Lucien Clergue, Née de la vague, 1968

Proies ou prédateurs — et pas d’autre choix. Au début de Bel-Ami, Maupassant montre son héros arpentant les grands boulevards à six ou sept heures du soir, au début de l’été, dévoré de soif, et pas un sou en poche, prêt à tuer pour un demi de bière — un bock, comme on disait alors. Un peu plus tard dans la seconde partie du roman, et en été encore, Georges Duroy attend l’une de ses conquêtes dans le petit square installé devant l’église de la Trinité. Dans les deux cas, il marche lentement, parce qu’il est un fauve, un prédateur : c’est à cela qu’on les reconnaît, la lenteur de la démarche, l’œil aux aguets, fixant des détails dans leur mémoire de chasseurs… Alors que les proies se déplacent vite, et considèrent le paysage en vrac, de leurs yeux un peu myopes.

Je marchais lentement sur le quai de Rive-Neuve. Mais aussi lentement que je me déplaçasse, je suis arrivé à hauteur d’une jeune femme rousse — petite, fesses rondes prises dans un short en jean assez court, les épaules légèrement voûtées. Je la dépassais quand j’ai découvert, en arrivant à sa hauteur, une paire de seins invraisemblables, pointant sous le tee-shirt couleur de rose-thé. Invraisemblables tétons, dardés comme s’ils avaient été sucés l’instant d’avant.
Si un groupe de touristes, immobiles soudain devant un magasin de savons supposés marseillais, ne m’avait pas forcé à me rapprocher d’elle, sans doute ne se serait-il rien passé. Mais je me suis trouvé brutalement à distance de communication.
– Vous avez des seins somptueux, ai-je osé.
Elle a tourné la tête, m’a jaugé et a souri. Un quinquagénaire aux tempes grises, allons, aucun danger.
– J’en suis la première encombrée, a-t-elle dit.
Le fait est que les deux globes occupaient glorieusement l’espace.
– J’aimerais les photographier, dis-je — et je me surpris moi-même, n’ayant jamais été amateur de fortes poitrines. Mais il y avait quelque chose de marmoréen, presque inhumain, dans ces deux demi-globes parfaits. Qu’elle marche elle aussi lentement évitait qu’ils se balancent : elle défiait la gravité. J’ai pensé à Baudelaire : « Elle se développe avec indifférence… »
Elle a évalué la proposition.
– Ici ? a-t-elle souri, avec un geste circulaire qui couvrait le troupeau aveugle balloté çà et là.
– J’habite à deux pas… J’ai besoin de projecteurs, voyez-vous. Rien de beau ne s’improvise.
J’ai eu l’air de réfléchir un instant.
– Je crois que le noir et blanc conviendrait bien.
Elle s’est arrêtée.
– Pourquoi pas ? a-t-elle murmuré.

J’habitais effectivement à deux pas. La volée de marches ne l’a pas déconcertée, malgré la chaleur épaisse qui régnait de jour-là. Mais la première chose, en arrivant, fut de lui offrir un verre d’eau fraîche.
Pendant qu’elle le dégustait à petites gorgées, j’ai installé deux projecteurs, l’un latéral, l’autre en contre-plongée, au pied du lit. Les murs de la chambre sont peints en noir, le drap-housse était couleur abricot — un joli gris en noir et blanc. Et le tissu satiné était susceptible de prendre des reflets intéressants.
– Ici ? a dit sa voix dans mon dos.
– Oui, ici.
Elle a posé son verre.
– J’imagine que je dois ôter mon tee-shirt ?
– Pas tout de suite !
J’ai saisi le Nikon. L’objectif, un 18-135, me permettrait aussi bien des plans larges que des gros plans. Je lui ai demandé de s’asseoir, et je l’ai photographiée ainsi. Elle ressemblait, en plus charnu, à certains modèles de Toulouse-Lautrec ou de Balthus, femmes battues ou en instance de l’être. Je l’ai photographiée pour l’habituer à l’appareil, aux déclics, aux lumières. « Non, sans sourire », ai-je précisé.
Puis à ma demande, elle a très lentement ôté son tee-shirt, croisant les bras sur sa poitrine pour soulever le tissu. J’avais réglé le système sur la prise en rafale, et j’ai obtenu d’emblée ce que je recherchais — un abandon, un consentement muet, un don de soi.
Elle avait une peau conforme à sa rousseur, un épiderme de lait rosé, un rêve de tatoueur japonais, sur lequel les veines se dessinaient en nuances bleutées. J’ai réglé les projecteurs à plusieurs reprises, pour créer des contre-jours, mettre en valeur l’orbe inférieure, cadrer en plan de coupe de façon à ne photographier que ces volumes insolents.
Tout cela a pris vingt minutes à peu près. Vers la fin, je me suis glissé de l’autre côté du lit, et je lui ai demandé de tourner la tête vers moi sans bouger le buste. Ses cheveux balayèrent sa joue, son œil bleu avait une expression effarée, elle transpirait légèrement et la sueur perlait sur sa lèvre supérieure. Une fois, deux fois. Puis je lui ai demandé de s’étendre sur le drap soyeux, les seins restaient glorieusement dardés au plafond.
Evidemment, je lui ai suggéré d’ôter ce qui lui restait de vêtements. J’ai dit cela sur le ton d’un ordre, et elle a obéi. Sous le short en jean, elle portait un boxer de dentelle noire qui seyait fort à cette peau de marbre. Je lui ai demandé de le remettre, et j’ai fait quelques plans qui en noir et blanc seraient probablement suggestifs.
Elle avait une ombre de toison pubienne, aussi rousse que ses cheveux, juste de quoi mettre un relief sur un pubis soigneusement épilé, et un sexe refermé sur lui-même comme un coquillage. Je l’ai photographiée en plan large, sous tous les angles. Puis je lui ai offert un autre verre d’eau. « Je veux bien », a-t-elle dit.
Quand elle a eu bu, assise sur le bord du lit, j’ai pris le verre vide dans sa main, je l’ai posé sur la table de nuit, et je l’ai saisie par les poignets, la forçant à se lever d’abord, et à s’agenouiller ensuite. Elle n’a pas eu trois secondes d’hésitation : elle a ouvert mon pantalon — et je me suis félicité de ne rien porter dessous —, a dégagé ma queue bandante et l’a engloutie dans sa bouche avide, aussi consistante qu’elle fût. Elle avait la bouche fraîche de l’eau glacée qu’elle venait de boire. La sensation était exquise.
J’ai cru qu’elle allait m’avaler. Ses lèvres s’écrasaient sur les poils de mon ventre, Elle pompait avec application et méthode, et je l’ai laissée faire, confiant dans mes ressources d’apnéiste pour ne pas risquer une éjaculation intempestive. J’en ai profité pour faire une vingtaine de plans très rapprochés de sa bouche gourmande.
Cela a paru l’amuser. Elle a abandonné un instant la verge dilatée, a levé le visage vers moi : « Vous ne voulez pas… »
– Pas tout de suite, ai-je dit d’une voix aussi froide que possible.
Je l’ai relevée, je l’ai retournée et l’ai mise à genoux sur le bord du lit. Sa chatte s’était ouverte, ses lèvres étaient trempées, j’y ai enfoncé deux doigts de la main gauche, puis trois. J’ai mouillé mon pouce à ses sécrétions, et je le lui ai posé sur l’anus, délicatement rosé. Je n’ai même pas eu besoin de forcer pour que le sphincter s’ouvre et tète le gros doigt qui le harcelait.
De la main droite, je tenais toujours le Nikon, multipliant les gros plans, toujours sur le mode rafale. Bénédiction de l’électronique : autrefois, j’aurais dû changer déjà quatre ou cinq fois de pellicule, ce qui immanquablement cisaillait la séquence.
Elle a gémi quand je me suis enfoncé en elle, sans que mon pouce abandonne son cul. Je sentais ma queue occuper le vagin détrempé, j’ai buté au fond du gouffre, je suis revenu à la surface, et à nouveau je me suis renfoncé. Elle a joui très vite, en pleurnichant comme une ménade.
J’ai attendu que les palpitations de son anus autour de mon pouce ralentissent, j’ai sorti ma verge toujours extasiée, et je l’ai enculée aussi profondément que possible — aussi profondément que ce qu’elle m’avait gobé tout à l’heure. Je n’avais aucun souci, il était évident qu’elle n’en était pas à son coup d’essai.
Le feulement est monté en gamme, elle a crié et s’est cambrée en même temps pour tenter de gagner un ou deux centimètres illusoires, puisque j’étais enfoncé dans son rectum jusqu’à la garde.
– Oui, oui, défoncez-moi ! a-t-elle crié. Jusqu’au cœur !
J’ai apprécié qu’elle en reste au « vous » de politesse. En même temps, cela m’a confirmé dans mon opinion : cette fille avait l’habitude de la domination, et son statut de proie lui convenait parfaitement.
Je l’ai abandonnée quelques instants — son anus restait démesurément ouvert, bâillant comme une bouche de carpe, la bouche d’ombre dont parle quelque part Hugo. J’ai récupéré mon pantalon à mes pieds, et dégagé le lourd ceinturon. Puis je me suis renfoncé dans ce cul palpitant, et je lui ai asséné quelques coups de plat du cuir sur les fesses. Elle a gémi, crié, et joui à grands jets, en vraie femme-fontaine qu’elle était. Et elle s’est effondrée sur le lit.
Alors seulement je suis sorti de son cul, strié horizontalement de marques rougeâtres. Je l’ai laissée haleter quelques minutes, puis je l’ai relevée, elle a glissé à mes pieds et j’ai réoccupé sa bouche docile. Elle m’a pompé de toutes ses forces, et, ma foi, elle le méritait bien, j’ai joui longuement sur sa langue épaisse. Elle a tout avalé, avec de curieux bruits de glotte.

Elle a fini par se rhabiller, il se faisait tard, j’avais des courses à faire. Comme elle allait partir, je l’ai saisie à nouveau par les poignets, et elle s’est remise à genoux.
– Regarde-moi, ai-je ordonné.
Elle a levé vers moi son beau visage harassé.
– Je te veux au bas de mon escalier demain à 18 heures. Je te montrerai les photos. Et nous reprendrons cette séquence, en profondeur. Puis je t’emmènerai dîner.
Elle a hoché la tête. « Tu as compris ? » ai-je insisté.
– Oui…
– Oui, Maître. Répète.
– Oui, Maître…
– Qu’est-ce que tu es ?
– Je suis une petite salope, a-t-elle articulé.
L’expression lui était venue spontanément aux lèvres, elle devait l’avoir articulé souvent. Peut-être se nommait-elle ainsi elle-même, dans l’intimité de ses doigts.
J’ai souri. « Ce n’est pas faux. Mais présentement, tu es mon esclave. Répète. »
– Je suis votre esclave, a-t-elle murmuré docilement.
– Mets une robe courte. Et rien dessous.
À nouveau elle a acquiescé. Et juste avant de refermer la porte :
– Je m’appelle Sandra, dit-elle.

Le lendemain, j’ai passé près de trois heures à sélectionner les photos, éliminant d’emblée celles qui étaient mal cadrées, ou qu’un mouvement ardent avait flouées. Je les ai examinées d’abord en couleur, avant de basculer sur un noir et blanc le plus contrasté possible, pour rendre justice à cette peau d’un blanc inhumain. Sur certains gros plans, j’ai un peu triché en augmentant le grain — comme autrefois, quand je travaillais avec de l’Ilford 3200.
Je n’étais pas mécontent. Sur les quelque deux cents clichés, une bonne quarantaine étaient vraiment saisissants.
Je me suis rendu dans une petite boutique en face du théâtre du Gymnase, où j’ai fait tirer la série sélectionnée en 18 x 24. « Chouettes photos ! » a lancé le patron barbu, ami de longue date. « Et quels nichons ! »
Des photos où l’on voyait les jolies lèvres s’écarteler sur ma queue, il ne dit rien, bien sûr. Ni de celles où l’on distinguait nettement les traces des coups de ceinture. « Elle devrait être contente », ajouta-t-il. « Je suis impatient de voir la suite. »
– Moi aussi, dis-je en écho.

Elle était là, à six heures, assise sur les marches, sa robe sagement repliée sur ses cuisses. Elle s’est levée quand je suis arrivé. « Tt-tt, reste assise. » Je lui ai soulevé la tête, pour la regarder bien en face. « Bonjour, esclave… » « Bonsoir, Maître… »
– Tu sais pourquoi tu es là ?
– Pour me faire baiser.
– Et puis ?
– Et me faire enculer.
– Et puis ?
– Peut-être serai-je punie de quelque faute ?
– Certainement. Tu l’as déjà été ?
– Oui, dit-elle simplement.
– Souvent ?
– Non, pas très souvent.
– Fort ?
– Oui — une fois surtout.
– Jusqu’au sang ?
– Oui, dit-elle dans un souffle.
– Viens, maintenant…
Elle se leva. Elle avait de jolies jambes, un peu courtes mais bien dessinées, c’’est à peine si l’on devinait le genou, cette malédiction des femmes, à en croire Chanel.
Elle a gravi l’escalier devant moi. J’ai indiscrètement passé une main entre ses cuisses. Elle n’avait pas de culotte, et elle mouillait d’abondance. Je le lui ai fait remarquer.
– Forcément ! a-t-elle répondu.
Quand nous sommes entrés, je l’ai dirigée vers un coin de la chambre, et je l’ai mise au piquet — avec la consigne de remonter sa robe, par derrière, jusqu’aux reins. J’ai récupéré mon appareil photo, j’ai fait deux clichés rapides, puis j’ai étalé tous les clichés de la veille sur le lit.
– Regarde-toi, ai-je proposé.

Vers neuf heures, nous sommes allés grignoter un petit quelque chose chez Paule & Kopa, ma gargote favorite à Marseille. Sandra se tortillait sur la chaise.
– Qu’est-ce qui t’arrive ?
Bien sûr, je connaissais la réponse.
– C’est la cravache, dit-elle. Ça pince un peu.
Elle s’est frotté les seins.
– Et les pinces sur les tétons et sur les grandes lèvres…
J’ai vaguement souri. « Alors, ces photos ? » ai-je demandé en désignant la pochette de carton rouge où je les avais rangées, et qu’elle emportait avec elle.
– C’est magnifique, a-t-elle répondu vivement. Jamais je n’ai été si belle. Je ne me savais pas si belle !
– Nous en avons fait d’autres aujourd’hui. Différentes, certainement.
– C’est vous qui les tirez ?
– Non, il faut des machines de professionnel. Un particulier ne dispose pas de ce type de matériel chez lui.
Elle s’est tue quelques secondes.
– Quand même, ça me fait quelque chose de penser qu’un type que je ne connais pas va scruter mon corps, mes trous, mes marques…
– Ça te fait quoi ?
– Je mouille ! — et elle a éclaté de rire.

Je l’ai raccompagnée jusqu’à une station de taxi, sur le port. Elle habitait avec une copine, dans un appartement loué pour quelques jours, sur la Corniche. Elles venaient de Valenciennes, elles voulaient une vue sur la mer. Et par chance, il avait fait beau.
– Vous reverrai-je ? a-t-elle demandé, assise déjà dans la voiture.
Y avait-il du désir dans sa question ? Difficile à dire. J’ai pensé que si je racontais un jour cette histoire, je mettrais un accent de désir dans sa question. « Mais ce serait tricher », ai-je pensé.
– Je ne crois pas… Tu repars demain, je n’ai aucune raison de passer à Valenciennes… Mais tu peux m’appeler, ai-je ajouté en lui tendant une carte de visite. Ou m’écrire.
Je lui ai caressé la joue de la main gauche.
– Tu trouveras d’autres maîtres. Fais attention à toi, il y en a tant de maladroits.
Le chauffeur de taxi s’impatientait. Alors j’ai fermé la porte.

Jean-Paul Brighelli, 6 août 2025

PS. Il y a un prolongement à cette histoire, mais hors caméra, et je n’en sais que ce qu’elle m’en a dit au téléphone, quelques jours plus tard. Son amie a été bouleversée, quand elle l’a vue nue au sortir de la douche. Elle l’a allongée sur le lit, et a suivi, du bout de l’ongle et de la langue, toutes les estafilades dessinées sur ce corps d’albâtre. Puis elle l’aurait fistée simultanément par le con et le cul, et Sandra aurait joui comme jamais. Nous sommes bien peu de chose, nous, les hommes.

Balthus (1908-2001), La Chambre, 1952-1954

126 commentaires

  1. Merci.
    Je subodorais que le scripteur de Nouvelle Parisienne 1 avait vu le film de Michael Powell « Le Voyeur. J’en suis désormais à peu près certain, surtout après avoir lu le post-scriptum du scripteur commençant ainsi : « Il y a un prolongement à cette histoire, mais hors caméra ». Post-scriptum + hors camera. Le langage écrit et le langage photographique ou cinématographique, qui ici se complètent, peut-être suggérer que « animal triste post scriptum » ?

    A part ça…Rien que de penser aux remarques hétéroclites, décousues, sans queue ni tête (mais toujours à hauteur de queue et jamais de tête), pointillistes, totalement dépourvues d’une vision d’ensemble sur le texte, totalement anti-interprétatives, que Lormier ne va pas manquer d’infliger aux lecteurs de ce blog, eh bien rien que de penser à tout cela je suis par avance fa-ti-gué. Bon courage à tous !

  2. Sur certains gros plans, j’ai un peu triché en augmentant le grain

    J’ai pensé que si je racontais un jour cette histoire, je mettrais un accent de désir dans sa question. « Mais ce serait tricher », ai-je pensé.

    ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
    Le photographe auraiit moins de scrupules à tricher que l’écrivain ?

  3. – Oui, Maître. Répète.
    – Oui, Maître…

    Je lui ai soulevé la tête, pour la regarder bien en face. « Bonjour, esclave… » « Bonsoir, Maître… »

    – Tu trouveras d’autres maîtres. Fais attention à toi, il y en a tant de maladroits.
    ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

    On comprend que le Maestro péfère que nous l’appelions Maestro plutôt que Maître.

  4. Pour de l’explicite,c’est de l’explicite…Le scénario du film porno est écrit dans le détail. Pas besoin que Lormier se casse la tête à chercher des vidéos.

    Le texte se suffit à lui-même;il se traduit immédiatement en images.

    Nous avions eu le canular sur les grenades…plaisant; aujourd’hui nous avosn tous ce que nous aimons.

  5. Elles venaient de Valenciennes…

    Tiens les deux petites secrétaires qui randonnaient en Corse ne venaient-elles pas de Valenciennes ?

  6. Elle a tourné la tête, m’a jaugé et a souri. Un quinquagénaire aux tempes grises, allons, aucun danger.
    ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

    Etonnante erreur de la part d’une proie potentielle habituée à éviter les prédateurs.

    Un nonagénaire,oui, c’est inoffensif, mais un quinquagénaire ?

    Surtout qu’il est facile de voir qu’il appartient à la race rapace des Titans.

    ( A moins que la proie « potentielle », précisément, ne soit en chasse…ne cherche un prédateur adéquat.)

    PS
    La jeune génération,qui dit et écrit « qarantenaire », sait-elle ce que signifie le mot « quinquagénaire » ?

  7. N’ayant pas encore lu « l’article », j’en reste à l’ouverture : aux deux mamelles… bientôt symbole oublié de « ma France », « labourage et pâturage »,
    tout comme la « flamme du soldat inconnu » ayant servi à allumer une cigarette.
    Après un rappel du 4 août 1789, rappel du 6 août 1945 à Hiroshima…
    80 ans.

    • Lisez-le…c’est tout ce qu’il y a de plus explicite;le texte ests son propre commentaire. Les narratologues vont probablement rester couchés.

      • Sur ce texte, le narratologue irait rarement au-delà de la simple description : statut du narrateur, type de focalisation, organisation générale du récit et placement et fonction des passages dialogués dans la diégèse, fonction du préambule et du post-scriptum… rien de particulièrement éclairant sur le plan de l’interprétation.
        En revanche, ce texte se prête bien à une analyse thématique, symbolique et, par instants, psychanalytique. Mais je laisse le champ libre à Lormier, qui va nous faire une brillante synthèse de ces diverses approches.

  8. cela m’a confirmé dans mon opinion : cette fille avait l’habitude de la domination, et son statut de proie lui convenait parfaitement.
    ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

    Ce qui ajoute de la plausibilité à l’hypothèse de Lormier (9h30).

  9. Proies ou prédateurs — et pas d’autre choix.
    ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

    Binaire.

    Mais si parfois c’est la proie qui est à la recherche d’un prédateur,c’est moins binaire.

  10. Le prédateur a besoin de la proie, mais la réciproque est elle vraie? De quoi choquer certains/ certaines – mais nous sommes forcément entre adultes consentants.

    • En ce qui concerne le récit d’aujourd’hui,rien n’interdit de penser que c’est Sandra qui était partie à la chasse au mec.

      ( Et venir quelques jours à Marseille…pour des vacances …pour « voir la mer » ?)

  11. « Lisez-le » (Lormier)

    … Tout y est, avec cependant quelques changements :
    « un boxer » (et de dentelle) « noir »,
    un « feulement »,
    un développeur (barbu) d’Ilford 3200,
    une « gargotte ».

    Et le plus important – même si on le devine à chaque rengaine – au fond (et même jusqu’au fond),
    le mystère (féminin) taraude sans doute le « maître » (?)

    qui possède, ou croit posséder, « l’esclave », de toutes les façons possibles et imaginables –

    rien que de bien classique, en vérité, entre « maître » et « esclave »…

    – sauf que pour fixer dans l’imaginaire, avant il y avait les peintures, il y a maintenant les films –

    … Jusqu’à ce que « le prolongement », dévoilé par « l’esclave », ne peut que lui faire conclure :
    « Nous sommes bien peu de chose, nous, les hommes. »

    Amertume ? non, simple dérision.

  12. Je reviens a une petite polémique privée ( pas tant que ça) avec JG

    Josip Gavrilovic
    5 août 2025 à 22h16
    « Il y avait toutes les raisons de le fixer en Palestine. »
    Ah ?
    Et lesquelles ?

    Depuis quelques décennies on commence à voir apparaître une revendication identitaire celte : au pays de Galles, et en Bretagne.
    Pour l’instant cette revendication identitaire est limitée à la défense de la langue (voir les écoles Ðiwan en Bretagne).
    Supposez que cette revendication prenne un jour la forme d’un « revival » religieux autour des pratiques druidiques. »

    Je répondrai plus tard ( si cela ne lasse pas les autres !) plus précisément sur les raisons parfaitement légitimes qu’il y avait de fixer en Palestine un  » foyer national  » qui s’est transformé en État .

    Mais en attendant, je suis un peu surpris par JG qui s’aperçoit qu’il y aurait un mouvement identitaire au Pays de Galles (je laisse la Bretagne de côté ) , depuis peu, et qui ne concerne que la langue.

    Se peut il qu’il n’ait jamais entendu parler du Plaid Cymru, le parti narionaliste gallois ?
    Ce parti qui participe épisodiquement au gouvernement gallois ( mis en place par la réforme Blair en 1999) mais n’a jamais accédé au poste de Premier ministre du pays de Galles, est plus qu’ attaché a la langue ou a la culture galloises , il est indépendantiste.
    Fondé sous un autre nom en 1925, ce parti etait bien que très marginal à l’époque, suffisamment radical , pour demander aux gallois, lors de la guerre 39- 45, de refuser l’incorporation dans l’armée britannique au motif que le Pays de Galles n’avait pas été consulté dans la déclaration de guerre ( certains adhérents sont allés en prison pour cette raison).
    Depuis cette époque héroïque, le parti a progressé, mordant sur l’électorat Labour , et serait près d’arriver au pouvoir au Pays de Galles ( ce qui compte tenu des pouvoirs limités du gouvernement gallois, ne va pas bien loin).

    Cf article BBC du 5/8 justement , After 100 years, is Plaid Cymru on verge of leading Wales?

    https://www-bbc-com.cdn.ampproject.org/v/s/www.bbc.com/news/articles/cg4xk27r2qeo.amp?amp_gsa=1&amp_js_v=a9&usqp=mq331AQIUAKwASCAAgM%3D#amp_tf=Source%C2%A0%3A%20%251%24s&aoh=17544869812415&referrer=https%3A%2F%2Fwww.google.com&ampshare=https%3A%2F%2Fwww.bbc.com%2Fnews%2Farticles%2Fcg4xk27r2qeo

    J’ajoute que votre comparaison entre la religion druidique et le judaïsme est particulièrement tirée par les cheveux, en fait entièrement fausse.

    • – Je savais tout cela en gros, pas en détail. Merci pour les informations plus détaillées.
      – la seule, l’unique question : quand un groupe humain demande à occuper un territoire pour des raisons totalement irrationnelles de religion et de culture religieuse issues de grimoires antédiluviens attribués à telle ou telle divinité, est-il normal de donner satisfaction à ce groupe humain ?
      Vous répondez oui. Je réponds non.

      • Je réponds non ( en principe ) car la situation de la population juive en Palestine pre- partition , ne correspond pas à la caricature que vous en faites.

        • Caricature ? Pas du tout.
          L’essence du Sionisme est d’affirmer que le « peuple juif » (whatever it means) a un DROIT sur cette terre de Palestine, et que ce droit repose sur les « textes sacrés » (whatever it means) de la religion juive, du judaïsme. On est donc bien avec la revendication irrationnelle d’un territoire, revendication fondée sur des grimoires antédiluviens attribués au dieu d’Israël (whatever it means).
          Résultat des courses : 80 ans après la création de ce pays, le Premier Ministre Israélien Netanyahu déclare vouloir accomplir la prophétie d’Isaïe (whatever it means), et bon nombre de ses ministres réclament l’annexion de la Judée et de la Samarie, désignations bibliques de la Cisjordanie !
          Partout, toujours, tôt ou tard, la religion empoisonne tout.
          Satisfaire en 1947 la revendication sioniste irrationnelle était une insulte à l’esprit des Lumières. Insulte aux conséquences dramatiques.

          • JG 18h24
            L’essence du Sionisme est d’affirmer que le « peuple juif » (whatever it means) a un DROIT sur cette terre de Palestine, et que ce droit repose sur les « textes sacrés » (whatever it means) de la religion juive, du judaïsme. On est donc bien avec la revendication irrationnelle d’un territoire, revendication fondée sur des grimoires antédiluviens attribués au dieu d’Israël (whatever it means.

            Donc on m’aurait menti? Les romains n’auraient pas mené une guerre sans merci contre les Juifs? Massada n’aurait pas existé? Titus non plus? Le célèbre bas-relief de Domitien sur l’arc de Titus seraient un pur produit de l’IA générative, version 0.0 avec microprocesseur en pur Carrare?
            Et Nabuchodonosor n’aurait pas assiégé Jérusalem vers -600?

            Réfléchissez donc un peu au statut des enclaves de Melila et Ceuta. Aujourd’hui c’est au Maroc géographique, mais leur statut est très particulier, assez différent de celui de Gibraltar.

      • « irrationnel » : il est vrai qu’il est autrement plus « rationnel » d’aller exploiter un territoire pour y piquer des ressources – comme… par exemple (!) en RDC, en faisant trimer la populace locale, à commencer par les gamins.

      • Josip Gavrilovic 6 août 2025 à 15h47
        La seule, l’unique question : quand un groupe humain demande à occuper un territoire pour des raisons totalement irrationnelles de religion et de culture religieuse issues de grimoires antédiluviens attribués à telle ou telle divinité, est-il normal de donner satisfaction à ce groupe humain ?
        Vous répondez oui. Je réponds non.

        Un peu comme les ottomans qui après 1500 ans de christianisme transformèrent Sainte-Sophie en mosquée ou les bougnoules qui 1200 ans après décidèrent que l’emplacement du Temple devait être une mosquée…
        Vos arguments sont ridicules, les druides ont disparu il y a longtemps, leur religion, croyances, pratiques également. Le judaïsme qui sévissait sous Titus n’a guère changé. La continuité historique comme légitimité ça vous parle?
        Même Mussolini l’a dit dans un discours des plus connus, « il y avait déjà des Juifs à Rome… »

        Je suis profondément athée sans être prosélyte, mais vos diatribes sur la religion me laissent à penser qu’en plus du foot, du ciné-club vous devez aussi grenouiller du côté de la Libre Pensée, ces tartuffes de la laïcité qui déboulonnent St-Michel, sucent les babouches de Tareq Oubrou et se prosternent devant le Hames.

  13. Ce texte se prête bien à une analyse thématique, symbolique et, par instants, psychanalytique. Mais je laisse le champ libre à Lormier, qui va nous faire une brillante synthèse de ces diverses approches.

    Est-il vain d’espérer ?

  14. Paul et Vanessa (bientôt la fin de la fiction)

    -Oui, cela fut très long et douloureux, il m’a fallu gagner la complicité de Louise, la gouvernante, afin qu’elle s’abandonne à quelques confidences.
    -Et ?
    -Eh bien, c’est pire que ce que je soupçonnais.
    Louise, qui connaît sa patronne depuis plus de dix ans, est catégorique :
    – Virginie est une femme méprisable, dure, inhumaine, matérialiste, devenue incapable de la mondre affection, du moindre attachement pour quelqu’un. Quant à sa fille, c’est une psychopathe .
    Et effectivement, ces derniers temps, Virginie me parlait de façon de pus en plus autoritaire. Depuis que j’avais sympathisé avec Louise, elle m’avait relégué au rang de domestique.
    Jamais je n’aurais imaginé un tel changement de comportement .

  15. « Proies et prédateurs » –

    l’obsession du JG  c’est l’abominable Bibi et sa « religion » vs (« insulte à ») « l’esprit des Lumières » !

    L’a pas bien compris le JG : il prend le leurre de la religion pour argent comptant (!)… 😁

  16. (« elle venait de Valenciennes »… :
    « Le musée des Beaux-Arts de Valenciennes est actuellement fermé pour rénovation. »
    Possiblement quelques tableaux qui auraient pu séduire le maestro.)

  17. « Esprit des Lumières, si tu es là, frappe un coup… » (ECHO) –

    Et au plus vite pour JG,
    qui après le sermon (pas de la montagne mais) du Lointain, pourrait en suer (sang et eau),
    surtout avec extrait d’un « discours » de Musso (Benito).

  18. (et merci au Lointain de m’avoir rappelé la forteresse du désert de Judée, l’arc de Titus…
    et signalé ces « enclaves » qui résistent, en territoire marocain)

    • WTH,

      Madame,
      Mes compétences en droit international sont proche du zéro, mais il est de notoriété publique que le Royaume du Maroc d’aujourd’hui ne peut revendiquer les deux enclaves espagnoles comme l’Espagne revendique Gibraltar. Une histoire d’antériorité et autres arguties.

      JG dit que l’histoire assujettie aux preuves archéologiques, ou épigraphiques ne vaut rien devant les éructations du Hamas.
      Il y avait des Juifs vers au moins -600 JC en « Falestine » quel que soit la dénomination actuelle de cette région. Vers 70 JC les romains les ont…quoi? Génocidés? Epurés ethniquement? Massada c’est quoi?
      Techniquement le fait de Titus est parfaitement documenté, aujourd’hui ce serait qualifié de génocide, un pour de vrai, pas comme le manque de savonnettes ou de Tampax à Gaza comme aujourd’hui.
      Et les réserves Navajo aux USA, bien que les traités datent du XIXème, sur quoi se fondent-elles aujourd’hui? Les peuples premiers ça lui dit quelque chose au croasse?
      Là-bas, même s’il n’en était resté que très peu sur place , et beaucoup ailleurs très loin, c’est la terre des juifs.

  19. WTH
    Oui je dis « Madame » aux dames, il y a peu de femme que je tutoie. Ma mère, la sienne, mon épouse qui le devient à l’usure, de très rares condisciples. Je crois, n’avoir tutoyé aucune de mes amantes, ou vieilles copines lubriques avec lesquelles nous échangeâmes moulte fluides. Je ne fais pas « la bise » aux collègues, la poignée de main des hommes me suffit.
    Vous avez gagné vos galons ici, mon respect vous est dû.

  20. il marche lentement, parce qu’il est un fauve, un prédateur : c’est à cela qu’on les reconnaît, la lenteur de la démarche, l’œil aux aguets, fixant des détails dans leur mémoire de chasseurs…

    Je marchais lentement sur le quai de Rive-Neuve…. je suis arrivé à hauteur d’une jeune femme rousse …
    Si un groupe de touristes, immobiles soudain devant un magasin de savons… ne m’avait pas forcé à me rapprocher d’elle, sans doute ne se serait-il rien passé. Mais je me suis trouvé brutalement à distance de communication.
    ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

    Le narrateur-personnage marchait lentement, en bon prédateur qu’il est,mais avait-il l’oeil aux aguets ?
    Pas sûr;et c’est un hasard qui lui a fait rencontrer sa proie. Sans ce hasard, »sans doute rien ne se serait-il passé ».

    Un prédateur un peu dilettante,alors, ou bien un prédateur plus flâneur que chasseur,ce jour-là.
    La meuf avait sorti ses appâts,c’est elle qui chassait;son séjour à Marseille (pour voir la mer, oui c’est ça et mon khul c’est du poulet), son séjour à Marseille n’eût pas été réussi si elle ne s’était fait fouetter,baiser et enkhuler.

    Qu’on m’oppose des objections si on en a.

    Les meufs ,ça drague.

  21. Peut-on être attiré par le genous d’une femme ? C’est l’idée de Rohmer,dans Le genou de claire, film que j’ai un peu oublié,et qui est plein d’invraisemblances…

    Par où commence-t-on ? En général, par la main…

    Le genou ? Un lieu fragile au possible.

  22. 3eme appel :

    Josip Gavrilovic
    6 août 2025 à 15h50
    Ce texte se prête bien à une analyse thématique, symbolique et, par instants, psychanalytique. Mais je laisse le champ libre à Lormier, qui va nous faire une brillante synthèse de ces diverses approches.

    Est-il vain d’espérer ?

  23. « – Vous avez des seins somptueux, ai-je osé. »

    « somptueux » était un adjectif en vogue chez les bobos germano-pratins,à une époque ; quand? je ne me rappelle pas.

    Ils vous sortaient « somptueux » à propos de n’importe quoi : cette escalope sur une belle salade, était somptueuse;tu as lu le dernier artickle de Kristeva ? somptueux! Saint Laurent vient se sortir un suspensoir (à couilles) avec des cristaux Swarovski,somptueux !

    Peut-être que le personnage-narrateur veut se donner des airs de narratologue parigo ,qui sait ?

  24. Bon qu’à ça,suite.

    WTH a dit à Josip Gavrilovic,avec à-propos, : »vous nous cassez les pieds;vous n’êtes bon qu’à ça ».

    Si elle avait eu des khouilles, elle aurait écrit: »vous nous cassez les khouilles;vous n’êtes bon qu’à ça. »

    Mais on comprend l’idée.

  25. Nibards…l’anatomie des randonneuses du GR 20 est assez particulière:

    « Toutes deux se sont noué une grande serviette de bain au dessus des seins, qui arrivent tout en haut des cuisses… »

    • On peut etre attiré par n’importe quelle partie du corps d’une femme, mais c’est plus facile si on a un une relation amoureuse. Alors par le phénomène bien connu de la cristallisation, le genou devient  » le plus beau genou du monde  » etc.
      Les bras féminins excitaient plus l’admiration autrefois qu’aujourd’hui ( semble t il) on parlait des  » beaux bras ronds ».
      La rondeur des formes ( en fait plus une rondeur ststuesque que plantureuse ) était un critère qui revenait souvent et qui a quasiment disparu au profit actuellement du muscle, de la minceur.

      • ECHO 7 août 2025 à 9h47
        On peut etre attiré par n’importe quelle partie du corps d’une femme, mais c’est plus facile si on a un une relation amoureuse.

        Je voulais parler d’attirance initiale. dans le récit du jour ce qui attire,ce sont les « seins somptueux. »

  26. ECHO 6 août 2025 à 20h34
    Esprit des Lumières, si tu es là, frappe un coup…

    J’adore!

    Le ridicule ne fait pas reculer un névrosé…mais c’est poilant.

  27. Sa chatte s’était ouverte, ses lèvres étaient trempées…

    Alors qu’elle n’avait pas été manipulée…Qu’on vienne pas me raconter que la meuf était pas preneuse.

  28. Peut-on vraiment assimiler un baiseur (ou plutôt quelqu’un qui veut baiser) à un prédateur ?

    D’accord, si le baiseur est un violleur,tapi dans l’ombre d’un parking souterrain,qui saute sur

    une meuf et la pénètre de force, on peut dire « prédateur ».

    Mais un mec qui drague…et obtient des résultats qui le satisfont et satisfont la partenaire ?

    A moins de décréter comme Dworkin que toute pénétration est un viol…

  29. Quand des Catholiques partent à l’assaut des villages musulmans, violent ,égorgent et

    capturent ils le font au cri de « Gloire à Dieu ».

    Symétriquement les Musulmans, quand ils partent à l’assaut des villages juifs, violent

    ,égorgent et capturent le font au cri de « Allahu Akbar »…

    Et comme dit la chochotte du Vaucluse,faut être faux-cul pour s’indigner du cas numéro 2, et pas du cas numéro 1

  30. Causements et (in)signifiances –

    « kiss my ass » !

    – JG (8h41) : « Rappel opportun, pour situer le contexte » –
    « little wonder », d’autant que my ass n’étant plus de la 1ère jeunesse, n’est plus a « little wonder » (cf l’illustration de Lormier, ci-dessus)

    – Bayrou : la formule est visible à l’oeil nu, et audible,
    pour bien des commentateurs,
    tandis que lui sur rés’ soc’ « Ça permet d’être dans le vent *, d’être tendance »
    « essaie de vous regarder dans les yeux »,
    en disant
    « On ** va accepter les efforts nécessaires pour sortir de cette situation. »

    * formulation bien antérieure à la naissance des rés’ soc’ et donc incompréhensible pour beaucoup, qui, depuis lurette, ne regardent plus la télé

    ** « On » ?

  31. Encore une fausse symétrie signée mijaurée du Vaucluse:

    Josip Gavrilovic 6 août 2025 à 22h24
    Il y a quand même une belle bande de faux-culs sur ce blog, nullement choqués ou alertés par le cri « Kol hakavod », et qui frisent l’apoplexie ou l’infarctus quand ils entendent « Allahu Akbar »…

    https://www.masaisrael.org/kol-hakavod/

  32.  » … qui frisent l’apoplexie ou l’infarctus quand ils entendent « Allahu Akbar »…

    Généralement, je dis bien généralement, cette expression est criée lors de circonstances violentes, comme un défi ou comme accompagnement d’un acte du jihad.
    Ce sont plutôt les circonstances qui font friser l’infarctus…

  33. Josip Gavrilovic 6 août 2025 à 15h47
    La seule, l’unique question : quand un groupe humain demande à occuper un territoire pour des raisons totalement irrationnelles de religion et de culture religieuse issues de grimoires antédiluviens attribués à telle ou telle divinité, est-il normal de donner satisfaction à ce groupe humain ?
    Vous répondez oui. Je réponds non.

    Je vais m’efforcer de répondre à JG.
    La principale dfficulté de la réponse consiste dans l’argument massif que le conflit en cours serait d’essence religieuse, et notamment que l’installation en Palestine de l’Etat d’Israël aurait des raisons religieuses, ce qui entraine JG a dire que la religion est un facteur de troubles, de guerres etc, ce qui est bien trop général pour être acceptable. Comme si pour donner un exemple, l’hostilité entre protestants et catholiques en Irlande du nord était vraiment une question de religion, alors qu’il s’agit d’un conflit entre un groupe dominant et un groupé dominé, pour des raisons historiques (la plantation de colons protestants en Ulster au 17 ème siècle, se surimposant à la situation de l’Irlande dominée par la couronne d’Angleterre depuis plus longtemps (à une époque où tout le monde était catholique).

    si nous revenons au conflit en Palestine, nul doute que l’appartenance de chaque partie (comme on dit en droit partie au litige) à des religions différentes ne soit un facteur qui accentue la haine, d’autant que l’une des religions est celle qui dans le monde musulman, a toujours été méprisée et ses fidèles traités comme des sous-hommes.
    Revenons à la raison de la création de l’Etat d’Israel et avant cela, d’un foyer juif en Palestine.
    Cette création obéissait-elle à une sorte d’obligation religieuse , puisée dans un grimoire ?
    Autant que je sache, les fondateurs d’Israël (d’abord de l’Agence juive) et du projet sioniste (ce qui signifie un Etat pour les juifs, et si possible en Palestine) n’étaient pas spécialement religieux, mais plutôt agnostiques comme Ben Gourion, Weizmann (premier président d’Israël) , et le fondateur du sionisme, T. Herzl.
    Alors pourquoi la Palestine ?
    Parce que c’était la terre des ancêtres, avec qui le lien spirituel n’avait jamais été rompu, le lieu des regrets et de l’espoir, pas seulement pour les juifs religieux mais pour la plupart des juifs même libres-penseurs mais respectueux de leurs traditions culturelles.
    Mais comment admettre que cette nostalgie de la patrie perdue ait amené les sionistes a se mettre en situation de disputer un territoire déjà occupé à ses occupants actuels ?
    C’est que cette patrie n’était pas une patrie seulement idéale mais aussi une partie réelle pour de nombreux juifs.
    Prenons Wikipedia (qui est notre ami) et lisons le début de la notice consacrée à … Mahmoud Abbas.
     » Mahmoud Selman Tahhan Abbas naît le 26 mars 1935 ou le 15 novembre 1935 à Safed en Galilée, dans le nord de la Palestine mandataire[2]. Cette ville comptait en 1922, selon le recensement britannique, une population de 8 761 personnes dont 5 431 musulmans et 2 986 Juifs[3], la ville considérée comme « ville sainte » étant un centre important du judaïsme depuis des siècles[4]. Après les émeutes arabes de 1929 – qui tuent notamment 18 Juifs à Safed[4], le recensement de la ville de 1931 indique 109 713 habitants dont 33 975 musulmans et 3 678 Juifs qui ne l’ont pas désertée »
    Manifestement le rédacteur de l’article a cafouillé sur la fin dans les chiffres.

    Mais il nous donne des indications intéressantes sur la permanence des juifs dans certaines localités et une source importante en lien , le recensement britannique de 1931*
    * le recensement de 1922 n’est mentionné qu’en source : J. B. Barron (éd.), Palestine: Report and General Abstracts of the Census of 1922, Government of Palestine, 1923.

    ce recensement de 1931 est ici
    https://ia800205.us.archive.org/14/items/CensusOfPalestine1931.PopulationOfVillagesTownsAndAdministrativeAreas/PalestineCensus1931.pdf

    (supervisé par Mr E. Mills, OBE, BA, avec blason du Royaume uni sur la couverture et toutes les indications trilingues, anglais, arabe, hébreu)

    On y apprend que les musulmans sont en tout 759712
    les juifs 174 610 (les chrétiens 91000 et quelques, plus des druzes, des bahais, peu nombreux et des samaritains – en voie d’extinction !) et 421 sans religion.

    A Jerusalem les musulmans sont 172 000 environ, les juifs 54 000 environ (page 26)

    à Safed (Safad) justement, page 110, les musulmans 6400 environ (il faut additionner les hommes et femmes pour le chiffre exact)
    les juifs 2500 environ
    chaque fois les femmes un peu plus nombreuses que les hommes).

    Certes on me dira qu’en 1931, l’immigration juive était déjà en cours – mais personne ne pourra nier qu’il existait, même avant le mandat brit. une minorité juive présente en Palestine, accrue sans doute à la fin du 19 ème siècle déjà.

    Mais la notice de la bio de Mahmoud Abbas insiste (pour quelle raison ?) sur la présence séculaire des juifs à Safed et le fait que le pogrom de 1929 n’a pas faut fuir les juifs.

    Nous avons ici une explication du pourquoi la Palestine chez les sionistes. Non seulement parce que c’était une patrie historique ou une partie rêvée, mais aussi parce que c’était la patrie réelle d’une minorité juive.

    J’ai d’autres références à indiquer mais je le ferai ensuite, si je ne lasse pas.

  34. Je sais bien que ce blog n’est pas une plate-forme de communications universitaires. Mais le texte de Brighelli « Proies et prédateurs » me paraissant mériter mieux que les quelques remarques très minimalistes de tel ou tel, j’ai décidé d’en faire une analyse interprétative argumentée, fondée sur le texte lui-même, rien que le texte lui-même.
    Voici :

    Loin d’avoir écrit un simple scénario de film pornographique, Brighelli – c’est toujours le cas quand il produit de la fiction – s’amuse avec son lecteur et finit toujours par lui parler de mode de représentation et d’écriture.
    Trois thèmes – qui s’entrecoupent et s’inter-pénètrent – se dégagent assez nettement de son texte :
    1. Dégustations
    2. Dévotions
    3. Théâtralisations

    1. Dégustations
    1.1. Au sens propre.
    – L’organe premier de la dégustation, c’est la bouche, qui joue ici un rôle évident : c’est l’organe de la fellation, fellation qui va jusqu’à la dégustation du sperme du narrateur (« Elle a tout avalé, avec de curieux bruits de glotte. »).
    – la dégustation du verre d’eau qui inaugure la séance érotique joue également son rôle dans la mise en place des ingrédients de la séquence: « Elle avait la bouche fraîche de l’eau glacée qu’elle venait de boire. La sensation était exquise. »
    – et chez Brighelli, il y a à boire et à manger : « J’ai cru qu’elle allait m’avaler. »
    1.2. Déplacements du sens/sens figuré
    – la bouche d’ombre : « la bouche d’ombre dont parle quelque part Hugo », en l’occurrence sous la plume de Brighelli, c’est l’anus dilaté de sa partenaire. Cette bouche d’ombre parle au narrateur : elle palpite ; elle communique…
    – si l’on considère la séance érotique dans sa totalité, du personnage féminin on est tenté de dire en conclusion de façon quelque peu cavalière, familière : « Qu’est-ce qu’elle a dégusté ! » Il faut toujours savourer le double-entendre quand il se présente.
    1.3. Les… métiers de bouche s’invitent à la table du récit
    On sait que Brighelli s’intéresse de près à la cuisine et à la gastronomie. Il n’est donc guère étonnant qu’une scène capitale du texte – discussion autour des photos – se déroule dans un restaurant (« ma gargote favorite à Marseille »).
    A tous les niveaux du texte, y compris l’alimentaire le plus élémentaire, la bouche joue un rôle central dans l’échange des plaisirs. Et quand on sait que c’est de la bouche que sort le langage…Je reviens plus loin sur ce point.

    2. Dévotions
    2.1. Portrait du narrateur en Grand Prêtre
    – « Tomber à genoux pour certaines dévotions qui sont bien de chez nous », disait Brassens dans « Misogynie à part »…
    Le narrateur invite sa partenaire à la dévotion : « je l’ai saisie par les poignets, la forçant à se lever d’abord, et à s’agenouiller ensuite. »
    – Le narrateur Grand Prêtre est le grand ordonnateur d’un cérémonial de messe païenne, qu’il organise comme un directeur d’acteurs sur un plateau de tournage (je reviendrai sur cet aspect ultérieurement), en dictant les gestes et les postures qu’il veut obtenir de sa « fidèle » qu’il tient sous son emprise
    – dans ce cérémonial de messe, l’eucharistie est un morceau de choix : « Prenez et mangez, car ceci est mon corps », injonction prise au premier degré par la jeune femme
    2.2. Portrait du narrateur en Grand Maître
    La relation Maître/Esclave est explicitement évoquée dans le texte, inutile d’y revenir. Plus subtile est l’évocation d’une réelle relation Maître/Élève :
    – Le vouvoiement : signe convenu du respect qu’un élève doit à son professeur instructionniste. Seuls les pédagogols meirieuphiles soixante-huitards attardés accepteraient d’être tutoyés par leurs élèves,
    – la jeune femme avale le liquide séminal du narrateur. Séminal comme l’enseignement qu’il dispenserait s’il était enseignant. Un enseignement séminal dont on tire profit lors de séminaires,
    – dans les passages dialogués (ici, parenthèse cuistre : les passages dialogués, c’est ce qu’Aristote appelle « mimesis », par opposition au récit, « diegesis », distinction reprise telle quelle par Genette), le narrateur se comporte stricto sensu comme un répétiteur, et la jeune femme répète docilement sa leçon en bonne élève, et de sa bouche sort le langage créé par son Maître, comme le texte d’une pièce de théâtre jouée par une actrice dirigée par un auteur/metteur en scène tout puissant,
    – Le narrateur pose un cadre et des contraintes qui le définissent en enseignant exigeant (il ordonne), mais in fine bienveillant : « Tu trouveras d’autres maîtres. Fais attention à toi, il y en a tant de maladroits. »

    Dévotions : les grands enseignants, les maîtres qu’on n’oublie jamais, sont toujours l’objet d’une forme de dévotion de la part de leurs élèves…
    2.3. Portrait du narrateur en Messie
    Le Messie apporte la Révélation.
    – Révéler l’autre à lui-même, comme la jeune femme découvrant les photos : « Jamais je n’ai été si belle. Je ne me savais pas si belle ! »
    – se révéler à soi-même, pour le narrateur : « je me surpris moi-même, n’ayant jamais été amateur de fortes poitrines ». Le narrateur, croisant une créature divine, préfère s’adresser à ses seins plutôt qu’au bon dieu son créateur…

    3. Théâtralisations
    3.1. Mises en scène
    3.1.1. La mise en scène la plus explicite, c’est celle qui se fait par et pour les photos. Ecoutons R. Barthes rapprochant Sade et Loyola en tant que « fondateurs de la langue du plaisir érotique et de l’interpellation divine : « même volupté de classification, même rage de découper (le corps christique, le corps victimal, l’âme humaine), (…) même pratique de l’image (de l’imitation, du tableau, de la séance), même couture du système social, érotique, fantasmatique. » Sade et Loyola ont été convoqués ensemble par Brighelli dans ce texte !
    – Que dit le narrateur du texte : « Et nous reprendrons cette séquence, en profondeur ». Il s’exprime, comme mentionné plus haut, comme un auteur/metteur en scène dans son rôle de direction d’acteurs.
    3.1.2. Le tirage des photos se fait en face du Théâtre du Gymnase à Marseille. Et pour qui connaît la ville, la rencontre du narrateur et de la jeune femme se fait Quai de Rive-Neuve, à quelques mètres du Théâtre National de La Criée. La scène est prête, le rideau est levé, le décor est planté. Et notre narrateur/metteur en scène devient également acteur, se regardant en train de jouer la comédie…: « J’ai eu l’air de réfléchir un instant. » Brighelli s’amuse, avec ses personnages, avec nous, avec lui-même…
    Et quand le narrateur ferme la porte du taxi, ça n’est rien d’autre qu’un baisser de rideau. Très provisoire (voir 3.3. ci-dessous).
    3.2. Mise en récit/mise en langage
    – Le préambule où le narrateur évoque Maupassant agit comme l’indicateur donnant au lecteur l’information que tout ce qui va suivre est du domaine de la fiction : il s’agit d’ancrer le récit dans l’univers fictionnel,
    – dans la mise en langage, Brighelli s’amuse en rendant explicite la manipulation qu’est tout récit,
    quand la jeune femme dit : « Vous reverrai-je ? », provoquant cette réaction du narrateur : « J’ai pensé que si je racontais un jour cette histoire, je mettrais un accent de désir dans sa question.  » Bel aveu de quasi-malhonnêteté narrative.
    – « Vous reverrai-je ? » Cette question peut aussi être interprétée comme l’envie d’établir une relation plus durable…Dès lors, Brighelli s’amuserait-il une fois de plus en faisant dire à son personnage « Je mouille « , terme de marine pour dire « je ne pars plus, je reste, je jette l’ancre, et je jette l’encre aussi « ? Le restaurant où se déroule la scène est à deux pas du Vieux-Port…
    3.3. Sortie du récit
    Il y a le temps du scriptum.
    Puis vient le temps de la sortie du récit de fiction, le temps de l’après-scriptum.
    Tout comme il y a une mise en scène dans le champ de la caméra, et il y a aussi un hors-champ : « Post Scriptum : Il y a un prolongement à cette histoire, mais hors caméra ». Dans ce prolongement hors-champ, censé être hors-fiction, un retour à la vraie vie, Brighelli se livre à une ultime pirouette : il rapporte les faits que la jeune femme lui a racontés d’abord à l’indicatif (« Son amie a été bouleversée, quand elle l’a vue nue au sortir de la douche. Elle l’a allongée sur le lit, et a suivi, du bout de l’ongle et de la langue, toutes les estafilades dessinées sur ce corps d’albâtre. »), mais il termine en ayant recours au conditionnel : « elle l’aurait fistée simultanément par le con et le cul, et Sandra aurait joui comme jamais. »
    Ce conditionnel n’est pas seulement la marque de l’incrédulité du narrateur, c’est aussi et surtout une façon de conclure en disant que le conditionnel, la fiction, finit quand même toujours par l’emporter sur l’indicatif, le réel : à peine sorti, le récit revient par la grande porte…

    Entrées, sorties…Comédie, jeux d’acteurs…
    « All the world’s a stage,
    And all the men and women merely players.
    They have their exits and their entrances, And one man in his time plays many parts, His acts being seven ages. »

    Derrière l’apparent côté « débraillé » de ce texte que certains ont pu lire comme un scénario de film X, Brighelli nous propose, comme souvent, une réflexion sur les modes de représentation, sur le langage et, comme toujours, sur les pouvoirs de l’écriture et de la fiction.

  35. L’analyse que je viens de poster ne sera pas suivie d’autres (if any) avant quelque temps. En effet pour des raisons strictement personnelles je me mets en congé de BdA. Congé qui n’a rien de définitif.
    Ce congé fera des vacances à beaucoup…
    Et peut-être que d’ici à ce que je revienne, peut-être, peut-etre, Lormier aura-t-il appris à commenter un texte par d’autres moyens que des banalités consternantes ou des trivialités sans grand intérêt.
    Ciao !

    • Tss ! Il vous arrive d’exceller… Exemple : 15h51, ci-dessus.
      Une « analyse » dont je serais bien incapable et qui ne manque pas d’intérêt – et vous le savez bien.
      Et je sais bien que « Causements et (in)signifiances » sont aussi une de mes caractéristiques, ici ;
      un peu d’impertinence qui aide à supporter la lourdeur de ce monde…

      • … » impertinence » et/ou « Causements et (in)signifiances » : Lormier ne va pas se gêner (« ça rime »).
        Il me semble néanmoins qu’il n’a pas tort d’écrire que « Allahu Akbar » et « Kol hakavod » n’ont pas le même sens.

  36. ECHO 7 août 2025 à 13h35
    » … qui frisent l’apoplexie ou l’infarctus quand ils entendent « Allahu Akbar »…

    Généralement, je dis bien généralement, cette expression est criée lors de circonstances violentes, comme un défi ou comme accompagnement d’un acte du jihad.
    Ce sont plutôt les circonstances qui font friser l’infarctus…
    ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

    Ben oui…et entendre crier « Allahu Akbar » dans une manifestation organisée par Mélenchon
    (même sans massacre) c’est un peu bizarre.

    Deuxièmement et surtout, il n’y a aucun rapport entre « Allahu Akbar » et « Kol hakavod »;
    le parallèle est complètement fallacieux.

    https://www.masaisrael.org/kol-hakavod/

  37. Je prends la contribution de Josip Gavrilovic (sur le récit du Maestro) comme une parodie d’un cours donné par un Sorbonnicole invétéré.

    En tant que telle,c’est très réussi.

    Juste un exemple (j’vais pas tout reprendre):

    « la dégustation du verre d’eau qui inaugure la séance érotique joue également son rôle dans la mise en place des ingrédients de la séquence: « Elle avait la bouche fraîche de l’eau glacée qu’elle venait de boire. La sensation était exquise. »

    Plaquer sur un récit parfaitement clair des abstractions lourdes qui n’éclairent en rien et ne sont qu’une paraphrase,voilà le travail…

    « dégustation » d’un verre d’eau ? hum. « les ingrédients de la séquence » bla bla. (en plus « ingrédients » va mal avec « séquence »)

    Pour le cinéaste qui va tourner cette scène prornographique,c’est simple:la meuf a la bouche fraïche après avoir bu le verre d’eau glacée et la sensation est encore plus agréable pour le fellationné. Va falloir demander à l’acteur de sourire et peut-être dire un mot.

    NB Le glaçon dans la bouche ou sur les parties génitales et un classique du cinéma porno;ici, une variante.

    • « … tourner cette scène prornographique,c’est simple:la meuf a la bouche fraïche après avoir bu le verre d’eau glacée et la sensation est encore plus agréable pour le fellationné. Va falloir demander à l’acteur de sourire et peut-être dire un mot. »

      😅 ! désolée JG…

  38. névrose d’échec, suite:

    Il ne suffit pas à la mijaurée du Vaucluse de se gargariser;il faut encore qu’elle utilise Lormier comme repoussoir: « des banalités consternantes ou des trivialités sans grand intérêt ».

  39. WTH 7 août 2025 à 17h55

    Il me semble … qu’il n’a pas tort d’écrire que « Allahu Akbar » et « Kol hakavod » n’ont pas le même sens.
    ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
    Ben non, Lormier n’a pas tort;« Allahu Akbar » et « Kol hakavod » ça n’a absolument rien à voir.

    Et pour convaincre ceux qui hésiteraient ,je recopie ci-dessous les explications du site dont j’avais simplement donné l’adresse.

    https://www.masaisrael.org/kol-hakavod/

    Kol hakavod , en gros, ça veut dire:Bravo, félicitations; pas qestion de Dieu.

    La sainte nitouche du Vaucluse a encore tenté de nous bourrer le mou.

    What is the Translation Kol Hakavod (כָּל הַכָּבוֹד) from Hebrew to English?
    “Kol Hakavod” – The Hebrew Phrase for Applause and Recognition “Kol Hakavod” is a Hebrew expression that holds a special place in the hearts of Israelis and Hebrew speakers around the world. While it directly translates to “all the honor” or “well done,” its usage goes beyond a simple compliment. It is a cultural and linguistic gem that conveys appreciation, recognition, and encouragement.

    Origin and Usage:
    “Kol Hakavod” (כל הכבוד) combines “kol” (all), “ha” (the), and “kavod” (honor). It is used to express admiration, praise, or approval when someone has done something commendable. Whether in everyday interactions or formal settings, “Kol Hakavod” is a versatile phrase that carries genuine warmth. Applause and Encouragement: “Kol Hakavod” is akin to giving a round of applause in spoken form. It acknowledges effort, skill, or achievement and serves as a way to encourage and uplift others. When you say “Kol Hakavod,” you’re not just acknowledging a task; you’re celebrating the dedication and excellence behind it.

    Day-to-Day Usage
    “Kol Hakavod” is not limited to grand accomplishments; it is commonly used in everyday life. Whether someone completes a task, demonstrates a skill, or shows kindness, this phrase is a genuine way to show appreciation. It fosters a positive atmosphere in conversations and interactions. Inclusive and Heartfelt: What makes “Kol Hakavod” special is its inclusivity. It can be used for individuals, groups, or even as a general expression of approval. It is a reminder that we can find reasons to applaud and encourage one another in our daily lives. In Summary: “Kol Hakavod” is a Hebrew phrase that encapsulates appreciation, recognition, and encouragement. Beyond its literal translation, it embodies a cultural and communal spirit of support, valuing each other’s efforts, and celebrating achievements. Whether in Israel or among Hebrew speakers worldwide, “Kol Hakavod” is a heartfelt way to convey genuine appreciation and applause.

    • Mea culpa.
      Je ne suis pas hébraïsant. J’ai donc confondu Kol Hakavod et El-Hakavod.
      Sens EL-HAKAVOD – Noms de Dieu https://share.google/Hg7Nf8jyfm8wzFInJ

      Pour les autres commentaires désobligeants de Lormier à mon égard, c’est son affaire beaucoup plus que la mienne. Le ressentiment fait dire beaucoup de bêtises.
      Brighelli m’a donné récemment cet excellent conseil : « Bien faire et laisser dire ».
      This is the end.

  40. Restons sur nos gardes. Avec Josip Gavrilovic,faut tout vérifier. Les névrosés sont souvent retors.Le coup de la fausse symétrie c’est typique.

  41. Il faut toujours conclure un exposé. Mais c’est parfois délicat car on entasse quelques banalités qui  » peuvent toujours servir ».
    Sans méconnaître l’habileté langagière de JG ( qui sent l’outil professionnel), n’est ce pas un peu le cas de sa conclusion ?

     » Derrière l’apparent côté « débraillé » de ce texte que certains ont pu lire comme un scénario de film X, Brighelli nous propose, comme souvent, une réflexion sur les modes de représentation, sur le langage et, comme toujours, sur les pouvoirs de l’écriture et de la fiction. »

    Est – ce que le but de JPB dans ce texte était de  » proposer  » etc ? Et si cela ne l’était pas, est il légitime que ce soit le « critique « , l’auteur de l’exposé qui nous le propose et l’attribue à l’auteur ?
    En ce cas, ne serait il pas plus véridique d’écrire : » A propos d’un texte de JPB , je vous propose une réflexion etc.  » C’est peut-être le sens que JG donne à l’expression  » Brighelli nous propose ».

    S’agit- il d’ailleurs d’une « réflexion » , avec ce que cela comporte de théorie, ou plus simplement de s
    mise en oeuvre des processus inherents a toute narration ?
    Car finalement, toute narration , réussie, ratée, d’exception ou anodine, fait appel aux  » modes de représentation, [ au ] langage [ par definition !] et, comme toujours, [ aux ] pouvoirs de l’écriture et de la fiction. »

  42. Il me semble que Trump a la manie de dire God bless you ( peut etre pour se faire bien voir des croyants US) – et il n’est évidemment pas le seul.

    JG nous affirmerait sans doute que God bless you est l’équivalent de Allahou Akbar

    Lu récemment dans un livre de Kipling , que dans les mess des régiments de l’armée des Indes, le colonel ( à la fin du repas ou au début , je ne me souviens plus) se levait et disait en levant son verre :
    – La Reine ( a l’époque de Victoria).
    Et un autre officier, toujours chargé des mêmes fonctions dans chaque régiments, répondait en levant son verre :
    – La reine, Dieu la bénisse.
    Et tous les militaires ( officiers évidemment) répétaient la formule et vidaient leur verre .

    • JG nous affirmerait sans doute que God bless you est l’équivalent de Allahou Akbar

      Là,il n’aurait pas l’excuse (bancale) de dire: »je ne suis pas angliciste. »

    • Fameuse pour votre Thom, qui en fait tout un plat…et ignore que les langues n’ont pas toutes la structure Sujet-Verbe-Objet.

      A propos…

      Dans ce récit, qui est vraiment le « prédateur » ? Moi,j’ai fortement l’impression que c’est la meuf qui drague… (Par ailleurs, Lormier a fort justement mis en doute l’idée qu’on puisse assimiler tout homme cherchant à baiser à un prédateur. Baiser n’est pas bouffer.)

  43. Josip Gavrilovic 7 août 2025 à 18h39
    « … commentaires désobligeants de Lormier à mon égard… »

    Rien de désobligeant;bien au contraire:c’est parce que je salue votre intelligence que

    j’ai reconnu dans le « commentaire » que vous avez livré sur le récit du Maestro une parodie

    réussie.

  44. Josip Gavrilovic 7 août 2025 à 18h39

    Je ne suis pas hébraïsant. J’ai donc confondu Kol Hakavod et El-Hakavod.

    « donc » ? conséquence ? seule conséquence possible ?

    On peut ne pas être hébraïsant et bien vérifier ce qu’on énonce. Je dirais même plus:si on

    n’est pas hébraïsant, on a la prudence de ne pas se risquer à citer un terme hébreu sans

    s’être assuré de son sens.

    Mais je vous accorde que cette confusion n’était pas voulue; ce n’était donc pas la

    manifestation de votre caractère retors.

    En revanche votre « mea culpa » n’est pas sincère;vous ne présentez pas des excuses:vous

    vous cherchez une excuse.

    Et ça, c’est typique de la névrose d’échec. J’ai raté, mais c’est pas de ma faute:j’ai cité un

    auteur que le jury n’aime pas, je suis croate,j’ai pas les codes etc.

  45. ECHO 7 août 2025 à 18h56
    S’agit- il d’ailleurs d’une « réflexion » , avec ce que cela comporte de théorie, ou plus simplement de mise en oeuvre des processus inherents a toute narration ?
    Car finalement, toute narration , réussie, ratée, d’exception ou anodine, fait appel aux » modes de représentation, [ au ] langage [ par definition

    « Le préambule où le narrateur évoque Maupassant agit comme l’indicateur donnant au lecteur l’information que tout ce qui va suivre est du domaine de la fiction … »

    Sans cela, le lecteur ne pourrait s’en douter

    • Le lecteur peut croire à un souvenir personnel. Ce qu’accredite la fin, où JPB donne un épilogue  » hors camera » , hors récit.
      Si j’écris,  » aujourd’hui, comme James Bond, j’ai dégusté mon cocktail favori et j’ai sorti mon Aston – Martin … »
      Est ce qu’on doit conclure que je raconte ce qui s’est réellement passé ou que j’invente, du seul fait que je cite un personnage de fiction ?

      • D’accord…ce pourrait être un souvenir personnel…fortement enjolivé.
        Et vous avez raison de dire que l’évocation d’un personnage de Maupassant ne lève pas le doute.
        A mes yeux, l’évocation de Bel Ami vient en soutien de la théorie prédateur/proie plutôt qu’elle ne sert à « ancrer le récit dans l’univers fictionnel » (whatever that may mean).
        Si on a lu Bel Ami, on sait ce qu’il faut entendre par « prédateur. »
        (Notons que comme l’a fait observer Lormier le comportement du personnage-narrateur diffère singulièrement de celui de Bel Ami)

  46.  » J’ai donc confondu Kol Hakavod et El-Hakavod »

    Question pour des champions…
    Nom de Dieu est – il l’équivalent de Allahou Akbar ?

    • Quand les Juifs partent égorger des Musulmans, violer des femmes musulmanes,capturer des Musulmans pour en faire des otages , c’est évidemment en criant « El-Hakkavod ».

    • Quand les Juifs partent égorger des Musulmans, violer des femmes musulmanes,capturer des Musulmans pour en faire des otages , c’est évidemment en criant « El-Hakkavod ».

    • De nos jours,parfois, avec la photo d’une actrice, d’un mannequin nous est indiqué,outre le nom du /de la photographe celui de la maquilleuse-esthéticienne, précédé de la mention
      « mise en beauté ».

      Josip Gavrilovic,très à la page, nous apprend que pour qu’il y ait récit,il faut une « mise en langage » et une « mise en récit »

      3.2. Mise en récit/mise en langage

      https://www.lebonmarche.com/fr/services-mise-en-beaute?srsltid=AfmBOoq0ohCOY22xykQAtDqLVVLv2zogFQjYEmj4-rU4wmdFv-ctv6_d

      • Le « Bon (!) Marché » : propriété de Lvmh… ; tout près de l’hôtel « Lutetia » : propriété du groupe Alrov «  a real estate development company headquartered in Tel Aviv » – 😁
        (ça change… de certains Etats du Golfe – les ceusses qui se moquent pas mal des « Palestiniens »)

  47. Le narrateur, croisant une créature divine, préfère s’adresser à ses seins plutôt qu’au bon dieu son créateur…
    ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

    Si, en lisant ce calembour, on ne voit pas que Josip Gavrilovic s’amuse…

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