L’Avare, mise en scène Ludovic Lagarde, Comédie de Reims, 2015

C’est le tout premier chapitre d’un roman « pédagogique » écrit il y a quelques années et que je viens d’envoyer à un éditeur — sans illusions particulières. À vous de me dire.

Je suis assise dans la salle des professeurs, et je prépare mon premier cours sur l’Avare, pour les deux classes de Cinquième que la générosité administrative m’a confiées (1) en responsabilité pleine et entière. Ma première classe pour mon premier cours de jeune stagiaire ! Ça se fête — mais comment commencer ? Et ma tutrice qui n’est pas là ! « Mme F*** ne reviendra parmi nous que vers la mi-septembre, m’a dit le proviseur-adjoint chargé du collège. « Elle se sentait un peu déprimée… » Y avait-il un sous-entendu dans son propos ?
Oui, un proviseur-adjoint de lycée, et pas un Principal de collège : j’ai été affectée par hasard à Marseille au lycée de la Commune, un super-grand établissement de centre-ville, avec monument aux morts intégré, classes prépas et tout le tintouin. De la Sixième à la Terminale, et au-delà. Une chance : la plupart de mes homologues sont envoyées, en stage comme en toute première affectation, dans des collèges paumés au milieu de contrées hostiles. Dans les Quartiers Nord, par exemple — ou en Camargue.
J’écris « envoyées » parce que les profs de Lettres sont des femmes, dans leur immense majorité. Le fait qu’il y ait un ou deux mâles paumées au milieu de nous toutes n’a pas de quoi m’impressionner, au niveau orthographique — non, mais !
Qu’on ne se figure pas, en lisant ces mots « grand établissement réputé » et « centre-ville » qu’il s’agit d’un grand lycée bourgeois. Il y a cinquante ans, peut-être… Mais désormais le centre-ville de Marseille est occupé par des populations misérables et musulmanes. D’ailleurs les vrais bourgeois du quartier, s’il en reste, n’y inscrivent pas leurs rejetons. Ils les envoient à Provence, tout au bas de la rue Paradis, à des kilomètres, chez les Jésuites. Ou à Lacordaire, chez les Dominicains. Ou à Chevreul… Bref, la bourgeoisie use des grands établissements privés comme palliatifs d’un système public qui lui paraît inadéquat. Le public, c’est pour les rats.
Alors mes deux Cinquième sont très colorées. J’ai même quelques primo-arrivants débarqués de Syrie ou du Mali, et qui parlent à peine le français. On les a inscrits là parce qu’ils ont l’âge. Ils doivent avoir bien davantage. Mamadou, je suis sûre qu’il a près de 16 ans. Et il sème déjà la terreur.
Les filles sont à l’avenant. La plupart, en Cinquième, ont plus de roploplos que moi ! C’est ce qui a incité les garçons à se regrouper entre eux, sur la gauche, et à laisser les filles à droite. Sur le coup, j’ai pas compris pourquoi. C’est une collègue très gentille qui m’a expliqué. « C’est au cas où elles seraient réglées… Les garçons musulmans pensent qu’elles sont impures… Alors ils évitent de les toucher. Ne t’avise pas d’en effleurer un ! »
– Mais il y a là-dedans des vraies petites filles ! Et quelques garçons non Musulmans !
– N’importe… C’est la fatalité du féminin. Et les garçons non-musulmans sont incités à se comporter comme les autres. Tu verras, ils les obligent en douce à faire le ramadan — tu verras en mai prochain ! Et à la cantine, ils ne mangent pas de viande, de peur qu’elle ne soit pas halal. Ni de légumes, s’ils pensent qu’ils ont touché un viande impure.
Le fait est que nombre de mes élèves, et parmi les moins formées, se voilent dès qu’elles ressortent du lycée. Je n’ai pas d’objection. Comme ils disent, « M’dam’, c’est ma culture… » La loi leur impose d’ôter leur voile quand elles entrent dans un établissement scolaire. C’est une violence qu’on leur inflige, au fond. Une façon de les discriminer sous prétexte de les intégrer. Ça ne m’étonne pas que ce soit un gouvernement de droite qui ait fait passer cette loi inique, en 2004…
Ça, c’est le discours qu’ils tiennent à l’ESPE — Ecole Supérieure du Professorat et de l’Enseignement, notre Alma Mater à nous, les stagiaires. Ils sont de gauche, à l’ESPE. Et pédagogues. Ils sont par ailleurs ceux à qui il faut que je plaise si je veux être titularisée en fin d’année. Et comme je m’en fiche, de savoir si elles portent un voile ou non…

L’Avare, c’est mon choix, motivé par d’anciens souvenirs de classe. Ce Molière-là, au moins, je l’ai lu moi-même en Cinquième. Je risque pas de l’avoir relu en Fac ! À Aix, pendant mes quatre années de formation, je n’ai étudié aucune œuvre « classique ». Et c’est heureux ! On s’est éclaté sur les pièces de Wajdi Mouawad. Puis sur les romans de Calixthe Beyala. Je me souviens que ma prof nous a démontré que les soupçons de plagiat dont avait été accusée la romancière camerounaise quand elle a sorti le Petit prince de Belleville ne tenaient pas : « Une écrivaine noire a bien le droit de piller l’œuvre des colonisateurs ! Howard Buten, dont elle aurait pillé Quand j’avais cinq ans je m’ai tué, ou Charles Williams, dont elle a recopié maints passages de Fantasia chez les ploucs, devraient être honorés et repentants. Au fond, qui sait si ce n’est pas eux qui ont copié par anticipation, l’un en 1981 et l’autre en 1956, ce qu’elle devait écrire en 1992… »
Le raisonnement nous a paru splendide, dans la forme comme dans le fond. « Ecrivaine », « ce n’est pas eux qui ont » et cette enfilade de pronoms relatifs… Un modèle. C’était dans le cadre d’un séminaire sur les « Voix africaines au féminin », et l’intervention de la prof, une Haïtienne descendue tout exprès de Paris-XIII où Belaya a d’ailleurs fait ses études, s’intitulait « Calixthe Belaya, femme et africaine, colonisée deux fois ! » Sublime !
Et de préciser que Calixthe — j’adore l’appeler par son petit nom — a été accusée aussi par ce mâle blanc hétérosexuel de Pierre Assouline d’avoir fait ses emplettes, quand elle a écrit les Honneurs perdus, dans un roman de Ben Okri, la Route de la faim. Une auteure (ou faut-il dire « autrice » ? Je m’interroge) camerounaise a bien le droit d’exploiter — c’est son tour ! — un écrivain nigérian. On sait comment ils traitent les femmes, ces gens-là.
« Et pensez bien, a-t-elle conclu, que comme disait Giraudoux, toutes les littératures sont des plagiats, exceptée la première que d’ailleurs personne ne connaît ! »
Nous nous sommes regardé.e.s. Qui c’est, Giraudoux ?
J’écris « regardé.e.s » parce qu’en Lettres, les filles sont très majoritaires, comme j’ai expliqué plus haut. Certains jours, il n’y avait qu’un garçon dans l’amphi. Alors, cette loi absurde selon laquelle le masculin l’emporte sur le féminin… D’ailleurs, les courriers que nous adressait la Fac respectent les règles de l’écriture « genrée ». Bienheureux Anglo-saxons qui ne connaissent pas ces problèmes ! Le Français est vraiment une langue de mâles qui se croient dominants. « Le masculin l’emporte » — et l’emporte où, patate ?
Ça ne pouvait manquer. À la fin de la conférence, le seul étudiant présent a lancé : « Mais Howard Buten n’est pas un colonisateur ! » Et alors la prof a lâché : « Tous les Blancs sont des colonisateurs. Tous les hommes sont des esclavagistes ! »
Qu’est-ce qu’on a applaudi !
« Et des violeurs ! » a-t-elle ajouté.
Nouvelle rafale de vivats. Le petit con avait bonne mine !
Ah ah, et deux mois plus tard, l’une de nos profs l’a sacqué, lors d’un partiel, parce qu’il avait écrit « auteur » à propos de Marguerite Duras au lieu de « auteure » ! Il s’est insurgé : « Et pourquoi pas « écrivaine » pendant que vous y êtes ? » a-t-il cru bon de se moquer. « Pourquoi pas en effet ? » a rétorqué la prof. Et son 3/20, il se l’est gardé. Dans le cul la balayette ! Ces mâles dominateurs et sûrs d’eux se croient tout permis !
Je me souviens… Il a demandé un jour, pendant l’une des nombreuses pauses-cigarette que nous impose la prof, pourquoi elle a choisi ce domaine de recherche. Pourquoi pas la littérature classique…
« Il n’y a pas de postes en fac pour des spécialistes de littérature classique. Tout ce qui s’ouvre, ce sont des postes de chercheurs en féminitude et africanité. Et en didactique et pédagogie, bien sûr. Et puis franchement, moi, Racine et Montaigne, ça me barbe. Pas vous ? » a-t-elle ajouté avec son sourire de hyène.
Je l’adore !

Bref, Molière, je n’en ai pas entendu parler durant ces quatre années passées à Aix dans des locaux glacés où les toilettes de l’étage supérieur suintent dans les salles d’en dessous. Ni de Hugo, ni de Stendhal, ni de Marivaux. « Dead white males ! » a lancé ma prof de « Littératures africaines, nouvelles voix de la francité, voix nouvelles de la féminité ». Super, son cours !

Donc, l’Avare. Acte I, scène 1. Valère, l’intendant d’Harpagon, et Elise, la fille du susdit. « Hé quoi, charmante Elise, vous devenez mélancolique, après les obligeantes assurances que vous avez eu la bonté de me donner de votre foi ? »
Je me penche poliment vers un collègue dont j’ai deviné, à sa lecture d’un manuel de français, qu’il enseigne la même chose que moi, et dont l’air bougon, le débraillé, la bedaine avantageuse, la quarantaine mal assumée, l’haleine de chacal et la manie de renifler, toutes les vingt secondes — Ghrrfrr… — son rhume en instance de débâcle m’ont laissé entendre qu’il était un enseignant d’expérience.
« Dis-moi », dis-je…
Le tutoiement est de rigueur dans l’Education Nationale française… Tous copains, tous amis. Pas eu besoin de me forcer : je crois que j’ai toujours tutoyé tout le monde. Nous sommes tous égaux, n’est-ce pas…
« Dis-moi, l’Avare, tu maîtrises, toi ? »
– Heu… Je crois, répond-il avec une assurance rassurante. « Que veux-tu savoir ? », ajoute-t-il en lorgnant sur mon décolleté — oh, un décolleté très sage, mais mon interlocuteur appartient apparemment à cette race d’homme pour qui un coup d’œil, même inabouti, est toujours bon à prendre.
– Au début, là… Valère et Elise… Où en sont-ils ?
Je lui tends mon livre, innocemment. Lui aussi a besoin de rafraîchir ses souvenirs. Dame ! Molière ! L’Avare ! Un prof de Lettres !
Terra incognita… Ignorantus, ignoranta, ignorantum — pardon, ça, c’est dans le Malade imaginaire, que j’ai fait en Troisième.
Tout ce latin… À quoi ça peut bien servir, je vous le demande…
Il jette un coup d’œil sur le début, feuillette rapidement les deux premières pages.
– Ben, Valère le dit, regarde : il lui a sauvé la vie, et pour être près d’elle, il s’est fait embaucher comme intendant par le père de la jeune fille, bien qu’il appartienne à une famille très au-dessus de ce genre de situation. Encore qu’il ne sait plus trop ce que sont devenus ses parents. Et il flatte son patron dans l’espérance d’obtenir de lui la main de sa fille. C’est une scène d’exposition, quoi !
– Oui, ça, j’avais à peu près saisi. Mais les élèves ne risquent pas de me dire que c’est de la paraphrase, non ?
– Pff… Ils ne connaissent pas le mot ! Et si tu ne leur apprends pas, comment veux-tu qu’ils t’accusent de quoi que ce soit ?
Et il ajoute, avec un air de donneur de leçons : « La permanence de leur ignorance est le gage de notre pouvoir. »
J’ai pas tout compris. Moi, les mots de plus de deux syllabes… Qui doit rester ignorant, en fin de compte ? Les profs ou les élèves ?
Boudi, comme disait ma grand-mère, c’est d’un compliqué, ce métier !
– Mais au début, insisté-je, quand il lui dit : « « Hé quoi, charmante Elise, vous devenez mélancolique, après les obligeantes assurances que vous avez eu la bonté de me donner de votre foi ? », qu’est-ce que ça veut dire ? »
– Ben, qu’elle lui a confirmé qu’elle l’aimait aussi, non ? Ça commence au milieu d’une conversation, non ?
Et sans transition :
– Tu t’appelles comment ?
– Jennifer, ai-je répondu. Jennifer Cagole.

Il y a eu alors comme un courant d’air froid dans l’atmosphère brûlante de ce début septembre — il fait chaud déjà en ce milieu de matinée sur Marseille. Le vieil homme en noir assis, un livre à la main, de l’autre côté de la grande table, a soulevé une paupière d’abord, la tête ensuite, mais avec un tel poids de mépris qu’il a déplacé une masse d’air inouïe. J’ai eu un frisson d’horreur en le regardant, sans m’en expliquer la raison. Il me rappelait une angoisse enfouie — mais laquelle ?
Mon interlocuteur a levé lui aussi la tête, et il a esquissé un sourire qui ressemblait beaucoup à une grimace, Il m’a dit, en me montrant le vieillard qui nous fixait comme un épervier observe deux musaraignes plus bêtes que les autres :
– Demande donc à Loutrel. Loutrel sait, lui. Loutrel sait tout.
Et il est retombé dans son manuel, cherchant frénétiquement un exercice pour évaluer les compétences de ses élèves, conformément aux consignes.

« Loutrel sait tout »… Je devais m’apercevoir que c’était un leitmotiv dans le lycée. Loutrel sait tout… Une rengaine à la fois ironique et sérieuse. Il devrait y avoir une figure de style pour dire cela. Mais les figures de style et moi, ça fait trois. Comme me l’a fait remarquer une prof à la fac, « dans les romans d’Annie Ernaux et de Christine Angot, des figures de style, il n’y en a pas. Une femme moderne qui écrit n’a pas besoin des oripeaux de l’ancienne rhétorique pour dire son vécu. » Et de nous expliquer les beautés de l’« écriture blanche », comme la page du même nom.
Je me rappelle même que j’avais cherché « oripeaux », en douce, sur mon portable — un i-phone 8 que m’a offert mon chéri. Série Red. Magnifique.
– Ils viennent de coucher ensemble, dit l’abominable vieux, d’une voix légèrement métallique. Juste avant le lever de rideau. Ils sont peut-être encore au lit.
Sans sourire. Il avance cette énormité comme il aurait parlé du beau temps.
Il me regarde avec une étrange fixité, qui me gênerait presque si elle était le fait d’un homme plus jeune. Quoique, avec ces vieux satyres, on ne sait jamais… J’ai l’impression d’avoir un bouton au bout du nez. Une tare quelconque, soudainement apparue, à mon insu. La judaïté de ma grand-mère, peut-être. Telle ou telle pratique sexuelle ordinairement réprouvée et qui fait les beaux jours de mon Cyril à moi. Ou mon amour des super McDo que je déguste avec lui — Cyril, c’est mon amoureux — quai de Rive-Neuve.
– Je ne peux pas…
– Dire cela à vos élèves ? (Tiens, il me vouvoie spontanément, quel snob !). Bien sûr que si ! Vous pensez que vos petits Cinquième croient toujours qu’ils sont sortis d’un chou ?
– Mais comment…
– C’est écrit, dit-il. « Je vous vois soupirer au milieu de ma joie ! Est-ce du regret de m’avoir fait heureux ? » « Heureux », hein ! « Faire heureux » ! Comme dans Tartuffe ! Quand ce digne représentant de la Foi lance à la femme de son bienfaiteur « Et je vais être enfin, par votre seul arrêt, Heureux si vous voulez, malheureux s’il vous plaît », de quoi croyez-vous qu’il parle, sinon de son envie de coucher avec elle ?
Il cite le texte de mémoire. Je m’en étonne — une faute de plus à mon passif !
– Tu… Vous connaissez Molière par cœur ?
– Pourquoi ? Pas vous ?
Ce « pas vous » est tombé comme un couperet de guillotine, et ma tête a roulé dans le panier. Je me sens misérable. Non, « pas moi » ! Moi, je sors de fac, pas des « prépas » prestigieuses du lycée de la Commune — quelle « commune », au fait ?
– D’ailleurs, ajoute-t-il, en 2015, Ludovic Lagarde, à Nancy, a très intelligemment commencé la pièce ainsi. Valère et Elise rajustaient leurs vêtements après une scène que l’on devinait, a posteriori, torride. Quand une pièce de théâtre classique commence, elle a commencé en fait depuis lurette. Et nous assistons aux dernières vingt-quatre heures. À la dernière journée, qui est toujours une folle journée. On n’a pas attendu Beaumarchais pour le savoir.
Il me fait un cours ou quoi, ce connard ? Il se croit supérieur, peut-être ? On est tous égaux — moi aussi j’ai des diplômes !
Il me regarde sans gentillesse. Impossible de dire ce mot, « torride », avec plus de froideur. Quant à « folle journée »… Il a articulé le mot avec des guillemets. La référence à Beaumarchais devrait me dire quelque chose, apparemment. Mais quoi ? Beaumarchais, je sais qu’il a existé, et c’est tout. Dead white male !
– Et il est impossible de dire autre chose, ajoute Loutrel en laissant son regard dériver vers mon voisin, qui a replongé son nez dans son manuel. Dire autre chose est d’une bêtise crasse. Aucun prof de Lettres digne de ce nom n’avancerait autre chose. C’est le nœud initial. Quand une pièce classique commence, tout est déjà noué, tout est joué. Aucun suspense, sinon savoir comment ça se dénouera, justement. Et retarder ce dénouement pendant cinq actes.
Le cours est fini, il repart dans son livre — une Série noire, dans la couverture d’origine, noire et jaune. Sur un air de navaja, d’un certain Raymond Chandler. Inconnu au bataillon.
Je me hasarde pourtant.
– C’est bien, votre polar ? demandé-je poliment.
Il relève la tête, et me fixe de ses yeux clairs comme si j’étais un morceau de viande faisandée.
– C’est un classique, dit-il.
Et je sens bien qu’il sous-entend que j’ai une tête à ne rien connaître des classiques, de Molière à Raymond Chandler. Mais je l’emmerde, moi, ce Loutrel !


(1) J’avais écrit « confié » — mais mon éditrice m’a fait remarquer que le participe passé conjugué avec l’auxiliaire avoir s’accordait en genre et en nombre avec le COD antéposé — en l’occurrence « que », reprenant « classes de Cinquième ». Féminin pluriel ! Je ne saurais trop l’en remercier, pour cette première coquille corrigée et pour toutes les autres : comme quoi on peut être prof de français aujourd’hui et avoir avec l’orthographe et la grammaire un rapport distancié.

JP Brighelli, Journal d’une néoprof, chap. 1

513 commentaires

  1. Maestro,

    C’est joliment troussé, mais je crains que vos éditeurs ne toussent un peu à la lecture du premier chapitre qui démarre fort…
    Y avoir placé Chandler et « The Long Goodbye » m’a surpris. Les romans de Chandler comme des pièces de théâtre où tout est joué dès le premier chapitre?
    Et puis vieux satyre vous va bien au teint.

  2. Un roman à clefs dont l’auteur nous donne d’emblée les clefs; (enfin, »nous »,c’est-à-dire les habitués de Bonnet d’Ane).

    NB Dans la vie réelle, ce que disaient les professeurs de Thiers,c’était: »Demande à Brighelli, lui il sait » (et non pas: »il sait tout »)

  3. « copié par anticipation »

    L’expression de l’oulipien Harry Matthews est  » plagier par anticipation ».

    Lormier avait eu l’occasion de s’en servir: »Proust a plagié Brighelli par anticipation ».

    ( Proust ou un autre…cherchez dans vos archives.)

  4.  » Le fait qu’il y ait un ou deux mâles paumées au milieu de nous toutes n’a pas de quoi m’impressionner, au niveau orthographique — non, mais ! »

    mâles paumées ? Est-ce voulu,est-ce une coquille ?

  5. Un mâle paumé parmi les meufs va-t-il se féminiser ?

    Celui qui se tape un 3/20 n’a pas l’air d’en prendre le chemin.

  6. « Mais je l’emmerde, moi, ce Loutrel ! »

    Anticipons:dans quelques chapitres elle va coucher avec lui. L’emprise ça commence souvent comme ça.La meuf peut pas vous sentir,c’est pour ça qu’elle succombera.

    Bon, le ceinturon ce ne sera pas pour la première fois.

  7. « Telle ou telle pratique sexuelle ordinairement réprouvée et qui fait les beaux jours de mon Cyril à moi. »

    Faut vous faire un dessin ?

    La Jennifer a déjà pris de bonnes habitudes;avec Cyril, c’est lui qui profite. Avec Loutrel (en apnée) c’est elle qui jouira.

  8. La Baleya a réussi à s’extraire de son paradis camerounais en se tapant son prof de français, coopérant (!).

    Ensuite, deuxième étage : des éditeurs, des écrivains, du parisien utile…

    Ensuite, elle a triché.

    • Dugong
      7 septembre 2024 At 9h55
      La Baleya a réussi à s’extraire de son paradis camerounais en se tapant son prof de français, coopérant (!).
      Ensuite, deuxième étage : des éditeurs, des écrivains, du parisien utile…

      Source ?

      • Le Croate toujours aussi naïf, naïf c’est pour être gentil, mon mauvais esprit inclinait plutôt vers un truc en kh…
        De Douala à Dakar, et de New Bell à Bonapriso tout le monde sait que la biographie romancée de Calixte est une imposture, qu’elle s’est tapé du blanc pour s’élever, et qu’elle n’a comme seule qualité qu’un arrivisme à toute épreuve et que elle a té condamnée définitivement pour plagiat.
        Elle est aujourd’hui presque aussi blanche de Michaël Jackson…
        Une tchouoin, un peu au-dessous de la moyenne mais très en-dessous de la bonne dame qui fait beignets au con de ma rue..

  9. Tous les agacements brighelliens se trouvent réunis dans un seul et même texte.
    Et c’est bien là le problème : il y sont tous, et ça fait beaucoup. Peut-être même que ça fait trop pour un seul texte, qui à lui seul brocarde ou dénonce :
    – l’inculture des jeunes enseignants
    – le déclassement du lycée Thiers et plus généralement du centre ville de Marseille
    – la pénétration de l’islam à l’école et les complicités dont il bénéficie
    – le pédagogisme – de gauche, forcément de gauche – qui gangrène la formation des enseignants
    – l’écriture dite inclusive
    – les « fausses gloires littéraires » Annie Ernaux, Christine Angot, Calixthe Belaya (on remarquera l’absence étonnante de Virginie Despentes et le côté fourre-tout expéditif qui met Ernaux aussi bas que Belaya et Angot).
    N’en jetez plus ! Soulagement tout de même : nous avons échappé – sans doute de justesse – à la dénonciation de l’antisémitisme islamo-gauchiste de LFI et à l’horreur qu’inspirent à Brighelli les opposants à la vitrification de Gaza.

    Mais il n’empêche : trop, c’est trop. Et l’accumulation ne fait pas littérature. Avec ce texte, qui se distingue négativement – à mon avis – de sa production habituelle, Brighelli a oublié la sobriété recommandée par les grands acteurs de théâtre : « Less is more ».

    • Tant d’agacements regroupés en un seul texte, c’est l’expression de tant de « passions tristes »…
      Je propose à Brighelli de changer le titre de sa chronique et de son livre, s’il est publié. Il faudrait qu’il l’intitule ainsi :
      « La réalité dépasse l’affliction ».

      • Je n’ai aucun scoop à vous fournir sur la vie sexuelle d’Annie Ernaux. Tout ce que j’en sais, c’est ce qu’elle en dit, elle et elle seule, dans ses romans.
        Qui plus est il ne vous aura pas échappé qu’elle continue à appeler ses livres des « romans ». Alors, fiction, réalité, auto-fiction réaliste, comment savoir…et d’ailleurs on s’en fout.

  10. Josip Gavrilovic 7 septembre 2024 At 10h30

    Il faudrait qu’il l’intitule ainsi :
    « La réalité dépasse l’affliction ».

    Dans la suite du roman il y aura du sexplicite;ce qui m’inquiète quand même, c’est que le Maestro nous annonce du « sombre ».

  11. Jean-Paul Brighelli 7 septembre 2024 At 9h08
    Chiche que je le laisse !
    ——————————————————————————————————-

    Josip Gavrilovic disait que c’est un immense privilège que de pouvoir converser avec un auteur au moment où il écrit son oeuvre.

    Et si Lormier,en s’interrogeant sur la possibilité d’une coquille avait influé sur un choix de l’auteur ?

    Ca vous en bouche un coin, n’est-ce pas Josip Gavrilovic ?

  12. Dugong 7 septembre 2024 At 10h14
    M’en fous, je l’appelle comme je veux.
    ——————————————————————————————————-

    Du Dugong tout craché.

    On ne vous conteste pas le droit de dire des conneries.

  13. la quarantaine mal assumée, … la manie de renifler, toutes les vingt secondes — Ghrrfrr… — son rhume en instance de débâcle…

    Un adolescent attardé ?
    Une chose qui me frappe toujours quand je croise des adolescents,c’est qu’ils ne se mouchent pas mais reniflent.

    Ils n’ont pas cessé d’entretenir le virus de cette manière;les sacs à merde ont aussi été des sacs à virus.

    Si les adolescents avaient su se moucher,on n’aurat pas eu tous ces putains de variants.

    Et l’odeur, l’odeur !

  14. A propos,j’ai oublié de demander:dans le précédent billet « la parole malheureuse » c’était une allusion à Bouveresse ?

  15. Chap 2 ?
    Dans la scène d’exposition, la besace est même remplie jusqu’à ras-bord.
    Tout y est, et même plus – sans compter le ridicule, qui semble-t-il, jamais ne tue, des photos.

    On se dit : le « vieux » va faire… l’Education de la Jen’, à coups (!) de vouvoiements… pour commencer.

    A moins que ce ne soit beaucoup plus compliqué ?!

    Ainsi« Sur un air de navaja * » – titre original « The long Goodbye » :
    la mise en scène de départ est trompeuse ; le lecteur se pose des questions ;
    et, en effet, l’histoire n’est pas simple… et le détective Marlowe, va jouer son rôle de démêleur de fils, entre écrivains (!) alcooliques et, bien sûr… La Femme… Fatale dont il dévoilera la perversité chez… l’éditeur.

    *navaja : couteau (!) originaire d’Albacete, pas très loin de Carthagène, lieu de naissance de Perez-Reverte.»

  16. WTH 7 septembre 2024 At 11h14
    le ridicule, …des photos.

    Y a une saillance dans le slip (fort serré). Je plains l’acteur:sacrées démangeaisons des couilles,sans la possibilité de gratter…

    Le mec est mince,mais il n’a ni épaules,ni pecs;le ventre n’est pas saillant,certes, mais ce n’est pas une tablette de chocolat.

    Bref pas un Chippendale.

    (On remarque que de même que le Maestro ,jeune, s’appuie au mur de la maison, le mec de la photo se tient à une porte. Le Maestro avait gardé falzar et ceinturon,le mec de la photo a les chevilles entravées par son futal)

  17. @M’sieur Brighelli
    Au point où vous en êtes, si votre Chapitre 2 continue dans la veine « fourre-tout », accumulation hétéroclite d’agacements tous azimuts, vous pourriez ajouter :
    – la stupidité de la « théorie du ruissellement » : même des économistes de droite, et non des moindres, reconnaissent aujourd’hui que ça ne marche pas…,
    – la stupidité et l’extrême danger d’une politique qui met les services publics à poil (santé, éducation, police) pour des raisons budgétaires, et qui en même temps se prive par pure idéologie – oui, par pure idéologie de droite – des ressources qu’apporteraient le rétablissement intégral d’un ISF nécessaire et la taxation maximum des hyper-profits,
    – l’impossibilité qui prévaut aujourd’hui de dire certaines vérités et qui fait que quiconque s’élève contre la politique d’Israël Etat-voyou et voit en Netanyahu le fanatique religieux qu’il est, est mécaniquement et automatiquement taxé d’antisémitisme.
    Fourre-tout pour fourre-tout, faites la totale.

    • Que d’eau, que d’eau ! « ruissellement » – « ressources »…

      On ne voit pas vraiment comment (par quel miracle) la (les) gauche(s) française(s) – à elle(s) seule(s) – pourraient accéder à l’argent… à la source.

      Il suffit que soit simplement évoqué
      le « rétablissement intégral d’un ISF nécessaire et la taxation maximum des hyper-profits »
      pour que, par exemple à Luxembourg,
      les ceusses qui ont déjà leur brouzouf bien à l’abri, viennent carrément s’installer et les prix des appartements et maisons atteindre des sommes quelque peu insensées.
      Et ne parlons pas des autres « paradis fiscaux », un peu plus lointains.

      Le mot d’ordre est la « libre circulation » totale, générale.
      TAXER, c’est donc FAIRE FUIR…

      … Circulez il n’y a rien à voir…
      sauf les, par exemple, tristes horreurs au Moyen-Orient, ou en l’Ukraine,
      paravents, parmi d’autres,
      permettant de cacher que l’Etat (?!) français a perdu toute souveraineté,
      et que, en conséquence,
      et parmi bien d’autres nuisances,
      les services publics sont en phase terminale (comme ils le sont chez nos voisins),
      et grâce à l’affaire covid (comme par hasard !),
      des milliers de TPE ont du fermer boutique – la France étant jusque là considérée comme un cas à part… avec beaucoup trop de TPE, par rapport à ses voisins européens).

      Il va donc falloir, inévitablement, que le peuple passe à la Caisse.

      Les politichiens de(s) gauche(s) – comme de(s) droite(s) d’ailleurs – ont montré,
      avec cette dernière comédie de
      « qui veut être 1er sinistre »,
      leur mépris total… des « gens du commun »,
      ces « gens du commun », dont tout est fait pour qu’ils perdent le sens commun.
      Comment (par quel autre miracle !) la « commun decency » pourrait-elle renaître ?

    • « Drôle » ?! 0n ne rigole jamais sur radio france…
      Là, comme l’essentiel du boulot est fait, on peut faire semblant.
      C’est qu’entre « p*tain trois ans » et maintenant, y’en a eu du ch’min de parcouru !

      Le (bientôt ?) loqueàterre, qui a parfaitement réussi son dernier coup, s’en ira quand il le décidera,
      et le prochain locataire aura tant de mal à se dépêtrer du bourbier, qu’il finira, lui aussi peut-être, comme une misérable loqueàterre.

  18. Agacements tous azimuts suite.
    Si on veut être dans l’air du temps, on pourrait décrire un blocage du lycée de la Commune par des lycéens pro-Palestiniens en keffiehs, avec prise de parole de quelques pointures LFI dont l’ineffable élu marseillais Delogu ( celui qui embrasse le drapeau algérien, refuse de serrer des mains et commet des délits routiers).Et discours expliquant aux bonnes volontés capables de se mobiliser pour faire la révolution, que la nomination de M.Barnier est la preuve que nous sommes passés sous un régime nazi- fasciste.
    Entre autres.
    En lisant le texte de JPB sans trop faire attention aux mots d’introduction, je pensais qu’il s’agissait du chapitre d’un livre écrit disons vers le début des années 2000, décrivant les modes universitaires de l’époque – qui n’ont pu qu’empirer depuis. Mais apparemment JPB situe l’action de nos jours.
    Le lycée de la Commune est evidemment le lycée Thiers de Marseille et j’espère qu’il le restera toujours, non pas que Thiers était sympathique, mais pour agacer les revolutionnaires en peau de lapin et les autres.
    Je l’ai connu à l’époque de MM Cubells, Gourinat et autres …
    Une remarque sur l’accord du participe passé avec le COD placé avant : puisque c’est une prof de base, donc de gauche et féministe qui écrit, est- elle supposée écrire selon les règles inventées au 17 ème siècle par des hommes blancs et certainement morts depuis, et à quel moment, dans un texte, l’orthographe du narrarteur cède- t- elle la place à celle de l’auteur, qui lui, est supposé connaître et respecter les regles ? Vous avez 5 minutes …

    • ECHO : « Je l’ai connu à l’époque de MM Cubells, Gourinat et autres … »

      Vous avez connu Adam ? Signoret ? Vasseur ? Olivier ? Espitalier ? Boldrini ? Roubaud ? Grare ?
      Se pourrait-il que nous soyons contemporains ?

    • Sans déc’, nous étions condisciples ? Parce que Cubells a quitté la khâgne pour enseigner en Sixième — puis il est mort, mais je l’ai un peu revu, nous étions voisins dans le XIIe. Et Gourinat est parti à Lakanal, puis à l’IG — et lui, je ne l’ai pas revu. Ajoutez-y Martin, qui enseignait en HK.

      • Marot, encore pire pour une féministe, mort depuis 5 siècles !
        Martin, qui faisait figure de has been pour les élèves les plus modernistes : son pêché mignon était la lecture de pièces de théâtre où il cabotinait avec des intonations d’autrefois; il donnait à tous un polycopié qui dénonçait les fautes
        grammaticales et les expressions à la mode (des années 70) intitulé, je crois, « Si votre ramage » (!).
        Gourinat, très admiré, et qu’un élève d’hypokhagne fan de Gotlib dessina sur le mut intérieur d’un des préfabriqués où se logeaient les prépas littéraires , sous la forme d’un héron la patte appuyée à la paroi de son bureau, une attitude favorite du maître…

  19. Alors nous nous sommes ratés de peu, en amont ou en aval. Grare me me dit quelque chose, comme Louche, parmi des élèves antérieurs à ma promotion. Mais mes condisciples étaient Marianelli, Pfarzoff , Queyrel, tous devenus professeurs d’université de lettres classiques, Boccoz, une fille, devenue ambassadrice . Hélas je n’ai pas connu de telles prospérités !

    • Josip,
      A moins que Grare ait été un enseignant prof d’anglais mais je ne l’ai pas eu. Et je me souviens d’un Vasseur prof de géographie.

      • C’est exactement ça.
        Vasseur et Roubaud enseignants d’Histoire et Géographie.
        Grare enseignant d’Anglais.
        Adam, Signoret, Lettres Classiques.
        Énorme dette intellectuelle envers eux, de ma part.
        Olivier est ce prof de philo qui ne jurait que par Kant et qui nous a infligé les « Prolégomènes à toute métaphysique future qui voudra se présenter comme science » pendant les deux tiers de l’année de Terminale !

        • J’ai eu Vasseur en hypokhagne- c’était sa dernière année je crois, je ne dirai pas quel millésime… Il n’enseignait que la géographie en hypokhagne, l’histoire étant dévolue à Desanti (sans doute apparenté au philosophe) Desanti, qui, de l’avis général, n’était pas très bon …
          Mais comme il est certainement mort
          aujourd’hui et que :
          De mortibus nil nisi bonum…

          • « De mortibus nil nisi bonum… »
            Libre traduction par Tonton Georges:
            « Il est toujours joli, le Temps Passé…
            Une fois qu’ils ont cassé leur pipe,
            On pardonne à tous ceux qui nous ont offensé,
            Les morts sont tous de braves types… »

  20. Un jour, M’sieur Brighelli, il faudra que vous nous expliquiez comment vous pouvez mettre sur le même plan Ernaux, qui produit de la littérature, qui a des choses à dire et qui les dit bien, et Angot qui répète les mêmes choses depuis 30 ans, et de plus en plus mal.
    Je voudrais comprendre.

      • Bizarre autant qu’étrange. Je vous parle de ce qu’écrit Ernaux, comparativement bien supérieur selon moi à ce qu’écrit Angot, et votre réponse consiste à me faire écouter un commentaire d’Angot sur un passage d’un livre de Finkielkraut.
        1. Il est évident, alors, que nous évoquons deux choses bien différentes.
        2. Je ne dénie à Angot ni intelligence ni sensibilité. Mais intelligence et sensibilité ne suffisent pas à faire de la bonne littérature. Ernaux, elle aussi, fait preuve d’intelligence et de sensibilité. Et elle, qui plus est, fait – à mon avis et selon mes goûts – de la bonne littérature.

  21. Méta-analyse du commentariat.

    Certains commentateurs,très habiles, savent très bien imposer des sujets qui n’ont rien à voir avec les thèmes du billet.

    Josip Gavrilovic est expert en ce domaine. Parfois,il ne dit pas un mot du billet,parfois,il place quelques appâts dans un commentaire qui,à première vue , parle du billet et ainsi attire les poissons.

    Aujourd’hui , avec deux ou trois asticots,il a attiré une ribambelle de gros poissons .

    Je ne sais pas pourquoi il fait ça. Est-ce pour emmerder Brighelli ?

    Il faudrait mettre en place quelques outils de mesure:combien de temps et de commentaires avant l’apparition du hors-sujet ? Combien de hors-sujet ? Permanence du hors-sujet ? etc.

    • « Il faudrait mettre en place quelques outils de mesure »

      IAL est un obsédé de la mesure même s’il s’agit dans son esprit « d’hybris raisonnable ». Peut-être attend-t-il la prochaine livraison de Vaginie qu’il aime lire en divagant sur les sentes pentues de son voisinage (il a développé un support de livre qu’il a breveté mais qui se vend mal à cause du tourne page qui dysfonctionne souvent).

  22. « ce n’est pas eux qui ont » et cette enfilade de pronoms relatifs… Un modèle.
    (phrase évidmment ironique

    à rapprocher de:

    Comme d’habitude, il ôte bien plus qu’il ne rajoute, allégeant des phrases complexes, taillant dans la forêt de « qui » et de « que » dont il a çà et là embouteillé son récit.

    La Jennifer Cagole de ce Chapitre I partage quelques aversions avec le narrateur du précédent billet…

    (Ne pas se tromper: la vraie Jennifer Cagole, à savoir le pseudonyme de « la créature est bien différente du personnage présenté ici.)

    Et Loutrel, que pense-t-il des « enfilades de relatifs » ?

    enfilades rime avec enculades et quelque chose me dit que Loutrel ne doit pas les détester.

    Mais sur les enculades, tout a été dit et l’on vient trop tard.

  23. … Brighelli, amateur de « comédie(s) », qui n’hésite pas écrire sur facebook (difficile pour moi d’écrire fb..) :

    « Il fallait un grand premier ministre, on nous a trouvé un premier ministre grand. »

    Ou encore, en réponse à un homard affirmant que la laïcité a fait son temps :
    « J’en ai conscience. Mais comme dit Cyrano : « C’est bien plus beau lorsque c’est inutile. »
    Et puis je suis un guerrier. Alors, je me bats. » *

    (*JPB se prend pour Nicho Hel ! J’en étais sûre.)

  24. Josip Gavrilovic 7 septembre 2024 At 14h06
    théorie du ruissellement (trickle down theory)

    Fut un temps où on hésitait à traduire par « percolation »;le russellement c’est un flux plus abondant que le trickle down (un goutte à goutte) et non un écoulement continu.

    « des locaux glacés où les toilettes de l’étage supérieur suintent dans les salles d’en dessous. »
    encore un autre type de flux.

  25. Lormier, toute chronique de Brighelli est sur ce blog le sujet – au sens musical du terme – qui donnera lieu à développements. Lormier, connaissez-vous l’art de la fugue ? Dans une fugue, il y a toujours des passages obligés : s⁶⁶ujet, réponse, exposition, strettes, renversements, diminutions, augmentations, contre-sujet, divertissements, épisodes…
    Vous voudriez que les fils ouverts par Brighelli se limitent à Sujet et Réponse.
    Quant à moi je les vois davantage comme des fugues écrites collectivement dans les règles de l’art. C’est dans cet esprit-là que je propose souvent contre-sujet, strettes, augmentations, diminutions, divertissements etc.
    En avant la musique !

      • Dans ces conditions, comment justifiez-vous vos fréquents et insistants « divertissements » qui traitent des dangers des « vaccins » anti-covid-19?
        Quelle cohérence avec le sujet exposé dans la chronique initiale de Brighelli ?

      • « macaronisterie »
        Pourquoi cette vindicte envers les macarons, ou les macaronis ?
        Je trouve les uns comme les autres absolument délicieux !

  26. Il me semble qu’on ne dirait pas d’un liquide neutre qu’il suinte.
    L’eau ne suinte pas.

    La pisse si.

    Le fils Mitterrand, qui s’est trouvé face à un juge d’instruction(? ) enfin un type qui le questionnait a dit que cet homme « suintait la haine ».

    • Dugong 7 septembre 2024 At 11h54
      Quand un ado vous croise, il vous renifle…

      L’adolescent morveux fait remonter périodiquement sa morve dans ses fosses nasales. Cela s’appelle le reniflement.

      Les fosses nasales des adolescents ont été des usines de production de variants du Sars covid .19

  27. La plupart, en Cinquième, ont plus de roploplos que moi !

    On rappelle que la vraie Jennifer Cagole avait songé à une carrière d’éboueuse mais avait dû y renoncer à cause du verrouillage FO.

    Quant à faire pute, ses lolos n’étaient pas assez gros.

    Restait l’enseignement.

  28. « Bref, la bourgeoisie use des grands établissements privés comme palliatifs … »

    Quelque chose me chiffonne ici;je ne sais quoi . Faudrait-il un parrallélisme ? use DES grands établissements comme DE palliatifs

    Voilà qu’arrive une enculade de « des, de »

    ou alors « utilise, prend »…

  29. Il me regarde avec une étrange fixité, … J’ai l’impression d’avoir un bouton au bout du nez. Une tare quelconque, soudainement apparue, à mon insu. La judaïté de ma grand-mère, peut-être. Telle ou telle pratique sexuelle ordinairement réprouvée et qui fait les beaux jours de mon Cyril à moi.

    Une pratique sexuelle ordinairement réprouvée ,ça se lit sur un visage,comme le nez sur la figure ? comme un bouton sur le nez ?

    Une bouche de suceuse peut-être ? Mais qui réprouve encore la fellation?

    Ou alors Jennifer éprouve un tel sentiment de culpabilité que cela la rend paranoïaque;elle s’immagine que se s pratiques sexuelles sont soupçonnées par tout un chacun…

    Elle n’est pas rachel mais il y a de la Juive en elle.

  30. Le personnage de jennifer est difficile à saisir.

    Elle se présente elle-même comme une jeune ignorante façonnée par l’ESPE,mais elle parle de cette instituton avec ironie; elle décrit le milieu où elle se trouve comme si c’était une femme d’expérience.

  31. On apprend que Josip Gavrilovic a reçu une solide formation en terminale et kh¨gne,qu’il a fréquenté Kant,été initié au raisonnement rigoureux.

    Malheureusement cela ne l’a pas immunisé contre le fumisterisme. Rendez vous compte:il a cru et croit encore aux opérations énonciatives !

    Et il pense que même quand une thèse aété réfutée,il faut continuer à la prendre en compte!

    • Lormier, vous avez devant vous un bel avenir dans le domaine de l’humour. Mais concernant cette nouvelle carrière qui s’offre à vous, méditez ceci : « Tout homme a son avenir devant lui, et il l’aura dans le dos chaque fois qu’il fera demi-tour. »

  32. Tant qu’on en est déjà aux hors sujets :

    Spécial dédicace à Lormier.

    https://www.bmw-motorrad.fr/fr/engineering/detail/motor-drivetrain/toothbelt-drive.html
    (idem chez Harley)

    Le couple dépasse un poil celui d’un VAE …
    Durée de vie avant remplacement 40 000 km. Et assurément, ils prennent une marge de sécurité.

    Pour des organes de cette nature, on étudie la durée de vie qui naturellement varie autour d’une valeur moyenne assortie d’un écart-type.
    Cette étude est réalisée à la fois par des calculs théoriques et par des essais répétés en labo sur un grand nombre de composants dans des conditions simulant l’usage.

    Afin d’éviter une rupture intempestive qui ternirait l’image de fiabilité de la marque ou mettrait en danger l’utilisateur, on préconise le remplacement après :
    – Pour les plus précautionneux (ou les organes de sécurité majeurs) :
    Durée de vie moyenne – 3 x sigmas (la probabilité de rupture anticipée est alors de 0,14 %)

    – Pour ceux qui acceptent un risque plus important en échange d’une plus grande durée avant échange préventif du composant :
    Durée de vie moyenne – 2 x sigmas (la probabilité de rupture anticipée est alors de 2,3 %)

    Ce sont des tocards chez Bose …
    D’ailleurs, choisir un nom qui est une contrepèterie le prouve.

  33. Des mots et des maux (suite *, interminable) –

    « fumisterie », comédie ?
    Bar-niais, dernière : « je suis sous la surveillance démocratique de tous les Français « –
    sera-ce suffisant pour rassurer Josip ?

    *
    ne pas confondre avec la fugue (en musique)

    • Des m. et des m. –
      ou plus simplement ici, M&Ms (entre autres) ?
      Le Pontif(iant) en Papouasie-Nouvelle Guinée « appelle les «multinationales» à partager le gâteau de l’exploitation des minerais avec les pauvres. »
      (lefigaro parle même d’un message « mordant »)

    • « sera-ce suffisant pour rassurer Josip? »
      Non.
      Proposez lui un alcool corsé.
      Un Grand Marnier, bon choix.
      Oui…
      (facile pour Lormier)

  34. Jean-Paul Brighelli 7 septembre 2024 At 17h09
    Ben oui : elle écrit après coup — après 400 pages d’événements. Les mémoires sont toujours en double perspective, voire double énonciation.

    C’est dire qu’on ne peut comprendre le chapitre I qu’après lecture complète des « Mémoires ».

    Le chapitre I, cependant, incite à se poser des questions.

  35. Dugong 7 septembre 2024 At 8h59

    Il suffit de dimensionner correctement la dite courroie (et, bien entendu, réalisée dans un matériau adapté)
    ——————————————————————————————————-
    Plus facile à dire qu’à faire.

    Il y a une énorme contrainte:le moteur doit tenir dans un faible volume;on ne peut « dimensionner » la courroie à sa guise;le tout doit être enfermé dans une boîte aussi légère que possible,mais ne laissant pas s’échapper d’électrons ni entrer d’eau.

    Je fais le raisonnenment simple et incontestable suivant:s’il n’y a pas de courroie,il ne peut y avoir de rupture de courroie.

    Même raisonnement qu’avec les injections:si vous ne vous faites pas injecter, vous n’aurez pas d’effet secondaire d’une injection.

    Que des esprits inventifs cherchent à améliorer le système avec courroie ne me gêne pas.
    Pour ma part, je vais au plus simple.

    Brose ,avant les vélos, a produit quantité de moteurs électriques pour les voitures:lève vitres,moteurs pour régler la hauteur et l’inclinaison des sièges, directions assistées aussi je crois.
    C’est un marché où ils sont dominants;je ne serais pas étonné que la BMW de Dugong soit équipée par Brose.

    Comment en sont-ils arrivés à équiper des vélos ?

    D’après le concessionnaire Specialized de Chamonix (une très grosse concession, peut-être la plus grosse de France) les ingénieurs de Specialized s’étant décidés àproduire du VTTAE sont allés voir Bosch en leur expliquant ce qu’ils voulaient faire (batterie intégrée au cadre,fils passant à l’intérieur etc.)
    Bosch les a mis à la porte.
    Ils ont donc cherché un autre constructeur et ont fini par trouver Brose.
    Ce qui est piquant, c’est que les idées de Specialized ont été adoptées par toutes les autres marques.

    vision d’horreur (contenu explicite)
    https://www.youtube.com/watch?v=6Z5azWZU2W0

  36. Josip Gavrilovic 7 septembre 2024 At 16h44
    « macaronisterie »
    Pourquoi cette vindicte envers les macarons, ou les macaronis ?

    Macaronis…un vieux souvenir d’un article de Lacan;j’ai tout oublié sauf l’expression « raisonnement macaronique »; ça permet de ne pas répéter tout le temps « fumisterie. »

  37. Je suis assise dans la salle des professeurs, et je prépare mon premier cours sur l’Avare, pour les deux classes de Cinquième … Ma première classe pour mon premier cours de jeune stagiaire !

    Dans combien de temps doit-elle donner ce cours ? Elle donne l’impression de n’avoir encore rien préparé.Certes, sa tutrice est absente…Elle interroge des collègues,au hasard.

  38. lorgnant sur mon décolleté — oh, un décolleté très sage, mais mon interlocuteur appartient apparemment à cette race d’homme pour qui un coup d’œil, même inabouti, est toujours bon à prendre.

    Quel est l’homme (hétérosexuel) dont le regard n’est pas inviciblement attiré par un corsage ?
    Quand on a de l’éducation, on ne « lorgne pas », on essaie de faire ça en douce,mais les meufs savent très bien qu’on regarde.

    « un coup d’œil, même inabouti » c’est-à-dire ? Un coup d’oeil qui n’aboutira à rien ? Mais ce n’est pas en matant ses nibards qu’on mène une meuf au plumard…

    Bonjour, Madame la boulangère,montrez moi vos belles miches.

  39. une valeur moyenne (d’une durée de vie) assortie d’un écart-type, ça s’appelle une espérance (au sens probabiliste) de vie.

  40. Nihil obstat (suite)

    Réunis en conclave extraordinaire, les membres éminents de l’Institut Saint-Émilion Bartabacs ont décidé
    que la « Fondation l’Abbé Pierre » s’appellera désormais la « Fondation l’Abbé Popaul ».
    Notre décision a été justifiée du fait que la Nature, qui anime parfois chez l’homme quelque protubérance érectile en cas de papouilles pédagogiques religieuses, aura toujours plus d’importance pour cet animal fin et subtil que les élucubrations divines créées de toute pièce par des fadas ayant subi une insolation violente en plein désert moyen-oriental.
    La légende religieuse cèdera le plus souvent et la nature reprendra ses droits, comme prévu.
    Amen

    • D’ailleurs, je n’ai jamais eu personnellement de relations sexuelles : c’est salissant.
      Même pour faire mes deux filles ma prière fut exaucée : l’Archange Gabriel appelé en soutien me demanda poliment de le laisser faire, ajoutant, badin : « Pousse toi, ballot ! Tu t’y prends comme un manche. »

    • Deux constatations au regard de cette vitrine bien léchée :
      – importance de la couleur orange (clin d’oeil, derrière lunettes noires, à l’orange de Hermès)
      – manque du drapeau européen – une p’tite Ecole, à l’ancienne, avant d’être à la French, c’est amusant à regarder, mais à visiter, c’est une autre histoire (même derrière des lunettes noires)

    • Après « l’Avare en cinquième », certains passent à « l’Acropole en Juillet ».
      C’est donc, en gros (et même avec quelques kilos en plus) le même public,
      dont l’uniforme, et l’uniformité, n’ont guère varié.
      D’un vieux texte à de vieilles, bien plus vieilles, pierres.
      De quelques arrières-plans supposés moins plan-plan pour les selfies.

  41. https://institutlaboetie.fr/extreme-droite-resistible-ascension/
    Bouquin récent écrit par des gens qui ont tout compris.

    @cyrano58 :
    Les auteurs de cet ouvrage sont comme moi : ils ne voient pas le fascisme partout, ils le voient là où il est. Et comme il est dans de plus en plus d’endroits, il est de plus en plus facile à voir. Sauf pour ceux qui ferment les yeux.
    Anglophile de toujours, ce qui s’est passé au Royaume-Uni en août m’inquiète au plus haut point : émeutes raciales dans une vingtaine de villes…Du jamais vu.

  42. Pronostic : un lointain lecteur ne va tarder à débouler, avec un post à peu près dans cette veine :
    « Le Croate t’es vraiment trop khon…
    Wokiste..
    Gauchiste…
    Bougnoules…
    Benito Mussolini…
    Huile de ricin…
    Viva Il Duce ! « 

  43. Josip,
    Votre bouquin, Chapoutot, Laurence Guette, c’est bien sérieux? Des gens estampillés à gauche et surtout LFI, qui voient forcément du fascisme partout puisque leur angle d’attaque ( contre -productif à mon modeste avis) est de dire que tout ce qui est à droite d’eux-mêmes est fasciste ou au moins fascisto- compatible.
    Chapoutot en particulier, prof à la dérive, saisi par la gloriole médiatique, dont le fonds de commerce est de pointer les accointances du libéralisme avec le nazisme… Certes tout est dans tout, mais le confusionisme a des limites que Chapoutot franchit allègrement.

    • @ECHO
      Votre bouquin, Chapoutot, Laurence Guette, c’est bien sérieux? Des gens estampillés à gauche et surtout LFI, qui voient forcément du fascisme partout (…)

      J’ai bien compris que votre boussole personnelle tirait assez nettement à droite. Pas de problème là dessus. Le problème commence avec le procès d’intention/délit de faciès que vous intentez aux auteurs. Oui, ils sont estampillés à gauche, et alors ?Les auteurs de cet ouvrage sont comme moi : ils ne voient pas le fascisme partout, ils le voient là où il est. Et comme il est dans de plus en plus d’endroits, il est de plus en plus facile à voir. Sauf pour ceux qui ferment les yeux.

      Si Zemmour – qui n’est pas ma tasse de thé (euphémisme) – affirme que l’eau bout à 100 degrés et qu’il l’a lui-même observé, et que j’ai moi-même observé la même chose, je ne contesterai pas Zemmour sur ce point précis.
      Les émeutes raciales au Royaume-Uni, c’est très inquiétant. Je vous assure. Essayez de vous renseigner sur les tenants et aboutissants de ces émeutes.

    • ECHO :
      « pointer les accointances du libéralisme avec le nazisme… Certes tout est dans tout, mais le confusionisme a des limites que Chapoutot franchit allègrement. »

      Contestez-vous ces accointances? Contestez-vous que les milieux industriels et financiers allemands des années 1930 aient mis en œuvre un soutien raisonné et voulu au nazisme, parce que, pensaient-ils, « entre les nazis et les bolcheviks, nos intérêts sont protégés par les premiers et menacés par les seconds » ? Contestez-vous cela ?
      Les Damnés, Visconti….

      • Non je ne le conteste pas. Il s’agit d’accointances ponctuelles ou chaque partie espérait trouver un avantage mais sans identité profonde de vues. L’idéal nazi n’est pas l ideal capitaliste et inversement.
        Sinon expliquez moi pourquoi les pays les plus capitalistes/ libéraux, soit les USA et la GB, ont combattu le nazisme, si c’était  » la même chose » – apparemment ce ne devait pas être la même chose…
        Et je vous fais cadeau d’une citation de Churchill vers 1935 à l’epoque ou l’idée qu’on se faisait du nazisme etait encore approximative,  » si nous n’avons le choix qu’entre être bolcheviques ou être nazis, alors il vaut mieux être nazis. Mais Dieu merci, noys n’en sommes pas encore là. »
        Je ne doute pas que Chapoutot ferait son beurre de la citation et nous rappellerait que Churchill fut aussi un impérialiste impenitent, passablement raciste etc. Mais lui et d’autres anticommunistes, racistes, impérialistes, ont battu le nazisme et c’est la réalité qu’on ne peut pas contourner.

        • Et Churchill a eu bien du mal à se faire entendre !…
          Impératif (si j’ose dire !) de lire « l’Aigle et le léopard – les liaisons dangereuses entre l’Angleterre et le IIIe Reich – d’Eric Branca ;
          remarquablement documenté (archives déclassifiées, etc…)

          • Extraits –
            mai 1940, Hitler :
            « Il se mit à nous parler, en termes élogieux de l’Empire britannique, de l’utilité de son existence, de la civilisation introduite par la GB dans le monde… » (!)

            rebelote en 1941 (!)
            « L’espace russe est notre Inde à nous… L’administration exemplaire qui exercent les Britanniques sera notre modèle »

            « Une partie de fonds secret de la gestapo étaient placés à l’Union Bank de New York, situation qui ne prendra fin qu’en 1942, au moment de l’entrée des EU dans la guerre ».

        • « Sinon expliquez moi pourquoi les pays les plus capitalistes/ libéraux, soit les USA et la GB, ont combattu le nazisme, si c’était » la même chose » – apparemment ce ne devait pas être la même chose… »

          Mais qui dit que c’est la même chose ?
          Ni moi, ni Chapoutot.
          Chapoutot dit que chaque fois que l’extrême-droite est arrivée au pouvoir, elle y est arrivée parce que la droite classique, pour telle ou telle bonne ou mauvaise raison, lui a fait la courte échelle.
          C’est tout de même considérablement plus intelligent et plus fondé que d’affirmer stupidement que « libéralisme et nazisme c’est la même chose ». Convenez-en…

  44. Réponse à Josip (11h15) –

    Il y eut… les gueules noires contre Thatcher.
    Autre temps, autres émeutes, autres luttes ;
    anti-fafs ?!

    Danemark, Suède, Espagne (par exemple les Canaries), certains… commencent à rentrer chez eux (Irak, Syrie, et même Sénégalais et autres Africains, qui s’étaient dirigés vers les Canaries).

    « En Suède, Pour la 1ère fois, plus de départs de migrants que d’arrivées » (la Presse) ;
    id à Tenerife – excepté la venue d’enfants, seuls, qu’il faudra(it) prendre en charge.

    Le multiculturalisme, en GB, semble bien trébucher…

    248 mosquées à Birmingham, c’est du lourd ; et quand leur loi s’impose…
    Peut-être aussi une possible main-d’oeuvre pas cher.

    Et tant que, seul, le peuple brit’ en subit quelques méfaits particulièrement sordides,
    ceux de la City et leur dévouée clientèle continueront de s’en moquer, puisqu’ils ne sont en rien concernés.
    Que des vertueux, qui gardent les mains propres ?!

  45. « toucher les bides »

    « Doucher les biTes »
    ——————————————————————————————————–
    NB Exemple de renforcement des acquis par la répétition d’un même exercice: cette contrepèterie a déjà été proposée récemment.

    Parfois abcamaths re-pose exactement la même contrepèterie, parfois une variante. Il maîtrise parfaitement le dosage.

    • Oui, « contrepèterie déjà proposée ».
      Mais les récentes références à l’eau (« ruissellement » & co) ont sans doute fini par doucher abcm, de telle sorte que…

    • Mater la grande Rose, comme le suggérait Zorglub, c’etait une contrepèterie inédite et vous avez échoué à la décrypter.Votre variante n’avait rien à voir avec Z.
      Il est vrai qu’elle est difficile.
      Aide: Près de Montpellier.

  46. Dugong 7 septembre 2024 At 8h59
    Il suffit de dimensionner correctement la dite courroie (et, bien entendu, réalisée dans un matériau adapté)
    ——————————————————————————————————-
    Il me semble que vous avez un a priori pro-courroïste: il faut une courroie.

    J’aimerais bien que vous m’expliquiez les avantages de la transmission par courroie sur la transmission directe d’engrenage à engrenage.

  47. Dugong 7 septembre 2024 At 19h20
    On attend impatiemment le compte rendu d’essai du vélo à électron(s) développé par les IAL Labs…
    ——————————————————————————————————-
    Il arrive à Lormier d’avoir des idées de produits; mais il n’a jamais envisagé de s’investir dans la réalisation concrète. La fabrication, ce n’est pas son domaine, son goût, son appétit.

    Il se réjouit cependant chaque fois qu’un industriel fabrique et met sur le marché un produit correspondant à une idée de Lormier.

    L’épluche-légumes à lame oscillante, c’est Lormier, le vibromasseur triplice à contraste de phase, c’est encore Lormier etc.

    Lormier s’incline devant Dugong et lui tire son chapeau car il fait tout ,de la conception à la fabrication. Un exemple,célèbre: le lance-grille-pain.

    Alors des idées pour le VTTAE ?

    Oui,la batterie modulaire. On n’a pas besoin du même nombre d’électrons pour une sortie en montagne avec un dénivelé de 1100 mètres et pour une sortie dans une région vallonnée où le dénivelé cumulé sera de 300 mètres.
    Pourquoi rentrer avec une batterie à moitié pleine?
    Un certain type de VTTAE ultra légers avec moteur donnant 60NM max.a commencé à faire son apparition .Il y a une batterie fixe interne, à laquelle on peut adjoindre une batterie externe amovible pour augmenter l’autonomie.
    Mais ces vélos sont sans intérêt en montagne, c’est une toute petite niche.

    https://www.kelvelo.com/pieces-accessoires-velo-electrique/57295-76972-batterie-additionnelle-Orbea-rise-alu.html?gad_source=1&gclid=Cj0KCQjwlvW2BhDyARIsADnIe-KoWpSZIaCXAK_nBNhAMcebqpY7kCfkuvSWYFAvaMOcOWf1_y6QhPcaAggtEALw_wcB#/17-taille_des_velos-unique/790-couleur-unique

  48. Dugong 8 septembre 2024 At 10h23
    « Faire l’Avare en cinquième », est ce la même chose que « faire » l’Acropole en juillet ?
    ——————————————————————————————————-
    Des préoccupations linguistiques chez Dugong ? O merveille! O miracle!

    Bientôt peut-être il s’avisera que la préposition à dans « sac à dos  » ne fonctionne pas de même manière que dans « sac à pommes de terre. » Le rapport sac/dos est différent du rapport sac/pommes de terre.

  49. Josip Gavrilovic 8 septembre 2024 At 13h11

    Les auteurs de cet ouvrage sont comme moi : ils ne voient pas le fascisme partout, ils le voient là où il est. Et comme il est dans de plus en plus d’endroits, il est de plus en plus facile à voir. Sauf pour ceux qui ferment les yeux.
    ——————————————————————————————————–
    J’en connais un qui revendique son ignorance et qui ferme les yeux devant le néo-nazisme.
    L’expérimentation sur cobaye humain on croyait que c’était fini depuis la victoire sur le nazisme.
    Eh bien non,c’est reparti , légitimé par des députés comme Glucksmann ,des sénaturs comme Jomier.

  50. Expérimentation sur cobayes humains,son intérêt (des médecins nazis aux apprentis sorciers contemporains)

    Les médecins nazis (pas les plus mauvais médecins de leur génération) qui expérimentaient sur (par exemple ) des déportés le faisaient dans des buts précis.
    Par exemple, ils ont étudié l’hypothermie (et les remèdes possibles) en plongeant des déportés dans des bains d’eau glacée, selon des protocoles très précis et en faisant toutes les mesure que leurs instruments leur permettaient de faire. Leurs observations étaient soigneusement consignées dans des registres dont beaucoup ont été conservés et retrouvés.

    On sait par exemple au bout de combien de temps survient la mort,avec classement selon l’âge, le poids etc. Les variations de fréquence cardiaque ont été scrupuleusement notées.

    On a aussi des indications précieuses sur l’effet plus ou moins bon des médications diverses administrées aux cobayes qu’on a sortis encore vivants de l’eau .

    On ne peut pas dire que les successeurs contemporains des expérimentateurs nazis ont en tête des buts précis.

    Non, ce sont des apprentis-sorciers dont les expériences ont provoqué une grande variété de phénomènes pathologiques très intéressants .

    Certains de ces phénomènes sont totalement nouveaux.

    Un exemple: les caillots sanguins gigantesques,de consistance caoutchouteuse et de couleur blanchâtre découverts non lors d’autopsies (on en fait très peu)mais de manière fortuite à l’occasion d’embaumements.
    Les pathologistes commencent à formuler des huypothèses plausibles sur la genèse de ces amas inédits,résultats des injections.
    C’est un objet de recherche passionnant.
    Il y en a bien d’autres: la cardiologie va faire un grand bond en avant grâce à la multiplication des cas de myocardite auto-immune.
    Le cobaye animal utilisé depuis Nuremberg et jusqu’à la pandémie ne peut évidemment remplacer le cobaye humain

    https://www.youtube.com/watch?v=4rAoqhTUU0g

  51. Je remets ici mon commentaire placé plus haut sous la réponse de Josip:
    ECHO :
    « pointer les accointances du libéralisme avec le nazisme… Certes tout est dans tout, mais le confusionisme a des limites que Chapoutot franchit allègrement. »

    Contestez-vous ces accointances? Contestez-vous que les milieux industriels et financiers allemands des années 1930 aient mis en œuvre un soutien raisonné et voulu au nazisme (… ) contestez-vous cela ?
    Les Damnés, Visconti….

    Ma réponse:
    Non je ne le conteste pas. Il s’agit d’accointances ponctuelles ou chaque partie espérait trouver un avantage mais sans identité profonde de vues. L’idéal nazi n’est pas l ideal capitaliste et inversement.
    Sinon expliquez moi pourquoi les pays les plus capitalistes/ libéraux, soit les USA et la GB, ont combattu le nazisme, si c’était » la même chose » – apparemment ce ne devait pas être la même chose…
    Et je vous fais cadeau d’une citation de Churchill vers 1935 à l’epoque ou l’idée qu’on se faisait du nazisme etait encore approximative, » si nous n’avons le choix qu’entre être bolcheviques ou être nazis, alors il vaut mieux être nazis. Mais Dieu merci, noys n’en sommes pas encore là. »
    Je ne doute pas que Chapoutot ferait son beurre de la citation et nous rappellerait que Churchill fut aussi un impérialiste impenitent, passablement raciste etc. Mais lui et d’autres anticommunistes, racistes, impérialistes, ont battu le nazisme et c’est la réalité qu’on ne peut pas contourner.

    J’ajoute que rien évidemment n’interdit à un capitaliste d’avoir des sympathies idéologiques pour le nazisme ( il y a bien des capitalistes de gauche, ou boudhistes ou végétariens etc ) mais c’est une affaire d’individus et non de convergence entre deux phénomènes, l’un pre-existant à l’autre de plusieurs siècles et poursuivant sa route, tandis que l’autre fut un phénomène transitoire lié à une conjoncture historique particulière

    • « Sinon expliquez moi pourquoi les pays les plus capitalistes/ libéraux, soit les USA et la GB, ont combattu le nazisme, si c’était » la même chose » – apparemment ce ne devait pas être la même chose… »

      Mais qui dit que c’est la même chose ?
      Ni moi, ni Chapoutot.
      Chapoutot dit que chaque fois que l’extrême-droite est arrivée au pouvoir, elle y est arrivée parce que la droite classique, pour telle ou telle bonne ou mauvaise raison, lui a fait la courte échelle.
      C’est tout de même considérablement plus intelligent et plus fondé que d’affirmer stupidement que « libéralisme et nazisme c’est la même chose ». Convenez-en…

    • (j’ai tenté de mettre mon grain de sel ; mais bon, entre anciens condisciples…
      Ne me resterait donc plus qu’à aller mater la grande Rose.)

  52. Précision si on n’a pas lu les messages initiaux. Le paragraphe qui commence par  » Contestez-vous ces accointances? Contestez-vous que les milieux industriels et financiers allemands des années 1930 aient mis etc » , et que je raccourcis, est évidemment de Josip, ma réponse est à la suite .
    Sur le bouquin signalé par WTH concernant les sympathies d’une partie de la classe dirigeante brit. pour le nazisme, je n’ai pas lu le livre mais en effet c’est de notoriété publique. Il en allait de même aux USA.
    Jusqu’où allaient ces sympathies? Par ex. le président des amitiés anglo-allemandes (donc avec l’Allemagne nazie) Lord Mount-Temple, demissionna de ce poste après la Nuit de Cristal.
    Sur l’admiration de Hitler pour l’empire britannique, elle est bien connue. Lorsque le nationaliste indien Chandra Subhas Bose vint proposer ses services à Hitler , celui ci lui répondit que les Indiens devaient encore rester deux siècles sous domi nation brit. avant de pouvoir prétendre être aptes à devenir indépendants. Bose alla donc proposer son aide au Japon qui l’utilisa en le considérant comme un pantin.
    Sur l’impérialisme brit. et la comparaison avec le nazisme il y a une belle page d’époque du philosophe Leo Strauss, juif émigré aux USA avant la guerre, qui dit aux nazis : vous rêvez de prendre la place des Britanniques mais ce n’est pas possible. Pour régner sur le monde, il faut des qualités morales que vous n’avez pas.

    En effet.

    • « c’est de notoriété publique »
      « Sur l’admiration de Hitler pour l’empire britannique, elle est bien connue »

      Et voilà ! Voilà ce que c’est que de ne pas être sortie d’une grande Ecole marse-eillaise.

      (« Jusqu’où allaient ces sympathies »?
      Très loin ; quant au brouzouf, encore plus loin ; jusqu’aux sous-sols d’une banque américaine)

    • Mon  » en effet  » ci- dessus etait de trop , on l’aura compris …
      Mes messages interferent avec d’autres qui sont publiés entretemps.
      Chapoutot ne se borne pas à dire que les capitalistes appuient les mouvements fascistes ou nazis quand ils y trouvent ou croient y trouver un intérêt- ce qui ne serait pas un scoop – mais qu’il existe des affinités idéologiques entre le capitalisme/ libéralisme et le nazisme. Par exemple le management serait le recyclage de théories nazies ( sauf que ce n’est absolument pas démontré- le management avait déjà conquis les USA que les nazis etaient encore un groupuscule de marginaux. Etc)

  53. Dugong 8 septembre 2024 At 15h46
    Meilleur rendement. Gain de poids (marginal ?). Moteur moins bruyant.
    ——————————————————————————————————
    Meilleur rendement. A démontrer

    Gain de poids (marginal ?). Négligeable:les engrenages du Bosch ne sont pas métalliques ; comparer le poids d’un Bosch à celui d’un Brose

    Moteur moins bruyant. Oui, c’est noté dans tous les comparatifs.
    trois remarques:
    i) si on refuse tout bruit de moteur,on roule en musculaire
    ii) le bruit d’un moteur électrique est de toute façon faible
    iii) Sur un VTTAE il y a plein de bruits de toutes sortes qui ne proviennent pas du moteur,particulièrement en descente rapide. Rien que le bruit de roulement des pneus sur les divers sols; les coups de frein etc. Ca couvre le bruit du moteur

    • « les engrenages du Bosch ne sont pas métalliques »

      C’est un truc connu de l’obsolescence programmée : remplacer une pièce métallique d’usure (faible) par un modèle en téflon. Classique sur les tondeuses tractées par exemple.

    • La puissance d’un engin peut se mesurer sur l’arbre de transmission ou à la roue arrière. Dans le deuxième cas, on obtient une valeur plus faible à cause de la dissipation par frottements mais aussi plus réaliste…

  54. D’ailleurs, les courriers que nous adressait la Fac respectent les règles de l’écriture « genrée ». Bienheureux Anglo-saxons qui ne connaissent pas ces problèmes !
    ——————————————————————————————————
    A qulle époque le récit est-il situé ?
    Parce qu’aujourd’hui,il y a de sacrés problèmes avec les pronoms chez les Angles et les Saxons.
    Quand on se présente on indique « ses pronoms ». Care à celui ou celle qui se trompera.

    https://theconversation.com/what-are-gender-pronouns-and-why-is-it-important-to-use-the-right-ones-169025

  55. Dugong 8 septembre 2024 At 16h09
    et dans tête à claque(s) ?
    Exemple très intéressant
    ——————————————————————————————————-
    Pourquoi ne pourrions nous pas transporter des sacs à patates dans un sac à dos ?

    On peut très bien. Qu’est-ce que cette remarque nous apporte sur la question de la préposition « à » ?

    Copie nulle à chier.

    Voiture à vendre.

    Eponge à récurer.

    Linge à laver.

  56. Nous avons connu le Macron-tyran avec une composante Ubu (auto-autorisations de sortie etc.)

    Nous entrosn dans l’ère du Macron-dictateur aidé par les Centaure. Son idéologie ? Le pinochetisme:privatisation+répression

    • Aux frais de la Rép’ ! (suite) –

      « Les gens d’en bas » : le Bar-niais devrait réviser son vocab’ – Y’a pas d’âge pour s’améliorer !
      Un coach pourrait lui être fourni (aux frais de la Rép’, bien sûr).

  57. ’ai eu un frisson d’horreur en le regardant, sans m’en expliquer la raison. Il me rappelait une angoisse enfouie — mais laquelle ?

    angoisse. Nous y voilà.

  58. « jeter un froid »

    Il y a eu alors comme un courant d’air froid dans l’atmosphère brûlante de ce début septembre … Le vieil homme … a soulevé une paupière d’abord, la tête ensuite, mais avec un tel poids de mépris qu’il a déplacé une masse d’air inouïe.

    Lormier est fortement tenté de considérer ainsi ce passage. L’auteur prend à la lettre l’expression « jeter un froid » et amplifie,exagère à l’extrême.

    Il me semble qu’on trouve ce genre de chose chez San Antonio ( qui a palgié le Maesstro sans vergogne).

  59. cyrano58 8 septembre 2024 At 19h32
    Je préfère Chapoutier…

    Reply
    Josip Gavrilovic 8 septembre 2024 At 20h02
    Les deux ne sont pas mutuellement exclusifs…

    Qu’est-ce que ça veut dire ?

    Je peux préférer A à B sans pour autant détester B. N’empêche que je ne mets pas A à égalité avec B.

  60. « …à la cantine, ils ne mangent pas de viande, de peur qu’elle ne soit pas halal. »

    Y a-t-il des établissements publics où on sert des menus halal ?

  61. Il a demandé un jour … pourquoi elle a choisi ce domaine de recherche. Pourquoi pas la littérature classique…
    « Il n’y a pas de postes en fac pour des spécialistes de littérature classique. Tout ce qui s’ouvre, ce sont des postes de chercheurs en féminitude et africanité. Et en didactique et pédagogie, bien sûr.

    Voilà qui est réaliste et franc.

    Les gens qui ont fait carrière en fac ont su dès le début faire une analyse de marché.

    Culioli était accueilli dans des lieux prestigieux par des gens qui le considéraient comme un pur zozo (ce qu’il était) simplement parce qu’il « avait des postes ».

  62. J’ai eu un frisson d’horreur en le regardant, sans m’en expliquer la raison. Il me rappelait une angoisse enfouie — mais laquelle ?

    Ce « pas vous » est tombé comme un couperet de guillotine, et ma tête a roulé dans le panier.

    Ben tiens…quand on rencontre la mort,on a les j’tons.

    https://www.janusfilms.com/films/1016

  63. Tribune signée d’un certain Gérald Darmanin, janvier 2017, dans L’Opinion :

    « Comme le caméléon, Emmanuel Macron change, se transforme sous nos yeux. De gauche, il l’est évidemment, par son histoire, ses actes, son créateur. Mais, ce qu’il est, surtout, c’est populiste. Et puis enfin, il y a le populisme light, nouveau, à visage humain, comme aurait dit l’autre : le bobopulisme de Monsieur Macron. (…) Un populisme chic, avec un beau sourire, de beaux costumes, une belle histoire. Il dit, comme dans le roman de George Orwell, le contraire de ce qu’il est (‘je suis contre le système’) alors qu’il est bien sûr le pur produit du système. On ne fait pas mieux : beaux quartiers, belles études, belle fortune, belles relations. (…)
    Le bobopulisme c’est la version light, la version Canada Dry de tout ce que l’on connaissait déjà. Il s’intéresse aux citoyens de la mondialisation heureuse. Il est le candidat de ceux qui réussissent et de ceux qui vont réussir. Mais derrière ce populisme, se cache le drame de la France : celui de ne pas dire la vérité aux Français, de ne pas faire de réformes, de ne pas préciser ses intentions. C’est la fin de la Ve République telle qu’on la connaît : Emmanuel Macron n’aura pas de majorité, ou alors de circonstances, et cela durera ce que dure les amours de vacances. Loin d’être le remède d’un pays malade, il sera au contraire son poison définitif. Son élection, ce qu’au diable ne plaise, précipiterait la France dans l’instabilité institutionnelle et conduira à l’éclatement de notre vie politique. »

    1. On ne peut qu’admirer la justesse de l’analyse, du diagnostic et du pronostic formulés par Darmanin en janvier 2017, époque où il soutenait le candidat Fillon à la présidentielle.
    2. Cinq mois après cette tribune vitriolée – et tellement juste… – son auteur entrait au gouvernement dirigé par Edouard Philippe suite à l’élection de Macron en mai 2017.
    La soupe est trop bonne, et pourquoi insulter l’avenir…
    Aujourd’hui Darmanin lâche Macron, sans vraiment le dire. Au nom d’ambitions présidentielles assez évidentes. Les hommes sans honneur ne s’arrêtent jamais de trahir, c’est compulsif.
    Il faudra simplement s’en souvenir le moment venu.
    🤮🤮🤮

  64. Josip, vous m’avez conseillé la lecture de l’article de
    PATRICK MARTIN-GENIER, Emeutes racistes au Royaume-Uni : la responsabilité centrale des réseaux sociaux, 13 AOUT 2024, Revue pol. et parlementaire,
    en précisant qu’il ne s’agit pas d’un wokiste, etc, etc – mais d’un honorable professeur à Sciences-PO .

    Relisons ensemble quelques extraits : les émeutiers « ont été les instigateurs de multiples actions commando violentes à travers le pays, même en Irlande du Nord avec des attaques contre les lieux de culte musulmans, les mosquées, deux hôtels hébergeant des migrants souhaitant obtenir l’asile au Royaume-Uni à Tamworth et Rotherham avec des scènes choquantes de casseurs pénétrant au sein de ces immeubles pour jeter du mobilier par les fenêtres laissant craindre des pogroms, c’est-à-dire des émeutes sanglantes dirigées contre une minorité ethnique ou religieuse. »

    Notons ici qu’il n’y a justement pas eu de pogrom, heureusement (« faisant craindre … »).

    Le titre de l’article est un peu trompeur cat il fournit finalement peu de renseignements sur l’action des réseaux sociaux, se focalisant essentiellement sur l’intervention « d’Elon Musk qui depuis le début des événements, a pris parti en faveur des émeutiers d’extrême-droite en stigmatisant le premier ministre britannique qualifié de « two-tier Keir » ( prononcer 2 tir-Kir) expression que l’on pourrait traduire par « Keir, le deux poids-deux mesures » selon qu’il s’agirait de ressortissants blancs condamnés avec une grande sévérité et de façon complètement disproportionnée au regard des faits reprochés, et des condamnations d’une grande clémence prononcées à l’encontre d’étrangers, de migrants ou demandeurs d’asile qui auraient commis des actes eux-aussi [sic] d’une grande violence telles que les attaques à la machette ou des viols, mais qui auraient faits l’objet de peines bien plus légères. »

    L’auteur signale que la justice brit. fait preuve dans tous les cas d’une grande sévérité sans tenir compte de l’appartenance ethnique des coupables.

    On attendrait ici des exemples de peines infligées aux migrants auteurs d’attaques à la machette ou de viols, pour prouver la sévérité de la justice britannique et surtout comparer avec les peines infligées (assez rapidement semble-t-il) aux émeutiers blancs, et pour quels délit, de façon à pouvoir les comparer et bien conclure qu’il n’existe pas « deux poids-deux mesures ». Nous resterons sur notre faim, devant nous contenter d’affirmations générales.

    L’auteur avec son ton professoral, nous prévient : « Toutefois, de telles émeutes racistes ne seraient jamais intervenues s’il n’avait pas existé un terreau favorable à cette haine. Les principaux responsables politiques conservateurs portent une large responsabilité dans le déclenchement de ces violences. » « … les réseaux sociaux n’ont jamais cessé de prospérer, notamment par le langage des responsables conservateurs, dont les ministres de l’intérieur successifs, Priti Patel et Suella Braverman qui ont, durant leurs mandats, dénoncé l’invasion migratoire et les organisations non gouvernementales apportant une aide juridique aux demandeurs d’asile, qu’elles appelaient les « do-gooders » expression méprisante visant les personnes qui « veulent faire du bien », et de façon plus générale les militants des droits de l’Homme. «
    Ainsi donc, il est interdit aux gouvernants de critiquer l’immigration clandestine et ceux qui soutiennent l’arrivée des migrants, et d’essayer de prendre des mesures tendant à restreindre l’immigration, sous peine d’être accusés par l’auteur d’alimenter la haine des extrémistes et racistes blancs (notons au passage que l’une des ministres de l’intérieur incriminée est d’origine indienne sauf erreur).

    Mieux : « En dernier lieu, au cours des deux dernières années, ce fut une propagande incessante et haineuse portée par le premier ministre conservateur lui-même Rishi Sunak avec sa campagne orchestrée depuis le 10, Downing Street « stop the boats » (« arrêtez les bateaux » des migrants venant illégalement depuis la Manche).
    Le gouvernement britannique ne s’est pas aperçu, chemin faisant, qu’il creusait progressivement mais sûrement le sillon de la haine ethnique à travers le pays ».
    L’auteur de l’article rappelle « le scandale d’Etat des expulsions des demandeurs d’asile vers le Rwanda pour y instruire leurs demandes, qui n’ont jamais pu être exécutées car en contradiction avec la convention européenne de sauvegarde des droits de l’Homme et des libertés fondamentales. Cette haine s’est subitement rappelée à la mémoire des autorités dans une violence encore jamais atteinte ».
    Ainsi toute tentative du gouvernement britannique pour résoudre le problème des migrants autrement qu’en acceptant les arrivées, est qualifiée de campagne de haine. Quelle modération, chez ce prof. de Sciences-Po, que serait-ce si c’était un wokiste !

    Aussi la conclusion ne manque pas d’ironie : « Les évènements auront sans aucun doute des conséquences importantes, notamment pour renforcer les outils juridiques pour lutter contre la haine en ligne et les incitations à la violence ethnique, ce qui ne devra pas empêcher non plus de réfléchir à ce qui a conduit à cette situation. Un défi politique majeur pour tous les gouvernements de l’Union européenne. »
    Ah oui, justement, qu’est ce qui a conduit à cette situation ? On ne le saura pas vraiment.
    La haine irraisonnée des méchants petits blancs ou les effets de l’immigration hors de contrôle ? Make your choice…

  65. @ECHO
    1. Les effets de l’immigration hors de contrôle sont effectivement désastreux. Mais puisque vous cherchez à remonter jusqu’aux causes, ne vous arrêtez pas en si bon chemin : remontez donc jusqu’aux causes de cette immigration. Nous pourrions en reparler ultérieurement…
    2. « La haine irraisonnée des méchants petits blancs », ça existe aussi. L’article de Martin-Genier le rappelle aux aveugles et aux amnésiques. Il semble que vous n’ayez jamais croisé la route de quelques skinheads en Angleterre ou de quelques excités du GUD à Paris…Puissiez-vous ne jamais rencontrer ces jolis spécimens d’humanité. Ils semblent être un peu plus nombreux que d’ordinaire au Royaume-Uni…
    De façon générale je vous trouve très sévère avec cet article qui situe bien les responsabilités : quand la droite classique (Johnson, Sunak) chasse sur les terres de l’extrême-droite, le chasseur n’est pas celui qu’on croit…
    A méditer pour l’avenir de notre pays, ne pensez-vous pas ?

    • JG éclairez-nous de vos éblouissantes lumières sur les fameuses « causes » de l’immigration incontrôlée.

      • Si elles sont fameuses, pourquoi me demander de vous les rappeler ?
        Allez, je serai bon prince :
        L’immigration a deux causes principales, de toute éternité :
        – la misère
        – les persécutions, quelles qu’en soient les raisons.
        A partir de là, en remontant d’un cran dans la recherche des causes, on peut réfléchir aux causes de la misère et à l’origine des persécutions.
        Et remiser au placard les bouteilles d’huile de ricin.

    • Dugong

      Le contenu scientifique de son étude n’est pas mis en cause, c’est un encore un signalement pour ne pas avoir demander leur accord aux patients qui sont d’ailleurs totalement anonymes dans cette étude. La guérilla qui se poursuit contre Raoult est largement reprise par les médias et la bobosphère mais tout ce petit monde se garde bien de mentionner que l’étude sur le nombre de décès liés à l’utilisation d’HCQ mise en avant par Véran, Salomon et autres nuisibles vient d’être retractée.

  66. … Josip :
    « En attendant l’avenir » – lequel, 2027 ?! La politique a-t-elle encore un sens, ou plutôt, depuis lurette, ne va-t-elle pas toujours dans le même sens ?

    Le présent continue, certains veillant, comme les politichiens, à remplir au mieux leurs gamelles.

    Ainsi ces deux titres dans lefigaro – spécialiste, comme les autres, des faits divers :

    – « David Le Breton, sociologue : «Beaucoup de maladies de peau sont aussi des maladies du contact, de la relation à l’autre »…
    « Prof de sociologie, il a beaucoup travaillé sur la peau, dont il a livré de puissantes anthropologies .»

    – « Le boom des écoles privées hors contrat, reflet des attentes sociétales »
    … « établissements bilingues et internationaux, mais aussi des écoles « alternatives » proposant une pédagogie en lien avec la nature. »

    Des mots (et des maux) et de leurs remèdes… ?!

  67. Un lointain lecteur 9 septembre 2024 At 13h21
    JG éclairez-nous de vos éblouissantes lumières sur les fameuses « causes » de l’immigration incontrôlée.
    ———————————————————————————————————-

    « éblouissantes » ?
    Quand on est ébloui,on ne voit plus rien.

  68. Un lointain lecteur 9 septembre 2024 At 13h21
    « … éblouissantes lumières »

    Cette lampe de chez Lupine produit 8600 lumens. Elle ne peut être utilsiée à pleine puissance que sur chemin, loin de toute route:elle éblouirait les conducteurs venant d’en face.

    Product information « Alpha »
    The new Alpha with stunning 8600 lumens is the improved version of the most powerful bike light we have ever built.
    With a range of up to 500 metres, it illuminates the trail perfectly and turns every bike into the ultimate nighttime racing machine.

    The Alpha owes its brightness to the new XML-3 LEDs and the revised heat connection. Thus, the current
    Alpha is not only brighter but also maintains its performance significantly longer than before.

    With the included remote control, you can easily switch between the different light levels and control them via app.
    The LED bar on the back of the lamp indicates the lightmode on which the Alpha is running.

    The 6.9 Ah battery of the Alpha can be attached to the frame with the included hook&loop strap. With the SmartCore
    function, the battery shows how much capacity is left, but also has several signal light functions. The 14.4V battery
    was specially developed for the Alpha and is the only Lupine battery that is not compatible with any other lamphead.

    Like all lamps, the Alpha is waterproof and impact resistant according to IP67 and IK09.
    On request, the lamp head is also available with two threads.

    https://www.lupine-shop.com/en/Alpha/i5900-031

    • Lormier vous n’y allez pas avec le dos de la cuillère!

      1000 brouzouf c’est trois fois le prix de mon vélo!

  69. Josip,
    Vous souhaitez remonter aux causes de l’immigration de masse – en laissant présager je ne sas trop quelles surprises déplaisantes pour ceux qui n’ont pas pour l’immigration les yeux de Chimène.
    Personne n’a jamais dit qu’il n’y avait pas de causes (il y a même multiplicité). Mais je vois mal que ces causes justifieraient moralement qu’on « fasse avec  » les effets désastreux de l’immigration de masse.

    Vous indiquez que la rencontre de skinheads et de Gudistes n’est pas à souhaiter et j’en suis d’accord. Pas plus que de certains manieurs de couteau, de machette ou des OQTF violeurs qui de temps en temps se rappellent à notre attention pas encore blasée et qui font se demander pourquoi on se sent obligé de pratiquer l’importation de tarés, alors qu’on a déjà ce qu’il faut sur place…

    Mais d’autres ne pratiquent pas cette ironie (amère) et se livrent à une évocation morose d’une époque plus tranquille.
    Ainsi, pour une réaction – disons plus empathique – aux émeutes en GB, on peut regarder sur You Tube l’interview de l’historien David Starkey, sous le titre « Mass migration has destroyed the Britain I knew » (l’immigration de masse a détruit la Grande-Bretagne que j’ai connue).
    https://www.youtube.com/watch?v=bwD3zn5nA5I&t=141s

    Starkey dit à propos des émeutes que « mettre le feu à des hôtels [de migrants] est horrible mais cela ne veut pas dire qu’il n’existe pas de bonnes raisons à cette colère ».

    Il dit que la Grande-Bretagne qu’il a connue était le pays le plus pacifique (ou apaisé ?), le plus aimable, le plus homogène, avec des niveaux de criminalité extraordinairement bas et des niveaux de confiance publique (« public trust », je suppose confiance dans les institutions) élevés.

    Pour lui, tout cela a été balayé, détruit par l’immigration de masse quand Tony Blair a dit : vous devez devenir un peuple multlculturel pour votre bien, et si vous ne voulez pas, on vous forcera à l’être.
    Toute discussion du multiculturalisme est devenue impossible; or, quand il est impossible de discuter (politiquement) une question, elle resurgit de façon violente, comme une blessure non soignée.
    Il évoque le discours prémonitoire du député Enoch Powell sur les Rivières de sang (qui risquent de couler du fait de l’immigration), qui fut à son époque rejeté (« cancelled ») comme tout ce qui allait contre les idées dominantes.

    On peut chipoter Starkey sur le fait – comme le montre l’article de votre prof. de Sc-Po – que la dénonciation de l’immigration est devenue courante dans les milieux gouvernementaux brit. – mais après X années de pudique silence pendant lesquelles, comme dit Starkey, le phénomène a continué sans obstacle et la blessure non soignée s’est envenimée.

    On peut aussi dire que l’immigration avait commencé bien avant Tony Blair, à preuve le discours déjà très ancien de Powell (1968 ?) – mais le consensus « forcé » sur l’immigration – considérée comme une chance et l’accent mis sur le multiculturalisme sont de création plus récente. Avant cela, ce n’était qu’un phénomène géopolitique, mais pas un idéal de civilisation promu par les gouvernants et les faiseurs d’opinion.

    Notons aussi que les gouvernements actuels (en GB comme ailleurs) affirment vouloir s’en prendre à l’immigration clandestine ou non contrôlée (donc en quelque sorte pour l’avenir) et se gardent bien d’incriminer l’immigration déjà là, légale (souvent une immigration clandestine régularisée) – parfois au contraire encensée de façon plus ou moins hypocrite – de sorte que le problème n’est abordé (je ne dis pas traité) que par un seul aspect, celui des nouveaux arrivants ou de ceux qui sont là mais en situation irrégulière : les problèmes posés par l’immigration déjà là, et principalement le formidable changement culturel induit par cette immigration, étant toujours plus ou moins esquivés, même par les dirigeants conservateurs ou de centre -droit (ou extrême-centre comme on dit pour Macron) et abandonné aux « pas beaux » d’extrême-droite.

    Si vous le permettez, je vais en venir ensuite à une autre de vos penseurs objectifs, sérieux et pas Woke du tout, l’ineffable Chapoutot…

  70. Ah Josip, vous tirez plus vite que l’ombre de Lucky Luke et je n’avais pas vu que vous aviez donné les causes de l’immigration : la misère et les persécutions.
    Je m’attendais aussi à la politique de main d’oeuvre bon marché des entrepreneurs, mais non, voire à la conséquence sur les sociétés locales des colonisations et du néo-colonialisme, mais vous restez sobre.

    • Je m’aperçois de quelques fautes d’orthographe ( non, de saisie !) dont :  » je vais en venir à une autre de vos penseurs… Chapoutot » – il n’ y a ici aucune intention déplaisante – ou plaisante!

  71. Question à Josip Gavrilovic:

    Quels commentaires feriez-vous sur ces passages? Que nous laissent-ils deviner (ou conjecturer) quant à la relation entre Cyril et Jennifer ? (On sait bien sûr que la suite des chapitres nous renseignera davantage,mais le plisir de la lecture,c’est entre autres, d’anticiper)

    « Telle ou telle pratique sexuelle ordinairement réprouvée et qui fait les beaux jours de mon Cyril à moi. Ou mon amour des super McDo que je déguste avec lui — Cyril, c’est mon amoureux quai de Rive-Neuve.

    un i-phone 8 que m’a offert mon chéri. Série Red. Magnifique. »

    Pour Lormier,
    i) Rien ne dit que Jennifer apprécie les pratiques sexuelles « ordinairement réprouvées ». Elles font les « beaux jours de Cyril;peut-être que Jennifer laisse faire.
    ii) Cyril lui a offert uni-phone série 8,preuve qu’il a les moyens
    iii) « mon amour des super McDo que je déguste avec lui  » Ce n’est pas par pingrerie qu’il ne l’emmène pas chez Passedat (voir ii)) C’est parce qu’en bonne cagole,elle aime la malbouffe et serait incapable d’apprécier le plat d’un chef étoilé. (Qui se ressemble s’assemble;on peut supposer que Cyril aime les hamburghers de chez Mac Do)
    iv) Jennifer n’aurait pas les moyens de s’acheter uni-phone… On ne sait pas si elle jouit quand elle baise avec Cyril,on sait seulement qu’elle se laisse faire.

    Cyril sodomiseur « insuffasant »,comme dit le Maestro ?

    Lormier ose même poser la question: et si cette relation avait quelque chose de vénal ?

    Qu’en pensez-vous Josip Gavrilovic ? M’éclairerez-vous (sans m’éblouir) de vos lumières ?

    • @Lormier
      Vous me faites trop d’honneur à me solliciter de la sorte. Honneur que je ne mérite pas. Je ne sais pas y faire. C’est WTH qui le dit, et les femmes ont toujours raison :

      WTH
      2 septembre 2024 At 12h44
      « Le Josip n’a jamais fait qu’étaler sa culture comme de la confiture.
      Facile de comprendre pourquoi il fait montre d’un brin de jalousie envers le maestro : parce qu’il est incapable de construire ne serait-ce qu’un peu d’émotion, en un mot de l’humain.
      Il ne sait que décortiquer les mots, et ne réussira jamais à convaincre qui ce soit ; il ne sait pas y faire. »

      Pour comprendre l’humain, pour construire ne serait-ce qu’un peu d’émotion, je ne suis pas le bon interlocuteur : je suis froid, jaloux et étaleur de confiture. Pour vous apporter les lumières que vous réclamez, c’est à WTH qu’il faut vous adresser.

      • Ouh là ! Une de mes calomnies à l’emporte pièce, qui vous est restée en travers de la gorge.
        Tentez d’oublier… Tout ceci n’a qu’une importance très relative – au regard du reste.

  72. Lormier 9 septembre 2024 At 13h45
    régulation des flux migratoires

    https://www.tiktok.com/@dailymail/video/7408511536144141611

    Il existe une méthode moins brutale;elle consiste à tourner autour de l’embarcation, à pleine vitesse,ce qui provoque des grosses vagues et finit par faire chavirer l’embarcation.

    J’ai eu l’occasion de regarder une vidéo;elle est maintenat absente du Bab-el-Oueb (ou du moins,bien enfouie)

    • Géniale cette vidéo! Le gros RIB militaire qui passe par-dessus le pédalo des clandos, il en faudrait plus des comme ça.

  73. « Je m’attendais aussi à la politique de main d’oeuvre bon marché des entrepreneurs, mais non, voire à la conséquence sur les sociétés locales des colonisations et du néo-colonialisme »

    Merci, ECHO, vous me fournissez là quelques pistes de recherche des causes qui me paraissent fort intéressantes…Les avez-vous déjà explorées vous-même ? 🙂

    • Non, mais elles reviennent fréquemment dans les sujets de discussion sur l’immigration. Le patronat comme on sait, est plutôt en faveur de l’entrée en France, et dans les autres pays européens, de travailleurs qui pallient le manque de main d’œuvre réel ou supposé, dans certains domaines, et de façon plus cauteleuse, esr enclin à favoriser la présence de clandestins moins exigeants sur les salaires et les conditions de travail – mais même les réguliers peuvent tirer les salaires vers le bas du seul fait de la concurrence.
      L’immigration comme conséquence des politiques coloniales est souvent évoquée par une partie des immigrés eux mêmes sous l’aspect d’une vengeance ou d’un juste retour des choses. Mais théoriser la façon dont le colonialisme ou les pratiques post- coloniales des pays occidentaux ont pu influer sur l ‘immigration n’est pas simple et je passe mon tour.

      • Mon message de 14h23 était un peu ironique…car il est évident pour le gros balourd de gauchiste que je suis que ce que vous évoquiez (main d’oeuvre bon marché, reliquats désastreux de la colonisation, néo-colonialisme…) font partie des causes possibles de l’immigration…
        Cela dit votre message de 14h53 vous honore par l’honnêteté intellectuelle dont vous y faites preuve. Aucune ironie de ma part ici.
        Je suis un peu comme vous quand vous dites « je passe mon tour ». L’immigration est un sujet hautement inflammable et je n’ai guère envie de m’y brûler. En tout cas pas sur ce forum. Pour faire un peu avancer le schmilblick j’essaie avec d’autres de mener des actions locales concrètes – qui font ricaner certain.e.s.
        Tant pis pour qui rira.

  74. Un lointain lecteur 9 septembre 2024 At 14h02
    Dugong

    Le contenu scientifique de son étude n’est pas mis en cause, c’est un encore un signalement pour ne pas avoir demander leur accord aux patients qui sont d’ailleurs totalement anonymes dans cette étude. La guérilla qui se poursuit contre Raoult est largement reprise par les médias et la bobosphère mais tout ce petit monde se garde bien de mentionner que l’étude sur le nombre de décès liés à l’utilisation d’HCQ mise en avant par Véran, Salomon et autres nuisibles vient d’être retractée.

    Merci beaucoup
    J’ajoute:
    i) L’annonce est faite par un certain Hertel qui fait état d’un mail dont il a eu connaissance (comment?)
    ii) vieille histoire: on feint de croire qu’il s’agit « d’essais sauvages » alors que la publication est simplement le comptre rendu anonyme de plusieurs années de soins dispensés à l’IHU
    iii) L’étude complètement bidon qui a été rétractée au bout de six mois a beaucoup servi contre l’HCQ…responsable prétendument de 17 000 décès.
    iv) Touit est pourri. Imaginez l’étudiant en médecine à qui on demande de lire des articles médicaux dont il apprend plus tard qu’ils ne valent rien.
    v) Mettez-vous à la place de l’étudiant en médecine bordelais qui suit en amphi les cours de pharmacologie du Professeur Molimard. Il voit fréquemment son professeur à la télé en train de fulminer contre l’HCQ en se référant à l’étude sur les 17 000 morts,comme si elle était sérieuse. Il apprend que cette étude nullissime a été rétractée.
    vi) Mettez vous à la place de l’étudiant en médecine nantais. En amphi, il suit les cours du ProfesseurRaffi. Il apprend que ce dernier a été reconnu coupable de menaces de mort à l’encontre d’un confrère et condamné.

    • Lormier :
      « Tout est pourri. Imaginez l’étudiant en médecine à qui on demande de lire des articles médicaux dont il apprend plus tard qu’ils ne valent rien. »
      La remarque ne vaut-elle pas également pour mon médecin traitant, à qui vous demandiez de lire tel ou tel article pour s’informer et m’informer aussi complètement que possible avant de s’injecter et de m’injecter le « vaccin » ?
      Oui, Lormier, tout est pourri.
      Voilà pourquoi je doute de tout. De tout.

  75. Hydroxychloroquine, suite
    i) Lormier se fout complètement de l’hydroxychloroquine;il ne sait pas ce que c’est;il n’en a jamais pris

    ii) Les moutons lobotomisés, les moutons décérébrés et les personnes qui « revendiquent » l’ignorance (ces trois ensembles ne sont pas disjoints) ont posé une espèce d’égalité totalement débile :HCQ = Raoult.

    Ils ignorent que l’HCQ a été utilisée par des milliers de médecins dans le traitement du covid,de par le monde et que plus de 250 articles ont été publiés sur ces traitements.

    Ils ignorent aussi qu’au moment où est apparu le virus du covid, il était logique d’envisager un traitement à l’HCQ- qui a fait ses preuves dans le traitement d’autres infections virales. C’est un anti-viral classique.
    (sur le mécanisme d’action, on peut écouter le professeur Zizi qui donne des explications grand public.)

  76. Josip : Je rajoute à ce que j’ai écrit plus haut (15h06) en réponse à votre post,
    que votre mépris à mon égard est aussi particulièrement vif, puisque vous vous abstenez, obstinément, de réagir à une quelconque de mes « réflexions » – entre guillemets, parce qu’en vérité (!) qu’attendre d’autre d’une boomer ?!

  77. Josip Gavrilovic 9 septembre 2024 At 14h42
    @Lormier
    Vous me faites trop d’honneur à me solliciter de la sorte. Honneur que je ne mérite pas. Je ne sais pas y faire. C’est WTH qui le dit…

    Je ne partage pas son avis sur vous.

  78. M’enfin, Mr V.O ! Vous êtes indispensable – à Lormier,
    comme d’ailleurs à BdÂ.
    D’autres se la coulent douce ; quelle tristesse.

    • « se la coulent douce « : j’entendais pas là, les ceusses qui me font rigoler…
      Je ne ramène pas toujours tout à moi… !

    • Ben oui, mais c’est « gouv.fr », hein mr. VO !
      Vous faites de la pub pour la « droite » ? Ben ça alors !
      Je ne suis pas comme vous, entourée de CSP+…
      Il est possible, et même que gratuitement, d’aider autour de soi… espèce de petit malotru !
      « se bouger le cul » ! Quelle médiocrité que ce mr VO… qui bouge son cul, oui mais pour les CSP+ et contre… brouzouf !

      • « Bénévolat
        Ce qu’il faut savoir pour donner des cours de français en tant que bénévole
        Comment donner des cours de français aux migrants ? » (Extrait du site indiqué ci-dessus)
        Pas de rémunération. Bénévolat.

    • Josip donne des cours de serbo-croate à des nègres analphabètes, et après on s’étonne que l’intégration ne marche pas.

      Ca me rappelle une rombière du CICR à Nairobi qui me disait d’un ton compassé que les adolescents somaliens, en fait des enfants soldats ayant poussé en graine, avaient des problèmes d’adaptation en Suède. Tu parles! Tu prends un somalien qui n’a connu que le chaos et le soleil à 40°C, ne parle qu’haoussa, tu le transplantes en Suède où il y fait en moyenne 35° de moins, t’essaies de lui apprendre le viking, il se tape une gaule d’enfer qui le rend raide dingue à cause des blondes aux gros seins, il doit bouffer du hareng au lieu des rations de l’OMS, une fiotte dégenrée le sermonne tous les jours sur ses mauvaises manières et son penchant pour la violence, le viol, le vol et autres amabilités, et on s’étonne que ça marche pas…

  79. Voyez-vous, mr V.O.,
    j’ai habité das les banlieues sud-Est de Londres ;
    certes ce n’est pas récent ; mais je sais ce que fut le prolétariat brit’ !.. Vous non.
    N’avez rien à m’apprendre !

    Et rien que pour vous faire iech, « British lives matter » (in Causeur – beurk, rien que de l’esstrême-droite) :

    « instrumentalisés ou non, les émeutes anti-immigration qui ont éclaté en Angleterre cet été ont révélé la détresse économique et sociale d’une classe populaire blanche « invisibilisée » * par les élus et les médias. Dans cette société ethniquement cloisonnée, seules les minorités ont le droit de revendiquer leur identité. »

    *exactement comme ici, par les bien-pensants.
    Il est vrai qu’habiter des contrées bien achalandées en CSP+ comme par chez vous, si j’ai bien compris, ça n’aide pas…

  80. Alphabétiser une somalienne ou un lybien de 16 ans, c’est un pari sur l’avenir.
    Vouloir alphabétiser un soudard raciste et colonialiste qui brandit sa bouteille d’huile de ricin aux cris de « Viva Il Duce! », c’est peine perdue, totalement inutile et complètement con.

      • @WTH 20h07

        Faut pas vous biler ma P’tite Dame le lointain à la peau d’un rhino, le plafond bas, ce qui le préserve des élucubrations contemporaines et les molets durs, y craint rien d’un polémiste de salon.

  81. mr VO :
    Apprentissage langue française pour les bénévoles : j’ai déjà donné, à Tanger…
    ou plutôt, tenté d’aider à cet apprentissage, qui, selon moi, ne peut être mené correctement que par de vrais enseignants…
    Les pauvres gars étaient autrement plus contents quand nous leur apportions de quoi bouffer à leur faim pendant quelques jours…

  82. Le croate,

    Et bien sûr, dans votre monde idéal, tous deviennent de petits anges ou des neuro-chirurgiens réputés, voire des prix Nobel de physique, ou même, pourquoi pas, des cosmonautes.

    « Alphabétiser une somalienne ou un lybien de 16 ans, c’est un pari sur l’avenir. »

    Non ça c’est le risque zéro que ça arrive? Y’a plus de chance que les démons de Maxwell se mettent à bosser sérieusement plutôt que Mouloud fasse quelque chose de ses dix doigts.

    J’ai pas trop d’expérience avec les Lybiens, croisé deux, trois en Mauritanie et en Algérie, des bédouins plutôt secs, solides…Des mecs pas faciles, ni d’apparence, ni de caractère, mais pour le boulot RAS.

    Les Somaliennes j’en ai pratiquées quelques-unes au Kenya dans les centres du CICR, ou de l’OMS, dans le grand slum de Kibera…Si vous souhaitez en importer en France, prenez-les chez vous et n’essayez pas de nous faire croire que ce serait les prochaines Marie Curie en puissance.

    Vous me faites penser à cette vieille juive qui a fait fortune dans la fripe, la fripe de luxe certes, Bonpoint, mais la fripe tout de même. Mme Cohen qui vit dans un hôtel particulier au pied de la tour Eiffel, un fils cinéaste à NY, s’est entiché d’un toy-boy afghan, comme une sorte de bacha-bazi féminin, et s’est mis en tête de venir polluer les Côtes du Nord (22) en voulant ouvrir un centre d’accueil pour migrants, entre 5 et 12 familles, à Callac qui est un bourg sinistré où les rebuts de la mondialisation heureuse croupissent…

    Car les Côtes du Nord, aujourd’hui, Côtes d’Armor, se meurent économiquement et démographiquement, son idée allait apporter du sang neuf, bien que légèrement marron, pour un renouveau flamboyant…Il y aurait des ouvertures de classes, de commerces, une activité économique renaissante, des plombiers et même des boulangers…

    Heureusement les gens normaux ont protesté contre cette monstruosité sociologique et biologique, et le projet est à l’eau. Bien que le fils de Mme Cohen ait fait un film « admirable » sur le combat si généreux de sa mère on ne sait toujours pas ce qui est advenu du toy-boy afghan…L’a-telle jeté?

    • « toy-boy » : encore de la VO ! –
      Tous ces « projets » (id à Bellâbre), pour le moment en stand-by (encore de la VO !)

    • Un lointain lecteur
      9 septembre 2024 At 20h09
      Le croate,
      Et bien sûr, dans votre monde idéal, tous deviennent de petits anges ou des neuro-chirurgiens réputés…

      T’es vraiment trop khon, gros balourd.
      Ils deviennent simplement des gens qui comprennent bien notre langue et s’expriment à peu près convenablement avec, à l’oral.
      Je parie que tu fais partie de ces tas de gens qui reprochent aux immigrés d’être nuls en français et de rester prisonniers de leur langue maternelle…et tu viens faire de l’ironie à la mords-moi le nœud avec des remarques du genre « ils deviennent neuro-chirurgiens »….
      En fait, avec ta bouteille d’huile de ricin, celui qui fait pitié, c’est toi.

      • Josip je ne reproche pas aux allogènes de mal parler le français, je leur reproche simplement d’être là en trop grand nombre. Tarik Ramadan, Karim Zeribi, Benzema, et la plupart des joueurs de foot de l’EDF parlent assez bien français, sauf Ribery bien sur, lui il mériterait d’être boucaque, mais leur place est au bled pas en France.

      • Ouh là là, comme aurait dit cassetoid’là – qui se réjouit de la réussite des JO !
        Mais p’êt’e qu’il ‘s’fout aussi d’vot’ gueule, le Lointain. *

        V’nez donc faire un tour dans l’école primaire près d’chez moi, mr VO !
        Vous verrez comment qu’ils causent bien l’français, les pt’ts loups !
        wesh !
        et comment sont enseignés les trucs qu’on appelle lecture et écriture !
        (si ça s’trouve, j’étais pas si mauvaise à Tanger !)

        Le problème, c’est l’boulot ! Mais peut-être vous a échappé le fait que moult territoires français sont dans la dèche depuis des décennies…

        Et ne vous en faites, pas, mr VO : dès qu’une vive intelligence montre le bout de son nez, personne ne la laisse filer, et encore moins, en pirogue, pour traverser la Méd’ –
        J’en connais même un qui a fini à l’X.
        Après, s’est-il fait ingénieur ou financier, ici, ou ailleurs, no sé !

        * certes, le Lointain ignore la pédale douce – ça semble être dans sa nature ; mais il n’est pas le seul ici.

        (« l’huile » me rappelle un copain beur, Rachid, qu’on appelait Huile d’A’ – il me semble l’avoir déjà écrit ici ; sans doute avant votre arrivée, mr VO.)

    • Mohammad est né en 1994 dans une famille afghane très religieuse, réfugiée en Iran. Il a 16 ans quand il rentre à Kaboul et se fait embaucher comme traducteur en anglais dans l’armée française. Il part sur la ligne de front contre les talibans. Comment vit-on la guerre à 16 ans ? Un an et demi après, la France se retire. Le voilà sans emploi. Considéré comme un traître par les extrémistes religieux, il est menacé de mort. Il parviendra à s’enfuir de justesse. Demandera en vain de l’aide à l’ambassade de France.

      A retenir: »demanda en vain de l’aide à l’ambassade de France » (après avoir travaillé pour l’armée française

      Mohammad Ewaz. Afghan né en 1994, il a été traducteur pour l’armée française à Kaboul. Réfugié en France après quatre ans d’exil, il étudie à Sciences-Po depuis la rentrée 2017

      https://www.elle.fr/Societe/News/Un-refugie-dans-ma-chambre-d-ami-3666383

      • Belle histoire! Son fils en fera un film mais travailler pour l’armée française est un contrat qui ne confère aucun privilège si ce n’est celui d’être payé.

        Un afghan est censé connaître ses congénères et leur mentalité, travailler pour une armée d’occupation ça expose à des risques…Il a choisi, qu’il se débrouille avec les conséquences mais qu’une vieille peau friquée veuille en faire la tête de pont de l’invasion des orcs à Callac c’est inacceptable.

        Les bobos sont moins sentimentaux envers les harkis, qui, eux, ont fait un peu plus que traduire quelques mots de français en pachtoun…

  83. Quels commentaires feriez-vous sur ces passages? Que nous laissent-ils deviner (ou conjecturer) quant à la relation entre Cyril et Jennifer ? (On sait bien sûr que la suite des chapitres nous renseignera davantage,mais le plaisir de la lecture,c’est entre autres, d’anticiper)

    « Telle ou telle pratique sexuelle ordinairement réprouvée et qui fait les beaux jours de mon Cyril à moi. Ou mon amour des super McDo que je déguste avec lui — Cyril, c’est mon amoureux quai de Rive-Neuve.

    un i-phone 8 que m’a offert mon chéri. Série Red. Magnifique. »

    Pour Lormier,
    i) Rien ne dit que Jennifer apprécie les pratiques sexuelles « ordinairement réprouvées ». Elles font les « beaux jours de Cyril;peut-être que Jennifer se laisse faire.
    ii) Cyril lui a offert uni-phone série 8,preuve qu’il a les moyens
    iii) « mon amour des super McDo que je déguste avec lui » Ce n’est pas par pingrerie qu’il ne l’emmène pas chez Passedat (voir ii)) C’est parce qu’en bonne cagole,elle aime la malbouffe et serait incapable d’apprécier le plat d’un chef étoilé. (Qui se ressemble s’assemble;on peut supposer que Cyril aime les hamburghers de chez Mac Do)
    iv) Jennifer n’aurait pas les moyens de s’acheter uni -phone… On ne sait pas si elle jouit quand elle baise avec Cyril,on sait seulement qu’elle se laisse faire.

    Cyril sodomiseur « insuffisant »,comme dit le Maestro ?

    Lormier ose même poser la question: et si cette relation avait quelque chose de vénal ?

    Jennifer serait-elle un exemple de ces « travailleuses intellectuelles prolétarisées » qui se mettent en ménage avec plus riche afin de ne pas vivre dans un galetas (genre clapier loué par Dugong aux clandestins) ,de manger à leur faim…moyennant des relations sexuelles pas totalement désagréables mais pas non plus vraiment follichonnes…consenties en attendant mieux ?

  84. un coup d’œil, même inabouti, est toujours bon à prendre.

    Qu’est-ce qu’un décolleté plongeant ?

    Ce n’est pas comme un nodule thyroîdien plongeant.Si le décolleté dévoile ne serait-ce que le début de la fente séparatrice, alors le regard y plongera.

    Le corps d’une femme, c’est un peu comme les Cévennes:il est fait de pleins et de déliés.

    Quand il fait beau et chaud, de nos jours, les jeunes filles montrent leur nombril.

    Le nombril, en soi, ce n’est pas particulièrement attirant… mais si le pantalon, ou la jupe taille assez bas, alors se découvre le creux entre l’abdomen et l’os du bassin; madoué beniget,le regard plonge dans ce creux charmant et l’imagination prend son envol.

    Le regrad est toujours » inabouti »;le regard c’est le détonateur de l’imagination.

    • Bien sûr la question d’une dimension raciste de ce meurtre (l’employé municipal était noir) ne sera posée par aucun média. Un zange ne peut pas être raciste.

  85. un coup d’œil, même inabouti, est toujours bon à prendre.

    Qu’est-ce qu’un décolleté plongeant ?

    Ce n’est pas comme un nodule thyroîdien plongeant.Si le décolleté dévoile ne serait-ce que le début de la fente séparatrice, alors le regard y plongera.

    Le corps d’une femme, c’est un peu comme les Cévennes:il est fait de pleins et de déliés.

    Quand il fait beau et chaud, de nos jours, les jeunes filles montrent leur nombril.

    Le nombril, en soi, ce n’est pas particulièrement attirant… mais si le pantalon, ou la jupe taille assez bas, alors se découvre le creux entre l’abdomen et l’os du bassin; madoué beniget,le regard plonge dans ce creux charmant et l’imagination prend son envol.

    Le regard est toujours » inabouti »;le regard c’est le détonateur de l’imagination.

    pleins et déliés
    https://pbs.twimg.com/media/GUwA3EGWgAAaDNC?format=jpg&name=small

    • « Le nombril, en soi, ce n’est pas particulièrement attirant »

      Pourtant, y en a des qui en ont fait un haut lieu des pénétrations viriles.

    • « genre clapier loué par Dugong aux clandestins »

      Je ne loue que des apparts dans lesquels je ne détesterais pas vivre…

  86. Josip (suite à la réponse du Lointain, 21h50) :

    (Le Lointain, une minute avant moi ; aucun respect pour les dames !)

    « Etre là en trop grand nombre »… :
    On ne va pas épiloguer (!), mais, rappel :
     » les émeutes anti-immigration qui ont éclaté en Angleterre cet été ont révélé
    … la détresse économique et sociale d’une classe populaire blanche « invisibilisée » par les élus et les médias »…

    Méditez un peu là-dessus, camarade…
    et demandez-vous pourquoi à Bellâtre (et ailleurs), les (bouseux) blancs que tout le monde a laissé crever, depuis lurette,
    se mettraient à croire brusquement, qu’avec l’arrivée de migrants, tout pourrait changer, comme par magie ! Sans dék’ !

    • La bourgeoisie financière des grandes métropoles (qui est au pouvoir et qui constitue le coeur de l’électorat macronien) a choisi le lumpenprolétariat importé contre le prolétariat indigène pour deux raisons:
      -il lui faut de la main d’oeuvre ubérisée pour exercer une pression à la baisse sur les salaires et lui fournir des semi-esclaves
      -il lui faut terroriser physiquement le prolétariat de souche et, à cet égard, le lumpen importé, influencé par une idéologie politico-religieuse hostile aux valeurs des Lumières, s’acquitte fort bien de cette mission
      Relisons Marx: il méprisait le lumpen et il avait perçu que la bourgeoisie l’utilisait toujours contre le prolétariat.
      Les islamogauchistes et autres wokistes sont complices de cette trahison du prolétariat historique.

      • « Les islamogauchistes et autres wokistes sont complices de cette trahison du prolétariat historique. »

        La palette d’interprétation de cet « énoncé » est très large…

        • Vous prenez le mot « énoncé » dans son sens culiolesque,je suppose.
          (NB Rappel:Culioli est à la linguistique ce que Copernic est à l’asronomie.
          Remplacer le mot « phrase » par le mot » énoncé » fut une révolution.)

      • En Grande Bretagne,il existe depuis toujours un mépris extrême à l’égard des prolos. Il s’exprime franchement;les prolos sont considérés en quelque sorte comme une race inférieure. (voir entre autres Emmanuel Todd)

        En France,nous n’en sommes pas là;cependant on voit apparaître des termes tels que « cassoce » qui sont le signe d’une évolution.
        Et je ne parle pas des hautes sphères (qui utilisent ce genre de vocables:les sans-dents, les gens qui ne sont rien etc.)

      • WTH 9 septembre 2024 At 22h38
        Encore moult Questions qui ne resteront pas sans Réponse(s) ?

        Lormier attend (espère) vos réponses.

      • Dugong et les prolos – en général, Brits en particulier.

        Sont-ce ses voisins – Brits expatriés à la k’ – qui l’en ont persuadé ?
        Lui qui ne jure que par les moteurs et autres denrées schleus.
        Les Brits brouzoufés ne viennent plus en France ; seuls encore quelques vioques, type le père de B. Johnson.
        Côte d’Az, Périgord, et même Côte Basque : une cote en chute…

        • Ma voisine, so british, a une barn qu’elle biandbize à des congénères qui travellent en Lotus. Pas de prolo donc dans mon voisinage immédiat.

          • Touché ! cinq lignes, et pas de ntm.
            petits brouzoufés des « paysages ruraux », comme des paysages marins…

    • Personne ne fait ce qu’il lui plaît avec les haies !
      Les « paysages ruraux » (ouaf) : passe-temps peinture pour Churchill ; de même que les… paysages marins.

  87. Dugong 10 septembre 2024 At 8h58
    « Le nombril, en soi, ce n’est pas particulièrement attirant »
    ——————————————————————————————————-

    Comment comprenez-vous l’expression : »regards inaboutis » ?

  88. Dugong 10 septembre 2024 At 9h17
    « Le corps d’une femme, c’est un peu comme les Cévennes »

    Tout étant aigoual par ailleurs…
    —————————————————————————————————–

    « Les Cévennes sont une succession de pleins et de déliés3
    https://blog.causeur.fr/bonnetdane/le-raccourci-5104

    Le corps d’une femme, c’est un peu comme les Cévennes:il est fait de pleins et de déliés.

  89. Dugong 10 septembre 2024 At 9h17
    « Le corps d’une femme, c’est un peu comme les Cévennes »

    Tout étant aigoual par ailleurs…
    —————————————————————————————————–

    « Les Cévennes sont une succession de pleins et de déliés. »
    https://blog.causeur.fr/bonnetdane/le-raccourci-5104

    Le corps d’une femme, c’est un peu comme les Cévennes:il est fait de pleins et de déliés.

  90. Dugong 10 septembre 2024 At 8h58

    Pourtant, y en a des qui en ont fait un haut lieu des pénétrations viriles.
    ——————————————————————————————————-

    Un peu de contenu explicite,svp.

  91. Un lointain lecteur 9 septembre 2024 At 22h04
    Belle histoire! Son fils en fera un film…
    ———————————————————————————————————
    fripes et toyboy sont des termes inappropriés

    i) fripes: si encore ,vous aviez écrit « fringues » Madame Cohen a commencé par une boutique de vêtements pour enfants;elle a su recruter les grands talents du stylisme et a peu à peu créé la marque Bonpont,mondialement connue. C’est chez Bonpoint que les personnes de goût habillent leurs enfants. Entrez dans une boutique Bonpoint:c’est un enchantement.

    ii) toyboy:affirmation gratuite;elle le protège,elle se comporte envers lui comme une mère

    • Lormier,

      Je suis d’accord Bonpoint c’est des fringues pas de la fripe, ma fille en portait très souvent. Leurs robes à smocks étaient fameuses et ont fait le bonheur de ma belle-mère.

      Toy-boy c’est fait exprès tant son histoire est grotesque et caricaturale, et cette vieille peau ne s’en ai pas rendu compte. Son histoire ressemble fort à une caricature antisémite des années trente. Une juive qui a fait fortune dans les fringues, une nowhere cosmopolite qui, du haut de l’arrogance que lui confère son fric, et avec la complicité de tout ce que la gôche compte comme bien-pensants entendait imposer ses lubies sociétales aux habitants de Callac.

  92. Lormier
    10 septembre 2024 At 9h04
    En Grande Bretagne,il existe depuis toujours un mépris extrême à l’égard des prolos. Il s’exprime franchement; les prolos sont considérés en quelque sorte comme une race inférieure. (voir entre autres Emmanuel Todd)

    Très contestable, à mon avis.
    Songez par exemple à la naissance du Labour Party, et au fait qu’il a relativement rapidement attiré des sympathisants de tous horizons sociaux.
    Ces sympathisants de tous horizons sociaux n’ont pas répugné à côtoyer les prolos…

  93. Lormier : « Culioli est à la linguistique ce que Copernic est à l’astronomie.
    Remplacer le mot « phrase » par le mot » énoncé » fut une révolution. »

    Je vous disais il y a peu qu’une carrière d’humoriste vous était promise. Je vous remercie d’en fournir une preuve supplémentaire ici.
    Une question me taraude toutefois : comparer qui que ce soit à Copernic, est-ce, pour vous, le déprécier ?

    • Je crois me souvenir que Milner a parlé de révolution coprenicienne à propos de Culioli.

      Cela m’a étonné de sa part,car, en général il trouve des expressions originales.

      Avez-vous remarqué comme ,pour beaucoup de gens, une croissance est toujours « exponentielle », et une révolution (dans le mode des idées) « copernicienne »?

      • Milner parle en effet de révolution copernicienne à propos de Culioli. Si ma mémoire ne me trahit pas, il explique que la Linguistique doit à Culioli une démonstration fondamentale, la démonstration que l’énoncé « un chien aboie » est mal formé.
        Naturellement 99,99% des francophones ouvrent de grands yeux hébétés devant cette affirmation ou bien rient à gorge déployée. Tant pis pour les rieurs…

  94. https://books.google.fr/books/about/Les_m%C3%A9dias_contre_la_gauche.html?id=SK6tEAAAQBAJ&printsec=frontcover&source=kp_read_button&hl=fr&newbks=1&newbks_redir=0&gboemv=1&redir_esc=y#v=onepage&q&f=false
    Pour comprendre, exemples à l’appui, le rôle du rouleau-compresseur médiatique dans la fabrique de l’opinion, et donc, du vote.
    Il ne faut jamais cesser de le dire haut et fort : les grands médias mainstream ont choisi leur camp, et leur propagande est per-ma-nente, ouvertement ou insidieusement.

    • Et quoi-t-est ce une « autrice » ?
      De même que « la fabrique de l’opinion »…
      Depuis « Propaganda – comment manipuler l’opinion en démocratie » (Bernays), l’affaire est dans l’ sac et depuis bien des décennies…

  95. Dugong 10 septembre 2024 At 9h16

    Je ne loue que des apparts dans lesquels je ne détesterais pas vivre…
    ———————————————————————————————————

    Encore pire,donc. Les migrants que vous hébregez n’ont aucune raison de repartir.

    • Vous aurez noté que pour ma part je parlais de la naissance du Labour Party.
      Pas de ce qu’il est devenu. Ce parti est devenu un parti de centre gauche très très très modérée. Plus aucune référence à une éventuelle rupture avec le capitalisme.
      Le dernier gouvernement Labour a avoir essayé de mener une politique ancrée à gauche, ça doit être Harold Wilson…
      Le coup fatal aura été porté par Tony Blair, ça c’est une certitude.

      • Jodip,
        Si vous pensez que pour etre ancré à gauche il faut prévoir la ruogure avec le capiitalisme, est ce que le NFP ( coalition certes et non parti) prévoit une telle rupture? Je ne pense pas qye n’importe quel parti socialiste européen prévoit une telle rupture et il faut sans doute aller du côté des partis d’extrême gauche pour trouver encore des programmes de rupture.
        Comme vous savez c’est sur d’autres critères que se fait l’opposition entre socialistes modérés et socialistes plus radicaux et de ce point de vue Corbyn etait plus de gauche que l’actuel chef du Labout et PM actuel.

        • 1945, gouvernement Labour dirigé par Clement Attlee. Je vous accorde que ça n’est pas complètement une rupture avec le capitalisme, mais accordez-moi que le capitalisme n’a pas sauté de joie au plafond en assistant à ça :
          « Le gouvernement de Clement Attlee se révèle être un des gouvernements britanniques les plus radicaux du XXe siècle, appliquant des politiques économiques keynésiennes, nationalisant d’importantes industries et infrastructures y compris la Banque d’Angleterre, les mines, les aciéries, l’électricité, le gaz et les transports intérieurs (dont les chemins de fer et les canaux). Le gouvernement développe un État-providence conçu par William Beveridge censé s’occuper des Britanniques « du berceau au cercueil ». Encore aujourd’hui, les travaillistes considèrent la création en 1948 du National Health Service (NHS) sous le ministre de la Santé Aneurin Bevan comme sa réalisation la plus importante.
          Le gouvernement Attlee engage également le processus de décolonisation de l’Empire britannique en accordant leur indépendance à l’Inde et au Pakistan en 1947, suivis par la Birmanie et Ceylan l’année d’après. »

  96. WTH 10 septembre 2024 At 10h37
    Petit grimpeur de monts (et merveilles, c’est une autre histoire.)
    ———————————————————————————————————-

    En hiver,dans les Vosges, l’ascension du Mont de Vénus en raquettes à neige, c’est quelque chose !

  97. L’abbé Pierre, Latriq Ramadan: les interdits religieux engendrent des névroses sexuelles et créent des pervers. Relire « La religieuse » de Diderot.

  98. Josip Gavrilovic 10 septembre 2024 At 11h03

    Il ne faut jamais cesser de le dire haut et fort : les grands médias mainstream ont choisi leur camp, et leur propagande est per-ma-nente, ouvertement ou insidieusement.
    ——————————————————————————————————-
    Pendant la plandémie,on les a tous vus soutenir la propagange gouvernementale en faveur des injections.

    Le monde vient encore de s’illustre alors qu’un article frauduleux publié dans une revue médicale vient d’être rétracté,et argue que dans le fond,il n’est-peut-^tre pas si faux que ça. Le Monde le repulie

      • L’avenir est au journalisme-citoyen. Les médias qui appartiennent tous à un groupe restreint de milliardaire font au mieux de la pub, au pire de la propagande.

        • Je ne saurais mieux dire.
          La bataille de l’offre médiatique est aujourd’hui la mère de toutes les batailles. Sur ce sujet je me permets de vous recommander, entre autres, la lecture de « Le Monde Libre », essai de Aude Lancelin.

  99. Le Monde vient encore de s’illustre alors qu’un article frauduleux publié dans une revue médicale vient d’être rétracté, Le Monde le republie et argue, que dans le fond,il n’est-peut-être pas si faux que ça.

    • Le Monde est devenu un organe de propagande au service de l’empire américain, de bigpharma et de la guerre, bref au service du mondialisme financier.
      La vérité, c’est le mensonge; la guerre, c’est la paix.

  100. Josip Gavrilovic 10 septembre 2024 At 12h02
    l’énoncé « un chien aboie » est mal formé.
    i) « mal formé » ? Il emploie ce terme chomskyste,Culioli ?
    ii) Si on est à table,dans le jardin,à siroter du rosé des Alpilles (vallon des Glauges) et qu’on entend un chien aboyer, quelqu’un dira peut-être: « Tiens, y a un chien qui aboie » ;personne ne dira: »un chien aboie ».
    Mais on peut facilement imaginer des dizaines de contextes dans lesquels « un chien aboie » peut tout à fait se dire.

    https://www.vallondesglauges.com/

  101. @cyrano58
    Connaissez-vous Alfred Hugenberg ?
    Propriétaire direct ou indirect de nombreuses publications dans l’Allemagne du début des années 1930.
    Par le contenu de cette offre de presse, en 1932 Hugenberg avait massivement préparé l’opinion à l’idée de « c’est le NSDAP qu’il nous faut », « c’est le NSDAP qui a les solutions dont nous avons besoin ».(voir PS ci-dessous)
    Eh bien c’est exactement ce que fait Bolloré depuis que son empire s’est étendu au monde des médias. Cnews, Europe 1, le JDD. C’est dans ce contexte que Pascal Praud est un symbole. Praud n’est pas Mussolini, bien sûr que non. Mais Praud contribue à préparer l’opinion à l’idée que… »oui…après tout…un Duce à la mode de chez nous…pourquoi pas ? »
    Et s’il n’y avait que Bolloré…voyez donc qui prend le contrôle du magazine Marianne, par exemple…

    PS : l’historien Johann Chapoutot rapporte que Goebbels était même stupéfait que la machine propagandiste nazie proprement dite ait si peu à faire, tant Hugenberg avait complètement quadrillé le terrain.
    Hugenberg est ensuite devenu ministre de Hitler.
    Bolloré bientôt ministre de M. Le Pen si elle accède au pouvoir ?
    Alors oui, vraiment, la bataille de l’offre médiatique est aujourd’hui la mère de toutes les batailles.

    • Non, je ne le connais pas…personnellement!

      Quant à Bolloré, je vais vous choquer: je ne suis pas forcément d’accord avec la ligne des médias qu’il contrôle, mais je trouve qu’il était temps de proposer une alternative de droite conservatrice dans un paysage audio-visuel très largement dominé par la gauche wokiste (notamment en ce qui concerne le service public).

      • Cyrano58 :
        « Je trouve qu’il était temps de proposer une alternative de droite conservatrice dans un paysage audio-visuel très largement dominé par la gauche wokiste (notamment en ce qui concerne le service public). »
        1. Mais elle existait bel et bien, cette alternative de droite conservatrice ! Le groupe Bouygues TF1/LCI/ TMC, le groupe BFM / RMC /Sud-Radio, toutes les activités médias du groupe Lagardère, c’est du très lourd, n’est-ce pas ? Et vous pensez vraiment que ces groupes sont le repaire de gauchistes chauffés à blanc ? Soyez sérieux deux secondes : les groupes dont je parle restent, eux, dans les limites d’un semblant de pluralisme. L’Arcom n’a épinglé aucun de ces groupes pour franchissement des limites. Alors qu’avec le groupe Bolloré, on change de paradigme, vous le savez bien. On est dans la propagande dure, avec parfois de vrais gros mensonges présentés comme des infos vérifiées…
        2. Vos accusations sur le service public sont vraiment très excessives, pour le moins. Le service public renonce-t-il au pluralisme ? Tous les invités politiques et éditorialistes sont-ils estampillés « de gauche » ? Nathalie Saint-Cricq? Patrick Cohen ? Alain Duhamel ? Prenez l’émission C dans l’air…Prenez l’émission C à vous, regardez la liste des invités : gauche wokiste ? Christophe Barbier ? Bruno Jeudy ? Ces deux-là ont leurs charentaises prêtes à l’entrée du studio…Sur quelle planète vivez-vous, cyrano58 ?

        • BFM, c’est différent de la droite conservatrice et nationaliste (comme Jeudy, Duhamel et cie), c’est plutôt la propagande mondialiste, ultralibérale; bref le macronisme.
          Votre réaction est typique de la nébuleuse du gauchisme culturel: habitué à détenir le monopole de l’info (et donc de la morale), vous ne supportez pas que d’autres modes de pensée ou idéologies aient pignon sur rue.
          Vous vous trompez d’ennemi: les cathos conservateurs sont inoffensifs (et grotesques). Le danger se trouve chez les mondialistes ultralibéraux et communautaristes (tout à fait compatibles avec les islamistes).

          • Jean-Claude Michéa dans « Notre ennemi, le capital » exprime tout cela bien mieux que je ne saurais le faire.

    • On imagine difficilement, de nos jours, un magnat (du genre Bolloré) dans un ministère…
      Certes, le milliardaire elephant-Trump s’est pris au jeu de la politique, au point de viser la Présidence !

      Les Rockefeller, Rothschild, et autres, les anciens en quelque sorte, ont préféré rester dans l’ombre – Rockefeller fut à la source de la SDN, puis de ONU.

      A la différence d’un Gates, par ex – bien que nombreux sont ceux ignorant qu’il est quasi « propriétaire » de l’OMS,
      de même qu’a été « ignoré » Soros (papi) et son « open society »…

      Changement en cours, avec l’Elon M. militant pour… la liberté d’expression – c’est bon pour les affaires, ses affaires…

  102. « journalisme citoyen » : les media « libres », – donc sans subsides Etat, pub… – n’arrêtent pas de chouiner
    pour… survivre : « abonnez-vous », « aidez-nous », « cliquer sur le pouce pour un meilleur référencement », etc, etc.
    exemple : appel TV Lib, deux fois/an « il nous manque 100 000 euros »…
    Gratuité, ou accès libre, jusqu’à quand ?!
    (remarque personnelle : Bd étant « hébergé » par Causeur, il me semble cohérent d’être abonnée – en ligne)

      • Josip :
        Je pense à la famille Hearst aux EU…
        Je ne sais qui était propriétaire du Chicago Tribune, avant l’élection de FD Roosevelt.
        Epoque, comme chacun sait, extrêmement tendue, après la « crise de 29 » – grèves, arrêts de travail, et surtout chômage…

        Grands patrons et grandes fortunes, ayant fondé leur « American liberty league » (!), affirmaient :
        « l’aide aux chômeurs sapent les valeurs traditionnelles et transforment des gens respectables en escrocs ».

        Croisade donc dans (plus de 70 % de) la Presse contre FD Roosevelt, et, pour en revenir au Chicago Tribune, un de ses éditoriaux commençaient par : « renvoyez les vauriens »,
        et les standardistes devaient répéter, à chaque appel :
        « Bonjour, Chicago Tribune, il ne reste que » (par ex) « 43 jours pour sauver le mode de vie américain. »

        S’il n’y avait pas eu ces « régulations » faites par le New Deal, on peut imaginer le pire.

        (source : « Le populisme, voilà l’ennemi – brève histoire de la haine du peuple et de la peur de la démocratie, années 1890 à nos jours », T. Frank)

  103. Pour Josip, je réponds ici plutôt que sous son message + haut sur le gouvernement Atlee.
    Oui. Ce gouvernement a été une rupture avec l’avènement du Welfare State, aujourd’hui bien délabré – mais pas une rupture avec le capitalisme qui n’était pas dans la Charte du Labour.

  104. Ajoutons que certains des ministres d’Atlee étaient très anticommunistes comme Bevin ( à ne pas confondre avec Bevan, le père du NHS qui lui était plutôt pour une entente avec les communistes, du moins à un certain moment, à vérifier ).
    Pour sourire ( pas interdit) une phrase de Churchill: un taxi vide s’arrête devant le 10 Downing Street. M.Atlee en descend.
    Plus tard Atlee fut créé Lord avec le titre de vicomte je crois en remerciement de son activité et il choisit comme l’usage le veut une devise et un
    blason et sa devise fut : Labor omnia vincit ( le travail triomphe de tout) – mais on pouvait aussi comprendre Le Labour triomphe de tout.

    • Pour sourire ( pas interdit) une phrase de Churchill: « un taxi vide s’arrête devant le 10 Downing Street. M.Atlee en descend. »
      Du Winston tout craché, du Winston dans le texte !
      Il faut dire qu’il digérait avec peine d’avoir été renvoyé dans ses pénates par les électeurs en 1945, lui l’homme de la résistance au nazisme, lui l’homme du « we shall never surrender », lui l’homme de la « darkest hour » puis de la « finest hour »…
      Un peuple qui remercie et congédie ainsi l’homme de la guerre victorieuse, qui lui dit « merci pour tout, well done Winston, good job, mais nous voulons passer à autre chose », ce peuple-là aura toujours mon respect.

      • Je ne peux faire que répondre …
        « L’aigle et le léopard » raconte, en effet, que Churchill s’est battu, comme un lion, contre les parlementaires, qui, jusqu’à la dernière minute, considérèrent que les nazis n’étaient aucunement dangereux.
        Un membre de l’aristocratie qui avait et du talent et des kouilles.
        Certes, après guerre, il s’est débrouillé pour effacer l’engagement pro-nazi de certains puissants aristocrates brit’….
        Difficile d’échapper à son milieu… comme de ne laisser aucune trace.
        Et c’est ainsi que la famille royale lui fit l’honneur de grandioses funérailles…

        Ceci étant, prendre sa retraite de 1er ministre, à 80 ans (en 1955 !) pour être remplacé par de piètres conservateurs – exceptée, peut-être, la courte interruption avec H. Wilson – jusqu’à Maggie, et la suite…

      • Cela m’évoque la phrase de Clémenceau à la mort de Félix Faure: « en entrant dans le néant, il a dû se sentir chez lui ».

        Juste avant, il avit dit: « Il voulait être César, il a fini Pompée ».
        Je trouve Burno moins rigolo avec ses laborieuses dilatations anales (JPB parle beaucoup mieux de ce sujet).

  105. Josip Gavrilovic 10 septembre 2024 At 13h21
    « Mais on peut facilement imaginer des dizaines de contextes dans lesquels « un chien aboie » peut tout à fait se dire », dites-vous.
    Il faudrait que j’aille chercher dans mes archives et je ne les ai pas sous la main dans l’immédiat. Je crois me souvenir (sous toutes réserves, donc) que Culioli démontre le contraire.
    ——————————————————————————————————

    6 heures.Matin blême. Je mets une lame neuve dans mon rasoir. Tiens quelques martinets font les zouaves devant ma fenêtre..Un chien aboie, Dugong démarre son tondeuse pour faire chier ses voisins nollandais…

    P’taing, j’ai écrit: » Un chien aboie. »

    Josip Gavrilovic, c’est l’homme qui vit selon le dogme. Culioli a « démontré » que l’énoncé « un chien aboie » était impossible en français,alors,il l’est.

    • « Dugong démarre son tondeuse pour faire chier ses voisins nollandais »

      C’est tellement mesquin !Si j’avais des voisins nolandais, j’aurais peut-être envie de les faire iech.

    • Tout un chacun sait que les nollandais se contentent du camping. Les faire iech, oui… mais avec une tondeuse ? (« pas de pelouse chez moi » ?!)
      Gaspiller un grille-pain ? Pour des nollandais ?

    • @Lormier
      Vous dites : « Josip Gavrilovic, c’est l’homme qui vit selon le dogme. Culioli a « démontré » que l’énoncé « un chien aboie » était impossible en français,alors,il l’est. »
      Et je vous reponds : aucun dogmatisme de ma part, mais une compréhension de ce que veut dire Culioli, et qui appartient vous échappe.
      Vous trouverez un retour explicatif sur « un chien aboie », énoncé mal formé, dans le très instructif article suivant, point 1.2, pages 53/54 dans la numérotation de la revue Langages d’origine :
      https://www.persee.fr/doc/lgge_0458-726x_1998_num_32_129_2144
      Bien entendu, si vous considérez a priori que Culioli est un zozo, vous ne lirez pas cet article…J’ai renoncé à conduire à la rivière l’âne qui n’a pas soif.
      Mais quelque chose me dit (l’intuition masculine, peut-être….?) que Lormier n’est pas un âne et que sa soif n’est pas étanchée.
      Alors, si ma confiance en votre curiosité intellectuelle n’est pas vaine, allez-y, Lormier : point 1.2, pp. 53-54 de à revue Langages dans sa pagination d’origine.
      Et n’oubliez pas : c’est J.J. Frankael qui cite J.C. Milner réfléchissant sur ce qu’il estime être une « découverte » de Culioli. Une belle brochette de dogmatiques…

  106. Dugong 10 septembre 2024 At 12h17
    Ce n’est pas le seul critère…
    ——————————————————————————————————-
    ou le seul facteur… C’est comme tout,multi-factoriel.

    Quand le covid est arrivé,on a constaté une baisse brutale des décès par cancer et par infarctus. En temps « normal », ce sont les deux principales causes de décès.

    Deux explications possibles:
    i) attraper le covid protège du cancer et de l’infarctus
    ii) les décès de cancéreux en phase terminale ainsi que ceux des malades cardiaques positifs au test covid PCT ont été systématiquement attribués au covid.

    Cas extrême:Aux Etats Unis,un type qui s’est suicidé en sautant du huitième étage a été classé « mort du covid » parce qu’il avait testé positif.

    Supposons qu’on guillotine un type de 27 ans. Cause de la mort: »mort par séparation de la tête et du tronc. » Il y a bien une cause unique clairement identifiable: on n’a jamais vu des gens se balader sans tête.

    A part la mort par décapitation, je ne vois pas très bien quels types de décès peuvent être attribués à une cause unique.

    On nous a dit que parmi les morts du covid il y avait beaucoup de personnes souffrant de « co-morbidités » . Pourquoi c’est le covid et pas une de leurs morbidités qui les a tués ?

    (Et quand on voit l’âge moyen des « morts du covid »…

      • WTH 18h13

        Pour le coup Lormier a raison. L’âge moyen des morts du COVID est du même ordre de grandeur, sinon un peu plus élevé, que l’espérance de vie des français sur la même période., cf. Tubiana ou, plus controversé Chaillot. Mais comme les analyses de ces 2 auteurs reposent sur les chiffres incontestables de l’INSEE la controverse s’est vite éteinte…

  107. Selon une estimation obtenue grâce à un modèle mathématique hypersophistiquée, l’hydroxychloroquine a tué 240 personnes en Belgique.

    Selon les données officielles des services belges de santé,une seule personne ayant pris de l’hydroxychloroquine est décédée en Belgique.

    J’en déduis qu’il y a une couille dans le modèle mathématique (je m’étonne en plus qu’on fasse des estimations quand des données existent;)

    Ben non les Gavrilovic de l’épidiémologie croient dur comme fer qu’il y a eu 240 dcès dûs à l’HCQ en Belgique.

    NB L’étude dans laquelle figure cette estimation a été rétractée.

    • « Ben non les Gavrilovic de l’épidiémologie croient dur comme fer qu’il y a eu 240 dcès dûs à l’HCQ en Belgique. »

      Je n’arrête pas de vous seriner que dans le dossier « covid19-vaccin » je doute de tout, de TOUT, et vous sortez une énormité pareille…
      Pas sérieux, Lormier, pas sérieux, pas respectueux…

  108. Dugong 10 septembre 2024 At 13h24
    Vallon des glauques, ça lui va bien !
    ——————————————————————————————————-

    Perte d’acuité visuelle. Changer de lunettes suffirait-il ?

    Pas si c’est l’oedème scrofuleux du cervelet qui est en cause.

  109. Il me regarde avec une étrange fixité, qui me gênerait presque si elle était le fait d’un homme plus jeune. Quoique, avec ces vieux satyres, on ne sait jamais…
    ——————————————————————————————————-
    La femme se voit,avec raison,comme une proie possible. Pour éviter (autant que faire se peut) les ennuis,elle doit rester sur ses gardes en permanence.

    Jennifer n’est pas née de la dernière pluie. Elle a dû avoir affaire à de vieux cochons, dans le passé.

    • « La femme se voit,avec raison,comme une proie possible..
      Elle a dû avoir affaire à de vieux cochons »

      La proie et le corps ?
      Oui…

  110. Un jour ici, le Maestro nous a confié ceci: »il se trouve que depuis vingt-cinq ans je suis condamné ».

    Et Lourtel ?

    Si l’on porte en soi un mal mortel est-ce qu’on peut s’identifier à la mort elle-même ?

    Quand Lourtel soulève une paupière,il provoque un courant d’air glacial:tout à coup on est descendu dans les catacombes.

    La Mort s’habille de noir,comme Lourtel;de qui porte-t-elle le deuil ?

    Le Maestro nous a raconté sa conception et sa naissance comme s’il y était.

    Nous racontera-t-il sa mort ? Il l’a imaginée,il l’imagine.

  111. Dugong 10 septembre 2024 At 12h47
    Tandis que rancesoir.fr et nonsens.info, ça c’est de l’info !
    ——————————————————————————————————-
    argument macaronique:on n’a pas dt que Le Monde était le SEUL torchon propagandiste.

    • Un « torchon » parfois de 1ère bourre, car il renseigne, rend très bien compte, nous conte comme il se doit, l’état du progressisme actuellement atteint – avec Reporterre, c’est encore mieux, parce qu’en plus, on s’en tient presque les côtes, de rire.

  112. cyrano (17h22) à celui qui « DOUTE de tout » –
    « Jean-Claude Michéa dans « Notre ennemi, le capital » exprime tout cela bien mieux que je ne saurais le faire »
    ————
    … 2017 : sous-titre :  » Notes sur la fin des jours tranquilles »…

    Parenthèse – en novembre, signature du traité UE-Mercosur.
    Les poulets ukr’, à côté, que de la roupie de sansonnet.
    (heureusement que Big Pharma sera là…)

  113. cyrano : QG media (L. Ancelin) – (signalé 15h09)

    et encore un « media citoyen »….
    Bien.
    page d’accueil : guerre(s)…
    et intervenants : (évidemment) Galacteros *, Le Sommier **, Mirkovic ***…

    * et son « paix et guerre »…
    ** et son « Omerta »…
    *** son  » L’Amérique empire », vaut la lecture.

  114. Dugong 10 septembre 2024 At 17h52
    Un énoncé mal formé est-il nécessairement impossible linguistiquement parlant, si j’ose dire ?

    Sauf erreur, la notion de « mal formé » vient de Chomsky.

    Une phrase « mal formée » (relativement à une langue donnée) c’est une phrase qui n’appartient pas à cette langue. L’ensemble de toutes les phrases bien formées, c’est l’ensemble de toutes les phrases formées selon les règles de la langue-règles dont la plupart
    sont encore à découvrir.

    (Je me souviens de cet exemple,qui n’est pas de Chomsky,mais de Gross:

    Il a traversé le fleuve en trois heures.OK c’est français
    Il a traversé le fleuve pendant trois heures.pas OK ce n’est pas français)

  115. Bien entendu, l’idée chomskyste de « grammaire générative » doit beaucoup à l’algèbre (générateurs d’un groupe etc.).

    Chomsky avait tenté de faire des études supérieures scientifiques mais n’était pas allé bien loin.

  116. Deux ou trois choses dites sur Cnews ce matin…

    Pas pu écouter plus de 1min32. Quand des adultes pensent l’éducation sur Cnews, c’est très très rare de trouver des gens qui répriment leurs affects réactionnaires…

  117. Objectivité de l’information publique.
    Au journal de France 2 hier soir, un sujet sur les candidats ou élus RN qui ont tenu des propos racistes ou antisémites ( puisqu’il est convenu de faire ce distinguo). La direction du RN a décidé de  » faire le ménage ». Jusque là on est dans l’info, rien à dire. Mais la rédaction joue les petits délateurs en indiquant que des élus ne passeront  » pourtant » pas devant la commission de discipline du RN comme ce candidat, élu depuis, qui avait demandé que les double -nationaux soient interdits de certaines fonctions . Un extrait d’interview était présenté où un journaliste demandait au membre du RN si à son avis, par exemple, N.Vallaud- Belkacem n’aurait pas dû être nommée ministre et le candidat
    confirmait.
    Ou est le racisme là-dedans ? D’autant que cette interdiction de l’accès de certaines fonctions aux double- nationaux, il me semble, avait failli figurer dans le programme officiel du RN.
    Donc la rédaction de France 2 décide d’appeler racisme une mesure projetée (souhaitable ou pas) fondée sur la nationalité. Est – ce du journalisme sérieux ? Est-ce de la manipulation de l’opinion?
    De même avant les élections, le journal de France 3
    avait évoqué un rapport officiel qui indiquait l’augmentation des actes racistes et antisémites et mentionnait ( était- ce dans le rapport ?) comme une manifestation de racisme le fait que le pourcentage des Français défavorables à l’immigration avait progressé ( la présentatrice prenait sa tête des mauvais jours pour dire cela).
    Les opinions défavorables à l’immigration doivent-elles être assimilées au racisme ? C’est pour le moins contestable. Et donc on peut y voir une partialité des journalistes des chaînes publiques en faveur de de preferences politiques.

  118. Les manquements de la presse à l’impartialité sont si nombreux que plusieurs volumes de l’Encyclopedia Universalis n’y suffiraient pas…Il suffit de consulter chaque semaine la revue de presse du site Acrimed pour constater l’ampleur du phénomène.
    Et que serait-ce si on prenait en compte les lapsus…
    « Autre catégorie remarquée cette année : les lapsus à connotation partisane. Caroline Roux sur France 2, Sonia Mabrouk sur Europe 1 et Laurence Ferrari sur CNews en ont d’ailleurs fait les frais. » (extrait d’un article du Parisien)
    Un exemple de lapsus qui m’a fait sursauter tellement c’était « hénaurme » : Sonia Mabrouk sur Europe 1, entretien avec Éric Ciotti sur l’élection présidentielle 2022, lui demande « est-ce que vous pensez que NOUS pouvons gagner? »
    Dans un autre style, quand l’attitude partisane devient faute professionnelle grave : il y a quelques mois, un journaliste de BFM-TV, évoquant l’incident à l’Assemblée Nationale où un député avait brandi le drapeau palestinien, a dit que ce député avait brandi « le drapeau du Hamas »…Ce « journaliste » est toujours à l’antenne, il n’a pas été viré…

    PS : En matière de faute professionnelle gravissime non sanctionnée, personne ne peut rivaliser avec Poivre d’Arvor et son interview bidonnée de Fidel Castro. Diffuser en prime time une fraude journalistique de ce calibre, et s’en tirer sans la moindre sanction, c’est du grand art. Chapeau l’artiste !

    • L’interview de Castro (1991) par PPDA, n’avait fait que peu réagir…
      Certes !

      … Et depuis, surtout à l’heure (!) actuelle,
      qui regarde encore les JT, sinon les de moins en moins jeunes et/ou quelque peu décérébrés.

      Je ne crois pas que le « prime time » (vo !) ait encore beaucoup de sens.

      Et, « l’objectivité »,
      tant sur chaînes publiques que privées. semble de plus en plus difficile,
      dans un monde en plein bouleversement * –
      sans compter que les chaînes sont forcément dépendantes de leur(s)… propriétaire(s).

      Toutes reprennent les (la) même(s) info(s) dictée(s) par les quelques (très rares) agences de Presse (Agence France-Presse, Reuters…) ;
      reporters, envoyés spéciaux, correspondants, disparaissent peu à peu.

      Et comme n’est plus autorisée la moindre « contradiction », le « simple » échange de points de vue,
      et que les journalistes (?!) sont plus que jamais, des pantins incultes et aux ordres,

      ne pas s’étonner du développement des media dits « citoyens »,
      pour ceux qui souhaiteraient en savoir un peu plus !

      Phénomène qui va de pair avec une lent, mais inexorable, déclin des chaînes TV généralistes, au niveau du taux d’audience,
      comme d’ailleurs se réduisent fortement les ventes de Quotidiens, – et même leur suivi en ligne -,
      lesquels laissent de plus en plus de place aux « faits divers » (ou dits tels !) et de moins en moins à « l’analyse ».

      Qui voit encore (métro, train…) des « usagers » tourner des pages et replier leur journal ?!

      D’autres (petits) = écrans ont pris le relais…. et « l’info » n’a plus du tout le même sens qu’ « avant »…

      * « Economie » : n°1 Chine, 2 EU, 3 Inde et… 5 Russie

  119. Bfm et C News sont des chaînes privées et donc on peut être en garde sur leur objectivité..Mais qu’on soit obligé d’être en garde sur l’objectivité des chaînes publiques est significatif.

  120. https://www.bbc.com/news/uk-england-south-yorkshire-27893072
    Un des cas les plus emblématiques de manipulation partisane des faits, par la BBC, en 1984, manipulation qui est une authentique fraude.

    1984, grande grève des mineurs de la région de Sheffield.
    Les mineurs ont organisé un très important et très fourni piquet de grève au puits de Orgreave.
    La police charge violemment les mineurs.
    Les mineurs répliquent en lançant divers projectiles en direction de la police.
    La BBC, qui a filmé les deux épisodes, les diffuse le soir même, mais dans l’ordre inverse de leur déroulement réel…Les téléspectateurs britanniques voient donc D’ABORD les mineurs s’en prendre à la police, puis ENSUITE la police charger…contrairement au déroulement des faits.
    Ce montage frauduleux, qui trompe volontairement le public, est un assez bon exemple de ce qu’a été la communication gouvernementale thatcherienne.
    Je ne sais pas s’il y a eu des sanctions prises envers la BBC.

    • Les téléspectateurs britanniques auraient-ils supporté de voir leur police matraquer d’office la populace ?

      Faute de préparation, il a fallu bricoler pour préserver la sensibilité du téléspectateur de base. Comme toujours…

    • Bel exemple de tromperie !
      Quant au « téléspectateur de base » qui s’en est pris plein la gueule, durant l’ère Thatcher, il a du applaudir des deux mains les mineurs…

    • Donnez l’histoire dans son entier. Elle a pris l’initiative de divorcer de son mari sur X (!) en répétant trois fois ce que le Coran exige pour cette disposition et n’accorde qu’au seul époux : « Je te répudie, je te répudie, je te répudie ».
      Elle a tout mon respect.

      • Du « respect », pour la fifille… de l’Emir ?!
        Sans déc ! La fifille qu’a fait sa révolte de starlette sur les… réseaux sociaux !
        Quelle bonne pub pour le parfum !

        Il y a d’un côté, la bonne société qui fait ce qu’elle veut, joue les affranchi.e.s, et surtout… ne perd jamais l’odeur du brouzouf,
        et de l’autre, le peuple… –
        (Autre exemple : le fils du roi de Jordanie qui a épousé la fille d’un riche homme d’affaire saoudien,
        cheveux à l’air, robe blanche et tout le tralala…)

    • Rafraîchissement de mémoire sélective (suite)
      La sauterie organisée par Touf’ à grands frais au Louvre et supervisée par trois chefs trois étoilés, la veille de l’ouverture des JO et qui s’inscrit dans les 21 millions d’euros consacrés aux déplacements et réceptions ; l’enveloppe allouée à Madame Touf’ (309 484 euros en 2023), non élue de la République, qu’elle claque allégrement en vestiaire LVMH.

  121. Passé sous les radars

    « L’Allemagne rétablit des contrôles à l’ensemble de ses frontières terrestres contre l’immigration irrégulière
    (…)
    Pourrait-on encore voir des images comme celles de l’été 2015, montrant des Allemands en liesse à l’arrivée des premiers réfugiés syriens ? Neuf ans plus tard, ce sont les interrogations sur la capacité du pays à intégrer les réfugiés qui accaparent une grande partie du débat public, alors que l’Allemagne a été frappée ces dernières années par plusieurs attentats meurtriers perpétrés par des personnes radicalisées. »

    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/09/10/l-allemagne-retablit-des-controles-a-l-ensemble-de-ses-frontieres-terrestres-contre-l-immigration-irreguliere_6310534_3210.html

    • Faut bien que Le Scholz et le SPD… qui se sentent quelque peu malmenés… fassent semblant : quoi-t-est-ce que du « contrôle intelligent » ?!
      Comme ici, le Bar-niais veut « maîtriser l’immigration avec humanité » !
      Sans dék ?!

      • Le Bar-niais et ses souhaits (suite) –
        Que « les Français, partout, sentent un progrès ».
        chacun sait ce que le sirénien en dirait.

        Dire, écrire… lire : le ‘puté qui a quelque problèmes de lecture, Seb’ D. envisage une candidature à Marse-eillle pour 2026 ; y’en a des qui ont bien de la chance. *

        * Tout comme notre hôte, en charmante compagnie, celle de Céline Alonzo, avec qui il a échangé quelques propos… sur Sud radio, chez Bercoff.

      • « quoi-t-est-ce que du « contrôle intelligent » ?

        C’est quand les contrôleurs veulent voir les fascicules de test.
        Oui…

        • A-t-on déjà vu un contrôleur pâlir devant des… « blanc(he)s, jaunes, noir(e)s ou rouges à pois verts » ? (cf Josip, 19h46)

  122. Sur ce blog aujourd’hui, aucun commentaire sur la prise de position totalement disruptive de François Ruffin vis à vis de LFI et de Mélenchon ?
    Pour ma part j’ai toujours eu beaucoup de respect pour cet homme, un politicien pas comme les autres. Et je le respecte aujourd’hui plus que jamais.

    • Oui, je l’ai entendu, et j’ai (bien) supposé que vous alliez le signaler !
      Ruffin fait ce qu’il peut pour… prendre ses distances…

    • Pas comme les autres ? Bof, j’y ai cru jusqu’à cette vidéo partagée par Branco le montrant s’accorder avec Touf sur tel sujet ou tel autre à faire juste avant l’enregistrement d’un débat qui devait normalement les opposer. Perçu par un grand nombre comme une parfaite opposition contrôlée.

  123. https://www.marianne.net/politique/doriot-raciste-honte-lfi-se-dechaine-contre-francois-ruffin-apres-ses-propos-sur-la-campagne-au-facies

    La garde rapprochée de Melenchon, confite dans son culte de la personnalité, met en place tous les ingrédients du procès stalinien. On se souvient de Kanapa traitant Sartre de « hyène dactylographe ». Certes Ruffin n’a pas l’envergure intellectuelle de Sartre, mais au moins il essaie de penser plus loin que le bout de son nez. Et ça, les stals, ça les défrise.

    • Du reste, il est pour le moins étrange que Ruffin fasse sa sortie en coordination avec la volonté à peine masquée trahison des législatives) de la macronie qui souhaite dézinguer LFI. Pourquoi ne s’est-il pas exprimé avant, non ?

      • Je voudrais être sûr de bien comprendre : vous soupçonnez Ruffin d’être de mèche avec la macronie ? On croit rêver.
        Ruffin fait ce qu’il a toujours fait : faire entendre la voix des invisibles, qu’ils soient blancs, jaunes, noirs ou rouges à pois verts.

        • Non, vous ne rêvez pas, il le fait bien au moment où ça arrange la Macronie et il s’est bien accordé avec Touf’ (tutoiement de rigueur) avant l’enregistrement d’un débat.
          Pourquoi ne s’est-il jamais exprimé avant ?

          Me rétorqueriez-vous qu’un opposant contrôlé n’existe pas ? Osez, Josip, c’est le jour. Dugong nous a joué les vierges effarouchées ce matin avec sa news moisie d’une députée RN qui aurait abusé d’une enveloppe de 10 000 euros.

          • – Elle est vieille de trois mois.
            – Je ne vous donne pas la définition d’un opposant contrôlé. Allons…

            Répondez, svp :
            Pourquoi ne s’est-il pas exprimé il y a trois mois au sujet de LFI, et bien avant, pourquoi n’a-t-il pas dénoncé les silences de ses pairs au moment du drame de Crépol ? Pourquoi ne le fait-il que maintenant au moment où Touf souhaite écraser la tête de LFI du talon ?

          • Gérard, vous m’avez convaincu.
            Je sais maintenant grâce à votre sagacité que Ruffin était le cheval de Troie macronien infiltré au sein de LFI, et qu’il a suivi une formation intensive assurée conjointement par la DGSI et la DGSE et son célèbre Bureau des Légendes.
            Merci de m’avoir ouvert les yeux.

          • Cela fait des mois que LFI dépasse les bornes, se vautre dans le clientélisme, concentre sa communication UNIQUEMENT sur un conflit visant directement sa communauté d’électeurs, avec les dérapages que l’on connait qui étaient autant d’occasions pour votre messie de l’ouvrir en long et prendre le large. Il s’est tu durant des mois, la conscience bouffée par le compromis et voilà qu’il nous fait une Zuckerberg pour la rentrée…

  124. Burno prend sa retraite de la politique pour retrouver l’enseignement.
    Après avoir disserté sur la dilatation anale et dilaté la dette, il va dilater l’échec scolaire. Tout est affaire de dilatation chez cet homme. Même ses sommiers Ikea, il les choisit avec 10 lattes.

  125.  » Nous ne sommes plus à l’ère du détournement potache ou du bidouillage parodique, derrière l’humour pointe la volonté d’infléchir sur les résultats électoraux. Bien que fausses, ces images (même quand le curseur est délibérément placé du côté de l’absurde) sont ressenties comme réelles. Cela n’est pas mais cela pourrait être, sous le faux se cache un vrai probable »

    https://www.lefigaro.fr/vox/societe/presidentielle-americaine-l-intelligence-artificielle-pourrait-elle-influencer-les-resultats-20240911

  126. Nous allons subir des assauts répétés illustrant la volonté de substituer une notion de vraisemblance molle à celle de Vérité.

    Trump émerge naturellement de l’eau pour sauver les chatons de la noyade. Ca ne fonctionne pas toujours (il arrive que des canetons apparaissent inopinément mais l’intention est inébranlable)

    Votez Donald !

    • Les experts en communication de la campagne de Kamala Harris viennent de se voir offrir sur un plateau l’angle d’attaque idéal. Ils n’ont même plus à se creuser la tête pour trouver le slogan accrocheur et mortel pour Trump : « Let’s eat Donald Duck » ou qqch du genre….

  127. Jean-Paul Brighelli
    12 septembre 2024 At 23h18
    Traiter des trotskystes de stals…

    Chez la plupart des cadres de LFI qui constituent la garde rapprochée de Melenchon, le trotskysme est une posture.
    Posture qui devient imposture dans les cas extrêmes comme Panot ou Bompard. Je doute fort qu’ils aient lu Trotsky. Si on fracassait leurs crânes d’hydrocéphales avec un pic à glace, qu’en sortirait-il? Eh bien oui…De l’eau…Évidemment.

    • La tendance actuelle à vouloir ressusciter la viande froide des groupes musicaux des années 70 me défrise. Ainsi Fleetwood Mac qui fut un superbe groupe dont on tente de raviver la deuxième version (soupe indigeste) alors qu’il conviendrait de réécouter les rondeurs magnifiquement dégueulassées de Peter Green à la wah-wah dans l’album « The end of the game »

      Merci de ne pas en profiter pour fourguer du Clapton…

      • What’s wrong with Clapton ?
        Des magnifiques guitaristes de blues, il y en a des wagons, et Peter Green en fait évidemment partie…mais au même titre que Clapton, Gary Moore, Stevie Ray Vaughn, Robert Cray, Roy Buchanan, Jeff Beck, Mike Bloomfield et bien d’autres, sans même évoquer les King (BB, Albert, Freddie), Buddy Guy etc.
        Personnellement j’ai toujours un petit coup de cœur avec Mick Taylor, comme ici :
        https://youtu.be/GETfPHaBbwY?si=v2V3xBpOEYyxA7RA
        Taylor avec slide au milieu du morceau, sans slide à la fin, et avec toutes les interventions superbes et discrètes qui caractérisent ce guitariste, qui a choisi de faire de la musique, et non du cirque.

          • Et aussi, tu provoques, non ?
            Qu’est-ce que tu as contre Slow Hand ? Il joue comme un dieu.

          • Est-ce que Môôôôôssieur Dugong aurait l’obligeance de daigner nous expliquer en quoi le certes admirable Peter Green est supérieur ou préférable à tous les bluesmen que je cite plus haut ?
            Et des noms de grands guitaristes de blues, j’en ai encore quelques caisses en réserve, et non des moindres…

          • Je préfère les musicos qui s’arrêtent au bon moment. Introduire une métrique dans l’espace des guitaristes est une déviance apparue dans les années 70 (tous ces petits blancs ont été biberonnés au blues). Alors dire que Untel est supérieur aux autres…

            Quand Clapton clamsera, Arte fera une soirée spéciale (à partir de 23h, fopadek) et nous balancera une dernière fois la purée du Maître.

            Bref, Clapton m’emmerde…

  128. Tenez, Dugong, rien que pour vous :
    https://youtu.be/XOtmeiuwH_0?si=nBxAx3gry5XGOZWC
    Eh oui…Mick Taylor sait lui aussi associer blues et wah wah…
    Pour l’anecdote, Taylor raconte dans une interview avoir quitté les Stones parce qu’il ne se voyait pas jouer les deux mêmes accords toute sa vie…
    Son compte en banque y a beaucoup perdu, mais les amateurs de blues y ont beaucoup gagné.
    Taylor, un très grand du blues. A l’égal de P. Green. A mon avis.

  129. « Et bien oui de l’eau » (Josip) et « années 70 » (Dugong) –
    Me suis pris une petite douche avec le Trevanian :
    « ah ces seventies ! pauvres boomers… ! l’attrait de la spiritualité japonaise et l’hyper-sexualité : une époque dépassée… ».

    Dans la série on est passé à autre chose, et on est en train de :
    un ex vieux sinistre socialis’ luxembourgeois des Affaires étrangères (canard local) s’inquiète : « est-ce la fin de Schengen » ?
    Faut dire que la police allemande (!) refait (en effet) des contrôles aux frontières ce qui ne fait pas le bonheur des frontaliers (qui viennent travailler au Lux).
    Quand aux expulsés il est prévu de s’en débarrasser dans les pays limitrophes – que ça leur plaise ou non (aux dits pays).

  130. L’avenir sera peut être à la création de sortes de limbes aux frontières des pays européens, où les expulsés d’un pays, mais dont ne veut pas le pays limitrophe, trouveront un précaire refuge sous des tentes et des baeaques en tôle ondulée. Ainsi tous les pays européens ( de l’UE ou hors UE) auront leur petite zone de Gaza.
    Pour la GB, investir dans une île artificielle puisque la solution rwandaise semble enterrée.

    • « la solution rwandaise semble enterrée »

      Comme les très nombreux génocidés d’il y a 30 ans. C’est dire qu’il y a un savoir faire local qui ne demande qu’à être valorisé.

  131. Lu dans le Vespéral :

    « A partir du printemps 2025, les Européens devront payer 10 livres (environ 12 euros) pour aller au Royaume-Uni, a annoncé cette semaine le gouvernement britannique. »

    Ca tombe bien, je n’ai aucune envie d’aller en Brexitie. Peut-on espérer gagner 12 € ?

  132. Dugong a raison. L’ouverture de Lohengrin fait partie de ces créations humaines qui pourraient vous réconcilier momentanément avec l’humanité. Comme l’andante de la sonate 21 pour piano et orchestre de Wolfgang, comme l’aria de la Suite en ré de JSB, comme l’Intermezzo de Cavalleria Rusticana.
    Mais le sommet absolu n’est-il pas atteint ici ? :
    https://youtu.be/fjxKy3pP41w?si=LkZIkUP8_pdLH90D
    Permettez-moi – car l’histoire est belle – de vous narrer l’origine de ce monument de l’histoire de la musique.
    Jean-Seb’ , proche de la fin de son existence, se rend au château de Sans Souci à Potsdam, résidence du roi Frédéric II, dont le maître de musique n’est autre que Carl Philip Emmanuel Bach, le fiston. Frédéric le Grand connaît la réputation de maître absolu du contrepoint du père de son maître de musique. Il lui propose un thème – pardon, un sujet – de fugue. Jean Seb’ improvise alors sur le champ une fugue à 3 voix sur le sujet proposé par le roi de Prusse. Lequel roi demande à Jean-Seb’ si il pourrait concevoir une fugue à 6 voix. Le Cantor de Leipzig répond que ça doit être possible, mais qu’il faut qu’il y réfléchisse.
    Quelques semaines plus tard, Frédéric le Grand reçoit la partition de ceci :
    https://youtu.be/fjxKy3pP41w?si=LkZIkUP8_pdLH90D
    Ça s’appelle L’Offrande Musicale. Et je trouve ça sublime.
    Lors du passage de Jean-Seb’ à Potsdam, Frédéric le Grand lui a fait tester quelques pianoforte dont il venait de faire l’acquisition. Jean-Seb’, avant de casser sa pipe, a donc pu entrevoir les possibilités que cet instrument offrait, lui qui était un prodigieux virtuose de l’orgue et du clavecin.

  133. Dugong a raison. L’ouverture de Lohengrin fait partie de ces créations humaines qui pourraient vous réconcilier momentanément avec l’humanité. Comme l’andante de la sonate 21 pour piano et orchestre de Wolfgang, comme l’aria de la Suite en ré de JSB, comme l’Intermezzo de Cavalleria Rusticana.
    Mais le sommet absolu n’est-il pas atteint ici ? (Voir lien ci-dessous)
    Permettez-moi – car l’histoire est belle – de vous narrer l’origine de ce monument de l’histoire de la musique.
    Jean-Seb’ , proche de la fin de son existence, se rend au château de Sans Souci à Potsdam, résidence du roi Frédéric II, dont le maître de musique n’est autre que Carl Philip Emmanuel Bach, le fiston. Frédéric le Grand connaît la réputation de maître absolu du contrepoint du père de son maître de musique. Il lui propose un thème – pardon, un sujet – de fugue. Jean Seb’ improvise alors sur le champ une fugue à 3 voix sur le sujet proposé par le roi de Prusse. Lequel roi demande à Jean-Seb’ si il pourrait concevoir une fugue à 6 voix. Le Cantor de Leipzig répond que ça doit être possible, mais qu’il faut qu’il y réfléchisse.
    Quelques semaines plus tard, Frédéric le Grand reçoit la partition de ceci :
    https://youtu.be/fjxKy3pP41w?si=LkZIkUP8_pdLH90D
    Ça s’appelle L’Offrande Musicale. Et je trouve ça sublime.
    Lors du passage de Jean-Seb’ à Potsdam, Frédéric le Grand lui a fait tester quelques pianoforte dont il venait de faire l’acquisition. Jean-Seb’, avant de casser sa pipe, a donc pu entrevoir les possibilités que cet instrument offrait, lui qui était un prodigieux virtuose de l’orgue et du clavecin.

    • Charles Rosen, pianiste et musicologue, disait de cette œuvre que c’était « one of the greatest achievements of Western Civilization ».
      Je souscris.

      • Du côté de Betelgeuse, on kiffe Jeanseb. Les locaux aimeraient nous le faire savoir mais nous sommes barrés par la vitesse de la lumière…

        • Pas Jeanseb, Dudu, mais Jeanseb’ ; y’a une nuance, bon dieu !

          L’Oustachiant nous fait du Dobeulyou dans le texte. Quelle charmante entente de style. J’avais gagé, un peu tôt, que ces deux zozos se lasseraient vite de leur mode rhétorique pénible, comme ce fut notre cas dès leur deuxième post respectif. Mais non.

          • Voilà que roquet s’exerce à l’élision. Puisse-t-il s’élider lui-même en planquant sa virgule dans le con de sa b’ng

          • Toujours aussi aimable le zozo californien (plénoasme).
            On lui souhaite nezenmoins longue vie ainsi qu’à sa crevette, qui ne finirait même pas en nem – personne n’en voudrait sur le marché.

  134. « il court, il court le furet »…
    La C. de Hass, hase rabougrie qui déteste les lièvres,
    y compris ceux morts il y a lurette,
    s’est donc acharnée à déterrer un vieil échantillon pour alimenter son fonds d’épicerie (faut dire que les curés ne sont pas à la mode).

    JPB répond… avec en (bonne) introduction le tableau « Le pape Formose et Etienne VII » (évocation du concile cadavérique, en l’an 897).

    https://www.causeur.fr/de-labbe-pierre-du-concile-cadaverique-et-de-la-damnatio-memoriae-291398

  135. Excellent article de M. Brighelli. Un bémol toutefois : ce n’est pas le fait que la chair ait été faible qui est reproché à l’abbé Pierre mais le fait, apparemment , qu’il se soit passé de consentement, pour des attouchements et peut être plus, y compris si j’ai bien lu ( mais je n’ai fait que survoler cette affsire) pour des fillettes ou il n’est même pas question de consentement. Assurément nos ancêtres du 16 ème, 17 ème, 18 ème siècles n’ auraient rien trouvé à redire, et encore dans les années 50 ou 60 où la loi avait évolué et où pourtant, je pense qu’on aurait été plus choqué à l’époque par le fait qu’un prêtre avait commis ces actes que par les actes eux mêmes.
    Et la question demeure: aussi répréhensibles que soient ces actes, est ce qu’ils annulent tout ce qu’ a fait l’abbé? Et dans la balance, quel est leur poids?
    L’histoire n’ a peut-être pas dit son dernier mot.
    A propos d’histoire, M Brighelli cite à avec justesse le portrait du doge Falier (à la vénitienne ou Faliero à l’italienne) dissimulé par un voiie noir dans la frise des doges du palais des doges : il est intéressant de savoir que cette frise date de la fin du 16 ème siècle donc bien après le règne du doge en question et que le  » portrait  » n’a pas été occulté après coup, mais peint tel quel directement avec un voile noir. Le doge  » criminel  » n’ a donc pas été éliminé de la suite des doges mais un traitement spécial lui a été réservé.
    Au passage la republique de Venise fut marquée par une très grande stabilité ( contrairement à l’idée d’un lieu de conspiration etc) et la tentative de Falier de renverser les institutions alors qu’il était lui même doge, est un cas unique.

    • Oui excellent article mais El Maestro a omis la seule partie à peu près sympa des réjouissances offertes aux régicides. Avant d’être « hanged » on les « drawned » ça faisait une petite promenade avant le grand saut.

  136. Mea culpa ! Wikipedia m’apprend que contrairement à ce que je pensais, le portrait de Falier aurait été occulté 11 ans après sa mort. Il y avait donc déjà une galerie des portraits au palais des doges et comportant, ce qui est curieux, le portrait des doges en fonction ? ( alors que cette personnification du pouvoir était très contraire à l’esprit venitien).
    Ce qui est sûr, c’est que la galerie actuelle est postérieure aux divers incendies du palais des doges et les portraits sont de l’atelier du Titien (2 siècles après l’époque de Falier).
    Bon , ce genre de pinaillage historique n’intéresse que moi…

  137. Le billet de Brighelli concernant l’abbé Pierre (et merci à WTH de l’avoir relayé) est complètement hors-sujet et à côté de la plaque. On a l’impression qu’il fait exprès de ne pas comprendre où se situe le problème, car il y a, incontestablement, problème.
    Brighelli, voulant fustiger le puritanisme ayant, selon lui, saisi les associations féministes, écrit ceci :
    « Il a forniqué ? Tant mieux pour lui, c’était un homme de chair et pas uniquement un pur esprit. »
    Entièrement d’accord avec cette pétition de principe. Sauf que Brighelli passe volontairement sous silence deux choses non dénuées d’importance :
    1. Le non-consentement. Les femmes qui ont été l’objet de la libido débridée du curé n’étaient pas toutes consentantes. Pour celles qui l’étaient, aucun problème : entre adultes consentants, curés ou pas, tout est permis. Mais pour celles qui ne l’étaient pas, le comportement du curé ne peut être vécu que comme une agression. Mais ça, Brighelli s’en contre-fout…Et que le curé ait quelque peu utilisé à son profit l’aura et l’autorité morale qu’on lui prêtait, Brighelli s’en fout aussi…
    2. Brighelli ne semble pas perturbé – et encore moins choqué – qu’on puisse à la fois faire partie d’une école de pensée (le catholicisme) qui distribue tous azimuts des leçons de morale, et en même temps s’affranchir des règles que cette école de pensée impose à ses serviteurs. L’abbé Pierre était catholique et se foutait des règles que le catholicisme lui imposait, à lui. Brighelli ne pose jamais la question de fond : pourquoi l’abbé Pierre ne s’est-il pas défroqué ? Enfin…si…il s’est défroqué…(🙂) mais…pourquoi n’est-il pas revenu dans le monde des laïcs ? C’était pourtant simple, non ?
    Brighelli, en fait, ne rate jamais une occasion d’envoyer quelques scuds sur les associations féministes. Ça a quelque chose de compulsif chez lui…Il faudra sans doute chercher dans sa petite enfance l’origine de cette vindicte.

    Quoi qu’il en soit, le gros problème du billet de Brighelli est que, dans le cas spécifique de cet abbé Pierre, il ne voit pas que le vrai sujet, c’est l’abus de pouvoir, et le non-consentement d’un certain nombre de victimes.
    Et pour cela, zéro pointé à Brighelli.

    • Et bien, pertinente remarque de la la part de JG.
      Déterrer (!) cette vieille histoire démontre, une fois de plus, que leur foi catholique n’a jamais empêché bon nombre de curaillons, de se défroquer, pour de bon…
      – entendu que certains se contentaient peut-être juste de soulever leur soutane.

    • Mon cher, ce sont des témoignages à sens unique — et pour cause. Avons-nous l’avis de l’abbé Pierre ? Non, of course.
      Je ne prends aucun témoignage comme allant de soi.
      Quant à la furie qui s’empare de ces donzelles alors qu’il est mort depuis des années, je préfère ne rien en dire.
      C’est fou ces gens qui témoignent si longtemps après } alors même qu’il n’y a aucun moyen de lancer une enquête.

      • « C’est fou ces gens qui témoignent si longtemps après »
        Le témoignage tardif, le mutisme consécutif au traumatisme, la peur de ne pas être cru.e, la honte qui touche l’agressé.e plus que l’agresseur…allons allons Brighelli, ne nous dites pas que vous découvrez tout cela aujourd’hui.
        Il faut parfois un temps très long avant que le pouvoir libérateur de la parole apparaisse clairement à la conscience des victimes. Il y aura toujours des imbéciles pour rire de témoignages verbalisés 15 ou 20 ans après les faits. Tant pis pour qui rira. Ces rieurs ne connaissent rien aux méandres de l’esprit humain et aux stratégies de refoulement/contournement que l’inconscient est capable de mettre en œuvre.

        • Eh bien, si elles portent plainte pour des faits réels alors qu’il y a prescription, ce n’est pas bien malin.
          Dans certains cas, il y en a qui portent plainte parce qu’elles s’en veulent d’avoir tant joui. J’ai dans l’idée (et j’ai des témoignages qui vont dans ce sens, de gens qui bossaient sur les films de Jacquot) que c’est par exemple le cas de Judith Godrèche ou Isild Le Besco.

      • Brighelli: « Avons-nous l’avis de l’abbé Pierre ? »
        Quel avis? Avis sur quoi ?
        Sa version des faits aurait pu être utile à recueillir, ça oui, mais son avis…

  138. Les livres de Graham Greene sont pleins de prêtres qui tentent de faire vivre leur foi et sont aux prises avec les tentations et y cèdent parfois. La rigueur de leur foi est aussi un fardeau pour ceux qui sont des hommes comme les autres.
    Voir le prêtre de La Puissance et la Gloire qui ne rêve que d’une vie tranquille, est alcoolique, est père d’une enfant avec une Indienne et sait qu’il ne pourra pas s’occuper d’elle, bref un homme lamentable et qui le sait mais qui finit par choisir son devoir de prêtre, qui le conduit devant le peloton d’execution dans le Mexique violemment anticlerical des années 20.

  139. Et pour en finir… avec l’abbé : encore une fois, déterrer une affaire, quand le « fautif » est mort depuis 17 ans, ça n’a pas beaucoup de sens,
    sauf à donner un coup de pouce à la de Haas,
    et un nouveau coup… au Pontifiant et à son église.
    Quant à relancer les carrières d’une Godrèche, ou d’une Le Besco (quasi inconnue) : un coup d’épée dans l’eau, semble-t-il !

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