Amedeo Modigliani (1884-1920, le Grand nu, 1917

C’était en 2004. Je dirigeais en ce temps-là, avec mon ami Michel D***, une collection intitulée Classiques & Contemporains — des textes romanesques intégraux, avec un dossier pédagogique censé faciliter l’entrée en littérature. Après avoir réalisé nous-mêmes les premiers volumes, nous avons cherché parmi nos amis, puis les amis de nos amis, puis un plus loin, des profs de bonne tenue susceptible de rédiger une trentaine de pages d’exercices divers.
C’est ainsi que j’entrai en relations avec N***, dont j’ignorais tout.

J’habitais l’Hérault, elle vivait à Paris, je pris un TGV pour la rencontrer, rien ne valant l’expertise de visu.
Nous nous étions donné rendez-vous à la Closerie des Lilas, vers 5 heures du soir, je suis arrivé avant elle, mais je l’ai reconnue sans jamais l’avoir vue, quand elle a écarté le rideau pour entrer. Longue liane souple, un vrai Modigliani en ballerines de danseuse — ou grande fille qui ne veut pas prendre le risque d’humilier le monsieur inconnu en mettant des talons, si jamais il se trouvait plus petit qu’elle.
Je dis Modigliani parce qu’elle m’a immédiatement fait penser à ce roman de Philip Roth, La Bête qui meurt (The Dying Animal, 2001), que je venais de lire in english in the text, où le narrateur compare l’héroïne à un tableau du maître italien : « … la tige flexible de cette taille, l’ampleur de ces hanches, le joli galbe de ces cuisses, le triangle de flamme de la toison qui marque la fente — ce nu typique de Modigliani, jeune fille de rêve, longiligne, accessible, qu’il peignait rituellement… » La plupart des éditions de poche utilisent le Grand nu de Modigliano pour illustrer la couverture. Et il y avait de ça…

Expliquer le travail fut l’affaire d’un quart d’heure — elle comprenait vite. Puis nous dérivâmes sur le décor environnant : je lui racontai le banquet Saint-Pol-Roux, organisé à la Closerie le 2 juillet 1925 par les jeunes surréalistes en l’honneur du poète breton. La fête avait dégénéré très vite : Rachilde, femme de Lettres qui lança la mode du transgenre bien avant que les godelureaux contemporains s’en emparent (lisez donc Monsieur Vénus, récemment réédité en Folio avec son complément obligé Mademoiselle Adonis), avait répondu le jour même à une enquête de Paris-Soir titrée « Un Français peut-il aujourd’hui épouser une Allemande ? » Négatif, bien sûr. Scandale pour les surréalistes, qui comptaient Max Ernst dans leurs rangs. On en vint aux mains, d’aucuns s’accrochèrent aux lustres, la maréchaussée vint réconcilier tout ce beau monde à grands renforts de semelles à clous et embarqua au commissariat ceux qui tenaient encore debout.
Enorme scandale. Breton et ses amis, qui s’étaient fait remarquer quelques mois auparavant en insultant le cadavre d’Anatole France, étaient lancés…

Une agrégée de Lettres est toujours sensible à de telles anecdotes bien racontées. Après tout, j’avais écrit pour Découvertes / Gallimard une histoire du surréalisme en 1991, pour le compte de mon ami Jean-Luc Rispail, vrai spécialiste de Breton qu’un virus à la mode avait rendu aveugle et qui signa le livre après se l’être fait lire, et peu avant de mourir.
Nous discutâmes jusqu’à l’heure du dîner : nous sommes sortis dans la nuit descendante, nous avons fait deux cents mètres et nous avons jeté notre dévolu sur le Bar à huîtres, un peu plus bas sur le boulevard Montparnasse (il a fermé en 2020, encore un. morceau du passé qui s’effrite).
Nous savions déjà, à ce moment-là, comment la soirée finirait.

Deux ans plus tard — deux ans de vraie passion —, nous nous sommes retrouvés au Mont Saint-Michel, où j’enregistrais une émission. Ce fut notre ultime nuit, et comme la toute première fois, je la passais en bonne partie enfoncé dans ses reins, comme on dit quand on veut éviter de parler de sodomie.
« Pourquoi ce soir ? demanda-t-elle, cela fait si longtemps que vous ne m’avez plus… »
Oui, nous nous vouvoyions.
Et c’est vrai : alors même qu’elle était adepte enthousiaste de la chose, j’y avais renoncé — parce qu’elle avait le casse-noisettes, et ça, messieurs, c’est irremplaçable.

Pour celles et ceux qui ne savent pas, le casse-noisettes est l’appellation contrôlée des vagins capables de se contracter spasmodiquement, afin de mieux serrer les queues qui se hasardent dans le défilé des Thermopyles. Comme avec une main. Une sensation irrépressible, les Chinoises paraît-il y sont expertes. Et comme dit le poète anonyme :
« Je possède l’art du casse-noisette,
Qui ferait jouir un nœud de granit. »

N*** avait à peine trente ans (bon sang, elle en a un peu plus de cinquante à présent — et moi, où suis-je…), elle n’avait jamais eu d’enfant, et je doute qu’elle se soit entraînée, comme dans les rééducations post-accouchement, à faire le demi-pont et autres exercices visant à remuscler le sphincter afin de revenir sur le marché du désir. Chez elle, c’était naturel. Pas hystérique — sinon, elle n’aurait jamais relâché. Juste un don. Un con prégnant.

J’en garde un souvenir ému. Quand j’en avais le loisir, je revenais à Paris, et la retrouvais dans ce petit trois-pièces de la rue Daguerre, juste au-dessus du marché. Le reste du temps, nous correspondions par mail — j’ai gardé les deux cents pages de correspondance fiévreuse échangée alors.
Ce qui avait commencé par une sodomie du soir, espoir, s’acheva donc sur une sodomie du matin chagrin. Au retour du Mont Saint-Michel, nous eûmes une longue conversation, une bonne partie de la nuit, en arpentant les trottoirs du XIVe arrondissement. « Nous ne pouvons vivre ensemble, m’expliqua-t-elle, vous n’êtes pas assez riche… » Les femmes les plus amoureuses gardent, dans les moments de désespoir, un sens aigu des réalités, ce qui les distingue des hommes, qui ignorent le réel, même dans la plus futile amourette.

L’année suivante, j’écrivis La Fabrique du crétin. Puis la suite…
Et aujourd’hui, ces miettes de souvenirs.

Jean-Paul Brighelli

277 commentaires

  1. Agrégée de Lettres, qui pige au quart de tour,
    qui écrit évidemment bien et,
    évidemment, vingt ans de moins que le grand bavard –
    jamais avare d’époustouflantes anecdotes –
    et en plus une vraie casse-noisette –
    et donc, en suce, deux lignes de poésie éro(s)tique. *

    Décor montparnassien : Modigliani, la Closerie, l’ex Bar à huitres, le Mont Saint-Michel, pour finir rue Daguerre.

    JPB, ou l’art du con (et pas que), comme du conte (et légendes et illustrations)… et donc, comme tout conte, habilité à être… « radoté » !

    * le dico érotique « moderne » (1868) ne manque pas de charme

    https://fr.wikisource.org/wiki/Dictionnaire_%C3%A9rotique_moderne/

  2. « Nous ne pouvons vivre ensemble, m’expliqua-t-elle, vous n’êtes pas assez riche… »

    Si elle refusait ses avances sans consommation aucune, Merteuil ne se serait pas abaissée à lui faire en reproche ce détail matériel et tellement vulgos. Non, c’était pour une autre raison…

    • (Ahhh, il se pause en victime, je lui en rajoute une couche avec une vraie raison de chouiner !)

    • Mesquinerie et petitesse (suite) :
      À partir de combien de salaire par mois est-on riche pour une agrégée issue de la classe moyenne ou bourgeoise ?
      6 000 ?
      Consolez-vous Brighelli, elle au moins, et potentiellement contrairement à d’autres, ne vous aura pas apprécié pour cet argent que vous n’aviez pas mais pour votre crac boum hue.

      • « apprécié » pour son « crac boum hue » ?!
        C’est vous qui le dites Gégé ; rien n’est moins sûr !

        • Et… après coup(s), il s’est donc appliqué à écrire… : « l’année suivante j’écrivais « La fabrique du crétin »
          Peut-on y voir un lien de cause à effet ?

        • (La Polony s’est entichée d’un autre, bon aux fourneaux – enfin on présume – et supposément plus pépère, et d’une famille tendance Bcbg).

      • Peut-être a-t-elle anticipé, avec beaucoup de bon sens, les quatre ou cinq pensions alimentaires, plus la rente compensatoire qui allait de soi qu’il aurait à verser, un montant à soustraire d’un salaire qui n’était pas non plus mirobolant. Elle a eu parfaitement raison de lui rappeler que l’amour et l’eau fraîche ne dure que trois ans, contrairement à la décision d’un JAF qui s’applique jusqu’à la majorité des enfants ou jusqu’à qu’il soient en mesure de s’assumer. Lui en a conclu qu’il n’était pas suffisamment riche aux de cette belle quand la raison lui expliquait qu’il n’avait pas les moyens de divorcer.

  3. On attend toujours la réponse de Couille-molle-Lormier… qu’on se marre un peu !

  4. Revenons à nos moutons.

    Face 1 : « dans tous les domaines, les meilleurs sont toujours modestes, chacun le sait, et ça se vérifie tous les jours »
    Face 2 : « dans le domaine de la lucidité et des croyances, je suis plus intelligent que Laurent Lafforgue »

    Il y a vraiment de ces abrutis dans ce bas monde…

    • Quelle obstination à endurer horions et humiliations, sans espoir que cela ne cesse ou que quiconque ici ne vienne à sa rescousse, trop heureux d’assister au spectacle d’un massacre que pour ma part je trouve affligeant !

      • Même pas 25 ans, et déjà incapable d’autre chose que radoter…Triste.
        Pervers narcissique dangereux pour les autres comme pour lui-même.
        Espoir de guérison ? Infime, mais pas exclu.
        Pour cela, surmonter sa grottophobie et aller à Lourdes en compagnie de Laurent Lafforgue pour prier avec lui la pionnière de la PMA sans contact.
        En cas de succès (l’auto-suggestion, ça peut marcher), possibilité de revenir de Lourdes un peu moins con.
        Tous nos vœux vous accompagnent.

        • D’habitude vous vous barrez pendant un mois quand vous sort cette réplique… Vous vous souvenez ? La petite crise de délire ? Vous êtes tellement bouffi d’orgueil que lorsqu’un contributeur a évoqué une banalité – votre humiliation permanente – vous avez dû échafauder une théorie invraisemblable à base de forces occultes complotant contre vous par comptes multiples…

          En matière de délire, vous n’avez rien à envier à Lafforgue – qui, lui, n’a pas besoin de se rassurer.

          • Même Psychologie Magazine n’oserait pas sortir de pareilles énormités.
            Triste.
            L’ENS, l’agrégation, le doctorat, tout le toutim académique pour en arriver à……ÇA ????

    • « Sachez (…) que je suis moi-même allé plusieurs fois à Lourdes, jamais encore comme souffrant, mais comme pèlerin. La dernière fois, cet été, je suis venu prier la Vierge Marie d’intercéder auprès de son Fils, mon Seigneur et mon Dieu, tout particulièrement en faveur de l’école. »
      Signé Laurent Lafforgue.
      A la lecture de ces quelques lignes, se sentir plus intelligent que l’auteur de cette citation, se sentir plus lucide que lui, moins naïvement susceptible de croire aux contes pour enfants et autres fariboles que les religions voudraient nous faire avaler, me paraît tout à fait légitime.
      Je ressortirai cette citation autant de fois que nécessaire, pour que chacun puisse bien en peser les termes exacts et juger sur pièces.

      • « se sentir plus intelligent que l’auteur de cette citation […] me paraît tout à fait légitime »

        C’est un peu le problème : se sentir…

        Face 1 : « dans tous les domaines, les meilleurs sont toujours modestes, chacun le sait, et ça se vérifie tous les jours »
        Face 2 : « dans le domaine de la lucidité et des croyances, je suis plus intelligent que Laurent Lafforgue »

        • Même pas 25 ans, et déjà incapable d’autre chose que radoter…Triste.
          Pervers narcissique dangereux pour les autres comme pour lui-même.

  5. Gégé : la « Polony story », un conte en mode JPB, toussa parce que le maestro est en froid avec « Marianne »… (?!) –
    Perico(lo), 15 ans de plus qu’elle, adipeux, etc… mais brouzoufé ; après une seule année au sein de l’EN, la Polony visait à faire carrière…

    • C’était un joke à l’adresse de Sansèv’ qui s’évertue à jouer les mortes.

      Pas sûr que Perico fut bordé à l’époque de leur rencontre ; l’homme est sympathique, cultivé doué de ses mains ^^.
      Il est petit, elle est grande (deux cm de plus que moi). Et je connais bien cette folie qui saisit « les petits » lorsqu’ils croisent » les grandes ». Ce ne sont pas les plus mauvais en baratin.

      • Et surtout, ce qu’il y a de chouette avec les nains c’est qu’ils peuvent vous lécher les seins quand il vous font l’amour. Hein, Papy !

    • Mais quel rapport entre mon conte et Polony ? Nous ne nous sommes rencontrés que vers 2010…
      Ah, c’est à cause du N*** ? Mais il y a plusieurs prénoms qui commencent par N — Nathalie, par exemple. Comme dans la chanson de Bécaud.

      • Mais il y a plusieurs prénoms qui commencent par N — Nathalie, par exemple.
        Ou Najat…

  6. Bon, lui met-on vraiment le moral à zéro ?
    Ok, j’y vais.

    Jean-Paul,
    Elle a gardé sa particularité qui fit vos délices après ses grossesses.

  7. Il y a peu, il nous expliquait en long et en large qu’il avait enfin retrouver l’amour, que cette fois c’était la « bonne »…

    La pauvre.

  8. Citez-moi UN domaine où Josip n’est pas totalement incompétent ? À part le ressentiment…

    • Même pas 25 ans, et déjà incapable d’autre chose que radoter…
      Triste.
      L’ENS, l’agrégation, le doctorat, tout le toutim académique pour en arriver à……ÇA ????

  9. « les Chinoises paraît-il y sont expertes »
    Ah !? Ma Bingbing pourtant originaire de Hong Kong ne l’a jamais pratiqué sur moi, et j’aime autant.
    Quand elle a envie de baiser tranquille elle me sussurre du Voulzy à l’oreille:

    Mais pour bien la journée dormir..♫
    Faudrait toute la nuit du plaisir..♬
    J’ai le cœur grenadine, oh..♬
    J’ai le cœur grenadine, oh..♫

    Moi je lui fredonne le pas de deux de Casse-Noisette.
    Je sais pas si t’as le cœur grenadine, ma petite fée Dragée, mais ce qui est sûr c’est que tu vas avoir ton uc sirop d’Orgeat, que je lui dis en la prenant à la russe:
    https://www.youtube.com/watch?v=uAu3cJTGrLQ
    (À 6:06)

  10. (bon sang, elle en a un peu plus de cinquante à présent — et moi, où suis-je…)

    Tiens Jean-Paul, pour vous saper un peu plus le moral, écoutez cette reprise de la chanson des vieux amants par le Fox-Terrier:
    https://www.youtube.com/watch?v=7zp7tHh6h28
    Moins fiévreux que Brel mais tellement moins chiant.

  11. Le braquemard noué, genre clébards, le temps que femelle se détende *, ça ne fait pas rêver.

    https://static.toutoupourlechien.com/2020/04/chiens-colles.jpg

    On peut meubler en faisant causette mais on s’est souvent déjà beaucoup dit en préliminaire. Un jeu vidéo mais sans con sole ? Griller des clopes ? Remettre le couvert, le vit pris ? Paramétrer son déconnophone ? Lire l’intégralité des articles du Vespéral ?

  12. L’homme-aux-mille-pseudos (que je nommerai ici, MP, Multi-Pseudonymé) n’a jamais fait l’objet d’une psychanalyse sauvage et drôlatique, et ce pour une raison simple : MP est un livre ouvert, et l’analyse ne révélerait rien de plus que ce que les posts de MP eux-mêmes font clairement apparaître en première instance, au premier degré.
    Toutefois il m’a paru intéressant de commenter quelques phénomènes récents ou plus anciens, qui peuvent alimenter l’analyse. Voici donc :

    Les messages de MP sont toujours « en réaction » à ce qu’aura écrit tel ou tel. MP ne produit jamais rien, ne construit jamais rien. Il « réagit à… ». Il est le Censeur, la Censure. Faute de pouvoir produire, il prétend corriger – à tous les sens du terme : il conçoit ce forum comme une maison de correction.
    Le maître-mot de tout cela est frustration.
    Frustration inévitable: il est quasiment anorgasmique. Alors il compense par la parole : c’est s’en prendre verbalement à autrui (notamment par l’invective et l’insulte) qui le fait jouir, et il revient sans arrêt à cette pratique (sadienne?) de l’invective et de l’insulte. C’est alors le syndrome du disque vinyle rayé, de la répétition ad libitum du même message, du performatif permanent : dire, c’est faire. Dire, c’est compenser ce qu’on ne peut pas faire, ce qu’on ne pourra sans doute jamais faire. Dire le nombre de ses conquêtes féminines ou se vanter de ses performances horizontales, ça n’est pas seulement faire preuve d’un virilisme triomphant, c’est surtout compenser la frustration qui ronge, qui ronge lentement mais sûrement, et qui génère de la souffrance psychique qui, dans le meilleur des cas, débouchera sur une psycho-analyse devenue nécessaire pour mettre fin à l’invivable, à l’asphyxie.

    « Dans le meilleur des cas », disais-je. Car il faut aussi envisager des sorties de crise par le bas. On se souvient peut-être d’un récit ancien de MP où il racontait avoir été, dans le RER B qui lui servait de corpus pour analyse géopolitique, interpellé de façon peu civile par un homme ivre à la peau très sombre. Et MP narrait sa frustration de n’avoir pas eu le courage de passer à l’affrontement physique. Frustration encore et toujours, générée par ce moment de lâcheté, et frustration qui ne peut que jouer un rôle décisif dans les choix politiques des sympathisants de l’extrême-droite (stigmatisation de l’immigration, « Chacun chez soi », qui fut d’ailleurs un des pseudos choisis par MP), comme d’innombrables études l’ont montré.
    Accompagner MP et le soulager de la souffrance psychique qui le ronge, c’est évidemment le rôle qu’aura son psychanalyste le jour où, inévitablement, MP voudra mettre fin à l’asphyxie. En attendant cette échéance, il est évident qu’aux yeux de MP, c’est JG qui a ce statut d’analyste transitoire, car JG est, parmi les intervenants de ce forum, le seul à manifester un peu d’intérêt pour ce qu’il dit. Et naturellement, inévitablement, se produit le mécanisme du transfert, où la relation à l’analyste devient obsessionnelle, où l’amour devient haine, où la haine devient amour.
    Merci de votre attention.

    • Brillant et limpide, comme toujours.

      « JG est, parmi les intervenants de ce forum, le seul à manifester un peu d’intérêt pour ce qu’il dit. »

      L’absence globale de réaction à sa diarrhée verbale conforte sa frustration et le plonge dans le désarroi. En contrepoint, JG rebondit sans fin et sans lassitude et lui laisse espérer qu’enfin le Monde Entier finisse par s’intéresser à lui.
      Lorsque cet espoir sera durablement insatisfait, MP plongera peut-être dans un trouble suffisant pour qu’il s’abandonne à une catharsis libératoire ?

      Pour ceux (?) qui voudraient du bien à MP, persévérez, c’est la seule thérapie possible.

      Je note que ses fixations obsessionnelles ont changé d’objet.
      Antisémitisme et racisme ont laissé place à des sujets plus légers. MP observa qu’il était vain d’atteindre l’attention du commentariat par l’abjection. Il tente désormais de le faire abordant des thématiques plus consensuelles même si le registre de ses interventions est immuable.

      • « L’absence globale de réaction à sa diarrhée verbale conforte sa frustration et le plonge dans le désarroi. »

        Joli transfert ! Vous avez menacé au moins trois fois de partir de ce blog si tel ou tel ne s’exécutait pas. Résultat ? Silence radio à chaque fois. Ça nous en a tous touché une sans faire bouger l’autre. Et pourtant vous êtes revenu, chaque fois… Alors ne venez pas jouer les forts, Zorglub !

        • Citation explicite ?

          – La menace ne fait pas partie de mon registre.
          – Je n’ai jamais envisagé de « quitter » ce lieu, mais d’espacer mes visites et mes interventions. Elles furent un peu compulsives il y a 10 ou 15 ans (mais, qu’en savez-vous ?), puis moins fréquentes et, au final, rares. Chacun confirmera.
          – J’ai assurément regretté les temps anciens durant lesquels, même si nous nous livrions à de belles empoignades, chacun restait courtois. En sus, le sujet de l’école me passionne plus que la linguistique ou vos délires antisémites ou racistes.

    • « L’homme-aux-mille-pseudos (que je nommerai ici, MP, Multi-Pseudonymé) n’a jamais fait l’objet d’une psychanalyse sauvage et drôlatique »

      Josip perd la boule. Il ne se souvient plus de ce qu’il a fait il y a deux semaines…

      • Je n’ai jamais consacré de véritable psychanalyse-sauvage-et-drôlatique à votre cas. J’ai il y a peu consacré une brève analyse à la relation fils-père MP/JG. C’est tout à fait différent.
        Aujourd’hui, il s’agit d’un additif privilégiant un autre angle.
        Merci de votre attention.

        • « un additif »

          Encore une substantivation grotesque ! « Addition », « complément », « annexe », « nouveau tome »… ça ne faisait sans doute pas assez toc-toc (quel grand homme, ce Lordon).

    • « Faute de pouvoir produire, il prétend corriger – à tous les sens du terme : il conçoit ce forum comme une maison de correction »

      Et j’ai du travail avec les demeurés de votre espèce !

    • « Et MP narrait sa frustration de n’avoir pas eu le courage de passer à l’affrontement physique. »

      La honte, pas la frustration ! Ce sont deux sentiments différents. C’est la honte qui vous a poussé à fuir après votre petite crise de délire publique (dont nous commémorerons demain les deux mois ; j’ai prévu une petite cérémonie d’hommage, très sobre, en mémoire de votre dignité traîtreusement assassinée par un dénommé Zorglub ce terrible jour de mars). Mais c’est la frustration qui vous pousse à ramener votre fraise athéiste dès qu’il est question de Lafforgue et des mathématiques. Deux sentiments différents.

    • « En attendant cette échéance, il est évident qu’aux yeux de MP, c’est JG qui a ce statut d’analyste transitoire, car JG est, parmi les intervenants de ce forum, le seul à manifester un peu d’intérêt pour ce qu’il dit. »

      Vos plus fervents admirateurs se souviennent non seulement de vos départs dé-fi-ni-tifs de Bd mais aussi de votre départ partiel. Vous aviez un jour juré devant saint Brighelli que, puisque Fregoli vous avait une nouvelle fois fait subir un massacre (spectacle que je trouve personnellement affligeant !), on ne vous y reprendrez plus : fini, vous ignoreriez purement et simplement Fregoli. Il avait naturellement gloussé : « ça ne tiendra pas quinze jours ». Erreur : ça a tenu une semaine !

  13. Maintenant assez parlé de moi (que d’honneurs !), revenons à nos moutons :

    « dans tous les domaines, les meilleurs sont toujours modestes, chacun le sait, et ça se vérifie tous les jours »
    « dans le domaine de la lucidité et des croyances, je suis plus intelligent que Laurent Lafforgue »

    Que dire ? Les mots manquent !

    • « Maintenant assez parlé de moi ».
      Comme si un autre sujet vous passionnait …
      Quel que soit le sujet, au fond, c’est toujours de vous dont vous parlez en intertexte.

      (De ma part, il en est de même, mais je le reconnais volontiers, sans fierté ni honte).

  14. Mais il bosse quand MP ?
    N’a-t-il pas une vie en dehors de sa diarrhée verbale chronique ?
    Sévit-il ailleurs ou avons-nous l’auguste exclusivité de sa pollution numérique ?

    • Eh bien voilà comment on mouche quelqu’un ! En deux mots. C’est quand même beaucoup plus drôle que le pavé du frustré ou la fausse ingénuité recuite du vrai demeuré.

  15. Citation ?

    Et je ne lâcherai pas cette antienne avant que vous cédiez.
    J’interromprai les travaux en cours chaque heure afin de la chantonner (quoi qu’il en coûte, hahaha).

      • Je vois mal en quoi cette remarque est une « atteinte à la dignité » d’autrui, d’autant moins en ces lieux et sur ce sujet.

        • Ce n’est tellement pas un attentat à la dignité de Josip que le premier concerné est allé imaginer que Fregoli a emprunté votre pseudo pour expliquer la soudaineté de cette attaque complètement gratuite.

          Quand bien même elle relèverait de la maladresse (ce qui était mon hypothèse de départ), elle prouve que vous n’en avez rien à foutre des autres. Mais pas d’une manière égocentrée ou détachée du monde (comme vous le voudrie), plutôt d’une manière ou bien perverse, ou bien psychopathique. Quand en plus vous jouez l’ingénuité, vous êtes répugnant.

          • Je me laisse aller à la facilité : hôpital – charité.
            (et je parle de psychopathie ou de perversité)

            « J’ai un boulot, moi ».
            J’espère que vous en aurez durablement un. Idéalement grassement rémunéré, afin de cotiser suffisamment pour payer nos confortables retraites.

          • Bon, je vous laisse, je n’ai par chance pas « un boulot », mais « une vie ».

          • « Je me laisse aller à la facilité : hôpital – charité. (et je parle de psychopathie ou de perversité) »

            Mais je ne joue pas l’ingénuité dans le même temps ! Esthétiquement (et peut-être moralement), ça fait toute la différence.

            « Idéalement grassement rémunéré, afin de cotiser suffisamment pour payer nos confortables retraites. »

            Ok boomer frustré !

        • Quand j’ai lu pour la première fois votre attaque, j’ai sincèrement éprouvé de la peine pour Josip (et je l’ai écrit d’ailleurs), tellement elle était violente, soudaine et gratuite.

          Josip et moi, nous nous envoyons des horreurs assez régulièrement (moi plus que lui d’ailleurs) mais il y a comme un contrat tacite entre nous (avec certaines clauses minimales de bon sens : ne pas employer le pseudo de l’autre, ne pas attaquer en période de trêve, etc.). L’état de belligérance est acté. À l’inverse, votre post a été comme une attaque sans déclaration de guerre préalable. C’était un acte déloyal, une perfidie contraire à toutes les lois de la guerre et au droit des gens. Vous êtes répugnant.

    • Le courant est nezenmoins passé entre lui (63 ans), et elle (38 ans)… elle qui veille sur lui et sur leur rejetonne (la pauvrette !)

  16. Comment dit-on « casse-noisette » (je parle de CE casse-noisette) en anglais ?

    il semblerait que cela se dise « pompoir » (? peu courant) ou « Singapore grip ».

    Pompoir n’aurait rien à voir avec « pomper » mais viendrait de Pahmpur, nom d’une ancienne cité de l’Inde (hum, hum)

    Et en sanscrit ? Vadavaka” (the Mare’s Trick) (le truc,ou tour de la jument).

    Et en russe ? Et en serbo-croate ?

    https://submrs.com/pompoir-the-mares-trick-a-womans-sexual-technique/

      • WTH,
        Singapore sling le cocktail suranné, et assez dégueulasse, ou le film déjanté?

        • Pas vu le film – (ça m’a juste rappelé la liste des cocktails – Harry’s bar – il y a belle lurette, et qui m’avait bien fait rigoler, tout comme « between the sheets », etc…)

  17. « Une sensation irrépressible, les Chinoises paraît-il y sont expertes. »

    On a dit de Walis Simpson qu’elle pratiquait le casse-noisette sur Edward VIII et que pour rien au monde il n’aurait renoncé à ce plaisir… On a dit aussi qu’elle avait appris la technique dans un (ou des) bordels chinois… On a dit beaucoup de choses. Allez savoir.

    • On le disait aussi de Louise de La Vallière, arguant du fait que sa boiterie lui conférait dans la chatte des pouvoirs spéciaux — seule façon d’expliquer que le roi soit tombé amoureux d’une fille pas très jolie et de très petite noblesse.

      • Pff…
         » Sainte-Beuve estime que, des trois plus célèbres favorites de Louis XIV, c’est elle « de beaucoup la plus intéressante, la seule vraiment intéressante en elle-même. » Elle symbolisait l’« amante parfaite », celle qui aime pour aimer, sans orgueil ni caprice, sans ambition ni vanité, et dont la sensibilité ne cache pas la fermeté de cœur. » Wiki

        Doit-on s’étonner que ces vertus vous dépassent, vous en touchent une sans faire bouger l’autre, quand vous nous con-fessiez que votre dernier souhait serait de pouvoir palper un cul avant votre ultime moment ?

      • C’est ici la case qui vous manque pour être un immense écrivain, Brighelli.

      • Vous n’êtes tombé que sur des étoiles de mer ou quoi ? Les grandes baiseuses glanées en boîte libertines ne seraient donc pas les plus expertes ?
        Ce n’est pas une particularité, le sphincter est un muscle !

      • À trop manger de viandes, le goinfre ne sent plus le goût d’aucune…

        Hideux, vraiment hideux. Même le carabin dans ses pires délires a plus d’esprit et de finesse.

      • Il ne pige pas, l’a pas compris. Bah quoi, une meuf c’est un cul et une agrégation au minimum…
        L’a pas compris pourquoi il ne serait jamais un Sainte-Beuve mais Jean-Paul-moi-je pense faire partie de l’Elite à Klauss, « Ch’ui de la bande ! »

        Tu m’étonnes que ce petit monde va se vautrer…

  18. Dans le cas qui nous occupe, la meuf est parvenue à contrôler son muscle pubo-coccygien.

    Elle pratique le casse-noisette quand elle veut;cette maîtrise de ce muscle n’est pas donnée à tout le monde.

    En revanche, tout le monde (ou presque) peut contracter à volonté son sphincter anal.

    Il faudrait que Dugong nous en dise plus sur ses enkhulationnements de Pierre Driout;ce dernier s’était vanté d’être très habile à traire les bites.

    Les homosexuels britanniques parlent bien de « milking » pour décrire ce type de rapport où la jouissance n’est pas provoquée par les mouvements du pénis dans le trou de balle du récipiendaire mais bien par les contractions anales de celui-ci.

    Le Maestro pratiquait aussi la sodomie sur sa co-auteur; en quoi les sensations différaient-elles ?

    (Rapports hétéro-sexuels:on parle aussi de « milking »;c’est différent:pas de pénétration de la femme par l’homme; la femme cherche à extraire le maximum de sperme de son partenaire;pour ce faire, elle lui enfonce quelque chose dans l’anus -son doigt par exemple-tout en le branlant, et le stimule ainsi.)

    Tout ce lexique,riche, est passionnant; que « milking »fasse référence à deux pratiques différentes selon qu’il s’agit de rapport homo ou hétéro-sexuel me falbbergaste

    • « Driout s’était vanté d’être très habile à traire les bites. »

      Pas la mienne en tout cas. Elle est d’ailleurs reconnue indemne de duritoculose.

  19. C’était en 2004.

    C’était…

    C’était pendant l’horreur d’une profonde nuit.

    C’était…

  20. Vous savez ce qu’elle vous dit La Vallière ?

    Pedzouille vous êtes et pedzouille vous resterez tout normalien que vous êtes.

  21. « Sodomie du soir, espoir; sodomie du matin, chagrin »: avec ça, JPB a fait ma journée…
    Variantes:
    -fellation du soir, espoir; fellation du matin, Chevrotin!
    -cunilingus du soir, espoir; cunilingus du matin, air marin!

  22. « …j’ai gardé les deux cents pages de correspondance fiévreuse échangée alors. »

    De quoi tirer un roman par lettres (à condition que Madame Casse-noisette accepte).

  23. « Quand j’en avais le loisir, je revenais à Paris, et la retrouvais dans ce petit trois-pièces de la rue Daguerre, juste au-dessus du marché. Le reste du temps, nous correspondions par mail — j’ai gardé les deux cents pages de correspondance fiévreuse échangée alors. »
    __________________________________________________________________________

    Il y a beaucoup de différences entre la version d’aujourd’hui et la précédente.

    Lormier en note deux.

    La précédente version de l’aventure de la rue Daguerre ne laissait absolument pas supposer qu’il ait pu y avoir une suite. Le casse-noisette,élément capital, n’était pas mentionné.

    Et, dans la bibliothèque de la dame se trouvaient plusieurs titres de romans de gare ou à l’eau de rose…en tout cas pas le genre de livres qu’on s’attend à trouver chez une agrégée des lettres à qui on confie l’écriture de textes.

  24. « …je … la retrouvais dans ce petit trois-pièces de la rue Daguerre… »

    Note de Lagarde et Michard:

    En ce temps-là,une jeune agrégée des lettres (trente ans à peine) pouvait se loger à Paris,dans le 14ième, et pas dans une « studette », mais dans un trois-pièces.

    NB Aujourd’hui son salaire entier ne paierait pas le loyer. Quartier bobo: un jour, j’y ai vu Krivine en train de déjeuner.

  25. WTH 29 mai 2024 At 19h35
    Et… après coup(s), il s’est donc appliqué à écrire… : « l’année suivante j’écrivais « La fabrique du crétin »
    Peut-on y voir un lien de cause à effet ?

    Je ne sais pas.
    Pourquoi cette information en fin de billet ?

    La fabrique du crétin a été un grand succès et a rapporté pas mal de fric au Maestro (assez vite dilapidé, malheureusement:terrain ,chevaux, pensions alimentaires…)

    Au retour du Mont Saint-Michel, nous eûmes une longue conversation, une bonne partie de la nuit, en arpentant les trottoirs du XIVe arrondissement. « Nous ne pouvons vivre ensemble, m’expliqua-t-elle, vous n’êtes pas assez riche… »

    Donc l’argent gagné avec ce titre à succès ne suffisait pas; trop vite dilapidé ?

    Quel heureux homme a pu être jugé assez riche pour que Madame Casse-noisette décide de partager sa vie avec lui ?

    Jadis, il n’était pas rare qu’une agrégée épouse un dentiste ou un cadre supérieur;elle se mettait à mi-temps, avait les moyens d’aller admirer les vieilles pierres en Grèce, se « faisait des expos » avec ses copines, suivies de gâteaux chez Angelina, allait de temps à autre en Tunisie baiser avec des chameliers édentés,dînait chez Rollinger …

    Aujourd’hui, nous apprend Sisyphe,on ne voit plus dans les collèges et lycées de collègues féminines ainsi bien mariées.

    Pour un cadre supérieur ou un dentiste, épouser une agrégée serait une mésalliance.

    Pourquoi pas la femme de ménage,pendant que vous y êtes ?

    Non mais des fois !

  26. Un lointain lecteur 30 mai 2024 At 18h46
    WTH,
    Singapore sling le cocktail suranné, et assez dégueulasse, ou le film déjanté?
    ——————————————————————————————————-
    Je ne me souviens pas bien de Frantic…me restent quelques images et cette blague: »So you are looking for the white lady ? » White lady,une autre création du Sank roe Donoo.

    https://metrograph.com/under-and-over-the-roofs-of-paris/

  27. Belle réédition de Baudelaire en Pléiade. Joli album. Et autre belle surprise, le Pléiade sur la Pléiade.
    Lu dans le train en rejoignant mes pénates parisiennes, le dernier bouquin de Le Tellier. Chouette livre qui confirme, comme ce n’est pas un roman, ce que j’avais pu entendre du bonhomme à la Maison de la Poésie.
    Et au passage, et rien à voir, gros éclat de rire à propos du Pape qui maîtrise de mieux en mieux le romanesco. Décidément c’est absence de  « filtres » et « débondage » personnel à tous les niveaux dans notre merveilleux monde. Mais quand même : « frociaggine », il faut oser !

  28. Dans la première version,il n’y avait pas eu copulationnement.

    La meuf avait été gorgée de vins fins et de mets délicats,puis accompagnée chez elle;pendant la douche-pipi, le Maestro avait constaté la présence des oeuvres de Meirieu sur les étagères (peu garnies);il avait fui, prétextant un appel urgent sur son téléphone;

    Cette histoire-là était en réalité inspirée d’un épisode réel de la vie du jeune Maestro.
    Etudiant, il habitait Rue de Seine, dans le même immeuble que Catherine Deneuve et Marcello Mastroïanni.

    La Denueve, grosse mangeuse de chair fraîche, avait évidemment remarqué le grand jeune homme aux yeux de braise ,à la chevelure noire de jais; elle voulait se le taper. Marcello,qui n’avait pas l’oeil dans la poche,prit des mesures pour éviter la coucherie. Il plaça dans la chambre de Catherine, sur une étagère, les livres de Meirieu.

    Un jour,Marcello étant absent, Catherine proposa au Maestro,rencontré dans l’escalier, de boire un café chez elle; »venez,j’en ai un excellent torréfié par la Brûlerie des Gobelins;il vient de Papouasie-Nouvelle-Guinée ». Le jeune cloutard comprit tout de suite de quoi ils’agissait et accepta l’offre avec un enthousiasme érectile.

    Mais arrivé dans la chambre à coucher et déjà prêt à coucher,il aperçut les ouvrages de Meirieu-ce qui causa une débandade immédiate (comme avait pu le faire le fameux téton borgne pour Rousseau.)

    Et voilà pourquoi jamais le Maestro ne coucha avec Catherine Deneuve.

  29. Et pendant ce temps-là, Clint Eastwood a aujourd’hui 94 ans…
    Comme on lui demandait comment il faisait pour être toujours en forme, il a récemment eu cette réplique définitive : « Je n’ai jamais laissé entrer le vieil homme… »

  30. Il eût mieux valu s’empêcher de torcher rapido un billet-pâture dégueulasse, mais on apprécie le laborieux effort pour n’avoir négligé aucune répétition. On ressasse ad nauseam la liquidation judiciaire des comptes. Sisyphe heureux de l’avoir mise et remise dans le cul. Néanmoins, en adoptant un autre point de vue – pov comme on dit dans une industrie -, je serais chagrin d’être la muse de si peu. N’aurais-je donc eu d’autres atours que mon trou de danseuse dont on fait le tour? C’est pas un casse-noix, une duc d’Aumale ou une liche au fion qui rend inoubliable. Même si ces moments d’une intensité incroyable vous manquent, on ne fait pas une saisie arrêt pour des techniques sexuelles. La douloureuse cicatrice est ailleurs. Revenons au principe de daguerréotypesse: une fois qu’on a positionné la chambre, cadré le sujet et inséré le support, se forme une image latente. Ne manque plus qu’une bonne couche d’argent.

    Vraiment?

    https://www.leparisien.fr/societe/tu-as-rompu-avec-moi-parce-que-jetais-pauvre-sa-revanche-sur-son-ex-devient-virale-26-03-2024-RTUNJ4MIGBEEBAGDWDUPWMW7TM.php

  31. @Lormier (et à toutes celles et ceux que le sujet intéresse)
    Vous m’avez posé une question sur la Théorie des Opérations Enonciatives, concernant la relation entre les traces observables et les opérations proprement dites. Si j’ai bien compris, la question était : dans le modèle culiolien, comment remonte-t-on des traces jusqu’aux opérations ? Question qui nécessite un peu de temps de réflexion, pour rassembler ses souvenirs et éviter de dire trop de bêtises…
    Je vous avais promis une réponse, que voici :

    1. Observations et manipulations
    Etant donné la multiplicité et l’hétérogénéité des phénomènes à envisager, et si l’on désire mettre à jour quelque régularité que ce soit, il n’est pas possible de faire l’économie d’une construction théorique, qui permettra précisément d’homogénéiser et d’articuler lesdits phénomènes. Il faut tout d’abord se doter d’une théorie des observables pour déterminer quels sont les types de données que l’on va soumettre à l’analyse. On ne va en effet pas prendre les séquences textuelles telles qu’elles se présentent, mais on va au contraire leur faire subir un certain nombre de manipulations afin de construire et de délimiter des classes de phénomènes, que l’on appellera problème.
    Ainsi, si l’on s’intéresse au fonctionnement du marqueur any en anglais, on pourra, grâce à une série de transformations successives, établir l’ensemble suivant :
    He didn’t see anyone.
    *Anyone didn’t see him.
    *He saw anyone,
    *Anyone saw him.
    If he saw anyone, …
    If anyone saw him, …
    He could have seen anyone.
    Anyone could have seen him.
    Il faudra alors analyser cet ensemble en tant qu’ensemble, c’est-à-dire rendre compte aussi bien des séquences acceptables que de celles qui sont jugées inacceptables (marquées *), et donc, proposer une explication qui montre à la fois pourquoi une séquence acceptable est bien formée et, inversement, pourquoi une séquence inacceptable est mal formée.

    2. Théorisation et système de représentation métalinguistique
    Une telle explication exige elle aussi une construction théorique, et plus précisément, la construction d’un système de représentation métalinguistique, ou, en d’autres termes, d’un système portant sur la langue et permettant de représenter et d’analyser les phénomènes linguistiques. C’est là une entreprise complexe car ce système correspond en fait à une représentation au troisième degré. On se trouve en effet face à trois niveaux différents :
    – Le niveau 1 (Langage) est celui des représentations mentales, de la cognition (ou connaissance) au sens large (notions, fantasmes, expériences, image que l’on se fait du monde, rapport à ce qui nous entoure, etc.). A ce niveau, qui est antérieur à la catégorisation en mots, s’effectuent des opérations de mise en relation entre propriétés, de composition, d’enchaînement, etc. Ce premier niveau ne nous est pas directement accessible.
    – Le niveau 2 (Langues) est celui du texte, des représentations « linguistiques », ou, si l’on préfère, des agencements de marqueurs, qui sont l’une des traces perceptibles des représentations et des opérations du niveau 1. Mais il est important de noter qu’il n’y a pas de relation terme à terme entre les opérations du niveau 1 et les marqueurs du niveau 2. On peut avoir un marqueur/plusieurs valeurs (par exemple, may contingence et permission) ou plusieurs marqueurs/une valeur (may, perhaps, maybe, it is possible that…  contingence), d’où les phénomènes de synonymie, d’homonymie, d’ambiguïté, de paraphrase, etc. Autrement dit, on n’a pas affaire à un simple codage qui nous donnerait un marqueur/une valeur.
    – Le niveau 3 (Métalangue) est celui de la construction du système de représentation métalinguistique (terminologie, notations, catégories, opérations, etc.), construction qui se fera au moyen d’un va-et-vient constant entre observation et théorisation. Les termes de cette métalangue devront tous être explicitement définis, qu’il s’agisse de termes empruntés à la langue usuelle, de terminologies héritées de la tradition grammaticale, de systèmes de symboles, etc. La métalangue sera en outre aussi réduite que possible et ne sera enrichie que si les problèmes rencontrés y obligent vraiment, et non pas au gré des circonstances. Il faudra également, d’une part, qu’elle supporte la généralisation, c’est-à-dire que son application ne se limite ni à une seule langue ni à un seul problème, et, d’autre part, qu’elle soit robuste, afin d’être transmissible d’observateur à observateur avec un minimum de pertes et, si nécessaire, de pouvoir être localement modifiée sans que l’ensemble du système soit automatiquement remis en question. Elle devra enfin permettre de représenter les phénomènes linguistiques, mais aussi d’en rendre compte par des descriptions dépassant la simple intuition sémantique. Ainsi, par exemple, si un agencement de marqueurs, une forme « linguistique », offre plusieurs interprétations possibles, on essaiera d’en rendre compte par une description qui se basera uniquement sur les formes abstraites constituant la métalangue, description qui sera par là-même dégagée de toute éventuelle intervention subjective de l’observateur.
    On aura compris que l’idée est de simuler, au moyen de la relation que l’on établira entre le niveau 3 et le niveau 2, celle qui existe entre le niveau 2 et le niveau 1.

    La présentation ci-dessus doit beaucoup aux travaux de Eric Gilbert, universitaire, professeur de linguistique anglaise. J’y ai apporté quelques modifications mineures pour la rendre aussi accessible que possible, et aussi peu oculo-pulvérologisante que possible.
    Je sais pertinemment que cette théorie a soulevé, soulève et soulèvera moult objections.
    Je la considère néanmoins comme la plus intéressante de notre temps.

  32. Une matinée très réussie :

    . le retour de Sanseverina (oui, on s’offrirait bien le Baudelaire en pléiade),

    . « gâteaux chez Angelina »… dont l’écoeurant « Mont Blanc » ( !), loin de la « Dame Blanche » ; puis amusant passage (ou plutôt impasse) dans le 6e arrondissement – impossible, impensable roucoulade en mode 14e,

    . séquence suivie d’une très brillante analyse : « la douloureuse cicatrice est ailleurs » ; un « pov » qui ne manque pas de sel (sel d’argent et daguerréotype),

    . et enfin, une leçon, un cours magistral (disait-on avant) de Josip ; ah, ces mots, ces mots, quel sortilège – j’ai tellement pris de notes avec le magicien Muray…

  33. Énigme
    ( difficile, même pour Lormier)

    L’énigme se passe dans une secte où vivent 50 adeptes dans un enclos. Ces membres ont pour seule vocation le recueillement et il ne doivent absolument pas communiquer entre eux, ni par geste, encore moins par la parole. Ils ne peuvent même pas se regarder dans un miroir. Chaque jour, le gourou, un dénommé Véreux, qui est le seul à pouvoir parler, réunit les membres dans la salle de réunion pour les informer des nouvelles du jour.
    Une maladie très dangereuse et peut-être contagieuse vient d’arriver . Elle se caractérise par la présence de petites plaques bleues sur le visage, bien visibles mais non douloureuses. Elle ne provoque pas d’autres symptômes au début. Chaque membre ne peut donc pas savoir s’il est malade.
    Véreux décide de prévenir les adeptes. Lors de la réunion quotidienne, ils les informe donc que cette maladie est dangereuse, et il demande qu’à la fin de chaque assemblée, quand il s’exprimera, tous ceux qui se savent malades préparent leur valises et partent de l’enclos où ils étaient retenus.
    A la fin de cette assemblée , Véreux demande: « Que tous ceux qui se savent malades se lèvent et s’en aillent ». Personne ne se lève.
    Le lendemain, à la fin de la séance , le gourou demande: « Que tous ceux qui se savent malades se lèvent et s’en aillent ». Personne ne se lève.
    Le surlendemain, à la fin de la réunion, le même Véreux demande: « Que tous ceux qui se savent malades se lèvent et s’en aillent ». A ce moment là, tous les membres malades se lèvent et partent. Combien sont ils?

    • PS :
      J’ai dû changer le texte de la version originale car la solution est accessible avec Google.
      (Avec cette version, je ne sais pas ce que Google peut faire)

      • … des » mots » aux « énigmes » mathématiques : pour moi ce sera dans une autre vie –
        je relirai néanmoins avec attention la solution donnée par abcm’.
        (Lormier en dira-t-il plus, lui qui est fasciné par « l’énigme covid » ?)

      • « Que tous ceux qui se savent malades se lèvent et s’en aillent ». A ce moment là, tous les membres malades se lèvent et partent.  »

        Ceux qui se « savent malades » le sont-ils vraiment ?
        Sans doute,sinon la formulation serait « ceux qui pensent être malades ».
        Et dans ce cas  » tous ceux qui se savent malades »= « tous les membres malades »

        • Ceux qui se « savent malades » le sont-ils vraiment ?
          Oui, ils l’ont déduit par un raisonnement logique.
          (Leur cerveau fonctionne parfaitement)

    • C’est nul, les zadepts ne peuvent même pas niquer (ce qui les mettrait probablement hors de portée de la « maladie »).

      J’en déduis que la plupart des matheux sont cinglés ou en bonne voie de le devenir.

    • Il y a quand même deux conditions (lourdes) qui sont sous-entendues pour aboutir à une solution :
      – la maladie n’est pas contagieuse à court terme ;
      – les adeptes raisonnent tous parfaitement.

      Ensuite, récurrence triviale sur le nombre de tours…

      • Mais on progresse ! La dernière fois, Lormier (et apparemment abc) nous expliquai(en)t que 0 était le successeur d’un naturel…

  34. C’est une embrouille, dès le départ…
    (l’OMS voudrait bien continuer aussi sur sa lancée).

  35. abcmaths 31 mai 2024 At 16h05
    Il va falloir attendre. J’ai l’intention de laisser sécher Lormier pendant plusieurs jours.

    Pour le moment,je n’ai aucun angle d’attaque;et je ne vais pas regarder le problème à nouveau avant plusieurs jours.

    Les membres du groupe ne peuvent se regarder dans un miroir et ne peuvent communiquer entre eux; le seul symptome,ce sont les plaques bleues…qu’ils ne voient que sur les autres; est-ce que, voyant des plaques bleues sur un camarade, un individu s’en éloigne de peur d’être contaminé ?

    PS « Il va falloir attendre.  » Est-ce à dire que si personne ne trouve,vous donnerez la solution ? Ce serait nouveau !
    Le commentateur qui a répondu faux à l’énigme des nombres colorés trépigne et espère que vous lui fournirez la solution;il peut toujours se brosser.

    Je ne me souviens plus de l’énoncé ;je ne me souviens plus de ma solution, mais je me souviens bien que vous l’aviez certifiée exacte.

    • « …et je ne vais pas regarder le problème à nouveau avant plusieurs jours… »
      Quel dommage !

    • « je me souviens bien que vous l’aviez certifiée exacte »

      C’est gage de qualité !

      • 1) Le nombre 0 est bleu.
        2) Un nombre est bleu si et seulement il est égal à une somme d’au moins deux naturels distincts (rouges accessoirement).
        3) Ces deux contraintes ne sont pas contradictoires.

        Il existe donc un agrégé de maths pour croire qu’une somme de naturels distincts peut être égale à 0. Le niveau monte !

        • C’est Fermat qu’on descend et Peano qu’on trucide !

        • Au fond, la solution de Lormier (R = 2^N ?) n’est pas fausse… C’est la table de vérité de l’implication : dans un système contradictoire, tout est possible !

  36. abcmaths 31 mai 2024 At 13h10
    Énigme
    ( difficile, même pour Lormier)
    i) éloge immérité (mais qui fait plaisir)
    ii) il est probable que Lormier ne trouvera pas.

  37. Dugong 31 mai 2024 At 17h00
    Si IAL sue sang et eau comment voulez-vous qu’il sèche ?

    Ben si…quand les fluides disparaissent,ne reste que du sec;si vous faites cuire au four des aubergines à feu doux,vous les verrez sécher;il faudra rajouter de l’eau.En cocotte,c’est différent;l’eau s’évapore puis re-condense sur le couvercle,une partie disparaît hors de la cocotte;il en reste suffisamment.

    https://www.zepter.fr/p/z-2042

    • Des aubergines cuites à l’étouffée? Vous feriez s’évanouir n’importe quel Italien . Lormier! C’est un contre-sens.

      • On peut très bien cuire les aubergines sans huile;c’est une tout autre saveur;j’aime aussi les aubergines à l’huile,ou grillées à l’italienne.

        Je ne suis pas sectaire…je m’efforce de manger sainement.

        J’achète d’ailleurs mon huile d’olive chez un épicier d’origine italienne;elle est fabriquée pour lui en Italie…j’en utilise très peu.

        • Mais l’huile d’olive ( quand elle est très bonne ) est un aliment parfaitement sain.

    • Et puis, comment introduire IAL dans une cocotte de 20 cm de diamètre ?

      Aucune interprétation graveleuse ne sera acceptée.

      • Notez qu’ à l’étouffée, ça réduit . Par morceaux, on y arriverait.

  38. abcmaths 31 mai 2024 At 13h14
    PS :
    J’ai dû changer le texte de la version originale car la solution est accessible avec Google.
    (Avec cette version, je ne sais pas ce que Google peut faire)

    Oui pour le nombre aabb, une réponse avait été rapidement trouvée…peut-être sur Google.
    Lormier ,quant à lui, avait détaillé la solution.

    • Normal le thème de l’eau chez un sirénien ;
      et inévitablement associé (comme tout le reste, ou presque) aux mêmes obsessions (qui ne sont pas loin de rappeler celles de Muray).

      • Pour revenir à la vapeur…
        rappel : vapotage et papotage furent un temps à la mode, à l’AN, avec Elisabeth B.

  39. WTH 31 mai 2024 At 14h20

    (Lormier … fasciné par « l’énigme covid » ?)

    i) Depuis que j’ai lu Sartre qui décrit l’endormissement comme une fascination, je n’utilise ce mot qu’avec grande prudence. Qui est fasciné est dans l’incapacité de réfléchir.
    ii) Selon Lormier,il n’y a pas d’énigme covid; tout n’est pas parfaitement clair,mais… de là à parler d’énigme. Et l’essentiel est d’avoir compris qu’il ne fallait surtout pas se faire injecter le prétendu vaccin. (A cet égard,il est intéressant de lire,par exemple, les commentaires actuels des articles du New York Times:de plus en plus de gens l’ont compris…alors qu’au début,presque tous les lecteurs s’écriaient: »get the jab » [faites-vous piquer]

  40. Indice pour le petit scarabée (Lormier) du gros blaireau (abc) : le nombre d’adeptes malades est indépendant du nombre total d’adeptes.

  41. Voici l’énoncé de l’énigme d’abcmaths:

    17 novembre 2011

    Arithmétique en couleur .
    On décide d’attribuer une couleur (rouge ou bleu) aux nombres entiers naturels en respectant les règles suivantes :

    – Le nombre 0 est bleu.
    – Si un nombre entier peut s’écrire comme la somme d’au moins deux entiers rouges distincts, alors il est bleu.
    Dans le cas contraire, il est rouge.

    Alors, quels entiers sont rouges ?

    https://abcmathsblog.blogspot.com/2011

  42. Sanseverina 31 mai 2024 At 18h53
    Mais l’huile d’olive ( quand elle est très bonne ) est un aliment parfaitement sain.

    Oui.
    En petite quantité;pas chaque fois qu’on fait cuire des aubergines !

    Vous êtes jeune, vous n’éprouvez pas le besoin de surveiller votre alimentation.

    Pourtant,il n’est jamais trop tôt.

    Le Maestro avoue 100kg;je pense qu’il est plus près de 105;chaque année,il grossit un peu.

    Et il a eu été mince !

    • J »ai repris l’entraînement. J’ai pas mal perdu, ces temps-ci.
      J’avais pas mal grossi après le double décès de mes parents, en 2021.

  43. Dugong 31 mai 2024 At 19h27
    IAL nous réinvente la machine à vapeur…

    Esprit réducteur…Aurait-il perdu la capacité de s’émerveiller ?

    Le couvercle de la coccotte Zepter se soulève de très peu,juste ce qu’il faut…il reste comme en suspension dans l’air, stable.

    • « Zepter se soulève de très peu… »

      Zepter, c’est le sobriquet dont vous avez affublé votre vier ?

      • Ça c’est de la vraie pédagogie « main à la patte » introductive à l’indispensable formalisation mathématique.

        C’est LE moyen de faire percevoir aux élèves en quoi une équation est une description du réel.

        J’ai tant de souvenirs …
        Mobilité, isostatisme, hyperstatisme et rang d’un système linéaire illustré par trois conneries posées sur une table.

        C’est ce qui déclenche « l’effet WOUF » celui qui permet à tous ceux qui ne sont pas handicapés mentaux de mémoriser quasi à jamais et sans effort.
        Reste plus qu’à chercher quelques exercices basiques pour développer l’agilité operative. Pour peu que les élèves ne soient pas trop paresseux (et à l’époque ils étaient une majorité) ils sont exécutés sans grand effort.
        On peut alors passer aux problèmes, et là, tous ne sont pas égaux, c’est ici que se manifeste l’immense injustice humaine.

  44. WTH 31 mai 2024 At 19h27
    (juste ! disons plutôt irrésistiblement attiré par le sujet)

    Je suis comme Josip Gavrilovic:le réel s’impose à moi.

    La plandémie est une étape;le projet est defaire basculer la méthode de production des vaccins.

    Ce n’est pas fini:ils veulent nous sortir un vaccin à ARN messager contre la grippe aviaire.

    Il n’est pas totalement impossible de faire capoter cette funeste entreprise.

  45. abcmaths 31 mai 2024 At 21h08
    Et la magistrale réponse de Lormier est ici :
    ——————————————————————————————————
    Magistrale ? Non, c’est une réponse tatonnante,une réponse d’amateur, pas fausse dans sa démarche et dans son résultat, mais pas du tout « professionnelle ».

    Je rappelle ce que je vous avais moi-même répondu en 2018:

    Lormier 24 février 2018 At 20h43
    à abcmaths
    « … l’énigme spécialement concoctée pour vous… »

    J’ai omis de vous en remercier;je le fais mantenant.

    Tout ce que vous avez confié ici indique que vous avez été un professeur de mathématiques créatif et heureux.

    Alors,pédagogue un jour, pédagogue toujours…?

    J’espère que le maître ne jugera pas irrévérencieux de ma part que je vous compare à lui;rappelez-vous comment,il y a quelque temps,il nous avait annoncé qu’il se retirait des disputes essentielles,pour ne plus nous parler que de cinéma ou plaisirs gastronomiques.

    Voyez comme il se tient à cette règle.

  46. Le commentariat,du temps où il y avait plus de meufs:

    Edma 26 février 2018 At 14h25
    Lors d’un stage sur le théâtre organisé par de « grands pédagogues », j’ai dû rendre un petit exposé écrit sur la mise en place d’activités théâtrales avec des élèves. Un des profs organisateur de ces joyeuses animations a trouvé mes idées « intéressantes ». Il n’a pas voulu me dire qu’il trouvait mon travail « satisfaisant » car selon lui cette appréciation contenait « une charge affective qui aurait pu être interprétée comme une position subjective. » (sic). Il m’a rendu ma copie (qu’évidemment il n’avait pas évaluée pour éviter de me « perturber »). J’ai pu constater horrifiée que toutes les fois où j’avais écrit le mot » saynète », il l’avait barré pour écrire au-dessus « scénette »… Et ce monsieur se piquait de donner des cours sur le théâtre! Je ne lui ai rien dit pour ne pas le traumatiser…

    https://blog.causeur.fr/bonnetdane/elles-ne-pensent-donc-qua-ca-2087#comment-286704

    • Merci. Du temps où il y avait encore des profs qui professaient – en direct !
      Le temps passe ; tout un chacun se lasse, ou s’efface, pour moult raisons, sauf certains irréductibles.
      Le ton me semble avoir été plus léger ; il est vrai que le chemin jusqu’à maintenant a été particulièrement semé d’embûches.
      On peut aussi regretter un certain Driout.
      Je sais pourquoi je suis tombée dans cette marmite… Je ne sais quand j’en sortirai. si même j’en sortirai ; il me semble avoir tourné une page (ou plutôt des milliers !).

      • Durit oscillait pépère dans la marmite. Un jour, il a choppé un excès d’énergie et il a été éjecté de la marmite…

        A quoi ça tient !

    • Avez-vous vu les déclarations de l’un des chefs du Hamas expliquant qu’il n’est pas question d’une solution à deux Etats ? Que pour eux, la seule solution est un Etat palestinien de la mer au Jourdain, et la disparition de « l’entité sioniste », comme ils disent ?
      Ces gens-là (les Gazaouis ont massivement voté pour la Hamas) ne méritent qu’une chose : disparaître.
      Parce que le seul endroit où les Arabes du coin sont libres, c’est justement Israël. Il serait donc logique d’Israël s’annexe la totalité de ce territoire mal géré — de la mer au Jourdain.

  47. A Gaza c’est comme Hiroshima?
    Faut pas dékhonner Yassin! Hiroshima ce fut entre 100 et 150 000 morts en 3 ou 4 mois les estimations varient encore aujourd’hui mais l’ordre de grandeur y est.
    Je sais bien que les Juifs sont très méchants avec les gentils bougnoules mais il y a point où l’exagération tourne au ridicule.

    • Ce n’est pas à moi qu’il faut adresser votre post, mais à M. Guillaume Ancel, qui s’exprime dans la vidéo dont j’ai indiqué le lien.

      « Juifs méchants », « gentils bougnoules »…Votre choix des mots révèle un peu de vous-même : on a compris que vous n’aimez pas les Arabes.

      • Je n’aime pas l’islam, ce qui est tout à fait différent.
        J’aurais un quelconque pouvoir, j’exigerais une apostasie générale — ou l’expulsion immédiate. On ne peut pasq laisser subsister un levain de discorde, de haine et de conquête.

    • « Je sais bien que les Juifs sont très méchants avec les gentils bougnoules » / « il y a point où l’exagération tourne au ridicule »

      Dans la même phrase !

      • Iphigénie
        « Je sais bien que les Juifs sont très méchants avec les gentils bougnoules » / « il y a point où l’exagération tourne au ridicule »
        Dans la même phrase !

        C’est même fait exprès! Vous ne méritez pas la seconde partie de votre nom…

        • Mon propos a donc été trop subtil pour être compris…

          Deir Yassin n’a nullement affirmé ou même laissé entendre que « les Juifs sont très méchants avec les gentils bougnoules ». C’est vous qui exagérez avec cet homme de paille ridicule.

          • Iphi vous vous prenez pour Gilles Le Gendre qui pensait avoir été trop intelligent avec le populo.

            Mon propos n’a rien d’exagéré au regard de Yassin qui avance sans rire que l’IDF aurait zappé 5% de la population de Gaza, tout cela sans aucune info sérieuse autre que la propagande du « ministère de la santé » du Hamas. C’est un tel bordel en ce moment à Gaza que personne n’est en mesure d’évaluer le nombre des victimes, ce n’est que propagande contre propagande.
            Mais sérieusement 5% de la population de Gaza? Qui peut croire une khonnerie pareille?

            C’est à la fin de la foire que l’on compte les bouses. Quand les choses se seront calmées on aura une idée plus précise des victimes à Gaza et ce sera sans doute quelques milliers très loin du « génocide » annoncé.

          • Vous dérivez, c’est une autre question.

            Jamais Deir Yassin n’a affirmé ou même laissé entendre que « les Juifs sont très méchants avec les gentils bougnoules ». C’est vous qui créez de toutes pièces cet homme de paille ridicule. Quand dans le même temps, vous tonnez contre l’exagération…

          • « les Juifs sont très méchants avec les gentils bougnoules » : DY n’a jamais dit cela. Mais il est plus facile de le faire passer pour un antisémite manichéen que d’avancer des arguments. C’est dommage, le lointain lecteur le fait ensuite.

  48. Jean-Paul Brighelli :
    « Ces gens-là (les Gazaouis ont massivement voté pour la Hamas) ne méritent qu’une chose : disparaître. »
    Voilà qui est parfaitement clair : la phrase ci-dessus est stricto sensu un appel au génocide et une justification de celui-ci.
    Et accessoirement, le responsable de ce blog nous informe qu’il est favorable à la peine de mort.

    • Vous confondez la peine de mort, qui appartient aux tribunaux civils et à la justice (et je suis foncièrement contre), et a guerre, qui est justement une levée du droit.

      • Votre subtil (?) distinguo est ici non-pertinent.
        Vous dites très clairement que les Gazaouis doivent disparaître, non pas dans le cadre des morts de soldats-belligérants inhérentes à toute guerre, mais parce qu’ils ont voté.
        C’est leur bulletin de vote qui leur vaut la condamnation à mort que vous prononcez.
        Leur bulletin de vote.

        • Parmi les 30 000 morts (minimum – ce chiffre minimum semble généralement validé) de Gaza, la moitié seraient des enfants.
          Fallait-il les faire disparaître eux aussi ? Sans état d’âme ?
          Oui, je sais : les enfants peuvent être endoctrinés et prêts à tuer et à mourir.
          Une chose est sûre : les enfants qui auront survécu seront, eux, mille fois plus motivés pour tuer et encore plus prêts à mourir.
          L’état d’Israël peut s’attendre à au moins 50 ans d’attaques terroristes des survivants de Gaza.

          • « attaques terroristes »

            Vous êtes encore trop généreux… Le terrorisme est une qualification de droit interne ; il n’existe pas en droit (pénal) international. Parler de terrorisme, c’est donc nécessairement adopter le point de vue israélien, c’est dire que la « guerre » n’en est pas une et qu’il est seulement question d’opérations de maintien de l’ordre (comme on disait à la grande époque lors des « événements » en Algérie).

            Résistez, ne vous faites pas couillonner par un langage piégé !

          • Pas s’il n’y a plus de Gazaouis.
            Les USA ne craignent pas d’attaques d’Indiens.

        • On s’est posé tant de questions pour les Allemands en 1944-45 ?
          Et encore, ils n’avaient pas directement élu Hitler…

          • @Iphi tout court car on oublie le génie…@11h51

            Etes-vous bien certaine que le « terrorisme » n’existe pas en droit international?
            Le conseil de sécurité des NU, et accessoirement l’UE ont pourtant publié de longues listes d’organisation terroristes soumises à des sanctions. Cela va du FPLP-CG, au FIS en passant par Boko Haram ou Al Quaïda, et bien le Hamas…

          • « Etes-vous bien certaine que le « terrorisme » n’existe pas en droit international? »

            Le droit international pénal se limite (actuellement) au génocide, au crime contre l’humanité, au crime de guerre et au crime d’agression. Et c’est tout, rien d’autre. Lorsque « terrorisme » est utilisé par une instance internationale comme concept normatif, c’est TOUJOURS en relais d’une qualification pénale de droit interne ou, à la limite, dans le cadre du droit international public.

          • La liste du Comité du Conseil de sécurité de l’ONU appartient typiquement au droit international public : on organise les relations entre États pour empêcher la réalisation de ce qu’on appelle « terrorisme » (soit comme qualification autonome, soit en relais d’une qualification de droit interne) ; lorsqu’elle existe, la répression se fonde toujours sur une qualification de droit interne.

            Autrement dit, en matière de terrorisme, il existe une police administrative internationale autonome (droit public), mais il n’existe pas de police judiciaire internationale autonome (droit pénal).

    • « il est favorable à la peine de mort »

      Bouuuuuh ! Exclusion immédiate de l’Internationale bourgeoise.

  49. Lormier 31 mai 2024 At 18h24
    ii) il est probable que Lormier ne trouvera pas.

    Il suffit pourtant de tatonner.
    Ne vous embêtez pas pour une thèse . Faîtes simplement des HYPOthèses successives.
    Supposez qu’il n’y ait qu’un seul malade. Quand partirait-Il ?

    Oui…

  50. Deir Yassin, rassurez-vous ! Brighelli joue les gros durs mais il a été incapable de faire son service… Personne ne prend au sérieux les élucubrations géo-militaires de cette vieille croûte.

    • Brighelli ressemble à ce pilier de bar au PMU du coin qui tonne, bien rouge à 10 heures du matin, qu’il faudrait envoyer l’armée dans les banlieues pour rétablir l’ordre avec autorisation de tirer si la foule résiste. Le patron l’écoute poliment parce qu’il paie ses ardoises, mais cela ne va pas plus loin…

  51. « Durit oscillait pépère dans la marmite. Un jour, il a choppé un excès d’énergie et il a été éjecté de la marmite…
    A quoi ça tient ! » (Soyons sérieux : il n’est plus question d’akwassa).
    D. lâche sa bombinette, à 8h45.
    Toujours le 1er dans la salle des profs.

    « ça tient » à ce que, dans ce jeu des « moi » et des « mots, les règles doivent être respectées, sinon c’est l’exclusion !
    on est banni (!) ; et d’ailleurs le maître du jeu s’est plaint d’être contraint d’effacer (!)…*

    Quelle cruauté dans le choix des mots « choppé », « éjecté »…
    Oui, il faut se contenter de la jouer « pépère »…
    se contenter de ricaner… et d’enfiler (à défaut) les jeux de mots, pointer d’un doigt ironique ces jeux de maux, qui n’en finissent jamais ;
    sans oublier un doigt de conchoncetés – mais ça va toujours beaucoup plus loin ; c’est voulu…

    * « effacer » –
    « ces gens là »… même dureté de notre hôte à l’égard du… peuple… gazaoui ;
    moi aussi j’exècre l’islam ; évidemment !
    mais il s’agit bien là… du peuple ; et le peuple n’a qu’une destinée : subir et souffrir, autant que faire se peut.
    les 1ers de cordée, les cadres, ceux qui donnent les ordres,
    ceux qui ont pouvoir et brouzouf, restent bien à l’abri…
    chez d’autres de leurs amis (ou soutiens… quand il le faut !), chez ceux qui se la jouent islam moderne – excepté l’Iran, et quelques autres ; on vend, on achète, on consomme…

    Et que je t’en rajoute – bien évidemment ; ça fait partie des règles du jeu :
    « Voir la sublimation de gaza et mourir… »
    « Beau programme ! »

    Le « beau programme » serait plutôt d’éradiquer (!) l’islam, ici ! et, maintenant !
    Avant de s’intéresser à d’autres… cultes tout aussi dévastateurs.

  52. Incapable (saturation), dans l’instant (et certainement même plus tard) de comprendre le « transfert suisse » (encore lui, 9h30) ;
    juste accroché les sous-titres « vers une logique du continu » et « apologie du cercle vicieux » ;
    – du sens(é).

  53. Deir Yassin
    1 juin 2024 At 9h33
    Jean-Paul Brighelli :
    « Ces gens-là (les Gazaouis ont massivement voté pour la Hamas) ne méritent qu’une chose : disparaître. »
    Voilà qui est parfaitement clair : la phrase ci-dessus est stricto sensu un appel au génocide et une justification de celui-ci.

    On remarquera que Jean-Paul Brighelli n’a pas contesté mon affirmation disant qu’il appelait au génocide et/ou qu’il le justifiait.
    Dont acte.

    • Yassine
      Pourquoi déplorez-vous les conséquences dont vous chérissez les causes? Les gazaouis sont très majoritairement favorables au Hamas, tout comme les Afghans qui sont tout aussi majoritairement favorables aux talibans, ce faisant ils ont rendu possible le 7 octobre qui a nécessité une forte implication, à minima dans le renseignement, des gazaouis travaillant en Israël. Il apparait même très probable que certains travailleurs réguliers aient participé aux exactions contre les civils israéliens.

      Au passage je vous rappelle que bien que ces images aient été soigneusement occultées par nos médias, le soir du 7/10 c’était la grande liesse partout dans le bougnoulistan. Depuis St-Denis dans le 9-3 jusqu’à Raffah bien sur, mais aussi à Alger, Istanbul, Kaboul ou même, mais dans une moindre mesure à Dakar. C’était la fête comme ce le fut le 11/9

      • « favorables à » ? Ont-ils le choix ?!
        Pour ceux qui ne le seraient pas, leur est-il possible de fuir ?!
        Il faut en finir ICI avec les islamisés, s’en débarrasser pour de bon !
        Mais, tant qu’il y en a des qui les protègent (cf mon post de 13h36), y compris l’Etat, y compris l’UE, et tout le… bataclan…

        Il reste complètement délirant que des assassins OQTF ne soient pas systématiquement éliminés !

        L’ennemi intérieur… utile ? amplification du chaos ?
        Tout comme la guerre à l’Est ?
        Permettant de ne pas parler d’autres sujets qui fâchent…
        . chômage *- de plus en plus en seront exclus, avec mise en place du « salaire universel » ?
        . arrêt maladie – pas d’indemnisation à moins de 8 jours d’arrêt ?
        etc…

        * les ceusses qui en causent parlent de « en situation de chômage » !
        Encore une périphrase qui me hérisse !
        Tout comme la pub pour le film « Un p’tit truc en plus » : encore des « en situation de handicap » !

        « ça y est, la société est prête » – inclusion du handicap… mental » – titre d’un article du figaro.

        Que voilà un brillant avenir !
        cf l’interview, chez Clémence H., Matinale du 30/05) de l’auteur de
         » Le grand désordre hormonal – Ce qui nous empoisonne à notre insu »…
        (ce qui d’ailleurs m’a rappelé « Toxic ; obésité, malbouffe, maladies : enquêtes sur les vrais coupables », 2007, qui n’allait évidemment pas aussi loin –
        un dernier souvenir de la librairie « Chapters » de la Catherine west (Montréal), qui a fermé ses portes, peu après.

  54. Si demain le GRIP est classé comme organisation terroriste par le ministère de l’Intérieur, c’est devant le Conseil d’État qu’il devra aller, pas devant la Cour de cassation ! Y a qu’un gros blaireau mitterrandiste pour ne pas le savoir…

  55. Terrorisme ou pas terrorisme, ce ne sont pas des distinctions de juriste pour le plaisir de couper les cheveux en quatre. C’est fondamental. Si vous dites, au sens technique (c’est-à-dire autrement que pour montrer que vous êtes un boomer haïssant LFI), que les attaques sont terroristes, vous vous placez nécessairement dans la perspective d’un droit pénal interne. Libre à vous mais dans ce cas il faut en assumer toutes les conséquences : nous ne sommes pas présence d’une guerre mais d’une opération de maintien de l’ordre – et les lois de la guerre ne sont pas les mêmes que les lois du maintien de l’ordre…

    La France a fait en Algérie le même choix qu’Israël à Gaza. Qui, aujourd’hui, le défend encore ?

    • Si mes notions de droits avoisinent le zéro absolu il me semble toutefois que pour l’Algérie votre argumentation soit un peu spécieuse. En effet les algériens étaient français, c’était donc une « guerre » entre français, donc une guerre civile, et donc pas une guerre au sens du droit international. La France n’avait donc d’autre choix que de faire du maintien de l’ordre.
      Le populo, tant dénigré par la pègre intellectuelle germano-pratine, ne s’y est pas trompé et a vite appelé ça « la guerre »…

      • « les algériens étaient français, c’était donc une « guerre » entre français, donc une guerre civile »

        Mais justement, la « guerre civile » n’existe pas en droit. De 58 à 62, en droit français, il était seulement question de « terroristes » (qui créaient des « événements »), pas de « combattants » (qui agissaient dans le cadre d’une « guerre »). D’où : qui défend aujourd’hui cette vision ? Personne, à part peut-être quelques tarés nostalgiques de l’OAS.

        • Pourquoi Israël tient-il absolument à ce qu’on parle de terrorisme ? Parce que le terrorisme est une qualification de droit interne. Pour Israël, le Hamas a commis des crimes de droit commun sur le territoire d’Israël. Les « terroristes » ne sont pas (au premier chef du moins) des « criminels de guerre », puisque qui dit « guerre » dit « État [palestinien] »…

          Le langage de la propagande est intrinsèquement piégé. Et tous les benêts qui sont tombés dedans uniquement pour montrer leur solidarité avec les Israéliens ou pour taper sur LFI n’ont pas réfléchi suffisamment aux conséquences idéologiques de leur parole.

          • Sommaire mais efficace (suite)

            Quand on met la main sur Ben Laden, le droit consiste à lui mettre une balle sous l’œil et à le larguer à la baille dans un linceul réglementaire. Ca évite les arguties des juristes à la mormoil et les commémorations de cinglés nostalgiques.

          • « le droit consiste à lui mettre une balle sous l’œil »

            Tt-tt (comme dirait l’autre) : les lois de la guerre consistent à… Pas le droit international.

            Je suis le premier à penser qu’on dispose d’un ennemi et qu’on ne le juge pas. Mais quand on fait le choix d’employer des qualifications juridiques (« terrorisme »), on s’arrange pour qu’elles soient opportunes. Sinon il ne faut pas s’étonner de se faire moucher, Dufion !

    • Pas de maintien de l’ordre, puisque ce n’est pas sur le sol israélien.

  56. Jean-Paul Brighelli 1 juin 2024 At 13h42
    Pas s’il n’y a plus de Gazaouis.
    Les USA ne craignent pas d’attaques d’Indiens.

    Vous êtes un peu salaud avec les indiens !
    Les indiens adhèrent à une croyance religieuse animiste selon laquelle TOUTE vie est sacrée, rien à voir avec les Gazaouis !

  57. Droit int’l, ONU, pff…
    Et le 6 juin, aucun Russe ne sera toléré sur les plages normandes, mais on y verra Zélensk’, qui, n’est plus… président, puisque les élections n’ont pas eu lieu,
    ainsi que le gâteux américain – dont on espère une p’tite chute, une p’tite bavure, enfin, bref, de quoi rigoler un peu.

  58. Et voilà ! Rien ne change… : discuss’ sérieuse, entre hommes, au Gentlemen’s club de BdÂ…

    • WTH rien ne vous empêche d’y participer, le club est ouvert aux bonnes femmes, surtout si elles boivent des coup au Harry’s Bar.

  59. Un lointain lecteur
    1 juin 2024 At 14h22
    Yassine
    Pourquoi déplorez-vous les conséquences dont vous chérissez les causes?

    Vous pouvez vous amuser à m’appeler Yassine si ça vous chante, mais mon vrai nom est tout ce qu’il y a de plus français de souche. Mon prénom est Pierre.
    Mon pseudo est Deir Yassin, qui est un nom de lieu. Il s’y est produit quelques petites choses dont ont été victimes quelques bougnoules.
    Ces petites choses sont peut-être (peut-être…) des causes qui ont eu des conséquences et qui en ont toujours…
    Alors, lointain lecteur, quand vous évoquez et recherchez des causes qui ont des conséquences, ne vous arrêtez pas à mi-chemin. Et je vous renvoie la balle : pourquoi déplorez-vous les conséquences dont vous choisissez de ne pas voir les causes?

    • Yassine,
      C’est vous qui déplorez les conséquences du 7 octobre, moi j’y vois plutôt une formidable opportunité, non pas d’apporter une solution finale au problème palestinien, ce serait trop d’ambition, mais pour le moins de crever l’abcès et de renvoyer tous ces fous de mahométans à l’âge de pierre. Si ça ne résout pas définitivement le problème cela aura le moins le mérite d’éliminer les plus agités et de calmer les autres pour quelques années de tranquillité.

  60. Si j’ai bien compris,
    le Lointain est un issu du 9.3, très bon élève et toussa, et crachant autant sur le « bougnoule » que sur le « nègre », s’est empressé d’aller bosser sur un continent où il a pu vendre cher sa force de travail.
    Au contraire du Sirénien (si j’ai bien compris aussi) qui a cherché à aller enseigner sa noble matière, là-bas,
    de même que notre hôte, la sienne, ici.
    Y’a pas photo !

    • N’oubliez pas abc qui est allé trainer son incompétence mathématique jusqu’en Amérique latine !

    • WTH si je suis bien né dans le 9-3 je n’ai jamais été un bon élève, juste doué pour certains trucs.
      L’Afrique m’a toujours fasciné d’aussi loin que je souvienne, trop de lecture sûrement, des Secrets de la Mer Rouge à Théodore Monot, d’une Ferme Africaine à Jean d’Orgeix. Ayant abandonné le plan A, le plan B ce fut l’Afrique, ça tombait bien les rouges étaient au pouvoir en France.
      Quand aux vocables dont vous semblez réprouver l’usage ils sont bien pratiques pour envelopper d’un mot, un seul, une multitudes de tares et de vices qu’il serait fastidieux d’énumérer. Comme dit un de mes pairs: « quand on se comporte comme un nègre c’est qu’on en est un », pour lui , comme pour beaucoup de blancs en Afrique ce n’est pas couleur de la peau qui fait le nègre, ou le bougnoule, c’est le comportement.

      • « ce n’est pas couleur de la peau qui fait le nègre, ou le bougnoule, c’est le comportement »

        Un Zorglub va-t-il sortir du bois ? Clystère, clystère !

        • Eh bien votre serviteur, lui, sort du bois.
          Et puisque une lointain lecteur ne voit pas d’abjection au recours à des mots qui résument toutes les tares (« Quand aux vocables dont vous semblez réprouver l’usage ils sont bien pratiques pour envelopper d’un mot, un seul, une multitudes de tares et de vices qu’il serait fastidieux d’énumérer »), on peut sans hésiter le traiter de ce qu’il est : raciste très nettement orienté anti-arabes, colonialiste, à forte tendance fascistoïde.
          Un éminent représentant de la fachosphère bien de chez nous, quoique vivant la douce vie des expats’ grassement payés pour aller bosser chez les nègres et les bougnoules.

          • Le croate, je sens une pointe de jalousie à mon égard. Votre salaire vous relègue chez les économiquement faibles et votre vie n’est que douleur? Expatriez-vous!

            Mais ne parlez pas de ce que vous ne connaissez pas. Ma vie d’expat n’a rien d’une sinécure, je ne travaille ni pour une ong, ni pour l’ambassade ou le consulat, et je n’enseigne pas au lycée français, et si je travaille ici c’est aussi parce que l’on a pas trouvé un natif voulant ou pouvant faire mon boulot.
            99% des individus ayant la même formation que moi refusent de venir bosser ici, ou à Ndjamena et même à Dakar qui n’est pas la pire des destinations loin s’en faut.

            Une précision d’importance, le pair qui a formulé le fort adage qui bouscule votre bigoterie humaniste il est natif, et si sa peau est noire son esprit, lui, est universel.

            On va pas recommencer un vieux débat mais quelle autre explication que le comportement collectif peut expliquer qu’un pays sans grande ressource autre que ses hommes, tel le Japon, ait si bien réussi et soit si fascinant alors que des coffres-forts géologiques comme la Guinée ou la RDC n’ont jamais produit autre chose qu’Ebola, le VIH et une incessante litanie de guerres tribales qui se poursuivent encore de nos jours.

            Si être lucide sur les tares d’une société c’est être fasciste alors je l’assume volontiers.

          • « Si être lucide sur les tares d’une société c’est être fasciste alors je l’assume volontiers. »
            Votre proposition subordonnée conditionnelle est parfaitement superflue. Votre proposition principale suffit.

        • Se coiffer la trique? Il faudrait avoir une trique poilue ce qui n’est pas très courant doit poser des problèmes en cas d’enkhulation.

  61. C’est drôle comment le plus vulgaire racisme est souvent caché derrière l’irréligion. Une punaise de synagogue comme cyrano nous expliquait qu’il n’était irrité que par les musulmans, bien que sa revue des faits divers parlât neuf fois sur dix des seuls Arabes. Quelle curieuse coïncidence !

  62. Et prendre Israël pour autre chose qu’une théocratie raciste, c’est se foutre du monde ! Aux termes même de ce qui lui sert de constitution, Israël est l’« État-nation du peuple juif ». Et puisque l’examen de la judéité (comme tout le droit privé !) est attribué aux tribunaux rabbiniques, lesquels se réfèrent à la Halakha (est juif celui dont la mère est juive)… on aboutit à une vision strictement ethnique de la Nation.

    Imaginez la même chose chez nous : la constitution de 58 affirmant « la France est l’État-nation du peuple gaulois » et l’examen de la gauloisité confié à l’Église catholique…

    • Iphi,
      Il y a une portion significative, 20/22%, de citoyens israéliens qui ne sont pas juifs: les bédouins, les druzes, des chrétiens aussi…Personne ne parle des les expulser.
      Ce dont vous parlez c’est le droit au retour accordé à tout juif qui le demande. Il est donc normal de vérifier si le demandeur est bien juif dans ce cas particulier.

      • « Il y a une portion significative, 20/22%, de citoyens israéliens qui ne sont pas juifs »

        Oui mais c’est en contradiction totale avec la constitution d’Israël. Et ce qui permet cette contradiction, c’est l’absence de justiciabilité de la loi fondamentale en question. Si Israël était un État de droit avancé (et il y progresse), il n’y aurait plus de non-Juifs citoyens.

        • Vous délirez totalement, certes la constitution israélienne stipule qu’Israël est l’état-nation des Juifs, mais nulle part il n’est dit que les non juifs n’y ont pas droit de cité. Je ne suis pas spécialiste mais en Israël le droit est positif, ce qui n’est pas explicitement interdit est autorisé, sauf peut-être pour ce qui tout au domaine élastique de la sécurité nationale.
          Donc si Israël est bien l’état des Juifs mais les goyim y jouissent des mêmes droits que les juifs: droit de vote, éligibilité, accès à des postes sensibles, il y a aujourd’hui des officiers supérieurs druzes dans l’armée. Je reconnais toutefois que la loi de 2018 qui est une bêtise de bibi pour complaire à la frange la plus obscurantiste de ses soutiens les a fait tousser.

          • « Vous délirez totalement, certes la constitution israélienne stipule… »

            Ça commence bien…

            « Israël est l’état-nation des Juifs, mais nulle part il n’est dit que les non juifs n’y ont pas droit de cité »

            Si je dis que A est l’État-Nation du peuple X et que y n’appartient pas à X, le conséquence logique est que y ne devrait pas pouvoir être citoyen de A…

  63. Dufion le boomer mitterrandiste favorable à la peine de mort… Une raison de plus pour Brighelli (« tt-tt ») de le considérer comme un gros étron !

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