Woman with dark hair stands on a top cliff over blue sea view while wind.

En 1976, je fus nommé au collège du Neubourg, en Normandie — une terra incognita qu’il me fallut bien découvrir. Le grand nombre d’enseignantes jeunes et accortes, dans ce collège, facilita mon intégration. Et en cinq ans, j’eus l’occasion d’en fréquenter un certain nombre.
M’est revenu à la mémoire, il y a trois jours, le souvenir d’une petite prof, PEGC ex-instit, avec qui s’étaient tissés des liens d’amitié. Elle était d’une laideur sympathique, dix kilos de trop, des points noirs sur le nez, les seins un peu pendants — de ces êtres à structure molle qui n’attirent pas vraiment l’œil, sinon celui des sadiques. Une souris grise un peu grasse.
J’ai curieusement vécu avec cette fille — elle avait 25 ans tout au plus, j’en avais 23 ou 24 — quelques étreintes sidérantes, dont je garde un souvenir presque ému. Parfaitement consciente qu’elle ne serait jamais Miss France, ni même Miss Neubourg, elle se dépensait, à l’horizontale, de façon frénétique. Elle était de ces hystériques camouflées qui montent en mayonnaise avant même que vous les ayez touchées, et se répandent dès que vous leur en donnez l’occasion. Elle jouissait un peu comme une locomotive à vapeur — avec de surcroît des manifestations vocales en crescendo qui laissaient loin derrière les hurlements d’Irène Papas dans l’Infinity des Aphrodite’s child.


Je me suis alors souvenu d’une chanson de Brassens, Don Juan, qui commence ainsi :

« Gloire à qui freine à mort de peur d’écrabouiller
Le hérisson perdu, le crapaud fourvoyé !
Et gloire à don Juan, d’avoir un jour souri
A celle à qui les autres n’attachaient aucun prix !
Cette fille est trop vilaine, il me la faut. »

En septembre 2005 — j’avais sorti trois mois auparavant la Première époque de la Fabrique du crétin — je me retrouvai invité chez Thierry Ardisson en compagnie, entre autres, de Richard Millet (il n’avait pas encore été banni de la République des Lettres), qui en cette rentrée littéraire défendait un récit intitulé Le Goût des femmes laides. J’avais consciencieusement lu le roman, pour pouvoir éventuellement en dire deux pu trois choses intéressantes. Et j’y retrouvai, sous un autre nom, ma partenaire du Neubourg, perdue de vue depuis une vingtaine d’années.

Les femmes laides (quelle que soit la teneur exacte de cette laideur) sont souvent plus excitantes que les beautés parfaites. Vers 1990, j’avais été affecté au lycée des Tarterêts, je prenais chaque matin le RER qui, de Châtelet-les-Halles, m’amenait à Corbeil-Essonnes. Et je discutais souvent avec un prof d’histoire, confiné comme moi en banlieue hostile. Il était homosexuel, ne s’en cachait guère, et nous dissertions ensemble à voix haute, dans ces wagons bondés, de nos aventures les plus réjouissantes. Il me narra ainsi une séance vécue peu auparavant : il avait enduit d’huile à moteur un minet ramené de boîte, avant de l’étreindre de toutes les façons sur un grande housse de plastique noir, l’épaisse couche de gras facilitant toutes les intromissions (gros effet dans la foule à demi-endormie qui hantait le wagon). C’est lui qui me signala une femme qui empruntait souvent la même ligne — la quarantaine solide, la laideur sympathique — affublée d’un nez que Weber ou Depardieu eussent eu envie de lui emprunter pour jouer Cyrano. « Je t’assure, assénait mon ami sur un ton sans réplique, et avec une hauteur de voix couvrant le bruit des roues, qu’elle doit être épatante au lit — avec un nez pareil ! » Ma foi, je me fiai à lui, et fis ce qu’il fallait pour vérifier son hypothèse, qui se révéla si exacte que je sortis de l’expérience essoré comme l’éponge d’un boxeur.

Il y a chez les femmes laides comme une obligation de compenser, par les prouesses érotiques et les feux d’artifesses, le léger inconvénient de la laideur. Un sentiment plus rare chez les hommes, qui, globalement imparfaits, se sentent moins dans l’obligation d’être des Apollons, mais persistent — les imbéciles ! — à réclamer des Vénus.

Sans chercher forcément la laideur parfaite (qui est, du coup, une forme de beauté), j’ai toujours été attentif aux défauts que ces dames excusent en se livrant à des acrobaties mirobolantes. La beauté est toujours identique à elle-même, la laideur est si variée qu’elle incite à découvrir, à chaque fois, l’intellect qui se cache derrière. Et je comprends assez que Depardieu, dans le film de Bertrand Blier, préfère Balasko à Carole Bouquet. La panique de Rousseau à l’idée que Zulietta devait quelque part être un monstre est une réaction de pauvre type — et le fait est que Jean-Jacques…

Jean-Paul Brighelli

À lire : Umberto Eco, Histoire de la laideur, Flammarion, 456 p., 2005, de 27 à 40€ selon les sites de soldes.


46 commentaires

  1. « Elle jouissait un peu comme une locomotive à vapeur » Déjà sous la plume du plumard de Sadique Carnot :

    Réflexions sur la puissance motrice du feu

  2. Zulietta est présentée par Rousseau comme très séduisante:  » une jeune personne éblouissante, fort coquettement mise et fort leste», «aussi charmante que vive, une brunette de vingt ans au plus».
    Ce qui déstabilise Rousseau, ce n’est pas la laideur, mais une  » monstruosité » cachée. Ce type de réaction me semble être assez différent du goût ou de l’absence de goût pour les  » femmes laides ».
    Faut- il y voir le goût chez Rousseau, ou plutôt l’obsession, pour la normalité ( ou l’hypernormalité)? Ou plus probablement sa crainte que la jeune femme soit atteinte d’une maladie venerienne, expliquant de facon plus ou moins rationnelle, la  » monstruosité » qu’il découvre ( sein sans mamelon) et provoquant chez lui un véritable dégoût.

  3. « Irène Papas dans l’Infinity des Aphrodite’s child »

    Ces grecques, toujours vouloir se faire empapaouter derrière le monasstère…

  4. « Histoire de la laideur » (Eco) est encore plus saisissant, passionnant, que son « Histoire de la beauté » – A lire absolument ; et une iconographie réjouissante.

    Et, dans la vraie vie, Depardieu a préféré Bouquet à Balasko – ceci dit, « l’intellect qui se cache derrière » les deux ? –
    Et Bouquet s’est abandonnée (momentanément) à (au grossier) Depardieu.

    L’Apollon JPB a préféré (nezenmmoins), et préfère encore les gracieuses – cf son amour inlassable des beaux seins et belles fesses – du moins… en peinture, in « l’Art Pompier ».

    « Que voulez-vous que je fasse d’un type avec des oreilles pareilles ? » s’était indigné Jake Warner, après avoir visionné le bout d’essai de Clark Gable, pour « Autant en emporte le vent ».

  5. ECHO 3 décembre 2024 At 11h19
    Zulietta est présentée par Rousseau comme très séduisante: » une jeune personne éblouissante, fort coquettement mise et fort leste», «aussi charmante que vive, une brunette de vingt ans au plus».

    i) On se précipite sur ce téton borgne…sans se demander si Rousseau n’a rien inventé.
    Que des faux et fausses sceptiques ! Et le Maestro qui raconte que c’est la lecture de ce passage qui lui a fait perdre son goût pour les mathématiques! Et Rabaté qui a tartiné et tartiné sur le point aveugle, le téton borgne.
    ii) Zulietta est une prostituée « offerte  » à Rousseau (secrétaire d’ambassade,il me semble) en récompense d’un service (indu,évidemment). Que Rousseau n’ait pas voulu de ce cadeau,tout simplement, est une hypothèse qui ne sera pas envisagée par les tenants du « Rousseau est un khon. »

    • Lormier,
      Pourquoi Rousseau , dans ses Confessions, où il se targue de ne ( presque) rien dissimuler, aurait-il caché le motif ( honorable) de refuser la prestation de la prostituée ( ou courtisane, mot plus select, comme escort aujourd’hui), motif que vous supposez, et choisi de raconter l’histoire sous la forme la plus pénible pour son amour – propre? . Serait- ce une manifestation masochiste de sa part?
      Recherchait- il les humiliations au point d’inventer des récits humiliants de sa vie ?
      L’histoire qu’il raconte a d’ailleurs une suite ( avortée). Il concainc Zulietta de lui donner un autre rendez- vous pour se rattraper.
      Lorsqu’il se rend chez elle le lendemain, il apprend qu’elle est partie ( pour Padoue ?).

  6. La laideur ne rebute pas le Maestro (du moins ne le rebutait pas à 25 ans);ce qui le rebute c’est l’odeur des rousses. L’odeur,le plus intérieur de nos sens.

    Se taper un thon à 25 ans,tout le monde l’a fait. Quand on va sur 80… ?

    • « Se taper un thon ! » Pff ! ça semble en avoir t(h)onifié un certain maestro – à ce qu’il écrit… et du temps de sa jeunesse – sa préférence allant maintenant aux gracieuses, dans le style « Art Pompier ».
      Et, rajoutons qu’entre un « thon » ou une « morue », le sirénien ne nagerait pas en plein bonheur !

    • Raté. La présente est jeune et jolie — et foutrement intelligente, agrégée et docteur ès Lettres, et tout le toutim.

      • Comme quoi, les vieux et moches… n’attireraient pas que les boudins ?!
        A condition, bien sûr qu’ils aient « l’intellect », la santé (!) et, last but not least, le brouzouf

  7. « de ces êtres à structure molle qui n’attirent pas vraiment l’œil, sinon celui des sadiques. »

    « sinon celui des sadiques ».
    Lormier avait manqué ça ,à la première lecture;et pourtant ça saute aux yeux.

    • Relecture – « artifesses » – encore « l’Art Pompier » –
      De même que ce besoin irrépressible de la mise en scène (de théâtre) – ah, ce nez, ce nez… et le sketch offert aux spectateurs : « gros effet dans la foule à demi-endormie qui hantait le wagon »).

  8. Cette chronique sur les femmes laides est un inestimable cadeau fait à la sagacité analytique de votre serviteur, tant s’y trouvent confirmées les intuitions (géniales, forcément géniales) énoncées dans les précédents épisodes de psychanalyse sauvage et drôlatique de Jean-Paul Brighelli.

    Au commencement était la Sainte Trinité : le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Sur quoi se sont greffés l’Annonciation (pur acte de langage) puis l’aspect performatif : l’insémination et la naissance du « dieu fait homme ».
    L’analyse prend corps avec l’évocation de ces « enseignantes jeunes et accortes ». Accortes? Vous avez dit accortes? Oui, vous avez dit « à Corte », ce lieu de « l’île de Beauté/Ile de la Beauté » où fut créée l’Université de Corse dont le premier président fut….Brighelli Père.
    Tel Père, tel Fils. Et voici donc Jean-Paul Brighelli, fils de la figure divine emblématique inaugurale des universitaires insulaires, devenant dieu qui se fait homme pour racheter le péché de laideur. Et le processus de rédemption trouve son premier accomplissement auprès d’une « petite PEGC ex-instit ». Oui, tel une figure christique sauvant l’humanité, la figure divine JPB brillant normalien fraîchement agrégé rachète le péché de laideur commis par cette fille apparemment médiocre à tous égards, aussi bien physiquement qu’intellectuellement. JPB fait le don de son souffle divin à la pauvre créature. JPB incarne ici à la fois le Fils, le Saint Esprit et l’ange Gabriel : son souffle divin prend la forme d’un mystérieux liquide séminal à la fois réel et imaginé, semblable à celui qui donna naissance au Christ rédempteur…
    – L’ange Gabriel : figure centrale cryptique de cette chronique de Brighelli. Car nous assistons bel et bien, du début jusqu’à la fin, à une Annonciation. Le lecteur de la chronique est invité à une contemplation, une théorie (θεωρία, theôría, théorie,  contemplation, regard, action d’assister à…) d’annonciation : le lecteur est invité à la théorie des opérations annonciatives.
    – Épisode marquant de cette théorie : la conversation avec le collègue homosexuel (voir note 1) professeur d’histoire, dans le RER, et l’évocation de ce corps enduit d’huile de vidange, de vide-ange, de vie d’ange. (Voir note 2). Corps enduit d’huile de vidange : allusion métonymique au corps qui se libère de sa substance liquide séminale, qui lubrifie les gicleurs de son moteur au moyen des saintes huiles…
    – Sainte Trinité : Sainte Trinitro, Trinitro-glycérine, glycérine au même effet lubrifiant que l’huile de vide-ange…Sainteté dotée du même pouvoir explosif que la Sainte TNT.
    – tout ceci évoqué à voix haute dans un wagon de RER encore à moitié endormi, transformé en place publique citoyenne bien que, pour parodier De Gaulle, la politique de libération sexuelle de la France ne se fasse pas à Corbeil…
    Nombreuses sont les chroniques récentes de Brighelli où il fouille dans ses souvenirs, évocations de « Persistance de la mémoire », magistral tableau de Dali, le tableau des montres molles, involontairement cité dans cette chronique sous les traits de la jeune enseignante, « être à structure molle »…
    La persistance de la mémoire, l’éphémère qui a vocation à tutoyer l’éternité, la figure paternelle qui apparaît au détour d’un adjectif, la laideur en tant que forme de beauté (« La laideur a ceci de supérieur à la beauté qu’elle dure  » – Gainsbourg citant Lichtenberg), l’art du sexe en tant que rédemption, autant de thèmes brighelliens récurrents tous réunis dans cette seule et même chronique…
    Merci de votre attention.

    Note 1 : le personnage de l’homosexualité ne doit évidemment rien au hasard. Brighelli côté pile et l’homosexuel côté face sont les deux éléments constitutifs de la même monnaie.
    Note 2 : j’ai déjà noté, à propos d’une chronique consacrée à Cécile de Volanges, l’importance chez Brighelli de la figure de l’Ange.

  9. Qui est,d’où sort la meuf de la photo d’illustration ?

    Elle a les cheveux au vent- pas comme Rima Hassan sur les photos qui ont été présentées à l’occasion du précédent billet.

    Laide ? Probablement pas.

    Qui est l’auteur de la légende:

     » Woman with dark hair stands on a top cliff over blue sea view while wind. » ?

    rédigée dans un anglais « bizarre »…on attendrait un verbe après wind.

    Peut-être cette photo provient-elle d’un site qui en propose quantités, gratuitement- mais si on paie,on peut s’amuser à la modiier avec une I.A.

    Ce site attribue la photo à une certaine Alexandra Golubstova…mais il existe quantité de personnes de ce nom. Qui a pris la photo ?

    En tout cas la photo est utilisée par au moins 65 personnes pour illustrer des publications diverses.

    En voici une;l’image est-elle en adéquation avec le texte ?

    Keeping your baby’s remains for testing
    (Comment) conserver les restes de votre bébé pour analyses [en cas de fausse couche]

    If you miscarry at home, your doctor or specialist may have asked you to collect your pregnancy tissue for testing. In very early pregnancy, you are likely to pass blood, small clots, and possibly a small pregnancy sac. In later pregnancy, however, you may pass pregnancy tissue that looks like an early baby (foetus).

    ( Quand la fausse-couche arrive assez tard,ce qui sortira aura l’allure d’un foetus)

    https://miscarriageaustralia.com.au/having-a-miscarriage/why-have-i-had-a-miscarriage/testing-for-miscarriage/keeping-your-babys-remains-for-testing/

    C’est un site australien. La publication est d’actualité,tant les fausses couches sont nombreuses parmi les injectées.

    Les nano-particules lipidiques avec leur message ARN traversent le placenta,qu’elles endommagent et viennent perturber le développement du foetus.

    Le Docteur Cole, pathologiste américain, reçoit quantité de placentas complètement anormaux prélevés sur des injectées mortes en couches, ou ayant eu des morts-nés, ou des bébés « viables « mais dont la santé future est gravement comprmise.

  10. Un jour, Souris grise un peu grasse à Maestro, après l' »amour »: »Tu sais, Maestro, je préfère ton noeud aux noeuds bourgeois. »

  11. Temps de revenir à d’autres… « narratifs » ?
    Les Ricains, sur tous les fronts… en mode « révolution orange » and co… : Géorgie, Syrie,Corée du Sud…
    De quoi agacer Vlad’ P ?
    Serait-il en mesure (!) de lancer un grille-pain super perfectionné sur ND, le 7 déc ?
    Resterait au moins le vieux Pontifiant pour venir se recueillir sur les ruines.

  12. Prophète Mao mais. 3 décembre 2024 At 15h44

    « enseignantes jeunes et accortes ». Accortes? Vous avez dit accortes? Oui, vous avez dit « à Corte »

    euh…Corte se prononce Cor-Té, mais admettons. titres de films:
    Trois filles accortes à Corte, à prendre par tous les trous.

    Initiaiion anale pour trois filles accortes à Corte

    Bukkake sur trois corps-thés à Corte.

  13. La seule question qui vaille est: JPB préfère-t-il une laide qui se donne à fond ou une belle qui dissimule chez elle un ouvrage de Meirieu?

  14. Le Goût des femmes laides. J’avais consciencieusement lu le roman, pour pouvoir éventuellement en dire deux pu trois choses intéressantes. Et j’y retrouvai, sous un autre nom, ma partenaire du Neubourg, perdue de vue depuis une vingtaine d’années.
    ——————————————————————————————————–

    Est-ce à dire qu’un personnage du roman était, manifestement, la neubourgeoise même ?
    Non, plutôt que les traits correspondaient,précisément.

  15. « Il me narra ainsi une séance vécue peu auparavant : il avait enduit d’huile à moteur un minet ramené de boîte, avant de l’étreindre de toutes les façons sur un grande housse de plastique noir… »

    Rien ne permet d’affirmer que l’huile n’était pas neuve; d’ailleurs, les gens qui vidangent eux-mêmes l’huile de leur voiture sont assez rares;plus rares encore ceux qui conservent l’huile de vidange.Il faut s’en débarrasser et cela est coûteux. Mieux vaut faire comme tout le monde et aller au garage.
    Le collègue du Maestro était professeur d’histoire…Bon, dans un lycée technique, un professeur de mécanique automobile évidemment…ou bien un mec un peu particulier, comme Dugong qui pense que le travail est toujours mal fait, qui préfère faire lui-même, qui s’enorgueillit de faire chier les chefs de rayon de Leroy Merlin en leur demandant des trucs
    vachement précis, dont ils n’ont jamais entendu parler (et que d’ailleurs,DGNG n’achètera pas, c’est juste pour faire chier)…oui on le verrait bien couché sous sa bavaroise, en train de collecter l’huile de vidange.

    l’huile de vit d’ange:beau jeu de mots

  16. « je me retrouvai invité en compagnie d’Anastasia Colosimo qui venait de Publier Les Bûchers de la Liberté, en vue d’une interview que je devais publier dans Valeurs Actuelles (non olet et après Najat, mon compte en banque était plus essoré que l’éponge de Tyson après un combat).
    D’emblée, ectte meuf, ni belle, ni moche mais avec cette étincelle dans le regard qui ne trompe pas le masochiste buriné me dit:

    https://pbs.twimg.com/media/Gd3RWjrXsAAJwG7?format=png&name=900×900

    Vous imaginezla suite;il n’y eut pas d’interview;je perdis 300 balles,mais je ne le regrette pas. »
    __________________________________________________________________________

    La salooooooooooope!

  17. cyrano58 3 décembre 2024 At 18h44
    La seule question qui vaille est: JPB préfère-t-il une laide qui se donne à fond ou une belle qui dissimule chez elle un ouvrage de Meirieu?
    ——————————————————————————————————
    Poupée russe: il y a une autre question emboîtée dans celle-ci, et à laquelle il faut répondre au prélavage.

    Mais tout d’abord, rappels factuels.
    i) Les volumes de Meirieu chez Catherine Deneuve étaient bien en évidence;ils avaient été mis là exprès par Mastroianni ,qui avait bien remarqué que sa meuf mouillait pour le grand jeune voisin au cheveu noir de jais et aux yeux de braise; invité à boire un café, le futur Maestro monta, sans a priori et ouvert à toute proposition mais déguerpit à la vue des meirieu.
    ii) Dans la version romancée numéro 1, même topo.
    iii) Dans la version romancée numéro 2, Casse-Noisette avait dans sa bibliothèques des romans pas très recommandables mais aucun Meirieu, ni visible ni caché.

    Très important: elle n’était pas du tout hystérique: elle contrôlait son casse-noisette et ,partant, elle contrôlait le moment de l’éjaculation du partenaire. Le Saint Graal pour le Maestro, enfin réduit en esclavage.

    Venio nunc…

    Question préalable: « une laide qui se donne à fond  » La Peugeuceu , que faisat-elle,?

    « Parfaitement consciente qu’elle ne serait jamais Miss France, ni même Miss Neubourg, elle se dépensait, à l’horizontale, de façon frénétique.  »

    Elle se dépensait comment ? Pour elle,ou lui ? Est-ce à dire que pour compenser sa laideur ,elle en rajoutait dans la fellation, le tripotage érogénéissant etc ?

    je ne vois pas les choses comme ça. Plutôt une hystérique volcanique,infatuée d’elle-même. D’ailleurs…
    « Elle était de ces hystériques camouflées qui montent en mayonnaise avant même que vous les ayez touchées, et se répandent dès que vous leur en donnez l’occasion.  »

    Du chiqué pour faire croire au mec qu’il est un athlète de la baise ?
    Même pas

    « Elle jouissait un peu comme une locomotive à vapeur — avec de surcroît des manifestations vocales en crescendo qui laissaient loin derrière les hurlements d’Irène Papas dans l’Infinity des Aphrodite’s child. »

    Vous me direz…avec les hystériques où commence le spectacle et où s’arrête-t-il ?

    La seule question qui vaille est: JPB préfère-t-il une laide qui se donne à fond ou une belle qui dissimule chez elle un ouvrage de Meirieu?

    C’est très simple:la belle qui dissimule du Meirieu provoque une débandade immédiate, pire qu’un téton borgne pour Rousseau. Donc, pas besoin de comparer:c’est comme le bénéfice risque;quand un « vaccin  » ne présente aucun bénéfice,on n’a pas besoin de s’interroger sur les risques.

  18. a)L’Amour des femmes laides

    b) L’Amour des laides
    b) peut signifier i) l’amour éprouvépar les laides ii) l’amour que certains éprouvent pour des laides

    a) est moins amibgu

    « J’ai curieusement vécu avec cette fille … quelques étreintes sidérantes, dont je garde un souvenir presque ému.  »

    « curieusement » Oui, comment ça se fait, comment ça s’est fait ? Quel diable a poussé le Maestro ?

    « Amour avec une laide » correpsondrait mieux à ce récit,d’ailleurs peu détaillé. Elle a signifié qu’elle voulait? Les babiologues à Dugong l’attiraient dans le cabinet de curiosités,poitrine nue sous la blouse…c’était on ne peut plus clair mais la petite PEUGEUCEU ?

    Le grand nombre d’enseignantes jeunes et accortes, dans ce collège, facilita mon intégration. Et en cinq ans, j’eus l’occasion d’en fréquenter un certain nombre.

    Chronologie ? Je suppose que la laide est venue en dernier:dans un petit collège de province, tout ses sait;les jolies n’auraient pas accepté de passer après la moche.Mais si elle a été la dernière, les accorts ont pris ça pour de la charité-ce qui a encore lustré le blason du Maestro.

    Ceinturon ? Homardisation ? Enkhulationnement ?

    • Un deal syndical ?

      Préfères-tu rester moche et passer pegc ou rester instit et passer béziable ?

      Une question de points ? de barre ?

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