Les prédateurs ne sont jamais pressés, c’est même à ça qu’on les reconnaît.
Au chapitre IV de la Seconde partie de Bel-Ami, le héros éponyme attend sa future conquête, Mme Walter, à l’église de la Trinité, qui vient d’être achevée, en 1867, dans ce quartier en expansion où se passe l’essentiel du roman, entre Saint-Lazare et l’Opéra. Et Maupassant décrit à merveille l’attitude du prédateur.
D’abord, le décor, un décor de savane urbaine. Brecht écrira bien plus tard Dans la jungle des villes (1923), John Huston filmera Asphalt Jungle (Quand le ville dort) en 1951, mais pour le romancier, la grande cité écrasée de soleil (on est en plein été) est une savane où palpitent çà et là de pauvres oasis. Démonstration :

« La place de la Trinité était presque déserte, sous un éclatant soleil de juillet. Une chaleur pesante écrasait Paris, comme si l’air de là-haut, alourdi, brûlé, était retombé sur la ville, de l’air épais et cuisant qui faisait mal dans la poitrine.
« Les chutes d’eau, devant l’église, tombaient mollement. Elles semblaient fatiguées de couler, lasses et molles aussi, et le liquide du bassin où flottaient des feuilles et des bouts de papier avait l’air un peu verdâtre, épais et glauque.
« Un chien, ayant sauté par-dessus le rebord de pierre, se baignait dans cette onde douteuse. Quelques personnes, assises sur les bancs du petit jardin rond qui contourne le portail, regardaient cette bête avec envie. »

Le chien parisien vaut bien les hippopotames africains (rappelons que les Parisiens de l’époque forment leur culture africaine au Jardin des Plantes, et Maupassant par ailleurs était déjà allé, à cette date, en Afrique du Nord). Le prédateur va donc chasser à l’affût en tournant autour de cette pièce d’eau douteuse.
Je n’en veux pour preuve que le fait qu’il arrive nécessairement en avance à son rendez-vous : « Du Roy tira sa montre. Il n’était encore que trois heures. Il avait trente minutes d’avance. »
Il avance à pas feutrés, comme un lion attentif. Le félin est l’archétype du prédateur. Voyez donc le gros matou : « Il marchait lentement le long du bassin ; puis il regarda l’heure de nouveau à l’horloge du clocher, qui avançait de deux minutes sur sa montre. Elle indiquait trois heures cinq. »

Rien de plus essentiel pour un prédateur que de reconnaître par avance son terrain de chasse. Le point d’eau, et surtout l’église (qui lui est peu familière…) qui la domine : « Il jugea qu’il serait encore mieux dedans ; et il entra. »

L’église n’est qu’une variation de la grotte primitive où les chasseurs d’urus… Comparez les dates : la Guerre du feu paraîtra à, peine vingt ans plus tard, et Rosny Aîné, son auteur, a à peu de choses près le même âge que Maupassant, il appartient au cercle des naturalistes qui s’opposent finalement à Zola dans le Manifeste des Cinq en 1887. Maupassant s’est bien gardé de le signer, il sait ce que vaut l’auteur de Nana face à ces sommités que sont Paul Bonnetain, J.-H. Rosny aîné, Lucien Descaves, Paul Margueritte et Gustave Guiches — des fidèles de ce gros jaloux d’Edmond de Goncourt, qui retiendra Rosny dans le premier jury du prix qui porte son nom.
L’église / la grotte donc : « Une fraîcheur de cave le saisit ; il l’aspira avec bonheur, puis il fit le tour de la nef pour bien connaître l’endroit. »
Après la reconnaissance des lieux extérieurs, on scrute les particularités du lieu du traquenard.
Je parlais de savane… Maupassant est si fin que le mot qui connoterait cette savane n’apparaît qu’en décrivant l’église : « Une sensation de solitude, de désert, de repos, saisissait l’esprit. La lumière, nuancée par les vitraux, était douce aux yeux. »
Et le félin, qui n’est au fond qu’une somme de sens aiguisés, se pourlèche déjà : « Du Roy trouva qu’il faisait « rudement bon » là-dedans. »

Toute cette lenteur s’efface d’un coup, lorsque paraît une proie : « Quelqu’un entra. Georges se retourna brusquement. » Fausse piste : « C’était une femme du peuple, en jupe de laine, une pauvre femme, qui tomba à genoux près de la première chaise, et resta immobile, les doigts croisés, le regard au ciel, l’âme envolée dans la prière. »
Le prédateur revient à sa fausse torpeur initiale, jusqu’au moment où apparaît enfin Mme Walter :

« Un bruit de robe le fit tressaillir. C’était elle.
« Il se leva, s’avança vivement. »

Si dans la rue — ou a fortiori dans la littérature — vous voulez savoir qui est proie et qui est prédateur, analysez d’abord la démarche. Le prédateur ne se presse que dans l’assaut final. Sinon, il va à pas lents. Les proies, elles, se pressent sans cesse. Qui marche vite — en dehors des gens visiblement en retard — est une proie potentielle. Qui marche lentement est un danger. Qui arrive en avance au lieu de rendez-vous et le cerne lentement est un prédateur — la proie arrive en retard et en courant. Question de stratégie : l’un se reconnaît à l’économie de mouvements, l’autre à sa fuite perpétuelle.

Maupassant, qui avait soigneusement lu Darwin et encore plus Herbert Spencer, le sociologue qui avait adapté l’Origine des espèces à la vie sociale, a préparé cette opposition dès le premier chapitre de son roman, où par une fin juin tout aussi étouffante, celui qui n’est encore que Georges Duroy, sous-officier réformé et fauché, arpente le « Boulevard », comme on disait alors : « Duroy avait ralenti sa marche, et l’envie de boire lui séchait la gorge… Il faisait aller sa langue dans sa bouche, avec un petit claquement, comme pour constater la sécheresse de son palais. » Déjà la même opposition de la chaleur sèche et de la fraîcheur désirée. « En voilà un animal ! » lance une femme qu’il a légèrement bousculée.

Plus tard, il se jette sur la jeune et jolie Mme de Marelle — comme un tigre sur sa proie :

« Tout à coup il sentit remuer son pied. Elle avait fait un mouvement, un mouvement sec, nerveux, d’impatience ou d’appel peut-être. Ce geste, presque insensible, lui fit courir, de la tête aux pieds, un grand frisson sur la peau, et, se tournant vivement, il se jeta sur elle, cherchant la bouche avec ses lèvres et la chair nue avec ses mains.
« Elle jeta un cri, un petit cri, voulut se dresser, se débattre, le repousser ; puis elle céda, comme si la force lui eût manqué pour résister plus longtemps. »

Comparez si vous voulez cette prédation brutale avec le charme évanescent de Swann qui, dans une voiture à la même époque, remet en place le catleya qui s’est dérangé sur le corsage d’Odette… Pauvre Swann qui tombe amoureux — ce qui n’arrivera jamais à Duroy. L’amour est la catastrophe finale des proies.

Et aux dernières lignes du roman, la même métaphore animale salue la future carrière du héros parvenu : « Puis, relevant les yeux, il découvrit là-bas, derrière la place de la Concorde, la Chambre des députés. Et il lui sembla qu’il allait faire un bond du portique de la Madeleine au portique du Palais-Bourbon. » Ce bougre de salopard est devenu rédacteur en chef du journal dans lequel il était entré par effraction — c’est l’épouse de son ami Forestier qui lui écrit ses chroniques —, il a épousé la très jeune fille du propriétaire, une future carrière de député et de ministre l’attend : Maupassant méprisait tout le personnel, politique de la IIIe République.

Regardez bien les gens autour de vous, fillettes. Vous saurez qui vous menace vraiment. Après tout, ce n’est pas par hasard qu’en argot, à la même époque, les jeunes filles sont appelées des souris. C’est parce que les gros chats qui les guettent font semblant de sommeiller, comme dans la fable de La Fontaine.

Jean-Paul Brighelli

401 commentaires

  1. Si l’amour c’est un système proies-prédateurs d’espèces animales en compétition, qui en a besoin ?

  2. « C’est parce que les gros chats qui les guettent font semblant de sommeiller »

    Aujourd’hui, c’est #MeToo vs #Matou

    • Que ne nous avez-vous raconté sur la dentition parfaite des jeunes filles ?
      A HIV, JY Chevalier affirme qu’il a devant lui, « des élèves d’origines géographique et sociale extrêmement variées »… voire quelques-unes avec des appareils dentaires pas top du tout ?

      Sinon, lui, il corrige rien moins que « 15 000 pages de copies par an », donc, il n’a pas de temps à consacrer à autre chose,
      comme JPB, « épigone de Bourdieu » (et « pas subtil », par-dessus le marché), lui (et les autres) responsables de ce « lissage », à cause duquel nous n’aurons pas « les scientifiques capables (enfin) de produire de nouveaux vaccins » ! Oh non, pitié, surtout pas ça !

      • 15000 pages par an, c’est au bas mot 41 pages par jour avec 365 jours de correction par an.

        Ferait bien de faire des qcm…

      • « A HIV, JY Chevalier affirme qu’il a devant lui, « des élèves d’origines géographique et sociale extrêmement variées »… voire quelques-unes avec des appareils dentaires pas top du tout ? »

        Mais oui ! À LLG on trouve même des fils de généralistes : papa n’est pas toujours chef de service à la Pitié !

    • J’ai répondu…

      « Sidérant. Autant de contre-vérités en trente lignes…
      Moi, pédago ? Claire Mazeron, DASEN architecte du projet et ancienne vide-présidente du SNALC — et auteur de l’Autopsie du mammouth est-elle pédago ? Où était Jean-Yves Chevalier quand, prof en ZEP et formant de mon mieux les déshérités, je me colletais contre Meirieu à travers la Fabrique du crétin ? Bien au chaud déjà à Henri-IV ? En train de plaire aux IG ? Qu’a-t-il produit pour défendre l’école de la transmission ?
      Par ailleurs, il est quand même étrange qu’un. prof de prépas (ai-je dit du mal du recrutement social des prépas d’H-IV ? Pas du tout) défende des procédures appliquées par des profs de Seconde… Ou est-ce avouer que la sélection drastique (8% de boursiers ! On applaudit très fort) en Seconde est un marchepied pour la prépa (et de fait…), c’est-à-dire que le tri social opéré à 15 ans se projette déjà sur les castes dominantes ?
      Cette réforme est nécessaire. Les mouvements qu’elle suscite sont ceux d’une bête blessée. Votre diatribe est du darwinisme pur — vous vous défendez contre une intrusion qui vous dérange. Quittez votre cocon, cher confrère — allez comme moi, tout Normalien que je fusse, enseigner 12 ans au lycée des Tarterêts, à Corbeil-Essonnes, ou aux Ulis — et on en reparlera. »

      • Il est assez étonnant que JPB, qui attaque ici les personnes et pas les idées – ce n’est pas un reproche : que faire d’autre dans une réponse à la réponse à la réponse ? –, voie, en JPC, un prof de prépa suceur d’IG et, en CM, l’ancienne du SNALC – alors qu’elle est DASEN, le poste par excellence qu’on obtient à la langue ! Mais peut-être il y a sous-texte.

        Vue la tête de la pintade, j’ai quand même peine à jouir ou croire qu’elle est l’Élue…

      • Quel est ce besoin de vouloir absolument apporter sa petite réforme, six moix avant le départ de ce ministre ? Réforme qui semble faite dans la précipitation avec la mise en place d’un logiciel qui ne ferait pas la différence entre une note de 14 et une de 18.
        Bref, JPB à la rédaction des programmes et CM enfin à l’exécutif, derrière un maroquin, déjà négocié avec Valérie ?

        Cette réforme est détestable, Pécresse devrait normalement se prononcer et donner son avis sur celle ce qui aiderait à y voir plus clair.

  3. Une explication de texte qui se déguste avec délectation.
    Féale je suis, féale resterai.
    (et Maupassant à relire) – merci JPB

  4. Dégustation –
    (Désolée, c’est du réchauffé ! j’allais poster, hier, quand, brusquement « comments are closed »),
    suite aux propos de JL Cassely, signalé par Dugong (hier, donc, 8h09) ;

    Le chapitre de « la France sous nos yeux » (JL Cassely est coauteur avec J. Fouquet), consacré à la becquetance ne manque pas d’humour – ce qui est rare dans ce genre de travail –

    Il rappelle que le « millefeuille culinaire tricolore » se compose de :
    . « la yankee : « les EU, une passion française» avec « country, buffalo grill, (et) « pole dance » (ça j’ignorais, et c’est toujours d’actualité !)
    . la Jap : « mangas, sushis, Nintendo »
    . l’orientale : « halal, kebab, chicha »
    . la tex-mex, ou le « taco (à la française)».

    « L’intemporel steak frites » résiste très bien, tout comme le BBQ !

    Conclusion évidente : Les végés, de toute nature, ne peuvent que l’avoir dans l’os…

  5. Un billet pour les sportifs de l’ascension des canapés en cordée ?
    – Avez-vous fait la voie Walter cet été mon cher ?
    – Oui du côté de la Trinité … âpre ascension si vous saviez !
    – Beaucoup de chutes de pierres ?
    – Grosses crevasses traîtresses …
    – Oui c’est la rançon des premières ! Enfin vous en aurez la gloire au milieu de votre club d’alpinistes chevronnés !
    – Je couche sur le papier mes souvenirs.
    – Fort bien pour une fois vous coucherez seul !

      • Des paradoxes aux contradictions, l’extrême droite ne recule devant aucun amalgame foireux.

  6. Quel plaisir ce serait de voir la peine de mort rétablie du vivant de Badinter…

  7.  » Des Chapeau, sur la Toile, il y en a des dizaines, des centaines »

    Des durit à enchrister pour recel de moisissures.

  8. JPB a écrit :
    « En inventant l’amour courtois au XIIe siècle, les troubadours ont lissé des rapports homme/femme basés sur la prédation. »
    Ceux qui ont lu « Le premier sexe » savent que pour Zemmour les rapports hommes/femmes sont intrinsèquement fondés sur la prédation, le prédateur selon lui étant naturellement l’homme et la proie la femme. Il serait intéressant de savoir si JPB partage (totalement ? Partiellement ? Pas du tout?) cette vision.

    Rien à voir, mais il y a vraiment des moments où les chiffres expliquent beaucoup de choses :
    https://www.acrimed.org/TPMP-au-service-d-Eric-Zemmour

    • Proie et prédateur sont des mots épicènes. Ne pas se leurrer sur le fair que l’un est féminin et l’autre masculin. Les deux qualités (on peut très bien réussir en tant que proie) sont distribuées équitablement entre hommes et femmes.
      Quant au livre de Zemmour c’est un ramassis d’idées reçues.

      • « ..sont distribuées équitablement entre hommes et femmes… »
        Objection : ce n’est pas comparable : il suffit qu’une femme vous prenne la main en salle des profs pour que vous soyez embarqué quasiment contre votre gré ; et vous ne pouvez meme pas porter plainte.
        Les plaintes d’une femme déçue sont prises en consideration, pas celles d’un homme.
        Oui…

    • Il y avait encore récemment la présence très régulière de Rachel Garrido (Porte-parole de JL Mélenchon) en tant que chroniqueuse dans ce programme. Bien que l’étude présentée soit certainement fiable sur le temps consacré à Z (on ne s’en étonne guère), pourquoi ne pas intégrer dans ces données une présence attitrée de LFI qui ne se contentait pas de commenter une actualité mais ne se privait pas de défendre son idéologie politique ?

      • Votre remarque est légitime. Mais je trouve ce graphique particulièrement révélateur parce qu’il correspond à la période où Zemmour est monté jusqu’à 17% dans les sondages. Cela montre la corrélation entre le temps d’antenne centré sur un candidat et son impact immédiat sur l’opinion.
        Depuis, les choses se sont assez nettement ré-équilibrées, et Zemmour est redescendu d’autant…
        Si certains en doutaient, le poids des médias dans le contexte d’une élection est confirmé.

        • La visibilité médiatique fonde la légitimité d’un candidat à un engagment politique, à un poste ministériel, à n’importe quel poste décisionnaire. Les clés de son élection sont dans le buzz, qu’il soit bon ou mauvais, pourvu que l’on ait accès au sein des seins de l’information par ce biais émotif. Rien de tel que d’être à l’origine d’une réforme célérate pour capter la précieuse attention nécessaire à la nomination ou l’élection comme pourrait l’être, par exemple, la réforme d’affelnet. Parce qu’un ego ayant un goût de pouvoir trop peu en bouche ne se contentera pas à vivre l’instant, une minute d’un buzz exploitée sur quelques jours par les médias, ces candidats au pouvoir veulent surtout laisser leur traces, quelqu’en soit le prix et ses conséquences délétaires.

  9. HS
    Je relaie très peu les nécro, ici je me consacre de préférence à ma spécialité, la gérontophilie…mais parfois ça s’impose. Il avait habillé Jerry Hall, Grace Jones, Farida Khelfa, ou Beyoncé, avec cet art de transformer ces femmes prédatrices en walkyries spationautes. Et il était pour moi avant tout l’auteur d’Angel, le parfum au flacon en forme d’étoile bleu-ciel avec lequel ma Bingbing m’a enivré lors de notre rencontre, ma Bingbing si inconstante dans la vie mais restée longtemps fidèle à ce parfum, qui laissait dans son sillage l’odeur assez ambiguë du cacao, moitié ingénue, moitié provocante. Parfum de lolitas embaumant le Palace de la grande époque des effluves du chocolat chaud de l’enfance préparé par leurs grands-mères. Je me demande comment TM aurait interprété olfactivement les meetings de Mélenchon.
    RIP l’artiste !

    • Ici c’est le Familistère de Guise, pas de chichi, pas de chiqué, pas de ticket-choc, tous à la toise !

      En conclusion la haute couture et la parfumerie de haute lignée c’est pas pour les disciples du Dugong, Josip & Cie !

      • On vous imagine bien assistant à toutes les présentations de la « fashion week » et regardant en boucle chez vous le film « Le diable s’habille en Prada »…

  10. Sous l’égide de JPB nous sommes dans la dernière caserne éducative et sportive de France et de Navarre !

  11. Jean-Marc Jancovici a sorti enfin son livre « Le shit-projet pour la France » ! Je me doutais que la merde étant à la mode on en aurait à toutes les sauces bientôt pour la présidentielle !

  12. Je crois bien avoir été le premier ici à chanter les louanges de Rocco Siffredi ! Je ne suis pas peu fier …

    • Maupassant et Siffredi c’est un peu le même topoi ! ce sont des sportifs de l’amour, Siffredi a inventé le gonzo-sexe, faire l’amour brutalement aux femmes ! C’est un genre …

        • Je crois bien que Brighelli lui aussi se voyait en performer et en harder de la littérature-sex-toy !

          C’est une noble ambition : les lettres qui font des performances publiques ! Des happening du sexe …

  13. Avec le « Freedom convoy », un autre genre de couillus :

    Les routiers (canadiens) sont sympas : des milliers de camions ont fait la route, à travers neige et verglas, depuis Vancouver, jusqu’à Ottawa ;
    Trouduc ne pourra les recevoir : il est obligé de s’isoler quelques jours – cause covid !

    Routiers largement soutenus par la population, malgré tous les efforts fait pour le cacher :

    https://twitter.com/TheMarieOakes/status/1487200125529337862

  14. Et puis au moins voyez-vous Rocco Siffredi lui au moins a une vraie baguette magique qui a défaut de résoudre la crise existentielle de l’Occident donne du plaisir à chacune !

    En attendant la fin du monde faites l’amour !

  15. Personnellement je n’ai aucune baguette magique d’un genre ou d’un autre ! Désolé pour mes nombreux fans !

      • Vous savez que les castrats du XVIIIème étaient couverts d’or ? Moi je suis plutôt couvert de merde par les gens d’en haut ! C’est l’esprit du temps …

  16. … ET encore un effort : pourquoi pas le « passe kWh » ?

    « Face à la catastrophe climatique qui s’annonce, il faut commencer à imaginer des formes de rationnement énergétique. Par exemple avec un passe kWh. Chaque individu disposerait d’un quota de kWh ou de CO₂. Son compte serait débité à l’occasion de chaque dépense d’énergie. »

    Une proposition d’un « convivialiste » (façon Chomsky et Morinos) :

    https://www.marianne.net/agora/tribunes-libres/alain-caille-il-est-normal-que-les-riches-paient-plus-quaujourdhui

    • Quand on pense qu’il y a des écologistes qui prennent l’avion plusieurs fois par an…

  17. Moi depuis un demi-siècle je pense qu’il faut essayer de ralentir le cours des choses et tout le monde me dit en me regardant goguenards : « Mais non il faut appuyer sur le champignon comme cela on va s’écraser sur le mur plus vite ! »

    C’est la philosophie du siècle que voulez-vous ?

  18. Si je croise un jour Rocco Siffredi je lui dirai :

    – Ah ! Toi aussi tu navigues dans un trou noir ? Bienvenu dans mon monde …

  19. On parle beaucoup d’Hitler sur Arte. Les mauvais esprits pensent que ça augmente sa cote de popularité.

    • C’est l’auteur d’un mauvais livre en deux parties – je ne sais pas pourquoi certains mauvais livres passent mieux la rampe que d’autres meilleurs livres !

  20. 100 % d’accord avec JPB !

    Les syndicats , devenus « sclérose », « gang », qui se nourrissent de la bête… :

    « Lorsque des organismes créés en théorie pour défendre les intérêts des travailleurs s’emploient désormais à privilégier leurs intérêts propres,
    faut-il encore consentir à leur verser des subventions qui alimentent la paresse des uns et le désarroi des autres ? »

    Evidemment que non ! (Et rien de pire que les syndicats de fonctionnaires…)

    (rappel : les syndicats sont bouche cousue depuis bientôt deux ans : pas un mot contre le passe ; peur de perdre les millions qui leurs sont versés par l’Etat ?!)

  21. Le rat Trudeau a lui la frousse et va se cacher dans un trou secret :

    « Canadian prime minister Justin Trudeau and his family HAVE LEFT THEIR HOME in Ottawa FOR A SECRET LOCATION, the CBC reports,
    amid security concerns as thousands pour into the Canadian capital on Saturday in trucker convoys to protest vaccine mandates »

  22. Quand proie trop facile, prédatrice lassée.

    Poursuis ta conquête, lui dit-il. Car il en a toujours été question et ce n’est pas une surprise pour moi, tu sais.
    Elle ne fait qu’une escale, il sait que les choses ne sont pas appelées à durer – si elle n’y est pas disposée. Elle décide et il attendra, comme d’hab. Il tourne en rond, gamberge à toute berzingue, il se demande ce qu’il a bien pu faire puisque les plus petits détails de son quotidien lui ont toujours été destinés. Il pourrait se rebeller et faire une crise, dire que le monde ne tourne pas autour de son nombril, même si dans le cas présent il donnerait tout pour ce nombril.
    Avant, il avait des théories. Il arrêtait leurs conversations. Il lui demandait: pourquoi tel terme et pas un autre ? As-tu bien conscience du pourquoi et du rapport de domination entre nous ? La réponse à tout, il avait, et jamais pris de court, il parlait tellement.
    Puis il en a bouffé du sentiment avec elle, esclave est-il devenu abdiquant sa liberté, il s’est donné tout entier, et tout entier il s’est tourné vers ses moindres désirs. Dans les plus petits détails, subrepticement, sans faire attention et c’est venu comme ça et c’est devenu sa raison de vivre. La voix grave autant qu’il pouvait, la grosse bite autant qu’il espérait, le pragmatisme et la prise des choses en mains – elle suivait.

    Maintenant, tout juste si elle lui fait pas croire qu’elle va rester pour lui – pour qu’il la pousse à partir. Elle imprime l’illusion qu’elle se sacrifie(au fond)parce qu’elle l’aime et qu’elle ferait tout pour le rendre heureux. S’imbriquer dans les plus petits détails de son quotidien, c’est ce qu’elle veut et elle veut le protéger(elle fait ça pour son bien, lui dit-elle). Sur lui repose maintenant la responsabilité de ses échecs futurs.
    Alors il calcule le filigrane en quatrième vitesse: sûr qu’au bout d’un moment elle va se faire chier avec lui car c’est inscrit dans ses gènes, elle ne peut pas rester en place, elle a besoin de se sentir utile, initier des projets dont elle ne verra jamais le bout. Les plus petits détails du quotidien lui seront vite insupportables, surtout quand il aura la bite molle.
    Alors il se mure et il fait le beau, le fort, et il part.

    Tu ne lui demandais jamais rien, tu ne voulais pas de jalousie ni de fidélité entre vous, car tu ne voulais pas que le moindre détail de ton quotidien devienne une matière à t’ouvrir les veines ou te suspendre par le cou au bout d’une corde juché sur un tabouret.
    À chaque fois qu’elle t’a fait sauter encore et encore plus haut, tu es toujours retombé. Sur le cul.

    • « C’est ici que s’arrête mon histoire
      Vous aurez de la peine à me croire?
      Si j’vous dis qu’il s’aimèrent chaque jour
      Qu’ils vieillirent avec leur tendre amour
      Qu’ils fondèrent une famille admirable
      Et qu’ils eurent des enfants adorables
      Qu’ils moururent gentiment, inconnus
      En partant comme ils étaient venus. »

    • Après s’être pris pour le Bazin des Cahiers en n’étant que le Bouzin de Feydeau, voilà maintenant qu’il confond littérature et rature alitée.

      • Un peu d’aigreur Josip les matins dominicaux ? Un peu de boldoflorine et il n’y paraîtra plus !

        • Aigreur? Quelle drôle d’idée ! C’est tout simplement qu’en sortant de la messe j’ai lu le salmigondis de lfdh, et une fois mon rire éteint, j’ai souhaité réagir en gardant en mémoire que c’est ce même olibrius qui naguère dissuada notre hôte d’écrire de la fiction romanesque…Bref, l’éternelle histoire de la paille et de la poutre…

  23. Pour le moment depuis deux ans j’ai vu à quoi ressemblait un gouvernement-prédateur sur un peuple-proie !

    • Ouais, je vous conseille tout de même de vous méfier non pas de la prédation mais de la déprédation et plus particulièrement de la déprédation des pavés.
      Oui…(assez difficile, même pour Lormier)

      • Je finis mon fromage et ensuite je m’attaque à votre rébus incessamment sous peu !

        Votre raton préféré, Milord !

        • La pénétration psychologique c’est pas ma spécialité spécialement ! Mister Godemichet n’est pas mon ami … c’est l’ami de Rocco !

      • Je crains que celle-ci ne soit pas réservée aux invertis …

        Hahaha ce con de tel corrige inverti en investisseur, parfois l’IA (mon cul) est drôle.

        • Verrrry funny !

          Ça me rappelle le jour où tapant sur Facebook « asinus asinum fricat », la machine corrigea la sentence latine en « anus assurément frit ». Sic !

      • Sans vouloir vendre la mèche… question qui m’intrigue : vous prononcez pé-dé ou pèd-é ?

          • Ah, mais je sais bien qu’il s’agit de la prononciation correcte ! Mais pour une obscure raison je syllabe spontanément pédé en fermée (et pédérastie en ouverte) : influence de « pède », mon accent lorrain… ? SOS Jojo linguistique, je suis tout seul !

    • Si bien vu.
      « Uber-affectation » serait certainement plus approprié que ne l’est « Affelnet » comme nom de batême au dernier né de l’EN.
      Laissant l’attribution de la création de ce logiciel à l’anonymat de l’institution ; il est préférable pour la personne, si cher à Brighelli, qui en serait à l’origine se fasse oublier dans les méandres du ministère. Elle pourra toujours se consoler d’avoir sans doute inspiré ce jeune et talentueux youtubeur.

      • Stupide.
        Affelnet existe depuis des années. Il s’agit juste de l’affiner.
        Quant à l’entre-soi du Vème arrondissement… La promotrice de la réforme, qui est loin d’être une gauchiste (les vrazies gauchistes lisent Libé et l’Obs) était en réunion avec des élus du Vème il y a quelques jours — tous avocats, médecins, et membres de l’association d’HenriIV. Se faire traiter de maoïste par un grand avocat d’affaires qui n’a jamais vu un prolo de sa vie est un plaisir de gourmet. Il lui a donné rendez-vous dans dix ans, elle lui a rétorqué que c’était un rendez-vous aléatoire, parce que leurs têtes à tous deux pourraient bien se trouver au bout d’une pique.
        Elle a beaucoup de patience. Ce sont des gens qu’il faudrait cravacher, pour leur faire goûter aux réalités drues de l’existence. P***, rendez-moi Fouquier-Tinville !

        • Autant d’abnégation que de sens profond du devoir, dénués de ces ambitions personnelles qui, sous couvert d’être de grande envergure, masquent la petitesse étriquée de carriériste, pour finir au bout d’une pique, si ce n’est pas malheureux.

        • Il serait peut-être intéressant que vous nommiez chaque mois un » Féal du mois », vous fidéliseriez ainsi votre lectorat, alimenteriez l’affect dont jamais vous ne vous jouez. Tous le monde sera d’accord pour élire à la majorité absolue, Travellers, pour ce choix judicieux de 12h51. Voilà quelqu’un qui sait faire montre de son fidel soutient. Cette personne a parfaitement saisi l’enjeux de la réforme pour ces deux lycées. À moins que ce soit le contraire, on lui aurait montré la Lune, elle n’aurait vu que le doigt, ce que tous ici, se refusent de croire.

        • Pardon. Ces dernier mot à l’adresse de cette personne qui vous est si cher :

          #Agilté, j’écris ton nom

        • Ah si le Pouvoir n’était pas si tangible, son seul défaut. Il vous procure une belle rapidité dans l’art du retournement de veste, dans cette assise dite du cul-entre-deux-chaises que pratique le conformiste. Souhaitons que les piques pourchassant ces têtes ne se trompent pas sur le véritable appui qu’auraient leur assise, l’Histoire est semée d’injustices.

  24. Le lavage des cerveaux vaut-il mieux que le lavage des culs ?

    Question complexe ! Question algorithmique à la con !

    • Je ne veux pas tirer sur une ambulance mais cette photo ne ressemble pas à une photo prise dans une rue de Marseille !

      • Même dans une photo de groupe avenue Foch on trouverait plus de variété et de vivre-ensemble !

        • Surtout si l’émir du 5ème pose avec quelques unes de ses concubines voilées? Il aurait bien aimé poser avec quelques uns de ses chameaux mais ils ne passent pas la porte du parking, trop bass.

  25. C’est frappant de voir la déliquescence du corps social français ! Tous ceux qui veulent faire de la politique et donc voter des lois veulent eux-mêmes s’abstraire des lois qu’ils votent !

  26. 13 citoyens du monde = 13 petits nègres dont il ne restera pas un seul au bout du jeu morbide des élections d’avril 2022 !

  27. Brighelli a écrit :
    « les vrais gauchistes lisent Libé et l’Obs ».
    Heu…non.
    Les gens qui ont une sensibilité de gauche et qui pensent que la victoire de leurs idées passera nécessairement par les urnes lisent Libé et l’Obs, mais ce ne sont pas des gauchistes.

  28. @ Pallak, plume dans l’ :

    « fidel » (et non castro) et soutien (sans t), comme l’enjeu (sans x, à moinsse qu’il n’y en ait plusieurs ?!),
    et qui ne déteste pas regarder ET la (les) lune(s) , ET le (les doigt(s).

    Et tenez-vous bien ! figurez-vous que le « jeune et talentueux youtuber » : (40 ans quand même), « franco-sino-marocain, excellent élève au lycée français de Meknès, a intégré une prépa » – ni HIV, ni LLG, mais une … privée… de Versailles (damned !) puis l’Ecole Centrale (Paris, promo 2005). (Wiki dit vrai).

    Ou comment, quelques années plus tard, un ingé s’est transformé en amuseur, d’ailleurs un des (très) rares, ces jours-ci, vraiment drôle ET intelligent (l’un n’allant d’ailleurs jamais sans l’autre…).

    Et pléthore sont en effet ceux du Ve, qui n’ont JAMAIS « approché de prolos de leur vie », hormis, bien sûr, leur(s) employée(s) de maison (j’ai très très bien connu !) et qui font et feront le maximum pour garder leurs privilèges.

    • Mais puisque Brighelli vous dit que cette réforme n’incite pas au privé !

      Ces fautes sont surprenantes et que vous les signaliez ne manque pas de piquant, je vous en remercie. Nous ne priverons pas de vous rendre l’appareil en temps et en heure, à moins que le grand magicien gris de ce lieu, Jean-Paul Gandalf, n’intervienne en votre faveur. Sa baguette est merveilleuse, elle retire, supprime à volonté, ajoute éventuellement selon que son humeur soit taquine (ou pas !). De vrais soins beauté que vos commentaires ne bouderaient certainement pas.

      • Aucun transfert d’élèves vers le privé pour la première année d’application de la réforme. Le ratio est resté le même. Voilà. Les parents ont choisi.

        • Sans compter que les places dans le privé soient limitées, que beaucoup de candidatures aient été refusées pour cette raison (les inscriptions se font en listes d’attente de deux ans avant, vous le savez, n’est-ce pas ?), il serait eronné de se baser sur les chiffres de la première année. L’apparition d’établissements privés répondant à une demande pressante prend un certain temps. Plus vulgairement, ce logiciel est en phase III de ses essais avant d’en connaître les véritables effets secondaires.

  29. Notations – Prés’, Prim’ Pop’ :

    Taubi chienne, en tête ; on note l’originalité des « mentions » :
    Taubi « bien plus », Jadot « assez bien plus », Mélenche « assez bien moins », Larrouturou « passable plus » et Hidalga « passable plus ».

  30. La gauche invente la paradémocratie saluée par Mélenchon :

    « Je ne suis pas concerné, j’ai été inscrit d’office dans une élection à laquelle je ne voulais pas participer »

    Bientôt un vote organisé dans les centres leclerc ?

    • Avec des bons de réduction (des gaz à effet de serre et des violences policières, valables 15 jours)…

    • Miss Taubira est une vaccinatrice ! Elle a ça dans le sang … piquez jusqu’à l’os l’électeur crédule !

  31. Vous avez tous voté pour Taubira ? C’est sa beauté qui vous a convaincu ? Ou sa tchachte peut-être ?

  32. Zemmour avance ses pions et remplit les salles pendant que Pécrese vide les siennes et même le patronat en a déjà assez d’elle !

  33. La révolution sanitaire est en marche ! Qui consiste à faire semblant de soigner les mourants en leur envoyant du rivotril et d’assassiner les vivants à coups d’élixirs du diable !

  34. Si vous voulez vivre dans le monde de la pensée binaire votez Dugong, vous serez servi mais il n’y en aura pas pour tout le monde, seuls les meilleurs survivront – enfin les moins pires dans sa logique !

    • Zut ! Je viens de confondre Dugong et Macron ! C’est vrai qu’on pourrait s’y tromper, le même sans-gêne, la même absence d’éducation et la même volonté d’écraser les autres sans jamais prendre le moindre petit risque pour soi !

  35. La pensée-panzer qu’elle nous vienne d’Alsace ou de l’autre côté du Rhin c’est toujours un peu la même chose !

  36. Ce que ces gens-là préparent c’est l’après-démocratie ! Ils appellent cela dixit G. Attal « les devoirs avant les droits » c’est à dire le sous-citoyen à vie ! Le citoyen-enfant maintenu en état de minorité sous un Etat tentaculaire qui dirige les moindres actes de son existence !

    Pour eux – les gens du « Monde » id est « l’Elysée » c’est la même chose – il n’y a plus de citoyen, indigène ou pas indigène qu’importe, juste un magma indifférencié d’êtres numérisés et contrôlables à merci.

    • Dans ces conditions la culture – enfin ce qu’on appelait ainsi l’ensemble des humanités et des traditions culturelles n’existent plus ! La politesse en société, l’art de vivre français tout cela n’a strictement aucune importance ! Il s’agit de faire naître l’Etat totalitaire dont ont rêvé tous les grands systèmes totalitaires du XXème siècle – inutile de les énumérer – la technologie au service de l’asservissement de la non-culture !

    • Ce qui laisse perplexe c’est qu’on laisse la possibilité de voter à des débris comme durit.

      Il lâche plus de dioxyde de carbone dans l’atmosphère qu’une vache normande gonflée de la caillette. Un écocideux dans toute sa puanteur.

  37. Dugong me déteste non tant en tant qu’individu mais parce que je représente tout ce dont il est privé comme l’élégance des manières ! C’est le bouseux parvenu dans toute sa suffisance !

    Je crois que Molière a parlé suffisamment de ce genre de personnage dans son bourgeois-gentilhomme, Monsieur de la Souche !

  38. Le monde de ces gens-là les Dugong et les Macron c’est le monde de la non-société parce que c’est le monde de la non-culture !

  39. Pendant longtemps on a répété le même mantra : les machines allaient délivrer l’homme de la malédiction du travail !

    Visiblement la prophétie ne s’est pas accomplie ! En fait les apprentis-tyrans ont compris qu’il valait mieux utiliser les machines pour asservir l’homme plutôt que pour le libérer !

    C’est ce qu’expliquait Norbert Wiener avec la rétro-action cybernétique : un jour la cybernétique vous blessera !
    Blessera à mort ? On verra … ou on ne verra pas si nous sommes morts avant le jugement dernier !

  40. Il ne s’agit pas seulement de la fin de notre civilisation – il s’agit de son remplacement par une non-civilisation !

    Les pires prédictions de Stephen Hawking sont en cours d’accomplissement.

  41. Je pensais naïvement être mort avant ! Hélas ! Je suis bel et bien vivant … si vous ne croyez pas à l’accomplissement des prohéties de Wiener et Hawking peut être allez vous croire ce modeste routier canadien qui à sa grande surprise apprend de la bouche du douanier qu’il savait avant même son arrivée sur la frontière qu’il était en approche grâce à son portable !

    https://resistancerepublicaine.com/2022/01/31/interview-de-benjamin-dichter-lun-des-porte-parole-des-routiers-canadiens/

    • On appelle cela le monde des objets connectés ! Votre frigidaire, votre machine à laver tout vous espionne ! Vous n’échapperez plus à un traçage constant de votre vie !

      Vous comprenez maintenant pourquoi les Dugong et les Macron passent leur temps à vous éblouir avec leurs fausses lumièes style « pensez printemps » et à faire des écrans de fumée de mots sans suite « en même temps » ?

      • « Le mouchard » qu’on croyait réservé aux ouvriers – aux cols bleus – étendu à toute la société des cols blancs, les cadres ! Car ce sont eux maintenant que le système vise, la mise au pas des cadres !

        • PS Wiener et Hawking sont intellectuellement très au-dessus de Macron et Dugong mais par contre ils n’avaient pas de desseins dissimulés !

      • Rien ne vous oblige à acheter des saloperies « connectées » comme vous aux saloperies zemmouroïdes.

  42. A un moment donné il va falloir choisir entre l’individu et la machine !

    Ce sera soit l’homme libre soit une moitié d’homme réduite aux acquêts.

  43. Lançons une souscription nationale pour abonner durit à x millions de khons sommateurs. Il pourra toujours se plaindre au conseil d’état pour des lessives qui ne lavent pas son dégueulis verbal malgré un lavage « blanc 90° »

    • Le Con-seil d’Etat ( comme le stituionnelle) a maintenant pris le pli – après essorage et séchage : repassage – de jeter à la poubelle les milliers de plaintes et recours, en ces temps difficiles.

      Peut-être venant de Rueil – presque derrière maison – ces sbires prendraient-ils quelques minutes pour y jeter un coup d’œil ;
      de fortes chances, néanmoins qu’ils ne comprennent strictement rien au langage d’un Driout, qui lui, n’est pas un « insecte » qu’on écrase (cf. les paroles du routier canadien interrogé par Fox News (Driout, 12h26)

      • Yaka attacher un de ces camionneurs à poil, en croix devant la calandre d’un gros cul. Quelques kilomètres dans le blizzard auront raison de son antivaxisme de gros beauf niaiseux.

  44. L’Etat français que je connais de près représenté ici même par ses plus brillants homophobes !

  45. Il faut faire un choix : ou les machines ou la liberté !
    La machine-Macron a été mise en route afin de réduire les liberté publiques comme peau de chagrin ! Un grand nombre de fonctionnaires français rentiers de l’Etat et je n’excepte pas le corps des journalistes qui reçoivent de grasse subventions collaborent à ce projet.

    https://twitter.com/UPR_Asselineau/status/1488116906611691520

    • La logique des évidences est bafouée par le culte de la personnalité mis en place par le système !

  46. Le premier objectif patent c’est la réduction des libertés publiques et la mise sous surveillance des cols blancs. Le second objectif encore plus dissimulé c’est la réduction des moyens d’existence des classes moyennes et l’ubérisation généralisée de la société.

    • « cols blancs », « classe moyenne » : vous n’y êtes plus ! « middle class » s’impose, comme le « pass » – et sans « e », s’il vous plait !
      l’emploi du globish n’est plus seulement la marque de ceux qui croient encore à leurs privilèges ; elle s’impose urbi et orbi.

  47. Il y a trois ouvriers dans le hall de mon immeuble depuis ce matin savez-vous ce qu’ils font ? Ils fixent des caméras dans le faux plafond ! En clair quand j’entrerai chez moi que j’attendrais l’ascenseur je serai filmé et donc espionné !

    • Fallait pas voter les travaux en assemblée des copros…

      Vous pouvez toujours baisser la tête en passant dans le hall. D’autant qu’avec votre tronche, on risque de voir des enfants faire des cauchemars.

    • Qui vous dit qu’ils n’en placeront pas discrètement une dans l’ascenseur ?! ça viendra un jour ; vous n’y échapperez pas ! faites vous donc discret dans la cabine – où avec la 5G tout sera bientôt possible.

    • Vous ne voulez plus de caméras ?
      Invitez quelques amis hardeurs à un bal masqué que vous aurez soin d’organiser dans votre hall d’immeuble, expliquez leurs qu’ils sont filmés.

    • La machine-Macron mise en route par le système banco-assurance n’a pas en vue la préservation de la longévité française ! Juste la préservation de certains intérêts qui sont opposés à l’intérêt public id est du plus grand nombre.

  48. Méchanceté mordante du Dugong à l’égard du peuple des niaiseux ; en pleine été, on pourrait l’accrocher, lui aussi, à loilpet, « devant la calandre d’un gros cul » : quand les maringouins s’amènent et que ça mouchonne sévère, ça craint itou !

      • … rien à poutser non plus des manants de votre France triple A qui se torchent à d’autres rince gosiers – sauf pour débroussaillage de saison (à la faux) ?!

  49. Fabien Roussel menace de s’immoler en place de Grève : il n’a pas pu participer à la primaire de la Gauche ! Pourtant il est de Gauche et il est Primaire ! Il ne comprend pas …

    • Et d’autant moins que lorsqu’il ressortit son plan de la gauche, on entendit dans la salle :
      Ce Fabien est grand, n’est-ce pas Luce ?
      Oui… deux ( faciles pour Driout)

  50. Mon cher abcmaths,

    Je suis un peu comme Brighelli : je ne commente plus parce que la célébrité m’épuise ! Je suis harcelé alors j’ai besoin de prendre du recul.

    Je me demande si je ne vais pas faire comme Greta Garbo, m’abriter derrière des lunettes noires et voyager incognito ?

  51. Même si l’attractivité de l’Empire du Milieu a fait long feu(question de push out & pull out), que l’Année du Tigre(*) soit favorable à nos amis chinois.

    (*)Recette millénaire: le cuissot de tigre, en ragoût, mijotant dans du bouillon de pangolin saupoudré de corne de rhinocéros. « Je bande ! » qu’il disait Confucius à la première bouchée.

  52. https://www.forbes.fr/politique/le-plan-secret-de-francois-hollande/
    Si, comme le prophétise l’auteur très sûr de lui de cet article, Hollande éjecte Hidalgo et prend sa place, il pourrait en effet mordre – ne serait-ce qu’un petit peu – sur l’électorat de Macron. Modifiant ainsi la physionomie du premier tour où tout semblait acquis et immuable en faveur du président sortant.
    Cette campagne présidentielle deviendrait-elle enfin intéressante ?

  53. https://youtu.be/kxGZHT0f9UY
    Dugong qui a si souvent la dent dure avec Edgar Morin trouvera peut-être matière à penser avec l’interviewé de la vidéo ci-dessus.
    Il est vrai que Morin est un nain, comparé à l’interviewé en question.

  54. J’en apprends de belles !

    « Ainsi, dans le IXe arrondissement où la rue La Rochefoucauld est devenue rue Catherine-de-La-Rochefoucauld, la rue de Rochechouart rue Marguerite-de-Rochechouart, etc. »

    • Si ça se trouve ici on est sur le blog de Madame Brighelli sans le savoir et sans le vouloir !

    • On peut penser avec Mallarmé du bien des abbés et des abbesses !

      PLACET FUTILE

      Princesse ! à jalouser le destin d’une Hébé
      Qui poind sur cette tasse au baiser de vos lèvres,
      J’use mes feux mais n’ai rang discret que d’abbé
      Et ne figurerai même nu sur le Sèvres.

    • « sans jamais savoir que je piétinais une abbesse de Montmartre ! »
      Pietinais, le terme me semble impropre
      Dans « Le néophyte et l’abbesse », point question de pied.
      Oui…

    • Pour abolir la démocratie tous les moyens sont bons ! Une grande partie de l’opinion publique est demandeuse … elle veut un régime fort qui va mettre les points sur les i !

  55. En gros les quinze millions de rentiers sont prets à des sacrifices politiques si on les assure que la rente leur sera servie !

  56. Les gens qui sont habitués à une matrice hiérarchique ne comprennent rien à la démocratie !

    Un exemple : Alain était brigadier d’artillerie en 14/18, son capitaine se lamente : j’ai reçu les ordres contradictoires de deux colonels que dois-je faire ? Alain lui dit de regarder l’annuaire militaire pour savoir lequel est le plus ancien en grade.
    Donc voilà exit l’intelligence ! Tout doit se trouver dans le règlement …

  57. D’accord avec abcmaths : très possible cohabitation – les députés lrem n’auront + la majorité ;
    L’AN pourrait-elle alors retrouver un brin de « substance » ?

    • Mais il ne sera pas réélu !
      Alors vous aussi, à votre âge, vous croyez encore, comme JPB, aux délires des sondeurs !
      Oui…

  58. Absurdistan (suite) – Que deviendront-ils ?

    « Impossible de commencer des nouvelles notions ou d’aborder des points complexes, comme les fractions, quand il manque la moitié de la classe. La plupart du temps, on fait de « l’occupationnel ».
    « Je m’inquiète pour les élèves en difficulté qui auront enchaîné les années de scolarité chaotique. Ils vont traîner leurs lacunes jusqu’au collège, et il sera trop tard. Le niveau général va baisser ! »

    https://www.lefigaro.fr/actualite-france/je-fais-cours-a-une-classe-a-moitie-vide-a-l-ecole-l-hecatombe-des-eleves-face-au-covid-19-20220201

    • Vous l’avez dit vous-même, il y aura cohabitation.
      Alors sans chambre, comment voulez-vous restaurer les maths ?
      Oui…

    • Les élèves n’ont aucun symptôme. Autant les garder en classe.
      Jennifer Cagole me dit que le fait d’être enseignant donne priorité dans l’achat de tests. Et que nombre de profs se testent tous les matins, dans l’espoir d’avoir le Covid et de ne pas aller en classe…

  59. Je suis contre l’assassinat sauvage mais pour l’extermination systématique des boomers : vite, Charbonnel, vendez vos dernières croûtes à votre belle-sœur !

  60. Il y a une belle tripotée d’imbéciles sur ce blog… Et Brighelli n’en est même pas le chef !

  61. « Une note n’est pas un vote  »
    a dit le revenant.
    C’est concis mais profond, puissant et ça résonne.
    J’irais encore plus loin:
    Dans une primaire copulaire, on peut voter par pli.
    Oui…

  62. Je crois bien qu’au nombre des fausses gloires Simone Veil terrasse Arthur Rimbaud : « j’ai rêvé la nuit verte aux neiges éblouies » – fait-on plus niais ?

    • Vous avez lu le post-it sur le bureau de Pécresse ? « Penser au patronat. Fait. »

  63. En réponse à Fregoli qui évoque la niaiserie et la gloire usurpée de Rimbaud :

    « Tes dix-huit ans réfractaires à l’amitié, à la malveillance, à la sottise des poètes de Paris ainsi qu’au ronronnement d’abeille stérile de ta famille ardennaise un peu folle, tu as bien fait de les éparpiller aux vents du large, de les jeter sous le couteau de leur précoce guillotine. Tu as eu raison d’abandonner le boulevard des paresseux, les estaminets des pisse-lyres, pour l’enfer des bêtes, pour le commerce des rusés et le bonjour des simples.

    Cet élan absurde du corps et de l’âme, ce boulet de canon qui atteint sa cible en la faisant éclater, oui, c’est bien là la vie d’un homme! On ne peut pas, au sortir de l’enfance, indéfiniment étrangler son prochain. Si les volcans changent peu de place, leur lave parcourt le grand vide du monde et lui apporte des vertus qui chantent dans ses plaies.

    Tu as bien fait de partir, Arthur Rimbaud! Nous sommes quelques-uns à croire sans preuve le bonheur possible avec toi. »
    (René Char, Fureur et mystère.)

    Les aventures intellectuelles de Fregoli, saga feuilletonnesque en x épisodes :
    Fregoli sait ce qui se passe dans les salles de rédaction mieux qu’une journaliste qui les pratique depuis 20 ans.
    Fregoli sait que l’apprentissage des langues étrangères est une activité subsidiaire, à rebours de toutes les analyses psycholinguistiques effectuées depuis plus d’un siècle.
    Fregoli comprend le langage poétique et l’engagement qui le sous-tend mieux que René Char.
    Prochain épisode : Fregoli sait que la découverte de la courbure de l’espace-temps est une supercherie dûe à la fausse gloire par excellence, qui ne doit sa réputation qu’à un célèbre cliché où on le voit tirer la langue.
    On attend avec impatience, le suspense est insoutenable.

    • Enfin ! Vous en avez mis du temps !

      Parce qu’en attendant la défense des vieilles lunes par l’autorité d’autres astres morts… j’ai prouté le pet bleu aux perles de pluie. Même le roman-feuilleton de Brighelli est meilleur, c’est dire !

  64. J’ai prouté le pet bleu aux perles de pluie… Oh que c’est beau ! Vite, le Cicciolino au panthéon des gloires pas du tout usurpées !

  65. Rimbaud est l’idole des cons par excellence. Faussement rebelle(s), faussement subversif(s), faussement jeune(s) – un Hugo de la marge !

    Parce que franchement… « j’ai rêvé la nuit verte aux neiges éblouies » : qui peut défendre une daube pareille ? C’est nul à chier (bleu), on dirait de la poésie RATP.

    • Z’êtes au courant quand même qu’il y a des gens qui font des milliers de kilomètres pour voir une aurore boréale ?

      Sinon on chie plutôt marron en général – si vous chiez bleu consulter sans plus attendre !

      • Certes. Mais entre l’aurore boréale et le bleu de méthylène, je choisis la plaisanterie de caserne ! Que j’aurais aimé faire mon service…

  66. Je me demande si le problème au fond n’est pas une question d’alcool dans le sang ? Y a les ronds de cuir qui n’ont jamais été dans un état second qu’en voyant l’encre de leur porte-plume qui fuyait et puis il y a ceux qui passent leurs nuits d’insomniaque à rêver la fée verte ! Forcément ça fait pas le même genre poétique au final !

    Sinon si on est avide de « vraie poésie » on peut lire « Le Monde » comme Dugong journellement, tout y sonne faux, même la date !

    • A la libération, j’irai vous pisser sur la gueule et je ne serai pas le seul à attendre mon tour au pilori.

      • « Le Temps » qui est en fait l’aïeul du « Monde » était un journal collaborateur de l’ordre comme il se doit ! Dugong ou le suiveur éternel des collaborations obligées.

  67. @ Flo :

    On serait tenté de dire, « tout » plutôt que revoir le poudré, personnage méprisable et méprisant, à un point jamais atteint par ses prédécesseurs !

    Il me semble essentiel qu’il dégage, simplement parce…que 5 ans c’est plus qu’assez,
    tout en sachant que, le chemin, déjà parfaitement tracé, sera poursuivi, et toujours autant pavé de mauvaises intentions.

    Le poudré a très bien réussi ce pourquoi il a été installé, ne serait-ce qu’avec la casse, quasi finalisée, de la Santé (d’où la nomination, pour la fin de son règne, d’un Castex, celui qui, bien des années plus tôt, avait lancé le démantèlement de l’hôpital).

    Un poudré qui a parfaitement servi la cause de Big Pharma, des Gafam, etc…, l’essentiel de ce qui lui était demandé ; le dossier « retraites » est en suspens, mais il suivra, immanquablement – BlackRock attend son heure…

    Son rôle dans l’affaire Alstom/Ge a été de 1er plan, aidé, il est vrai, par tout un aréopage de banquiers (évidemment) et de représentants de la classe politique, qui se sont largement arrosés au passage, dont le sieur Pécresse (coordinateur de la « fusion » et toujours chez ReneWable energy ?).

    cf. le petit extrait ci-dessous (qui conclut que, comme d’habitude, les dites « oppositions » n’y ont rien vu, comme elles continuent de ne rien voir de ce que nous subissons depuis 2 ans !

    Et comme il ne reste plus que des lambeaux du côté des dites « gauche », comme « extrême-droite »… – Nosfératu, s’il arrivait au 2d tour aurait-il une chance ? peu probable (?) ; Pécresse, elle, oui (?).

    Ainsi va le monde de la « caste », par qui tous les malheurs arrivent !

    https://twitter.com/CStrateges/status/1487340325526024201

    • Raison pour laquelle il se contrefiche d’un deuxième mandat pour lequel il ne s’est du reste toujours pas prononcé.
      On peut se remémorer une des thèses de J. Attali selon laquelle ce serait, ou l’Europe ou la guerre, en répponse à Marie France Garaud quand celle-ci lui expliquait toutes les raisons de son non adhésion à la constitution européenne. Je me surprends à souhaiter la guerre pour que leur système s’effondre et que les tribunaux puissent enfin se saisir de leur cas. Mais d’une manière ou d’une autre, ils devront tous répondre de leur agissements. Tous, et ils ne sont pas si nombreux : cent, deux cents, trois cents décisionnaires français vendus grand maximum parce que c’est simplement mathématique. Ils pensent pouvoir agir sans aucune limite par le biais de réformes constitutionnelles, par une majorité à l’Assemblée, finger in the nose, qu’ils auraient votées dans le respect des règles institutionnelles, pourquoi pas celle autorisant l’Exécutif de voler dans les caisses parce qu’il se serait placé de lui-même sous le statu d' »inattaquable » devant la Justice. Ils oublient simplement que le vol reste un vol et aucune règle de droit écrite et voté officiellement ne pourrait contrarier le fondement du geste, idem pour la trahison. Sarko devra, un jour, répondre de la réforme qu’il apporté sur la notion de trahison pour le premier magistrat. C’ est évident.

      Et JPB qui s’imagine nous faire avaler qu’il oeuvre pour la cause de l’EN en lui écrivant de futurs programmes quand il sait parfaitement, mieux que quiconque, que Valérie, comme Touf’ avant elle, appliquera le programme qu’on lui a demandé d’exécuter à Bruxelle, le doigt sur la couture du pantalon.

      • Vous avez le choix : Macron ou Pécresse.
        Rien d’autre. Les autres sont des figurants sans autre importance que d’occuper du temps d’antenne.
        À vous de voir.
        Je pense, moi, qu’ils seront ensemble au pouvoir.
        Et le ministre de l’Education, ce sera Christophe Kerrero ou Max Brisson.

  68. Rimbaud est à la poésie ce que Jules Verne fut au roman, un monde de voyages fantastiques quand les autres étaient encore confinés dans un strict réel d’une platitude bourgeoise et fonctionnarisée !

    La grandeur de Rimbaud comme celle de Jules Verne c’est qu’il fait rêver les adolescents ! Evidemment ici je parle à des gens revenus de tout … mais qui ne sont allés nulle part non plus alors !

  69. Enfin, pour être tout à fait honnête, je ne sais pas si le problème vient des idoles ou de leurs zélateurs… Il est clair que Rimbaud est l’idole des cons mais l’est-il lui-même ? Vaste programme.

    • Kerouac, Ginsberg et les autres cela fait un sacré nombre de cons quand même ! Evidemment si on sabre toute une moitié de littérature du XXè siècle on doit pouvoir se passer de Rimbaud et de Verlaine ! Il restera la littérature pieuse … de la bourgeoisie poussive.

      https://en.wikipedia.org/wiki/Piero_Heliczer

      • C’est bien simple : tous ces gens m’ennuient au dernier degré. Je te balancerais tout cela contre le moindre inédit de La Fontaine ou de Jean de Sponde.

        Poésie de fonctionnaire, je vous dis – de fonctionnaire du XXe. Vous êtes coincé au XIXe, mon Pierrot, on ne peut pas s’accorder.

        • Jean de Sponde … nous voilà bien ! Moi je préfère Nostradamus c’est plus drôle dans le genre rébus !

          • J’ai horreur de la poésie telle qu’on l’entend généralement. Mais il m’arrive de ne pas dire non au baroque.

    • Récemment, j’ai lu une réplique des tontons que j’ignorais (comment ai-je pu ?). Au début du film, faisant allusion à la succession du Mexicain, Maître Folasse confie : « on ne peut pas demander plus aux Volfoni qu’aux fils de Charlemagne »

  70. L’influence de Rimbaud et de Verlaine sur la « chanson poétique » est tellement gigantesque qu’il ne va plus rester grand chose dans le répertoire de ceux qui veulent des chansons à texte !

    • C’est à peu près aussi malin de dire que Rimbaud est surfait que de dire que l’influence de Nietzsche sur le cours des idées philosophiques au XXe siècle est à revoir !

      • Voilà, vous résumez parfaitement le débat, Pierre Driout : les rimbaldiens sont souvent nietzschéens alors que Nietzsche est un anti-Rimbaud. Les nietzschéens anti-rimbaldiens ont toujours ma sympathie.

  71. Alain est un philosophe moyen parce que sa littérature est d’un juste milieu – ses élèves l’ont souvent dépassé – c’était donc un excellent pédagogue.
    Nietzsche lui n’est pas absolument pas pédagogique mais la traînée de feu et de boue de ses idées éclabousse complètement toute la philosophie.

    • Vous voyez les disputes autour de Rimbaud et de Nietzsche vont cesser faute de combattants !

  72. Poésie de fonctionnaire, je vous dis ! On aime Rimbaud quand on a raté sa vie : oh ! moi aussi je suis ou j’aurais pu être un aventurier… Pffff ! On lit tant qu’on ne fait pas.

    • Les fonctionnaires du XXe sont les boutiquiers du XIXe – et inversement : les fonctionnaires d’hier sont les boutiquiers d’aujourd’hui. N’est-ce pas, mon beau Pierre ?

      J’ai prouté le pet bleu aux perles de pluie !

    • Certains n’ont jamais été adolescents c’est possible ! Moi j’ao connu des gens qui pensaient déjà à leurs points de retraite à 16 ans !

  73. Prenez Josip : fonctionnaire le lundi, pontifieur sur Bd le mardi, papa le mercredi, visiteur de musée le jeudi, re-pontifieur sur Bd le vendredi, rebelle les samedis de manif… et lecteur de Rimbaud le dimanche soir avant de ne pas faire sa petite prière ! Fausse gloire, je vous dis. On lit Rimbaud pour s’excuser de ne pas l’être, au moins.

    • Mais je crois qu’il serait un peu trop facile d’exonérer Arthur de sa postérité (à la différence de Friedrich pour le coup) : le salonnardisme anti-bourgeois (lol) sur fond de poète voyant, pffff… à peine les circonstances atténuantes pour sa fin de vie – qui n’est pas littéraire !

    • Fregoli, vous me semblez assez doué pour la fiction. Hollywood cherche désespérément des successeurs convenables à Aaron Sorkin. Vous pourriez faire acte de candidature.

  74. On se fait poète quand on ne sait pas écrire : on dira que c’est de l’art ! Brighelli, vous savez ce qu’il vous reste à faire !

      • Jean-Paul, vous savez bien que je vous prends comme tête de turc quand je n’ai personne sous la main. Hélas, vous savez écrire. Beaucoup de conneries mais bien écrites. Et bien mieux que moi : 😭😭😭 !

  75. « En Grèce, ai-je dit, vers et lyres rhythment l’Action. . Après, musique et rimes sont jeux, délassements. L’étude de ce passé charme les curieux : plusieurs s’éjouissent à renouveler ces antiquités : — c’est pour eux. L’intelligence universelle a toujours jeté ses idées, naturellement ; les hommes ramassaient une partie de ces fruits du cerveau : on agissait par, on en écrivait des livres : telle allait la marche, l’homme ne se travaillant pas, n’étant pas encore éveillé, ou pas encore dans la plénitude du grand songe. Des fonctionnaires, des écrivains : auteur, créateur, poète, cet homme n’a jamais existé !

    La première étude de l’homme qui veut être poète est sa propre connaissance, entière ; il cherche son âme, il l’inspecte, il la tente, l’apprend. Dès qu’il la sait, il doit la cultiver ; cela semble simple : en tout cerveau s’accomplit un développement naturel ; tant d’égoïstes se proclament auteurs ; il en est bien d’autres qui s’attribuent leur progrès intellectuel ! — Mais il s’agit de faire l’âme monstrueuse : à l’instar des comprachicos, quoi ! Imaginez un homme s’implantant et se cultivant des verrues sur le visage.

    Je dis qu’il faut être voyant, se faire voyant.

    Le Poète se fait voyant par un long, immense et raisonné dérèglement de tous les sens. Toutes les formes d’amour, de souffrance, de folie ; il cherche lui-même, il épuise en lui tous les poisons, pour n’en garder que les quintessences. Ineffable torture où il a besoin de toute la foi, de toute la force surhumaine, où il devient entre tous le grand malade, le grand criminel, le grand maudit, — et le suprême Savant — Car il arrive à l’inconnu ! Puisqu’il a cultivé son âme, déjà riche, plus qu’aucun ! Il arrive à l’inconnu, et quand, affolé, il finirait par perdre l’intelligence de ses visions, il les a vues ! Qu’il crève dans son bondissement par les choses inouïes et innombrables : viendront d’autres horribles travailleurs ; ils commenceront par les horizons où l’autre s’est affaissé ! »

    On dirait du Hervé (canal historique) – et ce n’est pas un compliment !

    • C’est la profession de foi d’un ado ! Ce sont les hormones qui parlent et crient haut et fort leur volonté d’entreprendre un voyage autour du monde ! Le monde c’est soi et les autres … vaincre la pesanteur des choses c’est le cri de l’ado mal dans sa peau !

      Evidemment à cent ans les hormones crient beaucoup moins fort … le centenaire a les articulations qui grincent un peu, ça l’empêche d’entendre la grande rumeur du monde !

      • Mais parfaitement ! Qu’y a-t-il de plus tragique qu’un vieux sur un scooter ? Un fonctionnaire en pré-retraite lisant Rimbaud !

        Arthur a indéniablement du talent en son genre. Mais le genre est à chier (bleu).

      • Faux ! Morinos lui assure : une femme (la soixantaine), et toujours grand cogiteur sur twitter ; dernière :
        « Quelle contradiction logique nous apparait, quelle stupéfaction devrions nous ressentir, à voir le Soleil qui s’auto-organise pendant des milliards d’années dans une folie de feu… ».

  76. Vous connaissez sans doute le mot fameux du duc d’Aumale qui était un grand guerrier dans sa jeunesse ? Jeune j’avais quatre membres souples et un dur, maintenant c’est le contraire !

    Pour la poésie et la littérature c’est pareil … il vaut mieux avoir un esprit dur pour pénétrer les esprits et quatre membres souples pour aller plus loin dans le corps des autres !

    • Attendrissant.
      Alors c’est vrai, vous rêvez encore d’entrer souplement dans le petit train de couples suisses ?
      Oui… (deux)

  77. Que les professeurs de lettres et spécialistes de littérature me pardonnent par avance, je vais ci-après pontifier des évidences oubliées par certains contributeurs.
    Le linguiste Roman Jakobson, dans ses travaux sur la communication, distingue six fonctions du langage, au nombre desquelles on trouve la fonction référentielle et la fonction poétique.
    Avec la fonction référentielle le message renvoie de façon relativement neutre au monde extérieur ( » L’eau bout à 100 degrés »/ »Tiens, il pleut »). Avec la fonction poétique le message est centré sur lui-même avec des procédés stylistiques où l’esthétique joue son rôle.
    Le langage poétique illustre naturellement la fonction poétique décrite par Jakobson, et le langage poétique n’a aucun objectif de communication commun avec la fonction référentielle.
    Dire « La terre est ronde et tourne autour du soleil », c’est illustrer la fonction référentielle.
    Mais dire « La terre est bleue comme une orange » (Eluard), c’est illustrer la fonction poétique du langage. Le langage poétique, en tant que s’éloignant de la fonction référentielle, constitue toujours un écart par rapport à la norme.
    Quand Rimbaud écrit « J’ai rêvé la nuit verte aux neiges éblouies », il met en action, comme Eluard ci-dessus, la fonction poétique du langage. Certains reçoivent le message, d’autres non. Voir de la niaiserie dans ce message n’a stricto sensu aucun intérêt, aucune pertinence, mais révèle simplement que le message poétique n’a pas été reçu.
    Pour illustrer le propos jakobsonnien, voici un magnifique exemple tiré d’un sketch très réussi de Bernard Haller, où l’humoriste incarne un professeur de lettres qui rend à ses élèves leurs devoirs de rédaction sur l’automne, en les commentant. La rédaction de l’élève Verlaine était le texte bien connu « Les sanglots longs des violons de l’automne etc. ». Dans ses commentaires à l’élève Verlaine au sujet du passage « Tout suffoquant et blème quand sonne l’heure… » le professeur se moque et s’insurge : « Mais enfin Verlaine qu’est-ce que c’est que ce galimatias? Si vous suffoquez, vous n’êtes pas blème! Vous êtes rouge! » Le message poétique de l’élève Verlaine a été perçu comme une absurdité par le professeur qui ne jure que par la fonction référentielle.
    A croire que Bernard Haller connaissait Fregoli.

    Désolé d’avoir pontifié et agacé trop longuement. Mais certaines mises au point fondées en théorie ne sont jamais inutiles.

    • Primo, vous faites de Jakobson (dont la rigueur de l’analyse peut à mon avis être prise en défaut, quoiqu’il soit commode à utiliser dans la discussion, raison pour laquelle je le cite à l’occasion moi aussi – mais sans avoir votre lourdeur), vous faites de Jakobson, disais-je, un penseur aux petites cases, ce qu’il n’est pas, quand même. En particulier, il est question de tendance et, partant, de mélange. Ce qui me fait penser que vous ne citez même pas la vulgate correctement : si je vous dis magie, vous savez compter jusqu’à sept ?

      Secondo, je ne suis pas certain qu’il soit très pertinent de faire de « l’eau bout à 100 degrés » un exemple de « renvoi […] relativement neutre (?) au monde extérieur ». Je suis même à peu près certain que « l’eau bout à 100 degrés » est un exemple canonique de vérité non factuelle, comme on dit aujourd’hui, de vérité strictement discursive : différence entre physique et mathématiques.

      Tertio, vous vous étonnez de ne pas trouver de niaiserie là où personne n’avait dit qu’il y en avait. À la bonne heure, vous n’hallucinez pas encore totalement. La niaiserie n’est pas de référer à la nuit verte ou à que sais-je du monde réel mais de croire que « nuit verte » fait poésie par elle-même. Manifestement vous n’avez pas reçu le « message poétique » (! – la littérature à message, ça faisait longtemps que je n’avais pas lu une connerie pareille !) de mon pet bleu. Parce que, voyez-vous, aucune référence à une flatulence synesthésique, non, non, c’est purement poétique (puisqu’il n’y a pas de mélange jakobsonien dans votre vulgate, en plus). Ah là, là, tant de poètes méconnus dans le métro…

      • Vous êtes mignon, Fregoli, mais je n’entrerai pas dans votre jeu et toujours pour la même raison : vous faites l’âne pour avoir du çon, ce qui vous conduit par exemple à me prêter l’idée de « littérature à message » alors que je parle de message précisément au sens jakobsonnien du terme.
        La vérité est simplissime : vous aimez tellement jouter (surtout ne pas omettre la lettre o!) que toutes les occasions vous sont bonnes. Si demain j’évoque la nature et fonction de la ponctuation dans l’oeuvre de Mathurin Régnier, vous y trouverez encore à contester, sans doute sans avoir jamais rien lu de cet honorable auteur…Ainsi va la vie exaltante de l’irremplacable Fregoli, mi-dame patronnesse mi-redresseur de torts semi-professionnel…

        • Et vous, vous accusez toute personne qui vous met devant vos contradictions de faire l’âne pour avoir du son – nah !

          • En attendant, j’ai lu Jakobson, moi.
            Et je sais compter au-delà de six.
            Et je connais la définition du degré Celsius.
            Et je suis un peu plus fin dans mes analyses que d’un côté le plat message référentiel et de l’autre le mirifique et happy-fewesque message poétique. J’exagère à peine en parlant de littérature à message.

  78. « Avec la fonction poétique le message est centré sur lui-même avec des procédés stylistiques où l’esthétique joue son rôle. »

    Oui enfin c’est pas vraiment cela ! Jakobson dieu merci n’écrivit aucun poème …

    • Tt-tt : *Jakobson peut-être vaguement lu par Josip. Il a sans doute des défauts mais pas ceux-là !

      • J’en connais qui aiment les papillons sous condition qu’ils soient piqués sur une planche de balsa ! Chacun ses goûts … moi l’étaloir ne me plaît qu’à demi !

        Enfin j’ai pas trop envie de bander avec la prose jakobsonienne !

        • (Il y a de très beaux papillons au Luxembourg, Pierre… Surtout avant qu’ils ne rentrent dans le ventre !)

  79. La poésie a une fonction d’abord et avant tout organique comme un chant de marche pour une troupe militaire ! Ou si vous préférez pour mettre les points sur les i une fonction orgiaque … la poésie est là pour rendre amoureux !

  80. Il y avait aussi la poésie épique et la poésie religieuse mais c’est le même principe : émouvoir les coeurs avec les hauts faits guerriers et les hauts faits divins ! Faire trembler les corps …

    C’est souvent en visant le bas-ventre que la poésie vise le plus juste ! Ne le dites à personne …

    • Machine épique, bas ventre, etc.
      Ça va, on vous voit venir avec vos gros sabots.
      La mise au point de Josip était parfaite avant votre grossière intervention.
      Oui…

  81. Josip, vous m’embarrassez… J’ai toujours trouvé qu’on était trop dur avec le vieux prof du Cercle des poètes disparus, vous savez, celui qui fait de la critique littéraire dans un repère orthonormé avant que le proto-pédago n’arrive : après tout, pourquoi pas ? il ne faut pas imputer la bêtise du mauvais forgeron au marteau – d’autres sauront s’en servir un peu plus correctement. Mais quand je vous vois mettre les vers des uns et des autres dans des petites cases à coups de « message poétique » et de « fonction référentielle »… je me dis que le marteau n’est peut-être pas si innocent de son sort !

    • Quand je vous dis que Rimbaud est l’idole des cons !

      Le pet bleu est du génie poétique, vous n’en avez juste pas reçu le message…

    • En fait le bon prof est pile entre les deux. De lé rigueur technique, et l’art de l’impro.

  82. Jakobson s’étale quand il parle de poésie mais que vouliez-vous qu’il fit d’autre ?

  83. « On ne peut pas demander plus aux Volfoni qu’aux fils de Charlemagne » :

    ou comment, certaines répliques (cultes) de comiques (et « je m’y connais », disait J. Lefebvre) – Audiard, c’était d’ l’art – ne peuvent qu’être totalement incomprises de la plupart des têtes blondes, comme des autres, de la même manière que « il affranchit le Rubicond » !

  84. Quand Alain répète le propos parfaitement inepte d’un type qui prétend que Paul Valéry est le plus grand poète au monde on sait déjà qu’il faut s’attendre à trois mille pages de démonstrations derrière !

      • Il aurait pu mettre n’importe quel nom à la place !

        On a juste l’impression d’entendre le cliquetis d’un type qui tape sa fiche :

        1 Paul Valéry maître-étalon de la poésie du pavillon de Sèvres, à manipuler avec d’infinies précautions ultra-fragile.

  85. Pendant ce temps-là Nietzsche dit ceci de Beethoven : C’est l’auditeur idéal des ménestrels ! Comprenne qui pourra …

  86. Tiens, je complète la liste des fausses gloires : Badinter, Veil, Rimbaud, Audiard et… Desproges ! Que de déchet chez Desproges, toujours cité par les cons…

  87. Le Cicciolino
    2 février 2022 At 15h19
    En attendant, j’ai lu Jakobson, moi.
    Et je suis un peu plus fin dans mes analyses que d’un côté le plat message référentiel et de l’autre le mirifique et happy-fewesque message poétique. J’exagère à peine en parlant de littérature à message.

    Vous avez lu Jakobson ? Je vous avoue que j’en doute un peu. Si vous l’avez lu, quel(s) ouvrage(s) et dans quelle langue ? Mais au diable le concours de celui qui pisse le plus loin.
    Pour ce qui est de la finesse, vous connaissez sans doute, dans « Questions de poétique », l’étude consacrée au poème de Baudelaire « Les chats », où Jakobson met à jour et analyse avec une précision d’entomologiste les réseaux phonologiques à l’oeuvre dans le texte. Étude remarquable par sa rigueur et son exhaustivité, mais d’une grande sécheresse. Mais cette étude débouche sur une interprétation magistrale dont Jakobson n’est pas l’auteur. L’auteur en est Claude Lévi-Strauss. Jakobson a rassemblé les données, mais c’est Lévi-Strauss qui en fait surgir le sens. Puissiez-vous un jour avoir la finesse de Lévi-Strauss. Et vous connaissant, si vous l’avez un jour, vous ne l’aurez qu’un jour, et pas un jour de plus.

    • Si je n’avais pas lu Jakobson, aurais-je pu me rendre compte que vous daubiez lorsque vous affirmez qu’il ne distingue que six fonctions (comme le dit Wikipedia en plus) ? Vous noterez qu’entre les deux miennes phrases que vous citez, il y en a une autre : une troncature révélatrice ? Je sais compter au-delà de six, oui, je l’affirme.

      Essais de linguistique générale, mais pas tous les tomes, je l’avoue.

      • Et au fait, vous l’avez reçu le message poétique de mon pet bleu ? J’attends toujours votre retour…

  88. Moyennant quoi maintenant que la poésie est au pavillon de Sèvres avec son maître-étalon, elle s’est réfugiée partout où elle pouvait sauf chez les poètes !

    D’une manière générale la poésie passe un sale quart d’heure en cette fin du monde civilisé !

    • Quand même moins de onze mois à tirer sur cette bonne vieille Terre ! Bientôt la quille pour la poésie …

  89. Pour en finir avec Valéry je crois bien que le seul poète a avoir été influencé par son écriture c’est François Mauriac avec son Sang d’Atys ! Valéry n’a suscité aucun émule et même sa poésie n’a pas motivé les compositeurs à part Amphion avec Honegger de son vivant qui fut un échec.

    https://www.poemes.co/atys.html

    • Il faut savoir que Valéry ne s’intéressait à personne d’autre que lui-même, il ne lisait jamais aucun auteur contemporain et il les méprisait tous allègrement de Péguy à Suarès en passant même par Gide son ami ! Léautaud rapporte ses propos de table qui sont peu amènes sur ses contemporains … d’ailleurs il méprisait Léautaud tout autant, « une concierge stendhalisée par mes soins » !

  90. Le plus drôle de l’affaire c’est qu’il passait pour l’amabilité incarnée ! Oui ou bien alors l’hypocrisie sociale parfaite !

  91. Le Cicciolino
    2 février 2022 At 16h00
    « Si je n’avais pas lu Jakobson, aurais-je pu me rendre compte que vous daubiez lorsque vous affirmez qu’il ne distingue que six fonctions (comme le dit Wikipedia en plus) »

    J’ignore ce que dit Wikipedia mais je sais ce qu’écrit Jakobson, Essais de Linguistique Générale, editions du Seuil, p. 214 : « (…) communication verbale (…) représentée comme suit : Destinateur/ Destinataire/Contexte/Message/Contact /Code. Chacun de ces six facteurs donne naissance à une fonction linguistique différente. Disons tout de suite que si nous distinguons ainsi 6 aspects fondamentaux dans le langage, il serait difficile de trouver des messages qui rempliraient seulement une fonction. »
    Puis, même ouvrage, page 220 : « nous pouvons compléter le schéma des 6 facteurs par un schéma correspondant des fonctions : émotive /référentielle /poétique/ phatique/métalinguistique/ conative. »
    C’est du Jakobson dans le texte. Il dit qu’il distingue 6 fonctions, pas une de plus, mais qu’il y a des combinatoires.
    Alors comme ça je daube ? Vous avez vraiment lu cet ouvrage ? Vous ne confondez pas avec l’autobiographie de Mylène Farmer?

    • Lisez un peu après sur une page de gauche (de mémoire – suis à la pétanque du Luco, tiens, Pierre) : fonction magique. Chez moi, 6+1 ont toujours fait 7.

      • « Chez moi, 6+1 ont toujours fait 7. »

        Dans IR, etc., avant que vous ne veniez chicaner !

      • Si votre 7ème fonction est la fonction incantatoire que Jakobson évoque en passant, de façon subreptice, vous vous fichez du monde. Jakobson évoque un potentiel, sans plus. Cessez donc de prendre les gens pour des billes.
        En revanche le roman de L. Binet « La 7ème fonction du langage », pure fiction celle-là, est une vraie réussite de drôlerie savante. Prenez-en de la graine !

        • Commence-t-elle à être décrite au milieu d’une page de gauche ? C’est toute la question. Si oui, c’est donc que je lis mieux que vous ; si non, c’est que je lis mieux que vous et que ma mémoire n’est pas eidétique – ouf !

          (Mais nous n’avons vraisemblablement pas la même édition.)

          • C’est surtout que vous lisez mal : distinguer l’essentiel de l’accessoire, c’est pourtant le b-a ba.
            L’essentiel vous est donné par Jakobson lui-même : il évoque les 6 fonctions du langage. Jamais une éventuelle 7ème. Il ne parle jamais des SEPT fonctions du langage. Vous vous enfoncez dans le grotesque, à vouloir être plus jakobsonnien que Jakobson lui-même…

          • Qui retient le plus retient le moins : certains connaissent les sept fonctions de Jakobson, d’autres n’en connaissent que six. Que voulez-vous, la vie est ainsi faite.

        • Le problème, avec l’addition, c’est la tentation de réitérer le processus jusqu’à l’infini (ou jusqu’à plus soif)

  92. Avec ce pet bleu, récursif et sans retour, on s’enlise.
    La bleue casée, faire changer la verte me paraît difficile .
    Oui…

  93. Dans la série « Pourquoi Rimbaud et pas moi ? », analysons, chers amis, mon « pet bleu ». Qu’avons-nous là ? Une occlusive d’abord, c’est-à-dire pour les néophytes en phonétique articulatoire une interception du passage de l’air brusquement relâché… Accoustiquement, cela correspond à une plosive, labiale qui plus est, c’est-à-dire un son assez semblable au clapotis de mes sphincters lorsque… Mais attention, attention ! Nous avons ensuite un /e/ fermé : on ne relâche pas tout d’un coup, je parle plutôt de ce vent qu’on laisse passer en serrant malgré tout pour être discret. Un vent qu’on se permet au restaurant ou à la réu quand le chef parle, en relevant légèrement la fesse sur le côté dans une posture aussi discrète que gracieuse. Attention, ça peut aussi chauffer très fort ce genre de caisse et arracher le fion ! Mais n’allons pas tout de suite dans la synesthésie, restons au bruit. D’ailleurs, qui dit voyelle (/é/, je vous rappelle), dit son sonore : vos plis vocaux vibrent et les trompettes annoncent… Raison pour laquelle, immédiatement, on resserre très vite : c’est la phase implosive de l’occlusive (/b/). Mais face à la pression du flux d’air on ne peut physiquement tout contenir et la nature nous pousse à lâcher un peu de leste, si je puis dire : explosion. Hélas, trois fois hélas, si la première labiale était sourde, nous voici ici avec une sonore ! Malheureux, vous n’avez pas pu empêcher vos sphincters de vibrer… Alors, repéré par votre IPR, foutu pour foutu, vous assurez le spectacle : cher inspecteur, je vous propose de quelque chose de bien coulant ! C’est la consonne liquide ! Et comme aimez la difficulté et vous apprêtez à sortir le grand jeu, vous la faite latérale : une hémorroïde – la langue, patate – vient empêcher le flux d’air de s’écouler plein centre. On dégaze à gauche et à droite : c’est le /l/. Reste le bouquet final pour honorer votre interlocuteur : bien poussé par vos muscles tonitruant, l’air est accompagné par le bout des sphincters – mais pas trop, attention, on veut de la vitesse pour que ça coule bien ! Faites vos comptes : j’annonce la voyelle antérieure (sonore) arrondie mi-fermée ! Bravo, camarade, tu peux être fier de ton pet bleu.

    Je laisse naturellement à Josip le soin d’analyser les ressorts symboliques de ce beau message poétique : « pet bleu ».

    À votre bon cœur, Messieurs-dames !

    • Vous avez la finesse des Panzers de Guderian traversant les Ardennes en mai 1940. En beaucoup plus grotesque et en moins redoutable.

        • Le « sonnet du trou du cul » écrit à 4 mains (mais pas à quatre pattes) par Rimbaud + Verlaine, lisible dans L’Album Zutique, ça vous parle ? Là encore, vous pourriez en prendre de la graine…

          • Mais ? mais ? Josip aurait-il enfin compris la référence ? Il serait moins stupide qu’il apparaît à tout le monde ? Pas possible !

          • L’eau ferrugineuse, oui. L’alcool, non.
            La joute, la polémique, la controverse, oui. L’insulte bas de gamme, non.
            Contrôlez votre langage, jeune effronté.

  94. Fregoli : « certains connaissent les sept fonctions de Jakobson, d’autres n’en connaissent que six. »
    Vous êtes incorrigible. Il n’y a pas de septième fonction, et c’est Jakobson lui-même qui vous le dit. Que voulez-vous de plus ? Il est lui-même on ne peut plus clair !
    Si demain vous contestez mes propos sur la ponctuation dans l’oeuvre de Mathurin Régnier, faudra-t-il que je le fasse intervenir dans la controverse pour vous faire entendre raison ?

    • Fonction magique/incantatoire, vous l’avez trouvée vous-même… Qu’y puis-je si six et un sont sept ? Lisez et comptez donc, ça ne vous fera pas de mal.

      • Ne m’obligez pas à reproduire ici les quelques lignes où il évoque ce point. C’est tellement anecdotique que ça serait douloureux et embarrassant pour vous.
        Demandez donc plutôt à Driout le résultat de l’addition 6 + 0. Il saura.

          • Puisque vous insistez lourdement, je vous propose l’expérience suivante : vous avez certainement dans votre entourage proche ou moins proche des férus de linguistique et des connaisseurs de l’oeuvre des linguistes marquants tels que Jakobson, des collègues étudiants, des enseignants de toutes disciplines, peut-être même des enseignants en linguistique tout simplement. En bien posez-leur, mot pour mot, la question : »Que penser, aujourd’hui, des sept fonctions du langage distinguées par Jakobson? » Tenez-moi au courant de leur réaction.
            Pour la part je vais enquêter sur la réaction qu’auraient un certain nombre de mes connaissances dans l’enseignement de la linguistique, si d’aventure un étudiant leur disait  » je souhaite avoir des précisions sur les sept fonctions du langage distinguées par Jakobson « . Je vous tiendrai au courant.

          • Mais faites, faites, vous connaîtrez enfin le doux plaisir de briller en société. Parlez-leur aussi de l’Aphrodite de Mélos ou des concours olympiques… Que serait-on sans les cuistres ? Des ignorants ! Car là est tout l’intérêt : cette fonction magique, elle doit bien signifier quelque chose de particulier, non ?

          • La réponse est dans votre question : l’évocation de cette « fonction incantatoire » ne vous sert qu’à briller en société, ce qui vous importe plus que tout. Faire de cette rapide allusion une 7ème fonction jakobsonienne, c’est un peu comme si un commentateur de Rimbaud prétendait que la lettre adressée du Harar à sa famille le 3 août 1887, par laquelle il demande qu’on lui envoie des livres de trigonométrie et des instruments de mesure de la dernière génération, que cette lettre, donc, éclaire d’un jour nouveau la genèse du poème « Les poètes de 7 ans » et apporte des éléments inédits à la connaissance de l’oeuvre.
            Cela dit, je me rends compte que vous, sans doute, vous oseriez…

          • Non, vous dis-je, ce n’est pas gratuit. Si Jakobson parle de « fonction magique » (et le terme apparaît tel quel), il y a bien une raison, elle correspond à quelque chose de précis et différent des six canoniques. Là, je crois, la cuistrerie n’est pas vaine.

            Bon, après, évidemment, j’ai trollé : tout le monde vous comprend lorsque vous citez les « six fonctions » du beau Jakobson. – Mais si vous voulez montrer que vous l’avait lu (ou que vous psittacez bien), vous parlez des sept fonctions. Et si on vous regarde sourcil levé, vous vous jetez comme le fauve sur sa proie pour tartiner… et augmenter le savoir !

            Pour le reste, lisez le chevalier sans peur et sans reproche. L’auteur est mort : tout est possible, tant que c’est bien fait.

  95. Pierre, nous avons besoin d’un scientifique de haute volée pour nous départager. Mon camarade duettiste prétend que 6+1 diffère de 7. Qu’en pensez-vous ? J’en viens à ne plus savoir mon arithmétique.

  96. Fregoli : « Bon, après, évidemment, j’ai trollé : tout le monde vous comprend lorsque vous citez les « six fonctions » du beau Jakobson. – Mais si vous voulez montrer que vous l’avez lu (ou que vous psittacez bien), vous parlez des sept fonctions. Et si on vous regarde sourcil levé, vous vous jetez comme le fauve sur sa proie pour tartiner… et augmenter le savoir ! »

    Quel aveu ! Souvenez-vous : le point de départ était un vers du Bateau Ivre « J’ai rêvé la nuit verte aux neiges eblouies » que vous trouvez niais. Ma réponse à ce jugement esthétique n’évoquait les travaux de Jakobson que pour montrer la spécificité irréductible de la fonction poétique.
    Vous vous êtes jeté sur Jakobson comme la vérole sur la bas-clergé, pour vous faire mousser et pour ne pas avoir à échanger sur le fond. Manoeuvre de diversion de grande ampleur : oubliée la spécificité de la fonction poétique, et cap à tout berzingue sur la prétendue 7ème fonction jakobsonienne (qui n’en est pas une).
    « Troller » comme vous l’avez fait dans cette entreprise de diversion etait complètement déloyal. Pour polémiquer même vigoureusement, la déloyauté ne peut pas être invitée à la table des polémiqueurs. Ce n’est pas la première fois que vous pratiquez l’art de la diversion dans nos empoignades, mais cette fois c’était particulièrement pervers. A quoi bon échanger, dans ces conditions? On peut s’interroger.

  97. « Vous vous êtes jeté sur Jakobson comme la vérole sur la bas-clergé, pour vous faire mousser et pour ne pas avoir à échanger sur le fond. Manoeuvre de diversion de grande ampleur. »

    Tt-tt, je n’ai cité cette septième fonction que pour vous montrer que j’avais lu ledit. Voir mes primo, secondo et tertio initiaux pour une réponse au fond à votre cacasante réponse.

    « la prétendue 7ème fonction jakobsonienne (qui n’en est pas une) »

    L’expression « fonction magique » figure in extenso, j’ai vérifié.

    « Ce n’est pas la première fois que vous pratiquez l’art de la diversion dans nos empoignades, mais cette fois c’était particulièrement pervers. »

    Je crois n’avoir fait diversion qu’une seule fois au cours de nos (nombreux) échanges (et vous n’aviez pas relevé). Encore une fois : vous mettez en doute ma connaissance de Jakobson, d’une part je réponds au fond (primo, secondo, tertio…), d’autre part je vous montre que je l’ai lu, ce dont vous doutiez. Distinguer le point et l’accessoire, c’est le b-a-ba de la rhétorique, comme dirait l’autre.

    • Bref, vous avez eu votre réponse sur Rimbaud et vous avez découvert la septième fonction de Jakobson. Ne me remerciez pas, c’est tout naturel.

  98. Courage, fuyons – défense et illustration.

    [Primo : cacases + mélange.] « CE QUI ME FAIT PENSER que vous ne citez même pas la vulgate correctement : si je vous dis magie, vous savez compter jusqu’à sept ? »

    [Secondo : l’eau bout… très mauvais exemple [remarque gratuite pour votre culture].]

    [Tertio : vous tapez à côté, les fonctions du langage sont hors sujet dans la niaiserie d’un propos [remarque au fond pour le débat].]

    • Des heures et des heures à lire de la linguistique pour ne même pas savoir reconnaître des niveaux d’arguments. Pfff… Mais que fait la police ?

  99. Y en a des qui attendent la septième fonction comme des surfers (d’argent), la septième vague

    « J’ai vu bondir dans l’air amer
    les figures les plus profondes »

  100. Je disais : « la prétendue 7ème fonction jakobsonienne (qui n’en est pas une) ».
    Fregoli répond : « L’expression « fonction magique » figure in extenso, j’ai vérifié. »

    Fregoli, vous pourrez un jour escalader l’Everest sans assistance respiratoire, car vous ne manquez pas d’air. Vous avez vérifié, dites-vous ? En bien vérifiez donc jusqu’au bout. Voici ce qu’écrit Jakobson page 216 des Essais de Linguistique Générale, après avoir évoqué le modèle triadique (trois fonctions, emotive/conative/référentielle ) de Buhler :
     » A partir de ce modèle triadique, on peut déjà inférer aisément certaines fonctions linguistiques supplémentaires. C’est ainsi que la fonction magique ou incantatoire peut se comprendre comme la conversion d’une « troisième personne » absente ou inanimée en destinataire d’un message conatif. »
    Deux remarques:
    – la fonction magique ou incantatoire dont parle Jakobson s’infère, selon lui, de la triade de Buhler, et non des 6 fonctions que lui-même distingue.
    – Jakobson rattache de façon explicite cette fonction incantatoire à la fonction conative de Buhler, que lui-même va reprendre à son compte. Au mieux, la fonction incantatoire n’a pas lieu d’être distinguée en tant que telle, elle n’est qu’une inférence possible (« elle peut se comprendre comme…) d’une des 6 fonctions jakobsonniennes, la fonction conative. Voilà pourquoi Jakobson ne parle jamais de 7 fonctions, mais de 6.
    J’ose espérer que vous ne contesterez tout de même pas les termes employés par Jakobson lui-même dans l’extrait que je cite, et qui explique tout. Espoir sans doute vain : vous allez nous dire que Jakobson s’est mal exprimé…
    Mais peu importe, aux yeux de quiconque sait lire la cause est entendue : votre 7ème fonction n’en est pas une.

    Je ne réponds pas au reste de votre message, sans autre intérêt que de chercher à démontrer que vous avez la plus grosse.
    Hasta luego.

    • Bla. Bla. Bla.

      1) Raconter de la daube sur Jakobson : cacases et pas de mélange.
      2) Se faire rappeler la réalité : mélange et, en incise, fonction magique (qui est elle-même un mélange de conatif et référentiel).
      3) Accuser l’interlocuteur de ne pas avoir lu.
      4) Se faire expliquer qu’on a mauvaise mémoire.
      5) Accuser l’interlocuteur de faire diversion !

      6 + 1 = 7.

      « Je ne réponds pas au reste de votre message, sans autre intérêt que de chercher à démontrer que vous avez la plus grosse. »

      Courage, fuyons !

      • « C’est ainsi que la fonction magique ou incantatoire peut se comprendre comme la conversion d’une « troisième personne » absente ou inanimée en destinataire d’un message conatif. »
        Signé Jakobson himself.
        Commentez ces quelques lignes svp.
        Allez Fregoli, au boulot. Assez de diversion, assez de plastronnage puéril. Au boulot. Ne vous dérobez pas devant le texte. Le texte, rien que le texte. Commentez.

        • C’est simple. « Fonction magique » est un élément de l’ensemble des syntagmes « fonction » décrits par le Jak – ensemble de cardinal (Lemoine) 7. Il s’agit d’une fonction intrinsèquement mixte puisqu’elle apparaît comme mélange de conatif et référentiel. Conclusion : le Jak n’est pas un penseur à la cacase et votre analyse de Rimbaud à base de « message poétique non reçu car obsession référentielle » est particulièrement inepte. Autre chose ?

        • Je connais. J’ai lu et beaucoup aimé le roman de L. Binet, qui n’ignore évidemment pas que Jakobson s’en tient à six fonctions. Comment expliquer, sinon, qu’il ait choisi pour titre de son roman « La 7ème fonction… » et non « La huitième fonction…. »? Mais Fregoli ne répondra pas à cette question.

          • « Jacques Bayard s’allume une cigarette et dit : « Ça fait six.
            — Pardon ?
            — Ça fait six fonctions.
            — Ah oui, tiens.
            — Il n’y a pas de septième fonction ?
            — Hum hum, eh bien… apparemment, si. »
            Simon sourit bêtement.
            oooBayard se demande à haute voix pour quoi on paie Simon. Simon rappelle qu’il n’a rien demandé et qu’il est là contre son gré, sur ordre exprès d’un président fasciste à la tête d’un État policier.
            oooNéanmoins, en y réfléchissant, ou plutôt en relisant Jakobson, Simon Herzog trouve trace d’une potentielle septième fonction, désignée sous le nom de « fonction magique ou incantatoire », dont le mécanisme est décrit comme « la conversation d’une troisième personne, absente ou inanimée, en destinataire d’un message conatif ». Et Jakobson donne comme exemple une formule magique lituanienne : « Puisse cet orgelet se dessécher, tfu tfu tfu tfu ». Ouais ouais ouais, se dit Simon. »

  101. Fregoli dit :
    « Fonction magique » est un élément de l’ensemble des syntagmes « fonction » décrits par le Jak – ensemble de cardinal 7. Il s’agit d’une fonction intrinsèquement mixte puisqu’elle apparaît comme mélange de conatif et référentiel. »
    Mais ça n’est pas du tout ce que dit Jakobson. Vous brodez, vous extrapolez, c’est stupéfiant.
    Je vous mets le nez dans le texte d’origine, qui explique tout, et vous continuez à bramer 7, 7, 7, sans tenir le moindre compte de ce qu’écrit VRAIMENT Jakobson.
    Votre problème est que vous ne comprenez rien aux arborescences : vous traitez une sous-branche mineure comme si elle était sur un pied d’égalité avec n’importe laquelle des six branches majeures (avec ce handicap, vous ne passeriez pas le cap d’une 1ère année de Linguistique à l’université). Dit autrement, c’est comme si en grammaire traditionnelle vous mettiez sur le même plan hiérarchique une proposition subordonnée et six propositions indépendantes. Là, c’est en collège, dès la 6ème, que vous auriez du mal. Guère étonnant, alors, que vous soyez en difficulté pour comprendre quatre lignes de Jakobson.
    Naturellement je n’exclus pas totalement la possibilité que vous soyez encore en train de « troller ».

    • 6 principales et 1 indépendantes, ça fait 7 propositions ! Vous ne passeriez même pas la maternelle…

    • Jakobson parle de 6 fonctions, c’est vrai. Reste qu’il en distingue 7, je ne dis rien d’autre. C’est stupéfiant de ne rien comprendre à ce point.

      • Fregoli dit « Je ne dis rien d’autre ». Ouaf ouaf. A aucun moment vous n’avez évoqué la hiérarchisation qui est fondamentale ici. La hiérarchisation, c’est moi qui vous ai mis le nez dessus.
        Vous vous surpassez dans la mauvaise foi. Mais bon, trollez, trollez.

        • « Il y a sept fruits dans cette coupe.
          – C’est faux ! Il y a six fraises et une pomme… »

          Recalé en Licence de mathématiques, Jojo.

  102. 7 propositions que seul un niais placerait sur le même plan hiérarchique.
    Mais bon, on vous a compris, on vous laisse troller à votre guise.

    • Mais qui a parlé de plan hiérarchique ? Vous ! Moi, je vous donnais :
      – au début, un indice pour vous souvenir qu’il y a des mélanges (et pas des cacases) ;
      – ensuite, une preuve que je l’avais lu (quand vous en doutiez).
      Après, c’était peut-être trop subtil pour que vous compreniez… D’autant que vous n’êtes pas fin psychologue !

  103. « Néanmoins, en y réfléchissant, ou plutôt en relisant Jakobson, Simon Herzog trouve trace d’une potentielle septième fonction, désignée sous le nom de « fonction magique ou incantatoire », dont le mécanisme est décrit comme « la conversation d’une troisième personne, absente ou inanimée, en destinataire d’un message conatif ». »

    C’est prodigieux ! Je me souviens mieux que vous même des livres que je n’ai pas lus !

  104. Il existe un monde parallèle, la Jojipie, où l’on est coupable de ce que l’on ne dit pas…

    « Descartes a écrit le Discours de la Méthode.
    — Faux ! Il a écrit le Discours de la Méthode en 1637. »

    Ad libitum (aut nauseam).

  105. Trollez, trollez. Mais n’attendez rien en retour.
    Chacun de vos messages est une illustration de ce que vous êtes, profondément : peu importent pour vous les idées au centre de la discussion , ce qui vous importe avant tout c’est essayer de montrer à quel point vous êtes un être supérieur. Je suppose que vous avez des revanches à prendre sur la vie et des frustrations à compenser.
    Ce petit jeu est amusant deux secondes, mais pas plus.

    • Vous avez le bon début mais pas la bonne fin.

      Oui, les idées au centre de la discussion m’importent assez peu. Mais non, je ne cherche pas à montrer à quel point je suis un être supérieur : si je l’étais, je le saurais et il n’y aurait aucun intérêt à le prouver – pourquoi chercher à prouver ce que l’on sait déjà ? En revanche, il est vrai qu’il m’arrive de prendre, parfois, du plaisir à la joute, à la conversation entre amis, de voir ce qui tient intellectuellement et ce qui est de la daube, défendre des idées qui ne sont pas forcément miennes pour voir jusqu’où elles résistent, comprendre un peu la nature humaine, la façon dont les uns et les autres raisonnent (et vous êtes un beau spécimen), voir qui a une psychologie rigide et qui est souple sur ses pattes arrières – et ça ne me fait pas de mal de me forcer un peu à écrire, moi qui pisse de la ligne comme une coliqueux néphrétique. Le dogmatisme m’emmerderait assez rapidement, oui : chercher à convaincre les autres… mais quel ennui ! Qui m’aime me suive, basta. Les sérieux…

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