
Quelle mouche tsé-tsé a piqué Jean-Christophe Rufin ? À ses débuts, il a fait feu des quatre plumes, avec L’Abyssin (Goncourt du premier roman en 1997) puis Rouge Brésil (Goncourt tout court, en 2001). Suivirent quelques romans de bonne facture. Son élection à l’Académie, dont il fut le plus jeune membre, en 2008, aurait-elle diminué ses ambitions ? Elle l’a stérilisé. Puisqu’il est au sommet de la hiérarchie littéraire, qu’a-t-il à prouver ? Désormais, il s’amuse — l’année dernière avec D’or et de jungle, pseudo-parodie de Gérard de Villiers très inférieure à son modèle (j’avais eu alors l’occasion d’en dire ce que j’en pensais dans Marianne, à l’époque où je n’étais pas tricard sur cet honorable magazine), et aujourd’hui avec cet Eté avec Alexandre Dumas, pesant pensum dont le seul mérite est d’être court.
Cette collection, « Un été avec… », est une belle initiative qui nous a valu de splendides réussites. Ainsi Un été avec Montaigne (2013), d’Antoine Compagnon (qui récidiva plus tard avec Baudelaire, Pascal et Colette), Un été avec Valéry (2019), de Régis Debray, ou Un été avec Rimbaud, de Sylvain Tesson — entre marcheurs aux semelles de vent, ils s’étaient compris.
Franchement, Dumas ne posait aucun problème — sinon celui d’enfermer en 180 pages un colosse insaisissable, inépuisable et divers. D’autant que Rufin avoue avec franchise qu’il s’est largement inspiré de la biographie de référence, celle de Claude Schopp, et, Académie oblige, sur Les Trois Dumas d’André Maurois.
Mais quand on use de sources de qualité, autant ne pas les trahir.
Par exemple (p. 77), quitte à citer une phrase incisive de Charles Nodier, autant recopier exactement (« Vous serez toujours pareils, vous autres nègres, vous aimez les verroteries et les hochets »), et ne pas être son propre sensitivity reader en corrigeant « nègre » en « noir ». Ce n’est pas la seule marque d’allégeance de Rufin au wokisme en vogue dans les salons qu’il fréquente : évoquant plus loin (p. 146) les amours tumultueuses de Dumas, qui cumula les conquêtes et sema des enfants aux quatre vents, Rufin écrit : « Plus inexcusable encore, surtout à l’époque de #MeToo, Dumas a fréquenté majoritairement des artistes, comédiennes et cantatrices, à qui il pouvait procurer des rôles, profitant ainsi de sa célébrité et de son pouvoir. » L’ombre de Depardieu (qui a interprété Dumas dans un film peu connu mais intéressant de Safy Nebbou, L’Autre Dumas, sorti en 2010), flotte sur le Dumas de Ruffin.
Et alors ? Son père, le fameux général Dumas, arrivant de Saint-Domingue dans les années 1780, passe pour avoir loué sa virilité dans les boudoirs fin de siècle — pour 200 louis la nuit. Et son fils avait la réputation d’avoir hérité la puissante encolure de son père…
Pas de quoi être jaloux.
Dumas, tout quarteron qu’il était, serait-il un sur-mâle blanc colonialiste ? Il n’a même pas eu le courage, dit Rufin, apparemment adepte de l’intersectionnalité des luttes, de s’élever vraiment contre l’esclavage et l’exploitation des Antilles…
Ah oui ? À un importun qui dans un salon dégoisait sur les « nègres », et qui l’apostropha pour le provoquer en duel, Dumas répondit, imperturbable : « C’est vrai, mon père était métis, ma grand-mère était nègre, mon arrière-grand-père était singe ; vous voyez, Monsieur, ma race a commencé là où la vôtre aujourd’hui s’arrête. » Et il a écrit Georges, roman anti-esclavagiste peu connu mais qui n’est pas inintéressant.
Et ce mépris supposé de Dumas pour les « nègres » amène Rufin à écrire : « Dans Le Vicomte de Bragelonne, Zamor, le petit serviteur noir de Mme Du Barry qu’elle s’amuse à nommer gouverneur, est décrit comme un bouffon, avec des comportements presque simiesques. » Rufin aurait pu se relire. Bragelonne se passe 70 ans avant la naissance de la Du Barry, et Rufin a confondu avec Joseph Balsamo. On écrit toujours trop vite.
Passons sur le fait que plusieurs fois, Rufin croit se mettre le lecteur dans la poche en louant le film nauséabond récemment tiré du Comte de Monte-Cristo — j’en ai dit sur Causeur ce que l’on pouvait raisonnablement en penser. « Dix millions de spectateurs », rêve Rufin, qui en souhaite autant à son petit livre. Passons que pour complaire aux boomers qui se sont repus jadis des œuvres de Goscinny et Uderzo, il fasse de D’Artagnan un « Astérix avant l’heure » — quel intérêt ? Mais comment n’a-t-il pas vu que les quatre mousquetaires sont la diffraction du père tant aimé, perdu si tôt — et que c’est ce deuil infini, qui n’est jamais passé, qui a donné à Dumas la force de tant écrire, comme si chaque page était un linceul de plus sur le corps du général Dumas…
Au total, vous ne passeriez pas un bel été avec le fascicule de Rufin. Reprenez Monte-Cristo, reprenez la trilogie des Mousquetaires, et vivez un bel été.
Jean-Christophe Rufin, Un été avec Alexandre Dumas, Les Equateurs / France Inter, 186 p., 14,50 €.
Mais vous pouvez opter pour :
Claude Schopp, Alexandre Dumas, Fayard, 1985, 642 p., 8,10€ sur les sites de soldes
Ou
André Maurois, Les Trois Dumas, Hachette, 1957 — et Robert Laffont / Bouquins, 1993, 1393 p. (vous avez dans le même volume les biographies de Balzac et de Victor Hugo), 19€.
Ou même — pas plus gros que le livre de Rufin, mais puissamment illustré et quelque peu mieux écrit, je le dis sans forfanterie :
Jean-Paul Brighelli (avec Christian Biet et Jean-Luc Rispail), Alexandre Dumas ou les aventures d’un romancier, Gallimard / Découvertes, 1991, 4,79€ chez votre soldeur favori.

» quitte à citer une phrase incisive de Charles Nodier, autant recopier exactement »
Mal citer un auteur, c’est ajouter au malheur de ce monde.
Ardisson est mort le 14 juillet.
Jean-Pierre Azéma aussi.
Nos médias panégyrisent Ardisson à qui mieux mieux.
Pas un mot ou presque sur JP Azéma.
Vive la France.
La mari de Sabine est mort?
« son fils avait la réputation d’avoir hérité la puissante encolure de son père… »
Encolure,encolure…comment s’appelle cette figure de style ?
On a surnommé Blanquer « Tête de Noeud »;est-ce une métonymie ?
Métonymie? Hypallage? Synecdoque? Tout ça, cher ami, c’est du technolecte qui va inutilement encombrer votre Estafette.
Et d’ailleurs, j’oubliais : vous n’avez pas d’Estafette.
Vous pouvez donc sereinement retourner à votre lecture de l’intégrale des discours de Pierre Poujade.
« On a surnommé Blanquer « Tête de Noeud »;est-ce une métonymie ? »
Non, c’est la réalité.
« Quelle mouche tsé-tsé a piqué Jean-Christophe Rufin ? »
Le Maestro prend une expression courante (quelle mouche l’a piqué ?) et par l’ajout d’un mot -tsé-tsé- en subvertit totalement le sens.
Comment se nomme ce procédé rhétorique,ce torpillage ?
L’idée: Rufin-personnage qui jadis fit preuve de talent- a sombré dans une torpeur.
La glossine est porteuse d’un parasite ,le Trypanosoma brucei -cause de la maladie
du sommeil.
https://www.pasteur.fr/fr/centre-medical/fiches-maladies/maladie-du-sommeil-0
Lormier :
« L’idée: Rufin-personnage qui jadis fit preuve de talent- a sombré dans une torpeur. »
Grand merci pour cette reformulation bienvenue, qui nous a permis de comprendre ce qui était a priori hors de notre portée en première instance. Grâce à vous, tout devient clair !
Lormier, traducteur officiel de Brighelli…
Vous n’aviez pas besoin de cette « traduction »…Mais que pouvez-vous nous dire sur la subsversion de l’expression « quelle mouche l’a piqué ? »
NB Il me semble que ce n’est pas la première fois que le Maestro-esprit subversif-fait le coup.
Avez-vous répertorier les au-khu-rances ?
répertorié
« Trypanosomes dermiques extravasculaires…
Parasite flagellé… » etc.
« Ce technolecte abscons est totalement contraire aux exigences légitimes du bon sens populaire. »
Pcc: Pierre Poujade.
Son père, le fameux général Dumas, arrivant de Saint-Domingue dans les années 1780, passe pour avoir loué sa virilité dans les boudoirs fin de siècle — pour 200 louis la nuit.
a) « virilité » subsitution du mot abstrait à celui concret (bite) ;comment s’applle cette figure de rhétorique ?
b) « passe pour » Une légende ? Des sources ? A Paris, au début,il disposait de bonnes ressources. C’est quand il se brouilla avec son père qu’elles disparurent.
Lormier:
« virilité » subsitution du mot abstrait à celui concret (bite) ; comment s’applle cette figure de rhétorique ?
Métonymie? Hypallage? Synecdoque? Tout ça, cher ami, c’est du technolecte qui va inutilement encombrer votre Estafette.
Et d’ailleurs, j’oubliais : vous n’avez pas d’Estafette.
Bon, allez, je serai bon prince, j’arrête là mes persiflages. Il arrive un moment où tirer sur une ambulance n’est même plus drôle.
Merci pour votre indulgence.
Josip Gavrilovic 17 juillet 2025 à 0h05
Ardisson est mort le 14 juillet.
Jean-Pierre Azéma aussi.
Nos médias panégyrisent Ardisson à qui mieux mieux.
Pas un mot ou presque sur JP Azéma.
Vive la France.
La France, la France que le redresseur de torts voudrait tellement redresser;
« Rufin-personnage qui jadis fit preuve de talent- a sombré dans une torpeur. »
Il n’avait pas l’intention d’écrire sur Dumas. C’est une idée de sa compagne.
Sa femme a choisi Dumas.
D’où la torpeur.
Oui…
Josip Gavrilovic 17 juillet 2025 à 10h16
« Trypanosomes dermiques extravasculaires…
Parasite flagellé… » etc.
« Ce technolecte abscons est totalement contraire aux exigences légitimes du bon sens populaire. »
JG ne comprend pas la différence entre science et baratin.
« Les exigences légitimes du bon sens populaire. » », je leur chie dans la raie et pas au format tube de dentifrice…
J’avoue ne faire aucune différence entre technolecte et technolecte.
Lormier :
Mais que pouvez-vous nous dire sur la subsversion de l’expression « quelle mouche l’a piqué ? »
Mon naturel instructionniste revenant au galop, voici ce que je peux en dire :
– a priori, je ne vois pas d’étiquette existante pour cette subversion. Peut-être existe-t-elle, mais il faudra alors faire appel à plus cuistre – ou plus savant – que moi.
– Brassens était friand de ces subversion. Trois me viennent à l’esprit : « la face cachée de la lune de miel », « la loi de la pesanteur est dure mais c’est la loi », » à aucun prix je ne veux effeuiller dans le pot au feu la marguerite »,et je suis certain qu’il y en bien d’autres.
Pour ma part si je devais donner un nom à cette figure, je parlerais d’ « expression-valise ».
Sans garantie.
Brassens était friand de ces subversionS, au pluriel.
Dans un mot-valise,en général les deux termes ne s’opposent pas.
« Quelle mouche tsé-tsé l’ a piqué. » L’expression ordinaire est torpillée par le Maestro: au lieu de colère,une somnolence-engendrant ce livre faible.
Dugong 17 juillet 2025 à 11h15
je leur chie dans la raie et pas au format tube de dentifrice…
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Pour un séjour de courte durée, on peut être tenté-afin de réduire le poids et l’encombrement des bagages- de remplir un petit tube de dentifrice,plutôt que d’emporter le tube vendu dans le commerce.
Surtout n’achetez pas ce truc ,qui est une merde:
https://www.humangear.com/shop/p/gotoob
a) le bouchon peut se désolidariser du tube, et alors vous aurez plein de dentifrice dans votre trousse de toilette
b) vous ne parviendrez jamais à récupérer le reliquat de dentifrice réfugié dans les plis du tube
Donc, conseil; arrangez vous pour garder un tube à moitié (voire au x2/3, 3/4 ) vide. C’est celui-là que vous emporterez en voyage.
Sa femme a choisi Dumas.
D’où la torpeur.
Sa femme a choisi ma PEUR.
D’où la torDUE
Consternant.
» Par exemple (p. 77), quitte à citer une phrase incisive de Charles Nodier, autant recopier exactement (« Vous serez toujours pareils, vous autres nègres, vous aimez les verroteries et les hochets »), et ne pas être son propre sensitivity reader en corrigeant « nègre » en « noir ».
AUX USA on trouvait « negro » employé dans des articles sérieux.
Extrait d’article de 1922, The Atlantic
Liberia and Negro Rule
By Evans Lewin
September 1922 Issue
The recent arrangement with the Negro Republic of Liberia, whereby America will undertake certain administrative duties and will grant a loan for the development of that rich and backward portion of the coast of Guinea, has introduced a new and startling feature into the administration of Tropical Africa—new in the sense that America is strengthening the somewhat nebulous relations she has long maintained with that portion of Western Africa, and startling because, for the first time, she is seriously undertaking administrative responsibilities in a continent from which, except for the previous agreement with Liberia in 1911, she has studiously held aloof.
https://www.theatlantic.com/magazine/archive/1922/09/liberia-and-negro-rule/376221/
« Negro » n’est considéré comme injurieux que depuis fort peu de temps; (l’injure, c’est « nigger »).
Alors que « nègre »…
Rappel :
« nigger, nigger » in « New-York, New-York »…
by The Last Poets (1970) –
https://www.youtube.com/watch?v=De_N7Yaz2pE
(et « Niggers are scared of revolution »)
La bite du père…
Son père, le fameux général Dumas, arrivant de Saint-Domingue dans les années 1780, passe pour avoir loué sa virilité dans les boudoirs fin de siècle — pour 200 louis la nuit. Et son fils avait la réputation d’avoir hérité la puissante encolure de son père…
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Confirmation ? Je n’en ai pas encore trouvé…suelemnt ça:
L’illustre guerrier, si l’on en croit son fils, était fort bel homme.
Voulant nous en donner une preuve irréfragable, Alexandre Dumas certifie, dans ses Mémoires, que le mollet du héros, le jour où il épousa sa mère, était juste de la grosseur de la taille de celle-ci, — détail authentique et singulier que l’histoire ne s’attendait guère à enregistrer dans ses annales.
https://fr.wikisource.org/wiki/Alexandre_Dumas_(Mirecourt)
« la puissante encolure »
Quand le mollet est dur, il est temps de tirer sa crampe
Sa femme a choisi Dumas.
Sa femme a Moisi du CHai.
CHat
https://www.lefigaro.fr/conjoncture/arretons-avec-la-republique-des-copains-pierre-moscovici-defend-l-arrivee-de-najat-vallaud-belkacem-a-la-cour-des-comptes-20250717
Najat, lauréate d’un concours ?
Ca s’appelait nomination au « tour extérieur »;ça s’appelle,je crois, aujourd’hui, nomination « hors tour ».
Ce type de nomination existait dans les textes, avant Mitterrand, mais Mitterrand en a beaucoup usé.
Oui, il y a sûrement des dossiers,des commissions etc; pour faire beau…mais cela n’a rien à voir avec un concours (épreuves écrites anonymes, jury etc.).
La Cour des Comptes c’est assez technique; Najat Vallaud Belkacem n’ a aucune compétence pour ce poste. Elle fera tapisserie.
Avant elle il y eut Agnès Buzyn (dont on se demande vraiment pourquoi elle n’est pas retournée dans son service;)
« mais cela n’a rien à voir avec un concours »
Même pas les p’tits concours ?
(que vous évoquiez avec JG)
Sa femme a choisi Dumas.
Sa femme a Moisi du CHat. ???
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Même pas les p’tits concours ?
(que vous évoquiez avec JG)
Quel rapport ?
Bon les concours passés par JG, je lui ai déjà dit que je n’en avais rien à cirer.
D’accord,il a eu un parcours universitaire brillant;il était prêt à m’envoyer son CV.
Il a fait Saint Cloud,il a intégré dans une meilleur rang que le Maestro,il a soutenu une thèse en Théorie des Opérations Enonciatives avec Culioli, il est correspondant de l’Académie royale du Liechtenstein mais qu’est-ce que vous voulez que ça me fasse ?
Ca ne change rien au fait qu’il écrit parfois des âneries.
Et il fait sa chochotte:il m’enverra son CV si je le demande (j’en veux pas) mais il refuse de le divulguer sur Bdâ.
« la République des copines et des coquinEs» – Rappel
LCP, Assemblée Nationale (2021) :
« En 2015, Najat Vallaud-Belkacem a été la victime du sexisme de Jean-Paul Brighelli…
ce dernier voit dans le soutien-gorge de la ministre un « écran de fumée pour faire oublier la faiblesse de ses propos sur l’éducation ».
Il se trouve que Mr Brighelli avait en fait confondu un débardeur en dentelles à une bretelle de soutien-gorge ! »
😁
Dugong 17 juillet 2025 à 11h15
je leur chie dans la raie et pas au format tube de dentifrice…
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L’ouverture des tubes de dentifrice est-elle définie par une norme (diamètre imposé ?)
Jadis il y avait des tubes de Kerrling (oeufs de cabillaud); le tube était rose;l’orifice n’était pas strictement circulaire, plutôt denté, de sorte que la substance sortait en ruban strié.
Apparemment le Kerrling existe toujours, mais les tubes sont bleu; A-t-il le même goût ?
https://www.mapetiteepicerie.es/NORDLAND-Tarama-Premium-Kerrling-p-3826-c-62_181.html
Jadis, le Kerrling ét
LIBERTÉ CHÉRIE…
La volonté de Messire Brighelli, concernant son blog prestigieux, est claire : ouvrir un espace de Liberté à des amoureux de la littérature, aux curieux, aux férus d’un partage paisible, aux rôdeurs courtois, mais aussi aux abrutis numériques de tout poil dans mon genre.
Des tarés en profitent, et se déchaînent sans autre raison que tartiner les murs de la cathédrale d’un vomi narcissique, fruit de leur handicap mental sévère.
Conséquence du choix : donner la liberté totale se paie.
Roquet n’exhibe plus les pieds de sa morue. Panaris ? Mycoses diverses ? Fuite chez maman pour éviter les coups ? Refus des bandelettes de contention,…
« Ardisson est mort le 14 juillet.
Jean-Pierre Azéma aussi. » (L’Oustachiant)
Pas con cette remarque, ça fait une moyenne.
Même la BBC en parle !
https://www.bbc.co.uk/sounds/play/m002g2mb
😉 !
Les mesures anti-motards sont populaires chez les mimiles dont le destin est de se retrouver bloqués dans des embouteillages et de voir les bavaroises les doubler sans vergogne.
https://www.lefigaro.fr/automobile/le-point-a-temps-ces-renovations-routieres-qui-mettent-en-danger-les-motards-20250718
Ne parlons même pas des gilets jaunes qui remplissent leur réservoir jusqu’à la gueule, déversant leur gazole sur le prochain rond-point.
Les cons ! Heureusement, je suis averti de ces déviances. Qu’ils s’endettent en achetant une 4L électrique hors de prix.
Ah tiens…Il y revient…
Ça doit vraiment le travailler sévèrement :
1. Contradictions :
Lormier
17 juillet
23:12
« Bon les concours passés par JG, je lui ai déjà dit que je n’en avais rien à cirer.
Oui mais…Le 12 juillet à 14:10, Lormier écrivait ceci, évoquant les khagneux recalés au concours d’entrée à l’ENS : « Ruminant, ruminant, s’aigrissant et s’aigrissant, n’ayant jamais admis que d’autres aient pu être meilleurs, ils refusent par exemple d’appeler Maestro quelqu’un qui les dépasse. » Cette dernière phrase visait quelqu’un en particulier. Mais qui donc était visé?
2. « D’accord,il a eu un parcours universitaire brillant »
Peut-etre bien que non…mais peut-être bien que oui…
3. « il était prêt à m’envoyer son CV. »
Oui, mais pour la seule et unique raison que Lormier s’était laissé aller – et sans couche-culotte – à des sous-entendus minables sur le parcours académique de JG (voir plus haut)
4. » Il a fait Saint Cloud, il a intégré dans une meilleur rang que le Maestro »
4.1. Peut-être bien que non…mais peut-être bien que oui…Peut-être une autre ENS…Peut-être une autre Grande École…
Et pour le rang d’admission, allez savoir…Quelqu’un connaît-il le rang d’admission de Brighelli ? Pas moi…
4.2. Surtout : qui peut être assez stupide, à part Lormier et WTH, pour imaginer que votre serviteur veuille entrer en compétition avec JPB ? Conflit idéologique, ça oui, et sévère. Mais compétition ? Pourquoi ? Pour quoi faire ? Absurde.
5. « il a soutenu une thèse en Théorie des Opérations Enonciatives avec Culioli »
Sur ce point j’accepte de lever un coin du voile : non, pas de thèse. JG est trop flemmard, trop papillonneur, trop dispersé, pour se concentrer sur une thèse qu’au demeurant personne ou presque ne lirait…Ma capacité à l’effort de recherche se serait-elle alors arrêtée au DEA ? Peut-être bien que non…Et peut-être bien que oui…Allez savoir…
6. « Il est correspondant de l’Académie royale du Liechtenstein »
Ni du Liechtenstein, ni des Îles Féroé, ni de San Marin.
Je lève un autre coin du voile : je n’ai pas trainé mes guêtres au Quai d’Orsay.
7. « Et il fait sa chochotte:il m’enverra son CV si je le demande (j’en veux pas) mais il refuse de le divulguer sur Bdâ. »
Comme déjà dit, je n’ai fait cette proposition qu’à une personne, pour la détromper quant aux sous-entendus minables que cette personne (Lormier) avait cru bon d’émettre.
Pour le reste, je ne suis pas un maréchal russe de l’époque soviétique arborant 15 rangées de décorations sur la poitrine. Donc, non, rien sur BdA, ou si peu.
Le serbique n’a donc jamais tenté de vendre une formation culiolisante à la Coop ?
Dans la vente, la loi de l’offre et de la demande règne en maître.
Pour la linguistique culiolienne, force est de constater que la demande est faible.
Et dans mon CV, pas de BTS « Force de Vente » ni de formation en Sup de CO…
Pourquoi ces échanges aigre-doux entre Lormier et votre serviteur ?
Rappel des faits, qui sont aussi têtus que JG :
Lormier
12 juillet 14h10
« Il y a un paquet de khâgneux n’ayant pas intégré qui ruminent cet échec leur vie durant.
Il s ‘étonnent qu’un tel (une telle) qui avait pourtant de moins bonnes notes aux petits concours ait intégré.
(…)
Ruminant, ruminant, s’aigrissant et s’aigrissant, n’ayant jamais admis que d’autres aient pu être meilleurs, ils refusent par exemple d’appeler Maestro quelqu’un qui les dépasse. »
Lormier est ici doublement faux-cul :
– sa dernière phrase, son « par exemple », vise évidemment JG, mais de façon mesquine, oblique, « vicarieuse ». Il aurait pu dire clairement ceci : « j’émets l’hypothèse que JG est un ancien étudiant de khâgne qui n’a pas réussi à intégrer l’ENS, et qui par jalousie et rancœur cherche à entrer en concurrence avec quelqu’un qui le dépasse tout en refusant de se reconnaître dépassé ». Mais Lormier préfère le sous-entendu minable.
– ensuite, sa mesquinerie ayant été dévoilée, et en outre ayant décliné la proposition de juger sur pièces que le parcours académique de JG n’avait rien qui puisse rendre JG aigri ou jaloux de qui ou de quoi que ce soit (to say the least), Lormier se récrie : « Je me fous complètement du CV de JG ». (Lormier 15 juillet 8h39 : « Lormier ne juge personne; Lormier se fout complètement de votre CV. »)
Doublement faux-cul.
Reste la question qui se pose comme une improbable équation à résoudre : un double faux-cul équivaut-il à un vrai « asshole » ?
Âneries de ma part ? J’ai déjà répondu ci-dessous. Je suis éventuellement en attente d’une contre-ŕéponse tenant compte des éléments que j’avance…Chiche ?
Lormier
17 juillet 2025 à 2h23
Le croassant infertile fait comme si il n’était pas l’auteur de cette ânerie:
Josip Gavrilovic 10 juillet 2025 à 18h08
« Non, pas d’accord. Ce qui se passe dans les salons parisiens, ce qui se passe chez Mme Verdurin ou chez la Duchesse de Guermantes, ce n’est pas la matière de cette œuvre. »
Ma réponse :
Loin de « faire comme si », je revendique au contraire sans honte être l’auteur de cette affirmation.
Je l’ai d’ailleurs reformulée ici même plus haut :
« A mes yeux la matière première de La Recherche est le projet proustien de transformer en Littérature (notamment par l’usage constant de la métaphore, seule capable de « donner une sorte d’éternité au style « , selon les mots de Proust lui-même) les diverses sensations éprouvées par son narrateur, sensations pouvant procurer l’impression d’échapper au Temps. »
Dans la cathédrale de l’œuvre proustienne, la matière première que je définis ci-dessus constitue l’ensemble Nef + Transept.
Ce qui se passe chez les Verdurin ou chez la duchesse de Guermantes, c’est la matière des chapelles latérales de la cathédrale.
Comparaison peut-être éclairante pour ceux qui se complaisent dans l’obscurité arrogante : quand JS Bach a composé L’offrande Musicale, le thème n’était pas de lui, mais du roi Frédéric de Prusse. Sur ce thème, Bach a élaboré une monumentale Fugue à 6 voix.
La matière de l’Offrande Musicale, c’est le tour de force de la complexité et de la beauté des 6 voix qui s’entremêlent dans cette Fugue, et qui constituent l’ensemble Nef + Transept de la cathédrale Musicale bâtie par JSB.
Le thème déclencheur, imposé par Frédéric II, n’en est qu’une chapelle latérale.
Quand une bombe nucléaire explose, ce n’est pas le détonateur qui irradie, ni qui provoque le souffle d’une puissance inouïe. C’est « autre chose ». (Pour des explications plus techniques liées à cet exemple, voir Dugong)
Il apparaît de plus en plus clairement que Lormier fait partie de ces équidés déshydratés non-conscients de leur déshydratation, et qui en conséquence freinent des quatre fers quand on veut les conduire à la rivière. Il finira intellectuellement asséché.
Il y a aussi l’ensemble vide, l’ensemble nef + transept + consept
Oui…mais encore ?
Et c’est Proust qui a commencé ! Voir ci-dessous…
« Et dans ces grands livres-là, il y a des parties qui n’ont eu le temps que d’être esquissées, et qui ne seront sans doute jamais finies, à cause de l’ampleur même du plan de l’architecte. Combien de grandes cathédrales restent inachevées ! »
La Sagrada Familia l’a bien été, elle !
La Recherche de Proust est achevée, sans l’être, tout en l’étant.
Proust aurait pu, s’il en avait eu le loisir, donner encore plus d’ampleur à son œuvre, en insérant dans l’existant tel ou tel ajout.
La Recherche aurait pu augmenter de volume, mais par insertions possibles, et non par extension.
Néanmoins, quand Proust a un beau jour dit à sa gouvernante C. Albaret : « Céleste, j’ai fini… », c’était bien parce qu’à ses yeux, « l’essentiel du dossier était clos, bouclé »…et la cathédrale était achevée, même si il y aurait moyen d’y insérer ultérieurement quelque vitraux supplémentaires.
La plus grande cathédrale artistique inachevée à laquelle je puisse penser, c’est L’Art de la Fugue de JS Bach, où le contrepoint 14 qui porte la signature du compositeur (B-A-C-H , si bémol, la, do, si bécarre) s’arrête brutalement, géniale musique en suspension, Bach n’ayant pas eu le temps, lui, de mener l’entreprise à son terme.
D’aucuns diront que j’ai encore pontifié.
Que nenni : j’ai simplement été instructionniste.
Pour revenir- par un côté- au sujet du message.
Dumas âgé eut pour maîtresse une actrice américaine Adah Isaacs Menken, peut être plus courtisane qu’actrice. Celle-ci est morte jeune en 1868 ( elle était peut être toujours la maîtresse de Dumas à ce moment).
Il y a plusieurs photos d’elle plus ou moins dénudée ou comme ici montrant ses jambes.
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Adah_Isaacs_Menken#/media/Fichier%3AAdah-Mencken2.jpg
Dumas fit interdire la publication de photos où on voyait Adah assise sur genoux.
La Recherche de Proust est achevée, sans l’être, tout en l’étant.
Je pense que si Proust avait vécu, il aurait modifié la fin, au moins. On sait que le dernier chapitre avait été écrit au commencement du travail de Proust. Mais en lisant ce chapitre, on est surpris car entre temps, Proust a énormément gagné en subtilité et complexité, les personnages ont gagné en épaisseur. Le dernier chapitre écrit dans les débuts du travail d’écriture de la Recherche, donc de nombreuses années avant le relatif achèvement de la Recherche, n’est , pour moi, plus » raccord » avec ce que l’oeuvre est devenue.
zzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz = JG = la scie –
Lassie, chien fidèle à ses obsessions, hors domaine Santé, domaine qui relève lui du Dr. Lormier.
A ce sujet, sans aller jusqu’aux « bandelettes de contention » (cf plus haut Dugong),
old Trumpy gonflant quelque peu de la jambe,
se devra d’utiliser la chaussette de contention in Air Force One.
Pas de visite prévue pour lui à Westminster Abbey –
rencontre avec king Charles III et toute la tribu au mois de septembre.
Westminster Abbey : « fin des travaux », XVIe siècle.
Pas comme la Sagrade Familia, qui elle est restée inachevée ».
Après lecture de l’excellent (très original) polar du Barcelonais Aro Sáinz de la Maza « Le Bourreau de Gaudí », ai dans l’idée de revenir à Barcelone – au moins de janvier, peut-être.
Encore un, son commissaire Milo Malart, qui pleure sur sa ville ;
un peu comme le commissaire parmesan Soneri de Valerio Varesi,
mais dans un style bien différent.
Ces romans ont plus d’une bonne dizaine d’années, quand la bien triste évolution des choses s’est accélérée à grande vitesse…
Ah, oui ? Je trouve son commentaire sur cet essentiel atteint intéressant.
« L’essentiel atteint » ? Y’en a un que même le basique lui échappe :
« Intervilles : Fabien Roussel fait perdre son équipe après une erreur de calcul mental » (lefigaro)
https://i.f1g.fr/media/cms/704x396_cropupscale/2025/07/18/304cc35e24f863d6cb55ca7b2c41cba74b0618d7cb5112fa0c1bd8bb21795b6a.png
WTH
Westminster Abbey : « fin des travaux », XVIe siècle.
Pas comme la Sagrade Familia, qui elle est restée inachevée ».
Mais pas fin des inhumations.
Sauf erreur , la dernière personne inhumée est Stephen Hawking (2018)
les scientifiques du blog pourront expliquer ce que signifie l’équation gravée sur sa tombe qu’on peut voir ici (environ 10 ème photo)
https://www.westminster-abbey.org/history/explore-our-history/the-nations-memory
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89vaporation_des_trous_noirs
Hawkins, c’est pas Einstein !
« ce que signifie l’équation »
Je n’aime pas l’usage généralisé qu’on fait du mot « équation » alors qu’il s’agit d’une relation entre grandeurs.
Une relation devient une équation dans un contexte où certaine(s) grandeur(s) sont connues et d’autres non
WTH
18 juillet 2025 à 12h16
zzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz = JG = la scie –
Voyez-vous, WTH, contrairement à ce que vous pensez et dites, je n’ai rien d’un boxeur poids lourd recherchant le KO.
Je suis au contraire généralement très patient, indulgent et bienveillant envers mes congénères.
Mais vraiment, c’est plus fort que moi, il y a deux choses dont je ne parviens pas à m’accommoder : le faux-cul-isme et la mesquinerie.
Or, dans cette (minuscule) affaire, Lormier s’est avéré mesquin et faux-cul.
That’s why.
Et à part ça, les échanges que ECHO et moi-même avons au sujet de Proust, ça vous endort aussi ?
ECHO 18 juillet 2025 à 13h59
Sauf erreur , la dernière personne inhumée est Stephen Hawking (2018)
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T stands for temperature, the h stands for Planck’s constant, used to understand parts of quantum mechanics.
The c stands for the speed of light – made famous by Einstein’s great formula.
Then you’ve got 8 Pi, which helps us to understand that it’s spherical.
The G is Newton’s constant to understand gravity.
The M stands for the mass of the black hole.
And the k stands for Boltzmann’s constant, which is the energy of gas particles.
So in words, the equation simply says – the bigger the mass of the black hole, the lower the temperature of the Hawking radiation.
https://www.cambridge-news.co.uk/news/cambridge-news/stephen-hawking-equation-gravestone-westminster-14788881
Ils l’ont enterré avec son fauteuil ?
Non.
Zauraient dû
Oui mais:
» Un trou noir extrémal n’émet pas de rayonnement de Hawking[22]. Mais un trou noir de Kerr non-extrémal en émet[23]. L’émission du rayonnement de Hawking requiert la présence d’un horizon des événements[2],[24]. Ainsi, une étoile à neutrons n’émet pas de rayonnement de Hawking[2], »
( wiki , art. Évaporation des trous noirs)
(pour faire croire que j’ai suivi alors que je suis largué dans l’espace- temps).
Il y a de pires endroits où être largué…
Ça fait vachement plus savant en anglais (cf le lien de dugong).
Si j’ai le temps, je le cherche en coréen, turc ou mandarin.
Quel cuistre …
Josip Gavrilovic 18 juillet 2025 à 14h52
Voyez-vous, WTH, contrairement à ce que vous pensez et dites, je n’ai rien d’un boxeur poids lourd
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Quand vous avez décidé de faire dans la connerie, là vous êtes un poids lourd.
Rappel: Josip Gavrilovic,avec ses conneries, a bien failli nous foutre dans la merde.
Jean-Paul Brighelli 10 juillet 2025 à 17h01
Franchement, la mise en parallèle d’extraits de Proust et de ma pauvre prose est navrante — pour moi. Envie soudaine de ne plus rien écrire, sinon par auto-dérision.
Rappels :
1. J’ai procédé à un rapprochement. Un rapprochement n’est ni une mise en parallèle ni une comparaison. Exemple : je peux rapprocher le personnage de John Merrick (Elephant Man, de David Lynch) du personnage de Cyrano de Bergerac, en tant que représentatifs de la laideur physique et de la beauté intérieure. Ce rapprochement n’est pas une mise en parallèle et encore moins une comparaison.
Je ne vois aucune raison de considérer un rapprochement légitime (« À temps perdu — et je n’ai plus le temps de le perdre » : cet incipit brighellien avait de quoi faire clignoter un signal d’alerte chez n’importe quel connaisseur de Proust) comme une sottise. Sauf à être de mauvaise foi.
2. Brighelli ayant un rapport compulsif à l’écriture, on peut tenir pour relativement lointaine la perspective de le voir renoncer à produire des textes. Il vous en apportera certainement la preuve très prochainement. C’est un certain Racine qui vous le dit :
« Son retour va bientôt dissiper vos alarmes. »
N’empêche que vous faites chier. Vraiment.
On a déjà eu droit à des interruptions à cause que quelqu’un l’avait agacé.
V’là aut’ chose: une Chambre Régionale du Conseil de l’Ordre des Médecins s’associe à un groupuscule complotiste et condamne un médecin.
« Harcèlement ordonné : quand l’Ordre des médecins devient l’arme des complotistes
TRIBUNE. Le Dr Damien Barraud est harcelé auprès de l’Ordre des médecins par des membres d’un groupuscule complotiste et antivax. Contre toute attente, l’Ordre s’associe à ce harcèlement. »
https://www.lepoint.fr/sante/harcelement-ordonne-quand-l-ordre-des-medecins-devient-l-arme-des-complotistes-18-07-2025-2594632_40.php#11
Teigneux, ces complotistes !
(Survolant la liste des « signataires », aperçu les noms de mâme Buzin, et de Rudy Reichstadt, de Conspiracy Watch – 😁)
Chute des graves (suite)
https://www.lefigaro.fr/sciences/le-celebre-parachutiste-de-l-extreme-felix-baumgartner-est-mort-lors-d-un-vol-de-parapente-20250717
Piscine vide, méfie !
Dans l’article sur Westminster cite plus haut, cette indication sur l’inhumation de Chsrles Darwin :
» A few feet away from Newton, just beyond the memorial stones to Michael Faraday and James Clerk Maxwell, is the grave of Charles Darwin, whose funeral was held in the Abbey on 26th April 1882. The Dean of Westminster, George Granville Bradley, was away in France when he received a telegram forwarded from the President of the Royal Society in London saying ‘…it would be acceptable to a very large number of our fellow-countrymen of all classes and opinions that our illustrious countryman, Mr Darwin, should be buried in Westminster Abbey’. The Dean recalled ‘I did not hesitate as to my answer and telegraphed direct…that my assent would be cheerfully given’. «
L’évêque de Carlisle:
Although Darwin was an agnostic, the Bishop of Carlisle, Harvey Goodwin, preached in the Abbey on the Sunday following the funeral:
Harvey Goodwin
I think that the interment of the remains of Mr Darwin in Westminster Abbey is in accordance with the judgment of the wisest of his countrymen…It would have been unfortunate if anything had occurred to give weight and currency to the foolish notion which some have diligently propagated, but for which Mr Darwin was not responsible, that there is a necessary conflict between a knowledge of Nature and a belief in God…
(même article)
Quelles formulations victoriennes.
» It would have been unfortunate if anything had occurred… »
Mais sympathiques en fait, et d’un bon sens louable.
WTH 18 juillet 2025 à 18h31
(Survolant la liste des « signataires », aperçu les noms de mâme Buzin, et de Rudy Reichstadt, de Conspiracy Watch – 😁)
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Parmi les signataires,il y a aussi l’ignoble Mathias Wargon, chef des urgences à Saint Denis;l’équipe qui est sous ses ordres a une singulière conception du soin.
Elle a appelé la police et fait expulser du service une jeune femme, manifestement très malade, qui est décédée quelques heures plus tard.
https://www.leparisien.fr/seine-saint-denis-93/seine-saint-denis-la-famille-danissa-decedee-apres-avoir-ete-renvoyee-des-urgences-reclame-la-verite-06-03-2024-2RX37LM7NRFHPFMVNYO2SQ2LTY.php
Dugong 18 juillet 2025 à 18h36
« ce que signifie l’équation »
Je n’aime pas l’usage généralisé qu’on fait du mot « équation » alors qu’il s’agit d’une relation entre grandeurs.
Une relation devient une équation dans un contexte où certaine(s) grandeur(s) sont connues et d’autres non
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« équation de Hawking »:est-ce impropre ? (D’après ce que vous dites, il s’agit bien d’une équation, non ?)
S’il n’y a pas de belle grandeur inconnue que l’on veut déterminer, ce n’est pas une équation.
Rien n’est trop beau dès qu’il s’agit de grandeurs.
Oui…
Il y a pire qu’une fausse équation (ne pas confondre équation fausse), il y a les formules (de petites formes, quoi !)
J’entends déjà IAL qui va gratter dans le cnrtl avec ses gros doigts griffus…
Josip Gavrilovic 18 juillet 2025 à 18h40
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« …cet incipit brighellien avait de quoi faire clignoter un signal d’alerte chez n’importe quel connaisseur de Proust)
Un « connaisseur de Proust » n »est pas censé faire un contresens gros comme une maison sur l’expression « temps perdu ».
« temps perdu »
Oui…
Père tendu.
( paire tendue, c’est mieux)
Je veux bien être pendu si la formulation brighellienne « A temps perdu – et je n’ai plus le temps de le perdre – » n’est pas une référence inconsciente à Proust.
Vous me parlez de contresens, je vous parle de manifestation de l’inconscient. Vous voyez bien que nous ne parlons pas tout à fait de la même chose.
L’inconscient peut-il conduire à des contresens ? Ça, c’est encore une autre question.
Le contresens, c’est vous qui le faites.
« Je veux bien être pendu si la formulation brighellienne « A temps perdu – et je n’ai plus le temps de le perdre – » n’est pas une référence inconsciente à Proust. »
Vous ne répondez pas du tout à cette remarque. Elle est pourtant au centre de notre controverse.
Dugong 18 juillet 2025 à 18h28
Zauraient dû
Ecrivez au Roi;ça peut se corriger.
Rien n’est trop beau dès qu’il s’agit de grandeurs.
Rien n’est trop GRos dès qu’il s’agit de Bandeurs.
Lormier 17 juillet 2025 à 10h04
« Quelle mouche tsé-tsé a piqué Jean-Christophe Rufin ? »
L’expression de base est assez courante bien qu’un peu désuète. Le Maestro a peut-être simplement voulu évoquer les aventures africaines de Ruffin, et le fait qu’il se soit endormi sur ses lauriers académiques.
Je n’avais pas pensé à l’allusion possible au passé africain de Ruffin.
Quand une mouche vous pique, cela vous énerve, vous pousse à l’action; si c’est une mouche tsé-tsé, au contraire, vous dormez.
Lormier
Parmi les signataires,il y a aussi l’ignoble Mathias Wargon, chef des urgences à Saint Denis;l’équipe qui est sous ses ordres a une singulière conception du soin.
Elle a appelé la police et fait expulser du service une jeune femme, manifestement très malade, qui est décédée quelques heures plus tard.
https://www.leparisien.fr/seine-saint-denis-93/seine-saint-denis-la-famille-danissa-decedee-apres-avoir-ete-renvoyee-des-urgences-reclame-la-verite-06-03-2024-2RX37LM7NRFHPFMVNYO2SQ2LTY.php
Ah les urgences de Delafontaine! Ceux qui disent que l’AME ou l’immigration ne coûtent rien au budget des français devraient y faire plus souvent un tour, ça ressemble au four des Francs-Moisins ou à ceux de Saint-Ouen.
Et dire que Wargon se présente comme un spécialiste de « l’efficience » hospitalière et qu’il a plein d’idées sur le gestion des ressources humines pour faire mieux avec moins, et plus « efficient ».
Si ce que rapporte le Parisien est exact il s’agit d’une très grosse bourde. Parce que quand on s’appelle Karamoko on est pas originaire d’Aubervilliers, mais plutôt de Côte d’Ivoire ou de Guinée…Là où de 10 à 25% de la population peut-être porteur d’un syndrôme drépanocytaire majeur, la plupart du temps sans le savoir.
Et donc quand une Karamoko se pointe aux urgences avec des douleurs thoraciques, surtout en étant déjà passé deux fois par la case hôpital en 24 heures on doit prendre ça très au sérieux. Ce peut-être mille choses, de la pneumonie aux troubles cardiaques en passant par la grippe ou la surdose de cocaïne, mais la première chose à laquelle on doit absolument penser car c’est gravissime c’est le syndrome thoracique aigüe (STA) des drépanocytaires, c’est écrit dans tous les bons manuels de l’urgentiste au chapitre « Conduite à tenir devant une douleur thoracique aigüe chez l’africain », on y trouve même la liste des « do and dont », et celles des examens à réaliser en urgence.
Bon, j’admets qu’un 29 décembre à Delafontaine ça devait être un gigantesque enfer et qu’au milieu de ce maelstrom de bruit et de fureur le personnel, malgré « l’efficience » préconisée par Wargon a peut-être été un peu débordé…
Un p’tit vax en passant, ni vu ni connu ?
Si mes souvenirs sont exacts,la famile Kamoko n’est pas du tout une famille de sans-papiers. Le père est en France depuis longtemps;sa fille,Anissa, est née en France.
Quand elle s’est présentée uax urgences, elle crachit du sang à cause d’une pneumonie.
D’autre part, elle souffrait d’une cardiopathie ancienne (congénitale ?).
La famille a porté plainte; la presse ne dit rien de l’avancement de l’affaire.
Wargon se tait,sur le conseil de son avocat.
L’hôpital avait publié un communiqué:
https://www.ch-stdenis.fr/sites/stdenis.local/files/2024-03/Communiqu%C3%A9%20du%20080324%20suite%20au%20d%C3%A9c%C3%A8s%20d%27Anissa%20Karamoko_0.pdf
Mathias Wargon, mari d’Emmanuelle Wargon, ancienne ministre du logement et secrétaire d’état a la transition écologique, Sciences Po, HEC, ENA, actuellement présidente de la commission de regulation de l’énergie.
Josip Gavrilovic 18 juillet 2025 à 23h34
référence inconsciente à Proust.
Qu’en savez-vous ? Pensez-vous que l’inconscient du Maestro fonctionne comme une IA de faible niveau ?
C’est vous qui voyez un rapport entre « perdre son temps » et le « temps perdu » proustien; et vous collez ça sur l’inconscient de Brighelli-inconscient auquel vous n’avez pas accès du tout.
C’est du supputationnage qui ne repose sur rien.
Lormier : « C’est du supputationnage qui ne repose sur rien. »
Cette phrase/objection, je l’ai entendue des milliers de fois venant de gens qui sont dans le déni ou dans l’ignorance des manifestations de l’inconscient.
Dans le cas qui nous intéresse, pour étayer mon hypothèse, je m’appuie sur un faisceau concordant d’indices :
– Brighelli est un grand lettré, qui a une connaissance encyclopédique des grandes œuvres (et même des moins grandes !) de la littérature mondiale. Cet homme est imprégné de littérature, il baigne dans les lettres, il en est imbibé. Si cet homme, pour présenter un texte de son cru très personnel (voire intime), utilise l’expression « A temps perdu… », j’estime que la probabilité que ce soit un écho proustien est très élevée.
– Le fait qu’il ajoute en incise « et je n’ai plus le temps de le perdre » appuie considérablement mon hypothèse : je ne peux pas imaginer que Brighelli-le-grand-lettré ne fasse pas ici allusion inconsciemment (ou pas…) à la course contre la montre/contre la mort livrée par Proust pour terminer son œuvre à temps.
– Le contenu de la lettre que Brighelli écrit à sa fille n’est pas exempt de souvenirs qui ressurgissent…inutile ici que j’en dise plus.
Si il s’agissait de l’homme de la rue, du « français moyen » (je dis cela sans mépris) parlant de temps perdu et de temps à ne plus perdre, je serais plus prudent dans cette hypothèse. Mais là, il s’agit de Brighelli-le-grand-lettré…Je le répète : la probabilité que je sois dans le vrai est très élevée.
On peut évidemment estimer que je sur-évalue la probabilité. On peut estimer que la part du hasard dans telle ou telle formulation ne peut pas être négligée. Ce sont des objections que je peux recevoir, et discuter, contester, comme je viens de le faire.
Mais parler de contresens, ou de supputation qui ne repose sur rien, non, c’est vraiment inadéquat.
Hé oui…
Mais si j’étais bon, le lecteur sentirait tout ça sans le formuler.
Don’t worry, Brighelli.
Je fais partie de ces gens qui ne peuvent s’empêcher de verbaliser et de commenter à tout va.
Il y en même que ça agace….
Et verbaliser et commenter, ça n’est pas porter un jugement négatif. Prenez en compte l’argument économique, qui n’est pas sans valeur : si vous êtes publié, c’est que vous êtes bon.
« Je fais partie de ces gens qui ne peuvent s’empêcher de verbaliser »
Comme beaucoup de gens de gauche vous ne pouvez pas vous empêcher de vouloir assainir la vide des autres (sans leur consentement)
D’ailleurs, à bien y réfléchir, la présence de la mort, son inéluctabilité sinon son imminence, sont des éléments qui apparaissent de plus en plus fréquemment et de plus en plus puissamment dans ce qu’écrit Brighelli.
Au cours des derniers mois, il a produit pas mal de textes au ton crépusculaire, où l’auteur semblait hanté par la perspective du silence imposé et du mot « fin ».
Comme si pour Brighelli, comme pour Proust, la course contre la montre/contre la mort avait commencé, comme si la nécessité se faisait toujours plus pressante d’écrire ce qu’il lui tient à cœur d’écrire.
Lui seul pourra confirmer ou infirmer cette impression.
Gargarisez vous,si cela vous fait du bien.
« C’est un peu court, jeune homme ».
Mais ça n’est pas grave.
Brighelli seul pourra confirmer ou infirmer mon impression.
abcmaths 18 juillet 2025 à 21h03
( paire tendue, c’est mieux)
https://pbs.twimg.com/media/ESayN63WoAAJRJ6?format=jpg&name=medium
Quand Lormier part à la recherche du père tendu, voilà ce que cela donne (par faux sens)
Où est le faux sens ? Vous dites « paire tendue »; je montre une photo d’une main qui tend une paire;c’est bien une « paire tendue ».
Vous avez raison.
Bishop of Carlisle
Le même évêque de Carlisle, Goodwin, qui précha à Westminster après l’inhumation de Darwin, est connu pour une diatribe ( à vrai dire plutôt mesurée) lors de l’exposition d’ un tableau de nu du peintre Alma Tadema à la Royal Academy , dans une lettre à un autre peintre (sans doute faite pour etre publiée):
» My mind had been considerably exercised this season by the exhibition of Alma-Tadema’s nude Venus… [there might] be artistic reasons which justify such public exposure of the female form… but for a living artist to exhibit a life-size, almost photographic representation of a beautiful naked woman strikes my inartistic mind as somewhat, if not very mischievous. »
Reproduction de l’œuvre et notice site Sotheby’s
https://www.sothebys.com/en/auctions/ecatalogue/2015/victorian-pre-raphaelite-british-impressionist-art-l15133/lot.15.html
Full frontal !
À part ça, j’aimer beaucoup Alma Tadema… Les Roses d’Heliogabale est un tableau somptueux — vu « en vrai » à Jacquemart-André il y a quelques années :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Roses_d%27H%C3%A9liogabale#/media/Fichier:The_Roses_of_Heliogabalus.jpg
Très beau.
Et Le Tepidarium…
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/7/7d/Tepidarium_Lawrence_Alma-Tadema_%281836-1912%29.jpg
Superbissime !
Je ne remercierai jamais assez JPB de m’avoir fait admirer Alma Tadema, et bien d’autres !
Gloire à l’art pompier !
WTH
19 juillet 2025 à 20h14
Je ne remercierai jamais assez JPB…(…)
Eh bien voilà de quoi occuper le restant de vos jours et de vos nuits.
Pour commencer, 100 lignes :
Merci JPB
Merci JPB
Merci JPB
……
Oui, je sais, j’agace.
ECHO 19 juillet 2025 à 8h58
Mathias Wargon, mari d’Emmanuelle Wargon, ancienne ministre du logement et secrétaire d’état a la transition écologique, Sciences Po, HEC, ENA, actuellement présidente de la commission de regulation de l’énergie.
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
Emmanuelle Wargon Fille de Lionel Stoleru (aujourd’hui décédé) ancien ministre,Polytechnicien, au.teur d’un manuel d’économie, mectrès fin, très courtois et cultivé qui à sa retraite a dirigé un orchestre.
Je me demande ce qu’il a pensé du Matthias Wargon-énergumène d’une insupportable vulgarité,incapable de faire deux phrases sans y insérer du vocabulaire ordurier.
« qui à sa retraite a dirigé un orchestre. »
Vers où ?
Il est quasi impossible de savoir si Hawking désignait sa formiule par le mot « equation » .
Dans l’article ci-dessous, il dit « formula »;ce sont les commentateurs qui disent « equation ».
https://aeon.co/essays/a-brief-history-of-stephen-hawkings-greatest-equation
abcmaths 18 juillet 2025 à 20h44
S’il n’y a pas de belle grandeur inconnue que l’on veut déterminer, ce n’est pas une équation.
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Le T à la gauche du signe = n’est-il pas la grandeur à déterminer ?
So in words, the equation simply says – the bigger the mass of the black hole, the lower the temperature of the Hawking radiation.
C’est bien ce qu’on entend par « exprimer en fonction de… »
Connaissez-vous une méthode pour faire parler une relation ? Pendant tout le temps pendant lequel j’ai enseigné, j’ai réussi à le faire avec quelques unes mais c’est tout.
La thermodynamique est une étrange partie de la physique. On ne compte plus les énoncés grandiloquents qu’elle a suscités dans de grands élans de volonté généralisatrice (quelle est votre version de l’énoncé du deuxième principe ?). Est ce un hasard si cette « discipline » fait l’objet d’un « enseignement » en premier cycle et, en général, plus un mot après ?
Que se passe-t-il lorsqu’on envoie plusieurs masses solaires de glace d’eau dans un trou noir ?
Alors une thermodynamique des trous noirs, faut demander à jpp…
Si vous le dites…
Lormier ne dit rien, Lormier ne dissimule pas,Lormier cite.
Un peu d’Histoire – Du Vietnam à l’Ukraine (Jacques Sapir – 19 juil 25)…
I Les « signaux faibles » d’un « désamour » des USA et de l’Occident collectif en général envers V. Zelensky se multiplient désormais
II Une relative analogie est en train de s’instaurer avec le comportement du gouvernement des États-Unis lors de la fin de la guerre du Vietnam de 1973 à 1975. Petits rappels.
III Les USA avaient contraint le Sud-Vietnam d’accepter les « Accords de Paris » en 1973. Ils avaient réduit leur aide militaire et économique, mais ils ne l’avaient pas stoppé. Cependant les militaires du Sud-Vietnam la considèrent comme grandement insuffisante.
IV L’armée du Sud-Vietnam est encore capable de résister au Viet Cong et à la RDVN mais commence à céder du terrain. Aux USA, le départ de Nixon suite au scandale du Watergate créé une situation de malaise politique.
V La presse américaine commence à publier des articles révélant l’étendue de la corruption dans le gouvernement du Sud-Vietnam de Nguyễn Văn Thiệu et son caractère dictatorial. L’aide militaire est régulièrement réduite.
VI Les États-Unis cherchent un « homme de compromis » et pensent l’avoir trouvé dans l’ex-général Dương Văn Minh, qui regroupe l’opposition « démocratique » à Thieu et entretient des contacts secrets avec le Viet Cong.
VII Ils pensent avoir le temps car un rapport de CIA prévoit en 1974 que l’armée du Sud-Vietnam est capable de tenir jusqu’à l’été de 1976. Ce rapport s’avèrera gravement erroné en réalité. Thieu, lui, cherche à regrouper ses forces autour du « Vietnam utile »
VIII La déroute de l’armée sud-vietnamienne dans le Hauts-Plateaux à Buôn-Ma-Thuöt vient tout renverser. La retraite de l’armée sud-vietnamienne est chaotique et de nombreux soutien de Thieu se tournent vers Minh, que reçoit un appui de l’ambassade US.
IX Thieu démissionne le 28 avril et Minh est désigné président, mais le Sud-Vietnam s’effondre et 3 jours plus tard le Viet Cong et l’armée de la RDVN prennent Saigon.
X En Ukraine il est possible que les États-Unis veuillent aujourd’hui le départ de Zelensky, dont la légitimité est très faible, pour le remplacer par le général Zaluzhny, ambassadeur à Londres, plus prêt à accepter les conditions de la Russie pour un cessez-le-feu
XI Mais, ce plan se heurte aux mêmes difficultés qu’au Vietnam : Zelensky contrôle encore la situation et peut retarder le processus de plusieurs mois. L’avance de l’Armée russe s’accélère. Zaluzhny n’a que peu de soutien chez les ultra-nationalistes
XII Si les USA arrivent à leur fin en novembre-décembre 2025 il est possible que le départ de Zelensky induise une lutte pour le pouvoir entre les partisans de Zaluzhny et les anciens soutiens de Zelensky rejoints par les ultra de type Azov.
XIII Cette situation, qui pourrait s’assimiler à une « proto-guerre civile » (comme en Allemagne en 1918/9 avec les Corps Francs) pourrait favoriser l’arrivée d’un « troisième homme » issu de l’ex-Parti des Régions (actuellement interdit par Zelensky).
XIV Le risque d’un éclatement de ce qui resterait de l’Ukraine en une partie pro-occidentale pro-paix (Zaluzhny), une partie pro-guerre (Azov et les ex-Zelenskystes) et une partie favorable aux russes apparaît alors comme élevé. Et l’Armée russe avancerait toujours…
XV Le maintien d’une Ukraine « unifiée » passe par un accord rapide, d’ici le mois d’août, avec la Russie, quoi qu’il puisse en coûter à l’Ukraine. Toute tentative de faire durer la guerre nous rapproche d’un scénario d’éclatement violent
XVI La responsabilité des dirigeants européens, Macron, Merz et Starmer, dans ce scénario, pourrait bien être très élevée. Ils seront, in fine, les véritables liquidateurs de l’Ukraine.
Dans l’coin, on en est loin ; on s’en tient à la petite guerilla ; nouvel épisode local :
« ‘Ça a été infernal’ : une nouvelle nuit de violences dans un quartier sensible de Limoges, dix policiers blessés… » ! (lefigaro). 😁
Les seules choses qui valent à Limoges : sa gare et son CHU
Deuxième allusion de votre par au CHU : vous m’inquiétez !
C’est un coin de merde, comme une bonne partie de ce pays, et je ne tiens pas à y finir mes jours !
Je crois deviner que, pour vous, Limoges est trop plein d’étrangers basanés (?)
Merci !
Macron exécute les ordres de Trump. Trump lui dit « augmentez votre budget militaire »,alors Macron augmente le buget militaire de la France.
Ce que veut faire Trump pour l’Ukraine ? S’entendre avec Poutine pour obtenir sa part des ressources du pays.
Dugong 19 juillet 2025 à 19h08
« qui à sa retraite a dirigé un orchestre. »
Vers où ?
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Le chef d’orchestre dirige en battant la mesure de la main droite. Celle-ci est le plus souvent prolongée d’une baguette qui amplifie les gestes et les rend donc plus lisibles aux exécutants. Le premier temps de la mesure est toujours battu vers le bas, le dernier vers le haut.
DIRECTION D’ ORCHESTRE : La technique de direction
https://www.universalis.fr/encyclopedie/direction-d-orchestre/2-la-technique-de-direction/#:~:text=Le%20chef%20d'orchestre%20dirige,le%20dernier%20vers%20le%20haut.
Il est quasi impossible de savoir si Hawking désignait sa formiule par le mot « equation » .
Et c’est pas Dugong qui va nous renseigner.
Et je m’en cague dans les grandes largeurs
Dommage que vous n’ayez pas planté des bégonias.
« Des bégonias dans ton trou noir », polar écologico-érotico-futuriste. Dumas, s’il revenait, aurait du mal.
En utilisant la « formule » de Hawking, sauriez-vous calculer la valeur de la « température » d’un trou noir de masse solaire ? Quel(s) commentaire(s) vous inspire cette valeur ?
Il est fort possible qu’Hawking se foutait complètement de la distinction « formule »/ »équation » chez les physiciens professionnels et que la distinction ne soit opérée que par des gens que cela motive (quelques rares profs par ex)
Il y en a bien d’autres. Par exemple, quand un physicien pro parle « du CO2 » en lieu du dioxyde de carbone, il commet un abus de langage que ses collègues lui pardonneront d’autant mieux qu’ils commettent le même abus couramment sans que cela nuise à la compréhension ou fausse un raisonnement… En revanche pour des « zapprenants » cette distinction est, au début, essentielle.
Ca le mettait en boule comme sur les photos ?
Jean-Paul Brighelli
19 juillet 2025 à 18h27
Hé oui…(…)
J’ai ma réponse.
Brighelli valide et confirme mon hypothèse.
Je continuerai donc à « me gargariser » et à agacer.
« Brighelli valide et confirme mon hypothèse. »
Vous avez le droit de le croire.
Vous avez le droit de continuer à vous gargariser.
Quant à « agacer »…vous en agacez sans doute certains…mais pas Lormier qui se fout de vos balivernes.
Initiales… JG : comme Judith Goderêche : « vous en agacez sans doute certains »…
Tant que ça reste « agacer » et pas charrier – dans les begonias… 😁
D’accord avec vous:
Agacer les crétins à temps perdu, de n’est pas très grave.
Oui…
Ce n’est pas très grave.
Lormier
19 juillet 2025 à 20h52
« Brighelli valide et confirme mon hypothèse. »
« Vous avez le droit de le croire. »
Allons allons, Lormier…Soyez beau joueur…
Le « Hé oui » brighellien de 18h27 est bel est bien une validation en bonne et due forme de mes hypothèses.
Et pour quelqu’un qui se fout de mes balivernes (qui n’en sont pas), vous avez vraiment passé beaucoup de temps à essayer de prouver qu’il s’agissait d’âneries et de conneries sans fondement…
Ça vous coûte apparemment beaucoup d’admettre que mon rapprochement initial Brighelli/Proust était fondé. Bien bien, je comprends, votre ego vient d’en prendre un coup.
Mais sur ce coup vous n’oseriez tout de même pas contredire votre maestro…? Si ?
Bisous.
Oui, je sais, j’agace.
Un lointain lecteur 18 juillet 2025 à 22h21
quand on s’appelle Karamoko on est pas originaire d’Aubervilliers, mais plutôt de Côte d’Ivoire ou de Guinée…Là où de 10 à 25% de la population peut-être porteur d’un syndrôme drépanocytaire majeur, la plupart du temps sans le savoir.
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
J’ai regardé…la drépanocytose, c’est ce que les Anglais appellent couramment « sickle-cell anemia » [sickle=faucille]
Qu’est-ce qui est pire: « sickle-cell anemia » ou « hammer-cell anemia » [hammer=marteau] ?
Tiens, le mot grec δρεπάνη est « passé » en arménien,où il signifie: »sourcil ».
https://www.persee.fr/doc/jds_0021-8103_2013_num_1_1_6300#jds_0021-8103_2013_num_1_1_T1_0022_0000
… en arménien, c’est artewan
Femmes à poil (tableaux d’époque victorienne représentant des …)
Qui en raffolait? Qui en achetait ?
De riches musulmans du Moyen Orient qui enchérissaient anonymement puis planquaient les tableaux dans leurs résidences londoniennes.
Brighelli, émirs, mêmes goûts,mêmes combats.
Bare facts behind those naked ladies: These nudes troubled and excited the Victorians. Now they trouble and excite Middle-Easterners to buy, buy, buy, says John Windsor
John Windsor
Saturday 29 October 1994 00:02 GMT
https://www.independent.co.uk/arts-entertainment/bare-facts-behind-those-naked-ladies-these-nudes-troubled-and-excited-the-victorians-now-they-trouble-and-excite-middleeasterners-to-buy-buy-buy-says-john-windsor-1445572.html
Pourquoi de « riches musulmans du Moyen Orient » achèteraient des tableaux de femmes à poil (s) alors que, à pas cher, ils peuvent se payer des bonnes femmes avec tous les accessoires ?
Peur du réel ?
Jean-Paul Brighelli 19 juillet 2025 à 18h26
Full frontal !
À part ça, j’aimer beaucoup Alma Tadema… Les Roses d’Heliogabale est un tableau somptueux — vu « en vrai » à Jacquemart-André il y a quelques années
Pour se faire une idée de ce que vit le Maestro (en 2013 ou 2014):
(contenu explicite)
https://www.musee-jacquemart-andre.com/fr/desirs-volupte-lepoque-victorienne?srsltid=AfmBOoqJvCoAbjgmCSRkWFP6qCTV31q4QiOz56uSk_4GE88l4OPzbx4M
Lormier
Femmes à poil (tableaux d’époque victorienne représentant des …)
Qui en raffolait? Qui en achetait ?
La notice de la maison Sotheby’s citée plus haut apporte au moins une réponse. The sculptor’s model fut commandé et acheté par » a High Court Judge » , sir Robert P. Collier, 1st Lord Monkswell.
Pour une autre œuvre tardive de Lawrence Alma-Tadema, A Favourite Custom, 1909, montrant de façon plus discrète des femmes romaines se baignant,
» This small work attracted enormous success when it was exhibited and it was bought immediately for the nation. »
https://www.tate.org.uk/art/artworks/alma-tadema-a-favourite-custom-n02675
Nus victoriens
En 1885 parut dans The Times une lettre sous le titre A Woman’s plea, et signée A British matron.
L’auteur ( autrice ?) critiquait la mode envahissante du nu lors des expositions, et insinuait que cette mode portait préjudice aux œuvres valables accrochées a côté des nus, car les visiteurs de bonne foi n’osaient pas regarder les tableaux honnêtes de peur d’être suspectés de lorgner sur les nudités…
En fait , cette » matrone britannique » était un homme, le peintre et trésorier de la Royal Academy
John Callcott Horsley, qui fut vite identifié et caricaturé en conséquence
Ci dessous une caricature de Horsley en British matron , parue dans Punch ( par Sambourne, dont on a parlé sur BdA sauf erreur il y a qqs mois)
https://victorianweb.org/art/illustration/sambourne/56.jpg
L’explication sur le site Victorian Web dit :
» The Model « British Matron »: Mr. H-rsl-y, R.A. (as the M.B. Matron, « Oh dear! Oh dear! Who could ha’ sat for that? »)
Edward Linley Sambourne (1844-1910)
Wood engraving
Punch (24 October 1885): 195
This comments on the outcry, earlier that year, following J. C. Horsley’s letter to the Times objecting to nudity in art. Horsley had written his letter under the name of « A British Matron. » Although he was by all accounts a genial man, Horsley apparently looked rather stern, so Sambourne’s cartoon would have struck contemporaries as particularly ludicrous. A very religious man, he is shown clasping a book of Isaac Watts’s hymns. »
Entre autres manifestations de sa pudibonderie, Horsley est suspecté d’avoir dégradé un tableau de Moore exposé a la Royal Academy, en lui donnant un coup ( de canif?).
« Lormier ne dit rien, Lormier ne dissimule pas,Lormier cite »
IAL ne dit ni ne cache, il sex cite…
IAL fait son Héraclite
« Limoges est trop plein d’étrangers basanés (?) » (Dugong) –
(le Maire *) : « quartier de grande pauvreté avec des jeunes issus d’immigration » (de l’immigration ou d’immigrations ?!).
La « grande pauvreté » des petits blancs fait moins les Unes : une violence plus sourde aux oreilles des ceusses qui ne veulent rien savoir, et surtout ne rien faire.
Etrangers, non basanés, en (petite) vadrouille :
Brits’, Nollandais…
On en retrouve chez Michard. * Pas l’endroit où l’on pourrait entendre :
« Hey mister bartender, come here
I want another drink and I want it now !
He said « What do you want ? »,
One bourbon, one scotch, and one beer ! »
* C’ui d’ici, pas c’ui qui fait du conseil stratégique chez ASML
** Michard a eu quelques accrochages, il y a des années, avec l’ancien maire socialis’ – c’est que ça a socialisté dur ici pendant des décennies ;
il ne cachait pas sa préférence pour la droit’, et a eu droit au contrôle fiscal, etc..
Ne sont pas aimés les ceusses qui bossent honnêtement, et donne un brin de peps à… l’environnement (!).
Et sur ce point d’ailleurs, même le virage à droit’ n’aurait pas manqué le parti pris pour la « végétalisation », l’encouragement au trottinage & co…
Sur la Gazette de Drouot, chez Millon en 2010 :
Lawrence ALMA-TADEMA Dronryp, 1836 – Wiesbaden,…
Estimation : 3 000 – 4 000 EUR / résultat : 3 936 EUR
Lawrence ALMA-TADEMA Dronryp, 1836 – Wiesbaden, 1912
Frédéric Barberousse apprenant son excommunication
Aquarelle gouachée sur trait de plume et encre brune et de crayon. 18,20 x 21 cm
Signée et dédicacée ‘L Alma Tadema Souvenir à Wagner’ en bas à droite
Annoté ‘Frédéric Barberousse’ et ‘Frédéric Barberousse / apprenant son excommunication’ sur le montage au verso
(très beau cadre d’époque).
Les huiles sont évidemment BEAUCOUP plus chères.
Rien n’est passé en vente récente.
Un prix minable comparé au moindre rogaton impressionniste (sans copter la banane de Maurizio Catelan scotchée au mur=
Au centre Pompidou-Metz, « Comedian », l’œuvre conceptuelle de l’artiste italien, a été consommée par un visiteur ce samedi 12 juillet. La banane est évaluée à six millions de dollars.
.
Plus dédicace à Wagner…
Si c’est bien LE Wagner…
The finding of Moses est passé en vente chez Sotheby’s New York en 2010
Estimate
3,000,000 – 5,000,000 USD
https://www.sothebys.com/en/auctions/ecatalogue/2010/19th-century-european-art-n08673/lot.56.html
Si je ne trompe pas dans les virgules à l’anglo saxonne c’est bien 3 à 5 m dollars
En fait a dépassé ce prix
Alma-Tadema’s The Finding of Moses set a world record today on several fronts.
Sold for USD $35,922,000 ($32,000,000 hammer price)
The Finding of Moses, one of Sir Lawrence Alma-Tadema’s greatest works, sold for the record smashing price of $35,922,000 this past November 4 at Sotheby’s New York.
Estimated at $3,000,000 to $5,000,000 which everyone thought was aggressive, since only two 19th Century European paintings have ever sold that high:
Waterhouse’s St. Cecilia: $10,000,000 in 2000 in London to Andrew Lloyd Webber.
Tissot’s Au Banc Du Jardin: $5,200,000 October 12, 1994.
The fate of this painting is a tale sure to intrigue everyone who loves Tadema or hearing about successful treasure hunts.
Originally sold by the artist for £5250 in 1905 to John Aird (1833-1911) the head engineer responsible for designing the Aswan Dam in Egypt. Aird’s daughter sat for the figure or Pharaoh’s daughter whose image lead to choosing Claudette Colbert to play that role in the 1920’s movie The Sign of the Cross, a biblical epic by Cecil B. De Mille.
etc
https://www.artrenewal.org/Article/Title/the-finding-of-moses
non, erreur, il a dépassé l’estimation plancher mais pas l’est maximale
C’est quand même beaucoup plus cher qu’un vélo à IAL.
Saturday 29 October 1994 00:02 GMT
https://www.independent.co.uk/arts-entertainment/bare-facts-behind-those-naked-ladies-these-nudes-troubled-and-excited-the-victorians-now-they-trouble-and-excite-middleeasterners-to-buy-buy-buy-says-john-windsor-1445572.html
Il y a 30 ans les riches musulmans du Golfe qppréciaent beaucoup les nus victoriens.
rs résidences de Londres ou de Saint Moritz
Ils envoyaient des pros les acheter dans les ventes aux enchères,puis les plan
quaient dans leurs résidences de Londres ou de Saint Moritz.
Je ne sais s’ils le font toujours.
1994 ! Stade * certainement dépassé ; ils doivent faire maintenant comme les autres : acheter du modern art(ifice).
* au niveau stades, le Golfe assure (coupes du monde de foot…)
Agacer les crétins à temps perdu
Agacer les crétins à PAIRE tenDUE
Lormier 19 juillet 2025 à 0h39
https://pbs.twimg.com/media/ESayN63WoAAJRJ6?format=jpg&name=medium
Ca ressemble fort à une paire de khouilles de buffle, il y manque juste les tiques. Ici mes pisteurs les coupent et les arborent de la même façon, puis les mangent…Rognons blancs pour noires fureurs?
(« mes pisteurs » : possible « noire fureur » pour JG)
Dugong 20 juillet 2025 à 9h56
Je crois deviner que, pour vous, Limoges est trop plein d’étrangers basanés (?)
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Des Mexicains ?
https://www.youtube.com/watch?v=CyDTvQKUb8c
(Elle était tellement trop fastoche que…)
Fastoche (bis) –
Avant retour à l’expéditeur,
la ‘puté G. Cathala on board Handala to Gaza clame :
« Je mets au défi Israël de nous arrêter alors que nous avons au bord de notre bateau du lait infantile. »
Oh la vache !
(« au bord » : 😁!)
On met des mômes le long de la coque et on les écrase entre deux coques ?
Bien malin qui parviendra à dénicher la lettre de l’év^que de Carlisle dans son intégralité.
Un petit bout supplémentaire:
» ‘while we must assume the old masters knew no better [it] was somewhat, if not very, mischievous for a living artist to exhibit a lifelike, almost photographic representation of a beautiful naked woman.’
‘while we must assume the old masters knew no better
En somme,les anciens maîtres peignaient des femmes à poil…mais on peut les excuser,car à l’époque on s’rendait pas compte. alors qu’aujourd’hui…les peintres devraent savoir que ça s’fait pas;
Un autre extrait de la lettre de l’évêque de Carlisle, qui semble avoir été une autorité de l’église anglicane de son temps :
» In the case of a nude of an Old Master, much allowance can be made, but for a living artist, to exhibit a life – size , almost photographic representation of a beautiful naked woman etc
The Victorians
Jeremy Paxman
https://books.google.fr/books?id=6scxgZbvZ5UC&pg=PT62&dq=In+the+case+of+a+nude+of+an+Old+Master,+much+allowance+can+be+made&hl=fr&newbks=1&newbks_redir=0&sa=X&ved=2ahUKEwjYnsXM3suOAxX8LPsDHYqPJvkQ6AF6BAgKEAM#v=onepage&q=In%20the%20case%20of%20a%20nude%20of%20an%20Old%20Master%2C%20much%20allowance%20can%20be%20made&f=false
life-size ou life-like ?
voir aussi, en tapant « In the case of a nude of an Old Master, much allowance can be made »
des extraits très succincts des livres suivants
Dignity and Decadence: Victorian Art and the Classical … – Page 126books.google.fr › books
Richard Jenkyns · 1992 ·
The Aesthetic Movement – Page 77books.google.fr › books
Lionel Lambourne · 1996
The Glorious Enterprise: The Centennial Exhibition of 1876 … – Page 75books.google.fr › books
John Maass · 1973
Victorian Masters and Their Art – Page 15books.google.fr › books
Russell Ash · 1999
Les contemporains n’appréciaent pas tous Alma Tadema Ruskin,parfois très vitriolique (comme ici):
John Ruskin described The pyrrhic dance as:
“the most dastardly of all these representations of classic life, was the little picture called the Pyrrhic Dance, of which the general effect was exactly like a microscopic view of a small detachment of black-beetles in search of a dead rat.”
https://alma-tadema.org/media//b/a/base_14280985.jpg?width=600
Vous l’avez dans le baba, JPB n’a pas le permis : il n’est pas allé voir F1 de J. Kosinski.
Les cinq premières minutes consacrées aux 24h de Daytona étaient pourtant prometteuses avec une chromatique tirant sur le bleu et le niveau sonore de Whole Lotta Love de Led Zep plus ou moins appuyé, se synchronisant et prenant plus ou moins le dessus, avec une belle justesse, sur la prise en main de la 911, jusqu’au relais du deuxième conducteur. Le reste ? De belles images de courses illustrant un scénario mièvre semblant pondu par une IA.
(Même la saveur du rituel du circuit que le pilote se doit de faire à pied n’est pas rendu à sa juste valeur. Nul.)
Quel intérêt de parcourir à pied un circuit ovale ?
Beaucoup plus intéressant, la claque prise par les amerloqués dans la course du Pikes Peak en 2013
https://www.largus.fr/actualite-automobile/pikes-peak-il-y-a-10-ans-sebastien-loeb-gagnait-la-course-avec-la-peugeot-208-t16-30027806.html
En effet.
J’hésitais — pour Brad Pitt qui depuis quelques films a décidé de jouer.
Il est pas mal…
On peut lire l’ensemble des réflexions de Ruskin sur Alma-Tadema ici:
https://ia801408.us.archive.org/9/items/artofenglandplea00rusk/artofenglandplea00rusk.pdf
Rskin (un idéologue,si vous voulez) a tout un système esthétique,il SAIT ce que doit être la peinture…et à partir de cette conception,il dézingue Alma-Tadema
Dugong 19 juillet 2025 à 20h36
Et je m’en cague dans les grandes largeurs
Peut-être pas tant que ça…
Dugong 20 juillet 2025 à 10h13
Il est fort possible qu’Hawking se foutait complètement de la distinction « formule »/ »équation » chez les physiciens professionnels et que la distinction ne soit opérée que par des gens que cela motive (quelques rares profs par ex)
Comme vous, je décale légèrement mon causement pour parler de choses plus importantes
Un lointain lecteur 20 juillet 2025 à 15h23
Ca ressemble fort à une paire de khouilles de buffle, il y manque juste les tiques.
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Les tiques sont des sales bêtes qui transmettent la maladie de Lyme.
J’ose espérer qu’en mangeant des khouilles de buffles même tiquées, on ne risque pas d’être infecté.
Lormier,
Ici les tiques transmettent des saloperies autrement plus sérieuses que la maladie de Lyme, dont l’épidémie en France, est avant tout médiatique. Y’a bien des cas dans l’Est, en Corse et sur le pourtour méditerranéen mais c’est pas non plus la peste de Marseille. Lorsque Lyme est devenu à la mode c’était surtout le fait de bonnes femmes ou bonhommes hypocondriaques qui s’emmerdaient et/ou lisaient trop de magazines.
Ici aucun risque d’attraper quoi que ce soit en mangeant de khouilles de buffle, d’abord parce que l’on mange que l’intérieur, comme pour les noix, et que la première étape universelle de toute gastronomie de brousse consiste à tout passer au feu, ça enlève les poils, ça crame les parasites, ça rôti la couenne et ça donne un goût de fumé.
Ruskin, au passage inspirateur de Proust -au moins pour certains goûts esthétiques de Marcel – les » Pierres de Venise » furent le livre de chevet de générations d’esthètes en pèlerinage à Venise, – et Proust traduisit un de ses livres, La Bible d’Amiens (ou participa à la traduction).
Ruskin aussi connu pour un autodafé -je ne sais pas si les historiens l’ont confirmé : nommé exécuteur testamentaire de Turner, un peintre qu’il admirait et son ami, Ruskin trouva dans les les oeuvres que Turner gardait chez lui des peintures ou dessins érotiques de sa main. Après une nuit d’hésitations et de tempête sous un crâne, Ruskin aurait décidé de brûler ces oeuvres qui, en dépit de leur qualité, ternissaient l’image d’artiste idéal de Turner…
Cette histoire d’autodafé a déjà été évoquée ici;c’est une légende,il n’y pas eu d’autodafé,il y a eu des dessins mal rangés. Je vais revoir les détails.
NB A visiter:la maison de Ruskin dans le Lake District.
Les contemporains n’appréciaent pas tous Alma Tadema Ruskin,parfois très vitriolique (comme ici):
John Ruskin described The pyrrhic dance as:
etc
La première manière de Alma-Tadema est assez sombre et il place ses personnages dans des espaces clos donnant une impression d’enfermement.
Puis il évolue vers des peintures de « plein air » dans une lumière éblouissante.
Faux plein air ? Il peignait dans son atelier qui avait un toit en aluminium pour réfléchir la lumière et donner une ambiance méditerranéenne.
Entre « … des mômes le long de la coque et on les écrase entre deux coques » (Dugong)
et
«… en mangeant de khouilles de buffle, d’abord parce que l’on mange que l’intérieur, comme pour les noix » (le Lointain),
Faut quand même admettre que c’est plutôt du brutal ! 😁
Vous avez le génie de la synthèse;c’est peut-être cela votre féminité;alors que les masculins toxiques s’ingénient à séparer, vous ne voulez que rassembler.
Vous auriez pu être une vraie chrétienne.
« chrétienne » ! Gardez-vos grossièretés pour vous, abominable Lormier !
Lointain, amusant que vous abordiez le sujet.
J’ai une partie de chasse programmée dans les semaines qui viennent. Pintades et francolins en journée, phaco au petit soir (un jeune adulte, c’est pour la bouffe pas pour le trophée).
Saison pas idéale, mais ça ira.
ça m’fait penser à « Entre fauves » de Colin Niel (déjà signalé : lecture recommandée – 😁)
Zorglub,
Pintades, francolins, et phacos, ça sent le Sénégal ou la RIM tout ça!
Chez moi c’est ouvert depuis le 1er mai, mais trop de boulot pour y avoir été, en plus tant que « nos pisteurs » n’ont pas sérieusement brûlé l’herbe à éléphant c’est impossible de chasser, elle fait presque trois mètres de hauteur, le BJ ne passe même pas.
Ici c’est presque à 100% buffle, et un peu de guib, sitatunga, ou potamochère, curieusement le cob defassa est interdit.
Pauvre JG… Mais, rassurez-vous, l’homme-blanc sera bientôt remplacé par l’homme-Xi !
« cob defassa » et « sitatunga »… : et deux de plus !
Avec « Entre fauves », fascinantes, entre autres, que ces antilopes : damalisque, cob sing sing, duiker, Eland géant, koudou, oribi, steenbock…
Bien vu ! Au fleuve.
Vous êtes donc plus au sud et plus à l’est.
Mais comment n’a-t-il pas vu que les quatre mousquetaires sont la diffraction du père tant aimé, perdu si tôt — et que c’est ce deuil infini, qui n’est jamais passé, qui a donné à Dumas la force de tant écrire, comme si chaque page était un linceul de plus sur le corps du général Dumas…
=====================================================
— Mon pauvre enfant, ton papa, qui t’aimait tant, est mort !
…
— Mon papa est mort, répliquai-je. Qu’est-ce que cela veut dire ?
— Cela veut dire que tu ne le verras plus.
— Comment, je ne verrai plus papa ?
— Non.
— Et pourquoi ne le verrai-je plus ?
— Parce que le bon Dieu te l’a repris.
— Pour toujours ?
— Pour toujours.
— Et vous dites que je ne le verrai plus ?
— Plus jamais.
— Plus jamais, jamais ?
— Plus jamais !
— Et où demeure-t-il, le bon Dieu ?
— Il demeure au ciel.
Je restai un instant pensif. Si enfant, si privé de raison que je fusse, je comprenais cependant que quelque chose de fatal venait de s’accomplir dans ma vie. Puis, profitant du premier moment où l’on cessa de faire attention à moi, je m’échappai de chez mon oncle et courus droit chez ma mère.
Toutes les portes étaient ouvertes, tous les visages étaient effarés ; on sentait que la mort était là.
J’entrai donc sans que personne me vit ou me remarquât. Je gagnai une petite chambre où l’on enfermait les armes ; je pris un fusil à un coup qui appartenait à mon père, et que l’on avait souvent promis de me donner quand je serais grand.
Puis, armé de ce fusil, je montai l’escalier.
Au premier étage, je rencontrai ma mère sur le palier.
Elle sortait de la chambre mortuaire… elle était tout en larmes.
— Où vas-tu ? me demanda-t-elle, étonnée de me voir là, quand elle me croyait chez mon oncle.
— Je vais au ciel ! répondis-je.
— Comment, tu vas au ciel ?
— Oui, laisse-moi passer.
— Et qu’y vas-tu faire, au ciel, mon pauvre enfant ?
— J’y vais tuer le bon Dieu, qui a tué papa.
Ma mère me saisit entre ses bras, et, me serrant à m’étouffer :
— Oh ! ne dis pas de ces choses-là, mon enfant, s’écria-t-elle ; nous sommes déjà bien assez malheureux !
Mes Mémoires Alexandre Dumas ,Ch XX
https://fr.wikisource.org/wiki/Mes_M%C3%A9moires_(A._Dumas)/01/20
Il a trois ans…
Avouez que c’est un récit fabuleux. Mélo, mais fabuleux.
« Where there is dicord, may we bring harmony. »
https://www.youtube.com/watch?v=UhXlAGmUitU
discord
la ville de Limoges célèbre ses « étudiants internationaux » :
https://www.limoges.fr/pratique/etudiants-internationaux
Que de visages pâles !
Limoges, ses porcelaines, ses arts du feu…
https://www.limoges.fr/les-arts-du-feu
Puisque nous en sommes à la faune…
Pas de bol :
https://www.ouest-france.fr/monde/indonesie/lagriculteur-porte-disparu-est-retrouve-le-lendemain-dans-lestomac-dun-python-de-8-metres-c7d72d9e-6191-11f0-b57a-27df1c69334c
Encore un truc sexuel exotique !
Moi, je le vois, je le bouffe le serpent !
Je n’ai jamais mangé de python réticulé. Par contre du séba, de la vipère du Gabon et de nombreuses espèces de colubridés (pas seulement asiatiques, ça n’a rien à voir).
Très honnêtement, c’est largement pas pire et loin de là ! La chair est ferme sans être dure, blanche, le goût est bien moins marqué que le gibier.
Détail, puisqu’ici il faut être précis, la photo de l’article ne montre pas un python réticulé mais un python molure. Rien à voir.
Tout le monde s’en sera aperçu.
« python réticulé »
J’espère que l’animal ne souffre pas…
Dugong
20 juillet 2025 à 17h42
JG : « Je fais partie de ces gens qui ne peuvent s’empêcher de verbaliser »
Comme beaucoup de gens de gauche vous ne pouvez pas vous empêcher de vouloir assainir la vide des autres (sans leur consentement)
Vouloir assainir le vide des autres avant d’y déposer du matériel de bonne qualité, c’est la définition même de l’instructionnisme.
Et malgré tout, personne ici pour me congratuler et me dire » Bienvenue au club! »…
Putain de tablette !
Jean-Paul Brighelli 21 juillet 2025 à 1h30
Il a trois ans…
Avouez que c’est un récit fabuleux. Mélo, mais fabuleux.
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Aucune raison de douter de sa véracité;
En revanche certains récits (dans le même chapitre) concernant les tours de force de son père ont tout de la fable.
Exemple: son père était capable, à cheval, de s’arrêter sous une branche, de l’attraper avec ses bras, et de soulever de terre le cheval, serré entre ses jambes…
Cette légende traîne aussi sur les sumotori.
Le sommet, c’est ça :
« Cette nuit où mon père mourut, je fus emporté hors de la maison par maman Zine et installé près de mon autre cousine Marianne, qui demeurait chez son père, rue de Soissons. Soit qu’on ne voulût pas mettre mon enfance en contact avec un cercueil, la mort étant prévue, soit qu’on craignit l’embarras que je pourrais causer, cette précaution fut prise vers les cinq heures du soir ; puis maman Zine revint à la maison.
Ma pauvre mère avait besoin d’aide pour la nuit qu’elle allait passer.
J’adorais mon père. Peut-être, à cet âge, ce sentiment, que j’appelle aujourd’hui de l’amour, n’était-il qu’un naïf étonnement pour cette structure herculéenne et pour cette force gigantesque que je lui avais vu déployer en plusieurs occasions ; peut-être encore n’était-ce qu’une enfantine et orgueilleuse admiration pour son habit brodé, pour son aigrette tricolore et pour son grand sabre, que je pouvais à peine soulever ; mais tant il y a, qu’aujourd’hui encore le souvenir de mon père, dans chaque forme de son corps, dans chaque trait de son visage, m’est aussi présent que si je l’eusse perdu hier ; tant il y a enfin, qu’aujourd’hui je l’aime encore, je l’aime d’un amour aussi tendre, aussi profond et aussi réel, que s’il eût veillé sur ma jeunesse, et que si j’eusse eu le bonheur de passer de cette jeunesse à l’adolescence, appuyé sur son bras puissant.
De son côté, mon père m’adorait, je l’ai dit et je ne saurais trop le redire, surtout s’il reste des morts quelque chose qui entende ce que l’on dit d’eux ; et, quoique, dans les derniers temps de sa vie, les souffrances qu’il éprouvait lui eussent aigri le caractère au point qu’il ne pouvait supporter dans sa chambre aucun bruit ni aucun mouvement, il y avait une exception pour moi.
Je ne me rappelle point si, en quittant la maison, on me fit embrasser mon père ; ce qui arriva dans la nuit et que je vais raconter, que ce soit ou non un effet de ma jeune imagination, me ferait croire qu’on avait oublié ce soin pieux. Je n’avais, du reste, d’autre idée de la mort que ce que j’en ai dit à propos du gros chien noir et du baigneur évanoui ; il m’eût été, en outre, bien difficile de prévoir celle de mon père, moi qui, trois jours auparavant, l’avais vu monter à cheval. Je ne fis donc aucune difficulté pour sortir de la maison, et, une fois sorti, j’ignore si mon père parla de moi ou me demanda. Un voile est entre mes yeux et cette dernière journée de sa vie ; je ne me souviens bien distinctement que du fait que je vais raconter, et qui est resté dans tous ses détails parfaitement présent à ma pensée.
On m’avait donc installé chez le père de mes deux cousines.
Ce brave homme était serrurier, et se nommait Fortier ; il avait un frère curé de village. Je parierai plus tard de ce frère, qui était un type assez curieux.
Je restai confié aux soins de ma cousine Marianne.
Qu’on me permette, pour l’intelligence de la situation, de donner un plan exact de la maison. Il y a quarante ans peut-être que je n’y suis entré, et cependant je la vois comme si je venais d’en sortir.
[…]
La maison, comme on le voit, n’était donc en réalité qu’un boyau, composé de la forge donnant sur la rue de Soissons ; d’une cour intérieure venant après la forge ; du logis, qui consistait en une chambre à coucher meublée d’ordinaire d’un grand lit à baldaquin de serge verte, d’une grande armoire de noyer, d’une table, de quelques chaises, et surmeublée, pour cette nuit, d’un petit lit qu’on m’avait improvisé sur deux chaises, et qu’on avait placé en face du grand. Après cette chambre à coucher venait la cuisine, demeure habituelle d’un gros chat appelé le Docteur, à la grille duquel je faillis un jour laisser un de mes yeux. Enfin, après la cuisine, un petit jardin ombragé de quelques arbres, et encombré de beaucoup de pierres, jardin qui ne rapportait absolument que des orties, auquel on n’avait jamais songé à faire rapporter autre chose, et qui donnait sur la place du Château.
Il résultait de cette disposition que, du moment où la porte de la forge, donnant sur la rue de Soissons, et la porte du jardin, donnant sur la place du Château, étaient fermées, la maison d’habitation, à moins qu’on ne franchit les murs, était inabordable.
J’étais donc resté chez ma cousine Marianne, sans faire aucune difficulté d’y rester. J’aimais aller à la forge, où un garçon, nommé Picard, s’occupait beaucoup de moi. J’y faisais des feux d’artifice avec de la limaille de fer, et les ouvriers, Picard particulièrement, me racontaient des histoires qui me paraissaient fort intéressantes.
Je restai à la forge assez avant dans la soirée ; la forge avait, le soir, des reflets fantastiques et des jeux de lumière et d’ombre qui me plaisaient infiniment. Vers huit heure, ma cousine Marianne vint m’y chercher, me coucha dans le petit lit en face du grand, et je m’endormis de ce bon sommeil que Dieu donne aux enfants, comme la rosée au printemps.
À minuit, je fus réveillé, ou plutôt, nous fûmes réveillés, ma cousine et moi, par un grand coup frappé à la porte. Une veilleuse brûlait sur une table de nuit ; à la lueur de cette veilleuse, je vis ma cousine se soulever sur son lit, très-effrayée, mais sans rien dire.
Personne ne pouvait frapper à cette porte intérieure, puisque les deux autres portes étaient fermées.
Mais, moi qui aujourd’hui frissonne presque en écrivant ces lignes, moi, au contraire, je n’éprouvai aucune peur : je descendis à bas de mon lit et je m’avançai vers la porte.
— Où vas-tu, Alexandre ? me cria ma cousine ; où vas-tu donc ?
— Tu le vois bien, répondis-je tranquillement, je vais ouvrir à papa, qui vient nous dire adieu.
La pauvre fille sauta hors de son lit tout effarée, m’attrapa comme je mettais la main à la serrure, et me recoucha de force dans mon lit.
Je me débattais entre ses bras, criant de toutes mes forces :
— Adieu, papa ! adieu, papa !
Quelque chose de pareil à une haleine expirante passa sur mon visage et me calma.
Cependant je me rendormis avec des larmes plein les yeux et des sanglots plein la gorge.
https://www.lefigaro.fr/politique/je-ne-vais-pas-me-derober-les-ambitions-intactes-de-segolene-royal-pour-2027-20250721
Qu’elle ne se dérobe surtout pas !
À ses débuts, il a fait feu des quatre plumes, avec L’Abyssin (Goncourt du premier roman en 1997) puis Rouge Brésil (Goncourt tout court, en 2001).
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« faire feu des quatre plumes » :une variation brighellienne sur une expression française (aujourd’hui peu courante) ?
« faire feu des quatre fers »
(Vieilli) (Équitation) Produire des étincelles au démarrage rapide d’un cheval[1].
La bande dévala au trot la rue des Petits-Pauvres, laissant Gaby et le cheval en posture de départ, prêts à faire feu des quatre fers. — (Paul Berna, Le cheval sans tête, 1955, réédition Le Livre de Poche, 1980, page 210)
Il serra les dents, claqua des mains et talonna sa monture avec une violence inutile. Le cheval s’élança en faisant feu des quatre fers et quitta la route pour atteindre le sommet de la falaise. — (Poul Anderson, Pas de trêves avec les rois !, 1960, Le Bélial, 2012)
Ajouter un exemple
(Sens figuré) Agir par tous les moyens, faire le maximum[2].
Vous imaginez-vous un Breugnon qui ne sent plus, un Breugnon qui ne crée plus, un Breugnon qui ne rit plus, et qui ne fait plus feu des quatre fers à la fois ? — (Romain Rolland, Colas Breugnon, 1919)
Mme Ancelot et ses filles, même Mariette, firent feu des quatre fers et Johnny eut l’occasion de formuler quelques jugements nuancés et des plus pertinents, quoique à vrai dire, tout comme les dames Lasquin et Ancelot, il ne connût les livres du grand romancier que par des rumeurs de salon. — (Marcel Aymé, Travelingue, Gallimard, Paris, 1941)
Dans le pays, singulièrement encouragée, la droite fait feu des quatre fers. L’École devient son cheval de bataille. Brandissant le sabre et le goupillon, elle rallume la guerre scolaire, […]. — (André Soury, L’envers de l’hémicycle, L’Harmattan, 1995, page 329)
Si, comme Lormier le conjecture, l’expression « faire feu des quatres plumes » est une variation adaptée à la situation (Rufin est écrivain), alors nous devons saluer un exemple de la créativité que l’auteur de « C’est le français qu’on assassine » met au service de la revitalisation de cette langue.
Le dernier Dumas
Parmi les dernières oeuvres de Dumas, La Terreur prussienne (1867).
J’ai eu la curiosité de lire le début sur google livres (il y a apparemment plusieurs volumes).
L’action commence en 1866, à la veille de la guerre entre la Prusse et l’Autriche.
Dumas n’épargne pas ses sarcasmes : » Berlin est comme chacun le sait une de ces villes régulières que leurs fondateurs semblent avoir tirées au cordeau pour en faire les antipodes du pittoresque et les capitales de l’ennui ».
Il note le sentiment anti-français:
» Quiconque n’ a pas voyagé en Prusse ne peut se faire une idée de la haine que les Prussiens professent à notre égard. C’est une espèce de monomanie qui trouble les esprits les plus limpides. On ne devient ministre populaire à Berlin qu’à la condition qu’on laissera entrevoir qu’un jour ou l’autre on déclarera la guerre à la France (…) Cette haine contre la France, haine profonde, invétérée, indestructible, est inhérente au sol, on la sent flotter dans l’ air… »
Comme ce jour, la population attend des nouvelles, elle est très remontée par un discours de Napoléon III qui lui parait agressif, et sur la promenade des Tilleuls (Unter den Linden), des patriotes déclament des poèmes anti-francais dont le Rhin allemand, de Becker (dont Dumas donne le texte entier, comme celui d’un autre poème).
Alors un personnage se permet de siffler le poème, provoquant la stupeur puis la colère de la foule.
C’est évidemment un Français, ainsi décrit :
» On vit alors à une table isolée, un beau jeune homme de vingt cinq à vingt six ans, blond de cheveux, blanc de peau, plutôt délicat que vigoureux, portant la royale et fine moustache de Van Dyck avec lequel il avait quelque ressemblance tant pour le visage que pour le costume. Il tenait à la main un verre de vin de Champagne tiré d’une bouteille fraîchement débouchée. Sans s’inquiéter des intentions malveillantes dont il était l’objet, des regards menaçants qui se fixaient sur lui, des poings qui s’étendaient dans sa direction, il se dressa, mit un pied sur sa chaise, et levant son verre au dessus de sa tête : Vive la France dit il. Et abaissant le verre au niveau de sa bouche, il avala d’un seul trait le vin qu’il contenait »
Le jeune français Bénédict Turpin est pris à partie et après quelques péripéties, un incident détourne l’attention. Un jeune homme a tiré sur le premier ministre, qui passait par là. Ce premier ministre, qui est superficiellement blessé à la main, est le comte de Boesewerk, qu’on va suivre maintenant dans son audience chez le roi pour une leçon de haute politique.
Evidemment Boesewerk est le nom donné par Dumas à Bismarck.
Ainsi de suite.
On remarque une certaine tendance au remplissage bien connue chez Dumas. « un verre de vin de Champagne tiré d’une bouteille fraîchement débouchée » » Et abaissant le verre au niveau de sa bouche, il avala d’un seul trait le vin qu’il contenait »…
Notez la description du Français « type » de l’époque (du moins dans les romans).
@ Dugong
Vous disiez ceci :
« Comme beaucoup de gens de gauche vous ne pouvez pas vous empêcher de vouloir assainir la vide des autres (sans leur consentement) »
A quoi je répondis ceci :
« Vouloir assainir le vide des autres avant d’y déposer du matériel de bonne qualité, c’est la définition même de l’instructionnisme. »
Question : vous, Dugong, instructionniste convaincu, à propos du « consentement » du public que vous vouliez instruire : comment vous y preniez-vous pour conduire à la rivière les ânes qui n’avaient pas soif ? Ou qui ne se rendaient pas compte qu’il fallait qu’ils boivent ?
Les laissiez-vous mourir de déshydratation?
Ou bien les faisiez-vous boire de force ? Et par quels moyens ?
La question s’adresse aussi à tous les enseignants instructionnistes passés ou présents qui hantent ce blog.
Au collège (en fin de carrière) j’ai utilisé sans honte la manipulation affective et psychologique. Façon joueur de flûte.
À son service, « raconter des histoires » afin établir un lien émotionnel unilatéral (j’insiste !) avec eux.
Autour de la science ou du reste, en acceptant de m’impliquer personnellement.
Par exple : Fabriquer une bombe A dans son jardin – Vie et moeurs dans la société Baka (Kirghize, Bamana, …) vues par un voyageur solitaire – Y’a koa dans le ciel – Du cannabis, de son usage le moins délétère (en mode RR) et de ses dangers – Réseaux sociaux, intimité et harcèlement – etc. suivant l’humeur du jour.
Beaucoup de ces enfants n’ont pas eu le bonheur d’entendre raconter des histoires le soir sur le bord du lit, et pour les autres, c’était un retour régressif. Un état un peu hypnotique.
Ils écoutaient avec fascination. Les deux trois irréductibles étaient réduits au silence par le reste de la classe.
Je prenais ensuite l’air consterné, catastrophé : « Vous avez encore réussi à nous faire perdre du temps ! Maintenant, plus un mot et tout le monde concentré. Y’en a pour 10 minutes et on aura réglé la leçon du jour. »
Dans le fond, c’était vrai vues l’indigence des programmes et des exigences !
Obtenir ces dix minutes d’écoute RÉELLEMENT active suffisait largement.
Les trublions pathologiques me craignaient bien trop pour oser aller trop loin. J’ai assez d’expérience de la vie pour savoir taper dans les coins douloureux. Je le faisais devant toute la classe qui jubilait de voir le Momo ou le Kéké se faire détruire. Ils en subissaient bine trop souvent la violence. À la récré : « Oh ! Putain, y t’a mis trop cher Zorglub. Trop la tehon ».
Pas besoin de le faire souvent, sauf en début d’année. Une vague piqure de rappel suffisait ensuite.
Il est, quelques rares fois, resté des gosses totalement hors de contrôle. Ceux-là je les avertissais. « Vous ne finirez pas l’année dans ma classe et vous ne serez pas le premier, demandez aux autres élèves du collège. ». Puis, insidieusement, je les amenais à la faute irréparable. Et là, conseil de discipline, ils étaient soit virés de l’établissement, soit placés dans une autre classe.
Au fil du temps, j’ai construit une réputation de terroriste.
Le plus amusant est, qu’après quelques mois, les mômes me disaient un jour : »M’enfin, z’êtes pas aussi méchant que ce qu’on dit ! ».
Je les convainquais alors d’alimenter la légende, ce qu’il faisaient volontiers. On est cruel à ces âges là : ils jubilaient de savoir leurs potes anxieux à l’idée se retrouver dans ma classe l’année suivante.
Je foutais une paix royale à ceux qui refusaient obstinément de boire mes paroles sans faire chier qui que ce soit. C’est un droit de l’homme !
Tout au plus, de temps à autres, je leur proposais de tenter leur chance. Et je n’hésitais pas, afin de les faire rêver de potentiels triomphes à venir, à leur poser une question de CE2 alors que nous étions en 4ème (mon niveau préféré, celui honni par les collègues. Celui de la poussée hormonale maximale, les plus rigolos des gosses !).
N’ai-je eu que des succès ? Hahaha ! non et largement pas. Mais, quelques-uns, oui …
Eh bien mon cher Zorglub, suivant en cela les critères définis par Dugong,
« Comme beaucoup de gens de gauche vous ne pouvez pas vous empêcher de vouloir assainir la vide des autres (sans leur consentement) »,
je vous range parmi les instructionnistes de gauche.
Bienvenue au club !
Je voulais écrire ça (phrase piquée à Ph. Muray qui qualifiait Eva Joly un peu avant sa claque aux présidentielles et donc la disqualifiait * :
« Comme beaucoup de gens de gauche vous ne pouvez pas vous empêcher de vouloir assainir la vie des autres (sans leur consentement) »
Pas relu et donc foirage.
* vous suivez toujours ?
Je ne suis pas, je précède.
Assainir les vides sanitaires intellectuels de la population, puis y déposer le matos idoine, c’est de l’instructionnisme à l’état pur.
Les pédagols affirment que le cerveau d’un « napprenant » n’est pas une coquille vide qu’il faut remplir.
Cépafo puisqu’on peut aussi y mettre de la merde…
(😊: mention – bis)
Confondre la vie des autres avec le vide des autres, n’est- ce pas présomptueux ( lapsus porteur de sens) ?
Dugong 21 juillet 2025 à 11h46
Putain de tablette !
Et voilà ! JPB s’en prend une fois de plus à l’IA ;
… et en remontant dans le temps :
. « Un ordinateur n’a d’autres intuitions que celles mises à sa disposition. Ce n’est pas lui qui, de la chute d’une pomme, déduirait l’attraction terrestre ».
. « La « Conjecture de Poincaré », a été résolu à ce jour, par un mathématicien en chair et en os… un esprit puissamment original, a refusé la médaille Fields… et le million de dollars promis par l’Institut Clay.
Les Russes et les vrais matheux sont de drôles de gens. »
. « Ce n’est pas l’IA qui vous conseillerait de vitrifier Gaza ou d’éliminer les Juifs du fleuve à la mer ».
En résumé (!) :
« La magie de l’automatisation tue l’effort et la rigueur ».
Vieille illustration : penser à tout ce temps passé * lors d’une ‘recherche’ : se déplacer d’un endroit à l’autre (parfois pas si proche), se repérer, feuilleter les fiches des fichiers des vieilles biblios, lire et relire et re-relire, comparer, réfléchir, passer de la thèse à l’antithèse, jusqu’à la synthèse (!)…
et toussa grâce à vot’ fidèle compagnon, vot’ cerveau !
A force (!) de moins de travail, n’y a plus de travail du tout : car tout vous est craché, servi sur un plateau ; votre fessier, sur chaise (parfois ergonomique !) ou canapé s’étale et s’affaisse ;
vos jambes ne servent plus à grande chose et, last but not least… votre matière grise non plus.
Etrange humain que pourrait être celui du futur avec des neurones très sérieusement atrophiés.
* passé mais en aucun cas perdu ; c’est plutôt tout ce temps de nos jours perdu, uniquement rempli de contenus qu’il a été décidé de vous faire avaler, et plus que jamais bornés ;
et parfois même limités à quelques phrases, consultables sur votre phone, debout (pour changer un peu) sur votre trotttinette (électrique)…
https://www.causeur.fr/l-ia-ou-la-mediocrite-generalisee-313554
… Synthèse (à juste titre, ou pas ?!) –
Le Z’ qui se voudrait lui aussi chasseur sachant chasser ; « entre fauves »… hein !
Le D’ qui se moque des z’univ’ territoriales (cf aussi *).
Lille n’est pas non plus en reste avec la Sardine R. maître de con(f)s en « inégalités sociales et environnementales » (😅)
*
https://www.studyrama.com/formations/choisir-sa-ville-pour-etudier/etudier-a-perigueux/les-formations-universitaires-a-perigueux-104906
Puisque vous en êtes aux pintades, sachez qu’elles ne sont en général pas classifiées dans les fauves.
(😊: mention pour votre laïus de 14h02)
Il semblerait que, selon une vieille légende, certaines pintades seront dentées. Un jour…
J’aurais plutôt dit « le furent » !
Une pintade est un dinosaure comme un autre.
Nouvelles « instructions » données au pied de la Colonne (de Juillet, et qui en a vu bien d’autres – 😁) :
https://x.com/FranceNews24/status/1946645918884741184
Mais votre lien nous envoie Place de la République!
(erreur… monumentale – république-bastille, j’ai fini par mélanger…)
La presse : « Loi Duplomb sur l’agriculture : la pétition dépasse 1,3 million de signatures, la gauche promet de se mobiliser au Parlement »
N’écoutez pas votre écureuil, l’acétamipride c’est très bon * !
* détournement de la pub pour nuts aux noisettes lue par Jean Topart
C’est tout de même ‘achement moins dangereux que les vaccins.
Le Sénat américain a commencé à recueillir des témoignages de victimes des injections
anti-covid (jusque là laissées à elles -mêmes, ignorées).
On sait que peu de médecins (relativement à la population générale) ont été victimes de ces injections. Cela s’explique assez facilement:beaucoup se se sont déclarés auto-vaccinés ou se sont fait faire de faux certificats par des confrères.
Tourt de même,il y a eu des médecins assez ignorants ou imprudents pour se faire injecter.
Voici le témoignage du docteur Sullivan, anesthésiste.
Je souligne deux choses:il a dû se démener pour faire enregister son cas; la maladie dont il souffre aujourd’hui avait été prédite comme conséquence possible de l’injection.
D’ailleurs,comme déjà signalé par Lormier les maladies auto-immunes avaient aussi été prédites, bien avant le début de la campagne d’injection.
https://www.hsgac.senate.gov/wp-content/uploads/Sullivan-Testimony.pdf
I reported my case to VAERS—the Vaccine Adverse Event Reporting System. Most doctors I
know had never heard of it. Fewer understood that it carries mandatory reporting requirements.
I was never taught about VAERS in medical school. I’m told it still isn’t.
Eventually, VAERS collected my medical records. I expected to hear from the FDA or CDC. I never did. I believed in the system. I believed I would be heard. When I wasn’t, I channeled that disbelief into collaborating with The BMJ on a report about the system’s failures. What I learned is chilling: if you are harmed, you’re on your own.
In researching my condition I found the Georgetown scientist who predicted my specific problem. The very same month of the vaccine rollout he warned that spike protein exposure—whether from the virus or the vaccine—could harm the blood vessels in the lungs and placenta.
Autres témoignages,y compris vidéo
Permanent Subcommittee on Investigations
Voices of the Vaccine Injured
Date: July 15, 2025
Time: 3:00pm
Location: Senate Hart Building, SH-216
https://www.hsgac.senate.gov/subcommittees/investigations/hearings/voices-of-the-vaccine-injured/
https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2025/07/09/pourquoi-les-hommes-sont-plus-susceptibles-de-penser-pouvoir-faire-atterrir-un-avion-tout-seuls-que-les-femmes_6620088_4355770.html
Parce qu’ils pissent plus loin.
On attend avec impatiences quelques liens vers des vidéos explicites issues des sites les plus abjects du web.
Qui s’y colle ?
Illustration avec Air India… Boeing n’est pas le seul à avoir un p’tit coup dans l’aile –
Récemment lu :
« trois Rafale, un Mirage 2000 et un Su-30MKI indiens ont été abattus par des J-10C, les avions de chasse de fabrication chinoise de l’armée pakistanaise, dans la nuit du 6 au 7 mai. »
Infox ou pas, en vérité je vous le dis, on est très loin d’en avoir fini avec les Xi !
… Plutôt qu’un p’tit coup, bientôt un gros coup dans l’aile ?
Avec l’acétamipride, risque, entre autre, de dysfonction érectile.
Et de mal en pis, possible fin de la pride, et de c’est nous qu’on pisse le plus loin !
(j’ai choisi d’éviter le du plomb dans l’aile – on ne sait jamais… 😁)
Le Mossad veut assassiner l’équipage du nouveau bateau pour Gaza.
En effet on leur a notamment livré de l’eau avec l’inscription produit chimique ( !) et l’un des membres de l’équipage a ete brûlé quand l’eau a éclabousse.
Peut être un coup de la FNSA plus que du Mossad ?
Cf video de l’insoumission, la députée Cathala
https://youtube.com/shorts/meWbK9SfOGI?si=lftLixmI2rKzsgMd
Aïe, aïe, aïe ! Alertez les bébés ! Non je me trompe, Cramon & co !
Et puis quoi encore ! Tu l’as dans l’os, carabosse !