de) ce peuple, à qui semble-t-il « on ne la fait pas », et qui, dans quatre mois, je le crains, va très certainement largement s’abstenir, tout en continuant de relever la tête, contre la 3eme, puis la 4eme, et… le passeport vaccinal.

    Ainsi est atteint ce qui était prévu, et finalement sans grande difficulté, puisqu’il n’existe plus AUCUN contre pouvoir, digne de ce nom ;
    en conséquence, ceux d’en face, continuent d’avancer, depuis bientôt 2 ans, et même bien avant, quand on y songe (!) et rien ne semble avoir réellement bougé, sinon la distribution de quelques miettes, ici et là.

  12. On ne remerciera jamais assez Dugong de son humour, toujours placé là où il faut ! et Driout,il est en ouikind ?

  13. 70 millions de Français aiment la fessée depuis deux ans et vous me parlez de la faiblesse coupable de ce pauvre citoyen de Genève pour une minuscule correction de rien du tout !

  14. Taubire, palinodieuse vaccinale, veut se faire iconiser à gauche donf. La vierge de Massabielle™ s’apprête à publier un communiqué réaffirmant que, sur le territoire national, les miracles ne s’achètent pas en multipropriété.

  15. Il aura beau nier, il saute aux yeux que Dugong a un penchant certain pour Taubira. Il lui réserve un traitement particulier. Il vit une authentique tragédie racinienne, où la haine n’est jamais aussi proche de l’amour…

  16. Je ne déteste pas la Taub’. Je demande à la voir (de l’honneur bourgeois) sortir des poissons du lac de Taubiriade.

    • Je vous coiffe au poteau pour un jeu de mots que vous auriez commis tôt ou tard :
      « Ah Taubira Taubira Taubira,
      Les éditocrates à la lanterne… »

    • D’ailleurs après re-lecture de ce billet, seules deux possibilités subsistent:
      -soit l’auteur du billet, plus à l’aise avec les êtres de fiction qu’avec les êtres réels, a fait preuve d’une absence de lucidité prospective assez confondante,
      -soit le personnage sujet du billet cachait bien son jeu.
      Pour ma part j’opte pour le choix 1. EZ n’a jamais caché son jeu.

  17. Mais vous pensez que dans la famille Cohn-Bendit c’était le plus con – du genre à se faire vacciner ?

    • Ceci dit tout arrive : même les plus sots finissent par douter !

      Eric Zemmour lui lance alors : « Mais moi je suis vacciné. Mais pas la troisième dose non ».

  18. Au voisinage du solstice, on s’apprête à repartir dans l’autre sens si la géométrie spatiotemporelle ne merdoie pas.

  19. Vous avez droit aujourd’hui à la goutte de lait car vous avez été bien sages :

    « Quand Margot dégrafait son corsage
    Pour donner la gougoutte à son chat
    Tous les gars, tous les gars du village
    Étaient là, lalala la la la
    Étaient là, lalala la la la
    Et Margot qui était simple et très sage
    Présumait qu’c’était pour voir son chat
    Tous les gars, tous les gars du village
    Étaient là, lalala la la la
    Étaient là, lalala la la la »

  20. Bon. Le solstice, tout le monde s’en fout. Le James Webb, probable itou.

    Maintenant si on envoyait Durit au point de Lagrange L5, on saurait peut-être pourquoi il émet si peu dans le visible.

  21. @Josip
    Zem, JPB, les femmes et toussa : z’êtes simplement jaloux ! savez pas que les meufs tombent facilement en pâmoison devant ceux qui ont du causement ; bon après, entre un vermisseau et un grand gaillard, each to his own.

    • Mon message ne fait pas allusion au combat de coqs qui se disputent une poule, évoqué par JPB (heu…combat de coqs, non pas vraiment en fait. Plutôt un faucon (l’auteur du billet) contre un vrai – le sujet du billet).
      Non. Ce que JPB n’a pas vu venir il y a 7 ans, c’est ce sur quoi le positionnement politique de EZ, pourtant déjà très clair, allait déboucher : un tenant pur et dur de l’extrême-droite maurrassienne, antidreyfusarde, pétainiste et machiste.

      • c’était pour rire (bête) ; le « positionnement » (!) de Zem ne nous changera guère de ce que nous SUBISSONS en ce moment : un remarquable REMAKE ANNEES ’30 : un APPEL A LA HAINE – Les non vax SONT dangereux pour les vax ! en camp, et vite ! et pourtant, PAR DEFINITION, un vax protège… sinon ce n’est pas un vax ?! De plus, comment les non vax pourraient-ils « transmettre » puisqu’ils sont EXCLUS des lieux accessibles aux vax – y compris à l’hôpital, bye bye le serment d’H. – et même s’ils présentent un test négatif (à supposer qu’il soit au « sûr » que l’est le supposé vax !) ; toussa en attendant (2ème étape en marche) le « passeport vax » !…
        vive l’extrême-droite – du centre à la gauche, en passant par lrem !

  22. Cher Driout,
    Appel (désespéré) de Dugong : revenez vite nous éclairer… un James Webb (?!) dont le lancement c/o Nasa + Esa est prévu depuis l’île de la Guyanaise : le pire est à craindre !

    • (Âne qui n’oublie pas l’utilisation des filtres insta « pas-de-ride, ch’ui à mon max de la bonitude »)

      • Elle se présente aux Présidentielles et utilise ce genre de filtre ?
        Pas malin : un buzz et au moins 10% de votes féminins en moins dans les gencives. (On imagine les débats : elle se faisant chahuter par Taub’ qui lui explique qu’elle se passe d’une image éronnée pour convaincre. Ouch !)

  23. Une grande fête païenne au solstice d’hiver (resp d’été) permettrait à l’extrême droite de se démarquer (un peu) de la « catholocité » factice de Noël.

    Le bœuf et l’âne gris au pré, les rois mages en camp de rétention, le bon peuple fortement « invité » à se torcher dans de grandes libations pour relancer la filière viti-vinicole française et exalter le penchant mimilien pour l’exhibition de la gonflette festive.

    Le Vatican va un peu couiner mais il a l’éternité devant lui.

  24. Pour agacer encore un peu plus mes interlocuteurs et interlocutrices de BdA:
    https://youtu.be/6j7H4_aWLvs
    Quand la gauche institutionnelle est en panne d’idées, ses prétendues têtes de gondole jouent le jeu de la surenchère idiote sur fond de guerre d’egos.
    Il suffit pourtant de se poser deux secondes et de réfléchir sereinement à un autre modèle, pour se rendre compte qu’il n’est pas hors de portée.
    Mais aucun(e) des candidat(e)s de la gauche institutionnelle n’osera franchir le pas et faire les propositions radicales qui feraient bouger les lignes. Désespérant.

    • Pour les sceptiques, je rappelle que notre Sécurité Sociale est un assez bon exemple de ce que l’idée communiste peut produire de conforme à l’intérêt général. On sourit (jaune) à la pensée des batailles acharnées qu’Obama a dû livrer pour mettre en place une sécu riquiqui à côté de la nôtre…
      Certains candidats à la présidentielle sont pris au dépourvu devant la question « Vous Président, qui entrerait au Panthéon? » . Quant à moi, aucune hésitation : le trio Alexandre Parodi + Ambroise Croizat + Pierre Larroque, tous trois concepteurs et maîtres d’oeuvre de la solidarité nationale devant la maladie.

      • Pas mieux. J’ai été opéré l’an dernier et je me demandais combien je devrais débourser de ma poche. La facture est arrivée il y a un mois : douze euros, tout le reste étant pris en charge par la sécu.

        Je suis infiniment reconnaissant à ces gens.

        • Franchement votre témoignage est émouvant et, on le sent bien, totalement sincère.
          Je pense que nous avons tous, à des degrés divers, de la reconnaissance à avoir envers Croizat/Parodi/Laroque et tous leurs collaborateurs (car une création pareille, ça réclame de l’énergie et du personnel…).
          La plus belle preuve de reconnaissance que vous puissiez donner aux créateurs de la Sécurité Sociale, c’est d’être aujourd’hui en pleine santé.

      • Un effort commun pour l’intérêt général n’est pas une idée communiste, non, Josip. En revanche, une nationalisation des entreprises petites, moyennes ou grandes et de la propriété privée l’est.

        • I beg to differ. Quand l’effort commun que réclamait la création de la Sécurité Sociale est issu d’une volonté de l’Etat, d’une action de l’Etat et de ses services, et va à l’encontre des intérêts privés faisant fortune sur la maladie, on a selon moi à faire à une idée intrinsèquement communiste.
          Sur le plan économique, étant un marxiste canal historique, je vous livre ma définition du communisme, immuable : souveraineté des producteurs sur l’appareil de production et sur la production elle-même. Tout le reste est littérature.

          • Non. De la même manière, l’enseignement public qui est une action de l’Etat pour le bien commun de la nation n’est pas non plus une idée communiste.

          • @Flo
            Si c’était là que vous vouliez en venir, fallait le dire tout de suite !
            Dans la théorie marxiste, le communisme n’est en effet qu’une étape vers le socialisme. En ce sens, je peux souscrire à vos propos.

          • « Tout le reste est littérature »

            Peut être mais yakeça qui compte. Pourquoi ne fusille-t-on plus les ennemis du peuple qui détruisent l’appareil de production (supposé non obsolète) ?

  25. Lu dans le Fogari :

    « L’aveuglement des droiteux face au dérèglement climatique n’a d’égal que celui des gauchistes sur l’immigration »

    Pafo.

    • Aveuglement de la gauche sur l’immigration? A part quelques résidus de bisounours égarés sur le territoire national, il y a belle lurette que ce problème est regardé bien en face, les yeux grands ouverts, par une gauche qui, disposant d’une calculatrice convenable, n’a pas besoin de canne blanche.
      Le Figaro retarde d’au moins trois décennies.
      Identiquement il y a dans la droite institutionnelle des responsables politiques qui prennent très au sérieux les conséquences du dérèglement climatique. Quant à oser prendre des décisions radicales pour sauver ce qui peut encore l’être, ça, c’est une autre question.

  26. Santé : de « l’intérêt général » à l’intérêt d’une (petite) caste –
    (amusez-vous à compter le nombre de pharmacies dans votre ville)

    Extrait d’une critique du bouquin de Bob Kennedy jr « the real A. Fauci » :
    « près de 90 % de la baisse de la mortalité due aux maladies infectieuses chez les enfants américains s’est produite avant 1940, alors que peu d’antibiotiques ou de vaccins étaient disponibles. » – (EU puis monde occidental) ;
    Ce sont « l’amélioration de la nutrition et de l’assainissement », l’hygiène, l’eau potable, etc… qui ont permis une nette amélioration de la Santé ; vrais progrès et évidence !

    Puis…les « sociétés pharmaceutiques » ont commencé (années ’70) à prendre le pouvoir (il n’y a pas d’autres mots), à développer un marché inextinguible, avec offres de produits sans cesse renouvelés (pilules et vaccins) et, surtout, toujours plus chers – le marketing en lieu et place de la science –
    Faire PEUR… puisque, grâce à la mal bouffe (autre phénoménal marché) et aux pollutions diverses et variées, l’humanité a la joie de connaître cette spirale infernale des cancers, obésité, hypertension, diabète, « Dys » (et faux dys) etc, etc…

    Autrement dit, une Santé qui coûte de + en + chère (mais qui rapporte des milliards de milliards) jusqu’au délire de ce que nous connaissons actuellement, (et qui permet, rappelons-le un essai grandeur nature, comme jamais !).

    Bref, il suffirait pourtant de peu (!) : bien manger, se remuer… on connait la chanson (ce qui n’empêche aucunement de profiter de la vie, bien au contraire).

    Et… en ces temps calamiteux de terrifiant covid, de revenir à qque chose d’aussi simple et peu onéreux que les vitamines, le remède du savant de Marseille, etc, etc.

    Retrouver ENFIN une Santé, la nôtre, celle qui nous revient de droit, loin des doigts crochus des escrocs manipulateurs et faiseurs de miracles.

    https://planetes360.fr/fauci-et-la-grande-escroquerie-du-sida-en-guise-dechauffement-a-celle-du-covid-2/

    • « mais qui rapporte des milliards de milliards »

      Mazette ! La cassette est d’importance. On espère qu’elle n’est pas libellée en dollars zimboums d’avant 2009.

      • Le “savon” de Marseille est dûment vacciné comme les politiques d’extrême-droite, comme tous les hommes politiques qui sont allés se faire vacciner dès le début et même en douce, quand ils n’étaient pas encore “éligibles” au vaccin.
        Les non vax sont de la chair à canon électoral. Ils ne mourront pas tous et il en restera toujours assez pour intéresser les bouses d’extrême-droite.

  27. Je viens de prendre une décision : j’arrête de vendre des livres dont plus personne ne veut ! Je me lance dans l’élevage de pangolins et de chauve-souris : il y a une grosse demande mondiale !

  28. Josip dit : « souveraineté des producteurs sur l’appareil de production et sur la production elle-même.  »

    Qui sont les producteurs ? Les décisionnaires à la production mais non propriétaires ? Des ouvriers sans limite d’intervention décisionnaire même ceux non qualifiés à la décision ? Ou de simples propriétaires d’appareils de production ? … L’Etat, lui-même propriétaire d’appareils de production ?
    Qui ?
    Votre définition est très smart sur le papier mais quelques flous subsistent.

    • Vous imaginez bien que votre question – légitime et passionnante – appelle une réponse qui pourrait faire l’objet d’une thèse d’économie politique. Il faudra donc vous contenter de ceci :

      L’appropriation collective des moyens de production est la caractéristique qui définit le socialisme marxiste.
      La propriété collective peut se référer à:
      – l’appropriation par l’ensemble de la société,
      – l’appropriation coopérative par les membres d’une organisation,
      – la nationalisation des moyens de production par l’État au détriment des entreprises privées.

      Etendue à l’ensemble d’un pays, la propriété collective des moyens de production s’oppose à l’économie de marché. Envisagée de façon complémentaire et non hostile à la propriété privée, elle se réfère à la propriété de groupe (par exemple à une organisation coopérative) de façon distincte de la propriété publique.
      Si un peuple choisit démocratiquement un système qui ne sort pas de l’économie de marché, cela signifie qu’on ne sort pas du capitalisme. A l’intérieur du capitalisme, le modèle qui me semble le plus digne d’intérêt, c’est la social-démocratie suédoise des années 70, avec Olof Palme aux commandes : pas de rupture avec le capitalisme (Volvo, Saab, Sandvik n’ont jamais été aussi florissants qu’à cette époque-là) mais redistribution par l’impôt soucieuse de l’intérêt général, et encadrement des salaires pour éviter les écarts « indécents ».
      Dans la France d’aujourd’hui Olof Palme serait considéré comme un gauchiste illuminé et le capitalisme financier mettrait un contrat sur sa tête.. (article de Wikipedia amendé, modifié et complété par mes soins)

  29. Il faut créer le besoin tout est là ! Personne ne voulait aller sur la côte d’Azur avant que Stéphen Liégeard n’invente le mot !

  30. Small message – travail, travailleurs, travailleuses (@ Josip, Flo) – let’s be serious –

    A des années-lumière que nous sommes… des Luddites et autres joyeux combattants ; ou même que les Lip, qui y ont cru, un tout petit bout de temps – franchement pour des montres, et en plus moches.

    « On a monté toutes les combines, pour échapper aux grands usines »… ; ce n’est même plus d’actualité, du moins en Occident, puisque rares se font ceux qui ont encore un quelconque « outil », digne de ce nom, sur lequel se pencher – je ne compte pas les pédaleurs de deliveroue.

    Tout a été tenté, rien n’a changé ; un peu plus de brouzouf dans les poches, et encore, les années fastes ! En ce moment, par ex., paraît qu’en Sibérie, en plein développement, ça paye très bien – faut dire que s’escrimer à – 30° (un peu moins en fahrenheit : mon ordi ne me donne pas toujours la température en celsius) une partie de l’année, c’est pas rigolo ; enfin, en roubles, c’est tout de même nettement mieux qu’en $ Zimb’.

    On veut bien être encore plein d’espoir, mais ça demande quand même un sacré optimisme !

  31. « Tout a été tenté, rien n’a changé »
    Donc, si l’on vous suit, Fukuyama avait raison, c’est la fin de l’Histoire, le capitalisme libéral a gagné et éliminé toute opposition? Mais bien sûr que non. Tout n’a pas été tenté, très loin de là.

    « On veut bien être encore plein d’espoir, mais ça demande quand même un sacré optimisme. »
    Ça demande surtout une action collective or-ga-ni-sée. Qui sera lente. Qui demandera beaucoup d’énergie. Qui exigera sans doute que chacun sorte de sa zone de confort. Y êtes-vous prête?

    Ce n’est pas parce qu’un problème n’a pas encore trouvé de solution satisfaisante que le problème cesse d’être posé. La mise au clair de la solution peut être délicate et prendre un temps indéfini. Ça doit nous faire renoncer? Nous résigner ?

      • Si ce message s’adresse à moi j’admets avoir confiance en l’accession (lente) du genre humain à la lucidité et à la Raison avec un grand R.
        Un élément clé de cette évolution sera la reconnaissance de la non-existence de quelque instance divine et donc de l’inanité des religions. A cet égard convenez que l’humanité a déjà beaucoup progressé en passant du polythéisme au monothéisme. L’humanité n’est donc plus qu’à une unité de la vérité.
        Tous les espoirs lui sont permis !

        • Je plussoie avec Flo. Je crois — ou plutôt, je constate — que selon les époques on assiste à des retours à la barbarie originelle. Le XXe siècle était un bon candidat, à l’horreur originelle, mais le début du XXIe le surclasse.
          L’homme est une bête comme les autres — et son accès à la civilisation lui donne juste des moyens supérieurs d’être nuisible.
          Et je dis ça en ayant passé ma vie à m’efforcer de sortir des élèves de leur barbarie : « Cet âge est sans pitié », disait La Fontaine. Et une amie prof en « collège Prévention violence » (les REP +++) le constate chaque jour.

        • Question dont j’ignore la réponse et que je pose à tous : Y a-t-il eu une seule guerre menée au nom d’un polytéismes, comme elle serait comparable à celle actuelle entre chrétiens et musulmans ?
          Le polythéisme s’incarnait dans le rite. Rite que beaucoup d’athées s’appliquent, aujourd’hui, à appliquer dans diverses associations philosophiques. Il me semble qu’à la lutte éternelle des territoires s’ajoute à présent celle des religions.

          • Analyse marxiste de ma part, une fois de plus : les guerres menées au nom de religions ne le sont en fait pas, c’est une façade, les guerres sont toujours menées à des fins d’acquisition de richesse sous une forme ou une autre.
            Pour exemple de guerre où un polythéisme affrontait, même de pure façade, un autre polythéisme, un cas me vient à l’esprit sans que je sois du tout sûr de moi : les guerres médiques où la Grèce affrontait la Perse? Mais là encore, de toute évidence, l’enjeu etait d’être la puissance dominante de la région sur des bases économiques, non religieuses.

          • Vous ne pouvez pas arguez qu’un terroriste se faisant exploser ne procède pas d’une transcendance religieuse et seulement religieuse, même si l’enjeu est in fine territorial. Où encore, quand bien avant, des villages entiers cathares étaient massacrés sous le slogant « Dieu choisira les siens ». La religion aujourd’hui est politique, elle ne l’était pas en période polythéiste… Il me semble… J’émets une réserve.

        • Il est peut-être temps de nous envoyer un monolithe qui fera le tri entre vax et non vax.

          Ca va iech sévère !

  32. @Josip :
    « on » s’est assez vite débarrassé d’Olaf, et pour cause !
    Ne serait-ce qu’au niveau de l’atelier (et son chronomètre), ont fleuri, dans les années post ’68, moult « programmes d’enrichissement des tâches », et autres « cercles de qualité » – et même au Japon, incredible but true !

    Ça n’a guère duré – encore une fois, et pour cause ; ex : le programme pilote mis en place (1968-1974) dans une usine de GE : association étroite entre ouvriers et ingénieurs, dans la conduite du travail… finalement jugée hautement dangereuse : mettre en péril la pyramide hiérarchique, l’ordre dominant, c’est intéressant, un temps, mais pas plus… (cf. « forces of production – a social history of industrial automation », David Noble, 1984).

  33. Changeons de sujet : c’est noël !
    Le marché GreenWitch – Paris, ville lumière(s) –
    Y’a eu le ouikind « je consomme noir », et avant-hier c’était « l’éco-féminist’», où des bouquinistes faisaient l’éloge de la sorcière (« la grande écartée de l’histoire »), d’autres vendaient des culottes pour personnes menstruées, d’autres des livrets sur la sororité, et toussa.
    On regrette juste que la sorcière guyannaise ne s’y soit pas pointée (sur son balai).
    (remarque : le causement en-glish est bien sûr un plus !)
    https://i1.sndcdn.com/artworks-rOQR4wFsEWdbQphh-LlzpEw-t500x500.jpg

  34. JPB : « L’homme est une bête comme les autres ».
    Eh bien non. Dans le monde animal il n’y a ni Michel-Ange, ni Shakespeare, ni JS Bach, ni Proust.
    It DOES make a difference.
    Doesn’t it?

    • Je n’ai pas les compétences pour estimer, espèce par espèce, qui est surdoué et qui ne l’est pas. Décentrez-vous de l’humain, prenez le point de vue du chien (voir Clifford Simak) ou de la fourmi.

  35. « L’accession (lente) à la Raison » – l’ascension du Canigou restant (presque) un jeu d’enfant. Cette éternelle succession de oh et de bah…
    And now, répondre à l’échec vaccinal par l’obligation vaccinale, est-ce raisonnable ?
    A quand « for something completly different ? »

  36. “Les faits sont maintenant bien connus : 70 % environ des patients hospitalisés en réanimation pour une forme sévère du Covid-19 sont non vaccinés. La particularité de cette épidémie, contrairement à d’autres infections plus graves, est qu’elle a des répercussions sur nos vies personnelles et noie sous ses vagues les hôpitaux, notamment les services spécialisés dans les soins critiques. Nos ressources sont mises en défaut. Dès lors, il faut opérer des choix : affaiblir l’économie au profit de la santé ? Confiner, isoler, fragiliser les citoyens pour éviter de transformer la médecine hospitalière en médecine de catastrophe ? Prioriser l’admission en soins intensifs de patients ayant le plus de chances de survie ?

    Des choix sont faits tous les jours et à tous les niveaux, et apparaît alors au premier plan la question de la justice.

    Est-il juste de laisser une patiente atteinte d’une infection digestive aux urgences sur un brancard pendant dix heures, car le service des maladies infectieuses est rempli par des patients atteints du Covid-19 ? Est-il juste de refuser un patient en décompensation cardiaque, stagnant à domicile, pris en charge tant bien que mal par les médecins en dehors de l’hôpital, en attendant de trouver enfin un service avec un lit disponible pour l’accueillir ? Est-il juste de ne pas réaliser une transplantation hépatique, car la réanimation accueillant habituellement ces patients a été transformée en unité Covid-19 ?” Le Monde

    “ Il n’y a pas de liberté sans lois”. Rousseau
    Onfray, le gourou de certains, devrait méditer cela.

    • – Est-il juste d’empêcher la libre prescription aux médecins, de leur interdire certains médicaments pour le traitement du covid qui s’avèraient, selon leurs dires, efficaces ?
      – Est-il juste d’accorder une autorisation temporaire — accordée sous la condition qu’il n’y ait pas de traitement — à un vaccin qui n’a que trois mois d’essais thérapeutique, l’UE couvrant juridiquement de toutes poursuites ses fabricants ?
      – Est-il juste que Moderna et Pfizer aient le monopole de la vaccination en France et en Europe quand d’autres vrais vaccins contre le covid ont fait leur preuve (chinois)… Quand des traitements ont fait leur preuve ?
      Est-il juste que des personnes partiellement protégées, potentiellement contagieuses puissent avoir accès à libre circulation ?

    • Si toutefois, dans un avenir pas si lointain, il était prouvé que certaines mollécules ont été sciemment interdites à la prescription pour favoriser le marché de big pharma. « ils » devront se justifier d’avoir laisser crever par étouffement (immonde : la pire des morts) des milliers de personnes dans les services hospitalier et dans les EHPAD. L’affaire du sang contaminé n’est rien en comparaison à ce qu’il pourrait « les » attendre.
      Qu' »ils » se démmerdent pour que leur Président soit réellu, ou une autre du même sérail, ou qu’ils apprennent à courir très vite.

    • J’ai mis le doigt dans l’engrenage en partageant le billet d’Onfray, alors je vais moi aussi donner mon avis.

      – Evidemment qu’il n’y a pas de liberté sans loi. Personne ne dit le contraire. Mais on peut aussi s’interroger sur le bien-fondé d’une loi. Surtout quand celle-ci est décrétée très rapidement, en fonction de critères arbitraires, qu’elle instaure de facto une discrimination entre deux catégories de la population, et qu’elle remet en cause la notion de secret médical.

      -Michel Onfray est depuis le début pour une vaccination massive et obligatoire de la population. Il se demande maintenant pourquoi on se met à vouloir vacciner les enfants. Question légitime puisqu’on nous répète à l’envi qu’ils ne craignent presque pas le virus. On dit également que la vaccination n’empêche pas d’attraper la maladie ni de la transmettre, mais simplement d’avoir moins de risque de contracter des formes graves. Or, ce n’est même pas une garantie absolue : le père d’une de mes amies est décédé la semaine dernière de la Covid alors qu’il était doublement vacciné. Si les enfants ne risquent pas grand-chose pour eux-mêmes mais qu’ils continueront à transmettre la maladie après vaccination, pourquoi vouloir à tout prix continuer à les vacciner?

      – J’ajoute que je suis moi-même vacciné, que je porte le masque et respecte les « gestes barrières » mais que je trouve absolument ignoble le principe du passe. Je n’ai utilisé le mien qu’une seule fois, c’était pour aller à l’hôpital, afin de rendre visite à ma voisine qui avait contracté une phlébite suite à sa troisième injection. Que les guignols à la tour de contrôle commencent pour une fois à prendre leurs responsabilités: soit ils décident que la vaccination est obligatoire pour tous – y compris pour ceux qui votent cette loi – et assument toutes les conséquences de leurs décisions si les choses tournent mal, soit ils fichent la paix aux Français.

      – Je termine par une anecdote qui à mon sens montre bien que cette histoire de passe a des visées qui vont au-delà de simples mesures sanitaires. Il y a dans mon lycée une étudiante d’origine étrangère qui allait faire ses courses en Allemagne parce que c’est moins cher. Mais vu son statut, elle n’avait pas le droit de quitter la France. Vaccinée et munie d’un passe, elle montre patte blanche dans le supermarché outre-rhin, fait ses petites courses et revient tranquillement chez elle. Quelques jours plus tard, elle reçoit une amende de cinq cents euros pour avoir quitté le territoire. D’où cela peut-il venir, sinon du passe?

      – Enfin, quelle est la stratégie dans tout ça? S’achemine-t-on réellement vers des injections tous les quatre mois pour toute la population, y compris les enfants? Pour combien de temps? Et si en fin de compte, ça ne marche pas, que faire? Je pense que lorsque toute la population sera vaccinée, nos chères zélites auront du mal à encore trouver un bouc émissaire.

  37. Faut-il rappeler à Pod le Caster,
    que « le Monde » reçoit une large substantifique moelle de quelques millions (et ce ne sont pas des $ Zimb’),
    du très grand timonier Bill Gates, le terrien number one, l’homme de l’OMS, l’ami de Pfizer et de TOUT ce quoi, et ce qui, sur la planète, peut rapporter gros, à lui ET sa caste, et leur permettre de PIETINER toujours et encore plus le petit peuple des autres terriens…

    Petit rappel du « Jacques a dit » (23/11/20) :
    « On pourrait découvrir que les vaccins contre l’actuelle pandémie ont été autorisés trop tôt, sous pression politique, et qu’ils ont des effets secondaires désastreux.»
    https://fr.linkedin.com/pulse/que-peut-on-esp%C3%A9rer-de-2021-jacques-attali

    … le même qui avait d’ailleurs prévenu, en 1998 :
    « ON prendra des mesures planétaires de cantonnement ; c’est de L’EPIDEMIE que naîtra une police mondiale et un pouvoir planétaire ».
    Le méchant qu’avait tout vu dans sa boule de cristal !

    • On se souvient des crispations de Schwab, qu’il ne prenait même plus soin de masquer, appuyant le ton en reformulant sa question et Touf’ de réitérer sa réponse : il pouvait y avoir un grain de sable dans la mécanique de la préparation de son futur à la sauce great reset.

      Etrangement, j’écoute l’élève (Touf’) et non son maître (Jacques-a-dit).

      Il n’y a pas que les morts absurdes du Covid, tous seront comptabilisés.
      Si on s’en tient au programme défini par Klauss (qui rejoint parfaitement les ambitions communistes de Lordon, soit dit en passant ; Bonjour Josip), la vague migratoire qui fit des milliers de morts en méditerranée, partie intégrante de la feuille de route du Great Reset : ils devront également répondre de cette tuerie à grande échelle, (c’est Angella que je vise).
      Je le prédis.

  38. … Et n’y a pas que « le Monde » qui raconte des vérités vraies :

    selon « Femme actuelle » :
    « déneiger devant chez soi, c’est risqué pour le cœur » ;
    ouahou ! Vont-ils tomber comme des mouches au Québec ? Encore une QQRSR ?

    On note, par les temps qui courent (attention danger : ménagez-vous !), que
    la crise cardiaque menace !
    (que de sportifs tombés raides ces derniers mois),
    y compris chez les jeunes ! chez les jeunes !
    suite vaccin, or not ? Et encore une QQRSR ?

    https://www.femmeactuelle.fr/sante/news-sante/deneiger-devant-chez-soi-cest-risque-pour-le-coeur-2125449

  39. Décentrez-vous de l’humain, prenez le point de vue du chien

    Allez voir « First cow » de Kelly Reichardt, JP.
    Il y a une très belle scène qui m’a ému dans ce film, c’est quand le mec qui la trait parle à la vache de ce qu’elle a vécu, de ceux qu’elle a perdus. Ce champ contre-champ entre la vache et le mec qui la trait et qui lui parle, le bruit du lait dans le seau, son pote qui veille sur l’arbre, c’est de l’émotion pure d’une douceur poignante, et en y repensant il y a une parenté entre la jeune fille qui s’occupe des chevaux dans « Certaines femmes » et le personnage de First Cow, la même étrangeté burlesque à la Keaton.
    Dans ce film, la conquête de l’Ouest n’est pas une période historique mais un présent, des sensations présentes, un réel. Et l’attention de First cow à ces sensations produit un spectateur attentif prêt à accueillir l’arrivée de la vache sur le fleuve comme une apparition. Film à voir à Noël.

  40. JPB : « Décentrez-vous de l’humain ».
    Plus facile à dire qu’à faire.
    « Je suis homme, et rien de ce qui est humain ne m’est étranger. »

    • Etre un homme de rien ce n’est pas à la portée de tout le monde comme aurait dit Raymond Devos !

  41. Bof, tous écrivains, tous artistes, et maintenant tous médecins.
    La parole de Onfray ou d’Attali sur l’épidémie ne vaut pas plus que celle du premier venu. Les médecins eux-mêmes ne savent déjà pas grand chose sur cette saleté de virus. Ils constatent simplement que la vaccination permet aux maisons de retraite de ne pas voir les cadavres s’entasser comme l’hiver dernier, que voir tous les jours des gens qui claquent et regrettent de ne pas s’être fait vacciner est difficile.
    La vaccination des enfants n’est pas obligatoire.
    Le personnel des hôpitaux fait ce qu’il peut dans des conditions très dures.
    Comme cette saleté n’est pas très immunogène, on n’est pas sorti de l’auberge.
    En attendant, je ne me vois pas me priver, étant parisien, d’expo, de musée, de ciné, de théâtre et de voyages quand c’est possible. Parce que si on attend que ça s’arrête, on risque fort de passer à côté de tout et de crever sans avoir rien fait, rien vu.
    Allez, c’est Noël, pensez aux bonnes recettes.

    • Ah ! le brave homme : il est piqué !

      “A l’endroit du public, répéter c’est prouver.” Anatole France.

    • Et Tampax, avez-vous essayé ? Vous pouvez faire du cheval, aller à la piscine et faire du vélo.

      (Amusant ce déni constant de la médication et de ces morts qui auraient peut-être pu être évitées avec ce mantra du vaccin (à protection partielle) comme seule panacée)

  42. “Il y a quelque impiété à faire marcher de concert la vérité immuable, absolue, et cette sorte de vérité imparfaite et provisoire qu’on appelle la science.” Anatole France.

    Oui c’est évident depuis que Saint-Covid a parlé toutes les rumeurs de la science du monde se taisent, nous sommes tous touchés par la grâce de la piqure universelle.

    Certains ont vu la Sainte-Vierge dans la grotte de Massabielle, moi j’ai vu la pureté du vaccin et mon coeur en est resté blessé à mort – myocardite.

  43. Lorsque j’ai commencé à intervenir sur ce blog il y a bientôt deux ans, je pensais avoir des échanges musclés mais fructueux avec la partie majoritaire du commentariat dont je voyais bien que le corpus idéologique était à l’opposé du mien. Cela s’est effectivement produit, pour le meilleur souvent, pour le pire à quelques rares occasions.
    Aujourd’hui le paysage à changé : dans les échanges avec mes interlocuteurs et interlocutrice, je perçois désenchantement, aigreur, comme une résignation à l’existant qui aurait le visage de la fatalité.
    Eh bien non ! Françaises, Français, tout n’est pas perdu et tout reste à conquérir !
    C’était mon appel du 22 décembre, sans faux micro des années 1940 et sans la 7ème de LVB.

  44. Comme je le disais récemment à un type super-instruit :

    « Ah ! mais bien sûr … c’est toi l’homme-araignée : toujours empêtré dans ta toile !’

    P.S J’ai dit super-instruit pas super-intelligent !

  45. Depuis deux ans on essaye de nous effrayer avec des sottises style la mort – un peu comme un homme qui se retournerait et aurait peur d’apercevoir son ombre !

  46. Cet homme a un secret : il ne pense jamais ! Cela lui évite tant de malentendus … comme de se faire piquer par mégarde avec le faux vaccin !

  47. Il y a une autre phrase d’Anatole France qui répond assez bien à la situation présente :

    “Si la science un jour règne seule, les hommes crédules n’auront plus que des crédulités scientifiques.”

  48. @ Renard (pour le moment tranquille),
    d’ici la 3ème, puis la 4ème, se retrouvera peut-être dans un état tel qu’il sera bouffé par les cocottes du poulailler parisien ; who knows ?
    En attendant, qu’il en profite, qu’il CONSOMME ! qu’il fasse joujou avec son qr… !

    il ne s’agit pas d’une « saleté » ! mais d’un virus hivernal, à l’égal de tant d’autres, qui laisse plus de 99,50 % de la population indemne…
    Il y a des milliers d’articles, d’analyses, etc… qui depuis 2 ans en témoignent…

    Seuls comptent la mise sous cloche et le dressage de la populace…
    Et bien entendu, ce fameux passe, pour le moment non exigible en entreprise – la caste pas encore totalement hors de contrôle, mais pas loin.
    Télétravail obligatoire, autant que faire se peut, distanciel pour l’apprenant et le soignant… sous cloche, vous-dis- je !
    Pas de meilleure laisse que ce qr !

    Je sors d’une rhinopharyngite (que je m’étais auto-diagnostiquée, à la manière de M. Saladin des Deschiens) ; chic, me dis-je, peut-être la bestiole ! même pas : test négatif !
    test pipeau ?! d’où sortent donc ces dizaines de milliers de gens « positifs » ?! …

    Merci à Gus pour sa synthèse ; ça ne badine pas outre-Rhin… encore pire qu’ici (j’ai un neveu allemand francfortois).

    Et Josip : non, ni résignation, ni, encore moins, aigreur ! Par moment du découragement, c’est vrai…
    Mais l’année qui vient promet d’être très agitée, très tendue …
    Que la fête commence !

    Et à propos de fête, et donc de bouffe (l’un ne peut aller sans l’autre), je me suis relevée à 2h du mat’ pour me faire un truc à grignoter, complétement tourneboulée par les recettes et leur fumées échappées de « Noirs diamants » !
    La France et ses provinces, où l’on sait, où l’on peut, encore bien vivre !

      • merci ; agréable dégustation ; « lion d’or » et autre(s) « truffe noire » ; tout n’est pas perdu, bien loin de là ! n’empêche que je n’ai JAMAIS remangé aussi divins que, par exemple, le saucisson en brioche de mère-grand ou son filet de bœuf sauce périgueux … malgré des savoirs faire qui ne se sont pas perdus.

    • Si c’est une saleté !
      Elle peut prendre des formes graves sur des sujets à risques et de moins de 60 ans, qui ne sont pas nécessairement en co-morbidité et non traitées à temps (cf le cas du faux pass partagé par Dugong. La patiente avait 57 ans ne souffrait d’aucune autre maladie). Quant à ceux qui en reviennent, beaucoup se plaignent de la perte d’odorat sur plusieurs mois et les séquelles sur les poumons sont sévères selon Didier Raoult (que j’écoute avec attention…). Ne dites pas n’importe quoi au motif que le taux de létalité est bas. Dans la famille covid, le 19 est une vraie nuisance.

  49. « Le progrès vaccinal implique non seulement de nouvelles possibilités pour l’avenir, mais également de nouvelles restrictions de libertés. »

    N.B. Phrase attribuée par P.D. à Norbert Wiener ?

  50. Joachim Son-Forget pose aussi des questions métaphysiques :

    « Quel monde laisserons-nous à Michel Drucker ? »

  51. Qui est le crétin qui a laissé la porte de la glacière ouverte ? On avait dit « réchauffement » pas glaciation précoce !

  52. Un blog où l’on pense qu’aller au théâtre, au ciné ou au musée c’est de la pure consommation, en lettres capitales, ( cela fait plus intelligent sans doute) ne peut guère être un blog très intéressant. Mais sans la culture, vous faites comment pour vivre ?
    Dans des trous, comme des rats avec Netflix ? et quelques livres au moins, on peut espérer.
    Notez qu’à ce moment-là, on se demande pourquoi vous râlez contre le passe machin et chose. Ils vous serviraient à quoi ?

    • « Mais sans la culture, vous faites comment pour vivre ? »

      Ouch ! Penseriez-vous que les rats des champs qui n’ont ni théatres, ni musées et si peu de cinémas et ne sont pas plus équipés de Netflix et autre Amazone prime vidéo soient à ce point incultes ?

      • À Flo. Euh, à dire vrai, vos derniers propos sur les Tampax pourraient laisser penser que vous, pour le moins, ne brillez guère par la finesse.

        • Votre premier commentaire non plus… Il n’appelait que cette réponse. Si vous envisager l’ARN messager comme un permis pour aller au théâtre, je vous recommande alors le Tampax pour aller à la piscine. Logique.

          • @Flo
            Mon médecin traitant est une dame d’une cinquantaine d’années, qui s’occupe de mon cas depuis pas mal de temps, qui a fait la preuve maintes fois de sa compétence, de sa prudence et de son sérieux. Elle m’a assuré qu’après avoir lu la littérature médicale idoine sur l’ARN messager, elle avait la certitude que c’était une technique fiable.
            Personnellement je fonctionne à la confiance. Je fais confiance à mon médecin traitant, parce qu’à plusieurs reprises elle a prouvé qu’elle méritait ma confiance.
            Vous me trouvez imprudent?
            Je n’ai pas le sentiment de l’être.

          • envisagez* (zut)

            Sans vouloir remettre en question à la compétence de votre médecin , d’autres scientifiques ( généticiens, pardon mais il s’agit de leur spécialité) qui ne sont pas en conflit d’intérêt, plus qualifiés qu’elle ne l’est, émettent une très sérieuse réserve sur ce produit qui n’avait JAMAIS obtenu d’autorisation de mise sur le marché.
            Dans cinq ans si aucune tuile ne s’est manifestée — au passage, il y a une floppée d’accidents cérébraux et cardiaque dans mon coin depuis la troisième injection — j’envisagerais une vaccination si elle a lieu d’âtre encore utile. Pas avant.

          • Que renard Tranquile me dise que par obligation professionnelle ou pour être un sujet à risque (et contrairement à ce que dit Traveller, et Gus pourrait témoigner, ce n’est pas toujours une ballade de santé que de se chopper le covid) il se soit fait vacciner m’est parfaitement compréhensible mais plus difficilement si sa motivation est d’adhérer au pass et pouvoir aller au cinoche. Nous avons ici a un bon sujet Milgram !

          • Je doute que qui que ce soit se soit fait vacciner pour aller au théâtre. C’est d’une bêtise pathétique.
            Il est vrai que pour risquer un accident cérébral, il faut être doté d’un cerveau et vous ne risquez effectivement pas grand chose.
            Sans intérêt ce blog.

          • « au passage, il y a une floppée d’accidents cérébraux et cardiaque dans mon coin depuis la troisième injection »

            Flopée, chiée, tinée, tapée,… sans compter leurs multiples (mégachiée, etc.) Autant de termes qui qualifient le quasi indénombrable voire la gonflette à insignifiance.

  53. L’année prochaine on rejoue « Macron et les Moldus » pensez à aller revoir cette pièce qui a fait un tabac à sa sortie en 2017 !

  54. Ah ! Il est beau le surhomme des transhumanistes : bagué comme un pigeon-voyageur qui ne voyage plus que sur ordre !

    Le pigeon sans ailes …

  55. @ P. Driout : Joachim S.F. et sa petite frimousse, ses grosses lunettes, sa crinière, ses p’tits sourires, sa petite voix, toussa : smack !

  56. Il y a celzéceux qui, voyeurs de passage taiseux dans le blog, dans leur coin, regardent les autres du coin de l’œil faire des commentaires et qui posent là, sans trop de difficulté, l’évidence d’être à part.
    Il y a celzéceux qui, le pass déclamatoire épinglé sur la poitrine, espèrent gueuler fort et asseoir par là leur autorité inversement proportionnelle au fait que l’idée même d’avoir la trique ou la chatte humide engendrerait illico en eux une sudation excessive disgracieuse.
    Au fond, le problème, c’est qu’on permet à trop de gens de s’exprimer.
    Tu vois, dans l’ancien temps, avec les rois, les choses étaient claires, chacun de son côté et les vaches étaient bien gardées. Tu ne peux pas non plus demander à tout le monde d’avoir un avis pertinent.
    Ce qui me gêne le plus dans ce blog, c’est l’absence de contrôle chez certain.e.s. On a beau dire, mais on ne peut pas y faire absolument tout ce qu’on veut, sans respecter les règles. Les gens ont besoin de limites et de repères. Peut-être qu’une infime minorité est assez éduquée et cultivée pour s’y soumettre, mais c’est loin d’être le cas pour tout le monde. Que veux-tu ? C’est comme ça ! Certaines personnes ont besoin qu’on leur dise quoi faire. Sans des gens comme moi pour les conseiller, elles seraient perdues et, pour le coup, vraiment malheureuses. Ce qu’il faut, c’est toujours avoir en tête l’utilité et la responsabilité de ses déclarations. Surtout, mesurer les conséquences.
    Ceci dit, je savoure comme jamais cette atmosphère de Fêtes de fin d’année pourrave du blog où l’on entend le chant des squelettes surchargé de tant de musiques funéraires sinistres qui se trémoussent comme des crazy dancers sur le dancefloor de l’EHPAD Brighellien après leur troisième dose sans la moindre sueur sur le fond sonore du cliquetis de leurs déambulateurs et de leurs fauteuils roulants s’entrechoquant sans fin sans haine ni raison.
    Mais si en 2022, dans un grand élan de charité, vous pouviez tous réduire leur volume sonore et augmenter l’intérêt de vos commentaires(et la puissance de vos sonotones), j’achèterais moins de bouchons d’oreilles
    (…sincèrement…vous êtes tous tellement chiants.)

    Allez, joyeux Noël, bande de bâtards !

    • Roquet pustulle pour un poste de grouillot aux inrocks. Ca passe par la production de « textes » bien baveux sur des sites qualifiés d’extrême droite. Ce que Roquet, militant antiwash, confond avec « toilettage mensuel » dans la baignoire-sabot du conapt pourri où il s’entasse avec sa pouffe eczémateuse et son chiard remugleux.

    • A propos des soutiens à Zemmour issus de l’armée : interrogé sur les effectifs de la défense nationale, Zemmour a répondu « entre 100 000 et 200 000 » . On notera l’étroitesse (!) de la fourchette. N’accablons pas EZ, il aurait pu limiter encore plus la prise de risque en répondant « entre 10 et 1000 000 », il a courageusement resserré les chiffres. Quel chef !
      La réalité est pourtant fort différente : la défense nationale s’appuie sur un total de 270 000 personnes, 200 000 militaires et 70 000 civils.
      Conclusion : les gradés qui soutiennent Zemmour seraient bien inspirés de lui conseiller de travailler ses dossiers et de se munir d’une calculette adéquate…

  57. On peut remplacer un animal par une machine – c’est ce qu’on a fait avec les animaux de trait et les animaux de course remplacés par des machines à vapeur ou des machines à pétrole voire électriques mais peut-on remplacer un homme par une machine ? C’est au fond la vaste question que nous pose cette vaccination !

  58. J.M. Jancovici est intelligent mais il se limite au modèle énergétique ! Alors qu’en fait le vrai modèle – le paradigme dominant de notre société – est le modèle informatique !

    Ceci dit l’information n’est pas gratuite : elle a un coût et donc peut se traduire en termes énergétiques. On a longtemps cru qu’un bit c’était immatériel … c’est comme cela que raisonnaient les matheux style Alan Turing avec sa machine mais ce n’est pas vrai ! L’incarnation physique de la machine de Turing est énergivore !

    • Les implications du remplacement de l’homme par un homme-machine dépassent largement les capacités intellectuelles de quiconque ! Et à fortiori de Janvocivi-Dugong and Cie !

    • L’énergie est un concept physique, pas l’information (tout au plus un concept sémantique).

      Un processeur chauffe et l’énergie dégagée sous forme de chaleur nécessite des refroidisseurs conséquents.

  59. Comme disait le génial Norbert Wiener : “Un physicien moderne étudie la physique quantique les lundis, mercredis et vendredis et médite sur la théorie de la relativité gravitationnelle les mardis, jeudis et samedis. Le dimanche, il prie… pour que quelqu’un trouve la corrélation entre les deux.”

    • Pour la plupart des physiciens, l’important est que ça marche. Le sens et la cohérence entre les interprétations de la phsique quantique et de la RG, ils s’en tamponnent…

  60. Les transhumanistes naïfs – je ne cite pas de nom – sont ou des gredins ou des idiots ! Ils voudraient faire croire que chaque homme sur Terre aura cent milliards d’euros à sa disposition comme mettons Bernard Arnault ou Mark Zuckerberg pour ainsi transformer sa vie à sa guise grâce à la technique !
    Sauf que c’est physiquement impossible !

  61. Reconquête : il faut relativiser –

    La Reconquista risque d’être très longue – n’oublions pas que les Ibères ont attendu pas moins de huit siècles pour récupérer le terrain ; vous l’imaginez le freluquet à lunettes, tout fier sur son destrier, suivi de son Isabelle ?

    (732, fin des incursions sarrasines en Aquitaine ; c’est comme ça que j’ai retenu la date : parce qu’une cousine de mère-grand avait le cheveu très noir, l’œil itou… on nous avait dit : « c’est un souvenir d’avant 732 ; ça peut ressortir de temps à autre » …)

    • Oui, j’ai vu par hasard.
      Un peu plus tard la même chaîne a interviewé un épidémiologiqte qui a expliqué qu’il y avait 2,3 personnes hospitalisées pour 100 000 habitants, et que c’était une épidémie à la con.
      La muraille s’effrite.

  62. Derniers Nouvelles du Droit Administratif (suite)

    – – –

    Couille-mollisme – défense et illustration. Arrêt d’Assemblée s’il vous plaît.

    http://www.conseil-etat.fr/fr/arianeweb/CE/decision/2021-12-17/437125

    Où l’on peut lire : « [T]out en consacrant l’existence d’un ordre juridique de l’Union européenne intégré à l’ordre juridique interne, dans les conditions mentionnées au point précédent, l’article 88-1 confirme la place de la Constitution au sommet de ce dernier. » Quel scoop ! Russell rumine, mais quel scoop !

    Où l’on peut lire : « [D]ans le cadre du contrôle de la légalité et de la constitutionnalité des actes réglementaires assurant directement la transposition d’une directive européenne […], il appartient au juge administratif, saisi d’un moyen tiré de la méconnaissance d’une disposition ou d’un principe de valeur constitutionnelle, de rechercher s’il existe une règle ou un principe général du droit de l’Union européenne qui, eu égard à sa nature et à sa portée, tel qu’il est interprété en l’état actuel de la jurisprudence du juge de l’Union, garantit par son application l’effectivité du respect de la disposition ou du principe constitutionnel invoqué. » Vicissitudes de l’Histoire, ou quand le souverainiste Monsieur Arrighi sert d’usine à gaz européiste.

    Où l’on peut lire : « Le requérant n’est, dès lors, pas fondé à soutenir que la décision qu’il attaque méconnaît l’obligation de transposition de l’article 6 de la directive du 4 novembre 2003. » Couille-mollisme certes, mais une jolie baffe au Chevènement jérémiant dans sa tribune d’avril dernier dans le Vespéral (comme dirait une mienne connaissance) – et ça, ça n’a pas de prix.

    Où l’on peut lire enfin : « Délibéré à l’issue de la séance du 10 décembre 2021 où siégeaient : M. Bruno Lasserre, vice-président, présidant ; M. Christophe Chantepy, président de la section du contentieux ; Mme Martine de Boisdeffre, M. Didier-Roland Tabuteau, Mme Sylvie Hubac, M. Edmond Honorat, Mme Catherine Bergeal, présidents de section ; M. Rémy Schwartz, Mme Christine Maugüé, présidents adjoints de la section du contentieux ; M. Patrick Gérard, président adjoint de la section de l’administration ; M. Guillaume Goulard, M. Pierre Collin, M. Nicolas Boulouis, Mme Maud Vialettes, M. Bertrand Dacosta, M. Olivier Japiot, présidents de chambre et M. Alexis Goin, auditeur-rapporteur. » Et d’où l’on a envie d’entonner :

    Sachant proche le résultat
    Tout le Conseil d’État lui a rendu visite
    Il les reçut et s’excusa
    De ce que BDA l’avait aussi petite

    Mais sitôt qu’ils sont tous entrés
    Il les a enfermés, en disant soyez sages
    Et, quand la bombe a explosé
    De tous ces personnages, il n’est plus rien resté

    Driout devant ce résultat
    Ne se dégonfla pas et joua les andouilles
    Au Tribunal on l’a traîné et devant les jurés
    Le voilà qui bafouille

    Messieurs c’est un hasard affreux
    Mais je jure devant Dieu en mon âme et conscience
    En détruisant tous ces tordus
    Je suis bien convaincu d’avoir servi la France

    On était dans l’embarras
    Alors on l’condamna et puis on l’amnistia
    Et le pays reconnaissant
    L’élu immédiatement chef du gouvernement …

    • D’un autre côté si l’infanticide est couvert par le « secret défense » voire le secret médical pourquoi pas ?

      • Je me demandais bien pourquoi il y avait constamment depuis 2 ans des conseils de défense à l’Elysée – des conseils de défense de parler sans doute !

  63. En tant que directeur d’hôpital éco-responsable j’ai commandé un grand incinérateur au papa Noël car enfin avec tous ces cadavres de bébés dont je vais hériter je dois me montrer à la hauteur de ma tâche !

  64. « Omicron ! Omicron ! Omicron ! morne plaine !
    Comme une onde qui bout dans une urne trop pleine,
    Dans ton cirque de croix, de couteaux, de couillons,
    La pâle mort mêlait les sombres bataillons. »

    • Les égéries des marques se recrutent chez les grosses et chez les khons *, deux populations victimisées, en expansion rapide.

      * l’intersection est loin d’être vide

    • Heu…ça ne serait pas un peu pompé sur Prévert, ça?
      « Notre Père qui êtes aux cieux….restez-y. »

    • Alors ça, pour une surprise!…..
      Eh bien oui. A laisser le secteur de l’énergie aux mains d’intérêts privés, on s’expose à quelques désagréments. Au moins, svp, avoir la décence de ne pas venir chouiner après, quand les désagréments arrivent.

      • Je suis chez EDF. Jamais mis un cent sur les « alternatifs » venus d’ici ou d’ailleurs…

        Il n’empêche que le système existant est très inégalitaire (notamment, le prix du kWh pour les « agents »)

  65. J’entendais tout à l’heure le causement d’un frugal (un batave) affirmant que Touf’ avait la cote au début comme installateur certifié du libéralisme économique (pour eux, le seul système possible à la TINA) mais qu’il avait échoué.

    Un bombardement ciblé de Batavland s’impose.

    • Dudu, sois en amitié en ce jour de bonne volonté. Épargne l’ami Pierrot ! Soyons amis, camarades, collègues, copains, potes, frères, s’il le faut…(naturellement, soyons en amour avec nos sœurs du blog. Que leur bonne viande goûteuse ne faisande pas sur pied à cause de notre dédain…uhuhu!)

      • Traitées pas mieux que des poissonnières à la criée, mais vocifère ; c’est quand même mieux que d’être traitées de morues.

      • La grande Duduche et la petite rôtie Manouche ! Quel couple … vous vous produisez dans quel dancing de la rue de la Roquette ?

  66. Ce qui serait intéressant dans le cas d’un télescope spatial mis en orbite ce serait de le tourner vers la Terre afin de voir de haut les agissements de l’humanité !

  67. France – Festivités de fin d’année, il est demandé :

    – d’éviter de se regrouper – seules sont admises les petites tribus, où seront évités les gestes susceptible de dégénérer (« danser à 25 dans une pièce, c’est débile » !),

    – les transports en commun (même privés), tout comme l’allumage des feux (y compris de Bengale et même de Ouature) ; n’y pensez même pas !

    – il vous reste, néanmoins, pour ceux qui en sont amateurs, la possibilité d’arroser de rhum bien chaud le pudding (à la graisse de rognon) et de faire craquer les crackers – toussa dans la limite du raisonnable, bien sûr.

  68. Chers féaux, je vous souhaite de passer une soirée agréable…
    Pour ceux qui la passeront en famille — hélas, tout est possible —, je vous conseille d’éviter de prononcer le nom fatal qui commence par un Z. Ce pourrait bien être, en ce Noël 2021, l’équivalent de ce que Caran d’Ache avait caricaturé à propos de l’Affaire D*** :
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Un_d%C3%AEner_en_famille#/media/Fichier:Caran-d-ache-dreyfus-supper.jpg
    À tous, mon amitié et mes remerciements pour avoir avec moi ressuscité Bonnet d’Âne !

        • Aynsley Dunbar, dont la carrière et la notoriété auraient été si différentes si la pièce était tombée du bon côté pour lui puisqu’au moment de former l’Experience, Hendrix n’arrivait pas à choisir entre Mitch Mitchell et lui, et que ça s’est (réellement) joué à pile ou face….En tout cas deux grands batteurs, avec l’influence reconnue et assumée de Elvin Jones, le boss.

  69. Merci à vous, JPB, d’avoir permis la réouverture de ce lieu de libre parole.
    Bon Noël païen à tous les BdAnautes.
    Et à bientôt pour de nouvelles empoignades !

    • Des adeptes d’une « écosexualité » sur BdA ?

      Rappels de l’Académie :

      – Planter son poireau dans la terre ne suffit pas à le faire pousser
      – Connecter son sexe à la terre n’est ni une sécurité électrique ni une thérapeutique viable pour « électrosensibles »
      – les mandragores abandonnées sont de plus en plus nombreuses. Dans de nombreux pays, ensemencer Gaïa est devenu un crime écologique.
      – Insérer son vier dans une fente de tronc d’arbre sans en avoir recueilli l’approbation * est un viol.

      * dans les conditions définies par la norme EURO12309-8

    • J’ai des cousins écologistes – à Paris ce sont les seuls vrais, les seuls purs – mais je les laisse se débrouiller à sauver la Terre c’est largement au-dessus de mes ambitions – et hélas de mes forces !

  70. Je ne complique plus la vie maintenant pour savoir ce que les woke-écolos-transgenre aiment comme cadeau de Noël ; je leur fournis de la blanche très pure venue de Colombie, un petit sachet pour chacun !

    • C’est de la Blanche à consommer sur place, par les narines, en intra-veineuse etc. En général ils sont très satisfait, ça les libère de leurs inhibitions !

  71. Si je devais fonder un parti politique ce serait le Parti qui ne s’occupe pas de la vie des autres !

    • Un Bambi sexuel dans les chaussons de durit au pied de sa (fausse) cheminée.

      Ca fait un an qu’il met du brouzouf de côté pour se le payer.

  72. En réalité je me suis évadé de 2021 depuis longtemps jà ! Je vous laisse bien volontiers 2022 pour y patauger dans la gadoue perpétuelle du néo-monde !

    • Sincèrement il est plus « sécure » de passer le réveillon avec un escort – du sexe et du genre qu’il vous plaira – que de se faire des intraveineuses de v.a.c.n – le shoot peut être mortel alors que tirer son coup en prenant les précautions d’usage c’est sans séquelles !

      Alors aux amateurs d’avc …

  73. Ils devront se soumettre non plus aux dames et seigneurs de la cour, mais à la dernière des servantes, au plus rustre des garçons d’écurie. Tandis que Tristan subira la délicieuse infamie de la ferme, la Belle connaîtra les sommets de la souffrance et de la jouissance sous la férule du capitaine de la garde.

  74. On retrouve dans ces pages l’ambiance chère au marquis des lieux de débauche, des innocences avilies et des jeux de domination. Cependant, la version Rice est bien plus soft et n’a rien à voir avec le carnage des 120 journées.

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