J’entretenais depuis plusieurs années avec F*** l’une de ces relations SM qui, avec le temps, tournent à la passion simple. Je l’avais connue vers 1980, étudiante à Censier, où je donnais des cours. Pendant deux ou trois ans j’ai payé le studio dans lequel elle habitait, rue Vesale. C’est là que se déroulèrent nos aventures avec N*** que j’ai relatées dans Dolorosa Soror. Puis, ses études de théâtre achevées, elle partit dans l’ouest de la France. Elle ne revenait à Paris que de loin en loin, et était alors hébergée par un copain, rue du Commerce. Je l’y retrouvais à chaque fois avec un immense plaisir — partagé, je crois.
Je sentais toutefois que la flamme des débuts vacillait. Nos jeux étaient de plus en plus violents, nous cherchions dans les contorsions les plus extrêmes de l’amour et de la domination des raisons de nous revoir une fois encore. La Rochefoucauld a admirablement décrit cette stase qui précède la séparation :

« Ceux qui ont voulu nous représenter l’amour et ses caprices l’ont comparé en tant de sortes à la mer qu’il est malaisé de rien ajouter à ce qu’ils en ont dit. Ils nous ont fait voir que l’un et l’autre ont une inconstance et infidélité égales, que leurs biens et leurs maux sont sans nombre, que les navigations les plus heureuses sont exposées à mille dangers, que les tempêtes et les écueils sont toujours à craindre, et que souvent même on fait naufrage dans le port. Mais en nous exprimant tant d’espérances et tant de craintes, ils ne nous ont pas assez montré, ce me semble, le rapport qu’il y a d’un amour usé, languissant et sur sa fin, à ces longues bonaces, à ces calmes ennuyeux, que l’on rencontre sous la ligne : on est fatigué d’un si grand voyage, on souhaite de l’achever, on voit la terre, mais on manque de vent pour y arriver, on se voit exposé aux injures des saisons ; les maladies et les langueurs empêchent d’agir, l’eau et les vivres manquent ou changent de goût ; on a recours inutilement au secours étranger ; on essaye de pêcher, et on prend quelques poissons sans en tirer de soulagement ni de nourriture ; on est las de tout ce qu’on voit, on est toujours avec les mêmes pensées, et on est toujours ennuyé ; on vit encore et on a regret à vivre ; on attend des désirs pour sortir d’un état pénible et languissant mais on n’en forme que des faibles et inutiles. »


C’est dans ce contexte de passion exacerbée et déclinante, entre cris et chuchotements, qu’un jour, vers 1987, elle me dit : « J’aimerais être prise par deux hommes à la fois, dans toutes les combinaisons possibles. Double pénétration classique, double vaginale, double anale. Tu as quelqu’un de bien membré à qui demander sa participation ? »
Je regardai sa cambrure, ses fesses admirables, sa bouche de jeune fille sage et perverse, et pensai que ce ne serait moins une corvée qu’un cadeau.
Et je pensai à JL R***. Nous nous étions déjà rendu ce genre de service, après nous être échangé nos copines d’une nuit en Hypokhâgne, et avoir fait bien pire durant nos années à l’ENS. Nous avions le même âge, le même goût pour les aventures échevelées d’un soir, nous avions cosigné maints ouvrages, il ne devait pas décliner une offre si alléchante.

À ma grande stupeur, il refusa. « Je ne peux pas », me dit-il.
Je le harcelai quelque peu. « Mais enfin, argumentai-je, F** est très jolie, et très intelligente. Elle te plaira. Elle… »
« N’insiste pas. »
Et comme j’étais au comble de la stupéfaction :
« J’ai le sida », lâcha-t-il soudain.

Le virus nous tournait autour depuis trois ans. Sans doute JL prenait-il plus de risques que moi : il avait une sexualité débordante et incertaine qui l’amenait, certains soirs, à expérimenter les backrooms du Marais, et à collectionner en une nuit les étreintes dont le souvenir le satisferait pendant un mois.
« Tu es séropositif ? »
« Non. J’ai un Sida déclaré. »

Les trois années qui suivirent furent marquées par sa dégradation progressive. A la fin, il ne restait de cet ancien athlète qu’un squelette vivant, aux yeux morts, rongés par un cytomégalovirus qui aurait été bénin pour n’importe quelle personne en bonne santé, mais qui eut la fantaisie de lui ronger la cornée de chaque œil. Je le revois allongé, pauvre carcasse frémissante, dans le lit de l’hôpital Cognacq-Jay, spécialisé dans les soins palliatifs. Les infirmières étaient des bonnes sœurs, seules à supporter le voisinage constant de la mort. L’un des deux médecins qui animaient cette structure me confia qu’il lui était impossible de passer un article dans une revue savante, ou de participer à un colloque, ses confrères refusant de fréquenter un homme qui, par définition, ne guérissait jamais personne.
JL y mourut au début de l’année 1992. Il avait 38 ans.

Pendant les trois ans que durèrent sa descente aux enfers, mes relations avec F*** s’éteignirent. Une ombre, plus prégnante qu’un corps réel, s’était désormais intercalée. Elles cessèrent tout à fait, elle avait fondé une compagnie de théâtre dans la région nantaise, et y connaissait de beaux succès.

(Je tournais autour de la sensation de deuil. C’est à cette période que je compris que la littérature n’était qu’un immense travail autour de la mort des autres — mort inexpugnable, celle des parents tôt disparus (Racine, Rousseau, Dumas, Sartre ou Camus, et tant d’autres), mort ponctuelle comme la mort d’un amour (les Liaisons dangereuses ou les Méditations de Lamartine sont sorties de là), ou deuil d’une civilisation : je crois que c’est l’appellation que je retiendrais, par exemple, pour Céline, et quelques autres rescapés des tranchées, de ceux que Gertrude Stein qualifiait de « génération perdue ».)

La mort de JL me plongea dans l’écriture de fiction. Le résultat fut Dolorosa Soror, sorti en 1996 : j’avais écrit en trois semaines cette histoire à la troisième personne, je constatai que ça ne fonctionnait pas, et je le récrivis à la première personne au féminin en une nuit. F*** accepta d’être le prête-nom pseudonymisé de ce récit déchiré. Franck Spengler, qui l’édita, se laissa prendre au jeu, sans en connaître les ficelles. Un beau succès.

Je n’ai plus aucune nouvelle de F*** depuis plus de deux décennies. Sans doute a-t-elle enterré le passé.
Je n’y arrive guère.

Jean-Paul Brighelli

71 commentaires

  1. Les illustrations ( joyeuses ) de Serpieri ( probablement) contrastent avec la tonalité melancolique et crépusculaire du billet.

  2. « Ô Mort, vieux capitaine, il est temps, levons l’ancre ! »
    Il semble que ces temps-ci ce vers tourne en boucle dans la tête de Brighelli…
    Je lui propose une autre citation plus allègre :
    « L’avenir m’intéresse, parce que c’est là que j’ai l’intention de passer mes prochaines années ». (Je ne sais plus si c’est du Groucho Marx ou du Woody Allen).

  3. ECHO 25 août 2025 à 10h04
    Les illustrations ( joyeuses ) de Serpieri ( probablement)…
    =========================================================

    C’est ce que propose Google;qui nous oriente vers « les fumetti erotici de Serpieri »,particulièrement Druuga.

    Des vendeurs n’hésitent pas à qualifier le genre de pornographique. Et,selon Lormier,les deux gravures qui illustrent (ou agrémentent) le billet du jour sont pornographiques-ce qui lui plaît.

    Peut-être le sémiologue croassien va-t-il nous sortir un laïus nous disant :pas du tout;voyez plutôt comment les deux hommes se font face…c’est un jeu de miroirs…une recherche du temps perdu…une mise en abyme…des poupées russes,que sais -je encore ?

    En matière de balivernes, le névrosé de la côte dalmate,n’est jamais à court.

    https://www.bdparade.com/bande-dessinee-serpieri-druuna-x-1-1997

    • J’adore.
      Lormier invente en direct des balivernes dont il m’attribue en direct la paternité.

      Je crois qu’on a perdu Lormier.

  4. Petite observation Si vous tapez Serpieri sur Google images, vous obtenez des images relativement ou tout a fait sages de Serpieri, des dessins extraits de western. Alors qu’il est surtout connu pour son œuvre, disons, erotique.
    J’ai déjà observé cela a propos de je ne sais plus quel peintre. Pour acceder a une oeuvre erotique connue, même en tapant le nom de celle- ci , on n’avait aucun résultat sur google images. La reproduction n’ etait accessible qu’en tapant le nom de l’œuvre sur la rubrique  » tous ».
    Il y a une forme de censure à l’oeuvre chez Google.

  5. « Et je pensai à JL R***.  »

    Chronologie:c’est curieux, la révélation du SIDA de JLR,je la situais bien plus tôt (erreur:j’auarsi dû tenir compte des dates de publication chez Magnard).

    Ce SIDA ,le Maetro y revient souvent.

    Une fois, c’est à cet épisode qu’il attribua sa plongée vertigineuse dans le sadisme.

    (Raisonnement aberrant:puisque la vie est si mauvaise, je vais me faire aussi méchant qu’elle…)

    Je veux bien qu’il y ait eu accroissement…mais le billet du jour nous montre qu’on était déjà arrivé à un stade avancé.

    « Nos jeux étaient de plus en plus violents, nous cherchions dans les contorsions les plus extrêmes de l’amour et de la domination des raisons de nous revoir une fois encore »

  6. JG 25 août 2025 à 11h50
    J’adore.
    Lormier invente en direct des balivernes dont il m’attribue en direct la paternité.
    ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

    Mais non :Lormier est bien incapable d’imaginer les âneries qui peuvent sortir de votre crâne fécond. C’est pourquoi il reprend vos anciennes khouillonades .Il n’invente rien.

  7. « yeux morts, rongés par un cytomégalovirus qui aurait été bénin pour n’importe quelle personne en bonne santé, mais qui eut la fantaisie de lui ronger la cornée de chaque œil. »
    ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

    SIDA Syndrome de l’ImmunoDéficience Acquise.

    Le virus du SIDA attaque le système immunitaire,l’affaiblit considérablement de sorte que l’organisme ne peut se défendre contre les microbes.

    Il se passe une chose comparable avec les injections d’ARN messager (censées protéger du covid).

    Elles affaiblissent (pour un temps plus ou moins long) le système immunitaire.

    C’est ce qui explique,notamment, la fréquence des zonas post-injections: le virus responsable du zona (herpes zoster) qui était tenu en échec par le système immunitaire est soudain libre de passer à l’attaque. Cela a été constaté très vite en Israël,pays pionnier dans l’expérimentation mengeléienne sur cobayes humains. Bien sûr les autorités israéliennes se sont dépêchées de perdre les données soigneusement collectées.

    Cet affaiblissement du système immunitaire est peut-être aussi l’explication des rechutes cancéreuses observées chez des patients en rémission. Nous produisons en permanence des cellules aberrantes que notre système immunitaire détruit. Quand le système immunitaire est affaibli,elles sont plus nombreuses,et peuvent dégénérer en cancer.

    Bien sût ce n’est pas la seule explication possible.

    Le Professeur Angus Dalgleish a recensé treize processus susceptibles de mener de l’injection au cancer.

    Maintenant que, grâce à la nomination de Kennedy au Ministère américain de la Santé, la science reprend ses droits aux EU, on peut espérer que ces processus soient étudiés sérieusement.

    NB les cas de cécité post-injection observés chez certains patients sont dûs au caractère inflammatoire de la substance:le nerf optique est directement attaqué.

  8. Malgré la censure exercée par les vaccinolâtres marchands de prétendus « vaccins », quelques articles décrivant plus ou moins timidement le rôle immuno-depresseur des injections sont pa

    rus.

    Exemple:

    « Over the last 24 months, there has been growing evidence of a correlation between mRNA COVID-19 vaccine boosters and increased prevalence of COVID-19 infection and other pathologies. Recent works have added possible causation to correlation. mRNA vaccine boosters may impair immune system response in immune compromised individuals. Multiple doses of the mRNA COVID-19 vaccines may result in much higher levels of IgG 4 antibodies, or also impaired activation of CD4 + and CD8 + T cells. The opportunity for mRNA vaccine boosters to impair the immune system response needs careful consideration, as this impacts the cost-to-benefit ratio of the boosters’ practice. »

    https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC10821957/#:~:text=mRNA%20vaccine%20boosters%20may%20impair,%2B%20and%20CD8%20%2B%20T%20cells.

    Note:l’article se réfère aux personnes dont le système immunitaire est déjà déprimé avant l’injection…On se souvnent que les ministres français de la Santé ont recommandé des « boosters » encore et encore pour ces personnes.

    Criminel!

  9. « l’organisme ne peut se défendre contre les microbes. Il se passe une chose comparable avec les injections d’ARN messager »

    IAL ne manque pas de tirer la couverture à lui pour vendre sa camelote.

  10. l’hôpital Cognacq-Jay, spécialisé dans les soins palliatifs….L’un des deux médecins qui animaient cette structure me confia qu’il lui était impossible de passer un article dans une revue savante, ou de participer à un colloque, ses confrères refusant de fréquenter un homme qui, par définition, ne guérissait jamais personne.
    ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

    J’espère qu’aujourd’hui les médecins n’ont plus la même attitude à l’égard de ceux de leurs confrères qui procurent des soins palliatifs

    Quand on ne peut plus rien faire,ne faut-il pas atténuer la souffrance et « aider à mourir  » ?

    Toute la question porte sur ce « on ne peut plus rien faire ».

    Le Professeur Delfarissy a ordonné qu’on n’hospitalise les patients des EHPAD que s’ils étaient parvenus au stade de la détresse respiratoire (et encore…)

    Avant ce stade, on ne le soignait pas…car le dogme était:il n’existe aucun traitement.

    Donc Rivotril,m^me sans consentement du viellard.

    Ca, c’est criminel.

  11. L’une des raisons pour lesquelles le gouvernement a organisé une telle campagne anti-Raoult est que ce médecin a déclaré à la télé:il n’est pas question que j’injecte du Rivotril à des patients . J’envoie mes équipes dans les EHPAD et ils soignent les malades, les hospitalisant si nécessaire. (C’est ce qui explique la mortalité bien plus faible dans les EHPAD du coin que dans ceux du reste dela France.)

    Vous comprenez pourquoi toute la crapuerlie journalistique et charlatanesque a étré mobilisée conte Raoult pat la macronasserie ? Le mec avait non seulement dénoncé le crime Rivotril mais aussi détruit le mythe du « y a aucun traitement. »

    Bien entendu ce mythe n’a été admis par la population qu’en raison de la prépondérance des moutons lobotomisés en France.

    • Le petit label russe SelSovet, basé à Tcheliabinsk et à l’origine du modèle, croule désormais sous les commandes

      C’est drôle:au début,on pensait que le vêtement était signé GUCCI.

    • « ça, c’est criminel ! »

      Dans la logique (!) de « l’extension du domaine du capital » :
      je consens à ce qu’on me rende malade avec tout ce que je consomme…
      je consens à ce qu’on me torture en direct jusqu’à la mort… via les zéros dits sociaux !

  12. Dugong 25 août 2025 à 12h33

    IAL ne manque pas de tirer la couverture à lui pour vendre sa camelote.

    Quelle camelote.Lormier ne vend pas de camelote.

  13. Moutons lobotimsiés;rappel.

    Dans les bolangeries,de plus en plus de clients demandent des baguettes « bien blanches ».

    C’est leur droit,me direz vous.

    Oui,c’est leur droit mais cela pose un problème aux gens normalement constitués;en effet, les boulangers répondent à la demande majoritaire et il peut ^tre difficile drtouver une baguette normalement cuite;

    Le mouton lobotomisé Josip Gavrilovic a bien le droit de se faire injecter une substance expérimetale.

    Le problème c’est le nombre demoutons lobotomisés. C’est ce nombre qui a permis à Macron de nous emmerder;c’est ce nombre qui l’a aidé à faire passer l’obligation vaccinale por les soignants.

    Les moutons lobotomisés sont complices du crime.

  14. ECHO 25 août 2025 à 11h42
    Petite observation Si vous tapez Serpieri sur Google images, vous obtenez des images relativement ou tout a fait sages de Serpieri,
    ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
    Google n’a pas reconnu la première gravure,n’a fourni aucue information.
    C’est la seconde qui l’a inspiré (un peu).

  15. Dans les bolangeries,de plus en plus de clients demandent des baguettes « bien blanches ».

    Dans les boulangeries que je fréquente, je ne sais pas ce qu’il en est des baguettes bien blanches, mais ces boulangeries étant toutes détenues par des musulmans, il est impossible de trouver des sandwiches ou des croque monsieur au jambon de porc , et les pâtisseries qui nécessitaient de l’alcool n’en comportent plus ( cela se perçoit au goût- sans parler des babas au rhum qui n’existent plus ) . Changement culturel imposé.

    • « baba » –
      Bien loin d’Ali (Baba) et les quarante voleurs :
      un, parmi d’autres, grand voleur de notre temps :
      la plateforme e-commerce de chez Xi, alibaba.com !

    • Peut-^tre devriez-vous acheter vos baguettes et babas dans un autre quartier.

      Un truc que je fais de temps en temps chez le boucher (un Français de souche);je demande du jambon Hallal;c’est codé:ça veut dire « jambon maison,sans colorant,ni conservateur, ni nitrite…)

      Une fois,un commis barbu a eu l’air de froncer un sourcil;

      Certains jours je demande du jambon cacher.

  16. Petit cadeau à Lormier :
    Analyse parodique et drôlatique de l’illustration de Serpieri, et interprétation structuralo-sémiologique (whatever it means).

    Titre : Franchissement du Détroit de Chibr’Altar – l’Autel du Chibre.

    On sait que le Detroit de Gibraltar est le point de passage obligé pour qui veut quitter la Méditerranée pour entrer dans l’Océan Atlantique.
    Dans l’antiquité ce détroit était appelé Les Colonnes d’Hercule. Les Romains considéraient que passer ce détroit signifiait « quitter le monde civilisé » – Mare Nostrum – pour aborder un monde inconnu, le monde de l’Océan.
    Adossé à cet arrière-plan (arrière-train?) historico-culturel, on peut aisément regarder d’un œil neuf l’illustration de Serpieri.
    1. Organisation spatiale de l’illustration : deux verges dressées de part et d’autre, à gauche et à droite : nous sommes en présence des Colonnes d’Hercule, à n’en pas douter. Nous abordons le Détroit de Chibr’Altar.
    2. Quelle est la partie saillante du personnage féminin, celle de son corps que l’on voit en premier ? Le séant. Manipuler « le séant » pour en faire « l’océan » se résume à une Histoire d’O. D’eau salée, bien sûr, et le reste de l’anal-yse ne manque pas de sel en effet.
    3. « Mare Nostrum », la Méditerranée des Romains. Une inversion de consonnes (abcmaths va apprécier) remet paradoxalement le sens en place : Mare Nostrum, c’est plutôt ici « Mane Rostrum », (contrepèterie en latin, la grande classe), ce qui signifie (traduction libre) « la main sur le rostre », le rostre étant ici un écho de l’éperon (très bel éperon, il faut en convenir) du navire qui va entrer dans l’Inconnu de l’Océan…
    4. Revenons au séant du personnage féminin : au vu des majestueuses proportions de l’objet (du désir), on pressent que le franchissement du détroit sera rapidement suivi d’une exploration des canaux affluents et d’une inondation de liquide séminal, peut-être même dans le cadre d’une anal-yse…Peut-être même une anal-yse séminalogique ?

    Derrière l’apparente simplicité d’une illustration dont le caractère pornographique n’est qu’un trompe-l’oeil, Serpieri nous invite à une réflexion sur les implications de la sensualité des Anciens dans leur conception de la géographie et de la cartographie marine.

    Pcc Prophète Mao mais.

  17. @Lormier
    En fin de fil précédent , j’ai indiqué à votre intention quelques liens utiles pour vous instruire sur quelques réalités israéliennes que vous ignorez – ou que vous préférez ignorer.
    Ne me remerciez pas.
    My pleasure.

  18. « Verrry funny ! »
    Toussa parce que JPB, à donf dans sa période souvenirs, souvenirs,
    a eu la larme à l’oeil à la lecture de « Pcc » (Parti Communist’ Chinois)

  19. JG 25 août 2025 à 16h28
    Ma « crapulerie » n’est que dans votre imagination, comme ma « névrose » et ma « lobotomie moutonnière ».
    i) crapulerie:attribuer à Lormieir des idées qu’il n’a pas, n’a pas exprimées et ce sans aucune preuve
    ii) votre névrose est patente;vous ruminez encore votre échec au concours de Saint Cloud;d’où votre refus d’appeer Maestro, le Maestro.
    iii) « lobotomie moutonnière ». Comme des milleirs d’autres moutons vous refusez de vous poser la question la plus élémentaire sur le prétendu vaccin,vous contentant d’un même bêlement répété : »mon-médecin-m’a-dit ».

  20. Suite (évidente) de « Verrry funny ! » :
    le merinos (alias le « mouton », ou encore le « dalmat(i)e(n) »)
    ne se sent plus pisser.

    Divertir le maître, en bon bouffon,
    telle est sa prétention…
    Pure illusion, éphémère :
    ses mictions, journalières,
    sont plutôt du genre à ne nous donner
    que des frissons.

    • Eh bien dites donc…
      Face à la tyrannie de l’impuissance incarnée par WTH et Lormier, je serai le héraut de la générosité du pouvoir se heurtant aux rancœurs et au ressentiment.
      Me sentant l’âme parodique aujourd’hui, je me permets de parodier Montesquieu qui disait :
      “La tristesse vient de la solitude du coeur.”
      Mais sur BdA, « La rancœur vient de la tristesse de la solitude. »
      Et comme il est vrai qu’on ne fait pas de bonne littérature avec des bons sentiments, n’oublions pas que le ressentiment ne produit que des ratures.

  21. Double pénétration classique, double vaginale, double anale.

    Les bites se touchent. (Dans la classique,c’est à travers une paroi,mais quand même).

  22. Nous avions le même âge, le même goût pour les aventures échevelées d’un soir, nous avions cosigné maints ouvrages, il ne devait pas décliner une offre si alléchante.

    « discours indierct libre »…c’est ce qu’on disait de mon temps.

    Pourrait-on remplacer « devait » par « devrait » et,si oui, qu’est-ce que ça changerait ?

  23. abcmaths 25 août 2025 à 17h19
    On ne poursuit pas des efforts !

    Et des études ? On poursuit des études ?

    Exemple:

    Après son échec (amplement mérité mais pas digéré) à Saint Cloud,Josip Gavrilovic connut une période de neurasthénie. Puis il poursuivit des études littéraires, d’abord à la Sorbonne
    où son incroyable suffisance d’ancien khâgneux le rendit antipathique à ses camarades; On moqua son accent mériional et ,plus encore, sa cuistrerie.

    • La neurasthénie lui a fait perdre beaucoup de temps. La poursuite fut longue.
      De ses études, il a vu le bout en treize ans.
      Oui…

    • @Lormier

      :Après son échec (amplement mérité mais pas digéré) à Saint Cloud,Josip Gavrilovic connut une période de neurasthénie. Puis il poursuivit des études littéraires, d’abord à la Sorbonne
      où son incroyable suffisance d’ancien khâgneux le rendit antipathique à ses camarades; on moqua son accent mériional et plus encore, sa cuistrerie. »

      Début de fiction prometteur.
      On note que comme souvent Lormier s’appuie sur un élément biographique que le personnage a cru pouvoir confier : « On moqua son accent méridional « . Tout le reste est évidemment le fruit de l’imagination de l’auteur.
      Pour transformer cet essai microscopique, il faudra que Lormier fasse des choix forts :
      – le narrateur omniscient, est-ce un choix judicieux ? N’est pas Balzac qui veut…Pourquoi ne pas mettre plutôt en scène un narrateur homodiégétique avec focalisation interne ?
      – l’abondance d’adjectifs et de participes passés fait éclater au grand jour la non-neutralité du narrateur et sa propension à émettre des jugements : pour tenir le lecteur en haleine, il faut au contraire épurer, jusqu’à l’os !
      Et surtout, surtout, il faudra sortir de l’ambiguïté Roman vs Biographie. Si biographie de JG il doit y avoir, alors l’auteur sera bien obligé d’aller à la source et de contacter l’objet de la bio, par courrier électronique…🙂
      Mais si c’est un Roman, l’auteur a tous les droits. Mais il a le devoir de dire : « C’est un roman, tout est inventé. »

  24. Parcouru quelques posts plus haut… à part les sempiternelles obsessions parfois offensantes, il était question de mictions. A lire les radotages de certains on peut craindre pour eux les « mictions impossibles ».

  25. « mictions impossibles »…
    Le « maître » ose… « la tribune juive » *
    et donc le « bouffon » : prêt à nous pisser de la copie ? ou pas ?

    * Excellente analyse !

    • « De toute façon Gaza c’est antinomique, Gaza ne devrait même pas exister, je ne dis pas qu’il ne doit pas y avoir de Palestiniens, mais il n’est pas possible d’avoir une telle enclave au sein du territoire israélien… »
      (Ce qui se constate parfaitement, sur place !)

      « Ce que les gens ne veulent pas comprendre, c’est qu’il y a une guerre civilisationnelle entre un certain islam et l’Occident. Aujourd’hui elle est concentrée autour d’Israël et si Israël tombe, c’est mort pour nous tous. »…

      … « j’ai vu l’Angleterre se transformer. L’islam est prioritaire en Angleterre, et il y a une partie des Anglais qui n’en veulent pas. Ces derniers sont considérés comme des « nazis », des gens « d’extrême droite ». 

      « Les gens ne comprennent pas que le Hamas se fout complètement des Palestiniens, tout comme le Hezbollah. Le seul objectif du Hamas est de détruire Israël »

      « Parce que la Troisième guerre mondiale sera entre l’islam et l’Occident ». C’est donc une vraie guerre civilisationnelle. 

      « Il y a pour le moment une guerre civile larvée en France et il existe un élément important dont il faut parler : c’est le narcotrafic que j’appelle en fait le narco-djihad. Tout est lié. C’est un pouvoir parallèle qui se met en place »

      Pas mieux !!

      « ressentiment », « rancoeur », « solitude du coeur », etc…
      écrit… JG
      Je m’amuse, certes à vos dépens, JG.
      Mais le « pouvoir parallèle » n’est malheureusement pas une fiction…

    • Il n’y aura aucune réaction de ma part.
      De toutes façons, l’avenir à court terme est écrit : nettoyage ethnique à Gaza et en Cisjordanie, contrôle total d’Israël sur ces deux territoires, exode et/ou déplacement forcé des Palestiniens dans des conditions épouvantables. Ça, c’est l’horizon 2027/28.
      Ensuite, il arrivera ce qu’Israël aura généré : vague d’attentats à la bombe ou autres sur Israël, perpétrés par des Palestiniens désespérés et sans port d’attache.
      Les pays occidentaux qui soutiennent Israël de façon totalement partiale paieront aussi très cher.

      • Les pays occidentaux ont un choix limité, comme le dit l’interview.
        Leur liberté de choix est fonction de leur peuplement. C’est très facile a comprendre.

        • 🙂
          Les moyens de déplacement et la maîtrise des explosifs n’étaient pas les mêmes qu’aujourd’hui, me semble-t-il.
          Votre solution ne fonctionne que si les Palestiniens sont exterminés jusqu’au dernier. Mais je crois comprendre que Smotrich est devenu votre boussole.

      • JG –
        Il est vraisemblable qu’aucun pays ne prendra plus en charge (l’Iran a d’autres chats – les shahs c’est fini – à fouetter, y compris le Qatar !)
        ces « Palestiniens désespérés et sans port d’attache », et qui ne le resteront évidemment pas (cf la Jordanie ?)

        Pas… besoin ! Simplement plus… besoin !

        … grâce à ces milices islamisées,
        et ce, sur tout le territoire, français,
        comme ailleurs en Europe… de l’Ouest
        (du côté Est, le problème ne se pose pas),

        « Les pays occidentaux paieront aussi très cher », et disparaîtront pour de bon, si rien n’est fait pour arrêter ces… barbares.

  26. Alors que j’avais jeté l’ancre en milieu tropical, surgit en cours d’année scolaire un collègue de lettres, agrégé, accompagné d’une bimbo irlandaise ayant damné Mauriac, peau laiteuse (fuit le soleil !), coude facilement levé : un vrai oiseau de nuit. Le collègue était alcoolique au dernier degré -il devait en mourir quelques mois plus tard. Il venait d’un collège beauceron où il avait commis quelques fêtes qui s’entendirent jusqu’au rectorat qui ne trouva pas mieux que de le sanctionner d’une mutation d’office sous les mêmes coordonnées géographiques que moi.

    Les boissons furent raides mais pas qu’elles…

    https://www.youtube.com/watch?v=bGW0_WiCtwQ

    • « deux hommes à la fois » (et même plus, si affinités) –
      bien qu’un alcoolo en fin de biberonnage… ça ne compte presque que pour du beurre.
      Autre témoignage glaçant relatif à l’EN – 😁 ;
      ‘reusement que de nos jours, beaucoup ne savent plus faire grand-chose…

  27. Comparons:
    A la vraie Florence D***, étudiante rencontrée à Paris-III où j’étais chargé de cours, et avec laquelle j’entretenais depuis quelques années une relation SM non équivoque, avait accepté, fin 1989, une expérience à trois destinée à la combler pile et face.

    B un jour, vers 1987, elle me dit : « J’aimerais être prise par deux hommes à la fois, dans toutes les combinaisons possibles. Double pénétration classique, double vaginale, double anale. Tu as quelqu’un de bien membré à qui demander sa participation ? »

    B est
    i)B est écrit en langage explicite (pas de pile et face)
    ii) FD demande bien plus qu’une double pénétration classique. La meuf est blasée

    • Si wiki l’écrit, c’est que c’est vrai, comme chacun sait !

      Autre ex, la fiche wiki sur E. Dénécé :
       » Proche des milieux d’extrême droite et complotistes »…
      « relayant ouvertement la désinformation et la propagande du Kremlin »…

  28. Comparons:
    A la vraie Florence D***, étudiante rencontrée à Paris-III où j’étais chargé de cours

    On devine que Florence D suivait le cours dispensé par le « chargé »…La « rencontre » était inéluctable.

    Si l’on admet la théorie de la prédation exposée par le Maestro et si on considère ce dernier comme un prédateur, on constate que la salle de cours où il professe est pour lui un terrain de chasse.

    De professeur à pro-fesseur il y a un chemin connexe.

    B Je l’avais connue vers 1980, étudiante à Censier, où je donnais des cours.

    Là aussi,il faut deviner… »connue » ? où ? dans un couloir, à la cafet ? Mais non,dans la salle de cours où professait le Maestro

  29. Comparons:

    A J’avais donc demandé à Jean-Luc de bien vouloir jouer les utilités — un service que nous nous étions rendu quelquefois pour notre plus grand agrément.
    Il refusa. Et comme je m’en étonnais, il m’expliqua qu’il était séropositif. Je fus l’un des tout premiers à l’apprendre, à cette occasion.

    B « Tu es séropositif ? »
    « Non. J’ai un Sida déclaré. »
    Dans les faits,c’est complètement différent.

  30. Jean-Paul Brighelli 25 août 2025 à 18h26
    Tiens, reparlons de Gaza — avec un spécialiste :

    https://www.tribunejuive.info/2025/08/25/une-interview-choc-en-exclusivite-pour-tribune-juive-de-lancien-membre-du-service-action-de-la-dgse-pierre-martinet/?amp=1&fbclid=IwY2xjawMZbb9leHRuA2FlbQIxMQABHosGu95Ph3QRkks5dhflULfHDiuwOktPUplP_PCqi9nguT7XonsGiNs7qTD4_aem_dPAYW-RcAxXlokGxsWUVlAl

    lobotomisés,suite:

    « Tous ces gens qui sont lobotomisés et qui parlent du sionisme, ce n’est pas le sionisme qui les ennuie, ce sont les Juifs. Ils s’en foutent du sionisme, ils s’en foutent de l’État juif, ce qu’ils veulent c’est la destruction des Juifs.  »

    (source:l’entretien mentionné par le Maestro)

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