René-Antoine Houasse (1645-1710), Minerve naissant toute armée du cerveau de Jupiter, c.1687

J’ai dans mes archives un roman « pédagogique » absolument fini que l’on m’a déconseillé de proposer à qui que ce soit, tant, paraît-il, le mépris y affleure partout — et que l’aspect réactionnaire de ma pédagogie s’y étale avec impudence. C’est l’histoire d’une néoprof — la narratrice —, confiée en stage à un certain Loutrel, vieil enseignant de khâgne qui lui en fait voir de rudes — mais qui lui lèguera toutefois sa bibliothèque, à sa mort.
Dans le passage qui suit, elle assiste, fascinée et navrée, à une khôlle, comme on dit dans le langage des classes préparatoires de Lettres, qui pose des -kh- et des circonflexes un peu partout.


« La nuit tombe précocement, à la mi-janvier. Il devait être sept heures du soir, nous avions déjà assisté à quelques études non dénuées d’intérêt, mais sans relief particulier.
Le jeune homme qui se présenta avait tiré — quelle chance… — un poème de Valéry qui me sembla limpide, quoiqu’obscur. Valéry, hein… ! Intitulé « les Grenades », il était extrait de Charmes, le seul recueil en bonne et due forme du poète :

Dures grenades entr’ouvertes,
Cédant à l’excès de vos grains,
Je crois voir des fronts souverains
Éclatés de leurs découvertes !

Si les soleils par vous subis,
Ô grenades entre-bâillées,
Vous ont fait d’orgueil travaillées
Craquer les cloisons de rubis,

Et que si l’or sec de l’écorce
À la demande d’une force
Crève en gemmes rouges de jus,

Cette lumineuse rupture
Fait rêver une âme que j’eus
De sa secrète architecture.

Et l’impétrant s’en tira plutôt bien. Il fit un parallèle plein de sens entre l’âge de Valéry lorsqu’il écrivit le poème (la cinquantaine, ce qui en 1920 avait un autre sens qu’aujourd’hui) et ce fruit d’hiver qu’est la grenade. Il évoqua habilement les accusations toujours récurrentes, dès qu’il s’agit de Valéry, de préciosité et d’intellectualisme, et étudia en détail la forme exquise de ce petit sonnet d’octosyllabes quelque peu irrégulier.
Dehors, il ventait comme il vente à Marseille lorsque le mistral souffle. On entendait les rafales qui se déchiquetaient entre les arbres nus de la cour, juste en dessous de nous. Instinctivement, le jeune homme haussa la voix.
Je regardais Loutrel pendant l’exercice. Il avait comme d’habitude les yeux mi-clos, un matou sommeillant à l’ombre de la souris qu’il guette, ou l’iguane guettant l’arrivée de Darwin aux Galapagos. Il était somme toute inquiétant, mais le petit bonhomme en face ne se laissa pas démonter. En janvier, les élèves les moins bornés avaient depuis longtemps fait la part de ce qui était, chez leur professeur de Lettres, attitude et fond réel, cruauté pure et pédagogie suave — ou les deux simultanément
L’élève conclut finement, en rassemblant les divers fils tirés au fur et à mesure, pour présenter « les Grenades » comme l’art poétique d’un anti-lyrisme, et la grenade comme la métaphore de l’Intellect cédant à la force des Idées. Platonisme précieux qui ferait bondir un philosophe, mais qui passe assez bien en poésie. Il eut même l’habileté de construire un projet de pont entre ce petit bijou d’intellectualité pure et ce qui s’élaborait, au même moment, dans les crânes venteux des surréalistes, auxquels Valéry avait soufflé le titre de leur première revue, Littérature.
Puis il s’arrêta, au bout des vingt-cinq minutes réglementaires. Qu’il soit arrivé d’ailleurs à meubler agréablement 1500 secondes avec 112 syllabes était en soi une performance…

Loutrel relève la tête.
– Oui, dit-il. Il y a de l’idée.
Puis, comme dit Beckett : « Silence ». Il laisse le jeune homme macérer pendant dix interminables secondes.
« Mais, ajoute-t-il, je crois que l’on peut apporter à votre explication, tout à fait honorable, et qui vous vaudrait sans doute une note flatteuse au concours, quelques compléments significatifs. »
Il se lève, prend une craie comme on se saisit d’une cigarette (l’idée me vient soudain qu’il a peut-être fumé, jadis, tant la pose lui paraît familière) et reprend l’explication. Je me rappelle soudain une phrase prononcée un jour au-dessus d’un café (« le café, m’a-t-il expliqué, est ce qui a produit les Lumières — c’est du moins ce que pensait Michelet lu par Barthes »), pendant une récréation : « Nous sommes là pour apporter la valeur ajoutée. Les bons élèves comprennent assez vite ce qu’ils ont à faire pour avoir 12 — mais 12, ce n’est pas assez à l’oral de Normale Sup’, ni à l’écrit des IEP, que passent les moins patients. Nous, nous devons leur fournir de quoi passer de 12 à 16 — ou davantage. Un écart. Un pas de côté. Deux marches de plus. »

La valeur ajoutée — il consacra dix minutes tout au plus à cette reprise lumineuse de l’explication de l’étudiant — fut magistrale. Elle commença d’une façon assez abrupte.
– Bien sûr, dit-il, vous ne connaissez pas le provençal…
Ce n’était pas une question.
– En provençal, reprit-il, « grenade » se dit « mióugrano ». Oui, vous entendez bien, ça a à voir avec la migraine… La Mióugrano entreduberto, la Grenade entrouverte, expliqua-t-il, est un recueil de poèmes publié en 1860 par Théodore Aubanel, l’un des trois grands noms (avec Roumanille et Mistral) du Félibrige. Homme du Midi, où fleurit le grenadier, Valéry a pu rencontrer ces textes — ne serait-ce que l’avant-propos : « La mióugrano boudenflo tèn rejuncho tan que póu souto sa rusco si bèlli grano rouginello, si bèlli chato vergougnoso » — je vous traduis ? « La grenade gonflée tient renfermées, tant qu’elle peut, sous son écorce ses belles graines roses, ses belles filles pudibondes… » N’est-il pas remarquable qu’en provençal — la langue qui se parlait alors autour de Valéry à Sète ou à Marseille, où il résida —, la grenade soit la « mióugrano » — la migraine ? Le fruit en soi est une métaphore — celle de la tête prête à exploser. Et vice versa. Rien de surprenant de la part d’un homme qui a fait d’un certain « Monsieur Teste » son double intellectuel.
« Alors, cette grenade entr’ouverte… La migraine de Zeus, vous vous souvenez ? Traitée d’un coup de hache par Héphaïstos. Et du crâne fendu du dieu est sortie Athéna, la Pensée pure et armée. « Eclatés de leurs découvertes ! » Nous y voilà. »
Et il enchaîna avec une virtuosité étourdissante — reprenant l’explication très honorable du jeune homme pour en faire du petit bois, et rebâtir une lecture cohérente — comme avec des kaplas.
De la magie noire.

(En sortant de la salle, Loutrel m’expliqua que son étymologie était toute fantaisiste. « Mióugrano » veut dire « mille graines » ; »grano » c’est la graine, alors que dans « migraine » , « graine » vient du latin « cranium » . La migraine, c’est hemicranium — une céphalée qui vous fend le crâne en deux ; « splitting headache », disent les Anglais. Mais son étymologie fantaisiste lui permettait de relier les grenades à Monsieur Teste, et c’était là, dit-il sur le ton tranquille d’un meurtrier récidiviste, une raison qui légitimait toutes les distorsions imposées à la langue. Parce que Valé&ry y avait forcément pensé, lui.). »


Là s’arrête l’extrait de ce roman pédagogique — on juge assez que trois cents pages sur ce ton seraient insupportables.
Mais l’envie m’est venue d’aller un peu plus loin.
Dans Le Signe des quatre (1890), Watson, excédé, lance à Holmes : « Vous êtes vraiment un automate… une machine arithmétique. » Cette même année, le jeune Paul Valéry est introduit par Pierre Louÿs dans le cercle très étroit de ses amis symbolistes, Heredia, Mallarmé — et Gide, qui en était à sa période de mysticisme esthétique. Peu de temps après, comme en écho de ces soirées dignes de Des Esseintes, Valéry publie ce qui s’approche le plus d’un roman, dans son œuvre : Une soirée avec Monsieur Teste — autrement dit lui-même :

« M. Teste avait peut-être quarante ans. Sa parole était extraordinairement rapide, et sa voix sourde. Tout s’effaçait en lui, les yeux, les mains. Il avait pourtant les épaules militaires, et le pas d’une régularité qui étonnait. Quand il parlait, il ne levait jamais un bras ni un doigt : il avait tué la marionnette. »

Les grenades de Monsieur Teste sont-elles la bonne métaphore pour faire taire les gonades de Valéry ? Tuer la marionnette et tuer le désir. Ne laisser subsister que de rares mots choisis. Avancer dans un florilège. Faire cendre de tout bois.
Il est curieux que cette fin de siècle, dans des domaines fort divers, ait produit ce que la littérature a inventé de plus décharné, au sens propre du terme, et de plus essentiel : l’Idée ramenée à son squelette. Gautier s’y était essayé dans Emaux et camées — mais chez Gautier un excès de chair passe sans cesse au-dessus ou au-dessous de la ceinture, le ventre du viveur et la queue du vivant.

(Il me vient soudain à l’idée que c’est ce que l’on me reproche de plus en plus, depuis une dizaine d’années, dans mes travaux de critique littéraire — y compris de simples corrigés de dissertations. Une formulation abrupte, un style asyndétique où les exemples se font rares, partant de l’idée que le lecteur et moi avons les mêmes références et qu’il est bien inutile de les articuler. J’en suis là avec la dernière femme de ma vie, pour notre plus grand bonheur : nous parlons par lambeaux, que l’autre complète in petto, sans se soucier de les expliciter puisqu’ils vont de soi.)

Je me désole de ne pas avoir la capacité de produire quelques phrases exactes. Je n’en ai que l’intention.

« Les Grenades » appartiennent à la même mystique de l’Idée pure symbolisée jadis par la naissance d’Athéna : elle naît armée, le mythe nous épargne les vagissements de la Raison enfant : c’est que la Raison n’a pas d’enfance, elle est adulte de toute éternité. Il a fallu attendre Rousseau — Rousseau ! — pour que l’enfant commence à exister et à dévorer le champ du discours en le renvoyant au B-A-BA, au babil et au bafouillement. Le stupide XIXe s’est engouffré dans ces borborygmes devant lesquels des parents niais s’extasient.
En réaction aux déluges romantiques qui noyaient l’intellect depuis un siècle, ces littérateurs fin de siècle reconstruisent la citadelle littéraire inexpugnable de l’Intelligence divorcée du vivant. C’est à cet exercice que s’amusa Valéry, sa vie durant, en se levant vers 4 heures du matin pour écrire, deux ou trois heures de rang, ce qui deviendra les Cahiers, exercices mathématiques et d’analyse logique. Car, comme il le disait dans « Ebauche d’un serpent » (Charmes, toujours), « l’univers n’est qu’un défaut / Dans la pureté du Non-Être ! »
Seule anicroche dans cette ascèse impeccable, l’ombre de la femme. Pendant la rédaction de Charmes, Valéry entretient une relation enflammée avec Catherine Pozzi — et il trahira, par sa rentrée dans le monde des hommes et des pince-fesses, l’ambition très haute de fusion intellectuelle et charnelle qu’avait élaborée la jeune femme. L’intellect a cédé la place aux honneurs et à l’Académie française, la grenade s’est refermée, gardant pour elle les soleils prisonniers. Et les maux de tête. Valéry n’a plus écrit de vers. Tout juste des discours de remise des prix. Vainement brillants. (1)

Jean-Paul Brighelli

(1) Je suis de mauvaise foi. Les essais de Valéry sont bien au-dessus des hommes de son temps — et du nôtre. Mention spéciale pour le discours prononcé à la mort de Bergson, devant des Agagadémiciens pétrifiés que l’un des leurs ose, en janvier 1941, faire à voix haute et en public l’éloge d’un Juif.


Jacques Linard (1600-1645), Panier de grenades, pêches et raisins, c. 1643

267 commentaires

  1. Texte à tiroirs, extraordinairement intéressant (je pèse mes mots), avec un côté « poupées russes » qui plonge le lecteur dans une mise en abyme de réflexions. Ce texte mériterait un commentaire détaillé ! (🙂) Mais, effet miroir suprême, il est déjà à lui-même son propre commentaire.

    Point de détail : « babil et au bafouillement (…) ces borborygmes devant lesquels des parents niais s’extasient. »
    Non, non et non. Ce babil, ce bafouillement, ces borborygmes, sont au contraire d’un puissant intérêt (et les psycholinguistes s’y intéressent de très près) : étape intermédiaire entre le silence et le langage articulé, tout comme les « Zut!Zut!Zut!Zut » du jeune Marcel devant la mare de Montjouvain sont l’étape intermédiaire entre son silence dans l’allée d’aubépines et le passage au langage articulé/récit construit de la vision des clochers de Martinville en mouvement.
    Le babil des très jeunes, c’est le « Zut Zut Zut » du jeune Marcel : du langage – et donc de la Littérature – en devenir.

    • [« Texte à tiroirs, extraordinairement intéressant (je pèse mes mots), avec un côté « poupées russes » qui plonge le lecteur dans une mise en abyme de réflexions. Ce texte mériterait un commentaire détaillé ! (🙂) Mais, effet miroir suprême, il est déjà à lui-même son propre commentaire. »
      Oui ; brillantissime – et il me faudra à mois plus qu’une relecture.]

  2. Peut – être tenterai- je d’autres remarques  » de fond », mais je me souviens que nous avons déjà rencontré la narratrice ( prof débutante ) et Loutrel, celui qui sait tout, il y a quelques mois.
    Il serait tout a fait intéressant que JPB tente de publier ce roman inachevé et laissé de côté.
    Pour camoufler l’aspect de roman à thèse et de pamphlet , il serait intéressant d’y insérer une intrigue criminelle, quelque chose comme Le nom de la rose au lycée Thiers.

    • nous avons déjà rencontré la narratrice ( prof débutante ) Loutrel, celui qui sait tout, il y a quelques mois.

      Elle se préparait à faire un cours sur Molière n’est-ce pas ?

  3. « Le babil des très jeunes, c’est le « Zut Zut Zut » du jeune Marcel : du langage – et donc de la Littérature – en devenir. »

    Un évènement aussi rare que la formation d’une cabane en bois de bon aloi issue du lancer d’un bâton de dynamite dans un tas de bois benné au sol

  4. Josip Gavrilovic 2 août 2025 à 10h42
    « il est déjà à lui-même son propre commentaire. »

    Tiens !

  5. ce qui deviendra les Cahiers, exercices mathématiques et d’analyse logique.

    Euh!

    Les Cahiers,j’y crus…et puis j’y suis allé voir…

    Une chose estcertaine:ce ne sont PAS des « exercices mathématiques ».

  6. ECHO 2 août 2025 à 11h12

    Il serait tout a fait intéressant que JPB tente de publier ce roman inachevé et laissé de côté.
    ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

    Inachevé ?

    « J’ai dans mes archives un roman « pédagogique » absolument fini… »

    • C’est vrai, je n’ai pas relu ( un tort). Mais j’étais resté sous l’impression, lors de la publication.du chap. 1, ( là où il est question de Molière ) que JPB avait indiqué n’avoir pas poursuivi l’écriture au- delà des premiers chapitres (?).

  7. Josip Gavrilovic 2 août 2025 à 10h42
    Texte à tiroirs… avec un côté « poupées russes » …une mise en abyme

    Faudrait savoir.

      • si c’est des poupées russes ou un meuble à tiroirs…passque c’est pas pareil.Et une mise en abyme, c’est encore une autre marmite de poissons.

        • Lormier chipote sur des micro-détails, incapable de repérer le concept unificateur : i.e. insertion d’un texte dans un autre texte qui provoque un peu le même effet que deux miroirs face à face reproduisant la même image à l’infini.
          Straight to the point, Lormier, straight to the point, please !

          • Notre désaccord est profond et demeurera (à moins que vous ne vous amendiez-ce qui est toujours possible): on ne mélange pas les images. Chosissez en une, et tenez vous en à cette image.
            Et j’ai bien dit « image ».

  8. rebâtir une lecture cohérente — comme avec des kaplas.

    kapals ? Un mot que Lormier rencontre pour la première fois.

    Est-ce ceci ?

    KAbouter PLAnkje : « planchette de lutin » en néerlandais.

    • Tom Van Der Bruggen, inventeur* et fabricant de jeu de construction en bois nommé Kapla.
      IAL est vraiment un vieux con.

      * gamin, je me souviens du jeu « chalets suisses »

  9. J’ai dans mes archives un roman « pédagogique » absolument fini que l’on m’a déconseillé de proposer à qui que ce soit, tant, paraît-il, le mépris y affleure partout — et que l’aspect réactionnaire de ma pédagogie s’y étale avec impudence.

    Et pourtant, le Maestro tenta le coup:

    C’est le tout premier chapitre d’un roman « pédagogique » écrit il y a quelques années et que je viens d’envoyer à un éditeur — sans illusions particulières.

    Relisez le premier chapitre…Vous verrez que ce n’est pas seulement la « pédagogie réactionnaire » qui fait hésiter les éditeurs…

    • Oui, je m’étais trompé, je me souvenais vaguement de l’expression  » tout premier chapitre  » et j’avais retenu a tort que JPB n’était pas allé au- delà du ou des premiers chapitres

  10. Récemment,on reconstituait un puzzle;maintenant,c’est du Kapla ,du tri-dimensionnel donc mais sans doute une moins grande varité dans la découpe.

    Teste…testicule ? « Ca va p’tite tête ?  » Voilà une expression qu’utilisaient les pères, dans les années 20 ou 30, pour s’adresser au fiston.

  11. « Le jeune homme qui se présenta avait tiré — quelle chance… — un poème de Valéry … »

    Pratique particulière.

    En général, les professeurs de khâgne imposent le texte,en khôlle…sauf peut-être en fin d’année, pour faire comme au concours. (Mais là,on est en janvier.)

  12. A vérifier:à l’oral de Saint-Cloud (Décaudin était l’un des examinateurs) le Maestro était tombé sur Valéry et ça s’était fort bien passé.

  13. Pour information :
    Tout en s’amusant à découvrir ses potentialités, le bébé joue avec sa voix et s’approprie peu à peu son appareil phonatoire. On sait par exemple que vers deux mois le nourrisson a acquis les voyelles a et e. On sait d’autre part que les bébés sourds expérimentent le même genre de sons jusqu’à l’âge de quatre ou cinq mois.
    Pour les bébés entendants, suite aux gazouillis « primitifs » vient l’étape pré-linguistique du babil. S’ils peuvent hurler ou, plus rare, murmurer, les bébés s’exercent à des effets de contraste sur la hauteur des sons qui peuvent être graves ou très aigus, voire stridents diraient les parents épuisés !
    Les spécialistes nomment ce babil du bébé âgé entre quatre et six mois « babillage rudimentaire ». Outre le plaisir de la découverte, le bébé utilise ses émissions vocales pour attirer l’attention de son entourage et vers cinq mois il prononce le fameux « ah reuh… ». Puis, lorsque le bébé maîtrise et parvient à contrôler ses productions vocales,  vers l’âge de six mois environ, son babillage est alors dit « canonique ». C’est le moment où il associe consonne-voyelle pour produire des syllabes simples qu’il peut répéter à l’envie : suites de /ba/, de /da/, de /ma/…
    Si les premiers mots tant attendus de l’enfant apparaissent vers ses dix ou douze mois , on voit que le bébé reste très actif avant de réussir à les prononcer car cet apprentissage dépend de son développement physiologique. Babiller permet aux tout-petits d’explorer et de jouer avec la gamme de leurs propres sons et représente une étape sensorimotrice essentielle dans l’acquisition du langage.

    Évidemment, le babil est phonétiquement et phonologiquement conditionné par la langue dont le bébé est environné, i.e. la langue de ses parents (à condition évidemment que les parents parlent à leur bébé. Il arrive que ça ne soit pas le cas…) Le babil d’un enfant chinois sera donc assez sensiblement différent du babil d’un enfant arabe, lui-même différent du babil d’un enfant croate etc.

    • Anecdote qui me fait beaucoup rire;un couple d’une 50 aine d’années veut s’inscrire à un cours de chinois. On leur demande pouquoi; »vous savez le chinois ,c’est un long apprentissage;que voulez-vous en faire ?
      C’est que nous sommes en train d’adopter un bébé chinois. On voudrait comprendre ce qu’il dira quand il va commencer à parler. »

  14. Quand le f(antôme) a parlé, JPB courbe l’échine et tourne immédiatement… la page, pour le plus grand bonheur de certains,

    qui se mettent à roucouler * (le nom de Barthes y apparaît), et permet le retour de formules savantes, et même une en latin ; ça change de l’anglais.

    ça change aussi de « tout le tralala » précédemment évoqué – lingerie, guêpières, épousailles et autres fadaises, dignes de petits bourgeois… en devenir, ou pas.

    * mais pas au grand duché (minuscules) du Luxembourg :
    certains se sont offusqués de la quasi « absence de Bettel dans un documentaire » – 10 ans Prem’ et toujours le Xav’ de son Gauthier –
    ce qui « poserait question » ;
    documentaire con (et comment)-sacré aux 25 ans de règne du couple grand-ducal et financé par le gouvernement.
    Lequel s’est empressé de créer un « grand projet » dit « la maison du grand duc » pour « éviter » à l’avenir pareille bévue.

    Dixit ma sœur: « Du rififi au château… on a les Clochemerle qu’on peut… »
    Je rajoute, à propos de grand-duc, après consultation wikipédik :
    « il est en effet possible que les aigrettes proéminentes de cet hibou aient été rapprochées de la couronne ducale. » 

    • Bettel. Gauthier. Il a fallu que j’aille consulter wiki pour savoir de qui on parlait …
      Coïncidence très faiblement amusante, j’étais à Luxembourg le jour du mariage de l’alors Premier ministre – pas parmi les invités. Et je reconnus parmi les anonymes traversant la grande place en bordure de lasuelle se trouvent des cafés et restaurants ( le nom m’échappe), où se trouve aussi la statue équestre d’un grand duc d’autrefois, Stéphane Bern, venu lui comme invité au mariage des deux Hären ( messieurs en luxembourgeois).

  15. Josip Gavrilovic 2 août 2025 à 10h42
    « il est déjà à lui-même son propre commentaire. »

    En ce cas,pas la peine de commenter? A moins que,plus malin que tous, un savant veuille commenter le commentaire ?

    Mais peut-être n’y a-t-il pas en fait de « miroir suprême  » ?

    Josip Gavrilovic 2 août 2025 à 12h02
    un peu le même effet que deux miroirs face à face reproduisant la même image à l’infini.

    …de plus en plus petite…

    Si ça part à l’infini,on est mal.

    Un meuble à tiroirs n’a qu’un nombre fini de tiroirs;dans une poupée russe,il y a un nombre fini de poupées,de la plus petite à la plus grande.

    Mais un commentaire de commentaire de commentaire etc. ça peut séduire les cuistres qui rajouteront des références à chaque étape et se soucient comme d’une guigne de ce que leur propos ait un sens quelconque.

    • Lormier refuse obstinément d’admettre l’existence d’un concept unificateur qui gouverne « texte à tiroirs »/ »poupées russes »/ »mise en abyme ».
      Et encore, il devrait s’estimer heureux, je n’ai pas fait mention du genre musical de la Fugue. J’aurais pu.

      Il est comme ça, Lormier, personne ne pourra le changer. Il privilégiera toujours l’observation du micro-détail au détriment de la vue d’ensemble. S’il devait commenter « Le Radeau de la Méduse », sa première (et peut-être seule) remarque serait que les pieds sont mal peints.
      Sur un champ de bataille, il aurait fait un piètre stratège.

      • Allons, allons, ne vous faites pas plus bête que vous n’êtes; vous ne savez pas ce que c’est qu’un concept,soit. Mais quand même…

        • La faiblesse et l’inanité de l’argument sont stupéfiantes.
          Lormier, que l’on sait cultivé et loin d’être sot, peut se montrer d’une imbécilité foudroyante.

  16. Citons le « roman pédagogique ».

    Pédagogie réactionnaire qui fit fuir les éditeurs ?

    « Alors mes deux Cinquième sont très colorées. J’ai même quelques primo-arrivants débarqués de Syrie ou du Mali, et qui parlent à peine le français. On les a inscrits là parce qu’ils ont l’âge. Ils doivent avoir bien davantage. Mamadou, je suis sûre qu’il a près de 16 ans. Et il sème déjà la terreur.
    Les filles sont à l’avenant. La plupart, en Cinquième, ont plus de roploplos que moi ! C’est ce qui a incité les garçons à se regrouper entre eux, sur la gauche, et à laisser les filles à droite. Sur le coup, j’ai pas compris pourquoi. C’est une collègue très gentille qui m’a expliqué. « C’est au cas où elles seraient réglées… Les garçons musulmans pensent qu’elles sont impures… Alors ils évitent de les toucher. Ne t’avise pas d’en effleurer un ! »
    – Mais il y a là-dedans des vraies petites filles ! Et quelques garçons non Musulmans !
    – N’importe… C’est la fatalité du féminin. Et les garçons non-musulmans sont incités à se comporter comme les autres. Tu verras, ils les obligent en douce à faire le ramadan — tu verras en mai prochain ! Et à la cantine, ils ne mangent pas de viande, de peur qu’elle ne soit pas halal. Ni de légumes, s’ils pensent qu’ils ont touché un viande impure.
    Le fait est que nombre de mes élèves, et parmi les moins formées, se voilent dès qu’elles ressortent du lycée. « 

    • Donc la narratrice est prof de 5eme dans un lycée avec des classes très colorées ( mais néanmoins doté de classes préparatoires).
      Puis elle se retrouve, à un moment du roman, assistant à une khôlle de Loutrel qui , bien que prof de khâgne, est son maître de stage.
      Est- ce courant ?

      • Non ,ce n’est pas courant;il faudrait avoir la totalité du roman pour savoir;
        avec les éléments dont je dispose (premier chapitre) j’ai cru comprendre que la tutrice officielle de JC est durablement malade et pas remplacée. Loutrel pourrait être un « tuteur » offficieux qui la seconde et la guide…puis l’amène dans son plumard; à la fin, il lui lègue sa bibliothèque.
        Voyez comment dans le premier chapitre elle le perçoit:
        « Mais je l’emmerde, moi, ce Loutrel ! »

        https://blog.causeur.fr/bonnetdane/premier-chapitre-1-5132

        •  » la tutrice officielle de JC est durablement malade et pas remplacée.  »

          Plus que durablement,donc.

  17.  » La plupart, en Cinquième, ont plus de roploplos que moi ! »

    Quand le personnage de Jennifer Cagole apparut ici,il nous fut précisé que,cherchant un emploi, JC dut vite renoncer à celui d’éboueuse à Marseille,à cause de la mainmise de FO sur la profession;quant à la prostitution, les nibards étaient beaucoup trop petits.

    Donc le fait que des élèves de 5ème (qui ont l’âge d’élèves de 1ère) aient de plus fgros lolos que Jennifer n’a rien d’extraordinaire;

    (Prochainement:échantillons de nibards.)

    • En attendant les échantillons de nibards ( taille classe de 5 ème avancée ?), une réminiscence. La prédominance de FO sur les services municipaux a Marseille ( sans doute moindre que ce qu’elle fut?) aurait été bâtie à la fin des années 40 – début des années 50, avec l’aide d »un organisme américain style CIA pour faire pièce a l’influence de la CGT. Il y avait a ce moment un climat de quasi guerre civile Marseille ( et pas qu’Marseille) . La CGT montrait son pouvoir par exemple en empêchant l’embarquement des munitions a destination de l’Indochine étant majoritaire sinon hégémonique dans le syndicat des dockers.
      Cet épisode fournit le cadre d’un film de l’époque d’un réalisateur communiste , Paul Carpita, Le Rendez vous des quais, longtemps censuré ( jusqu’à la fin des années 80).

  18. Début de citation :
    « C’est ce que l’on me reproche de plus en plus, depuis une dizaine d’années, dans mes travaux de critique littéraire . (…) Une formulation abrupte, un style asyndétique (…) partant de l’idée que le lecteur et moi avons les mêmes références et qu’il est bien inutile de les articuler. »

    NDLR :
    Puis…
    (blanc dans la disposition graphique du texte/silence)
    Puis…

    « Je me désole de ne pas avoir la capacité de produire quelques phrases exactes. Je n’en ai que l’intention. »
    NDLR :
    Puis…
    (blanc dans la disposition graphique du texte/silence)
    (Fin de citation)

    La façon dont Brighelli, entre deux blancs/silences, met en évidence et en valeur l’écart entre son intention et sa capacité à la concrétiser par des mots, n’est pas sans rappeler ce qui nous occupe depuis quelques jours, n’est-ce pas ?
    Lormier, quand vous lisez cette phrase…
    « Je me désole de ne pas avoir la capacité de produire quelques phrases exactes. Je n’en ai que l’intention. »,
    …le rapprochement (rapprochement, pas mise en parallèle ni comparaison !) avec Proust * vous paraît-il toujours aussi capillotracté?
    Pour ma part je constate que d’une façon ou d’une autre, par mille contours, retours et détours, Brighelli écrivain évoque toujours la difficulté à dire, la difficulté à utiliser à plein les pouvoirs de l’écriture.

    * Proust est perpétuellement à la recherche (pun intended) de la formulation qui va en quelque sorte rendre palpables ses sensations. Dans un contexte différent, Brighelli ne cesse de se rapprocher de cette préoccupation. Il fait le pari que son lecteur le comprendra, le dispensant ainsi de l’obligation de précision et d’exactitude. Mais simultanément il se désole de ne pas avoir la capacité d’assumer cette obligation.

    NDLR : je n’invente rien, je ne divague point. Tout est dans le texte, sous nos yeux.

    • « Je me désole de ne pas avoir la capacité de produire quelques phrases exactes. Je n’en ai que l’intention. »

      Cette phrase,évidemment, m’a beaucoup intrigué;je me promettais d’y réfléchir.

      Le rapport avec Proust m’échappe. (D’ailleurs, Proust, lui ne « produit » que des « phrases exactes ». C’est le summum de la langue classique, l’auteur français le plus facile à lire,car tout est expliqué, explicité;la méthode de lecture est fournie avec le texte qui est son propre commentaire; il suffit de lire tous les mots,fastoche !

      • Lormier :
        « Le rapport avec Proust m’échappe. D’ailleurs, Proust, lui ne « produit » que des « phrases exactes ».

        Je vois bien que vous ne voyez pas le rapport que je vois.
        Vous en explicitez d’ailleurs vous-même les raisons en disant que Proust ne produit que des phrases exactes. Formulation qui le semble inexacte.
        La formulation exacte serait, selon moi : « Après bien des ratés, bien des intentions non suivies d’effet, bien des essais infructueux, bien des silences frustrés là où il aurait voulu trouver le moyen d’expression adéquat, Proust FINIT PAR produire des « phrases exactes », i.e. des phrases qui sont le reflet du projet proustien. Il y parvient enfin, à la fin des fins. Mais ça n’a pas été sans mal.
        Ces difficultés, Brighelli écrivain les éprouve aussi. Il nous le dit noir sur blanc : « Je me désole de ne pas avoir la capacité de produire quelques phrases exactes. Je n’en ai que l’intention. »

        Quelque chose me dit que je ne vous convaincra pas. Pourtant tout est là sous vos yeux…

  19. J’en suis là avec la dernière femme de ma vie, pour notre plus grand bonheur : nous parlons par lambeaux, que l’autre complète in petto, sans se soucier de les expliciter puisqu’ils vont de soi.)

    Oui, ça se faisait déjà avec les autres,au plumard,après le coït. Et hop, un début de citation de Sade;fallait que la meuf complète illico…sinon la porte. Sade, Laclos,ou un autre.

  20. la dernière femme de ma vie

    En anglais, « dernier » peut se traduire par « last » ou par « latest »;pas le même sens.

  21. Lormier (14h32) : court retour au « tralala », en commençant par… le collège ?

    La Littérature (majuscule et ses mots) n’est pas la réponse à tous les maux ; mais quand même.
    Ainsi me dis-je après avoir lu les (dits) polars, pas mal écrits, de S.A. Cosby, :
    un (corpulent) nigger « originaire du sud-est de la Virginie, ayant grandi dans une caravane ».
    D’une famille très pauvre, et donc dans l’impossibilité de poursuivre des études,
    « mais n’ayant cessé de lire et de s’instruire pas ses propres moyens. »

    « Il considère d’ailleurs que la littérature l’a ‘sauvé’ ».

    En exergue, une fois, Joseph Conrad :
    « The belief in a supernatural source of evil is not necessary; men alone are quite capable of every wickedness ».

    Une autre fois, Shakespeare (Henry VIII) :
    « My drops of tears I’ll turn to sparks of fire ».

  22. ECHO 2 août 2025 à 15h20
    En attendant les échantillons de nibards …

    Soyez patient.

    • Dugong 2 août 2025 à 11h18
      « Le babil des très jeunes, c’est le « Zut Zut Zut » du jeune Marcel : du langage – et donc de la Littérature – en devenir. »
      Un évènement aussi rare que la formation d’une cabane en bois de bon aloi issue du lancer d’un bâton de dynamite dans un tas de bois benné au sol.

      Le Serbo-Croate ignore l’entropie…qui ne fait qu’augmenter, comme sa suffisance….

      • Le gugusse qui, s’adressant à votre serviteur, commençait ses posts de façon rituelle par  » Le Croate, t’es vraiment trop khon », me trouve suffisant.
        Pour ma part je l’ai toujours trouvé très insuffisant. Jeu de mots facile, mais ici parfaitement adapté à la situation.

  23. ECHO 2 août 2025 à 15h20
    La prédominance de FO sur les services municipaux a Marseille ( sans doute moindre que ce qu’elle fut?) aurait été bâtie à la fin des années 40 – début des années 50, avec l’aide d »un organisme américain style CIA pour faire pièce a l’influence de la CGT.

    FO=CIA, CGT=KGB…classique.

    Ces temps derniers,on a plutôt FO=Trotskystes. CGT = ? (vendus à Macron ?)

    • « Le prolétariat »…
      Mais on ne lui a jamais demandé son avis !

      Guerre 14-18 :
      « On recense entre 140 000 et 200 000 affaires devant les juridictions militaires entre 1914 et 1918. Parmi elles, on compte 2 500 condamnations à mort pour 727 exécution » (diverses sources, dont la Cgt).

      Guerre du Vietnam : « Le 15 avril 1967, à Sheep Meadow, Central Park, à New York, une soixantaine de jeunes hommes, dont quelques étudiants de l’Université Cornell, se sont rassemblés pour brûler leurs cartes de conscription » (wiki & co).

      Eté 1969… j’étais vraiment jeune, et pour la 1ère fois aux EU ; séjour « en familles », dont une semaine à Wash dc :
      le père pro-guerre,
      le fils disparu de la circulation (vraisemblablement parti au Canada),
      la mère, souvent en larmes,
      et la fille, de mon âge, complètement paumée.

      Et moi, très secouée… mais aussi fascinée par les blacks – leur chevelure et leur accent – ce mode de vie ricain, comme par… Apollo 11…

    • Avec H Martin ( rien à voir ni avec l’historien et député, ni avec le peintre post impressioniste ) on avait affaire a un marin de la marine nationale , second maître mécanicien. Condamne à 5 ans de prison pour propagande antimilitariste et pro communiste, libéré apres une campagne d » opinion, devient un permanent du PCF.
       » En 1957, il est invité au Festival mondial de la jeunesse et des étudiants à Moscou, et dépose au mausolée de Lénine, avec le jeune André Senik, la couronne de fleurs de l’Union des étudiants communistes et du PCF. » ( wiki ). Ne fait plus trop parler de lui ensuite.

      L’article du Monde diplo cité reproduit des extraits d’un art de Sartre en faveur de H.Martin. On peut se demander si Sartre ne se moquait pas du monde légèrement :  » les fils d’ouvriers n’ont pas d’intérêt à se battre pour le capitalisme international ? (…) Alors ? Il faut inventer et forger de fausses nouvelles pour attaquer sa décision (…), les Vietnamiens ont l’habitude de châtrer les parachutistes…  »
      Il laisse entendre que les traitements inhumains du Vietminh ( et pas des Vietnamiens ,, ce qui est poser une équivalence trompeuse ) sont une invention des méchants impérialistes.
      Je n’ai pas creusé la question mais s’agissant d’une autre insurrection communiste , en Malaisie, j’ai lu des témoignages de militaires britanniques qui disaient que la différence entre les maquisards communistes et « nous », c’est que nous nous faisions des prisonniers. Les cadavres des militaires britanniques étaient retrouvés systématiquement mutilés, de même que ceux des civils qui refusaient de se soumettre aux directives des maquisards.

      Les Britanniques, à la différence des Français, ont réussi à éliminer l’insurrection communiste, très minoritaire et qui n’a jamais eu le soutien de la population malaise qui au contraire semble avoir soutenu les Britanniques et les autorités malaises ( la Malaisie accède a l’indépendance pacifiquement alors que la rébellion communiste est toujours en cours et l’armée malaise continue le combat contre elle avec le soutien britannique).
      Comme d’habitude, les violences et méthodes brutales des Britanniques ont été sur le moment, moins perceptibles que celles de leurs adversaires.

      • « En 1957, il est invité au Festival mondial de la jeunesse et des étudiants à Moscou, et dépose au mausolée de Lénine, avec le jeune André Senik, la couronne de fleurs de l’Union des étudiants communistes et du PCF. » ( wiki ). Ne fait plus trop parler de lui ensuite. »

        André Sénik, lui, a fait parler de lui. SOus ma direction conjointe, il a co-écrit l’un des plus beaux bouquins de philo de Terminale, aux Editions Magnard :
        https://www.amazon.fr/Philosophie-Comme-Debat-Entre-Textes/dp/2210422043

  24. ECHO 2 août 2025 à 15h20

    Cet épisode fournit le cadre d’un film de l’époque d’un réalisateur communiste , Paul Carpita, Le Rendez vous des quais, longtemps censuré ( jusqu’à la fin des années 80).
    =========================================================

    Comment il fut retrouvé et montré. Grâce à Jack Lang.

    « Jack Lang est alors ministre de la Culture. On est au milieu des années 1980 et c’est un moment où l’on déploie beaucoup d’énergie pour retrouver les archives de films et de photos. On assiste à une prise de conscience de l’importance de conserver des traces de la mémoire collective. Lors d’un déplacement à Port-de Bouc, dans la région de Marseille, Jack Lang fut interpellé par des gens qui se souvenaient du tournage du Rendez-vous des quais. Des séquences d’échauffourées entre la police et les dockers avaient été tournées là durant quelques journées visiblement épiques et ces témoins lui demandèrent où était passé le film. C’est le moment où la puissance publique a finalement pris connaissance de l’existence du Rendez-vous des quais. Après cela, de nombreuses personnes – comme Jean-Pierre Daniel, fondateur et directeur de l’Alhambra à Marseille – ont tout fait pour qu’il ressorte. »

    Anaïs Carpita, scénariste et petite fille du cinéaste

    https://www.cnc.fr/cinema/actualites/lincroyable-destin-du–rendezvous-des-quais–de-paul-carpita_1849612

  25. Bien sûr, dit-il, vous ne connaissez pas le provençal…

    – En provençal, reprit-il, « grenade » se dit « mióugrano ». Oui, vous entendez bien, ça a à voir avec la migraine…
    ==========================================================

    « vous ne connaissez pas le provençal… »

    Moi non plus.

    En français, sauf erreur, le « graine » de migraine vient du latin « cranium » (le crâne).

    Et en provençal qu’est-ce que « grano » ?

  26. Dugong 2 août 2025 à 18h39
    IAL est un empiriste de la pire espèce et il ne le sait pas…

    Exemple typique de remarque dugonguienne complètement hors de propos.

  27. Frankie Banjo 2 août 2025 à 17h25
    Tête de noeud…gordien…

    – Et il est impossible de dire autre chose, ajoute Loutrel en laissant son regard dériver vers mon voisin, qui a replongé son nez dans son manuel. Dire autre chose est d’une bêtise crasse. Aucun prof de Lettres digne de ce nom n’avancerait autre chose. C’est le nœud initial. Quand une pièce classique commence, tout est déjà noué, tout est joué. Aucun suspense, sinon savoir comment ça se dénouera, justement. Et retarder ce dénouement pendant cinq actes.

    https://blog.causeur.fr/bonnetdane/premier-chapitre-1-5132

  28. JC, ne vous faites pas plus bête que vous n’êtes

    a) « effet miroir suprême, il est déjà à lui-même son propre commentaire. »

    b)  » deux miroirs face à face reproduisant la même image à l’infini. »

    Vous voyez bien que a) et b) c’est pas du tout compatible.

    • Votre avis sur la façon dont Géricault a peint les pieds dans Le Radeau de la Méduse m’intéresse.

        • Faites-vous-en un au plus vite, sinon vous ne pourrez pas faire diversion sur ce micro-détail quand dans les salons on parlera de ce tableau en en ayant une vue d’ensemble.

  29. Telle ou telle pratique sexuelle ordinairement réprouvée et qui fait les beaux jours de mon Cyril à moi. … — Cyril, c’est mon amoureux.
    ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

    Enkhulationnement,à coup sûr. Ca plaît à Cyril…on ne sait pas (pour) le moment si ça plaît autant à Jennifer.

    Cyril a défriché;tant mieux pour Loutrel.

    Loutrel commence par lui bourrer le mou en l’invitant à une khôlle. Ensuite il lui bourrera la chatte,puis le khul.

    Il est méthodique. Cyril et Méthode:deux frères.

  30. Jean-Paul Brighelli 3 août 2025 à 0h07

    André Sénik, lui, a fait parler de lui. SOus ma direction conjointe, il a co-écrit l’un des plus beaux bouquins de philo de Terminale, aux Editions Magnard :

    Ben ça alors !

    ECHO a été particulièrement sérendipiteux !

    Ce Sénik fut condisciple de Lévy-Leblond ( lui aussi communiste dans sa jeunesse) élève du marxiste -communiste Maurice Caveing,bien connu pour ses travaux sur le continu dans la philosophie grecque.

    Lévy-Leblond, un physicien envers qui Dugong s’est montré bienveillant ( attitude rare pour cet individu qui, faute de bégonias, chie sur les bottes).

    Il est encore en vie (87 ans).

    On n’a ,finalement, pas tort , de déplorer le rôle délétère des professeurs: Sénik, Caveing des communistes qui ont endoctriné des générations…

    N’oublions pas non plus Paul Carpita,auteur de Le Rendez vous des quais, cinéaste amateur mais instituteur de profession. (voir plus haut ECHO)

    Mais Sénik est revenu du communisme, sur le tard;c’est même un excellent anti-communiste.

    Marx, les Juifs et les droits de l’homme: À l’origine de la catastrophe communiste Broché – 17 février 2011
    de André Senik (Auteur)

    L’idéal d’émancipation conçu par Marx a abouti partout et toujours à la même catastrophe historique. Suite logique ou trahison ? La vérité est qu’il existe deux sens contraires du mot émancipation : ou elle apporte leurs droits aux hommes tels qu’ils sont : ou elle libère les hommes de ce qu’ils sont, de leur aliénation supposée, en les métamorphosant de fond en comble et de force. À partir de Sur la question juive (1843), Marx oppose « l’émancipation humaine », qu’il prophétise, à « l’émancipation politique », apportée par la Déclaration des droits de l’homme de 1789, qu’il soumet à une critique radicale. Il fait ainsi le procès de la liberté individuelle, de la propriété privée, du commerce, de l’État de droit, de la société civile et des Juifs, dans lesquels il voit les agents spécifiques de l’aliénation. Toute la pensée de Marx procédera de cette déclaration de guerre aux Juifs et aux droits de l’homme. Son destin historique était inscrit dans l’idéal même.

    https://www.amazon.fr/Marx-Juifs-droits-lhomme-catastrophe/dp/2207108333/?_encoding=UTF8&pd_rd_w=zKkHs&content-id=amzn1.sym.932a75fd-61c8-4825-8faf-b975fdfddf4a&pf_rd_p=932a75fd-61c8-4825-8faf-b975fdfddf4a&pf_rd_r=259-4307250-8330244&pd_rd_wg=4tNZ3&pd_rd_r=4c8c4275-f238-4716-b40a-34757b61a22b&ref_=aufs_ap_sc_dsk

  31. Jean-Paul Brighelli 3 août 2025 à 0h07

    André Sénik, lui, a fait parler de lui. SOus ma direction conjointe, il a co-écrit l’un des plus beaux bouquins de philo de Terminale, aux Editions Magnard :

    Ben ça alors !

    ECHO a été particulièrement sérendipiteux !

    Ce Sénik fut condisciple de Lévy-Leblond ( lui aussi communiste dans sa jeunesse) élève du marxiste -communiste Maurice Caveing,bien connu pour ses travaux sur le continu dans la philosophie grecque.

    Lévy-Leblond, un physicien envers qui Dugong s’est montré bienveillant ( attitude rare pour cet individu qui, faute de bégonias, chie sur les bottes).

    Il est encore en vie (87 ans).

    On n’a ,finalement, pas tort , de déplorer le rôle délétère des professeurs: Sénik, Caveing des communistes qui ont endoctriné des générations…

    N’oublions pas non plus Paul Carpita,auteur de Le Rendez vous des quais, cinéaste amateur mais instituteur de profession. (voir plus haut ECHO)

    Mais Sénik est revenu du communisme, sur le tard;c’est même un excellent anti-communiste.

    Marx, les Juifs et les droits de l’homme: À l’origine de la catastrophe communiste Broché – 17 février 2011
    de André Senik (Auteur)

    L’idéal d’émancipation conçu par Marx a abouti partout et toujours à la même catastrophe historique. Suite logique ou trahison ? La vérité est qu’il existe deux sens contraires du mot émancipation : ou elle apporte leurs droits aux hommes tels qu’ils sont : ou elle libère les hommes de ce qu’ils sont, de leur aliénation supposée, en les métamorphosant de fond en comble et de force. À partir de Sur la question juive (1843), Marx oppose « l’émancipation humaine », qu’il prophétise, à « l’émancipation politique », apportée par la Déclaration des droits de l’homme de 1789, qu’il soumet à une critique radicale. Il fait ainsi le procès de la liberté individuelle, de la propriété privée, du commerce, de l’État de droit, de la société civile et des Juifs, dans lesquels il voit les agents spécifiques de l’aliénation. Toute la pensée de Marx procédera de cette déclaration de guerre aux Juifs et aux droits de l’homme. Son destin historique était inscrit dans l’idéal même.

    https://www.amazon.fr/Marx-Juifs-droits-lhomme-catastrophe/dp/2207108333/?_encoding=UTF8&pd_rd_w=zKkHs&content-id=amzn1.sym.932a75fd-61c8-4825-8faf-b975fdfddf4a&pf_rd_p=932a75fd-61c8-4825-8faf-b975fdfddf4a&pf_rd_r=259-4307250-8330244&pd_rd_wg=4tNZ3&pd_rd_r=4c8c4275-f238-4716-b40a-34757b61a22b&ref_=aufs_ap_sc_dsk

  32. Image, concept…

    Il n’est pas interdit au philosophe de recourir à l’image pour expliquer un concept (même si cela a beaucoup été disputé.)

    Josip Gavrilovic, vous n’êtes pas philosophe…on le sait (ne remuons pas le couteau dans la plaie) ; néanmoins,je vous suggère de regarder comment Descartes procède dans le texte
    ci-dessous.

    Il ne propose pas trois images différentes (et incompatibles entre elles) il en chosit une (le pilote en son navire) et l’exploite à fond.

    Textes philosophiques
    Descartes l’union de l’âme et du corps
    « Or il n’y a rien que cette nature m’enseigne plus expressément, ni plus sensiblement, sinon que j’ai un corps qui est mal disposé quand je sens de la douleur, qui a besoin de manger ou de boire, quand j’ai les sentiments de la faim ou de la soif, etc. Et partant je ne dois aucunement douter qu’il n’y ait en cela quelque vérité. La nature m’enseigne aussi par ces sentiments de douleur, de faim, de soif, etc., que je ne suis pas seulement logé dans mon corps, ainsi qu’un pilote en son navire, mais, outre cela, que je lui suis conjoint très étroitement et tellement confondu et mêlé, que je compose comme un seul tout avec lui. Car, si cela n’était, lorsque mon corps est blessé, je ne sentirais pas pour cela de la douleur, moi qui ne suis qu’une chose qui pense, mais j’apercevrais cette blessure par le seul entendement, comme un pilote aperçoit par la vue si quelque chose se rompt dans son vaisseau ; et lorsque mon corps a besoin de boire ou de manger, je connaîtrais simplement cela même, sans en être averti par des sentiments confus de faim et de soif. Car en effet tous ces sentiments de faim, de soif, de douleur, etc., ne sont autre chose que de certaines façons confuses de penser, qui proviennent et dépendent de l’union et comme du mélange de l’esprit avec le corps. Outre cela, la nature m’enseigne que plusieurs autres corps existent autour du mien, entre lesquels je dois poursuivre les uns et fuir les autres. Et certes, de ce que je sens différentes sortes de couleurs, d’odeurs, de saveurs, de sons, de chaleur, de dureté, etc., je conclus fort bien qu’il y a dans les corps, d’où procèdent toutes ces diverses perceptions des sens, quelques variétés qui leur répondent quoique peut-être ces variétés ne leur soient point en effet semblables. Et aussi, de ce qu’entre ces diverses perceptions des sens, les unes me sont agréables, et les autres désagréables, je puis tirer une conséquence tout à fait certaine, que mon corps (ou plutôt moi-même tout entier, en tant que je suis composé du corps et de l’âme) peut recevoir diverses commodités ou incommodités des autres corps qui l’environnent ».

    Méditations métaphysiques, méditation VI, Garnier T. II, p. 492 – 493

  33. Josip Gavrilovic, on vous sait expert ès-narratologie…Sans doute l' »analyse du discours » est elle aussi un de vos trucs.

    Peut-être connaissez vous l’ouvrage suivant « Elements pour la lecture des textes philosophiques »; n’en voulez pas à l’auteur, F.Cossutta, d’avoir intégré Saint Cloud.

    Il y a des chapitres éclairants sur « Image et Concept ».

    Au fond ,ce petit livre pourrait vous aider à accéder (enfin) à la pensée,e veux dire au concept.

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k3400530d/f20.item.texteImage

    • Vous ne m’apprenez rien. Tout ce que vous me dites là m’a déjà été expliqué, un jour de défaite, par le défenseur droit de mon équipe de foot qui reprochait au défenseur central d’avoir choisi une mauvaise taille de crampons.

    • « N’en voulez pas à l’auteur, F.Cossutta, d’avoir intégré Saint Cloud. »
      Et pourquoi donc poursuivrais-je de ma vindicte un de mes congénères qui n’a intégré que Saint-Cloud ?

    • Ce matin, en sortant de la messe, j’ai croisé mon coéquipier milieu offensif de mon équipe de foot, et nous avons échangé quelques mots au Bar des Amis Intellos pour tenter d’analyser notre dernier match – match gagné mais en jouant mal, sentiment d’insatisfaction donc.
      Il m’a donné à penser quand il m’a dit : « Vois-tu, Josip, notre match était inabouti parce que notre projet de départ était trop généraliste. On est parti sur l’idée qu’un concept est une idée générale et abstraite que se fait l’esprit humain d’un objet de pensée concret ou abstrait, et qui lui permet de rattacher à ce même objet les diverses perceptions qu’il en a, et d’en organiser les connaissances. Le problème est venu du fait que pendant le match, notre ailier droit est allé vers une acception kantienne du concept, pendant que notre ailier gauche jouait perso en s’en tenant à l’acception hegelienne. Évidemment, quand tout le monde ne pousse pas dans le même sens, on ne joue pas bien.  »
      Et mon coéquipier à ajouté ceci devant son 4ème café-calva : « Encore heureux que notre avant-centre ait respecté les consignes, lui. S’il s’était mis à jouer à la Sartre ou à la Heidegger, on perdait, sûr et certain. »
      La justesse d’analyse de mes amis footeux me surprendra toujours.

  34. LL s’intéresse aux fondements de sa discipline. D’une manière telle qu’il exclut le « ça marche, ça me suffi » qui sert d’épistémologie pour beaucoup de physiciens…

  35. Lévy-Leblond a écrit un petit bouquin titré « (Auto)critique de la science » (Points sciences Seuil 1975), vadémécum du prolétaire hantant les labos.

  36. Josip Gavrilovic 2 août 2025 à 10h42
    « effet miroir suprême, il est déjà à lui-même son propre commentaire. »

    Cauchemar pour un gloseur cuistre!

    • Au contraire.
      Si le boulot a été fait par un autre, le gloseur peut se livrer à d’autres activités, plus distrayantes.

      • Eh non, ce n’est pas si simple;le gloseur cuistre, ne pouvant accepter l’idée qu’un texte soit son propre commentaire, se dépêche d’inventer autre chose « une mise en abyme », deux miroirs face à face se reflétant à l’infini.

        Et là le gloseur va pouvoir gloser…à l’infini ou du moins jusqu’à ce que les vaches rentrent à l’étable.

        • Eh bien Lormier, là, en l’occurrence, c’est vous qui glosez et « divaguez ».
          Gravement (dans tous les sens du terme).

          • Expliquez moi pourquoi vouis êtes passé du texte qui est son propre commentaire , du miroir suprême au double miroir,en feignant de croire que c’est la même chose.

  37. « Il me regarde avec une étrange fixité, qui me gênerait presque si elle était le fait d’un homme plus jeune. Quoique, avec ces vieux satyres, on ne sait jamais…  »

    https://blog.causeur.fr/bonnetdane/premier-chapitre-1-5132

    Jennifer Cagole est plutôt ignorante,mais elle n’est pas tombée de la dernière pluie;sexuellement parlant,elle a dépassé le stade du B.a Ba (son « amoureux » l’enkhule) ,elle n’est pas moche, elle sait que les mecs ne pensent qu’à ça;elle est sur ses gardes:pas impossible que l’abominable Loutrel ait des vues sur elle.

    Où l’homme en noir a-t-il appris ses techniques de drague ?

    Le coup du regard fixe (sans cillement),il l’a appris chez un Maître. (relire le billet sur la fille de Jean Nocher,mesmérisée et finalement baisée et tout le tralala,baisse ta culotte, ceinturon, cordons etc.

      • Il lui lègue sa bibliothèque sans avoir couché avec elle;c’est donc pour une « noble » raison; Il l’aura convertie .

  38. Josip Gavrilovic 3 août 2025 à 10h02
    « N’en voulez pas à l’auteur, F.Cossutta, d’avoir intégré Saint Cloud. »
    Et pourquoi donc poursuivrais-je de ma vindicte un de mes congénères qui n’a intégré que Saint-Cloud ?

    a) Lormier n’a pas parlé de vindicte.
    b) Vous êtes envieux.
    c) le « ne que  » est de vous.

    • 1. « N’en voulez pas à… » : que signifie « en vouloir en quelqu’un » ? N’y a-t-il pas l’idée implicite d’une vindicte possible ? (Remarque en passant : j’aurais plutôt dit « N’en veuillez pas à… » , même si je sais que l’un ou l’autre se dit – ou se disent )
      2. Envieux ? De qui ? Pourquoi ? Justifiez et développez.
      3. Oui, le « ne…que » est de moi.

      • Le possible n’est pas (toujours) le réel; votre névrose fait que vous vous rongez et que vous cultivez l’envie;vous refusez de reconnaître des mérites supérieurs, mais vous ne cherchez pas à vous « venger ».

        Je préfère « n’en voulez pas » à  » n’en veuillez pas », je ne sais pourquoi.

        • Expliquez moi pourquoi vouis êtes passé du texte qui est son propre commentaire , du miroir suprême au double miroir,en feignant de croire que c’est la même chose.

        • « Votre névrose fait que vous vous rongez et que vous cultivez l’envie;vous refusez de reconnaître des mérites supérieurs. »

          Justifiez en faisant référence à des faits précis et/ou en citant des propos réellement tenus, qui puissent étayer votre thèse.

          On ne fonde pas une thèse sur du vent, vous en avez convenu. Passez aux actes.

          • On ne fonde pas une thèse sur du vent

            même en sciances « humaines » ou en météorologie ?

  39. Binarité de Dugong:

    Lormier 3 août 2025 à 8h34
    Pas de raison de lui chier sur les bottes,donc.

    Dugong 3 août 2025 à 8h39
    Pas de raison non plus de les lui cirer.

  40. Jean-Paul Brighelli 3 août 2025 à 11h57
    Et elle abandonne l’enseignement. C’est un roman désespéré.

    Mais pas désepérant quand même ?

    Queqlues scènes de baise pour égayer ?

  41. Pour revenir à une époque antérieure à la grande époque du marxisme universitaire ( et du PCF qui avait des millions d’électeurs),
    JPB nous dit, à propos de Valéry :
     » Mention spéciale pour le discours prononcé à la mort de Bergson, devant des Agagadémiciens pétrifiés que l’un des leurs ose, en janvier 1941, faire à voix haute et en public l’éloge d’un Juif. »

    J’ai eu la curiosité de lire ce discours :
    Valéry donne quelques indications sur les funérailles ( ou plutôt la levée du corps car il infusue qu’il n’y a pas eu de funérailles :
     » … point de paroles ; mais sans doute, d’autant plus de pensée recueillie et de sentiment d’une perte extraordinaire chez tous ceux qui se trouvaient là. C’était une trentaine de personnes, réunies dans un salon, autour du cercueil. L’État français était représenté par M. l’ambassadeur de Brinon, le Ministre de l’Instruction publique par M. Lavelle. J’ai exprimé à Mme Bergson, les condoléances de l’Académie… »
    Qui était M. Lavelle ? Quant a F. de Brinon, qu’on surnommait avec dérision  » l’ambassadeur de France à Paris » ( ce n’était évidemment pas son titre ) on sait qu’il fut fusillé a la Libération.

    Voici quelques passages:

     » Il en naquit un style, qui pour être philosophique, négligea d’être pédantesque, — ce qui confondit, négligea et même scandalisa quelques-uns, cependant que bien d’autres se réjouissaient de reconnaître dans la souplesse et la richesse gracieuse de ce langage, des libertés et des nuances toutes françaises, dont la génération précédente avait été convaincue qu’une spéculation sérieuse doit soigneusement se garder. Permettez-moi d’observer ici que cette reprise fut à très peu près contemporaine de celle qui se produisit dans l’univers de la musique, quand se manifesta l’œuvre très subtile et très dégagée de Claude Achille Debussy. Ce furent deux réactions caractéristiques de la France. »

     » Bergson, grand philosophe, grand écrivain fut aussi, et devait l’être, un grand ami des hommes. Son erreur a peut-être été de penser que les hommes valaient, que l’on fût leur ami. Il a travaillé de toute son âme à l’union des esprits et des idéaux, qu’il croyait devoir précéder celle des organismes politiques et des forces ; mais, peut-être, est-ce tout le contraire qui doit se voir ? Peut-être aussi faut-il considérer comme spécifiquement humains les antagonismes très variés qui existent entre les hommes, parmi lesquels figure celui qui oppose les partisans et les serviteurs de cette unité à ceux qui n’y croient point et la tiennent pour une dangereuse chimère. »

     » Tout ceci nous permet d’imaginer quel put être l’état de cette vaste et profonde intelligence en présence des événements qui ont ruiné tant de belle prévision, et changé si rapidement et si violemment la face des choses. A-t-il désespéré ? A-t-il pu garder sa foi dans l’évolution de notre espèce vers une condition de plus en plus relevée ? Je l’ignore, puisque, ignorant aussi qu’il se trouvait à Paris depuis le mois de septembre, et n’y ayant appris sa présence qu’au même instant que j’apprenais sa mort, je n’ai pas été lui faire visite. Mais je ne doute point qu’il n’ait été cruellement atteint jusqu’au fond de lui-même par le désastre total dont nous subissons les effets. »

    « … dans une époque du monde où le monde va pensant et méditant de moins en moins, où la civilisation semble, de jour en jour, se réduire au souvenir et aux vestiges que nous gardons de sa richesse multiforme et de sa production intellectuelle libre et surabondante, cependant que la misère, les angoisses, les contraintes de tout ordre dépriment ou découragent les entreprises de l’esprit, Bergson semble déjà appartenir à un âge révolu, et son nom, le dernier grand nom de l’histoire de l’intelligence européenne. »

  42. Il indique , pas  » il infusue qu’il n’y a pas eu de funérailles »
    ( il infuse ? Dans quel contexte cela pourrait il se dire parlant d’une personne ?)

  43. Lavelle, philosophe, inspecteur général de l’instruction publique, voir sa notice wiki.

  44. La virgule inattendue dans la remarquable phrase

    Son erreur a peut-être été de penser que les hommes valaient, que l’on fût leur ami.

    est bien dans le texte reproduit sur le site de l’Acad française. Erreur certainement.

  45. Lormier
    3 août 2025 à 11h53
    Expliquez-moi pourquoi vous êtes passé du texte qui est son propre commentaire , du miroir suprême au double miroir, en feignant de croire que c’est la même chose.

    Rappel opportun :
    Lormier
    (27 juillet 2025 à 21h56
    Josip Gavrilovic 27 juillet 2025 à 19h42
    Lormier, trêve de billevesées. Au boulot.)

    « Il faudrait vraiment très mal connaître Lormier pour imaginer qu’il réponde* aux coups de sifflet . Et quand, de surcroît c’est un blanc-bec qui siffle… »

    Eh bien Lormier, que diriez-vous si je vous renvoyais la pareille?
    JG n’a aucune raison de répondre au coup de sifflet d’un vieux croûton instructionniste qui prétend instruire mais accepte mal qu’on l’instruise.

    * A propos de réponse : le commentariat de ce blog est toujours haletant d’impatience et de frustration dans l’attente – pour l’instant déçue – de votre explication de « race rapace » et « doigts puissants » dans la Nouvelle Parisienne 1. Si cela devait se prolonger, on pourrait finir par supputer que « Lormier, c’est que de la bouche ».

  46. Vieille « disputatio », encore et toujours au sujet du Temps :

    Bergson versus Einstein, une dispute temporelle qui dure | France Culture https://share.google/GuzBGGBOAiQG2qP8s

    Comme je reconnais la supériorité évidente de Dugong en Physique et celle, non moins évidente, de Lormier en Philosophie, j’assisterai avec gourmandise à leurs échanges (if any).

    • Où est le problème ? La théorie dite de la « relativité restreinte » n’a que faire des bergsonnades que certains ont voulu lui opposer

    • Le piège est gros. JG sait bien que Lormier va refuser de débattre car il ne se sent pas sûr.
      Oui …

      • Il n’y a pas à débattre de la relativité d’einstein. Elle s’est très vite imposée car elle résolvait tous les problèmes de compatibilité entre la mécanique de Newton et l’électromagnétisme de Maxwell (et cela sans hypothèse adhoc *comme l’éther)

        Le célèbre capitaine n’avait plus besoin de mettre des sparadraps sur les théories existantes…

  47. Quelques remarques d’une simple d’esprit :
    Weather (« temps ») : notion « relative » ou pas ? (cf le « ressenti »)

    Ainsi la « canicule » en Andalousie : « au-delà de 40° » à Séville et coupures d’eau ; ben oui : le « dôme de chaleur y sévit depuis longtemps.

    Tout comme « Phoenix la fournaise » (fig mag) ; ben oui, l’y fait très chaud, comme dans la vallée… de la mort. Les décès à déplorer : sans doute dus aussi (!) aux… pauvres qui n’ont plus les moyens de se payer l’air conditionné.
    Chaleur sèche – du mal à respirer – vs la chaleur humide où on sue comme un veau.
    (souvenir d’un avion pris vers 6h du matin (Phoenix) : on était déjà pas loin des 30°)

    Quant à « la Méditerranée » : n’a jamais été aussi froide un 28 juillet… depuis.. une quinzaine d’années » 😁

  48. Lormier va refuser de débattre car il ne se sent pas sûr.

    Lormier va refuser de S’ébattre car il ne se sent pas Dur.

  49. Josip Gavrilovic 3 août 2025 à 15h34

    a) le commentariat de ce blog est toujours haletant d’impatience … votre explication de « race rapace » et « doigts puissants »

    Précisément ,j’ai bien dit que je n’avais rien à en dire (sauf peut-être sur doigts puissants, qui me semblait être une évocation de sa grosse bite.)

    C’est pourquoi je me réjouissais par avance de vous lire.

    b) Eh bien Lormier, que diriez-vous si je vous renvoyais la pareille?
    JG n’a aucune raison de répondre au coup de sifflet d’un vieux croûton;

    D’abord, on ne traite pas Lormier de « vieux croûton ».

    Ensuite et surtout, il ne s’agit pas de « renvoyer la pareille ». Vous prétendiez assigner une tâche à Lormier. Outrecuidance. Le blanc-bec crut pouvoir péter plus haut que son khul.

    Lormier,quant à lui, reprend votre « raisonnement » et vous fait remarquer une grosse faille;

    pas du tout symétrique.

    • « D’abord, on ne traite pas Lormier de « vieux croûton »
      Et pourquoi pas, puisqu’il s’autorise à traiter JG de « blanc-bec » ?

      « Précisément ,j’ai bien dit que je n’avais rien à en dire (sauf peut-être sur doigts puissants, qui me semblait être une évocation de sa grosse bite.) »
      Rien à en dire en effet, nous l’avons constaté.

      « C’est pourquoi je me réjouissais par avance de vous lire. »
      Faux-cul. Se réjouir de lire quelqu’un comme votre serviteur, qui à vous entendre débite « sornettes sur balivernes », commet des « contresens », n’a pas de sens. Votre défense est absurde et ne trompe personne.

      « Vous prétendiez assigner une tâche à Lormier. »
      Je demandais à Lormier de nous fournir une contre-analyse qui puisse constituer une alternative à la mienne. J’avais présumé de ses capacités.

      • il s’autorise à traiter JG de « blanc-bec »

        Parce que vous êtes un blanc-bec.

        • votre serviteur, qui à vous entendre débite « sornettes sur balivernes »

          Je ne dis pas cela.

          Vous avez débité des sornettes et des balivernes sur Proust,ça c’est vrai.

          Mais vous ne faites pas constamment que cela. Donc sur la « race rapace », j’étais curieux.

        • Lormier
          3 août 2025 à 22h47
          il s’autorise à traiter JG de « blanc-bec »

          Parce que vous êtes un blanc-bec.

          😄
          No comment.
          Lormier, dear old fart, I rest my case.

  50. devant des Agagadémiciens pétrifiés que l’un des leurs ose, en janvier 1941, faire à voix haute et en public l’éloge d’un Juif. »

    Je n’y étais pas…je ne sais pas si les Académiciens étaient « pétrifiés »; et tous n’étaient pas « gaga ».

    PS Il me semble que les Nazis ont foutu la paix à quelques Juifs éminents dont iles respectaient la science. Ceux-là ont pu continuer à travailler,publier,vivre tranquillement.

  51. Bis :

    Josip Gavrilovic
    3 août 2025 à 12h22
    « Votre névrose fait que vous vous rongez et que vous cultivez l’envie;vous refusez de reconnaître des mérites supérieurs. »

    Justifiez en faisant référence à des faits précis et/ou en citant des propos réellement tenus, qui puissent étayer votre thèse.

    On ne fonde pas une thèse sur du vent, vous en avez convenu. Passez aux actes.

    • C’est pas une thèse. Vous présentez à peu près tous les signes de la névrose d’échec.

      • Lormier
        3 août 2025 à 22h46
        C’est pas une thèse. Vous présentez à peu près tous les signes de la névrose d’échec.

        L’affirmer ne suffit pas. Il faut justifier cette affirmation. Justifiez en faisant référence à des faits précis et/ou en citant des propos réellement tenus, qui puissent étayer votre affirmation.
        Tant que vous n’aurez pas fourni le moindre début de commencement de justification, votre affirmation ne vaudra rien. Peanuts.

        Formé comme je l’ai été par mon alter ego Prophète Mao mais., je suis très sincèrement intéressé par cette hypothèse de « névrose d’échec » me concernant. La différence entre Prophète Mao mais. et vous est cruelle pour vous. Lui justifiait toutes ses affirmations. Chez vous, la partie « justifications » est désespérément vide. Nothing. Niente. Nada. J’ai beau vous relancer, rien, toujours rien. Nullissime.

        Franchement, ça n’est pas sérieux.

  52. En 41,quel était le statut de Valéry à l’Académie ? Est-ce que ce statut (et une règle) le désignaient pour prononcer l’hommage à bergson ?

  53. Tombé là-dessus par hasard:

    Lundi 25 Juin
    […]
    Ce pauvre Valéry donne décidément dans l’exhibitionnisme le plus complet. Il paraît qu’il a discouru à la Renaissance, rue Royale, devant des « dames » sur les Portraits de femmes. Voyez-vous cela ! Que de papotages admiratifs, de petits soupirs pâmés cela a dû être. Tout à fait Trissotin avec ses précieuses, et le ridicule pour lui comme pour elles. Non ! ce qu’il aurait « rigolé » autrefois d’un personnage comme celui qu’il est devenu ! S’il imite Mallarmé dans sa littérature, il ne l’imite guère dans sa discrétion.
    Léutaud

    https://leautaud.com/pv04/

    • Le phocomèle que roquet a fabriqué avec son asiate ne parlera pas. Il écrira lourdement, comme son père

  54. Lormier
    3 août 2025 à 22h44
    En 41,quel était le statut de Valéry à l’Académie ? Est-ce que ce statut (et une règle) le désignaient pour prononcer l’hommage à bergson ?

    Il me semble que Valery etait a ce moment directeur de l’Académie, les directeurs restent en poste 3 mois seulement. Mais je ne sais pas si c’est leur attribution, dans tous les cas. de prononcer les éloges funèbres.

  55. Dans la notice wiki du philosophe Lavelle, present aux obsèques de Bergson , la note suivante :

     » Il assistera notamment en tant que suppléant du Secrétaire d’État à l’Instruction Publique du Gouvernement de Vichy, Jacques Chevalier (philosophe), bloqué en zone libre, à l’enterrement de Henri Bergson au cimetière de Garches le 4 janvier 1941, bravant ainsi les interdits de l’occupant allemand.[2] [archive] [3] [archive] »

    • Je pense que la réponse doit se trouver dans la notice biographique qui précède les oeuvres dans la Pléiade. J’ai le volume quelque part,j’irai voir. Tout n’est pas sur Internet. Plus exactement:on ne trouve pas toujours vite sur Internet…mais parfois on a la chance de trouver ce qu’on ne cherchait pas (comme les sarcasmes de Léautaud sur son ami Valéry…dont il a vendu quelques lettres que celui-ci lui avait adressées).

      (La veuve de Pierre Louyis a fait pareil et là,ça a embêté Valéry davantage…car il parlait de khul en des termes à faire s’évanouir la mijaurée du Vaucluse.)

  56. Josip Gavrilovic 3 août 2025 à 23h39

    L’affirmer ne suffit pas. Il faut justifier cette affirmation;
    ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

    Avez-vous bien réfléchi à votre demande ?

    Vous voudriez qu’on vous convainque,par des arguements solides, que vous êtes névrosé ?

  57. Paul et Vanessa (bientôt la fin de la fiction)

    -J’avais l’intention de t’écrire pour te faire part de mon intention de revenir à Gérardmer quand un événement très perturbant me paralysa.
    Un matin, Monica frappa à la porte de ma chambre et hurla lorsque je la fis entrer:
    « Crin-Pâle est malade et maman n’est pas là !  »
    -Où est le problème ?
    -Juste un détail que tu n’as pas imaginé : Elle s’apprêtait à faire sa promenade matinale, elle était donc complètement dévêtue.
    -Et tu lui as sauté dessus, je suppose ?
    -Non, je suis resté immobile pendant plus de trente secondes, libération trop violente d’oxyde nitrique ou choc psychologique, je ne sais pas, je n’étais même plus capable de parler.
    Quand j’ai retrouvé ma lucidité , je l’ai mise vertement à la porte et je suis resté enfermé dans la chambre jusqu’au retour de sa mère.
    -Mais tu fus très perturbé et tu avais absolument besoin d’en savoir plus.
    -Exactement, tu me connais bien, j’ai effectivement enquêté.
    -Et ton investigation a duré trois mois ?

  58. @Lormier

    Lormier: « Avez-vous bien réfléchi à votre demande ? »

    C’est pourtant extrêmement simple.
    – Vous affirmez que je « présente à peu près tous les signes de la névrose d’échec. »
    – ce qu’on appelle « névrose d’échec » désigne un mode de comportement clairement identifié, avec des signes/symptômes clairement répertoriés.
    – puisque, selon vous, je présente à peu près tous ces symptômes, je vous demande quels sont ceux vous avez repérés,
    – et je vous demande de justifier vos repérages par des faits que vous auriez constatés et/ou par des propos qui auraient été réellement tenus.
    Donc, oui, dear old fart, j’ai bien réfléchi à ma demande, et je la réitère. Pour la quatrième fois.

    Il est très probable que vous ne soyez pas en mesure de répondre sérieusement à cette demande.
    Il vous restera alors le bavardage mondain. Où vous excellez.

    • Vous voudriez qu’on vous convainque,par des arguements solides, que vous êtes névrosé ?

  59. Le névrosé, on l’évite quand on peut;un collègue névrosé avec qui on est obligé de travailler, c’est une plaie…et si c’est un supérieur hiérarchique,catastrophe.

    Cependant,il ne faut jamais oublier que le névrosé,c’est quelqu’un qui souffre et que sa siuffrance est bien pire que les embêtements qu’il cause à autrui.

    • « Old fart », c’est la désignation la plus adéquate pour Lormier parlant de névrose : du vent, rien d’autre que du vent.
      Et quand Lormier joue au con, il est imbattable. Je reconnais son incontestable supériorité dans ce domaine.

      • « quand Lormier joue au con, il est imbattable »

        Il le prouve tous les jours. C’est du très haut niveau.

  60. Le sang de la grenade…le rouge du baiser:

    And her sweet red lips on these lips of mine
    Burned like the ruby fire set
    In the swinging lamp of a crimson shrine,
    Or the bleeding wounds of the pomegranate

    In the Gold Room A Harmony

    Oscar Wilde

  61. Du « Bavardage mondain » au
    bavardage des tabloïds brits qui s’inquiètent des « vacances de millionnaires » de la tribu Will & Kates.

    Rappel de la fortune de papa-papi-grand’pa’ – et par ric(he)ochet, celle du… clan :

    – le Crown Estate (CE) est l’un des plus importants propriétaires terriens du Royaume-Uni avec un portefeuille dépassant les 14,3 milliards d’euros.

    – la majorité du domaine en valeur est urbain (plus de 30 000 hectares), notamment un grand nombre de propriétés dans le centre de Londres, mais il comprend aussi plus de 110 000 hectares de forêts et terres agricoles, et détient nombre de droits et participations.

    – le portefeuille du CE dépasse les 9 milliards d’euros, englobant trois secteurs : la ville, la campagne et la mer.

    Cela comprend plus de 1 000 édifices classés Grade I qu’on peut comparer à nos monuments historiques et à plus de 400 sites classés réserves naturelles.

    – tous les biens immobiliers sur Regent Street, de Oxford Circus à Picadilly Circus appartiennent au Crown Estate,
    Holborn et la City, Haymarket, Pall Mall, Lower Regent st, Jermyn st et St James st –
    biens immobiliers, bureaux, restaurants, bâtiments historiques, galeries d’art, logements résidentiels, grands édifices (tels que the New Zealand House ou The Economist Tower) ainsi que deux hôtels (le Trafalgar et le Sofitel St James),
    et, hors Londres, divers zones d’activités et entrepôts à travers le pays.)

    – le CE possède aussi la mer territoriale (telle que déterminée par la Convention des Nations unies sur le Droit de la Mer,
    ce qui lui donne également droit d’explorer et d’exploiter les ressources naturelles présentes sur le plateau continental du Royaume-Uni (y compris le pétrole, le gaz et le charbon).

    – autorisation nécessaire du CE (sous forme de bail) pour installation câbles, pipe-lines (secteurs du pétrole, du gaz et des télécoms).

    – « agrégats » : Sable, gravier et roches sont utilisés dans l’industrie du bâtiment ; sable, gravier, utilisés en Angleterre et au Pays de Galles – dont 21 % proviennent de la mer :
    Le CE en détient le droit d’exploitation des minéraux.
    (potasse ; le Crown Estate perçoit un revenu sur la quantité de potasse extraite)

    – ports de plaisance et le mouillage : dans la majorité des cas sont accordés des baux ou des licences (avec redevance pour chaque mouillage)

    – agriculture : le CE détient108 000 hectares de terres, soit 780 exploitations louées à 500 entreprises agricoles ainsi que 27 000 hectares exploités directement au Pays de Galles ;
    productions diverses – bœufs, moutons,céréales, légumes, lait…

    – sylviculture : le CE détient 13 700 hectares de forêts en Angleterre, Écosse et Pays de Galles, propriété de Windsor comprise.

    – pisciculture : En Écosse, la pêche au saumon ou de truites de mer en rivière attire des milliers de pêcheurs à la ligne venant du monde entier ;
    le CE détient les droits de pêche au saumon de nombreuses rivières d’Écosse.
    (aquaculture en Écosse : essentiellement élevage de saumons).

    – gibier d’eau : permis de chasse.

    – … et enfin, sans oublier, à Londres :
    Le CE possède environ 1 300 logements à Regent’s Park, Millbank, Victoria Park et Lee Green ; logements « à loyer modéré » (affordable housing) – loués à certains fonctionnaires sous certains critères bien définis, tels que infirmiers, enseignants ou encore fonctionnaires de police – ce qui leur permet de résider près de leur lieu de travail, alors que les loyers du marché immobilier privé sont au-dessus de leurs moyens. 😁

  62. « Vous comprenez maintenant la raison de l’attaque de Damour. J’ai réussi là où il a échoué en 2002. Lui ne pouvait pas réussir, parce que sa pensée scientifique était grevée d’une masse de conneries. Par exemple, dans son modèle de 2002 ses « branes » interagissaient par l’intermédiaire de gravitons dotés d’un spectre de masse. Et il partait d’une démonstration comme quoi il existait un gap entre gravitons légers et gravitons lourds. Et ça c’est de la pseudo-science. Comme le reste de ses élucubrations sur quarante pages. Si un jour j’ai le temps et l’énergie pour construire la théorie des ondes gravitationnelles « Janus » avec ses propres travaux s’effondreront. Comme ceux de Kip Thorne. Rappelez vous ce qu’avait dit Damour quand le décodage des ondes gravitationnelles par LIGO avait conclu qu’elles émanaient de la fusion de deux trous noirs de 24 et 35 masses solaires ( « plus ou moints 2 ). Damour avait dit « on ne pensait pas qu’il puisse y avoir des trous noirs aussi massifs ». Encore une connerie. Les trous noirs sur des chimères. Les objets au centre de M87 et de SgrA* sont des plugstars, pas de trous noirs géants. La preuve ? Le rapport des longueurs d’onde maxi/mini est pile égal à 3. Et ça sera pareil pour tous les objets hypermassifs suivants. Ca aussi, ça pourrait être débattu à l’académie des sciences.François Combes est la « chroniqueuse, de commère scientifique ». Dans ce domaine elle ne touche simplement pas sa bille et il lui faut cacher ( avec ses mille articles scientifiques ! ) qu’elle n’a en fait jamais rien apporté sur le plan scientifique, d’autre que de cosigner mécaniquement les travaux faits par d’autres. Le public se fait de sacrées illusions sur ses « élites », dans tous les domaines.Vous comprenez pourquoi, depuis six ans et demi, Damour refuse tout débat. Ses propres insuffisances scientifiques verraient le jour. »

  63. J’ai jeté un coup d’oeil sur la notice biographique qui précède les oeuvres de Valéry dans la Pléiade.

    Quand il prononce son hommage à Bergson, Valéry est bien « directeur » de l’Académie…sans qu’on nous explique ce que signifie ce titre.

    La notice nous apprend que le discours,peu connu en France, passa clandestinement à l’étranger. En Angleterre,il fut salué comme un acte de courage. A Bogota, Louis Jouvet, en 42, le lit dans un théâtre;toute la salee se lève,acclame.

    Je regrette de ne pas avoir lu beaucoup plus tôt cette notice. Enormément de rencontres et toujours des bons mots, des saillies.

    Et puis, que d’honneurs, que de fonctions officielles !

    • Apparemment le directeur preside les séances academiques durant 3 mois ( ?)
      A ne pas confondre avec le secrétaire perpétuel, nommé a vie, qui représente l’institution devant les pouvoirs publics
      Durant l’occupation et a la Libération, les secrétaires perpétuels furent
      Adrien Bellessort, de 40 a 42 ( décès)
      Georges Duhamel de 44 ( quand ? ) a 46 ( démission)
      Il semble donc qu’aucun secrétaire perpétuel n’a ete nommé entre 42 et 44…
      A noter qu’aux funérailles officielles de Valery ( juillet 45) l’éloge fubebre fut prononcé par Duhamel.

  64. abcmaths 4 août 2025 à 11h02

    « Non, je suis resté immobile pendant plus de trente secondes, libération trop violente d’oxyde nitrique ou choc psychologique, je ne sais pas, je n’étais même plus capable de parler. »

    L’oxyde nitrique a la réputation d’être un vaso-dilatateur qui améliore les performances sportives.

    « libération trop violente » où est-il stocké ?

    Pourquoi cause-t-il cette immobilité ?

    • Paul ne sait pas, il le dit.
      (il était prof de physique, pas de chimie, demandez à Dugong)

      • J’ai enseigné la chimie en essayant d’en rendre les bases claires comme en physique. Je n’ai que peu de connaissances spécifiques de la chimie des oxydes d’azote.
        Le monoxyde d’azote (molécules NO) est un gaz incolore qui réagit spontanément avec l’oxygène de l’air pour donner du dioxyde d’azote (molécules NO2). Gaz de couleur rousse. Toxique.

        https://www.inrs.fr/publications/bdd/fichetox/fiche.html?refINRS=FICHETOX_133

        Il existe une manip simple pour visualiser tout ça. Dans un erlen, on place un peu de cuivre en tournure et on verse là dessus un peu d’acide nitrique concentré. On observe une effervescence vive et, au contact de l’air, la formation d’un gaz roux, dense(il a tendance à rester dans l’erlen) (manip à réaliser sous une hotte aspirante !)

        • Y aurait moyen d’encapsuler un peu de dioxyde d’azote dans un grille-pain,puis mettre le gtille-pain dand un lance-grille-pain et balancer ça sur la voisine ?

          Le corps humain produit-il de l’acide nitrique ? Si non,comment fait-il pour fabriquer l’oxyde nitrique nécessaire au copulationnement ?

          • J’ajoute au cas où IAL feindrait de croire que j’aurais pu trucider quelques élèves en leur faisant respirer du dioxyde d’azote…

          • « Le corps humain produit-il de l’acide nitrique »

            Repassez-vous la scène d’Alien où les hommes de l’équipage tentent de savoir de quoi la chose est faite.

          • Lormier,
            non le corps humain ne produit pas d’HNO3, seulement du NO, médiateur qui intervient dans des très nombreuses voies de signalisation, la vasoldilation veineuse, mais aussi l’inflammation ou, pense-t-on certains processus mémoriel ou d’apprentissage, ce dernier étant en discusion.

  65. discours qui se suffit à lui-même…

    1932
    « Nous entrons dans l’avenir à reculons » Apprenant qu’au concours des Affaires etrangères on a demandé aux candidats de commenter cette formule de lui ,Valéry s’interroge:qu’ont pu dire les candidats « pour développer cette proposition plus qu’évidente « ?

    Evidemment, Josip Gavrilovic n’était pas candidat.

  66. Josip Gavrilovic 3 août 2025 à 22h25

    Justifiez en faisant référence à des faits précis et/ou en citant des propos réellement tenus.
    ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

    Il se prend pour un prof.

    • Ah la la…
      Si vous saviez…
      Mais vous ne voulez pas savoir.
      Donc vous ne saurez pas.
      Et puis c’est tout.
      (Je sais le sort qui sera réservé à cette dernière phrase.)

  67. Josip Gavrilovic
    4 août 2025 à 13h48
    Et WTH, qui ne manque ni d’humour ni d’à-propos, nous décline tous ces privilèges royaux…..un 4 août..

    Petite question innocente . S’agit il de  » privilèges royaux  » ou de propriétés royales. Est ce la meme chose ?

    Il est important de noter quelques vérités :

     » The revenues from these hereditary possessions have been placed by the monarch at the disposition of His Majesty’s Government in exchange for relief from the responsibility to fund the Civil Government.[9] »
    et cela depuis George III.

     » These revenues proceed directly to His Majesty’s Treasury, for the benefit of the British nation; a percentage of them is then distributed back to the monarch.[3][10][11] »

    (Wiki Crown Estate)

    Le même article précise les revenus du CE
    Net income
    £442.6 million (2023)
    £312.7 million (2022)
    [1]
    88% to HM Treasury
    12% to the monarch[2]

    Donc depuis le 18 eme siecle, les revenus du Crown Estate vont aux finances publiques ( His majesty’s Treasury , His majesty’s Government ) mais un pourcentage est reversé au monarque – ceci en application de la décharge consentie a l’époque, selon laquelle le roi n’a plus à payer les coûts de fonctionnement des pouvoirs publics.

  68. Petite question innocente . S’agit il de » privilèges royaux » ou de propriétés royales. Est ce la meme chose ?

    Josip Gavrilovic a écrit « privilèges ». Fait-il la différence ?

    • Un 4 août, j’écris « Privilèges ».
      Un 15 janvier, j’aurais écrit « Propriétés ».
      Lormier sait-il pourquoi ?

      • Peut-être parce que vous mélangez tout, l’Angleterre, la France,les privilèges,les propriétés, les secrétaires à tiroirs, les poupées russes…allez savoir.

        • metoo ! j’ai tout mélangé : « acide » qui trique, appendice « griffu », « verve joyeuse »…

          • Avec le nitrique qui permet le déclenchement de l’érection, le niveau était un peu élevé pour un lecteur moyen, je vous l’accorde . Même Lormiet a eu des difficultés de comprehension.

        • OK. Lormier ne sait pas pourquoi, et il ne veut pas savoir.
          Instructionniste n’acceptant pas qu’on l’instruise, il préfère se comporter en équidé déshydraté plutôt que de se laisser conduire à la rivière.
          Triste.

          • Je suis sûr que vous avez une hypothèse plausible, car je vous sais affûté.
            Indice : un jour anniversaire du 4 août, parler de « privilèges » est naturel.
            Pourquoi, un jour anniversaire de 15 janvier, parler de « propriété » serait-il naturel ?

      • Le caractère juridique d’une situation donnée à un moment donné varierait donc selon la date du jour ?
        Même a titre de plaisanterie , n’y a t- il pas un défaut logique ?
        Au passage je rappelle que le 4 août ont ete abolis toutes sortes de privilèges, dont ceux relatifs aux droits féodaux ( ou seigneuriaux) mais pas les droits de propriété des seigneurs. Les contemporains faisaient bien la distinction entre propriété et privilège.
        Pour les amateurs, un article que je trouve un peu exagéré, selon lequel Sieyes s’était moqué du monde en affirmant que les privilèges concernaient exclusivement la noblesse.

        Les privilèges selon Sieyès ou le triomphe de la désinformation
        Yves Durand
        Histoire, économie & société Année 1992

        https://www.persee.fr/doc/hes_0752-5702_1992_num_11_2_1636

  69. https://www.lemonde.fr/un-si-proche-orient/article/2025/08/03/pourquoi-le-parachutage-d-aide-ne-pourra-jamais-enrayer-la-famine-a-gaza_6626391_6116995.html

     » tant pis si un avion des Emirats arabes unis largue, le 8 mars 2024, une caisse d’aide qui, du fait d’un parachute défectueux, s’écrase en tuant cinq Palestiniens. »

    Bravo les UAE! Ca c’est de l’aide efficace. De plus, ceux qui n’auront pas reçu une palette sur la tronche, s’entretueront pour récupérer un paquet de nouilles. Les snipers israéliens liquideront les survivants aux poches alourdies.

    • (😊- Xi ne riz même pas jaune : pour le moment, le nickel indonésien fait son affaire)

  70. Dugong 4 août 2025 à 17h41

    Il le prouve tous les jours. C’est du très haut niveau.

    J’aimerais bien un exemple,pour me rendre compte.

  71. Josip Gavrilovic 4 août 2025 à 19h19
    Je suis sûr que vous avez une hypothèse plausible…
    ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

    Je l’ai formulée à 17h 26

    Lormier 4 août 2025 à 17h26
    Peut-être parce que vous mélangez tout, l’Angleterre, la France,les privilèges,les propriétés, les secrétaires à tiroirs, les poupées russes…allez savoir.

  72. Il y a « chap gpt »,
    et bientôt… « Tchap », « la messagerie, française, ultrasécurisée bientôt imposée dans les ministères », et impulsée par Dinum !

    « Dès septembre, les agents de la fonction publique devront délaisser les applications étrangères au profit de cette plateforme gérée par l’État. Elle doit protéger les échanges sensibles face aux cyberattaques et ingérences étrangères. » (lefiga)

    (Xi en rira-t-il jaune?)

  73. « Mais lorsqu’il s’agit de dépenser des crédits (dont, au passage, on serait heureux d’avoir), ils sont aux anges »

    On ne dit pas « dont, au passage, on serait heureux d’avoir » mais « dont au sujet desquels on serait heureux d’avoir »

    Faut causer corrèque. C’est IAL qui le dit !

    • Le garde des seaux (y compris d’eau de mer) s’en est pris un dans la figure !
      Un peu d’indulgence pour « le secrétaire local du syndicat » avec son «… dont, au passage,… » : « il tempêtait » ! épicétou ! 😁

      • Détail sans importance;les détenus en question sont violents,des cas « psychiatriques » pas assez gravement atteints pour être admis au SMPR (Service Médico Psychologique Régional )… à moins qu’ils ne le soient trop;

        « Pendant que les personnels pénitentiaires croulent sous les coups de ces « si gentils détenus inoffensifs » relevant de la psychiatrie, mais pas assez ou trop malades pour être admis au SMPR, ce service refusant de les accueillir en son sein… Mais le SMPR pense quand même à eux ! Si, si, on vous le dit…

        le SMPR va organiser pour certains d’entre eux une semaine de réinsertion thérapeutique, comme seul ce service sait les organiser. Une semaine de rêve, tous frais compris…

        UNE SEMAINE DE SURF THÉRAPEUTIQUE dans la cité corsaire de Saint-Malo !

        Ce n’est pas beau, ça ?

        Et pas de soucis, c’est presque promis, nos cinglés nous reviendront complètement guéris…

        Le SMPR est totalement aux abonnés absents pour soigner ces détenus dangereux !

        https://www.ufap.fr/cp-rennes-vezin-faites-du-sport-cest-bon-pour-la-sante/#:~:text=Mais%20lorsqu'il%20s'agit,n'ont%20honte%20de%20rien%20!

        • Pour un quart du prix d’une planche de surf on peut acheter plus qu’une bonne centaine d’ampoules d’halopéridol ou de Largactil, le problème des détenus agités en serait autrement plus rapidement réglé.
          D’aucuns ont oublié la redoutable efficacité de la psychiatrie soviétique des années 70.

  74. ECHO 3 août 2025 à 12h11

    » Bergson, grand philosophe, grand écrivain fut aussi, et devait l’être, un grand ami des hommes. Son erreur a peut-être été de penser que les hommes valaient, que l’on fût leur ami.  »
    ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

    La biographie de Valéry est au moins aussi intéressante que son oeuvre…Je m’en rends compte seulement aujourd’hui:il a connu une foule de gens très savants,très intelligents et a eu avec eux des conversations (ainsi qu’une correpondance) fort riches.

    Lettre à son ami Fourment (qui, si j’ai bien compris, aurait aimé être son amant), en Janvier 1903

    “L’amitié aura été ma grande passion”, écrit Valéry à Fourment en 1903 qui dit y avoir consacré dans sa jeunesse les 2/3 de son temps. Temps passé en discussions libres bien préférables à l’écrit qui est “ une dégradation, un abaissement de la chose fine et toujours profonde, constituée entre soi, ad amicum, élégance suprême. Mais je m’avoue que je n’ai pas réussi – dans aucun cas – à pousser extrêmement loin le voisinage spirituel “(Corr.Fourment, p.157). :

    https://cheminstraverse-philo.fr/philosophes/valery-et-ses-amis-philosophes-g-fourment-e-kolbassine/

  75. Valéry voulut dédier Teste à Degas,qui refusa .

    Finalement il fut dédié à Kolbassine,encore un type étonnant:immigré russe,agrégé de philosophie (qui prépara Fourment à ce concours) et qui expliqua Kant à Valéry.

    PS la notice biographique de la Pléiade a été rédigée par a fille de Valéry…

  76. A propos du stage de surf pour détenus…on peut se gausser, s’indigner, trépigner mais il y a une question à se poser.

    Dans une prison, certains détenus sont des cas psychiatriques,(violents ou pas).

    Qu’est-ce qu’on en fait ?

    Pas de place pour tous dans les établissements hospitalo-pénitentiaires…

    Alors, on les laisse en cellule ? Risquent pas de s’améliorer; je suppose qu’on les dompte avec de fortes doses de psychotropes.

    Si l’on en croit ce que dit le syndicat des gardiens de prison, y en a qui tapent quand même.

  77. Un Lointain Lecteur 4 août 2025 à 20h03
    Lormier,
    non le corps humain ne produit pas d’HNO3, seulement du NO,

    Dans le roman d’abcmaths,il est dit « oxyde nitrique »,il n’est pas précisé « monoxyde d’azote »;

    Evidemment, c’est un roman;on va pas mettre des termes trop techniques;

    Et à partir de quoi le corps fabrique-t-il ce monoxyde d’azote ?

    L-citrulline, arginine…

    • NO, monoxyde d’azote, oxyde azotique porte aussi le nom d’oxyde nitrique .
      Pourquoi deux noms ?
      Demandez à D.
      (pour le roman, trique était plus adapté aux circonstances)

      • L’habitude d’utiliser une terminologie héritée de l’histoire de la chimie.

        Au moins les noms mono ou dioxyde d’azote ont le mérite de rappeler la constitution des molécules constitutives.

        De temps à autres les membres de l’UICPA (union internationale de chimie pure et appliquée) se réunissent et banquètent avant de prendre des décisions de nomenclature ou autre joyeusetés.

        • « la constitution des molécules constitutives. »

          les molécules ki ya dedans, quoi !

  78. La publication par le Hamas de photos d’otages décharnés, qui fait écho aux photos de Gazaouis dans le même état, démontre au moins une chose avec certitude : de part et d’autre, côté Hamas comme côté extrême-droite israélienne, les auteurs de ces abominations sont tout simplement des criminels, les responsables de ces actes n’ont plus aucun sens moral et se sont sortis eux-mêmes de l’humanité . Voilà qui est parfaitement clair.
    Ce qui se déroule sous nos yeux nous oblige, nous occidentaux intellectuels qui prétendons incarner la Raison, à nous poser humblement, lucidement et sans arrière-pensée, quelques questions qui dérangent, en partant du principe que
    la première étape de la résolution d’un problème est de prendre conscience qu’IL Y A problème. (« The first step in solving a problem is recognizing there is one »).

    Le problème est que la création de l’état d’Israël il y a 80 ans, qui était censée être la résolution d’un problème, s’avère un générateur de problèmes insolubles depuis 80 ans. Tout observateur intellectuellement honnête, suffisamment lucide, non-partisan (oui oui, non-partisan), ne peut que parvenir au constat suivant : depuis 80 ans, le truc est complètement foireux, dysfonctionne de tous les côtés : ÇA NE MARCHE PAS.
    Il me semble donc légitime, en intellectuel lucide, de poser les questions qui dérangent :
    1. La création d’un état d’Israël, sur des bases racialo-religieuses, etait-ce une si bonne idée que ça ? (Was it a good idea AT ALL?)
    2. L’implantation, sur des bases racialo-religieuses, de cet état EN PALESTINE, était-ce une bonne idée ?
    3. Si on estime malgré tout que la réponse à la question 1 est OUI, pourquoi, après la défaite de l’Allemagne nazie, ne pas avoir créé un état juif souverain, mais en Europe, sur un territoire prélevé sur le territoire allemand ou polonais, ces deux pays ayant été particulièrement actifs dans l’antisémitisme ?
    4. Dans l’absolu, créer de toutes pièces un état sur des bases racialo-religieuses (au départ bien enfouies, mais qui ressortent aujourd’hui avec la vigueur que l’on sait), est-ce que ça n’est pas jouer avec le feu, dans la mesure où l’on sait bien que partout, toujours, la religion empoisonne tout ?

    Je sais qu’il y aura des gens pour estimer que je tiens des propos antisémites. Tant pis pour eux.

    Ça fait 80 ans que ÇA NE MARCHE PAS.
    On continue à faire comme si ça marchait ? Ou bien on se pose enfin les bonnes questions ?
    « The first step in solving a problem is recognizing there is one ».

    • Peut-être.
      Mais alors, un parking non discriminatoire s’étendant de Tyr à Eilat sur l’axe Nord-Sud, et de Rafah à As-Sadi sur l’axe Est-Ouest ?
      Prévoir une armada de pelleteuses et une belle quantité d’enrobé.

      • les palestiniens, eux, ils creusent (pelles et pioches). Les israéliens surveilleront les travaux

        « Prévoir une armada de pelleteuses »
        Surtout pas, malheureux ! Avec tous les tunnels àlakh ki zont creusés, le terrassement leur incombe.
        Tout à la main..!

        • De Tyr à Eilat sur l’axe Nord-Sud, et de Rafah à As-Sadi sur l’axe Est-Ouest ?

  79. JG
     » .. pourquoi, après la défaite de l’Allemagne nazie, ne pas avoir créé un état juif souverain, mais en Europe, sur un territoire prélevé sur le territoire allemand ou polonais, ces deux pays ayant été particulièrement actifs dans l’antisémitisme ? »

    JG retrouve la reaction paraît il du roi d’Arabie Saoudite.
    En 1945, après Yalta, Roosevelt rencontra le roi Ibn Saoud sur le croiseur Quincey, sur le lac Amer ( Égypte) et entre autres sujets, voulut avoir son approbation pour la création d »un Etat juif en Palestine. Le roi aurait répondu qu’il lui semblait plus naturel de créer cet Etat en Allemagne , comme une réparation morale des torts de l’Allemagne envers les juifs.

    Le roi Ibn Saoud et le Pt Roosevelt sur le Quincy

    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Pacte_du_Quincy#/media/Fichier%3AFranklin_D._Roosevelt_with_King_Ibn_Saud_aboard_USS_Quincy_(CA-71)%2C_14_February_1945_(USA-C-545).jpg

    • Franchement, peu importe de qui vient la réaction en question.
      Le seul point intéressant est : « Est-ce que c’est une réaction légitime à une question pertinente ?

      • C’est une réaction légitime ce qui ne veut pas dire que c’est la seule possible.

        • Je n’en disconviens pas.
          En tant que citoyen Français et Européen attaché viscéralement à l’esprit des Lumières, je considère que l’erreur originelle commise dans l’immédiat après-guerre dans ce dossier, c’est de ne pas avoir vu que la création d’un etat sur des bases racialo-religieuses conduirait, tôt ou tard, à des conflits racialo-religieux.
          Et pourtant, à sa création, Israël etait dans ses structures inspiré en partie par l’esprit des Lumières. Mais la religion empoisonne tout, toujours, partout, tôt ou tard.

          Par exemple aujourd’hui la Syrie est aux mains d’un ancien de Daech, qui fait pour l’instant profil bas. Mais je ne prends absolument aucun risque en prédisant que ça finira très mal, tôt ou tard.

  80. Le futur Etat de Palestine semble mort né, encore une fois sous l’oeil bienveillant de l’Egypte, de la Jordanie et… des Etats du Golfe (déjà dit ici et répété).

    Il ne restera plus grand-chose de la bande (!) de Gaza.

    Tous les projecteurs sont braqués sur Gaza,
    … tandis que le grignotage de la Cisjordanie s’est accéléré :
    « 23 juillet 2025 , le Parlement israélien (Knesset) adopte, par 71 voix contre 13, une motion prônant l’application de la souveraineté israélienne sur la Cisjordanie occupée. »

    Moins de tension semble-t-il côté Houthis, même si quelques missiles encore lancés ;
    de même que plus aucun écho de… l’Iran.

    Rien n’est, jamais, de tout repos : plus de « 80 ans » ici aussi (Europe de l’Ouest )… de paix, avec de fortes (mal)chances que la situation,
    à court terme,
    évolue très mal aussi pour les populations : pauvreté, chômage, lourdes dissensions, etc, etc.

      • 😁 – En attente de la réaction de JG ?
        Après les « 52 adolescents juifs débarqués pour avoir perturbé un vol : Vueling accusée d’antisémitisme »
        « Espagne : des passagers de confession juive, ayant commandé des menus casher, reçoivent des plateaux-repas tagués «Free Palestine» sur un vol Iberia »

        Pitoyable Europe…

      • Sur le sujet de la dénonciation de l’antisémitisme, qui irait reprocher quoi que ce soit au papier de Brighelli ?
        Mais il y a d’autres sujets où il s’expose à des désaccords vigoureux, notamment quand il écrit ceci :
        « Reconnaître la Palestine alors que le Hamas (…) est encore aux commandes est une illusion dangereuse. C’est reconnaître non un État, mais un état de faits insoutenable. »
        Le Hamas n’est pas la Palestine et la Palestine n’est pas le Hamas. Aussi faible soit-elle, l’Autorité Palestinienne de Mahmoud Abbas représente cet État. Reconnaître cet État-là n’a rien d’une illusion dangereuse.
        Le papier de Brighelli n’évoque pas les propos d’un ministre israélien annonçant que si la France reconnaissait l’Etat Palestinien, Israël annexerait immédiatement la Cisjordanie. Ça, c’est vraiment dangereux, ça, c’est une menace insoutenable et inadmissible.

  81. « Mais la religion empoisonne tout, toujours, partout, tôt ou tard. » (JG)

    Il est une autre (sans doute plus puissante) « religion », le « domaine du capital », dont « l’extension » continue inlassablement « d’empoisonner » toute la planète…

  82. JG
    Je ne saisis pas bien ou vous vous situez:
     » … depuis 80 ans, le truc est complètement foireux, dysfonctionne de tous les côtés : ÇA NE MARCHE PAS.
    Il me semble donc légitime, en intellectuel lucide, de poser les questions qui dérangent :
    1. La création d’un état d’Israël, sur des bases racialo-religieuses, etait-ce une si bonne idée que ça ? (Was it a good idea AT ALL?)
    2. L’implantation, sur des bases racialo-religieuses, de cet état EN PALESTINE, était-ce une bonne idée ? »

    C’est donc bien l’existence d’un Etat juif (à composante juive, pas forcément religieusement juif) en Palestine que vous considérez comme une erreur.
    Ensuite vous semblez vous rattraper aux branches en disant dans un autre message: »
     » l’erreur originelle commise dans l’immédiat après-guerre dans ce dossier, c’est de ne pas avoir vu que la création d’un etat sur des bases racialo-religieuses conduirait, tôt ou tard, à des conflits racialo-religieux.
    Et pourtant, à sa création, Israël etait dans ses structures inspiré en partie par l’esprit des Lumières. Mais la religion empoisonne tout, toujours, partout, tôt ou tard. »

    Il y aurait eu donc un « bon » Etat d’Israel, et donc une implantation en Palestine qui se justifiait, qui était légitime, pour reprendre votre mot, mais vite dévoyés ?

    Votre premier message semblait indiquer que la seule solution à l’impasse meurtrière existant depuis 80 ans, serait de revenir sur l’implantation juive en Palestine. Une remigration ? Est ce que je me trompe ?

  83. « Votre premier message semblait indiquer que la seule solution à l’impasse meurtrière existant depuis 80 ans, serait de revenir sur l’implantation juive en Palestine. Une remigration ? Est ce que je me trompe ? »

    Oui, vous vous trompez. Remigration ? Absurde et inhumain.
    Car le mal est fait. Et on ne guérit pas un mal en créant les conditions d’autres maux.

    Les questions que j’ai posées sont en fait une interrogation globale visant à contester la bien-pensance occidentale qui ne se remet jamais en question, et qui ne remet jamais en question sa responsabilité dans le processus de la création d’un état aux bases racialo-religieuses sur un territoire qui était revendiqué pour des raisons racialo-religieuses.
    Après 80 ans de conflits plus ou moins racialo-religieux dans la région, mais toujours peu ou prou racialo-religieux, ces questions me semblent dignes d’être posées.

    • « la bien-pensance occidentale », disais-je.
      Cette bien-pensance en est arrivée à un point où quand Israël attaque un pays situé à 2000 kilomètres de ses frontières, l’agresseur stricto sensu étant Israël sans contestation possible, on entend la bien-pensance occidentale clamer haut et fort « Israël a le droit de….se défendre »!….
      Ça commence à devenir un peu fort de café, non ?

  84.  » Après 80 ans de conflits plus ou moins racialo-religieux dans la région, mais toujours peu ou prou racialo-religieux, ces questions me semblent dignes d’être posées. »
    Parce qu’elles n’ont jamais ete posée ?
    Et puisque la situation est là,  » le mal est fait » , on voit mal à quoi sert de revenir sur les erreurs passées, si elles ne peuvent pas être réparées.
    A ce compte là, un peu moins de fanatisme ethnico religieux de la part des Palestiniens n’aurait pas été de refus…
    Quant à la bien- pensance occidentale, il me semble au contraire que des secteurs entiers de l’opinion en Occident sont favorables aux Palestiniens ( je dirai même aux moins respectables des Palestiniens) , appuyés par les partis et les individus qui ont toujours prétendu constituer la  » majorité morale « , ou même  » le peuple » . Cette opinion pro palestinienne contraste peut être avec la prudence des gouvernants, mais ceux ci doivent tenir compte d’un  » peuple  » qui a choisi son camp.
    Cette opinion massive pro palestinienne débouche sur une réécriture de l’histoire ( les juifs sont des colonisateurs européens qui n ‘ont rien à faire en Palestine, ils ont empêché la solution a 2 États ( quelle importance s’ils n’ont rien a faire en Palestine d’ailleurs) ils ont chassé les Palestiniens lors de la Nakba ( au terme d’une guerre où Israël a été attaqué non seulement par les Palestiniens mais par 5 États arabes ) etc.
    Ainsi – du seul point de vue historique- les Israéliens ont maintenant tous les torts.

    • Eh bien, ECHO, vous avez de belles dispositions pour la caricature :
      « Ainsi – du seul point de vue historique – les Israéliens ont maintenant tous les torts. »

      L’agression israélienne contre l’Iran est-elle, selon vous, justifiée ?
      Le concept d’agression défensive est-il recevable ? En droit international ?
      Les Palestiniens y sont-ils pour quelque chose ?
      Question subsidiaire : jusqu’où peut aller « le droit d’Israël à se défendre » ?
      Le degré d’absurdité de la bien-pensance occidentale se mesure au côté surréaliste de ces questions. Pour n’importe quel autre état, les réponses fuseraient, sans barguigner. Mais là, puisque c’est Israël…on tergiverse, on bafoue la logique, le droit international est suspendu…

      • ECHO
        5 août 2025 à 15h56
        » Après 80 ans de conflits plus ou moins racialo-religieux dans la région, mais toujours peu ou prou racialo-religieux, ces questions me semblent dignes d’être posées. »
        Parce qu’elles n’ont jamais ete posées ?

        Sauf erreur de ma part, elles n’ont jamais été posées dans les termes où je les pose : je prétends qu’à terme, il était prévisible que l’inéluctable conflit prendrait des formes racialo-religieuses.
        L’Occident bien-pensant, rongé par la culpabilité de la Shoah, a joué avec le feu. Et maintenant ça brûle partout dans la région, avec des barils de poudre à proximité….

      •  » du seul point de vue historique » renvoie a une opposition entre l’histoire ( disons les débuts d’Israël) et l’actualité. C’est l’entièreté de l’histoire d’Israël et de la Palestine qui est repeinte de façon à donner tous les torts à Israël, depuis 47 voire avant.
        Je ne dis pas autre chose.

    • Décidément , été posées !
      Mon portable ne fait pas les accents sauf en appuyant ( et l’option n’existe pas dans tous les cas) sur les corrections proposées.

  85. JG :
    La Cisjordanie est déjà « annexée » !
    Enième rappel : les voisins (du Golfe) se désintéressent de la « question ».
    La « bonne conscience »
    européenne (et Occidentale) s’en mêle : exutoire…
    Le reste du monde s’en fout.

  86. « revenir sur l’implantation juive en Palestine. Une remigration ? »

    Pour des religieux alakh, pourquoi pas une transmigration ?

    Il y a en Mongolie quelques coins qui, à défaut d’être riants, seraient bien adapté pour jouer à la Terre Promise.

  87. Il y a aussi Haïti : la populace peut être jetée à la mer (liquidée) par les gangs. Un débarquement militaire aurait raison des gangs. De plus, l’ami amerlock n’est pas loin.

    • Et pourquoi pas l’Alsace-Lorraine ? Question transferts de population, voilà une région où on a une certaine expérience…
      Et pourquoi pas la Sicile ? Ce serait un moyen élégant de subvertir les mafias locales…

      L’imagination au pouvoir !

  88.  » Sauf erreur de ma part, elles n’ont jamais été posées dans les termes où je les pose : je prétends qu’à terme, il était prévisible que l’inéluctable conflit prendrait des formes racialo-religieuses »

    Vous omettez de signaler que la communauté arabe de Palestine était fondée sans aucune ambiguïté sur une base  » racialo- religieuse » également ( malgré une minorité chrétienne)
    C’est parce que toute cohabitation dans un seul Etat de ces 2 composantes racialo-religieuses était impossible selon toute prévision ( et que de toutes façons, aucune partie n’en voulait) que l’ONU a opté pour la création de 2 États. Dans le conflit qui est sorti de ce choix , je ne vois pas trop en quoi la dimension racialo religieuse que vous semblez imputer aux seuls israéliens, a joué un rôle de  » déviation « . Le conflit concerne deux populations dont l’une, que l’autre prétendait éjecter les doigts dans le nez, a finalement pris le dessus. Pas besoin de faire appel au caractère racialo religieux d’Israël pour aboutir a ce constat.
    Notons aussi que les Palestiniens et leurs soutiens de gauche occidentaux reprochent à Israël d’être des colonisateurs européens- ce qui il me semble, est sans rapport avec une quelconque définition d’Israël comme Etat racialo – religieux.

    • ECHO : « je ne vois pas trop en quoi la dimension racialo religieuse que vous semblez imputer aux seuls israéliens, a joué un rôle de « déviation ».

      Je me suis mal fait comprendre.
      1. Je n’impute pas aux seuls israéliens la dimension racialo-religieuse de cette situation inextricable. N’étant pas né de la dernière pluie, je sais ce que la religion musulmane peut générer.
      2. Mes reproches sont principalement adressés à l’Occident bien-pensant culpabilisé par l’Holocauste. Dès le début du 20ème siècle, le sionisme revendiquait la Palestine pour des raisons racialo-religieuses. Il y a lieu de contester le bien-fondé de cette revendication.
      Et voila-t-i pas qu’en 1947 l’Occident bien-pensant accorde au sionisme ce qu’il revendiquait…
      C’était, pour le moins, jouer avec le feu.

      • C’était imprudent en effet mais non sans bonnes raisons.
        Il n’y avait aucune raison de fixer un  » foyer national juif » en Ouganda , comme cela avait été proposé à Herzl. Il y avait toutes les raisons de le fixer en Palestine.
        Et du foyer on est passé logiquement à l’ Etat.

        • « Il y avait toutes les raisons de le fixer en Palestine. »

          Ah ?
          Et lesquelles ?

          Depuis quelques décennies on commence à voir apparaître une revendication identitaire celte : au pays de Galles, et en Bretagne.
          Pour l’instant cette revendication identitaire est limitée à la défense de la langue (voir les écoles Ðiwan en Bretagne).
          Supposez que cette revendication prenne un jour la forme d’un « revival » religieux autour des pratiques druidiques.
          Supposez que cette revendication aille jusqu’à une revendication territoriale : « pour faire vivre ces pratiques ancestrales nous réclamons un retour à la terre où nos aïeux ont fait vivre le culte de nos divinités, de Stonehenge à Carnac. »
          Ça paraît absurde et ridicule, n’est-ce pas ? Eh bien c’est exactement ce qu’a fait le mouvement sioniste. Et en 1947 il s’est trouvé que les conditions étaient réunies pour que des imprudents trouvent toutes les raisons du monde pour satisfaire cette revendication absurde et ridicule…
          Appuyés en cela par des tas de gens pour qui les velléités d’ « écrasement de l’infâme » sont à géométrie variable. Des gens pour qui il y a des infâmes moins infâmes que d’autres infâmes….

        • Dommage. Ca aurait été l’occasion de reconstruire le troisième temple à Entebbe.

  89. Otan : ne suspend pas tes vols !
    « Découverte d’un drone explosif russe : « La menace est réelle et croissante » a dit Nida la Litua’ (lefig).

    Je vais lancer sur les réseaux une pétition en ligne exigeant l’envoi urgent du « manuel de survie » !
    (en espérant itou que la récente pétition ayant récolté 2 millions de signatures n’aura pas Duplomb dans l’aile en sept)

  90. Un Lointain Lecteur 5 août 2025 à 0h31
    Pour un quart du prix d’une planche de surf on peut acheter plus qu’une bonne centaine d’ampoules d’halopéridol ou de Largactil, le problème des détenus agités en serait autrement plus rapidement réglé.
    D’aucuns ont oublié la redoutable efficacité de la psychiatrie soviétique des années 70.
    ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

    a) On a toutes les raisons de supposer que le stage aurait été confié à des professionnles et que les plaches auraient été louées.

    b) Dupont-Moretti a déclaré : »les détenus ne sont pas des cobayes »; je coris qu’on put en déduire qu’il serait illégal de leur injecter de force des doses élevées de psychotropes.
    Je suppose d’ailleurs qu’ils sont soignés et qu’ils consentent (pour la plupart) à recevoir un traitement

    c) La France n’est pas l’Union Soviétique; Et en Union Soviétique,ce n’était pas tant les agités que l’on traitait que les opposants.
    Probablement, un certain nombre de psychiatres faisaient, en toute bonne foi, le raisonnement suivant: nous vivons dans le paradis socilaiste; quiconque s’y sent mal et le critique est forcément atteint de troubles mentaux. Nous nous devons de le soigner.

    c’ ) Il paraît qu’à côté de la psychiatrie policière ,répressive, d’Etat, subsistait en URSS, une psychiatrie de soins.

    • Excellentes remarques « b » et « c » !
      Le cynisme du D-M ne manquait pas de piquant,
      comme d’ailleurs « l’homme d’Etat », lors de son « moment de vérité », le 15 juillet :

      « 84 % des Français jugent, paraît-il, que le Gouvernement ne passera pas l’an.
      Et, il m’arrive même de me demander où les 16 % restants trouvent la source de leur optimisme. »

  91. Par décret trompial, IAL est nommé secrétaire d’état à la désinformation en terres hostiles

  92. JG
    Mes reproches sont principalement adressés à l’Occident bien-pensant culpabilisé par l’Holocauste. Dès le début du 20ème siècle, le sionisme revendiquait la Palestine pour des raisons racialo-religieuses. Il y a lieu de contester le bien-fondé de cette revendication.
    Et voila-t-i pas qu’en 1947 l’Occident bien-pensant accorde au sionisme ce qu’il revendiquait…
    C’était, pour le moins, jouer avec le feu

    Il est facile, 80 ans après, de dire que ce n’était pas la bonne solution! Vous les auriez mis où les Juifs survivants de la solution finale?
    Beaucoup ne devaient pas avoir très envie de rester sur la terre de leurs bourreaux et le bon sens commandait de s’en éloigner, l’histoire ayant tendance à repasser les plats.
    D’autant plus que la Russie, qui quelques dizaines d’années plus tôt, avait élevé le pogrom au rang de sport national s’était emparée d’une moitié d l’Allemangne.

    L’aspiration au retour en terre promise était dans le coeur de beaucoup et depuis le début du XXème il existait déjà un flux migratoire modeste mais régulier qui allait en s’amplifiant, et il y avait la promesse de Balfour qui suscitait tant d’espoir. Ce n’est pas pour rien que depuis deux mille ans les Juifs répétaient inlassablement: « l’année prochaine à Jérusalem », et ils y étaient presque.

    • Donc, si on suit le Lointain Lecteur, ECHO et tant d’autres, quand un groupe humain demande à occuper un territoire pour des raisons totalement irrationnelles de religion et de culture religieuse issues de grimoires antédiluviens attribués à telle ou telle divinité, il est normal de donner satisfaction à ce groupe humain.
      Réfléchissez bien à ce que cela signifie profondément, et aux conséquences globales que ça peut avoir.
      Car il s’agit bel et bien d’une demande absurde, irrationnelle, et pour tout dire ridicule (= prêtant à rire, pour tout voltairien désireux d’écr. l’inf.). Cf. mon post d’hier 5 août 22h16.

  93. Une foi(s) de plus, l’implacable logique du lointain…
    Au passage, c’est le désert du Néguev qu’a arpenté Abraham, bien loin de celui de « Gobi ».

  94. WTH rejoint-elle la cohorte de ceux qui trouvent logique que quand un groupe humain demande à occuper un territoire pour des raisons totalement irrationnelles de religion et de culture religieuse issues de grimoires antédiluviens attribués à telle ou telle divinité, il est normal de donner satisfaction à ce groupe humain ?
    Ah bon.
    Bien bien.
    Mais alors, les appels de WTH à écr.l’inf., c’était pour rire? C’était pour de faux ?

    Oui je sais, j’agace.

    • Mais presque tout est « pour de faux », sauf qu’on en pleure bien plus qu’on en rit !
      Et voui, même que je l’ai vu, Abraham, marchant dans le désert du Néguev…

  95. Gaby,
    A part m’appeler Benoît tu n’argumentes jamais…Avant que Mussolini ne devienne « nazi » il a bien dit qu’il y avait des Juifs à Rome…Donc y’en avait en Judée Samarie…ET re-donc les bougnoules n’arrivèrent au mieux que près de 500 ans plus tard si l’on s’en tient au Temple de Titus, près de 1000 ans si l’on compte depuis le premier…

Les commentaires sont fermés.