Sylvia Kristel dans la scène de l’avion dans Emmanuelle, Just Jaeckin, 1974

« Et comme on passait sur un pont, le prince se mit à la portière pour contempler le panorama romantique du Rhin qui déployait ses splendeurs verdoyantes et se déroulait en larges méandres jusqu’à l’horizon. Il était quatre heures du matin, des vaches paissaient dans les prés, des enfants dansaient déjà sous des tilleuls germaniques. Une musique de fifres, monotone et mortuaire, annonçait la présence d’un régiment prussien et la mélopée se mêlait tristement au bruit de ferraille du pont et à l’accompagnement sourd du train en marche. Des villages heureux animaient les rives dominées par les burgs centenaires et les vignes rhénanes étalaient à l’infini leur mosaïque régulière et précieuse. »
(Apollinaire, Les Onze mille verges, chap. IV)

On a reconnu la scène quasi champêtre où le prince Mony Vibescu et son valet Cornabœuf contemplent le paysage, à travers la fenêtre de l’Orient-Express, après avoir férocement tringlé et tué la grande actrice du Français, Estelle Ronange, et sa servante Mariette. Apollinaire a dû trouver très drôle de glisser, en un passage à la ligne, d’un épisode particulièrement sanglant à une description verdoyante et paisible, en mimant le balancement du train avec des rythmes ternaires, des enfilades de complétives et de relatives, des allitérations en -r- et -s-, et des assonances en -a- et -è- — comme cette phrase…

La sidérodromophilie est le syndrome qui atteint ceux qui trouvent dans les trains la source d’une excitation érotique sans cesse grandissante. J’en ai éprouvé les rigueurs, du temps où les trains n’étaient pas des TGV et mettaient pieusement huit ou dix heures pour faire Marseille-Paris — ou l’inverse — dans des compartiments meublés de banquettes vertes malcommodes. J’ai ainsi souvenir d’un voyage, de Paris à Marseille, effectué de nuit avec celui qui était alors mon cothurne à l’ENS-Saint-Cloud, Jean-Luc R*** — trop tôt disparu. Nous avions trouvé un compartiment occupé par une jeune femme tirant vaguement sur le blond, dont nous nous efforçâmes de dissiper l’ennui tout au fil de ces dix heures de tressaillements ferroviaires. Tant et si bien qu’au terme d’une série de prouesses et combinaisons musculeuses et simultanées, nous l’abandonnâmes en gare de Marseille, où nous descendions. Elle continuait jusqu’à Cannes, et nous dit adieu en sanglotant à demi, « mais que vais-je dire à mon mari, il m’attend sur le quai ». Nous lui conseillâmes de ne rien dire. « Mais il va s’en apercevoir, pensez, il tient à me faire l’amour dès mon retour, il comprendra forcément… » — la phrase resta en l’air, mais elle était lourde de béances qui n’étaient pas près de se refermer.

Trois ans plus tard, muté pour mon premier poste au collège du Neubourg, j’expérimentai les turbo-trains qui partaient à 6h50 gare Saint-Lazare et me laissaient descendre à Evreux. Ces sièges côte à côte étaient bien moins pratiques que les banquettes de trains de grandes lignes. À peine étaient-ils susceptibles de baisers esquissés, de caresses dissimulées et de fellations furtives.
J’étais récupéré à Evreux par l’un ou l’autre des collègues qui enseignaient dans le même établissement, pour les vingt-cinq derniers kilomètres. Autre occasion de prendre la clef des champs : une surveillante qui se déplaçait en combi Volkswagen — l’arme fatale des routards de ces années folles — accepta de ne pas prendre la route à droite qui allait au Neubourg : nous filâmes tout droit sur ce qui est aujourd’hui la D613, direction Lisieux, puis Pont-l’Evêque et enfin Honfleur. Je lui offris un magnifique plateau de coquillages à l’Ecailleur, qui jouxte le bassin du port et que je vous recommande. Et nous finîmes la journée à faire de la physique expérimentale, comme dit Voltaire, dans l’un de ces petits bois où Emma Bovary se fait culbuter par Rodolphe.

En revanche, une belle nuit, entre Toulouse et Paris, assis à côté d’une créature fort jolie et complaisante dans un compartiment bondé — dont deux militaires revenant de permission —, j’eus l’audace (partagée, à vrai dire) d’asseoir la jeune fille sur moi, profitant des cahots pour donner plus de relief encore à notre étreinte. Les militaires, tout au long, feignirent de dormir, se livrant en douce à une masturbation féroce, que nous devinions à la lueur violette de la veilleuse et qui stimulait nos étreintes. Quant aux quatre autres occupants, ils somnolèrent tout du long, sans se douter que les orgasmes s’accumulaient, pile et face. Nous faisions parfois une pause pour fumer une cigarette dans le couloir, prendre quelques minutes l’air de la campagne où passent les vaches que regardent les trains, avant de rentrer pour recommencer. Je n’ai jamais su son nom, ni elle le mien : je lui offris un vrai petit déjeuner à la Gare d’Austerlitz, puis chacun tailla sa route.

Les trains n’ont pas l’exclusivité des débordements amoureux. Les avions aussi sont de la fête. Rappelez-vous :

« Quasi imperceptibles, mais sans défaillances, les vibrations amorties de la coque de métal accordaient Emmanuelle à leur fréquence, cherchant des harmoniques dans les rythmes de son corps. Une onde montait le long de ses jambes, partant des genoux (épicentres chimériques de ce tremblement de sensations sans contours), résonnant inexorablement à la surface des cuisses, toujours plus haut, secouant Emmanuelle de frissons. »

Si vous avez lu ce chef d’œuvre de la littérature érotique qu’est l’Emmanuelle signée Emmanuelle Arsan (1), vous connaissez la suite : Emmanuelle se caresse pendant ce vol Paris-Bangkok, la main de son voisin se pose sur la sienne, puis les doigts de l’homme se substituent aux siens, et une chose entraînant l’autre, ils font l’amour en souplesse et en profondeur, d’abord sur leurs sièges mis en position couchette, puis dans le cabinet de toilette de l’avion.

La voiture participe bien entendu à ces débauches suscitées par le mouvement des mécaniques, pourvu qu’elle soit rapide et vrombissante, parfait substitut du phallus espéré, dont elle est l’avant-goût. Ainsi, dans Thunderball, Fleming évoque ainsi la rêverie du vilain pilote d’avion voleur de bombes atomiques :

« Petacchi dreamed briefly of the Maserati. What colour ? Better not his usual white, or anything spectacular. Dark blue with a thin red line along the coachwork. Something quiet and respectable that would fit in with his new, quiet identity. It would be fun to run her in some of the trials and road races — even the Mexican « 2,ooo ». But that would be too dangerous. Supposing he won and his picture got into the papers ! No. He would have to cut’ out anything like that. He would only drive the car really fast when he wanted to get a girl. They melted in a fast car. Why was that ? The sense of surrender to the machine, to the man whose strong, sunburned hands were on the wheel ? But it was always so. You turned the car into a wood after ten minutes at 150 and you would almost have to lift the girl out and lay her down on the moss, her limbs would be so trembling and soft. »

Evidemment, il s’agit d’une Maserati 3 500 GT coupé Ghia. Pas de la 2CV misérable de Bourvil dans Le Corniaud. Faut avoir les moyens de sa libido. L’extrême ressemblance de toutes les voitures croisées sur une autoroute un soir de rentrée de vacances donne une idée misérable des étreintes ordinaires des pégreleux qui s’y entassent. Et l’âge vénérable des vieux beaux au volant des voitures rapides aussi.

Pour la moto, lire La Motocyclette de Pieyre de Mandiargues, qui écrivit dans La Nouvelle Revue Française en 1959 un article dythirambique sur Emmanuelle — tout se recoupe. Mais ne pas regarder le film, le metteur en scène est nul, Marianne Faithfull joue comme une casserole et fait déjouer Delon. Après une chevauchée matinale, l’héroïne est toute tremblante sous sa combinaison de cuir doublée en lapin, que son amant lui ôte comme s’il écorchait un animal.
Quant aux fusées interplanétaires, comme elles évoluent dans un espace sans résistance ni frottement, je doute qu’elles soient des supports d’excitation convenables.

Retour aux trains. Dans La Mort aux trousses, Cary Grant tire à lui Eva Marie Saint, jusqu’à la couchette supérieure du train qui les emmène ensemble vers la fin du film. Et, code Hays oblige, au moment où il se penche sur elle, cut… Mais le réalisateur, malin comme un singe, montre dans un dernier plan la locomotive s’engouffrant dans un tunnel. Il était fort, Hitch !

Jean-Paul Brighelli

(1) De son vrai nom Marayat Bibidh, vous avez pu la voir sur Arte récemment jouer le rôle de Maily dans La Canonnière du Yang-Tsé, où elle donne la réplique à Steve McQueen. L’auteur des romans est très probablement son époux, le diplomate Louis-Jacques Rollet-Andriane, qui n’accepta de publier sous son nom qu’après la mort de son épouse, qui assuma crânement ses œuvres érotiques, et accepta de poser nue pour Pierre Molinier. Renseignements complémentaires ici.

589 commentaires

  1. Au badam badame du chemin de fer, je préfère les aises (relatives) des confessionnaux de nos cathédrales. De plus, dieu est contraint à mater et les chaisières ont à laper.

    Comment nommer cette addiction ?

    • Je ne sais pas. J’rai pas mal pratiqué églises et cimetières, mais ça doit avoir un nom. Je chercherai, je ferai quelque chose là-dessus.

  2. Avion : Gare aux annonces ino-pinées : « merci de regagner rapidement vos sièges, nous allons traverser une zone de perturbations ! »

  3. Cimetière : zone de turbulences ; déjà narrée par Pétrone (Satiricon) –

    « il y avait à Ephèse une dame si réputée pour sa vertu (…).
    La pauvre perdit son mari adoré et resta des jours à veiller sa tombe et à le pleurer (…)
    Arriva un soldat, de garde au pied des croix, étonné par ces pleurs et gémissements (…).
    La femme, épuisée par son jeûne prolongé, se laissa convaincre et se rassasia de vivres.
    Mais vous savez, de reste, quels désirs vous viennent en général après un bon repas ; elle rompit le jeûne, ils couchèrent ensemble (…).
    Le soldat, sous le charme, se précipitait tous les soirs, au tombeau. »

  4. « En revanche, une belle nuit, entre Toulouse et Paris, assis à côté d’une créature fort jolie… »

    Dans la précédente version, il n’y avait qu’un soldat…et il avait l’air mélancolique-ce qui avait poussé Lormier à commenter:regard perçant du Maestro, dans la pénombre (ou l’obscurité) et quelle finesse psychologique! de plus capable de faire plusieurs choses à la fois.

    En revanche, dans la version actuelle, la « conquête » fut plus facile:

    « créature fort jolie et complaisante  » on peut d’ailleurs se demander si l’adverbe « fort » porte seulement sur « jolie » ou aussi sur « complaisante ».

    Dans la première version, tout avait commencé par une cigarette.

    Ecrire,c’est récrire.

    PS Curieux que ne soit pas rappelée l’histoire de la fille poilue du train de banlieue Saint Cloud Paris (il est vrai que,si la rencontre avait eu lieu dans le train,la conclusion s’était faite dans un appartement…n’y avait-il pas là un train électrique ?)

  5. Conseil aux usagers de la SNCF: ne pas s’asseoir sur le siège où JPB a voyagé.

    • Pas facile, il a énormément voyagé.
      Grand usager du rail, il est d’ailleurs devenu maître dans l’art d’entrer souplement dans le train.
      Oui…

  6. « Les trains n’ont pas l’exclusivité des débordements amoureux. Les avions aussi sont de la fête…»
    Wagon de queue..7ème ciel…transports en commun.

  7. « La voiture participe bien entendu à ces débauches suscitées par le mouvement des mécaniques, pourvu qu’elle soit rapide et vrombissante, parfait substitut du phallus espéré »

    Le vier(de vitesses) au volant ou au plancher ? Dudu voudrait savoir. Y’a une nuance, bon dieu ! Sérieux, les vibrations ça se commande pas, JP. Mais c’est la preuve qu’on réagit à des impulsions qu’on ne remarque pas ; c’est passeque on est des bêtes, épicétou !

  8. « Quant aux fusées interplanétaires, comme elles évoluent dans un espace sans résistance ni frottement, je doute qu’elles soient des supports d’excitation convenables. »

    C’est passeque tu les as jamais pratiquées en suppositoires non glycérinés, qui dirait pedro.

    • Roquet se prend pour une rocket

      Eh patate ! A l’intérieur de la capsule y a du gaz, support matériel à stupre et autres tremblements…

  9. Quelqu’un a-t-il vu « Christophe, définitivement », de Dominique Gonzalez-Foerster et Ange Leccia ? La critique institutionnelle lui prédit déjà un succès fou. D’après la bande-annonce, ça me parait être une sorte de « In bed with… »(même si à ma connaissance Christophe n’a jamais jeté sa culotte dans le public), car elle retranscrit assez bien une manière de se glisser dans une intimité en rendant bien l’éthéré, le halo, le presque gazeux de l’aura diffusée par ce gonze.
    J’en parle car c’était le chanteur préféré de Maman, et pour un de ses anniversaires j’avais acheté deux places pour l’accompagner à un de ses concerts. Elle l’avait littéralement bu des yeux. Faut dire que c’était pas difficile avec sa voix cristalline de verre à whisky fêlé, frêle, dont l’hésitation évoquait pour moi des pas sur la neige gelée pure et immaculée…même si ce mec bourré(de talent) était bien plus connu pour piler les glaçons derrière le bar.

    https://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19599899&cfilm=304497.html

    • Les pompiers n’ont même pas pu recueillir les saintes huiles émanant du zimbrec…

      • https://consortiumnews.com/2021/12/24/how-not-to-explain-the-ukraine-crisis/

        Sinon vous avez la version originale par un vétéran devenu pacifiste après avoir abjuré sa foi impérialiste.
        Traiter son contradicteur de « chien » est typique de la part d’adeptes d’idéologies totalitaires et guerrières: ainsi l’animalisation était usuelle de la part des gardiens à l’égard des déportés dans les camps de la mort durant la 2ème Guerre mondiale.
        Vous ne parvenez plus à dissimuler vos pulsions violentes et haineuses.

        • Je ne dissimule rien.

          « Vous n’aurez pas ma haine », ce n’est pas le genre de la maison.

          • Sécession à l’Est, comme à l’Ouest ; mais à l’Est on n’en a pas fini.

            j’ai encore un tapis, ramené de Tbilissi, à dominantes rouge et bleu – comme le « drapeau » de Georgie (EU). (les couleurs de celui de l’Ukraine, on le sait, le bleu pour le ciel, et le jaune pour les champs de blé…)

          • C’est moi que vous traitiez de chien, Mr le babillard.
            Et je n’ai déporté aucun enfant ukrainien ni glorifié, pour ma part, aucun complice de la Shoah.

          • Vous manifestez une complaisance sans ambiguïté à un pays coupable de telles déportations. Et traînez dans la boue les habitants du pays qui en est victime. D’où mon ire.

            Et puis vous m’avez à maintes reprises traité de nazi.

            Je ne vous ai pas traité de chien – animal auquel je ne voue au demeurant aucune inimitié (la preuve : je n’en ai pas) – j’ai fait seulement une allusion désobligeante au caractère, disons pavlovien de vos réponses que j’avais moi-même sollicitées. En psychologie ça s’appelle du hameçonnage.

            Je n’en suis pas particulièrement fier, d’ailleurs, les attaques ad hominem étant plutôt votre spécialité à vous (avec l’homme de paille) mais je suis assez irritable en ce moment et mon seuil de tolérance à la connerie est par conséquent moins élevé que d’habitude.

  10. « …des compartiments meublés de banquettes vertes malcommodes.  »

    Puis vinrent les trains Corail,sans compartiments…Quel effet sur les copulations de hasard ?

    Michel Serres, avec qui le Maestro aurait pu avoir une conversation publique, à la télé (si la chaîne eût été moins radin et lui eût payé le voyage) Michel Serres avait fait cette remarque:le côte à côte a réduit les possibilités de rencontres (intellectuelles)…

    Quid de certains trains anglais,sans couloir, chaque comprtiment ayant une porte donnant sur le quai;la malheureuse qui a mal choisi son comprtiment se retrouve avec quelques lascars mal intentionnés ,sans possibilité de leur échapper…

  11. Dugong 11 mars 2023 At 7h38
    Burn : Burn ! Burn !
    Dugong retrouve son alter ego favori:le villageois arriéré.Il laisse de côté le général Salazar.
    Dugong 10 mars 2023 At 17h40
    La CGT est soumise à la grèvitation. Dès lors, les militants retournent vers leur lieu naturel.
    Dans Traffic, de Steven Soderbergh, le général Salazar a ce mot à propos des drogués: »ils se traitent eux-mêmes par overdose. »
    Dugong s’inspire de nombreux modèles: des villageois demeurés qui crient « burn, burn, burn »,un colonel américain cinglé qui se grise au napalm,et peut-être aussi un , militaire mexicain qui s’en prend à un cartel de la drogue pour mieux faire prospérer celui qu’il dirige en sous-main ?

    https://www.youtube.com/watch?v=Fq3wFXX-jmY

  12. Lormier :
    « Quid de certains trains anglais,sans couloir, chaque comprtiment ayant une porte donnant sur le quai;la malheureuse qui a mal choisi son comprtiment se retrouve avec quelques lascars mal intentionnés ,sans possibilité de leur échapper… »

    How dare you make such an assumption, Lormier old chap?
    Such unfortunate and appalling events could never take place in Her Majesty’s kingdom !

  13. Les « trainspotters » britanniques (ces types en anorak et lunettes à verres épais qui passent leur temps à noter les passages de trains dans des petits carnets) adorent les trains mais ne sont pas sidérodromophiles.

    • @Lormier, question de saine curiosité : d’où vous viennent vos compétences d’angliciste et votre connaissance de la grande Histoire et de la petite histoire de nos voisins d’outre-Manche ?
      En avez-vous fait profession ?

      • Lormier est le jumeau caché du Prince (devenu roi) Charles: ses oreilles sont des paraboles qui lui permettent de capter tous les sites du net à travers toute la planète. Rien ne lui échappe.

  14. « …capter tous les sites… »
    Avec toutefois une préférence pour les sites pour bâtir.
    Oui…

  15. Harold Painter 11 mars 2023 At 11h49
    @Lormier, question de saine curiosité : d’où vous viennent vos compétences d’angliciste …

    Je ne suis qu’un amateur;j’ai découvert la langue anglaise grâce à mon professeur de sixième et je m’y suis intéressé beaucoup dans ma jeunesse; j’ai un peu vécu Outre-Manche aussi.

    • Un amateur qui connaît le surnom donné à Monica Charlot par ses collègues…
      Et qui connaît l’histoire de George V et Bugger Regis…
      Alors, un amateur vraiment très éclairé !
      Votre séjour outre-Manche ne suffit pas à expliquer l’étendue de vos connaissances. Et croyez bien que je dis cela sans flagornerie.

      • l’histoire de George V et Bugger Regis…

        Je crois avoir lu cette histoire dans le livre de Théroux (racontant un tour des Iles britaniques).

        • Paul Théroux ; c’est bien possible – je n’ai plus le bouquin : « the kingdom by the sea » (traduit par « Voyage excentrique et ferroviaire autour du RU) .

          Les récits-balades en train de Theroux ne manquent pas d’intérêt !

          • Merci, c’est bien le titre…qui ne me revenait pas.

            et nous voilà ramenés, via Poe à Lolita…le premier amour de Humbert Humbert s’appelant Annabel; l’interruption du coït (par la brusque venue de deux grossiers personnages) aurait été la source de la nympholepsie ultérieure-nympholepsie consommée avec érection/pénétration et succion/manipulation…n’en déplaise au Maestro.

            It was many and many a year ago,
            In a kingdom by the sea,
            That a maiden there lived whom you may know
            By the name of Annabel Lee;
            And this maiden she lived with no other thought
            Than to love and be loved by me.

  16. Dugong 11 mars 2023 At 10h53
    « des villageois demeurés »

    Non ! des zépistémologues pozitivistes illustrant leurs méthodologies sur un cas « concret »

    Celle-là,vous nous l’avez déjà faite.

    Le seul « épistémologue » de l’histoire, c’est le chef (ou juge) qui pose les questions et détermine scientifiquement si la meuf est une sorcière.

    Les villageois sont de purs abrutis et c’est à eux que vous vous identifiez.

  17.  » il [mon mari] tient à me faire l’amour dès mon retour… »

    Quelle confidence intime ! Le Maestro n’a pas son pareil pour inspirer confiance aux dames:elles lui disent tous leurs secrets,alors qu’il ne les connaît que depuis quelques heures.

    Don précieux pour un romancier ?

    • C’est étonnant comme on fait des confidences à des gens que l’on ne reverra jamais.

  18. Dugong 11 mars 2023 At 11h55
    Une IA a-t-elle un passé ?

    Non, seulement de la « mémoire ».

  19. Jean-Paul Brighelli 11 mars 2023 At 14h05
    C’est étonnant comme on fait des confidences à des gens que l’on ne reverra jamais.

    En l’au-khul-rance,cette dame avait été longuement baisée par vous et votre alcoolyque…Peut-être cette expérience avait-elle affaibli ses défenses ?

  20. « La voiture participe bien entendu à ces débauches … »

    Participe ? En être animé qui jouit aussi ?

    Osé.

    Si je remplace « participe » par « contribue », c’est beaucoup moins osé; comment se fait-il que « contribuer » puisse avoir un inanimé pour sujet ?

    • Celle-là, je l’avais vu, il y a un certain temps… et impossible de remettre la main dessus ; merci donc !

    • Le rôle de Marylin est impossible à tenir pour actrice passée, présente et future : aucune ne pourrait remplir le contrat de rendre à l’écran ce qui a fait sa particularité : sa légende. Commençons par ça. La performance d’Armas dans ce film, dont elle n’est pas responsable ni du scénar’ ni de la réalisation, et selon la direction qu’on lui a demandé de prendre, n’est ni négligée ni négligeable, ne vous en déplaise.

      • « Le rôle de Marylin est impossible à tenir pour actrice passée, présente et future… »
        Donc,absurde de vouloir faire un tel film.

        • Non. Ce ce n’est pas un film sur Marylin ; tout comme le livre dont il est adapté c’est un film sur Norma Jeane Baker.

          • C’est une réalisation qui s’inscrit dans le sillage d’un D. Lynche, elle n’avait pas pour but d’être une adaptation autobiographique, au sens stricto sensu du terme. Que l’on apprécie ou pas le résultat par goût pour ce style particulier, je ne pense pas que l’on puisse minimiser la performance de cette actrice qui répond parfaitement par son jeu à cet univers volontairement décalé.

  21. Dugong 11 mars 2023 At 19h50
    L’électron contribue faiblement à la masse d’un atome d’hydrogène.

    …et non L’électron participe faiblement à la masse d’un atome d’hydrogène.

  22. Dugong 11 mars 2023 At 20h27
    Un maïeuticien entouré de ses disciples…

    Disciples ?
    Plutôt de purs abrutis incapables d’autre chose que des cris débiles: « a witch, a witch » et « burn, burn,burn. »

    Et c’est à eux que vous vous identifiez;repos de l’intelligence ?

  23. Mendax 12 mars 2023 At 7h00
     » En psychologie ça s’appelle du hameçonnage. »

    Cela m’ennuie un peu que,à notre époque, « hameçonnage » désigne aussi une pratique frauduleuse sur internet, par laquelle des escrocs parviennent à obtenir de précieux renseignements (numéro de compte bancaire,de carte de crédit etc.) de la part d’innocents.

    • innocents (?) mais aussi inconscients, négligents, ignorants, stupides… Vous pouvez continuer la liste…

    • Je fais référence au triangle dramatique de Karpman et à la théorie des jeux psychologiques en analyse transactionnelle. Je l’ai seulement lu en traduction, mais je ne pense pas que le terme originel soit « phishing », qui correspond à la pratique que vous mentionnez.

      Les connotations du mot « hameçonnage » ne sont guère plaisantes de toute manière, me semble-t-il.

      • Sur le modèle de « phishing » peut-on proposer le mot-valise « phisting » qui signifierait :enfoncer un téléphone dans l’anus d’un partenaire sexuel ?
        Je ne sais si la pratique existe; mais si le mot est lancé, l’acte suivra.

  24. Jean-Paul Brighelli 12 mars 2023 At 0h14
    Oh oui ! Oh oui ! Oh oui ! Oh oui ! Oh oui ! Oh oui !

    • 2,5 heures à subir ce couple bovin et alcoolisé (œnologue mon cul !). Plutôt crever !

    • Oui mais, avec l’INRAE, ça va changer !
      en seulement 4 minutes, TOUT Y EST :
      lutter contre « malnutrition, dérèglement du climat, déclin biodiversité »,
      « inventer l’agriculture et l’alimentation de demain »,
      « réduire les émissions de gaz à effet de serre »,
      «une agriculture performante économiquement, socialement, respectueuse de la santé et de l’environnement…
      mais aussi soucieuse des animaux et de leur bien-être…
      qui engage ds les territoires une transition vers l’agroécologie…
      « ressources renouvelables »,
      « recherche indépendante, éthique ».

      Créé en 2020 ; merci qui ? merci…

    • Je suis d’accord avec cette analyse, y compris pour l’analogie avec Röhm. Comme quoi…

      Mais vous devriez quand même arrêter d’abuser du futur à valeur de certitude.

      • Le problème c’est que vous ne voyez les néonazis que d’un côté.
        Il n’y a pas de « bons » néonazis ukrainiens et de « mauvais » néonazis russes, il n’y a que des salopards. Que Wagner et Azov s’entretuent: bon débarras!

  25. On peut aussi imaginer que Poutine finisse écrabouillé sous un char piloté par un ténor wagnérien.

    • Non, Prigojine est à l’origine un délinquant minable et une brute sans intelligence politique. Pouine est, quant à lui, un ancien kgébiste: c’est lui qui manipule la marionnette Prigojine. Ce dernier a donc la main de Vlad dans le fondement.

      • « …un délinquant minable » puis un marchand de hot dogs, puis un restaurateur
        dont la table est recherchée;Poutine y a mené des chefs d’Etat.

      • Particulièrement si Prigojine étale son ambition au grand jour de diriger un « état ».

  26. Mendax 12 mars 2023 At 7h00
    « …vos réponses que j’avais moi-même sollicitées. En psychologie ça s’appelle du hameçonnage. »

    Ne connaissant rien de l’analyse transactionnelle et du triangle dramatique de Karpman, j’y ai jeté un coup d’oeil.

    J’ai cru comprendre que c’est le persécuteur qui hameçonne…et qui pourra ensuite se poser en sauveur…

    Où en êtes-vous ?

    • En réalité, nous jouons tous simultanément les trois rôles. Je suppose que lorsque je m’en suis pris à Cyrano, j’étais dans celui du persécuteur. Mais à ce que j’en ai compris, le hameçonnage n’est pas spécifique à ce rôle particulier. La victime peut très bien hameçonner un sauveteur en puissance en se plaçant délibérément dans une situation dangereuse, comme un enfant qui fait l’imbécile pour attirer l’attention, par exemple. Et le sauveteur peut très bien se poser en défenseur d’un cause quelconque alors qu’on ne lui a rien demandé pour ensuite s’en prendre à quelqu’un qui ne manifeste pas d’intérêt particulier pour la cause en question. Mais la théorie du triangle dramatique est justement que c’est un processus dynamique dans lequel les rôles permutent en permanence. A mon sens, ça marche assez bien. Je ne suis pas quelqu’un d’assez équilibré pour l’appliquer de manière régulière à moi-même mais dans certains conflits observés de l’extérieur (suivez mon regard) on peut se rendre compte que c’est un outil très affuté. Voyez comment les alliances et les contre-alliances se forment dans les échanges sur les forums ;-).

      Je crois même avoir lu quelque part que les travaux de Karpman sont utilisés par les scénaristes.

      • La victime peut très bien hameçonner

        Et le persécuteur aime se faire passer pour une victime.

        • Ben, comme je l’ai écrit plus haut, les rôles ne sont jamais immuables : ils permutent en permanence. Mais ce ne sont QUE des rôles : au moment de la permutation, le persécuteur ne se fait pas « passer pour la victime », il la devient réellement. Exemple : la fille vient voir sa mère pour lui demander le droit de sortir ; pour n’importe quelle raison, la mère refuse (persécuteur) et la fille se met à pleurer (victime) ; le père arrive (sauveteur) et prend la défense de la fille ; la mère, frustrée d’être contredite et se plaint qu’on se ligue contre elle (victime) ; et ainsi de suite..

          Cela n’empêche aucunement qu’il y ait de vrais persécuteurs et de vraies victimes dans la réalité.

          Tenez, c’est une coïncidence, mais l’exemple suit bien mon propos :

          https://www.ouest-france.fr/grand-est/strasbourg-67000/strasbourg-il-agresse-des-passants-au-couteau-un-policier-qui-n-etait-pas-en-service-intervient-831f3f28-9585-11ed-a995-835f1c886dbe

          Dans le fait divers suivant, il se trouve que le policier en question est un copain. Dans ce cas de figure, aucune dynamique de Karpman : il y a bien une victime, un agresseur et un sauveteur, sans permutation.

          Un peu comme dans le cas de l’Ukraine, si vous voyez ce que je veux dire, malgré tout ce que les lourdauds ici sous-entendent en disant que « c’est plus compliqué que ça. »

          Incidemment, au sujet du fait divers, mon copain est indemne. Et il ne se considère aucunement comme un héros. Il est juste content que personne ne soit mort ni grièvement blessé.

          Et d’après lui, l’agresseur n’est pas un type radicalisé, contrairement à ce que dit l’article. Juste un délinquant lambda comme il n’y en a malheureusement que trop.

          Sinon, vous pouvez constater une tentative assez grossière d’hameçonnage de la part de Cyrano deux messages plus haut.

  27. Peut-on dire:  » les tables basses en acajou des îles, les épais tapis persans, les hookas allumés

    en nombre participaient aux orgies organisées par les cloutards maoïstes » ?

  28. « les tables basses en acajou des îles contribuaient aux orgies » ça ne colle pas bien non plus.
    Une table ne participe pas, ne contribue guère non plus à une orgie.

    En revanche, Les Nippons contribuent au redressement de la Chine, là oui…

    • et que pensez-vous de:

      « La voiture participe bien entendu à ces débauches… » ?

      Deuxièmement, je vous fais observer qu’il s’agit de cloutards maoîstes, sous-espèce aux moeurs très particulières;l’acajou des Iles les excite au plus haut point.

      Les Nippons contribuent au redressement de la Chine

      Les NiCHons contribuent au redressement de la Pine

      (variante amusante de :A la vue des Nippons…)

      • Une voiture ne participe pas, elle peut seulement Inciter à trouver les partenaires.
        Oui…

    • Il y a un peu plus d’un mois, les Américains ont autorisé le vaccin pour abeilles et vous n’en avez même pas dit le mondre mot .
      Que va-t-il se passer lorsque vous serez piqué par une abeille vaccinée ?

      • Oui, j’avais d’ailleurs écrit :
        « j’apprends que la maladie dite de la loque frappe durement les essaims d’abeilles américaines ;
        contrairement à la loque européenne, « une odeur fétide de putréfaction peut se dégager d’une colonie atteinte de la maladie au stade avancé.
        En ce qui concerne le vaccin, propre (?) à enrayer l’horrible maladie, on compte sur Lormier, pour nous en dire plus dans les mois à venir. »

        • « on compte sur Lormier »

          Il me semble qu’aidée d’abcmaths vous pourriez faire un excellent travail.

          Madame Hidalgo, maire de Paris a un problème avec les rats (encore aggravé par la grève des éboueurs); une solution serait peut-^tre de leur injecter du Pfizer:cela a si mal réuissi au 180 rats de laboratoire sur lesquels le produit a été testé que Pfizer a préféré ne pas pas publier les résultats.

  29. « … une odeur fétide de putréfaction peut se dégager … »
    Vous laissez entendre qu’aux USA, les loques manqueraient de fraîcheur ?
    Oui…

  30. Inciter à trouver les partenaires.

    InViter à trouSSer les partenaires. ?

    Dugong aime les gueux de Sacré Graal;il manipule ces gueux sans aucune crasse.

    Oui,il y a …

  31. abcmaths 12 mars 2023 At 16h03

    Que va-t-il se passer lorsque vous serez piqué par une abeille vaccinée ?

    Il y a des apiculteurs près de chez moi;il suffit de ne pas s’approcher des ruches.

    Je n’ai pas le souvenir d’avoir jamais été piqué par une abeille.

  32. Rhin qui déployait ses splendeurs verdoyantes et se déroulait en larges méandres jusqu’à l’horizon.

    verdoyantes, c’est la couleur de l’eau ?

    • Rappelez-vous cet autre texte d’Apollinaire : « le Rhin est ivre où les vignes se mirent »

  33. « …qui trouvent dans les trains la source d’une excitation érotique sans cesse grandissante.  »

    Elle grandit au fil du voyage, ou bien elle grandit de voyage en voyage ?

  34. « Nous avions trouvé un compartiment occupé par une jeune femme tirant vaguement sur le blond… »

    i) à cette époque,on pouvait voyager en chemin de fer sans réservation.

    ii) trouvé… par hasard ? ou en ayant examiné les potentialités offertes par les autres compartiments ?

    iii) une jeune femme tirant vaguement sur le blond… »
    a) expression ramassée (on fait l’économie de « dont les cheveux tiraient…)
    b) c’est peu flatteur ,et pas seulement à cause de l’adverbe « vaguemente;femme-objet,femme ramenée à un aspect,femme sommairement évaluée:elle pourrait faire l’affaire.

    On est fort loin de « ce fut comme une apparition »; c’est l’état typique des jeunes gens de vingt ans qui produisent de la téstostérone 0 la vitesse grand V, comme les Chinois produisent des i phones aujourd4hui.

  35. Mendax 12 mars 2023 At 19h33
    Dans le fait divers suivant, il se trouve que le policier en question est un copain. Dans ce cas de figure, aucune dynamique de Karpman …

    Mais,il s’agit d’un fait (divers);les individus concernés ne jouent pas des « rôles » ;il n’y a pas de théâtre.

  36. Mendax 12 mars 2023 At 10h40
    Je l’ai seulement lu en traduction, mais je ne pense pas que le terme originel soit « phishing », qui correspond à la pratique que vous mentionnez.

    i) non, ça ne se peut pas, le mot-valise étant apparu bien plus tard.

    ii) je n’ai pas trouvé de texte signé de Karpman où apparaisse le terme qui a été traduit par « hameçonner »… mais des disciples utilisent le verbe « to hook » qui, à mon avis est fort mal traduit par le néologisme hameçonner ; (bien que « hook »,substantif soit bien le hameçon)

    • Comment dit-on, en anglais, le fait de répandre de la nourriture sur une nappe d’eau pour faire venir les poissons — appâter, en fait ?

      • Mes notions d’anglais sont limitées mais pour ce qui est de la pêche je me débrouille assez bien. Appâter se dit to bait, un appât a bait. Certains rapprochent « bait » de boëte, qui n’est plus guère utilisé en français mais désigne l’appât, ou l’amorce. En rivière appâter se dit amorcer, et ce que l’on jette à l’eau est l’amorce.
        En chasse sous-marine « bait » devient « burley », et l’on peut rencontrer chez les spearos US ou australiens  » to burley ».

  37. « le prince Mony Vibescu et son valet Cornabœuf »

    Cornabœuf ou Cornabœux ?

    « Porc infâme, s’écria le prince, le viol de cette fille morte que tu devais épouser selon ma promesse, pèsera lourd sur toi dans la vallée de Josaphat. Si je ne t’aimais pas tant je te tuerais comme un chien. » Cornabœux se leva sanglant en refoulant les derniers hoquets de sa dégueulade. Il désigna Estelle dont les yeux dilatés contemplaient avec horreur le spectacle immonde … »

    Le Maestro enseigna quelques temps dans une banlieue de Paris appelée Les Ulis*;un regard sur Google map nous apprend qu’un quartier de cette banlieue s’appelle Courtaboeuf…

    Y aurait-il eu télescopage, mélange, trahison de la mémoire ?

    * avec, nous avait raconté le Maestro le plus grand hypermarché Carrefour de France.

  38. Train+baise>>dégobillage:

    Un peu avant la jouissance il introduisit sa main dans la vulve encore tiède et y faisant entrer tout son bras, il se mit à tirer les boyaux de la malheureuse femme de chambre. Au moment de la jouissance il avait déjà tiré deux mètres d’entrailles et s’en était entouré la taille comme d’une ceinture de sauvetage.

    Il déchargea en vomissant son repas tant à cause des trépidations du train qu’à cause des émotions qu’il avait ressenties.

  39. Et puis la baise en chemin de fer,ce n’est pas de tout repos:

    Cornabœux avait passé son nœud court et gros dans l’anus dilaté de Mony qui gueulait : « Cochon de chemin de fer ! Nous n’allons pas pouvoir garder l’équilibre. »

  40. Jean-Paul Brighelli 13 mars 2023 At 6h08
    Comment dit-on, en anglais, le fait de répandre de la nourriture sur une nappe d’eau pour faire venir les poissons — appâter, en fait ?

    to bait (bait,substantif, l’appât)…. MAIS ATTENTION !

    bear baiting, par exemple:l’ours étant attaché, on l’agace , on leprovoque on l’excite, par exemple en le piquant ;d’où la théorie de Mearsheimer sur l’Amérique et la Russie: on provoque constamment la Russie,en organisant des manoeuvres militaires à sa frontière (baiting) jusqu’à ce qu’elle s’énerve et envahisse un pays…alors on la saigne (bleeding) en s’arrangeant pour faire durer les combats.

    Je suis tombé là-dessus, un endroit dans la Marne,très fréquenté par les amateurs britanniques de stupeurs opaques. Je crois que les spécialistes parlent d' »amorçage ».

    https://carpe-passion51.com/EN/amorcage.php

    • voir

      Un lointain lecteur 13 mars 2023 At 9h38

      dont je n’avais pas lu le commentaire avant de vous répondre,Maestro

  41. Jean-Paul Brighelli 13 mars 2023 At 6h03
    Où diable êtes-vous allé chercher ça ?

    Fastoche…:sur le site du lycée.

    Ce que j’aurais bien aimé trouver,c’est le reportage sur la visite de François Mitterrand, lorsque il est venu nommer la salle.

  42. Jean-Paul Brighelli 13 mars 2023 At 6h03
    Il ne vous reste plus qu’à diffuser la photo de la créature que j’y retrouvais…

    i) Je ne crois pas qu’une telle photo existe

    ii) Un hypermarché, c’est chouette pour l’érotisme ? Rien de plus sinistre qu’une zone commerciale de banlieue.

  43. Macbeth Acte V, scène 7

    [Before the Macbeth castle. Trumpets sound as the two armies clash. Enter Macbeth]

    Macbeth
    They have tied me to a stake; I cannot fly,
    But, bear-like, I must fight the course. What’s he
    That was not born of woman? Such a one
    Am I to fear, or none.

  44. Un événement post-vaccinal parmi d’autres: décès d’un enfant de onze ans.

    Clinical courses: The patient was a 11-year and 11-month-old male.
    The patient had no special note of family history.
    On 13Dec2022 at 19:00 ( 3 hours 20 minutes after the vaccination), the patient experienced unspecified event.
    On 13Dec2022 (after the vaccination), the outcome of the event was fatal.
    The course of the event was as follows: At 19:15, the patient was found by his family member with his face immersed in the bathtub, and they called for emergency services.
    He was bathing around 18:40, but no information was available after the bath.
    They also said that, before the bath, he had no appetite.
    At 19:30, when paramedics arrived, he was in cardio-respiratory arrest(CPA) (asystole with early waveforms).
    The paramedics obtained an intravenous line, administered adrenaline every 3-4 minutes, and performed cardiopulmonary resuscitation during transport.
    At 19:57, the patient arrived at the hospital.
    He once showed pulseless electrical activity(PEA) but soon went into asystole, which repeated but did not result in a return of spontaneous circulation.
    At 21:07, his death was confirmed.

    https://en.side-effect.jp/adverse_events/2535782

    NB Le site du VAERS est assez difficile à conulter directement;heureusement, certains médecins soucieux de leurs patients (ici des Japonais) nous facilitent les choses.

  45. Coup d’oeil rétrospectif:2019, le Docteur Frankenstein (alias Rick Bright s’enthousiasme pour la possibilité de créer, grâce à l’ARN messager,un « vaccin universel contre la grippe »;à aucun moment,aucun des participants ne parle de patients et de la possibilité d’effets néfastes.
    Pure obsession de la technique et de l’innovation.
    https://www.c-span.org/video/?465845-1/universal-flu-vaccine

    Ce qui nous pend au nez: ils veulent que tous les vaccins soient de type ARN;pour cela ils ont besoin d’un traité mondial avec l’OMS (c’est-à-dire Bill Gates) obligeant tous les gouvernements de la planète à se soumettre à ses diktats.

    https://www.c-span.org/video/?465845-1/universal-flu-vaccine

  46. Coup d’oeil rétrospectif:2019, le Docteur Frankenstein (alias Rick Bright s’enthousiasme pour la possibilité de créer, grâce à l’ARN messager,un « vaccin universel contre la grippe »;à aucun moment,aucun des participants ne parle de patients et de la possibilité d’effets néfastes.
    Pure obsession de la technique et de l’innovation.
    https://www.c-span.org/video/?465845-1/universal-flu-vaccine

    Ce qui nous pend au nez: ils veulent que tous les vaccins soient de type ARN;pour cela ils ont besoin d’un traité mondial avec l’OMS (c’est-à-dire Bill Gates) obligeant tous les gouvernements de la planète à se soumettre à ses diktats.

  47. Surmortalité chez les injectés en Angleterre et au Pays de Galles en 2022-2023:

    UK Gov. confirms England & Wales have suffered 63k Excess Deaths in just under a year & BBC News has accidentally admitted the COVID Vaccine is to blame.

    [ Statistique officielle:sur un peu moins d’un an surplus de morts (morts attendues/morts effectives) de 63 000; BBC news a ,sans le vouloir, reconnu que c’était dû aux injections.]

    https://expose-news.com/2023/03/11/bbc-admits-c19-jab-blame-63k-excess-deaths-uk/

    NB En France, pays au régime hérité de Louis XIV, on continue à cacher la vérité.

  48. burley fishing (pas nécessairement pêche sous-marine)

    deux phases avant la pêche proprement dite :l’amorce (burley) est placée entière dans un seau spécial qu’on immerge puis le szau est remonté et on écrabouille l’amorce (burley) avant de redescendre le seau.

    Ensuite pêche à la canne à pêche avec appât(bait) sur le hameçon.

    NB des similtudes avec la drague (de meufs)

    https://www.youtube.com/watch?v=CpS0qIldMtQ

    • Compte bancaire : le droit réel du déposant est un droit de créance contre la banque, qui conserve le libre usage de sommes ainsi mises à sa disposition…
      La banque peut « s’opposer » à leur récupération : cf Grèce et Canada (camionneurs).

    • J’ai fortement l’impression que le mot « burley » ne s’emploie pas au Royaume Uni,où l’on parle simplement de « ground bait ».

      Vous pourriez vérifier ?

      NB en chasse sous-marine à l’arbalète ,on ne met pas d’appât sur le harpon, évidemment.

      • Burley c’est spécifique à la chasse-sous-marine et c’est d’abord américain, puis australien sudaf et néo-zélandais. Le burley ne se met pas au bout du fusil, c’est soit un poisson que l’on déchiquète petit à petit en le grattant avec un couteau à dents, et dont les rognures tombent lentement vers le fond, soit une grossière concassée de petits poissons, sardines le plus souvent, maintenue dans un filet qui flotte en surface et qui laisse échapper de petits morceaux.
        En Polynésie le chasseurs locaux accrochent un appât, poisson entier, sur une fourchette fixée sous leur fusil.

  49. Cornabœuf ou Cornabœux ?

    Chez Apollinaire, c’est Cornabœux.

    Peut-être le Maestro est-il influencé par le souvenir de ses rencontres érotiques à l’hyper de Courtabœuf .

  50. Grand philosophe Finkielkraut, phare de la pensée,summum de l’esprit critique:je me suis fait injecter quatre fois et je n’ai eu aucun effet indésirable;c’est la preuve que ce vaccin est sans danger.

    https://www.youtube.com/watch?v=V3PRxG_UNDY

    NB En face de lui, le jeune Bellamy soulève quelques points intéressants.

    • C’est la déclinaison, lente mais certaine ; le cerveau ne va pas tarder à suivre…

  51. Villani, salaud, le peuple aura ta peau.

    Tu signes un rapport de ta commission d’enquête dans lequel la communication d’Umlil est réduite à presque rien.
    Ton but:réduire l’hésitation à se faire vacciner,en partant de ton credo:le vaccin est sûr et efficace;

    Tu étais bien à même de constater les manipulations macronistes des chiffres;tu n’as rien dit;

    • Mille mercis pour ce lien! Je commande aussitôt cet ouvrage qui risque de devenir mon livre saint.
      Et merci aussi pour le lien qui vient de me faire découvrir cette magnifique chanson intitulée « la sodomie ça fait péter »: j’en pleure de rire devant Roxanne consternée qui ne veut pas croire que son collègue agrégé de lettres ait pu faire la promotion d’un truc pareil. Je me réjouis déjà de diffuser cet hymne dans les mariages, baptêmes et enterrements.

    • Oui, « on » en dit que du bien ; mais faire un promo de tik tok, c’est mal – certes, c’est du tik tok, ça ne dure donc que 43 secondes.
      Ici, y’en a pour tous les goûts ; mais pas pour tous les portefeuilles – cf les prix des divers produits proposés par l’I.A. L.

  52. « Jean Yanne » — dont les rouflaquettes de voyou et les vestes made in le Carreau du Temple

    … »

    Y a-t-il eu jamais des ateliers de confection dans le Carreau du Temple ? A ma connaissance,non. Le Sentier,c’est juste à côté,oui;mais le Carreau du temple abritait des boutiques, pas des ateliers…à moins que Lormier ne se trompe.

    https://www.youtube.com/watch?v=j6e4g8AExK0&feature=youtu.be

  53. Jean-Paul Brighelli 13 mars 2023 At 21h16
    Il y en avait — j’habitais rue de Poitou à l’époque.

    Voulez-vous parler du Carreau du Temple strict aux sangsues ou bien du quartier environnant ?

    Des ateliers de confection dans le 3ème, oui, tout le monde sait qu’il y en a …mais dans l’enceinte mëme du Carreau ?

    D’ailleurs si l’ensemble a été transformé,c’est en partie oparce que les concessionaires n’y venaient plus guère.

    PS La rue du Poitou, ce n’est pas vraiment le quartier du Châtelet…or ils vous arrive de dire: « jeune professeur, je pouvais habiter un 5 pièces dans le quartier du Châtelet… »

    https://www.apur.org/sites/default/files/documents/128.pdf

    • J’ai habité rue de Seine, de 72 à 75, puis rue du Poitou de 76 à 80, puis rue de Rivoli, de 80 à 85, et enfin rue du Poteau, dans le XVIIIe — jusqu’en 98. Voilà. Satisfait ?

  54. Complément d’information:
    Règlementation australienne sur la pêche;ce qu’il n’est pas permis d’utiliser comme amorce (berley ou burley).

    Il est interdit d’utiliser comme berley de l’utérus de femme:on sait qu’il en existe en abondance, depuis les injections,car de nombreuses femmes inoculées au MRNA finissent par devoir se faire hystérectomiser.

    Plus généralement,il est interdit d’utiliser de la tripe ou de la viande de mammifère.

  55. Dick Fosbury, spécialiste américain de la gestion d’énergie appliquée au saut en hauteur, est mort.

    Chez nous, les spécialistes en énergie de EELV préconisent le plongeon en avant

    Mais, pour sauter haut il faut courir vite…

  56. Dick Fosbury m’a permis de discourir des heures devant élèves sur le thème de l’énergie et de ses transformations (du saut en hauteur au saut à la perche, en passant par les lancers)

  57. Jean-Paul Brighelli 13 mars 2023 At 23h49
    J’ai habité rue de Seine, de 72 à 75, puis rue du Poitou de 76 à 80, puis rue de Rivoli, de 80 à 85, et enfin rue du Poteau, dans le XVIIIe — jusqu’en 98. Voilà. Satisfait ?

    Oui, merci Maestro.

  58. Des ateliers de confection dans l’enceinte du Carreau du Temple?

    J’en doute beaucoup, beaucoup;d’ailleurs je n’a i pu trouver aucune source me prouvant le contraire;des fripiers oui, peut-être quelques boutiques de vêtements neufs,oui…Des ateliers ?

    J’ajoute que même à l’époque où le Maestro habitait rue du Poitou, on fabriquait assez peu dans le Marais; la fabrication s’était déjà largement déplacée vers la Tunisie.

    Ce qu’on voyait beaucoup (et qu’on voirt encore) c’était des boutiques de gros et demi-gros, dont la plupart acceptait de vendre au détail.

    On ne peut pas dire qu’existait un style uniforme,de mauvais goût…car tous les styles existaient; Lipsic a commencé là avant d’ouvrir Place des Victoires.

    Les costumes de Jean Yanne me feraient plutôt penser à Armand Thiéry.

    https://www.lemonde.fr/culture/article/2014/02/20/le-carreau-du-temple-a-paris-renait-en-beaute_4370628_3246.html

  59. yrano58 14 mars 2023 At 8h04
    Avec les confinements, ils ont détruit les jeunes.

    Oui, ils ont détruit leur psychisme.

    Et avec le prétendu vaccin ils ont détruit la santé de beaucoup de jeunes gens.

    Une myocardite à 15 ans,ça signifie une surveillance cardiologique jusqu’au dernier soupir, une retsriction énorme des possibilités sportives et le risque d’une mort précoce.

  60. En ces temps reculés, des années ’70, il existait un petit marché, rue du Poteau ; de même que le marché rue St Antoine (entre le métro St Paul et Bastille), qui réveillait très tôt le matin.
    Ayant vécu rue de Rivoli, JPB a donc sans doute connu Angelina et Smith&Son, où, au 1er étage, on pouvait boire du bon thé – et Galignani.
    Et même que j’ai peut-être croisé JPB, rue de Seine, souvent empruntée pour le quai Malaquais, & co…

  61. Mendax 14 mars 2023 At 5h47
    La Serbie soutient maintenant les sanctions (qui ne servent à rien mais que les russes comme les chinois aimeraient bien voir supprimées) contre la russie :
    C’est vraiment curieux cette tendance qu’ont les « peuples frères » de la russie à vouloir sortir de son influence, non? Encore un coup de la CIA.

    Plus exactement, le Minsitre serbe de l’économie souhaite que la Serbie applique des sanctions contre la Russie;ce n’est pas encore fait.

    Raison: la Serbie, en restant neutre ,a déjà payé un prix élevé;il ne dit pas quel prix.

    Bien sûr, les Russes disent que c’est la pression américaine qui pourrait amener la Serbie à appliquer des sanctions contre la Russie.

    Naša zemlja već plaća veliku cenu zbog neuvođenja sankcija Rusiji i to postaje neizdrživo. Ja kao ministar privrede da gledam koliki se pritisak vrši na predsednika Srbije Aleksandra Vučića, a da mi ćutimo, to ne mogu da prihvatim.

    https://twitter.com/MinistarBasta/status/1635286711952629763

    • Sur la manipulation qui a abouti aux bombardements meurtriers sur notre allié (de la 2ème GM) serbe par les criminels de guerre de l’OTAN, lire « Désinformation, flagrant délit » de Vladimir Volkoff.

        • Du même auteur et sur le même thème: « la crevasse » (ce n’est pas une étude, comme la précédente référence, mais un roman absolument bouleversant). Il évoque le martyre du peuple serbe, massacré d’abord par les oustachis fascistes d’Ante Pavelic (le Bandera croate), puis par les islamo-nationalistes albanais soutenus par l’Otan.

  62. Dugong
    14 mars 2023 At 9h23
    Dick Fosbury m’a permis de discourir des heures devant élèves sur le thème de l’énergie et de ses transformations (du saut en hauteur au saut à la perche, en passant par les lancers)

    Sachant que dans le sport professionnel, recherche et triche vont souvent de pair (produits dopants, EPO, moteurs électriques dans les vélos, carburants illégaux en course automobile etc.), peut-on imaginer un système de « ressorts » dissimulé dans les perches pour propulser les perchistes encore plus haut ? Ou bien un système de même nature, hyper-miniaturisé, dissimulé dans les chaussures des sauteurs en hauteur ? Un petit moteur électrique dans les javelots ?
    Question posée aux physiciens plus ou moins en herbe, et aux petits génies du bricolage.

    • Le nombre de paramètres à maîtriser dans le transfert optimum d’énergie cinétique en énergie élastique est tel qu’un système caché d’aide au saut (du genre ressort précontraint à l’intérieur de la perche) serait probablement contreproductif. A cela s’ajoute l’instant idéal (s’il existe) de la mise en action du zimbrec.

      Peut être dans quelques décennies avec des IA comme perchistes ?

      NB : la règlementation ne limite ni la longueur ni la largeur, ni les matériaux de la perche qui doit être lisse

  63. (2)
    Le presque 2ième moitié consacrée à un histoire de l’Ukraine ;
    (Pas mal de « euh », mais j’ai pardonné, parce que vraiment intéressée ; des « euh » qui furent, forcément, inconnus de Dugong, passionné et passionnant, sans aucun doute, sur le saut en hauteur…
    Prendre son élan : un peu comme avant le décollage (j’adore), où l’avion s’est immobilisé, les moteurs vrombissent, de + en + fort, avant qu’il s’élance, de + en + vite, et qu’il décolle…).

    https://www.youtube.com/watch?v=6m4dpuQ4A-U

  64. Il n’y a pas de croissance particulière du nombre de morts par cancer…la cause qui croît le plus vite, c’est la cause inconnue.

    Statistiques pour le Royaume Uni: 2019: 522 morts de cause inconnue;2020: 1464 morts de cause inconnue; 2021:3362 .

    Quels sont les symptomes avant-coureurs d’une mort de cause inconnue ? On ne les connaît pas;la prochaine épidémie pourrait bien être une épidémie de causes inconnues.

  65. Dans la dernière « Revue » de « Front Populaire (j’en commence la lecture), Onfray réussit, une fois de plus, un brillant édito ; ce bonhomme a du talent.

    Sujet « Tyrannie des minorités » ; de quoi faire !
    Nous vivons actuellement « le retour des tribus », la tribu fonctionnant, en effet, « sur le principe de la tyrannie de la minorité.»
    Je pioche :
    « la loi de la jungle est un oxymore : là où il y a loi, la jungle n’est plus. La loi de la jungle, c’est le nom parfumé de la sauvagerie. C’est aussi celui de notre postmodernité. »

    Les « tribus périphériques » – y compris dans les petites villes – ces « espaces d’une tribu », « pudiquement nommés territoires perdus de la République… ont « leur chef, leurs femmes, leurs soldats »… et « leur musique, primitive, hurlée, vociférée, agressive, chants de guerre »…

    Mais :
    « Cette microsociété tribale échevelée, se double d’une microsociété du même type, bien peignée et propre sur elle : celle de nombre de patrons du CAC 40 et de leurs clones qui, eux aussi, fonctionnent de façon tribale, sans foi ni loi, sans autre règle que celle de leur business et la possibilité de s’enrichir au détriment de ce qui n’est pas leur tribu. »

    « les tribus périphériques vendent leurs drogues, comme les tribus mondialisées leurs marchandises. »

    « Les tribus du Cercle de la raison libérale mènent le même combat que celui des tribus du Cercle des dealers : ils on en commun la religion de l’argent qui est, dans la civilisation, la sécrétion glandulaire du mâle dominant »

    • Très bonne comparaison entre les traders et les dealers: c’est la même mentalité et quasiment le même métier (d’ailleurs les seconds fournissent les premiers).
      Le traders spéculent sur la vie des salariés, les dealers spéculent sur la mort de leurs clients.
      Les deux ont l’esprit en marche.

  66. https://www.closermag.fr/vecu/faits-divers/suicide-de-lucas-revelations-sur-le-quotidien-difficile-de-ses-harceleurs-apres-le-drame-1700917?utm_campaign=partenariat&utm_source=yahoo-actu&utm_medium=flux

    Ils sont retournés à l’école…Ils n’ont pas fanfaronné longtemps. Il y en a un qui a pleuré. Faudrait les plaindre ces crevures de petits fachos homophobes?
    La seule chose que je regrette, c’est qu’il n’y a plus de bagne pour enfants, comme dans « Toinou » (Antoine Sylvère) pour les faire souffrir.
    Lucas, lui, ne retournera jamais à l’école.

    • Si j’ai bien compris, les harceleurs présumés n’ont pas encore été jugés:

      « Lors de leurs auditions, les mis en cause, deux filles et deux garçons, scolarisés dans le même établissement que Lucas, ont uniquement admis avoir proféré à plusieurs reprises des moqueries à l’encontre de leur camarade », avait expliqué Frédéric Nahon, le procureur de la République, le 27 janvier dernier.Le lendemain, c’est Béatrice Founès, l’avocate d’un des accusés, qui avait pris la parole. « Il ne reconnaît absolument pas avoir harcelé son camarade », avait-elle d’abord indiqué avant de poursuivre : « On lui reproche des faits de harcèlement, il conteste tout à fait fermement avoir dit ou commis quelque harcèlement que ce soit à l’encontre de Lucas ».

      Quoi qu’il en soit, il paraît très étonnant que ces mômes retournent dans leur établsissement.

      Dernière chose:à treize ans peut-on être sûr d’être homosexuel ?

      • « Dernière chose:à treize ans peut-on être sûr d’être homosexuel ? »

        Philippe d’Orléans, le frère de Louis XIV, le savait avant dix ans.

        • Beaucoup de collégiens se font harceler par leurs camarades;tous ne se suicident pas (un suicide à treize ans, c’est extrêmement rare*).

          Attendons le prcès des « harceleurs » pour savoir s’ils sont totalement responsables du suicide de Lucas.

          * C’est à cet âge que le fils d’Antoine Culioli (célèbre imposteur corse) s’est suicidé,son père lui faisant vivre un enfer.

          Une semaine plus tard, Culioli arborant son petit sourire satisfait habituel, allait pérorer au « Musée Pédagogique »,devant un auditoire captif.

          Suicide de Lucas:chercher du côté du père, après avoir relu La Lettre au Père de Kafka.

  67. Perche et politique (suite)

    Je me demande quelles sont les relations entre Bubka et Zelensky.

  68. WTH 14 mars 2023 At 13h24
    « Ayant vécu rue de Rivoli, JPB a donc sans doute connu Angelina et Smith&Son… »

    Il habitait côté Chatelet.

    « Et même que j’ai peut-être croisé JPB, rue de Seine… »

    Comment osez-vous ?
    Si vous l’aviez croisé, vous vous seriez arrêtée, vous seriez tombée en pâmoison et vous vous en souviendriez.

    • Complètement d’accord avec vous.
      Rue de Seine, WTH a, tout au plus, croisé l’abbé .
      Oui…

    • J’habitais dans l’immeuble (au 91) où vivaient ensemble Catherine Deneuve et Marcello Mastroianni, que je croisais parfois dans l’escalier.

  69. WTH 14 mars 2023 At 14h29
    « les tribus périphériques vendent leurs drogues, comme les tribus mondialisées leurs marchandises. »

    Ca me rappelle un passage de Junky (William Burroughs):

    Many junky-pushers are glad to see a new addict for economic reasons. If you have a commodity you naturally want customers, provided they are the right kind.

    Many junky-pushers are glad to see a new addict for economic reasons.
    [Beaucoup de drogués-dealers sont contents de voir arriver un nouvel accro,pour des raisons économiques.]

    If you have a commodity you naturally want customers
    [ Si vous avez une marchandise,naturellement vous voulez des clients.]

  70. Réduction des inégalités scolaires,comment ?

    i) On se souvient d’une idée du Maestro:tuer les bons lycées en les obligeant à accepter les nuls.

    ii) Voici une autre idée:s’attaquer au problème dès l’école primaire:

    ll existe deux manières de réduire les inégalités face à la lecture. La première est de tenter de développer le vocabulaire des enfants de milieux populaires dès les premières années de leur vie. …
    C’est simplement prendre le problème à l’envers. Il serait à la fois plus juste et plus efficace de repousser d’un an l’âge d’apprentissage de la lecture à l’école. La lecture dès six ans n’a aucune utilité d’un point de vue éducatif, mais a pour effet… de mettre très vite en situation d’infériorité les jeunes enfants des classes populaires.

    Attendre le CE1 pour enseigner la lecture réduirait les inégalités sociales à l’école
    Reporter l’apprentissage de la lecture à l’école d’un an… changerait probablement peu les pratiques des parents favorisés qui continueront à l’évidence à apprendre à lire à leurs enfants avant l’âge scolaire d’entrée dans la lecture… mais les enfants des milieux les moins favorisés, âgés d’un an de plus, disposeront d’un socle plus complet de mots, réduisant les écarts en niveau de lecture.

    https://www.inegalites.fr/apprentissage-precoce-de-la-lecture-et-inegalites

  71. Jean-Paul Brighelli 14 mars 2023 At 17h10
    J’habitais dans l’immeuble (au 91) où vivaient ensemble Catherine Deneuve et Marcello Mastroianni, que je croisais parfois dans l’escalier.

    Catherine Deneuve,bien que blonde, ce n’est pas votre genre,n’est-ce pas ? Vous la snobâtes.

  72. Dugong 14 mars 2023 At 14h45
    Le nombre de paramètres à maîtriser dans le transfert optimum d’énergie cinétique en énergie élastique est tel qu’un système caché d’aide au saut (du genre ressort précontraint à l’intérieur de la perche) serait probablement contreproductif.

    Qu’est-ce qui a permis ces progrès en saut à la perche ?

    Les nouveaux matériaux y sont sans doute pour quelque chose.

    On entend souvent dire :ce n’est pas le ski qui fait le skieur;c’est vrai mais un mauvais skieur avec de mauvais skis skie encore plus mal que s’il en avait de bons.

    Il doit y avoir de sacrés trucs dans ces perches :de la fibre de carbone ?

      • Driout me manque… Et ce n’est pas les trois abrutis qui nous sont tombés dessus depuis son départ qui vont ne pas me le faire regretter !

  73. Lormier 13 mars 2023 At 15h34
    Cornabœuf ou Cornabœux ?

    Chez Apollinaire, c’est Cornabœux. Pourtant le Maestro écrit « Cornabœuf ».

    Peut-être est-il influencé par le souvenir de ses rencontres érotiques à l’hyper de Courtabœuf .

  74. Un lointain lecteur 14 mars 2023 At 8h24
    Burley c’est spécifique à la chasse-sous-marine et c’est d’abord américain, puis australien sudaf et néo-zélandais.

    Je ne conais rien ni à la pêche ni à la chasse sous-marine…mais je me renseigne.

    En Australie,on parle aussi de « burley » (ou « berley ») pour la pêche à la ligne depuis un bateau; il existe des seaux spéciaux, perécs de petits trous qu’on immerge remplis d’appâts;l’idée est d’attirer les poissons,sans les nourrir;quandils seront suffisamment nombreux,mis en appétit,ils mordront plus facilement à l’appât accroché au hameçon.

    https://www.youtube.com/watch?v=CpS0qIldMtQ

  75. Lormier ne croit pas au tribunal de l’opinion publque;les petits camarades de Lucas vont avoir un procès;ils ont le droit de se défendre et je laisse les magistrats juger.

    (NB suicide d’enfant ? regardez du côté du père,relisez la Lettre au père ,de Kafka.)

    • Je ne crois pas au tribunal français des magistrats militants laxistes: il ne condamne pas un pervers qui a violé une gamine de 14 ans et qui récidive avec une vieille dame de 96 ans.

        • Je crois au Tribunal révolutionnaire.
          C’est ce qu’il faudrait pour juger les élites politiques et culturelles camées, corrompues et dégénérées.

      • C’était mieux du temps de Brighelli ! (La patronne était épanouie,évidemment !)

        Pressing 91
        91 Rue de Seine, Paris
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        André P
        André P
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        2 months ago
        Accueil minable de la patronne. Nous avons voulu lui montrer les taches sur le linge à être lavé et elle ne voulait pas regarder en disant, que ce n’était pas elle qui allait laver le linge, mais plutôt une usine en banlieue. Comme nous avons insisté à lui montrer les draps tachés, elle nous a mis à la porte en disant d’aller chercher un autre pressing. Femme insupportable! Je m’en doute bien qu’elle trouve quelqu’un qui la tolère avec son sale caractère. Passez loin!

        Et voilà ce que c’est d’être mal baisée !

    • Assez bon exposé de Quatrepoint (sur un sujet mineur,à mon avis) qui comporte une double énorme khonnerie:

      « Le « vaccin » Astra Zeneca est classique »;NON c’est un « vaccin » à vecteur viral (fonctionnant avec un virus génétiquement modifié…L’europe nous protège contre les tomates OGM mais pas contre les injections de virus génétiquement modifiés.)

      « On accuse à tort Astra Zeneca de provoquer des effets indésirables graves » ARCHI-FAUX:ce n’est pas du tout à tort;rappelons-nous la mort de l’étudiant en médecine de 24 ans,suivie de plusieurs morts de sexagénaires;finalement, cette substance a été retirée en catimini des étagères et offerte à des pays pays d’Afrique qui nous ont poliment recommandé de nous la foutre au khul.

      Et nous ne sommes pas les seuls à avoir cessé les injections d’Astra Zeneca.

      Des plaintes sont en cours;on n’en entend guère parler.

  76. https://twitter.com/AmauryBucco/status/1635699804700278786

    Tabassage et viol de la mamie de 96 ans: le mis en cause aurait des préjugés antisémites, baignerait dans le cannabis et considérerait que sa 1ère victime supposée (14 ans) était une « pute » car non voilée. Résumons: il serait violent, sexiste, antisémite, bourré de préjugés islamistes et toxico. On comprend donc pourquoi il ne s’est rien passé après la 1ère (supposée) agression sexuelle: c’est à peu près le même profil que Kobili Traoré (qui avait torturé et massacré Mme Sarah Halimi).

  77. « Jean-Paul Brighelli 14 mars 2023 At 17h10
    J’habitais dans l’immeuble (au 91) où vivaient ensemble Catherine Deneuve et Marcello Mastroianni, que je croisais parfois dans l’escalier. »

    Étonnant que vous les ayez croisés. Les deux vécurent ensemble de 1971 à 1975 (75 année de votre agrég’), et avant votre arrivée rue de Rivoli. Marcello est reparti en Italie à leur séparation pour partager sa vie avec Anna Maria Tato. À chacune de ses visites en France, il posait ses valises dans un hôtel charmant de la rive gauche, proche du lieu de résidence de sa fille quand elle était encore chez sa maman.

    • « Étonnant que vous les ayez croisés. Les deux vécurent ensemble de 1971 à 1975 (75 année de votre agrég’), et avant votre arrivée rue de Rivoli. »

      C’est sans doute pendant l’année 75 que le Maestro a pu rencontrer le couple Deneuve Mastoianni dans l’escalier de l’immeuble du 91 RUE DE SEINE.

      voir:
      Jean-Paul Brighelli 13 mars 2023 At 23h49
      J’ai habité rue de Seine, de 72 à 75.

      Ca se recoupe très bien.

      PS Où avez-vous pêché les renseignements sur Deneuve ?

      Je ne sais pas où elle habite aujourd’hui …je pense que c’est Rive gauche toujours (alors qu’elle a été élevée dans le 16 ième) Elle est très rive gauche;elle a donné ses idées pour la décoration d’une salle de cinéma du quartier latin et,pendant longtemps et peut-être encore maintenant,elle achetait son café chez un torréfacteur du quartier Gobelins.

      • Jean-Paul Brighelli 15 mars 2023 At 14h09
        Vous n’avez pas bien suivi.

        C’est à Gérard que ce discours s’adresse, n’est-ce pas Maestro ?

  78. cyrano58 15 mars 2023 At 7h41
    Je crois au Tribunal révolutionnaire.

    J’en frémis.

  79. cyrano58 14 mars 2023 At 18h01
    A 13 ans peut-on être sûr d’être un petit merdeux de facho homophobe?
    Oui.

    Allons, allons, vous ne savez rien de ces mômes.

    Vous projetez vos fantasmes.

    De toute façon, il y a une différence énorme entre tuer quelqu’un et le pousser au suicide.

    • Non, dans les deux cas la victime est morte.
      On peut même être un petit facho plus jeune encore: les derniers Hitlerjungend décorés par Hitler le 20 avril 1945 (lors de sa dernière sortie du bunker) avaient 11 ans je crois. Et ils se sont battus avec acharnement.

    • Vous n’avez rien compris, Lormier. Cyrano a probablement lu un bouquin sur le harcèlement, alors ça lui confère une autorité péremptoire et de première main sur le sujet, même s’il ne connaît rien de ces mômes qui sont forcément des « petits merdeux de fachos homophobes ».

      Nos tribunaux, écoles et hôpitaux ne fonctionnent plus très bien. Heureusement il existe des ultrasolutions pour chaque problème.

      • Ah vous cautionnez également l’homophobie? C’est cohérent quand on soutient un régime qui fête Bandera et finance le régiment Azov.
        Je préfère ne rien savoir de ce que vous pensez du supplice de Mme Sarah Halimi et de l’impunité de son tortionnaire.

          • L’invective, la violence verbale faute d’argument: encore un comportement viriliste typique des extrême-droitards.

          • 😂

            Mais c’est quoi vos arguments, pauvre cloche ? Vous décrétez que ces gamins sont des homophobes d’extrême-droite alors que vous n’en savez strictement rien. Pas plus que vous ne savez pour qui je vote ou ce que je peux penser de la sexualité de telle ou telle personne si tant est que ça puisse avoir pour moi le moindre intérêt. Et pourtant vous ne vous privez pas d’asséner à l’envi vos opinions catégoriques avec le dogmatisme le plus outrecuidant sur n’importe quel sujet et anathématiser d’emblée le type qui émettrait le moindre avis un tant soit peu différent du vôtre en lui prêtant des propos qu’il n’a jamais tenus.

            A force de rompre des lances avec vous depuis plusieurs mois, j’ai fini par me dire que vous ne vous rendez probablement pas compte de votre mauvaise foi. Alors oui, je préfère croire que vous êtes un peu neuneu, ça me permet de concevoir à votre égard un minimum d’empathie, parce qu’il m’arrive parfois moi aussi de l’être, comme tout le monde.

            Vous savez quoi ? Avec ma « différence », j’ai moi-même été victime de harcèlement quand j’étais jeune – pas au point d’en être acculé au suicide, mais je mentirais si j’affirmais que ce n’était pas extrêmement pénible. Eh bien ce serait tellement facile de dire que les coupables étaient des antisémites et des nazis en puissance. Ben non. C’étaient seulement des imbéciles comme il en existe à tous les âges, avec un meneur un peu pervers et trois suiveurs bien crétins. Je ne dis pas que ceux qui ont agressé ce pauvre gamin sont forcément du même bois – il est tout à fait possible qu’il y ait de véritables raclures homophobes dans le tas et peut-être même de petits nazillons – mais en vérité je n’en sais rien et vous non plus. En attendant, tout le monde a le droit d’être défendu, même les pires salopards. Et croire qu’un tribunal révolutionnaire serait préférable relève à mon sens d’une ingénuité dangereuse.

          • « Je crois au tribunal révolutionnaire. »

            Je croyais (!) que vous n’étiez pas croyant ? Que vous détestiez les croyants ? Que les croyants étant incapables de penser, leurs opinions s’en voient automatiquement disqualifiées ?

            Je ne sais plus quoi croire, moi…

          • Débile, pauvre cloche, neuneu: effectivement, vous n’anathémisez pas. Mais, une fois de plus, je ne peux que constater votre cohérence: c’est normal d’utiliser la violence verbale (l’insulte) quand on appelle sans cesse à la violence physique (la guerre), avec la peau des autres.
            Sinon, je sais déjà que vous ne croyez pas à l’existence des néonazis, même quand ils se revendiquent comme tels et affichent des insignes de la SS, comme les Azov d’Andreï Biletski. Donc, inutile de radoter.
            Enfin, une personne qui éructe des insultes homophobes et qui harcèle un homosexuel est…homophobe. Qu’il soit imbécile ou surdoué ne change rien au fait qu’il est d’abord une crevure. Vous parliez d’empathie: où est la vôtre pour ce gamin qui a préféré mourir plutôt que de continuer à subir les persécutions de petits monstres?

          • Où est la vôtre pour les milliers d’ukrainiens qui meurent à cause de Poutine ?

          • J’ai de la compassion pour les dizaines de milliers d’ukrainiens ET de russes qui meurent à cause de bellicistes comme vous, virilistes fascinés par la guerre, l’armée et le culte des armes.
            Moi je ne dénie pas la qualité d’humains aux russes qui se font tuer, victimes, comme les ukrainiens, de l’hubris de Poutine et de la prédation financière américaine.
            A la fin de votre guerre, les russes et les ukrainiens perdent (y compris la vie) et c’est Larry Fink qui gagne.

          • Pffffff… On peut aussi trouver votre attitude parfaitement hypocrite. Puisque vous vous octroyez ainsi le luxe de témoigner la même empathie à l’agresseur et à l’agressé, pourquoi ne pas faire de même avec les harceleurs homophobes, hein? Si ça se trouve, ils ont des parents horribles qui leur ont fait tellement de mal qu’ils n’ont aucun moyen d’avoir des repères moraux et qu’après tout, ce n’est pas de leur faute. Vous avez l’indignation sélective, voilà tout.

            J’aimerais bien savoir où vous auriez pu lire que je dénie aux russes la moindre trace d’humanité. Ce que j’affirme depuis le début en assez bonne connaissance de cause, je crois, c’est que c’est un peuple qui ne partage aucunement nos valeurs démocratiques. Les Lumières, ils ne connaissent pas. Pour reprendre les mots du Général Yakovleff, ils ont beau avoir une culture artistique fort développée, politiquement, ils restent proches des barbares de la Horde d’Or. Vu la façon dont ils se comportent en Ukraine (et avant ça, en Tchétchénie et en Syrie), c’est difficile de prétendre le contraire. Mais ça n’a rien à voir avec le fait de les déshumaniser ou je ne sais quoi. Ils veulent continuer à vivre sous une dictature ? Grand bien leur fasse, qu’ils assument ! Mais qu’ils laissent les ukrainiens et les autres peuples tranquilles.

            On dirait que vous avez comme d’autres ici un sacré problème de hiérarchisation des valeurs.

            Quant au procès que vous me faites à propos de mon « bellicisme » et de ma « posture viriliste », c’est bien la première fois de ma vie que quelqu’un me fait un reproche pareil. Si vous me croisiez dans la vraie vie vous constateriez par vous-même à quel point c’est risible. Si un jour l’intégrité de mon pays est menacée et que la vie des miens est en danger, j’aimerais simplement être capable de les défendre, tout aussi faible que je puisse être, et je suis certain que dans la même situation, vous réagiriez de la même manière plutôt que de chercher à négocier avec l’agresseur – parce que vous auriez pleinement conscience que cette dernière option ne vous sauverait pas, ni vous, ni vos proches.

          • « J’aimerais bien savoir où vous auriez pu lire que je dénie aux russes la moindre trace d’humanité ». Bah, juste dessous:
            « ils restent proches des barbares de la Horde d’Or. » et « Les Lumières ils ne connaissent pas ».
            Voilà.

            Essentialisation: vous réduisez le russe à un barbare conquérant et sanguinaire par nature.
            Amalgame: Poutine est cruel, tous les russes sont cruels.
            Préjujés racistes russophobes: ce sont des « barbares » incultes (qui ne connaissent pas les Lumières) et qui sont voués à la dictature.

            Pour info (1), les russes connaissent les Lumières: Diderot a séjourné au palais de Catherine II (qui avait été un mécène de « l’Encyclopédie » et parlait français) à St Petersbourg du 8 octobre 1773 au 5 mars 1774. Catherine, considérée comme un despote éclairé (Voltaire la surnommait « la Sémiramis du Nord » ), lui accordait de longs entretiens de plusieurs heures 3 fois par semaine. Cette amie des philosophes (elle correspondait avec Voltaire et Grimm) a acheté une large partie de la bibliothèque de Diderot, alors qu’il était ruiné par les dépenses liées à la publication de l’Encyclopédie. Diderot a rédigé pour elle des dizaines de mémoires sur des thèmes variés: éducation, économie, culture… Elle s’en est inspiré, notamment pour développer la création de journaux, de revues scientifiques et littéraires. A la mort de Voltaire, Catherine II a acheté la bibliothèque et les manuscrits de l’auteur de Candide: les chercheurs peuvent consulter à l’Ermitage des livres annotés de la main même du philosophe. Bref, pour les russes qui « ne connaissent pas les Lumières », vous vous plantez complètement. Un élève de 4ème sait que Catherine II était un despote éclairé qui a contribué à la diffusion des idées des Lumières.
            Pour info (2) c’est l’idéologue nazi Alfred Rosenberg qui a popularisé le concept « d’Untermensch/sous-homme ». Dans cette catégorie, il classait bien sûr les Juifs, mais aussi les Roms et les Slaves, notamment les russes qualifiés de « barbares orientaux » et de « hordes de l’Est » et destinés, selon lui, à l’anéantissement ou à l’asservissement. « barbares », « horde »: vous feriez bien d’être plus circonspect en ce qui concerne vos emprunts en matière de vocabulaire pour qualifier le peuple russe. J’espère qu’il s’agit, comme dans le cas des Lumières, d’une totale ignorance historique plutôt que d’un choix délibéré de mots très connotés politiquement et qui renvoient aux heures les plus sombres de notre histoire.

          • Oh mon dieu vous m’apprenez un truc, là. Diderot voulait relocaliser l’entreprise de l’Encyclopédie en russie mais Voltaire il était pas d’accord. Donc les russes connaissent les Lumières.

            Ben non. Les Lumières et tout le système de valeurs qui va avec, ils connaissent pas, tout simplement parce que s’il y a bien eu tentative d’infuser ces idées chez eux, ça n’a jamais pris, c’est tout. L’abolition du servage en russie, c’est seulement vers le milieu du XIXe siècle, et encore. Mais même là, la russie est un cas particulier parce que l’esclavage pouvait se pratiquer entre gens du même groupe social. C’est dire s’ils n’ont pas la même mentalité que la nôtre.

            J’ai cru comprendre que vous connaissiez bien l’Afrique. Je n’irai pas vous donner des leçons sur la manière dont vit un gabonais ou un sénégalais, mais je sais que l’un comme l’autre ont une culture fondamentalement différente de la mienne. Pour le russe, c’est pareil. Et ça n’a rien à voir avec le fait de dénier l’humanité de qui que ce soit. Vous êtes le premier à venir réclamer qu’un étranger dans notre pays doit avant tout respecter nos valeurs s’il veut être accepté, ce qui me semble parfaitement légitime. Pourquoi croyez-vous que les russes ont fini par être virés du Conseil de l’Europe et de la Cour des Droits de l’Homme ?

            Quant à l’essentialisation, excusez-moi mais vous repasserez : vous faites très bien ça quand vous dites que les ukrainiens sont des nazis, ou bien que moi j’en suis un parce que je m’indigne de la façon dont se comporte le peuple russe. (Ou quand vous laissez entendre que les russes connaîtraient les Lumières parce que Catherine II avait accueilli Diderot, c’est aussi con que de dire que les russes seraient des barbares parce que Poutine en est un – chose que je n’ai jamais dite, mais bien que la culture russe est barbare parce que la manière dont ils se comportent en Ukraine l’atteste fort nettement. Et ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres de l’histoire longue et sanglante d’un pays qui n’a jamais réellement été capable d’embrasser les valeurs de la démocratie.

            Mais je comprends que vous préfériez penser que je suis juste une sorte de nazi, c’est plus simple.

            Oui, je juge que la culture européenne est meilleure que les autres. C’est sûr que la mode chez nous est plutôt de battre sa coulpe alors ça surprend quand j’ose proférer pareille énormité alors que TOUS les peuples dans le monde entier sont TOUS persuadés que LEUR culture est la meilleure de tout l’univers.

            Apparemment, il n’y a que lorsque cette affirmation est vraie que la clamer haut et fort est embarrassant.

          • Si les russes sont barbares après leurs interventions en Tchétchénie et en Ukraine, que dire des américains et de leurs interventions au Vietnam (massacre de My Lai) et en Irak (famine provoquée par le criminel de guerre Bush)?
            L’histoire de la Russie est « longue et sanglante »… L’histoire de France aussi: Expulsion des juifs par Philppe le Bel, Guerre de Cent Ans, guerres de religions, collaboration sont des exemples peu philanthropiques. L’histoire des EU, quant à elle, se fonde sur le génocide des amérindiens et la déportation des africains. L’Ukraine n’est pas non plus peuplée de bisounours, comme en témoigne son passé lourdement collaborationniste, sa complicité dans la Shoah par balles et la politique d’apartheid menée par le nationaliste Porochenko à l’égard des russophones du Donbass. Quant à l’histoire de l’Allemagne, elle trouve son aboutissement dans l’ignominie avec la période d’expansion nazie, période nazie qui a connu un coup d’arrêt grâce à Stalingrad et au sacrifice de vos « hordes barbares » russes. Sans Stalingrad, vous et moi ne serions peut-être pas là pour débattre.
            Prétendre que la Russie n’a pas connu les Lumières, c’est soit de l’ignorance (ce qui est excusable), soit du négationnisme (ce qui ne l’est pas). Tandis qu’au plus haut de l’Etat en France, on conchiait Voltaire et on le censurait, il était célébré par Catherine II.
            Enfin, quand on emprunte son vocabulaire au lexique nauséabond d’Alfred Rosenberg pour qualifier et essentialiser un peuple entier, on est disqualifié et on ne donne pas de leçons de morale.

          • Hiérarchisation des valeurs, je vous dis.

            Oui, l’histoire de France est sanglante. Tout comme celle de l’Allemagne, des Etats-Unis ou d’autres pays.

            Celle de la russie est mille fois pire.

            Et encore aujourd’hui.

            Allez, bonne journée.

        • Votre « hiérarchisation des valeurs » n’est rien d’autre qu’une tentative d’établir un classement hiérarchique entre les peuples, ce qui constitue la définition même du racisme.
          Juger la culture européenne « meilleure » que les autres procède de la même démarche. On peut ne pas adhérer aux autres cultures et préférer la sienne sans pour autant établir ce classement hiérarchique entre les peuples. « Le patriotisme, c’est aimer son pays. Le nationalisme, c’est détester celui des autres » disait le Général. Ainsi je n’aimerais pas vivre sous le totalitarisme islamique, mais pour autant je ne m’estime pas hiérarchiquement (d’un point de vue civilisationnel ou biologique) supérieur à un musulman: libre à lui de se sentir épanoui et heureux en état de soumission.
          Le Larousse définit le racisme comme une « idéologie fondée sur la croyance qu’il existe une hiérarchie entre les groupes humains, autrefois appelés races ». Une « hiérarchie ».
          Après vos emprunts lexicaux à Alfred Rosenberg (« horde », « barbares »), voilà maintenant que vous évoquez comme argument ultime la notion de « hiérarchisation », fondement de toutes les théories racistes. Vous cochez toutes les cases! Je commence à croire qu’il ne s’agit plus d’ignorance car il y a trop d’occurrences dans votre discours. Votre russophobie, comme tous les racismes, n’est pas un argument scientifique, c’est juste de la haine et des préjugés.
          PS: rien n’est pire qu’Auschwitz, rien. Si vous n’êtes pas d’accord avec ça, c’est que vous êtes irrécupérable.
          Et ce sont des russes qui ont libéré les déportés survivants.

          • Je ne parle pas de peuples. Et certainement pas de races. Je parle de cultures. Oui, c’est mille fois mieux de vivre dans un pays démocratique que n’importe où ailleurs, ça tombe sous le sens. Si certains préfèrent vivre en théocratie ou en kleptocratie, grand bien leur fasse, mais qu’ils arrêtent de venir emmerder leurs voisins et de cultiver leur ressentiment envers « l’occident décadent » tout en crevant manifestement d’envie d’avoir le même niveau de vie que nous. Et je ne vois pas ce qui m’empêcherait de juger que leur façon de vivre et de vouloir continuer à conquérir les territoires de son voisin est détestable, ni en quoi cela pourrait être considéré comme du racisme.

            Vous aussi vous cochez pas mal de cases, vous savez. Notamment celles des éléments de langage de la grande russie qui a foutu une raclée aux nazis. Et c’est précisément cette instrumentalisation ignoble que brandit Poutine pour envahir l’Ukraine aujourd’hui. Et la manière que vous avez de systématiquement me traiter de raciste ou de je ne sais quel « -phobe » est une manœuvre tout aussi malhonnête. Les russes nous ont aidé à vaincre les nazis, soit (après avoir fait ami-ami avec eux, mais ça c’est pas grave, c’est de la Realpolitik comme dit le Taulier). Cela n’efface RIEN de leur histoire sanglante avant et après la guerre.

            J’ai de bonnes raisons d’en vouloir à l’Allemagne, croyez-moi, mais les allemands ont fait leur examen de conscience et veillent à ce que la bête immonde ne puisse plus pointer le bout de son museau. Les russes, en revanche, ne l’ont jamais fait.

          • Les ukrainiens non plus n’ont pas fait leur examen de conscience: l’avenue Bandera et les insignes ss d’ Azov en témoignent.

            Je ne vous traite de rien du tout et je vous abandonne volontiers ce procédé viriliste qui consiste à insulter le contradicteur, faute de pouvoir le frapper: vous vous êtes démasqué vous-même par les choix récurrents dans votre vocabulaire, des choix qui trahissent vos convictions profondes. Les mots « barbares », « horde » et « hiérarchie » sont le fondement du corpus dogmatique mis en place notamment par Alfred Rosenberg. J’ai désormais la certitude qu’il ne s’agit pas de maladresses ou d’ignorance mais d’un usage délibéré, donc un cordon sanitaire s’impose.
            Babillard.

          • Les ukrainiens n’ont envahi personne et voulaient simplement se rapprocher du modèle démocratique. De plus, ils ne nourrissent pas de visées impérialistes à l’égard de leurs voisins. Et l’immense majorité d’entre eux ne savent même pas qui était Stepan Bandera.

            Hiérarchie : je parle de la façon dont vous mettez sur le même plan agresseur et agressé, discours et actes, symboles et faits. Pas de la hiérarchisation entre les peuples. On vous cause d’un pays qui en envahit un autre en massacrant, pillant et violant et vous venez nous désigner avec des trémolos dans la voix des avenues et des statues à l’effigie d’un obscur connard. Vous ne voyez VRAIMENT pas où est le problème de hiérarchie ?

            Barbares : Un peuple qui pratique ainsi les massacres, le pillage, les viols et les déprédations au mépris du droit international et de celui de la guerre, il me semble que c’est une appellation idoine, quand bien même elle a une acception problématique (« Chacun appelle barbarie ce qui n’est pas de son usage », bon sauvage, blablabla…) Les ukrainiens les traitent d’orcs, ce que je trouve bien trouvé pour souligner leur infamie mais quand même un peu déshumanisant (quoique purement métaphorique). Je préfère donc « barbares ».

            Horde : Dans le contexte, je faisais référence à la Horde d’Or, empire du fils de Gengis Khan qui avait conquis au treizième siècle une bonne partie de ce qu’on appelle aujourd’hui la russie. C’est un fait historique, pas un jugement de valeur. Un peu comme lorsque je qualifie Poutine de truand : ce n’est pas une insulte, c’est simplement la vérité. (Mais il m’arrive aussi de l’insulter, c’est tout à fait vrai.)

            Après, maintenez le cordon sanitaire que vous voulez. Moi je n’ai jamais appelé à l’extermination de personne ni au retour de la Terreur. J’ai juste du mal à entendre encore et encore les mêmes conneries après un an de guerre.

  80. Condamné en première instance à quatre mois de prison ferme pour harcèlement moral institutionnel suite à la vague de suicides de 2008-2009 chez France Télécom, l’ex-PDG de France Télécom Didier Lombard a vu sa peine allégée vendredi par la Cour d’appel de Paris à un an de prison assorti en totalité du sursis.

    On peut commenter si on veut et trouver la peine légère…mais peine il y a ;il ne s’agit pas de moqueries de m^mes mais de « harcèlement moral institutionnel ».

    https://www.latribune.fr/technos-medias/telecoms/suicides-chez-france-telecom-pas-de-prison-ferme-pour-l-ex-pdg-didier-lombard-934833.html#:~:text=Condamn%C3%A9%20en%20premi%C3%A8re%20instance%20%C3%A0,assorti%20en%20totalit%C3%A9%20du%20sursis.

  81. « …On peut commenter si on veut et trouver la peine légère… »
    A chaque crime correspond une peine.
    Oui…

  82. Y applique -t-on les peines avec justice ?

    Y applique -t-on les pInes avec justESSe ?

    NB justice/justesse,célèbre débat philosophique.
    RIGHT en anglais a les deux sens de Juste (justice et justesse).

    Ainis ,on peut lire des médecins qui n’ont pas conseillé les injectins prétendument anti-covid: « they did the right thing. »

  83. Catherine Deneuve décoratrice (2007):

    Café Panthéon, sis au-dessus de ce cinéma de quartier longtemps appelé l’Europa Panthéon. A quelques mètres de la Sorbonne…

    « Deux ans plus tard, le trou béant du grenier s’est métamorphosé en un salon de 150 m2 de parquet, dont la longueur entraîne le visiteur vers une terrasse de 35 m2. Le tout relooké par Catherine Deneuve. «On sent son âme», admet, en balayant du regard la salle, une blonde trentenaire tombée sous le charme. L’âme élégante de Deneuve se dégagerait donc de cet enveloppant canapé en velours rouge, de ce profond divan blanc, de ces trois hautes tables en bois, de ces poufs noirs en cuir, de cette lampe Murano, de ces chaises de jardin jaunes, de ces couverts blanc cassé et de ce bar décrit par Christian Sapet comme un «comptoir à putes»… Des objets que la star déniche dans le hangar du brocanteur, à Saint-Ouen, et au cours de ses déplacements hors de Paris.

    L’âme gourmande de Deneuve, on la goûte dans les quelques plats proposés à la carte. Ils ont été élaborés par Alexandra de Comarmond, créatrice de buffet, mais c’est l’actrice qui a insisté pour travailler avec Veyrat pour la charcuterie ibérique et qui a imposé la brûlerie des Gobelins pour le café…
    Quant à l’âme de Deneuve, elle est palpable sur les murs comme au sol. Ici, la plupart des objets ont, comme elle, «tourné» : cette table roulante était dans le Prix à payer, cette lampe orange 70’s apparaît dans le film d’Olivier Assayas Boarding Gate, cette autre table en verre fumé et ces deux poufs dans Pars vite et reviens tard, ce fauteuil en cuir noir dans l’Age d’homme…

    https://www.liberation.fr/culture/2007/09/21/deneuve-tient-salon-au-pantheon_102228/

  84. « L’âme gourmande de Deneuve, on la goûte dans les quelques plats proposés à la carte. »

    Parmi ces plats, je vous conseille, si vous appréciez les desserts bourratifs, les pommes de Catherine.
    Oui…

  85. A Marseille, il serait temps de rebaptiser la rue Neuve sainte Catherine que tout le monde appelle rue sainte Catherine Deneuve.

    • C’est une bien triste fin pour les poubelles que de finir devant le siège des macronistes.

  86. Au fond cyrano est comme les wokes… il passe son temps à s’indigner en se fantasmant des ennemis. Sorbonnards ou youpins, c’est rififi au pays des bourgeois !

  87. Jean-Paul Brighelli doit sentir vibrer en lui à nouveau sa vieille fibre maoïste : les parisiens découvrent qu’au quotidien, un éboueur est nettement plus indispensable qu’un énarque. Ou qu’un juriste. Ou qu’un agrégé de Lettres. Ou même qu’un agrégé d’anglais.
    Quand les agrégés font grève, même longtemps, tout le monde s’en fout.
    Quand les éboueurs font grève, au bout de deux jours la population « sent » qu’il ne faudrait pas que ça dure trop…

    • Ben oui ! Nourrir les esprits est une chose (on peut se passer de Shakespeare, même si c’est dommage, de Harold Pinter, par contre, sans problème).
      Mais ne pas pouvoir remplir son estomac… :
      les routiers (sympas ou pas) ont été les seuls à être épargnés de la piquouse obligatoire.
      Idem pour les déchets : faut pouvoir s’en débarrasser !
      De la même façon que si votre chasse-d’eau a un gros problème, le plombier aura toute votre gratitude.
      D’ailleurs, plus le temps passe, plus la question « comment s’en débarrasser » est à l’ordre du jour.
      Le recyclage a encore bien des limites…

      https://parismatch.be/app/uploads/2019/06/BELGAIMAGE-62551324-copie-1100×715.jpg

    • Est-ce qu’un agrégé d’anglais serait plus efficace qu’un agrégé des lettres dans le ramassage des ordures ?

      Le Maestro (qui a viré au polpotisme) propose que les professeurs de classe préparatoire des lycées Louis le Grand et Henri IV soient réquisitionnés pour aller ramasser les poubelles et ce, toutes spécialités confondues.

  88. Et pendant ce temps, à la mairie de Paris:
    https://www.20minutes.fr/paris/4028055-20230315-paris-escort-filme-acte-sexuel-mairie-accusee-proxenetisme?xtor=RSS-176

    « Selon deux avocats pénalistes joints par 20 Minutes, cette action ne peut en rien être considérée comme du proxénétisme de la Mairie de Paris. Le fondement d’une infraction pénale c’est l’intention, je ne crois pas que la Mairie de Paris voulait aider ou assister cette prostitution. Il ne peut pas y avoir de caractérisation de l’infraction de proxénétisme  »

    Effectivement, sans fondement, il ne peut pas y avoir de proxénétisme.

  89. Dugong 15 mars 2023 At 12h42
    A Marseille, il serait temps de rebaptiser la rue Neuve sainte Catherine que tout le monde appelle rue sainte Catherine Deneuve.

    Squares and Courtyards
    Marilyn Hacker

    Across the Place du Marché Ste-Catherine,
    the light which frames a building that I see
    daily, walking home from the bakery,
    white voile in open windows, sudden green
    and scarlet window-box geraniums
    backlit in cloud-encouraged clarity
    against the century-patinaed grey
    is such a gift of the quotidian,
    a benefice of sight and consciousness,
    I sometimes stop, confused with gratitude,
    not knowing what to thank or whom to bless,
    break off an end of seven-grain baguette
    as if my orchestrated senses could
    confirm the day. It’s fragrant. I eat it.

    Confirm the day’s fragrance: I eat, bit
    by bit, the buttery pain aux raisins

  90. Et pendant ce temps , à la bourse de Paris:
    Credit Suisse plonge de 30% et entraîne les banques européennes dans sa chute, le Cac 40 dévisse de plus de 3%.
    « Pas de risque de contagion », assurait Burno il y a deux jours.

  91. La « Catherine » de Montréal : le magasinage y bat son plein ; mais on est très loin de Saint-Laurent (pas du St Laurent).

  92. Jean-Paul Brighelli 15 mars 2023 At 14h09
    Vous n’avez pas bien suivi.

    C’est à Gérard,n’est-ce pas ? que ce discours s’adresse, Maestro ?

    • Tout à fait.
      Les autorités suisses veulent absolument savoir ce que Burno veut faire pour enrayer la crise financière.
      Ainsi ils pourront faire exactement le contraire.

  93. Lormier
    15 mars 2023 At 14h22
    Est-ce qu’un agrégé d’anglais serait plus efficace qu’un agrégé des lettres dans le ramassage des ordures ?

    Ils sont voués à ramasser les ordures ensemble, pour assurer le traitement la « litter »-ature. Voire litter-rature.

    • Non mais sans rire, vous compreniez quelque chose à ce qu’il racontait ?

      • Bien sûr ! Driout, c’est un peu Saucisse de Morteau avec du talent !

  94. En 2018,dans un article sur la thérapie génique,Goldman Sachs posait cette question: »Guérir les patients peut-il être la base d’un modèle économqie durable ? » et concluait évidemment par la négative. Ce qui permet un flux durable de produits, c’est un médicament qui ne vient pas à bout de la maladie mais qu’on doit prendre toute la vie.

    ‘Is Curing Patients A Sustainable Business Model?’

    https://abovethelaw.com/2018/05/goldman-sachs-asks-is-curing-patients-a-sustainable-business-model/

    • C’est très vrai. Que gagnent les labos avec le vaccin anti-variolique ? Rien — ils n’en produisent plus. En revanche, avec les tri-thérapies… Les traitements du SIDA ont fourni le modèle de ce que doivent faire les pharmaciens du libéralisme moderne.

      • Et le prétendu vaccin anti-covid que le bon Professeur Fischer recommande de se faire injecter tous les six mois ?

        Bon, ils en ont fourgué des milliards de doses mais j’ai bien l’impression que c’est terminé;plus personne n’en veut et les dégâts ne peuvent plus guère être cachés.

    • Sur le sujet un formidable roman de la non moins formidable Lionel Shriver: « Tout ça pour quoi ». Le système de santé américain (que Macron veut imposer en France) décrit avec une ironie féroce.

      • On ne peut sortir d’une « médecine » aux mains de Big Pharma que si le corps médical (mondial) se révolte et recouvre le droit de soigner.

        Quand on regarde ce qui se passe aux Etats Unis actuellement, on peut espérer.

        PS Il n’y a pas que Macron qui tente d’imposer le modèle américain en Europe.

        • Le « corps médical » français (grand corps malade) n’a toujours pas bougé pour les copains non-réintégrés.
          Rappel, si besoin est (Gotzsche, « remèdes mortels et crime organisé »).
          Beaucoup plus court, net et clair (c’est l’ARN messager qui est visé) : « Les apprentis sorciers » (A. Henrion-Caude), qui (rappel) termine par « nous pilotions l’avion pendant que nous étions encore en train de le construire (Dir R&D, Pfizer)

  95. cyrano58 15 mars 2023 At 18h33
    Burno est … le Mister Bean de la macroéconomie.

    Mr Bean n’est pas un incapable;c’est un type adroit qui par exemple parvient à enfiler un maillot de bain avant d’avoir retiré son pantalon (afin de ne pas laisser voir son zizi)…C’est un type qui trouve des solutions inattendues à des problèmes courants.

    Mr Bean, ce n’est pas l’oncle Podger de Trois hommes dans un bateau.

  96. Jean-Paul Brighelli 13 mars 2023 At 23h47
    Jamais promené de créature de moins de 16 ans…

    Il me semble que le petit train de l’hypermarché pourrait accueillir une créature de plus de seize ans…pour un coït ferroviaire;il faut bien dire que le charme « bucolique » du Carrefour des Ulis est bien inférieur à celui des calanques.

  97. 91 rue de Seine,suite:

    Un jour que Mastroianni était absent,Caherine Deneuve (dont le goût pour les jeunes bruns élancés est bien connu) attira chez elle,en lui proposant une tasse de maragogype, le jeune Brighelli;,qu’elle venait de croiser dans l’escaleir;elle s’était mise à l’aise,ses intentions étaient claires,et le Maestro,malgré son eu d’appétit,se préparait (en galant homme qu’il était) à s’exécuter lorsque il aperçut sur une étagère trois volumes de Meirieu…

    Inutile de vous raconter la suite

    • La catherine ressemble de plus en plus aux radasses vendeuses de rascasse(s) au Vieux Port.

      • Toujours la rime, l’assonance vous inspirent… »laisser l’initiative aux mots »

        varlope/salope rascasse/radasse

        Connaissez-vous la rectte du poulet à la rascasse ?

        Lara Fabian a essayé mais toujours raté, car le poulet à Lara s’casse.

        NB Il me semble qu’on met un peu de rascasse dans la bouillabaisse mais que la rascasse ne se mange pas seule…

    • Ses exploits étant bien connus dans l’immeuble, elle a choisi de lui offrir un maragogype, assez faible en caféine, de façon à éviter une possible réaction violente, après qu’il ait vu les Meirieu ; c’était (déjà) la 3ème fois qu’on lui faisait ce coup là ; et comme on dit « trois fois, bonjour les dégâts ».

  98. Haute couture de l’espace (suite)

    https://www.lefigaro.fr/sciences/pour-la-lune-une-combinaison-nouvelle-generation-devoilee-20230315

    Le prototype qui a déjà coûté 228,5 M$ est « et ne va avec rien », sera mis à disposition du privé

    « Les astronautes enfileront la combinaison en l’ouvrant par le dos » On imagine les ouvertures pour « de rire » du facétieux de service surtout s’il se double d’un érotomane incontinent. De mauvaises langues murmurent qu’une bonne partie du budget aurait été engloutie dans une ouverture au casque permettant à pesquette de sucer en toute sécurité. Les autres devant macérer dans leur couche…

    • Malheureusement, Pesquette n’ira pas sur la Lune, l’an prochain ; une autre fois, peut-être.
      Il l’espère, car s’envoyer en l’air conserve : Buzz Aldrin s’étant très récemment remarié à 93 ans, « aussi excité qu’un adolescent fugueur. »

  99. « Que gagnent les labos avec le vaccin anti-variolique ? Rien — ils n’en produisent plus. »

    On rappellera quand même à notre épidémiologiste en chef que pas plus tard qu’il y a un an la moitié de Paris a pris une piquouze dans le cul contre le monkeypok. Et les doses n’ont pas été fabriquées par l’opération du Saint-Esprit…

    • Dès que Brighelli se met à parler d’autre chose que Sade et Laclos, c’est une véritable catastrophe !

    • Il fallait demander à Painter, c’est lui le spécialiste des maladies infectieuses !

      • Maurice de Sauce-Tôt, virus dont on n’arrive pas à se débarrasser (genre sparadrap du capitaine Haddock) et qui finira par niquer ce blog à lui tout seul, parle en expert.

  100. Sur ce blog de boomers, on parle bien peu de la réforme des retraites… Un hasard !

    • Eh bien parlons-en : les sondages disent que le peuple français, à 70%, refuse cette réforme. Ils disent aussi que 62% des mêmes sont pour la poursuite du mouvement d’opposition.
      Oui mais, disent les macronistes, les sondages ne sont que des sondages, rien à voir avec une élection démocratique qui seule confère la légitimité.
      « Élection démocratique », qu’ils disent. Cette réforme va être votée par une assemblée nationale élue à l’issue d’un scrutin où la moitié du corps électoral a choisi l’abstention, par claire conscience que cette assemblée nationale ne servait à rien (constitution de la 5ème République, l’exécutif uber alles et tout ça). 50% d’abstention. Une paille.
      Voilà où nous en sommes : une assemblée nationale qui ne sert à rien (pouvoir législatif du contrôle ecrabouillé par l’exécutif), illégitime vu le taux d’abstention avec lequel elle a été élue, va voter une loi dont 70% de Français ne veulent pas.
      « Démocratie », qu’ils disent.
      J’emprunte à Lormier sa conclusion : « tout va bien se passer ».

      • « constitution de la 5ème République, l’exécutif uber alles et tout ça »

        • J’ai peu de respect pour la Ve République, Michel Debré (surtout lui) et ceux qui l’ont reformée (un peu eux)… mais ce n’est pas une raison pour dire n’importe quoi !

        • Article 16.
          Article 49.3.
          Enough said.

          Au sujet de la constitution de la 5ème, un certain François Mitterrand a écrit un excellent livre de commentaire critique. Le titre ?
          « Le coup d’Etat permanent ».
          Mais les non-boomers ne peuvent pas connaître.

          • Ce n’est pas parce que les journalistes et les sciencespistes répètent ces lourdingueries qu’il faut les suivre dans le commentaire pour crétins diplômés…

          • La double synecdoque troperienne, c’est du même acabit que la « littérature à message »… En première approche, admettons, mais il s’agirait de grandir !

          • Une fois de plus, votre omniscience et votre omnicompétence forcent le respect.
            On peut être certain qu’avec vous aux manettes, le PSG se serait qualifié contre le Bayern de Munich, et on aurait même pu vous voir en culottes courtes entrer sur le terrain pour marquer le but décisif.
            Par ailleurs votre téléphone devrait bientôt sonner : le GIEC sait bien que vous êtes le seul à maîtriser de A jusqu’à Z le problème du dérèglement climatique.
            On murmure également que vous n’allez pas tarder à être sollicité pour réparer la plomberie de ma voisine du 4ème, tous les autres artisans du continent s’étant avérés d’une nullité crasse.

            PS :
            – article 16
            – article 49.3
            Le pouvoir exécutif y montre à quel niveau s’évalue son respect du pouvoir législatif.
            Enough said.
            Bien évidemment, vous n’avez pas lu « Le coup d’état permanent ».

          • « Le pouvoir exécutif y montre à quel niveau s’évalue son respect du pouvoir législatif. »

            Le texte de Baudelaire n’est pas là uniquement pour faire beau, il véhicule un message !

          • « Pouvoir exécutif » est une périphrase de journalistes mal inspirés pour dire, neuf fois sur dix, « gouvernement ». La confusion organe/fonction(s !) allège peut-être les articles des scribouillards mais est une connerie quand on se lance dans le droit constitutionnel.

            Ce n’est pas le pouvoir exécutif qui empiète sur le législatif, c’est le gouvernement qui cumule des fonctions exécutives et de colégislation. On peut trouver cela déséquilibré, mal inspiré, totalitaire ou que sais-je, mais pas irrespectueux de « la nature de la séparation des pouvoirs » – en cocufiant Montesquieu au passage (lui qui n’avait déjà pas besoin de cela pour être daubesque !).

          • (Et c’est assez terrifiant de citer Mitterrand – qui plus est pas encore président – comme référence juridico-politique !)

          • « Le ver est dans le fruit » n’est pas une synecdoque. Avec les articles 16 et 49.3, le ver est bel et bien dans le fruit.
            On vous savait technocrate-du-Droit, vous voilà maintenant apprenti-technocrate-des-Figures. Mais dans ce domaine-là votre apprentissage ne fait que commencer, de toute évidence.

          • Tout type qui se met à pontifier sur la Constitution en employant « pouvoir exécutif » fait à l’étudiant pas trop mauvais de L2 (?) ce que fait le type parlant de « littérature à message » au khâgneux.

          • Votre dissertation sur le droit constitutionnel n’a aucun intérêt.
            Allons aux priorités : pour la plomberie de ma voisine du 4ème, vous êtes libre quand ?

      • J’emprunte à Lormier sa conclusion : « tout va bien se passer ».

        Ce n’est pas de moi.

  101. Catherine Deneuve,vieillie,cassée,bossue…se prend pour Tuerenne: »tu trembles carcasse,dit-elle en allant acheter des rascasses chez une poissonnière radasse. »

  102. lOn peut se damnder pourquoi Catherine Deneuve possédait des volumes de Meirieu lorsque elle habitait au 91 rue de Seine.

    La théorie qui a cours dans le Tout-Paris est que Mastroianni, qui connaissait bien sa Catherine et avait repéré les regards qu’elle lançait sur le beau cloutard, s’était renseigné;on lui avait dit que Meirieu ferait fuir le jeune homme si,par mmalheur Catherine le prenait dans ses rets (et lui offrait sa raie).

    • Ce que vous oubliez dans votre narratif, c’est que les regards qu’elle lançait sur le beau cloutard étaient justifiés car celui-ci avait ostensiblement montré sa peur à Catherine.
      Oui…

  103. Vieil antagonisme entre Serbes et Croates ? Récemment, Mendawx nous informait que les Serbes allaient se joindre aux pays sanctionneurs de la Russie.

    MISLAV KOLAKUSIC,député européen croate: « NO ONE WANTS TO END THE WAR IN UKRAINE » [personne ne veut que la guerre s’arrête en Ukraine] C’est nous qu’on paie et c’est Bmlack Rock qui s’enrichit.

    https://www.youtube.com/watch?v=DIbD8zi6s_8

    • C’est ce que je disais: à la fin les russes et les ukrainiens perdent et c’est Larry Fink qui gagne.

  104. Jean-Paul Brighelli 16 mars 2023 At 0h33
    C’est très vrai. Que gagnent les labos …

    Finalement le meilleur modèle économique pour Big Pharma,ce serait de fabriquer simultanément un virus et une substance génique censée prémunir contre.

    Beaucoup de spécialistes pensent que Sars Covid 2 a été fabriqué en laboratoire,mais Fauci dit que c’est pas vrai.

    • https://factuel.afp.com/une-citation-attribuee-kadhafi-version-interpretee-dun-discours-lonu

      Même un criminel comme le dictateur Khadafi semblait choqué par Bigpharma. Il déclarait (discours à l’ONU en 2009):
      « Aujourd’hui, il y a la grippe porcine. Peut-être que demain il y aura la grippe du poisson, parce que parfois nous produisons des virus en les contrôlant. C’est une activité commerciale. Les entreprises capitalistes produisent des virus afin de pouvoir générer et vendre des vaccins. »

      Il n’y a pas eu la « grippe du poisson », mais le covid19 du pangolin (ou de la chauve-souris, on ne sait pas trop). En attendant le rhume du pélican et la gastro du gypaète barbu.
      Bon, on sentait quand même une petite pointe de jalousie de la part du tyran lybien -assassin artisanal- face aux meurtriers de masse que sont les grands labos: la crise des opioïdes (ex: oxycontin) a tué entre 300000 et 500000 américains…
      En 2021, McKinsey a donné 573 millions de dollars pour solder les poursuites initiées par des États américains qui l’accusaient d’être à l’origine de la crise des opioïdes par ses conseils aux groupes pharmaceutiques. Mc Kinsey à qui Mc Ron a confié la gestion de la crise sanitaire. Tout va bien se passer.

      • Kadhafi – proverbe d’origine wasp : toute personne qui tente une dé-dollarisation sera exécutée !
        Nettement plus difficile à tenir, par les temps qui courent.

  105. IT IS NOT STRAIGHTFORWARD. FIRST OF ALL, WE ARE ONLY LOOKING AT VIRAL FAMILIES THAT INCLUDE THOSE THAT HAVE GOTTEN TO PEOPLE FROM ANIMALS. WE HAVE NARROWED IT DOWN FROM THERE. THEN, WHEN YOU GET A SEQUENCE, AND IT LOOKS LIKE A RELATIVE TO THE KNOWN NASTY PATHOGEN, JUST LIKE WE DID WITH SARS — WE FOUND VIRUSES IN BATS. SOME OF THEM LOOKED VERY SIMILAR TO SARS. WE SEQUENCED THE SPIKE PROTEIN, THE PROTEIN THAT ATTACHES TO CELLS, AND THEN YOU CREATE PSEUDO-PARTICLES, INSERT PROTEINS FROM THE VIRUSES THAT COMBINED TO HUMAN CELLS. EACH STEP OF THIS, YOU MOVE CLOSER AND CLOSER TO A VIRUS THAT COULD BECOME PATHOGENIC IN PEOPLE? YOU NARROW DOWN THE FIELD. YOU REDUCE THE COST, AND END UP WITH A SMALL NUMBER OF VIRUSES THAT REALLY DO LOOK LIKE KILLERS. AND YOU LOOK AT THE PEOPLE, AND THE PEOPLE IN THE REGION THAT LIVE WHERE THE ANIMAL LIVES, DO WE….

  106. montré sa peur à Catherine.

    montré sa pINE à quatre hEUres

    PS Injurieux Le Maestro n’est pas Benjamin Griveaux.

  107. Non seulement Montesquieu est daubesque mais quand en plus il n’est même pas compris (ou lu !) par ceux qui le citent ou le glosent…

    • Votre dissertation sur le droit constitutionnel n’a aucun intérêt.
      Allons aux priorités : pour la plomberie de ma voisine du 4ème, vous êtes libre quand ?

      • « Maurice de Sauce-Tô » pourrait au moins faire un effort, et mettre la main à la pâte… côté poubelles parigotes !

  108. Maurice de Sauce-Tôt qui, comme souvent, veut faire son intéressant, se gausse de la notion de « Littérature à message ». A vouloir paraître intelligent, dans une espèce de mouvement de réversibilité incontrôlée, on finit par proposer des thèses qui, soit par généralisation abusive, soit par totalitarisme théorique inavoué, ne tiennent pas la route ou sont franchement complètement idiotes.
    La littérature n’a pas pour objet de délivrer des messages, c’est une chose acquise. Pour autant, il y a quelque aveuglement volontaire à ne pas voir qu’elle peut en délivrer, parfois même à son corps défendant. Et que les lecteurs peuvent recevoir le message 5 sur 5.
    Hard Times, de Dickens, aucun message? En êtes-vous bien sûr?
    Candide, de Voltaire, aucun message? En êtes-vous bien sûr?
    Tartuffe, de Molière, aucun message? En êtes-vous bien sûr?
    1984, de G. Orwell, aucun message? En êtes-vous bien sûr?
    Le Mariage de Figaro, de Beaumarchais, aucun message? En êtes-vous bien sûr?
    Les Lettres Persanes, de Montesquieu, aucun message? En êtes-vous bien sûr?
    Gulliver’s Travels, de Swift, aucun message? En êtes-vous bien sûr?
    Etc.etc.

    Que l’on dise « La littérature n’a pas pour objet de délivrer des messages », soit.
    Mais que l’on dise « La littérature ne délivre jamais de messages »…, ou bien « Si les lecteurs voient des messages dans la littérature, libre à eux, mais la littérature n’y est pour rien », c’est, pour le moins, une affirmation hardie, comme le montrent les exemples ci-dessus.

    Le commentariat jugera.

    • Chaque fois qu’un étudiant me parlait de message, j’expliquais qu’il y a les P&T pour ça.
      La littérature parle de littérature — ou de sexe, ce qui revient au même.
      Le reste n’est pas de la littérature, juste des ersatz qui « ne dépassent pas le niveau lyrique de la publicité pharmaceutique. » (Benjamin Péret, le Déshonneur des poètes).
      La littérature a pour objet de « donner un sens plus pur aux mots de la tribu ». Et c’est tout.
      Le reste, c’est de l’idéologie, pas de la littérature.

      • Y’a pas mal de livres qui parlent de la mort, aussi.

        Mais je sens que vous allez dire que c’est la même chose que le sexe?

      • Très restreint quand même, comme définition.

        La Fontaine, Racine, les frères Grimm, c’est tout plein de « messages ». Sartre et Camus aussi.

        Sans même parler de la fonction éminemment politique de la littérature au Moyen-Âge.

        Bref, ça reste une vision très romantique. Et pourtant, j’adore Mallarmé. (Pour un « belliciste », c’est le comble, pas vrai?)

        • Mendax
          16 mars 2023 At 15h43
          Très restreint quand même, comme définition.

          Oui, dire « La littérature ne parle que de littérature ou de sexe », c’est extrêmement limitatif. D’une certaine façon ça mutile inutilement la notion de littérature.
          On reconnaît là, me semble-t-il, un des effets pervers d’un structuralisme (pour parler vite) pas forcément bien digéré.

          A moi lecteur, le 1984 de Orwell et Tartuffe de Moliere ne parlent pas que de littérature. Et c’est peut-être d’ailleurs pour cela que ces textes ont traversé et continueront de traverser les siècles.

      • JPB:
        « La littérature a pour objet de « donner un sens plus pur aux mots de la tribu ». Et c’est tout.
        Le reste, c’est de l’idéologie, pas de la littérature. »

        Quand Moliere écrit Tartuffe, il n’est que dans l’idéologie ? Il ne fait pas œuvre littéraire ?
        Quand Orwell écrit 1984, il n’est que dans l’idéologie ? Il ne fait pas œuvre littéraire ?

        Et ces deux auteurs, dans les œuvres citées, n’ont-ils fait que « donner un sens plus pur aux mots de la tribu » ? Vraiment rien d’autre ? Mmmm.

        Je reprends mes propos antérieurs :
        Que l’on dise « La littérature n’a pas pour objet de délivrer des messages », soit. (Et en effet les P&T s’en chargent).
        Mais que l’on dise « La littérature ne délivre jamais de messages »…, ou bien « Si les lecteurs voient des messages dans la littérature, libre à eux, mais la littérature n’y est pour rien », c’est, pour le moins, une affirmation hardie.

    • Je trouve le mot « message » très laid quand on parle de littérature. Mais il y a énormément de romans à thèse, par exemple. Et toute grande œuvre propose une vision du monde.

      Il faudrait savoir ce que l’homme aux mille pseudos entend par « littérature à message ».

      • C’est-à-dire que la notion de « roman à thèse » a été construite comme un contre-modèle…

        • Mais il n’y a pas que ça. Beaucoup d’œuvres « fermées » peuvent facilement être résumées en une phrase quant à la vision du monde qu’elles proposent – quand elles ne le font pas explicitement. Proust avec ses gros sabots – qui n’enlèvent rien à son génie, je précise – : « La vraie vie, la vie enfin découverte et éclaircie, la seule vie par conséquent réellement vécue, c’est la littérature ; cette vie qui, en un sens, habite à chaque instant chez tous les hommes aussi bien que chez l’artiste. Mais ils ne la voient pas, parce qu’ils ne cherchent pas à l’éclaircir. Et ainsi leur passé est encombré d’innombrables clichés qui restent inutiles parce que l’intelligence ne les a pas “ développés ”. Notre vie, et aussi la vie des autres ; car le style pour l’écrivain, aussi bien que la couleur pour le peintre, est une question non de technique mais de vision. »

          J’ai l’impression que ça ressemble fichtrement à un « message », non ?

          Plus tard, Woody Allen aura le bon goût d’insérer « message personnel de l’auteur » sous la tirade de l’un de ses personnages (joué par lui-même, si je me souviens bien.)

          • C’est donc que vous n’avez pas compris grand chose à Proust… Il y a une citation célèbre, source d’innombrables sujets de dissertation, où justement il dit – en substance, Brighelli me corrigera – que le « message » en littérature (par voie de personnage) est le comble du mauvais goût, comme un cadeau dont on connaîtrait déjà le contenu.

            Et c’est pourtant ce qu’il fait lorsqu’il délivre ce message, par ironie réflexive créant la dialectique.

          • Eh bien ça reste un procédé facile : Faut pas le faire, mais je le fais quand même! J’ai un copain comme ça qui lorsqu’il est pris en flagrant délit d’avoir proféré une imbécillité déclare sur-le-champ que « c’était ironique ». Personne n’est dupe.

            D’après ce que vous me dites, il me semble donc que j’avais bien compris Proust. Et être obligé de se taper des milliers de pages pour qu’on vous explique finalement un truc aussi plat et éventé que « écrire c’est mieux que vivre », je ne trouve pas ça particulièrement de bon goût.

          • Vous raisonnez à l’envers…

            « Cette proposition est vraie » : soit.
            « Cette proposition est fausse » : là,
            il y a paradoxe.

            Si Proust fait ce qu’« il » dit de ne pas faire, ce n’est pas pour adopter la thèse ou l’antithèse, c’est pour mettre à distance et construire la synthèse – en quelque sorte.

            C’est un peu comme si vous réduisiez un auteur au narrateur.

          • J’ai parfaitement compris, bon sang ! C’est juste que je trouve ça lourdingue ! Et que le narrateur Marcel ne soit pas Proust n’y change strictement rien : ça reste prétentieux et dépourvu de grâce pour finalement exposer une idée assez commune. Au moins, quand Woody Allen le fait, ça a le mérite d’être rigolo.

            Ou si vous voulez en rester aux paradoxes logiques, Baudelaire avec son « Hypocrite lecteur, mon semblable, mon frère. » Voilà une pirouette un peu plus mignonne.

    • Même sans être jobarthien, le sens échappe à tout « message ». Il se construit dans un texte, par interprétation de celui-ci. Le miel et le breuvage n’ont pas le même goût que le breuvage sans miel – parce qu’il n’existe pas de coupe en réalité !

      C’est naïveté de croire que la littérature délivre des messages comme si les œuvres pouvaient se résumer à des fifiches. Si l’auteur avait voulu délivrer un message, il l’aurait écrit – et utilisé les PTT.

      • Alors annoncez la couleur clairement, et dites « 1984 de Orwell, Tartuffe de Moliere, ça n’est pas de la littérature. »
        Quant à moi je dis : ces deux textes ne sont pas UNIQUEMENT de la littérature qui parle de littérature.

        • Mais pas du tout. Réduire Tartuffe à une critique de la fausse dévotion (voire à une critique de la religion), c’est n’avoir rien compris à l’affaire… De la même manière qu’il faut être un abruti comme cyrano pour faire de Voltaire une espèce d’athée en puissance – comme si l’infâme était la religion.

          Molière et Voltaire sont de grands auteurs précisément parce que leurs œuvres ne se réduisent pas à ce genre de lecture à la fifiche.

          • Réduire Tartuffe à une critique de la fausse dévotion (voire à une critique de la religion), c’est n’avoir rien compris à l’affaire…

            ?????????
            Ai-je jamais-vu REDUIT Tartuffe à une critique des faux dévots ?
            Lisez mes posts autrement que d’un doigt de pied distrait, je vous prie. Il y a des nuances qui visiblement vous échappent.

          • Vous tiquez sur une cheville – j’espère que vous ne pensiez pas être au cœur.

            Je reformule donc : « dire que Tartuffe est/comporte une critique de la fausse dévotion, c’est n’avoir rien compris à l’affaire ».

      • Je suis d’accord avec HP : ça, c’est l’idéologie structuraliste. Une parmi d’autres.

        Il n’empêche que le propos de certaines œuvres est largement explicite. On peut ensuite interpréter autant qu’on veut, mais ça vaut tout autant pour un message qu’on aurait reçu par la poste.

        « Meilleurs souvenirs d’Ibiza. » – Qu’est-ce que Dupont de Ligonnès a bien voulu me dire ? ? ?

        • Sauf que vous avez l’air de croire que l’interprétation serait un stade second d’un message originel… C’est complètement anti-littéraire (et anti-saussurien). Le seul message de l’auteur, c’est le texte qu’il transmet à l’éditeur.

          (Et je ne suis pas particulièrement structuraliste.)

        • « Meilleurs souvenirs d’Ibiza »

          On augmente en littérarité à mesure que « Meilleurs souvenirs d’Ibiza » se met à ne plus signifier seulement « Meilleurs souvenirs d’Ibiza ».

          • Vous me faites un peu penser à quelqu’un qui dirait « Le corbeau et le renard » est une fable littéraire dont le message est qu’il faut se méfier des flatteurs… C’est n’avoir rien compris – mais rien de rien – à La Fontaine pour croire ça. Et, précisément, La Fontaine est un grand auteur parce qu’il ne dit pas ça. Les choses sont autrement plus compliquées.

          • La littérature à message, c’est un truc d’enfants, bon en première approche. Maintenant il faut grandir !

    • Il n’est pas question qu’ils rouillent !
      ( » les véhicules blindés à roues de la gendarmerie – VBRG – permettront aux forces de l’ordre de conduire des opérations de rétablissement de l’ordre dans des environnements dégradés, ainsi que des opérations sous le feu. » – communiqué de presse, ministère Intérieur, 23/11/21)

      https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Fichier:VBP_Centaure-1.jpg

      • Pas d’argent pour les retraites, mais de l’argent pour acheter des blindés destinés à la répression du peuple.
        Fin mai 1789, Louis XVI aussi avait massé des troupes pour rétablir l’ordre autour de Paris et Versailles.
        Cela ne lui a pas porté chance.

  109. C’est drôle… je pensais que la « littérature à message » était l’exemple canonique de la naïveté dans le discours bourgeois… Manifestement Painter l’est encore plus que ce que je pensais !

    • Harold Painter
      16 mars 2023 At 16h15
      Alors annoncez la couleur clairement, et dites « 1984 de Orwell, Tartuffe de Moliere, ça n’est pas de la littérature. »
      Quant à moi je dis : ces deux textes ne sont pas UNIQUEMENT de la littérature qui parle de littérature.

      La thèse que vous proposez n’est évidemment pas de vous. C’est grosso modo l’approche structuraliste, archi-connue depuis Communications 8 (Analyse structurale du récit, 1966!) et Figures 3 (Discours du récit, 1973!) de Genette. Les boomers dont je fais partie connaissent par cœur les articles de Barthes, Genette, Todorov, Greimas etc., ils connaissent par cœur les dichotomies sens vs interprétation, temps de l’écriture vs temps de la lecture, mimesis vs diegesis, le récit comme histoire vs le récit comme discours etc.etc.etc. Oui oui, même les anglicistes savent tout ça !
      Alors pour la naïveté, vous pouvez revoir votre copie.
      Il y avait ici la place pour un échange instructif, mais non, vous avez choisi, comme toujours, le lancement de scuds poussifs ou hors d’usage. Si vous saviez comme vous êtes à plaindre…

      • Justement. Si vous saviez lire, vous auriez remarqué que j’excluais Barthes et ce que vous assimilez (mal) au structuralisme.

        • Pour être plus précis : mon emploi de « littérature à message » n’avait pas pour but de déclencher un débat sur la littérarité – battu et rebattu, et fondamentalement inintéressant avec des gens qui raisonnent comme vous, par ontologies (en youpins quoi !). C’était, j’insiste, un exemple parmi tant d’autres possibles pour illustrer la naïveté du discours de l’homme du commun un peu éduqué.

          J’aurais pu utiliser « les antibiotiques n’auraient eu aucun effet contre la mortalité de la grippe espagnole », si vous aviez préféré… Mais je varie.

          • « les antibiotiques n’auraient eu aucun effet contre la mortalité de la grippe espagnole »
            1°/ Même si vous continuez à faire « comme si », je vous rappelle que c’est Brighelli qui a dit ça, pas moi. Revoyez vos archives de façon exhaustive. Exhaustive.
            2°/ Quand vous vous donnez un os à ronger, vous ne le lâchez pas, vous allez jusqu’au bout du bout de la moelle, n’est-ce pas ? CQFD : vous avez la finesse d’un pitbull. Edenté.

          • Vous m’auriez dit « dont acte », je serais passé à autre chose. Là, vous allez m’obliger à citer votre pâté pour la troisième fois… et vous donner encore une baffe. S’il faut faire une explication de texte, je suis prêt à la faire !

          • Citez, citez, mais de façon exhaustive. EXHAUSTIVE. Y compris le post où je vous donne acte du malentendu dû à un télescopage dans la chronologie des posts des uns et des autres. Citez, mais citez TOUT.
            Vous me faites ici penser à Bernard Tapie déclarant au juge « Oui, d’accord, j’ai menti, mais j’ai menti de bonne foi ! »
            Arrêtez votre cinéma.

          • Et donc ? J’ai déjà écrit dans Le Figaro – ce n’est pas pour autant que je mange au Bon Marché ou que tous les ambassadeurs d’Angleterre sont en moi !

        • (« Sans être jobarthien » était une référence à… Barthes et à Pommier. Mais si maintenant il faut que j’explicite les références…)

          • Saucisse de Morteau
            16 mars 2023 At 16h52
            Et donc ? J’ai déjà écrit dans Le Figaro – ce n’est pas pour autant que je mange au Bon Marché ou que tous les ambassadeurs d’Angleterre sont en moi !

            Répondre cela à mon post sur Communications 8 est la preuve absolue que vous n’avez pas lu (ou pas bien lu) ce numéro de la revue. Si vous l’aviez lu ou mieux lu, vous sauriez que les quatre commentateurs que je cite y sont, si je puis dire, dans une stricte orthodoxie structuraliste, placée sous le haut-patronage de Propp, entre autres.
            Arrêtez votre cinéma, là vous n’êtes plus crédible.

  110. @ Mendax

    Ce que je désignais par « littérature à message » n’avait pas grand contenu référentiel, c’était surtout un schibboleth – le genre de naïveté qui montre tout de suite que vous n’êtes pas du cercle.

    Dites « littérature à message » dans n’importe quelle khâgne de France et vous vous faites immédiatement glousser dessus. (Un peu comme si vous disiez « j’aime les maths car j’aime les chiffres » dans une maths sup !)

    • (pour moi béotienne, c’est de l’hébreu – schibboleth : peut se rencontrer avec un seul « b » et sans « h »)

  111. Je n’ai pas dit que Genette ou Todorov n’étaient pas structuralistes, j’ai dit que le structuralisme en littérature ne se résumait pas à eux : j’ai parlé d’assimilation – en vous assimilant un peu à Mendax (peut-être) au passage.

  112. Maurice de Sauce-Tôt :
    « Je reformule donc : « dire que Tartuffe est/comporte une critique de la fausse dévotion, c’est n’avoir rien compris à l’affaire ». »

    Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement. Essayez encore.
    Tartuffe n’EST PAS une critique de la fausse dévotion, non, en effet. C’est une oeuvre littéraire.

    Il se trouve que cette œuvre littéraire COMPORTE une critique de la fausse dévotion, oui, mille fois oui.

    C’est ainsi, curieusement, que l’ont vue le parti des dévots et Louis XIV.
    C’est ainsi, également, que l’ont vue par exemple Roger Planchon et Ariane Mnouchkine (encore des boomers !), qui n’ont, les malheureux, rien compris à l’affaire.
    Je préfère la compagnie de demeurés tels que Mnouchkine et Planchon, à celle du génial Saucisse de Morteau. A chacun ses faiblesses…

    • Vous faites parler les morts maintenant ! Qu’elle dérange les dévots, c’est une chose, qu’elle comporte une critique d’iceux, c’est tout autre chose.

      Écoutez donc Brighelli ! Quand il cause littérature, il ne dit pas que des conneries.

      • C’est le concept même de « critique » qui est problématique, puisqu’envisagé comme une espèce de « j’aime »/« j’aime pas ». La pensée n’aime pas plus les bons points que les fifiches.

        • Vous inférez d’un état-limite de vos capacités les limites de celles des autres et surtout les limites des choses.

          • Pffff….Irrécupérable.
            Quand vous quitterez ce blog d’un mortel ennui où personne n’est à votre niveau, fermez la porte derrière vous en partant.

      • Saucisse de Morteau
        16 mars 2023 At 17h54
        Vous faites parler les morts maintenant !

        Ceux qui ont vu – comme moi – les choix de mise en scène de Tartuffe faits par Planchon et Mnouchkine auront compris que je ne fais pas parler les morts : je fais parler leurs choix de mise en scène. Choix qui montrent assez clairement (euphémisme) qu’ils ont vu dans cette pièce un certain nombre de messages.

  113. Harold Painter
    16 mars 2023 At 15h02
    La littérature n’a pas pour objet de délivrer des messages, c’est une chose acquise. Pour autant, il y a quelque aveuglement volontaire à ne pas voir qu’elle peut en délivrer, parfois même à son corps défendant. Et que les lecteurs peuvent recevoir le message 5 sur 5.

    Le parti des dépôts, Louis XIV, Roger Planchon, Ariane Mnouchkine et moi-même avons reçu 5 sur 5 le message du Tartuffe de Molière.
    Message véhiculé par la littérature peut-être à son corps défendant, mais message véhiculé quand même.
    Brighelli dit : « la littérature ne parle que de littérature. Le reste est de l’idéologie ». Peut-être feint-il d’ignorer que l’idéologie est partout, y compris au cœur de la littérature. Mais c’est un autre débat.

  114. Commentaire,dans le Quotiduien du médecin à un article sur la « dérive d’Alexandra Henrion Caude »

    CHRISTINE C • Autre Professionnel Santé • Le 18/08/2021 à 2:12
    Ayant eu une réaction grave après ma 1ère injection de Moderna, (par une pharmacie qui ne m’a pas questionnée sur mes antécédents, pas informée des risques, et même pas surveillée) et toujours malade 1 mois après : réaction allergique de grade 2, suivie 10 jours plus tard de douleurs thoraciques + l’apparition d’une toux asthmatique extrêmement invalidante + urticaire généralisé qui ne part pas + acouphènes permanents qui empirent + expectorations comportant du sang avec nouveaux examens dès demain. J’ai rejoint une association de victimes des vaccins, et aussi un groupe FB « recensement effets indésirables 2 » qui, à mon effroyable surprise, comporte au moins 10 posts quotidiens de témoignages d’effets secondaires graves. Le groupe compte 120 000 membres, et grossit par milliers de jour en jour. Il y a des tonnes de personnes, qui témoignent de séquelles graves mais aussi de décès de proches, ayant lieu très peu de temps après l’injection, ceci chez des sujets majoritairement sans aucun problème de santé avant l’injection. Cela prend une telle ampleur que des avocats très renommés ont annulé leurs vacances d’été pour bénévolement regrouper tous les témoignages et préparer des plaintes contre l’Etat qui vont être d’une ampleur sans aucun précédent. Tout cela pour dire, que j’ai commencé à me poser de sérieuses questions et, quand je vois que mon propre médecin, qui m’a interdit de faire la 2eme dose, refuse de m’écrire le certificat de contre indication (alors que je rentre dans les critères du décret HAS), ce qui est de la mise en danger de la vie d’autrui puisque cela m’encourage à risquer de faire la 2eme dose…. Oui il y a de quoi se mettre à se poser de sérieuses, de graves questions. Et, quand on se renseigne un peu, qu’on écoute les interventions de cette chercheuse éminemment respectable, on découvre qu’elle n’est pas du tout, mais alors pas du tout covido-sceptique et encore moins antivax, et pourtant cet article commence par la qualifier ainsi dès le début….. J’en arrive à être si consternée devant le manque de professionnalisme de la majorité des « journalistes », et je suis tellement choquée qu’aucun média ne relaye l’ampleur et la gravité des effets secondaires graves des vaccins (je ne peux pas croire que tous l’ignorent!), que j’envisage de reprendre ma branche de communicante pour être journaliste d’investigation. Si bien sûr, mon état de santé ne s’aggrave pas plus qu’il ne l’est désormais. Prenez soin de vous et vos proches et s’il vous plaît, informez-vous sur les témoignages des très nombreuses victimes.

    • Il faudrait recenser les actionnaires des journaux oligarchiques et les comparer avec les actionnaires de Bigpharma pour avoir une réponse…que nous connaissons déjà.

    • Déjà signalé à 16h24 ! Ne même plus se donner la peine de prendre l’ascenseur…
      il est vrai qu’être à l’origine d’un(e) Janine, ça plombe.
      Janine, déjà transformé(e) en saucisse (de Morteau), risque-t-il(elle) de finir un jour, en chair à pâté écrabouillée, après passage d’un Centaure ?

  115. Le seul message de l’auteur, c’est le texte qu’il transmet à son éditeur. Tout le reste est une couillonnade aussi contraire à Saussure et aux principes (actuels) de la linguistique qu’elle est youpine !

    • Painter pense pouvoir déduire d’un énoncé A un énoncé B substantifiant A, recouvrant A dans sa signification. C’est une hérésie linguistique et, partant, littéraire.

      Le structuralisme vient après – si on veut polir les angles.

      • Si je devais définir la littérarité – vous savez que je n’aime pas les ontologies –, je dirais qu’un énoncé A est littéraire à mesure que B ne saurait le recouvrir. Il n’y a que dans « pense à passer au pain » ou « donne-moi le sel » que la glose détruit fort peu le signe.

        • Rien à foutre de vos écrans de fumée qui essaient de se parer du prestige d’un langage prétendument « scientifique ».
          Le commentariat jugera.

          • Je n’ai jamais prétendu que ce langage était scientifique…

            Encore une fois, si vous prenez le b.a.ba d’une discipline pour le nec plus ultra de la pensée… instruisez-vous, les autres ne sont pas forcément des crétins !

          • Du texte du Tartuffe, vous pensez pouvoir déduire un message (lequel d’ailleurs ?). Bien. Eh bien, ledit message ne saurait résumer/donner la substance de tout ou partie de ce qu’est le Tartuffe.

            Si l’auteur avait voulu donner un message, il l’aurait écrit et aurait utilisé les PTT. C’est ne rien saisir à la littérature – et à ce qui fait l’enjeu de la littérature – que de faire des fiches de lecture à message.

  116. WTH 16 mars 2023 At 14h28
    (Voilà ; d’où aussi une préférence pour le maragogype).

    Qui a une préférence pour le maragogype ?

  117. https://fr.yahoo.com/news/retraites-groupe-liot-menace-gouvernement-165113022.html

    En votant ensemble cette motion de censure proposée par un autre groupe, la NUPES et le RN ont la possibilité de renverser ce gouvernement infâme et de prouver qu’ils tiennent davantage à servir les français qu’à se servir dans les fromages de la République.
    Dans la Résistance, il y avait des types de l’Action Française et des militants communistes: tous avaient compris qu’un danger bien plus grave que des divergences politiques menaçaient l’unité même de la France. Il y a un moment où l’intérêt supérieur de la nation mérite qu’on transcende les différences. Il faut nous débarrasser de ces gouvernants de rencontre. Que Renaissance soit mort-née!

    • Si la NUPES ne vote pas la motion de censure du RN, c’est qu’au fond ils approuvent le texte du gouvernement.
      C’est comme les Parisiens qui ont voté Hidalgo et qui se plaignent des poubelles et du stationnement.
      Et dans ls manifs sur la retraite, combien ont voté Macron ? Il fait ce qu’il avait annoncé qu’il ferait. De quoi osent-ils se plaindre ?

  118. * À Painter se lançant dans l’épistémologie boutiquière (9h26) :

    Entre les 6,7 millions de morts covid et les 100 millions de morts grippe espagnole, la différence est tout de même de 93 millions de morts en moins. Et l’injection n’y serait pour rien?

    * Gros répondit (10h04) :

    Raisonnement complètement con ! Il faudrait au moins que la maladie fût la même (ou même semblable) pour en tirer quelque chose de valide intellectuellement.

    * Et précisa (10h06) :

    La grippe espagnole ne ferait aujourd’hui pas beaucoup plus de morts que n’importe quelle autre grippe. Merci à Monsieur Fleming, pas à Monsieur Pasteur !

    * Ce a quoi Painter réagit, citant le post (11h04) :

    Les antibiotiques sont inutiles pour lutter contre les maladies virales. Ils sont efficaces contre les maladies bactériennes.
    Votre post cité ci-dessus viendra nourrir le florilège des plus belles sottises que le covid19 aura occasionnées.

    – – –

    * Devant Gros Zob qui répondait à Brighelli (11h13) :

    Eh Ducon ! la plupart des « morts de la grippe espagnole » sont morts d’une surinfection bactérienne… Comment on peut se croire un tant soit peu informé en épidémiologie et ignorer cela ?!

    * Painter crut bon de faire cet aveu (11h25) :

    Oh le filou! Oh le malhonnête!
    L’article fait bien la différence entre la grippe espagnole, virale, contre laquelle les antibiotiques sont impuissants, et les surinfections, bactériennes elles, que les antibiotiques peuvent traiter.
    La grippe espagnole est virale. Zéro efficacité des antibiotiques.
    Les surinfections, occasionnées par l’affaiblissement des défenses immunitaires dû à la grippe, sont bactériennes. Les surinfections sont bactériennes. Pas la grippe !

    * Ce à quoi Gros Zob répondit (11h49) :

    Ben oui. Ai-je dit autre chose ?
    Ce que vous n’avez pas l’air de comprendre, c’est que « 100 millions de morts de la grippe espagnole » est un complet abus de langage. Ce ne sont pas 100 millions de morts de la grippe espagnole, ce sont (pour l’essentiel) 100 millions de morts de surinfections bactériennes causées par la grippe espagnole… C’est précisément pour cela que, grâce à Monsieur Fleming (entre autres), il n’y aurait pas 100 millions de morts aujourd’hui. Ce que je vous explique depuis tout à l’heure.

    • Maintenant j’aimerais bien qu’on m’explique quel malentendu permet d’aboutir à cet enchaînement, et notamment au passage de 10h06 à 11h04.

      Painter, j’ai hâte de vous lire. Et ne vous défilez pas !

      • Vous rendez-vous compte de ce qu’a d’infantile votre obstination à mentir par omission et, surtout, à ronger toujours les mêmes os?
        Mais qu’importe, je répète ma requête : sous quelle chronique de Brighelli notre échange a-t-il eu lieu ?

        • Minute, papillon. Vous répondez là à un message posté dix minutes avant votre requête. Je ne sais pas encore lire dans les boules de cristal, moi !

          • Magnifique illustration de télescopage chronologique : temps de la lecture vs temps de l’écriture…Todorov, encore.

    • Malhonnête et menteur par omission. Vous oubliez sciemment mon post où je vous donne acte du malentendu dû au télescopage chronologique/croisement de messages dans plusieurs directions.
      Dites-moi svp sous quelle chronique de Brighelli se trouve notre échange de l’époque, et je vous trouverai le post en question, que vous persistez à nier ou oublier. Vous êtes mur pour faire une carrière politique.

      • C’est ici : https://blog.causeur.fr/bonnetdane/la-punition-cest-depasse-de-leducation-comme-experience-des-limites-4469#comment-452061

        Et justement :

        * À Gros Zob qui s’interrogeait (12h23) :

        Il n’y a pas de mal à commettre des erreurs, mais quand quelqu’un pense en avoir décelé une dans votre raisonnement, il faut être sûr de son fait pour rejeter l’objection.

        * Painter répondit (13h37) :

        La chronologie de vos posts a fait que j’ai pensé un instant que vous considériez les antibiotiques capables de traiter des maladies virales.

        – – –

        Chez moi (et chez un certain nombre d’autres esprits détraqués), 13h37 est postérieur à 11h49. Maintenant, je vous le demande, quel est donc ce malentendu lié à la chronologie des posts ? Quel télescopage ?

        • Mais quelle espèce de maniaque va chercher des commentaires sur une chronique qui remonte à des mois ???

          « Maniaque », mot épicène…

          • Brighelli, l’affaire traîne justement depuis des mois… Et ça prend trois clics et une recherche Google pour la retrouver. 🙄

        • Cette discussion pathétiquement infantile m’agace au plus haut point, mais je ne lâcherai pas l’affaire sur ce point.
          Attendez la suite, elle viendra, je tiens à donner la version exacte des faits. Patience.

    • Prochaine étape en temps réel : répondez-moi sur l’origine des parti-pris de mise en scène de Tartuffe par Planchon ou Mnouchkine.

      • Quel voulez-vous que je vous dise ? Un metteur en scène fait des choix de mise en scène à partir de sa lecture du texte d’un auteur : bouleversifiant, non ?

        Je ne dis pas que le texte d’un auteur est dépourvu de signification, je dis que cette signification n’est pas réductible à autre chose qu’au signe qu’elle compose.

        • Et c’est justement le travail du diligent metteur en scène que d’exploiter l’irréductibilité de la signification pour proposer, à son tour, un acte artistique.

        • Ah? L’œuvre comporterait donc des messages aux yeux des metteurs en scène ?
          Vous progressez. Ne relâchez pas vos efforts.

          • Vous lisez ce que vous aimeriez lire…

            Je dis justement qu’un metteur en scène est aussi bon qu’il sait ne pas réduire l’œuvre qu’il met en scène à un message.

      • Celui de Planchon était remarquable. Guy Tréjean en Orgon était fabuleux, et Planchon en Tartuffe était prodigieux d’onctuosité hypocrite. Il a plus tard joué Fouquier-Tinville, dans Danton, dans le même esprit.
        Même Depardieu a été bon dans le rôle, face à François Périer, dans un film réalisé par notre Gérard national.
        Mais celui de Brigitte Jaques à Grignan était presque plus beau et très différent.
        Un grand texte est toujours polysémique, vous savez.
        Quant à Mnouchkine, elle a transposé l’action — et elle a bien fait, elle ne le ferait peut-être plus aujourd’hui.
        Sans compter celle de Stéphane Braunschweig à Strasbourg, totalement modernisée et très efficace : https://vimeo.com/400345102

        J’ai vu tout ça — et quelques autres. C’est mon métier. Si j’étais sûr que tous les profs de lettres ont ce genre de conscience professionnelle, je vitupèrerais moins.

        • « Un grand texte est toujours polysémique, vous savez. »… « J’ai vu tout ça — et quelques autres. C’est mon métier ».
          Beaucoup aimeraient pouvoir en dire autant.

  119. Jean-Paul Brighelli
    16 mars 2023 At 20h09
    Mais quelle espèce de maniaque va chercher des commentaires sur une chronique qui remonte à des mois ???

    Bonne question, et réponse simple et évidente : un pervers narcissique psychopathe.

  120. A 11:04 ce jour-là, je réagissais à votre post de 10:06 sans avoir lu tous les posts de la discussion. Eh oui, temps de la lecture vs temps de l’ecriture.
    Me rendant compte – après lecture de TOUS les posts – que je vous soupçonnais à tort d’ignorer la différence viral vs bactérien, j’ai ecrit ceci :

    Harold Painter
    18 janvier 2023 At 13h37
    @Gros Zob
    La chronologie de vos posts a fait que j’ai pensé un instant que vous considériez les antibiotiques capables de traiter des maladies virales.
    J’admets volontiers que vos posts ultérieurs ont dissipé ce malentendu.

    Mauvaise formulation de ma part : j’aurais dû écrire « la chronologie de MA LECTURE de vos posts… »
    Mais quand vous évoquez cet échange, vous oubliez systématiquement de citer mon post final et surtout la phrase « J’admets volontiers que vos posts ultérieurs ont dissipé ce malentendu. »

    Votre volonté n’est pas de rétablir la vérité. Elle est, comme toujours, de vous placer sur le char du triomphateur recueillant les vivats de la foule.
    Pervers narcissique psychopathe pathétique.

    • Les vivats de la foule sur BdÂ, comment dire…

      Et je ne vois pas ce que je viens faire la chronologie des posts là-dedans, ils se suffisent à eux-mêmes. Quand X dit que « les antibiotiques auraient sauvé peut-être les trois quarts des malades de la grippe espagnole », quelle que soit la chronologie, répondre que « les antibiotiques ne servent à rien contre la grippe espagnole », c’est une connerie qui démontre qu’on n’y connaît rien de rien à l’épidémiologie. Après, que trois heures plus tard, vous pondiez une excuse pour ne pas avoir l’air trop con, c’est votre choix – mais il faut faire profil bas.

      • « Les antibiotiques sont inutiles pour lutter contre les maladies virales. Ils sont efficaces contre les maladies bactériennes.
        Votre post cité ci-dessus viendra nourrir le florilège des plus belles sottises que le covid19 aura occasionnées. »

        Ce n’est pas Brighelli qui a écrit ça, non ?

        • Si vraiment je voulais vous écraser, je rappellerais sous chacun de vos posts que vous avez osé, pour justifier les obligations d’un État, citer un traité auquel il n’était pas partie !

    • D’ailleurs, vous n’êtes même pas cohérent !

      « J’admets volontiers que vos posts ultérieurs ont dissipé ce malentendu. »

      Si vraiment votre explication n’était pas reconstruite, vous auriez dû écrire « J’admets volontiers que LA LECTURE DE vos posts ultérieurs a dissipé ce malentendu ».

      • Cf. Mon post de ce soir 21:31.
        Je pense désormais, très sérieusement, que vous êtes un grand malade. Je le pense sincèrement.

        • Relisez vous-même…

          « Mauvaise formulation de ma part : j’aurais dû écrire « la chronologie de MA LECTURE de vos posts… »
          Mais quand vous évoquez cet échange, vous oubliez systématiquement de citer mon post final et surtout la phrase « J’admets volontiers que vos posts ultérieurs ont dissipé ce malentendu. » »

  121. Brighelli : Un grand texte est toujours polysémique, vous savez.
    Mais alors, un grand texte ne parle pas toujours UNIQUEMENT de littérature.
    Je ne dis pas autre chose.

    • Faire de la littérature une essence, c’est stupide. Mais quand en plus c’est fait au mépris de la linguistique la plus élémentaire…

      (PS : j’attends toujours de savoir quel est le message du Tartuffe !)

  122. L’heure n’est pas à la littérature, l’heure est aux messages et cela n’a rien à voir.
    Exemple de message:
    Il faut qu’il(s) parte(nt) !
    Les messages pour la base, cela fait du bien.
    Oui…

    • J’avoue…
      Mais l’ombre ne suffira pas: il faut une Révolution comme en 1789, non pas pour établir mais pour rétablir la République libre, égale et fraternelle.

          • Vous êtes un type assez fascinant, cyrano. Et je ne déconne pas. Qu’on puisse croire au catéchisme républicain parce que c’est la doctrine officielle de notre société, battue par les profs, pontifiée par les médias et répétée par les politiques, je le conçois sans peine aucune. Mais ce qui me dépasse, c’est qu’on puisse, de nos jours, y croire comme y croyait un curé comme Hugo. Je trouve cela fascinant.

          • Parce que tout votre discours (« République fraternelle ») transpire la curaillonnerie d’un tout autre niveau que les lourdeurs habituelles sur l’école lieu sacré ou Liberté Égalité Frappez avant d’entrer… Vous avez vraiment la foi en cette religion qui m’est très longtemps apparue comme la religion qui de nos jours a le plus d’adeptes mais le moins de croyants. Quand derrière le théâtre de l’orthopraxie il y a le missel du théologien, c’est beau, oui, beau.

          • Vous avez le charme d’un Monseigneur Lefebvre : complètement frappadingue, obscurantiste et superstitieux au possible mais… entier, indéviable dans sa foi.

            J’aimerais bien avoir la foi, sincèrement.

          • Si vous n’aviez pas appris l’Histoire avec votre ami le Rambo azovophile, vous sauriez que la République et l’Eglise se sont presque toujours affrontées, de la Terreur antireligieuse de 1793 jusqu’à la Loi de Séparation des Eglises et de l’Etat de 1905.
            Quant à Hugo il n’aimait pas les curés ni l’Eglise: il a violemment combattu la loi Falloux et le personnage de Frollo est clairement un pervers sexuel. Les dernières mots écrits de l’écrivain quelques jours avant son décès sont « Je donne cinquante mille francs aux pauvres, je désire être porté au cimetière dans leur corbillard, je refuse l’oraison de toutes les Eglises, je demande une prière à toutes les âmes, je crois en Dieu ».
            Ne désespérez pas: vous avez la foi. La foi en vous. Chacun choisit un dieu à sa mesure.

          • La République a affronté l’Eglise comme la Réforme avant elle… Non pour mettre à bas une transcendance et fonder un régime athée, mais pour remplacer un culte par un autre. Si toute la scolastique a parlé de res publica christiana, ce n’est pas pour rien : le XVII et le XVIIIe ont rendu profane (et encore en partie) une notion éminemment religieuse.

            Personnellement, je préfère l’athéisme à cette baudruche qu’est la « République fraternelle » – expression curaillonne s’il en est.

          • (PS : je n’ai pas dit qu’Hugo aimait les curés, j’ai dit qu’il en était un. Son testament en est une éclatante manifestation.)

  123. Painter se prend des baffes, répète « même pas mal », puis geint « le monsieur il me donne des coups »…

      • Je suis comme l’Inquisition en fait. Une fois qu’on a abjuré ses bêtises, tout roule. Mais rien n’est pire que les relaps !

        • Je pense désormais, très sérieusement, que vous êtes un grand malade. Je le pense sincèrement. Pervers narcissique psychopathe.
          Peut-être un de vos proches saura voir votre problème et agir pour vous aider, et informer qui de droit sur votre dangerosité. Mais sur ce blog, personne ne peut rien pour vous.
          Naturellement plus aucune discussion possible entre vous et moi. Terminé.

          • Mouais…Mais avec tout ça ma voisine du 4ème attend toujours l’intervention de l’omniscient/omnicompétent pour régler son problème de plomberie…

          • Quiconque vous mouche est donc un « pervers narcissique psychopathe » ? Allons bon, ça risque de faire beaucoup de monde !

  124. Cyrano, c’est le charme du ringard dans le tumulte de la modernité. Il n’y a plus que trois curés républicains… mais il en est !

  125. Savez-vous ce qu’il a dit exactement ? (et « écrit » sur les « réseaux sociaux ») ?

    Ce que j’ai trouvé:

    Les propos en question, où le jeune homme, 16 ans à l’époque, faisait référence à la décapitation de Samuel Paty, avaient été tenus le 16 octobre 2021 soit un an jour pour jour après la mort du professeur d’histoire-géographie à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), assassiné par un terroriste de 18 ans.

    L’information avait été alors transmise aux gendarmes de Méru et une enquête avait été ouverte par le parquet de Beauvais. Après investigations, il s’avère que l’adolescent avait déjà tenu des propos répréhensibles quelques jours avant le signalement.

    « faire référence », c’est vague;si je dis: » ni l’Education Nationale, ni l’Intérieur n’ont su protéger Samuel Paty; sa mort atroce aurait pu et dû être évitée, »je « fais référence à la décaitation de Samuel Paty » mais on ne peut m’accuser de faire l’apologie du terrorisme.

    « Il avait affirmé que les soldats napoléoniens battant en retraite auraient dû mourir en martyrs… »

    C’est une certaine conception (un peu romantqiue) de l’honneur militaire: »la garde meurt mais ne se rend pas. »

    en précisant à sa professeure qu’il ne se battrait pas pour la France mais pour la Syrie », relatait Caroline Tharot,

    Il est peut-être Syrien ou simplement pro-syrien; certes,il vit en France…mais personne ne lui demande de combattre pour la France qui d’ailleurs n’était pas menacée par la Syrie à l’époque.
    C’est déloyal, condamnable, mais là encore, je ne vois pas d’apologie du terrorisme.

    https://www.fdesouche.com/2023/03/16/meru-60-un-adolescent-poursuivi-pour-apologie-du-terrorisme-apres-des-propos-tenus-sur-twitter-et-au-lycee/

    • Vos avez raison: pour une véritable apologie du terrorisme c’est stage poney d’une semaine dans les Landes.
      Et pour torture, actes de barbarie et assassinat d’une retraitée juive en hurlant des slogans islamistes et antisémites c’est…rien en fait.

      • Savez-vous ce qu’il a dit exactement ? (et « écrit » sur les « réseaux sociaux ») ?

        • Cela devait être très très grave pour que les magistrats le condamnent à une peine aussi dure qu’un stage de citoyenneté puisqu’ils ne condamnent à rien quand un djihadiste massacre une vieille dame.

  126. Les messages pour la base, cela fait du bien.

    Les mAssages cela fait du bien pour la bAIse,

  127. J’attends toujours de savoir quelle chronologie de lecture peut occasionner la réponse :

    Les antibiotiques sont inutiles pour lutter contre les maladies virales. Ils sont efficaces contre les maladies bactériennes.
    Votre post cité ci-dessus viendra nourrir le florilège des plus belles sottises que le covid19 aura occasionnées.

    à l’affirmation :

    La grippe espagnole ne ferait aujourd’hui pas beaucoup plus de morts que n’importe quelle autre grippe. Merci à Monsieur Fleming, pas à Monsieur Pasteur !

    Je sens que je vais être comme Charles…

  128. Jean-Paul Brighelli 16 mars 2023 At 20h21

    Et dans ls manifs sur la retraite, combien ont voté Macron ? Il fait ce qu’il avait annoncé qu’il ferait. De quoi osent-ils se plaindre ?

    Qu’espéraient ceux qui se sont abstenus au deuxième tour ?

    • Ceux qui se sont abstenus au deuxième tour ne sont pas abstenus pour les législatives et ont organisé un contre-pouvoir à l’Assemblée sur lequel ce gouvernement s’assoie « royalement ».

    • Il faut rappeler qu’à ce 49.3 s’ajoute le conflits d’intérêts de cette fine équipe mise à jour par un député de la Nupes à l’Assemblée. Pap Ndiaye cité, encore une fois, en exemple fait pâle figure face au 350 000 euros d’actions de Caseneuve chez Bouygues. De là à découvrir que ces salopards ont également des billes chez les fournisseurs d’énergie made in UE empêchant une action gouvernementale protectionniste identique à celle entreprise au Portugal et en Espagne…

      https://www.youtube.com/watch?v=4pEFevhwQgI

      L’Obs révélait :  » l’Inspection générale des Finances chiffre à 2,5 milliards d’euros les achats en prestations intellectuelles au niveau des ministères en 2021. Un chiffre en hausse de 329 % par rapport à 2015. »

  129. WTH 16 mars 2023 At 21h02
    La (petite) Catherine – rien à voir avec la grande.

    Et aujourd’hui ? Le maragogype,ça ne lui ressemble pas tellement,je trouve.

  130. Sérieusement, Painter, j’aimerais que vous me donniez le « message » du Tartuffe : je suis censé aller le voir ce soir même à la Comédie française, ça me ferait gagner du temps…

    • Les choix scéniques mettront en évidence le message reçu par le metteur en scène, message qu’à son tour il transmettra au public.

  131. ean-Paul Brighelli 16 mars 2023 At 20h09
    Mais quelle espèce de maniaque …

    « Espèce »peut être pris dans son sens familier (qu’est-ce qu’une jarnière ? C’est une espèce de gond.) En somme,on atténue*.

    « Espèce » peut aussi être compris au sens propre (comme dans l’Origine des espèces) et s’ouvre alors une riche perspective:il y aurait diverses espèces de maniaques et le Maestro demande de préciser à quelle espèce appartient le/la maniaque en question.

    * Si j’interpelle quelqu’un qui tarde à démarrer: »alors t’avances, espèce d’abruti ? » est-ce plus ou moins injurieux que: » alors t’avances, abruti ? »

    Je pose la question.

  132. Jean-Paul Brighelli 16 mars 2023 At 20h09
    Mais quelle espèce de maniaque …

    En ajoutant « espèce de « , le Maestro évite d’écrire « quel ou quelle maniaque »…

    Peut-^tre ne faut-il pas chercher plus loin.

  133. Si Marine le Pen avait été élue à la place de Mc Ron au second tour, elle mènerait aujourd’hui strictement la même réforme des retraites: l’ordre vient de la maison-mère, à savoir de la (grosse) commission européenne, constituée de technocrates non élus et achetés par les lobbies financiers. Ila été décidé de vendre les retraites aux fonds de pension américains et il en sera ainsi.
    Mc Ron ne décide rien, il est un simple exécutant, un rouage qui applique une consigne venue de plus haut, au mieux un petit fondé de pouvoir de Blackrock pour la succursale France de la division européenne. Bref, un sous-chef de bureau d’une province lointaine de l’Empire.
    En abandonnant notre souveraineté par notre adhésion aux traités européens, nous avons perdu aussi notre citoyenneté. Les élections législatives et présidentielles ne servent à rien: c’est Bruxelles qui décide des orientations essentielles dans le domaine économique, donc nous sommes soumis au dieu marché qu’il faut régulièrement abreuver avec le sang des travailleurs.
    La prochaine Révolution ne devra pas prendre la Bastille (ou l’Elysée), mais Bruxelles.

  134. Vouloir « moucher » son contradicteur.
    Vouloir lui distribuer « des baffes ».
    Traiter son contradicteur d’abruti.
    Revenir obsessionnellement sur les mêmes questions sous une forme qui n’est pas sans évoquer le harcèlement.
    Revenir obsessionnellement sur des querelles anciennes en se donnant systématiquement et indûment le beau rôle.
    Se présenter obsessionnellement comme un « redresseur de torts » intellectuel ou culturel.
    Se présenter obsessionnellement comme un donneur de leçons « bien méritées par un auditoire stupide qui ne reconnaît pas sa stupidité ».

    On a là tous les ingrédients – absolument tous – qui caractérisent cliniquement le pervers narcissique. Les pervers narcissiques ne savent pas qu’ils le sont. Ils le contesteront, le nieront. Ils n’ont évidemment pas conscience de leur inconscient. Si les pervers narcissiques lisent les ouvrages qui parlent d’eux, ils ne se reconnaîtront pas.
    Mais les faits sont là. Et l’entourage des pervers narcissiques les reconnaît très bien.

    • Qui a dit que je contestais cette qualification ? Décidément, vous ne savez pas lire !

  135. Quiconque ayant un minimum de savoir et acceptant la qualification de pervers narcissique se sait donc dangereux. Pour soi et plus encore pour autrui.
    Ce qui précède n’est pas une opinion sujette à controverse. C’est un fait.

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