Je suis confus d’avoir tardé à écrire une nouvelle chronique. L’actualité littéraire m’a un peu occupé, durant ces quinze jours où des prix plus ou moins mérités ont été décernés à des œuvres parfois majeures, et parfois moins que mineures. Les amateurs de littérature en trouveront trace dans mes articles de Marianne, sur Mohamed Mbougar Sarr, par exemple — mais aussi sur Christine Angot ou Amélie Nothomb. Rajoutez-y mon compte-rendu du Voyant d’Etampes sur Causeur — ou, côté cinéma, des Illusions perdues, du Dernier duel de Ridley Scott, voire du dernier James Bond. Sans compter quelques diatribes plus précisément politiques que je ne m’autorise plus sur Bonnet d’âne. Que cette intense production soit mon excuse.
Alors, cela dit…



« Alors ils lui firent faire un cercueil de verre afin qu’on pût la voir de tous les côtés, puis ils l’y
couchèrent et écrivirent dessus son nom en lettres d’or, en grandes, belles lettres capitales, sous lesquelles ils écrivirent encore qu’elle était une princesse, fille de roi. Ensuite ils portèrent le cercueil au haut de la montagne ; et depuis ce moment-là il y eut toujours l’un des sept qui y resta pour la garder. Et les bêtes y venaient aussi et pleuraient Blanche-Neige : d’abord ce fut une chouette, puis un corbeau, et une colombe en dernier.
Longtemps, longtemps Blanche-Neige resta là, dans son cercueil de verre, sans changer du tout ; le temps passa et passa, mais elle était toujours aussi fraîche, aussi blanche que neige, aussi vermeille que le sang, aussi noire de cheveux que l’ébène poli, et elle avait l’air de dormir.
Et puis un jour, il arriva qu’un prince, qui s’était égaré dans la forêt, passa la nuit dans la maison des nains. Il vit sur la montagne le cercueil dans lequel était exposée Blanche-Neige, qu’il admira
beaucoup, et il lut aussi ce qui était écrit dessus en grandes lettres d’or. Alors il dit aux nains :
– Laissez-moi emporter le cercueil : je vous donnerai en échange ce que vous voudrez.
– Pour tout l’or du monde, tu ne pourras nous l’acheter ! répondirent-ils.
– Alors donnez-le-moi, reprit le prince, parce que je ne puis pas vivre sans admirer Blanche-Neige, et je la traiterai et la vénérerai comme ma bien aimée, comme ce que j’ai de plus cher au monde !
Les bons nains, en entendant ses paroles, s’émurent de compassion pour lui et lui donnèrent le
cercueil. Le prince le fit prendre par ses serviteurs, qui le chargèrent sur leurs épaules et
l’emportèrent. Mais voilà qu’ils trébuchèrent contre une racine en la portant, et la secousse fit
rendre à Blanche-Neige le morceau de pomme qui lui était resté dans le gosier. Ainsi libérée, elle ouvrit les yeux soulevant le couvercle de verre et se redressa, ayant retrouvé la vie. »

Ainsi parlèrent les frères Grimm, lorsqu’en 1812 ils racontèrent l’histoire de Blanche-Neige. Le baiser que le Prince donne à la belle morte est une pure invention de Disney, grand pervers devant l’Eternel — et pour déloger le petit morceau de pomme coincé dans une dent creuse en embrassant la belle enfant, le prince a dû lui rouler le patin du siècle. Et peu importe que le baiser avec langue en bouche, dit aussi « baiser à la florentine », ne soit arrivé en France (et a fortiori en Allemagne) qu’au XVIe siècle.
Le Disneyland d’Anaheim, qui vient de rouvrir ses portes au printemps dernier, après 400 jours de fermeture, a suivi la Vulgate de son père fondateur en proposant une nouvelle attraction « Blanche-Neige » qui se conclut, nécessairement, par le « True Love Kiss ».
Emoi dans le Landerneau californien des woke et autres #MeToo. Deux chroniqueuses du San Francisco Chronicle, Katie Dowd et Julie Tremaine, se sont émues d’un « baiser qu’il lui donne sans son consentement, pendant qu’elle dort », et qui « ne peut pas être le véritable amour si une seule personne sait ce qu’il se passe ». Et d’enfoncer le clou et la langue dans la bouche : il faut « apprendre aux enfants que s’embrasser, quand il n’a pas été établi que les deux parties y étaient disposées, n’est pas acceptable. » Damned ! Blanche-Neige n’avait pas signé de contrat préalable.

… sauf que ces ignorantes (on peut imprimer la totalité du savoir des « woke » au dos d’un timbre-poste) confondent Blanche-Neige et la Belle au bois dormant. La princesse Aurore, elle, dort pour de bon. Et dans les versions primitives, antérieures à celle de Perrault, le prince la viole et elle ne s’éveille que neuf mois plus tard, en accouchant. Horror !
Blanche-Neige, au moins, est morte. Dead kaputt.

Bref, c’est juste un cas de nécrophilie.

À la Belle-Epoque, dans tous les bordels d’un bon niveau, dans une chambre tendue de noir et éclairée par quatre cierges d’église, une prostituée à l’incarnat blanc-marbre jouait, nue, le rôle de la morte, et s’offrait aux étreintes des clients amateurs de cadavre. Cette mise en scène les dispensait de violer des sépultures réelles pour enlacer de beaux cadavres, comme le sergent François Bertrand dans les années 1848-1849.
Ce dernier violait les sépultures de jolies défuntes pour s’unir à elles. Les autorités, mises au défi d’arrêter le « vampire » (bien curieuse dénomination puisque si j’en crois la tradition, les vampires s’occupent de personnes bien vivantes), installèrent un piège dans le cimetière du Montparnasse, et le nécrophile fut gravement blessé — puis sauvé, et condamné à un an de prison pour violation de sépulture — faire l’amour avec une morte n’est pas un délit prévu par le Code pénal.
On s’aperçut alors que des nécrophiles agissaient un peu partout, et on les traqua systématiquement. Un article d’Amandine Malivin répertorie et analyse cette obsession de la chair morte. Et mon amie Céline Maltère a publié les Cahiers du Sergent Bertrand en 2015, qui en 14 textes ciselés nous font entrer dans la conscience du célèbre trousseur de cadavres.

L’affaire fit grand bruit. Maupassant y fait allusion dans la Chevelure, une pure histoire de nécrophilie que bien des enseignants peu perspicaces font étudier à nos chères têtes blondes, auxquels on vend comme « fantastique » un récit de possession de cadavre.
Le XIXe siècle tout entier est traversé par cette obsession nécrophile. Voir Théophile Gautier, « la Morte amoureuse » et surtout l’admirable « Arria Marcella ». Voir Villiers de l’Isle-Adam, et le somptueux conte de « Véra ». Et lire Bruges-la-morte, de Georges Rodenbach, où un jeune veuf séduit une femme qui ressemble à son épouse décédée, et la modifie pour qu’elle soit un parfait sosie de la défunte.
C’est peut-être la clef de la nécrophilie. On n’arrive à rien si l’on pense que baiser un cadavre est une ivresse de possession et de dégradation de l’objet consommé : de fait, le nécrophile serait dans cette hypothèse tout aussi dégradé que l’objet de son désir. Je crois en fait que c’est une ultime tentative pour contrarier la Mort, et mettre de la vie dans ce cadavre désespérant. C’est ce que raconte Maupassant dans une nouvelle moins enseignée en classe que la Chevelure, parce que plus explicite, et intitulée la Tombe.

Au fond, Juan Peron n’a pas fait autre chose en ordonnant l’embaumement de son épouse Evita : le remplacement du sang par de la glycérine permit une conservation parfaite de l’idole du peuple argentin. Quant aux pérégrinations du cadavre à l’allure de vivante dans les années qui suivirent, c’est un scénario d’horreur (ou une profonde source de comique). Après avoir été enlevée, séquestrée, avoir transité par Milan, elle repose aujourd’hui au cimetière de la Recoleta à Buenos Aires — et je m’étonne qu’un nécrophile local n’ait pas eu l’idée de la déterrer pour s’unir à elle.

J’ai rencontré une vraie Blanche-Neige, à Palerme, dans les catacombes des Capucins — voir l’illustration initiale de cette chronique. Rosalia Lombardo, décédée en 1920 d’une pneumonie à l’âge de deux ans, a été merveilleusement préparée à son éternel sommeil par un certain Alfredo Salafia, embaumeur et taxidermiste sicilien. Et selon la tradition locale, la gamine entrouvrirait ses paupières plusieurs fois par jour, révélant ainsi deux yeux bleus, intacts. Illusion d’optique, disent les savants. Qu’est-ce qu’ils en savent ?

Bien sûr, pour les amateurs de nécrophilie littéraire, il y a le Mort, de Georges Bataille, et surtout le Nécrophile de Gabrielle Wittkop, le grand classique du genre édité en 1972 par Régine Deforges. Sans compter le récit halluciné de Post sciptum (Florence Dugas, 2004).

Et pour les amateurs tout court, il reste la possibilité de faire l’amour dans les cimetières, en se racontant que le duo est en fait une grande partouze.

Jean-Paul Brighelli

30 commentaires

  1. Et le petit EZ de Constantine, n’exalte-t-il pas la nécrophilie transméditerranéenne en tringlant Blanche Knaphowoman, sa sucepine doctor) ?

  2. « À la Belle-Epoque, dans tous les bordels d’un bon niveau, dans une chambre tendue de noir et éclairée par quatre cierges d’église, une prostituée à l’incarnat blanc-marbre jouait, nue, le rôle de la morte, et s’offrait aux étreintes des clients amateurs de cadavre. »

    Des adresses, vite !

  3. Faut suivre ! j’ignorais que vous aviez repris vos critiques littéraires sur Marianne ; en bonne féale, que je suis, j’irai donc lire le Goncourt – Nothomb ne m’intéresse pas, et ne parlons même pas de l’Angot – le « voyant d’Etampes » est un bijou, et je regrette qu’il n’ait qu’un « petit » prix – pour moi, très bien écrit et cent coudées au-dessus du Goncourt de l’an dernier.

    Et merci pour cette chronique, de saison – et les liens.
    NB : « société des amis de PD » !!
    NB bis : et puis, comme d’hab, m’a fallu déchiffrer les dugongueries, un exercice réjouissant, car je sors du « roman des damnés, ces nazis au service des vainqueurs après 1945 », très éprouvant, et je pense continuer la torture avec « l’ami américain, Washington contre de Gaulle ».

  4. Nécrophilie : bizarrerie des circonstances de la parution de ce billet à l’heure où l’on s’en prend symboliquement au cadavre du capitaine Dreyfus.
    Autre « coïncidence troublante » : dans le film de Costa-Gavras « Z » (oui, Z, qui, faut-il le rappeler, ne fait pas ici référence à un polémiste penseur d’opérette, mais est la première lettre du mot grec qui signifie « il est vivant », lettre que les anti-fascistes de l’époque écrivaient sur les murs d’Athènes en référence à Grigoris Lambrakis, assassiné pour ses idées et ses projets), dans ce film donc, disais-je, le personnage du général de gendarmerie joué par Pierre Dux, reconnu ès-qualité complice de l’assassinat de Lambrakis, quitte la salle d’audience en éructant « Dreyfus était coupable! ».
    Il y aurait d’intéressants billets d’humeur à écrire sur tout cela, et assez vite, parce qu’au train où vont les choses la réhabilitation d’Esterhazi ne saurait tarder.

    • Rien à voir, Josip, mais voici une petite ritournelle fort amusante qui m’a immanquablement fait penser à vous:

      https://www.youtube.com/watch?v=vgTMotHNavU

      I met Ferdinand de Saussure
      On a night like this
      On love he said
      « I’m not so sure
      I even know what it is
      No understanding
      No closure
      It is a nemesis
      You can’t use a bulldozer
      To study orchids »
      He said
      So we don’t know anything
      You don’t know anything
      I don’t know anything
      about love
      But we are nothing
      You are nothing
      I am nothing
      Without love
      I’m just a great composer
      And not a violent man
      But I lost my composure
      And I shot Ferdinand
      Crying « it’s well and kosher
      to say you don’t understand
      but this is for Holland-Dozier-Holland »
      His last words were
      We don’t know anything
      His fading words were
      We don’t know anything

      Excellente journée à tout le monde.

  5. « Est-ce que vous voyez véritablement les conséquences du dérèglement climatique ? Est-ce que, de là (haut) où vous êtes, vous avez des traces tangibles de ce qu’on décrit, ce contre quoi on lutte chaque jour » ?
    « Malheureusement oui, M. le Président. »
    Minuit moins une ! Les châtiments sont en marche ;
    Plandémie, 2e round, en chœur avec Gretchen.

    • Notre croato-serbique a été doté de deux chaussures pour son pied gauche. Ce n’est peut-être pas arbitraire.

        • Dugong et vous-même faites assaut d’une érudition linguistico-phonétique digne d’intérêt. Vous êtes mûrs pour jouer auprès des vierges marries les anges-Gabriel des théories de l’Annonciation. Bravo !

  6. Du dépit d’avoir lu « La plus secrète mémoire des hommes » de Mohamed Mbougar Sarr, Prix Goncourt 2021.
    Quelle déception de lecture par rapport à la critique enthousiaste de JPB dans Marianne(il me le paiera!).
    Jamais réussi à entrer dans ce livre durant plus de 30O pages de lecture. C’est très compliqué de parler d’un livre dont on n’arrive ni à comprendre l’enjeu ni à apprécier le style: tantôt documentaire, tantôt lyrique, parfois proche, parfois esquivé, mais toujours bavard et verbeux… Je dois avouer que je suis resté complètement désarmé face à la lecture de ce roman comme à tourner avec perplexité autour d’un coffre-fort inviolable.
    Rien compris à la façon dont les narrateurs se répondaient, et les morceaux d’enquête s’imbriquaient ou se développaient, mais il est possible que ce livre soit trop marqué de « pensée exotique » pour moi(faut-il vivre comme JPB dans le bain d’acculturation marseillais tourné vers l’Afrique pour la saisir ?), c’est-à-dire d’une dialectique difficilement intelligible, plus circulaire que linéaire pour simplifier. Ce roman est fort français dans les mots mais très peu dans ce qu’ils racontent.
    Tout gravite autour de la quête d’un certain T.C. Elimane, une espèce de Rimbaud noir disparu après le succès et le scandale suscité par une accusation de plagiat pour son roman paru en 1938 « Le labyrinthe de l’inhumain ».
    Questions. Pourquoi cette (en)quête est-elle enclenchée ? Pourquoi y revient-on constamment en sautant du ton bavard questionneur à des entretiens avec ceux qui ont lu le livre, ou des comptes rendus de critique ? Mystère.
    Tout se dérobe dans le livre de MMS, construit, ou plutôt découpé en un puzzle de morceaux en faux raccords: on saute d’un style plat à un autre légèrement plus lyrique(avec parfois des pages presque entièrement dénuées de ponctuation), d’une voix imprécise à une voix venue d’on ne sait où avec des allusions à M.Kundera ou W.Gombrowicz qui tournent court, un livre où tout apparaît et disparaît, un livre de toutes les dérobades…Bref je n’ai rien compris.
    Tout est agencé comme des élans brisés. Pourquoi cette manière de toujours faire une construction en abyme, en miroir, qui ne mène nulle part, d’enchaîner les entrées et sorties de personnages, de leurs témoignages, d’évocation de lieux et de moments, comme si il n’y avait que du récit de récit, des allusions, et je le répète, une perpétuelle mise en abyme. C’est agaçant à la fin.
    Finalement, quel est le but de ce texte? Se veut-il un n-ième témoignage de l’insaisissable vérité en littérature pour désigner une réalité en fuite ? Est-ce une réflexion arriviste(puisqu’il paraît qu’à 30 ans on est encore arrivé nulle part, cf JPB dans son article) sur la dérobade de l’acte même d’écrire ? Une mise en cause de l’inanité de toute critique littéraire ? Va savoir, Charles !
    Bref, je suis resté perdu devant ce roman que j’ai trouvé du début à la fin bâti sur une construction fragile, flottante, sans direction, sans aucun point d’appui, avec une prose emphatique et creuse..J’abdique rien que d’y repenser. Je ne peux en dire plus.

    • « Flottant » — c’est tout à fait ça. Comme le monde flottant des estampes d’Hokusai. Notre monde.

    • Ceci étant, la démonstration de vos circonvulitons est dans le plus parfait esprit du temps. Nous encore fraîchement en mémoire cette lexie issue de ce même jus bidon et offerte tout récemment par le président : « Nous avons réussi l’impensable ». Du même sang… (cf : « Se veut-il un n-ième témoignage de l’insaisissable vérité en littérature pour désigner une réalité en fuite ? » – ce qui ne veut strictement rien dire).
      Par ailleurs, le propre d’une population est d’être composée d’éléments disparates ayant en commun une ou plusieurs caractéristiques qui les regroupent dans un même ensemble, ce faisant (et n’osant pas aborder la deuxième question de fond que votre triste réflexion appelle et qui suit) : quelle peut être l’ambition mesquine, sans envergure aucune, pourriez-vous donner à la culture d’une langue, de son entretien dans la plus noble acception que le terme oblige et au prix littéraire récompensant sa maitrîse, prix qui enracinerait de fait un déraciné à la mémoire secrête, quand vous écrivez :  » Ce roman est fort français dans les mots mais très peu dans ce qu’ils racontent. » ?

      PS : Il vous aura peut-être échappé qu’une moeurs érotique comme celle qu’entretenait Utto Rudolph est un signe d’appartenance typiquement gaulois.

  7. @lfdh
    N’ayant pas encore lu le roman en question, je ne ferai aucun commentaire sur les interrogations que vous soulevez dans votre revue critique (très narcissique d’ailleurs, votre revue critique. En tout cas vous donnez envie de lire le roman).
    En revanche j’ai tiqué à la lecture de cette incise: « faut-il vivre comme JPB dans le bain d’acculturation marseillais tourné vers l’Afrique pour la saisir ? »
    Cette phrase suinte un mépris totalement déplacé. Pour ne rien dire de l’ignorance dont elle témoigne.

    • « Le Devoir de violence » roman écrit par Yambo Ouologuem, normalien décédé en 2017 (ayant également sévi sous le pseudo de Utto Rudolph, fort d’une production érotique, JPB n’a qu’à bien se tenir), aurait inspiré « Le labyrinthe de l’inhumain » et semble être la pièce maîtresse d’un puzzle littéraire. Un prix Renaudot pierre angulaire d’un roman sacralisé Goncourt ; pouvait-on rendre plus bel hommage à cet auteur disparu apparaîssant en dédicace de la première page de « La plus secrète mémoire des hommes » et ce, sous le parfum d’une belle humilité que le naseau prétentieux de l’auteur du commentaire que vous citez serait bien en peine de renifler.

    • Certes — d’autant que je baigne dans un bain culturel intense, je vis pour ainsi dire dans une bibliothèque.

    • « Emmanuel Macron, plongé dans un bain de foule à Tain-l’Hermitage (Drôme), vient d’être giflé, le 8 juin dernier, par un sympathisant d’extrême droite. Les conseillers de l’Elysée ont aussitôt été alertés, mais l’information n’a pas encore fait le tour des médias. Brigitte Macron, elle, est tenue au secret. Le président de la République veut la prévenir lui-même, pour ne pas l’inquiéter. « Il m’a raconté ça au téléphone comme il me raconte sa journée », se souvient-elle. »

      https://youtube.com/watch?v=KG-q7vzxKY8

  8. Nouvelles du front :
    Ils y seront tout à l’expo « Made in France » (et même Elles : Mar. et Val.) : Arnaud (et ses abeilles), EZ (sans la sienne), JLM, NDA, YJ… ! Mais pas de défilé prévu en « Garçon Français » ; c’est dommage, on aurait bien ri.

Comments are closed.