Il y a de nombreuses années, pour sauver de la faillite un ami libraire d’Ajaccio, j’avais entrepris l’écriture d’un roman érotique corse, entièrement basé sur mes souvenirs.Le livre existe, il n’a jamais paru, le libraire avait reculé devant l’idée d’en faire la promotion sur une île encore entachée de vertu. Je vous en offre un chapitre, et je garantis l’exactitude de l’histoire. Les familiers du GR 20 reconnaîtront les lieux. Le lecteur voudra bien excuser certaines affèteries de style — c’était il y a près de vingt-cinq ans.

Le sentier balisé en rouge et blanc s’élève très rapidement au dessus de la forêt lorsque l’on vient du nord, quand on marche vers le refuge de Ciuttulu di i Mori.
Il avait campé quelque part dans le Cinto – près du col du Vallon, où se dressent encore des murettes édifiées autrefois par les chasseurs de mouflons. Il était d’ailleurs bien content d’en avoir observé et photographié un groupe, vers cinq heures du matin. Ils escaladaient, l’air de rien, une falaise que des alpinistes confirmés auraient passé des heures à pitonner. Les mouflons prenaient appui sur de minuscules excroissances de rocher, et, sabots plus durs que le granit, s’élançaient ainsi d’un vertige à un autre, avec de curieux cris d’oiseaux – quelque chose du cri du geai.
Puis il avait surfé dans les éboulis de fins graviers et rejoint le refuge de Tighiettu. Le temps de papoter, il avait perdu un peu de temps. Mais en allongeant un peu le pas, il serait à Manganu en fin d’après-midi.
Voilà. on fait des projets, et puis les dieux décident…

Dans l’interminable montée vers la Bocca di Foggiale, il y a un petit plateau où pousse un magnifique pin – le dernier avant les pentes plus raides qui mènent directement au col, au sud-est de la Paglia Orba.
C’est là qu’il les trouva. Elles s’étaient assises sans même se désarnacher, appuyées sur leur sac à dos comme des tortues malhabiles.

Au fur et à mesure qu’il approche, il les distingue mieux. L’épuisement. La sueur qui marque les aisselles et le sillon entre les seins. L’une d’elles n’a pas mis de soutien-gorge. Elle a tort. Les chocs répétés du pas sur les pierres dures ne peut faire aucun bien à une poitrine, si menue soit-elle. Il s’approche encore et comprend : l’une d’elles – la plus brune – a une splendide entorse. Elle a délacé la chaussure (on ne leur a donc pas dit qu’il ne fallait pas se lancer ici en baskets ?) et masse du bout des doigts l’œuf de pigeon qui lui déforme la cheville. Jolie cheville, à part l’œuf de pigeon. La peau longtemps compressée est d’un blanc livide. Les veines gonflées, bleu-vert, accentuent encore cet aspect de cadavre.
Le cadavre l’entend venir et lève la tête.
– Un problème ? dit-il.
Elles l’avaient vu venir avec un vague espoir informulé. A présent elles le regardent, effarées par l’incongruité de la question – non, tout va très bien, madame la marquise :
– Ça fait mal, ronchonne Oeuf-de-pigeon en continuant à se masser la cheville.
– Très mal ?
– Un mal de chien.
– Fais voir.
Il se débarrasse de son sac, s’accroupit et tâte la cheville, presse un peu pour voir à quel point elle a mal, – ou pour lui faire mal, un peu. Rien de bien grave. Ce sera dur aujourd’hui, mais ce sera bien plus dur si elle reste là à attendre que l’articulation refroidisse et que la douleur se fasse envahissante.
Elle a un joli pied, petit et délicat — un peu sale, remarque-t-il en souriant en lui-même.
– Attends…
Il fouille dans son sac, en sort une crème spécial-entorses et un rouleau de gaze. Dès lors, s’il n’est pas le Messie, il est tout au moins le Bon Samaritain.

Ce n’est pas tout de procéder à un massage superficiel, de bander la cheville – impact plus psychologique qu’autre chose, tout cela – et de relacer la chaussure…
– Vous alliez où – je veux dire, dans quel sens ? demande-t-il.
– Evisa, répondent-elles en chœur. Puis elles sourient de leur spontanéité dans le synchronisme. Ça va décidément mieux.
– Aujourd’hui ? Ça fait une trotte.
– On doit y être demain matin.
Sans doute comptaient-elles s’arrêter à Vergio.

Dès le départ, il la soutient. La montée, si elle n’en a pas l’air, est rude. Elles n’en savent encore rien, mais la descente de l’autre côté ne sera pas facile, avec une cheville foulée. Trop de chocs répétés sur des roches trop dure
Il la porte presque. Quand la douleur devient trop vive, parce que le pied a porté en plein sur une arête ou un caillou, elle crie. Il leur raconte les histoires du paysage. Les cinq sommets des Cinque Frati, dans leur dos. Puis, comme ils redescendent directement après le col, en coupant directement vers le cours supérieur du Golo, il évoque la légende du Tafunatu, cette lame de granit percée par le marteau du diable mis en rage par la ruse de Saint Martin.
– Très joli. Elle est lourde, hein ? dit la plus blonde. Elle a un petit papillon tatoué sur l’épaule gauche, en bicolore. Régulièrement la manche du tee-shirt redescend sur le bras et occulte le papillon. Et à chaque fois elle roule le tissu sur l’épaule et laisse voleter son insecte immobile.
Au sommet le vent les a surpris, très fort, et les a rafraîchis. Maintenant, il les freine. Mais il apprécie en amateur qu’au contact de l’air froid sur le tee-shirt trempé de sueur, les pointes des seins de Papillon – celle qui ne porte pas de soutien-gorge – durcissent soudain. Elle suit son regard, et, du bout des doigts, appuie sur les deux petites boules récalcitrantes. Alors elle lève les yeux, avec une moue comique et un geste des mains comme pour s’excuser, mais vraiment, elle n’y peut rien. Et ils éclatent de rire tous les deux.
– Qu’est-ce qu’il y a de drôle ? demande Oeuf-de-Pigeon.

La vue du refuge, à droite, encourage et décourage à la fois : combien de temps encore jusqu’à Vergio ? Il faut une heure à des marcheurs entraînés, il leur en fallut trois. Il alla même jusqu’à la porter dans ses bras. Depuis longtemps déjà ils se taisaient ; l’effort, l’attention aux aspérités du chemin, et une vague idée qu’il avait derrière la tête, et qu’il laissait doucement germer, l’incitaient au silence. Quant aux deux filles, l’une serrait les dents pour se retenir de pleurer (avec un succès relatif, et parfois une larme sillonnait le visage marqué de poussière et de sueur, ce qui ne manquait pas de l’émouvoir, à chaque fois), l’autre ne disait rien par mimétisme.
De l’autre côté du Golo, après les bergeries de Radule, cela alla mieux. Ils s’arrêtèrent longuement à la source qui coulait entre les arbres. Et puis on marchait sur une terre sèche, certes, mais moins dure que le granit. Quand ils atteignirent la route, tout s’arrangea : un couple de touristes qui repartait vers le col voulut bien charger dans leur voiture la blessée et les sacs jusqu’à l’hôtel-refuge.
Le voilà seul avec Papillon blond. Oeil bleu, physionomie ouverte de fausse naïve, et un coup de soleil sur le nez. Fatiguée, mais intacte. Ils papotèrent gentiment dans le dernier kilomètre de virages qui les séparait de l’hôtel.
Secrétaires, toutes les deux. De l’intérim, par goût du changement. Des boîtes sans intérêt, des patrons qui auraient bien aimé se permettre des privautés – et elle semble assez contente du mot :
– Privautés ? répète-t-il. Il les trouve bien savantes.

Ils retrouvent Oeuf-de-pigeon à l’entrée de l’hôtel. Il n’a guère de mal à les convaincre d’éviter la section refuge, au confort rudimentaire, et à partager la chambre qu’il allait prendre de toute façon, car il est un peu tard pour repartir maintenant, et puis il a fait un bel effort – « alors, c’est oui, quelle différence, un ou trois lits » -, et la perspective de prendre un vrai bain chaud les décida.
Il est environ trois heures de l’après-midi. Il montera les sacs dans la chambre, puis il les rejoindra au bar ; après, chacun à son tour disposera de la salle de bains. Qu’elles commencent sans lui…
Il leur donne tout le temps, et prend tout son temps. Sandwich au prizuttu, et une tonne de café. Ce n’est pas l’heure de la sieste.

Quand il frappe à la porte, elles répondent en chœur « une minute » et il entend des rires, à nouveau.
Toutes deux se sont noué une grande serviette de bain au dessus des seins, qui arrive tout en haut des cuisses, et une autre en turban sur la tête. Trois jours déjà qu’elles sont parties de Calenzana, ces pauvres petites Parisiennes devaient se sentir sales de tant de sueurs accumulées. Ainsi accoutrées, les cheveux cachés, elles se ressemblent étrangement, dans la semi-pénombre de la chambre. Il se fait couler un bain lui aussi, et y décante longuement, en pensant avec nostalgie à la cascade sous laquelle il a fait ses ablutions matinales – l’eau sortait directement d’un névé -, et puis qu’il est au col de Vergio, et le mot le ferait presque bander, si l’eau brûlante n’induisait en lui une torpeur discrète.
Quand il ressort de la salle de bains, elles sont allongées sur le plus grand lit, endormies. Elles ont ôté leurs turbans, et les cheveux encore humides luisent dans la pénombre. La plus blonde, qui rêve sans doute, replie la jambe tout en dormant, et le drap qui la recouvre glisse sur la cuisse, au-dessus de la hanche.
C’est, décidément, une vraie blonde.
Il se couche, nu, sur le petit lit qui jouxte le grand. Le bras d’d’Oeuf-de-pigeon pend, inerte, sur le bord. Il lui prend la main et elle, dans son rêve, la serre.

Papillon d’or s’est réveillée la première. Elle s’assoit sur le bord du lit, et le léger grincement du sommier le réveille. Il ne voit qu’un dos harmonieux. Elle renvoie les épaules en arrière, penche la tête à droite et à gauche comme un boxeur. Les courtes boucles blondes sont tout à fait sèches à présent. Elle se lève en hésitant un peu, traverse la chambre et disparaît dans la salle de bain.
Quand elle ressort, elle s’est passé de l’eau sur le visage, sans l’essuyer, et elle reste là dans l’encadrement de la porte, presque à contre-jour. Elle est complètement nue. Elle le regarde. Il relève la tête, tapote le lit et dit :
– Tu viens une seconde ?
Elle sourit, de ce sourire naïf qu’ont les jeunes filles qui en ont vu d’autres. Elle s’assoit, les ressorts du lit grincent horriblement.
– Chut…, dit-il, le doigt sur les lèvres. Puis il tend la main et pose ce même doigt sur ses lèvres à elle. Et il l’attire à lui.
– Sois gentil, s’il te plaît, demande-t-elle en se penchant.
Gentil ou gentleman ? Est-il gentil lorsqu’il l’embrasse, et lèche sur ses lèvres les gouttes d’eau qui y tremblent ? Ou lorsqu’il embrasse ses seins, en suce la pointe (et comme tout à l’heure, dans la montagne, les pointes se dressent aussitôt, d’une longueur bien rare chez une fille aussi jeune), caresse le ventre plat et les cuisses fuselées ?
Il la couche sur le ventre. Est-ce bien d’un gentleman de se pencher sur elle, embrasser ce dos de violoncelle, glisser sa tête entre les cuisses de métal doré… Il glisse ses mains sous ses hanches, la soulève légèrement en enfonçant encore son visage dans ce sexe qui s’ouvre et ces jambes qui s’écartent. Elle a un anus très lisse, sans aucun poil, le sexe d’un rouge tendre, qui se resserrent autour de sa langue, et bientôt, tandis qu’il lui affole le clitoris à coups de langue, il ne sait plus ce qui coule autant, de sa salive ou de son sexe.
Seuls les grincements du lit… Ce sommier est décidément infréquentable. Il se relève, la prend par la main et l’aide à se mettre debout :
– Chut…, dit-il encore. Il la pousse contre le mur, lui soulève une jambe qu’elle amarre contre ses reins, et il la pénètre ainsi, d’une seule poussée verticale.
Elle ferme les yeux. Pendant quelques minutes, il laboure en silence ce grand échassier d’amour, noué à lui, sur la pointe d’un pied, son visage dans son cou. Puis elle glisse un bras entre leurs corps, et, très vite, avec férocité presque, elle se fait jouir, et elle renverse la tête en arrière en haletant.
Il reste là, fiché en elle, à mi-chemin de son propre orgasme, attentif aux soubresauts du sexe qui l’enserre. Alors une voix dans son dos :
– Bravo ! fait-elle. Et elle applaudit, et le claquement de ses paumes est aussi incongru que dans un théâtre, quand un spectateur isolé applaudit bien après que tout le monde s’est tû.
Il se dégage du Papillon qui lentement revient à elle. Il se retourne, le sexe en bataille, face au grand lit. Oeuf-de-pigeon a un sourire sans agressivité, assise sur le bord du lit, face à lui. Elle tient le drap contre sa poitrine.
– Réveillée depuis longtemps ? demande-t-il.
Elle le regarde, et laisse tomber le drap sur ses genoux.
– Le temps qu’il faut, dit-elle.

Le temps… C’est ainsi qu’ils eurent, au cours de cet après-midi, le temps de se connaître. Sur certains points, elles se complétaient admirablement. La blonde avait un penchant certain pour l’oralité – et elle aimait sucer, indifféremment, hommes ou femmes, comme elle le leur prouva assez -, alors que son amie en rejetait même l’idée. Elle attribuait cette infirmité (pour un peu elle en aurait souffert, et en conscience expliqua qu’elle avait essayé plusieurs fois, avec des résultats désastreux), à ses origines ibériques : à l’entendre, les préjugés hérités de l’éducation rendaient les espagnoles infirmes de la glotte…
Ils en vinrent à se demander, pendant un arrêt de jeu, si c’était génétique – un positionnement particulier de la luette ? – ou si c’était un produit des conseils maternels, car leurs mères jamais avec leurs pères… Il se dit qu’un tel exemple animerait fort les débats sur l’inné et l’acquis.
– C’est… dégueulasse, répétait-elle. Sale. Sale. Son amie haussait les épaules, passablement éberluée. Elle n’avait jamais eu droit à de telles confidences. Et elle ne comprenait guère. Elle, elle aimait le goût du sperme – elle aimait le humer, ou le boire, ou l’étaler sur ses seins de blonde, et aller encore cueillir, du bout de la langue, l’ultime perle. « Dégueulasse », disait l’autre.
Il ne chercha pas à la convaincre. On aime comme on aime. Oeuf-de-pigeon refusait sa bouche, mais prêtait volontiers ses fesses. On aime comme on aime. Surtout si… Mais n’anticipons pas.

L’après-midi se passa ainsi en jeux entrecoupés de dialogues rapides, parsemés de rires. Elles riaient facilement – et alors ? A un certain moment, et ils avaient alors le sérieux harassé des gens qui viennent de jouir, l’une d’elles lui dit : « Je me rappellerai – toujours – et toi ? »
Certainement. Toujours, ce n’est pas assez long pour oublier.

Sept heures du soir, il est temps de descendre prendre un verre. D’autres randonneurs sont arrivés, entre temps. Ambiance, ambiance… Le patron, un ancien viandard, comme il dit, leur lance des défis au bras de fer, les ratatinent et boit à leur santé. Les pastis se suivent et se ressemblent. Les deux filles relèvent le défi, et même en s’y mettant à deux, elles n’arrivent pas à faire plier ce petit bonhomme trapu qui, raconte-t-il, se jetait sur l’épaule des carcasses de bœuf de deux ou trois cents kilos. Tomates, mauresques et perroquets, toute la gamme des anis colorés. Quand ils vont dîner, après les derniers accords de guitare (« cusi bella a terra induve dumane eo mi ne vo… »), elles sont déjà plutôt gaies.


Au-dessus de l’éternel veau en sauce aux olives des auberges corses, la conversation prit un tour fort audacieux. On commenta les figures de style conçues dans l’après-midi, on échafauda des métaphores pour la nuit à venir, on évoqua des souvenirs pleins d’une rhétorique audacieuse… Puis parfois un silence étrange s’établissait pendant quelques lourdes secondes, pleines de projets de formulations et de promesses.

Quand ils se retrouvèrent dans la chambre, il y eut quelques minutes presque douloureuses où ils s’embrassaient déjà, se caressaient à pleines paumes, sans laisser à l’autre le temps d’ôter les deux ou trois pelures dont s’habille ordinairement la pudeur – un baiser, un bouton, un autre baiser, un deuxième bouton – la brune osa une infraction à ses propres règles et, profitant de ce qu’il avait encore son jeans, elle lui mordit doucement la queue, à travers le tissu rêche – la parcourant comme on croque un épi de maïs – à son tour il l’attira à lui et lui pompa le sexe, à pleine bouche, sans prendre le temps de faire glisser son slip – jusqu’à ce que le fin tissu, trempé d’attentes, glisse comme un prétexte entre les lèvres rebondies qui s’ouvraient comme une fleur. Leur vocabulaire, au fur et à mesure qu’elles pratiquaient ce qu’elles avaient évoqué, et bien plus encore, se fit étrangement sentimental. Comme si les mots avaient remplacé la chose, et les actes dispensé des mots. Les images cliniques leur avaient fouetté l’imagination. Les mots à l’eau de rose leur stimulèrent les organes.

Oeuf-de-pigeon laisse son amie le sucer, mais elle tourne malgré elle autour de l’objet du délit, le regarde, fascinée, l’effleure des lèvres, le caresse, pendant que l’autre l’enrobe de sa langue, le grignote, l’aspire et l’engloutit. Puis elle revient, échange avec lui, avec elle, des baisers rapides et salés, et repart titiller cette queue turgescente, comme on dit dans les bouquins pornos.
Leurs ventres sont de part et d’autre de sa tête, et il va de l’un à l’autre, enfouit son visage entre les cuisses écartées, saveur sucrée de l’une et goût poivrée de l’autre. Puis elles s’assoient sur lui, l’une sur son visage, et il va fouiller au plus profond du sexe et de l’anus dilatés, l’autre sur sa queue, qu’elle enfile alternativement dans son vagin et dans son cul, et elles continuent à s’embrasser les lèvres et les seins, et elles se caressent l’une l’autre. Il sent parfois contre son menton les doigts qui malaxent le clitoris, pincent les lèvres, viennent jusque dans sa bouche et repartent pour des caresses nouvelles. Le lit torturé geint. Personne n’a même suggéré d’éteindre la lumière, et le miroir de l’inévitable armoire renvoie bientôt des figures d’enchevêtrements complexes.
Ils sont dans un de ces moments où l’orgasme compte moins que le plaisir de le retenir, de tourner autour comme un matador travaille son taureau, de s’arracher quelques secondes avant l’explosion à la bouche ou au sexe ou à la main qui fait monter la marée des corps. La fille qu’il léchait se dégage soudain, échange sa place avec son amie – chacun son tour… Le sexe qui vient vers sa bouche est tout dilaté de la queue qui l’occupait l’instant d’avant, d’un rouge presque violet, gorgé de sang, encadré de ces boucles blondes poisseuses. Il en mord doucement les lèvres, et la fille dit Non ! et ça veut dire oui et ça veut dire non.

On ne se rappelle jamais tout. En amour l’enchaînement des figures, le lié des mouvements forment l’essentiel, et cela ne signifie pas grand-chose de se souvenir des attitudes, et non de la danse.
Attitudes : l’une est agenouillée sur le lit, il la pénètre en levrette pendant qu’elle lèche et pourlèche le sexe ouvert béant de son amie. « Tourne-toi », lui dit-elle, et elle se lance dans une feuille-de-rose experte et appliquée, ouvrant de sa langue ce cul rétif, le forçant de ses doigts. Puis elle va saisir la queue qui lui laboure le ventre, et l’introduit elle-même dans le cul de son amie, qui dit qu’elle a mal, puis qui ne dit plus rien parce que l’autre la caresse sauvagement, et qui finit par se cambrer parce qu’elle veut l’avoir en elle tout entier.
Il y a comme un blanc. Voilà que les deux filles sont enchevêtrées l’une à l’autre, tête-bêche, et il va de l’une à l’autre et force doucement les culs, passe dans la bouche qui, là-dessous, aime et malmène le sexe, puis revient, tout barbouillé de salive, s’engouffrer dans l’anus qui est resté ouvert, frémissant, sombre comme une fleur. Plus tard, elles sont côte à côte, accroupies, et il plonge une main presque entière en chacune, – jusqu’où une femme peut-elle s’ouvrir ?
Plus tard encore. Il est couché sur le dos, Oeuf-de-pigeon est elle aussi allongée sur lui sur le dos, sa queue plantée dans le cul, et la blonde introduit sa main entière dans le sexe ainsi offert et vient caresser, à travers l’infime paroi, la barre de chair dure qui laboure les reins de son amie, se penche sur elle et la lèche en même temps, et la fait jouir, et elle serre les fesses, convulsivement, et il explose dans son cul.
La troisième fois, il a éjaculé sur les seins de la brune, et il regarde Papillon qui les parcourt de sa langue. Et puis il serre Oeuf-de-pigeon contre lui pendant que, face à eux, l’autre se caresse d’un index las.
Et l’une d’elles a murmuré :  » Dis-moi… » et l’autre au même instant disait « Dis-moi… », et elles ont souri encore. Alors il leur a souri aussi et il leur a dit qu’il les aimait, I love you, I love you, et jamais il ne l’aurait dit en français. Ich liebe dich, ti amo, te quiero, ti tingu cara… La distance introduite par l’usage d’une langue étrangère permet curieusement de se les rendre plus proches, ces deux petites amoureuses, et de les contenter sans leur jouer la comédie des sentiments.

Ils ont dormi quelques heures. Au matin, pendant que Papillon prenait une douche, il a baisé encore une fois Oeuf-de-pigeon, de la façon la plus classique, comme un missionnaire corse. Et elle a eu, très vite, un orgasme encore plus violent que ceux de la veille. Il lui a caressé les cheveux et lui a dit, en français, des choses tendres.

Et, juste après, les baisers que l’on se donne alors qu’on est déjà parti dans sa tête. Bien sûr que je me rappellerai.
Il arriva vers dix heures du matin, au lac de Nino, et suivit la ligne de crête, à gauche, jusqu’au sommet de la Punta Artica. Le Castellu di Verghju étincelait de blancheur, au loin. Ce n’est qu’à ce moment qu’il réalisa qu’il ne leur avait même pas demandé leur prénom. Bien sûr que je me rappellerai, chères et tendres, miracles anonymes, petits hasards de chair.

326 commentaires

  1. Mais rien sur l’intello qui voulait se faire passer pour un manutentionnaire du quartier de la Samaritaine.

    • Même scène — mais il m’a semblé que ce serait surcharger, même si c’était vrai.

  2. « La créature, face à moi, se réveille, s’ébroue et choisit de replonger dans un sommeil sans rêves — mais qu’est-ce que j’en sais, au fond ? »
    https://blog.causeur.fr/bonnetdane/je-taime-je-te-mange-4610

    « La plus blonde, qui rêve sans doute, replie la jambe tout en dormant… »

    Si elle rêve, de quoi rêve-t-elle ? Et comment savoir si même elle rêve ?

    On sent que le Maestro n’aime pas se heurter à l’inconnaissable; c’est (quand on y pense) assez proustien: un désir (un besoin) de possession totale, jamis assouvi; être de fuite.

  3. « Triolisme sur le gr20 », çà sonne comme « Ouragan sur le Caine », des mutines qui foncent sur le mouilleur de minettes.

  4. « …qu’il réalisa qu’il ne leur avait même pas demandé leur prénom… »
    Ça, c’est pas bien !

    PS
    Quand je lis les chroniques de JPB, je me dis que mon essai de fiction manque peut-être un peu d’érotisme.

      • Mais abcmaths, s’il n’était pas si modeste, pavosierait: après tout, ce qui vous a « donné des idées » c’est son épisode de randonnée dans les Vosges,avec la essevétiste sans culotte !

        Il y a de la circulation de fantasmes…

  5. Encore un peu et Brighelli va nous dire qu’il est le père de l’enfant de Rachida Dati !

    (Beau billet.)

  6. « … il leur a souri aussi et il leur a dit qu’il les aimait, I love you, I love you… »

    La baise crée toujours (un peu de ) sentiment;le Maestro se rachète (un peu).

  7. A quel moment du récit le lecteur peut-il se dire: « ça y est, c’est plié » ?

    A ce moment déjà ?

    « Elle suit son regard, et, du bout des doigts, appuie sur les deux petites boules récalcitrantes. »

  8. C’est ainsi que fantasma le Grand Mâle (GM sur GR), qui de Bogart à Marvin,
    démontre qu’il suffit d’un peu (ou plutôt beaucoup) de doigté, pour que de jeunes et charmantes « secrétaires » *, (l’occase fait la larronne),
    se montrent, hors des sentiers battus, comme par magie,
    très ouvertes à toutes les « privautés »,
    et se laissent (porter et) emporter dans un tourbillon de plaisirs.

    *on imagine mal en effet, dans une story érotico-corse, des agrégées ; ce sidi, tout est envisageable

  9. explications

    Jeune randonneuse nue
    February 27, 2019, 6:40 pm

    La jeune fille en vacances a la montagne est emmenée par un guide expérimenté dans un endroit isolé et se fait ordonner de se déshabiller par l’homme qui bande de voir la jolie petite parisienne baisser sa culotte rose et se foutre a poil en prenant en photos la randonneuse nue qu’il va baiser dans une grotte en pleine nature en giclant dans les poils de chatte de la belle rousse.

    https://thunder-bearer2.rssing.com/chan-1509350/article4558.html
    Une belle meuf sportive est un bon plan cul pour un amateur de nanas de 18 ans minces et sexy en ligne ICI !

    • N’en rajoutez pas Lormier ! Imaginez, trois minutes, ce qu’ont pu ressentir ces deux lecteurs conquis par la lecture : « beau souvenir », « joli texte », « beau billet ».
      Excessivement rares sont ces occases qui font ces larrons (et larronnes), à moins de s’en donner les moyens.

  10. « …une vague idée qu’il avait derrière la tête, et qu’il laissait doucement germer… »

    Pas besoin d’en dire plus:le lecteur a compris; et les meufs, àquoi pensent-elles ? La fille à l’entorse ne pense sans doute pas à grand chose.

  11. Il n’a guère de mal à les convaincre d’éviter la section refuge, au confort rudimentaire, et à partager la chambre qu’il allait prendre de toute façon, car il est un peu tard pour repartir maintenant, et puis il a fait un bel effort – « alors, c’est oui, quelle différence, un ou trois lits » -, et la perspective de prendre un vrai bain chaud les décida.

    Et là, c’est plié ?

    • « c’est plié » : expression inadéquate ; car, en l’occurrence, tout le matos est bientôt sorti, et prêt à servir !

  12. Mouilleur de mines – petit épisode, qui me revient en mémoire, d’un très bon nageur, qui dans la rade de Tunis (WW2), s’y intéressait, de près (familial story).

  13. Dès le départ, il la soutient. …
    Il la porte presque…
    Il alla même jusqu’à la porter dans ses bras….
    un couple de touristes qui repartait vers le col voulut bien charger dans leur voiture la blessée et les sacs jusqu’à l’hôtel-refuge.

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    Dans le premier récit, le Maestro portait la fille d’un bout à l’autre… C’était très impressionnant.
    Lormier s’était fait une idée complètement fausse du parcours:la meuf blessée sur les épaules du colosse, le clito frottant sur les cervicales, ébullition clitoridienne,sexe émulsionnant comme jamais.
    Mais ça se terminait (à l’hôtel) sur ces mots: « the rest is history. »

  14. « …une falaise que des alpinistes confirmés auraient passé des heures à pitonner.  »

    Hum… Les pitons, c’est plutôt les années 40 50… Bon, je ne sais pas si à l’époque on avait déjà des coinceurs dignes de ce nom.

  15. « …une tonne de café. Ce n’est pas l’heure de la sieste. »
    Le café est-il aphrodisiaque ?

  16. Paul et Vanessa (suite de la fiction)
    Retour à Curepipe pour une nouvelle année scolaire.
    Paul pense déjà aux prochaines vacances. Les sapins des Vosges ont des vertus medicinales et autres bienfaits indiscutables tout comme les professeurs de sciences naturelles rencontrées dans les sentiers, mais Paul n’est pas malade physiquement .
    En revanche, pour assumer l’impuissance qu’il ne peut que ressentir face à sa médiocre vie de professeur de physique, Paul a besoin de mythe.
    C’est décidé, ce sera la Corse et son fabuleux GR 20.
    Seul bien sûr, Paul n’a besoin de personne.

      • Remarques :
        – « Paul pense déjà aux prochaines vacances » : les profs sont tjrs en vacances ; refrain connu, mais ça peut changer (croyez-en mon ange Gab),
        – « impuissance »… « fabuleux GR » : attention ! c’est mal parti ; faut assurer ! Harley or not (« n’a besoin de personne »).

  17. Tourment : il est quand même bien triste, qu’il n’y ait aucune autre pétasse que moi (Lormier restant l’inconnu.e), pour poster ici.

  18. abcmaths 20 août 2023 At 13h46

    Quand je lis les chroniques de JPB, je me dis que mon essai de fiction manque peut-être un peu d’érotisme.
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    Mais non! Vous pratiquez l’érotisme stendhalien:rappelez vous…la main de Madame de Rênal…

    • Merci.
      Heureusement que Lormier est là pour m’encourager.
      PS.
      « Le Rouge et le Noir  » est d’ailleurs le roman préféré de Paul.

      • « encourager » : metoo !
        hold tight ! (expression que l’on peut imaginer sous divers angles)

  19. « …pour sauver de la faillite un ami libraire d’Ajaccio, j’avais entrepris l’écriture d’un roman érotique corse….Le livre existe, il n’a jamais paru… »

    Et alors, le libraire d’Ajaccio,il a fait faillite ?

  20. un couple de touristes qui repartait vers le col voulut bien charger dans leur voiture

    « repartait » a été accordé avec « couple » (singulier); je m’étonne un peu,donc, du « leur voiture ».

  21. Paul et Vanessa (suite)
    La rentrée a lieu en août au lycée La Bourdonnais. En plein hiver austral, il fait presque froid ; certes ce n’est pas le climat des Vosges mais l’altitude à Curepipe est de 560 mètres tout de même.
    Ce climat lui convient , Paul est prêt pour faire la connaissance de nouveaux élèves et pour affronter son ancienne collègue au prénom de chienne.
    Et il est bien décidé à l’ignorer royalement, si par malheur, il était amené à la côtoyer en salle des professeurs ; les violentes insultes qu’elle a proférées à son égard avant les vacances ont laissé des traces indélébiles…

  22. Tweet de Bercoff (17 août) :
    « Il serait grand temps, mais vraiment super fissa, que la France devienne Corse. En vertu du premier des droits de l’homme : celui de ne pas se laisser faire. » 😊

  23. Jean-Paul Brighelli 20 août 2023 At 19h26
    Sur une falaise verticale et sans brèche, vous pouvez toujours essayer de coincer…
    ________________________________________________________________________

    Je n’ai pas vu la falaise…

    Si elle est lisse comme une plaque demarbre poli…autant y mettre une échelle.

  24. Nous partons du haut de la superbe vallée du Val d’Asco, fin de la route. Point de passage du GR 20, ce haut lieu de la randonnée et de l’escalade voit donc passer beaucoup de gens. Cette vallée est en effet de toute beauté et de nombreuses falaises permettent de combler la soif des grimpeurs. Nous remontons d’abord au col de Borba (capu Borba) par un beau chemin rocailleux. Puis nous nous dirigeons vers cette face nord, belle muraille de granit sombre. Cette face est parcouru de plusieurs itinéraires, et nous choisissons pour commencer une voie pas très difficile et jolie.

    Nous trouvons le départ de la voie facilement. L’escalade y est plaisante et facile, on suit un système de dièdres et FISSURES, une bonne façon de gravir ce sommet. Plusieurs variantes sont possibles. On peut facilement chercher la difficulté ou au contraire le passage le plus facile. Nous enchainons beaucoup de longueurs en corde tendue. Puis le sommet, les vues sont saisissantes et les paysages de toute beauté. Nous voyons la mer des 2 côtés. Une bonne pause contemplative et nous repartons dans ce monde minéral retrouver la vallée. VIVA CORSICA!!!

    beaucoup de longueurs en corde tendue:c’est du 3 maximum

    https://www.guide-et-montagne.com/face-nord-monte-cinto/

    NB Le Mont Cinto par le côté sud est un sommet pour randonneurs.

  25. « … partager la chambre qu’il allait prendre de toute façon… »

    élégante façon de dire qu’il a tout payé… et les dîners, les boissons ?

    N’oublions pas que tout ça est payé avec l’argent de nos impôts ! Le héros de cette histoire est fonctionnaire-stagiaire,salarié de l’Etat.

  26. elle aimait sucer, indifféremment, hommes ou femmes, comme elle le leur prouva assez -, alors que son amie en rejetait même l’idée. …
    – C’est… dégueulasse, répétait-elle.

    Une barthésienne:la langue est fasciste.

  27. Il fouille dans son sac, en sort … un rouleau de gaze…Ce n’est pas tout de procéder à un massage superficiel, de bander la cheville …
    __________________________________________________________________________
    De mon temps,on aurait plutôt utilisé une « bande Velpeau »;la gaze, c’était pour les pansements.

  28. Excalibur 20 août 2023 At 15h06
    Encore un peu et Brighelli va nous dire qu’il est le père de l’enfant de Rachida Dati !

    Rachida Dati ? c’était pas par insémination artificielle ?

  29. – C’est… dégueulasse, répétait-elle. Sale. Sale. Son amie haussait les épaules, passablement éberluée. Elle n’avait jamais eu droit à de telles confidences.

    C’est un peu bizarre:ces deux meufs sont bi et elles sont plus ou moins en couple.

  30. Pitons:traduction d’un article rédigé par un spécialiste britannique:

    https://www.test-materiel-outdoor.fr/news/35/61/Devons-nous-continuer-%C3%A0-utiliser-les-pitons.html

    En résumé:ne pas se fier à des pitons déjà en place.
    Remarque:l’éthique britannique veut qu’on n’équipe pas les voies d’escalade (on ne fore pas le rocher pour y placer des ancrages permanents);dans le Lake District, c’est même interdit.

    Voilà pourquoi les grimpeurs anglais aiment tant venir à Chamonix:des centaines et des centaines de voies sont équipées,pas la peine d’apporter une tonne de coinceurs.

  31.  » Les sapins des Vosges ont des vertus medicinales et autres bienfaits indiscutables de même que les professeurs de sciences naturelles rencontrés dans les sentiers… »
    _______________________________________________________________________

    J’aurais cru « que les professeurs de sciences naturelles rencontrés dans les sentiers » étaient un EXEMPLE de « bienfaits indiscutables ».

    autres bienfaits indiscutables TELS QUE / ,PAR EXEMPLE, les professeurs de sciences
    naturelles rencontrés dans les sentiers

    Avec votre formulation les « autres bienfaits indiscutables » pendouillent dans le vide, ne se rattachent à rien.

    Quels bienfaits ?

  32. « Il avait campé quelque part dans le Cinto… »

    Cinto, pas Clito;il n’y a pas de Mont Clito en Corse.

  33. Paul et Vanessa (suite)
    Cela ne se produisit pas. Nina avait à nouveau déserté la salle des professeurs .
    Paul retrouve donc sa sérénité en ce début d’année scolaire.
    Il se hasarde même à dialoguer régulièrement avec la surveillante générale devenue de plus en plus sociable et aimable pour des raisons qui échappent à la logique du professeur de sciences physiques, lui qui, il y a à peine plus d’un an, la considérait comme une personne acariâtre et retors et qui l’avait affublée d’un horrible pseudonyme.
    Elle lui faisait maintenant des confidences et Paul l’appelait par son prénom, Sandra.
    Ainsi, lors de leurs conversations, Sandra apprit incidemment à Paul que Nina n’était pas du tout agrégée comme elle le prétendait, mais une simple contractuelle, une maîtresse auxiliaire, qui avait été recrutée à la faveur de l’intervention de son époux Jean-Jacques très influent à l’île Maurice.
    Nina était donc aussi une fieffée menteuse, une affabulatrice !

  34. « …des raisons qui échappent à la logique du professeur de sciences physiques… »
    un être plutôt borné, nous l’avons vu…et qui surtout manque d’acuité psychologique

    « Sandra apprit incidemment à Paul que Nina n’était pas du tout agrégée comme elle le prétendait… »

    Sandra est-elle seule à être au courant ?

    NB Il y eut un grand rabbin (j’ai oublié son nom) qui fit croire, pendant de longues années ,qu’il était agrégé de philosophie.

    Senghor, quant à lui, laissait croire qu’il était normalien;j’ai entendu Onfray, récemment, répéter cette inexactitude;il est vrai qu’Onfray est assez peu au courant des choses.

    Pourquoi, quand on est chef d’Etat, qu’on a une oeuvre assez considérable,qu’on a fait beaucoup plus que bien des normaliens en est-on encore à ruminer un « échec » de jeunesse ?

    • Sandra est-elle seule à être au courant ?
      Seule l’administration du lycée connaissait le CV.
      (Les CPE, c’est leur boulot de fouiller.)

  35. Dugong 21 août 2023 At 8h25
    Escalibourre, il faut parfois savoir (se) sortir les doigts pour l’emporter…

    Faire l’amour avec Rachida Dati ?
    C’est impossible, c’est dégueulasse.

  36. Il se dégage du Papillon qui lentement revient à elle. Il se retourne, le sexe en bataille,

    sexe en bataille ? Ca veut dire qu’il n’a pas débandé ? L’effet du café, sans doute…

  37. – Réveillée depuis longtemps ? demande-t-il.
    Elle le regarde, et laisse tomber le drap sur ses genoux.
    – Le temps qu’il faut, dit-elle.
    __________________________________________________________________________

    A Audrey Pulvar,toute émoustillée, narines dilatées et frémissantes, pointes de seins bien roides, qui demandait au Maestro: »pour écrire La société peaurneaugraphique, combien de peaurneaux avaez-vous regardés ? »,le Maestro répondit : »suffisamment ».

    Même inspiration, même style.

  38. Chacun sait qu’on ne fait pas de bonne littérature avec de bons sentiments.
    Mais fait-on de la bonne littérature avec une bonne baise ?
    A la lecture de ce billet, il est permis d’en douter.

    • Oui, c’est du lourd(ingue) ; on pardonne au trio libidineux de ce blog, mené par leur chef, avec ce qui lui (leur) reste de trique, mais franchement, s’atteler, se plier, à ce jeu du play girl(s) à leur âge, ça finit pas lasser.
      (on note qu’aucune femelle ne réagit ; soit ça les laisse sur le cul, soit elles se disent, bah, c’est rien qu’une sorte d’elixir masculin – une boisson d’hommes, comme disait l’autre, entendu que la polon-i-aise qui s’en abreuvait n’avait rien d’une jeune-mince-blondasse-jolicul-tétonspointus et toussa –

      • Les femelles : ça peut aussi les laisser froides, et par ce temps (weather) c’est appréciable !
        quant aux mâles : à Massalla, labitude est prise ;
        l’IA elle, reste de marbre (façon de parler) ;
        le sirénien, la caudale dans une bassine d’eau fraîche, tandis que sa femelle l’évente, n’en mène pas large.
        Bref, vivement l’automne !

      • Mais enfin, avez-vous vraiment lu ce récit ? Les deux meufs sont aux anges…et puis il y a ce romantisme, à la fin, (« je me rappellerai-toujours-et toi « ?) ces mots d’amour , cette tendresse par laquelle le Maestro se rachète (un peu).

        « Certainement. Toujours, ce n’est pas assez long pour oublier. »
        Admirable formule qu’on méditera longtemps,longtemps.

  39. Paul et Vanessa (suite)
    Sandra était une mine de renseignements, Paul la choya, la bichonna comme un enfant dans le seul but d’obtenir d’elle de plus en plus de confidences.
    Elle lui confia que Jean-Jacques était très proche d’un ministre important du gouvernement mauricien- un de ses anciens étudiants, au point d’être dispensé des formalités de douane lorsqu’il arrivait à l’aéroport .
     » Et qu’est-il devenu, le savez-vous ?  » osa Paul.
    -Oui, il a pris un congé de longue durée de l’Université de Maurice, à mon avis, il ne reviendra pas et s’installera en Corse.
    -Et sa dulcinée ?
    -Pfff… Il s’en soucie comme de sa première chemise.

    • « en Corse »… « première chemise » –
      Sans vouloir empiéter sur les plates-bandes (velpeau) de Lormier, j’ai entrevu les « Biancu Neru » (styled and printed in Corsica) ; la « bonaventura » , vieux rose, est charmante.

  40. La morale de cette histoire c’est que le lendemain la demoiselle avait plus mal au cul qu’à la cheville!
    JPB (alias bigphorma) devrait faire valider son traitement contre les entorses auprès de l’OMS (Oubliez vos Maux par la Sodomie).

    • 😊 cyrano est capable d’un vrai feu * d’artifice !

      * le mot n’est pas encore interdit au scrabble ; tant mieux, car que le pluriel en X peut rapporter gros.

  41. 30 ans avant Burno, JPB dilatait déjà!
    Jeunes randonneuses innocentes égarées sur le GR20, pour vous protéger durant votre périple, ajoutez à votre équipement un livre de Philippe Meirieu et brandissez-le devant le membre du normalien lubrique: cela fera l’effet d’une bible sur un vampire!

    • En l’occurrence, bien plus efficace que l’ail (même en chapelet) , et aucun risque d’un éventuel aïe au lit.

  42. cyrano58 21 août 2023 At 15h09
    30 ans avant Burno, JPB dilatait déjà!

    Et oui… Lemaire n’est qu’un pâle imitateur,un plagiaire pour tout dire.

    « Puis elles s’assoient sur lui, l’une sur son visage, et il va fouiller au plus profond du sexe et de l’anus dilatés, « 

    • Burno s’en est inspiré ; mais seul Maître JPB trouve le moyen de (re)prendre son souffle, grâce à des des narines de qualité supérieure,
      restant les seuls petits trous à même de lui envoyer encore un peu de cet air (oxygène), sans lequel il lui serait impossible de combler les orifices offerts à son inextinguible convoitise.

  43. « en bataille »… encore un énantiosème ?

    Cheveux en bataille= cheveux en désordre

    Mais comment un pénis peut-il être en désordre ?

    Loc., vx. En bataille. En ligne :
    5. Sur les trois heures, sept à huit cents gardes-du-corps se rangèrent en bataille devant la grille du château, pour recevoir les Parisiens. Marat, Les Pamphlets,Dénonciation contre Necker, 1790, p. 107.
    Cetres c’est vieilli…
    ♦ P. anal. Chapeau en bataille. Chapeau dont les deux cornes sont placées parallèlement à la ligne des yeux :

      • C’était facile car on gare aussi sa voiture « en bataille » c’est à dire rangée, en ordre de marche, prête à démarrer quoi!
        En fait pas si facile car se garer « en bataille » je ne l’entends plus guère que sous les tropiques et plutôt chez des africains de plus de 50 ans.

    • Merci Lormier ; la formule m’avait fait tiquer ;
      « quand vous cherchez »… vous trouvez ;
      Lormier : meilleur Pisteur des textes du Maître ; (le bicorne, encore digne d’être porté ?)

  44. Paul et Vanessa (suite de la fiction)
    -Elle ne fait plus aucune apparition en salle des profs, je ne l’ai pas aperçu une seule fois depuis la rentrée, elle n’est pas malade, j’espère ? »
    Paul essaie de faire parler Sandra de Nina et il n’a pas besoin d’insister beaucoup.
    -Comment, vous n’êtes pas au courant ? Elle a créé un club de théâtre qu’elle anime avec beaucoup d’énergie et en y consacrant tout son temps libre depuis la rentrée .
    Et ce club semble avoir beaucoup de succès, particulièrement chez les garçons du lycée.
    -Ah bon, et pourquoi chez les garçons et pas chez les filles ?
    -Je ne peux pas vous en dire plus pour le moment, je suis en train d’enquêter sur ce sujet qui est un peu délicat.

  45. Quand on voit une randonneuse qui sort du GR20 en boîtant, on se demande si c’est une entorse (de la cheville) ou JPB (en torse velu)…

    • XPTDR !
      La cheville ou le bas des reins, deux problèmes mais un seul et même effet : on boîte.

  46. Paul et Vanessa (suite)
    Paul regrette maintenant d’avoir incité Sandra à parler de Nina. Cette histoire de club de théâtre le tracasse.
    « Mais pourquoi ne parviens-je pas à me débarrasser des souvenirs de cette aventure débile ? « Poussin bleu ! « , je ne pourrais donc jamais oublier cette appellation idiote ?
    « C’est magique, c’est magique!  » quand vais-je chasser de ma mémoire ces mots absurdes prononcés systématiquement lors de la pénétration ?
    Et Paul récite encore une fois cet extrait de l’ouvrage  » Le Livre des fuites  » dont il a oublié le nom de l’auteur « Je veux tracer ma route, pour la détruire, ainsi, sans repos. je veux rompre ce que j’ai créé, pour créer d’autres choses, pour les rompre encore… »
    Rompre, fuir, définitivement fuir. Il me faudra combien de temps encore ?

  47. Un lointain lecteur 21 août 2023 At 20h29
    C’était facile car on gare aussi sa voiture « en bataille » c’est à dire rangée, en ordre de marche, prête à démarrer quoi!

    Hum…ne simplifions pas et ne gauchissons pas.
    i) le stationnement en bataille, c’est un stationnement à angle droit par rapport au bord de la chaussée.Il y a des traits marqués au sol entre lesquels on est prié de se ranger.
    ii) « prête à démarrer » ? Pas forcément; s’il fait très froid,par exemple, la batterie peut vous lâcher. « En bataille » se réfère uniquement à une position.
    iii) « Le stationnement en bataille » implique une pluralité de véhicules (présents ou virtuels).
    Un véhicule unique, à la campagne ne se gare pas en bataille.
    iv) Vous remarquerez d’ailleurs que dans la citation ci-dessus,il est question d’une armée;on ne parle pas d’un « soldat en bataille »;notez aussi que le dictionnaire considère cet usage du mot comme vieux. Je pense qu’aujourd’hui ,on dirait plutôt « en ordre de bataille ».
    v) Lormier s’était intéressé au problème:
    Lormier 21 août 2023 At 12h11
    Il se dégage du Papillon qui lentement revient à elle. Il se retourne, le sexe en bataille,

    sexe en bataille ? Ca veut dire qu’il n’a pas débandé ? L’effet du café, sans doute…

    Pour Lormier, ce qu’a voulu éviter le Maestro, c’est une expression trop directe (« sexe prêt à l’assaut », « sexe dressé »…) qui aurait fait un peu vantard. Il a préféré une tournure vieillote, ambiguë;au lecteur de compter les éjaculations (une demi-douzaine en moins de 24 heures et guère de temps de repos.)
    vi) Il n’en reste pas moins que « en bataille » appliqué à un objet singulier, c’est un peu bizarre.
    On peut supposer qu’après toutes ces figures, le jeune cloutard ( salarié avec nos impôts) avait les cheveux en bataille- énantiosème.

    • Et ça c’est une perle;faut vraiment être une pauvre khonasse pour écrire un truc pareil:
      « Mais si vos pieds ont fini par épouser la forme «anatomique» de la fameuse semelle en liège… »

  48. Lorsqu’il fait une randonnée sur le GR20, JPB n’a pas besoin de bâton de marche.

    • A l’époque,il n’y avait pas de bâtons de marche;on voyait parfois des précurseurs marcher avec des bâtons de ski.

      De toute façon, s’il y avairt eu des bâtons, il les aurait achetés avec l’argent de nos impôts !

      Vous vous rendez compte: à partir de dix-huit ans, il a vécu aux crochets du contribuable! Et c’est pas fini !

  49. quand vais-je chasser de ma mémoire ces mots absurdes prononcés …
    Rompre, fuir, définitivement fuir. Il me faudra combien de temps encore ?

    Il y a quelque chose de tragique chez ce professeur de physique,quelque chose qui ne se rencontre pas chez tous ses collègues.

    Il est borné mais pas suffisamment pour ne pas avoir conscience de sa bornitude.

  50. cyrano58 21 août 2023 At 18h26
    J’en ai sauté car j’étais dans la jungle.

    Combien ?

  51. cyrano58 22 août 2023 At 8h31
    Lorsqu’il fait une randonnée sur le GR20, JPB n’a pas besoin de bâton de marche.

    Dans la première version,il portait la meuf tout du long.

    Dans cette version-ci, il la soutient et finit par la déposer dans une bagnole.

    En revanche, les galipettes…

    Dans un récit brighellien, y a toujours de l’hyperbole.

  52. Il la pousse contre le mur, lui soulève une jambe qu’elle AMARRE contre ses reins

    métaphore marine.

    • j’espère être assez fine mouche pour l’apprécier ; lien est donné sur « la septième fonction du langage » (BdÂ, 2016) : je suis une fois de plus frappée par le fossé entre alors – avec Sanseverina, Hervé, Driout – et maintenant. Et vous avez, malgré tout, la bonté de continuer ; j’y gagne, quant à moi, un rafraîchissant enrichissement cérébral – oh combien indispensable, par les temps qui courent.

  53. @ Mendax,

    On ne vous voit plus, que se passe-t-il ?
    So ! Si vous passiez par ce salon :
    Aucun F16 ne sera livré ; s’attirant les foudres de Libé, Sarko* serait Poutinolâtre à mort ; L’Ukraine ne rentrerait « peut-être » dans l’Otan sous condition que la paix soit rétablie…
    Question, mon cher Mendax : cela ne ressemblerait-il pas à une grosse tôle pour l’Otan en Ukraine ; si oui : que vaut aujourd’hui véritablement la protection de l’Otan pour l’UE ? Enfin, question qui tue : Que vaut l’UE sans protection militaire ?

    (Asselineau professe un destin tragique pour Zelensky : un de ces accidents cons et inexpliqués, selon François, qui devrait arriver très prochainement)
    * Nico serait la réincarnation d’Elvis selon G. Bush, si si…

  54. Quand vous serez bien vieille, au soir, à la chandelle,
    Assise auprès du feu, dévidant et filant…

    Les deux meufs sont aujiurd’hui bien vieilles (mortes peut-être).
    Si encore vivantes,de quoi se souviennent-elles ? Comment raconteraient-elles l’histoire ?

    Jean-Paul Brighelli 22 août 2023 At 12h59
    Le premier récit était purement autobiographique.

    un récit un peu romancé, quand même, non ?

    Celui-ci (c’est précisé) est du roman.

    Très romanesque s’agissant des galipettes en chambre (aux frais de l’honnête contribuable),beaucoup plus réaliste en ce qui concerne l’aide à la blessée et le parcours dans la nature.

    • Quelles (réelles) différences, ici, entre « purement autobiographique », « récit romancé », « romanesque » ?
      Où est la… vérité ?
      C’est comme presque tous les témoignages dit sur le vif ; on peint, on dépeint.

    • Lormier est l’Obélix des aphrodisiaques: petit, il est tombé dans la marmite de Viagra.

  55. Direz, chantant mes vers, en vous émerveillant :
    Brighelli me célébrait du temps que j’étais belle.

    Combien de meufs, aujourd’hui grisonnantes, cassées, au coin du feu disent cela ?

  56. Paul et Vanessa (suite)
    Pendant quelques semaines, Paul évite tout contact avec ses collègues du lycée, Sandra ne comprend pas mais elle en prend son parti, elle sait que les professeurs ont parfois des périodes difficiles.
    Paul se consacre entièrement à ses élèves, il n’a jamais eu aucun problème d’autorité avec ses classes, c’est un professeur très respecté.
    Il est vrai qu’il n’oublie pas, à chaque nouvelle année scolaire, de bien définir le contrat.
    -Je suis le professeur, vous êtes les élèves, nous ne sommes pas du tout égaux, je pose les questions, vous essayez d’y apporter des réponses, etc.
    Les élèves aiment que les règles soient claires.
    Aucun élève ne lui a jamais manqué de respect .
    Mais il sait bien que cet isolement de ses collègues n’est pas tenable à long terme.
    Sandra a été très correcte envers moi, je ne peux pas me comporter ainsi, pas avec elle, se dit-il.
    Paul salue donc à nouveau Sandra qui semble ravie, presque radieuse…

  57. WTH 21 août 2023 At 15h58
    ohhhhhhh ouuuuuuuuuuiiiiiiiiiiiiiiiii (quelle belle formule)

    Vous persiflez.

  58. Paul et Vanessa(suite)

    Elle fait signe à Paul pour lui demander de s’approcher.
     » Quand tu auras cinq minutes, tu peux passer me voir ? J’ai un peu progressé dans mon enquête au sujet de ta collègue préférée.
    -D’accord, demain à la pause de dix heures, ça te va ?
    -Je crains que ce soit trop court, demain après les cours à treize heure trente, on sera plus libre.
    -Très bien, tu as raison.
    Et le lendemain, Sandra lui confia tout ce qu’elle avait appris au sujet du club de théâtre.
    La documentaliste, Josette, avait remarqué que les élèves inscrits au club de Nina fréquentaient la bibliothèque du lycée beaucoup plus souvent qu’auparavant.
    Et leurs recherches étaient vraiment très bizarres. Ils voulaient des extraits de la bible !
    Ils ont demandé à Josette si elle avait dans ses cartons la vie et le destin d’Onan, le second fils de Juda . Jamais on ne lui avait fait une telle demande !
    La documentaliste a bien sûr essayé habilement d’en savoir plus et elle a fini par apprendre que la pièce étudiée au club s’intitulait « L’Eveil du printemps »

  59. Le professeur de théâtre de l’IleMaurice est-il en avance sur son temps?

    Programme limitatif pour l’enseignement optionnel de théâtre en classe terminale pour les années scolaires 2021-2022 et 2022-2023

    Bibliographie indicative

    Les grands auteurs du théâtre occidental peuvent tous s’inviter dans cette bibliographie et on pourrait inclure dans cette liste plusieurs de leurs œuvres, au moins pour la richesse d’une scène ou la prégnance d’un personnage propre à nourrir la réflexion sur le thème « Génération(s) ».

    De l’Antiquité au XIXe siècle :

    Eschyle, Orestie, 458 av. J.-C. ;

    Wedekind, L’Éveil du printemps, 1895.

    https://www.education.gouv.fr/bo/21/Hebdo26/MENE2117456N.htm

  60. La documentaliste a bien sûr essayé habilement d’en savoir plus et elle a fini par apprendre que la pièce étudiée au club s’intitulait « L’Eveil du printemps »
    _________________________________________________________________________

    Bizarre qu’elle ait dû faire preuve d' »habileté » pour « en savoir plus »; j’imagine qu’elle avait dû commander quelques dizaines d’exemplaires pour l’atelier-théâtre.

    Si la prof est un peu pédophile,comme l’était Brigitte, il est certain que le texte est bien choisi pour pouvoir parler sexe avec les élèves.

    • Pardon, évidemment qu’elle aime les jeunes proies (voir ce qu’elle a fait avec Virginie !)

  61. * Nico serait la réincarnation d’Elvis selon G. Bush, si si…

    Lâche le chouchen, gertrude !

  62. Je me souviens qu’un jour -un après-midi, je m’étais forcé à rester en terrasse en plein soleil parce que à côté de moi deux personnes Tinder venaient de se rencontrer et j’avais pris des notes pour jamais faire comme eux.
    C’était ma critique du billet.

    • Faut vous dire aussi que « L’amour l’après-midi » est mon Rohmer préféré parce que c’est le film qui parvient le mieux à déplacer la religion extrême(en l’occurrence le protestantisme et l’Amour-qui en est une aussi) jusqu’à l’intime-sans que ça nique.
      C’était ma critique ciné.

    • Et puis tu vois JP, ce besoin de rapprochement que tu ressens à l’extrême, c’est ce qui nous sépare.

  63. Regles rugby (suite)

    Les joueurs qui ont un nom en in (Cretin, Dulin, Serin) ne seront pas sélectionnés pour la coupe du monde.

  64. Paul et Vanessa (suite)
    Difficile de se procurer l’ouvrage. Pas un seul exemplaire disponible à la bibliothèque du lycée. Nina, qui a fait étudier la pièce à des ados de quatorze ou quinze ans a tout fait en catimini, bien sûr, elle est devenue experte dans la tromperie et le secret, avec sa mine de chattemite . Il aura fallu que Paul attende dix jours pour que l’oeuvre arrive enfin en librairie à Curepipe. Aussitôt dans ses mains, Paul se plonge dans la lecture du texte de Wedekind et il ne fut pas déçu, c’était bien ce qu’il redoutait.
    Paul, n’en croit pas ses yeux. La pièce est d’une audace inouïe pour de jeunes élèves à peine sortis de l’enfance. On y parle des pulsions sexuelles des adolescents, d’avortement, d’amour homosexuel, de suicide, de viol et de mauvais traitements.
    Sont mis en scène une simulation de masturbation, solo et collective, une scène de sadisme ou encore un baiser entre adolescents homosexuels.
    Voilà ce que cette sotte offre à lire à des jeunes garçons inscrits à son club, c’est révoltant, il ne faut pas que ce crime reste impuni, se dit Paul horrifié.

  65. abcmaths 22 août 2023 At 22h23
    Nina n’est pas prof en classe terminale mais en 3ème et en 2nde !

    Encore plus en avance sur son temps,alors ?

  66. WTH 22 août 2023 At 15h19
    Quelles (réelles) différences, ici, entre « purement autobiographique », « récit romancé », « romanesque » ?
    Où est la… vérité ?
    C’est comme presque tous les témoignages dits sur le vif ; on peint, on dépeint.

    Avez-vous lu le billet « purement autobiographique » qui racontait les faits ?

    On y rencontrait un colosse,un surhomme portant une meuf pendant des kilomètres.
    (En revanche, rien sur les parties de jambe en l »air: »the rest is history »)

    L’extrait de roman est beaucoup plus réaliste quant au sauvetage de la meuf:il la soutient,la porte sur une courte distance puis la dépose avec son sac dans une bagnole.

    • C’est du kif (autobio, romancé, etc) ; quel sens exact (?) donner à l’expression « purement autobiographique » ?!
      C’est « his story », his stories (billets) selon l’humeur, l’effet recherché, etc…

  67. » Dis-moi… » et l’autre au même instant disait « Dis-moi… »

    La langue est fasciste et ces deux meufs le sont aussi.

  68. – Sois gentil, s’il te plaît, demande-t-elle en se penchant.

    Ces quelques mots mériteraient une exégèse approfondie.

    Quelles ont été les expériences de cette meuf ?

    A-t-elle remarqué que le jeune et beau randonneur, quand il massait la cheville de sa copine, faisait exprès de lui faire mal ?

    Et puis, bien sûr, elle a vu la taille de l’engin;s’agit pas de l’enforurner d’un seul coup sans précaution.

    • Peut-être ben qu’oui, peut-être ben qu’non !
      Ce sidi, faut savoir en finir avec les « armées privées » ; cf la saga de Blackwater, aux E.U…

      • C’est vrai. Attendons l’avis des spécialistes tels que Castelnau ou Le Sommier pour savoir quoi penser.

        • Franchement, on s’en fout complètement !
          Y’a ceux que vous citez, parmi quelques autres, qui font leur tortore avec.
          En attendant la suite.
          Tandis que la France, l’Allemagne, les Pays-Bas… sont en récession ; l’avenir, de ce côté ci du monde s’annonce plutôt sombre.

        • Raillez Castelnau si vous le souhaitez, Sarko a donné le sien sur l’Ukraine. Vous convient-il ?

          • Je vous ai répondu plus haut sur la question du président au bracelet électronique. Les arguments d’autorité, comme je vous l’ai signifié déjà plusieurs fois, ça a une valeur très, très, très faible, alors quand vous citez un type avec un passif tel que le sien, je me demande où vous voulez en venir. Peut-être que vous aimez ça, le ridicule ?

            Vous avez décidément un très mauvais timing pour venir raconter vos conneries.

            Je vous laisse, j’ai du pop-corn à faire chauffer. Excellente fête de l’Indépendance à tous.

          • Quelle bonne surprise ! Merci pour ces réponses.
            Je trouve le timing au contraire excellent :vous venez de nouveau me raconter vos certitudes avec cette même foi qui vous caractérise.
            PS : Je trouve d’une mesquinerie inouïe, d’une petitesse sans nom, les attaques ad hominem sur Nico et son bracelet quand Zelensky qui est un ange aux mains propres — ce que tous savent — dirige le pays qui était encore considéré comme le plus corrompu au monde avant le conflit…

          • Je n’ai jamais porté Zelensky aux nues et je ne le cite pas comme argument d’autorité. C’est vous qui semblez faire une fixation sur lui.

            Quant à votre déclaration au sujet du degré de corruption en Ukraine, elle est parfaitement mensongère, comme la majorité de ce que vous professez. Bien réelle, la corruption en Ukraine que le gouvernement actuel essaie de combattre du mieux qu’il peut, est un héritage de l’URSS où ce mode de fonctionnement était largement généralisé. Mais la russie devançait déjà l’Ukraine dans le classement des pays corrompus avant la guerre et même la russie était surclassée par de nombreux pays.

            https://transparency-france.org/wp-content/uploads/2022/01/CPI2021_Mapindex_FR.jpg

          • « Quant à votre déclaration au sujet du degré de corruption en Ukraine, elle est parfaitement mensongère, »

            Vous savez que ce sont ces petits bonheurs matinaux à se tenir les cotes de rire qui font votre journée. Je n’ai qu’un mot : Merci !

          • Dès que vous êtes en situation inconfortable vous cédez à l’insulte, ça ne fait pas un pli. Détendez-vous, de grâce. Plus sérieusement :
            Combien de temps donnez-vous à Zelensky avant qu’il ait une fin identique à celle de Pregojine (mais dont le corps ne serait pas porté disparu et serait véritablement identifié) ? Six mois… Un an ?

          • Ce n’est pas une insulte, c’est une description assez précise de votre attitude qui consiste à lancer gratuitement des provocations et à ne pas tenir compte des réponses factuelles et sourcées qui vous sont apportées car elles remettent en cause vos affirmations sans fondement.

            Sur ce, je vous laisse. J’ai déjà assez perdu mon temps.

          • Vous avez fourni cinq ou six liens qui ne répondent pas aux questions posées. Vous objectez en feignant d’ignorer que le véritable conflit est celui qui se joue actuellement entre l’Otan et la Russie par le biais de l’Ukraine, en nous rappelant accessoirement que l’Ukraine ne ferait pas partie de l’Otan. Sans blague… Vous adoptez une même méthode réductrice, du reste, sur l’historique des tensions et des traités non respectés à l’origine du conflit : rien ne se serait passé au préalable qui puisse fonder l’invasion russe. les Russes sont de sombres crétins qui se seraient levés un matin en prenant la décision de franchir la frontière, comme ça, comme une envie de pisser.

            Vous adorez perdre votre temps… À bientôt.

    • Poutine aurait pu au moins maquiller cet assassinat en suicide.
      C’est ce qu’on fait dans les pays civilisés comme la France.

  69. McGill University and Moderna to expand collaborations with new projects in Lipid Nanoparticle research

    Project 2: Characterization and quality control of lipid nanoparticles
    Dr. David Juncker, Professor and Chair, Department of Biomedical Engineering, is undertaking a study to characterize LNPs so that their specific size and payload distribution may be better understood. Standard techniques cannot simultaneously quantify the size and payload of individual LNPs, and thus often only averages are measured that mask individual variation and mask the relationship between size and payload. Using a new technique developed by his lab, the team will measure the size and payload of thousands of individual LNPs and verify how many LNPs carry a payload such as mRNAs for vaccines. The results will guide the optimization of LNP manufacturing and could be used for quality control for the manufacture of mRNA-based vaccines and therapeutics. The project will run for an initial one-year period.

    Ainsi Moderna reconnaît qu’il ne peut actuellement fournir aucune donnée quant à la dose d’ARN messager que contient une fiole de « vaccin » ;il ne sait rien non plus de la bio-distribution des nano-particules lipidiques dans l’organisme (ni par conséquent de la bio-distribution de l’ARN messager qu’elles contiennent).

    Cela, les complotistes le disent depuis le début.

    https://www.mcgill.ca/newsroom/channels/news/mcgill-university-and-moderna-expand-collaborations-new-projects-lipid-nanoparticle-research-349107

  70. cyrano58 22 août 2023 At 22h19
    Ce ne sont pas des bâtons, ce sont des moulages.

    Et mon khul, c’est du poulet ?

  71. Puis, comme ils redescendent directement après le col, en coupant directement vers le cours supérieur du Golo, il évoque la légende du Tafunatu…
    __________________________________________________________________________

    Au pas saccadé de son cheval, Golo, plein d’un affreux dessein, sortait de la petite forêt triangulaire qui veloutait d’un vert sombre la pente d’une colline, et s’avançait en tressautant vers le château de la pauvre Geneviève de Brabant.

  72. En réalité, Prochaine, emporté par Chandrayaan=3 , s’est réfugié sur la face cachée de la Lune qu’il contrôle .

  73. Prigojine/Wagner: la chevauchée du Vlad qui rit.
    Nous l’avions (si j’ose dire) pourtant répété et il aurait dû comprendre que face à Poutine on s’écrase.

  74. Les Basques, ayant opté pour une interprétation maximale du plus court chemin, ont quasi banni les zigzags dans les chemins.

  75. Paul et Vanessa (suite)
    Paul décide de lire de la poésie, lui qui, quand il étudiait les sciences physiques, avait toujours sottement négligé, voire méprisé toute forme de lyrisme et de romantisme, il le regrettait maintenant. Il avait tellement besoin de rêver pour s’extraire de la laideur et de la bassesse de certains de ses collègues.
    Et c’est ainsi qu’il découvre, par un parfait hasard, un poème intitulé
    « Les réparties de Nina »
    Lui – Ta poitrine sur ma poitrine,
    Hein ? nous irions,
    Ayant de l’air plein la narine,
    Aux frais rayons
    Du bon matin bleu, qui vous baigne
    Du vin de jour ?…
    Quand tout le bois frissonnant saigne
    Muet d’amour
    ….
    Tu viendras, tu viendras, je t’aime !
    Ce sera beau.
    Tu viendras, n’est-ce pas, et même…
    Elle. – Et mon bureau ?

    Ainsi, pour incarner la prosaïque et sotte jeune fille incapable de contempler le spectacle plein de vie, de sensualité de la nature en éveil, ne pensant qu’à son travail au bureau, Rimbaud a choisi le prénom de Nina !
    Rimbaud est un génie !

  76. « …lui qui, quand il étudiait les sciences physiques, avait toujours sottement négligé, voire méprisé toute forme de lyrisme et de romantisme, il le regrettait maintenant. »

    C’est bien ce que je disais:Paul est un personnage tragique;borné,il ne l’est pas suffisamment pour ne pas avoir conscience de sa bornitude.

    Et il souffre.

  77. Le Point a pensé à me demander mon avis sur les propositions de Macron concernant l’Education.
    Ils n’ont pas été déçus…
    https://www.lepoint.fr/education/sur-l-education-emmanuel-macron-a-vingt-ans-de-retard-24-08-2023-2532619_3584.php
    Texte complet :

    ENTRETIEN. L’essayiste Jean-Paul Brighelli, auteur de La Fabrique du crétin, juge sévèrement les propositions d’Emmanuel Macron.
    Publié en 2005, son essai La Fabrique du Crétin avait fait l’effet d’une déflagration. L’enseignant Jean-Paul Brighelli y dénonçait la faillite du système éducatif français, annonçant la mort programmée de l’Éducation nationale. Dix-huit ans après, il publie L’École à deux vitesses, chez L’Archipel, constatant avec amertume que loin de s’améliorer, la situation s’est tendue au point de conduire l’école au bord du point de rupture. Non seulement l’écart entre établissements favorisés et défavorisés n’a pas diminué, mais il s’est creusé au point de s’éloigner de tous les standards, le niveau des élèves français en calcul et en compréhension écrite atteignant les bas-fonds.
    Dans la longue interview qu’il accorde au , Emmanuel Macron consacre le redressement de l’Éducation comme une priorité politique cardinale. « L’école est devenue un sujet régalien. C’est dans les salles de classe que se murmure la France et que s’apprennent nos valeurs », avance le chef de l’État, qui estime que, « compte tenu des enjeux », « l’éducation fait partie du domaine réservé du président ».Emmanuel Macron : « Sur l’école, nous devons sortir des hypocrisies françaises »Mais son bilan (dédoublement des classes en CP-CE1, réforme du lycée professionnel, du bac…) comme ses nouvelles propositions (demi-heure de sport obligatoire chaque jour, renforcement de l’éducation artistique culturelle, vacances écourtées pour les décrocheurs…) laissent Jean-Paul Brighelli de marbre. « Rien n’est à la hauteur des enjeux, juge-t-il. Ces mesurettes rappellent ce qu’on faisait il y a vingt ans, alors qu’il faudrait renverser la table. » Entretien.
    Le Point : Quel regard portez-vous sur le bilan d’Emmanuel Macron en matière d’éducation ? Jean-Paul Brighelli : Le président se flatte de son bilan, mais il n’a jamais pris à bras-le-corps les problèmes véritables dont souffre l’école. Par exemple, il refuse de toucher au collège unique, créé en 1975 par Valéry Giscard d’Estaing et René Haby. Or, l’obligation faite aux enseignants de baisser constamment le niveau pour que les plus faibles puissent suivre est au centre de tout. Il faudrait rétablir rapidement des classes de niveau, en les réorganisant avec moins d’élèves dans les classes les plus faibles. Sous François Hollande, Najat Vallaud-Belkacem avait changé toutes les règles en trois mois. Mais depuis six ans, le gouvernement n’a pas réussi à changer quoi que ce soit !
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    24/08/2023 08:40 XMS > « Sur l’éducation, Emmanuel Macron a vingt ans de retard »
    Les programmes ont un besoin urgent d’être réécrits, en fixant des priorités. En la matière, on atteint aujourd’hui le sommet du burlesque. Emmanuel Macron explique à votre magazine que « ne doivent pas passer en sixième les 20 % d’élèves qui ne maîtrisent pas bien la lecture et l’écriture ». Mais il faut comprendre que dans les établissements les plus défavorisés, le taux de quasi-analphabètes dépasse 40 %. Et on continue à évoquer l’école d’un point de vue jacobin, centralisé, alors qu’il existe une extraordinaire disparité des écoles.
    Accueil des enfants dès deux ans, dédoublement des classes dans les zones d’éducation prioritaires, réformes du bac, du lycée professionnel… Depuis 2017, Emmanuel Macron a lancé de nombreux chantiers, visant précisément à réduire ces inégalités. Votre critique n’est-elle pas sévère ?
    Mais si vous faites cela sans imposer aux professeurs des écoles des méthodes d’apprentissage de la lecture cohérentes, c’est-à-dire alphasyllabiques, et que vous conservez la méthode semi-globale, ce n’est pas efficace. Ensuite, il promet de mettre le paquet sur le français et les mathématiques. Tout à fait d’accord ! Mais alors, il faut absolument suspendre toutes les matières annexes. Or Emmanuel Macron fait l’inverse, il en rajoute !
    Emmanuel Macron : « Il faut s’atteler à reciviliser »Outre la demi-heure de sport quotidienne et le développement des arts que le président annonce dans Le Point, il est prévu à la rentrée une sensibilisation à l’écologie, une sensibilisation au permis de conduire, une autre à la diététique… C’est extraordinairement chronophage. 50 % du temps scolaire devrait être consacré à l’apprentissage du français et des sciences. On en est loin. Et l’on néglige l’histoire…
    Le président souhaite qu’on l’enseigne de nouveau de façon chronologique, et qu’on réintroduise l’instruction civique.
    Et bien qu’il change les programmes avant, de façon qu’on ait, sur l’ensemble du primaire et du collège, des programmes qui s’enchaînent d’année en année, et qui ne laissent rien dans l’ombre. Savez-vous que les élèves ignorent à peu près tout de Louis XIV ? J’enseigne en classes préparatoires aux grandes écoles : mes élèves ne connaissent pas la guerre de Trente Ans, la Première Guerre mondiale, à laquelle ait été mêlée la France ! En réalité, ils s’ignorent eux-mêmes. On les inonde de considérations sur les vêtements au Moyen Âge, sans les instruire sur les faits.
    Le système est fait pour épargner les “fils et filles de”, et l’on se prive de tous les vrais talents des classes intermédiaires.
    Vous faites le constat d’une école à deux vitesses. Voulez-vous dire que les inégalités se sont aggravées ?
    Bien sûr. La mixité scolaire devrait être basée sur le talent, pas sur les classes sociales. Lorsque Valérie Pécresse était ministre de l’Enseignement supérieur, en 2009-2010, elle avait imposé aux classes préparatoires 30 % d’élèves boursiers. Il faut généraliser cela à tous les niveaux, et créer de véritables classes de niveau qui permettent à chacun de combler ses manques, ou au contraire de progresser. Le rôle de l’école doit être d’amener chacun au plus haut de ses capacités. On en est très loin.
    Actuellement, à force de fixer une barre moyenne, on a sans cesse abaissé cette barre, sauf dans les établissements dans lesquels les élites inscrivent leurs enfants. Le fait que l’ancien ministre de l’Éducation Pap Ndiaye, sortant lui-même d’un assez bon lycée public, ait inscrit ses enfants à l’École alsacienne, temple de l’élitisme, d’où sort d’ailleurs celui qui l’a remplacé, n’est pas un hasard. Cela a permis à Gabriel Attal d’intégrer Sciences Po Paris sur dossier, en dépit d’une scolarité houleuse. Cela n’arrivera pas à
    « Mohamed », venu de je ne sais où, avec 20/20 de moyenne. C’est un scandale absolument terrifiant. Emmanuel Macron : « Je ne saurais me contenter d’un taux de chômage à 7 % ! »Le système est fait pour épargner les « fils et filles de », et l’on se prive de tous les vrais talents des classes intermédiaires, qui font ce qu’elles peuvent pour y arriver. Les jurys de l’ENA se plaignent depuis plusieurs années de la faiblesse des candidats, de leur manque d’imagination et de compétences… Aujourd’hui, ils sont pourtant au pouvoir. Gabriel Attal, dont je ne doute pas de l’excellente volonté, n’a connu toute sa vie que les cabinets ministériels, il n’a jamais travaillé. Il se retrouve pourtant en charge de décider du destin de 12 millions de petits Français. C’est vertigineux.
    L’Éducation subit la malédiction du temps long… Les réformes mettent plusieurs années à porter leurs premiers fruits. La revalorisation des salaires des enseignants n’est-elle pas positive ?
    Il y a une volonté de ne pas donner moins de 2 000 € par mois à des gens qui commencent à bac + 6. Emmanuel Macron mise sur un gadget assez fonctionnel, le « Pacte », qui permet de relever non pas les salaires, mais ce que gagneront effectivement les enseignants, en rémunération de missions supplémentaires. Mais c’est un faux-semblant de bonus au mérite. Il faudrait au contraire inciter à travailler mieux, pour gagner plus. Par ailleurs, la remise à niveau des enseignants est à peine évoquée. Or ceux qui ont été recrutés depuis quinze ans, compte tenu du poids du pédagogique par rapport au poids du savoir, ne sont plus à même de faire classe à des élèves perdus. On les paie mal, on les recrute n’importe comment, on ne les forme pas… Ce gouvernement a toutes les clés des solutions en main, je ne comprends pas pourquoi il ne les utilise pas.
    Emmanuel Macron : « Je reparlerai à Vladimir Poutine quand ce sera utile »Quant à l’idée que l’éducation fait partie du « domaine réservé du président de la République »…, c’est une aberration constitutionnelle. L’enseignement ne devrait même pas être un ministère, mais géré par des gens qui savent, et sont là pour une longue durée.
    Je pense qu’il faut avoir le courage de supprimer le bac, qui ne représente plus rien.
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    24/08/2023 08:40 XMS > « Sur l’éducation, Emmanuel Macron a vingt ans de retard »
    C’est de la communication, pour vous ?
    Cela y ressemble beaucoup, comme cette volonté affichée de raccourcir les vacances (mais pour les seuls décrocheurs) ou de « reconquérir le mois de juin ». La réforme du bac était intéressante, mais son application fait que les élèves de première et de terminale ne viennent plus à partir de la mi-avril. La
    « reconquête du mois de juin », c’est un très vieux slogan qui remonte aux années 1980 ! Mais il faut reconquérir avril, mai et juin ! De la même façon, Parcoursup, en sélectionnant en amont du bac, conduit à la démobilisation des élèves.
    Emmanuel Macron : « Je présiderai jusqu’au dernier quart d’heure »Je pense qu’il faut avoir le courage de supprimer le bac, qui ne représente plus rien, de façon à travailler jusqu’à fin juin, donner un certificat de fin d’études, et s’appuyer sur les livrets scolaires des trois dernières années pour l’orientation. Quant aux lycées professionnels… Tout reste à faire ! On propose de rémunérer les stages, d’accompagner plus tôt les élèves vers l’entreprise, mais pour y faire quoi, si les savoirs fondamentaux ne sont pas acquis ? Comment voulez- vous qu’un professionnel soit analphabète ? Peut-on être tailleur de pierre sans savoir calculer un angle ? Quelle réforme, selon vous, serait prioritaire ?
    Emmanuel Macron a vingt ans de retard. La communication et les réformettes ne suffiront plus, il faut renverser la table. Mes 45 ans d’expérience m’ont prouvé que les enfants de riches ne sont pas naturellement plus intelligents que les enfants de pauvres. Le vrai élitisme républicain consiste à donner sa chance à chaque talent, en le montant aussi haut qu’il peut. Emmanuel Macron continue à faire de la com, en essayant de ménager la chèvre et le chou. Si l’on ne veut pas, dans quatre ans, assister à une révolution générale, il faut agir résolument, fermement et radicalement, en régionalisant l’éducation, en donnant aux établissements la possibilité de choisir leurs programmes, de différencier les classes, les budgets. Il faut repenser complètement le système… avant qu’il ne s’effondre. Et il reste peu de temps.

    • Emmanuel Macron veut qu’en cours de français les textes soient désormais lus « du haut vers le bas de la page ».

      Cette proposition est difficilement attaquable.

      • Oui, de gauche à droite, et du « haut vers le bas de la page ».
        Ensuite, le lecteur doit passer à la page suivante ; même tactique, en ayant pris soin d’ignorer le n° de la page lue (signalé, en général, au bas de la dite page) ; il est hors jeu.
        Jusque là, c’est déjà très difficile ; alors quand s’y rajoutent astérisques, NB, renvois à des annexes, etc… alors là… à l’école Alsacienne peut-être ?

        (PS : calcul et chiffres – ainsi une, qui s’interrogeait, en collège, sur la signification de – 480 avant J.C : – un exemple, parmi tant d’autres – quoi t’est-ce J.C. ? Pourquoi du – ? etc…)

    • Le jugement n’est pas sévère contrairement à ce qui est écrit en préambule de l’article du Point.
      C’est un jugement correct, approprié.

    • Brighelli a soutenu Blanquer, qui a détruit le CAPES en le pédagosisant. À partir de là…

    • Merci Lormier ; en bas de page, ça se complique ; une série mystérieuse : « Le Point – 2664 – 24 août 2023 – 36 » (qui passe à 37, et, cette fois, bas de page, à droite).
      Et quid du « ELODIE GREGOIRE POUR LE POINT », en vertical, en bas, à gauche, sur … 37 ?

      • « 37 » – remarque : sur la photo, l’homme était-il prêt à déboutonner le poignet gauche de sa chemise ?
        Si tel était le cas, allons plus loin : pourquoi n’avons-nous pas alors droit à une p. « 38 », et à une photo, torse nu ?
        Peut-être que s’il s’était agi d’une autre personne qu’une « Elodie », l’homme aurait osé.

  78. « …il faut agir résolument, fermement et radicalement, en régionalisant l’éducation, en donnant aux établissements la possibilité de choisir leurs programmes, de différencier les classes, les budgets. »

    C’est exctement ce que préconise Macron;voir page 1

  79. « Rien n’est à la hauteur des enjeux, juge-t-il. Ces mesurettes rappellent ce qu’on faisait il y a vingt ans, alors qu’il faudrait renverser la table. »
    ___________________________________________________________________________

    Quel est le projet (non avoué) de Macron concernant l’école publique ?

    La détruire complètement, la transformer en une gigantesque garderie où on n’apprend rien afin de permettre aux capitaux privés de s’investir dans un enseignement privé cher et de qualité,où la haute bourgeoisie enverra ses enfants.

    Quand on a compris le but poursuivi, on comprend les mesures prises-par exemple le PACTE qui est une étape dans la défonctionnarisation du corps enseignant. Le recrutement local,par les chefs d’établissement,c’est la fin des concours etc.

  80. Paul et Vanessa (suite)
    Retour au lycée . Nouveau signe de Sandra.
    « J’ai du nouveau, passe me voir après les cours!
    – D’accord, à tout à l’heure.
    Les nouvelle révélations furent insupportables .
    Sandra confie à Paul que certains cours de théâtre par petits groupes de trois ou quatre élèves ont lieu au domicile privé de Nina et qu’il s’y passerait des scènes abjectes, innommables.
    « Dans la pièce de Wedekind sont mis en scène des simulations de masturbation collective, tu le sais Paul? »
    -Oui, c’est dégoûtant .
    – Assieds-toi et cramponne-toi, ta collègue ferait jouer à son domicile de telles scènes à ses élèves, à cette différence près qu’il ne s’agit plus de simulation mais d’onanisme authentique et consommé, pour être claire, les élèves de ta collègue se masturberaient devant elle !
    -Stop, stop, arrête, ne m’en dis pas plus ! hurle Paul en s’enfuyant.

  81. “Les programmes ont un besoin urgent d’être réécrits, en fixant des priorités…”

    “…en régionalisant l’éducation, en donnant aux établissements la possibilité de choisir leurs programmes …”

    Légère contradiction dans les propos tenus.
    La régionalisation ( dont on ne sait ce qu’elle recouvre au juste ) est le mot-valise pour laisser faire tout et n’importe quoi à des petits chefs locaux ( administratifs, inspecteurs, profs reconvertis, référents de toutes sortes qui se refont une santé dans des projets pédagogiques encensés par les IPR ) qui poussent leur médiocrité et leurs ambitions en se pavanant dans leurs rectorats .
    De toute façon, la régionalisation est déjà à l’œuvre et c’est bien parce qu’elle est dans les faits, dans la réalité de tous les établissements, que le système est parti à vau-l’eau.

    D’une école primaire à l’autre, d’un collège à l’autre, d’un lycée à l’autre, d’une classe à l’autre, on n’enseigne pas la même chose. Ici, apprentissage de la lecture semi-globale, là, méthode alphabétique, un instit.qui amène ses élèves à la pêche et l’autre qui met l’accent sur l’histoire parce que cela lui plaît ; un prof de collège qui lit ses propres poèmes à longueur de cours, un autre qui leur fait étudier Marc Levy, un autre “La muse du département” . Un prof de maths qui boucle le programme d’il y a 30 ans parce qu’il sait ce qu’il doit faire pour la réussite de ses élèves, un autre qui laissera tomber la moitié du même programme parce que c’est plus cool comme ça et qu’on ne lui dira absolument rien, surtout s’il s’est impliqué dans deux ou trois projets pédagos et quatre sorties en dehors de l’établissement.

    Plus on laissera de la latitude régionale et personnelle aux enseignants, plus le système s’effondrera. Avec la loi du, tout se vaut et tout est égal à tout, qui régit notre société dans tous les domaines, “ une paire de bottes vaut Shakespeare” comme disait l’autre, n’importe quel cours, n’importe quelle méthode, n’importe quel choix d’œuvres, n’importe quelle coupe dans les vieux programmes, sont acceptés au nom du sacro-saint confort de l’élève qu’il ne faut pas brusquer.
    Le numérique est devenu d’ailleurs le plus bel outil pour entériner les méfaits de la régionalisation.
    Vivent les vidéo projecteurs et les photocopies qui s’envolent : plus de manuels, plus de références, plus de programmes à respecter, plus de progression lisible. On noie le poisson dans trente six mille documents numériques . On est bien incapable de savoir si la tâche a été menée à bien ou pas. L’IPR ne vérifie plus cela depuis fort longtemps et le chef d’établissement qui a maintenant son mot à dire, ne connaissant rien à la matière en règle général s’attarde juste à récompenser le bon faiseur de projets extra-scolaires.

    Certes, la régionalisation n’est pas totale d’un point de vue administratif : les pauvres ronds de cuir du ministère de l’EN ont encore la masse des profs de collèges et lycées à gérer.
    Et pourtant, les choses vont dans le “bon” sens pour eux puisque les chefs d’établissement ont leur mot à dire lors de l’inspection. Il ne reste que le problème des mutations à régler et cela ne saurait tarder.
    Les profs d’école ( finalement, mieux vaut les appeler ainsi, instituteurs est un mot trop beau pour eux ) sont déjà gérés localement mais à part alléger le travail des “desséchés” au ministère, je ne vois pas ce que cela change pour la qualité de l’enseignement auprès des élèves.

    La régionalisation renforcée et actée ne sera que la pâle copie du système à l’anglo-saxonne qu’on trouve également aux Pays-Bas : des écoles totalement différentes qui se vendent les unes les autres aux plus offrants, les parents faisant leur choix comme au super marché, un système qui bien sûr laisse prospérer les établissements confessionnels…

    Pauvres hussards qui obéissiez comme un seul homme à un programme venu d’en haut !
    Quand l’expression “valeurs républicaines” n’était pas ce mot creux dont se gargarisent de minables politiques et des administratifs médiocres pour faire leur petite carrière.

    P.S
    “La réforme du bac était intéressante, mais son application fait que les élèves de première et de terminale ne viennent plus à partir de la mi-avril”

    Toujours aussi paillasson devant celui qui a achevé le lycée !

      • Que oui ! Et merci Lormier pour vos précieuses essplications…
        Trois jounaleux.ses pour interviewer sa majesté : avez-vous leurs noms (ça nous intéresse aussi) ?

      • Et bien, des gens « du sérail », comme vous, qu’attendez-vous donc pour vous exprimer ??!!

    • « Ce gouvernement a toutes les clés des solutions en main, je ne comprends pas pourquoi il ne les utilise pas ! » De l’humour, en mode JPB ?
      « Ce gouvernement utilise « les clés »… qu’on lui somme d’utiliser : la mise en place d’un système à l’anglo-saxonne, comme vous l’énoncez, sous le couvert (« à la French » !) de grands mots qui ne correspondent strictement plus à rien (comme « républicain »).
      Le suicide organisé de l’Occident avance à grands pas, depuis l’an 2000 : chaos généralisé, tous domaines confondus.
      Quand je vois le temps qu’il me faut pour dénicher ne serait-ce que… des oreillers, de qualité, made in France (!) – c’est encore mieux – et que dans le dit centre-ville, de cette pitoyable cité, s’installent un KFC et une « quequetterie », je me dis que nous sommes très loin encore d’un changement,
      et d’un changement radical : aucune mesurette ne changera quoi que ce soit.

    • La régionalisation, c’est la féodalité version éducation, donc la fin de l’Etat qui délègue ses pouvoirs à des barons locaux plus ou moins corrompus. C’est ainsi que l’empire carolingien a disparu.

  82. WTH 24 août 2023 At 16h13
    Merci Lormier ; en bas de page, ça se complique ; une série mystérieuse : « Le Point – 2664 – 24 août 2023 – 36 » (qui passe à 37, et, cette fois, bas de page, à droite).
    Et quid du « ELODIE GREGOIRE POUR LE POINT », en vertical, en bas, à gauche, sur … 37 ?
    _________________________________________________________________________
    2664,c’est le numéro du magazine (inscrit aussi sur la trancjhe du magazine papier)
    36,37: les propos du président sur l’école occupent deux pages:la 36 et la 37
    ELODIE GREGOIRE: je suppose qu’elle a mis en forme l’entretien;il y avait trois journalistes pour recueillir les paroles de notre président;elle n’en faisait pas partie.

  83. Macron s’inspire-t-il de Poutine ?

    « …je veux que nous renforcions la formation de nos enseignantq en histoire et en instruction civique et que nous refondions les programmes de ces deux matières » (page 37)

    Poutine (Historien en chef ,selon Nicolas Werth) a créé des commissions d’écriture des manuels d’histoire « qui doivent exprimer une perspective unique et un point de vue officiel »

    • Macron s’inspire-t-il de Poutine ?

      C’est peut-être l’inverse si on en juge par la répression sanglante à l’égard des Gilets Jaunes et des manifestants contre la réforme des retraites.
      Sauf que Macron, pour sa part, s’en prend à des innocents.

  84. WTH 24 août 2023 At 17h31

    Trois jounaleux.ses pour interviewer sa majesté : avez-vous leurs noms (ça nous intéresse aussi) ?

    Etienne Gernelle
    Mathilde Siraud
    Valérie Toranian

  85. (JPB, titre « Marianne ») –
    Mais tous les « domaines » sont ceux du Président !
    C’est lui qui a été choisi par ceux qui l’ont (habilement *) mis en place, et donc jugé parfaitement « compétent », pour dicter la seule ligne à suivre (par ses serviteurs, sa « basse cour » !), celle qui consiste à achever… un monde agonisant !
    Sans contre pouvoirs, suffisamment puissants, que faire ?
    D’autant que tout est tenté pour les neutraliser ; encore heureux qu’il subsiste blogs, réseaux, etc, quelques voix têtues, qui s’obstinent et s’acharnent
    Je comprends donc que JPB cherche, désespérément, quelques rustines…
    (Le retour des « républicains » en 2024, aux E.U. , serait-il à même d’entraîner une véritable remise en cause – wokisme, etc…- , remise à plat de bien de graves problèmes, là-bas, et, par ricochet, ici ?)

    *certaines vieilles rengaines ont la vie dure, surtout quand elles vont dans le sens voulu…

    • certaines vieilles rengaines ont la vie dure…certaines vieilles peaux aussi.

      Et arrête ta syntaxe parenthésée ouli(s)pienne. Ça devient illisible.

      ps: ta gueule DOBEUL !

  86. Un prof de maths qui boucle le programme d’il y a 30 ans parce qu’il sait ce qu’il doit faire pour la réussite de ses élèves (sanseverignagna)

    Encore une phrase admirable de bêtise dont la vieille génisse a le secret. Dénuée de tout fondement, et pire à mes yeux, à la structure logique plus que douteuse.
    Un prof de maths qui boucle le programme d’il y a 30 ans n’est qu’un enculeur de mouches mortes bon pour le déchèterie.
    Mais l’ennui appelle le rêve, use de la légende, trouve un prophète : la nostalgie devenue une religion. L’essence de ce blog, son gazogène.

    • Les programmes d’il y a 30 ans, en maths ou en lettres peuvent être parfaitement valides et actuels. La nostalgie n’a rien à voir là-dedans. Saint-Amant ou Bossuet font encore parfaitement l’affaire. Mais les avez-vous au moins lus et d’ailleurs les comprendriez-vous ?
      Vous confondez en bon inculte que vous êtes les programmes et les méthodes. On n’enseigne plus de la même manière qu’il y a 30 ans, c’est une évidence, mais on ne va pas réécrire et simplifier Balzac pour le mettre à la portée des caniches.
      Les programmes de maths d’il y a 30 ans sont bien utiles aux profs de prépas qui s’arrachent les cheveux quand ils voient arriver des élèves de terminales démunis car ayant subi des coupes sombres dans les programmes … d’il y a 30 ans.
      Mais je conçois qu’il soit très difficile pour ceux qui n’ont pas eu le niveau pour accéder à une classe prépa.française, d’y comprendre quelque chose. A fortiori quand jouant les filles ou fils de …pas grand-chose d’ailleurs, ils ont cru bon se réfugier dans de petites écoles et universités anglo-saxonnes pour n’obtenir in fine rien de plus que ce qu’ils auraient obtenu dans une fac de base tout-à- fait quelconque. Et finir avec un métier totalement lambda et fort peu passionnant accentue les aigreurs surtout lorsqu’on se dit que c’est pour une vie entière.
      C’est le problème des caniches : ils se projettent dans l’infini du grand écran mais ils sont vite renvoyés à leur trivialité et à leur banalité. Alors ils aboient.

        • Pas du tout.
          Déjà en 1ère il y a un programme spécifique qui change par moitié tous les ans.
          Et ailleurs, on a singulièrement bissé la barre — particulièrement au collège, où plus personne ne fait vraiment de syntaxe.

          • Un quart change tous les ans. J’étais élève il y a trente ans et prof aujourd’hui. Je crois que je peux en juger. Ce sont des types de mon âge qui sont maintenant au ministère et qui sont nostalgiques de leur jeunesse. C’est tout.

      • Sanseverina, il n’y a pas un prof de Lettres sur 10 qui sait faire une explication de texte ou une dissert. Et je compte large.

      • Merci Sanseverina.
        Si jolie et juste prose, y compris à l’égard d’un « caniche » qui prend plaisir à japper, comme tout(ou) * bon « roquet ».

        * je sais, ça ne vaut pas grand chose !

  87. « …je veux que nous renforcions la formation de nos enseignantq en histoire et en instruction civique et que nous refondions les programmes de ces deux matières » (page 37)

    Qui s’occupe de la « formation » des professeurs d’histoire ?

    Il y a des gens qui font des études d’histoire; certains passent ensuite les concours de recrutement de l’enseignement.

    Qui doit déterminer s’ils sont bien « formés » ? Macron ?

    Il y a des programmes d’histoire pour les collèges et les lycées; Qui doit les écrire,les modifier ? Macron ?

    En Russie, Poutine s’est occupé de très près de l’enseignement de l’histoire;65 manuels différents ? C’était beaucoup trop; il n’y en a plus que deux,écrits sous la supervision d’une commission ad hoc:maintenant on enseigne l’histoire officielle.

    En 2020,un amandement a été ajouté à la Constitution (article 67.1)  » La Fédération de Russie…protège la vérité historique…interdit de minimiser l’importance de l’héroïsme du peuple dans la défense de la Patrie. »

    Macron va-t-il lui aussi amender la Constitution, afin de protéger la vérité historique ?

  88. Sanseverina 24 août 2023 At 16h15

    « Toujours aussi paillasson devant celui qui a achevé le lycée ! »

    Ca c’est un mystère;jusqu’à la mutation de la créature au Lycée Thiers, ça s’expliquait…mais maintenant ?

    • Pas une mutation définitive…
      ENtre-temps la créature a fait du collège Prévention-Violence…

  89. – Assieds-toi et cramponne-toi, ta collègue ferait jouer à son domicile de telles scènes à ses élèves, à cette différence près qu’il ne s’agit plus de simulation mais d’onanisme authentique et consommé, pour être claire, les élèves de ta collègue se masturberaient devant elle !

    Elle est pire que Brigitte !

  90. Sanseverina 25 août 2023 At 10h45
    Les programmes de maths d’il y a 30 ans sont bien utiles aux profs de prépas qui s’arrachent les cheveux …

    Comment s’assurer de la maîtrise par les élèves de ce qui leur est enseigné (selon les programmes) sans un examen terminal sérieux ?

    De mon temps,tout l’enseignement secondaire s’organisait,se structurait en tant que préparation à un examen appelé baccalauréat.

    Et Brighelli qui veut le remplacer par un « certificat de fin d’études » ! Alors qu’il faudrait le restaurer.

    • Vous ne pouvez pas ! Quels parents supporterait que MonChéri-MonCœur n’ait qu’une chance sur deux de l’avoir ? Et où mettriez-vous les redoublants ?
      On le supprime et on laisse le Supérieur décider. Ça les fera bosser un peu début juillet.

      • L’arguments des parents c’est seulement quand cela vous arrange !
        Les parents ne vous posent AUCUN problème lorsqu’il s’agit d’interdire les portables dans l’enceinte d’un établissement. Les parents n’ont pas manifesté cette année sur la baisse de l’obtention du bac à 86% contre 92% l’année précédente. Vous la voulez la vérité ? Vous travaillez d’arrache-pied sur tous les médias qui vous sont offerts pour distiller cette idée d’un certificat de fin d’année à l’américaine, À L’AMERICAINE, d’un enseignement privé obligatoire pour les parents qui espèreraient un enseignement de qualité à leur progéniture. FUCK OFF BRIGHELLI !

  91. Après avoir lu les aventures de JPB sur le GR20, je me demande comment interpréter (plus haut) la phrase « J’en ai rajouté une couche sur Marianne »…

    • Le récit qui est fait dans le présent billet,c’est du roman;c’est certainement très en dessous de ce qui s’est réellement passé.

  92. « …je veux que nous renforcions la formation de nos enseignantq en histoire et en instruction civique et que nous refondions les programmes de ces deux matières » (page 37)

    Comme Poutine, Macron voudrait écrire les manuels d’histoire et réformer les professeurs .

    La Constitution ne l’y invite pas du tout.

    Ce n’est pas la première fois qu’il se mêle de ce qui ne le regarde pas.

    On l’a vu visteur médcal, allant vendre dans les collèges le vaccin contre le papillomavirus.

    Ce qui est plus grave,c’est qu’il a défini un dogme médical en matière de prévention du covid.

    Et ceux qui, comme le pharmacien Amine Umlil, ont rappelé la réglementation concernat les produits de santé l’ont payé très cher.

    Notons aussi que Macron n’a guère rencontré d’opposition;à la Chambre,un parti néo-nazi se faisant abusivement appeler Parti Socialiste voulait rendre les injections obligatoires pour tous les Français.

    • Chez les verts (de gris), on a invité à manger mets dîne: je ne mange pas de l’oie, a précisé le rappeur (mais pas sans reproches), sauf si elle est mise à mort par lisse lame.
      On peut compter sur les écolos pour faire la Wessel après le banquet.
      Marine le Pen ne cache pas sa jalousie à l’égard de son homonyme Marine Tondelier (à la libération). Elle aurait déclaré: Médine fait des hits, l’air de rien, et c’est un grand compositeur des portées musicales.

  93. Procès en Angleterre contre Astra Zeneca;environ quatre vingt dix plaignants, proches des victimes de l »injection.

    AstraZeneca facing two London lawsuits over COVID-19 vaccines
    By Sam Tobin
    August 23, 2023
    https://www.reuters.com/legal/astrazeneca-facing-two-london-lawsuits-over-covid-19-vaccines-2023-08-23/

    En France,la famille d’Anthony Rio, décédé à 24 ans,dix jours après l’injection peut-elle avoir l’espoir qu’un procès s’ouvre ?

    Pour mémoire:Véran avait fait la promotion de cette substance « sûre et efficace » avant de la retirer en catimini des rayonnages.

    Et le Professeur Fischer (vous savez le sénile qui prétend qu’une femme qui n’a plus de règles peut toujours enfanter) affirmait: »une dose d’Astra Zeneca refusée c’est une vie qui ne sera pas sauvée ».

  94. Jean-Paul Brighelli 25 août 2023 At 13h55
    Pas une mutation définitive…

    Tout s’explique…
    Balnquer a-t-il encore de l’influence au Ministère ? Ets-il nécessaire de le ménager ? Faut-il commencer la lèche avec Attal ?

  95. Jean-Paul Brighelli 25 août 2023 At 13h53
    Sanseverina, il n’y a pas un prof de Lettres sur 10 qui sait faire une explication de texte ou une dissert. Et je compte large.
    ___________________________________________________________________________

    Eh bien,ça c’est un problème.

  96. Jean-Paul Brighelli 25 août 2023 At 13h51

    Pas du tout.
    Déjà en 1ère il y a un programme spécifique qui change par moitié tous les ans.
    Et ailleurs, on a singulièrement baissé la barre — particulièrement au collège, où plus personne ne fait vraiment de syntaxe.

    ——————————————————————-

    Un quart seulement change tous les ans. J’étais élève il y a trente ans et prof aujourd’hui. Je crois que je peux en juger. Ce sont des types de mon âge qui sont maintenant au ministère et qui sont nostalgiques de leur jeunesse. C’est tout.

    Auteurs étudiés dans les années 90 : Baudelaire, Beaumarchais, Mme de La Fayette, Molière, Ponge, Montaigne…

    Auteurs étudiés à partir de 2020 : Baudelaire, Beaumarchais, Mme de La Fayette, Molière, Ponge, Montaigne…

    Exercices proposés dans les années 90 : Résumé/discussion, commentaire composé, dissertation.

    Exercices proposés aujourd’hui: Contraction de texte/essai, commentaire, dissertation.

    Mon dieu oui ! ça a beaucoup changé.

    Le seul nouveau point, c’est la question de grammaire à l’oral. Qui est manifestement inspirée de l’agreg interne et qui est un bon exemple de fausse bonne idée.

    • C’est une excellente idée ! Hors de la grammaire, point de salut. La langue, c’est l’ordre qui règne sur elle.

      • Excellente idée quand on a des bases en grammaire, pas quand on commence à l’étudier à quinze ans en partant de rien et en devant en sus apprendre par cœur une vingtaine d’analyses linéaires sans rien y comprendre non plus.

        Les programmes d’aujourd’hui ne sont ni pire ni meilleurs que ceux d’il y a dix ans, ni même que ceux d’il y a vingt ans. Ils sont quasi identiques à ceux des années 90. La seule chose qui nous manque, c’est le temps.

        • Est-ce ma faute si on n’étudie plus la grammaire en Primaire et au Collège ? Vous êtres trop jeune pour vous rappeler l’époque des « dictée / questions » quotidiennes ? Remplacées par quoi ? Pff…
          Quand j’étais u jury du CAPES de Lettres, j’étais le grammairien de service. ET je me rappelle avoir mis 19 à un candidat qui avait bien expliqué le « Qu’il mourût » du vieil Horace — disant fort justement que de cet imparfait du subjonctif découlait la totalité de l’intrigue. Avec une ou deux références à Gustave Guillaume qui m’avait ravi.

          • « Est-ce ma faute si on n’étudie plus la grammaire en Primaire et au Collège ? »

            Certainement pas. Mais cela ne vous dispense pas de tenir compte du contexte. Les professeurs d’aujourd’hui font ce qu’ils peuvent à la fois en fonction de ce que les programmes exigent d’eux et du niveau réel des élèves. Même avec toute la bonne volonté du monde, il s’agit souvent d’une véritable gageure.

            Vous êtres trop jeune pour vous rappeler l’époque des « dictée / questions » quotidiennes ? Remplacées par quoi ? Pff…

            Oui, je suis trop jeune. Mais quand j’étais collégien, j’ai fait beaucoup de grammaire de la sixième à la troisième. Quand j’ai commencé à enseigner, elle avait presque disparu, remplacée par tout le verbiage structuraliste, très utile au lycée mais à mon sens complètement à côté de la plaque pour des collégiens.

          • La plupart de ceux qui ne sont pas agrégés et ont moins d’une quarantaine d’années son t nuls en grammaire. En juin dernier, un candidat à l’Epreuve Anticipée de Français est prié d’analyser la négation « ne pas ». Il avait vu ça en cours — sa prof avait eu 18 / 20 en grammaire à l’agrég : il explique donc qu’il s’agit d’une négation syntaxique, bitensive, alliant un adverbe de négation et un forclusif.
            « Heu… » a dit la prof, qui l’a sacqué parce qu’elle attendait juste « adverbe », étant bien incapable d’aller au-delà.
            À virer ! Ou à reprendre en formation continue pendant les grandes vacances, tant les manques sont abyssaux.
            Mais si vous êtes un vrai pédago, vous me direz : « Mais non, on la garde et on supprime la question. de grammaire… »

  97. JPB a tellement fait hurler des yodlers à ses 2 randonneuses qu’il aurait dû intituler son post « tyrolisme sur GR20 ».

  98. Paul et Vanessa (suite)
    Paul souffre, il est malheureux.
    Résumons, se dit-il :
    En moins de deux ans, j’ai eu droit à une déclaration d’amour d’une élève de moins de quinze ans, qui s’était totalement dénudée devant sa prof de lettres prête à bondir sur elle comme une lionne sur sa proie, ce qu’elle fit.
    Cette même prof de lettres m’a débauché en inondant mon casier de mots doux me suppliant de lui répondre et je me suis laissé prendre au piège au point d’accepter de passer une semaine avec elle dans une île perdue de Madagascar où j’ai fait une indigestion de crabes et de langoustes.
    Cette détraquée, bisexuelle, manipulatrice, m’a finalement violemment insulté- en moins d’un an, je suis passé de « poussin bleu » à « sale merdeux » il fallait oser, elle l’a fait.
    Et j’apprends maintenant que cette malade mentale est une pédophile récidiviste qui s’adonne au voyeurisme auprès de jeunes élèves de quatorze ou quinze ans sur lesquels elle exerce une emprise de plus en plus perverse, le club de théâtre n’était qu’une manoeuvre trompeuse pour arriver à ses fins.
    C’est trop difficile, c’est insupportable.

    • « …en moins d’un an, je suis passé de « poussin bleu » à « sale merdeux »

      comportement pas si rare chez les meufs;rien de pathologique

      « …une pédophile récidiviste qui s’adonne au voyeurisme auprès de jeunes élèves de quatorze ou quinze ans… »

      ça,oui, c’est pathologique;c’est bien plus grave que le cas Brigitte (enfin,on ne sait peut-être pas tout…)

  99. « …un candidat qui avait bien expliqué le « Qu’il mourût » du vieil Horace — disant fort justement que de cet imparfait du subjonctif découlait la totalité de l’intrigue.  »

    J’aurais bien aimé entendre la « démonstration » de ce paradoxe;sans doute ce candidat était-il lui aussi passé par Marseille.

    • Eh bien je l’ai rédigée à la va-vite…

      Je ne rappellerai pas l’anecdote tirée de Tite-Live, le combat des Horace et des Curiaces, etc. Un élève qui passerait di minutes là-dessus serait à sanctionner, tant la structure factuelle de l’événement (qui le déshistoricise de fait pour le situer dans le mythe) est connue. Pour preuve, le livre que Georges Dumézil a consacré à la question des Horace et des Curiace en 1942, qu’un prof sérieux n’aurait manqué de signaler.

      Le texte est le suivant (je le raccourcis aux éléments essentiels) :

      LE VIEIL HORACE.
      Pleurez le déshonneur de toute notre race,
      Et l’opprobre éternel qu’il laisse au nom d’Horace.

      JULIE.
      Que vouliez-vous qu’il fît contre trois ?

      LE VIEIL HORACE.
      Qu’il mourût,
      Ou qu’un beau désespoir alors le secourût.
      N’eût-il que d’un moment reculé sa défaite,
      Rome eût été du moins un peu plus tard sujette ;
      Il eût avec honneur laissé mes cheveux gris,
      Et c’étoit de sa vie un assez digne prix.

      Partons (et restons…) au « Qu’il mourût », « ce trait du plus grand sublime, ce mot auquel il n’en est aucun de comparable dans toute l’antiquité », commente Voltaire en 1764. Et d’ajouter : « Tout l’auditoire fut si transporté, qu’on n’entendit jamais le vers faible qui suit ; et le morceau : « N’eût-il que d’un moment retardé (lisez : reculé) sa défaite », étant plein de chaleur, augmente encore la force du qu’il mourût… »
      En fait, une analyse des temps et des modes suffit amplement pour rendre compte du texte, et pour arriver à une définition suffisante du style sublime, recherché dans les tragédies.

      « Imparfait du subjonctif » ne suffit pas pour rendre compte de la forme, si l’on ne s’appuie pas sur la valeur exacte du subjonctif en français — le mode du souhait et de la non-réalisation. Le mode ici s’articule sur une échelle de temps, qui met en place (et en opposition) le réel indubitable (présent de l’indicatif, « pleurez » / « laisse »), le passé quasi mythique sous-entendu dans les mots « race » et « déshonneur », le futur à jamais corrompu exprimé ici par le plus-que-parfait du subjonctif, exprimant un plus haut degré de non-réalisation encore que l’imparfait.
      À noter qu’eu XVIIe, l’imparfait de l’indicatif (« que vouliez-vous ») a très souvent la valeur d’un conditionnel passé (« auriez-vous voulu ») ce qui permet de situer exactement l’imparfait du subjonctif des deux verbes mis à la rime (« mourût » / « secourut ») dans la chaîne temporelle et de réalisation :

      Que vouliez-vous : irréel du passé (la structure latine est évidemment sous-jacente) ;
      Qu’il mourût / secourût : réfection (imaginaire et impossible) du passé, irréel dans l’irréel ;
      N’eût-il reculé / eût été : dans la chaîne imaginaire introduite pas la combinaison des verbes antérieurs, le vieil Horace tente de refaire le futur du passé (donc, le présent) : c’est de la réfection au troisième degré.

      On se rend bien compte que cette combinaison grammaticale explicite la structure du mythe, qui est réfection d’un passé plus ou moins recomposé, et ancrage dans cette réfection. Le vieil homme, qui vit dans un passé glorieux, tente de recoudre ce qui vient (croit-il) d’être déchiré à jamais. Bien sûr, il apprendra rapidement (scène 2, acte IV) qu’en fait la stratégie de son fils a produit l’effet contraire, que Rome sort grandie de ce duel fratricide (puisqu’après tout l’un des Curiace est le beau-frère d’Horace), et qu’en fait le subjonctif irréel du vieil Horace a eu un effet performatif sidérant : ce qui était présenté comme relégué dans l’arrière-boutique des souhaits impossibles se retrouve propulsé au premier rang de l’actualité — et, par extension, de la destinée de la ville sacrée.

      D’où l’on déduit que le style sublime est caractérisé par l’irruption de structures mythiques dans le présent de l’énonciation…

      Voilà en gros ce que ‘on peut décemment attendre d’une analyse grammaticale cohérente, aussi bien au niveau de l’agrégation que du Bac, si l’on prépare décemment les élèves.

      • Ca fait deux:

        disant fort justement que de cet imparfait du subjonctif découlait la totalité de l’intrigue. »
        ______________________________________________________________

        D’où l’on déduit que le style sublime est caractérisé par l’irruption de structures mythiques dans le présent de l’énonciation…

  100. Cocoon 25 août 2023 At 19h56
    « … tout le verbiage structuraliste, très utile au lycée … »

    Un verbiage très utile ?

  101. Jean-Paul Brighelli 25 août 2023 At 13h52
    Vous ne pouvez pas !
    __________________________________________________________________________

    Je répète:sans examen terminal sérieux,pas d’enseignement secondaire sérieux.

    Il y a (évidemment) une question économique capitale-jamais posée.

    Combien d’argent la France peut-elle mettre dans son système scolaire ?

    Si elle ne peut pas mettre plus que ce qu’elle met actuellement, alors des choix sont nécessaires.

    Peut-être renoncer à envoyer tous les jeunes gens au lycée ?

    • Nous mettons déjà plus que tous les pays européens, pour des résultats effrayants.
      Le problème c’est la répartition des moyens.

  102. « Il y a une volonté de ne pas donner moins de 2 000 € par mois à des gens qui commencent à bac + 6.  »

    Une volonté ?

      • Jean-Paul Brighelli 26 août 2023 At 7h49
        Nous mettons déjà plus que tous les pays européens, pour des résultats effrayants.

        i) à voir
        ii) Si on n’envoie plus tous les jeunes gens au lycée,on économise beaucoup d’argent

  103. Ce blog est supposé avoir l’érotisme pour thème majeur, non ? D’après ce que j’ai lu, il y est assez souvent question de sodomie, non ?
    Alors, et si on parlait un peu de la plus belle enculade de ces 20 dernières années ?
    Le dossier du financement lybien de la campagne électorale 2007 de Sarkozy est désormais complet. Les preuves nécessaires à l’accusation sont rassemblées. Le procès aura lieu en…..2025. La défense aurait préféré 2026 !
    2007- 2025 : 18 ans pour rendre la justice. A grands coups de manœuvres dilatoires. C’est sûr : l’anus du peuple français est parfaitement bien dilaté !
    L’enculade peut continuer ad vitam æternam. Sans vaseline. Vive la France !

  104. Tweet de Jean-Marie Mélenchon: « Le Mali appartient aux Maliens. Le Niger aux Nigériens. Le Burkina Faso aux Burkinabés.  »

    Et la France aussi.

    • Le Niger a donné 48 heures à la France pour récupérer son ambassadeur.

      Réponse de Macron:vous n’avez pas autorité pour demander le rapatriement de notre ambassadeur .

      Prochaine étape ?

      • Trop drôle! Notre ambassadeur au Niger se prend une OQTF comme un vulgaire boucaque!
        La différence, et c’est mois drôle, c’est que celle-ci sera bien exécutée..
        La France est devenue un pays de branquignols qui se fait sermonner et houspiller par les grandes puissances que sont les Comores ou le Niger.

      • « La différence, et c’est moins drôle, c’est que celle-ci sera bien exécutée.. »

        Ça, ce n’est pas sûr. Macron a annoncé qu’il ne reconnaissait aucune autorité aux décisions des putschistes.

  105. Jean-Paul Brighelli 26 août 2023 At 7h48
    La phrase était ironique, mon cher…

    Espérons que les lecteurs du Point perçoivent cette ironie.

  106. Paul et Vanessa (suite)
    La situation s’aggrave.
    Tous les mois, Sandra fait de nouvelles révélations à Paul .
    Ces faits rapportés de lubricité, de vice et de débauche passionnent la surveillante générale qui croit bien faire en informant Paul dès qu’elle est convaincue qu’il ne s’agit pas de simples rumeurs. Il est vrai qu’il y a peu, Paul avait chaleureusement remercié Sandra pour ses confidences. Il lui est donc difficile aujourd’hui de lui dire que ce sujet, cette étude de cas, ne l’intéresse plus du tout.
    De plus en plus de professeurs du lycée ont eu écho des frasques sexuelles de l’animatrice du club de théâtre. Combien savent et que savent-ils , Paul l’ignore et c’est justement cela qui est invivable pour lui car il se sent coupable d’avoir entretenu une liaison avec une perverse.
    C’est l’enfer.
    La poésie, les vacances dans les sentiers de Corse ne suffiront pas à gommer la lourdeur de l’ambiance au lycée.
    Paul a pris sa décision. Cela lui coûtera beaucoup d’argent car il était très bien payé comme le sont les détachés dans les lycées français, mais il ne renouvellera pas son contrat.
    Fuir, définitivement fuir.

  107. « Il avait vu ça en cours — sa prof avait eu 18 / 20 en grammaire à l’agrég … »

    C’était la créature ?

  108. Dardmalin veut devenir président et il n’est même pas capable de venir à bout des quelques écolo-gauchistes crasseux de 45kgs de soulèvement de la Terre.

  109. @ Mendax

    À 18’35, le représentant de l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale au sommet des Brics : »… Par la création de la banque des Brics qui va jouer un rôle compensateur dans les échanges entre les différents pays, mais cette banque des Brics a pour mission de stabiliser ces échanges entre pays membres des Brics… Parce que vous savez qu’avec la dynamique économique mondiale, les valeurs des monnaies fluctuent énormément, il faut pouvoir trouver un mécanisme de stabilisation des échanges entre les différents pays. Donc, l’idée de créer une monnaie Brics joue dans ce sens, dans la mesure où elle sera basée sur l’or »

    https://www.youtube.com/watch?v=-iwSDKO9i6Y&t=1194s

    Ce n’est pas une idée, ce vague projet que j’avais évoqué qui m’a valu quelques moqueries : C’est quasi acté.
    L’Argentine, l’Egypte, les Emirats arabes unis, l’Ethiopie, l’Arabie Saoudite et l’Iran rejoignent les Brics le 1er janvier 2024…

  110. JPB (11h24) : « c’est ironique » ?
    J’ai entendu dire que même le passé (dit) simple passe de mode, passe d’usage, donc passe d’existence.
    Normal, nous vivons dans un éternel présent, dans lequel le passé
    – sous toutes ses formes, doit disparaître ; c’est un « must » (!) tout autant que le futur antérieur, ou le subjonctif (même présent) –
    n’a plus du tout sa place.
    Disparition jamais autant accélérée de la langue française, perpétrée par l’utilisation forcenée de formules venues… d’ailleurs : dernier ex. lu : « une border force » à Menton (lefigaro) ;
    cette dernière a-t-elle droit, en perm’, à un rafraichissant « à la French » ?
    Alors, aller lire, entendre (ouïr et comprendre) du Corneille, ou toute autre œuvre de l’époque !
    « Horace » fut d’abord joué, en privé, devant le Cardinal (de Richelieu), avant de l’être devant Louis XIII, lequel sera (a été, fut) suivi de, vous savez bien, « l’étranger » , le roi Soleil !
    (et merci JPB, pour cette remarquable leçon).

  111. Paul et Vanessa (suite et fin de la fiction)
    Énorme coup de chance, Paul obtient sa réintégration en France à Gérardmer, ville qu’il avait placée en première position de ses voeux, sans y croire .
    Ski l’hiver, randonnée dans les sentiers au printemps – Ah, le saut de la Bourrique !
    des lacs pour les chaudes journées de l’été, l’air pur des Vosges et surtout, surtout, l’honnêteté, la probité et la chasteté des Vosgiens et des Vosgiennes, une renaissance !
    Et effectivement, Paul rajeunit après son retour en France.
    Il épousa une jeune professeur de mathématiques, ce dont il rêvait, les sciences dures et leurs disciples ne mentent pas, ne trichent pas, pensait-il.
    Il fonda une famille et retrouva enfin l’équilibre et la sérénité qu’il avait perdus lors de son séjour dans ces îles de l’océan indien.
    Il oublia tout de ces quelques années perturbées.
    Enfin, presque tout…
    Trente ans plus tard, en effet, il se souvient encore , mot pour mot, de ce message d’amour que la petite Virginie avait déposé sous l’essuie-glace de sa voiture, un jour de fête locale:
     » I love you, Paul. Réponds-moi, je t’en supplie !
    Je serai ce soir sur le vieux port, pas loin du bar de la marine, tu me reconnaîtras facilement dans la foule, j’aurai une robe blanche. »

  112. JULIE.
    Que vouliez-vous qu’il fît contre trois ?

    LE VIEIL HORACE.
    Qu’il mourût

    C’est bien joli cette tartine sur le subjonctif imparfait mais enfin si je remplace « mourir » par « s’enfuir »,ça change un petit peu les choses, non ?

    JULIE.
    Que vouliez-vous qu’il fît contre trois ?

    LE VIEIL HORACE.
    Qu’il s’enfuît

      • Donc,il faut tenir compte de l’idée: »il aurait dû mourir »,c’est une idée assez forte,subjonctif ou pas.

        • C’est l’idée que la mort n’aurait pas interrompu le processus héroïque enclenché par les ancêtres.
          Tout se ramène au temps.

  113. Jean-Paul Brighelli 26 août 2023 At 15h16
    C’est.

    Sinon, comment auriez-vous su sa note ?

    NB Se méfier quand même un peu de ce que raonte un adolescent déçu par sa note d’examen.

  114. Excalibur 26 août 2023 At 14h53
    « La différence, et c’est moins drôle, c’est que celle-ci sera bien exécutée.. »

    Ça, ce n’est pas sûr. Macron a annoncé qu’il ne reconnaissait aucune autorité aux décisions des putschistes.
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    Que va-t-il faire maintenant ? Envoyer l’armée pour rétablir le président déposé par les putschistes ?

    Où se contenter de sacrifier l’ambassadeur ?

    NB Le Niger a publié un communiqué pour indiquer que ,contrairement à des rumeurs « entretenues à dessein »,sul l’ambassadeur de France est déclaré persona non grata;l’ambassadeur d’Allemagne et celui des Etas Unis peuvent rester.

    • « Envoyer l’armée pour rétablir le président déposé par les putschistes ? »

      Non pas pour le rétablir mais pour protéger l’ambassade de France.

  115. Burlesque (un Bouffon à la French) –
    Burno : « Je n’ai jamais caché mon envie de continuer à servir mais je suis habité par la patience. » (la Presse)
    Patience et longueur de Temps…(time) ?

  116. Excalibur 26 août 2023 At 19h11
    « Envoyer l’armée pour rétablir le président déposé par les putschistes ? »

    Non pas pour le rétablir mais pour protéger l’ambassade de France.
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    Si la France ne reconnaît pas le nouveau « régime » ne serait-il pas logique que ,d’elle-même,elle rappelle son ambassadeur et ferme son ambassade ?

  117. Macron, Poutine et l’Histoire.

    Deux mois avant l’invasion de l’Ukraine,l’association Mémorial- qui « depuis plus de trente ans … avait oeuvré pour une approche scientifique de l’histoire » (Nicolas Werth in Poutine historien en chef) est dissoute.
    Poutine écrit l’histoire russe à sa manière.

    De la même façon,Macron prétend « refonder » les « programmes d’histoire et d’instruction civique. »

    Poutine veut qu’on exalte l’héroïsme des Russes dans la lutte contre le nazisme et le néo-nazisme.
    De même, Macron instaure un prêchi-prêcha dans les classes.
    « Chaque semaine,un grand texte fondamental sur nos valeurs seara lu dans chaque classe puis débattu. »

    • Eh bien je n’ai rien contre.
      Je viens d’envoyer le texte suivant à Causeur — à paraître sans doute demain :

      Enseigner l’Histoire : l’exemple chinois

      Le Président de la République, dans une récente interview au Point, a proclamé : « L’histoire doit être enseignée chronologiquement et l’instruction civique, devenir une matière essentielle. Chaque semaine, un grand texte fondamental sur nos valeurs sera lu dans chaque classe puis débattu ». Notre chroniqueur, qui a très vite répondu par le sarcasme aux promulgations d’Emmanuel Macron, revient sur la question : quelle Histoire voulons-nous, devons-nous enseigner aux enfants ? Et ses réponses décoiffent, comme d’habitude.

      Levée de boucliers. Christine Guimonnet, secrétaire générale de l’association des Professeurs d’Histoire-Géographie, s’insurge : « On est un peu interloqués (…) Il y a difficilement moins chronologique que le programme de première par exemple : on commence en 1789 et on s’arrête en 1920 » — oubliant de nous dire comment on fait tenir 140 années terriblement chargées d’événements en une quarantaine d’heures de cours : interroger un élève de Première sur ce qu’il a appris en Histoire, c’est rencontrer les abysses.

      Le problème n’est pas nouveau, comme le rappelait Ouest-France en… 2017. Alain Decaux déjà en 1979 affirmait : « On n’apprend plus l’histoire à vos enfants ». Depuis, la querelle fait rage : les traditionnalistes prônent le « roman de l’histoire », un concept foulé aux pieds par les pédagogues professionnels, les profs de gauche, les islamo-gauchistes et les intersectionnels de toutes obédiences. Parce qu’il faut comprendre que le débat ne porte pas sur l’enseignement, mais sur la France qui découle de cet enseignement. L’enseignement chronologique strict, le « roman » historique, autant de pratiques « identitaires » qui excluent les nouveaux arrivants, les immigrés, les non-assimilés, etc. Les uns veulent ressusciter la France, les autres l’éclater façon puzzle.

      Aucun cours d’histoire ne peut se passer de récit : c’est par le récit que ‘on accroche et que l’on instruit. Je veux bien que la recherche en Histoire passe par les documents. Mais faire étudier des documents à des enfants comme s’ils étaient des archéologues est proprement stérile. De quoi les dégoûter à jamais d’une matière indispensable à la construction de la citoyenneté.
      Quitte à me fâcher avec des gens qui de toute façon me haïssent, je vais me risquer à préciser que le « roman » de l’Histoire, c’est le récit historique plus le style. C’est tout. On n’invente pas, on met en scène.
      Et à propos de mise en scène, faisons un détour par les pratiques de la République populaire de Chine.

      J’ai tout récemment fait l’acquisition en DVD de deux films chinois récents qui exaltent le combat du peuple contre l’occupant japonais. La Brigade de Shandong (2021) narre un haut fait de la résistance chinoise à l’envahisseur nippon, quelques héros anonymes œuvrant à la destruction d’un train bourré d’armes destinées à l’armée du Soleil levant : c’est prodigieusement filmé par Feng Yang. La Brigade des 800, de Guan Hu (2020), raconte la résistance de 800 soldats chinois, pour l’essentiel des non-professionnels recrutés à la va-vite dans les rizières, contre des milliers de Japonais à Shanghaï en 1937 — l’entrepôt qu’ils défendirent a été conservé tel quel, ravagé de balles, par les autorités actuelles.
      C’est Alamo, c’est les Thermopyles, c’est la bataille de Rorke’s Drift (vous vous rappelez peut-être Zoulou, le film de Cyril R. Enfield réalisé en 1964). Ce serait Camerone, si le gouvernement français, au lieu de financer des réalisatrices qui lui crachent à la figure dès qu’elles en ont l’occasion, se souciait d’apprendre l’Histoire aux gamins : la perte du sentiment de l’épopée est le prélude à toutes les redditions culturelles.
      Et dans le film, où le sang gicle comme au plus beau temps de Sam Peckinpah, un jeune garçon terrorisé finira par se battre et mourir comme les autres. À quand un vrai film révolutionnaire sur le petit Bara, tué par les Vendéens en 1793 ?

      La IIIème République avait su mobiliser les consciences après 1870, dans la perspective du règlement de comptes à venir contre la Prusse. Voyez un tableau comme Les Dernières cartouches, peint en 1873 par Alphonse-Marie-Adolphe de Neuville : ce fut pendant un temps le tableau le plus cher au monde, il, a inspiré un film aux Frères Lumière et à Georges Méliès. Il y a là un vrai sujet épique — ça nous changerait des complaisances nombriliques du cinéma français actuel. Voyez l’anecdote du Combat des Trente, où pendant la guerre de Succession de Bretagne (1351), en pleine guerre de Cent ans, soixante chevaliers appartenant aux deux camps antagonistes — l’un soutenu par les Anglais — se défièrent en combat chevaleresque, à la façon de la Table Ronde. Comme Beaumanoir réclamait à boire durant le combat, son compagnon Geoffroy du Boüays lui aurait répondu : « Bois ton sang, Beaumanoir, la soif te passera » — ce qui devint la devise des Beaumanoir. Vous imaginez ce qu’un réalisateur chinois ferait d’une telle situation ?

      Notre histoire est assez riche pour offrir des sujets de films à l’infini, afin de recréer et conforter le sentiment patriotique — et non, ce n’est pas un gros mot : les Chinois n’hésitent pas, eux, et ils sont en passe de devenir la première économie mondiale. Le libéralisme occidental a cru pouvoir se passer de l’Histoire et de la culture ; le libéralisme chinois prouve qu’en s’appuyant sur l’histoire des peuples, on obtient bien plus aisément leur assentiment. Les compagnies de production chinoise mettent le paquet pour faire des films qui redonnent de la fierté au peuple — tout comme Eisenstein avait redonné de l’élan aux Russes en filmant Alexandre Nevski en 1938. Bien sûr, le héros incarné par Nikolaï Tcherkassov exaltait le leader suprême de l’époque — qui allait résister aux panzers nazis à Stalingrad tout comme Nevski avait affronté les chevaliers teutoniques : c’est cela aussi, le roman de l’Histoire, et à tout prendre, je préfère de légères distorsions, un usage généreux de l’épopée et du lyrisme, aux ratiocinations bien-pensantes de certains profs d’Histoire d’aujourd’hui, qui sont plus des idéologues que des historiens. Tant qu’à forcer le trait, autant le faire dans la perspective de la fierté d’être Français.

      La Brigade de Shandong, de Yang Feng : https://www.amazon.fr/Brigade-Shandong-Zhang-Hanyu/dp/B0BMJS5L4B/ref=sr_1_2?__mk_fr_FR=%C3%85M%C3%85%C5%BD%C3%95%C3%91&crid=10D0PDE1T7CG7&keywords=La+Brigade+de+Shandong&qid=1693118819&sprefix=la+brigade+de+shandong+%2Caps%2C236&sr=8-2

      La Brigade des 800, de Hu Guan : https://www.amazon.fr/Brigade-800-Huang-Zhi-zhong/dp/B08VCYHGTF/ref=sr_1_3?__mk_fr_FR=%C3%85M%C3%85%C5%BD%C3%95%C3%91&crid=12PW40HTGC17P&keywords=La+Brigade+des+800&qid=1693118872&sprefix=la+brigade+des+800%2Caps%2C197&sr=8-3

      https://www.lepoint.fr/politique/exclusif-emmanuel-macron-la-grande-explication-23-08-2023-2532581_20.php

      https://www.lepoint.fr/education/sur-l-education-emmanuel-macron-a-vingt-ans-de-retard-24-08-2023-2532619_3584.php

      https://www.huffingtonpost.fr/life/article/macron-demande-aux-profs-d-enseigner-chronologiquement-l-histoire-ils-repliquent-que-c-est-deja-le-cas_222142.html

      https://www.ouest-france.fr/culture/histoire/roman-national-un-champ-de-bataille-entre-historiens-et-politiques-4936375

      https://b-girard.blogspot.com/2023/08/derriere-les-lamentations-sur-la.html?spref=tw&fbclid=IwAR2Hgv2VdXDRV8AhGov0bIf0KfjeFlMOy4Z2bugr7a0badCGtmExd1oauXs

  118. Jean-Paul Brighelli 26 août 2023 At 7h48
    La phrase était ironique, mon cher…
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    L’ironie,c’est bien joli mais parfois il faut mettre les pieds dans le plat et dénoncer,chiffres à l’appui, les mensonges.

    Macron dit: »Ils |les professeurs] auront plusieurs centaines d’euros d’augmantation chaque mois. » C’est faux.

    NB Il y a d’autres mensonges dans l’entretien-mensonges que les journalistes complaisants ne démentent pas.
    Exemple:le numerus clausus en médecine prétendument supprimé.

  119. Je suis déçu par le manque de précisions topographiques.
    J’ai prévu de faire le même parcours l’année prochaine et je serai obligé d’acheter le guide « Sexe et rando en Corse ».
    J’ai noté un fort tropisme pour la fellation dans vos te textes ce qui m’excite beaucoup. Mais pourriez-vous nous servir quelques scènes bucco-anales. C’est mon fantasme.

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